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de Champigny-sous-Varennes

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Entreprise
Informations de l'établissement :
Date de création : 12/06/1992
Siège de l'unité légale : oui
Siret : 77698354600032 / Siren : 776983546 / NIC : 00032
N° de TVA : FR 7 776983546
Effectif en 2021 : 500 à 999 salariés
Date du dernier traitement de l'établissement dans le répertoire Sirene : 30/11/2023
   
Activité détaillée de l'établissement : (NAFRev2)
Section M : ACTIVITÉS SPÉCIALISÉES, SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES
Cette section comprend les activités professionnelles, scientifiques et techniques spécialisées. Ces activités re- quièrent un niveau de formation élevé et apportent aux utilisateurs des connaissances et compétences spécialisées.
70 : Activités des sièges sociaux ; conseil de gestion
Cette division comprend le conseil et l’assistance à des entreprises et autres organisations sur des questions de gestion telles que la planification stratégique et organisationnelle, la planification et la budgétisation financières, les objectifs et les politiques de marketing, les politiques, les pratiques et la planification en matière de ressources humaines, la planification de la production et du contrôle. Elle comprend également la supervision et la gestion d’autres unités de la même société ou entreprise, c’est-à-dire les activités des sièges sociaux.
70.1 : Activités des sièges sociaux
70.10 : Activités des sièges sociaux
70.10Z : Activités des sièges sociaux
Cette sous-classe comprend la supervision et la gestion d’autres unités de la même entreprise ou du même groupe, la prise en charge du rôle de planification et de direction stratégique ou organisationnelle de l’entreprise ou du groupe, l’exercice du contrôle opérationnel et la gestion des opérations courantes des unités rattachées. Cette classe ne concerne que des unités sans activité «productive» significative.

Cette sous-classe comprend :
- les activités des sièges sociaux
- les activités des sièges administratifs centralisés
- les activités des sièges d’entreprise
- les activités des bureaux locaux et régionaux
- les activités de gestion des filiales

Cette sous-classe ne comprend pas :
- les activités des sociétés holding n’intervenant pas dans la gestion (cf. 64.20Z) Produits associés : 70.10.10
Coordonnées de l'établissement :
CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL P…
Adresse :
11 Boulevard DU PRESIDENT KENNEDY
BP 329

65003 TARBES CEDEX
Historique de l'établissement :
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
25/12/2000 : caractère employeur
Caractère employeur : Oui
25/12/1992 : activité principale
Activité principale : Banques mutualistes (NAF1993 : 65.1D)
Liens de succession de l'établissement :
12/06/1992 : Succession
Prédécesseur : CAISSE REGIONALE CREDIT AGRICOLE MUTUEL
Continuité économique
Accords d'entreprise :
07/09/2023 : Accord relatif au travail à distance au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T06423060094
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 29/09/2023
Date de dépôt : 26/09/2023
Date du texte : 07/09/2023
Date d'effet : 01/10/2023
Date de fin : 30/09/2026
Date de diffusion : 02/10/2023
Convention collective : Convention collective nationale des caisses régionales du crédit agricole (7501)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Siret : 77698354600032
Code APE : 7010Z
Secteur : Activités des sièges sociaux

Thèmes de l'accord :
  • 141 - Télétravail

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 7 - SOLIDAIRES

Signataires :
  • 91

Adresses :
  • Type de l'adresse : Postale
    -1 121 chemin de devèzes
    64121 Serres-Castet
27/07/2023 : Accord relatif à la mobilité douce au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T06423060051
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 13/09/2023
Date de dépôt : 12/09/2023
Date du texte : 27/07/2023
Date d'effet : 01/09/2023
Date de fin : 30/08/2026
Date de diffusion : 18/09/2023
Convention collective : Convention collective nationale des caisses régionales du crédit agricole (7501)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Siret : 77698354600032
Code APE : 7010Z
Secteur : Activités des sièges sociaux

Thèmes de l'accord :
  • 131 - Autre, précisez

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 7 - SOLIDAIRES

Signataires :
  • 91

Adresses :
  • Type de l'adresse : Postale
    -1 121 Chemin de Devèzes
    64121 Serres-Castet
16/05/2023 : Avenant à l'accord sur la mobilité à Pyrénées Gascogne
Origine : ACCO
Nature : AVENANT
Numéro : T06523001499
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 25/07/2023
Date de dépôt : 21/06/2023
Date du texte : 16/05/2023
Date d'effet : 07/04/2023
Date de fin : 31/12/2023
Date de diffusion : 31/07/2023
Convention collective : Convention collective nationale des caisses régionales du crédit agricole (7501)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Siret : 77698354600032
Code APE : 7010Z
Secteur : Activités des sièges sociaux

Thèmes de l'accord :
  • 131 - Autre, précisez

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 7 - SOLIDAIRES

Signataires :
  • 91

Adresses :
  • Type de l'adresse : Postale
    121 CHE DE DEVEZES
    64121 SERRES CASTET
26/10/2022 : PROTOCOLE D'ACCORD PREELECTORAL
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T06522001309
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 07/11/2022
Date de dépôt : 26/10/2022
Date du texte : 26/10/2022
Date d'effet : 27/10/2022
Date de fin : 23/02/2023
Date de diffusion : 14/11/2022
Convention collective : Convention collective nationale des caisses régionales du crédit agricole (7501)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Siret : 77698354600032
Code APE : 7010Z
Secteur : Activités des sièges sociaux

Thèmes de l'accord :
  • 125 - Elections professionnelles, prorogations de mandat et vote électronique

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 5 - CGT-FO
  • 7 - SOLIDAIRES
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91
17/10/2022 : Accord relatif à la mise en place d'un régime complémentaire à adhésion obligatoire de remboursement de frais médicaux au sein du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T06523001415
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 17/03/2023
Date de dépôt : 16/03/2023
Date du texte : 17/10/2022
Date d'effet : 01/01/2023
Date de fin : 01/01/2999
Date de diffusion : 20/03/2023
Convention collective : Convention collective nationale des caisses régionales du crédit agricole (7501)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Siret : 77698354600032
Code APE : 7010Z
Secteur : Activités des sièges sociaux

Thèmes de l'accord :
  • 111 - Couverture complémentaire santé - maladie

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 7 - SOLIDAIRES

Signataires :
  • 91

Adresses :
  • Type de l'adresse : Postale
    121 CHE DE DEVEZES
    64121 SERRES CASTET
07/04/2022 : Accord sur le travail à distance à la Caisse régionale de Pyrénées Gascogne
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T06522001259
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 02/09/2022
Date de dépôt : 21/07/2022
Date du texte : 07/04/2022
Date d'effet : 01/10/2022
Date de fin : 30/09/2023
Date de diffusion : 05/09/2022
Convention collective : Convention collective nationale des caisses régionales du crédit agricole (7501)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Siret : 77698354600032
Code APE : 7010Z
Secteur : Activités des sièges sociaux

Thèmes de l'accord :
  • 141 - Télétravail

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC

Signataires :
  • 91
07/04/2022 : Accord sur les salaires 2022
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T06522001260
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 02/09/2022
Date de dépôt : 21/07/2022
Date du texte : 07/04/2022
Date d'effet : 01/04/2022
Date de fin : 31/03/2023
Date de diffusion : 05/09/2022
Convention collective : Convention collective nationale des caisses régionales du crédit agricole (7501)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Siret : 77698354600032
Code APE : 7010Z
Secteur : Activités des sièges sociaux

Thèmes de l'accord :
  • 043 - Evolution des primes

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC

Signataires :
  • 91
07/04/2022 : Avenant à l'accord sur le barème de remboursement des kilomètres professionnels
Origine : ACCO
Nature : AVENANT
Numéro : T06522001261
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 02/09/2022
Date de dépôt : 21/07/2022
Date du texte : 07/04/2022
Date d'effet : 01/04/2022
Date de fin : 31/03/2025
Date de diffusion : 05/09/2022
Convention collective : Convention collective nationale des caisses régionales du crédit agricole (7501)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Siret : 77698354600032
Code APE : 7010Z
Secteur : Activités des sièges sociaux

Thèmes de l'accord :
  • 047 - Indemnités (dont kilométrique)

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 7 - SOLIDAIRES

Signataires :
  • 91
17/03/2022 : Accord sur la Rémunération Extra Conventionnelle 2022
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T06522001153
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 13/06/2022
Date de dépôt : 14/04/2022
Date du texte : 17/03/2022
Date d'effet : 01/01/2022
Date de fin : 31/12/2022
Date de diffusion : 20/06/2022
Convention collective : Convention collective nationale des caisses régionales du crédit agricole (7501)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Siret : 77698354600032
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 042 - Système de rémunération (autres qu'évolution)

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC

Signataires :
  • 91

Adresses :
  • Type de l'adresse : Postale
    121 CHE DEVEZES
    64121 SERRES CASTET
16/12/2021 : Accord Egalité Professionnelle entre les Hommes et les Femmes - Période 01/01/2022 au 31/12/2025
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T06522001075
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 21/06/2022
Date de dépôt : 25/01/2022
Date du texte : 16/12/2021
Date d'effet : 01/01/2022
Date de fin : 31/12/2025
Date de diffusion : 27/06/2022
Convention collective : Convention collective nationale des caisses régionales du crédit agricole (7501)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Siret : 77698354600032
Code APE : 7010Z
Secteur : Activités des sièges sociaux

Thèmes de l'accord :
  • 081 - Egalité salariale F/H
  • 083 - Autres dispositions Egalité professionnelle
  • 084 - QVT, conciliation vie personnelle/vie professionnelle
  • 131 - Autre, précisez

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 7 - SOLIDAIRES

Signataires :
  • 91
18/03/2021 : ACCORD SUR L'ORGANISATION DES ASTREINTES - Période du 18/03/2021 au 17/03/2024
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T06521000962
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 13/06/2022
Date de dépôt : 19/08/2021
Date du texte : 18/03/2021
Date d'effet : 18/03/2021
Date de fin : 17/03/2024
Date de diffusion : 20/06/2022
Convention collective : Convention collective nationale des caisses régionales du crédit agricole (7501)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Siret : 77698354600032
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 060 - Autres dispositions durée et aménagement du temps de travail

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 7 - SOLIDAIRES

Signataires :
  • 91
30/11/2020 : Accord en faveur de l'emploi des travailleurs en situation de handicap - Période du 15/12/2020 au 14/12/2023
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T06521000841
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 22/06/2022
Date de dépôt : 26/04/2021
Date du texte : 30/11/2020
Date d'effet : 15/12/2020
Date de fin : 14/12/2023
Date de diffusion : 27/06/2022
Convention collective : Convention collective nationale des caisses régionales du crédit agricole (7501)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Siret : 77698354600032
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 073 - Travailleurs handicapés

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 7 - SOLIDAIRES

Signataires :
  • 91
24/09/2020 : avenant à l'accord sur le Fonctionnement des Instances représentatives du personnel signé le 05/10/201 - Commission locale de NICE - Période jusqu'au 07/02/2023
Origine : ACCO
Nature : AVENANT
Numéro : T06521000801
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 20/06/2022
Date de dépôt : 01/03/2021
Date du texte : 24/09/2020
Date d'effet : 01/10/2020
Date de fin : 07/02/2023
Date de diffusion : 27/06/2022
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Siret : 77698354600032
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 121 - Droit syndical, IRP, expression des salariés

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 7 - SOLIDAIRES

Signataires :
  • 91

Adresses :
  • Type de l'adresse : Postale
    121 DEVEZES
    64121 SERRES CASTET
30/04/2020 : AVENANT A L'ACCORD SUR LA REMUNERATION EXTRA CONVENTIONNELLE 2018-2020 DU 08 03 2018
Origine : ACCO
Nature : AVENANT
Numéro : T06520000586
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 20/06/2022
Date de dépôt : 27/05/2020
Date du texte : 30/04/2020
Date d'effet : 01/01/2020
Date de fin : 31/12/2020
Date de diffusion : 27/06/2022
Convention collective : Convention collective nationale des caisses régionales du crédit agricole (7501)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Siret : 77698354600032
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 042 - Système de rémunération (autres qu'évolution)
  • 131 - Autre, précisez

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 7 - SOLIDAIRES

Signataires :
  • 91
Informations de l'unité légale :
Date de création : 06/04/1982
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
Catégorie juridique : Caisse de crédit agricole mutuel
Catégorie d'entreprise en 2021 : grande entreprise
Caractère employeur : Non
Effectif en 2021 : 2 000 à 4 999 salariés
Economie sociale et solidaire : Oui
Liste des établissements :
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Marques françaises :
17/07/2017 : Start me up by LE PROPULSEUR
N° national/d'enregistrement : 4376758
Date de dépôt : 17/07/2017
Lieu de dépôt : I.N.P.I. - ÎLE DE FRANCE
Date d'expiration : 17/07/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; services d'abonnement à des services de télécommunications pour des tiers ; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; portage salarial ; gestion de fichiers informatiques ; optimisation du trafic pour des sites Web ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ; services d'intermédiation commerciale (conciergerie).
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; communications radiophoniques ; communications téléphoniques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ; informations en matière d'éducation ; recyclage professionnel ; mise à disposition d'installations de loisirs ; publication de livres ; prêt de livres ; production de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de postes de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques ; organisation et conduite de conférences ; organisation et conduite de congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; services de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 boulevard du Président Kennedy, BP 329
65003 TARBES
FR

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Direction Générale
Adresse :
64060 PAU Cedex 9
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-32
Date du BOPI : 11/08/2017

17/07/2017 : Start me up by LE PROPULSEUR
N° national/d'enregistrement : 4376758
Date de dépôt : 17/07/2017
Lieu de dépôt : I.N.P.I. - ÎLE DE FRANCE
Statut : Marque ayant fait l'objet d'un retrait total
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; services d'abonnement à des services de télécommunications pour des tiers ; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; portage salarial ; gestion de fichiers informatiques ; optimisation du trafic pour des sites Web ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ; services d'intermédiation commerciale (conciergerie).
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; communications radiophoniques ; communications téléphoniques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ; informations en matière d'éducation ; recyclage professionnel ; mise à disposition d'installations de loisirs ; publication de livres ; prêt de livres ; production de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de postes de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques ; organisation et conduite de conférences ; organisation et conduite de congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; services de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 boulevard du Président Kennedy, BP 329
65003 TARBES
FR

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Direction Générale
Adresse :
64060 PAU Cedex 9
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Retrait total
Référence associée à l'événement : 710851
Date de demande : 02/11/2017
N° de BOPI : 2017-48
Date du BOPI : 01/12/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-32
Date du BOPI : 11/08/2017

17/02/2017 : ici et ensemble tous acteurs de notre territoire CA PYRENEES GASCOGNE
N° national/d'enregistrement : 4339026
Date de dépôt : 17/02/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - DEPÔT ELECTRONIQUE
Date d'expiration : 17/02/2027
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Supports de données électroniques ; applications logicielles ; cartes à mémoire ou à microprocesseur en particulier, cartes de paiement, de retrait, de crédit, de débit, bancaires ; publications électroniques téléchargeables ; équipements de paiement à savoir terminaux de paiement électronique ; moyens de paiement électroniques à savoir cartes à micro-calculateurs rechargeables contenant toute devise utilisées comme moyen de paiement, cartes bancaires de paiement ; lecteurs de cartes à mémoire ou à microprocesseur ; distributeurs automatiques de billets de banque ; équipements électroniques de consultation de comptes bancaires, de dépôt de chèques ou d'espèces, permettant la réalisation d'opérations bancaires ou financières, à savoir terminaux bancaires ; logiciels dans le domaine bancaire, financier, de l'immobilier et de l'assurance ; logiciels de simulation ; calculateurs ;
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Chéquiers sur support papier ; publications sur support papier ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Etablissement de relevés de comptes ; gestion administrative et comptable de produits financiers, de portefeuilles de titres en bourse ; expertises en affaires ; conseils, informations et renseignements d'affaires ; conseils et aide en créations, en matière de gestion, de direction, d'organisation des affaires ; consultations d'affaires ; audits d'affaires ; estimations en affaires ; investigations pour affaires ; recherches de parraineurs de projets industriels et commerciaux ; rapports et études de marchés ; services d'informations et de renseignements économiques, comptables, statistiques, commerciaux ; établissement de statistiques ; prévisions économiques ; informations et conseils en matière de risques industriels et commerciaux ; tous les services précités pouvant être rendus par Internet ; systématisation d'informations dans des bases de données informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Emissions de cartes à mémoire ou à microprocesseur et notamment cartes de paiement, de retrait, de crédit, de débit, bancaires ; émissions de porte-monnaie électroniques ; émissions de chéquiers et de chèques ; vérifications de chèques ; constitution de sûretés ; services de recouvrement de créances ; opérations de compensation bancaire ; opérations de change ; dépôts de valeurs ; dépôts en coffre-fort ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière bancaire ; services bancaires ; services d'épargne ; opérations bancaires ; services de banque directe ; affaires monétaires ; affacturage ; services de banque privée ; services de prêts bancaires ; constitution ou investissement de capitaux ; services financiers ; services de financement ; prêts (finance) ; opérations financières ; affaires financières ; analyses financières ; gestion financière ; gestion de fonds financiers ; services d'allocation d'actifs financiers ; ingénierie financière ; gérance de portefeuilles financiers ; gestion de patrimoine et services et conseils en matière de gestion de patrimoine ; gestion de fortunes ; transactions financières ; conseils en stratégies d'investissements financiers ; conseils financiers pendant la retraite ; transferts de fonds ; consultations en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placements de fonds ; conseils en placements financiers ; courtage financier ; services de courtage et de cotation en bourse ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière financière et en matière boursière ; services fiduciaires ; parrainage financier d'événements culturels, sportifs, éducatifs, professionnels, de divertissement ; estimations fiscales ; conseils en matière fiscale ; audits en matière fiscale ; assurances ; assurance sur la vie ; assurance contre les accidents ; assurance contre les incendies ; assurance maladie ; assurance habitation ; assurance loyers impayés ; assurance protection juridique ; caisses de prévoyance ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière de services d'assurance ; actuariat ; affaires immobilières ; estimations immobilières ; promotion immobilière ; gérance de biens immobiliers ; courtage immobilier ; location de maisons ; location d'appartements ; location d'immeubles ; location de bureaux (immobilier) ; recouvrement de loyers ; service d'informations, de conseils et d'assistance en matière de services immobiliers ; services de porte-monnaie électronique (services de paiement) ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de transmission sécurisée de données, d'ordres de paiement, d'ordres de virement, d'ordres de transferts de fonds ou d'argent ou de titres financiers ; services d'accès sécurisé à des espaces sécurisés en lignes ; messagerie électronique ; mise à disposition de forum en ligne ; fourniture d'accès à des blogs en ligne ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Plateforme-services (PaaS) ; logiciels services (SaaS) ; informatique en nuage ; télésurveillance de systèmes informatiques ;
  • N° de la classe : 44
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'assistance et d'informations médicales délivrés via tous moyens de communication.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à capital et personnel variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 Boulevard du Président Kennedy
65000 TARBES
FR

Mandataire 1 : ALAIN BENSOUSSAN, SELAS, Mme CANTREAU Anne-Sophie
Adresse :
58 Boulevard Gouvion Saint-Cyr
75017 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-10
Date du BOPI : 10/03/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2017-44
Date du BOPI : 03/11/2017

17/02/2017 : ici et ensemble AC PYRENEES GASCOGNE
N° national/d'enregistrement : 4339028
Date de dépôt : 17/02/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - DEPÔT ELECTRONIQUE
Date d'expiration : 17/02/2027
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Supports de données électroniques ; applications logicielles ; cartes à mémoire ou à microprocesseur en particulier, cartes de paiement, de retrait, de crédit, de débit, bancaires ; publications électroniques téléchargeables ; équipements de paiement à savoir terminaux de paiement électronique ; moyens de paiement électroniques à savoir cartes à micro-calculateurs rechargeables contenant toute devise utilisées comme moyen de paiement, cartes bancaires de paiement ; lecteurs de cartes à mémoire ou à microprocesseur ; distributeurs automatiques de billets de banque ; équipements électroniques de consultation de comptes bancaires, de dépôt de chèques ou d'espèces, permettant la réalisation d'opérations bancaires ou financières à savoir terminaux bancaires ; logiciels dans le domaine bancaire, financier, de l'immobilier et de l'assurance ; logiciels de simulation ; calculateurs ;
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Chéquiers sur support papier ; publications sur support papier ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Etablissement de relevés de comptes ; gestion administrative et comptable de produits financiers, de portefeuille de titres en bourse ; expertises en affaires ; conseils, informations et renseignements d'affaires ; conseils et aide en créations, en matière de gestion, de direction, d'organisation des affaires ; consultations d'affaires ; audits d'affaires ; estimations en affaires ; investigations pour affaires ; recherches de parraineurs de projets industriels et commerciaux ; rapports et études de marchés ; service d'informations et de renseignements économiques, comptables, statistiques, commerciaux ; établissement de statistiques ; prévisions économiques ; informations et conseils en matière de risques industriels et commerciaux ; tous les services précités pouvant être rendus par Internet ; systématisation d'informations dans des bases de données informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Emissions de cartes à mémoire ou à microprocesseur et notamment cartes de paiement, de retrait, de crédit, de débit, bancaire ; émissions de porte-monnaie électroniques ; émissions de chéquiers et de chèques ; vérifications de chèques ; constitution de sûretés ; services de recouvrement de créances ; opérations de compensation bancaire ; opérations de change ; dépôts de valeurs ; dépôts en coffre-fort ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière bancaire ; services bancaires ; services d'épargne ; opérations bancaires ; services de banque directe ; affaires monétaires ; affacturage ; services de banque privée ; services de prêts bancaires ; constitution ou investissement de capitaux ; services financiers ; services de financement ; prêts (finance) ; opérations financières ; affaires financières ; analyses financières ; gestion financière ; gestion de fonds financiers ; services d'allocation d'actifs financiers ; ingénierie financière ; gérance de portefeuilles financiers ; gestion de patrimoine et services et conseils en matière de gestion patrimoine ; gestion de fortunes ; transactions financières ; conseils en stratégies d'investissements financiers ; conseils financiers pendant la retraite ; transferts de fonds ; consultations en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placements de fonds ; conseils en placements financiers ; courtage financier ; services de courtage et de cotation en bourse ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière financière et en matière boursière ; services fiduciaires ; parrainage financier d'événements culturels, sportifs, éducatifs, professionnels, de divertissement ; estimations fiscales ; conseils en matière fiscale ; audits en matière fiscale ; assurances ; assurance sur la vie ; assurance contre les accidents ; assurance contre les incendies ; assurance maladie ; assurance habitation ; assurance loyers impayés ; assurance protection juridique ; caisses de prévoyance ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière de services d'assurance ; actuariat ; affaires immobilières ; estimations immobilières ; promotion immobilière ; gérance de biens immobiliers ; courtage immobilier ; location de maisons ; location d'appartements ; location d'immeubles ; location de bureaux (immobilier) ; recouvrement de loyers ; service d'informations, de conseils et d'assistance en matière de services immobiliers ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de transmission sécurisée de données, d'ordres de paiement, d'ordres de virement, d'ordre de transferts de fonds ou d'argent ou de titres financiers ; services d'accès sécurisé à des espaces sécurisés en lignes ; messagerie électronique ; mise à disposition de forum en ligne ; fourniture d'accès à des blogs en ligne ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Plateforme-services (PaaS) ; logiciels services (SaaS) ; informatique en nuage ; télésurveillance de systèmes informatiques ;
  • N° de la classe : 44
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'assistance et d'informations médicales délivrés via tous moyens de communication.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à capital et personnel variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 Boulevard du Président Kennedy
65000 TARBES
FR

Mandataire 1 : ALAIN BENSOUSSAN, SELAS, Mme CANTREAU Anne-Sophie
Adresse :
58 Boulevard Gouvion Saint-Cyr
75017 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-10
Date du BOPI : 10/03/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2017-44
Date du BOPI : 03/11/2017

17/02/2017 : ici et ensemble AC PYRENEES GASCOGNE
N° national/d'enregistrement : 4339028
Date de dépôt : 17/02/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - DEPÔT ELECTRONIQUE
Date d'expiration : 17/02/2027
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Supports de données électroniques ; applications logicielles ; cartes à mémoire ou à microprocesseur en particulier, cartes de paiement, de retrait, de crédit, de débit, bancaires ; publications électroniques téléchargeables ; équipements de paiement à savoir terminaux de paiement électronique ; moyens de paiement électroniques à savoir cartes à micro-calculateurs rechargeables contenant toute devise utilisées comme moyen de paiement, cartes bancaires de paiement ; lecteurs de cartes à mémoire ou à microprocesseur ; distributeurs automatiques de billets de banque ; équipements électroniques de consultation de comptes bancaires, de dépôt de chèques ou d'espèces, permettant la réalisation d'opérations bancaires ou financières à savoir terminaux bancaires ; logiciels dans le domaine bancaire, financier, de l'immobilier et de l'assurance ; logiciels de simulation ; calculateurs ;
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Chéquiers sur support papier ; publications sur support papier ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Etablissement de relevés de comptes ; gestion administrative et comptable de produits financiers, de portefeuille de titres en bourse ; expertises en affaires ; conseils, informations et renseignements d'affaires ; conseils et aide en créations, en matière de gestion, de direction, d'organisation des affaires ; consultations d'affaires ; audits d'affaires ; estimations en affaires ; investigations pour affaires ; recherches de parraineurs de projets industriels et commerciaux ; rapports et études de marchés ; service d'informations et de renseignements économiques, comptables, statistiques, commerciaux ; établissement de statistiques ; prévisions économiques ; informations et conseils en matière de risques industriels et commerciaux ; tous les services précités pouvant être rendus par Internet ; systématisation d'informations dans des bases de données informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Emissions de cartes à mémoire ou à microprocesseur et notamment cartes de paiement, de retrait, de crédit, de débit, bancaire ; émissions de porte-monnaie électroniques ; émissions de chéquiers et de chèques ; vérifications de chèques ; constitution de sûretés ; services de recouvrement de créances ; opérations de compensation bancaire ; opérations de change ; dépôts de valeurs ; dépôts en coffre-fort ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière bancaire ; services bancaires ; services d'épargne ; opérations bancaires ; services de banque directe ; affaires monétaires ; affacturage ; services de banque privée ; services de prêts bancaires ; constitution ou investissement de capitaux ; services financiers ; services de financement ; prêts (finance) ; opérations financières ; affaires financières ; analyses financières ; gestion financière ; gestion de fonds financiers ; services d'allocation d'actifs financiers ; ingénierie financière ; gérance de portefeuilles financiers ; gestion de patrimoine et services et conseils en matière de gestion patrimoine ; gestion de fortunes ; transactions financières ; conseils en stratégies d'investissements financiers ; conseils financiers pendant la retraite ; transferts de fonds ; consultations en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placements de fonds ; conseils en placements financiers ; courtage financier ; services de courtage et de cotation en bourse ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière financière et en matière boursière ; services fiduciaires ; parrainage financier d'événements culturels, sportifs, éducatifs, professionnels, de divertissement ; estimations fiscales ; conseils en matière fiscale ; audits en matière fiscale ; assurances ; assurance sur la vie ; assurance contre les accidents ; assurance contre les incendies ; assurance maladie ; assurance habitation ; assurance loyers impayés ; assurance protection juridique ; caisses de prévoyance ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière de services d'assurance ; actuariat ; affaires immobilières ; estimations immobilières ; promotion immobilière ; gérance de biens immobiliers ; courtage immobilier ; location de maisons ; location d'appartements ; location d'immeubles ; location de bureaux (immobilier) ; recouvrement de loyers ; service d'informations, de conseils et d'assistance en matière de services immobiliers ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de transmission sécurisée de données, d'ordres de paiement, d'ordres de virement, d'ordre de transferts de fonds ou d'argent ou de titres financiers ; services d'accès sécurisé à des espaces sécurisés en lignes ; messagerie électronique ; mise à disposition de forum en ligne ; fourniture d'accès à des blogs en ligne ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Plateforme-services (PaaS) ; logiciels services (SaaS) ; informatique en nuage ; télésurveillance de systèmes informatiques ;
  • N° de la classe : 44
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'assistance et d'informations médicales délivrés via tous moyens de communication.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à capital et personnel variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 Boulevard du Président Kennedy
65000 TARBES
FR

Mandataire 1 : ALAIN BENSOUSSAN, SELAS, Mme CANTREAU Anne-Sophie
Adresse :
58 Boulevard Gouvion Saint-Cyr
75017 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-10
Date du BOPI : 10/03/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2017-44
Date du BOPI : 03/11/2017

17/02/2017 : ICI ET ENSEMBLE TOUS ACTEURS DE NOTRE TERRITOIRE CA PYRENEES GASCOGNE
N° national/d'enregistrement : 4339026
Date de dépôt : 17/02/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 17/02/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Supports de données ; applications logicielles ; cartes à mémoire ou à microprocesseur en particulier, cartes de paiement, de retrait, de crédit, de débit, bancaires ; porte-monnaie électroniques ; publications électroniques téléchargeables ; équipements de paiement ; moyens de paiement électroniques ; lecteurs de cartes à mémoire ou à microprocesseur ; distributeurs automatiques de billets de banque ; équipements électroniques de consultation de comptes bancaires, de dépôt de chèques ou d'espèces, permettant la réalisation d'opérations bancaires ou financières ; logiciels dans le domaine bancaire, financier, de l'immobilier et de l'assurance ; logiciels de simulation ; calculateurs ;
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : chéquiers sur support papier ; publications sur support papier ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Etablissement de relevés de comptes ; gestion administrative et comptable de produits financiers, de portefeuille de titres en bourse ; expertises en affaires ; conseils, informations et renseignements d'affaires ; conseils et aide en créations, en matière de gestion, de direction, d'organisation des affaires ; consultations d'affaires ; audits d'affaires ; estimations en affaires ; investigations pour affaires ; recherches de parraineurs de projets industriels et commerciaux ; rapports et études de marchés ; service d'informations et de renseignements économiques, comptables, statistiques, commerciaux ; établissement de statistiques ; prévisions économiques ; informations et conseils en matière de risques industriels et commerciaux ; tous les services précités pouvant être rendus par Internet ; systématisation d'informations dans des bases de données informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Emissions de cartes à mémoire ou à microprocesseur et notamment cartes de paiement, de retrait, de crédit, de débit, bancaire ; émissions de porte-monnaie électroniques ; émissions de chéquiers et de chèques ; vérifications de chèques ; constitution de sûretés ; services de recouvrement de créances ; opérations de compensation bancaire ; opérations de change ; dépôts de valeurs ; dépôts en coffre-fort ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière bancaire ; services bancaires ; services d'épargne ; opérations bancaires ; services de banque directe ; affaires monétaires ; affacturage ; services de banque privée ; services de prêts bancaires ; constitution ou investissement de capitaux ; services financiers ; services de financement ; prêts (finance) ; opérations financières ; affaires financières ; analyses financières ; gestion financière ; gestion de fonds financiers ; services d'allocation d'actifs financiers ; ingénierie financière ; gérance de portefeuilles financiers ; gestion de patrimoine et services et conseils en matière de gestion patrimoine ; gestion de fortunes ; transactions financières ; conseils en stratégies d'investissements financiers ; conseils financiers pendant la retraite ; transferts de fonds ; consultations en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placements de fonds ; conseils en placements financiers ; courtage financier ; services de courtage et de cotation en bourse ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière financière et en matière boursière ; services fiduciaires ; parrainage financier d'événements culturels, sportifs, éducatifs, professionnels, de divertissement ; estimations fiscales ; conseils en matière fiscale ; audits en matière fiscale ; assurances ; assurance sur la vie ; assurance contre les accidents ; assurance contre les incendies ; assurance maladie ; assurance habitation ; assurance loyers impayés ; assurance protection juridique ; caisses de prévoyance ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière de services d'assurance ; actuariat ; affaires immobilières ; estimations immobilières ; promotion immobilière ; gérance de biens immobiliers ; courtage immobilier ; location de maisons ; location d'appartements ; location d'immeubles ; location de bureaux (immobilier) ; recouvrement de loyers ; service d'informations, de conseils et d'assistance en matière de services immobiliers ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de transmission sécurisée de données, d'ordres de paiement, d'ordres de virement, d'ordre de transferts de fonds ou d'argent ou de titres financiers ; services d'accès sécurisé à des espaces sécurisés en lignes ; messagerie électronique ; mise à disposition de forum en ligne ; fourniture d'accès à des blogs en ligne ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Plateforme-services (PaaS) ; logiciels services (SaaS) ; informatique en nuage ; télésurveillance ;
  • N° de la classe : 44
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Téléassistance médicale.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à capital et personnel variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 Boulevard du Président Kennedy
65000 TARBES
FR

Mandataire 1 : ALAIN BENSOUSSAN SELAS, Mme. Anne-Sophie CANTREAU
Adresse :
58 Boulevard Gouvion Saint-Cyr
75017 Paris
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-10
Date du BOPI : 10/03/2017

17/02/2017 : ICI ET ENSEMBLE CA PYRENEES GASCOGNE
N° national/d'enregistrement : 4339028
Date de dépôt : 17/02/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 17/02/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Supports de données ; applications logicielles ; cartes à mémoire ou à microprocesseur en particulier, cartes de paiement, de retrait, de crédit, de débit, bancaires ; porte-monnaie électroniques ; publications électroniques téléchargeables ; équipements de paiement ; moyens de paiement électroniques ; lecteurs de cartes à mémoire ou à microprocesseur ; distributeurs automatiques de billets de banque ; équipements électroniques de consultation de comptes bancaires, de dépôt de chèques ou d'espèces, permettant la réalisation d'opérations bancaires ou financières ; logiciels dans le domaine bancaire, financier, de l'immobilier et de l'assurance ; logiciels de simulation ; calculateurs ;
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : chéquiers sur support papier ; publications sur support papier ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Etablissement de relevés de comptes ; gestion administrative et comptable de produits financiers, de portefeuille de titres en bourse ; expertises en affaires ; conseils, informations et renseignements d'affaires ; conseils et aide en créations, en matière de gestion, de direction, d'organisation des affaires ; consultations d'affaires ; audits d'affaires ; estimations en affaires ; investigations pour affaires ; recherches de parraineurs de projets industriels et commerciaux ; rapports et études de marchés ; service d'informations et de renseignements économiques, comptables, statistiques, commerciaux ; établissement de statistiques ; prévisions économiques ; informations et conseils en matière de risques industriels et commerciaux ; tous les services précités pouvant être rendus par Internet ; systématisation d'informations dans des bases de données informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Emissions de cartes à mémoire ou à microprocesseur et notamment cartes de paiement, de retrait, de crédit, de débit, bancaire ; émissions de porte-monnaie électroniques ; émissions de chéquiers et de chèques ; vérifications de chèques ; constitution de sûretés ; services de recouvrement de créances ; opérations de compensation bancaire ; opérations de change ; dépôts de valeurs ; dépôts en coffre-fort ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière bancaire ; services bancaires ; services d'épargne ; opérations bancaires ; services de banque directe ; affaires monétaires ; affacturage ; services de banque privée ; services de prêts bancaires ; constitution ou investissement de capitaux ; services financiers ; services de financement ; prêts (finance) ; opérations financières ; affaires financières ; analyses financières ; gestion financière ; gestion de fonds financiers ; services d'allocation d'actifs financiers ; ingénierie financière ; gérance de portefeuilles financiers ; gestion de patrimoine et services et conseils en matière de gestion patrimoine ; gestion de fortunes ; transactions financières ; conseils en stratégies d'investissements financiers ; conseils financiers pendant la retraite ; transferts de fonds ; consultations en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placements de fonds ; conseils en placements financiers ; courtage financier ; services de courtage et de cotation en bourse ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière financière et en matière boursière ; services fiduciaires ; parrainage financier d'événements culturels, sportifs, éducatifs, professionnels, de divertissement ; estimations fiscales ; conseils en matière fiscale ; audits en matière fiscale ; assurances ; assurance sur la vie ; assurance contre les accidents ; assurance contre les incendies ; assurance maladie ; assurance habitation ; assurance loyers impayés ; assurance protection juridique ; caisses de prévoyance ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière de services d'assurance ; actuariat ; affaires immobilières ; estimations immobilières ; promotion immobilière ; gérance de biens immobiliers ; courtage immobilier ; location de maisons ; location d'appartements ; location d'immeubles ; location de bureaux (immobilier) ; recouvrement de loyers ; service d'informations, de conseils et d'assistance en matière de services immobiliers ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de transmission sécurisée de données, d'ordres de paiement, d'ordres de virement, d'ordre de transferts de fonds ou d'argent ou de titres financiers ; services d'accès sécurisé à des espaces sécurisés en lignes ; messagerie électronique ; mise à disposition de forum en ligne ; fourniture d'accès à des blogs en ligne ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Plateforme-services (PaaS) ; logiciels services (SaaS) ; informatique en nuage ; télésurveillance ;
  • N° de la classe : 44
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Téléassistance médicale.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à capital et personnel variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 Boulevard du Président Kennedy
65000 TARBES
FR

Mandataire 1 : ALAIN BENSOUSSAN SELAS, Mme. Anne-Sophie CANTREAU
Adresse :
58 Boulevard Gouvion Saint-Cyr
75017 Paris
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-10
Date du BOPI : 10/03/2017

17/02/2017 : ici et ensemble tous acteurs de notre territoire CA PYRENEES GASCOGNE
N° national/d'enregistrement : 4339026
Date de dépôt : 17/02/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - DEPÔT ELECTRONIQUE
Date d'expiration : 17/02/2027
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Supports de données électroniques ; applications logicielles ; cartes à mémoire ou à microprocesseur en particulier, cartes de paiement, de retrait, de crédit, de débit, bancaires ; publications électroniques téléchargeables ; équipements de paiement à savoir terminaux de paiement électronique ; moyens de paiement électroniques à savoir cartes à micro-calculateurs rechargeables contenant toute devise utilisées comme moyen de paiement, cartes bancaires de paiement ; lecteurs de cartes à mémoire ou à microprocesseur ; distributeurs automatiques de billets de banque ; équipements électroniques de consultation de comptes bancaires, de dépôt de chèques ou d'espèces, permettant la réalisation d'opérations bancaires ou financières, à savoir terminaux bancaires ; logiciels dans le domaine bancaire, financier, de l'immobilier et de l'assurance ; logiciels de simulation ; calculateurs ;
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Chéquiers sur support papier ; publications sur support papier ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Etablissement de relevés de comptes ; gestion administrative et comptable de produits financiers, de portefeuilles de titres en bourse ; expertises en affaires ; conseils, informations et renseignements d'affaires ; conseils et aide en créations, en matière de gestion, de direction, d'organisation des affaires ; consultations d'affaires ; audits d'affaires ; estimations en affaires ; investigations pour affaires ; recherches de parraineurs de projets industriels et commerciaux ; rapports et études de marchés ; services d'informations et de renseignements économiques, comptables, statistiques, commerciaux ; établissement de statistiques ; prévisions économiques ; informations et conseils en matière de risques industriels et commerciaux ; tous les services précités pouvant être rendus par Internet ; systématisation d'informations dans des bases de données informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Emissions de cartes à mémoire ou à microprocesseur et notamment cartes de paiement, de retrait, de crédit, de débit, bancaires ; émissions de porte-monnaie électroniques ; émissions de chéquiers et de chèques ; vérifications de chèques ; constitution de sûretés ; services de recouvrement de créances ; opérations de compensation bancaire ; opérations de change ; dépôts de valeurs ; dépôts en coffre-fort ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière bancaire ; services bancaires ; services d'épargne ; opérations bancaires ; services de banque directe ; affaires monétaires ; affacturage ; services de banque privée ; services de prêts bancaires ; constitution ou investissement de capitaux ; services financiers ; services de financement ; prêts (finance) ; opérations financières ; affaires financières ; analyses financières ; gestion financière ; gestion de fonds financiers ; services d'allocation d'actifs financiers ; ingénierie financière ; gérance de portefeuilles financiers ; gestion de patrimoine et services et conseils en matière de gestion de patrimoine ; gestion de fortunes ; transactions financières ; conseils en stratégies d'investissements financiers ; conseils financiers pendant la retraite ; transferts de fonds ; consultations en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placements de fonds ; conseils en placements financiers ; courtage financier ; services de courtage et de cotation en bourse ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière financière et en matière boursière ; services fiduciaires ; parrainage financier d'événements culturels, sportifs, éducatifs, professionnels, de divertissement ; estimations fiscales ; conseils en matière fiscale ; audits en matière fiscale ; assurances ; assurance sur la vie ; assurance contre les accidents ; assurance contre les incendies ; assurance maladie ; assurance habitation ; assurance loyers impayés ; assurance protection juridique ; caisses de prévoyance ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière de services d'assurance ; actuariat ; affaires immobilières ; estimations immobilières ; promotion immobilière ; gérance de biens immobiliers ; courtage immobilier ; location de maisons ; location d'appartements ; location d'immeubles ; location de bureaux (immobilier) ; recouvrement de loyers ; service d'informations, de conseils et d'assistance en matière de services immobiliers ; services de porte-monnaie électronique (services de paiement) ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de transmission sécurisée de données, d'ordres de paiement, d'ordres de virement, d'ordres de transferts de fonds ou d'argent ou de titres financiers ; services d'accès sécurisé à des espaces sécurisés en lignes ; messagerie électronique ; mise à disposition de forum en ligne ; fourniture d'accès à des blogs en ligne ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Plateforme-services (PaaS) ; logiciels services (SaaS) ; informatique en nuage ; télésurveillance de systèmes informatiques ;
  • N° de la classe : 44
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'assistance et d'informations médicales délivrés via tous moyens de communication.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à capital et personnel variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 Boulevard du Président Kennedy
65000 TARBES
FR

Mandataire 1 : ALAIN BENSOUSSAN, SELAS, Mme CANTREAU Anne-Sophie
Adresse :
58 Boulevard Gouvion Saint-Cyr
75017 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-10
Date du BOPI : 10/03/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2017-44
Date du BOPI : 03/11/2017

17/02/2017 : ICI ET ENSEMBLE TOUS ACTEURS DE NOTRE TERRITOIRE CA PYRENEES GASCOGNE
N° national/d'enregistrement : 4339026
Date de dépôt : 17/02/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 17/02/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Supports de données ; applications logicielles ; cartes à mémoire ou à microprocesseur en particulier, cartes de paiement, de retrait, de crédit, de débit, bancaires ; porte-monnaie électroniques ; publications électroniques téléchargeables ; équipements de paiement ; moyens de paiement électroniques ; lecteurs de cartes à mémoire ou à microprocesseur ; distributeurs automatiques de billets de banque ; équipements électroniques de consultation de comptes bancaires, de dépôt de chèques ou d'espèces, permettant la réalisation d'opérations bancaires ou financières ; logiciels dans le domaine bancaire, financier, de l'immobilier et de l'assurance ; logiciels de simulation ; calculateurs ;
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : chéquiers sur support papier ; publications sur support papier ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Etablissement de relevés de comptes ; gestion administrative et comptable de produits financiers, de portefeuille de titres en bourse ; expertises en affaires ; conseils, informations et renseignements d'affaires ; conseils et aide en créations, en matière de gestion, de direction, d'organisation des affaires ; consultations d'affaires ; audits d'affaires ; estimations en affaires ; investigations pour affaires ; recherches de parraineurs de projets industriels et commerciaux ; rapports et études de marchés ; service d'informations et de renseignements économiques, comptables, statistiques, commerciaux ; établissement de statistiques ; prévisions économiques ; informations et conseils en matière de risques industriels et commerciaux ; tous les services précités pouvant être rendus par Internet ; systématisation d'informations dans des bases de données informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Emissions de cartes à mémoire ou à microprocesseur et notamment cartes de paiement, de retrait, de crédit, de débit, bancaire ; émissions de porte-monnaie électroniques ; émissions de chéquiers et de chèques ; vérifications de chèques ; constitution de sûretés ; services de recouvrement de créances ; opérations de compensation bancaire ; opérations de change ; dépôts de valeurs ; dépôts en coffre-fort ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière bancaire ; services bancaires ; services d'épargne ; opérations bancaires ; services de banque directe ; affaires monétaires ; affacturage ; services de banque privée ; services de prêts bancaires ; constitution ou investissement de capitaux ; services financiers ; services de financement ; prêts (finance) ; opérations financières ; affaires financières ; analyses financières ; gestion financière ; gestion de fonds financiers ; services d'allocation d'actifs financiers ; ingénierie financière ; gérance de portefeuilles financiers ; gestion de patrimoine et services et conseils en matière de gestion patrimoine ; gestion de fortunes ; transactions financières ; conseils en stratégies d'investissements financiers ; conseils financiers pendant la retraite ; transferts de fonds ; consultations en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placements de fonds ; conseils en placements financiers ; courtage financier ; services de courtage et de cotation en bourse ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière financière et en matière boursière ; services fiduciaires ; parrainage financier d'événements culturels, sportifs, éducatifs, professionnels, de divertissement ; estimations fiscales ; conseils en matière fiscale ; audits en matière fiscale ; assurances ; assurance sur la vie ; assurance contre les accidents ; assurance contre les incendies ; assurance maladie ; assurance habitation ; assurance loyers impayés ; assurance protection juridique ; caisses de prévoyance ; services d'informations, de conseils et d'assistance en matière de services d'assurance ; actuariat ; affaires immobilières ; estimations immobilières ; promotion immobilière ; gérance de biens immobiliers ; courtage immobilier ; location de maisons ; location d'appartements ; location d'immeubles ; location de bureaux (immobilier) ; recouvrement de loyers ; service d'informations, de conseils et d'assistance en matière de services immobiliers ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de transmission sécurisée de données, d'ordres de paiement, d'ordres de virement, d'ordre de transferts de fonds ou d'argent ou de titres financiers ; services d'accès sécurisé à des espaces sécurisés en lignes ; messagerie électronique ; mise à disposition de forum en ligne ; fourniture d'accès à des blogs en ligne ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Plateforme-services (PaaS) ; logiciels services (SaaS) ; informatique en nuage ; télésurveillance ;
  • N° de la classe : 44
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Téléassistance médicale.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à capital et personnel variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 Boulevard du Président Kennedy
65000 TARBES
FR

Mandataire 1 : ALAIN BENSOUSSAN SELAS, Mme. Anne-Sophie CANTREAU
Adresse :
58 Boulevard Gouvion Saint-Cyr
75017 Paris
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-10
Date du BOPI : 10/03/2017

23/05/2016 : CA PYRENEES GASCOGNE BANQUE DU TOURISME
N° national/d'enregistrement : 4274061
Date de dépôt : 23/05/2016
Lieu de dépôt : I.N.P.I. - ÎLE DE FRANCE
Date d'expiration : 23/05/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements ; chaussures ; chapelleries chemises ; vêtements en cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage ; chaussures de ski ; chaussures de sport ; sous-vêtements.
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; services d'abonnement à des services de télécommunications pour des tiers ; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; portage salarial ; gestion de fichiers informatiques ; optimisation du trafic pour des sites Web ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ; services d'intermédiation commerciale (conciergerie).
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; communications radiophoniques ; communications téléphoniques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles informations en matière de divertissement ; informations en matière d'éducation ; recyclage professionnel ; mise à disposition d'installations de loisirs ; publication de livres ; prêt de livres ; production de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de postes de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques ; organisation et conduite de conférences ; organisation et conduite de congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; services de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 boulevard du Président Kennedy, BP 329
65003 TARBES
FR

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Direction Générale
Adresse :
64060 PAU Cedex 9
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-24
Date du BOPI : 17/06/2016

23/05/2016 : CA PYRENEES GASCOGNE BANQUE DU TOURISME
N° national/d'enregistrement : 4274063
Date de dépôt : 23/05/2016
Lieu de dépôt : I.N.P.I. - ÎLE DE FRANCE
Date d'expiration : 23/05/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements ; chaussures ; chapelleries chemises ; vêtements en cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage ; chaussures de ski ; chaussures de sport ; sous-vêtements.
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; services d'abonnement à des services de télécommunications pour des tiers ; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; portage salarial ; gestion de fichiers informatiques ; optimisation du trafic pour des sites Web ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ; services d'intermédiation commerciale (conciergerie).
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance. Emission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; communications radiophoniques ; communications téléphoniques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles. Informations en matière de divertissement ; informations en matière d'éducation ; recyclage professionnel ; mise à disposition d'installations de loisirs ; publication de livres ; prêt de livres ; production de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de postes de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques ; organisation et conduite de conférences ; organisation et conduite de congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; services de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 boulevard du Président Kennedy, BP 329
65003 TARBES
FR

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Direction Générale
Adresse :
64060 PAU Cedex 9
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-24
Date du BOPI : 17/06/2016

23/05/2016 : CA PYRENEES GASCOGNE BANQUE DU TOURISME
N° national/d'enregistrement : 4274061
Date de dépôt : 23/05/2016
Lieu de dépôt : I.N.P.I. - ÎLE DE FRANCE
Date d'expiration : 23/05/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements ; chaussures ; chapelleries chemises ; vêtements en cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage ; chaussures de ski ; chaussures de sport ; sous-vêtements.
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; services d'abonnement à des services de télécommunications pour des tiers ; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; portage salarial ; gestion de fichiers informatiques ; optimisation du trafic pour des sites Web ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ; services d'intermédiation commerciale (conciergerie).
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; communications radiophoniques ; communications téléphoniques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles informations en matière de divertissement ; informations en matière d'éducation ; recyclage professionnel ; mise à disposition d'installations de loisirs ; publication de livres ; prêt de livres ; production de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de postes de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques ; organisation et conduite de conférences ; organisation et conduite de congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; services de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 boulevard du Président Kennedy, BP 329
65003 TARBES
FR

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Direction Générale
Adresse :
64060 PAU Cedex 9
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-24
Date du BOPI : 17/06/2016

23/05/2016 : CA PYRENEES GASCOGNE BANQUE DU TOURISME
N° national/d'enregistrement : 4274063
Date de dépôt : 23/05/2016
Lieu de dépôt : I.N.P.I. - ÎLE DE FRANCE
Date d'expiration : 23/05/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements ; chaussures ; chapelleries chemises ; vêtements en cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage ; chaussures de ski ; chaussures de sport ; sous-vêtements.
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; services d'abonnement à des services de télécommunications pour des tiers ; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; portage salarial ; gestion de fichiers informatiques ; optimisation du trafic pour des sites Web ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ; services d'intermédiation commerciale (conciergerie).
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance. Emission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; communications radiophoniques ; communications téléphoniques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles. Informations en matière de divertissement ; informations en matière d'éducation ; recyclage professionnel ; mise à disposition d'installations de loisirs ; publication de livres ; prêt de livres ; production de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de postes de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques ; organisation et conduite de conférences ; organisation et conduite de congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; services de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 boulevard du Président Kennedy, BP 329
65003 TARBES
FR

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Direction Générale
Adresse :
64060 PAU Cedex 9
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-24
Date du BOPI : 17/06/2016

23/05/2016 : CA PYRENEES GASCOGNE Banque du Tourisme
N° national/d'enregistrement : 4274061
Date de dépôt : 23/05/2016
Lieu de dépôt : I.N.P.I. - ÎLE DE FRANCE
Date d'expiration : 23/05/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements ; chaussures ; chapelleries chemises ; vêtements en cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage ; chaussures de ski ; chaussures de sport ; sous-vêtements.
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; services d'abonnement à des services de télécommunications pour des tiers ; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; portage salarial ; gestion de fichiers informatiques ; optimisation du trafic pour des sites Web ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ; services d'intermédiation commerciale (conciergerie).
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance. Emission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; communications radiophoniques ; communications téléphoniques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles. Informations en matière de divertissement ; informations en matière d'éducation ; recyclage professionnel ; mise à disposition d'installations de loisirs ; publication de livres ; prêt de livres ; production de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de postes de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques ; organisation et conduite de conférences ; organisation et conduite de congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; services de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 boulevard du Président Kennedy, BP 329
65003 TARBES
FR

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Direction Générale
Adresse :
64060 PAU Cedex 9
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-24
Date du BOPI : 17/06/2016

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2016-46
Date du BOPI : 18/11/2016

23/05/2016 : CA PYRENEES GASCOGNE Banque du Tourisme
N° national/d'enregistrement : 4274063
Date de dépôt : 23/05/2016
Lieu de dépôt : I.N.P.I. - ÎLE DE FRANCE
Date d'expiration : 23/05/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements ; chaussures ; chapelleries chemises ; vêtements en cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage ; chaussures de ski ; chaussures de sport ; sous-vêtements.
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; services d'abonnement à des services de télécommunications pour des tiers ; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; portage salarial ; gestion de fichiers informatiques ; optimisation du trafic pour des sites Web ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ; services d'intermédiation commerciale (conciergerie).
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance. Emission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; communications radiophoniques ; communications téléphoniques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles. Informations en matière de divertissement ; informations en matière d'éducation ; recyclage professionnel ; mise à disposition d'installations de loisirs ; publication de livres ; prêt de livres ; production de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de postes de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques ; organisation et conduite de conférences ; organisation et conduite de congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; services de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 boulevard du Président Kennedy, BP 329
65003 TARBES
FR

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Direction Générale
Adresse :
64060 PAU Cedex 9
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-24
Date du BOPI : 17/06/2016

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2016-46
Date du BOPI : 18/11/2016

18/04/2016 : Le Propulseur by CA
N° national/d'enregistrement : 4265513
Date de dépôt : 18/04/2016
Lieu de dépôt : I.N.P.I. - ÎLE DE FRANCE
Date d'expiration : 18/04/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau. Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; services d'abonnement à des services de télécommunications pour des tiers ; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; portage salarial ; gestion de fichiers informatiques ; optimisation du trafic pour des sites Web ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ; services d'intermédiation commerciale (conciergerie).
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance. Emission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière. Estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 boulevard du Président Kennedy, BP 329
65003 TARBES
FR

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Direction Générale
Adresse :
64060 PAU Cedex 9
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-19
Date du BOPI : 13/05/2016

18/04/2016 : Le Propulseur by CA
N° national/d'enregistrement : 4265513
Date de dépôt : 18/04/2016
Lieu de dépôt : I.N.P.I. - ÎLE DE FRANCE
Date d'expiration : 18/04/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau. Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; services d'abonnement à des services de télécommunications pour des tiers ; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; portage salarial ; gestion de fichiers informatiques ; optimisation du trafic pour des sites Web ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ; services d'intermédiation commerciale (conciergerie).
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance. Emission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière. Estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 boulevard du Président Kennedy, BP 329
65003 TARBES
FR

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Direction Générale
Adresse :
64060 PAU Cedex 9
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-19
Date du BOPI : 13/05/2016

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-32
Date du BOPI : 12/08/2016

10/09/2012 : Le Fil
N° national/d'enregistrement : 3945417
Date de dépôt : 10/09/2012
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 10/09/2032
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie ; chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; services d'abonnement à des services de télécommunication pour les tiers ; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; services de caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; fourniture de forums de discussion sur l'Internet ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 39
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Transport ; emballage et entreposage de marchandises ; organisation de voyages ; informations en matière de transport ; services de logistique en matière de transport ; distribution de journaux ; distribution des eaux, d'électricité ou d'énergie ; distribution (livraison de produits) ; remorquage ; location de garages ou de places de stationnement ; location de véhicules ; services de taxis ; réservation de places de voyage ; entreposage de supports de données ou de documents stockés électroniquement ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Evaluations, estimations et recherches dans les domaines scientifique et technologiques rendues par des ingénieurs ; conception et développement d'ordinateurs et de logiciels ; recherche et développement de nouveaux produits pour des tiers ; étude de projets techniques ; architecture ; décoration intérieure ; élaboration (conception), installation, maintenance, mise à jour ou location de logiciels ; programmation pour ordinateur ; analyse de systèmes informatiques ; conception de systèmes informatiques ; consultation en matière d'ordinateurs ; conversion de données et de programmes informatiques autre que conversion physique ; conversion de données ou de documents d'un support physique vers un support électronique ; contrôle technique de véhicules automobiles ; services de dessinateurs d'arts graphiques ; stylisme (esthétique industrielle) ; authentification d'oeuvres d'art.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 boulevard du Président Kennedy - BP 329
65003 TARBES CEDEX
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Mme MORAIS CLARA
Adresse :
121 CHEMIN DE DEVEZES
64121 SERRES CASTET
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-40
Date du BOPI : 05/10/2012

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2013-01
Date du BOPI : 04/01/2013

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2820320
Date de demande : 29/07/2022
N° de BOPI : 2022-42
Date du BOPI : 21/10/2022

10/09/2012 : lefil.com
N° national/d'enregistrement : 3945418
Date de dépôt : 10/09/2012
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 10/09/2032
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie ; chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; services d'abonnement à des services de télécommunication pour les tiers ; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; services de caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; fourniture de forums de discussion sur l'Internet ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 39
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Transport ; emballage et entreposage de marchandises ; organisation de voyages ; informations en matière de transport ; services de logistique en matière de transport ; distribution de journaux ; distribution des eaux, d'électricité ou d'énergie ; distribution (livraison de produits) ; remorquage ; location de garages ou de places de stationnement ; location de véhicules ; services de taxis ; réservation de places de voyage ; entreposage de supports de données ou de documents stockés électroniquement ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Evaluations, estimations et recherches dans les domaines scientifique et technologiques rendues par des ingénieurs ; conception et développement d'ordinateurs et de logiciels ; recherche et développement de nouveaux produits pour des tiers ; étude de projets techniques ; architecture ; décoration intérieure ; élaboration (conception), installation, maintenance, mise à jour ou location de logiciels ; programmation pour ordinateur ; analyse de systèmes informatiques ; conception de systèmes informatiques ; consultation en matière d'ordinateurs ; conversion de données et de programmes informatiques autre que conversion physique ; conversion de données ou de documents d'un support physique vers un support électronique ; contrôle technique de véhicules automobiles ; services de dessinateurs d'arts graphiques ; stylisme (esthétique industrielle) ; authentification d'oeuvres d'art.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 Boulevard du Président Kennedy BP 329
65003 Tarbes CEDEX
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Mme MORAIS Clara
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres Castet
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-40
Date du BOPI : 05/10/2012

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2013-01
Date du BOPI : 04/01/2013

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2820319
Date de demande : 29/07/2022
N° de BOPI : 2022-42
Date du BOPI : 21/10/2022

25/04/2012 : Ecole Territoriale pour l'Innovation et la Coopération
N° national/d'enregistrement : 3915910
Date de dépôt : 25/04/2012
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 25/04/2032
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; services d'abonnement à des services de télécommunication pour les tiers ; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; services de caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; fourniture de forums de discussion sur l'Internet ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; recyclage professionnel ; mise à disposition d'installations de loisirs ; publication de livres ; prêts de livres ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Evaluations, estimations et recherches dans les domaines scientifique et technologiques rendues par des ingénieurs ; conception et développement d'ordinateurs et de logiciels ; recherche et développement de nouveaux produits pour des tiers ; étude de projets techniques ; architecture ; décoration intérieure ; élaboration (conception), installation , maintenance, mise à jour ou location de logiciels ; programmation pour ordinateur ; analyse de systèmes informatiques ; conception de systèmes informatiques ; consultation en matière d'ordinateurs ; conversion de données et de programmes informatiques autre que conversion physique ; conversion de données ou de documents d'un support physique vers un support électronique ; contrôle technique de véhicules automobiles ; services de dessinateurs d'arts graphiques ; stylisme (esthétique industrielle) ; authentification d'oeuvres d'art.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 boulevard du Président Kennedy - BP 329
65003 TARBES CEDEX
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Mme MORAIS CLARA
Adresse :
121 CHEMIN DE DEVEZES
64121 SERRES CASTET
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-20
Date du BOPI : 18/05/2012

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-33
Date du BOPI : 17/08/2012

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2820361
Date de demande : 29/07/2022
N° de BOPI : 2022-41
Date du BOPI : 14/10/2022

25/04/2012 : Ecole Territoriale pour l'Innovation et la Coopération
N° national/d'enregistrement : 3915915
Date de dépôt : 25/04/2012
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 25/04/2032
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; services d'abonnement à des services de télécommunication pour les tiers ; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; services de caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; fourniture de forums de discussion sur l'Internet ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; recyclage professionnel ; mise à disposition d'installations de loisirs ; publication de livres ; prêts de livres ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Evaluations, estimations et recherches dans les domaines scientifique et technologiques rendues par des ingénieurs ; conception et développement d'ordinateurs et de logiciels ; recherche et développement de nouveaux produits pour des tiers ; étude de projets techniques ; architecture ; décoration intérieure ; élaboration (conception), installation , maintenance, mise à jour ou location de logiciels ; programmation pour ordinateur ; analyse de systèmes informatiques ; conception de systèmes informatiques ; consultation en matière d'ordinateurs ; conversion de données et de programmes informatiques autre que conversion physique ; conversion de données ou de documents d'un support physique vers un support électronique ; contrôle technique de véhicules automobiles ; services de dessinateurs d'arts graphiques ; stylisme (esthétique industrielle) ; authentification d'oeuvres d'art.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 boulevard du Président Kennedy - BP 329
65003 TARBES CEDEX
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Mme MORAIS CLARA
Adresse :
121 CHEMIN DE DEVEZES
64121 SERRES CASTET
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-20
Date du BOPI : 18/05/2012

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-33
Date du BOPI : 17/08/2012

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2820358
Date de demande : 29/07/2022
N° de BOPI : 2022-41
Date du BOPI : 14/10/2022

13/03/2012 : ETICOOP ECOLE TERRITORIALE INNOVATION & COOPERATIVES
N° national/d'enregistrement : 3904347
Date de dépôt : 13/03/2012
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 13/03/2022
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; services d'abonnement à des services de télécommunication pour les tiers ; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; services de caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; fourniture de forums de discussion sur l'Internet ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; recyclage professionnel ; mise à disposition d'installations de loisirs ; publication de livres ; prêts de livres ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Evaluations, estimations et recherches dans les domaines scientifique et technologiques rendues par des ingénieurs ; conception et développement d'ordinateurs et de logiciels ; recherche et développement de nouveaux produits pour des tiers ; étude de projets techniques ; architecture ; décoration intérieure ; élaboration (conception), installation , maintenance, mise à jour ou location de logiciels ; programmation pour ordinateur ; analyse de systèmes informatiques ; conception de systèmes informatiques ; consultation en matière d'ordinateurs ; conversion de données et de programmes informatiques autre que conversion physique ; conversion de données ou de documents d'un support physique vers un support électronique ; contrôle technique de véhicules automobiles ; services de dessinateurs d'arts graphiques ; stylisme (esthétique industrielle) ; authentification d'oeuvres d'art.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société Coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 chemin de Devèzes
64121 Serres Castet
FR

Mandataire 1 : M. Lionel Sabrier
Adresse :
121 chemin de Devèzes
64121 Serres Castet
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-14
Date du BOPI : 06/04/2012

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-27
Date du BOPI : 06/07/2012

13/03/2012 : ETICOOP
N° national/d'enregistrement : 3904339
Date de dépôt : 13/03/2012
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 13/03/2032
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; services d'abonnement à des services de télécommunication pour les tiers ; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; services de caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; fourniture de forums de discussion sur l'Internet ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; recyclage professionnel ; mise à disposition d'installations de loisirs ; publication de livres ; prêts de livres ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Evaluations, estimations et recherches dans les domaines scientifique et technologiques rendues par des ingénieurs ; conception et développement d'ordinateurs et de logiciels ; recherche et développement de nouveaux produits pour des tiers ; étude de projets techniques ; architecture ; décoration intérieure ; élaboration (conception), installation , maintenance, mise à jour ou location de logiciels ; programmation pour ordinateur ; analyse de systèmes informatiques ; conception de systèmes informatiques ; consultation en matière d'ordinateurs ; conversion de données et de programmes informatiques autre que conversion physique ; conversion de données ou de documents d'un support physique vers un support électronique ; contrôle technique de véhicules automobiles ; services de dessinateurs d'arts graphiques ; stylisme (esthétique industrielle) ; authentification d'oeuvres d'art.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 boulevard du Président Kennedy - BP 329
65003 TARBES CEDEX
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Mme MORAIS CLARA
Adresse :
121 CHEMIN DE DEVEZES
64121 SERRES CASTET
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-14
Date du BOPI : 06/04/2012

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-27
Date du BOPI : 06/07/2012

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2820322
Date de demande : 29/07/2022
N° de BOPI : 2022-42
Date du BOPI : 21/10/2022

12/03/2012 : ETICoop Ecole Territoriale Innovation & Coopératives
N° national/d'enregistrement : 3904189
Date de dépôt : 12/03/2012
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 12/03/2022
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; services de caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; recyclage professionnel ; mise à disposition d'installations de loisirs ; publication de livres ; prêts de livres ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Evaluations, estimations et recherches dans les domaines scientifique et technologiques rendues par des ingénieurs ; conception et développement d'ordinateurs et de logiciels ; recherche et développement de nouveaux produits pour des tiers ; étude de projets techniques ; architecture ; décoration intérieure ; élaboration (conception), installation , maintenance, mise à jour ou location de logiciels ; programmation pour ordinateur ; analyse de systèmes informatiques ; conception de systèmes informatiques ; consultation en matière d'ordinateurs ; conversion de données et de programmes informatiques autre que conversion physique ; conversion de données ou de documents d'un support physique vers un support électronique ; contrôle technique de véhicules automobiles ; services de dessinateurs d'arts graphiques ; stylisme (esthétique industrielle) ; authentification d'oeuvres d'art.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 Boulevard du Président Kennedy, BP 329
65003 TARBES CEDEX
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne - Service communication, M. LIONEL SABRIER
Adresse :
chemin devèzes
64121 SERRES-CASTET
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-14
Date du BOPI : 06/04/2012

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-27
Date du BOPI : 06/07/2012

20/02/2012 : La banque du tourisme
N° national/d'enregistrement : 3898695
Date de dépôt : 20/02/2012
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 20/02/2032
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie ; chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; services d'abonnement à des services de télécommunication pour les tiers ; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; services de caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; fourniture de forums de discussion sur l'Internet ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; recyclage professionnel ; mise à disposition d'installations de loisirs ; publication de livres ; prêts de livres ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 boulevard du Président Kennedy - BP 329
65003 TARBES CEDEX
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Mme MORAIS CLARA
Adresse :
121 CHEMIN DE DEVEZES
64121 SERRES CASTET
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-11
Date du BOPI : 16/03/2012

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-24
Date du BOPI : 15/06/2012

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2820323
Date de demande : 29/07/2022
N° de BOPI : 2022-42
Date du BOPI : 21/10/2022

22/12/2011 : TREMPLIMMO
N° national/d'enregistrement : 3883736
Date de dépôt : 22/12/2011
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 22/12/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; Services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; Conseils en organisation et direction des affaires ; Comptabilité ; Reproduction de documents ; Bureaux de placement ; Gestion de fichiers informatiques ; Organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; Publicité en ligne sur un réseau informatique ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; Caisses de prévoyance ; Banque directe ; Emission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; Estimations immobilières ; Gérance de biens immobiliers ; Services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; Informations en matière de télécommunications ; Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; Communications radiophoniques ou téléphoniques ; Services de radiotéléphonie mobile ; Fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; Services d'affichage électronique (télécommunications) ; Raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; Agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; Location d'appareils de télécommunication ; Emissions radiophoniques ou télévisées ; Services de téléconférences ; Services de messagerie électronique ; Location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; Informations en matière de divertissement ou d'éducation ; Services de loisir ; Publication de livres ; Prêts de livres ; Dressage d'animaux ; Production de films sur bandes vidéo ; Location de films cinématographiques ; Location d'enregistrements sonores ; Location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; Location de décors de spectacles ; Montage de bandes vidéo ; Services de photographie ; Organisation de concours (éducation ou divertissement) ; Organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; Organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; Réservation de places de spectacles ; Services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; Service de jeux d'argent ; Publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; Micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Regionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, société coopérative à personnel et capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 SERRES CASTET
FR

Mandataire 1 : Caisse Regionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, M. Michel LALANNE
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 SERRES CASTET
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-02
Date du BOPI : 13/01/2012

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-15
Date du BOPI : 13/04/2012

09/12/2011 : J AIDE MON BEARN MON ASSO MES PYRENEES MA PLANETE MA BOITE MON VOISIN MA VOISINE MES FANS
N° national/d'enregistrement : 3880599
Date de dépôt : 09/12/2011
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 09/12/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie ; Chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; couches en matières textiles ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; Services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; Conseils en organisation et direction des affaires ; Comptabilité ; Reproduction de documents ; Bureaux de placement ; Gestion de fichiers informatiques ; Organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; Publicité en ligne sur un réseau informatique ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; Caisses de prévoyance ; Banque directe ; Emission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; Estimations immobilières ; Gérance de biens immobiliers ; Services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; Informations en matière de télécommunications ; Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; Communications radiophoniques ou téléphoniques ; Services de radiotéléphonie mobile ; Fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; Services d'affichage électronique (télécommunications) ; Raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; Agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; Location d'appareils de télécommunication ; Emissions radiophoniques ou télévisées ; Services de téléconférences ; Services de messagerie électronique ; Location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; Informations en matière de divertissement ou d'éducation ; Services de loisir ; Publication de livres ; Prêts de livres ; Dressage d'animaux ; Production de films sur bandes vidéo ; Location de films cinématographiques ; Location d'enregistrements sonores ; Location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; Location de décors de spectacles ; Montage de bandes vidéo ; Services de photographie ; Organisation de concours (éducation ou divertissement) ; Organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; Organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; Réservation de places de spectacles ; Services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; Service de jeux d'argent ; Publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; Micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société Coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres-Castet
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, M. Lionel Sabrier
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres-Castet
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-52
Date du BOPI : 30/12/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-13
Date du BOPI : 30/03/2012

22/11/2011 : J'aime ma Bigorre
N° national/d'enregistrement : 3875887
Date de dépôt : 22/11/2011
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 22/11/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie ; Chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; couches en matières textiles ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; Services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; Conseils en organisation et direction des affaires ; Comptabilité ; Reproduction de documents ; Bureaux de placement ; Gestion de fichiers informatiques ; Organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; Publicité en ligne sur un réseau informatique ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; Caisses de prévoyance ; Banque directe ; Emission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; Estimations immobilières ; Gérance de biens immobiliers ; Services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 37
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Construction d'édifices permanents, de routes, de ponts ; Informations en matière de construction ; Supervision (direction) de travaux de construction ; Maçonnerie ; Travaux de plâtrerie ou de plomberie ; Travaux de couverture de toits ; Services d'étanchéité (construction) ; Démolition de constructions ; Location de machines de chantier ; Nettoyage de bâtiments(ménage), d'édifices (surfaces extérieures) ou de fenêtres ; Nettoyage ou entretien de véhicules ; assistance en cas de pannes de véhicules(réparation) ; Désinfection ; Dératisation ; Blanchisserie ; Rénovation de vêtements ; Entretien, nettoyage et réparation du cuir ou des fourrures ; Repassage du linge ; Travaux de cordonnerie ; Rechapage ou vulcanisation (réparation) de pneus ; Installation, entretien et réparation d'appareils de bureau ; Installation, entretien et réparation de machines ; Installation, entretien et réparation d'ordinateurs ; Entretien et réparation d'horlogerie ; Réparation de serrures ; Restauration de mobilier ; Construction navale ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; Informations en matière de télécommunications ; Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; Communications radiophoniques ou téléphoniques ; Services de radiotéléphonie mobile ; Fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; Services d'affichage électronique (télécommunications) ; Raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; Agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; Location d'appareils de télécommunication ; Emissions radiophoniques ou télévisées ; Services de téléconférences ; Services de messagerie électronique ; Location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; Informations en matière de divertissement ou d'éducation ; Services de loisir ; Publication de livres ; Prêts de livres ; Dressage d'animaux ; Production de films sur bandes vidéo ; Location de films cinématographiques ; Location d'enregistrements sonores ; Location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; Location de décors de spectacles ; Montage de bandes vidéo ; Services de photographie ; Organisation de concours (éducation ou divertissement) ; Organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; Organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; Réservation de places de spectacles ; Services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; Service de jeux d'argent ; Publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; Micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres Castet
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, M. Lionel SABRIER
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres Castet
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-50
Date du BOPI : 16/12/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-11
Date du BOPI : 16/03/2012

22/11/2011 : J'aime ma Gascogne
N° national/d'enregistrement : 3875953
Date de dépôt : 22/11/2011
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 22/11/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie ; Chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; couches en matières textiles ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; Services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; Conseils en organisation et direction des affaires ; Comptabilité ; Reproduction de documents ; Bureaux de placement ; Gestion de fichiers informatiques ; Organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; Publicité en ligne sur un réseau informatique ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; Caisses de prévoyance ; Banque directe ; Emission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; Estimations immobilières ; Gérance de biens immobiliers ; Services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 37
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Construction d'édifices permanents, de routes, de ponts ; Informations en matière de construction ; Supervision (direction) de travaux de construction ; Maçonnerie ; Travaux de plâtrerie ou de plomberie ; Travaux de couverture de toits ; Services d'étanchéité (construction) ; Démolition de constructions ; Location de machines de chantier ; Nettoyage de bâtiments(ménage), d'édifices (surfaces extérieures) ou de fenêtres ; Nettoyage ou entretien de véhicules ; assistance en cas de pannes de véhicules(réparation) ; Désinfection ; Dératisation ; Blanchisserie ; Rénovation de vêtements ; Entretien, nettoyage et réparation du cuir ou des fourrures ; Repassage du linge ; Travaux de cordonnerie ; Rechapage ou vulcanisation (réparation) de pneus ; Installation, entretien et réparation d'appareils de bureau ; Installation, entretien et réparation de machines ; Installation, entretien et réparation d'ordinateurs ; Entretien et réparation d'horlogerie ; Réparation de serrures ; Restauration de mobilier ; Construction navale ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; Informations en matière de télécommunications ; Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; Communications radiophoniques ou téléphoniques ; Services de radiotéléphonie mobile ; Fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; Services d'affichage électronique (télécommunications) ; Raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; Agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; Location d'appareils de télécommunication ; Emissions radiophoniques ou télévisées ; Services de téléconférences ; Services de messagerie électronique ; Location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; Informations en matière de divertissement ou d'éducation ; Services de loisir ; Publication de livres ; Prêts de livres ; Dressage d'animaux ; Production de films sur bandes vidéo ; Location de films cinématographiques ; Location d'enregistrements sonores ; Location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; Location de décors de spectacles ; Montage de bandes vidéo ; Services de photographie ; Organisation de concours (éducation ou divertissement) ; Organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; Organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; Réservation de places de spectacles ; Services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; Service de jeux d'argent ; Publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; Micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 chemin de Devèzes
64121 Serres-Castet
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, M. Lionel SABRIER
Adresse :
121 chemin de Devèzes
64121 Serres-Castet
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-50
Date du BOPI : 16/12/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-11
Date du BOPI : 16/03/2012

22/11/2011 : J'aime mon Pays Basque
N° national/d'enregistrement : 3875979
Date de dépôt : 22/11/2011
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 22/11/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie ; Chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; couches en matières textiles ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; Services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; Conseils en organisation et direction des affaires ; Comptabilité ; Reproduction de documents ; Bureaux de placement ; Gestion de fichiers informatiques ; Organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; Publicité en ligne sur un réseau informatique ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; Caisses de prévoyance ; Banque directe ; Emission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; Estimations immobilières ; Gérance de biens immobiliers ; Services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 37
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Construction d'édifices permanents, de routes, de ponts ; Informations en matière de construction ; Supervision (direction) de travaux de construction ; Maçonnerie ; Travaux de plâtrerie ou de plomberie ; Travaux de couverture de toits ; Services d'étanchéité (construction) ; Démolition de constructions ; Location de machines de chantier ; Nettoyage de bâtiments(ménage), d'édifices (surfaces extérieures) ou de fenêtres ; Nettoyage ou entretien de véhicules ; assistance en cas de pannes de véhicules(réparation) ; Désinfection ; Dératisation ; Blanchisserie ; Rénovation de vêtements ; Entretien, nettoyage et réparation du cuir ou des fourrures ; Repassage du linge ; Travaux de cordonnerie ; Rechapage ou vulcanisation (réparation) de pneus ; Installation, entretien et réparation d'appareils de bureau ; Installation, entretien et réparation de machines ; Installation, entretien et réparation d'ordinateurs ; Entretien et réparation d'horlogerie ; Réparation de serrures ; Restauration de mobilier ; Construction navale ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; Informations en matière de télécommunications ; Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; Communications radiophoniques ou téléphoniques ; Services de radiotéléphonie mobile ; Fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; Services d'affichage électronique (télécommunications) ; Raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; Agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; Location d'appareils de télécommunication ; Emissions radiophoniques ou télévisées ; Services de téléconférences ; Services de messagerie électronique ; Location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; Informations en matière de divertissement ou d'éducation ; Services de loisir ; Publication de livres ; Prêts de livres ; Dressage d'animaux ; Production de films sur bandes vidéo ; Location de films cinématographiques ; Location d'enregistrements sonores ; Location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; Location de décors de spectacles ; Montage de bandes vidéo ; Services de photographie ; Organisation de concours (éducation ou divertissement) ; Organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; Organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; Réservation de places de spectacles ; Services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; Service de jeux d'argent ; Publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; Micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à Personnel et capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 chemin de Devèzes
64121 Serres-Castet
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, M. Lionel SABRIER
Adresse :
121 chemin de Devèzes
64121 Serres-Castet
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-50
Date du BOPI : 16/12/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-11
Date du BOPI : 16/03/2012

22/11/2011 : J'aime mon territoire
N° national/d'enregistrement : 3876012
Date de dépôt : 22/11/2011
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 22/11/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie ; Chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; couches en matières textiles ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; Services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; Conseils en organisation et direction des affaires ; Comptabilité ; Reproduction de documents ; Bureaux de placement ; Gestion de fichiers informatiques ; Organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; Publicité en ligne sur un réseau informatique ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; Caisses de prévoyance ; Banque directe ; Emission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; Estimations immobilières ; Gérance de biens immobiliers ; Services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 37
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Construction d'édifices permanents, de routes, de ponts ; Informations en matière de construction ; Supervision (direction) de travaux de construction ; Maçonnerie ; Travaux de plâtrerie ou de plomberie ; Travaux de couverture de toits ; Services d'étanchéité (construction) ; Démolition de constructions ; Location de machines de chantier ; Nettoyage de bâtiments(ménage), d'édifices (surfaces extérieures) ou de fenêtres ; Nettoyage ou entretien de véhicules ; assistance en cas de pannes de véhicules(réparation) ; Désinfection ; Dératisation ; Blanchisserie ; Rénovation de vêtements ; Entretien, nettoyage et réparation du cuir ou des fourrures ; Repassage du linge ; Travaux de cordonnerie ; Rechapage ou vulcanisation (réparation) de pneus ; Installation, entretien et réparation d'appareils de bureau ; Installation, entretien et réparation de machines ; Installation, entretien et réparation d'ordinateurs ; Entretien et réparation d'horlogerie ; Réparation de serrures ; Restauration de mobilier ; Construction navale ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; Informations en matière de télécommunications ; Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; Communications radiophoniques ou téléphoniques ; Services de radiotéléphonie mobile ; Fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; Services d'affichage électronique (télécommunications) ; Raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; Agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; Location d'appareils de télécommunication ; Emissions radiophoniques ou télévisées ; Services de téléconférences ; Services de messagerie électronique ; Location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; Informations en matière de divertissement ou d'éducation ; Services de loisir ; Publication de livres ; Prêts de livres ; Dressage d'animaux ; Production de films sur bandes vidéo ; Location de films cinématographiques ; Location d'enregistrements sonores ; Location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; Location de décors de spectacles ; Montage de bandes vidéo ; Services de photographie ; Organisation de concours (éducation ou divertissement) ; Organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; Organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; Réservation de places de spectacles ; Services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; Service de jeux d'argent ; Publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; Micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à personnel et capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 chemin de Devèzes
64121 Serres-Castet
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, M. Lionel Sabrier
Adresse :
121 chemin de Devèzes
64121 Serres-Castet
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-50
Date du BOPI : 16/12/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-11
Date du BOPI : 16/03/2012

21/11/2011 : J'aime mon Béarn
N° national/d'enregistrement : 3875654
Date de dépôt : 21/11/2011
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 21/11/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie ; Chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; couches en matières textiles ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; Services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; Conseils en organisation et direction des affaires ; Comptabilité ; Reproduction de documents ; Bureaux de placement ; Gestion de fichiers informatiques ; Organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; Publicité en ligne sur un réseau informatique ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; Caisses de prévoyance ; Banque directe ; Emission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; Estimations immobilières ; Gérance de biens immobiliers ; Services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; Informations en matière de télécommunications ; Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; Communications radiophoniques ou téléphoniques ; Services de radiotéléphonie mobile ; Fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; Services d'affichage électronique (télécommunications) ; Raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; Agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; Location d'appareils de télécommunication ; Emissions radiophoniques ou télévisées ; Services de téléconférences ; Services de messagerie électronique ; Location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; Informations en matière de divertissement ou d'éducation ; Services de loisir ; Publication de livres ; Prêts de livres ; Dressage d'animaux ; Production de films sur bandes vidéo ; Location de films cinématographiques ; Location d'enregistrements sonores ; Location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; Location de décors de spectacles ; Montage de bandes vidéo ; Services de photographie ; Organisation de concours (éducation ou divertissement) ; Organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; Organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; Réservation de places de spectacles ; Services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; Service de jeux d'argent ; Publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; Micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 chemin de Devèzes
64121 Serres-Castet
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, M. Lionel SABRIER
Adresse :
121 chemin de Devèzes
64121 Serres-Castet
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-50
Date du BOPI : 16/12/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-11
Date du BOPI : 16/03/2012

16/11/2011 : J AIDE MA BIGORRE
N° national/d'enregistrement : 3874169
Date de dépôt : 16/11/2011
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 16/11/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie ; Chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; couches en matières textiles ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; Services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; Conseils en organisation et direction des affaires ; Comptabilité ; Reproduction de documents ; Bureaux de placement ; Gestion de fichiers informatiques ; Organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; Publicité en ligne sur un réseau informatique ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; Caisses de prévoyance ; Banque directe ; Emission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; Estimations immobilières ; Gérance de biens immobiliers ; Services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; Informations en matière de télécommunications ; Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; Communications radiophoniques ou téléphoniques ; Services de radiotéléphonie mobile ; Fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; Services d'affichage électronique (télécommunications) ; Raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; Agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; Location d'appareils de télécommunication ; Emissions radiophoniques ou télévisées ; Services de téléconférences ; Services de messagerie électronique ; Location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; Informations en matière de divertissement ou d'éducation ; Services de loisir ; Publication de livres ; Prêts de livres ; Dressage d'animaux ; Production de films sur bandes vidéo ; Location de films cinématographiques ; Location d'enregistrements sonores ; Location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; Location de décors de spectacles ; Montage de bandes vidéo ; Services de photographie ; Organisation de concours (éducation ou divertissement) ; Organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; Organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; Réservation de places de spectacles ; Services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; Service de jeux d'argent ; Publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; Micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à personnel et capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres-Castet
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, M. Lionel SABRIER
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres-Castet
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-49
Date du BOPI : 09/12/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-10
Date du BOPI : 09/03/2012

16/11/2011 : J AIDE MA GASCOGNE
N° national/d'enregistrement : 3874210
Date de dépôt : 16/11/2011
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 16/11/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie ; Chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; couches en matières textiles ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; Services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; Conseils en organisation et direction des affaires ; Comptabilité ; Reproduction de documents ; Bureaux de placement ; Gestion de fichiers informatiques ; Organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; Publicité en ligne sur un réseau informatique ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; Caisses de prévoyance ; Banque directe ; Emission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; Estimations immobilières ; Gérance de biens immobiliers ; Services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; Informations en matière de télécommunications ; Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; Communications radiophoniques ou téléphoniques ; Services de radiotéléphonie mobile ; Fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; Services d'affichage électronique (télécommunications) ; Raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; Agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; Location d'appareils de télécommunication ; Emissions radiophoniques ou télévisées ; Services de téléconférences ; Services de messagerie électronique ; Location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; Informations en matière de divertissement ou d'éducation ; Services de loisir ; Publication de livres ; Prêts de livres ; Dressage d'animaux ; Production de films sur bandes vidéo ; Location de films cinématographiques ; Location d'enregistrements sonores ; Location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; Location de décors de spectacles ; Montage de bandes vidéo ; Services de photographie ; Organisation de concours (éducation ou divertissement) ; Organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; Organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; Réservation de places de spectacles ; Services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; Service de jeux d'argent ; Publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; Micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à personnel et capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres-Castet
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, M. Lionel SABRIER
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres-Castet
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-49
Date du BOPI : 09/12/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-10
Date du BOPI : 09/03/2012

16/11/2011 : J AIDE MON PAYS BASQUE
N° national/d'enregistrement : 3874222
Date de dépôt : 16/11/2011
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 16/11/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie ; Chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; couches en matières textiles ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; Services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; Conseils en organisation et direction des affaires ; Comptabilité ; Reproduction de documents ; Bureaux de placement ; Gestion de fichiers informatiques ; Organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; Publicité en ligne sur un réseau informatique ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; Caisses de prévoyance ; Banque directe ; Emission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; Estimations immobilières ; Gérance de biens immobiliers ; Services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; Informations en matière de télécommunications ; Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; Communications radiophoniques ou téléphoniques ; Services de radiotéléphonie mobile ; Fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; Services d'affichage électronique (télécommunications) ; Raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; Agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; Location d'appareils de télécommunication ; Emissions radiophoniques ou télévisées ; Services de téléconférences ; Services de messagerie électronique ; Location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; Informations en matière de divertissement ou d'éducation ; Services de loisir ; Publication de livres ; Prêts de livres ; Dressage d'animaux ; Production de films sur bandes vidéo ; Location de films cinématographiques ; Location d'enregistrements sonores ; Location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; Location de décors de spectacles ; Montage de bandes vidéo ; Services de photographie ; Organisation de concours (éducation ou divertissement) ; Organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; Organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; Réservation de places de spectacles ; Services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; Service de jeux d'argent ; Publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; Micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à personnel et capitall variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 chemin de Devèzes
64121 Serres Castet
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, M. Lionel SABRIER
Adresse :
121 chemin de Devèzes
64121 Serres Castet
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-49
Date du BOPI : 09/12/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-10
Date du BOPI : 09/03/2012

16/11/2011 : J AIDE MON TERRITOIRE
N° national/d'enregistrement : 3874320
Date de dépôt : 16/11/2011
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 16/11/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie ; Chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; couches en matières textiles ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; Services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; Conseils en organisation et direction des affaires ; Comptabilité ; Reproduction de documents ; Bureaux de placement ; Gestion de fichiers informatiques ; Organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; Publicité en ligne sur un réseau informatique ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; Caisses de prévoyance ; Banque directe ; Emission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; Estimations immobilières ; Gérance de biens immobiliers ; Services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; Informations en matière de télécommunications ; Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; Communications radiophoniques ou téléphoniques ; Services de radiotéléphonie mobile ; Fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; Services d'affichage électronique (télécommunications) ; Raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; Agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; Location d'appareils de télécommunication ; Emissions radiophoniques ou télévisées ; Services de téléconférences ; Services de messagerie électronique ; Location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; Informations en matière de divertissement ou d'éducation ; Services de loisir ; Publication de livres ; Prêts de livres ; Dressage d'animaux ; Production de films sur bandes vidéo ; Location de films cinématographiques ; Location d'enregistrements sonores ; Location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; Location de décors de spectacles ; Montage de bandes vidéo ; Services de photographie ; Organisation de concours (éducation ou divertissement) ; Organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; Organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; Réservation de places de spectacles ; Services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; Service de jeux d'argent ; Publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; Micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à personnel et capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 chemin de Devèzes
64121 Serres Castet
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, M. Lionel SABRIER
Adresse :
121 chemin de Devèzes
64121 Serres Castet
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-49
Date du BOPI : 09/12/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-10
Date du BOPI : 09/03/2012

15/11/2011 : J'aime J'aide mon Pays Basque
N° national/d'enregistrement : 3873943
Date de dépôt : 15/11/2011
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 15/11/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie ; Chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; couches en matières textiles ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; Services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; Conseils en organisation et direction des affaires ; Comptabilité ; Reproduction de documents ; Bureaux de placement ; Gestion de fichiers informatiques ; Organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; Publicité en ligne sur un réseau informatique ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; Caisses de prévoyance ; Banque directe ; Emission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; Estimations immobilières ; Gérance de biens immobiliers ; Services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; Informations en matière de télécommunications ; Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; Communications radiophoniques ou téléphoniques ; Services de radiotéléphonie mobile ; Fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; Services d'affichage électronique (télécommunications) ; Raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; Agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; Location d'appareils de télécommunication ; Emissions radiophoniques ou télévisées ; Services de téléconférences ; Services de messagerie électronique ; Location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; Informations en matière de divertissement ou d'éducation ; Services de loisir ; Publication de livres ; Prêts de livres ; Dressage d'animaux ; Production de films sur bandes vidéo ; Location de films cinématographiques ; Location d'enregistrements sonores ; Location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; Location de décors de spectacles ; Montage de bandes vidéo ; Services de photographie ; Organisation de concours (éducation ou divertissement) ; Organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; Organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; Réservation de places de spectacles ; Services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; Service de jeux d'argent ; Publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; Micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à personnel et capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres Castet
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, M. Lionel SABRIER
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres Castet
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-49
Date du BOPI : 09/12/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-10
Date du BOPI : 09/03/2012

15/11/2011 : J'aime J'aide mon territoire
N° national/d'enregistrement : 3873959
Date de dépôt : 15/11/2011
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 15/11/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie ; Chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; couches en matières textiles ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; Services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; Conseils en organisation et direction des affaires ; Comptabilité ; Reproduction de documents ; Bureaux de placement ; Gestion de fichiers informatiques ; Organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; Publicité en ligne sur un réseau informatique ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; Caisses de prévoyance ; Banque directe ; Emission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; Estimations immobilières ; Gérance de biens immobiliers ; Services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; Informations en matière de télécommunications ; Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; Communications radiophoniques ou téléphoniques ; Services de radiotéléphonie mobile ; Fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; Services d'affichage électronique (télécommunications) ; Raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; Agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; Location d'appareils de télécommunication ; Emissions radiophoniques ou télévisées ; Services de téléconférences ; Services de messagerie électronique ; Location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; Informations en matière de divertissement ou d'éducation ; Services de loisir ; Publication de livres ; Prêts de livres ; Dressage d'animaux ; Production de films sur bandes vidéo ; Location de films cinématographiques ; Location d'enregistrements sonores ; Location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; Location de décors de spectacles ; Montage de bandes vidéo ; Services de photographie ; Organisation de concours (éducation ou divertissement) ; Organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; Organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; Réservation de places de spectacles ; Services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; Service de jeux d'argent ; Publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; Micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à personnel et capitall variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres Castet
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Mutuel Pyrénées Gascogne, M. Lionel SABRIER
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres Castet
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-49
Date du BOPI : 09/12/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-10
Date du BOPI : 09/03/2012

15/11/2011 : J AIDE MON BEARN
N° national/d'enregistrement : 3873979
Date de dépôt : 15/11/2011
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 15/11/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie ; Chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; couches en matières textiles ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; Services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; Conseils en organisation et direction des affaires ; Comptabilité ; Reproduction de documents ; Bureaux de placement ; Gestion de fichiers informatiques ; Organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; Publicité en ligne sur un réseau informatique ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; Caisses de prévoyance ; Banque directe ; Emission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; Estimations immobilières ; Gérance de biens immobiliers ; Services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; Informations en matière de télécommunications ; Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; Communications radiophoniques ou téléphoniques ; Services de radiotéléphonie mobile ; Fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; Services d'affichage électronique (télécommunications) ; Raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; Agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; Location d'appareils de télécommunication ; Emissions radiophoniques ou télévisées ; Services de téléconférences ; Services de messagerie électronique ; Location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; Informations en matière de divertissement ou d'éducation ; Services de loisir ; Publication de livres ; Prêts de livres ; Dressage d'animaux ; Production de films sur bandes vidéo ; Location de films cinématographiques ; Location d'enregistrements sonores ; Location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; Location de décors de spectacles ; Montage de bandes vidéo ; Services de photographie ; Organisation de concours (éducation ou divertissement) ; Organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; Organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; Réservation de places de spectacles ; Services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; Service de jeux d'argent ; Publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; Micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à personnel et capital variable, Lionel SABRIER
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres Castet
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres Castet
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-49
Date du BOPI : 09/12/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-10
Date du BOPI : 09/03/2012

15/11/2011 : J'aime j'aide mon Béarn
N° national/d'enregistrement : 3873877
Date de dépôt : 15/11/2011
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 15/11/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie ; Chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; couches en matières textiles ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; Services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; Conseils en organisation et direction des affaires ; Comptabilité ; Reproduction de documents ; Bureaux de placement ; Gestion de fichiers informatiques ; Organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; Publicité en ligne sur un réseau informatique ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; Caisses de prévoyance ; Banque directe ; Emission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; Estimations immobilières ; Gérance de biens immobiliers ; Services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; Informations en matière de télécommunications ; Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; Communications radiophoniques ou téléphoniques ; Services de radiotéléphonie mobile ; Fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; Services d'affichage électronique (télécommunications) ; Raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; Agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; Location d'appareils de télécommunication ; Emissions radiophoniques ou télévisées ; Services de téléconférences ; Services de messagerie électronique ; Location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; Informations en matière de divertissement ou d'éducation ; Services de loisir ; Publication de livres ; Prêts de livres ; Dressage d'animaux ; Production de films sur bandes vidéo ; Location de films cinématographiques ; Location d'enregistrements sonores ; Location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; Location de décors de spectacles ; Montage de bandes vidéo ; Services de photographie ; Organisation de concours (éducation ou divertissement) ; Organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; Organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; Réservation de places de spectacles ; Services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; Service de jeux d'argent ; Publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; Micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à personnel et capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres-Castet
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, M. Lionel SABRIER
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres-Castet
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-49
Date du BOPI : 09/12/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-10
Date du BOPI : 09/03/2012

15/11/2011 : J'aime J'aide ma Bigorre
N° national/d'enregistrement : 3873890
Date de dépôt : 15/11/2011
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 15/11/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie ; Chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; couches en matières textiles ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; Services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; Conseils en organisation et direction des affaires ; Comptabilité ; Reproduction de documents ; Bureaux de placement ; Gestion de fichiers informatiques ; Organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; Publicité en ligne sur un réseau informatique ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; Caisses de prévoyance ; Banque directe ; Emission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; Estimations immobilières ; Gérance de biens immobiliers ; Services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; Informations en matière de télécommunications ; Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; Communications radiophoniques ou téléphoniques ; Services de radiotéléphonie mobile ; Fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; Services d'affichage électronique (télécommunications) ; Raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; Agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; Location d'appareils de télécommunication ; Emissions radiophoniques ou télévisées ; Services de téléconférences ; Services de messagerie électronique ; Location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; Informations en matière de divertissement ou d'éducation ; Services de loisir ; Publication de livres ; Prêts de livres ; Dressage d'animaux ; Production de films sur bandes vidéo ; Location de films cinématographiques ; Location d'enregistrements sonores ; Location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; Location de décors de spectacles ; Montage de bandes vidéo ; Services de photographie ; Organisation de concours (éducation ou divertissement) ; Organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; Organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; Réservation de places de spectacles ; Services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; Service de jeux d'argent ; Publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; Micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à personnel et capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres-Castet
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Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, M. Lionel SABRIER
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121 Chemin de Devèzes
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Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-49
Date du BOPI : 09/12/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-10
Date du BOPI : 09/03/2012

15/11/2011 : J'aime J'aide ma Gascogne
N° national/d'enregistrement : 3873909
Date de dépôt : 15/11/2011
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 15/11/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie ; Chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; couches en matières textiles ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; Services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; Conseils en organisation et direction des affaires ; Comptabilité ; Reproduction de documents ; Bureaux de placement ; Gestion de fichiers informatiques ; Organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; Publicité en ligne sur un réseau informatique ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; Caisses de prévoyance ; Banque directe ; Emission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; Estimations immobilières ; Gérance de biens immobiliers ; Services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; Informations en matière de télécommunications ; Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; Communications radiophoniques ou téléphoniques ; Services de radiotéléphonie mobile ; Fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; Services d'affichage électronique (télécommunications) ; Raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; Agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; Location d'appareils de télécommunication ; Emissions radiophoniques ou télévisées ; Services de téléconférences ; Services de messagerie électronique ; Location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; Informations en matière de divertissement ou d'éducation ; Services de loisir ; Publication de livres ; Prêts de livres ; Dressage d'animaux ; Production de films sur bandes vidéo ; Location de films cinématographiques ; Location d'enregistrements sonores ; Location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; Location de décors de spectacles ; Montage de bandes vidéo ; Services de photographie ; Organisation de concours (éducation ou divertissement) ; Organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; Organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; Réservation de places de spectacles ; Services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; Service de jeux d'argent ; Publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; Micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à personnel et capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres Castet
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Mutuel Pyrénées Gascogne, M. Lionel SABRIER
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 Serres Castet
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-49
Date du BOPI : 09/12/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-10
Date du BOPI : 09/03/2012

03/10/2011 : TOOVERT
N° national/d'enregistrement : 3864054
Date de dépôt : 03/10/2011
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 03/10/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 chemin de Devèzes
64121 SERRES CASTET
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne
Adresse :
121 chemin de Devèzes
64121 SERRES CASTET
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-43
Date du BOPI : 28/10/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-04
Date du BOPI : 27/01/2012

16/05/2011 : Investissement Localement Responsable
N° national/d'enregistrement : 3832005
Date de dépôt : 16/05/2011
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 16/05/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 SERRES CASTET
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 SERRES CASTET
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-23
Date du BOPI : 10/06/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-38
Date du BOPI : 23/09/2011

04/03/2011 : DAT Visio 5
N° national/d'enregistrement : 3812063
Date de dépôt : 04/03/2011
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 04/03/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, société coopérative à personnel et à capital variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 chemin de Devèzes
64121 SERRES CASTET
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne
Adresse :
121 chemin de Devèzes
64121 SERRES CASTET
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-13
Date du BOPI : 01/04/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-26
Date du BOPI : 01/07/2011

18/02/2011 : Tookets
N° national/d'enregistrement : 3808034
Date de dépôt : 18/02/2011
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 18/02/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à personnel et capital raviables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 SERRE-CASTET
FR

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 SERRE-CASTET
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-11
Date du BOPI : 18/03/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-24
Date du BOPI : 17/06/2011

10/01/2011 : Tookam
N° national/d'enregistrement : 3796713
Date de dépôt : 10/01/2011
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 10/01/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 SERRES-CASTET
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Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 SERRES-CASTET
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Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-05
Date du BOPI : 04/02/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-18
Date du BOPI : 06/05/2011

02/11/2010 : BankoB
N° national/d'enregistrement : 3779197
Date de dépôt : 02/11/2010
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 02/11/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546
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Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne
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Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-47
Date du BOPI : 26/11/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-10
Date du BOPI : 11/03/2011

29/07/2010 : SURe SIMPLE UTILE RESPONSABLE
N° national/d'enregistrement : 3757579
Date de dépôt : 29/07/2010
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 29/07/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 SERRES-CASTET
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Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 SERRES-CASTET
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-35
Date du BOPI : 03/09/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-51
Date du BOPI : 24/12/2010

01/07/2010 : Université des clients
N° national/d'enregistrement : 3750865
Date de dépôt : 01/07/2010
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 01/07/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 39
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Transport ; emballage et entreposage de marchandises ; organisation de voyages ; informations en matière de transport ; distribution de journaux ; distribution des eaux ou d'énergie ; remorquage ; location de garages ou de places de stationnement ; location de véhicules, de bateaux ou de chevaux ; services de taxis ; réservation pour les voyages ; entreposage de supports de données ou de documents stockés électroniquement ; ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 SERRES-CASTET
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Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 SERRES-CASTET
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-31
Date du BOPI : 06/08/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-47
Date du BOPI : 26/11/2010

04/03/2010 : CA TECH LA BOUTIQUE DES PROS
N° national/d'enregistrement : 3718750
Date de dépôt : 04/03/2010
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 04/03/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 SERRES CASTET
FR

Mandataire 1 : CRCAM Pyrénées Gascogne
Adresse :
121 Chemin de Devèzes
64121 SERRES CASTET
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-14
Date du BOPI : 09/04/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-31
Date du BOPI : 06/08/2010

20/08/2008 : CA-Progressor
N° national/d'enregistrement : 3594896
Date de dépôt : 20/08/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 20/08/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne société coopérative à personnel et capital variable
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-39
Date du BOPI : 26/09/2008

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2009-04

20/08/2008 : “ PREVOYANCE AVENIR PRO ”
N° national/d'enregistrement : 3594897
Date de dépôt : 20/08/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 20/08/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne Société coopérative à personnel et capital variable
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-39
Date du BOPI : 26/09/2008

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2009-04

20/08/2008 : Engagement Transmission
N° national/d'enregistrement : 3594898
Date de dépôt : 20/08/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 20/08/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées gascogne Société coopérative à personnel et capital variable
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées gascogne

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-39
Date du BOPI : 26/09/2008

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2009-04

30/04/2008 : SAVEURS REGIONALES
N° national/d'enregistrement : 3574086
Date de dépôt : 30/04/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 30/04/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Viande, poisson, volaille et gibier ; extraits de viande ; fruits et légumes conservés, congelés, séchés et cuits ; gelées, confitures, compotes ; oeufs, lait et produits laitiers ; huiles et graisses comestibles ; graisses alimentaires ; beurre ; charcuterie ; salaisons ; crustacés (non vivants) ; conserves de viande ou de poisson ; fromages ; boissons lactées où le lait prédomine ;
  • N° de la classe : 30
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Café, thé, cacao, sucre, riz, tapioca, sagou, succédanés du café ; farine et préparations faites de céréales, pain, pâtisserie et confiserie, glaces comestibles ; miel, sirop de mélasse ; levure, poudre pour faire lever ; sel, moutarde ; vinaigre, sauces (condiments) ; épices ; glace à rafraîchir ; sandwiches, pizzas ; crêpes (alimentation) ; biscuiterie ; gâteaux ; biscottes ; sucreries ; chocolat ; boissons à base de cacao, de café, de chocolat ou de thé ;
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;
  • N° de la classe : 32
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Bières ; eaux minérales et gazeuses ; boissons de fruits et jus de fruits ; sirops et autres préparations pour faire des boissons ; limonades ; nectars de fruit ; sodas ; apéritifs sans alcool ;
  • N° de la classe : 33
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Boissons alcooliques (à l'exception des bières) ; cidres ; digestifs (alcools et liqueurs) ; vins ; spiritueux ; extraits ou essences alcooliques.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-24
Date du BOPI : 13/06/2008

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-41

04/03/2008 : Square-énergie
N° national/d'enregistrement : 3560777
Date de dépôt : 04/03/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 04/03/2018
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 11
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils d'éclairage, de chauffage, de production de vapeur, de cuisson, de réfrigération, de séchage, de ventilation, de distribution d'eau et installations sanitaires ; appareils ou installations de climatisation ; congélateurs ; lampes de poche ; cafetières électriques ; cuisinières ; appareils d'éclairage pour véhicules ; installations de chauffage ou de climatisation pour véhicules ; appareils et machines pour la purification de l'air ou de l'eau ; stérilisateurs ;
  • N° de la classe : 37
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Construction d'édifices permanents, de routes, de ponts ; informations en matière de construction ; supervision (direction) de travaux de construction ; maçonnerie ; travaux de plâtrerie ou de plomberie ; travaux de couverture de toits ; services d'étanchéité (construction) ; démolition de constructions ; location de machines de chantier ; nettoyage de bâtiments (ménage), d'édifices (surfaces extérieures) ou de fenêtres ; nettoyage ou entretien de véhicules ; assistance en cas de pannes de véhicules (réparation) ; désinfection ; dératisation ; blanchisserie ; rénovation de vêtements ; entretien, nettoyage et réparation du cuir ou des fourrures ; repassage du linge ; travaux de cordonnerie ; rechapage ou vulcanisation (réparation) de pneus ; installation, entretien et réparation d'appareils de bureau ; installation, entretien et réparation de machines ; installation, entretien et réparation d'ordinateurs ; entretien et réparation d'horlogerie ; réparation de serrures ; restauration de mobilier ; construction navale ;
  • N° de la classe : 39
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Transport ; emballage et entreposage de marchandises ; organisation de voyages ; informations en matière de transport ; distribution de journaux ; distribution des eaux ou d'énergie ; remorquage ; location de garages ou de places de stationnement ; location de véhicules, de bateaux ou de chevaux ; services de taxis ; réservation pour les voyages ; entreposage de supports de données ou de documents stockés électroniquement.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Décision judiciaire confirmant partiellement ou totalement la validité du titre
Référence associée à l'événement : 708797
Date de demande : 22/09/2017
N° de BOPI : 2017-43
Date du BOPI : 27/10/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-15
Date du BOPI : 11/04/2008

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-32

04/03/2008 : Square-énergie pro
N° national/d'enregistrement : 3560865
Date de dépôt : 04/03/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 04/03/2018
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 11
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils d'éclairage, de chauffage, de production de vapeur, de cuisson, de réfrigération, de séchage, de ventilation, de distribution d'eau et installations sanitaires ; appareils ou installations de climatisation ; congélateurs ; lampes de poche ; cafetières électriques ; cuisinières ; appareils d'éclairage pour véhicules ; installations de chauffage ou de climatisation pour véhicules ; appareils et machines pour la purification de l'air ou de l'eau ; stérilisateurs ;
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 37
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Construction d'édifices permanents, de routes, de ponts ; informations en matière de construction ; supervision (direction) de travaux de construction ; maçonnerie ; travaux de plâtrerie ou de plomberie ; travaux de couverture de toits ; services d'étanchéité (construction) ; démolition de constructions ; location de machines de chantier ; nettoyage de bâtiments (ménage), d'édifices (surfaces extérieures) ou de fenêtres ; nettoyage ou entretien de véhicules ; assistance en cas de pannes de véhicules (réparation) ; désinfection ; dératisation ; blanchisserie ; rénovation de vêtements ; entretien, nettoyage et réparation du cuir ou des fourrures ; repassage du linge ; travaux de cordonnerie ; rechapage ou vulcanisation (réparation) de pneus ; installation, entretien et réparation d'appareils de bureau ; installation, entretien et réparation de machines ; installation, entretien et réparation d'ordinateurs ; entretien et réparation d'horlogerie ; réparation de serrures ; restauration de mobilier ; construction navale ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 39
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Transport ; emballage et entreposage de marchandises ; organisation de voyages ; informations en matière de transport ; distribution de journaux ; distribution des eaux ou d'énergie ; remorquage ; location de garages ou de places de stationnement ; location de véhicules, de bateaux ou de chevaux ; services de taxis ; réservation pour les voyages ; entreposage de supports de données ou de documents stockés électroniquement ; ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Evaluations, estimations et recherches dans les domaines scientifique et technologiques rendues par des ingénieurs ; conception et développement d'ordinateurs et de logiciels ; recherche et développement de nouveaux produits pour des tiers ; études de projets techniques ; architecture ; décoration intérieure ; élaboration (conception), installation, maintenance, mise à jour ou location de logiciels ; programmation pour ordinateur ; consultation en matière d'ordinateurs ; conversion de données et de programmes informatiques autre que conversion physique ; conversion de données ou de documents d'un support physique vers un support électronique ; contrôle technique de véhicules automobiles ; services de dessinateurs d'arts graphiques ; stylisme (esthétique industrielle) ; authentification d'oeuvres d'art.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Décision judiciaire confirmant partiellement ou totalement la validité du titre
Référence associée à l'événement : 708797
Date de demande : 22/09/2017
N° de BOPI : 2017-43
Date du BOPI : 27/10/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-15
Date du BOPI : 11/04/2008

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-32

04/03/2008 : Square-énergie
N° national/d'enregistrement : 3560777
Date de dépôt : 04/03/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 04/03/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 11
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils d'éclairage, de chauffage, de production de vapeur, de cuisson, de réfrigération, de séchage, de ventilation, de distribution d'eau et installations sanitaires ; appareils ou installations de climatisation ; congélateurs ; lampes de poche ; cafetières électriques ; cuisinières ; appareils d'éclairage pour véhicules ; installations de chauffage ou de climatisation pour véhicules ; appareils et machines pour la purification de l'air ou de l'eau ; stérilisateurs ;
  • N° de la classe : 37
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Construction d'édifices permanents, de routes, de ponts ; informations en matière de construction ; supervision (direction) de travaux de construction ; maçonnerie ; travaux de plâtrerie ou de plomberie ; travaux de couverture de toits ; services d'étanchéité (construction) ; démolition de constructions ; location de machines de chantier ; nettoyage de bâtiments (ménage), d'édifices (surfaces extérieures) ou de fenêtres ; nettoyage ou entretien de véhicules ; assistance en cas de pannes de véhicules (réparation) ; désinfection ; dératisation ; blanchisserie ; rénovation de vêtements ; entretien, nettoyage et réparation du cuir ou des fourrures ; repassage du linge ; travaux de cordonnerie ; rechapage ou vulcanisation (réparation) de pneus ; installation, entretien et réparation d'appareils de bureau ; installation, entretien et réparation de machines ; installation, entretien et réparation d'ordinateurs ; entretien et réparation d'horlogerie ; réparation de serrures ; restauration de mobilier ; construction navale ;
  • N° de la classe : 39
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Transport ; emballage et entreposage de marchandises ; organisation de voyages ; informations en matière de transport ; distribution de journaux ; distribution des eaux ou d'énergie ; remorquage ; location de garages ou de places de stationnement ; location de véhicules, de bateaux ou de chevaux ; services de taxis ; réservation pour les voyages ; entreposage de supports de données ou de documents stockés électroniquement.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Décision judiciaire confirmant partiellement ou totalement la validité du titre
Référence associée à l'événement : 708797
Date de demande : 22/09/2017
N° de BOPI : 2017-43
Date du BOPI : 27/10/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-15
Date du BOPI : 11/04/2008

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-32

04/03/2008 : Square-énergie pro
N° national/d'enregistrement : 3560865
Date de dépôt : 04/03/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 04/03/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 11
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils d'éclairage, de chauffage, de production de vapeur, de cuisson, de réfrigération, de séchage, de ventilation, de distribution d'eau et installations sanitaires ; appareils ou installations de climatisation ; congélateurs ; lampes de poche ; cafetières électriques ; cuisinières ; appareils d'éclairage pour véhicules ; installations de chauffage ou de climatisation pour véhicules ; appareils et machines pour la purification de l'air ou de l'eau ; stérilisateurs ;
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 37
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Construction d'édifices permanents, de routes, de ponts ; informations en matière de construction ; supervision (direction) de travaux de construction ; maçonnerie ; travaux de plâtrerie ou de plomberie ; travaux de couverture de toits ; services d'étanchéité (construction) ; démolition de constructions ; location de machines de chantier ; nettoyage de bâtiments (ménage), d'édifices (surfaces extérieures) ou de fenêtres ; nettoyage ou entretien de véhicules ; assistance en cas de pannes de véhicules (réparation) ; désinfection ; dératisation ; blanchisserie ; rénovation de vêtements ; entretien, nettoyage et réparation du cuir ou des fourrures ; repassage du linge ; travaux de cordonnerie ; rechapage ou vulcanisation (réparation) de pneus ; installation, entretien et réparation d'appareils de bureau ; installation, entretien et réparation de machines ; installation, entretien et réparation d'ordinateurs ; entretien et réparation d'horlogerie ; réparation de serrures ; restauration de mobilier ; construction navale ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 39
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Transport ; emballage et entreposage de marchandises ; organisation de voyages ; informations en matière de transport ; distribution de journaux ; distribution des eaux ou d'énergie ; remorquage ; location de garages ou de places de stationnement ; location de véhicules, de bateaux ou de chevaux ; services de taxis ; réservation pour les voyages ; entreposage de supports de données ou de documents stockés électroniquement ; ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Evaluations, estimations et recherches dans les domaines scientifique et technologiques rendues par des ingénieurs ; conception et développement d'ordinateurs et de logiciels ; recherche et développement de nouveaux produits pour des tiers ; études de projets techniques ; architecture ; décoration intérieure ; élaboration (conception), installation, maintenance, mise à jour ou location de logiciels ; programmation pour ordinateur ; consultation en matière d'ordinateurs ; conversion de données et de programmes informatiques autre que conversion physique ; conversion de données ou de documents d'un support physique vers un support électronique ; contrôle technique de véhicules automobiles ; services de dessinateurs d'arts graphiques ; stylisme (esthétique industrielle) ; authentification d'oeuvres d'art.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Décision judiciaire confirmant partiellement ou totalement la validité du titre
Référence associée à l'événement : 708797
Date de demande : 22/09/2017
N° de BOPI : 2017-43
Date du BOPI : 27/10/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-15
Date du BOPI : 11/04/2008

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-32

15/02/2008 : SQUARE ENERGIE
N° national/d'enregistrement : 3557039
Date de dépôt : 15/02/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 15/02/2018
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 11
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils d'éclairage, de chauffage, de production de vapeur, de cuisson, de réfrigération, de séchage, de ventilation, de distribution d'eau et installations sanitaires ; appareils ou installations de climatisation ;
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne société coopérative à personnel et à capital variables
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Décision judiciaire confirmant partiellement ou totalement la validité du titre
Référence associée à l'événement : 708797
Date de demande : 22/09/2017
N° de BOPI : 2017-43
Date du BOPI : 27/10/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-13
Date du BOPI : 28/03/2008

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-30

15/02/2008 : SQUARE ENERGIE
N° national/d'enregistrement : 3557039
Date de dépôt : 15/02/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 15/02/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 11
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils d'éclairage, de chauffage, de production de vapeur, de cuisson, de réfrigération, de séchage, de ventilation, de distribution d'eau et installations sanitaires ; appareils ou installations de climatisation ;
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne société coopérative à personnel et à capital variables
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Décision judiciaire confirmant partiellement ou totalement la validité du titre
Référence associée à l'événement : 708797
Date de demande : 22/09/2017
N° de BOPI : 2017-43
Date du BOPI : 27/10/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-13
Date du BOPI : 28/03/2008

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-30

12/02/2008 : VERM@IL
N° national/d'enregistrement : 3556082
Date de dépôt : 12/02/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 12/02/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société Coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : retrait partiel
Référence associée à l'événement : 475726
Date de demande : 16/06/2008

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-12
Date du BOPI : 21/03/2008

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2008-29
Limitations : 00 Produits agricoles, horticoles et fore
Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;

Evènement 4 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2008-29
Limitations : 00 Produits agricoles, horticoles et fore
Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;

02/11/2007 : CARTE SOCIETAIRE
N° national/d'enregistrement : 3535394
Date de dépôt : 02/11/2007
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 02/11/2017
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques.
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à personnel et capital variable
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2007-50
Date du BOPI : 14/12/2007

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-15

13/09/2007 : SQUARE-énergie
N° national/d'enregistrement : 3524659
Date de dépôt : 13/09/2007
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 13/09/2017
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Evaluations, estimations et recherches dans les domaines scientifique et technologiques rendues par des ingénieurs ; conception et développement d'ordinateurs et de logiciels ; recherche et développement de nouveaux produits pour des tiers ; études de projets techniques ; architecture ; décoration intérieure ; élaboration (conception), installation, maintenance, mise à jour ou location de logiciels ; programmation pour ordinateur ; consultation en matière d'ordinateurs ; conversion de données et de programmes informatiques autre que conversion physique ; conversion de données ou de documents d'un support physique vers un support électronique ; contrôle technique de véhicules automobiles ; services de dessinateurs d'arts graphiques ; stylisme (esthétique industrielle) ; authentification d'oeuvres d'art ;
  • N° de la classe : 44
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'agriculture, d'horticulture et de sylviculture ; services médicaux ; services vétérinaires ; soins d'hygiène et de beauté pour êtres humains ou pour animaux ; assistance médicale ; chirurgie esthétique ; services hospitaliers ; maisons médicalisées ; maisons de convalescence ou de repos ; services d'opticiens ; salons de beauté ; salons de coiffure ; toilettage d'animaux ; jardinage ; services de jardinier-paysagiste.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Décision judiciaire confirmant partiellement ou totalement la validité du titre
Référence associée à l'événement : 708797
Date de demande : 22/09/2017
N° de BOPI : 2017-43
Date du BOPI : 27/10/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2007-43
Date du BOPI : 26/10/2007

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-08

13/09/2007 : SQUARE-énergie
N° national/d'enregistrement : 3524659
Date de dépôt : 13/09/2007
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 13/09/2017
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Evaluations, estimations et recherches dans les domaines scientifique et technologiques rendues par des ingénieurs ; conception et développement d'ordinateurs et de logiciels ; recherche et développement de nouveaux produits pour des tiers ; études de projets techniques ; architecture ; décoration intérieure ; élaboration (conception), installation, maintenance, mise à jour ou location de logiciels ; programmation pour ordinateur ; consultation en matière d'ordinateurs ; conversion de données et de programmes informatiques autre que conversion physique ; conversion de données ou de documents d'un support physique vers un support électronique ; contrôle technique de véhicules automobiles ; services de dessinateurs d'arts graphiques ; stylisme (esthétique industrielle) ; authentification d'oeuvres d'art ;
  • N° de la classe : 44
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'agriculture, d'horticulture et de sylviculture ; services médicaux ; services vétérinaires ; soins d'hygiène et de beauté pour êtres humains ou pour animaux ; assistance médicale ; chirurgie esthétique ; services hospitaliers ; maisons médicalisées ; maisons de convalescence ou de repos ; services d'opticiens ; salons de beauté ; salons de coiffure ; toilettage d'animaux ; jardinage ; services de jardinier-paysagiste.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Décision judiciaire confirmant partiellement ou totalement la validité du titre
Référence associée à l'événement : 708797
Date de demande : 22/09/2017
N° de BOPI : 2017-43
Date du BOPI : 27/10/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2007-43
Date du BOPI : 26/10/2007

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-08

03/08/2007 : Inovertis
N° national/d'enregistrement : 3518476
Date de dépôt : 03/08/2007
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 03/08/2017
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Evaluations, estimations et recherches dans les domaines scientifique et technologiques rendues par des ingénieurs ; conception et développement d'ordinateurs et de logiciels ; recherche et développement de nouveaux produits pour des tiers ; études de projets techniques ; architecture ; décoration intérieure ; élaboration (conception), installation, maintenance, mise à jour ou location de logiciels ; programmation pour ordinateur ; consultation en matière d'ordinateurs ; conversion de données et de programmes informatiques autre que conversion physique ; conversion de données ou de documents d'un support physique vers un support électronique ; contrôle technique de véhicules automobiles ; services de dessinateurs d'arts graphiques ; stylisme (esthétique industrielle) ; authentification d'oeuvres d'art ;
  • N° de la classe : 44
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'agriculture, d'horticulture et de sylviculture ; services médicaux ; services vétérinaires ; soins d'hygiène et de beauté pour êtres humains ou pour animaux ; assistance médicale ; chirurgie esthétique ; services hospitaliers ; maisons médicalisées ; maisons de convalescence ou de repos ; services d'opticiens ; salons de beauté ; salons de coiffure ; toilettage d'animaux ; jardinage ; services de jardinier-paysagiste.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2007-37
Date du BOPI : 14/09/2007

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-02

03/08/2007 : Univertis
N° national/d'enregistrement : 3518479
Date de dépôt : 03/08/2007
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 03/08/2017
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Evaluations, estimations et recherches dans les domaines scientifique et technologiques rendues par des ingénieurs ; conception et développement d'ordinateurs et de logiciels ; recherche et développement de nouveaux produits pour des tiers ; études de projets techniques ; architecture ; décoration intérieure ; élaboration (conception), installation, maintenance, mise à jour ou location de logiciels ; programmation pour ordinateur ; consultation en matière d'ordinateurs ; conversion de données et de programmes informatiques autre que conversion physique ; conversion de données ou de documents d'un support physique vers un support électronique ; contrôle technique de véhicules automobiles ; services de dessinateurs d'arts graphiques ; stylisme (esthétique industrielle) ; authentification d'oeuvres d'art ;
  • N° de la classe : 44
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'agriculture, d'horticulture et de sylviculture ; services médicaux ; services vétérinaires ; soins d'hygiène et de beauté pour êtres humains ou pour animaux ; assistance médicale ; chirurgie esthétique ; services hospitaliers ; maisons médicalisées ; maisons de convalescence ou de repos ; services d'opticiens ; salons de beauté ; salons de coiffure ; toilettage d'animaux ; jardinage ; services de jardinier-paysagiste.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2007-37
Date du BOPI : 14/09/2007

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-02

03/08/2007 : Livertis
N° national/d'enregistrement : 3518485
Date de dépôt : 03/08/2007
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 03/08/2017
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Evaluations, estimations et recherches dans les domaines scientifique et technologiques rendues par des ingénieurs ; conception et développement d'ordinateurs et de logiciels ; recherche et développement de nouveaux produits pour des tiers ; études de projets techniques ; architecture ; décoration intérieure ; élaboration (conception), installation, maintenance, mise à jour ou location de logiciels ; programmation pour ordinateur ; consultation en matière d'ordinateurs ; conversion de données et de programmes informatiques autre que conversion physique ; conversion de données ou de documents d'un support physique vers un support électronique ; contrôle technique de véhicules automobiles ; services de dessinateurs d'arts graphiques ; stylisme (esthétique industrielle) ; authentification d'oeuvres d'art ;
  • N° de la classe : 44
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'agriculture, d'horticulture et de sylviculture ; services médicaux ; services vétérinaires ; soins d'hygiène et de beauté pour êtres humains ou pour animaux ; assistance médicale ; chirurgie esthétique ; services hospitaliers ; maisons médicalisées ; maisons de convalescence ou de repos ; services d'opticiens ; salons de beauté ; salons de coiffure ; toilettage d'animaux ; jardinage ; services de jardinier-paysagiste.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2007-37
Date du BOPI : 14/09/2007

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-02

03/08/2007 : Geovertis
N° national/d'enregistrement : 3518486
Date de dépôt : 03/08/2007
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 03/08/2017
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Evaluations, estimations et recherches dans les domaines scientifique et technologiques rendues par des ingénieurs ; conception et développement d'ordinateurs et de logiciels ; recherche et développement de nouveaux produits pour des tiers ; études de projets techniques ; architecture ; décoration intérieure ; élaboration (conception), installation, maintenance, mise à jour ou location de logiciels ; programmation pour ordinateur ; consultation en matière d'ordinateurs ; conversion de données et de programmes informatiques autre que conversion physique ; conversion de données ou de documents d'un support physique vers un support électronique ; contrôle technique de véhicules automobiles ; services de dessinateurs d'arts graphiques ; stylisme (esthétique industrielle) ; authentification d'oeuvres d'art ;
  • N° de la classe : 44
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'agriculture, d'horticulture et de sylviculture ; services médicaux ; services vétérinaires ; soins d'hygiène et de beauté pour êtres humains ou pour animaux ; assistance médicale ; chirurgie esthétique ; services hospitaliers ; maisons médicalisées ; maisons de convalescence ou de repos ; services d'opticiens ; salons de beauté ; salons de coiffure ; toilettage d'animaux ; jardinage ; services de jardinier-paysagiste.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2007-37
Date du BOPI : 14/09/2007

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-02

19/03/2007 : SIMPLISS, LES TAUX RETRECISSENT.
N° national/d'enregistrement : 3489657
Date de dépôt : 19/03/2007
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 19/03/2017
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2007-17
Date du BOPI : 27/04/2007

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2007-34

19/03/2007 : SOUPLESS, LES PRÊTS S'ASSOUPLISSENT
N° national/d'enregistrement : 3489658
Date de dépôt : 19/03/2007
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 19/03/2017
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2007-17
Date du BOPI : 27/04/2007

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2007-34

12/02/2007 : marketing de la sincérité
N° national/d'enregistrement : 3481604
Date de dépôt : 12/02/2007
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 12/02/2017
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits agricoles, horticoles et forestiers ni préparés, ni transformés ; animaux vivants ; fruits et légumes frais ; semences (graines), plantes et fleurs naturelles ; aliments pour les animaux ; malt ; gazon naturel ; crustacés vivants ; appâts vivants pour la pêche ; céréales en grains non travaillés ; arbustes ; plantes ; plants ; arbres (végétaux) ; agrumes ; bois bruts ; plantes séchées pour la décoration ; fourrages ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; locations d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ou d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition ;
  • N° de la classe : 44
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'agriculture, d'horticulture et de sylviculture ; services médicaux ; services vétérinaires ; soins d'hygiène et de beauté pour êtres humains ou pour animaux ; assistance médicale ; chirurgie esthétique ; services hospitaliers ; maisons médicalisées ; maisons de convalescence ou de repos ; services d'opticiens ; salons de beauté ; salons de coiffure ; toilettage d'animaux ; jardinage ; services de jardinier-paysagiste.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative
Numéro de SIREN : 776983546

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2007-12
Date du BOPI : 23/03/2007

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2007-29

29/06/1999 : FIL MOBILE
N° national/d'enregistrement : 99799892
Date de dépôt : 29/06/1999
Lieu de dépôt : TOULOUSE (CENTRE I.N.P.I.)
Date d'expiration : 29/06/2019
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité, conseil et gestion des affaires commerciales. Administration commerciale, travaux de bureau. Assurances, affaires financières. Affaires monétaires, affaires immobilières. Produits financiers et bancaires. Télécommunications. Communication multimédia, à savoir : transmissions d'informations par voie téléphonique, télévisuelle, télématique, par réseau Internet, par fax. Transports, distribution (livraison) de documents (catalogues, imprimés, publipostage, enveloppes). Organisation de voyages.
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38
  • N° de la classe : 39

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 bd du président kenendy bp 329
65003 TARBES cedex
FR

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Adresse :
11 bd du président kenendy bp 329
65003 TARBES cedex
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1999-32
Date du BOPI : 06/08/1999

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 1999-50

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2405641
Date de demande : 24/04/2009
N° de BOPI : 2009-28
Date du BOPI : 10/07/2009

29/06/1999 : FIL CONSEIL
N° national/d'enregistrement : 99799889
Date de dépôt : 29/06/1999
Lieu de dépôt : TOULOUSE (CENTRE I.N.P.I.)
Date d'expiration : 29/06/2019
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité, conseil et gestion des affaires commerciales. Administration commerciale, travaux de bureau. Assurances, affaires financières. Affaires monétaires, affaires immobilières. Produits financiers et bancaires. Télécommunications. Communication multimédia, à savoir : transmissions d'informations par voie téléphonique, télévisuelle, télématique, par réseau Internet, par fax. Transports, distribution (livraison) de documents (catalogues, imprimés, publipostage, enveloppes). Organisation de voyages.
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38
  • N° de la classe : 39

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 bd du président kennedy bp 329
65003 TARBES Cedex
FR

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Adresse :
11 bd du président kennedy bp 329
65003 TARBES Cedex
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1999-32
Date du BOPI : 06/08/1999

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 1999-50

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2405639
Date de demande : 24/04/2009
N° de BOPI : 2009-28
Date du BOPI : 10/07/2009

29/06/1999 : FIL DIRECT
N° national/d'enregistrement : 99799890
Date de dépôt : 29/06/1999
Lieu de dépôt : TOULOUSE (CENTRE I.N.P.I.)
Date d'expiration : 29/06/2019
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité, conseil et gestion des affaires commerciales. Administration commerciale, travaux de bureau. Assurances, affaires financières. Affaires monétaires, affaires immobilières. Produits financiers et bancaires. Télécommunications. Communication multimédia, à savoir : transmissions d'informations par voie téléphonique, télévisuelle, télématique, par réseau Internet, par fax. Transports, distribution (livraison) de documents (catalogues, imprimés, publipostage, enveloppes). Organisation de voyages.
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38
  • N° de la classe : 39

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 bd du président kennedy bp 329
65003 TARBES cedex
FR

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Adresse :
11 bd du président kennedy bp 329
65003 TARBES cedex
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1999-32
Date du BOPI : 06/08/1999

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 1999-50

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2405640
Date de demande : 24/04/2009
N° de BOPI : 2009-28
Date du BOPI : 10/07/2009

29/06/1999 : FIL COMPTE
N° national/d'enregistrement : 99799891
Date de dépôt : 29/06/1999
Lieu de dépôt : TOULOUSE (CENTRE I.N.P.I.)
Date d'expiration : 29/06/2019
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité, conseil et gestion des affaires commerciales. Administration commerciale, travaux de bureau. Assurances, affaires financières. Affaires monétaires, affaires immobilières. Produits financiers et bancaires. Télécommunications. Communication multimédia, à savoir : transmissions d'informations par voie téléphonique, télévisuelle, télématique, par réseau Internet, par fax. Transports, distribution (livraison) de documents (catalogues, imprimés, publipostage, enveloppes). Organisation de voyages.
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38
  • N° de la classe : 39

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, société coopérative à personnel et capital variables
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 bd du président kennedy bp 329
65003 TARBES cedex
FR

Mandataire 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Adresse :
11 bd du président kennedy bp 329
65003 TARBES cedex
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1999-32
Date du BOPI : 06/08/1999

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 1999-50

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2405638
Date de demande : 24/04/2009
N° de BOPI : 2009-28
Date du BOPI : 10/07/2009

24/06/1993 : OXBOW
N° national/d'enregistrement : 93473697
Date de dépôt : 24/06/1993
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 24/06/2023
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 12
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Véhicules; appareils de locomotion par terre, par air ou par eau; avions, automobiles, cycles, motocycles, bateaux

Déposant 1 : OXBOW, Société par Actions Simplifiée
Numéro de SIREN : 332349232
Adresse :
20, avenue Pythagore
33700 MERIGNAC
FR

Mandataire 1 : Cabinet GERMAIN & MAUREAU
Adresse :
12, rue Boileau
69006 LYON
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 385138
Date de demande : 15/01/2004

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 410761
Date de demande : 11/04/2005

Bénéficiare 1 : OXBOW INTERNATIONAL

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 428999
Date de demande : 27/02/2006

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 590041
Date de demande : 06/12/2012
N° de BOPI : 2013-01
Date du BOPI : 04/01/2013

Bénéficiare 1 : OXBOW SAS

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de forme juridique;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 715896
Date de demande : 26/01/2018
N° de BOPI : 2018-08
Date du BOPI : 23/02/2018

Bénéficiare 1 : OXBOW

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 808979
Date de demande : 09/12/2020
N° de BOPI : 2021-07
Date du BOPI : 19/02/2021

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE CS 31271
33076 BORDEAUX CEDEX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL D'AQUITAINE, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 434651246
Adresse :
106 QUAI DE BACALAN
33300 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 BOULEVARD DU PRESIDENT KENNEDY
65003 TARBES CEDEX
FR

Evènement 7 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1993-31
Date du BOPI : 06/08/1993

Evènement 8 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1993-49

Evènement 9 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2239509
Date de demande : 25/03/2003
N° de BOPI : 2003-22

Evènement 10 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2004-08

Evènement 11 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2005-19

Evènement 12 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2006-13

Evènement 13 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2518245
Date de demande : 09/01/2013
N° de BOPI : 2013-10
Date du BOPI : 08/03/2013

31/05/1991 : OXBOW
N° national/d'enregistrement : 1668717
Date de dépôt : 31/05/1991
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 31/05/2021
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education et divertissement

Déposant 1 : OXBOW, Société par Actions Simplifiée
Numéro de SIREN : 332349232
Adresse :
20, avenue Pythagore
33700 MERIGNAC
FR

Mandataire 1 : Cabinet GERMAIN & MAUREAU
Adresse :
12, rue Boileau
69006 LYON
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 385138
Date de demande : 15/01/2004

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 410761
Date de demande : 11/04/2005

Bénéficiare 1 : OXBOW INTERNATIONAL

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 428999
Date de demande : 27/02/2006

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 546461
Date de demande : 05/04/2011
N° de BOPI : 2011-18
Date du BOPI : 06/05/2011

Bénéficiare 1 : OXBOW SAS

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de forme juridique;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 715896
Date de demande : 26/01/2018
N° de BOPI : 2018-08
Date du BOPI : 23/02/2018

Bénéficiare 1 : OXBOW

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 808979
Date de demande : 09/12/2020
N° de BOPI : 2021-07
Date du BOPI : 19/02/2021

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE CS 31271
33076 BORDEAUX CEDEX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL D'AQUITAINE, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 434651246
Adresse :
106 QUAI DE BACALAN
33300 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 BOULEVARD DU PRESIDENT KENNEDY
65003 TARBES CEDEX
FR

Evènement 7 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1991-47

Evènement 8 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2196438
Date de demande : 13/04/2001
N° de BOPI : 2001-29

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2004-08

Evènement 10 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2005-19

Evènement 11 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2006-13

Evènement 12 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2462957
Date de demande : 14/02/2011
N° de BOPI : 2011-14
Date du BOPI : 08/04/2011

31/05/1991 : OXBOW
N° national/d'enregistrement : 1668717
Date de dépôt : 31/05/1991
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 31/05/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education et divertissement

Déposant 1 : OXBOW, Société par Actions Simplifiée
Numéro de SIREN : 332349232
Adresse :
20, avenue Pythagore
33700 MERIGNAC
FR

Mandataire 1 : Cabinet GERMAIN & MAUREAU
Adresse :
12, rue Boileau
69006 LYON
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 385138
Date de demande : 15/01/2004

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 410761
Date de demande : 11/04/2005

Bénéficiare 1 : OXBOW INTERNATIONAL

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 428999
Date de demande : 27/02/2006

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 546461
Date de demande : 05/04/2011
N° de BOPI : 2011-18
Date du BOPI : 06/05/2011

Bénéficiare 1 : OXBOW SAS

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de forme juridique;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 715896
Date de demande : 26/01/2018
N° de BOPI : 2018-08
Date du BOPI : 23/02/2018

Bénéficiare 1 : OXBOW

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 808979
Date de demande : 09/12/2020
N° de BOPI : 2021-07
Date du BOPI : 19/02/2021

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE CS 31271
33076 BORDEAUX CEDEX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL D'AQUITAINE, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 434651246
Adresse :
106 QUAI DE BACALAN
33300 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 BOULEVARD DU PRESIDENT KENNEDY
65003 TARBES CEDEX
FR

Evènement 7 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1991-47

Evènement 8 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2196438
Date de demande : 13/04/2001
N° de BOPI : 2001-29

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2004-08

Evènement 10 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2005-19

Evènement 11 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2006-13

Evènement 12 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2462957
Date de demande : 14/02/2011
N° de BOPI : 2011-14
Date du BOPI : 08/04/2011

23/04/1991 : OXBOW
N° national/d'enregistrement : 1657410
Date de dépôt : 23/04/1991
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 23/04/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments optiques en particulier lunettes et articles de lunetterie

Déposant 1 : OXBOW, Société par Actions Simplifiée
Numéro de SIREN : 332349232
Adresse :
20, avenue Pythagore
33700 MERIGNAC
FR

Mandataire 1 : Cabinet GERMAIN & MAUREAU
Adresse :
12, rue Boileau
69006 LYON
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 385138
Date de demande : 15/01/2004

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 410761
Date de demande : 11/04/2005

Bénéficiare 1 : OXBOW INTERNATIONAL

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 428999
Date de demande : 27/02/2006

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 546461
Date de demande : 05/04/2011
N° de BOPI : 2011-18
Date du BOPI : 06/05/2011

Bénéficiare 1 : OXBOW SAS

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de forme juridique;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 715896
Date de demande : 26/01/2018
N° de BOPI : 2018-08
Date du BOPI : 23/02/2018

Bénéficiare 1 : OXBOW

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 808979
Date de demande : 09/12/2020
N° de BOPI : 2021-07
Date du BOPI : 19/02/2021

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE CS 31271
33076 BORDEAUX CEDEX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL D'AQUITAINE, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 434651246
Adresse :
106 QUAI DE BACALAN
33300 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 BOULEVARD DU PRESIDENT KENNEDY
65003 TARBES CEDEX
FR

Evènement 7 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1991-39

Evènement 8 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2196437
Date de demande : 13/04/2001
N° de BOPI : 2001-29

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2004-08

Evènement 10 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2005-19

Evènement 11 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2006-13

Evènement 12 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2462958
Date de demande : 14/02/2011
N° de BOPI : 2011-14
Date du BOPI : 08/04/2011

23/04/1991 : OXBOW
N° national/d'enregistrement : 1657410
Date de dépôt : 23/04/1991
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 23/04/2021
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments optiques en particulier lunettes et articles de lunetterie

Déposant 1 : OXBOW, Société par Actions Simplifiée
Numéro de SIREN : 332349232
Adresse :
20, avenue Pythagore
33700 MERIGNAC
FR

Mandataire 1 : Cabinet GERMAIN & MAUREAU
Adresse :
12, rue Boileau
69006 LYON
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 385138
Date de demande : 15/01/2004

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 410761
Date de demande : 11/04/2005

Bénéficiare 1 : OXBOW INTERNATIONAL

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 428999
Date de demande : 27/02/2006

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 546461
Date de demande : 05/04/2011
N° de BOPI : 2011-18
Date du BOPI : 06/05/2011

Bénéficiare 1 : OXBOW SAS

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de forme juridique;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 715896
Date de demande : 26/01/2018
N° de BOPI : 2018-08
Date du BOPI : 23/02/2018

Bénéficiare 1 : OXBOW

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 808979
Date de demande : 09/12/2020
N° de BOPI : 2021-07
Date du BOPI : 19/02/2021

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE CS 31271
33076 BORDEAUX CEDEX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL D'AQUITAINE, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 434651246
Adresse :
106 QUAI DE BACALAN
33300 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 BOULEVARD DU PRESIDENT KENNEDY
65003 TARBES CEDEX
FR

Evènement 7 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1991-39

Evènement 8 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2196437
Date de demande : 13/04/2001
N° de BOPI : 2001-29

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2004-08

Evènement 10 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2005-19

Evènement 11 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2006-13

Evènement 12 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2462958
Date de demande : 14/02/2011
N° de BOPI : 2011-14
Date du BOPI : 08/04/2011

12/01/1990 : OXBOW
N° national/d'enregistrement : 1569899
Date de dépôt : 12/01/1990
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 12/01/2030
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 28
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Engins de gymnastique et de sport notamment surfs des neiges

Déposant 1 : OXBOW, Société par actions simplifiée unipersonnelle
Numéro de SIREN : 332349232
Adresse :
18 avenue Pythagore
33700 MERIGNAC
FR

Mandataire 1 : Cabinet GERMAIN & MAUREAU, M. FIALLETOUT Julien
Adresse :
12 rue Boileau
69006 LYON
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : CONCESSION DE LICENCE
Référence associée à l'événement : 156854
Date de demande : 05/04/1993

Bénéficiare 1 : GRAND CHAVIN PRODUCT SARL

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Résiliation de licence
Référence associée à l'événement : 210308
Date de demande : 17/12/1996

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 385138
Date de demande : 15/01/2004

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 410761
Date de demande : 11/04/2005

Bénéficiare 1 : OXBOW INTERNATIONAL

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 428999
Date de demande : 27/02/2006

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 515487
Date de demande : 08/02/2010
N° de BOPI : 2010-10
Date du BOPI : 12/03/2010

Bénéficiare 1 : OXBOW SAS

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de forme juridique;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 715896
Date de demande : 26/01/2018
N° de BOPI : 2018-08
Date du BOPI : 23/02/2018

Bénéficiare 1 : OXBOW

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 808979
Date de demande : 09/12/2020
N° de BOPI : 2021-07
Date du BOPI : 19/02/2021

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE CS 31271
33076 BORDEAUX CEDEX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL D'AQUITAINE, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 434651246
Adresse :
106 QUAI DE BACALAN
33300 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 BOULEVARD DU PRESIDENT KENNEDY
65003 TARBES CEDEX
FR

Evènement 9 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1990-25

Evènement 10 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2153524
Date de demande : 23/09/1999
N° de BOPI : 1999-46

Evènement 11 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2004-08

Evènement 12 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2005-19

Evènement 13 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2006-13

Evènement 14 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2423911
Date de demande : 26/11/2009
N° de BOPI : 2010-02
Date du BOPI : 15/01/2010

Evènement 15 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2734644
Date de demande : 24/12/2019
N° de BOPI : 2020-18
Date du BOPI : 01/05/2020

25/09/1986 : OXBOW
N° national/d'enregistrement : 1371974
Date de dépôt : 25/09/1986
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 22/04/2024
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Commentaires sur la marque : Renouvellement du depot opere le:23 juillet 1985 à l'INPI No 752920 ET ENREGISTRE SOUS LE No 1317943.
Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie.

Déposant 1 : OXBOW, Société par Actions Simplifiée
Numéro de SIREN : 332349232
Adresse :
20, avenue Pythagore
33700 MERIGNAC
FR

Mandataire 1 : Cabinet GERMAIN & MAUREAU
Adresse :
12, rue Boileau
69006 LYON
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : CONCESSION DE LICENCE
Référence associée à l'événement : 48485
Date de demande : 08/10/1990

Bénéficiare 1 : SKIS GRAND CHAUVIN SARL

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : CHANGEMENT DE DENOMINATION
Référence associée à l'événement : 156173
Date de demande : 15/03/1993

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : CONCESSION DE LICENCE
Référence associée à l'événement : 156853
Date de demande : 05/04/1993

Bénéficiare 1 : GRAND CHAVIN PRODUCT SARL

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : RESILIATION DE LICENCE
Référence associée à l'événement : 174256
Date de demande : 04/07/1994

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Résiliation de licence
Référence associée à l'événement : 210308
Date de demande : 17/12/1996

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 385138
Date de demande : 15/01/2004

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 410761
Date de demande : 11/04/2005

Bénéficiare 1 : OXBOW INTERNATIONAL

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 428999
Date de demande : 27/02/2006

Evènement 9 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 619364
Date de demande : 25/02/2014
N° de BOPI : 2014-13
Date du BOPI : 28/03/2014

Bénéficiare 1 : OXBOW SAS

Evènement 10 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de forme juridique;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 715896
Date de demande : 26/01/2018
N° de BOPI : 2018-08
Date du BOPI : 23/02/2018

Bénéficiare 1 : OXBOW

Evènement 11 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 808979
Date de demande : 09/12/2020
N° de BOPI : 2021-07
Date du BOPI : 19/02/2021

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE CS 31271
33076 BORDEAUX CEDEX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL D'AQUITAINE, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 434651246
Adresse :
106 QUAI DE BACALAN
33300 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 BOULEVARD DU PRESIDENT KENNEDY
65003 TARBES CEDEX
FR

Evènement 12 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1987-09

Evènement 13 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2034542
N° de BOPI : 1995-08

Evènement 14 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2004-08

Evènement 15 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2267011
Date de demande : 25/05/2004
N° de BOPI : 2004-36

Evènement 16 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2005-19

Evènement 17 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2006-13

Evènement 18 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2556346
Date de demande : 22/04/2014
N° de BOPI : 2014-26
Date du BOPI : 27/06/2014

Publications au Bodacc :
28/10/2021 : Modifications générales

Annonce N°2953
NOJO : 006502MYG152644
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES (65)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Tarbes 776 983 546
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Administration :
Président du conseil d'administration : DIDIER Marc Roger ; Directeur général : CARITE Paul Alexandre Marie ; Administrateur : DALLA-BARBA Marie-Martine ; Administrateur : LAVA Pierre, Louis, Henri ; Administrateur : DUMESTRE Bernadette, Marie, Michèle ; Administrateur : VILLENEUVE William, Claude, René ; Administrateur, Vice-président : DOMEJEAN Maryline Jacqueline Thérèse ; Administrateur : ANDRIEUX Sylvain, Rémi, Jean ; Administrateur : FERREIRA Nathalie, Sandra ; Administrateur : HARDUYA Nathalie, Alice, Charlotte ; Administrateur : BOURGUINAT Pascal, Henri ; Administrateur : GEORGES Marie-Claude ; Administrateur : SOUBERBIELLE Christian, Louis, Bernard ; Administrateur : LATAPIE Nathalie Marie ; Administrateur, Vice-président : URRUTIAGUER Sauveur ; Administrateur : CROUSPEYRE Cécile ; Administrateur : SONGEUS Rémi, Germain, Georges ; Administrateur : DUPONT Isabelle Monique Marie ; Administrateur, Vice-président : IRATZOQUY Jean-Christophe ; Administrateur : BAYLAC Michel ; Administrateur : MONJOIE Laurence Céline ; Administrateur : DUFILLON Isabelle Marie Paule ; Administrateur : VIGNALI Christophe Bernard Joseph ; Directeur général adjoint : LE CLAIR Frédéric Daniel Jean-Pierre ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG AUDIT ; Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES ; Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne
13/08/2021 : Modifications générales

Annonce N°838
NOJO : 006502MYG150331
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES (65)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Tarbes 776 983 546
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Administration :
Président du conseil d'administration : DIDIER Marc Roger ; Directeur général : CARITE Paul Alexandre Marie ; Administrateur : DALLA-BARBA Marie-Martine ; Administrateur : LAVA Pierre, Louis, Henri ; Administrateur : DUMESTRE Bernadette, Marie, Michèle ; Administrateur : VILLENEUVE William, Claude, René ; Administrateur, Vice-président : DOMEJEAN Maryline Jacqueline Thérèse ; Administrateur : ANDRIEUX Sylvain, Rémi, Jean ; Administrateur : FERREIRA Nathalie, Sandra ; Administrateur : HARDUYA Nathalie, Alice, Charlotte ; Administrateur : BOURGUINAT Pascal, Henri ; Administrateur : GEORGES Marie-Claude ; Administrateur : SOUBERBIELLE Christian, Louis, Bernard ; Administrateur : LATAPIE Nathalie Marie ; Administrateur, Vice-président : URRUTIAGUER Sauveur ; Administrateur : CROUSPEYRE Cécile ; Administrateur : SONGEUS Rémi, Germain, Georges ; Administrateur : DUPONT Isabelle Monique Marie ; Administrateur, Vice-président : IRATZOQUY Jean-Christophe ; Administrateur : BAYLAC Michel ; Administrateur : MONJOIE Laurence Céline ; Administrateur : DUFILLON Isabelle Marie Paule ; Administrateur : VIGNALI Christophe Bernard Joseph ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG AUDIT ; Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES ; Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne
30/12/2020 : Modifications générales

Annonce N°1051
NOJO : 006502MYG144019
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES (65)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Tarbes 776 983 546
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Administration :
Président du conseil d'administration : DIDIER Marc Roger ; Directeur général : CARITE Paul Alexandre Marie ; Administrateur : DALLA-BARBA Marie-Martine ; Administrateur : LAVA Pierre, Louis, Henri ; Administrateur : DUMESTRE Bernadette, Marie, Michèle ; Administrateur : VILLENEUVE William, Claude, René ; Administrateur, Vice-président : DOMEJEAN Maryline Jacqueline Thérèse ; Administrateur : ANDRIEUX Sylvain, Rémi, Jean ; Administrateur : FERREIRA Nathalie, Sandra ; Administrateur : HARDUYA Nathalie, Alice, Charlotte ; Administrateur : BOURGUINAT Pascal, Henri ; Administrateur : GEORGES Marie-Claude ; Administrateur : SOUBERBIELLE Christian, Louis, Bernard ; Administrateur : LATAPIE Nathalie Marie ; Administrateur, Vice-président : URRUTIAGUER Sauveur ; Administrateur : CROUSPEYRE Cécile ; Administrateur : SONGEUS Rémi, Germain, Georges ; Administrateur : DUPONT Isabelle Monique Marie ; Administrateur, Vice-président : COSSOU JOUANDET Michel ; Administrateur, Vice-président : IRATZOQUY Jean-Christophe ; Administrateur : BAYLAC Michel ; Administrateur : HAU Annie José-Marie Théreze ; Administrateur : SAUSSIE Victor Etienne Bernard ; Administrateur : MONJOIE Laurence Céline ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG AUDIT ; Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES ; Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne
30/12/2020 : Modifications générales

Annonce N°1052
NOJO : 006502MYG144024
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES (65)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Tarbes 776 983 546
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Administration :
Président du conseil d'administration : DIDIER Marc Roger ; Directeur général : CARITE Paul Alexandre Marie ; Administrateur : DALLA-BARBA Marie-Martine ; Administrateur : LAVA Pierre, Louis, Henri ; Administrateur : DUMESTRE Bernadette, Marie, Michèle ; Administrateur : VILLENEUVE William, Claude, René ; Administrateur, Vice-président : DOMEJEAN Maryline Jacqueline Thérèse ; Administrateur : ANDRIEUX Sylvain, Rémi, Jean ; Administrateur : FERREIRA Nathalie, Sandra ; Administrateur : HARDUYA Nathalie, Alice, Charlotte ; Administrateur : BOURGUINAT Pascal, Henri ; Administrateur : GEORGES Marie-Claude ; Administrateur : SOUBERBIELLE Christian, Louis, Bernard ; Administrateur : LATAPIE Nathalie Marie ; Administrateur, Vice-président : URRUTIAGUER Sauveur ; Administrateur : CROUSPEYRE Cécile ; Administrateur : SONGEUS Rémi, Germain, Georges ; Administrateur : DUPONT Isabelle Monique Marie ; Administrateur, Vice-président : COSSOU JOUANDET Michel ; Administrateur, Vice-président : IRATZOQUY Jean-Christophe ; Administrateur : BAYLAC Michel ; Administrateur : HAU Annie José-Marie Théreze ; Administrateur : MONJOIE Laurence Céline ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG AUDIT ; Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES ; Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne
08/10/2020 : Modifications générales

Annonce N°1577
NOJO : 000006502141485
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES (65)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Tarbes 776 983 546
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Administration :
Président du conseil d'administration : DIDIER Marc, Roger ; Directeur général : VAILLANT Fabrice, Raymond, Simon ; Administrateur, Vice-président : COSSOU JOUANDET Michel ; Administrateur, Vice-président : DOMEJEAN Maryline, Jacqueline, Thérèse né(e) DAVASSE ; Administrateur, Vice-président : IRATZOQUY Jean-Christophe ; Administrateur, Vice-président : URRUTIAGUER Sauveur ; Administrateur : BAYLAC Michel ; Administrateur : HAU Annie, José-Marie, Théreze né(e) RIUTORT ; Administrateur : SAUSSIE Victor, Etienne, Bernard ; Administrateur : DALLA-BARBA Marie-Martine né(e) FERRER ; Administrateur : LAVA Pierre, Louis, Henri ; Administrateur : GUILHOU Marie-Thérèse né(e) MOUHICA ; Administrateur : DUMESTRE Bernadette, Marie, Michèle né(e) BETBEZE ; Administrateur : VILLENEUVE William, Claude, René ; Administrateur : ANDRIEUX Sylvain, Rémi, Jean ; Administrateur : FERREIRA Nathalie, Sandra ; Administrateur : HARDUYA Nathalie, Alice, Charlotte né(e) COUTURE ; Administrateur : BOURGUINAT Pascal, Henri ; Administrateur : GEORGES Marie-Claude né(e) DESSERE ; Administrateur : SOUBERBIELLE Christian, Louis, Bernard ; Administrateur : LATAPIE Nathalie, Marie ; Administrateur : CROUSPEYRE Cécile né(e) MONACO ; Administrateur : SONGEUS Rémi, Germain, Georges ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG AUDIT ; Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES (SAS) ; Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne
24/09/2020 : Modifications générales

Annonce N°2911
NOJO : 000006502141190
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES (65)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Tarbes 776 983 546
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Administration :
Président du conseil d'administration : DIDIER Marc, Roger ; Directeur général : MAZOYER Jean Paul, Roger, Louis ; Administrateur, Vice-président : COSSOU JOUANDET Michel ; Administrateur, Vice-président : DOMEJEAN Maryline, Jacqueline, Thérèse né(e) DAVASSE ; Administrateur, Vice-président : IRATZOQUY Jean-Christophe ; Administrateur, Vice-président : URRUTIAGUER Sauveur ; Administrateur : BAYLAC Michel ; Administrateur : HAU Annie, José-Marie, Théreze né(e) RIUTORT ; Administrateur : SAUSSIE Victor, Etienne, Bernard ; Administrateur : DALLA-BARBA Marie-Martine né(e) FERRER ; Administrateur : LAVA Pierre, Louis, Henri ; Administrateur : GUILHOU Marie-Thérèse né(e) MOUHICA ; Administrateur : DUMESTRE Bernadette, Marie, Michèle né(e) BETBEZE ; Administrateur : VILLENEUVE William, Claude, René ; Administrateur : ANDRIEUX Sylvain, Rémi, Jean ; Administrateur : FERREIRA Nathalie, Sandra ; Administrateur : HARDUYA Nathalie, Alice, Charlotte né(e) COUTURE ; Administrateur : BOURGUINAT Pascal, Henri ; Administrateur : GEORGES Marie-Claude né(e) DESSERE ; Administrateur : SOUBERBIELLE Christian, Louis, Bernard ; Administrateur : LATAPIE Nathalie, Marie ; Administrateur : CROUSPEYRE Cécile né(e) MONACO ; Administrateur : SONGEUS Rémi, Germain, Georges ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG AUDIT ; Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES (SAS) ; Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne
19/08/2018 : Modifications générales

Annonce N°1213
NOJO : 000006502122236
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES (65)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Tarbes 776 983 546
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Administration :
Président du conseil d'administration : DIDIER Marc, Roger ; Vice-président, Administrateur : TAMBOURIN Jean-François ; Administrateur, Vice-président : COSSOU JOUANDET Michel ; Administrateur : DUPUY Olivier, Marie, Nicolas, Maurice, Valentin ; Administrateur, Vice-président : DOMEJEAN Maryline, Jacqueline, Thérèse né(e) DAVASSE ; Directeur général : MAZOYER Jean Paul, Roger, Louis ; Administrateur : BAYLAC Michel ; Administrateur : HAU Annie, José-Marie, Théreze né(e) RIUTORT ; Administrateur : URRUTIAGUER Sauveur ; Administrateur : SAUSSIE Victor, Etienne, Bernard ; Administrateur : DALLA-BARBA Marie-Martine né(e) FERRER ; Administrateur : LAVA Pierre, Louis, Henri ; Administrateur : GUILHOU Marie-Thérèse né(e) MOUHICA ; Administrateur, Vice-président : IRATZOQUY Jean-Christophe ; Administrateur : DUMESTRE Bernadette, Marie, Michèle né(e) BETBEZE ; Administrateur : VILLENEUVE William, Claude, René ; Administrateur : ANDRIEUX Sylvain, Rémi, Jean ; Administrateur : FERREIRA Nathalie, Sandra ; Administrateur : HARDUYA Nathalie, Alice, Charlotte né(e) COUTURE ; Administrateur : BOURGUINAT Pascal, Henri ; Administrateur : GEORGES Marie-Claude né(e) DESSERE ; Administrateur : SOUBERBIELLE Christian, Louis, Bernard ; Administrateur : LATAPIE Nathalie, Marie ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG AUDIT ; Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES (SAS) ; Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne
01/09/2017 : Modifications générales

Annonce N°1553
NOJO : 000006502114520
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES (65)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Tarbes 776 983 546
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Administration :
Président du conseil d'administration : DIDIER Marc, Roger ; Vice-président : CAZAUBON Jean-Louis, Victor ; Vice-président, Administrateur : TAMBOURIN Jean-François ; Vice-président : SAINT MARTIN Simon ; Vice-président, Administrateur : LABEROU Jacqueline ; Directeur général : MAZOYER Jean Paul, Roger, Louis ; Administrateur : BAYLAC Michel ; Administrateur : FERRAN Jean, Pierre ; Administrateur : LARROUY Christian ; Administrateur : RICAUD Michel ; Administrateur : MARINE Jean, Pierre ; Administrateur : COSSOU JOUANDET Michel ; Administrateur : HAU Annie, José-Marie, Théreze né(e) RIUTORT ; Administrateur : URRUTIAGUER Sauveur ; Administrateur : SAUSSIE Victor, Etienne, Bernard ; Administrateur : DALLA-BARBA Marie-Martine né(e) FERRER ; Administrateur : DUPUY Olivier, Marie, Nicolas, Maurice, Valentin ; Administrateur : LAVA Pierre, Louis, Henri ; Administrateur : DOMEJEAN Maryline, Jacqueline, Thérèse né(e) DAVASSE ; Administrateur : GUILHOU Marie-Thérèse né(e) MOUHICA ; Administrateur : IRATZOQUY Jean-Christophe ; Administrateur : DUMESTRE Bernadette, Marie, Michèle né(e) BETBEZE ; Administrateur : VILLENEUVE William, Claude, René ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG AUDIT ; Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES (SAS) ; Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne
01/09/2017 : Modifications générales

Annonce N°1549
NOJO : 000006502114525
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES (65)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Tarbes 776 983 546
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Administration :
Président du conseil d'administration : DIDIER Marc, Roger ; Vice-président, Administrateur : TAMBOURIN Jean-François ; Administrateur, Vice-président : COSSOU JOUANDET Michel ; Administrateur, Vice-président : DUPUY Olivier, Marie, Nicolas, Maurice, Valentin ; Administrateur, Vice-président : DOMEJEAN Maryline, Jacqueline, Thérèse né(e) DAVASSE ; Directeur général : MAZOYER Jean Paul, Roger, Louis ; Administrateur : BAYLAC Michel ; Administrateur : FERRAN Jean, Pierre ; Administrateur : RICAUD Michel ; Administrateur : HAU Annie, José-Marie, Théreze né(e) RIUTORT ; Administrateur : URRUTIAGUER Sauveur ; Administrateur : SAUSSIE Victor, Etienne, Bernard ; Administrateur : DALLA-BARBA Marie-Martine né(e) FERRER ; Administrateur : LAVA Pierre, Louis, Henri ; Administrateur : GUILHOU Marie-Thérèse né(e) MOUHICA ; Administrateur : IRATZOQUY Jean-Christophe ; Administrateur : DUMESTRE Bernadette, Marie, Michèle né(e) BETBEZE ; Administrateur : VILLENEUVE William, Claude, René ; Administrateur : ANDRIEUX Sylvain, Rémi, Jean ; Administrateur : FERREIRA Nathalie, Sandra ; Administrateur : HARDUYA Nathalie, Alice, Charlotte né(e) COUTURE ; Administrateur : BOURGUINAT Pascal, Henri ; Administrateur : GEORGES Marie-Claude né(e) DESSERE ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG AUDIT ; Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES (SAS) ; Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne
03/04/2016 : Modifications générales

Annonce N°2237
NOJO : BXB16090003256N
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES (65)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Tarbes 776 983 546
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Administration :
Président du conseil d'administration : DIDIER Marc, Roger Vice-président : CAZAUBON Jean-Louis, Victor Vice-président, Administrateur : TAMBOURIN Jean-François Vice-président : SAINT MARTIN Simon Vice-président, Administrateur : LABEROU Jacqueline Directeur général : MAZOYER Jean Paul, Roger, Louis Administrateur : BAYLAC Michel Administrateur : FERRAN Jean, Pierre Administrateur : LARROUY Christian Administrateur : RICAUD Michel Administrateur : MARINE Jean, Pierre Administrateur : COSSOU JOUANDET Michel Administrateur : HAU Annie, José-Marie, Théreze né(e) RIUTORT Administrateur : URRUTIAGUER Sauveur Administrateur : SAUSSIE Victor, Etienne, Bernard Administrateur : DALLA-BARBA Marie-Martine né(e) FERRER Administrateur : DUPUY Olivier, Marie, Nicolas, Maurice, Valentin Administrateur : LAVA Pierre, Louis, Henri Administrateur : DOMEJEAN Maryline, Jacqueline, Thérèse né(e) DAVASSE Administrateur : GUILHOU Marie-Thérèse né(e) MOUHICA Administrateur : IRATZOQUY Jean-Christophe Administrateur : DUMESTRE Bernadette, Marie, Michèle né(e) BETBEZE Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG AUDIT Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne
05/06/2014 : Modifications générales

Annonce N°1524
NOJO : BXB14148001405J
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES (65)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Tarbes 776 983 546
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Administration :
Président du conseil d'administration : DIDIER Marc, Roger Vice-président : CAZAUBON Jean-Louis, Victor Vice-président, Administrateur : TAMBOURIN Jean-François Vice-président : SAINT MARTIN Simon Vice-président, Administrateur : LABEROU Jacqueline Directeur général : PHILIPPE Jean, Clement Administrateur : BAYLAC Michel Administrateur : FERRAN Jean, Pierre Administrateur : LARROUY Christian Administrateur : RICAUD Michel Administrateur : MARINE Jean, Pierre Administrateur : COSSOU JOUANDET Michel Administrateur : HAU Annie, José-Marie, Théreze né(e) RIUTORT Administrateur : URRUTIAGUER Sauveur Administrateur : SAUSSIE Victor, Etienne, Bernard Administrateur : DALLA-BARBA Marie-Martine né(e) FERRER Administrateur : DUPUY Olivier, Marie, Nicolas, Maurice, Valentin Administrateur : LAVA Pierre, Louis, Henri Administrateur : DOMEJEAN Maryline, Jacqueline, Thérèse né(e) DAVASSE Administrateur : GUILHOU Marie-Thérèse né(e) MOUHICA Administrateur : IRATZOQUY Jean-Christophe Administrateur : DUMESTRE Bernadette, Marie, Michèle né(e) BETBEZE Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG AUDIT Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne
23/10/2013 : Modifications générales

Annonce N°1733
NOJO : BXB13289000960F
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES (65)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Tarbes 776 983 546
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Administration :
Président du conseil d'administration : RIGAUD Jean-Claude, Jacques Vice-président : CAZAUBON Jean-Louis, Victor Vice-président, Administrateur : TAMBOURIN Jean-François Vice-président : SAINT MARTIN Simon Vice-président, Administrateur : LABEROU Jacqueline Directeur général : PHILIPPE (Jean, Clement) Administrateur : BAYLAC Michel Administrateur : FERRAN Jean, Pierre Administrateur : LARROUY Christian Administrateur : RICAUD Michel Administrateur : MARINE Jean, Pierre Administrateur : COSSOU JOUANDET Michel Administrateur : HAU Annie, José-Marie, Théreze né(e) RIUTORT Administrateur : DIDIER Marc, Roger Administrateur : URRUTIAGUER Sauveur Administrateur : SAUSSIE Victor, Etienne, Bernard Administrateur : DALLA-BARBA Marie-Martine né(e) FERRER Administrateur : DUPUY Olivier, Marie, Nicolas, Maurice, Valentin Administrateur : LAVA Pierre, Louis, Henri Administrateur : DOMEJEAN Maryline, Jacqueline, Thérèse né(e) DAVASSE Administrateur : GUILHOU Marie-Thérèse né(e) MOUHICA Administrateur : IRATZOQUY Jean-Christophe Administrateur : DUMESTRE Bernadette, Marie, Michèle né(e) BETBEZE Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG AUDIT Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne
16/10/2013 : Modifications générales

Annonce N°1448
NOJO : BXB13282001302Y
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES (65)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Tarbes 776 983 546
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Administration :
Président du conseil d'administration : RIGAUD Jean-Claude, Jacques Vice-président : CAZAUBON Jean-Louis, Victor Vice-président, Administrateur : TAMBOURIN Jean-François Vice-président : LOUSTAU Jean-Louis Vice-président : SAINT MARTIN Simon Directeur général : PHILIPPE (Jean, Clement) Administrateur : BAYLAC Michel Administrateur : FERRAN Jean, Pierre Administrateur : LABEROU Jacqueline Administrateur : LARROUY Christian Administrateur : SAYOUS Georges Administrateur : RICAUD Michel Administrateur : MARINE Jean, Pierre Administrateur : COSSOU JOUANDET Michel Administrateur : HAU Annie, José-Marie, Théreze né(e) RIUTORT Administrateur : DIDIER Marc, Roger Administrateur : URRUTIAGUER Sauveur Administrateur : SAUSSIE Victor, Etienne, Bernard Administrateur : DALLA-BARBA Marie-Martine né(e) FERRER Administrateur : DUPUY Olivier, Marie, Nicolas, Maurice, Valentin Administrateur : LAVA Pierre, Louis, Henri Administrateur : DOMEJEAN Maryline, Jacqueline, Thérèse né(e) DAVASSE Administrateur : GUILHOU Marie-Thérèse né(e) MOUHICA Administrateur : IRATZOQUY Jean-Christophe Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG AUDIT Commissaire aux comptes suppléant : COLL Pierre Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES (SAS)
16/10/2013 : Modifications générales

Annonce N°1463
NOJO : BXB13282001319F
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES (65)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Tarbes 776 983 546
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Administration :
Président du conseil d'administration : RIGAUD Jean-Claude, Jacques Vice-président : CAZAUBON Jean-Louis, Victor Vice-président, Administrateur : TAMBOURIN Jean-François Vice-président : SAINT MARTIN Simon Vice-président, Administrateur : LABEROU Jacqueline Directeur général : PHILIPPE (Jean, Clement) Administrateur : BAYLAC Michel Administrateur : FERRAN Jean, Pierre Administrateur : LARROUY Christian Administrateur : SAYOUS Georges Administrateur : RICAUD Michel Administrateur : MARINE Jean, Pierre Administrateur : COSSOU JOUANDET Michel Administrateur : HAU Annie, José-Marie, Théreze né(e) RIUTORT Administrateur : DIDIER Marc, Roger Administrateur : URRUTIAGUER Sauveur Administrateur : SAUSSIE Victor, Etienne, Bernard Administrateur : DALLA-BARBA Marie-Martine né(e) FERRER Administrateur : DUPUY Olivier, Marie, Nicolas, Maurice, Valentin Administrateur : LAVA Pierre, Louis, Henri Administrateur : DOMEJEAN Maryline, Jacqueline, Thérèse né(e) DAVASSE Administrateur : GUILHOU Marie-Thérèse né(e) MOUHICA Administrateur : IRATZOQUY Jean-Christophe Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG AUDIT Commissaire aux comptes suppléant : COLL Pierre Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES (SAS)
05/11/2010 : Modifications générales

Annonce N°2076
NOJO : BXB10301001351U
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES (65)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Tarbes 776 983 546
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Administration :
Président du Conseil d'Administration : RIGAUD Jean-Claude, Jacques Vice-Président : CAZAUBON Jean-Louis, Victor Vice-Président : LOUSTAU Jean-Louis Vice-Président : SAINT MARTIN Simon Vice président administrateur : TAMBOURIN Jean-François Directeur général : PHILIPPE (Jean, Clement) Administrateur : BAYLAC Michel Administrateur : FERRAN Jean, Pierre Administrateur : LABEROU Jacqueline Administrateur : LARROUY Christian Administrateur : SAYOUS Georges Administrateur : RICAUD Michel Administrateur : MARINE Jean, Pierre Administrateur : COSSOU JOUANDET Michel Administrateur : HAU Annie, José-Marie, Théreze né(e) RIUTORT Administrateur : DIDIER Marc, Roger Administrateur : URRUTIAGUER Sauveur Administrateur : SAUSSIE Victor, Etienne, Bernard Administrateur : DALLA-BARBA Marie-Martine né(e) FERRER Administrateur : DUPUY Olivier, Marie, Nicolas, Maurice, Valentin Administrateur : LAVA Pierre, Louis, Henri Administrateur : DOMEJEAN Maryline, Jacqueline, Thérèse né(e) DAVASSE Administrateur : GUILHOU Marie-Thérèse né(e) MOUHICA Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG AUDIT Commissaire aux comptes suppléant : COLL Pierre Commissaire aux comptes suppléant : MEEUS Valérie
08/07/2009 : Modifications générales

Annonce N°1801
NOJO : BXB08183004032X
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES (65)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Tarbes 776 983 546
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Administration :
Président du Conseil d'Administration : RIGAUD Jean-Claude Jacques.
Vice-Président : CAZAUBON Jean-Louis Victor.
Vice-Président : LOUSTAU Jean-Louis.
Vice-Président : SAINT MARTIN Simon.
Vice président administrateur : TAMBOURIN Jean-François.
Administrateur : ESPONDA Germain.
Directeur général : PHILIPPE (Jean Clement).
Administrateur : BAYLAC Michel.
Administrateur : FERRAN Jean Pierre.
Administrateur : LABEROU Jacqueline.
Administrateur : LARROUY Christian.
Administrateur : SAYOUS Georges.
Administrateur : RICAUD Michel.
Administrateur : MARINE Jean Pierre.
Administrateur : COSSOU JOUANDET Michel.
Administrateur : HAU Annie José-Marie Théreze né(e) RIUTORT.
Administrateur : DIDIER Marc Roger.
Administrateur : URRUTIAGUER Sauveur.
Administrateur : SAUSSIE Victor Etienne Bernard.
Administrateur : DALLA-BARBA Marie-Martine né(e) FERRER.
Administrateur : DUPUY Olivier Marie Nicolas Maurice Valentin.
Administrateur : LAVA Pierre, Louis, Henri.
Administrateur : DOMEJEAN Maryline Jacqueline Thérèse né(e) DAVASSE.
Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT.
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG AUDIT.
Commissaire aux comptes suppléant : COLL Pierre.
Commissaire aux comptes suppléant : MEEUS Valérie.

20/08/2008 : Modifications générales

Annonce N°1446
NOJO : BXB08225002246A
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES (65)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Tarbes 776 983 546
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Administration :
Président du Conseil d'Administration : RIGAUD Jean-Claude JacquesVice-Président : CAZAUBON Jean-Louis Victor.
Vice-Président : LOUSTAU Jean-Louis.
Vice-Président : SAINT MARTIN Simon.
Vice président administrateur : TAMBOURIN Jean-François.
Administrateur : ESPONDA Germain.
Directeur général : PHILIPPE (Jean Clement).
Administrateur : BAYLAC Michel.
Administrateur : FERRAN Jean Pierre.
Administrateur : LABEROU Jacqueline.
Administrateur : LARROUY Christian.
Administrateur : SAYOUS Georges.
Administrateur : LASSERRE André Henri Gustave Marius.
Administrateur : RICAUD Michel.
Administrateur : MARINE Jean Pierre.
Administrateur : COSSOU JOUANDET Michel.
Administrateur : HAU Annie José-Marie Théreze né(e) RIUTORT.
Administrateur : DIDIER Marc Roger.
Administrateur : URRUTIAGUER Sauveur.
Administrateur : SAUSSIE Victor Etienne Bernard.
Administrateur : DALLA-BARBA Marie-Martine né(e) FERRER.
Administrateur : DUPUY Olivier Marie Nicolas Maurice Valentin.
Administrateur : LAVA Pierre, Louis, Henri.
Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT.
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST & YOUNG AUDIT.
Commissaire aux comptes suppléant : COLL Pierre.
Commissaire aux comptes suppléant : MEEUS Valérie.

Historique de l'unité légale :
22/06/2023 : dénomination
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
09/05/2023 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
01/02/2022 : économie sociale et solidaire, caractère employeur
Economie sociale et solidaire : OuiCaractère employeur : Non
01/01/2016 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
25/12/1996 : activité principale
Activité principale : Banques mutualistes (NAF1993 : 65.1D)
01/01/1992 : dénomination
Dénomination : CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
06/04/1982 : état administratif, catégorie juridique, code NIC
Etat administratif : Active
Catégorie juridique : Caisse de crédit agricole mutuel
Code NIC : 00032
Représentants légaux :
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : DIDIER Marc Roger
Né le 20/08/1965 à Condom (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'administration

Adresse :
"sauby"
32370 Manciet
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : CARITE Paul Alexandre Marie
Né le 15/10/1961 à Tarbes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général

Adresse :
25 Rue de Galas
64140 Billère
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : FERRER (DALLA-BARBA) Marie-Martine
Né le 09/04/1959 à Auch (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Biensan
32350 Barran
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : LAVA Pierre, Louis, Henri
Né le 04/06/1958 à Aubiet (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
En Siguès
32270 Aubiet
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : BETBEZE (DUMESTRE) Bernadette, Marie, Michèle
Né le 22/08/1959 à Trouley-Labarthe (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
6 Rue de la Motte
65350 Castéra-Lou
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : VILLENEUVE William, Claude, René
Né le 02/05/1975 à Tarbes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Lartet
32320 Peyrusse-Grande
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : DAVASSE (DOMEJEAN) Maryline Jacqueline Thérèse
Né le 16/03/1959 à Fleurance (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Ensentis
32380 Tournecoupe
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : DAVASSE (DOMEJEAN) Maryline Jacqueline Thérèse
Né le 16/03/1959 à Fleurance (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
Ensentis
32380 Tournecoupe
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : ANDRIEUX Sylvain, Rémi, Jean
Né le 13/07/1983 à Tarbes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
14 Rue de Lapassade
65310 Odos
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : FERREIRA Nathalie, Sandra
Né le 04/09/1975 à Pau (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
12B Route du Hameau
64110 Rontignon
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : COUTURE (HARDUYA) Nathalie, Alice, Charlotte
Né le 21/06/1968 à Aire-sur-l'Adour (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
32400 Saint-Mont
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : BOURGUINAT Pascal, Henri
Né le 29/03/1963 à Aire-sur-l'Adour (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
64330 Tadousse-Ussau
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : DESSERE (GEORGES) Marie-Claude
Né le 07/01/1964 à Castelnau-Magnoac (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
65230 Castelnau-Magnoac
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : SOUBERBIELLE Christian, Louis, Bernard
Né le 26/11/1958 à Tarbes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Village
65120 Betpouey
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : LATAPIE Nathalie Marie
Né le 18/05/1972 à Tarbes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
97 Rue Maréchal Foch
65000 Tarbes
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : URRUTIAGUER Sauveur
Né le 27/12/1959 à Saint-Palais (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Maison Nahabreta
64120 Domezain-Berraute
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : URRUTIAGUER Sauveur
Né le 27/12/1959 à Saint-Palais (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
Maison Nahabreta
64120 Domezain-Berraute
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : MONACO (CROUSPEYRE) Cécile
Né le 29/01/1963 à Saint-Étienne-de-Baïgorry (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Pexoinea
Quartier Eiheralde
64430 Saint-Étienne-de-Baïgorry
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : SONGEUS Rémi, Germain, Georges
Né le 02/10/1966 à Paris (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
152 Route de Lasseube
64290 Gan
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : DUPONT Isabelle Monique Marie
Né le 23/03/1960 à Lille (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
81 Allée des Vergers
64990 Lahonce
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : IRATZOQUY Jean-Christophe
Né le 08/02/1967 à Mont-de-Marsan (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Chemin des Hautes Promenades
64350 Lembeye
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : IRATZOQUY Jean-Christophe
Né le 08/02/1967 à Mont-de-Marsan (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
Chemin des Hautes Promenades
64350 Lembeye
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : BAYLAC Michel
Né le 28/11/1957 à Fleurance (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
au Grand Comte
32810 Roquelaure
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : MONJOIE Laurence Céline
Né le 30/04/1965 à Marmande (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
286 Chemin Bichipau
64210 Bidart
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : GUEGUEN (DUFILLON) Isabelle Marie Paule
Né le 26/08/1968 à Lauzun (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
7 Route Nationale 117
64300 CASTETIS
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : VIGNALI Christophe Bernard Joseph
Né le 16/08/1967 à Lourdes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
27 Chemin du Lac
65100 Poueyferré
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : LE CLAIR Frédéric Daniel Jean-Pierre
Né le 30/08/1966 à Djibouti (DJIBOUTI)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général adjoint

Adresse :
1 D Avenue des Crêtes
64230 Lescar
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Morale

Nom : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT
Siren : 672006483
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Aig-34 Place des Corolles
92908 Paris-la-défense CX
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Morale

Nom : ERNST & YOUNG AUDIT
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
1 Place Alfonse Jourdain
31000 Toulouse
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Morale

Nom : PICARLE ET ASSOCIES
Siren : 410105894
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
(1-2)-Paris la Défense
1 - 2 Place des Saisons
92400 Courbevoie
FRANCE
18/11/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : BORIS Etienne
Né le 20/02/1956 à Boulogne-Billancourt (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
63 Rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine Cedex
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : DIDIER Marc Roger
Né le 20/08/1965 à Condom (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'administration

Adresse :
"sauby"
32370 Manciet
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : CARITE Paul Alexandre Marie
Né le 15/10/1961 à Tarbes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général

Adresse :
25 Rue de Galas
64140 Billère
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : FERRER (DALLA-BARBA) Marie-Martine
Né le 09/04/1959 à Auch (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Biensan
32350 Barran
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : LAVA Pierre, Louis, Henri
Né le 04/06/1958 à Aubiet (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
En Siguès
32270 Aubiet
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : BETBEZE (DUMESTRE) Bernadette, Marie, Michèle
Né le 22/08/1959 à Trouley-Labarthe (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
6 Rue de la Motte
65350 Castéra-Lou
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : VILLENEUVE William, Claude, René
Né le 02/05/1975 à Tarbes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Lartet
32320 Peyrusse-Grande
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : DAVASSE (DOMEJEAN) Maryline Jacqueline Thérèse
Né le 16/03/1959 à Fleurance (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Ensentis
32380 Tournecoupe
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : DAVASSE (DOMEJEAN) Maryline Jacqueline Thérèse
Né le 16/03/1959 à Fleurance (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
Ensentis
32380 Tournecoupe
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : ANDRIEUX Sylvain, Rémi, Jean
Né le 13/07/1983 à Tarbes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
14 Rue de Lapassade
65310 Odos
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : FERREIRA Nathalie, Sandra
Né le 04/09/1975 à Pau (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
12B Route du Hameau
64110 Rontignon
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : COUTURE (HARDUYA) Nathalie, Alice, Charlotte
Né le 21/06/1968 à Aire-sur-l'Adour (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
32400 Saint-Mont
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : BOURGUINAT Pascal, Henri
Né le 29/03/1963 à Aire-sur-l'Adour (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
64330 Tadousse-Ussau
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : DESSERE (GEORGES) Marie-Claude
Né le 07/01/1964 à Castelnau-Magnoac (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
65230 Castelnau-Magnoac
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : SOUBERBIELLE Christian, Louis, Bernard
Né le 26/11/1958 à Tarbes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Village
65120 Betpouey
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : LATAPIE Nathalie Marie
Né le 18/05/1972 à Tarbes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
97 Rue Maréchal Foch
65000 Tarbes
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : URRUTIAGUER Sauveur
Né le 27/12/1959 à Saint-Palais (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Maison Nahabreta
64120 Domezain-Berraute
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : URRUTIAGUER Sauveur
Né le 27/12/1959 à Saint-Palais (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
Maison Nahabreta
64120 Domezain-Berraute
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : MONACO (CROUSPEYRE) Cécile
Né le 29/01/1963 à Saint-Étienne-de-Baïgorry (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Pexoinea
Quartier Eiheralde
64430 Saint-Étienne-de-Baïgorry
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : SONGEUS Rémi, Germain, Georges
Né le 02/10/1966 à Paris (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
152 Route de Lasseube
64290 Gan
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : DUPONT Isabelle Monique Marie
Né le 23/03/1960 à Lille (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
81 Allée des Vergers
64990 Lahonce
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : IRATZOQUY Jean-Christophe
Né le 08/02/1967 à Mont-de-Marsan (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Chemin des Hautes Promenades
64350 Lembeye
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : IRATZOQUY Jean-Christophe
Né le 08/02/1967 à Mont-de-Marsan (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
Chemin des Hautes Promenades
64350 Lembeye
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : BAYLAC Michel
Né le 28/11/1957 à Fleurance (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
au Grand Comte
32810 Roquelaure
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : MONJOIE Laurence Céline
Né le 30/04/1965 à Marmande (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
286 Chemin Bichipau
64210 Bidart
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : GUEGUEN (DUFILLON) Isabelle Marie Paule
Né le 26/08/1968 à Lauzun (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
7 Route Nationale 117
64300 CASTETIS
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : VIGNALI Christophe Bernard Joseph
Né le 16/08/1967 à Lourdes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
27 Chemin du Lac
65100 Poueyferré
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Morale

Nom : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT
Siren : 672006483
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Aig-34 Place des Corolles
92908 Paris-la-défense CX
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Morale

Nom : ERNST & YOUNG AUDIT
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
1 Place Alfonse Jourdain
31000 Toulouse
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Morale

Nom : PICARLE ET ASSOCIES
Siren : 410105894
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
(1-2)-Paris la Défense
1 - 2 Place des Saisons
92400 Courbevoie
FRANCE
04/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : BORIS Etienne
Né le 20/02/1956 à Boulogne-Billancourt (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
63 Rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine Cedex
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : DIDIER Marc Roger
Né le 20/08/1965 à Condom (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'administration

Adresse :
"Sauby"
32370 Manciet
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : CAZAUBON Jean-Louis Victor
Né le 05/12/1950 à Poueyferré
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
Poueyferré
65100 Lourdes
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : TAMBOURIN Jean-François
Né le 11/08/1952 à Saint-Etienne (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
Maison Enautenia
64430 Saint-Etienne-de-Baigorry
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : TAMBOURIN Jean-François
Né le 11/08/1952 à Saint-Etienne (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Maison Enautenia
64430 Saint-Etienne-de-Baigorry
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : SAINT MARTIN Simon
Né le 22/08/1950 à Sainte-Gemme
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
32120 Taybosc
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : LABEROU Jacqueline
Né le 28/10/1951 à Limendous
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
64420 Limendous
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : LABEROU Jacqueline
Né le 28/10/1951 à Limendous
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
64420 Limendous
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : MAZOYER Jean Paul, Roger, Louis
Né le 09/05/1965 à Dijon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général

Adresse :
16 boulevard des Pyrénées
64000 Pau
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : BAYLAC Michel
Né le 28/11/1957 à FLEURANCE (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
au Grand Comte
32810 Roquelaure
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : FERRAN Jean Pierre
Né le 20/06/1948 à Galez
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
65330 Galez
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : LARROUY Christian
Né le 23/03/1956 à LOURDES (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
le Village
65400 Ouzous
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : RICAUD Michel
Né le 17/11/1947 à Tarbes
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
1 rue de la Moule
Azereix
65380 Ossun
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : MARINE Jean Pierre
Né le 25/06/1946 à Saint-Laurent-Bretagne (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
64160 Saint-Laurent-Bretagne
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : COSSOU JOUANDET Michel
Né le 23/04/1955 à Tarbes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
65140 Ségalas
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : RIUTORT (HAU) Annie José-Marie Théreze
Né le 17/05/1955 à Lucq-de-Béarn (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
quartier Saint-Michel
64360 Lucq-de-Béarn
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : URRUTIAGUER Sauveur
Né le 27/12/1959 à St-Palais (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Maison Nahabreta
64120 Domezain-Berraute
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : SAUSSIE Victor Etienne Bernard
Né le 19/11/1951 à St (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
249 chemin de la Borde
64990 Saint-Pierre-d'Irube
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : FERRER (DALLA-BARBA) Marie-Martine
Né le 09/04/1959 à Auch (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Biensan
32350 Barran
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : DUPUY Olivier Marie Nicolas Maurice Valentin
Né le 14/02/1957 à Orthez (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
64300 Sault-de-Navailles
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : LAVA Pierre, Louis, Henri
Né le 04/06/1958 à AUBIET (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
En Siguès
32270 Aubiet
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : DAVASSE (DOMEJEAN) Maryline Jacqueline Thérèse
Né le 16/03/1959 à Fleurance (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Ensentis
32380 Tournecoupe
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : MOUHICA (GUILHOU) Marie-Thérèse
Né le 08/11/1952 à Saint-Jean-de-Luz (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
7 allée du Golf
64500 Saint-Jean-de-Luz
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : IRATZOQUY Jean-Christophe
Né le 08/02/1967 à Mont-de-Marsan (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
chemin des Hautes Promenades
64350 Lembeye
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : BETBEZE (DUMESTRE) Bernadette, Marie, Michèle
Né le 22/08/1959 à Trouley-Labarthe (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
6 rue de la Motte
65350 Castéra Lou
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Morale

Nom : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT
Siren : 672006483
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Aig - 34 place des Corolles
92908 Paris-la-défense CX
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Morale

Nom : ERNST & YOUNG AUDIT
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
1 place Alfonse Jourdain
31000 Toulouse
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Morale

Nom : PICARLE ET ASSOCIES
Siren : 410105894
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
1 - 2 place des Saisons
(1 - 2) - PARIS LA DÉFENSE
92400 Courbevoie
FRANCE
02/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Personne Physique

Nom : BORIS Etienne
Né le 20/02/1956 à Boulogne-Billancourt (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
63 rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine
FRANCE
Dépôts des actes :
04/06/2021 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°2941 déposé le 22/10/2021
Etat : Déposé
Décision : Nomination de directeur général
26/03/2021 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°2254 déposé le 04/08/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
26/03/2021 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°2254 déposé le 04/08/2021
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
26/03/2021 : Statuts mis à jour
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°2254 déposé le 04/08/2021
Etat : Déposé
26/03/2021 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°2254 déposé le 04/08/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
26/03/2021 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°2254 déposé le 04/08/2021
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
26/03/2021 : Statuts mis à jour
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°2254 déposé le 04/08/2021
Etat : Déposé
26/03/2021 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°2942 déposé le 22/10/2021
Etat : Déposé
Décision : Extension de l'objet social
26/03/2021 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°2942 déposé le 22/10/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
26/03/2021 : Statuts mis à jour
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°2942 déposé le 22/10/2021
Etat : Déposé
27/11/2020 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°3695 déposé le 24/12/2020
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
27/11/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°153 déposé le 17/01/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
27/11/2020 : Statuts mis à jour
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°153 déposé le 17/01/2021
Etat : Déposé
27/11/2020 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°3695 déposé le 24/12/2020
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
27/11/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°153 déposé le 17/01/2021
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
27/11/2020 : Statuts mis à jour
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°153 déposé le 17/01/2021
Etat : Déposé
29/04/2020 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°2768 déposé le 28/09/2020
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
29/04/2020 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°2768 déposé le 28/09/2020
Etat : Déposé
Décision : Désignation d'un Directeur Général par intérim
29/04/2020 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°2768 déposé le 28/09/2020
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
29/04/2020 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°2768 déposé le 28/09/2020
Etat : Déposé
Décision : Désignation d'un Directeur Général par intérim
27/03/2020 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°3694 déposé le 24/12/2020
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
27/03/2020 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°3694 déposé le 24/12/2020
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
29/03/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°2701 déposé le 17/09/2020
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
29/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°2701 déposé le 17/09/2020
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
29/03/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°2701 déposé le 17/09/2020
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
29/03/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°2701 déposé le 17/09/2020
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
30/03/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°5397 déposé le 08/08/2018
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement partiel partiel du Consiel d'Administration
30/03/2018 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°5397 déposé le 08/08/2018
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
30/03/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°5397 déposé le 08/08/2018
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement partiel partiel du Consiel d'Administration
30/03/2018 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°5397 déposé le 08/08/2018
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
19/03/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°6211 déposé le 10/09/2018
Etat : Déposé
19/03/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°6211 déposé le 10/09/2018
Etat : Déposé
30/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1933 déposé le 25/08/2017
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
30/03/2017 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1933 déposé le 25/08/2017
Etat : Déposé
Décision : Changement de vice-président
30/03/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1933 déposé le 25/08/2017
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
30/03/2017 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1933 déposé le 25/08/2017
Etat : Déposé
Décision : Changement de vice-président
23/10/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°647 déposé le 22/03/2016
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de directeur(s) général(aux) délégué(s)
23/10/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°647 déposé le 22/03/2016
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de directeur(s) général(aux) délégué(s)
23/10/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°647 déposé le 22/03/2016
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de directeur(s) général(aux) délégué(s)
24/03/2015 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1931 déposé le 25/08/2017
Etat : Déposé
Décision : Ratification de la désignation de M VILLENEUVE William en quallité d'administrateur
24/03/2015 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1931 déposé le 25/08/2017
Etat : Déposé
Décision : Ratification de la désignation de M VILLENEUVE William en quallité d'administrateur
20/06/2014 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1931 déposé le 25/08/2017
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
20/06/2014 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1931 déposé le 25/08/2017
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
29/03/2014 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°946 déposé le 19/05/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement de président du conseil d'administration
29/03/2014 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°946 déposé le 19/05/2014
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
29/03/2014 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°946 déposé le 19/05/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement de président du conseil d'administration
29/03/2014 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°946 déposé le 19/05/2014
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
29/03/2014 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°946 déposé le 19/05/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement de président du conseil d'administration
29/03/2014 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°946 déposé le 19/05/2014
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
30/03/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1916 déposé le 07/10/2013
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
30/03/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1916 déposé le 07/10/2013
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
30/03/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1916 déposé le 07/10/2013
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
30/03/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1916 déposé le 07/10/2013
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
30/03/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1916 déposé le 07/10/2013
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
30/03/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1916 déposé le 07/10/2013
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
22/04/2011 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1901 déposé le 03/10/2013
Etat : Déposé
Décision : changement Vice-Président
22/04/2011 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1901 déposé le 03/10/2013
Etat : Déposé
Décision : changement Vice-Président
22/04/2011 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1901 déposé le 03/10/2013
Etat : Déposé
Décision : changement Vice-Président
30/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°950 déposé le 12/05/2011
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
30/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1874 déposé le 01/10/2013
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
30/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1874 déposé le 01/10/2013
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
30/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°950 déposé le 12/05/2011
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
30/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1874 déposé le 01/10/2013
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
30/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1874 déposé le 01/10/2013
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
30/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°950 déposé le 12/05/2011
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
30/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1874 déposé le 01/10/2013
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
30/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1874 déposé le 01/10/2013
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
01/04/2010 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1831 déposé le 18/10/2010
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
01/04/2010 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1831 déposé le 18/10/2010
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
01/04/2010 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1831 déposé le 18/10/2010
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
03/04/2009 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1120 déposé le 24/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
03/04/2009 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1120 déposé le 24/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
03/04/2009 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1120 déposé le 24/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
09/04/2008 : Extrait de procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1127 déposé le 04/08/2008
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
09/04/2008 : Extrait de procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1127 déposé le 04/08/2008
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
09/04/2008 : Extrait de procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1127 déposé le 04/08/2008
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
28/08/2007 : Lettre de démission
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1127 déposé le 04/08/2008
Etat : Déposé
Décision : d'un administrateur
28/08/2007 : Lettre de démission
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1127 déposé le 04/08/2008
Etat : Déposé
Décision : d'un administrateur
28/08/2007 : Lettre de démission
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1127 déposé le 04/08/2008
Etat : Déposé
Décision : d'un administrateur
27/04/2007 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°987 déposé le 26/07/2007
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
27/04/2007 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°987 déposé le 26/07/2007
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
27/04/2007 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°987 déposé le 26/07/2007
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
22/09/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1296 déposé le 23/10/2006
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
22/09/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1296 déposé le 23/10/2006
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
22/09/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1296 déposé le 23/10/2006
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
30/03/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°739 déposé le 09/06/2006
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
30/03/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°739 déposé le 09/06/2006
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
30/03/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°739 déposé le 09/06/2006
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
31/03/2005 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1070 déposé le 13/09/2005
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
31/03/2005 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1070 déposé le 13/09/2005
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
31/03/2005 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1070 déposé le 13/09/2005
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
23/11/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1564 déposé le 17/12/2004
Etat : Déposé
23/11/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1564 déposé le 17/12/2004
Etat : Déposé
23/11/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1564 déposé le 17/12/2004
Etat : Déposé
30/03/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°820 déposé le 06/07/2004
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
30/03/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°820 déposé le 06/07/2004
Etat : Déposé
30/03/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°820 déposé le 06/07/2004
Etat : Déposé
27/02/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°820 déposé le 06/07/2004
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
27/02/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°820 déposé le 06/07/2004
Etat : Déposé
27/02/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°820 déposé le 06/07/2004
Etat : Déposé
25/04/2003 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°699 déposé le 17/06/2003
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
25/04/2003 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°699 déposé le 17/06/2003
Etat : Déposé
25/04/2003 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°699 déposé le 17/06/2003
Etat : Déposé
18/04/2003 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°699 déposé le 17/06/2003
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
18/04/2003 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°699 déposé le 17/06/2003
Etat : Déposé
18/04/2003 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°699 déposé le 17/06/2003
Etat : Déposé
15/11/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°292 déposé le 28/02/2003
Etat : Déposé
15/11/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°292 déposé le 28/02/2003
Etat : Déposé
15/11/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°292 déposé le 28/02/2003
Etat : Déposé
19/04/2002 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°939 déposé le 18/07/2002
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
19/04/2002 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°939 déposé le 18/07/2002
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
19/04/2002 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°939 déposé le 18/07/2002
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
08/06/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1044 déposé le 19/09/2001
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
08/06/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1044 déposé le 19/09/2001
Etat : Déposé
08/06/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1044 déposé le 19/09/2001
Etat : Déposé
27/04/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1044 déposé le 19/09/2001
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
27/04/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1044 déposé le 19/09/2001
Etat : Déposé
27/04/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1044 déposé le 19/09/2001
Etat : Déposé
06/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°966 déposé le 23/08/2001
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
06/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°966 déposé le 23/08/2001
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
06/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°966 déposé le 23/08/2001
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
14/06/2000 : Acte notarié
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°875 déposé le 01/09/2000
Etat : Déposé
14/06/2000 : Acte notarié
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°875 déposé le 01/09/2000
Etat : Déposé
14/06/2000 : Acte notarié
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°875 déposé le 01/09/2000
Etat : Déposé
21/06/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°764 déposé le 19/07/1999
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
21/06/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°764 déposé le 19/07/1999
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
21/06/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°764 déposé le 19/07/1999
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
16/04/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°557 déposé le 22/05/1998
Etat : Déposé
16/04/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°730 déposé le 08/07/1998
Etat : Déposé
16/04/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°557 déposé le 22/05/1998
Etat : Déposé
16/04/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°730 déposé le 08/07/1998
Etat : Déposé
16/04/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°557 déposé le 22/05/1998
Etat : Déposé
16/04/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°730 déposé le 08/07/1998
Etat : Déposé
24/10/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°233 déposé le 24/02/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
24/10/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°233 déposé le 24/02/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
24/10/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°233 déposé le 24/02/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
19/09/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1071 déposé le 22/10/1997
Etat : Déposé
19/09/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1071 déposé le 22/10/1997
Etat : Déposé
19/09/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1071 déposé le 22/10/1997
Etat : Déposé
08/08/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1070 déposé le 22/10/1997
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
08/08/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1070 déposé le 22/10/1997
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
08/08/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1070 déposé le 22/10/1997
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
05/04/1996 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°232 déposé le 24/02/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
05/04/1996 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°232 déposé le 24/02/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
05/04/1996 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°232 déposé le 24/02/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
29/03/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°435 déposé le 03/05/1996
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
29/03/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°435 déposé le 03/05/1996
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
29/03/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°435 déposé le 03/05/1996
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
07/04/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°860 déposé le 02/09/1995
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
07/04/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°860 déposé le 02/09/1995
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
07/04/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°860 déposé le 02/09/1995
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
12/06/1992 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°550 déposé le 03/07/1992
Etat : Déposé
Décision : Transfert du siège TARBES - 11 BOULEVARD DU PRESIDENT KENNEDY
12/06/1992 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°550 déposé le 03/07/1992
Etat : Déposé
Décision : Transfert du siège TARBES - 11 BOULEVARD DU PRESIDENT KENNEDY
12/06/1992 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°550 déposé le 03/07/1992
Etat : Déposé
Décision : Transfert du siège TARBES - 11 BOULEVARD DU PRESIDENT KENNEDY
11/12/1990 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°988 déposé le 25/07/2002
Etat : Déposé
11/12/1990 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°988 déposé le 25/07/2002
Etat : Déposé
11/12/1990 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°988 déposé le 25/07/2002
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°550 déposé le 03/07/1992
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°550 déposé le 03/07/1992
Etat : Déposé
Décision : TRAITE DE FUSION
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1071 déposé le 22/10/1997
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE PRESIDENT.
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°557 déposé le 22/05/1998
Etat : Déposé
Décision : EXTENSION OBJET SOCIAL
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°730 déposé le 08/07/1998
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT COMMISSAIRE AUX COMPTES SUPPLEANT
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°730 déposé le 08/07/1998
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT COMMISSAIRE AUX COMPTES TITULAIRE
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°764 déposé le 19/07/1999
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°764 déposé le 19/07/1999
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION D'UN 2EME COM. AUX COMPTES TITULAIRE ET D'UN 2EME COM. AUX COMPTESSUPPLEANT
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°764 déposé le 19/07/1999
Etat : Déposé
Décision : CONVERSION DU CAPITAL SOCIAL EN EUROS
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°3 déposé le 14/01/2000
Etat : Déposé
Décision : ORDONNANCE DE MR LE PRESIDENT DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES EN DATE DU14/01/2000, NOMMANT UN COMMISSAIRE AUX APPORTS LORS DE LA FUSION.
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°215 déposé le 18/02/2000
Etat : Déposé
Décision : PROJET DE FUSION SIMPLIFIEE PAR VOIE D'ABSORPTION DES STES : SCI AGRICOLEDES PYRENEES ATLANTIQUE, SCI AGRICOLE BEARN ET PAYS BASQUE, SCI DE LA
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°215 déposé le 18/02/2000
Etat : Déposé
Décision : BELLE PLAINE, SCI SAUVAGNON, SCI GASCOGNE ET SCI DE LA RETHOURIE, PAR LACAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE EN DATE
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°215 déposé le 18/02/2000
Etat : Déposé
Décision : DU 15.02.2000.
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°327 déposé le 15/03/2000
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU COMMISSAIRE AUX APPORTS EN DATE DU 11.03.2000 SUR LES APPORTSEFFECTUES PAR LES STES : SCI AGRICOLE DU BEARN ET DU PAYS BASQUE,
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°327 déposé le 15/03/2000
Etat : Déposé
Décision : SCI AGRICOLE DES PYRENEES ATLANTIQUES, SCI GASCOGNE, SCI RETHOURIE,SCI DE LA BELLE PLAINE, SCI SAUVAGNON.
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°875 déposé le 01/09/2000
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°875 déposé le 01/09/2000
Etat : Déposé
Décision : APPROBATION DU PROJET DE FUSION
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°988 déposé le 25/07/2002
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION D'UN DIRECTEUR GENERAL
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°292 déposé le 28/02/2003
Etat : Déposé
Décision : - CHANGEMENT DIRECTEUR GENERAL
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°699 déposé le 17/06/2003
Etat : Déposé
Décision : - NOMINATION D'UN VICE-PRESIDENT Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1564 déposé le 17/12/2004
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION NOUVEAU VICE-PRESIDENT
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°950 déposé le 12/05/2011
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°550 déposé le 03/07/1992
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°550 déposé le 03/07/1992
Etat : Déposé
Décision : TRAITE DE FUSION
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1071 déposé le 22/10/1997
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE PRESIDENT.
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°557 déposé le 22/05/1998
Etat : Déposé
Décision : EXTENSION OBJET SOCIAL
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°730 déposé le 08/07/1998
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT COMMISSAIRE AUX COMPTES SUPPLEANT
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°730 déposé le 08/07/1998
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT COMMISSAIRE AUX COMPTES TITULAIRE
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°764 déposé le 19/07/1999
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°764 déposé le 19/07/1999
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION D'UN 2EME COM. AUX COMPTES TITULAIRE ET D'UN 2EME COM. AUX COMPTESSUPPLEANT
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°764 déposé le 19/07/1999
Etat : Déposé
Décision : CONVERSION DU CAPITAL SOCIAL EN EUROS
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°3 déposé le 14/01/2000
Etat : Déposé
Décision : ORDONNANCE DE MR LE PRESIDENT DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES EN DATE DU14/01/2000, NOMMANT UN COMMISSAIRE AUX APPORTS LORS DE LA FUSION.
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°215 déposé le 18/02/2000
Etat : Déposé
Décision : PROJET DE FUSION SIMPLIFIEE PAR VOIE D'ABSORPTION DES STES : SCI AGRICOLEDES PYRENEES ATLANTIQUE, SCI AGRICOLE BEARN ET PAYS BASQUE, SCI DE LA
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°215 déposé le 18/02/2000
Etat : Déposé
Décision : BELLE PLAINE, SCI SAUVAGNON, SCI GASCOGNE ET SCI DE LA RETHOURIE, PAR LACAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE EN DATE
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°215 déposé le 18/02/2000
Etat : Déposé
Décision : DU 15.02.2000.
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°327 déposé le 15/03/2000
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU COMMISSAIRE AUX APPORTS EN DATE DU 11.03.2000 SUR LES APPORTSEFFECTUES PAR LES STES : SCI AGRICOLE DU BEARN ET DU PAYS BASQUE,
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°327 déposé le 15/03/2000
Etat : Déposé
Décision : SCI AGRICOLE DES PYRENEES ATLANTIQUES, SCI GASCOGNE, SCI RETHOURIE,SCI DE LA BELLE PLAINE, SCI SAUVAGNON.
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°875 déposé le 01/09/2000
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°875 déposé le 01/09/2000
Etat : Déposé
Décision : APPROBATION DU PROJET DE FUSION
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1044 déposé le 19/09/2001
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°988 déposé le 25/07/2002
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION D'UN DIRECTEUR GENERAL
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°292 déposé le 28/02/2003
Etat : Déposé
Décision : - CHANGEMENT DIRECTEUR GENERAL
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°699 déposé le 17/06/2003
Etat : Déposé
Décision : - NOMINATION D'UN VICE-PRESIDENT
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°699 déposé le 17/06/2003
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°820 déposé le 06/07/2004
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1564 déposé le 17/12/2004
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION NOUVEAU VICE-PRESIDENT
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°950 déposé le 12/05/2011
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°550 déposé le 03/07/1992
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°550 déposé le 03/07/1992
Etat : Déposé
Décision : TRAITE DE FUSION
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1071 déposé le 22/10/1997
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE PRESIDENT.
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°557 déposé le 22/05/1998
Etat : Déposé
Décision : EXTENSION OBJET SOCIAL
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°730 déposé le 08/07/1998
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT COMMISSAIRE AUX COMPTES SUPPLEANT
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°730 déposé le 08/07/1998
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT COMMISSAIRE AUX COMPTES TITULAIRE
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°764 déposé le 19/07/1999
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°764 déposé le 19/07/1999
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION D'UN 2EME COM. AUX COMPTES TITULAIRE ET D'UN 2EME COM. AUX COMPTESSUPPLEANT
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°764 déposé le 19/07/1999
Etat : Déposé
Décision : CONVERSION DU CAPITAL SOCIAL EN EUROS
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°3 déposé le 14/01/2000
Etat : Déposé
Décision : ORDONNANCE DE MR LE PRESIDENT DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARBES EN DATE DU14/01/2000, NOMMANT UN COMMISSAIRE AUX APPORTS LORS DE LA FUSION.
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°215 déposé le 18/02/2000
Etat : Déposé
Décision : PROJET DE FUSION SIMPLIFIEE PAR VOIE D'ABSORPTION DES STES : SCI AGRICOLEDES PYRENEES ATLANTIQUE, SCI AGRICOLE BEARN ET PAYS BASQUE, SCI DE LA
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°215 déposé le 18/02/2000
Etat : Déposé
Décision : BELLE PLAINE, SCI SAUVAGNON, SCI GASCOGNE ET SCI DE LA RETHOURIE, PAR LACAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE EN DATE
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°215 déposé le 18/02/2000
Etat : Déposé
Décision : DU 15.02.2000.
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°327 déposé le 15/03/2000
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU COMMISSAIRE AUX APPORTS EN DATE DU 11.03.2000 SUR LES APPORTSEFFECTUES PAR LES STES : SCI AGRICOLE DU BEARN ET DU PAYS BASQUE,
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°327 déposé le 15/03/2000
Etat : Déposé
Décision : SCI AGRICOLE DES PYRENEES ATLANTIQUES, SCI GASCOGNE, SCI RETHOURIE,SCI DE LA BELLE PLAINE, SCI SAUVAGNON.
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°875 déposé le 01/09/2000
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°875 déposé le 01/09/2000
Etat : Déposé
Décision : APPROBATION DU PROJET DE FUSION
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1044 déposé le 19/09/2001
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°988 déposé le 25/07/2002
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION D'UN DIRECTEUR GENERAL
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°292 déposé le 28/02/2003
Etat : Déposé
Décision : - CHANGEMENT DIRECTEUR GENERAL
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°699 déposé le 17/06/2003
Etat : Déposé
Décision : - NOMINATION D'UN VICE-PRESIDENT
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°699 déposé le 17/06/2003
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°820 déposé le 06/07/2004
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Divers
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°1564 déposé le 17/12/2004
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION NOUVEAU VICE-PRESIDENT
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°950 déposé le 12/05/2011
Etat : Déposé
Etablissements :
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 184
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Siège

Adresse :
11 Boulevard du Président Kennedy
65000 Tarbes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 71
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 Place de la Victoire
65400 Argelès-Gazost
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1986
Activité : Acitivités bancaires
Origine du fonds : Création
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 74
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Rue de Belfort
65110 Cauterets
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 77
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Place du Champ Commun
65100 Lourdes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 78
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
21 Avenue Alexandre Marqui
65100 Lourdes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 79
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Avenue Saint-Sauveur
65120 Luz-Saint-Sauveur
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 81
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
17 Allée du Foirail
65700 Maubourguet
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2019
Activité : Activités bancaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 83
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
35 Place Centrale
65140 Rabastens-de-Bigorre
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 85
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Route de Toulouse
65600 Séméac
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 86
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Boulevard du Président Kennedy
65000 Tarbes
FRANCE
Enseigne : CRCAM PYRENEES GASCOGNE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/01/1904
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 87
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Boulevard du Président Kennedy
65000 Tarbes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 91
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place Parmentier
65000 Tarbes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 93
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue Despourrins
65000 Tarbes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2019
Activité : Activités bancaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 94
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place d'Astarac
65190 Tournay
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 95
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
32 Rue du Padouen
65220 Trie-sur-Baïse
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 96
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
26 Boulevard d'Alsace
65500 Vic-Bigorre
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 99
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
72 Avenue Aristide Briand
65000 Tarbes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/11/1997
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 168
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
110 Rue du Corps Franc Pommies
65000 Tarbes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/04/2005
Activité : Opérations bancaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 172
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place de la Mairie
65240 Arreau
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : activité identique aux autres établissements
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 173
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place Centrale
65230 Castelnau-Magnoac
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : activité identique aux autres établissements
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 174
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Victor Hugo
65300 Lannemezan
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : activité identique aux autres établissements
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 176
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Résidence Vieux Village
65170 Saint-Lary-Soulan
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : activité identique aux autres établissements
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 178
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
20 Allées des Coustous
65200 Bagnères-de-Bigorre
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : activités bancaires exercées par un établissement de crédit et toutes opérations de finances, de crédit, de prise en participation, de cautionnement, D'arbitrage, de courtage D'assurance, de commissions ainsi que toutes opérations commerciales ou financières, mobilières ou immobilières afférentes.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
CQUIS PAR FUSION AU MONTANT GLOBAL EVALUE A : 1.033.681.856 F - récédent exploitan - RCAM DES HAUTES PYRENEE
Type d’exploitation : Exploitation directe
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 175
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route Nationale
65370 Loures-Barousse
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : activité identique aux autres établissements
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 182
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial Méridien
65420 Ibos
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/02/2013
Activité : Banque mutualiste
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
18/11/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 183
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
20 - 22 Avenue des Forges
65000 Tarbes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/11/2018
Activité : Banque mutualiste
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 184
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Siège

Adresse :
11 Boulevard du Président Kennedy
65000 Tarbes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 71
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 Place de la Victoire
65400 Argelès-Gazost
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1986
Activité : Acitivités bancaires
Origine du fonds : Création
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 74
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Rue de Belfort
65110 Cauterets
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 77
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Place du Champ Commun
65100 Lourdes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 78
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
21 Avenue Alexandre Marqui
65100 Lourdes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 79
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Avenue Saint-Sauveur
65120 Luz-Saint-Sauveur
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 81
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
17 Allée du Foirail
65700 Maubourguet
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2019
Activité : Activités bancaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 83
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
35 Place Centrale
65140 Rabastens-de-Bigorre
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 85
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Route de Toulouse
65600 Séméac
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 86
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Boulevard du Président Kennedy
65000 Tarbes
FRANCE
Enseigne : CRCAM PYRENEES GASCOGNE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/01/1904
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 87
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Boulevard du Président Kennedy
65000 Tarbes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 91
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place Parmentier
65000 Tarbes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 93
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue Despourrins
65000 Tarbes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2019
Activité : Activités bancaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 94
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place d'Astarac
65190 Tournay
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 95
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
32 Rue du Padouen
65220 Trie-sur-Baïse
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 96
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
26 Boulevard d'Alsace
65500 Vic-Bigorre
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 99
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
72 Avenue Aristide Briand
65000 Tarbes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/11/1997
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 168
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
110 Rue du Corps Franc Pommies
65000 Tarbes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/04/2005
Activité : Opérations bancaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 172
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place de la Mairie
65240 Arreau
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : activité identique aux autres établissements
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 173
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place Centrale
65230 Castelnau-Magnoac
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : activité identique aux autres établissements
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 174
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Victor Hugo
65300 Lannemezan
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : activité identique aux autres établissements
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 176
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Résidence Vieux Village
65170 Saint-Lary-Soulan
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : activité identique aux autres établissements
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 178
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
20 Allées des Coustous
65200 Bagnères-de-Bigorre
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : activités bancaires exercées par un établissement de crédit et toutes opérations de finances, de crédit, de prise en participation, de cautionnement, D'arbitrage, de courtage D'assurance, de commissions ainsi que toutes opérations commerciales ou financières, mobilières ou immobilières afférentes.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
CQUIS PAR FUSION AU MONTANT GLOBAL EVALUE A : 1.033.681.856 F - récédent exploitan - RCAM DES HAUTES PYRENEE
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 175
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route Nationale
65370 Loures-Barousse
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : activité identique aux autres établissements
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 182
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial Méridien
65420 Ibos
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/02/2013
Activité : Banque mutualiste
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 183
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
20 - 22 Avenue des Forges
65000 Tarbes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/11/2018
Activité : Banque mutualiste
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/05/2017 : Etablissement ouvert

Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Siège

Adresse :
11 boulevard du Président Kennedy
65000 Tarbes
FRANCE
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 71
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 place de la Victoire
65400 Argelès-Gazost
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1986
Activité : Acitivités bancaires
Origine du fonds : Création
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 74
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 rue de Belfort
65110 Cauterets
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 75
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
le Village
65120 Gavarnie
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 77
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 place du Champ Commun
65100 Lourdes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 78
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
21 avenue Alexandre Marqui
65100 Lourdes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 79
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
route Nationale
65120 Luz-Saint-Sauveur
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 81
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Allées Larbanes
65700 Maubourguet
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 83
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
35 place Centrale
65140 Rabastens-de-Bigorre
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 85
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 route de Toulouse
65600 Séméac
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 86
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 boulevard du Président Kennedy
65000 Tarbes
FRANCE
Enseigne : CRCAM PYRENEES GASCOGNE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/01/1904
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 87
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 boulevard du Président Kennedy
65000 Tarbes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 88
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
56B rue Alsace-lorraine
65000 Tarbes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 91
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
place Parmentier
65000 Tarbes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 93
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
place de Verdun
65000 Tarbes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 94
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
place d'Astarac
65190 Tournay
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 95
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
32 rue du Padouen
65220 Trié-sur-Baise
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 96
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
26 boulevard d'Alsace
65500 Vic-Bigorre
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 99
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
72 avenue Aristide Briand
65000 Tarbes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/11/1997
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 168
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
110 rue du Corps Franc Pommies
65000 Tarbes
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/04/2005
Activité : Opérations bancaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 172
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
PL. DE LA MAIRIE
65240 ARREAU
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : ACTIVITE IDENTIQUE AUX AUTRES ETABLISSEMENTS
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 173
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
PL. CENTRALE
65230 CASTELNAU-MAGNOAC
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : ACTIVITE IDENTIQUE AUX AUTRES ETABLISSEMENTS
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 174
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 RUE VICTOR HUGO
65300 LANNEMEZAN
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : ACTIVITE IDENTIQUE AUX AUTRES ETABLISSEMENTS
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 176
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
RESIDENCE VIEUX VILLAGE
65170 SAINT-LARY SOULAN
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : ACTIVITE IDENTIQUE AUX AUTRES ETABLISSEMENTS
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 178
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
20 ALLEES DES COUSTOUS
65200 BAGNERES DE BIGORRE
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : ACTIVITES BANCAIRES EXERCEES PAR UN ETABLISSEMENT DE CREDIT ET TOUTES OPERATIONS DE FINANCES, DE CREDIT, DE PRISE EN PARTICIPATION, DE CAUTIONNEMENT, D'ARBITRAGE, DE COURTAGE D'ASSURANCE, DE COMMISSIONS AINSI QUE TOUTES OPERATIONS COMMERCIALES OU FINANCIERES, MOBILIERES OU IMMOBILIERES AFFERENTES.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
CQUIS PAR FUSION AU MONTANT GLOBAL EVALUE A : 1.033.681.856 F - récédent propriétaire exploitan - RCAM DES HAUTES PYRENEE
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 177
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
RTE D'ARREAU
65410 SARRANCOLIN
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : ACTIVITE IDENTIQUE AUX AUTRES ETABLISSEMENTS
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 175
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
RTE NATIONALE
65370 LOURES-BAROUSSE
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : ACTIVITE IDENTIQUE AUX AUTRES ETABLISSEMENTS
Origine du fonds : Divers
- -
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 181
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7-9-11 avenue des Forges
65000 Tarbes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/04/2012
Activité : Banque mutualiste
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 182
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial Méridien
65420 Ibos
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/02/2013
Activité : Banque mutualiste
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
Zone d'Activité du Busquet
64600 Anglet
FRANCE
Nom commercial : CRCAM PYRENEES GASCOGNE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/04/1972
Activité : Activités bancaires exercées par un établissement de crédit et Ttes Opera- Tions de finances, de crédit, de prises de participation; de Cautionneme,t d'arbitrage, de courtage d'assurance, de commissions, ainsi que Ttes ope- rations commerciales ou financières, mobilières ou immobilières afférentes, marchand de biens à titre accessoire
Origine du fonds : Divers
USION ABSORPTION A COMPTER DU 01.01.92 AU MONTANT GLOBAL EVALUE - récédent propriétair - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES PYRENEES ATLANTIQUE
Type d’exploitation : Exploitation directe
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
26-28 place de la République
64100 Bayonne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/03/1984
Activité : MEME ORIGINE ET MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place Paul Semard
64340 Boucau
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/07/1985
Activité : MEME ORIGINE ET MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
1 Et 3 rue du Port
64700 Hendaye
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1970
Activité : MEME ORIGINE, MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
3 Et 5 rue de Bertaco
64100 Bayonne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/11/1940
Activité : MEME ORIGINE ET MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
Centre Commercial
64480 Ustaritz
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/08/1983
Activité : MEME ORIGINE ET MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
Quartier de l'Eglise
64990 Saint-Pierre-d'Irube
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/06/1980
Activité : MEME ORGINE ET MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place Clemenceau
64200 Biarritz
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1980
Activité : MEME ORIGINE, MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
41 avenue Kennedy
64200 Biarritz
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/06/1984
Activité : MEME ORIGINE, MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
les Terrasses Saint-charles
64200 Biarritz
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/06/1986
Activité : MEME ORIGINE, MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
rue de la Grande Plage
64210 Bidart
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/1984
Activité : MEME ORIGINE MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
rue du Professeur Rêne Cuzacq
64600 Anglet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/11/1982
Activité : MEME ORIGINE MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
rue du DR Lissar
64240 Hasparren
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/11/1965
Activité : MEME ORIGINE, MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
avenue Chantaco
64500 Saint-Jean-de-Luz
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1979
Activité : MEME ORIGINE, MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
Maison Mendikuena
Saint-Pee-sur-Nivelle
64310 Ascain
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/04/1985
Activité : MEME ORIGINE, MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
rue Harispe
64500 Saint-Jean-de-Luz
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1958
Activité : MEME ORIGINE, MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
rue Sainte-Eulalie
64220 Saint-Jean Pied-de-Port
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/12/1982
Activité : MEME ORIGINE, MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place de la Mairie
64430 Saint-Etienne-de-Baigorry
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/05/1977
Activité : MEME ORIGINE, MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
avenue de la Gare
64120 Saint-Palais
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1979
Activité : MEME ORIGINE, MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
rue des Jardins
64520 Bidache
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/1967
Activité : MEME ORIGINE, MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
Résidence du Parc Cinq Cantons
1, rue Saubadine
64600 Anglet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/12/1991
Activité : MEME ORIGINE MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place de la Mairie
64250 Cambo-les-Bains
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1967
Activité : MEME ORIGINE, MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
rue Principale
Espelette
64250 Cambo-les-Bains
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/11/1977
Activité : MEME ORIGINE, MEME ACTIVITE QUE SIEGE
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
rue N.
avenue Jean Jaures
64122 Urrugne
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/06/1993
Activité : MEME ACTIVITE QU'ETABLISSEMENT PRINCIPAL
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
21 rue Thiers
64100 Bayonne
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/04/1972
Activité : MEME ACTIVITE QUE L'ETS PRINCIPAL
Origine du fonds : Divers
- -
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
1 place Beaurivage
64200 Biarritz
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/2005
Activité : Activité bancaire exercée par un établissement de crédit et toutes opérations de finances crédit prises de participation cautionnement arbitragé courtage d'assurance commissions ainsi que toutes opérations commerciales ou financières mobilières ou immobilières afférentes marchand de biens à titre accessoires services d'investissements et activités connexes
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
84bis avenue de l'Adour
64600 Anglet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/11/2005
Activité : MEME ORIGINE ET MEME ACTIVITE QUE LE SIEGE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
2 chemin de la Marouette
64100 Bayonne
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/06/2006
Activité : Même activité que établissement principal
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
boulevard du Bâb
64600 Anglet
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/01/2007
Activité : Même activité que établissement principal
Origine du fonds : Création
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
21 quai Maurice Ravel
64500 Ciboure
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/03/2006
Activité : Même activité que établissement principal
Origine du fonds : Création
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
chemin de Sanguinat
64100 Bayonne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/11/2008
Activité : Activité bancaire exercée par un établissement de crédit et toutes opérations de finances crédit prises de participation Cuationnement arbitragé courtage d'assurance commissions ainsi que toutes opérations commerciales financières mobilières ou immobilières afférentes marchand de biens à titre accessoires services d'investissements et activités connexes
Origine du fonds : Création
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
143 avenue de Verdun
64200 Biarritz
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/09/2014
Activité : banque mutualiste
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
28 - 30 rue Thiers
(28 - 30)
64120 Saint-Palais
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/09/2014
Activité : Banque mutualiste
Origine du fonds : Création
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 41
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
11 boulevard de Cascais
Espace Diorama
64200 Biarritz
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/11/2015
Activité : banque mutualiste
Origine du fonds : Création
22/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 1992D00327
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
4 route du Portou
64990 Saint-Pierre-d'Irube
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/10/2016
Activité : banque mutualiste
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
route d'Agen
32000 Auch
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activités bancaires exercées par un établissement de crédit et toutes opérations de finances, de crédit, de prise de participation, de cautionné ment, d'arbitrage, de courtage d'assurance, de commissions ainsi que toutes opérations commerciales ou financières, mobilières ou immobilières afférentes, marchand de biens à titre accessoire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
9 rue Gambetta
32000 Auch
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
1 avenue Alsace
32000 Auch
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place Fontaine
32000 Auch
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
Hol route d'Agen
32016 Auch
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE BATIMENT ARCHIVES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
rue Nationale
32700 Lectoure
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
2 rue de la République
32600 L'Isle-Jourdain
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place du Marche
32200 Gimont
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place de la République
32500 Fleurance
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
boulevard Saint-Blancat
32800 Eauze
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
boulevard Saint-Jacques
32100 Condom
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place Saint-Pierre
32100 Condom
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place des Promenades
32170 Miélan
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place de la Libération
32120 Mauvezin
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
rue Nationale
32140 Masseube
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
rue de Rohan
32300 Mirande
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
7 place des Capucins
32110 Nogaro
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
2 rue Adour
32160 Plaisance
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
rue Lebrere
32400 Riscle
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place Carnot
32260 Seissan
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place Julie Saint-Avit
32190 Vic-Fezensac
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place des Cordeliers
32130 Samatan
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
route Nationale
32310 Valence-sur-Baise
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
route de Gimont
32450 Saramon
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place de la Mairie
32380 Saint-Clar
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
rue du Stade
Montréal
32250 Montréal-du-Gers
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place de l'Hôtel de Ville
32230 Marciac
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place du Foirail
32340 Miradoux
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place de la Halle
32430 Cologne
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
32330 Gondrin
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
Grande rue
32360 Jegun
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
"Moutiques"
32150 Cazaubon
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 41
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
"Centre Commercial"
32410 Castera Verduzan
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 45
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place de la Garlande
Barcelonne
32720 Barcelonne-du-Gers
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 47
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place du Colonel Parisot
32290 Aignan
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 49
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
6 rue Eugène Sue
32000 Auch
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/11/2010
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
24 avenue des Pyrénées
32000 Auch
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/04/2012
Activité : Banque mutualiste
Origine du fonds : Création
14/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 51
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 1992D00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
2 rue Colette Besson
PAE du Pont Peyrin
32600 L'Isle-Jourdain
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/12/2015
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement principal

Adresse :
Siège Administratif chemin de Devezes
64121 Serres-Castet
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activités bancaires exercées par un établissement de crédit et toutes opérations de finances, de crédit, de prise de participation, de cautionnement, d'arbitrage,de courtage d'assurance, de commissions, ainsi que toutes opérations commerciales ou financières, mobilières ou immobilières afférentes,marchand de biens à titre accessoire
Origine du fonds : Divers
usion-Absorption au montant global évalué A : 1 033 681 856 - récédent propriétaire exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES PYRENEES ATLANTIQUE
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 41
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
route Nationale 117
64300 Orthez
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/10/2007
Activité : Activités bancaires exercées par un établissement de crédit et toutes opérations de finances de crédit de prise de participation de cautionnement d'arbitrage de courtage d'assurance de commissions ainsi que toutes opérations commerciales ou financières mobilières ou immobilières afférentes marchand de biens à titre accessoires.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
Centre Bosquet
64000 Pau
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
avenue du Maréchal Leclerc
64000 Pau
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : activité bancaire etc...
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
157 boulevard de la Paix
64000 Pau
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc...
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
rue des Arènes
64330 Garlin
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
route Nationale
64270 Puyoô
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
Centre Commercial RN 134
64121 Serres-Castet
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
rue Henri IV
64530 Pontacq
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
rue rue de la Vallée d'Ossau
Bâtiment Archives
64121 Serres-Castet
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
avenue de la 2eme Db
64170 Artix
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place du Marché
64350 Lembeye
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
11 place de la Mairie
64140 Billère
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
55 rue du 14 Juillet
64000 Pau
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
18 place Pierre Et Marie Curie
64150 Mourenx
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
19 rue Georges Clémenceau
64320 Bizanos
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
212 avenue Jean Mermoz
64000 Pau
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Origine du fonds : Divers
- -
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
avenue Kennedy
64000 Pau
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
20 rue Ernest Cazenave
64110 Jurançon
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
28 rue Henri IV
64290 Gan
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
28 Cours Camou
64000 Pau
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
rue Principale
64160 Morlaàs
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place du Marcadieu
64410 Arzacq-Arraziguet
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
Allées des Platanes
64420 Soumoulou
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place de la Mairie
64190 Navarrenx
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
route d'Aroix
64530 Ger
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
31 rue Carnot
64000 Pau
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
15 place Saint-Pierre
64300 Orthez
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place du Bayaa
64270 Salies-de-Béarn
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place Clémenceau
64800 Nay
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place de la Mairie
64370 Arthez-de-Béarn
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
7 rue Alfred de Lassence
64000 Pau
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place Royale
64390 Sauveterre-de-Béarn
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activité bancaire etc
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
avenue du Général de Gaulle
Zone Commerciale Grand Sud
64110 Mazères-Lezons
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/02/2006
Activité : Activités bancaires exercées par un établissement de crédit et toutes opérations de finances de crédit de prise de participation de cautionnement d'arbitrage de courtage d'assurance de commissions ainsi que toutes opérations commerciales ou financières mobilières ou immobilières afférentes marchand de biens à titre accessoire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
30 route de Tarbes
64320 Idron
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 31/05/2006
Activité : Activités bancaires exercées par un établissement de crédit et toutes opérations de finances de crédit de prise de participations de cautionnement d'arbitrage de Ciuetage d'assurance de commissions ainsi que toutes opérations commerciales ou financières mobilières afférentes marchand de biens à titre accessoires.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
36 avenue Louis Sallenave
64000 Pau
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/05/2007
Activité : Activités bancaires exercées par un établissement de crédit et toutes opérations de finances de crédit de prise de participation de cautionnement d'arbitrage de courtage d'assurance de commissions ainsi que toutes opérations commerciales ou financières mobilières ou immobilières afférentes marchand de biens à titre accessoire.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 46
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place de la Mairie
64440 Laruns
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activités bancaires exercées par un établissement de crédit et toutes opérations de finances, de crédit, de prise de participation, de cautionnement, d'arbitrage,de courtage d'assurance, de commissions, ainsi que toutes opérations commerciales ou financières, mobilières ou immobilières afférentes,marchand de biens à titre accessoire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 48
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place Henri Lacabanne
64360 Monein
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activités bancaires exercées par un établissement de crédit et toutes opérations de finances, de crédit, de prise de participation, de cautionnement, d'arbitrage,de courtage d'assurance, de commissions, ainsi que toutes opérations commerciales ou financières, mobilières ou immobilières afférentes,marchand de biens à titre accessoire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 49
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place des Oustalots
64400 Oloron-Sainte-Marie
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : activité bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place Gambetta
64400 Oloron-Sainte-Marie
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activités bancaires exercées par un établissement de crédit et toutes opérations de finances, de crédit, de prise de participation, de cautionnement, d'arbitrage,de courtage d'assurance, de commissions, ainsi que toutes opérations commerciales ou financières, mobilières ou immobilières afférentes,marchand de biens à titre accessoire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 51
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place du Marché
64490 Bedous
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : activité bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 52
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place de la Croix Blanche
64130 Mauléon licharre
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : actvité bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 53
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
Maison Mous-Oilher
64130 Barcus
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : activité bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 54
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place du Marché
64470 Tardets-Sorholus
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activités bancaires exercées par un établissement de crédit et toutes opérations de finances, de crédit, de prise de participation, de cautionnement, d'arbitrage,de courtage d'assurance, de commissions, ainsi que toutes opérations commerciales ou financières, mobilières ou immobilières afférentes,marchand de biens à titre accessoire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 56
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
place de la Mairie
64260 Arudy
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : activités bancaires exercées par un établissement de crédit et toutes opérations de finances de crédit de prise de participation de cautionnement d'arbitrage de courtage d'assurance de commission ainsi que toutes opérations commerciales ou financières mobilières ou immobilières différentes
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - fusion à compter du 01/01/1992 au montant évalué à 1 033 681 856 FR - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
23 rue Sainte-Catherine
64230 Lescar
FRANCE
Enseigne : Crédit Agricole
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1992
Activité : Activités bancaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 43
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
86 route de Bayonne
Crédit Agricole
64140 Billère
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/04/2008
Activité : Activités bancaires exercées par un établissement de crédit et toutes opérations de finances, de crédit, de prise de participation, de cautionnement, d'arbitrage,de courtage d'assurance, de commissions, ainsi que toutes opérations commerciales ou financières, mobilières ou immobilières afférentes,marchand de biens à titre accessoire. Services d'investissements et activités connexes
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 44
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
avenue Alexandre Fleming
Crédit Agricole
64400 Oloron-Sainte-Marie
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/09/2008
Activité : Activités bancaires exercées par un établissement de crédit et toutes opérations de finances, de crédit, de prise de participation, de cautionnement, d'arbitrage,de courtage d'assurance, de commissions, ainsi que toutes opérations commerciales ou financières, mobilières ou immobilières afférentes,marchand de biens à titre accessoire. Services d'investissements et activités connexes
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 45
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
19 - 21 allée du Pic d'Anie
64140 Lons
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 25/09/2008
Activité : Activités bancaires exercées par un établissement de crédit et toutes opérations de finances, de crédit, de prise de participation, de cautionnement, d'arbitrage,de courtage d'assurance, de commissions, ainsi que toutes opérations commerciales ou financières, mobilières ou immobilières afférentes,marchand de biens à titre accessoire. Services d'investissements et activités connexes
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 57
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 1992D00279
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Tarbes

Adresse :
132 rue des Pyrénées
64800 Bénéjacq
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/06/2012
Activité : Banque mutualiste
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
Observations :
22/03/2017 : Ajout
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro unique d’identification d’une observation : 84
Numéro unique d’observation : 4002
Date d’ajout de l’observation : 21/07/2009
Texte de l'observation : Ouverture de l'établissement complémentaire situé chemin de Sanguinat 64100 Bayonne à compter du 18/11/2008
14/06/2016 : Ajout
Greffe : Auch (3201)
Numéro unique d’identification d’une observation : 158
Numéro unique d’observation : 2394
Date d’ajout de l’observation : 10/06/2016
Texte de l'observation : Ouverture de l'établissement complémentaire situé 2 rue Colette Besson - PAE du Pont Peyrin - 32600 L'Isle-Jourdain à compter du 08/12/2015
09/10/2015 : Ajout
Greffe : Pau (6403)
Numéro unique d’identification d’une observation : 102
Numéro unique d’observation : 4560
Date d’ajout de l’observation : 19/10/2006
Texte de l'observation : Fermeture de l'établissement complémentaire situé mairie 64450 Thèze à compter du 30/11/2004
09/10/2015 : Ajout
Greffe : Pau (6403)
Numéro unique d’identification d’une observation : 112
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de commerce d'Oloron-Sainte-Marie ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce de Pau. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe de Pau décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
09/10/2015 : Ajout
Greffe : Pau (6403)
Numéro unique d’identification d’une observation : 126
Numéro unique d’observation : 5703
Date d’ajout de l’observation : 09/10/2015
Texte de l'observation : Fermeture de l'établissement complémentaire situé Résidence le Valentin - Section Gourette 64440 Eaux bonnes à compter du 30/06/2015
09/10/2015 : Ajout
Greffe : Pau (6403)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : Déclaration de créances : Tribunal d'instance de Tarbes
Personnes morales :
18/11/2021 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Greffe : Tarbes (6502)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Sigle : CRCAM PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 28/09/1992

Type de capital : Variable
Capital maximum : 42999250.0
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Oui
04/08/2021 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Greffe : Tarbes (6502)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Sigle : CRCAM PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 28/09/1992

Type de capital : Variable
Capital maximum : 42999250.0
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Oui
02/05/2017 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Greffe : Tarbes (6502)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Sigle : CRCAM PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 28/09/1992

Type de capital : Variable
Capital maximum : 42999250.0
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Non
22/03/2017 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Greffe : Bayonne (6401)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CRCAM PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 11/12/1992

Economie sociale et solidaire : Non
14/06/2016 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Greffe : Auch (3201)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CRCAM PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 31/12/1992

Economie sociale et solidaire : Non
09/10/2015 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE
Greffe : Pau (6403)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CRCAM PYRENEES GASCOGNE
Forme juridique : Société coopérative à responsabilité limitée à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 14/10/1992

Economie sociale et solidaire : Non
Dépôts des comptes annuels :
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°6501113 déposé le 23/04/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°6501113 déposé le 23/04/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°6501113 déposé le 23/04/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°6501155 déposé le 27/05/1998
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°6501155 déposé le 27/05/1998
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°6501155 déposé le 27/05/1998
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°6501139 déposé le 28/05/1997
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°6501139 déposé le 28/05/1997
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 1992D00088
Dépôt : N°6501139 déposé le 28/05/1997
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
Bulletin des annonces légales et obligtoires (BALO) :
11/08/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2303654
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 720,00 Euros Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65000 TARBES 776 983 546 R.C.S TARBES Situation au 30 juin 2023 (en milliers d'Euros) Actif Montant s Caisse, banques centrales 73 545 Effets publics et valeurs assimilées 140 429 Créances sur les établissements de crédit 112 556 Opérations internes au Crédit Agricole 1 931 164 Opérations avec la clientèle 15 998 303 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 255 920 Actions et autres titres à revenu variable 298 525 Participations et autres titres détenus à long terme 1 174 511 Parts dans les entreprises liées 163 008 Immobilisations incorporelles 627 Immobilisations corporelles 98 280 Capital souscrit non versé Actions propres Autres actifs 142 406 Comptes de régularisation 190 372 Total Actif 21 579 646 Passif Montant s Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 221 248 Opérations internes au Crédit Agricole 9 409 526 Opérations avec la clientèle 7 892 178 Dettes représentées par un titre 353 913 Autres passifs 610 520 Comptes de régularisation 249 726 Provisions pour risques et charges 177 544 Dettes subordonnées 339 397 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 169 374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 156 220 Capital souscrit 58 702 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 816 860 Ecarts de réévaluation Provisions réglementées et subventions d'investissement 55 Report à nouveau (+/-) Total Passif 21 579 646 Hors-bilan Montant s Engagements donnés . Engagements de financement 1 232 391 . Engagements de garantie 584 428 . Engagements sur titres 368 Engagements reçus   . Engagements de financement 12 679 . Engagements de garantie 4 870 930 . Engagements sur titres 368

15/05/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2301634
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 720,00 euros Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy 65000 TARBES 776 983 546 R.C.S TARBES Partie A. — Comptes individuels au 31/12/2022 Arrêtés par le Conseil d’administration de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne En date du 27 janvier 2023 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 31 mars 2023 I — Bilan au 31 décembre 2022 (en milliers d'euros) Actif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Opérations interbancaires et assimilées 325 679 264 064 Caisse, banques centrales 71 790 70 145 Effets publics et valeurs assimilées 5 159 304 139 492 Créances sur les établissements de crédit 3 94 585 54 427 Opérations internes au Crédit Agricole 3 2 266 887 1 384 369 Opérations avec la clientèle 4 15 710 590 15 079 941 Opérations sur titres 1 582 604 1 532 197 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 1 244 897 1 190 986 Actions et autres titres à revenu variable 5 337 707 341 211 Valeurs immobilisées 1 417 642 1 443 178 Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 1 152 639 1 166 146 Parts dans les entreprises liées 6-7 165 837 178 194 Immobilisations incorporelles 7 609 598 Immobilisations corporelles 7 98 557 98 240 Capital souscrit non versé Actions propres 8 Comptes de régularisation et actifs divers 293 604 361 805 Autres actifs 9 142 556 293 306 Comptes de régularisation 9 151 048 68 499 Total actif 21 597 006 20 065 554 Passif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Opérations interbancaires et assimilées 230 973 189 560 Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 11 230 973 189 560 Opérations internes au Crédit Agricole 11 9 245 701 8 492 437 Comptes créditeurs de la clientèle 12 8 079 037 8 017 952 Dettes représentées par un titre 13 287 988 307 730 Comptes de régularisation et passifs divers 901 637 307 349 Autres passifs 14 666 383 124 284 Comptes de régularisation 14 235 253 183 064 Provisions et dettes subordonnées 514 873 497 940 Provisions 15-16-17 172 908 179 204 Dettes subordonnées 18 341 965 318 736 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 169 374 169 374 Capitaux propres hors FRBG 19 2 167 422 2 083 212 Capital souscrit 58 702 58 702 Primes d'émission 280 603 280 603 Réserves 1 733 025 1 650 297 Ecart de réévaluation Provisions réglementées et subventions d’investissement 60 73 Report à nouveau 259 Résultat de l'exercice 95 032 93 278 Total passif 21 597 006 20 065 554 Hors-bilan au 31 décembre 2022 (en milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés 1 901 995 1 781 398 Engagements de financement 27 1 327 753 1 216 804 Engagements de garantie 27 573 571 563 472 Engagements sur titres 27 671 1 122 (en milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Engagements reçus 4 892 703 4 618 026 Engagements de financement 27 15 629 19 270 Engagements de garantie 27 4 876 403 4 597 634 Engagements sur titres 27 671 1 122 Les opérations de change Hors-bilan et les opérations sur instruments financiers à terme sont présentées respectivement en note 24 et 25. II. — Compte de résultat au 31 décembre 2022 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Intérêts et produits assimilés 33 326 310 321 918 Intérêts et charges assimilées 33 - 136 596 - 120 342 Revenus des titres à revenu variable 34 47 189 31 202 Commissions (Produits) 35 213 194 194 995 Commissions (Charges) 35 - 57 154 - 47 943 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 36 1 378 1 141 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 37 - 535 900 Autres produits d'exploitation bancaire 38 6 568 7 466 Autres charges d'exploitation bancaire 38 - 2 679 - 3 224 Produit net bancaire 397 675 386 113 Charges générales d'exploitation 39 - 229 689 - 217 689 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles - 13 616 - 17 169 Résultat brut d'exploitation 154 370 151 255 Coût du risque 40 - 16 564 - 31 425 Résultat d'exploitation 137 806 119 830 Résultat net sur actifs immobilisés 41 - 21 986 4 629 Résultat courant avant impôt 115 820 124 459 Résultat exceptionnel 42 - - Impôts sur les bénéfices 43 - 20 788 - 31 181 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées - - Résultat net de l'exercice 95 032 93 278 III. — Affectation du bénéfice de l’exercice L’Assemblée générale, conformément à l’article 36 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2022 de la CR. Le bénéfice s’élève à 95 031 652,14 €. Le Conseil d’administration en propose l’affectation suivante : 1 039 506,88 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 2,75 % du nominal des parts rémunérées ; 7 132 443,66 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés (CCA), émis en 2001 et détenus par SACAM MUTUALISATION soit 4,86 € par CCA, le niveau de cette rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001 ; 3 025 670,76 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires, soit 4,86 € par CCA ; 62 875 523,13 € au titre de la réserve légale soit les ¾ du solde disponible ; 20 958 507,71 € au titre des réserves facultatives soit le ¼ du solde disponible. IV. – Annexes Note 1 Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice Cadre juridique et financier La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération. Sont affiliées à la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, 65 Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est agréée, avec l’ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit. Au 31 décembre 2022, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l’article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même, 56,80 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,20 %. Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Relations internes au Crédit Agricole Mécanismes financiers internes L'appartenance de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes : Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole CIB, qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable et solidaire, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne non règlementées (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances miroirs » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché. Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». Opérations en devises Le refinancement des activités en devises des Caisses régionales est réalisé auprès de Crédit Agricole S.A. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ». Mécanisme TLTRO III Une troisième série d’opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars, avril et décembre 2020 en lien avec la situation de la COVID-19. Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d’atteinte d’un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de trois ans de l’opération TLTRO à laquelle s’ajoute une sur-bonification rémunérant une première incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2020 à juin 2021, puis une seconde incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2021 à juin 2022. Pour rappel, le traitement comptable retenu par le Groupe depuis 2020 consiste à comptabiliser les bonifications dès que le Groupe estime avoir une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l’obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE, c’est-à-dire au terme de l’opération de TLTRO III, et à rattacher cette bonification à la période à laquelle elle se rapporte prorata temporis. Ce traitement est maintenu pour l’arrêté comptable du 31 décembre 2022. Le Groupe ayant atteint les conditions de performance nécessaires à la bonification et sur-bonification du TLTRO, le Groupe bénéficiera de l’obtention de l’ensemble des bonifications et sur-bonifications à l’échéance de ce financement. Ainsi, le Groupe a évalué les intérêts courus au taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps « flooré » à - 100 bps sur la période spéciale de taux d’intérêt (1er janvier 2021 – 23 juin 2021 pour la période afférente à l’exercice 2021), compte tenu de l’atteinte des seuils propres à la première incitation pendant la période spéciale de référence. Sur la période spéciale de taux d’intérêt additionnelle (24 juin 2021 – 23 juin 2022)), le taux d’intérêt retenu est également le taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps « flooré » à - 100 bps, compte tenu de l’atteinte des critères du niveau de crédits éligibles propres à la seconde incitation pendant la période spéciale de référence additionnelle. Le Conseil des gouverneurs de la BCE, lors de sa réunion du 27 octobre 2022, a décidé d’une modification des conditions de rémunération applicables à ces opérations de refinancement à compter du 23 novembre 2022 (Décision 2022-2128 de la BCE). La Décision (UE) 2022/2128 de la Banque Centrale Européenne du 27 octobre 2022 a défini deux nouvelles périodes comme suit : - la « période de taux d’intérêt postérieure à la période spéciale de taux d’intérêt additionnelle » ou “post-additional interest rate period (post-ASIRP)” du 24 juin au 22 novembre 2022 (ou la date de remboursement anticipé si elle intervient avant cette date) ; au cours de cette période, la rémunération du TLTRO III est calculée sur la base d’une moyenne des Taux de Facilités des Dépôts à compter de la date de tirage jusqu’à la fin de la fin de cette période. - la « dernière période de taux d’intérêt » ou “last interest rate period (LIRP) ” : du 23 novembre 2022 jusqu’à la date de maturité attendue des tirages. Au cours de la LIRP, la rémunération du TLTRO III est calculée sur la base d’une moyenne des Taux de Facilités des Dépôts à compter du 23 novembre jusqu’à la date de remboursement attendue. Le groupe a ré-estimé les flux de trésorerie attendus afin de refléter (i) les fluctuations des intérêts des différents tirages en fonction de la maturité attendue et (ii) les modifications des conditions de rémunération décidées par la BCE, ce qui est venu modifier le taux d’intérêt effectif des différents tirages de TLTRO III et le coût amorti de chaque tranche. Les nouveaux taux d’intérêt effectif ainsi déterminés sont proches du dernier taux de Facilité des Dépôts connu à la date de l’arrêté comptable. Crédit Agricole S.A. a souscrit à des emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. Couverture des risques de liquidité et de solvabilité, et résolution bancaire Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l’année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite « BRRD »), transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique. La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la stratégie de résolution de « point d’entrée unique élargi » (« extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l’outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. A ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution du groupe Crédit Agricole, c’est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d’organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d’entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit lorsqu’elle considère que : la défaillance de l’établissement est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu’ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l’article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité. Dans l’hypothèse où les autorités de résolution décideraient d’une mise en résolution sur le groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d’absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 (Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF) . Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d’utiliser l’outil de résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette (Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF) , c’est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l’égard de l’organe central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s’appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l’entité considérée et quelle que soit l’origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l’article L 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l’entité du Groupe dont ils sont créanciers. L’étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le groupe Crédit Agricole, s’appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L’investisseur doit donc être conscient qu’il existe donc un risque significatif pour les porteurs d’actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l’entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l’essentiel la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. 1.3 Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2022 Cette année s’est inscrite dans un environnement géopolitique particulier, marqué par la crise en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie. La Caisse Régionale a dû s’adapter au contexte macro-économique, inédit depuis plusieurs années, qui s’est traduit notamment par le retour de l’inflation, la hausse des taux et la baisse du marché actions. Ces différents éléments ont pu avoir un impact sur les principales estimations comptables au 31 décembre 2022. Impacts liés aux opérations militaires en Ukraine Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est exposé au risque pays, c’est-à-dire au risque que les conditions économiques, financières, politiques ou sociales d’un pays dans lequel elle exerce ses activités, affectent ses intérêts financiers. Un changement significatif de l’environnement politique ou macroéconomique pourrait la contraindre à enregistrer des charges additionnelles ou à subir des pertes plus importantes que les montants déjà inscrits dans ses états financiers. Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est exposé, en valeur absolue, au risque pays sur l’Ukraine et la Russie à hauteur de 396 milliers d’euros au 31 décembre 2022. FCT Crédit Agricole Habitat Au 31/12/2022, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2022) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales, le 9 mars 2022. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2022 pour un montant de 1 milliard d’euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d’investisseurs (établissements de crédit (50%), fonds d’investissement (25%), banques centrales (25%)). Dans le cadre de cette titrisation, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 23,46 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2022. Elle a souscrit pour 3,3 millions d’euros de titres subordonnés. Par ailleurs, l’entité FCT Crédit Agricole Habitat 2017 est sortie du périmètre, l’opération de titrisation émise sur le marché ayant été débouclée le 28 mars 2022. Au 31 décembre 2022, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’elle a cédées au FCT. Risque de crédits La Caisse régionale a pris en compte le contexte d’environnement géopolitique particulier de 2022, marqué par la crise en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et la hausse des taux. En particulier, le Groupe a revu ses prévisions macro-économiques prospectives ( forward looking ) pour la détermination de l'estimation du risque de crédit et la Caisse Régionale a procédé à une revue de son portefeuille de crédits, qui l’a conduite à la mise à jour du forward looking local sur un certain nombre de filières considérées à risques. Créances d’impôts sur les PTZ en normes comptables françaises Le traitement fiscal et le traitement comptable du crédit d’impôt sur les PTZ accordé par l’Etat sont différents, en termes de durée et de modalité d’étalement. Cette divergence se traduit par la constatation d’une créance d’impôt, qui prend naissance l’année de l’octroi du PTZ et s’éteint à son échéance. - En normes françaises, la créance d’impôt est constituée puis reprise au taux de l’IS payé lors des 5 premières années du PTZ, soit à des taux d’imposition différents compte tenu de leurs évolutions depuis 2018 ; - En normes IFRS, la créance d’impôt est constituée au taux de l’IS de retournement, soit aux taux futurs. Pour corriger la situation, conformément aux recommandations de CASA, la Caisse Régionale a décidé d’appliquer par simplification opérationnelle l’alignement du traitement entre les deux référentiels comptables. En conséquence, le stock de créances d’impôts PTZ a été recalculé sur la base du taux d’IS de 25,83% en NF entraînant une charge d’IS complémentaire dans les comptes de 4,8 M€. Ce changement de modalité de calcul a été comptabilisé au 30/09/2022. Remboursement du TLTRO Dans le cadre coordonné des refinancements du Groupe Crédit Agricole, CAPG a contribué en décembre 2022 au remboursement d’emprunts TLTRO auprès de la Banque Centrale Européenne pour un montant de 990 M€, dont 884 M€ par anticipation par rapport à une échéance prévue en juin 2023. Ces opérations avaient été mises en place en juin 2020 et décembre 2020. Remboursement par anticipation de swaps prêteurs En vue de neutraliser l’impact des changements de modèle intervenus depuis 2020 sur l’exposition de la Caisse Régionale au risque de taux et dans le respect des exigences réglementaires (SOT15 du 31/12/2022), la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a résilié des swaps prêteurs taux fixe pour 429 750 milliers d’euros générant 35 940 milliers d’euros de soultes négatives. Remboursement d’avances globales : Dans l’objectif d’une gestion de sa dette, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, a remboursé 44,95 millions d’euros d’avances globales ayant généré 2,7 millions d’euros de soulte. Note 2 Principes et méthodes comptables Les états financiers de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole. Compte tenu de l’intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 qui regroupe dans un règlement unique l’ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit. 2.1 Créances et engagements par signature Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement ANC 2014-07. Elles sont ventilées selon leur durée résiduelle ou la nature des concours : Les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ; Les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ; Les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle. La rubrique clientèle inclut les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, opérations internes au Crédit Agricole, clientèle). Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. En application du règlement ANC 2014-07, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l’encours de crédit concerné. Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. Le traitement comptable du risque de crédit est défini ci-après. L’utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes permet d’apprécier le niveau d’un risque de crédit. Les créances et les engagements par signature sont répartis entre les encours sains et douteux. Créances saines Tant que les créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles sont qualifiées de saines ou dégradées ; elles demeurent dans leur poste d’origine. Provisions au titre du risque de crédit sur les encours sains et dégradés Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constate au titre des expositions de crédits des provisions au passif de son bilan pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et / ou sur la durée de vie de l’encours dès lors que la qualité de crédit de l’exposition s’est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions sont déterminées dans le cadre d’un processus de suivi particulier et reposent sur des estimations traduisant le niveau de perte de crédit attendue. La notion de perte de crédit attendue « Expected Credit Loss » ou « ECL » L’ECL se définit comme la valeur probable attendue pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres de provisionnement s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe Crédit Agricole est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de dépréciation des encours. Le groupe Crédit Agricole s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, sont retenues. L’estimation des ECL intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Son appréciation s’appuie largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (" Loss Given Default " ou "LGD"). Les modalités de détermination de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : prêts et créances sur la clientèle et engagements par signature. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie; et représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’exposition est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance dans les douze mois. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’encours. Les paramètres de provisionnement sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le groupe Crédit Agricole et permettent ainsi d’établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima annuellement. Les données macro-économiques prospectives («  Forward Looking » ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : Au niveau du groupe Crédit Agricole dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations ; Au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique des paramètres complémentaires pour le Forward Looking sur des portefeuilles de prêts et créances sur la clientèle et d’engagement de financement sains et dégradés pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l’exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe. Dégradation significative du risque de crédit Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne apprécie, pour chaque encours, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque (expositions qualifiées de saines / expositions qualifiées de dégradées / expositions douteuses). Afin d’apprécier la dégradation significative, le groupe Crédit Agricole prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : - un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe ; - un second niveau propre à chaque entité lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre des paramètres complémentaires pour le Forward Looking pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l’exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement d’encours sains à encours dégradés (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque encours. Aucune contagion n’est requise pour le passage de sain à dégradé des encours d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la « probabilité de défaut » ou (« PD ») à l'origine. L’origine s’entend comme la date de négociation, lorsque l’entité devient partie aux dispositions contractuelles du crédit. Pour les engagements de financement et de garantie, l’origine s’entend comme la date d’engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en encours dégradé. Pour les encours évalués à partir d’un dispositif de notations internes (en particulier les expositions suivies en méthodes avancées), le groupe Crédit Agricole considère que l’ensemble des informations intégrées dans ce dispositif permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, les encours sont reclassés en encours sains («  stage 1  »), et, la dépréciation est ramenée à des pertes attendues à 12 mois. Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d’un instrument financiers pris isolément, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : Le type d’encours ; La note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ; Le type de garantie ; La date de comptabilisation initiale ; La durée à courir jusqu’à l’échéance ; Le secteur d’activité ; L’emplacement géographique de l’emprunteur ; La valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; Le circuit de distribution, l’objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l’appréciation des variations du risque de crédit sur base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Les dotations et reprises des provisions au titre du risque du crédit sur les encours sains et dégradés sont inscrites en coût du risque. Créances douteuses Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes : un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; l’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté. Un encours est dit douteux lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur ses flux de trésorerie futurs estimés. Les événements qui suivent sont des données observables, indicatives d’un encours douteux : des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ; un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ; l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ; la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ; la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ; l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Le caractère douteux d’un encours peut résulter de l’effet combiné de plusieurs événements. Une contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après une période d’observation qui permet de valider que le débiteur n’est plus en situation douteuse. Parmi les encours douteux, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis. Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises. Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l’enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise. Le classement en encours douteux peut être abandonné et l’encours est porté à nouveau en encours sain. Dépréciations au titre du risque de crédit sur les encours douteux Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d’intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Traitement comptable des dépréciations Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non-recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque. Conformément au règlement ANC 2014-07, le Groupe a fait le choix d’enregistrer en coût du risque les effets de désactualisations des dépréciations. Passage en perte L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’experts, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité. Les créances devenues irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l’objet d’une reprise. Créances restructurées Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions contractuelles initiales (taux d’intérêt, maturité, etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : Des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ; Un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers). Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration. Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre : La valeur nominale du prêt ; Et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement). La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Les crédits restructurés du fait de la situation financière du débiteur font l’objet d’une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Dès lors que l’opération de restructuration a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de “restructurée” pendant une période d’observation a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains évènements (nouveaux incidents par exemple). 2.2 Portefeuille Titres Les règles relatives à la comptabilisation du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 du règlement ANC 2014-07. Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable. Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, investissement, placement, activité de portefeuille, valeurs immobilisées, autres titres détenus à long terme, participation, parts dans les entreprises liées) en fonction de l'intention de gestion de l’entité et des caractéristiques de l’instrument au moment de la souscription du produit. Titres de placement Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus des Organismes de Placements Collectifs sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens du règlement ANC 2014-07, prenant la forme d’achats ou de ventes d’instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres : - S’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ; - S’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (Cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit sur les encours douteux). Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat. Titres d'investissement Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d’acquisition et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est ; enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ». En cas de cession de titres d’investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement ANC 2014-07. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme - Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable. - Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle. - Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition frais inclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité. Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention. L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ». Prix de marché Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante : - Les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent ; - Si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel. Dates d’enregistrement Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation. Pensions livrées Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l’actif du bilan. Les titres donnés en pension livrée font l’objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. Reclassement de titres Conformément au règlement ANC 2014-07, il est autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants : - Du portefeuille de transaction vers le portefeuille d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance - Du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif. Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas opéré, en 2022, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07. 2.3 Immobilisations Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique le règlement ANC 2014-03 par rapport à l’amortissement et à la dépréciation des actifs. Elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ». Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur date d’achèvement. A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Le mali technique de fusion est comptabilisé au bilan selon les rubriques d’actifs auxquelles il est affecté, en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l’actif sous-jacent. Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne , à la suite de l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 25 ans Second œuvre 15 ans Installations techniques 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Agencements 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Matériel informatique 3 ans (dégressif) (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Coffre 5 ans Mobilier 8 ou 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 7 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Logiciel 12 mois Sécurité 7 ans dégressif Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Enfin, les éléments dont dispose Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante. 2.4 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée résiduelle ou la nature de ces dettes : - dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit, - comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole, - comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière). Les comptes d’épargne à régime spécial sont présentés après compensation avec la créance sur le fonds d'épargne (au titre de l’épargne réglementée et centralisée par la Caisse des dépôts et consignations). Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. 2.5 Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire, titres de créances négociables, emprunts obligataires et autres titres de dette, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Les primes de remboursement et les primes d’émission des dettes représentées par des titres sont amorties selon la méthode de l’amortissement actuariel. Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers versées aux Caisses régionales sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ». 2.6 Provisions Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique le règlement ANC 2014-03 pour la comptabilisation et l’évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L’ensemble de ces risques fait l’objet d’un examen trimestriel. Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d’opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays. Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement. La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période. - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07. Provision pour risques sur GIE d’investissement Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net. 2.7 Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.) Les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. 2.8 Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement ANC 2014-07. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie : Opérations de couverture Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Opérations de marché Les opérations de marché regroupent : Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » de l’article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) La gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction (catégorie « d » de l’article 2522 du règlement ANC 2014-07) Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif. Pour les instruments : En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ; En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, les charges et produits sont inscrits en résultat prorata temporis. De plus, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ; Faisant partie d’un portefeuille de transaction, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé. Risque de contrepartie sur les dérivés Conformément au règlement ANC 2014-07, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne intègre l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l’article 2522-1 du règlement précité) font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie sur les dérivés actifs. (CVA - Credit Valuation Adjustment ) Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose : Prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name S/N ) ou les CDS indiciels ; En l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d’une approximation fondée sur la base d’un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. 2.9 Opérations en devises A chaque arrêté, les créances et les dettes ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de change en vigueur à la date d'arrêté. Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture. Les actifs en devises détenus de façon durable, comprenant les dotations aux succursales, les immobilisations, les titres d’investissement, les titres de filiale et de participation en devises financés en euros restent convertis au cours du jour d’acquisition (historique). Une provision peut être constituée lorsque l’on constate une dépréciation durable du cours de change relative aux participations de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à l’étranger. A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ». Dans le cadre de l'application du règlement ANC 2014-07, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a mis en place une comptabilité multidevises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque. 2.10 Engagements hors-bilan Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie. 2.11 Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L’intéressement est couvert par l’accord du 17 juin 2021. La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ». 2.12 Avantages au personnel postérieurs à l’emploi Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a appliqué la recommandation 2013-02 de l’Autorité des normes comptables relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans le règlement ANC 2014-03. Cette recommandation a été modifiée par l’ANC le 5 novembre 2021. Elle permet, pour les régimes à prestations définies conditionnant l’octroi d’une prestation à la fois en fonction de l’ancienneté, pour un montant maximal plafonné et au fait qu’un membre du personnel soit employé par l’entité lorsqu’il atteint l’âge de la retraite, de déterminer la répartition des droits à prestation de manière linéaire à partir de : - soit la date de prise de service du membre du personnel - soit la date à partir de laquelle chaque année de service est retenue pour l’acquisition des droits à prestation En application de ce règlement, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Depuis 2021, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique la détermination de la répartition des droits à prestation de manière linéaire à partir de la date à laquelle chaque année de service est retenue pour l’acquisition des droits à prestation (i.e. convergence avec la décision IFRS IC d’avril 2021 portant sur IAS 19). Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat. Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a fait le choix de comptabiliser les écarts actuariels immédiatement en résultat, par conséquent le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement, - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Plans de retraite – régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ». 2.13 Charges et produits exceptionnels Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. 2.14 Impôt sur les bénéfices (charge fiscale) D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre la contribution sociale sur les bénéfices. Les revenus de créances et de portefeuilles titres sont comptabilisés nets de crédits d’impôts. Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle est redevable au titre de cette convention fiscale. Note 3 Créances sur les établissements de crédit – analyse par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et prêts : à vue 31 716 31 716 65 31 781 5 662 à terme (1) 1 000 60 834 61 834 75 61 909 47 486 Valeurs reçues en pension 0 0 Titres reçus en pension livrée 0 0 28 Prêts subordonnés 890 890 5 895 892 Total 32 716 0 0 61 724 94 440 145 94 585 54 428 Dépréciations Valeur nette au bilan 94 585 54 428 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 496 329 496 329 59 496 388 1 210 937 Comptes et avances à terme 6 515 168 837 1 523 428 55 945 1 754 825 15 674 1 770 499 173 431 Titres reçus en pension livrée 0 0 Prêts subordonnés 0 0 Total 502 844 168 937 1 523 428 55 945 2 251 154 15 733 2 266 887 1 384 368 Dépréciations Valeur nette au bilan 2 266 887 1 384 368 Total 2 361 472 1 438 796 Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 895 milliers d’euros. Parmi les créances sur les établissements de crédit 0 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque. Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes. Note 4 Opérations avec la clientèle Au 31 décembre 2022, dans le cadre des mesures de soutien à l’économie à la suite de la crise sanitaire liée à la COVID- 19, le montant des encours de prêts garantis par l’Etat (PGE) accordés par Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s’élève à 372 602 milliers d’euros contre 440 167 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 4.1 Opérations avec la clientèle – analyse par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Créances commerciales 5 136 584 12 5 732 5 732 7 891 Autres concours à la clientèle 748 007 1 522 109 5 206 067 8 300 230 15 776 413 52 337 15 828 750 15 206 568 Valeurs reçues en pension livrée 0 0 Comptes ordinaires débiteurs 34 591 34 591 705 35 296 41 952 Dépréciations -159 186 -176 470 Valeur nette au bilan 15 710 592 15 079 941 Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 726 milliers d’euros. Parmi les créances sur la clientèle 5 628 759 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2022 contre 6 156 863 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Le montant des créances restructurées pour difficultés financières inscrites en encours douteux au moment de la restructuration s’élève à 72 333 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 78 431 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Elles conservent la qualification de « créances restructurées » jusqu’à la fin de leur vie. 4.2 Opérations avec la clientèle – Analyse par zone géographique (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 France (y compris DOM-TOM) 15 746 662 15 136 253 Autres pays de l'U.E. 27 969 24 739 Autres pays d'Europe 20 235 20 114 Amérique du Nord 9 630 7 270 Amérique Centrale et du sud 497 372 Afrique et Moyen-Orient 7 729 8 016 Asie et Océanie (hors Japon) 3 760 4 713 Japon 252 Non ventilés et organismes internationaux Total en principal 15 816 734 15 201 477 Créances rattachées 53 042 54 933 Dépréciations -159 186 -176 470 Valeur nette au bilan 15 710 590 15 079 940 4.3 Opérations avec la clientèle – Encours douteux et dépréciations par zone géographique (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis France (y compris DOM-TOM) 15 799 631 272 539 160 830 15 191 123 294 502 186 844 Autres pays de L'U.E. 28 006 398 386 24 763 294 204 Autres pays d'Europe 20 253 57 4 20 131 212 13 Amérique du Nord 9 638 2 480 7 278 Amérique centrale et du Sud 498 373 Afrique et Moyen-Orient 7 736 1 8 027 Asie et Océanie (hors Japon) 3 763 4 717 Japon 253 Non ventilés et organismes internationaux Total 15 869 778 275 475 161 220 15 256 412 295 008 187 061 0 0 4.4 Opérations avec la clientèle – Analyse par agents économiques (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Particuliers 7 782 986 91 846 46 352 -43 671 -26 283 7 541 917 97 439 55 760 -48 369 -34 327 Agriculteurs 1 401 463 37 974 22 982 -22 609 -17 890 1 344 419 43 063 21 664 -25 436 -17 378 Autres professionnels 2 174 147 54 819 29 536 -34 237 -23 950 2 102 036 54 183 34 867 -32 593 -26 462 Clientèle financière 481 195 6 737 4 671 -4 051 -3 436 430 205 7 522 5 245 -4 015 -3 482 Entreprises 2 897 242 83 190 56 880 -54 127 -44 990 2 709 683 91 786 68 622 -65 487 -56 097 Collectivités publiques 1 067 293 1 062 196 Autres agents économiques 65 451 908 799 -492 -475 65 955 1 015 904 -569 -550 Total 15 869 777 275 474 161 220 -159 187 -117 024 15 256 411 295 008 187 062 -176 469 -138 296 Note 5 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Transaction Placement Titres de l'activité de portefeuille Investissement Total Total Effets publics et valeurs assimilées : 158 269 158 269 138 469 - dont surcote restant à amortir 18 001 18 001 18 001 - dont décote restant à amortir -3 228 -3 228 -1 088 Créances rattachées 1 035 1 035 1 023 Dépréciations Valeur nette au bilan 0 159 304 159 304 139 492 Obligations et autres titres à revenu fixe (1) : Emis par organismes publics 305 648 305 648 238 479 Autres émetteurs 2 298 932 994 935 292 947 822 - dont surcote restant à amortir 27 208 27 208 31 633 - dont décote restant à amortir -12 051 -12 051 -5 966 Créances rattachées 14 3 983 3 997 4 696 Dépréciations -40 -40 -11 Valeur nette au bilan 0 2 272 1 242 625 1 244 897 1 190 986 Actions et autres titres à revenu variable 338 636 338 636 341 359 Créances rattachées Dépréciations -928 -928 -148 Valeur nette au bilan 0 337 708 337 708 341 211 Total 0 339 980 1 401 929 1 741 909 1 671 689 Valeurs estimatives 0 352 831 1 260 459 1 613 290 1 717 332 (1) : dont 48 598 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2022 et 47 998 milliers d'euros au 31 décembre 2021. Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 12 866 milliers d’euros au 31 décembre 2022, contre 21 646 milliers d’euros au 31 décembre 2021 . La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse. La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 160 milliers d’euros au 31 décembre 2022, contre 32 620 milliers d’euros au 31 décembre 2021. La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 136 611 milliers d’euros au 31 décembre 2022, contre 2 905 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 5.1 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Administration et banques centrales (y compris Etats) 285 513 218 312 Etablissements de crédit 366 193 372 160 Clientèle financière 621 039 639 166 Collectivités locales 20 135 20 167 Entreprises, assurances et autres clientèles 286 695 277 855 Divers et non ventilés Total en principal 1 579 575 1 527 660 Créances rattachées 3 997 4 696 Dépréciations -968 -159 Valeur nette au bilan 1 582 604 1 532 197 5.2 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Titres à revenu fixe ou variable 1 240 940 158 269 338 636 1 737 845 1 186 301 138 469 341 359 1 666 129 dont titres cotés 973 955 158 269 1 132 224 919 949 138 469 1 058 418 dont titres non cotés (1) 266 985 338 636 605 621 266 352 341 359 607 711 Créances rattachées 3 997 1 035 5 032 4 696 1 023 5 719 Dépréciations -40 -928 -968 -11 -148 -159 Valeur nette au bilan 1 244 897 159 304 337 708 1 741 909 1 190 986 139 492 341 211 1 671 689 (1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante : - OPCVM français 337 708 milliers d’euros (dont OPCVM français de capitalisation 318 603 milliers d’euros) - OPCVM étrangers 0 milliers d’euros (dont OPCVM étrangers de capitalisation 0 milliers d’euros) Les OPCVM figurent à l’actif du bilan pour 337 708 milliers d’euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2022 s’élève à 350 573 milliers d’euros. La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2022 : (En milliers d'euros) Valeur d'inventaire Valeur liquidative OPCVM monétaires - - OPCVM obligataires 255 433 261 521 OPCVM actions 19 105 23 733 OPCVM autres 63 170 65 319 Total 337 708 350 573 5.3 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Obligations et autres titres à revenu fixe Valeur Brute 21 178 42 981 409 241 767 541 1 240 941 3 997 1 244 938 1 190 997 Dépréciations -40 -11 Valeur nette au bilan 21 178 42 981 409 241 767 541 1 240 941 3 997 1 244 898 1 190 986 Effets publics et valeurs assimilées Valeur Brute 22 947 37 190 98 132 158 269 1 035 159 304 139 493 Dépréciations Valeur nette au bilan 22 947 37 190 98 132 158 269 1 035 159 304 139 493 5.4 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Encours bruts dont encours douteux Encours bruts dont encours douteux France (y compris DOM-TOM) 1 234 167 1 164 598 Autres pays de l'U.E. 155 042 150 196 Autres pays d'Europe 7 989 7 962 Amérique du Nord 2 011 2 016 Amérique centrale et du Sud Afrique et Moyen-Orient Asie et Océanie (hors Japon) Japon Total en principal 1 399 209 1 324 772 0 Créances rattachées 5 032 5 719 Dépréciations -40 -11 Valeur nette au bilan 1 404 201 1 330 480 0 Note 6 Titres de participation et de filiales Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 31 décembre 2022 (en k€) Informations financières Devise Capital Capitaux propres autres que le capital Quote-part de capital détenue (en %) Valeurs comptables des titres détenus - Brutes Valeurs comptables des titres détenus - Nettes Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés Montant des cautions et avals donnés par la société PNB ou chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de Crédit Agricole Autres parts dans les entreprises liées SA CAP ENERGIES NOUVELLES EUR 66 835 18 205 100,00 % 74 672 74 672 0 0 0 2 119 0 PG IMMO EUR 13 091 612 100,00 % 24 765 19 261 0 0 149 -504 0 PG INVEST EUR 3 822 4 612 100,00 % 3 822 3 822 8 0 0 853 0 FPPG Saint Pierre EUR 7 300 149 50,21 % 3 650 3 650 0 0 0 42 0 SARL PORTIMMO EUR 236 807 99,99 % 1 043 1 043 0 0 0 26 0 SCI ACTIPOLE NORD EUR 600 10 99,00 % 604 604 0 0 0 43 0 SCI DUPLAA EUR 1 500 1 99,00 % 1 509 1 486 0 0 0 -23 0 SCI PATRIMMOB EUR 1 650 -494 99, 00 % 1 660 1 144 0 0 0 35 0 SAS KENNEDY LE VILLAGE EUR 1 -328 100,00 % 1 0 50 0 1 -159 0 LE CONNECTEUR EUR 7 480 -6 153 100 % 7 480 1 327 0 0 1 -6 153 0 Autres titres de participations 0 0 0 0 0 0 0 0 0 SAS RUE LA BOETIE EUR 2 873 904 17 528 603 2,64 % 539 644 539 644 8 0 0 1 009 744 36 767 SAS SACAM MUTUALISATION EUR 18 556 677 7 775 2,72 % 504 564 504 564 0 0 228 276 581 7 195 SAS SACAM DEVELOPPEMENT EUR 725 471 8 123 2,64 % 19 253 19 253 10 0 48 9 696 478 SAS SACAM INTERNATIONAL EUR 522 023 63 375 2,62 % 23 612 12 388 0 0 9 35 880 189 SAS SACAM IMMOBILIER EUR 173 273 6 521 2,69 % 4 894 4 894 0 0 1 5 309 19 GRAND SUD OUEST CAPITAL EUR 45 737 49 577 11,76 % 8 866 8 866 0 0 0 4 092 1 172 C2MS EUR 53 053 11 946 1,32 % 1 181 1 181 0 0 0 4 024 37 CA PAYMENT SERVICES EUR 49 027 27 719 1,31 % 643 643 0 0 328 6 078 0 CA PROTECTION SECURITE EUR 511 39 777 1,35 % 796 764 0 0 12 118 10 CREDIT AGRICOLE TITRES EUR 15 245 45 085 1,46 % 860 860 0 0 158 940 0 DELTA EUR 79 550 -1 703 2,52 % 2 002 2 002 0 0 0 -31 0 GRANDS CRUS INVESTISSEMENT EUR 44 993 18 103 4,00 % 2 808 2 808 0 0 0 3 593 0 SACAM ASSURANCE CAUTION EUR 13 713 21 422 2,65 % 847 847 0 0 3 1 512 83 SACAM AVENIR EUR 388 939 -232 2,18 % 7 581 6 041 0 0 0 -28 0 SACAM FIRECA EUR 55 594 -2 848 2,65 % 2 566 1 558 0 0 0 -2 885 0 SACAM PARTICIPATIONS EUR 62 558 19 432 2,61 % 1 888 1 888 0 0 6 2 334 391 SACAM NEOPRO EUR 45 169 0 2,49 % 1 125 1 125 0 0 0 0 0 SCI C TOOKETS.COOP – FR60697 EUR 1 454 -489 77,93 % 1 135 752 0 0 0 3 0 CAIT EUR 19 315 -3 093 2,37 % 939 939 0 0 0 -1 198 0 CA TRANSITIONS A EUR 50 027 0 1,25 % 2 000 2 000 0 0 0 0 0 FONDS TOURISME OCCITANIE S LP EUR 101 000 0 0,90 % 1 000 927 0 0 0 0 0 ACE AEROPARTNERS PART B1 EUR 500 000 0 0,60 % 2 000 1 930 0 0 0 0 0 ACE AERO PARTNERS PART B2 EUR 500 000 0 0,73 % 3 000 2 851 0 0 0 0 0 BREEGA VENTURE II EUR 0 0 0,65 % 1 093 1 093 0 0 0 0 0 Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de Crédit Agricole Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit (ensemble) 0 0 0 0 0 0 Participations dans des établissements de crédit (ensemble) 0 0 0 0 0 0 Autres parts dans les entreprises liées (ensemble) 0 0 0 0 0 0 Autres titres de participation (ensemble) 15 135 14 252 4 0 0 0 33 Total parts dans les entreprises liées et participations 1 268638 1 241079 80 0 945 1 352 040 46 373 1) Données de 2021 Valeur estimative des titres de participation (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Parts dans les entreprises liées Titres non cotés 119 220 168 174 111 730 171 037 Titres cotés Avances consolidables 60 825 58 468 74 513 72 483 Créances rattachées 348 348 68 68 Dépréciations -14 557 -8 116 Valeur nette au bilan 165 836 226 990 178 195 243 588 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Titres non cotés 1 128 841 1 656 127 1 132 994 1 604 771 Titres cotés Avances consolidables 19 317 18 442 30 432 30 432 Créances rattachées 139 139 132 132 Dépréciations -15 941 -14 325 Sous-total titres de participation 1 132 356 1 674 708 1 149 233 1 635 335 Autres titres détenus à long terme Titres non cotés 20 576 20 871 16 985 17 020 Titres cotés Avances consolidables Créances rattachées Dépréciations -293 -72 Sous-total autres titres détenus à long terme 20 283 20 871 16 913 17 020 Valeur nette au bilan 1 152 639 1 695 579 1 166 146 1 652 355 Total des titres de participation 1 318 475 1 922 569 1 344 341 1 895 943 (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Total valeurs brutes Titres non cotés 1 268 637 1 261 709 Titres cotés Total 1 268 637 1 261 709 Les valeurs estimatives sont déterminées d’après la valeur d’utilité des titres ; celle-ci n’est pas nécessairement la valeur de marché. Note 7 Variation de l’actif immobilis é Immobilisations financières (en milliers d'euros) 01/01/2022 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements (1) 31/12/2022 Parts dans les entreprises liées Valeurs brutes 111 730 10 7 481 119 221 Avances consolidables 74 513 10 -13 698 60 825 Créances rattachées 68 744 -463 349 Dépréciations -8 117 -6 501 60 -14 558 Valeur nette au bilan 178 194 -5 737 -14 101 7 481 165 837 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Valeurs brutes 1 132 994 16 945 -13 617 -7 481 1 128 841 Avances consolidables 30 432 -11 115 19 317 Créances rattachées 132 139 -132 139 Dépréciations -14 326 -1 639 22 -15 943 Sous-total titres de participation 1 149 232 15 445 -24 842 -7 481 1 132 354 Autres titres détenus à long terme Valeurs brutes 16 986 3 598 -7 20 577 Avances consolidables Créances rattachées Dépréciations -71 -223 3 -291 Sous-total autres titres détenus à long terme 16 915 3 375 -4 20 286 Valeur nette au bilan 1 166 147 18 820 -24 846 -7 481 1 152 640 Total 1 344 341 13 083 -38 947 1 318 477 La rubrique autres mouvements présente notamment l’effet des variations de cours de change sur la valeur des actifs immobilisés en devises. Immobilisations corporelles et incorporelles (en milliers d'euros) 01/01/2022 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements (1) 31/12/2022 Immobilisations corporelles Valeurs brutes 216 112 18 904 -6 959 228 057 Amortissements et dépréciations -118 359 -13 988 2 420 -129 927 Mali technique de fusion sur Immobilisations corporelles Valeurs brutes 1 501 1 501 Amortissements et dépréciations -1 014 -60 -1 074 Valeur nette au bilan 98 240 4 856 -4 539 98 557 Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 1 427 50 1 477 Amortissements et dépréciations -829 -38 -867 Mali technique de fusion sur Immobilisations incorporelles Valeurs brutes Amortissements et dépréciations Valeur nette au bilan 598 12 610 Total 98 838 4 868 -4 539 99 167 Note 8 Actions propres La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ne détient pas d’actions propres. Note 9 Comptes de régularisation et actifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Autres actifs (1) Instruments conditionnels achetés 1 068 17 Comptes de stock et emplois divers 701 214 Débiteurs divers (2) 140 746 293 028 Gestion collective des titres Livret de développement durable Comptes de règlement 41 47 Valeur nette au bilan 142 556 293 306 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 72 173 191 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 934 6 320 Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers 9 12 Charges constatées d'avance 949 807 Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 7 831 1 207 Autres produits à recevoir (3) 50 226 45 662 Charges à répartir Autres comptes de régularisation 18 924 14 298 Valeur nette au bilan 151 046 68 497 Total 293 602 361 803 (1) Les montants incluent les créances rattachées. (2) dont 3 648 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie contre 2 804 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. (3) Les produits à recevoir sur créance sur le fonds d'épargne (au titre de l’épargne réglementée et centralisée par la Caisse des dépôts et consignations) sont présentés en déduction des dettes rattachées sur comptes d'épargne à régime spécial au passif du bilan (Cf. note 33.2 Epargne centralisée). Note 10 Dépréciations inscrites en déduction de l’actif (en milliers d'euros) Solde au 01/01/2022 Dotations Reprises et utilisations Désactualisation Autres mouvements Solde au 31/12/2022 Sur opérations interbancaires et assimilées Sur créances clientèle 176 470 45 286 -61 713 -856 159 187 Sur opérations sur titres 160 879 -70 969 Sur valeurs immobilisées 25 575 8 363 -556 33 382 Sur autres actifs 562 508 -422 648 Total 202 767 55 036 -62 761 -856 194 186 Note 11 Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et emprunts : · à vue 2 946 2 946 34 2 980 12 583 · à terme 62 370 62 370 255 62 625 49 824 Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée 165 199 165 199 169 165 368 127 153 Valeur au bilan 2 946 165 199 62 370 230 515 458 230 973 189 560 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 9 209 9 209 9 209 90 585 Comptes et avances à terme 540 499 2 299 286 4 783 952 1 601 523 9 225 260 11 232 9 236 492 8 401 852 Titres donnés en pension livrée Valeur au bilan 549 708 2 299 286 4 783 952 1 601 523 9 234 469 11 232 9 245 701 8 492 437 Total 552 654 2 464 485 4 783 952 1 663 893 9 464 984 11 690 9 476 674 8 681 997 Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale. Note 12 Comptes créditeurs de la clientèle 12.1 Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Comptes ordinaires créditeurs 6 388 108 6 388 108 416 6 388 524 6 419 685 Comptes d'épargne à régime spécial (1) : 84 758 84 758 84 758 83 786 · à vue 84 758 84 758 84 758 83 786 · à terme Autres dettes envers la clientèle : 1 159 107 190 717 221 872 31 129 1 602 825 2 930 1 605 755 1 514 482 · à vue 3 787 3 787 3 3 790 2 859 · à terme 1 155 320 190 717 221 872 31 129 1 599 038 2 927 1 601 965 1 511 623 Valeurs données en pension livrée Valeur au bilan 7 631 973 190 717 221 872 31 129 8 075 691 3 346 8 079 037 8 017 953 (1) Les Comptes d'épargne à régime spécial sont présentés sous déduction de la créance sur le fonds d'épargne (au titre de l’épargne réglementée et centralisée par la Caisse des dépôts et consignations) (Cf. note 32 Epargne centralisée). 12.2 Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par agents économiques (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Particuliers 3 782 708 3 679 171 Agriculteurs 757 632 721 375 Autres professionnels 624 332 643 552 Clientèle financière 262 127 317 707 Entreprises 2 380 241 2 400 095 Collectivités publiques 14 238 14 200 Autres agents économiques 254 413 238 173 Total en principal 8 075 691 8 014 273 Dettes rattachées 3 346 3 679 Valeur au bilan 8 079 037 8 017 952 Note 13 Dettes représentées par un titre 13.1 Dettes représentées par un titre – analyse par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Bons de caisse Titres du marché interbancaire Titres de créances négociables (1) 37 000 200 000 49 950 286 950 1 038 287 988 307 730 Emprunts obligataires Autres dettes représentées par un titre Valeur au bilan 37 000 200 000 49 950 286 950 1 038 287 988 307 730 (1) dont 0 milliers d'euros émis à l'étranger au 31 décembre 2022 contre 30 712 milliers d'euros au 31 décembre 2021 Note 14 Comptes de régularisation et passifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Autres passifs (1) Opérations de contrepartie (titres de transaction) Dettes représentatives de titres empruntés (2) Instruments conditionnels vendus 1 068 17 Comptes de règlement et de négociation Créditeurs divers 646 755 104 726 Versements restant à effectuer sur titres 18 560 19 541 Valeur au bilan 666 383 124 284 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 29 440 38 791 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 707 6 204 Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers Produits constatés d'avance 69 197 71 511 Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme 4 526 7 283 Autres charges à payer 90 837 52 973 Autres comptes de régularisation 40 546 6 302 Valeur au bilan 235 253 183 064 Total 901 636 307 348 (1) Les montants incluent les dettes rattachées. (2) Les dettes représentatives de titres empruntés sont présentées sous déduction des titres de transaction empruntés (y compris le cas échéant les titres empruntés ayant fait l’objet d’un prêt reclassé en « titres de transaction prêtés ») (Cf. note 32 Emprunts de titres). Note 15 Provisions (en milliers d'euro) Solde au 01/01/2022 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements Solde au 31/12/2022 Provisions pour engagements de retraite et assimilés Provisions pour autres engagements sociaux 1 488 -242 1 246 Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature 28 280 37 292 -37 017 28 555 Provisions pour litiges fiscaux (1) 8 087 8 087 Provisions pour autres litiges 7 122 680 -44 -3 120 4 638 Provisions pour risques pays (2) Provisions pour risques de crédit (3) 99 274 252 946 -241 128 111 092 Provisions pour restructurations Provisions pour impôts (4) 14 685 -60 -14 019 606 Provisions sur participations (5) 176 176 Provisions pour risques opérationnels (6) 995 995 Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (7) 17 931 -8 882 9 049 Autres provisions (8) 9 431 1 101 -1 666 -401 8 465 Valeur au bilan 179 206 300 282 -1 770 -304 809 172 909 (1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés. (2) La provision pour risques pays couvre le risque de contrepartie sur des débiteurs privés ou publics, lié à la situation économique des pays dont ils dépendent (nationalité et /ou résidence). (3) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles bâlois. (4) Comprend notamment les impôts dus aux filiales dans le cadre de l'intégration fiscale (5) Y compris sociétés en participation, GIE, risques immobiliers de participations (6) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement. (7) Cf. note 16 ci-après (8) Y compris les provisions pour risques liés aux DAT à taux progressifs et au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme. Litige image chèque LCL et Crédit Agricole S.A., ainsi que 10 autres banques, ont reçu en mars 2008 une notification de griefs du Conseil de la concurrence (devenu l’Autorité de la concurrence). Il leur est reproché d’avoir, de façon concertée, mis en place et appliqué des commissions interbancaires dans le cadre de l’encaissement des chèques, depuis le passage à l’échange image chèques, soit depuis 2002 jusqu’en 2007. Selon l’Autorité de la concurrence, ces commissions seraient constitutives d’ententes anticoncurrentielles sur les prix au sens des articles 81, paragraphe 1, du traité instituant la Communauté européenne et de l’article L. 420-1 du Code de commerce, et auraient causé un dommage à l’économie. En défense, les banques ont réfuté catégoriquement le caractère anticoncurrentiel des commissions et contesté la régularité de la procédure suivie. Par décision du 20 septembre 2010, l’Autorité de la concurrence a jugé que la Commission d’Échange Image Chèques (CEIC) était anticoncurrentielle par son objet et qu’elle a eu pour conséquence d’augmenter artificiellement les coûts supportés par les banques remettantes, ce qui a eu un impact défavorable sur le prix des services bancaires. Pour ce qui concerne l’une des commissions pour services connexes dite AOCT (Annulation d’Opérations Compensées à Tort), l’Autorité de la concurrence a enjoint les banques de procéder à la révision de leur montant dans les six mois de la notification de la décision. Les banques mises en cause ont été sanctionnées pour un montant global de 384,92 millions d’euros. LCL et le Crédit Agricole ont été condamnés à payer respectivement 20,7 millions d’euros et 82,1 millions d’euros pour la CEIC et 0,2 million d’euros et 0,8 million d’euros pour l’AOCT. L’ensemble des banques a fait appel de la décision devant la Cour d’appel de Paris. Cette dernière a, par un arrêt du 23 février 2012, annulé la décision estimant que l’Autorité de la concurrence n’avait pas démontré l’existence de restrictions de concurrence constitutives d’une entente par objet. L’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation le 23 mars 2012.La Cour de cassation a cassé, le 14 avril 2015, la décision de la Cour d’appel de Paris du 23 février 2012 et renvoyé l’affaire devant cette même Cour, autrement composée, au seul motif que les interventions volontaires des associations UFC – Que Choisir et l’ADUMPE devant la Cour d’appel ont été déclarées sans objet, sans que les moyens de ces parties ne soient examinés par la Cour. La Cour de cassation n’a pas tranché l’affaire sur le fond et le Crédit Agricole a saisi la juridiction de renvoi. La Cour d’Appel de Paris a rendu sa décision le 21 décembre 2017. Elle a confirmé la décision de l’Autorité de la concurrence du 20 septembre 2010 tout en réduisant de 82 940 000 euros à 76 560 000 euros les sanctions pécuniaires infligées au Crédit Agricole. La sanction pour LCL est demeurée inchangée à 20 930 000 euros. Comme les autres banques parties à cette procédure, LCL et le Crédit Agricole se sont pourvus en cassation. Par une décision du 29 janvier 2020, la Cour de cassation a cassé l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 21 décembre 2017 au motif que la Cour d’appel n’avait pas caractérisé l’existence de restrictions de concurrence par objet et renvoyé l’affaire devant la Cour d’appel de Paris autrement composée. La Cour d’appel de Paris a rendu un arrêt le 2 décembre 2021 reformant la quasi-intégralité de la décision de l’Autorité de la Concurrence de 2010, condamnant cette dernière aux dépens et ouvrant droit au remboursement des sommes versées par les banques en application de la décision reformée assorties des intérêts au taux légal à compter du 2 décembre 2021. Le 31 décembre 2021, l’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation contre l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 2 décembre 2021. Du fait du caractère exécutoire de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris, un produit de 995,58 milliers d’euros a été constaté. Néanmoins, compte tenu du pourvoi formé en cassation, une provision de celui-ci a été constatée dans les comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, au 31 décembre 2021. L’Autorité de la concurrence a déposé le 2 mai 2022 un mémoire à l’appui du pourvoi formé contre l’arrêt rendu par la Cour d’appel de Paris le 2 décembre 2021 (soit à l’issue du délai imparti de 4 mois à compter du 31 décembre 2021 pour ce dépôt). Les banques ont déposé en retour un mémoire de défense le 4 juillet 2022, en réponse duquel l’Autorité de la concurrence a déposé un nouveau mémoire le 30 septembre 2022. Les travaux d’analyse de ce document sont en cours, en vue d’un dépôt de réponse courant novembre. Les dates de l’audience et du rendu de la décision de la Cour de cassation ne sont pas encore connues. Dans ce contexte, la provision comptabilisée au 31 décembre 2021 est maintenue dans les comptes du 31 décembre 2022. Note 16 Epargne logement Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 401 096 389 954 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 769 019 786 649 Ancienneté de plus de 10 ans 837 351 869 264 Total plans d'épargne-logement 2 007 466 2 045 867 Total comptes épargne-logement 184 961 179 755 Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement 2 192 427 2 225 642 L’ancienneté est déterminée conformément au règlement ANC 2014-07. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état. Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Plans d'épargne-logement 448 746 Comptes épargne-logement 1 795 2 813 Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 2 243 3 559 Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 0 1 849 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 48 7 584 Ancienneté de plus de 10 ans 2 937 8 499 Total plans d'épargne-logement 2 985 17 932 Total comptes épargne-logement 15 Total provision au titre des contrats épargne-logement 3 000 17 932 La mise à jour selon les modèles actuels du calcul de la provision Epargne Logement, qui démontrent une forte sensibilité aux paramètres de taux et de liquidité et à la projection des encours en risque, aurait entraîné une reprise mécanique de provision sur le S2 2022 du montant provisionné au 30 juin 2022 de 66,9 %. Dans un contexte de volatilité des taux, et notamment de hausse rapide depuis un an, à des niveaux inconnus depuis 10 ans, il est apparu pertinent de ne pas comptabiliser une telle reprise de provision afin d’évaluer les impacts de ce nouvel environnement, notamment sur les modèles comportementaux de calcul de la provision, qui a donc été figée à son niveau du 30 juin 2022 (après une reprise de 8 882 milliers d’euros au cours du premier semestre) et nous semble représenter au mieux la réalité des risques à la fin de l’année. Des travaux seront menés en 2023 sur ces modèles pour évaluer leur robustesse dans ce nouveau contexte. La dotation de la provision épargne logement au 31 décembre 2022 est liée à l’actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte. Note 17 Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies Variations de la dette actuarielle (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dette actuarielle à l’ouverture 29 616 29 999 Coût des services rendus sur l'exercice 2 745 2 777 Coût financier 167 108 Cotisations employés 0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime 0 0 Variation de périmètre 71 -53 Indemnités de cessation d'activité 0 0 Prestations versées (obligatoire) -1 704 -2 141 (Gains) / pertes actuariels -3 558 -815 Autres mouvements (1) 0 -259 Dette actuarielle a la clôture 27 337 29 616 Les autres mouvements incluent l’alignement du traitement comptable dans les comptes individuels de la modification de la recommandation 2013-02 portant sur le calcul des engagements de retraite et avantages similaires pour un montant de 259 milliers d’euros en 2021. Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Coût des services rendus 2 745 2 777 Coût financier 167 108 Rendement attendu des actifs -217 -137 Coût des services passés 0 0 (Gains) / pertes actuariels net 377 488 (Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes 0 0 (Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif -585 -409 Charge nette comptabilisée au compte de résultat 2 487 2 827 Variations de juste valeur des actifs des régimes (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Juste valeur des actifs / droits à remboursement à l’ouverture 26 672 25 858 Rendement attendu des actifs 217 137 Gains / (pertes) actuariels 210 111 Cotisations payées par l'employeur 2 396 2 761 Cotisations payées par les employés 0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime 0 0 Variation de périmètre 71 -53 Indemnités de cessation d'activité 0 0 Prestations payées par le fonds -1 704 -2 141 Autres mouvements 0 0 Juste valeur des actifs / droits à remboursement à la clôture 27 861 26 672 Composition des actifs des régimes Les actifs des régimes sont constitués de polices d'assurance éligibles. 31/12/2022 31/12/2021 Composition des actifs -% d'obligations 76,80% 80,21% -% d'actions 14,30% 12,06% -% autres actifs (immobilier) 8,90% 7,72% Variations de la provision (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dette actuarielle à la clôture -27 337 -29 616 Impact de la limitation d'actifs -804 -1 390 Gains et (pertes) actuariels restant à étaler 340 4 485 Juste valeur des actifs fin de période 27 861 26 672 Position nette (passif) / actifs à la clôture 60 151 Rendement des actifs des régimes Le taux de rendement effectif des actifs des régimes est compris entre 1,28% et 2,60% au 31/12/2022. Hypothèses actuarielles utilisées Au 31 décembre 2022, les taux de sensibilité démontrent que : - Une variation de plus 50 bp des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 2,44% ; - Une variation de moins 50 bp des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 2,61 %. Note 18 Fonds pour risques bancaires généraux (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Fonds pour risques bancaires généraux 169 374 169 374 Valeur au bilan 169 374 169 374 Note 19 Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Dettes subordonnées à terme 0 0 0 0 0 0 Euro 0 0 Dollar 0 0 … 0 Autres 0 Titres et emprunts participatifs 0 0 0 Autres emprunts subordonnés à terme 0 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée (1) 0 0 0 0 0 Euro 0 0 Dollar 0 0 … 0 Autres 0 Placement des fonds propres des Caisses Locales 335 431 335 431 6 534 341 965 318 736 Dépôts de garantie à caractère mutuel 0 0 0 Valeur au bilan 0 0 0 0 0 0 0 0 (1) durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5 ans Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 7 083 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 3 518 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Note 20 Variation des capitaux propres (avant répartition) Variation des capitaux propres (en milliers d'euros) Capitaux propres Capital Réserve légale Réserve statutaire Primes, autres réserves et report à nouveau (1)(2) Ecarts conversion/ réévaluation Provisions réglementées & subventions d'investissement Résultat Total des capitaux propres Solde au 31 Décembre 2020 58 702 1 206 552 372 389 280 632 94 80 391 1 998 760 Dividendes versés au titre de 2020 -9 063 -9 063 Variation de capital Variation des primes et réserves Affectation du résultat social 2020 53 496 17 832 - 71 328 Report à nouveau 259 259 Résultat de l’exercice 2021 93 278 93 278 Autres variations -21 -21 Solde au 31 Décembre 2021 58 702 1 260 048 390 221 280 891 73 93 278 2 083 212 Dividendes versés au titre de 2021 -10 809 -10 809 Variation de capital Variation des primes et réserves Affectation du résultat social 2021 62 046 20 682 -82 728 Report à nouveau -259 259 Résultat de l’exercice 2022 95 032 95 032 Autres variations -13 -13 Solde au 31 décembre 2022 58 702 1 322 094 410 903 280 632 60 95 032 2 167 423 (1) Dont 202 050 milliers d'euros de primes d'émission, dont 78 553 milliers d'euros primes de fusion. (2) Dont 259 milliers d’euros relatif à l'impact de l’application de la modification de la recommandation 2013-02 du 5 novembre 2021 portant sur le calcul des engagements de retraite et avantages similaires. Note 21 Composition des capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Capitaux propres hors FRBG 2 167 422 2 083 213 Fonds pour risques bancaires généraux 169 374 169 374 Total des capitaux propres 2 336 796 2 252 587 Par ailleurs, les dettes subordonnées et titres participatifs s’élèvent à 341 965 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 318 736 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Note 22 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations (en milliers d'euros) Opérations avec les entreprises liées et les participations Solde au 31/12 /2022 Solde au 31/12 /2021 Créances 2 321 540 1 420 836 Sur les établissements de crédit et institutions financières 2 293 962 1 390 870 Sur la clientèle 27 578 29 966 Obligations et autres titres à revenu fixe Dettes 9 702 030 8 929 339 Sur les établissements de crédits et institutions financières 9 232 477 8 472 389 Sur la clientèle 85 221 92 506 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 384 332 364 444 Engagements donnés 305 971 152 646 Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit Engagements de financement en faveur de la clientèle 1 579 890 Garanties données à des établissements de crédit 0 0 Garanties données à la clientèle 304 392 151 756 Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise Autres engagements donnés Note 23 Transactions effectuées avec les parties liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne effectue toutes les transactions avec les parties liées aux conditions normales de marché. Note 24 Opérations effectuées en devises Contributions par devise au bilan (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Euro 21 543 458 21 316 896 20 088 732 19 846 692 Autres devises de l’Union Européenne 435 435 799 799 Franc Suisse 902 902 467 467 Dollar 19 167 19 167 21 426 21 426 Yen 56 56 Autres devises 1 744 1 744 2 774 2 774 Valeur brute 21 565 706 21 339 144 20 114 254 19 872 214 Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation 225 486 257 862 154 067 193 341 Dépréciations -194 186 -202 767 Total 21 597 006 21 597 006 20 065 554 20 065 555 Note 25 Opérations de change, prêts et emprunts en devises (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 À recevoir À livrer À recevoir À livrer Opérations de change au comptant 0 0 0 0 Devises Euros Opérations de change à terme 314 642 314 405 225 266 225 122 Devises 157 482 157 482 116 699 116 699 Euros 157 160 156 923 108 567 108 423 Prêts et emprunts en devises Total 314 642 314 405 225 266 225 122 Note 26 Opérations sur instruments financiers à terme (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Opérations de couverture Opérations autres que de couverture Total Total Opérations fermes 7 654 672 111 555 7 766 227 6 881 510 Opérations sur marchés organisés (1) Contrats à terme de taux d'intérêt Contrats à terme de change Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers Autres contrats à terme Opérations de gré à gré (1) 7 654 672 111 555 7 766 227 6 881 510 Swaps de taux d'intérêt 7 654 672 110 753 7 765 425 6 880 708 Autres contrats à terme de taux d'intérêt Contrats à terme de change FRA Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers 802 802 802 Autres contrats à terme Opérations conditionnelles 214 866 214 866 285 948 Opérations sur marchés organisés Instruments de taux d'intérêt à terme Achetés Vendus Instruments sur action et indices boursiers à terme Achetés Vendus Instruments de taux de change à terme Achetés Vendus Opérations de gré à gré Options de swap de taux Achetés Vendus 214 866 214 866 285 948 Instruments de taux d'intérêts à terme Achetés Vendus Instruments de taux de change à terme Achetés 21 000 21 000 18 097 Vendus 21 000 21 000 18 097 Instruments sur actions et indices boursiers à terme Achetés 86 433 86 433 124 877 Vendus 86 433 86 433 124 877 Autres instruments à terme conditionnels Achetés Vendus Dérivés de crédit Contrats de dérivés de crédit Achetés Vendus 0 Total 7 654 672 326 421 7 981 093 7 167 458 (1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats). 26.1 Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle (en milliers d'euros) Total 31/12/2022 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1 an de 1 à 5 ans > 5 ans ≤ 1an de 1 à 5 ans > 5 ans ≤ 1an de 1 à 5 ans > 5 ans Futures Options de change 128 602 44 264 128 602 44 264 Options de taux Opérations fermes en devise sur marchés organisés F.R.A. Swaps de taux d’intérêt 780 082 2 639 413 4 345 930 780 082 2 639 413 4 345 930 Caps, Floors, Collars 32 000 10 000 32 000 10 000 Forward taux Opérations fermes sur actions et indices 802 802 Opérations conditionnelles sur actions et indices Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux Dérivés de crédit Sous total 908 684 2 716 479 4 355 930 908 684 2 716 479 4 355 930 0 0 0 Swaps de devises Opérations de change à terme 628 841 207 628 841 207 Sous total 628 841 207 628 841 207 0 0 0 Total 1 537 525 2 716 686 4 355 930 1 537 525 2 716 686 4 355 930 0 0 0 (en milliers d'euros) Total 31/12/2021 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1 an de 1 à 5 ans > 5 ans ≤ 1an de 1 à 5 ans > 5 ans ≤ 1an de 1 à 5 ans > 5 ans Futures Options de change 35 644 214 110 35 644 214 110 Options de taux Opérations fermes en devise sur marchés organisés F.R.A. Swaps de taux d’intérêt 1 206 149 1 696 710 3 977 849 1 206 149 1 696 710 3 977 849 Caps, Floors, Collars 36 194 36 194 Forward taux Opérations fermes sur actions et indices 802 802 Opérations conditionnelles sur actions et indices Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux Dérivés de crédit Sous total 1 241 793 1 947 816 3 977 849 1 241 793 1 947 816 3 977 849 0 0 0 Swaps de devises Opérations de change à terme 446 322 4 066 446 322 4 066 Sous total 446 322 4 066 446 322 4 066 0 0 0 Total 1 688 115 1 951 882 3 977 849 1 688 115 1 951 882 3 977 849 0 0 0 26.2 Instruments financiers à terme : juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Total juste valeur Encours notionnel Total juste valeur Encours notionnel Positive Négative Positive Négative Futures Options de change 7 541 7 541 172 866 608 608 249 754 Options de taux Opérations fermes en devise sur marchés organisés F.R.A. Swaps de taux d’intérêt 666 111 123 492 7 765 425 33 688 168 412 6 880 708 Caps, Floors, Collars 1 197 1 197 42 000 16 16 36 194 Forward taux Opérations fermes sur actions et indices 802 802 802 802 Opérations conditionnelles sur actions et indices Dérivés sur actions, indices boursier et métaux précieux Dérivés de crédit Sous total 675 651 132 230 7 981 093 35 114 169 036 7 167 458 Swaps de devises Opérations de change à terme 1 040 1 040 629 048 8 272 5 024 450 388 Sous total 1 040 1 040 629 048 8 272 5 024 450 388 Total 676 691 133 270 8 610 141 43 386 174 060 7 617 846 26.3 Information sur les Swaps Ventilation des swaps de taux d’intérêt (en milliers d'euros) Position ouverte isolée Micro-couverture Macro-couverture Portefeuille de transaction Swaps de taux 227 960 594 891 7 046 053 Néant Contrats assimilés Transferts effectués au cours de l’exercice Aucun transfert sur la période Note 27 Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés La gestion du risque de contrepartie (entreprises, banques, institutionnels) s’appuie sur : • une organisation par unité spécialisée et par métier rapportant à la Direction Générale. • les procédures internes qui fixent les règles de prise et de suivi du risque s’appliquant aux divers opérateurs de l’établissement. Ce principe de fixation d’une limite d’engagement est appliqué à tout type de contrepartie : entreprise, banque, institution financière, entités étatiques ou parapubliques. De même, les interventions en risque sur des contreparties contrôlées ou résidant dans un pays n’appartenant pas à l’OCDE sont plafonnées pays par pays, tous types d’opérations et d’interventions confondus. Ces « limites-pays » sont révisables périodiquement. • des méthodologies de mesure des risques. Ainsi, chaque contrepartie dispose d’une limite maximale d’engagement incluant l’ensemble des opérations. L’exposition de l’établissement aux risques de contrepartie sur les instruments à terme et optionnels sur taux d’intérêt, change, matières premières et métaux précieux peut être mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration ( add-on ) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats. Au 31 décembre 2022, la valeur de marché de ces instruments, après prise en compte (ou non prise en compte) des effets de la compensation et de la collatéralisation, s’élève à 16 550,0 milliers d’euros. Elle se décompose de la façon suivante par types de contreparties : - gouvernements et banques centrales de l’OCDE : 0 milliers d’euros. - établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés : 15 439,2 milliers d’euros - autres contreparties : 1 110,8 milliers d’euros. Le risque de crédit potentiel estimé sur la base des facteurs de majoration réglementaires s’élève à 13 042,6 milliers d’euros, réparti de la façon suivante sur les différents types de contreparties : - gouvernements et banques centrales de l’OCDE : 0 milliers d’euros - établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés : 0 milliers d’euros - autres contreparties : 13 042,6 milliers d’euros Note 28 Engagements de financement et de garantie et autres garanties (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés Engagements de financement 1 327 753 1 216 804 . Engagements en faveur d'établissements de crédit . Engagements en faveur de la clientèle 1 327 753 1 216 804 Ouverture de crédits confirmés 568 681 571 897 Autres engagements en faveur de la clientèle 759 072 644 907 Engagements de garantie 573 572 563 473 . Engagements d'ordre d'établissement de crédit 12 496 24 441 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 4 608 10 702 Autres garanties 7 888 13 739 . Engagements d'ordre de la clientèle 561 076 539 032 Cautions immobilières 102 482 110 019 Autres garanties d'ordre de la clientèle 458 594 429 013 Engagements sur titres 671 1 122 . Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise . Autres engagements à donner 671 1 122 Engagements reçus Engagements de financement 15 629 19 270 . Engagements reçus d'établissements de crédit 15 629 19 270 . Engagements reçus de la clientèle Engagements de garantie 4 876 402 4 597 634 . Engagements reçus d'établissements de crédit 525 852 518 051 . Engagements reçus de la clientèle 4 350 550 4 079 583 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 1 239 191 1 223 066 Autres garanties reçues 3 111 359 2 856 517 Engagements sur titres 671 1 122 . Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise . Autres engagements reçus 671 1 122 Dans le cadre des mesures de soutien à l’économie à la suite de la crise sanitaire liée à la COVID-19, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a accordé des prêts pour lesquels elle a reçu des engagements de garantie de l’Etat français (PGE). Au 31 décembre 2022 , le montant de ces engagements de garantie reçus s’élève à 346 093 milliers d’euros contre 385 273 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Note 29 Actifs donnés et reçus en garantie Créances apportées en garantie : Au cours de l’année 2022, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté 6 857 561 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 7 361 609 milliers d’euros en 2021. Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté : - 5 569 645 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 6 107 740 milliers d’euros en 2021 ; - 172 150 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 226 576 milliers d’euros en 2021 ; - 1 115 766 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 027 292 milliers d’euros en 2021 Note 30 Engagements donnés aux entreprises liées Engagements de garantie D'un montant global de 328 132 milliers d'euros, les opérations les plus significatives sont : - 193 216 milliers d'euros de contre garanties à des filiales de crédit-bail du Groupe Crédit Agricole (Lixxbail, Finamur, Auxifip) au titre de contrats de crédit-bail qu'elles ont conclu avec nos clients. - 134 916 milliers d'euros, porte essentiellement sur des garanties accordées à d'autres Caisses Régionales de Crédit Agricole et à CACIB dans le cadre de financements en pool. Note 31 Engagements de crédit bail Le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a pas d'activité de crédit-bail. Elle contre-garantit cependant des engagements de crédit-bail octroyés à sa clientèle par la société de crédit-bail du groupe Crédit Agricole et constitue le cas échéant des provisions à ce titre. Note 32 Opérations de désendettement de fait et de titrisation 32.1 Désendettement de fait La Caisse régionale n’est pas concernée par ce type d’opération. 32.2 Titrisation En 2022,   Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2022, titrisation décrite au niveau de la note 1.3 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période. Note 33 Compensation des emprunts de titres et de l’épargne centralisée La Caisse Régionale n’est pas concernée par ce type d’opération. Note 34 Produits nets d’intérêts et revenus assimilés (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Sur opérations avec les établissements de crédit 3 992 4 042 Sur opérations internes au Crédit Agricole 31 081 40 414 Sur opérations avec la clientèle 277 568 264 727 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 13 110 10 509 Produit net sur opérations de macro-couverture Sur dettes représentées par un titre 560 2 049 Autres intérêts et produits assimilés 176 Intérêts et produits assimilés 326 311 321 917 Sur opérations avec les établissements de crédit -6 279 -5 690 Sur opérations internes au Crédit Agricole -54 892 -45 336 Sur opérations avec la clientèle -20 591 -22 577 Charge nette sur opérations de macro-couverture -52 876 -44 056 Sur obligations et autres titres à revenu fixe -125 -185 Sur dettes représentées par un titre -1 833 -2 499 Autres intérêts et charges assimilées -1 Intérêts et charges assimilées -136 596 -120 344 Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1) 189 715 201 573 (1) Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2022 est de 7 083 milliers d'euros contre 3 518 milliers d'euros au 31 décembre 2021. Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d’opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques. Note 34 Revenus des titres à revenus variables (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 47 185 31 202 Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille 3 Opérations diverses sur titres Total des revenus des titres à revenus variables 47 188 31 202 Note 35 Produit net des commissions (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 1 458 -192 1 266 735 -112 623 Sur opérations internes au crédit agricole 13 845 -40 415 -26 570 11 233 -33 765 -22 532 Sur opérations avec la clientèle 43 704 -794 42 910 46 983 -746 46 237 Sur opérations sur titres -111 -111 -48 -48 Sur opérations de change 250 -4 246 192 192 Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan 79 79 110 110 Sur prestations de services financiers (1) 153 522 -15 394 138 128 135 316 -12 878 122 438 Provision pour risques sur commissions 335 -243 92 427 -394 33 Total produit net des commissions 213 193 -57 153 156 040 194 996 -47 943 147 053 (1) dont prestations d'assurance-vie : 27 942 milliers d'euros. Note 36 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Solde des opérations sur titres de transaction Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 1 159 911 Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme 219 230 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 1 378 1 141 Note 37 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Titres de placement Dotations aux dépréciations -879 -151 Reprises de dépréciations 70 167 Dotation ou reprise nette aux dépréciations -809 16 Plus-values de cession réalisées 859 1 187 Moins-values de cession réalisées -585 -303 Solde des plus et moins-values de cession réalisées 274 884 Solde des opérations sur titres de placement -535 900 Titres de l'activité de portefeuille Dotations aux dépréciations Reprises de dépréciations Dotation ou reprise nette aux dépréciations Plus-values de cession réalisées Moins-values de cession réalisées Solde des plus et moins-values de cession réalisées Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés -535 900 Note 38 Autres produits et charges d’exploitation bancaire (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Produits divers 6 156 6 629 Quote-part des opérations faites en commun Refacturation et transfert de charges 166 89 Reprises provisions 247 748 Autres produits d'exploitation bancaire 6 569 7 466 Charges diverses -871 -1 130 Quote-part des opérations faites en commun -1 799 -1 087 Refacturation et transfert de charges Dotations provisions -10 -1 007 Autres charges d'exploitation bancaire -2 680 -3 224 Total autres produits et charges d'exploitation bancaire 3 889 4 242 Note 39 Charges générales d’exploitation (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Frais de personnel Salaires et traitements -77 699 -73 542 Charges sociales -37 666 -37 435 - dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies -8 618 -8 286 Intéressement et participation -14 416 -12 860 Impôts et taxes sur rémunérations -12 183 -11 477 Total des charges de personnel -141 964 -135 314 Refacturation et transferts de charges de personnel 5 657 5 918 Frais de personnel nets -136 307 -129 396 Frais administratifs Impôts et taxes -4 682 -4 799 Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires (1) -89 999 -84 444 Total des charges administratives -94 681 -89 243 Refacturation et transferts de charges administratives 1 300 949 Frais administratifs nets -93 381 -88 294 Charges générales d'exploitation -229 688 -217 690 (1) dont 4 585 milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique au titre de l’exercice 2022 Effectif moyen Effectif par catégorie (Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) Catégories de personnel 31/12/2022 31/12/2021 Cadres 510 462 Non cadres 1 172 1 211 Total 1 682 1 673 Dont : - France 1 682 1 673 - É tranger Dont : personnel mis à disposition 56 58 Note 40 Cout du risque (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dotations aux provisions et dépréciations -335 147 -349 491 Dépréciations de créances douteuses -43 678 -39 938 Autres provisions et dépréciations -291 469 -309 553 Reprises de provisions et dépréciations 338 774 345 368 Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) 56 960 44 392 Autres reprises de provisions et dépréciations (2) 281 814 300 976 Variation des provisions et dépréciations 3 627 -4 123 Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) -3 660 -2 597 Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) -18 712 -25 227 Décote sur prêts restructurés -128 -50 Récupérations sur créances amorties 2 309 573 Autres pertes Autres produits Coût du risque -16 564 -31 424 (1) dont 18 640 milliers d'euros utilisés en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises et 855 milliers d’euros liés à l’effet de désactualisation des dépréciations sur créances douteuses (2) dont 281 312 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif (3) dont 1 791 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises (4) dont 17 476 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises Note 41 Résultat net sur actifs immobilisés (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Immobilisations financières Dotations aux dépréciations -8 539 -207 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -8 539 -207 Reprises de dépréciations 85 152 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 85 152 Dotation ou reprise nette aux dépréciations -8 454 -55 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -8 454 -55 Plus-values de cessions réalisées 4 680 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 4 680 Moins-values de cessions réalisées -13 617 -2 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -13 617 -2 Pertes sur créances liées à des titres de participation Solde des plus et moins-values de cessions -13 617 4 678 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -13 617 4 678 Solde en perte ou en bénéfice -22 071 4 623 Immobilisations corporelles et incorporelles Plus-values de cessions 142 62 Moins-values de cessions -57 -55 Solde en perte ou en bénéfice 85 7 Résultat net sur actifs immobilisés -21 986 4 630 Note 42 Charges et produits exceptionnels Néant. Note 43 Impôt sur les bénéfices En milliers d'euros 31/12/2022 31/12/2021 Charge d'impôt courant 26 780 31 711 Charge / produit d'impôt différé - 14 079 - 448 Dot° / Rep provision pour litige IS 8 087 - 82 Impôt sur les bénéfices 20 788 31 181 Intégration fiscale : La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est intégrée fiscalement au sein du Groupe Crédit Agricole. A ce titre, Crédit Agricole S.A a réalloué à la Caisse Régionale 2 502 milliers d'euros au titre de l'intégration fiscale du groupe Crédit Agricole pour l'exercice 2022. Note 44 Informations relatives aux résultats des activités bancaires Le métier de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est la banque de proximité. La Caisse régionale n’intervient que sur le territoire français. Note 45 Exemption d'établir des comptes consolidés Non concerné. Note 46 Evénements postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l’exploitation Néant Note 47 Affectation des résultats (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Résultat Net 95 032 93 278 RAN changement de méthode 0 259 123 Affectation à la réserve légale 62 876 62 046 Affectation aux réserves facultatives 20 959 20 682 Affectation à la réserves spéciale Mécénat Rémunération des parts sociales 1 039 839 146 Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par SACAM MUTUALISATION 7 132 7 000 Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par C.A.S.A Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés des autres détenus 3 026 2 969 Note 48 Implantation dans des états ou territoires non coopératifs Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l’article 238-0 A du Code général des impôts. Note 49 Publicité des honoraires de commissaires aux comptes Collège des Commissaires aux Comptes de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne (en milliers d'euros hors taxes) Ernst & Young % KPMG % PwC % Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels (*) 102 50% 95 47% 6 3% Services autres que la certification des comptes 17 74% 6 26% 0 0% Total 119 101 6 (*) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels (Exercice clos le 31 décembre 2022) À l'Assemblée générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Caisse régionale à la fin de cet exercice. L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d'audit. Fondement de l'opinion Référentiel d'audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie "Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels" du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er  janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l'audit En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Du fait de son activité, la Caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédits sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans l’annexe aux comptes annuels (note 2.1 « Créances et engagements par signature »), les créances présentant un risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d’une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d’intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de votre Caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations des crédits portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés actualisés dans le contexte macro-économique de l’exercice 2022 tel qu’indiqué dans la note 1.3 de l’annexe aux comptes annuels. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 4.4 de l’annexe aux comptes annuels, qui s’élève à 159,2 M€. Notre réponse Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction, dans le contexte macro-économique particulier de l’exercice 2022, pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de votre Caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; testé l’efficacité des contrôles jugés clés mis en œuvre par votre Caisse régionale relatifs à ces procédures ; analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit en prenant en compte, le cas échéant, l’impact du contexte macro-économique sur ces flux ou les garanties spécifiques liées aux plans de soutien à l’économie ; mis en œuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux. Provisions sur encours sains et dégradés Risque identifié Comme indiqué dans l’annexe aux comptes annuels (note 2.1), la Caisse régionale constate au titre des expositions de crédits au passif de son bilan des provisions pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) ou sur la durée de vie de l’encours dès lors que la qualité de crédit de l’exposition s’est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut selon des modèles internes de risque de crédit, en tenant compte de données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au regard de paramètres propres au portefeuille de crédit de votre Caisse régionale sur la base d’éléments conjoncturels et/ou structurels locaux. Le cumul de ces provisions sur les prêts et créances représente 111,1 M€ au 31 décembre 2022 comme détaillé dans la note 15 de l’annexe aux comptes annuels. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de : l’importance des hypothèses prises, en particulier dans le contexte macro-économique de l’exercice 2022 tel qu’indiqué dans la note 1.3 de l’annexe aux comptes annuels ; l’importance de ces provisions dans le bilan de votre Caisse régionale et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédits à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives ( Forward Looking central et local). Notre réponse Nos travaux ont notamment consisté à : prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation d groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de dépréciations. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles ; le processus d’élaboration des paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut PD, perte en cas de défaut Loss Given Default ou LGD ) en prenant en compte notamment le contexte macro-économique particulier de l’exercice 2022 et les mesures de soutien à l’économie ; la gouvernance des modèles et le changement des paramètres y compris l’analyse des scénarios et paramètres économiques projetés ainsi que le processus de validation indépendante ; la réalisation de tests ciblés sur les fonctions calculatoires de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeur. tester les données relatives aux expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d’un échantillon de dossiers ; contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et des provisions dans l’outil de provisionnement ; apprécier les hypothèses et la documentation fournie par votre Caisse régionale sur l’identification de dégradations significatives notamment dans le contexte macro-économique particulier pour des portefeuilles d’encours et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du Forward Looking local ; analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l’exercice 2022 ; examiner les informations données au titre de la couverture du risque de crédit dans l’annexe aux comptes annuels. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires, à l'exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D. 441-6 du Code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n'incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre Caisse régionale considérant qu'elles n'entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne par votre Assemblée générale du 29 mars 2022 pour le cabinet KPMG S.A. et du 30 mars 2011 pour le cabinet Ernst & Young et Autres. Au 31 décembre 2022, le cabinet KPMG S.A. était dans la première année de sa mission sans interruption et le cabinet Ernst & Young et Autres dans la douzième année. Antérieurement , le cabinet Ernst & Young Audit était commissaire aux comptes depuis 1999. Responsabilités de la Direction et des personnes constituant le gouvernement d'entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la Direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la Direction d’évaluer la capacité de la Caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la Caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au Comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Objectif et démarche d'audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre Caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la Direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la Direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la Caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au Comité d'audit Nous remettons au Comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au Comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Les commissaires aux comptes Labège, le 14 mars 2023 Toulouse, le 14 mars 2023 KPMG SA Ernst & Young et Autres Pierre Subreville Frank Astoux Associé Associé Partie B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2022 Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en date du 27 janvier 2023 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 31 mars 2023. Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers Cadre général Présentation juridique de l’entité CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 RCS TARBES Société coopérative à capital variable Code NAF : 6419Z Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy - BP 329 – 65003 TARBES CEDEX Un Groupe bancaire d’essence mutualiste L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par plus de 11 millions de sociétaires. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales. Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés. Relations internes au Crédit Agricole - Mécanismes f in anciers internes Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe. · Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole CIB, qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan la ligne "Prêts et créances sur les établissements de crédit" ou "Dettes envers les établissements de crédit". · Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable et solidaire, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Dettes envers la clientèle". · Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne non réglementée (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les "avances" (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites "avances miroirs" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché. Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. · Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine "monétaire" des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole". · Opérations en devises Le refinancement des activités en devises des Caisses régionales est réalisé auprès de Crédit Agricole SA. · Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées". · Mécanisme TLTRO III Crédit Agricole S.A. a souscrit à des emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. La comptabilisation du TLTRO III est précisée en paragraphe 1.1. - Couverture des risques de Liquidité et de Solvabilité, et résolution bancaire Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l’année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite « BRRD »), transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique. La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la stratégie de résolution de « point d’entrée unique élargi » (« extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l’outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. A ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution du groupe Crédit Agricole, c’est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d’organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d’entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit lorsqu’elle considère que : la défaillance de l’établissement est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu’ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l’article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité. Dans l’hypothèse où les autorités de résolution décideraient d’une mise en résolution sur le groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d’absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 (Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF). Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d’utiliser l’outil de résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette (Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF), c’est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l’égard de l’organe central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s’appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l’entité considérée et quelle que soit l’origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l’article L 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l’entité du Groupe dont ils sont créanciers. L’étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le groupe Crédit Agricole, s’appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L’investisseur doit donc être conscient qu’il existe donc un risque significatif pour les porteurs d’actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l’entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l’essentiel la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Informations relatives aux parties liées 1. Avec les Caisses Locales : La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne étant avec les Caisses Locales l’entité consolidante, il n’y a pas de relation avec une société mère, des co-entreprises où elle serait co-entrepreneur, des entreprises associées ou des entités exerçant un contrôle conjoint. Au 31/12/2022, le montant des comptes courants bloqués des Caisses Locales dans la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s’élève à 335 431 milliers d’euros. 2. Avec ses filiales : PG Invest PG Invest, filiale à 100 % de la Caisse Régionale, est dédiée aux prises de participations sur le territoire de Pyrénées Gascogne. Elle a été créée pour porter des participations et pour investir dans différentes sociétés locales de type SEM ou SAFER. PG Invest permet également à la Caisse Régionale de se diversifier dans le secteur du capital risque, du portage foncier ou de la promotion immobilière, au travers de sociétés dans lesquelles PG Invest est actionnaire majoritaire. Le résultat net au 31 décembre 2022 ressort à +438 K€ contre +952 K€ l’an dernier et s’explique principalement par la perception en 2022 d’un dividende inférieur de 408 K€ par rapport à 2021 sur l’une de ses participations. PG Immo et SQHPB PG Immo est la société qui porte l’activité d’agences immobilières du réseau Square Habitat de la Caisse Régionale. L’exploitation est assurée soit par PG IMMO en direct, soit par l’intermédiaire de ses filiales et sous-filiales, détenues à 100%. Suite à une opération de transmission universelle de patrimoine de sa filiale Agence Adour Pyrénées menée en 2019, l’entité PG Immo œuvre désormais sur les territoires de Gascogne, de Bigorre et du Béarn. L’activité en Pays Basque est quant à elle exercée par la société SQHPB et ses filiales. Suite à l’entrée dans le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de la société SQHPB (détenue à 100% par PG Immo) en 2018, les comptes présentés ci-dessous représentent la contribution des sociétés PG Immo et SQHPB au résultat consolidé de la Caisse Régionale. Sur 2022, une opération de transmission universelle de patrimoine a été réalisée : elle concerne les 5 filiales de SQHPB, Gestion & Patrimoine, Arbel, Euzkadi, Gestion Côte Basque et Poumirau. A l’issue, le Groupe PG IMMO est constituée de 2 sociétés, SQH PB et PG IMMO. Le résultat net ressort à +2 129 K€ contre une contribution au résultat de + 677K€ sur l’année 2021. Une hausse de la contribution au résultat de 1, 4 M€ par rapport à 2021 qui s'explique principalement par les éléments suivants : - La fusion au 30/09/2022 des entités de syndic ARBEL, EUZKADI, GESTION COTE BASQUE, GESTION & PATRIMOINE, POUMIRAU dans SQHPB génère un résultat de +860 K€ en normes internationales, correspondant aux reprises de provisions constatées entre la date d’entrée de SQHPB dans le périmètre de consolidation CAPG et la date de la fusion, - Un effet de base de +500 K€ lié à une forte dotation aux dépréciation des créances clients en 2021, - Une reprise de provision sur les litiges de l'ordre de 100K€ PG Développement PG Développement, filiale à 100 % de PG INVEST, est dédiée aux prises de participations de type Capital Innovation et Capital Développement. S’inscrivant dans la filière capital investissement du groupe Crédit Agricole, PG DEVELOPPEMENT s’adresse aux entrepreneurs, PME et ETI, avec une vision de long terme portée sur la proximité et l’innovation. PG Développement a réalisé 6 investissements en 2022 pour un montant de 3,5 M€ au global. PG Développement a par ailleurs matérialisé 9 sorties partielles ou cessions pour un montant cumulé de 2,1 M€. Le portefeuille compte 24 participations actives Le résultat net au 31 décembre 2022 ressort à 195 K€ vs 1 537 K€ K€ en 2021. Cette baisse s’explique par la perception en 2021 d’un dividende exceptionnel de 1.4 M€. Groupe CAPG Energies Nouvelles Le groupe CAPG détient 100 % des parts de la SA CAPG Energies Nouvelles (CAPGEN), créée en 2009 pour regrouper les investissements de la Caisse Régionale dans les énergies renouvelables. L’activité se scinde en deux grands pôles : le développement de nouvelles centrales sur le territoire CAPG et la gestion de participations dans un parc de centrales existant. Concernant le développement de nouveaux projets, l’année 2022 confirme l’attractivité de l’offre tiers-investisseur de CAPGEN lancée en 2019 (location de surface auprès d’acteurs du territoire de CAPG afin que CAPGEN et ses partenaires puissent y construire et exploiter des centrales photovoltaïques (PV) ou hydroélectriques) mais cette activité a été pénalisée par : - la hausse des projets portés par les propriétaires eux-mêmes - d’un manque de disponibilité pour animer les réseaux d’apporteurs d’affaires et les réseaux CAPG - un allongement des délais de construction du fait du fait des délais croissants des notaires, et géomètres, de l’alourdissement du process inhérent aux nouvelles contraintes de l’arrêté S 21 et aux problèmes de disponibilité des matériels En 2022, l’activité s’est traduite par la signature de 44 nouveaux projets vs 59 en 2021. Côté gestion des participations, le parc codétenu par CAPGEN et ses partenaires représente, au 31/12/2022, 1347 centrales en exploitation pour une production d’électricité verte de plus de 848 GWh (vs 1080 centrales en 2021, générant une puissance de 750 GWh. La production a progressé sur 2022 et le chiffre d’affaire augmente de +11,7 M€ sur le parc TE/CAPGEN grâce à une irradiation moyenne annuelle de 106% contre 101% en 2021. Les productions et le chiffre d’affaire sont supérieurs au budget. La reprise d’activité de la centrale hydroélectrique d’Auterrive est encore repoussée du fait d’un complément d’étude à produire sur les conséquences du canal quant à la sécurité du captage d’eau potable creusé en 2016 malgré l’absence de changement par rapport à la période 2016 et 2020 où la centrale tournait. Il s’agit d’un impératif réglementaire incontournable. En 20202, les discussions avec la CRE concernant les centrales touchées par la révision des tarifs antérieurs à 2011 avancent favorablement ; la CRE a transmis une proposition de tarif pour signature de la Ministre qui limite l’impact à une baisse de 3% du chiffre d’affaires et donne un potentiel de 15 M€ de dividendes par an en moyenne (dont 18% pour CAPGEN). Concernant les comptes consolidés, ils sont constitués par la situation de 4 sociétés : la société de tête, CAPGEN, le holding de détention de centrales hydroélectriques CAM Hydro, le holding de détention de centrales photovoltaïques CAPG Investissement Energétiques (CAPGIE) et une de ses sous-filiales : la SAS Saint Clar qui porte un parc photovoltaïque au sol de 9MWc dans le Gers. La résultat net IFRS individuel de CAPGEN s’élève au 31/12/2022 à +1263 K€ vs -1272 K€ au 31/12/2021 ; ceci s’expliquant principalement par la perception d’un dividende de TE2 non budgété de 750 k€. Les sociétés CAM Hydro et St Clar dégagent, quant à elles, des résultats respectivement de -264 K€ et +874 K€ issus de leur activité de vente d’électricité « verte » produite. Le holding CAPGIE qui porte notamment les participations dans St Clar dégage quant à lui un résultat net négatif de -151 K€. Au global, la contribution du groupe CAPGEN aux comptes consolidés de la Caisse Régionale s’élève au 31/12/2022 à +1723 K€ vs -664 K€ au 31/12/2021. Kennedy Le Village et Le Connecteur Dans le cadre de la construction du Village by CA à Biarritz, les deux sociétés ci-dessous ont été constituées : • La SAS KENNEDY LE VILLAGE, société propriétaire de l’immeuble, dont la construction a été financée par fonds propres ou quasi fonds propres • Et la SAS LE CONNECTEUR, société ayant pour vocation d’exploiter l’immeuble construit. Ces deux sociétés ont fait l’objet d’une entrée dans le périmètre de consolidation des comptes de la CR Pyrénées Gascogne au 30 septembre 2021. Après seize mois d’exploitation du bâtiment (activité démarrée en septembre 2021), la contribution de ces deux entités au résultat consolidé du groupe CAPG s’élève à -4,3 M€ (vs -2,6 M€ au 31/12/2021) et se décompose de la manière suivante : • - 983 K€ pour KENNEDY LE VILLAGE • - 3332 K€ pour LE CONNECTEUR Les fonds dédiés PG GESTION (PGG) et PG ALTITUDE (PGA) La Caisse Régionale utilise deux fonds dédiés pour la gestion de ses excédents de fonds propres. Ces fonds correspondent donc à des OPCVM ouverts à la seule Caisse Régionale qui en détermine leur orientation de gestion et les titres admissibles. Ils sont gérés dans le cadre des mandats par les équipes de sociétés de gestion externes, Amundi pour PGG et Lyxor pour PGA. L’intérêt de ces fonds pour la gestion des portefeuilles titres gérés pour compte propre tient à ce qu’ils permettent de céder des titres, dans le cadre de la gestion active des portefeuilles, sans forcément constater la plus ou moins-value de cession dans les comptes individuels de la Caisse Régionale. En effet, tant que les titres cédés sont dans le fonds dédié, ils n’affectent que les résultats du seul fonds dédié. Pour impacter le résultat individuel de la Caisse Régionale, il faut procéder à la vente de parts du fonds dédié lui-même. En revanche, cette activité affecte les comptes consolidés puisque ces fonds dédiés entrent dans le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale. Les résultats de ces fonds dédiés sont donc très volatils d’une année sur l’autre et fonction à la fois de la conjoncture des marchés financiers et de l’activité de la Trésorerie de la Caisse Régionale. En 2022, le fonds PGG enregistre une performance de -3.09 %. Le fonds a souffert de l’écartement des primes de risques des émetteurs éligibles au ratio LCR et de la hausse des taux du marché des obligations malgré une sensibilité au risque de taux relativement faible. Au 31/12/2022, le fonds est composé à 85% de titres de niveau 1A (dettes souveraines, supranationales et d’agences gouvernementales) et de 15% de titres de dette d’entreprise éligible au ratio LCR. La duration du portefeuille est faible (1.5 an) sans pour autant que le fonds recourt à des dérivés de couverture (asset swap) pour réduire la sensibilité. La diversification en termes de signatures et de niveau d’éligibilité LCR permet au fonds de bénéficier d’un niveau de portage de l’ordre de 2.33%. La performance du fonds PGA est négative en 2022 (-5.43%). La volatilité 1 an du fonds au 31/12/2022 est de 3.62%. Le portefeuille possède les caractéristiques suivantes : l’allocation est prudente et composée de 14 fonds. Le portefeuille alloue la majeure partie de son risque en obligations (62% dont 30% de crédit Investment Grade - 19% d’obligations souveraines - 12% d’inflation). La poche alternative représente 30% de l’allocation et au 31/12/2022 il n’y a plus de fonds directionnel pur sur les classes d’actifs actions et crédit High Yield. Ce positionnement relativement conservateur a permis au fonds de limiter le niveau de pertes enregistrées en 2022. Sur la même période les marches actions ont perdu -18,53% et les obligations -13,25%. Etats financiers consolidés Compte de résultat (en milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Intérêts et produits assimilés 4.1 369 529 338 146 Intérêts et charges assimilées 4.1 -145 167 -120 293 Commissions (produits) 4.2 213 287 195 071 Commissions (charges) 4.2 -57 784 -48 572 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 -10 363 5 717 Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction 3 122 816 Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat -13 485 4 901 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 45 160 34 020 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables -2 103 453 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 47 263 33 567 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat 4.6 ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat 4.6 ‐ ‐ Produits des autres activités 4.7 27 531 27 185 Charges des autres activités 4.7 -2 615 -4 092 Produit net bancaire 439 578 427 182 Charges générales d'exploitation 4.8 -247 175 -229 717 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 4.9 -19 082 -21 742 Résultat brut d'exploitation 173 321 175 723 Coût du risque 4.10 -19 024 -34 272 Résultat d'exploitation 154 297 141 451 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.11 101 6 445 Variations de valeur des écarts d'acquisition 6.16 ‐ ‐ Résultat avant impôt 154 398 147 896 Impôts sur les bénéfices 4.12 -22 266 -37 076 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 6.12 ‐ ‐ Résultat net 132 132 110 820 Participations ne donnant pas le contrôle 13.2 254 184 Résultat net part du groupe 131 878 110 636 (1) Correspond au résultat y compris Résultat net des activités abandonnées. Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (en milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Résultat net 132 132 110 820 Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 4.13 3 768 926 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre (1) 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1) 4.13 -149 879 245 691 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 -146 111 246 617 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 3 746 -7 761 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées 4.13 ‐ -1 088 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 4.13 -142 365 237 768 Gains et pertes sur écarts de conversion 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 4.13 -2 966 1 758 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.13 4 396 2 469 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 1 430 4 227 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 -369 -1 091 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées 4.13 ‐ -16 114 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4.13 1 061 -12 978 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.13 -141 304 224 790 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -9 172 335 610 Dont part du Groupe -9 408 336 297 Dont participations ne donnant pas le contrôle 236 -687 (1) Montant du transfert en réserves d'éléments non recyclables 4.13 525 ‐ Bilan Actif (en milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Caisse, banques centrales 6.1 71 790 70 143 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1-6.2-6.6.6.7 286 536 269 029 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 22 845 11 482 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 263 691 257 547 Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 665 552 32 666 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1-6.4-6.6-6.7 1 590 691 1 735 386 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 123 363 121 642 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 467 328 1 613 744 Actifs financiers au coût amorti 3.1-3.3-6.5-6.6-6.7 19 302 821 17 816 703 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 299 722 1 406 797 Prêts et créances sur la clientèle 15 868 503 15 348 288 Titres de dettes 1 134 596 1 061 618 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -578 875 98 060 Actifs d'impôts courants et différés 6.9 86 874 77 734 Comptes de régularisation et actifs divers 6.10 261 240 307 892 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées 6.11 ‐ ‐ Participation aux bénéfices différée 6.16 ‐ ‐ Participation dans les entreprises mises en équivalence 6.12 ‐ ‐ Immeubles de placement 6.13 5 546 6 356 Immobilisations corporelles 6.14 166 968 171 455 Immobilisations incorporelles 6.14 25 183 19 489 Ecarts d'acquisition 6.15 4 023 4 023 Total de l'actif 21 888 349 20 608 936 Bilan Passif (en milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Banques centrales 6.1 ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 23 664 16 020 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 23 664 16 020 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 108 184 163 544 Passifs financiers au coût amorti 17 740 407 16 894 301 Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.8 9 394 151 8 607 998 Dettes envers la clientèle 3.1-3.3-6.8 7 995 889 7 928 614 Dettes représentées par un titre 3.3-6.8 350 367 357 689 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -129 156 886 Passifs d'impôts courants et différés 6.9 35 994 33 521 Comptes de régularisation et passifs divers 6.10 898 646 269 590 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées 6.11 ‐ ‐ Provisions techniques des contrats d'assurance 6.16 ‐ ‐ Provisions 6.17 55 723 71 616 Dettes subordonnées 3.4-6.18 2 975 3 816 Total dettes 18 736 437 17 453 294 Capitaux propres 3 151 912 3 155 642 Capitaux propres part du Groupe 3 151 425 3 155 391 Capital et réserves liées 659 076 639 029 Réserves consolidées 2 038 431 1 942 401 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 322 040 463 326 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées ‐ ‐ Résultat de l'exercice 131 878 110 636 Participations ne donnant pas le contrôle 487 251 Total du passif 21 888 349 20 608 936 Tableau de variation des capitaux propres (en milliers d'euros) Part du Groupe Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net Capitaux propres Capital Primes et réserves consolidées liées au capital (1) Elimination des titres autodétenus Autres instruments de capitaux propres Total Capital et réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2021 Publié 316 157 2 236 476 - ‐ 2 552 633 9 166 228 499 237 665 ‐ 2 790 302 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC (2) ‐ 259 ‐ ‐ 259 ‐ ‐ ‐ ‐ 259 Capitaux propres au 1er janvier 2021 316 157 2 236 735 - ‐ 2 552 892 9 166 228 499 237 665 ‐ 2 790 561 Augmentation de capital 42 268 ‐ ‐ ‐ 42 268 ‐ ‐ ‐ ‐ 42 268 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2021 ‐ -12 018 ‐ ‐ -12 018 ‐ ‐ ‐ ‐ -12 018 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ 7 ‐ ‐ 7 ‐ ‐ ‐ ‐ 7 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ 126 ‐ ‐ 126 ‐ ‐ ‐ ‐ 126 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 42 268 -11 885 ‐ ‐ 30 383 ‐ ‐ ‐ ‐ 30 383 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ 55 ‐ ‐ 55 -12 142 237 804 225 662 ‐ 225 717 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 110 636 110 636 Autres variations ‐ -1 906 ‐ ‐ -1 906 ‐ ‐ ‐ ‐ -1 906 Capitaux propres au 31 décembre 2021 358 425 2 223 001 - ‐ 2 581 426 -2 976 466 303 463 327 110 636 3 155 389 Affectation du résultat 2021 ‐ 110 633 ‐ ‐ 110 633 ‐ ‐ ‐ -110 636 -3 Capitaux propres au 1er janvier 2022 358 425 2 333 638 ‐ ‐ 2 692 063 -2 976 466 303 463 327 ‐ 3 155 390 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC (3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2022 retraité 358 425 2 333 638 ‐ ‐ 2 692 063 -2 976 466 303 463 327 ‐ 3 155 390 Augmentation de capital 45 064 ‐ ‐ ‐ 45 064 ‐ ‐ ‐ ‐ 45 064 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ -25 017 ‐ -25 017 ‐ ‐ ‐ ‐ -25 017 Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2022 ‐ -13 995 ‐ ‐ -13 995 ‐ ‐ ‐ ‐ -13 995 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ -447 ‐ ‐ -447 ‐ ‐ ‐ ‐ -447 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ 137 ‐ ‐ 137 ‐ ‐ ‐ ‐ 137 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 45 064 -14 305 -25 017 ‐ 5 742 ‐ ‐ ‐ ‐ 5 742 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ -525 ‐ ‐ -525 1 061 -142 348 -141 286 ‐ -141 811 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ -525 ‐ ‐ -525 ‐ 525 525 ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2022 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 131 878 131 878 Autres variations ‐ 228 ‐ ‐ 228 ‐ ‐ ‐ ‐ 228 Capitaux propres au 31 décembre 2022 403 489 2 319 036 -25 017 ‐ 2 697 508 -1 915 323 955 322 041 131 878 3 151 427 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (2) [Impact capitaux propres des normes d'application rétrospective] Impact estimé de la 1ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité) (3) [Impact capitaux propres des normes d'application rétrospective] (en milliers d'euros) Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres consolidés Capital, réserves liées et résultat Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2021 Publié 8 148 837 181 1 018 9 166 2 799 466 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2021 8 148 837 181 1 018 9 166 2 790 561 Augmentation de capital ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 42 268 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -12 018 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle -8 227 ‐ ‐ ‐ -8 227 -8 220 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 126 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires -8 227 ‐ ‐ ‐ -8 227 22 156 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ -836 -36 -872 -872 224 845 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2021 184 ‐ ‐ ‐ 184 110 820 Autres variations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -1 906 Capitaux propres au 31 décembre 2021 105 1 145 146 251 3 155 642 Affectation du résultat 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2022 105 1 145 146 251 3 155 642 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC (3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2022 retraité 105 1 145 146 251 3 155 642 Augmentation de capital ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 45 064 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -25 017 Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2022 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -13 995 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -447 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 137 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 5 742 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ ‐ -18 -18 -18 -141 829 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2022 254 ‐ ‐ ‐ 254 132 132 Autres variations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 228 Capitaux propres au 31 décembre 2022 359 1 127 128 487 3 151 915 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (2) [Impact capitaux propres des normes d'application rétrospective] Impact estimé de la 1ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité) (3) [Impact capitaux propres des normes d'application rétrospective] Les principaux éléments ayant contribué à la variation des capitaux propres au cours de l’année 2022 sont les suivants : 1. Augmentation du capital des CL : + 45M€ 2. Variation des titres autodétenues : -25M€ 3. Dividendes versés par la CR et les CL : -14M€ 4. Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables : -141M€ Tableau des flux de trésorerie Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans les rubriques "Juste valeur par résultat" ou "Juste valeur par capitaux propres non recyclables" sont compris dans cette rubrique. Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. (en milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Résultat avant impôt 154 398 147 896 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 19 085 21 738 Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations 6.16 ‐ ‐ Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 9 482 16 688 Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Résultat net des activités d'investissement -101 -6 446 Résultat net des activités de financement 523 126 Autres mouvements -5 601 -43 724 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements 23 388 -11 618 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -731 018 430 142 Flux liés aux opérations avec la clientèle -549 982 -255 385 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers -102 686 -238 109 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 637 589 202 581 Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence (1) ‐ ‐ Impôts versés -25 545 -46 329 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -771 642 92 900 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) -593 856 229 178 Flux liés aux participations (2) -22 088 696 589 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -14 287 -61 809 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) -36 375 634 780 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (3) 10 197 26 171 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (4) 9 176 -3 639 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 19 373 22 532 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) ‐ -593 970 Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) -610 858 292 520 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 1 206 196 912 286 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 70 143 283 876 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 1 136 053 628 410 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 595 345 1 206 196 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 71 790 70 143 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 523 555 1 136 053 Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie -610 851 293 910 * Composé du solde net du poste "Caisse, banques centrales", hors intérêts courus et y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées. ** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.8 (hors intérêts courus) (1) Au 31 décembre 2022, ce montant est nul car il n'y a pas de sociétés mises en équivalence (2) Flux liés aux participations : Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". Au cours de l’année 2022, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s’élève à (2 2088) milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes : Koniambo pour -13.617K€, Breega II pour 1.093K€ et Sacam Neopro pour 1.125K€ (3) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires : il comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à ses actionnaires, à hauteur de 10 milliers d’euros pour l'année 2022 et la réception de 46.373 milliers d'euros dont 36.767 milliers d'euros provenant de la Sas Rue La Boétie. (4) Autres flux nets de trésorerie provenant des flux liés aux opérations de financement : Au 31 décembre 2022, les émissions de dettes obligataires s’élèvent à 0 milliers d’euros et les remboursements à 0 milliers d’euros. Les émissions de dettes subordonnées s’élèvent à 3300 milliers d'euros et les remboursements à 2700 milliers d’euros. Ce poste recense également les flux liés aux versements d’intérêts sur les dettes subordonnées et obligataires. Notes annexes aux états financiers 1 Principes et méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés. 1.1 Normes applicables et comparabilité En application du règlement CE n°1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2022 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out ), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2021. Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2022 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2022. Celles-ci portent sur : Normes, Amendements ou Interprétations Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du Effet significatif dans le Groupe Amendement à IAS 16 Immobilisations corporelles - Produits antérieurs à l'utilisation prévue 1 er janvier 2022 Non Améliorations des IFRS cycle 2018-2020 - IFRS 1 Filiale devenant un nouvel adoptant , - IFRS 9 Décomptabilisation d'un passif financier : frais et commissions à intégrer dans le test des 10 %, - IAS 41 Impôts dans les évaluations de la juste valeur, et - IFRS 16 Avantages incitatifs à la location 1 er janvier 2022 Non Amendement à IFRS 3 Références au cadre conceptuel 1 er janvier 2022 Non Amendement à IAS 37 Contrats déficitaires - coût d'exécution du contrat 1 er janvier 2022 Non Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Normes IFRS 17 : Contrats d’assurance Les travaux d’analyse et de préparation de mise en œuvre se sont poursuivis en 2022. La norme IFRS 17 Contrats d’assurance publiée en mai 2017 n’aura pas d’impact au niveau des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au 1er janvier 2023. La norme IFRS 17 définit de nouveaux principes en matière de valorisation, de comptabilisation des passifs des contrats d’assurance et d’appréciation de leur profitabilité, ainsi qu’en matière de présentation. Les travaux d’analyse et de préparation de mise en œuvre se poursuivent en 2022. Compte tenu de l’absence d’activité d’assurance au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, la norme IFRS 17 n’aura pas d’impact attendu au niveau des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au 1er janvier 2023. Normes et interprétations non encore adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2022 Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2022 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2022. Décisions IFRS IC, finalisées et approuvées par l’IASB, pouvant affecter le Groupe Concerne en particulier, la décision IFRS IC IFRS 9 / IAS 20 publiée en mars 2022 relative à la comptabilisation du TLTRO III. Une troisième série d’opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars, avril et décembre 2020 en lien avec la situation de la Covid-19. Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d’atteinte d’un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de trois ans de l’opération TLTRO à laquelle s’ajoute une sur-bonification rémunérant une première incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2020 à juin 2021, puis une seconde incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2021 à juin 2022. Pour rappel, le traitement comptable retenu par le Groupe depuis 2020 consiste à comptabiliser les bonifications dès que le Groupe estime avoir une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l’obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE, c’est-à-dire au terme de l’opération de TLTRO III, et à rattacher cette bonification à la période à laquelle elle se rapporte prorata temporis. Ce traitement est maintenu pour l’arrêté comptable du 31 décembre 2022. Le Groupe ayant atteint les conditions de performance nécessaires à la bonification et sur-bonification du TLTRO, le Groupe bénéficiera de l’obtention de l’ensemble des bonifications et sur-bonifications à l’échéance de ce financement. Ainsi, le Groupe a évalué les intérêts courus au taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à - 100 bps sur la période spéciale de taux d’intérêt (1er janvier 2021 – 23 juin 2021 pour la période afférente à l’exercice 2021), compte tenu de l’atteinte des seuils propres à la première incitation pendant la période spéciale de référence. Sur la période spéciale de taux d’intérêt additionnelle (24 juin 2021 – 23 juin 2022)), le taux d’intérêt retenu est également le taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à - 100 bps, compte tenu de l’atteinte des critères du niveau de crédits éligibles propres à la seconde incitation pendant la période spéciale de référence additionnelle. La décision IFRS IC n’a pas eu d’impact sur la manière dont le Groupe comptabilise ses intérêts au titre du TLTRO III. Le Conseil des gouverneurs de la BCE, lors de sa réunion du 27 octobre 2022, a décidé d’une modification des conditions de rémunération applicables à ces opérations de refinancement à compter du 23 novembre 2022 (Décision 2022-2128 de la BCE). La Décision (UE) 2022/2128 de la Banque Centrale Européenne du 27 octobre 2022 a défini deux nouvelles périodes comme suit : 1. la « période de taux d’intérêt postérieure à la période spéciale de taux d’intérêt additionnelle » ou “post-additional interest rate period (post-ASIRP)” du 24 juin au 22 novembre 2022 (ou la date de remboursement anticipé si elle intervient avant cette date) ; au cours de cette période, la rémunération du TLTRO III est calculée sur la base d’une moyenne des Taux de Facilités des Dépôts à compter de la date de tirage jusqu’à la fin de la fin de cette période. 2. la « dernière période de taux d’intérêt » ou “last interest rate period (LIRP) ” : du 23 novembre 2022 jusqu’à la date de maturité attendue des tirages. Au cours de la LIRP, la rémunération du TLTRO III est calculée sur la base d’une moyenne des Taux de Facilités des Dépôts à compter du 23 novembre jusqu’à la date de remboursement attendue. Le groupe a ré-estimé les flux de trésorerie attendus afin de refléter (i) les fluctuations des intérêts des différents tirages en fonction de la maturité attendue et (ii) les modifications des conditions de rémunération décidées par la BCE, ce qui est venu modifier le taux d’intérêt effectif des différents tirages de TLTRO III et le coût amorti de chaque tranche. Les nouveaux taux d’intérêt effectif ainsi déterminés sont proches du dernier taux de Facilité des Dépôts connu à la date de l’arrêté comptable. 1.2 Principes et méthodes comptables - Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment : · les activités des marchés nationaux et internationaux ; · les fluctuations des taux d’intérêt et de change ; · la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ; · les modifications de la réglementation ou de la législation. Cette liste n’est pas exhaustive. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : · les instruments financiers évalués à la juste valeur (y compris les participations non consolidées) ; · les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ; · les plans de stock options  ; · les dépréciations d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; · les provisions ; · les dépréciations des écarts d’acquisition ; · les actifs d’impôts différés ; · la valorisation des entreprises mises en équivalence ; · la participation aux bénéfices différés Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après. - Instruments financiers (IFRS 9, IFRS 13, IAS 32 et 39) - Définitions La norme IAS 32 définit un instrument financier comme tout contrat qui donne lieu à un actif financier d’une entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d’une autre entité, c'est-à-dire tout contrat représentant les droits ou obligations contractuels de recevoir ou de payer des liquidités ou d'autres actifs financiers. Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IFRS 9 telle qu’adoptée par l’Union européenne y compris pour les actifs financiers détenus par les entités d’assurance du Groupe. Les instruments dérivés sont des actifs ou passifs financiers dont la valeur évolue en fonction de celle d’un sous-jacent (à condition que, dans le cas d'une variable non financière, celle-ci ne soit pas spécifique à l'une des parties au contrat), qui requièrent un investissement initial faible ou nul, et dont le règlement intervient à une date future. La norme IFRS 9 définit les principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation / provisionnement du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. Il est toutefois précisé que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise l’option de ne pas appliquer le modèle général de couverture d’IFRS 9. L’ensemble des relations de couverture reste en conséquence dans le champ d’IAS 39 en attendant les futures dispositions relatives à la macro-couverture. Les actifs financiers dits « verts » ou « ESG » et les passifs financiers dits « green bonds » comprennent des instruments variés ; ils portent notamment sur des emprunts permettant de financer des projets environnementaux. Il est rappelé que l’ensemble des instruments financiers portant ces qualifications ne présentent pas nécessairement une rémunération variant en fonction de critères ESG. Cette terminologie est susceptible d’évoluer en fonction de la règlementation européenne relative à la finance durable. Ces instruments sont comptabilisés conformément à IFRS 9 selon les principes énoncés ci-après. - Conventions d’évaluation des actifs et passifs financiers · Evaluation initiale Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. La juste valeur telle que définie par IFRS 13 correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. · Evaluation ultérieure Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classement soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) pour les instruments de dette, soit à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. Les instruments dérivés sont toujours évalués à leur juste valeur. Le coût amorti correspond au montant auquel est évalué l’actif financier ou le passif financier lors de sa comptabilisation initiale, en intégrant les coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition ou à leur émission, diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) de toute différence (décote ou prime) entre le montant initial et le montant à l’échéance. Dans le cas d’un actif financier au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant peut être ajusté si nécessaire au titre de la correction pour pertes de valeur (Cf. paragraphe "Provisionnement pour risque de crédit"). Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs prévus sur la durée de vie attendue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. - Actifs financiers · Classement et évaluation des actifs financiers Les actifs financiers non dérivés (instruments de dette ou de capitaux propres) sont classés au bilan dans des catégories comptables qui déterminent leur traitement comptable et leur mode d’évaluation ultérieur. Les critères de classement et d’évaluation des actifs financiers dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié : - d’instruments de dette (par exemple des prêts et titres à revenu fixe ou déterminable) ; ou - d’instruments de capitaux propres (par exemple des actions). Ces actifs financiers sont classés dans l’une des trois catégories suivantes : - actifs financiers à la juste valeur par résultat ; - actifs financiers au coût amorti (instruments de dette uniquement) ; - actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (recyclables pour les instruments de dette, non recyclables pour les instruments de capitaux propres). o Instruments de dette Le classement et l’évaluation d’un instrument de dette dépendent de deux critères réunis : le modèle de gestion défini au niveau portefeuille et l’analyse des caractéristiques contractuelles déterminée par instrument de dette sauf utilisation de l'option à la juste valeur. - Les trois modèles de gestion : Le modèle de gestion est représentatif de la stratégie que suit le management de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne pour la gestion de ses actifs financiers, dans l’atteinte de ses objectifs. Le modèle de gestion est spécifié pour un portefeuille d’actifs et ne constitue pas une intention au cas par cas pour un actif financier isolé. On distingue trois modèles de gestion : · Le modèle collecte dont l’objectif est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie des actifs ; ce modèle n’implique pas systématiquement de détenir la totalité des actifs jusqu’à leur échéance contractuelle ; toutefois, les ventes d’actifs sont strictement encadrées ; · Le modèle collecte et vente dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie sur la durée de vie et de céder les actifs ; dans ce modèle, la vente d’actifs financiers et la perception de flux de trésorerie sont toutes les deux essentielles ; et · Le modèle autre / vente dont l’objectif principal est de céder les actifs. Il concerne notamment les portefeuilles dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie via les cessions, les portefeuilles dont la performance est appréciée sur la base de sa juste valeur, les portefeuilles d’actifs financiers détenus à des fins de transaction. Lorsque la stratégie que suit le management pour la gestion d’actifs financiers ne correspond ni au modèle collecte, ni au modèle collecte et vente, ces actifs financiers sont classés dans un portefeuille dont le modèle de gestion est autre / vente. - Les caractéristiques contractuelles (test « Solely Payments of Principal & Interests » ou test « SPPI ») : Le test « SPPI » regroupe un ensemble de critères, examinés cumulativement, permettant d’établir si les flux de trésorerie contractuels respectent les caractéristiques d’un financement simple (remboursements de nominal et versements d’intérêts sur le nominal restant dû). Le test est satisfait lorsque le financement donne droit seulement au remboursement du principal et lorsque le versement des intérêts perçus reflète la valeur temps de l'argent, le risque de crédit associé à l'instrument, les autres coûts et risques d'un contrat de prêt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt soit fixe ou variable. Dans un financement simple, l’intérêt représente le coût du passage du temps, le prix du risque de crédit et de liquidité sur la période, et d’autres composantes liées au coût du portage de l’actif (ex : coûts administratifs…). Dans certains cas, cette analyse qualitative ne permettant pas de conclure, une analyse quantitative (ou Benchmark test) est effectuée. Cette analyse complémentaire consiste à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié et les flux de trésorerie d’un actif de référence. Si la différence entre les flux de trésorerie de l’actif financier et celui de référence est jugée non significative, l’actif est considéré comme un financement simple. Par ailleurs, une analyse spécifique sera menée dans le cas où l’actif financier est émis par des entités ad hoc établissant un ordre de priorité de paiement entre les porteurs des actifs financiers en liant de multiples instruments entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit (des « tranches »). Chaque tranche se voit attribuer un rang de subordination qui précise l’ordre de distribution des flux de trésorerie générés par l’entité structurée. Dans ce cas le test « SPPI » nécessite une analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de l’actif concerné et des actifs sous-jacents selon l’approche "look-through" et du risque de crédit supporté par les tranches souscrites comparé au risque de crédit des actifs sous-jacents. Le mode de comptabilisation des instruments de dette résultant de la qualification du modèle de gestion couplée au test « SPPI » peut être présenté sous la forme du diagramme ci-après : Instruments de dette Modèles de gestion Collecte Collecte et vente Autre / Vente Test SPPI Satisfait Coût amorti Juste valeur par capitaux propres recyclables Juste valeur par résultat (Test SPPI N/A) Non satisfait Juste valeur par résultat Juste valeur par résultat - Instruments de dette au coût amorti Les instruments de dette sont évalués au coût amorti s’ils sont éligibles au modèle collecte et s’ils respectent le test « SPPI ». Ils sont enregistrés à la date de règlement-livraison et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des prêts et créances, et des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet d'ajustements au titre des pertes attendues (ECL) dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique « Dépréciation / Provisionnement pour risque de crédit ». - Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables Les instruments de dette sont évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables s’ils sont éligibles au modèle collecte et vente et s’ils respectent le test « SPPI ». Ils sont enregistrés à la date de négociation et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ces actifs financiers sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables en contrepartie du compte d’encours (hors intérêts courus comptabilisés en résultat selon la méthode du TIE). En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet d'ajustements au titre des pertes attendues (ECL) dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique « Dépréciation / Provisionnement pour risque de crédit » (sans que cela n’affecte la juste valeur au bilan). - Instruments de dette à la juste valeur par résultat Les instruments de dette sont évalués en juste valeur par résultat dans les cas suivants : - Les instruments sont classés dans des portefeuilles constitués d’actifs financiers détenus à des fins de transaction ou dont l'objectif principal est la cession ; Les actifs financiers détenus à des fins de transaction sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. Bien que les flux de trésorerie contractuels soient perçus pendant le temps durant lequel la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détient les actifs, la perception de ces flux de trésorerie contractuels n’est pas essentielle mais accessoire. - Les instruments de dette qui ne respectent pas les critères du test « SPPI ». C’est notamment le cas des OPC (Organismes de Placement Collectif) ; - Les instruments financiers classés dans des portefeuilles pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne choisit la valorisation à la juste valeur afin de réduire une différence de traitement comptable au compte de résultat. Dans ce cas, il s'agit d'un classement sur option à la juste valeur par résultat. Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en « Produit Net Bancaire », en contrepartie du compte d’encours. Les intérêts de ces instruments sont comptabilisés dans la rubrique « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation au titre du risque de crédit. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature dont le modèle de gestion est « Autre / vente » sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat sur option sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature, par échec au test SPPI, sont enregistrés à la date de règlement-livraison. o Instruments de capitaux propres Les instruments de capitaux propres sont par défaut comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement et une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction. - Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat). Les instruments de capitaux propres détenus à des fins de transaction sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat et non détenus à des fins de transaction sont enregistrés en date règlement-livraison. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en « Produit Net Bancaire », en contrepartie du compte d’encours. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. - Instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sur option irrévocable) L’option irrévocable de comptabiliser les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est retenue au niveau transactionnel (ligne par ligne) et s’applique à la date de comptabilisation initiale. Ces titres sont enregistrés à la date de négociation. La juste valeur initiale intègre les coûts de transaction. Lors des évaluations ultérieures, les variations de juste valeur sont comptabilisées en capitaux propres non recyclables. En cas de cession, ces variations ne sont pas recyclées en résultat, le résultat de cession est comptabilisé en capitaux propres. Seuls les dividendes sont reconnus en résultat si : - le droit de l’entité d’en percevoir le paiement est établi ; - il est probable que les avantages économiques associés aux dividendes iront à l’entité ; - le montant des dividendes peut être évalué de façon fiable. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. · Reclassement d’actifs financiers En cas de changement important de modèle économique dans la gestion des actifs financiers (nouvelle activité, acquisition d’entités, cession ou abandon d’une activité significative), un reclassement de ces actifs financiers est nécessaire. Le reclassement s’applique à la totalité des actifs financiers du portefeuille à partir de la date de reclassement. Dans les autres cas, le modèle de gestion reste inchangé pour les actifs financiers existants. Si un nouveau modèle de gestion est identifié, il s’applique de manière prospective, aux nouveaux actifs financiers, regroupés dans un nouveau portefeuille de gestion. · Acquisition et cession temporaire de titres Les cessions temporaires de titres (prêts de titres, titres donnés en pension livrée) ne remplissent généralement pas les conditions de décomptabilisation. Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Dans le cas de titres mis en pension, le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan par le cédant. Les titres empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire. Dans le cas de titres pris en pension, une créance à l’égard du cédant est enregistrée au bilan du cessionnaire en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif évalué à la juste valeur qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension. Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement des actifs et passifs à la juste valeur par résultat. · Décomptabilisation des actifs financiers Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie : - lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ; - ou sont transférés, ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée. Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs. Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif. Les actifs financiers renégociés pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisés en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à leur juste valeur à la date de renégociation. La comptabilisation ultérieure dépend du modèle de gestion et du test « SPPI ». · Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Ainsi, les prêts qui bénéficient de ces bonifications sont accordés au taux de marché. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées en résultat sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20. · Approche par superposition applicable aux activités d'assurance La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne emploie l’approche par superposition pour les actifs financiers détenus aux fins d'une activité liée à des contrats d’assurance, qui sont désignés conformément à l’option offerte par les amendements à la norme IFRS 4 (Application d’IFRS 9 Instruments financiers et d’IFRS 4 Contrats d'assurance ), publiés par l'IASB en septembre 2016. Cette approche vise à remédier aux conséquences comptables temporaires du décalage entre la date d’entrée en vigueur de la norme IFRS 9 et celle de la nouvelle norme sur les contrats d’assurance remplaçant la norme IFRS 4 à compter du 1er janvier 2023 (IFRS 17). Elle permet en effet d’éliminer du compte de résultat une partie des non-concordances comptables supplémentaires et de la volatilité temporaire que pourrait engendrer une application de la norme IFRS 9 avant l’entrée en vigueur de la norme IFRS 17. La désignation des actifs financiers éligibles s’effectue instrument par instrument, et a été réalisée : - au 1 er janvier 2018, lors de la première application d’IFRS 9 ; ou - ultérieurement mais uniquement s’il s’agit de la comptabilisation initiale des actifs en question. En application de l'approche par superposition, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne reclasse, pour les actifs financiers désignés uniquement, leurs impacts au compte de résultat vers les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour que le montant présenté en compte de résultat corresponde à celui qui aurait été présenté en compte de résultat si la norme IAS 39 avait été appliquée. Par conséquent, le montant reclassé est égal à l'écart entre : - le montant présenté en résultat net en application d'IFRS 9 pour les actifs financiers désignés ; et - le montant qui aurait été présenté en résultat net pour les actifs financiers désignés si l'assureur avait continué d’appliquer la norme IAS 39. Dans le compte de résultat, les effets de ce reclassement sont comptabilisés dans le « Produit Net Bancaire », avant effets fiscaux, sur la ligne « Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition ». Les effets fiscaux liés à ce reclassement sont présentés sur la ligne « Impôts sur les bénéfices ». Dans l'état des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, les effets de ce reclassement sont comptabilisés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur la ligne « Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition ». Les actifs financiers pouvant faire l’objet d’une désignation doivent remplir les caractéristiques suivantes : - Ils sont détenus par des assureurs au sein du Groupe à des fins d'activité liée à la réalisation des contrats relevant d’IFRS 4 ; - Ils sont évalués à la juste valeur par le biais du résultat net selon IFRS 9, mais n'auraient pas été évalués ainsi selon IAS 39 ; il s'agit des actifs financiers qui, sous IAS 39, auraient été comptabilisés au coût amorti (actifs détenus jusqu’à l’échéance, prêts et créances) ou à la juste valeur par capitaux propres (actifs financiers disponibles à la vente). o Evaluation des impacts en compte de résultat des actifs financiers désignés En vertu de l’approche par superposition, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne continue d’appliquer pour la reconnaissance du résultat des actifs financiers désignés les principes et méthodes comptables que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne appliquait sous IAS 39 : - Actifs financiers au coût amorti selon IAS 39 (actifs détenus jusqu’à l’échéance / prêts et créances) Les actifs financiers au coût amorti sont comptabilisés initialement pour leur juste valeur initiale, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus. Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif. - Actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39 Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur initiale, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. En cas de cession, ces variations recyclables sont transférées en résultat. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. o Dépréciation selon IAS 39 des actifs financiers désignés Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de perte résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l'actif financier. Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes. Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc. Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de trois ans. - Passifs financiers · Classement et évaluation des passifs financiers Les passifs financiers sont classés au bilan dans les deux catégories comptables suivantes : - passifs financiers à la juste valeur par résultat, par nature ou sur option ; - passifs financiers au coût amorti. - Passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature Les instruments financiers émis principalement en vue d’être rachetés à court terme, les instruments faisant partie d’un portefeuille d’instruments financiers identifiés qui sont gérés ensemble et qui présentent des indications d’un profil récent de prise de bénéfice à court terme, et les dérivés (à l’exception de certains dérivés de couverture) sont évalués à la juste valeur par nature. Les variations de juste valeur de ce portefeuille sont constatées en contrepartie du compte de résultat. - Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Les passifs financiers répondant à l’un des trois cas prévus par la norme ci-après, peuvent être évalués à la juste valeur par résultat sur option : émissions hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés séparables, réduction ou élimination de distorsion de traitement comptable ou groupes de passifs financiers gérés et dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette option est irrévocable et s’applique obligatoirement à la date de comptabilisation initiale de l’instrument. Lors des évaluations ultérieures, ces passifs financiers sont évalués à la juste valeur en contrepartie du résultat pour les variations de juste valeur non liées au risque de crédit propre et en contrepartie des capitaux propres non recyclables pour les variations de valeur liées au risque de crédit propre sauf si cela aggrave la non-concordance comptable (auquel cas les variations de valeur liées au risque de crédit propre sont enregistrées en résultat, comme prévu par la norme). - Passifs financiers évalués au coût amorti Tous les autres passifs répondant à la définition d’un passif financier (hors dérivés) sont évalués au coût amorti. Ces passifs sont enregistrés en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. - Produits de la collecte Les produits de la collecte sont comptabilisés dans la catégorie des « Passifs financiers au coût amorti – Dettes envers la clientèle » malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.17 « Provisions ». · Reclassement de passifs financiers Le classement initial des passifs financiers est irrévocable. Aucun reclassement ultérieur n’est autorisé. · Distinction dettes – capitaux propres La distinction entre instruments de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance des dispositifs contractuels. Un passif financier est un instrument de dette s’il inclut une obligation contractuelle : - de remettre à une autre entité de la trésorerie, un autre actif financier ou un nombre variable d’instruments de capitaux propres ; ou - d’échanger des actifs et des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables. Un instrument de capitaux propres est un instrument financier non remboursable qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette. · Rachat d’actions propres Les actions propres ou instruments dérivés équivalents tels que les options sur actions propres achetées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne présentant une parité d’exercice fixe, y compris les actions détenues en couverture des plans de stock options , ne rentrent pas dans la définition d’un actif financier et sont comptabilisées en déduction des capitaux propres. Elles ne génèrent aucun impact sur le compte de résultat. · Décomptabilisation et modification des passifs financiers Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie : - lorsqu’il arrive à extinction ; ou - lorsque les analyses quantitative ou qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration. Une modification substantielle d’un passif financier existant doit être enregistré comme une extinction du passif financier initial et la comptabilisation d’un nouveau passif financier (la novation). Tout différentiel entre la valeur comptable du passif éteint et du nouveau passif sera enregistré immédiatement au compte de résultat. Si le passif financier n’est pas décomptabilisé, le TIE d’origine est maintenu. Une décote / surcote est constatée immédiatement au compte de résultat en date de modification puis fait l’objet d’un étalement au TIE d’origine sur la durée de vie résiduelle de l’instrument. - Intérêts négatifs sur actifs et passifs financiers Conformément à la décision de l’IFRS IC de janvier 2015, les produits d'intérêt négatifs (charges) sur actifs financiers ne répondant pas à la définition d’un revenu au sens d’IFRS 15 sont comptabilisés en charges d’intérêts en compte de résultat, et non en réduction du produit d’intérêts. Il en est de même pour les charges d’intérêts négatives (produits) sur passifs financiers. - Dépréciation / Provisionnement pour risque de crédit · Champ d’application Conformément à IFRS 9, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne comptabilise une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues (" Expected Credit Losses " ou " ECL" ) sur les encours suivants : - les actifs financiers d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables (prêts et créances, titres de dette) ; - les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; - les engagements de garantie relevant d’IFRS 9 et qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; - les créances locatives relevant de la norme IFRS 16 ; et - les créances commerciales générées par des transactions de la norme IFRS 15. Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas concernés par les dispositions en matière de dépréciation. Les instruments dérivés et les autres instruments financiers évalués à la juste valeur par résultat font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie qui n’est pas visé par le modèle ECL. Ce calcul est décrit dans le chapitre 5 « Risques et Pilier 3 » du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. · Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d’une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe. Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes ( Stages ) : - 1 ère étape ( Stage 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ; - 2 ème étape ( Stage 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne comptabilise les pertes attendues à maturité ; - 3 ème étape ( Stage 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en stage 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en stage 2, puis en stage 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit. o Définition du défaut La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite : - un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; - La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté. Un encours en défaut ( Stage 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier. Les indications de dépréciation d’un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants: - des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ; - un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ; - l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ; - la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ; - la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ; - l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en particulier, la dépréciation de l’actif financier pouvant résulter de l’effet combiné de plusieurs événements. La contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après une période d’observation (90 jours) qui permet de valider que le débiteur n’est plus en situation de défaut (appréciation par la Direction des Risques). o La notion de perte de crédit attendue « ECL » L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. · Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté ( Point in Time ) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques ( Forward Looking ), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle ( Through The Cycle ) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle ( Downturn ) pour la perte en cas de défaut. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (« Loss Given Default" »ou « LGD »). Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir (Stage 1) sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie (Stage 2 et 3), et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance dans les douze mois. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier. Les modalités de mesure des ECL tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : - au niveau du Groupe dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations; - au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. · Dégradation significative du risque de crédit Toutes les entités du Groupe doivent apprécier, pour chaque instrument financier, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque ( Stages ). Afin d’apprécier la dégradation significative, le Groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : - un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe ; - un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du Forward Looking local, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement en Stage 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque instrument financier. Aucune contagion n’est requise pour le passage de Stage 1 à Stage 2 des instruments financiers d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L’origine s’entend comme la date de négociation, lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument financier. Pour les engagements de financement et de garantie, l’origine s’entend comme la date d’engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en Stage 2. Pour les encours (à l'exception des titres) pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits (en particulier les expositions suivies en méthodes autorisées), le groupe Crédit Agricole considère que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, les encours sont reclassés en Stage 1 (encours sains), et, la dépréciation est ramenée à des pertes attendues à 12 mois. Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d’un instrument financier pris isolément, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : - le type d’instrument ; - la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ; - le type de garantie ; - la date de comptabilisation initiale ; - la durée à courir jusqu’à l’échéance ; - le secteur d’activité ; - l’emplacement géographique de l’emprunteur ; - la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; - le circuit de distribution, l’objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l’appréciation des variations du risque de crédit sur une base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Pour les titres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise l'approche qui consiste à appliquer un niveau absolu de risque de crédit, conformément à IFRS 9, en-deçà duquel les expositions seront classées en Stage 1 et dépréciées sur la base d’un ECL à 12 mois. Ainsi, les règles suivantes s’appliqueront pour le suivi de la dégradation significative des titres : - les titres notés « Investment Grade », en date d’arrêté, seront classés en Stage 1 et provisionnés sur la base d’un ECL à 12 mois ; - les titres notés « Non-Investment Grade » (NIG), en date d’arrêté, devront faire l’objet d’un suivi de la dégradation significative, depuis l’origine, et être classés en Stage 2 (ECL à maturité) en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d’une défaillance avérée ( Stage 3). · Restructurations pour cause de difficultés financières Les instruments de dette restructurés pour difficultés financières sont ceux pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, maturité, etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi, ils concernent tous les instruments de dette, quelle que soit la catégorie de classement de l’instrument de dette en fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale. Conformément à la définition de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le chapitre « Facteurs de risque » du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A., les restructurations de créances pour difficultés financières du débiteur correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou à des contrats de crédit à ce titre, ainsi qu’aux refinancements accordés en raison des difficultés financières rencontrées par le client. Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : - des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ; - un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers). Par « modification de contrat », sont visées par exemple les situations dans lesquelles : - il existe une différence en faveur de l’emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ; - les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l’emprunteur concerné que ce qu’auraient pu obtenir, au même moment, d’autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire. Par « refinancement », sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière. Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d’existence d’un risque de perte avérée ( Stage 3). La nécessité de constituer une dépréciation sur l’exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n’entraîne pas systématiquement la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut). La qualification de « créance restructurée » est temporaire. Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’ABE a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de « restructurée » pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements (nouveaux incidents par exemple). En l’absence de décomptabilisation liée à ce type d’événement, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote en coût du risque. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisé au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre : - la valeur comptable de la créance ; - et la somme des flux futurs de trésorerie théoriques du prêt « restructuré », actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement). En cas d’abandon d’une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer immédiatement en coût du risque. La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Lors de la reprise de la décote, la part due à l’effet de l’écoulement du temps est enregistrée en « Produit Net Bancaire ». · Irrécouvrabilité Lorsqu’une créance est jugée irrécouvrable, c'est-à-dire qu’il n’y a plus d’espoir de la récupérer en tout ou partie, il convient de décomptabiliser du bilan et de passer en perte le montant jugé irrécouvrable. L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert. Chaque entité doit donc le fixer, avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité. Avant tout passage en perte, une dépréciation en Stage 3 aura dû être constituée (à l’exception des actifs à la juste valeur par résultat). Pour les crédits au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant passé en perte est enregistré en coût du risque pour le nominal, en Produit Net bancaire (PNB) pour les intérêts. - Instruments financiers dérivés · Classement et évaluation Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers classés par défaut en instruments dérivés détenus à des fins de transaction sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments dérivés de couverture. Ils sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur initiale à la date de négociation. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur. A chaque arrêté comptable, la contrepartie des variations de juste valeur des dérivés au bilan est enregistrée : - En résultat s’il s’agit d’instruments dérivés détenus à des fins de transaction ou de couverture de juste valeur ; - En capitaux propres recyclables s’il s’agit d’instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie ou d’un investissement net dans une activité à l’étranger, pour la part efficace de la couverture. · La comptabilité de couverture o Cadre général Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’applique pas le volet "comptabilité de couverture" d’IFRS 9 suivant l’option offerte par la norme. L’ensemble des relations de couverture reste documenté selon les règles de la norme IAS 39, et ce au plus tard jusqu’à la date d’application du texte sur la macro-couverture lorsqu’il sera adopté par l’Union européenne. Néanmoins, l’éligibilité des instruments financiers à la comptabilité de couverture selon IAS 39 prend en compte les principes de classement et d’évaluation des instruments financiers de la norme IFRS 9. Sous IFRS 9, et compte-tenu des principes de couverture d’IAS 39, sont éligibles à la couverture de juste valeur et à la couverture de flux de trésorerie, les instruments de dette au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres recyclables. o Documentation Les relations de couverture doivent respecter les principes suivants : - La couverture de juste valeur a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut affecter le résultat (par exemple, couverture de tout ou partie des variations de juste valeur dues au risque de taux d’intérêt d’une dette à taux fixe) ; - La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de flux de trésorerie futurs d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’une transaction prévue hautement probable, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut ou pourrait (dans le cas d’une transaction prévue mais non réalisée) affecter le résultat (par exemple, couverture des variations de tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ; - La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se prémunir contre le risque de variation défavorable de la juste valeur liée au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro, monnaie de présentation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent également être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture : - Éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ; - Documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ; - Démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté. Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out ). Notamment : - Le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts ; - La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers. o Evaluation L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé à sa juste valeur se fait de la façon suivante : - couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ; - couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé, hors intérêts courus et échus, est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite recyclés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ; - couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat. Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement, sauf en cas de disparition de l’élément couvert : - couverture de juste valeur : seul l'instrument dérivé continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à son classement. Pour les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres en totalité. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; - couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que les flux couverts de l'élément couvert affectent le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est en pratique amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; - couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation. · Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Cette désignation s’applique uniquement aux passifs financiers et aux contrats non financiers. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies : - le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ; - séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ; - les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte. - Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques d’évaluation qui maximisent l’utilisation des données observables pertinentes et minimisent celle des données non observables. Lorsqu'une dette est évaluée à la juste valeur par résultat (par nature ou sur option), la juste valeur tient compte du risque de crédit propre de l’émetteur. · Juste valeur des émissions structurées Conformément à la norme IFRS 13, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne valorise ses émissions structurées comptabilisées à la juste valeur en prenant comme référence le spread émetteur que les intervenants spécialisés acceptent de recevoir pour acquérir de nouvelles émissions du Groupe. · Hiérarchie de la juste valeur La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation. o Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif, des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures. Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs. o Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1 Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché. Sont présentés en niveau 2 : · les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes ) et fondée sur des données de marché observables ; · les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marché observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation. o Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3. Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée. La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent "observables", la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat. Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie. - Compensation des actifs et passifs financiers Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément. Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan. - Gains ou pertes nets sur instruments financiers · Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Pour les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : - les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ; - les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ; - les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ; - les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie. Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture. · Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres Pour les actifs financiers comptabilisés à la juste valeur en capitaux propres, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : - les dividendes provenant d'instruments de capitaux propres classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres non recyclables ; - les plus et moins-values de cession ainsi que les résultats liés à la rupture de la relation de couverture sur les instruments de dette classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; - les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres lorsque l'élément couvert est cédé. - Engagements de financement et garanties financières donnés Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IFRS 9 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions pour risque de crédit conformément aux dispositions de la norme IFRS 9. Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il subit en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié qui n’effectue pas un paiement à l’échéance selon les conditions initiales ou modifiées d’un instrument de dette. Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre : - le montant de la correction de valeur pour pertes déterminée selon les dispositions de la norme IFRS 9, chapitre "Dépréciation" ; ou - le montant initialement comptabilisé diminué, s’il y a lieu, du cumul des produits comptabilisés selon les principes d’IFRS 15 "Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients". - Provisions (IAS 37) La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif. Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a constitué des provisions qui couvrent notamment : - les risques opérationnels ; - les avantages au personnel ; - les risques d’exécution des engagements par signature ; - les litiges et garanties de passif ; - les risques fiscaux (hors impôt sur le résultat) ; - les risques liés à l’épargne-logement. Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ; - l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ; - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations : - la provision pour risques opérationnels, pour lesquels un recensement des risques avérés, et une appréciation par la Direction de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel sont pris en compte. - les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes. Des informations détaillées sont fournies en note 6.17 "Provisions". - Avantages au personnel (IAS 19) Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories : - les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ; - les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies ; - les autres avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ; - les indemnités de cessation d’emploi. - Avantages postérieurs à l’emploi · Régimes à prestations définies La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. (cf. note 7.4 "Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies"). Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice iBoxx AA. Conformément à la norme IAS 19, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables. Les écarts actuariels sont constitués des ajustements liés à l’expérience (différence entre ce qui a été estimé et ce qui s’est produit) et de l’effet des changements apportées aux hypothèses actuarielles. Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies. La différence entre le rendement attendu et le rendement réel des actifs de régimes est constaté en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables. Le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ; - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM. · Régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. - Autres avantages à long terme Les autres avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions. La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies. - Paiements fondés sur des actions (IFRS 2) La norme IFRS 2 Paiements fondés sur des actions impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme s’applique aux transactions effectuées avec les salariés et plus précisément : - aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres ; - aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie. Les plans de paiements fondés sur des actions initiés par le groupe Crédit Agricole éligibles à la norme IFRS 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres ( stock options , attribution d’actions gratuites, rémunérations variables versées en cash indexé ou en actions, etc.). Les options octroyées sont évaluées à l’attribution à leur juste valeur majoritairement selon le modèle Black & Scholes . Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique Frais de personnel en contrepartie d’un compte de capitaux propres au fur et à mesure sur la période d’acquisition des droits. Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du plan d’épargne entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 30%. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de cinq ans. L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites. Une description de la méthode des plans attribués et des modes de valorisation est détaillée en note 7.6 "Paiements à base d’actions". La charge relative aux plans d’attribution d’actions dénoués par instruments de capitaux propres de Crédit agricole S.A. ainsi que celle relative aux souscriptions d’actions sont comptabilisées dans les comptes des entités employeur des bénéficiaires de plans. L’impact s’inscrit en charge de personnel en contrepartie d’une augmentation des Réserves consolidées part du Groupe. - Impôts courants et différés (IAS 12) Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le résultat comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. La norme IAS 12 définit l’impôt exigible comme "le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice". Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou la perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt sur le résultat doit être payé (recouvré). Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe. L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices. L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif. Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique "Impôts sur les bénéfices" du compte de résultat. Par ailleurs, certaines opérations réalisées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles. La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants : - un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par : · la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ; · la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction. - un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. - un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés. Le calcul des impôts différés tient compte des taux d’impôts de chaque pays et ne doit pas faire l’objet d’une actualisation. Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi par symétrie, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction des capitaux propres. En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées d’impôt sur les sociétés (à l’exception d’une quote-part de frais, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent une différence temporelle donnant lieu à la constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part de frais. Dans le cadre des contrats de location IFRS 16, un impôt différé passif est comptabilisé sur le droit d'utilisation et un impôt différé actif sur la dette locative pour les contrats de location dont le Groupe est preneur. Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré : - soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ; - soit par un regroupement d'entreprises. Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si : - La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et - les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale, soit sur la même entité imposable, soit sur les entités imposables différentes, qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés. Les risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat donnent lieu à la comptabilisation d’une créance ou d’une dette d’impôt courant lorsque la probabilité de recevoir l’actif ou de payer le passif est jugée plus probable qu’improbable. Ces risques sont par ailleurs pris en compte dans l’évaluation des actifs et passifs d’impôts courants et différés. L’interprétation IFRIC 23 portant sur l’évaluation des positions fiscales incertaines s’applique dès lors qu’une entité a identifié une ou des incertitudes à propos de positions fiscales prises concernant ses impôts. Elle apporte également des précisions sur leurs estimations : - l’analyse doit être fondée sur une détection à 100 % de l’administration fiscale ; - le risque fiscal doit être comptabilisé au passif dès lors qu’il est plus probable qu’improbable que les autorités fiscales remettent en cause le traitement retenu, pour un montant reflétant la meilleure estimation de la Direction ; - en cas de probabilité supérieure à 50 % de remboursement par l’administration fiscale, une créance doit être comptabilisée. - Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40) Le groupe Crédit Agricole applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles. Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d’amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 25 ans à 40 ans Second œuvre 15 ans Installations techniques 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Agencements 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Matériel informatique 3 ou 4 ans (dégressif) (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 3 ans (dégressif) (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Coffre 5 ans Mobilier 8 ou 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 7 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Logiciel 12 mois Sécurité 7 ans dégressif Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) - Opérations en devises (IAS 21) En date d’arrêté, les actifs et passifs libellés en monnaie étrangère sont convertis en euros, monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole. En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires (ex : instruments de dette) et non monétaires (ex : instruments de capitaux propres). Les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de change de clôture. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte trois exceptions : - sur les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres recyclables ; - sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère, les écarts de change sont comptabilisés en capitaux propres recyclables pour la part efficace ; - sur les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, les écarts de change liés aux variations de juste de valeur du risque de crédit propre sont enregistrés en capitaux propres non recyclables. Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon le traitement comptable de ces éléments avant conversion : - les éléments au coût historique restent évalués au cours de change du jour de la transaction (cours historique) ; - les éléments à la juste valeur sont convertis au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés : - en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ; - en capitaux propres non recyclables si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres non recyclables. - Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec les clients (IFRS 15) Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent. Les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif (en application d’IFRS 9). Concernant les autres natures de commissions, leur comptabilisation au compte de résultat doit refléter le rythme de transfert au client du contrôle du bien ou du service vendu : - le résultat d'une transaction associée à une prestation de services est comptabilisé dans la rubrique Commissions, lors du transfert du contrôle de la prestation de service au client s’il peut être estimé de façon fiable. Ce transfert peut intervenir au fur et à mesure que le service est rendu (service continu) ou à une date donnée (service ponctuel). 1. Les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont enregistrées en résultat en fonction du degré d'avancement de la prestation rendue. 2. Les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont, quant à elles, intégralement enregistrées en résultat lorsque la prestation est rendue. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées à hauteur du montant pour lequel il est hautement probable que le revenu ainsi comptabilisé ne fera pas ultérieurement l'objet d'un ajustement significatif à la baisse lors de la résolution de l'incertitude. Cette estimation est mise à jour à chaque clôture. En pratique, cette condition a pour effet de différer l'enregistrement de certaines commissions de performance jusqu'à l'expiration de la période d'évaluation de performance et jusqu'à ce qu'elles soient acquises de façon définitive. - Contrats de location (IFRS 16) Le Groupe peut être bailleur ou preneur d’un contrat de location. Contrats de location dont le Groupe est bailleur Les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location-financement, soit en opérations de location simple. · S’agissant d’opérations de location-financement, elles sont assimilées à une vente d’immobilisation au locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. L’analyse de la substance économique des opérations de location-financement conduit le bailleur à : a) Sortir du bilan l’immobilisation louée ; b) Constater une créance financière sur le client parmi les « actifs financiers au coût amorti » pour une valeur égale à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de location à recevoir par le bailleur au titre du contrat de location, majorée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur ; c) Comptabiliser des impôts différés au titre des différences temporelles portant sur la créance financière et la valeur nette comptable de l’immobilisation louée ; d) Décomposer les produits correspondant aux loyers entre d’une part les intérêts d’autre part l’amortissement du capital. · S’agissant d’opérations de location simple, le bailleur comptabilise les biens loués parmi les « immobilisations corporelles » à l’actif de son bilan et enregistre les produits de location de manière linéaire parmi les « produits des autres activités » au compte de résultat. Contrats de location dont le Groupe est preneur Les opérations de location sont comptabilisées dans le bilan à la date de mise à disposition de l’actif loué. Le preneur constate un actif représentatif du droit d’utilisation de l’actif loué parmi les immobilisations corporelles pendant la durée estimée du contrat et une dette au titre de l’obligation de paiement des loyers parmi les passifs divers sur cette même durée. La durée de location d’un contrat correspond à la durée non résiliable du contrat de location ajustée des options de prolongation du contrat que le preneur est raisonnablement certain d’exercer et option de résiliation que le preneur est raisonnablement certain de ne pas exercer. En France, le principe Groupe applicable aux contrats à durée indéterminée ou renouvelables par tacite prolongation est de retenir la première option de sortie post 5 ans. La durée retenue pour les baux commerciaux dits « 3/6/9 » est généralement de 9 ans avec une période initiale non résiliable de 3 ans. Lorsque le preneur estime qu’il est raisonnablement certain ne pas exercer l’option de sortie au bout de 3 ans, le principe Groupe sera appliqué aux baux commerciaux français dans la majeure partie des cas, à la date de début du contrat de location. Ainsi, la durée sera estimée à 6 ans. Le principe Groupe (première option de sortie post 5 ans) peut ne pas être appliqué dans certains cas spécifiques, comme pour un bail dans lequel les options de sortie intermédiaires ont été abandonnées (par exemple en contrepartie d’une réduction de loyers). Dans ce cas, il conviendra de retenir une durée de location initiale de 9 ans (sauf anticipation d’une tacite prolongation de 3 ans maximum dans le cas général). La dette locative est comptabilisée pour un montant égal à la valeur actualisée des paiements de loyers sur la durée du contrat. Les paiements de loyers comprennent les loyers fixes, les loyers variables basés sur un taux ou un indice et les paiements que le preneur s’attend à payer au titre des garanties de valeur résiduelle, d’option d’achat ou de pénalité de résiliation anticipée. Les loyers variables qui ne dépendent pas d’un indice ou d’un taux et la TVA non déductible sur les loyers sont exclus du calcul de la dette et sont comptabilisés en charges générales d’exploitation. Le taux d’actualisation applicable pour le calcul du droit d'utilisation et du passif de location est par défaut le taux d'endettement marginal du preneur sur la durée du contrat à la date de signature du contrat, lorsque le taux implicite n’est pas aisément déterminable. Le taux d’endettement marginal tient compte de la structure de paiement des loyers. Il reflète les conditions du bail (durée, garantie, environnement économique…). La charge au titre des contrats de location est décomposée entre d’une part les intérêts et d’autre part l’amortissement du capital Le droit d’utilisation de l’actif est évalué à la valeur initiale de la dette locative augmentée des coûts directs initiaux, des paiements d’avance, des coûts de remise en état et diminuée des avantages incitatifs à la location. Il est amorti sur la durée estimée du contrat. La dette locative et le droit d’utilisation peuvent être ajustés en cas de modification du contrat de location, de réestimation de la durée de location ou de révision des loyers liée à l’application d’indices ou de taux. Des impôts différés sont comptabilisés au titre des différences temporelles des droits d’utilisation et des passifs de location chez le preneur. Conformément à l’exception prévue par la norme, les contrats de location à court terme (durée initiale inférieure à douze mois) et les contrats de location dont la valeur à neuf du bien loué est de faible valeur ne sont pas comptabilisés au bilan. Les charges de location correspondantes sont enregistrées de manière linéaire dans le compte de résultat parmi les charges générales d’exploitation. Selon les dispositions prévues par la norme, le Groupe n’applique pas la norme IFRS 16 aux contrats de location d’immobilisations incorporelles. - Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées (IFRS 5) Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable. Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes "Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées" et "Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées". Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement. Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de la vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des actifs destinés à être cédés. Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes : - elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ; - elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou - elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente. Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat : - le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ; - le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées. 1.3 Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) - Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose d’un pouvoir de contrôle, d’un contrôle conjoint ou d’une influence notable, hormis ceux présentant un caractère non significatif par rapport à l’ensemble des sociétés incluses dans le périmètre de consolidation. - Consolidation des Caisses régionales Les normes de consolidation existantes dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales. Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée. Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A. , dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier. Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existe, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A. , les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole. Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole de Pyrénées Gascogne représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politiques commerciales communes, histoire partagée. C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de Pyrénées Gascogne et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques. - Notions de contrôle Conformément aux normes comptables internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après. Le contrôle sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité. Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances. Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi, au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité. Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle. Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. - Méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale : - l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ; - la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et les co-entreprises (hors activités conjointes). L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe. Les participations dans des entreprises associées ou contrôlées conjointement sont comptabilisées comme un élément distinct au bilan dans la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence ». La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées. La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition. Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constate : - en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un écart d’acquisition complémentaire ; - en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat. - Retraitements et éliminations Conformément à IFRS 10, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne effectue les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement. Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées. - Conversion des états financiers des activités à l’étranger (IAS 21) Les états financiers des entités représentant une « activité à l’étranger » (filiale, succursale, entreprise associée ou une coentreprise) sont convertis en euros en deux étapes : - conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère ci-avant) ; - conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs, y compris les écarts d’acquisition, sont convertis au cours de clôture. Les éléments de capitaux propres, tels que le capital social ou les réserves, sont convertis à leur cours de change historique. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat en cas de sortie de l’activité à l'étranger (cession, remboursement de capital, liquidation, abandon d'activité) ou en cas de déconsolidation due à une perte de contrôle (même sans cession) lors de la comptabilisation du résultat de sortie ou de perte de contrôle. — Regroupements d’entreprises – Ecarts d’acquisition - Evaluation et comptabilisation des écarts d’acquisition Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, conformément à IFRS 3, à l’exception des regroupements sous contrôle commun qui sont exclus du champ d’application d’IFRS 3. En l’absence d’une norme IFRS ou d’une interprétation spécifiquement applicable à une opération, la norme IAS 8 Méthodes comptables, changements d’estimations comptables et erreurs laisse la possibilité de se référer aux positions officielles d’autres organismes de normalisation. Ainsi, le Groupe a choisi d’appliquer la norme américaine ASU 805-50, qui apparaît conforme aux principes généraux IFRS, pour le traitement des regroupements d’entreprise sous contrôle commun aux valeurs comptables selon la méthode de la mise en commun d’intérêts. A la date de prise de contrôle, les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables de l’entité acquise qui satisfont aux critères de comptabilisation de la norme IFRS 3 sont comptabilisés à leur juste valeur. Les clauses d’ajustement de prix sont comptabilisées pour leur juste valeur même si leur réalisation n’est pas probable. Les variations ultérieures de la juste valeur des clauses qui ont la nature de dettes financières sont constatées en résultat. Seules les clauses d’ajustement de prix relatives à des opérations dont la prise de contrôle est intervenue au plus tard au 31 décembre 2009 peuvent encore être comptabilisées par la contrepartie de l’écart d’acquisition car ces opérations ont été comptabilisées selon la norme IFRS 3 non révisée (2004). La part des participations ne donnant pas le contrôle qui sont des parts d’intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l’actif net en cas de liquidation peut être évaluée, au choix de l’acquéreur, de deux manières : - à la juste valeur à la date d’acquisition (méthode du « goodwill complet ») ; - à la quote-part dans les actifs et passifs identifiables de l’acquise réévalués à la juste valeur. Cette option peut être exercée acquisition par acquisition. L’évaluation initiale des actifs, passifs et passifs éventuels peut être modifiée dans un délai maximum de douze mois à compter de la date d’acquisition. La contrepartie transférée à l'occasion d'un regroupement d'entreprises (le coût d’acquisition) est évaluée comme le total des justes valeurs transférées par l’acquéreur, à la date d’acquisition en échange du contrôle de l’entité acquise (par exemple : trésorerie, instruments de capitaux propres…). Les coûts directement attribuables au regroupement considéré sont comptabilisés en charges, séparément du regroupement. Dès lors que l'opération d’acquisition est hautement probable, ils sont enregistrés dans la rubrique « Gains ou pertes nets sur autres actifs », sinon ils sont enregistrés dans le poste « Charges générales d'exploitation ». L’écart entre la somme du coût d’acquisition et des participations ne donnant pas le contrôle et le solde net, à la date d'acquisition, des actifs identifiables acquis et des passifs repris, évalués à la juste valeur est inscrit, quand il est positif, à l’actif du bilan consolidé, dans la rubrique « Ecarts d’acquisition » lorsque l’entité acquise est intégrée globalement, et au sein de la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence » lorsque l’entreprise acquise est mise en équivalence. Lorsque cet écart est négatif, il est immédiatement enregistré en résultat. Les écarts d’acquisition sont inscrits au bilan à leur coût initial libellé dans la devise de l’entité acquise et convertis sur la base du cours de change à la date de clôture. En cas de prise de contrôle par étapes, la participation détenue avant la prise de contrôle est réévaluée à la juste valeur par résultat à la date d’acquisition et l’écart d’acquisition est calculé en une seule fois, à partir de la juste valeur à la date d’acquisition des actifs acquis et des passifs repris. En cas de perte de contrôle, le résultat de cession est calculé sur l’intégralité de l’entité cédée et l’éventuelle part d’investissement conservée est comptabilisée au bilan pour sa juste valeur à la date de perte de contrôle. - Dépréciation des écarts d’acquisition Les écarts d’acquisition font l’objet de tests de dépréciation dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur et au minimum une fois par an. Les choix et les hypothèses d’évaluation des participations ne donnant pas le contrôle à la date d’acquisition peuvent influencer le montant de l’écart d’acquisition initial et de la dépréciation éventuelle découlant d’une perte de valeur. Pour les besoins de ces tests de dépréciation, chaque écart d’acquisition est réparti entre les différentes unités génératrices de trésorerie (UGT) du Groupe qui vont bénéficier des avantages attendus du regroupement d’entreprises. Les UGT ont été définies, au sein des grands métiers du Groupe, comme le plus petit groupe identifiable d’actifs et de passifs fonctionnant selon un modèle économique propre. Lors des tests de dépréciation, la valeur comptable de chaque UGT, y compris celle des écarts d’acquisition qui lui sont affectés, est comparée à sa valeur recouvrable. La valeur recouvrable de l’UGT est définie comme la valeur la plus élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts de la vente et sa valeur d’utilité. La valeur d’utilité est calculée comme la valeur actuelle de l’estimation des flux futurs dégagés par l’UGT, tels qu’ils résultent des plans à moyen terme établis pour les besoins du pilotage du Groupe. Lorsque la valeur recouvrable est inférieure à la valeur comptable, l’écart d’acquisition rattaché à l’UGT est déprécié à due concurrence. Cette dépréciation est irréversible. - Variations du pourcentage d’intérêt post-acquisition et écarts d’acquisition En cas d’augmentation ou de diminution du pourcentage d’intérêt de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans une entité déjà contrôlée de manière exclusive sans perte de contrôle, il n’y a pas d’impact sur le montant d’écart d’acquisition comptabilisé à l’origine du regroupement d’entreprises. Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans une entité déjà contrôlée de manière exclusive, l’écart entre le coût d’acquisition et la quote-part d’actif net acquis est constaté dans le poste « Réserves consolidées » part du Groupe. En cas de diminution du pourcentage d’intérêt de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans une entité restant contrôlée de manière exclusive, l’écart entre le prix de cession et la valeur comptable de la quote-part de la situation nette cédée est également constaté directement en "Réserves consolidées" part du Groupe. Les frais liés à ces opérations sont comptabilisés en capitaux propres. - Options de vente accordées aux actionnaires minoritaires Le traitement comptable des options de vente accordées aux actionnaires minoritaires est le suivant : - lorsqu’une option de vente est accordée à des actionnaires minoritaires d’une filiale consolidée par intégration globale, une dette est enregistrée au passif du bilan ; sa comptabilisation initiale intervient pour la valeur présente estimée du prix d’exercice des options consenties aux actionnaires minoritaires. En contrepartie de cette dette, la quote-part d’actif net revenant aux minoritaires concernés est ramenée à zéro et le solde est inscrit en réduction des capitaux propres ; - les variations ultérieures de la valeur estimée du prix d’exercice modifient le montant de la dette enregistrée au passif, en contrepartie de l’ajustement des capitaux propres. Symétriquement, les variations ultérieures de la quote-part d’actif net revenant aux actionnaires minoritaires sont annulées par contrepartie des capitaux propres. 2 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période Conformément à IFRS 3, la juste valeur provisoire des actifs et passifs acquis peut être ajustée afin de refléter les informations nouvelles obtenues à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d’acquisition pendant la période d’évaluation qui ne doit pas excéder un an à compter de la date d’acquisition. Par conséquent les écarts d’acquisition présentés dans ce paragraphe peuvent faire l'objet d’ajustements ultérieurs dans ce délai. Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2022 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 13 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2022". Cette année s’est inscrite dans un environnement géopolitique particulier, marqué par la crise en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie. La Caisse Régionale a dû s’adapter au contexte macro-économique, inédit depuis plusieurs années, qui s’est traduit notamment par le retour de l’inflation, la hausse des taux et la baisse du marché actions. Ces différents éléments ont pu avoir un impact sur les principales estimations comptables au 31 décembre 2022. - Impacts liés aux opérations militaires en Ukraine La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est exposée au risque pays, c’est-à-dire au risque que les conditions économiques, financières, politiques ou sociales d’un pays dans lequel elle exerce ses activités, affectent ses intérêts financiers. Un changement significatif de l’environnement politique ou macroéconomique pourrait la contraindre à enregistrer des charges additionnelles ou à subir des pertes plus importantes que les montants déjà inscrits dans ses états financiers. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est exposée, en valeur absolue, au risque pays sur l’Ukraine et la Russie à hauteur de 396 milliers d’euros au 31 décembre 2022. - FCT Crédit Agricole Habitat 2022 Au 31/12/2022, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2022) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales, le 9 mars 2022. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2022 pour un montant de 1 milliard d’euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d’investisseurs (établissements de crédit (50%), fonds d’investissement (25%), banques centrales (25%)). Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 23,46 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2022. Elle a souscrit pour 3,3 millions d’euros de titres subordonnés. Par ailleurs, l’entité FCT Crédit Agricole Habitat 2017 est sortie du périmètre, l’opération de titrisation émise sur le marché ayant été débouclée le 28 mars 2022. Au 31 décembre 2022, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’elle a cédées au FCT. - Risque de crédit Conformément à la communication de l’IASB du 27 mars 2020 relative à la comptabilisation des pertes de crédit attendues en application de la norme IFRS 9 sur les instruments financiers dans les circonstances exceptionnelles actuelles, il a été rappelé l’importance de l’exercice du jugement dans l’application des principes d’IFRS 9 du risque de crédit et le classement des instruments financiers qui en résulte. Le calcul du montant des pertes attendues doit s’effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics. La Caisse régionale a pris en compte le contexte d’environnement géopolitique particulier de 2022, marqué par la crise en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et la hausse des taux. En particulier, le Groupe a revu ses prévisions macro-économiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l'estimation du risque de crédit et la Caisse Régionale a procédé à une revue de son portefeuille de crédits, qui l’a conduite à la mise à jour du forward looking local sur un certain nombre de filières considérées à risques. 1 - Mise à jour des paramètres OMP FLC : Le calcul FLC est réalisé à partir des derniers scénarios ECO (Central 50% / Favorable 5% / Adverse Modéré 35% / Stress budgétaire 10%). Ces scénarios sont les derniers disponibles (mise à jour en décembre 2022) et tiennent compte des évènements récents liés à la guerre en Ukraine 2 - Phase de FLL : Pour tenir compte des spécificités de notre territoire les filières suivantes ont été stressées. • AERONAUTIQUE : Filière revue en décembre 2022 à dire d’expert • AVIAIRE : sélection des codes NAF : 0147Z (Élevage de volailles) avec extension au groupe de risque (4 535 contrats) • CHR : Filière revue en Décembre 2022. Il s’agit des professionnels avec code APE appartient à la filière Tourisme Hôtel Restauration constituée par CASA. 1. Sur le retail : découpage en 2 les sains et les sensibles sans extension au groupe de risque (6097 contrats) 2. Sur le corporate : seuls les tiers ayant une activité CHR et à partir de la NOR D+ sont sélectionnés (pas d’extension au groupe de risque, 594 contrats).• ICHN (Indemnité Compensatoire de Handicaps Naturels) : A partir des éléments fournis par le Marché Agri, identification des communes dont les exploitants agricoles vont perdre cette indemnité (impact sur la PAC). Mesure mise en œuvre en 2019. Contagion appliquée au groupe de risque. (8 930 contrats) • LOURDES : Filière revue en décembre 2022. Partenaires domiciliés sur LOURDES NORD et LOURDES CENTRE (10 077 contrats) • PGE PROROGES : filière actualisée en septembre 2022 par CASA. Forçage des PGE Prorogés en Bucket 2 suite à une décision CASA (1 136 contrats) • PGE et autres créances : Sur recommandation de CASA cette filière a pour but d’optimiser le choc de déclassement en B2 des PGE disposant d’une période d’un an complémentaire de différé (713 contrats identifiés par CASA) • BTP : mise en place septembre 2022. Il s’agit des professionnels (BDD et BDE) ayant CO2301 (BTP & Génie Civil) ou IN3209 (matériaux de construction) comme code activité. 3 - Phase d‘Ajustements Manuels : Arrêt de l’Ajustement PGE au titre de l’amélioration des notes RETAIL à partir de l’arrêté de Mars 2022 suite à une décision du comité de coordination IFRS9 de CASA du 24-02-2022 Pour être au plus près des risques inhérents à notre territoire, nous appliquons des ajustements manuels sur les filières suivantes : • Lourdes (BDD sain, BDD sensible et Corporate) depuis Novembre 2021 • Aviaire (Sain et sensible) • Aéronautique depuis Novembre 2021 • ICHN • CHR depuis Novembre 2021 - Remboursement par anticipation de swaps prêteurs et avances globales En vue de neutraliser l’impact des changements de modèle intervenus depuis 2020 sur l’exposition de la Caisse Régionale au risque de taux et dans le respect des exigences réglementaires (SOT15 du 31/12/2022), la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a résilié des swaps prêteurs taux fixe pour 429 750 milliers d’euros générant 35 940 milliers d’euros de soultes négatives. La Caisse Régionale a procédé à la résiliation de 44,95 M€ d’avances globales de groupe 1, générant une soulte de 2,7 M€ comptabilisée flat en NF et NI sur le premier semestre. 3 Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est assuré par la Direction Pyrénées Gascogne. Cette direction est rattachée au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent dans le rapport de gestion, chapitre "Facteurs de risque", comme le permet la norme IFRS 7 Instruments financiers : informations à fournir. Les tableaux de ventilations comptables figurent dans les états financiers. 3.1 Risque de crédit (Cf. chapitre "Facteurs de risque – Risques de crédit") La Caisse régionale a pris en compte le contexte d’environnement géopolitique particulier de 2022, marqué par la crise en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et la hausse des taux. En particulier, le Groupe a revu ses prévisions macro-économiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l'estimation du risque de crédit et la Caisse Régionale a procédé à une revue de son portefeuille de crédits, qui l’a conduite à la mise à jour du forward looking local sur un certain nombre de filières considérées à risques. 3.1.1 Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit. Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d’instruments. Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2021 1 061 995 -377 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 061 995 -377 1 061 618 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 1 061 995 -377 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 061 995 -377 1 061 618 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 73 206 -46 ‐ ‐ ‐ ‐ 73 206 -46 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 306 508 -83 ‐ ‐ 306 508 -83 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -233 302 37 ‐ ‐ ‐ ‐ -233 302 37 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 1 135 201 -423 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 135 201 -423 1 134 778 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) -183 ‐ ‐ -183 Au 31 décembre 2022 1 135 018 -423 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 135 018 -423 1 134 595 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif) Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2021 24 424 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 24 424 ‐ 24 424 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 24 424 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 24 424 ‐ 24 424 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 1 024 -1 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 024 -1 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période -1 ‐ ‐ -1 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre 1 024 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1 024 ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 25 448 -1 ‐ ‐ ‐ ‐ 25 448 -1 25 447 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) 15 838 ‐ ‐ 15 838 Au 31 décembre 2022 41 286 -1 ‐ ‐ ‐ ‐ 41 286 -1 41 285 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées. Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2021 13 853 804 -26 940 1 472 709 -72 335 307 117 -186 070 15 633 630 -285 345 15 348 285 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre -345 103 -6 940 308 883 10 895 36 220 -19 372 ‐ -15 417 Transferts de Stage 1 vers Stage 2 -847 790 3 343 847 790 -11 092 ‐ -7 749 Retour de Stage 2 vers Stage 1 517 370 -10 366 -517 370 19 965 ‐ 9 599 Transferts vers Stage 3 (1) -20 178 161 -35 622 2 520 55 800 -21 956 ‐ -19 275 Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 5 495 -78 14 085 -498 -19 580 2 584 ‐ 2 008 Total après transferts 13 508 701 -33 880 1 781 592 -61 439 343 337 -205 440 15 633 630 -300 759 15 332 871 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 706 297 4 138 -27 872 -19 911 -64 687 35 445 613 738 19 672 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 2 837 947 -8 916 266 786 -15 165 3 104 733 -24 081 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -2 129 070 6 174 -294 603 11 261 -39 889 28 845 -2 463 562 46 280 Passages à perte -24 725 21 756 -24 725 21 756 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ -55 3 -73 109 -128 112 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 6 891 -16 027 -15 942 -25 078 Changements dans le modèle / méthodologie -11 17 -186 -180 Variations de périmètre 586 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 586 ‐ Autres -3 166 ‐ ‐ ‐ ‐ 863 -3 166 863 Total 14 214 998 -29 742 1 753 720 -81 350 278 650 -169 995 16 247 368 -281 087 15 966 281 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) -106 101 -515 8 838 -97 778 Au 31 décembre 2022 14 108 897 -29 742 1 753 205 -81 350 287 488 -169 995 16 149 590 -281 087 15 868 503 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables : Titres de dettes (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 31 décembre 2021 121 643 -53 ‐ ‐ ‐ ‐ 121 643 -53 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 121 642 -53 ‐ ‐ ‐ ‐ 121 642 -53 Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes 1 434 -25 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 434 -25 Réévaluation de juste valeur sur la période -4 958 ‐ ‐ -4 958 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 351 638 -144 ‐ ‐ 351 638 -144 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -345 246 119 ‐ ‐ ‐ ‐ -345 246 119 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 123 076 -78 ‐ ‐ ‐ ‐ 123 076 -78 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) 287 ‐ ‐ 287 Au 31 décembre 2022 123 363 -78 ‐ ‐ ‐ ‐ 123 363 -78 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l'année, ont fait l'objet d'un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables : Prêts et créances sur les établissements de crédit (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 31 décembre 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Réévaluation de juste valeur sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) ‐ ‐ ‐ ‐ Au 31 décembre 2022 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables : Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 31 décembre 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Réévaluation de juste valeur sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) ‐ ‐ ‐ ‐ Au 31 décembre 2022 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2021 1 125 662 -5 469 82 454 -3 267 8 021 -3 775 1 216 137 -12 511 1 203 626 Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre -32 038 -389 32 038 220 ‐ ‐ ‐ -169 Transferts de Stage 1 vers Stage 2 -50 126 385 50 126 -624 ‐ -239 Retour de Stage 2 vers Stage 1 18 088 -774 -18 088 844 ‐ 70 Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 1 093 624 -5 858 114 492 -3 047 8 021 -3 775 1 216 137 -12 680 1 203 457 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 103 572 2 184 7 037 -1 031 -469 28 110 140 1 181 Nouveaux engagements donnés (2) 717 805 -2 180 47 472 -2 663 765 277 -4 843 Extinction des engagements -613 871 3 977 -40 294 2 004 -2 387 28 -656 552 6 009 Passages à perte -4 ‐ -4 ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ -93 ‐ -50 ‐ ‐ ‐ -143 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 480 -322 ‐ 158 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres -362 ‐ -141 ‐ 1 922 ‐ 1 419 ‐ Au 31 décembre 2022 1 197 196 -3 674 121 529 -4 078 7 552 -3 747 1 326 277 -11 499 1 314 778 (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 peuvent inclure des engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2021 738 205 -607 18 257 -2 929 12 561 -12 234 769 023 -15 770 753 253 Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre -29 408 9 29 408 -1 345 ‐ ‐ ‐ -1 336 Transferts de Stage 1 vers Stage 2 -31 147 103 31 147 -1 566 ‐ -1 463 Retour de Stage 2 vers Stage 1 1 739 -94 -1 739 221 ‐ 127 Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 708 797 -598 47 665 -4 274 12 561 -12 234 769 023 -17 106 751 917 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 35 932 -7 -6 642 40 869 17 30 159 50 Nouveaux engagements donnés (2) 132 403 -281 6 448 -655 138 851 -936 Extinction des engagements -109 675 199 -12 693 623 -440 400 -122 808 1 222 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ -2 ‐ -3 ‐ -435 ‐ -440 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 76 76 51 203 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres 13 204 1 -397 -1 1 309 1 14 116 1 Au 31 décembre 2022 744 729 -605 41 023 -4 234 13 430 -12 217 799 182 -17 056 782 126 (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 peuvent inclure des engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. 3.1.2 Exposition maximale au risque de crédit L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur comptable, nette de toute perte de valeur comptabilisée et compte non tenu des actifs détenus en garantie ou des autres rehaussements de crédit (par exemple les accords de compensation qui ne remplissent pas les conditions de compensation selon IAS 32). Les tableaux ci-dessous présentent les expositions maximales ainsi que le montant des actifs détenus en garantie et autres techniques de rehaussements de crédit permettant de réduire cette exposition. Les actifs dépréciés en date de clôture correspondent aux actifs dépréciés (Stage 3). Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur par résultat) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 141 309 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction 22 845 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 118 464 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 665 552 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 806 861 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 110 640 ‐ 494 ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction 11 482 ‐ 494 ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 99 158 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 32 666 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 143 306 ‐ 494 ‐ ‐ ‐ Actifs financiers soumis aux exigences de dépréciation (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 123 363 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 123 363 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 17 044 384 2 269 5 482 804 657 840 5 249 908 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 117 493 ‐ 33 557 5 499 49 148 ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 41 285 2 269 ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 15 868 503 ‐ 5 482 804 657 840 5 092 320 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 117 493 ‐ 33 557 5 499 49 148 ‐ Titres de dettes 1 134 596 ‐ ‐ ‐ 157 588 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 17 167 747 2 269 5 482 804 657 840 5 249 908 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 117 493 ‐ 33 557 5 499 49 148 ‐ (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 121 642 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 121 642 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 16 434 330 1 258 5 198 963 627 328 5 036 016 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 121 049 ‐ 40 129 6 762 47 694 ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 24 424 1 029 ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 15 348 288 229 5 198 963 627 328 4 876 568 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 121 049 ‐ 40 129 6 762 47 694 ‐ Titres de dettes 1 061 618 ‐ ‐ ‐ 159 448 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 16 555 972 1 258 5 198 963 627 328 5 036 016 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 121 049 ‐ 40 129 6 762 47 694 ‐ Engagements hors bilan soumis aux exigences de provisionnement (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 782 126 233 475 ‐ ‐ ‐ ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 1 213 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 1 314 778 ‐ 149 488 48 530 175 603 ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 3 805 ‐ 210 175 3 181 ‐ Total 2 096 904 233 475 149 488 48 530 175 603 ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 5 018 ‐ 210 175 3 181 ‐ (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 753 253 219 900 ‐ ‐ ‐ ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 327 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 1 203 626 ‐ 125 285 23 929 155 990 ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 4 246 ‐ 19 728 2 691 ‐ Total 1 956 879 219 900 125 285 23 929 155 990 ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 4 573 ‐ 19 728 2 691 ‐ Une description des actifs détenus en garantie est présentée dans la note 9 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". 3.1.3 Actifs financiers modifiés Les actifs financiers modifiés correspondent aux actifs restructurés pour difficultés financières. Il s’agit de créances pour lesquelles la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration. (Une définition plus détaillée des encours restructurés et leur traitement comptable est détaillée dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”). Pour les actifs ayant fait l’objet d’une restructuration au cours de la période, la valeur comptable établie à l’issue de la restructuration est de : (en milliers d'euros) 2022 Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ Valeur comptable brute avant modification ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets de la modification ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ 1 944 8 688 Valeur comptable brute avant modification ‐ 1 999 8 761 Gains ou pertes nets de la modification ‐ - 55 - 3 Titres de dettes ‐ ‐ ‐ Valeur comptable brute avant modification ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets de la modification ‐ ‐ ‐ Selon les principes établis dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”, les actifs restructurés dont le stade de dépréciation correspond à celui du Stage 2 (actifs sains) ou Stage 3 (actifs dépréciés) peuvent faire l’objet d’un retour en Stage 1 (actifs sains). La valeur comptable des actifs modifiés concernés par ce reclassement au cours de la période est de : (en milliers d'euros) Valeur comptable brute Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs restructurés antérieurement classés en Stage 2 ou en Stage 3 et reclassés en Stage 1 au cours de la période Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ Titres de dettes ‐ Total ‐ 3.1.4 Concentrations du risque de crédit Les valeurs comptables et montants des engagements sont présentés nets de dépréciations et de provisions. Exposition au risque de crédit par catégories de risque de crédit Les catégories de risques de crédit sont présentées par intervalles de probabilité de défaut. La correspondance entre les notations internes et les intervalles de probabilité de défaut est détaillée dans le chapitre "Risques et pilier 3 – Gestion du risque de crédit" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Actifs financiers au coût amorti (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 8 717 182 182 776 8 899 958 8 442 034 128 986 8 571 020 0,5% < PD ≤ 2% 1 163 435 451 576 1 615 011 1 251 336 367 052 1 618 388 2% < PD ≤ 20% 519 151 545 835 1 064 986 531 604 478 515 1 010 119 20% < PD < 100% 24 324 24 324 23 487 23 487 PD = 100% 187 835 187 835 197 107 197 107 Total Clientèle de détail 10 399 768 1 204 511 187 835 11 792 114 10 224 974 998 040 197 107 11 420 121 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 3 620 173 99 565 3 719 738 3 510 038 64 439 3 574 477 0,6% < PD < 12% 1 265 260 368 157 1 633 417 1 205 211 334 626 1 539 837 12% ≤ PD < 100% 80 972 80 972 75 604 75 604 PD = 100% 99 653 99 653 110 010 110 010 Total Hors clientèle de détail 4 885 433 548 694 99 653 5 533 780 4 715 249 474 669 110 010 5 299 928 Dépréciations - 30 165 -81 350 -169 995 -281 510 -27 317 -72 334 -186 068 -285 719 Total 15 255 036 1 671 855 117 493 17 044 384 14 912 906 1 400 375 121 049 16 434 330 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,5% < PD ≤ 2% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2% < PD ≤ 20% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 20% < PD < 100% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ PD = 100% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 123 363 ‐ ‐ 123 363 121 642 ‐ ‐ 121 642 0,6% < PD < 12% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 12% ≤ PD < 100% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ PD = 100% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Hors clientèle de détail 123 363 ‐ ‐ 123 363 121 642 ‐ ‐ 121 642 Total 123 363 ‐ ‐ 123 363 121 642 ‐ ‐ 121 642 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 528 594 11 323 ‐ 539 917 506 988 3 281 ‐ 510 269 0,5% < PD ≤ 2% 86 914 8 220 ‐ 95 134 91 072 6 288 ‐ 97 360 2% < PD ≤ 20% 59 835 18 445 ‐ 78 280 69 028 17 964 ‐ 86 992 20% < PD < 100% ‐ 799 ‐ 799 ‐ 462 ‐ 462 PD = 100% ‐ ‐ 2 712 2 712 ‐ ‐ 3 390 3 390 Total Clientèle de détail 675 343 38 787 2 712 716 842 667 088 27 995 3 390 698 473 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 355 053 31 498 ‐ 386 551 282 128 3 714 ‐ 285 842 0,6% < PD < 12% 166 800 45 298 ‐ 212 098 176 446 42 855 ‐ 219 301 12% ≤ PD < 100% ‐ 5 946 ‐ 5 946 ‐ 7 890 ‐ 7 890 PD = 100% ‐ ‐ 4 840 4 840 ‐ ‐ 4 631 4 631 Total Hors clientèle de détail 521 853 82 742 4 840 609 435 458 574 54 459 4 631 517 664 Provisions (1) -3 674 -4 078 -3 747 -11 499 -5 469 -3 267 -3 775 - 12 511 Total 1 193 522 117 451 3 805 1 314 778 1 120 193 79 187 4 246 1 203 626 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 254 868 1 909 ‐ 256 777 244 082 586 ‐ 244 668 0,5% < PD ≤ 2% 4 228 1 590 ‐ 5 818 6 513 259 ‐ 6 772 2% < PD ≤ 20% 3 549 1 753 ‐ 5 302 4 718 2 200 ‐ 6 918 20% < PD < 100% ‐ 608 ‐ 608 ‐ 102 ‐ 102 PD = 100% ‐ ‐ 477 477 ‐ ‐ 499 499 Total Clientèle de détail 262 645 5 860 477 268 982 255 313 3 147 499 258 959 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 434 539 12 857 ‐ 447 396 435 907 2 714 ‐ 438 621 0,6% < PD < 12% 47 545 13 861 ‐ 61 406 46 985 3 090 ‐ 50 075 12% ≤ PD < 100% ‐ 8 445 ‐ 8 445 ‐ 9 306 ‐ 9 306 PD = 100% ‐ ‐ 12 953 12 953 ‐ ‐ 12 062 12 062 Total Hors clientèle de détail 482 084 35 163 12 953 530 200 482 892 15 110 12 062 510 064 Provisions (1) -605 -4 234 -12 217 -17 056 -607 -2 929 -12 234 - 15   770 - Total 744 124 36 789 1 213 782 126 737 598 15 328 327 753 253 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par agent économique Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option par agent économique (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur comptable Montant des variations de juste valeur résultant des variations du risque de crédit Valeur comptable Montant des variations de juste valeur résultant des variations du risque de crédit Sur la période En cumulé Sur la période En cumulé Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Montant des variations de juste valeur Montant des variations de juste valeur Sur la période En cumulé Sur la période En cumulé Dérivés de crédit et assimilés limitant l'exposition au risque ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Dépréciation des actifs au coût amorti - Stage 3 Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Dépréciation des actifs au coût amorti - Stage 1 Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Dépréciation des actifs au coût amorti - Stage 2 Administration générale 1 715 816 -736 2 171 -35 ‐ ‐ 1 717 987 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 206 619 -168 ‐ ‐ ‐ ‐ 206 619 Grandes entreprises 2 962 998 -9 599 546 523 -30 915 99 653 -68 115 3 609 174 Clientèle de détail 10 399 768 -19 662 1 204 511 -50 400 187 835 -101 880 11 792 114 Total 15 285 201 -30 165 1 753 205 -81 350 287 488 -169 995 17 325 894 (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Dépréciation des actifs au coût amorti - Stage 3 Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Dépréciation des actifs au coût amorti - Stage 1 Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Dépréciation des actifs au coût amorti - Stage 2 Administration générale 1 541 542 -690 1 079 -34 ‐ ‐ 1 542 621 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 344 866 -167 ‐ ‐ ‐ ‐ 344 866 Grandes entreprises 2 828 841 -9 686 473 590 -26 958 110 010 -79 276 3 412 441 Clientèle de détail 10 224 974 -16 774 998 040 -45 342 197 107 -106 792 11 420 121 Total 14 940 223 -27 317 1 472 709 -72 334 307 117 -186 068 16 720 049 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables par agent économique (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Dont dépréciation des actifs à la JV par OCI - Stage 3 Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Dont dépréciation des actifs à la JV par OCI - Stage 1 Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Dont dépréciation des actifs à la JV par OCI - Stage 2 Administration générale 30 601 -15 ‐ ‐ ‐ ‐ 30 601 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 37 938 -40 ‐ ‐ ‐ ‐ 37 938 Grandes entreprises 54 824 -23 ‐ ‐ ‐ ‐ 54 824 Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 123 363 -78 ‐ ‐ ‐ ‐ 123 363 (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Dont dépréciation des actifs à la JV par OCI - Stage 3 Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Dont dépréciation des actifs à la JV par OCI - Stage 1 Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Dont dépréciation des actifs à la JV par OCI - Stage 2 Administration générale 103 901 -46 ‐ ‐ ‐ ‐ 103 901 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 8 403 -5 ‐ ‐ ‐ ‐ 8 403 Grandes entreprises 9 338 -2 ‐ ‐ ‐ ‐ 9 338 Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 121 642 -53 ‐ ‐ ‐ ‐ 121 642 Dettes envers la clientèle par agent économique (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Administration générale 14 248 14 205 Grandes entreprises 2 535 775 2 606 233 Clientèle de détail 5 445 866 5 308 176 Total Dettes envers la clientèle 7 995 889 7 928 614 Engagements de financement par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 1) (1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 2) (1) Administration générale 34 278 -18 ‐ ‐ ‐ ‐ 34 278 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 487 575 -1 318 82 742 -2 290 4 840 -3 747 575 157 Clientèle de détail 675 343 -2 338 38 787 -1 788 2 712 ‐ 716 842 Total 1 197 196 -3 674 121 529 -4 078 7 552 -3 747 1 326 277 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 1) (1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 2) (1) Administration générale 66 738 -18 ‐ ‐ ‐ ‐ 66 738 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 391 836 -3 174 54 459 -1 819 4 631 -3 775 450 926 Clientèle de détail 667 088 -2 277 27 995 -1 448 3 390 ‐ 698 473 Total 1 125 662 -5 469 82 454 -3 267 8 021 -3 775 1 216 137 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 1) (1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 2) (1) Administration générale 5 701 -1 8 ‐ ‐ ‐ 5 709 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 4 692 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 4 692 Grandes entreprises 471 691 -484 35 155 -3 550 12 953 -11 787 519 799 Clientèle de détail 262 645 -120 5 860 -684 477 -430 268 982 Total 744 729 -605 41 023 -4 234 13 430 -12 217 799 182 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 1) (1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 2) (1) Administration générale 2 052 -1 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 052 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 10 702 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 10 702 Grandes entreprises 470 138 -482 15 110 -2 511 12 062 -11 853 497 310 Clientèle de détail 255 313 -124 3 147 -418 499 -381 258 959 Total 738 205 -607 18 257 -2 929 12 561 -12 234 769 023 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par zone géographique Actifs financiers au coût amorti par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 15 054 756 1 749 080 284 485 17 088 321 14 715 568 1 469 789 306 597 16 491 954 Autres pays de l'Union européenne 182 931 1 531 467 184 929 175 085 1 490 294 176 869 Autres pays d'Europe 27 844 571 56 28 471 27 425 826 226 28 477 Amérique du Nord 9 023 154 2 480 11 657 9 061 241 ‐ 9 302 Amériques centrale et du Sud 543 ‐ ‐ 543 432 ‐ ‐ 432 Afrique et Moyen-Orient 6 231 1 710 ‐ 7 941 8 090 188 ‐ 8 278 Asie et Océanie (hors Japon) 3 621 159 ‐ 3 780 4 562 175 ‐ 4 737 Japon 252 ‐ ‐ 252 ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépréciations -30 165 -81 350 -169 995 -281 510 -27 317 -72 334 -186 068 -285 719 Total 15 255 036 1 671 855 117 493 17 044 384 14 912 906 1 400 375 121 049 16 434 330 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables par zone géographique (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 55 667 ‐ ‐ 55 667 57 260 ‐ ‐ 57 260 Autres pays de l'Union européenne 66 425 ‐ ‐ 66 425 62 892 ‐ ‐ 62 892 Autres pays d'Europe 1 271 ‐ ‐ 1 271 ‐ ‐ ‐ ‐ Amérique du Nord ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) ‐ ‐ ‐ ‐ 1 490 ‐ ‐ 1 490 Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 123 363 ‐ ‐ 123 363 121 642 ‐ ‐ 121 642 Dettes envers la clientèle par zone géographique (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 France (y compris DOM-TOM) 7 852 226 7 786 477 Autres pays de l'Union européenne 106 642 106 099 Autres pays d'Europe 12 763 11 239 Amérique du Nord 11 670 8 912 Amériques centrale et du Sud 959 1 275 Afrique et Moyen-Orient 9 087 10 888 Asie et Océanie (hors Japon) 2 102 3 207 Japon 440 517 Organismes supra-nationaux ‐ ‐ Total Dettes envers la clientèle 7 995 889 7 928 614 Engagements de financement par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 1 195 046 121 516 7 552 1 324 114 1 124 238 82 433 8 020 1 214 691 Autres pays de l'Union européenne 757 7 ‐ 764 799 8 ‐ 807 Autres pays d'Europe 708 3 ‐ 711 176 5 ‐ 181 Amérique du Nord 349 2 ‐ 351 201 3 ‐ 204 Amériques centrale et du Sud 3 ‐ ‐ 3 5 ‐ ‐ 5 Afrique et Moyen-Orient 301 1 ‐ 302 181 5 1 187 Asie et Océanie (hors Japon) 31 ‐ ‐ 31 61 ‐ ‐ 61 Japon 1 ‐ ‐ 1 1 ‐ ‐ 1 Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions (1) -3 674 -4 078 -3 747 -11 499 -5 469 -3 267 -3 775 -12 511 Total 1 193 522 117 451 3 805 1 314 778 1 120 193 79 187 4 246 1 203 626 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 744 280 41 023 13 430 798 733 737 391 18 257 12 561 768 209 Autres pays de l'Union européenne 424 ‐ ‐ 424 789 ‐ ‐ 789 Autres pays d'Europe 10 ‐ ‐ 10 10 ‐ ‐ 10 Amérique du Nord 15 ‐ ‐ 15 15 ‐ ‐ 15 Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions (1) - 605 - 4 234 - 12 217 - 17 056 - 607 - 2 929 - 12 234 - 15 770 Total 744 124 36 789 1 213 782 126 737 598 15 328 327 753 253 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. 3.1.5 Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique (en milliers d'euros) Valeur comptable au 31 décembre 2022 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Stage 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Stage 2) Actifs dépréciés (Stage 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 256 014 1 390 ‐ 37 040 12 492 ‐ 5 965 5 664 55 161 Administration générale 138 076 287 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 91 885 162 ‐ 14 504 4 906 ‐ 1 168 1 301 19 169 Clientèle de détail 26 053 941 ‐ 22 536 7 586 ‐ 4 797 4 363 35 992 Total 256 014 1 390 ‐ 37 040 12 492 ‐ 5 965 5 664 55 161 (en milliers d'euros) Valeur comptable au 31 décembre 2021 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Stage 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Stage 2) Actifs dépréciés (Stage 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 50 052 14 793 ‐ 23 266 5 579 13 4 508 4 009 51 283 Administration générale 7 265 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 20 782 14 430 ‐ 1 984 443 ‐ 680 579 14 074 Clientèle de détail 22 005 363 ‐ 21 282 5 136 13 3 828 3 430 37 209 Total 50 052 14 793 ‐ 23 266 5 579 13 4 508 4 009 51 283 3.2 Expositions au risque souverain Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement. L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture. Les expositions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au risque souverain sont les suivantes : Activité bancaire 31/12/2022 (en milliers d'euros) Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Allemagne ‐ ‐ 4 168 ‐ 4 168 ‐ 4 168 Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Argentine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autriche ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Belgique ‐ ‐ 171 21 672 21 843 ‐ 21 843 Brésil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Chine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Egypte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Espagne ‐ ‐ 8 636 ‐ 8 636 ‐ 8 636 Etats-Unis ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ France ‐ ‐ 6 132 137 571 143 703 ‐ 143 703 Irlande ‐ 21 398 ‐ ‐ 21 398 ‐ 21 398 Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Liban ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Luxembourg ‐ 38 858 3 481 ‐ 42 339 ‐ 42 339 Pologne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Royaume-Uni ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Russie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Venezuela ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays souverains ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ 60 256 22 588 159 243 242 087 ‐ 242 087 31/12/2021 (en milliers d'euros) Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Allemagne ‐ ‐ 42 205 ‐ 42 205 ‐ 42 205 Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Argentine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autriche ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Belgique ‐ ‐ 1 772 21 642 23 414 ‐ 23 414 Brésil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Chine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Egypte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Espagne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etats-Unis ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ France ‐ 4 000 48 617 117 982 170 599 ‐ 170 599 Irlande ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Liban ‐ 10 232 ‐ ‐ 10 232 ‐ 10 232 Pologne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Luxembourg ‐ 47 017 10 011 ‐ 57 028 ‐ 57 028 Royaume-Uni ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Russie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Venezuela ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays souverains ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ 61 249 102 605 139 624 303 478 ‐ 303 478 3.3 Risque de marché (Cf. Rapport de gestion) Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif (en milliers d'euros) 31/12/2022 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 15 556 146 209 503 787 665 552 Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total 15 556 146 209 503 787 665 552 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif 15 556 146 209 503 787 665 552 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 1 529 4 027 27 110 32 666 Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total 1 529 4 027 27 110 32 666 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif 1 529 4 027 27 110 32 666 Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif (en milliers d'euros) 31/12/2022 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 4 411 50 228 53 545 108 184 Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total 4 411 50 228 53 545 108 184 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 4 411 50 228 53 545 108 184 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 1 274 22 653 139 617 163 544 Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total 1 274 22 653 139 617 163 544 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 1 274 22 653 139 617 163 544 Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif (en milliers d'euros) 31/12/2022 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 15 1 819 14 874 16 708 Instruments de devises et or 827 213 ‐ 1 040 Autres instruments 234 ‐ 92 326 Sous-total 1 076 2 032 14 966 18 074 Opérations de change à terme 4 771 ‐ ‐ 4 771 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 5 847 2 032 14 966 22 845 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ 350 2 230 2 580 Instruments de devises et or ‐ 609 ‐ 609 Autres instruments 20 ‐ ‐ 20 Sous-total 20 959 2 230 3 209 Opérations de change à terme 6 634 1 639 ‐ 8 273 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 6 654 2 598 2 230 11 482 Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif (en milliers d'euros) 31/12/2022 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 15 1 817 16 137 17 969 Instruments de devises et or 824 216 ‐ 1 040 Autres instruments 120 ‐ ‐ 120 Sous-total 959 2 033 16 137 19 129 Opérations de change à terme 4 535 ‐ ‐ 4 535 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 5 494 2 033 16 137 23 664 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ 531 6 543 7 074 Instruments de devises et or ‐ 609 ‐ 609 Autres instruments 185 ‐ ‐ 185 Sous-total 185 1 140 6 543 7 868 Opérations de change à terme 6 514 1 638 ‐ 8 152 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 6 699 2 778 6 543 16 020 Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Total encours notionnel Total encours notionnel Instruments de taux d'intérêt 7 930 384 7 091 847 Instruments de devises et or 172 866 249 754 Autres instruments 802 802 Sous-total 8 104 052 7 342 403 Opérations de change à terme 629 048 450 388 Total Notionnels 8 733 100 7 792 791 Risque de change (Cf. Rapport de gestion) 3.4 Risque de liquidité et de financement (Cf. Rapport de gestion) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 537 250 169 124 1 535 555 56 835 959 2 299 723 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 842 061 1 525 024 5 293 299 8 453 892 35 314 16 149 590 Total 1 379 311 1 694 148 6 828 854 8 510 727 36 273 18 449 313 Dépréciations -281 088 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 18 168 225 (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 232 933 6 049 100 711 66 254 850 1 406 797 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 770 796 1 462 736 5 150 787 8 185 846 63 465 15 633 630 Total 2 003 729 1 468 785 5 251 498 8 252 100 64 315 17 040 427 Dépréciations -285 342 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 16 755 085 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 541 121 2 465 267 4 784 393 1 603 349 21 9 394 151 Dettes envers la clientèle 7 585 171 182 717 196 872 31 129 ‐ 7 995 889 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 8 126 292 2 647 984 4 981 265 1 634 478 21 17 390 040 (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 986 613 1 702 437 4 680 473 1 238 477 - 2 8 607 998 Dettes envers la clientèle 7 568 542 97 088 197 588 65 396 ‐ 7 928 614 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 8 555 155 1 799 525 4 878 061 1 303 873 - 2 16 536 612 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de créances négociables 37 477 200 561 49 950 ‐ ‐ 287 988 Emprunts obligataires 253 ‐ ‐ 62 126 ‐ 62 379 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes représentées par un titre 37 730 200 561 49 950 62 126 ‐ 350 367 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée 1 ‐ ‐ -83 83 1 Dettes subordonnées à durée indéterminée 45 ‐ 2 929 ‐ ‐ 2 974 Dépôts de garantie à caractère mutuel ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres et emprunts participatifs ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes subordonnées 46 ‐ 2 929 -83 83 2 975 (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de créances négociables 135 717 135 013 37 000 ‐ ‐ 307 730 Emprunts obligataires 8 ‐ ‐ 49 951 ‐ 49 959 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes représentées par un titre 135 725 135 013 37 000 49 951 ‐ 357 689 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée ‐ ‐ ‐ -81 83 2 Dettes subordonnées à durée indéterminée 6 34 2 894 ‐ 880 3 814 Dépôts de garantie à caractère mutuel ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres et emprunts participatifs ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes subordonnées 6 34 2 894 -81 963 3 816 Garanties financières en risque données par maturité attendue Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance. (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 11 206 ‐ ‐ ‐ ‐ 11 206 (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 10 724 ‐ ‐ ‐ ‐ 10 724 Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.3 "Risque de marché". 3.5 Comptabilité de couverture (Cf. Note 3.3 "Risque de marché" et Chapitre "Gestion des risques – Gestion du bilan" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A.) Couverture de juste valeur Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. Couverture de flux de trésorerie Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable. Couverture d’un investissement net en devise Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères. Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur de marché Montant notionnel Valeur de marché Montant notionnel Positive Négative Positive Négative Couverture de juste valeur 665 243 107 777 7 611 311 32 666 158 696 6 790 571 Taux d'intérêt 665 243 107 777 7 611 311 32 666 158 696 6 790 571 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture de flux de trésorerie 309 407 43 361 ‐ 4 848 66 068 Taux d'intérêt 309 407 43 361 ‐ 4 848 66 068 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Instruments dérivés de couverture 665 552 108 184 7 654 672 32 666 163 544 6 856 639 Opérations sur instruments dérivés de couverture : analyse par durée résiduelle (notionnels) La ventilation des notionnels des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. (en milliers d'euros) 31/12/2022 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 772 772 2 595 619 4 286 281 7 654 672 Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total 772 772 2 595 619 4 286 281 7 654 672 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ Total Notionnel des instruments dérivés de couverture 772 772 2 595 619 4 286 281 7 654 672 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 1 261 874 1 670 644 3 924 121 6 856 639 Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total 1 261 874 1 670 644 3 924 121 6 856 639 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ Total Notionnel des instruments dérivés de couverture 1 261 874 1 670 644 3 924 121 6 856 639 La note 3.3 "Risque de marché - Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle" présente la ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés de couverture par maturité contractuelle résiduelle. - Couverture de juste valeur Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de juste valeur Marchés organisés et de gré à gré 64 397 6 241 97 573 565 258 4 856 46 343 32 013 667 713 Taux d'intérêt 64 397 6 241 97 573 565 258 4 856 46 343 32 013 667 713 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des micro-couvertures de juste valeur 64 397 6 241 97 573 565 258 4 856 46 343 32 013 667 713 Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 600 846 101 536 576 252 7 046 053 27 810 112 353 120 667 6 122 858 Total couverture de juste valeur 665 243 107 777 673 825 7 611 311 32 666 158 696 152 680 6 790 571 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Eléments couverts Micro-couvertures (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ 111 79 034 -566 -2 024 Taux d'intérêt ‐ ‐ 111 79 034 -566 -2 024 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 502 149 -58 109 ‐ -96 939 621 480 38 829 ‐ -29 853 Taux d'intérêt 502 149 -58 109 ‐ -96 939 621 480 38 829 ‐ -29 853 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments d'actif 502 149 -58 109 ‐ -96 828 700 514 38 263 ‐ -31 877 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments de passif ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste du bilan auquel elle se rattache. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Macro-couvertures (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 5 546 929 ‐ 5 107 983 ‐ Total - Actifs 5 546 929 ‐ 5 107 983 ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 791 094 ‐ 1 115 886 ‐ Total - Passifs 791 094 ‐ 1 115 886 ‐ La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » au bilan. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Taux d'intérêt 673 825 -670 283 3 542 152 680 -152 048 632 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 673 825 -670 283 3 542 152 680 -152 048 632 - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets à l’étranger Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de flux de trésorerie Marchés organisés et de gré à gré 309 407 4 397 43 361 ‐ 4 848 2 469 66 068 Taux d'intérêt 309 407 4 397 43 361 ‐ 4 848 2 469 66 068 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des micro-couvertures de flux de trésorerie 309 407 4 397 43 361 ‐ 4 848 2 469 66 068 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des macro-couvertures de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie 309 407 4 397 43 361 ‐ 4 848 2 469 66 068 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres » à l’exception de la part inefficace de la relation de couverture qui est comptabilisée au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Impacts de la comptabilité de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Couverture de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt 4 396 ‐ -1 2 469 ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie 4 396 ‐ -1 2 469 ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie et d'investissement net dans une activité à l'étranger 4 396 ‐ -1 2 469 ‐ ‐ 3.6 Risques opérationnels (Cf. Rapport de gestion) 3.7 Gestion du capital et ratios réglementaires La Direction Finances de Crédit Agricole S.A. a pour objectif de sécuriser l’adéquation entre les besoins générés par l’activité globale du Groupe et ses ressources financières en liquidité et en capital. Elle a la responsabilité du pilotage des ratios prudentiels et règlementaires (solvabilité, liquidité, levier, résolution) du groupe Crédit Agricole et de Crédit Agricole S.A. A ce titre, elle définit les principes et assure la cohérence de la gestion financière du Groupe. Les informations sur la gestion du capital et le respect des ratios réglementaires requises par IAS 1 sont présentées dans le chapitre "Risques et Pilier 3". Le pilotage des risques bancaires au sein du Groupe est assuré par la Direction des risques et contrôles permanents Groupe (DRG). Cette Direction est rattachée au Directeur général de Crédit Agricole S.A. et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent dans le rapport de gestion, chapitre “Gestion des risques”, comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers. Conformément au règlement européen 575/2013 (Complété en juin 2019 par le règlement (UE) 2019/876 et en juin 2020 par le règlement (UE) 2020/873) (CRR), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est soumise au respect du ratio de solvabilité, de levier et de liquidité. La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 (Complétée en juin 2019 par la directive (UE) 2019/878 ) et du règlement européen 575/2013, applicables depuis le 1er janvier 2014, et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché. Ce dispositif prudentiel consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de fonds propres et des exigences supplémentaires en matière de la liquidité et du levier. Les fonds propres sont répartis en trois catégories : - les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres retraités, notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1), et de déductions des immobilisations incorporelles ; - les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1 , constitués du Common Equity Tier 1 et des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 perpétuels ; - les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans. Pour être reconnus en fonds propres, les instruments de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion exigeants. Si d’anciens instruments ne sont pas ou plus éligibles, ils font l’objet d’une clause de "grand-père" permettant de les éliminer des fonds propres de façon progressive. Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2 . Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances, quand l’établissement ne bénéficie pas de la dérogation conglomérat financier". En 2022 comme en 2021 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a respecté les exigences réglementaires. 4 Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 4.1 Produits et charges d’intérêts (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Sur les actifs financiers au coût amorti 327 352 324 563 Opérations avec les établissements de crédit 3 393 3 560 Opérations internes au Crédit Agricole 31 080 40 413 Opérations avec la clientèle 280 760 271 060 Opérations de location-financement ‐ ‐ Titres de dettes 12 119 9 530 Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 562 -753 Opérations avec les établissements de crédit ‐ ‐ Opérations avec la clientèle ‐ ‐ Titres de dettes 562 -753 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 41 615 14 336 Autres intérêts et produits assimilés ‐ ‐ Produits d'intérêts (1) (2) 369 529 338 146 Sur les passifs financiers au coût amorti -79 031 -56 190 Opérations avec les établissements de crédit -4 352 -3 850 Opérations internes au Crédit Agricole -54 630 -37 061 Opérations avec la clientèle -18 568 -15 109 Opérations de location-financement ‐ ‐ Dettes représentées par un titre -1 446 -136 Dettes subordonnées -35 -34 Intérêts courus et échus des instruments de couverture -66 092 -64 054 Autres intérêts et charges assimilées -44 -49 Charges d'intérêts -145 167 -120 293 (1) dont 6 736 milliers d'euros sur créances dépréciées (Stage 3) au 31 décembre 2022 contre 5 861 milliers d'euros au 31 décembre 2021. (2) dont 210 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2022 contre 391 milliers d'euros au 31 décembre 2021. [Les bonifications de l’Etat concernent les prêts effectués auprès de la clientèle.] Les montants d’intérêts négatifs enregistrés en produits d’intérêts pour les passifs financiers et charges d'intérêts pour les actifs financiers sont respectivement de 14.610 milliers d'euros et 2.817 milliers d'euros. Les produits d’intérêts incluent les effets de la catch-up résultant de la prorogation des PGE pour un montant de 104 milliers d’euros. 4.2 Produits et charges de commissions (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 1 457 -192 1 265 736 -112 624 Sur opérations internes au Crédit Agricole 13 848 -40 417 -26 569 11 231 -33 765 -22 534 Sur opérations avec la clientèle 9 208 -1 037 8 171 8 789 -1 139 7 650 Sur opérations sur titres ‐ -111 -111 ‐ -48 -48 Sur opérations de change 250 -4 246 192 ‐ 192 Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan 79 ‐ 79 110 ‐ 110 Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 185 932 -15 854 170 078 171 534 -13 326 158 208 Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 2 513 -169 2 344 2 479 -182 2 297 Total Produits et charges de commissions 213 287 -57 784 155 503 195 071 -48 572 146 499 Les produits de commissions des opérations sont portés majoritairement par l’activité de banque de proximité. 4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dividendes reçus ‐ ‐ Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de transaction 2 981 700 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat -13 248 -282 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de dette ne remplissant pas les critères SPPI -4 743 3 796 Gains ou pertes nets sur actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option (1) ‐ ‐ Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 1 104 871 Résultat de la comptabilité de couverture 3 543 632 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat -10 363 5 717 (1) Hors spread de crédit émetteur pour les passifs à la juste valeur par résultat sur option (sauf exception permise par la norme pour éliminer ou réduire une non-concordance en compte de résultat). Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Profits Pertes Net Profits Pertes Net Couverture de juste valeur 117 882 -117 137 745 120 410 -120 278 132 Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 10 706 -107 534 -96 828 44 290 -76 167 -31 877 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couverture) 107 176 -9 603 97 573 76 120 -44 111 32 009 Couverture de flux de trésorerie ‐ -1 -1 ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace ‐ -1 -1 ‐ ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 838 885 -836 086 2 799 377 596 -377 096 500 Variations de juste valeur des éléments couverts 133 178 -706 633 -573 455 128 715 -248 886 -120 171 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 705 707 -129 453 576 254 248 881 -128 210 120 671 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Résultat de la comptabilité de couverture 956 767 -953 224 3 543 498 006 -497 374 632 Le détail du résultat de la comptabilité de couverture par type de relation (Couverture de juste valeur, Couverture de flux de trésorerie,…) est présenté dans la note 3.5 "Comptabilité de couverture". 4.4 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables (1) -2 103 453 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) (2) 47 263 33 567 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 45 160 34 020 (1) Hors résultat de cession sur instruments de dettes dépréciés (Stage 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque ». (2) Dont dividendes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables décomptabilisés au cours de la période de O milliers d'euros. 4.5 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Gains résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Pertes résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (1) ‐ ‐ (1) Hors résultat sur décomptabilisation d'instruments de dettes dépréciés (Stage 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque » 4.6 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat ‐ ‐ Un détail des reclassements effectués au cours de la période est présenté en Note 10 "Reclassements d'instruments financiers". 4.7 Produits (charges) nets des autres activités (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation -8 14 Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d’assurance ‐ ‐ Autres produits nets de l’activité d’assurance ‐ ‐ Variation des provisions techniques des contrats d’assurance ‐ ‐ Produits nets des immeubles de placement -282 -395 Autres produits (charges) nets 25 206 23 474 Produits (charges) des autres activités 24 916 23 093 4.8 Charges générales d’exploitation (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Charges de personnel -148 298 -140 942 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -12 103 -9 954 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation -86 774 -78 821 Charges générales d'exploitation -247 175 -229 717 (1) Dont 6 037 milliers d’euros comptabilisés au titre du Fonds de Résolution Unique au 31 décembre 2022.contre 2 874 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Honoraires des commissaires aux comptes La répartition par cabinet et par type de mission des honoraires des Commissaires aux comptes des sociétés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne intégrées globalement est la suivante au titre de 2022 : Collège des Commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne (en milliers d'euros hors taxes) EY KPMG PWC Total 2022 2022 2021 2022 2021 2022 2021 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 165 158 95 0 16 114 276 Emetteur 102 106 95 0 6 108 203 Filiales intégrées globalement 63 52 0 0 10 6 73 Services autres que la certification des comptes 31 20 4 0 4 11 39 Emetteur 17 17 4 0 4 6 21 Filiales intégrées globalement 14 3 0 0 ‐ 5 18 Total 196 178 99 0 20 125 315 Le montant total des honoraires de Ernst & Young commissaire aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 196 milliers d’euros, dont 165 milliers d’euros au titre de la mission de certification des comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et ses filiales, et 31 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (lettres de confort, procédures convenues, attestations, consultations, etc.). Le montant total des honoraires de PriceWaterhouseCoopers, Commissaire aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 20 milliers d’euros, dont 16 milliers d’euros au titre la mission de certification des comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et ses filiales, et 4 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (lettres de confort, procédures convenues, attestations, revue de conformité de déclarations fiscales, consultations, etc.). Autres Commissaires aux comptes intervenant sur les sociétés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, consolidées par intégration globale (en milliers d'euros hors taxes) Groupe Sully Cefat Mazars Autres Total 2022 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 18 20 7 9 10 8 13 35 Services autres que la certification des comptes (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 13 Total 18 20 7 9 10 8 26 35 (1) Les services autres que la certification des comptes recensés correspondent aux missions réalisées par ces cabinets dans les sociétés où ils sont Commissaires aux comptes. 4.9 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dotations aux amortissements -19 552 -18 966 Immobilisations corporelles (1) -19 467 -18 878 Immobilisations incorporelles -85 -88 Dotations (reprises) aux dépréciations 470 -2 776 Immobilisations corporelles (2) 470 -3 062 Immobilisations incorporelles ‐ 286 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -19 082 -21 742 (1) Dont 1 879 milliers d’euros comptabilisés au titre de l'amortissement du droit d'utilisation (IFRS 16) au 31 décembre 2022. (2) Dont O milliers d’euros comptabilisés au titre des dotations (reprises) aux dépréciations du droit d'utilisation (IFRS 16) au 31 décembre 2022. 4.10 Coût du risque (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Stage 1 et Stage 2) (A) -12 208 -7 785 Stage 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir -1 076 1 133 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables -26 -53 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -2 846 2 388 Engagements par signature 1 796 -1 202 Stage 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie -11 132 -8 918 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -9 017 -10 185 Engagements par signature -2 115 1 267 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan dépréciés (Stage 3) (B) -7 325 -19 027 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -7 369 -9 136 Engagements par signature 44 -9 891 Autres actifs (C) 16 -23 Risques et charges (D) 2 122 -5 286 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions (E)= (A)+ (B)+ (C)+ (D) -17 395 -32 121 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables dépréciés ‐ ‐ Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti dépréciés ‐ ‐ Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés -2 971 -2 197 Récupérations sur prêts et créances 2 310 572 comptabilisés au coût amorti 2 310 572 comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ Décotes sur crédits restructurés -128 -50 Pertes sur engagements par signature -189 -148 Autres pertes -651 -328 Autres produits ‐ ‐ Coût du risque -19 024 -34 272 4.11 Gains ou pertes nets sur autres actifs (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation 101 -155 Plus-values de cession 281 109 Moins-values de cession -180 -264 Titres de capitaux propres consolidés ‐ 6 600 Plus-values de cession ‐ 6 600 Moins-values de cession ‐ ‐ Produits (charges) nets sur opérations de regroupement ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 101 6 445 4.12 Impôts Charge d’impôt En milliers d'euros 31/12/2022 31/12/2021 Charge d'impôt courant -32 597 -37 380 Charge d'impôt différé 10 331 304 Total Charge d'impôt -22 266 -37 076 Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté Au 31 décembre 2022 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 154 398 25,83% -39 881 Effet des différences permanentes 3,06% -4 732 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères 0,00% ‐ Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires -3,25% 5 016 Effet de l’imposition à taux réduit 0,00% ‐ Changement de taux -3,88% 5 992 Effet des autres éléments 0,27% -412 Taux et charge effectifs d'impôt 14,42% -22 266 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2022. - le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élèvent à 9.154 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Au 31 décembre 2021 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 147 896 28,41% -42 017 Effet des différences permanentes 3,65% -5 398 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères 0,00% ‐ Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires -0,83% 1 231 Effet de l’imposition à taux réduit 0,00% ‐ Changement de taux -0,30% 449 Effet des autres éléments -0,08% 111 Taux et charge effectifs d'impôt 25,07% -37 076 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2021. 4.13 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période : Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables -2 966 1 758 Ecart de réévaluation de la période -5 094 1 364 Transferts en résultat 2 103 -452 Autres variations 25 846 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4 396 2 469 Ecart de réévaluation de la période 4 396 2 469 Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence -369 -1 091 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ -16 114 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 1 061 -12 978 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 3 768 926 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en réserves ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables -149 879 245 691 Ecart de réévaluation de la période -149 226 240 376 Transferts en réserves 525 ‐ Autres variations -1 178 5 315 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 3 746 -7 761 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -142 365 237 768 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres -141 304 224 790 Dont part du Groupe -141 286 225 662 Dont participations ne donnant pas le contrôle -18 -872 5 Informations sectorielles Définition des secteurs opérationnels En application d’IFRS 8, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction générale pour le pilotage de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, l’évaluation des performances et l’affectation des ressources aux secteurs opérationnels identifiés. Les secteurs opérationnels présentés dans le reporting interne correspondant aux métiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et conformes à la nomenclature en usage au sein de Crédit Agricole S.A., sont les suivants : 1. Banque de proximité en France, 2. Gestion pour compte propre et divers, 3. Services financiers spécialisés, 4. Gestion d’actifs, assurance et banque privée, 5. Banque de financement et d’investissement. Le métier principal du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est la banque de proximité. 5.1 Information sectorielle par secteur opérationnel Les transactions entre les secteurs opérationnels sont conclues à des conditions de marché. Les actifs sectoriels sont déterminés à partir des éléments comptables composant le bilan de chaque secteur opérationnel. (en milliers d'euros) 31/12/2022 Banque de proximité Total Produit net bancaire 439 578 ‐ ‐ 439 578 Charges d'exploitation -266 257 ‐ ‐ -266 257 Résultat brut d'exploitation 173 321 ‐ ‐ 173 321 Coût du risque -19 024 ‐ ‐ -19 024 Résultat d'exploitation 154 297 ‐ ‐ 154 297 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 101 ‐ ‐ 101 Variations de valeur des écarts d'acquisition ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat avant impôt 154 398 ‐ ‐ 154 398 Impôts sur les bénéfices -22 266 ‐ ‐ -22 266 Résultat net d'impôt des activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat net 132 132 ‐ ‐ 132 132 Participations ne donnant pas le contrôle 254 ‐ ‐ 254 Résultat net part du Groupe 131 878 ‐ ‐ 131 878 (en milliers d'euros) 31/12/2022 Banque de proximité Total Actifs sectoriels 21 888 349 ‐ ‐ 21 888 349 Dont parts dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ Dont écarts d'acquisition 4 023 ‐ ‐ 4 023 Total Actif 21 888 349 ‐ ‐ 21 888 349 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Banque de proximité Total Produit net bancaire 427 182 ‐ ‐ 427 182 Charges d'exploitation -251 459 ‐ ‐ -251 459 Résultat brut d'exploitation 175 723 ‐ ‐ 175 723 Coût du risque -34 272 ‐ ‐ -34 272 Résultat d'exploitation 141 451 ‐ ‐ 141 451 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 6 445 ‐ ‐ 6 445 Variations de valeur des écarts d'acquisition ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat avant impôt 147 896 ‐ ‐ 147 896 Impôts sur les bénéfices -37 076 ‐ ‐ -37 076 Résultat net d'impôt des activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat net 110 820 ‐ ‐ 110 820 Participations ne donnant pas le contrôle 184 ‐ ‐ 184 Résultat net part du Groupe 110 636 ‐ ‐ 110 636 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Banque de proximité Total Actifs sectoriels 20 608 936 ‐ ‐ 20 608 936 Dont parts dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ Dont écarts d'acquisition 4 023 ‐ ‐ 4 023 Total Actif ‐ ‐ ‐ ‐ 5.2 Information sectorielle par zone géographique L’analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Résultat net part Groupe dont Produit net bancaire Actifs sectoriels dont écarts d'acquisition Résultat net part Groupe dont Produit net bancaire Actifs sectoriels dont écarts d'acquisition France (y compris DOM-TOM) 131 878 439 578 21 888 349 4 023 110 636 427 182 20 608 936 4 023 Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays de l'Union européenne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays d'Europe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amérique du Nord ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 131 878 439 578 21 888 349 4 023 110 636 427 182 20 608 936 4 023 6 Notes relatives au bilan 6.1 Caisse, banques centrales (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Caisse 58 334 ‐ 56 412 ‐ Banques centrales 13 456 ‐ 13 731 ‐ Valeur au bilan 71 790 ‐ 70 143 ‐ 6.2 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 22 845 11 482 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 263 691 257 547 Instruments de capitaux propres 10 702 10 111 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI (1) 252 989 247 436 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Valeur au bilan 286 536 269 029 Dont Titres prêtés ‐ ‐ Dont 162 milliers d’euros d’OPCVM au 31 décembre 2022 contre 166 milliers d’euros au 31 décembre 2021 Passifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 23 664 16 020 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Valeur au bilan 23 664 16 020 Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.3 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Passifs financiers dont les variations du spread émetteur sont comptabilisées par capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2022 Valeur comptable Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance Montant cumulé de variation de juste valeur liée aux variations du risque de crédit propre Montant de variation de juste valeur sur la période liée aux variations du risque de crédit propre Montant réalisé lors de la décomptabilisation (1) Dépôts et passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres passifs financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Le montant réalisé lors de la décomptabilisation est transféré en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Valeur comptable Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance Montant cumulé de variation de juste valeur liée aux variations du risque de crédit propre Montant de variation de juste valeur sur la période liée aux variations du risque de crédit propre Montant réalisé lors de la décomptabilisation (1) Dépôts et passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres passifs financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Le montant réalisé lors de la décomptabilisation est transféré en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné En application de la norme IFRS9, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne calcule les variations de juste valeur imputables aux variations du risque de crédit propre en utilisant une méthodologie permettant de les isoler des variations de valeur attribuables à des variations des conditions de marché. - Base de calcul du risque de crédit propre La source prise en compte pour le calcul du risque de crédit propre peut varier d’un émetteur à l’autre. Au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, il est matérialisé par la variation de son coût de refinancement sur le marché en fonction du type d’émission. - Calcul du résultat latent induit par le risque de crédit propre (enregistré en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) L’approche privilégiée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est celle se basant sur la composante liquidité des émissions. En effet, l’ensemble des émissions est répliqué par un ensemble de prêts/emprunts vanille. Les variations de juste valeur imputables aux variations du risque de crédit propre de l’ensemble des émissions correspondent donc à celles des prêts-emprunts. Elles sont égales à la variation de juste valeur du portefeuille de prêts/emprunts générée par la variation du coût de refinancement. - Calcul du résultat réalisé induit par le risque de crédit propre (enregistré en réserves consolidées) Le choix de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est de transférer la variation de juste valeur imputable aux variations du risque de crédit propre lors du dénouement en réserves consolidées. Ainsi lorsqu’un remboursement anticipé total ou partiel intervient, un calcul basé sur les sensibilités est effectué. Il consiste à mesurer la variation de juste valeur imputable aux variations du risque de crédit propre d’une émission donnée comme étant la somme des sensibilités au spread de crédit multipliée par la variation de ce spread entre la date d’émission et celle du remboursement. Passifs financiers dont les variations du spread émetteur sont comptabilisées en résultat net (en milliers d'euros) 31/12/2022 Valeur comptable Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance Montant cumulé de variation de juste valeur liée aux variations du risque de crédit propre Montant de variation de juste valeur sur la période liée aux variations du risque de crédit propre Dépôts et passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Autres passifs financiers ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2021 Valeur comptable Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance Montant cumulé de variation de juste valeur liée aux variations du risque de crédit propre Montant de variation de juste valeur sur la période liée aux variations du risque de crédit propre Dépôts et passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Autres passifs financiers ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ 6.3 Instruments dérivés de couverture L’information détaillée est fournie à la note 3.5 "Comptabilité de couverture". 6.4 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 123 363 ‐ -2 841 121 642 310 -186 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 467 328 349 816 -12 210 1 613 744 501 635 -14 151 Total 1 590 691 349 816 -15 051 1 735 386 501 945 -14 337 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Effets publics et valeurs assimilées 22 588 ‐ -420 102 605 135 -179 Obligations et autres titres à revenu fixe 100 775 ‐ -2 421 19 037 175 -7 Total des titres de dettes 123 363 ‐ -2 841 121 642 310 -186 Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 123 363 ‐ -2 841 121 642 310 -186 Impôts sur les bénéfices ‐ 734 -80 48 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôt) ‐ -2 107 230 -138 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Actions et autres titres à revenu variable 9 629 ‐ ‐ 8 114 ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 1 457 699 349 816 -12 210 1 605 630 501 635 -14 151 Total Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 467 328 349 816 -12 210 1 613 744 501 635 -14 151 Impôts sur les bénéfices -9 914 ‐ -14 633 ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) 339 902 -12 210 487 002 -14 151 Instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ 8 ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 71 ‐ -525 109 814 ‐ ‐ Total Placements dans des instruments de capitaux propres 71 ‐ -525 109 822 ‐ ‐ Impôts sur les bénéfices ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) ‐ -525 ‐ ‐ (1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné. Au cours de l'exercice, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a procédé à la cession du titre Koniambo Power. Cette cession résulte de la décision la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne de procéder au débouclage de l’opération. 6.5 Actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 299 722 1 406 797 Prêts et créances sur la clientèle 15 868 503 15 348 288 Titres de dettes 1 134 596 1 061 618 Valeur au bilan 19 302 821 17 816 703 Prêts et créances sur les établissements de crédit (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Etablissements de crédit Comptes et prêts 40 391 23 504 dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) 38 491 22 654 dont comptes et prêts au jour le jour non douteux (1) ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ 28 Prêts subordonnés 895 892 Autres prêts et créances ‐ ‐ Valeur brute 41 286 24 424 Dépréciations -1 ‐ Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 41 285 24 424 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 487 939 1 208 941 Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Comptes et avances à terme 1 770 498 173 432 Prêts subordonnés ‐ ‐ Total Prêts et créances internes au Crédit Agricole 2 258 437 1 382 373 Valeur au bilan 2 299 722 1 406 797 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique "Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit" du Tableau des flux de trésorerie Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Opérations avec la clientèle Créances commerciales 5 731 7 892 Autres concours à la clientèle 16 064 490 15 522 457 Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Prêts subordonnés 414 414 Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 39 378 64 498 Comptes ordinaires débiteurs 39 577 38 369 Valeur brute 16 149 590 15 633 630 Dépréciations -281 087 -285 342 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 15 868 503 15 348 288 Opérations de location-financement Location-financement immobilier ‐ ‐ Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées ‐ ‐ Valeur brute ‐ ‐ Dépréciations ‐ ‐ Valeur nette des opérations de location-financement ‐ ‐ Valeur au bilan (1) 15 868 503 15 348 288 Au 31 décembre 2022, l’encours des prêts garantis par l’Etat (PGE) [i.e. capital restant dû] accordés à la clientèle par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19 s’élève à 372 602 milliers d’euros. Titres de dettes (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Effets publics et valeurs assimilées 159 295 139 666 Obligations et autres titres à revenu fixe 975 723 922 329 Total 1 135 018 1 061 995 Dépréciations -422 -377 Valeur au bilan 1 134 596 1 061 618 6.6 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2022 Nature des actifs transférés (en milliers d'euros) Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées dont autres (1) Juste valeur (2) Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées dont autres (1) Juste valeur (2) Juste valeur nette (2) Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 62 126 62 126 ‐ ‐ 62 126 62 126 62 126 ‐ ‐ 62 126 ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 62 126 62 126 ‐ ‐ 62 126 62 126 62 126 ‐ ‐ 62 126 ‐ ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers 62 126 62 126 ‐ ‐ 62 126 62 126 62 126 ‐ ‐ 62 126 ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés 62 126 62 126 ‐ ‐ 62 126 62 126 62 126 ‐ ‐ 62 126 ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral. [si concerné] (2) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2021 Nature des actifs transférés (en milliers d'euros) Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées dont autres (1) Juste valeur (2) Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) Dont pensions livrées Dont autres (1) Juste valeur (2) Juste valeur nette (2) Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 178 905 49 551 129 354 ‐ 188 746 176 704 49 551 127 153 ‐ 176 704 12 042 ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 129 354 ‐ 129 354 ‐ 139 195 127 153 ‐ 127 153 ‐ 127 153 12 042 ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 49 551 49 551 ‐ ‐ 49 551 49 551 49 551 ‐ ‐ 49 551 ‐ ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers 178 905 49 551 129 354 ‐ 188 746 176 704 49 551 127 153 ‐ 176 704 12 042 ‐ ‐ ‐ Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés 178 905 49 551 129 354 ‐ 188 746 176 704 49 551 127 153 ‐ 176 704 12 042 ‐ ‐ ‐ (1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral. [si concerné] (2) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Titrisations Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs. Les titrisations consolidées intégralement autosouscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7. Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2022 Nature de l'implication continue (2) (en milliers d'euros) Montants au bilan Montant représentant l'exposition maximale à des pertes (3) Montant représentant les pertes supportées par des tiers titulaires de droits de rang inférieur Sorties futures de trésorerie liées aux actifs transférés (non actualisés) Montants au compte de résultat Actifs/Passifs (1) Montant estimé à la date du reporting Echéancier En date de transfert des actifs Post transfert sur la durée de l'implication continue Valeur comptable dont titrisations (déconsolidantes) Autres Juste valeur ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Gains ou pertes (1) de transfert (4) Produits/Charges* de la période Produits/Charges* de la fin de période Produits/Charges* cumulés Engagements donnés, dont instruments dérivés : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Contrats fermes d'achat à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de vente émises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options d'achat acquises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres dérivés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments financiers non dérivés souscrits : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les actifs sont signés plus, les passifs sont signés moins, les produits sont signés plus, les charges sont signées moins. (2) "Une entité peut agréger les informations exigées … relatives à un actif particulier si elle a plus d'un type d'implication continue dans cet actif financier décomptabilisé, et les publier comme un seul type d'implication continue" IFRS 7.42F (3) L'entité précisera "la façon dont l'exposition maximale a été déterminée" IFRS 7.42E (c) (4) Si les gains ou les pertes ne sont pas la résultante d'une évaluation définie sur la base de données de marché observables, l'entité explicitera le mode de valorisation (IFRS 7.B.38). Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2021 Nature de l'implication continue (2) (en milliers d'euros) Montants au bilan Montant représentant l'exposition maximale à des pertes (3) Montant représentant les pertes supportées par des tiers titulaires de droits de rang inférieur Sorties futures de trésorerie liées aux actifs transférés (non actualisés) Montants au compte de résultat Actifs/Passifs (1) Montant estimé à la date du reporting Echéancier En date de transfert des actifs Post transfert sur la durée de l'implication continue Valeur comptable dont titrisations (déconsolidantes) Autres Juste valeur ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Gains ou pertes (1) de transfert (4) Produits/Charges* de la période Produits/Charges* de la fin de période Produits/Charges* cumulés Engagements donnés, dont instruments dérivés : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Contrats fermes d'achat à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de vente émises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options d'achat acquises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres dérivés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments financiers non dérivés souscrits : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ T otal actifs transférés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les actifs sont signés plus, les passifs sont signés moins, les produits sont signés plus, les charges sont signées moins. (2) "Une entité peut agréger les informations exigées … relatives à un actif particulier si elle a plus d'un type d'implication continue dans cet actif financier décomptabilisé, et les publier comme un seul type d'implication continue" IFRS 7.42F (3) L'entité précisera "la façon dont l'exposition maximale a été déterminée" IFRS 7.42E (c) (4) Si les gains ou les pertes ne sont pas la résultante d'une évaluation définie sur la base de données de marché observables, l'entité explicitera le mode de valorisation (IFRS 7.B.38). Au titre de l’exercice, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. 6.7 Passifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dettes envers les établissements de crédit 9 394 151 8 607 998 Dettes envers la clientèle 7 995 889 7 928 614 Dettes représentées par un titre 350 367 357 689 Valeur au bilan 17 740 407 16 894 301 Dettes envers les établissements de crédit (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Etablissements de crédit Comptes et emprunts 5 515 15 568 dont comptes ordinaires créditeurs (1) 2 785 12 090 dont comptes et emprunts au jour le jour (1) ‐ ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée 165 368 127 153 Total 170 883 142 721 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires créditeurs ‐ 83 472 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Comptes et avances à terme 9 223 268 8 381 805 Total 9 223 268 8 465 277 Valeur au bilan 9 394 151 8 607 998 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique ”Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit” du Tableau des flux de trésorerie. Dettes envers la clientèle (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires créditeurs 6 338 376 6 388 349 Comptes d'épargne à régime spécial 84 758 83 785 Autres dettes envers la clientèle 1 572 755 1 456 480 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques ‐ ‐ Valeur au bilan 7 995 889 7 928 614 Dettes représentées par un titre (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Bons de caisse ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ Titres de créances négociables 287 988 307 730 Emprunts obligataires 62 379 49 959 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ Valeur au bilan 350 367 357 689 6.8 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers Compensation – Actifs financiers Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2022 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 665 552 ‐ 665 552 ‐ 538 900 126 652 Prises en pension de titres (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers (3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs financiers soumis à compensation 665 552 ‐ 665 552 ‐ 538 900 126 652 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 81 % des dérivés à l'actif à la date d'arrêté. (2) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation représente 0% des prises en pension de titres à l'actif à la date d'arrêté. Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2021 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 42 606 ‐ 42 606 32 973 ‐ 9 633 Prises en pension de titres (2) 28 ‐ 28 28 ‐ ‐ Autres instruments financiers (3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs financiers soumis à compensation 42 634 ‐ 42 634 33 001 ‐ 9 633 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 77 % de dérivés à l'actif à la date d'arrêté. (2) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation représente 0 % des prises en pension de titres à l'actif à la date d'arrêté Compensation – Passifs financiers Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2022 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 108 184 ‐ 108 184 ‐ ‐ 108 184 Mises en pension de titres (2) 165 368 ‐ 165 368 ‐ 165 368 ‐ Autres instruments financiers (3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers soumis à compensation 273 552 ‐ 273 552 ‐ 165 368 108 184 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 40 % des dérivés au passif à la date d'arrêté. (2) Le montant des mises en pension de titres soumis à compensation représente 100 % des mises en pension de titres au passif à la date d'arrêté. (3) Le montant des autres instruments financiers soumis à compensation représente 0 % des autres instruments financiers au passif à la date d'arrêté. Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2021 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 179 564 ‐ 179 564 32 973 143 564 3 027 Mises en pension de titres (2) 127 153 ‐ 127 153 28 127 125 ‐ Autres instruments financiers (3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers soumis à compensation 306 717 ‐ 306 717 33 001 270 689 3 027 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 77 % des dérivés au passif à la date d'arrêté. (2) Le montant des mises en pension de titres soumis à compensation représente 100 % des mises en pension de titres au passif à la date d'arrêté. (3) Le montant des autres instruments financiers soumis à compensation représente 0 % des autres instruments financiers au passif à la date d'arrêté. 6.9 Actifs et passifs d’impôts courants et différés (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Impôts courants 36 001 40 527 Impôts différés 50 873 37 207 Total Actifs d'impôts courants et différés 86 874 77 734 Impôts courants 35 934 33 516 Impôts différés 60 5 Total Passifs d'impôts courants et différés 35 994 33 521 Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit : (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 71 089 ‐ 58 307 ‐ Charges à payer non déductibles ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risques et charges non déductibles 40 827 ‐ 39 628 ‐ Autres différences temporaires (1) 36 579 5 707 37 870 4 504 Impôts différés sur réserves latentes -9 154 ‐ -12 434 ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 735 9 913 ‐ 14 665 Couverture de flux de trésorerie -66 ‐ 1 070 ‐ Gains et pertes sur écarts actuariels 91 ‐ 1 161 ‐ Gains et pertes sur variation du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ Impôts différés sur résultat -11 062 60 -8 666 5 Total Impôts différés 50 873 60 37 207 5 (1) La part d'impôts différés relative aux déficits reportables est de 12 847 milliers d'euros en 2022 contre 18 221 milliers d'euros en 2021. Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale. Positions fiscales incertaines et contrôles fiscaux Néant 6.10 Comptes de régularisation actif, passif et divers Comptes de régularisation et actifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Autres actifs 119 363 247 337 Comptes de stocks et emplois divers 771 284 Gestion collective des titres Livret de développement durable et solidaire ‐ ‐ Débiteurs divers (1) 118 550 242 877 Comptes de règlements 42 46 Capital souscrit non versé ‐ 4 130 Autres actifs d'assurance ‐ ‐ Parts des réassureurs dans les provisions techniques ‐ ‐ Comptes de régularisation 141 877 60 555 Comptes d'encaissement et de transfert 72 093 ‐ Comptes d'ajustement et comptes d'écarts ‐ ‐ Produits à recevoir 48 773 44 567 Charges constatées d'avance 1 269 992 Autres comptes de régularisation 19 742 14 996 Valeur au bilan 261 240 307 892 (1) dont 4 585 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution Unique, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. L’impact estimé de la 1ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 a pour conséquence la constitution d’un excédent d’actif de 0 milliers d’euros en compte de régularisation et actifs divers. Comptes de régularisation et passifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Autres passifs (1) 669 508 104 562 Comptes de règlements ‐ ‐ Créditeurs divers 646 404 79 069 Versements restant à effectuer sur titres 19 043 19 550 Autres passifs d'assurance ‐ ‐ Dettes locatives 4 061 5 943 Autres ‐ ‐ Comptes de régularisation 229 138 165 028 Comptes d'encaissement et de transfert (2) 29 360 38 603 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts 10 5 Produits constatés d’avance 69 567 71 706 Charges à payer 89 628 47 965 Autres comptes de régularisation 40 573 6 749 Valeur au bilan 898 646 269 590 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées. (2) Les montants sont indiqués en net. 6.11 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Bilan des actifs non courants destinés à être cédés et des activités abandonnées Néant 6.12 Co-entreprises et entreprises associées Informations financières des co-entreprises et des entreprises associées Au 31 décembre 2022, aucune entité du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ne détient d’intérêts dans des co-entreprises ou entreprises associées. 6.13 Immeubles de placement (en milliers d'euros) 31/12/2021 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2022 Valeur brute 19 412 11 12 - 219 ‐ ‐ 19 216 Amortissements et dépréciations - 13 056 - 5 - 737 128 ‐ ‐ - 13 670 Valeur au bilan (1) 6 356 6 - 725 - 91 ‐ ‐ 5 546 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple (en milliers d'euros) 31/12/2020 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2021 Valeur brute 19 421 - 4 276 20 - 29 ‐ 4 276 19 412 Amortissements et dépréciations - 12 293 2 410 - 775 12 ‐ - 2 410 - 13 056 Valeur au bilan (1) 7 128 - 1 866 - 755 - 17 ‐ 1 866 6 356 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple Juste valeur des immeubles de placement La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût, établie "à dire d’expert", s’élève à 19 216 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 19 412 milliers d’euros au 31 décembre 2021. (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 ‐ ‐ Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 327 534 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 18 889 18 878 Valeur de marché des immeubles de placement 19 216 19 412 Tous les immeubles de placement font l’objet d’une comptabilisation au coût au bilan. 6.14 Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) Les immobilisations corporelles d’exploitation incluent les droits d’utilisation des immobilisations prises en location en tant que preneur. Les amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles d’exploitation sont présentés y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2022 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 326 217 302 14 602 -2 425 ‐ ‐ 338 696 Amortissements et dépréciations -154 762 -285 -19 469 2 570 ‐ 218 -171 728 Valeur au bilan 171 455 17 -4 867 145 ‐ 218 166 968 Immobilisations incorporelles Valeur brute 21 270 5 669 111 ‐ ‐ ‐ 27 050 Amortissements et dépréciations -1 781 ‐ -86 ‐ ‐ ‐ -1 867 Valeur au bilan 19 489 5 669 25 ‐ ‐ ‐ 25 183 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2021 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 282 420 -123 776 61 769 -17 972 ‐ 123 776 326 217 Amortissements et dépréciations -150 624 57 650 -21 935 17 797 ‐ -57 650 -154 762 Valeur au bilan 131 796 -66 126 39 834 -175 ‐ 66 126 171 455 Immobilisations incorporelles Valeur brute 21 251 -10 332 194 -175 ‐ 10 332 21 270 Amortissements et dépréciations -1 982 6 168 -89 290 ‐ -6 168 -1 781 Valeur au bilan 19 269 -4 164 105 115 ‐ 4 164 19 489 6.15 Ecarts d’acquisition (en milliers d'euros) 31/12/2021 BRUT 31/12/2021 NET Augmentations (acquisitions) Diminutions (Cessions) Pertes de valeur de la période Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2022 BRUT 31/12/2022 NET SQHPB 4 023 4 023 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 4 023 4 023 Total 4 023 4 023 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 4 023 4 023 Suite à l’épidémie de Covid-19, la caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a procédé à une revue des tests de dépréciation de l’ensemble des UGT pour lesquelles un indice de perte de valeur a été détecté. Au 31 décembre 2022, cette actualisation des tests de dépréciation tenant compte des impacts négatifs marqués sur l’économie liés au Covid-19 ainsi que des mesures de soutien à l’économie prises par l’Etat n’a pas donné lieu à la comptabilisation de perte de valeur complémentaire sur les écarts d’acquisition. Le goodwill SQHPB se calcule de la manière suivante : 1. Actifs nets identifiables : - 4 718 2. JV de la participation détenue avant prise de contrôle : + 3 232 3. Coût d’acquisition complémentaire 55% : + 5 509 4. Goodwill : = 4 023 6.16 Provisions techniques des contrats d’assurance Ventilation des provisions techniques d’assurance (en milliers d'euros) 31/12/2022 Vie Non-vie International Emprunteur Total Contrats d'assurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Contrats d'investissement avec PB discrétionnaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Contrats d'investissement sans PB discrétionnaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Participation aux bénéfices différée passive ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres provisions techniques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des provisions techniques ventilées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Participation aux bénéfices différée active ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Part des réassureurs dans les provisions techniques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions techniques nettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2021 Vie Non-vie International Emprunteur Total Contrats d'assurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Contrats d'investissement avec PB discrétionnaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Contrats d'investissement sans PB discrétionnaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Participation aux bénéfices différée passive ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres provisions techniques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des provisions techniques ventilées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Participation aux bénéfices différée active ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Part des réassureurs dans les provisions techniques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions techniques nettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ La participation aux bénéfices différée, avant impôt, au 31 décembre 2022 et au 31 décembre 2021 s’analyse ainsi : Participation aux bénéfices différée avant impôt (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 PBD nette PBD nette Participation différée sur revalorisation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et sur dérivés de couverture ‐ ‐ Dont participation différée sur revalorisation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (1) ‐ ‐ Dont participation différée sur dérivés de couverture ‐ ‐ Participation différée sur revalorisation des actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Autres participations différées ‐ ‐ Total Participation aux bénéfices différée avant impôt ‐ ‐ (1) Cf. Note 6.4 "Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres". 6.17 Provisions (en milliers d'euros) 31/12/2021 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2022 Risques sur les produits épargne-logement 17 932 ‐ ‐ ‐ -8 882 ‐ ‐ 9 050 Risques d’exécution des engagements par signature 28 281 ‐ 37 292 ‐ -37 017 ‐ -1 28 555 Risques opérationnels 996 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 996 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 6 187 ‐ 23 ‐ -242 ‐ -4 054 1 914 Litiges divers 7 575 19 1 123 -44 -3 283 ‐ ‐ 5 390 Participations ‐ ‐ 176 ‐ ‐ ‐ ‐ 176 Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres risques 10 645 3 787 -1 665 -127 ‐ -1 9 642 Total 71 616 22 39 401 -1 709 -49 551 ‐ -4 056 55 723 (1) Dont 4869 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 987 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (en milliers d'euros) 31/12/2020 01/01/2021 (2) Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2021 Risques sur les produits épargne-logement 19 759 ‐ ‐ 321 ‐ -2 148 ‐ ‐ 17 932 Risques d’exécution des engagements par signature 31 922 ‐ -4 648 46 920 -13 466 -37 094 ‐ 4 648 28 281 Risques opérationnels 176 ‐ ‐ 996 ‐ -176 ‐ ‐ 996 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 6 080 ‐ ‐ ‐ -8 -118 ‐ 233 6 187 Litiges divers 7 836 ‐ ‐ 1 322 -47 -1 536 ‐ ‐ 7 575 Participations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres risques 7 859 ‐ -4 900 6 146 -2 766 -594 ‐ 4 900 10 645 Total 73 632 ‐ -9 548 55 705 -16 287 -41 666 ‐ 9 781 71 616 (1) Dont 4485 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 982 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (2) Impact estimé de la 1ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité) - Litige image chèque LCL et Crédit Agricole S.A., ainsi que 10 autres banques, ont reçu en mars 2008 une notification de griefs du Conseil de la concurrence (devenu l’Autorité de la concurrence). Il leur est reproché d’avoir, de façon concertée, mis en place et appliqué des commissions interbancaires dans le cadre de l’encaissement des chèques, depuis le passage à l’échange image chèques, soit depuis 2002 jusqu’en 2007. Selon l’Autorité de la concurrence, ces commissions seraient constitutives d’ententes anticoncurrentielles sur les prix au sens des articles 81, paragraphe 1, du traité instituant la Communauté européenne et de l’article L. 420-1 du Code de commerce, et auraient causé un dommage à l’économie. En défense, les banques ont réfuté catégoriquement le caractère anticoncurrentiel des commissions et contesté la régularité de la procédure suivie. Par décision du 20 septembre 2010, l’Autorité de la concurrence a jugé que la Commission d’Échange Image Chèques (CEIC) était anticoncurrentielle par son objet et qu’elle a eu pour conséquence d’augmenter artificiellement les coûts supportés par les banques remettantes, ce qui a eu un impact défavorable sur le prix des services bancaires. Pour ce qui concerne l’une des commissions pour services connexes dite AOCT (Annulation d’Opérations Compensées à Tort), l’Autorité de la concurrence a enjoint les banques de procéder à la révision de leur montant dans les six mois de la notification de la décision. Les banques mises en cause ont été sanctionnées pour un montant global de 384,92 millions d’euros. LCL et le Crédit Agricole ont été condamnés à payer respectivement 20,7 millions d’euros et 82,1 millions d’euros pour la CEIC et 0,2 million d’euros et 0,8 million d’euros pour l’AOCT. L’ensemble des banques a fait appel de la décision devant la Cour d’appel de Paris. Cette dernière a, par un arrêt du 23 février 2012, annulé la décision estimant que l’Autorité de la concurrence n’avait pas démontré l’existence de restrictions de concurrence constitutives d’une entente par objet. L’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation le 23 mars 2012.La Cour de cassation a cassé, le 14 avril 2015, la décision de la Cour d’appel de Paris du 23 février 2012 et renvoyé l’affaire devant cette même Cour, autrement composée, au seul motif que les interventions volontaires des associations UFC – Que Choisir et l’ADUMPE devant la Cour d’appel ont été déclarées sans objet, sans que les moyens de ces parties ne soient examinés par la Cour. La Cour de cassation n’a pas tranché l’affaire sur le fond et le Crédit Agricole a saisi la juridiction de renvoi. La Cour d’Appel de Paris a rendu sa décision le 21 décembre 2017. Elle a confirmé la décision de l’Autorité de la concurrence du 20 septembre 2010 tout en réduisant de 82 940 000 euros à 76 560 000 euros les sanctions pécuniaires infligées au Crédit Agricole. La sanction pour LCL est demeurée inchangée à 20 930 000 euros. Comme les autres banques parties à cette procédure, LCL et le Crédit Agricole se sont pourvus en cassation. Par une décision du 29 janvier 2020, la Cour de cassation a cassé l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 21 décembre 2017 au motif que la Cour d’appel n’avait pas caractérisé l’existence de restrictions de concurrence par objet et renvoyé l’affaire devant la Cour d’appel de Paris autrement composée. La Cour d’appel de Paris a rendu un arrêt le 2 décembre 2021 reformant la quasi-intégralité de la décision de l’Autorité de la Concurrence de 2010, condamnant cette dernière aux dépens et ouvrant droit au remboursement des sommes versées par les banques en application de la décision reformée assorties des intérêts au taux légal à compter du 2 décembre 2021. Le 31 décembre 2021, l’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation contre l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 2 décembre 2021. Du fait du caractère exécutoire de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris, un produit de 996 milliers d’euros a été constaté. Néanmoins, compte tenu du pourvoi formé en cassation, une provision de celui-ci a été constatée dans les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au 31 décembre 2021. L’Autorité de la concurrence a déposé le 2 mai 2022 un mémoire à l’appui du pourvoi formé contre l’arrêt rendu par la Cour d’appel de Paris le 2 décembre 2021 (soit à l’issue du délai imparti de 4 mois à compter du 31 décembre 2021 pour ce dépôt). Les banques ont déposé en retour un mémoire de défense le 4 juillet 2022, en réponse duquel l’Autorité de la concurrence a déposé un nouveau mémoire le 30 septembre 2022. Les travaux d’analyse de ce document sont en cours, en vue d’un dépôt de réponse courant novembre. Les dates de l’audience et du rendu de la décision de la Cour de cassation ne sont pas encore connues. Dans ce contexte, la provision comptabilisée au 31 décembre 2021 est maintenue dans les comptes du 31 décembre 2022. Provision épargne-logement : Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 401 096 389 954 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 769 019 786 649 Ancienneté de plus de 10 ans 837 351 869 264 Total plans d'épargne-logement 2 007 466 2 045 867 Total comptes épargne-logement 184 961 179 775 Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement 2 192 427 2 225 642 Les encours de collecte, hors prime de l'Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2022 pour les données au 31 décembre 2022 et à fin novembre 2021 pour les données au 31 décembre 2021. Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Plans d'épargne-logement 448 746 Comptes épargne-logement 1 795 2 813 Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 2 243 3 559 Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans ‐ 1 849 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 48 7 584 Ancienneté de plus de 10 ans 2 952 8 499 Total plans d'épargne-logement 3 000 17 932 Total comptes épargne-logement ‐ ‐ Total Provision au titre des contrats épargne-logement 3 000 17 932 La mise à jour selon les modèles actuels du calcul de la provision Epargne Logement, qui démontrent une forte sensibilité aux paramètres de taux et de liquidité et à la projection des encours en risque, aurait entraîné une reprise mécanique de provision sur le S2 2022 du montant provisionné au 30 juin 2022 de 66,29 %. Dans un contexte de volatilité des taux, et notamment de hausse rapide depuis un an, à des niveaux inconnus depuis 10 ans, il est apparu pertinent de ne pas comptabiliser une telle reprise de provision afin d’évaluer les impacts de ce nouvel environnement, notamment sur les modèles comportementaux de calcul de la provision, qui a donc été figée à son niveau du 30 juin 2022 (après une reprise de 8 882 milliers d’euros au cours du premier semestre) et nous semble représenter au mieux la réalité des risques à la fin de l’année. Des travaux seront menés en 2023 sur ces modèles pour évaluer leur robustesse dans ce nouveau contexte. L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe "Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes" de la partie "Cadre général". 6.18 Dettes subordonnées (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dettes subordonnées à durée déterminée 1 2 Dettes subordonnées à durée indéterminée 2 974 3 814 Dépôts de garantie à caractère mutuel ‐ ‐ Titres et emprunts participatifs ‐ ‐ Valeur au bilan 2 975 3 816 Émissions de dettes subordonnées Les émissions de dettes subordonnées entrent dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels, tout en contribuant au refinancement de l’ensemble des activités de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. La Directive et le règlement européens sur les exigences de fonds propres des établissements de crédit et des entreprises d’investissement – Directive CRD IV/Règlement CRR (Directive 2013/36/EU du 26 juin 2013 telle que modifiée et amendée depuis la Directive (UE) 2019/878 du 20 mai 2019, en ce compris au travers de de la Directive (et ses transpositions en droit français) et Règlement (UE) du 26 juin 2013 n.575/2013 tel que supplémenté et amendé depuis, en ce compris au travers du Règlement (UE) 2019/876 du 20 mai 2019.) définissent les conditions selon lesquelles les instruments subordonnés peuvent bénéficier du statut de fonds propres réglementaires et prévoit les modalités et les conditions de la disqualification progressive des anciens instruments qui ne remplissent pas ces conditions. Toutes les émissions de dettes subordonnées, qu’il s’agisse des nouvelles émissions ou des émissions plus anciennes, sont susceptibles de faire l’objet d’absorption de pertes par renflouement interne (“ Bail-in ”) dans certaines circonstances notamment en cas de mise en résolution de la banque émettrice, conformément au droit français applicable transposant la Directive européenne sur le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (BRRD (Directive 2014/59/UE du 15 mai 2014 telle que supplémentée et amendée depuis, en ce compris au travers de la Directive (UE) 2019/879 du 20 mai 2019 en ce qui concerne la capacité d'absorption des pertes et de recapitalisation des établissements de crédit et des entreprises d'investissement et la directive 98/26/CE.) Les dettes subordonnées se distinguent des obligations senior (préférées ou non préférées) en raison de leur rang de créance en liquidation (principal et intérêts) contractuellement défini par leur clause de subordination faisant référence explicitement au droit français applicable et ce en fonction de la date à laquelle ils ont été émis (les dettes subordonnées sont junior aux titres senior non préférés et préférés). Les différents types de dettes subordonnées émises par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et toujours en circulation sont détaillés ci-dessous. 6.19 Capitaux propres Composition du capital au 31 décembre 2022 La Caisse régionale de Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 modifié portant statut de la coopération. Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA). Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts. La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS. Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947. A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCI sont émis au profit de titulaires n’ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables. Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées. Répartition du capital de la Caisse Régionale Nombre de titres au 31/12/2021 Nombre de titres émis Nombre de titres remboursés Nombre de titres au 31/12/2022 % du capital % des droits de vote Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Dont part du Public ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Dont part Sacam Mutualisation ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Dont part autodétenue ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 2 090 147 ‐ ‐ 2 090 147 35,61% 35,61% Dont part du Public 622 566 ‐ ‐ 622 566 10,61% 10,61% Dont part Crédit Agricole S.A. ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Dont part Sacam Mutualisation 1 467 581 ‐ ‐ 1 467 581 25,00% 25,00% Parts sociales 3 780 025 ‐ ‐ 3 780 025 64,39% 64,39% Dont 65 Caisses Locales 3 779 936 ‐ ‐ 3 779 936 64,39% 64,39% Dont 22 administrateurs de la Caisse régionale 88 ‐ ‐ 88 0,00% 0,00% Dont Crédit Agricole S.A. ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Dont Sacam Mutualisation 1 ‐ ‐ 1 0,00% 0,00% Dont Autres ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Total 5 870 172 ‐ ‐ 5 870 172 100,00% 100,00% La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 5 870 milliers d’euros Rémunération par titre de capital Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation. Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale Pyrénées Gascogne sont composés de parts sociales, de CCI (le cas échéant) et de CCA. Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 modifié relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points, publié par le ministre chargé de l’économie. La rémunération des CCI et CCA est quant à elle fixée annuellement par l’Assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales. Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action ne sont pas applicables. Dividendes Au titre de l’exercice 2022, le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 31/03/2023 le paiement d’un dividende par part sociale de 0,275 euros, et 4,86 euros par CCA sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale. Année de rattachement du dividende Par CCI Par CCA Par part sociale Montant Net Montant Net Montant Net 2019 ‐ 10 702 567,00 2020 ‐ 8 591 472,00 2021 ‐ 9 970 839,00 Prévu 2022 10 158 Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 13 995 milliers d’euros en 2022. Affectations du résultat et fixation du dividende 2022 L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2022 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne du 31/03/2023. Le texte de la résolution est le suivant : 6. 1 039 482,40 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 2,75 % du nominal des parts rémunérées ; 7. 7 132 443,66 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par SACAM MUTUALISATION soit 4,86 € par CCA, le niveau de cette rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001 ; 8. 3 025 670,76€ au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires, soit 4,86 € par CCA ; 9. 62 875 523,13 € au titre de la réserve légale soit les ¾ du solde disponible ; 10. 20 958 507,71 € au titre des réserves facultatives soit le ¼ disponible. 6.20 Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle. L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les instruments de capitaux propres sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en "Indéterminée". (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 71 790 ‐ ‐ ‐ ‐ 71 790 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3 809 8 702 41 969 24 565 207 491 286 536 Instruments dérivés de couverture 10 15 546 146 209 503 787 ‐ 665 552 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ 66 962 55 056 1 345 1 467 328 1 590 691 Actifs financiers au coût amorti 1 332 065 1 726 563 7 199 656 9 018 305 26 231 19 302 820 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -578 875 -578 875 Total Actifs financiers par échéance 828 799 1 817 773 7 442 890 9 548 002 1 701 050 21 338 514 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 3 538 1 956 2 033 16 137 ‐ 23 664 Instruments dérivés de couverture 191 4 220 50 228 53 545 ‐ 108 184 Passifs financiers au coût amorti 8 164 022 2 848 545 5 031 215 1 696 604 21 17 740 407 Dettes subordonnées 46 ‐ 2 929 -83 83 2 975 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -129 156 -129 156 Total Passifs financiers par échéance 8 038 641 2 854 721 5 086 405 1 766 203 104 17 746 074 (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 70 143 ‐ ‐ ‐ ‐ 70 143 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 1 021 5 742 55 668 8 530 198 068 269 029 Instruments dérivés de couverture ‐ 1 529 4 027 27 110 ‐ 32 666 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 55 365 40 934 10 797 14 546 1 613 744 1 735 386 Actifs financiers au coût amorti 1 974 369 1 476 764 5 563 775 8 746 700 55 095 17 816 703 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 98 060 98 060 Total Actifs financiers par échéance 2 198 958 1 524 969 5 634 267 8 796 886 1 866 907 20 021 987 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 1 119 5 580 2 778 6 543 ‐ 16 020 Instruments dérivés de couverture 374 900 22 653 139 617 ‐ 163 544 Passifs financiers au coût amorti 8 690 880 1 934 538 4 915 061 1 353 824 -2 16 894 301 Dettes subordonnées 6 34 2 894 -81 963 3 816 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 886 886 Total Passifs financiers par échéance 8 693 265 1 941 052 4 943 386 1 499 903 961 17 078 567 7 Avantages au personnel et autres rémunérations 7.1 Détail des charges de personnel (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Salaires et traitements (1) -81 606 -77 040 Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) -9 265 -8 804 Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) -2 133 -2 974 Autres charges sociales -28 696 -27 787 Intéressement et participation -14 416 -12 860 Impôts et taxes sur rémunération -12 182 -11 477 Total Charges de personnel -148 298 -140 942 (1) Dont charges relatives aux paiements à base d'actions pour O milliers d'euros au 31 décembre 2022 contre O milliers d'euros au 31 décembre 2021. Dont indemnités liées à la retraite pour 987 milliers d'euros au 31 décembre 2022 contre 982 milliers d'euros au 31 décembre 2021. Dont médailles du travail pour 106 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 115 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 7.2 Effectif moyen de la période Effectif moyen 31/12/2022 31/12/2021 France 1 912 1 904 Étranger ‐ ‐ Total 1 912 1 904 7.3 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer. 7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies Variation dette actuarielle (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle au 31/12/N-1 29 984 ‐ 29 984 30 368 Impact IFRIC IAS 19 à l'ouverture (3) ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Coût des services rendus sur l'exercice 2 745 ‐ 2 745 2 777 Coût financier 167 ‐ 167 108 Cotisations employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime (2) ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre 71 ‐ 71 -312 Prestations versées (obligatoire) -1 704 ‐ -1 704 -2 141 Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 847 ‐ 847 217 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) -4 405 ‐ -4 405 -1 033 Dette actuarielle à la clôture 27 705 ‐ 27 705 29 984 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Détail de la charge comptabilisée au résultat (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Coût des services 2 745 ‐ 2 745 2 777 Charge/produit d'intérêt net -635 ‐ -635 -438 Impact en compte de résultat à la clôture 2 110 ‐ 2 110 2 339 Détail des gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Réévaluation du passif (de l'actif) net Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables à l'ouverture 8 636 ‐ 8 636 9 563 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels sur l'actif -210 ‐ -210 -111 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 847 ‐ 847 217 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) -4 405 ‐ -4 405 -1 033 Ajustement de la limitation d'actifs ‐ ‐ ‐ ‐ Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables à la clôture 4 868 ‐ 4 868 8 636 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Variation de juste valeur des actifs (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des actifs à l'ouverture 26 672 ‐ 26 672 25 857 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Intérêt sur l'actif (produit) 217 ‐ 217 137 Gains/(pertes) actuariels 210 ‐ 210 111 Cotisations payées par l'employeur 2 396 ‐ 2 396 2 761 Cotisations payées par les employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime (1) ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre 70 ‐ 70 -53 Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Prestations payées par le fonds -1 704 ‐ -1 704 -2 141 Juste valeur des actifs à la clôture 27 861 ‐ 27 861 26 672 Variation de juste valeur des droits à remboursement (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des droits à remboursement à l'ouverture ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Intérêts sur les droits à remboursement (produit) ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels ‐ ‐ ‐ ‐ Cotisations payées par l'employeur ‐ ‐ ‐ ‐ Cotisations payées par les employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime (1) ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Prestations payées par le fonds ‐ ‐ ‐ ‐ Juste valeur des droits à remboursement à la clôture ‐ ‐ ‐ ‐ Position nette (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle à la clôture 27 705 ‐ 27 705 29 984 Impact de la limitation d'actifs ‐ ‐ ‐ 1 390 Autres ‐ ‐ ‐ ‐ Juste valeur des actifs fin de période -27 861 ‐ -27 861 -26 672 Position nette (passif) / actif à la clôture -648 ‐ -648 -4 702 Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Zone euro Hors zone euro Zone euro Hors zone euro Taux d'actualisation (1) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% Taux attendus d'augmentation des salaires (2) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% Taux d'évolution des coûts médicaux 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% Autres (à détailler) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% (1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de rotation du personnel. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice iboxx AA. (2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres). Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs (1) (en milliers d'euros) Zone euro Hors zone euro Toutes zones en % En montant dont coté en % En montant dont coté en % En montant dont coté Actions (2) 13,23% 3 687 ‐ 0,00% ‐ ‐ 13,23% 3 687 ‐ Obligations (2) 78,45% 21 856 ‐ 0,00% ‐ ‐ 78,45% 21 856 ‐ Immobilier 8,32% 2 318 0,00% ‐ 8,32% 2 318 Autres actifs (3) 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ (1) Dont juste valeur des droits à remboursement. (2) Dont instruments émis par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne : actions pour 3 687 milliers d’euros et obligations pour 21 856 milliers d’euros. (3) Cash contrat d'assurance… Au 31 décembre 2022, les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 2,32 % ; - une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 2,41 %. 7.5 Autres avantages sociaux La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au calcul de la participation des salariés, telle que la loi le prévoit. En outre, elle a signé un accord de retour financier, dont l’intéressement calculé sur les résultats de la Caisse Régionale vient compléter le calcul de la participation. L’ensemble constitue une enveloppe plafonnée à un pourcentage du résultat. Les engagements sociaux tels que retracés plus haut sont couverts par des contrats d’assurance. Les primes payées sont enregistrées en charges comptables. Ces primes représentent la totalité des engagements de la Caisse Régionale, entièrement financés à chaque arrêté des comptes. Il n’y a pas au sens de l’IAS 19 d’engagements autres de la Caisse Régionale envers ses salariés. Au titre de l’obligation préconisée par la Convention Collective, la Caisse Régionale calcule selon un modèle interne la provision pour médailles du travail dont le montant reflète l’engagement cumulé des droits acquis par les salariés à la clôture de l’exercice Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au titre de ces autres engagements sociaux s’élèvent à 1 245 milliers d’euros à la fin de l’exercice 2022. 7.6 Paiements à base d’actions Néant 7.7 Rémunérations de dirigeants En milliers d'euros 31/12/2022 31/12/2021 Rémunération (1) des mandataires sociaux 370 410 Rémunération (1) des membres des organes de Direction 2379 1871 Total rémunération 8 Contrats de location 8.1 Contrats de location dont le Groupe est preneur Le poste « Immobilisations corporelles d’exploitation » au bilan est composé d'actifs détenus en propre et d'actifs loués qui ne remplissent pas la définition d'immeubles de placement. (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Immobilisations corporelles détenues en propre 162 041 164 867 Droits d'utilisation des contrats de location 4 927 6 588 Total Immobilisations corporelles d'exploitation 166 968 171 455 La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est également preneur dans des contrats de location de matériel informatique (photocopieurs, ordinateurs, …) pour des durées de 1 à 3 ans. Ces contrats sont de faible valeur et/ou de courte durée. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a choisi d’appliquer les exemptions prévues par IFRS 16 et de ne pas comptabiliser au bilan de droit d’utilisation et de dette locative sur ces contrats. Variation des actifs au titre du droit d’utilisation La Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est preneur de nombreux actifs dont des bureaux, des agences et du matériel informatique. Les informations relatives aux contrats dont la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est preneur sont présentés ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2021 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements (1) 31/12/2022 Immobilier Valeur brute 12 190 ‐ ‐ -67 ‐ ‐ 12 123 Amortissements et dépréciations -5 602 ‐ -1 879 67 ‐ 218 -7 196 Total Immobilier 6 588 ‐ -1 879 ‐ ‐ 218 4 927 Mobilier Valeur brute ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amortissements et dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Mobilier ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Droits d'utilisation 6 588 ‐ -1 879 ‐ ‐ 218 4 927 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2021 Immobilier Valeur brute 12 318 -9 438 ‐ -128 ‐ 9 438 12 190 Amortissements et dépréciations -3 660 1 146 -2 210 268 ‐ -1 146 -5 602 Total Immobilier 8 658 -8 292 -2 210 140 ‐ 8 292 6 588 Mobilier Valeur brute ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amortissements et dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Mobilier ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Droits d'utilisation 8 658 -8 292 -2 210 140 ‐ 8 292 6 588 Echéancier des dettes locatives (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 1 815 2 159 87 4 061 (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 1 850 3 786 307 5 943 Détail des charges et produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Charges d'intérêts sur dettes locatives -37 -48 Total Intérêts et charges assimilées (PNB) -37 -48 Charges relatives aux contrats de location court terme -214 ‐ Charges relatives aux contrats de location de faible valeur -2 011 -2 238 Charges relatives aux paiements de loyers variables exclus de l'évaluation de la dette -284 ‐ Produits de sous-location tirés d'actifs au titre de droits d'utilisation ‐ ‐ Profits ou pertes résultant de transactions de cession-bail ‐ ‐ Profits ou pertes résultant de modifications de contrats de location ‐ ‐ Total Charges générales d'exploitation -2 509 -2 238 Dotations aux amortissements sur droits d'utilisation -1 879 -2 212 Total Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles -1 879 -2 212 Total Charges et produits de contrats de location -4 425 -4 498 Montants des flux de trésorerie de la période (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location -4 430 -4 003 8.2 Contrats de location dont le Groupe est bailleur La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne propose à ses clients des activités de location qui prennent la forme de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat, de location financière, ou de location longue durée. Les contrats de location sont classés en contrats de location financement lorsque les termes du contrat de location transfèrent en substance la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété au preneur. Les autres contrats de location sont classés en location simple. Produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Location-financement ‐ ‐ Profits ou pertes réalisés sur la vente ‐ ‐ Produits financiers tirés des créances locatives ‐ ‐ Produits des paiements de loyers variables ‐ ‐ Location simple 1 484 1 285 Produits locatifs 1 484 1 285 Echéancier des paiements de loyers à recevoir (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Paiements de loyers à recevoir Produits d'intérêts à recevoir Valeur résiduelle actualisée Créances location-financement Contrats de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Paiements de loyers à recevoir Produits d'intérêts à recevoir Valeur résiduelle actualisée Créances location-financement Contrats de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ L'échéance des contrats de location correspond à leur date de maturité résiduelle. Le montant par échéance correspond au montant contractuel non actualisé. 9 Engagements de financement et de garantie et autres garanties Les engagements de financement et de garantie et autres garanties intègrent les activités abandonnées. Engagements donnés et reçus (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés 2 133 263 1 998 899 Engagements de financement 1 326 277 1 216 137 Engagements en faveur des établissements de crédit ‐ ‐ Engagements en faveur de la clientèle 1 326 277 1 216 137 Engagements de garantie 806 986 782 762 Engagements d'ordre des établissements de crédit 12 496 24 441 Engagements d'ordre de la clientèle 794 490 758 321 Engagements sur titres ‐ ‐ Titres à livrer ‐ ‐ Engagements reçus 5 074 589 4 807 501 Engagements de financement 16 216 19 270 Engagements reçus des établissements de crédit 16 216 19 270 Engagements reçus de la clientèle ‐ ‐ Engagements de garantie 5 058 373 4 788 231 Engagements reçus des établissements de crédit 534 488 526 885 Engagements reçus de la clientèle 4 523 885 4 261 346 Engagements sur titres ‐ ‐ Titres à recevoir ‐ ‐ Dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a accordé des prêts pour lesquels elle a reçu des engagements de garantie de l’Etat français (PGE). Au 31 décembre 2022, le montant de ces engagements de garantie reçus s’élève à 335 342 milliers d’euros. Instruments financiers remis et reçus en garantie (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) (1) Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) 6 890 954 7 401 681 Titres prêtés ‐ ‐ Dépôts de garantie sur opérations de marché ‐ 690 Autres dépôts de garantie ‐ ‐ Titres et valeurs donnés en pension 165 368 127 153 Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 7 056 322 7 529 524 Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie Autres dépôts de garantie ‐ ‐ Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés (2) Titres empruntés ‐ ‐ Titres et valeurs reçus en pension ‐ 28 Titres vendus à découvert ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés ‐ 28 Au 31 décembre 2022, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas utilisé les titres souscrits auprès des "FCT Crédit Agricole Habitat" comme dispositif de refinancement. Créances apportées en garantie Au cours de l’année 2022, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté 6 857 561milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 7 361 609 milliers d’euros en 2021.la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté : - 5 569 645 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 6 107 740 milliers d’euros en 2021 ; - 172 150 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 226 576 milliers d’euros en 2021 ; - 1 115 766 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 027 292 milliers d’euros en 2021. Garanties détenues et actifs reçus en garantie La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis. A l’exception des titres reçus en pension livrée, pour un montant de 0 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 0 milliers d’euros au 31 décembre 2021, les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties. Au cours de la période, les actifs que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s’élèvent à 483 milliers d’euros, selon la répartition suivante : (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Immobilisations corporelles ‐ ‐ Immeubles de placement ‐ ‐ Instruments de capitaux propres et de dettes ‐ ‐ Autres 483 165 Total Actifs obtenus par prise de possession de garantie 483 165 10 Reclassements d’instruments financiers Principes retenus par le groupe Crédit Agricole Les reclassements ne sont effectués que dans des circonstances rares résultant d’une décision prise par la Direction Générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à la suite de changements internes ou externes : changements importants par rapport à l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Reclassements effectués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas opéré en 2022 de reclassement au titre du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9. 11 Juste valeur des instruments financiers La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion “d’ exit price ”). Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs. Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés. La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13. Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif. Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté. Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé. Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment : - des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux du marché ; - des actifs ou passifs à court terme pour lesquels il est considéré que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ; - des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ; - des actifs ou passifs exigibles à vue ; - des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables. 11.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont, pour les actifs, nets de dépréciation. Actifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2022 Juste valeur au 31/12/2022 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 18 168 225 18 442 389 ‐ 2 349 115 16 093 274 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 299 722 2 283 917 ‐ 2 283 917 ‐ Prêts et créances sur la clientèle 15 868 503 16 158 472 ‐ 65 198 16 093 274 Titres de dettes 1 134 596 1 137 278 1 126 316 7 199 3 763 Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 19 302 821 19 579 667 1 126 316 2 356 314 16 097 037 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2021 Juste valeur au 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 16 755 085 16 910 896 ‐ 1 471 267 15 439 629 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 406 797 1 382 169 ‐ 1 382 169 ‐ Prêts et créances sur la clientèle 15 348 288 15 528 727 ‐ 89 098 15 439 629 Titres de dettes 1 061 618 1 055 375 1 055 375 ‐ ‐ Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 17 816 703 17 966 271 1 055 375 1 471 267 15 439 629 Passifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2022 Juste valeur au 31/12/2022 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 9 394 151 9 382 708 ‐ 9 382 708 ‐ Comptes ordinaires et emprunts JJ 2 785 2 751 ‐ 2 751 ‐ Comptes et emprunts à terme 9 225 998 9 214 758 ‐ 9 214 758 ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée 165 368 165 199 ‐ 165 199 ‐ Dettes envers la clientèle 7 995 889 8 041 992 ‐ 7 957 234 84 758 Comptes ordinaires créditeurs 6 338 376 6 388 109 ‐ 6 388 109 ‐ Comptes d'épargne à régime spécial 84 758 84 758 ‐ ‐ 84 758 Autres dettes envers la clientèle 1 572 755 1 569 125 ‐ 1 569 125 ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre 350 367 369 241 82 291 286 950 ‐ Dettes subordonnées 2 975 2 929 ‐ 2 929 ‐ Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 17 743 382 17 796 870 82 291 17 629 821 84 758 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2021 Juste valeur au 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 8 607 998 8 605 501 ‐ 8 605 501 ‐ Comptes ordinaires et emprunts JJ 95 562 95 533 ‐ 95 533 ‐ Comptes et emprunts à terme 8 385 283 8 382 815 ‐ 8 382 815 ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée 127 153 127 153 ‐ 127 153 ‐ Dettes envers la clientèle 7 928 614 7 924 935 ‐ 7 841 150 83 785 Comptes ordinaires créditeurs 6 388 349 6 388 230 ‐ 6 388 230 ‐ Comptes d'épargne à régime spécial 83 785 83 785 ‐ ‐ 83 785 Autres dettes envers la clientèle 1 456 480 1 452 920 ‐ 1 452 920 ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre 357 689 377 635 70 618 307 017 ‐ Dettes subordonnées 3 816 3 777 ‐ 883 2 894 Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 16 898 117 16 911 848 70 618 16 754 551 86 679 11.2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers. L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est en priorité directement déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides. Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2022 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 22 845 ‐ 22 845 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 22 845 ‐ 22 845 ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 263 691 144 532 69 370 49 789 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 10 702 ‐ 4 969 5 733 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 252 989 144 532 64 401 44 056 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle 133 ‐ 133 ‐ Titres de dettes 252 856 144 532 64 268 44 056 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 590 691 123 363 1 412 488 54 840 Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 467 328 ‐ 1 412 488 54 840 Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 123 363 123 363 ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 123 363 123 363 ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 665 552 ‐ 665 552 ‐ Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 2 542 779 267 895 2 170 255 104 629 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 11 482 ‐ 11 482 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 11 482 ‐ 11 482 ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 257 547 155 968 69 176 32 403 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 10 111 ‐ 4 567 5 544 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 247 436 155 968 64 609 26 859 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle 121 ‐ 121 ‐ Titres de dettes 247 315 155 968 64 488 26 859 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 735 386 121 642 1 550 043 63 701 Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 613 744 ‐ 1 550 043 63 701 Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 121 642 121 642 ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 121 642 121 642 ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 32 666 ‐ 32 666 ‐ Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 2 037 081 277 610 1 663 367 96 104 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ 65 553 Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ 65 553 Passifs financiers valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2022 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 23 664 ‐ 23 664 ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 23 664 ‐ 23 664 ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 108 184 ‐ 108 184 ‐ Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 131 848 ‐ 131 848 ‐ Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 16 020 ‐ 16 020 ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 16 020 ‐ 16 020 ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 163 544 ‐ 163 544 ‐ Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 179 564 ‐ 179 564 ‐ Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ Changements de modèles de valorisation Instruments financiers valorisés selon un modèle de niveau 3 Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Tableau 1 sur 3 Total Actifs financiers valorisés à la juste Valeur selon le niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres détenus à des fins de transaction Instruments dérivés Solde de clôture (31/12/2021) 96 104 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) -11 220 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat 2 057 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres -13 277 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période 22 697 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période -6 125 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période 7 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période 3 166 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2022) 104 629 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Tableau 2 sur 3 (en milliers d'euros) Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Actions et autres titres à revenu variable et Titres de participation non consolidés Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres de dettes Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable OPCVM Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes Solde de clôture (31/12/2021) 5 544 ‐ ‐ ‐ ‐ 26 859 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) 26 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 031 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat 26 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 031 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période 1 717 ‐ ‐ ‐ ‐ 19 369 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période -1 554 ‐ ‐ ‐ ‐ -4 210 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 7 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2022) 5 733 ‐ ‐ ‐ ‐ 44 056 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Tableau 3 sur 3 (en milliers d'euros) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés de couverture Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Instruments de dettes comptabilisés en à la juste valeur par capitaux propres recyclables Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes Solde de clôture (31/12/2021) 63 701 ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) -13 277 ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres -13 277 ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période 1 611 ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période -361 ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période 3 166 ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2022) 54 840 ‐ ‐ ‐ ‐ (1) ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des actifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture -4 932 Comptabilisés en résultat 1 231 Comptabilisés en capitaux propres -6 163 Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 (en milliers d'euros) Total Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Instruments dérivés de couverture Titres vendus à découvert Titres donnés en pension livrée Dettes représentées par un titre Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Instruments dérivés Solde de clôture (31/12/2021) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2022) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1. ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des passifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des passifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture ‐ Comptabilisés en résultat ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ Les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux instruments financiers détenus à des fins de transaction et à la juste valeur par résultat sur option et aux instruments dérivés sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat" ; les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres". Analyse de sensibilité des instruments financiers valorisés sur un modèle de valorisation de niveau 3 11.3 Evaluation de l'impact de la prise en compte de la marge à l'origine (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Marge différée à l'ouverture ‐ ‐ Marge générée par les nouvelles transactions de la période ‐ ‐ Marge comptabilisée en résultat durant la période ‐ ‐ Marge différée à la clôture ‐ ‐ 11.4 Réformes des indices de référence de taux et implications pour le Groupe Crédit Agricole La réforme des indices de taux IBOR (InterBank Offered Rates) initiée par le Conseil de Stabilité Financière en 2014, vise à remplacer ces indices par des taux alternatifs et plus particulièrement par des Risk Free Rates (RFR). Cette réforme s’est accélérée le 5 mars 2021 lorsque l’IBA – l’administrateur du LIBOR – a confirmé le jalon important de fin 2021 pour l’arrêt de la publication ou la non représentativité des LIBOR, sauf sur les tenors les plus utilisés du LIBOR USD (échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois) pour lesquels la date est fixée au 30 juin 2023. Depuis cette date, d’autres annonces sont intervenues : • ·La cessation de la publication de plusieurs indices calculés sur la base des swaps référençant le LIBOR USD prévue pour fin juin 2023 : ICE SWAP RATE USD, MIFOR (Inde), SOR (Singapour) et THBFIX (Thaïlande) ; • La cessation du CDOR (Canada) après le 28 juin 2024 sur les ténors non encore arrêtés (un, deux et trois mois) ; • ·Et plus récemment, l’arrêt du WIBOR – indice de référence polonais, classifié critique par la Commission Européenne - à horizon fin 2024. Depuis début 2019, le Groupe Crédit Agricole s’est organisé pour préparer et encadrer la transition des indices de taux pour l’ensemble de ses activités. Ces transitions s’inscrivent dans les calendriers et standards définis par les travaux de place - dont certains auxquels le Crédit Agricole participe - et le cadre réglementaire européen (BMR). Conformément aux recommandations des groupes de travail nationaux et des autorités, le Groupe Crédit Agricole préconise et privilégie des bascules vers les indices alternatifs par anticipation de la disparition des indices de référence tout en visant le respect des échéances fixées par la place voire imposées par les autorités. De manière générale, la réalisation ordonnée et maitrisée des transitions est aujourd’hui garantie par les efforts menés par le Groupe pour mettre à niveau ses outils et ses processus ainsi que par la forte mobilisation des équipes support et des métiers pour absorber la charge de travail induite par les transitions, notamment pour la renégociation des contrats. L’ensemble des actions entreprises depuis 2019 permet ainsi aux entités du Groupe d’assurer la continuité de leur activité après la disparition des IBOR et d’être en capacité de gérer les nouvelles offres de produits référençant des RFR ou certains RFR à terme. Transition LIBOR GBP, CHF et JPY Suite aux actions menées en 2021 pour renégocier les transactions indexées sur les indices qui n’étaient plus publiés ou qui ont cessé d’être représentatifs le 31 décembre 2021, le Groupe a finalisé la migration opérationnelle de ces contrats au premier semestre 2022. Sur le second semestre, le Groupe a focalisé ses efforts sur la renégociation des quelques transactions résiduelles utilisant des LIBOR synthétiques. Transition LIBOR USD : A l’échelle du Groupe Crédit Agricole, les travaux au S2 2022 se sont concentrés en grande partie sur la préparation de la transition du LIBOR USD. L’identification des contrats et la définition de la stratégie pour leur migration sont finalisées : · Les prêts, les lignes de crédit ainsi que les instruments de couverture associés seront prioritairement basculés vers un indice alternatif à travers une renégociation bilatérale ; · Il est anticipé que l’essentiel des dérivés non compensés couverts par le protocole ISDA seront transitionnés par activation de la clause de fallback à la disparition du LIBOR USD et les clients non adhérents au protocole ont été contactés afin d’initier une renégociation bilatérale. Les chambres de compensation ont quant à elles confirmé que les dérivés compensés seraient transitionnés au S1 2023 ; · Les comptes à vue et autres produits assimilés seront migrés par une mise à jour de leurs conditions générales ; · Pour les autres classes d’actifs, les contrats seront migrés pro-activement ou par activation de la clause de fallback. Cette transition impacte en tout premier lieu la banque d’investissement CACIB, entité du Groupe la plus exposée au LIBOR USD et pour laquelle la transition des stocks de contrats a déjà débuté. La migration opérationnelle des contrats s’appuie sur l’ensemble des processus et outils préalablement développés pour la transition des contrats indexés sur les taux IBOR dont la publication ou la non représentativité a cessé fin 2021. La Financial Conduct Authority (FCA) britannique a lancé le 23 novembre une consultation visant à proposer la mise en œuvre d’un LIBOR USD synthétique pour les tenors un, trois et six mois jusqu’à fin septembre 2024 sachant que les autorités américaines ont pour leur part déjà validé la désignation de taux de remplacement statutaires du LIBOR USD pour les contrats de droit américain. Transition des autres indices (ICE SWAP RATE USD, MIFOR, SOR, THBFIX, CDOR, WIBOR) : Hors WIBOR, les transitions concernent presque exclusivement la banque d’investissement qui a finalisé l’identification des clients et des transactions. Le stock à transitionner est très marginal par rapport au LIBOR USD et concerne très majoritairement les dérivés compensés. Au dernier trimestre 2022, l’autorité polonaise KNF a communiqué sa feuille de route pour le remplacement des deux indices de référence WIBOR et WIBID par l’indice WIRON et une première version de ses recommandations sur les transactions OIS et les émissions. Les principales entités du Groupe Crédit Agricole utilisant le WIBOR sont CA Pologne (banque de détail) et CAL&F au travers de l’entité EFL (leasing). Gestion des risques associés à la réforme des taux : Les risques liés à la réforme des taux interbancaires se limitent essentiellement au LIBOR USD pour la période courant jusqu’en juin 2023. Outre la préparation et la mise en œuvre du remplacement des indices de référence, les travaux menés par le Groupe portent également sur la gestion et le contrôle des risques inhérents aux transitions des indices de référence, notamment sur les volets financiers, opérationnels, juridiques et conformité en particulier sur le volet protection des clients (prévention du « conduct risk »). Afin que les relations de couvertures comptables affectées par cette réforme des indices de référence puissent être maintenues malgré les incertitudes sur le calendrier et les modalités de transition entre les indices de taux actuels et les nouveaux indices, l’IASB a publié des amendements à IAS 39, IFRS 9 et IFRS 7 en septembre 2019 qui ont été adoptés par l’Union européenne le 15 janvier 2020. Le Groupe applique ces amendements tant que les incertitudes sur le devenir des indices auront des conséquences sur les montants et les échéances des flux d’intérêt et considère, à ce titre, que tous ses contrats de couverture sur les indices concernés, peuvent en bénéficier. D’autres amendements, publiés par l’IASB en août 2020, complètent ceux publiés en 2019 et se concentrent sur les conséquences comptables du remplacement des anciens taux d'intérêt de référence par d’autres taux de référence à la suite des réformes. Ces modifications, dites « Phase 2 », concernent principalement les modifications des flux de trésorerie contractuels. Elles permettent aux entités de ne pas dé-comptabiliser ou ajuster la valeur comptable des instruments financiers pour tenir compte des changements requis par la réforme, mais plutôt de mettre à jour le taux d'intérêt effectif pour refléter le changement du taux de référence alternatif. En ce qui concerne la comptabilité de couverture, les entités n'auront pas à déqualifier leurs relations de couverture lorsqu'elles procèdent aux changements requis par la réforme et sous réserve d’équivalence économique. Au 31 décembre 2022, la ventilation par indice de référence significatif des instruments basés sur les anciens taux de référence et qui doivent transiter vers les nouveaux taux avant leur maturité est la suivante : (en millions d'euros) LIBOR USD Autres LIBOR : GBP, JPY et CHF Autres indices Total des actifs financiers hors dérivés ‐ ‐ Total des passifs financiers hors dérivés ‐ ‐ Total des notionnels des dérivés ‐ ‐ Les encours reportés sont ceux dont la date d’échéance est ultérieure à la date de cessation ou de non représentativité de l’indice de référence. Pour le LIBOR USD par exemple, le 30/06/2023 correspond à la date de disparition ou de non représentativité des « tenors » JJ, 1 mois, 3 mois, 6 mois et 12 mois. S’agissant des instruments financiers non dérivés, les expositions correspondent aux nominaux des titres et au capital restant dû des instruments amortissables. 12 Impacts des évolutions comptables ou autres événements Compte de résultat Impacts : au 31 décembre 2021 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Impact de 31/12/2021 Retraité (l'évènement) Publié Intérêts et produits assimilés 338 146 338 146 Intérêts et charges assimilées -120 293 -120 293 Commissions (produits) 195 071 195 071 Commissions (charges) -48 572 -48 572 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 5 717 ‐ 5 717 Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction 816 816 Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat 4 901 4 901 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 34 020 ‐ 34 020 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 453 453 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 33 567 33 567 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Produits des autres activités 27 185 27 185 Charges des autres activités -4 092 -4 092 Produit net bancaire 427 182 ‐ 427 182 Charges générales d'exploitation -229 717 -229 717 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -21 742 -21 742 Résultat brut d'exploitation 175 723 ‐ 175 723 Coût du risque -34 272 -34 272 Résultat d'exploitation 141 451 ‐ 141 451 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 6 445 6 445 Variations de valeur des écarts d'acquisition ‐ ‐ Résultat avant impôt 147 896 ‐ 147 896 Impôts sur les bénéfices -37 076 -37 076 Résultat net d'impôts des activités abandonnées ‐ ‐ Résultat net 110 820 ‐ 110 820 Participations ne donnant pas le contrôle 184 184 Résultat net part du groupe 110 636 ‐ 110 636 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Impacts : au 31 décembre 2021 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Impact de 31/12/2021 Retraité (l'évènement) Publié Résultat net 110 820 110 820 Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 926 926 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre (1) ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1) 245 691 245 691 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 246 617 ‐ 246 617 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence -7 761 -7 761 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées -1 088 -1 088 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 237 768 ‐ 237 768 Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 1 758 1 758 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 2 469 2 469 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4 227 ‐ 4 227 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence -1 091 -1 091 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées -16 114 -16 114 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables -12 978 ‐ -12 978 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 224 790 ‐ 224 790 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 335 610 ‐ 335 610 Dont part du Groupe 336 297 336 297 Dont participations ne donnant pas le contrôle -687 -687 (1) Montant du transfert en réserves d'éléments non recyclables ‐ ‐ Bilan Actif Impacts : au 31 décembre 2021 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Impact de 31/12/2021 Retraité (l'évènement) Publié Caisse, banques centrales 70 143 70 143 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 269 029 ‐ 269 029 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 11 482 11 482 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 257 547 257 547 Instruments dérivés de couverture 32 666 32 666 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 735 386 ‐ 1 735 386 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 121 642 121 642 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 613 744 1 613 744 Actifs financiers au coût amorti 17 816 703 ‐ 17 816 703 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 406 797 1 406 797 Prêts et créances sur la clientèle 15 348 288 15 348 288 Titres de dettes 1 061 618 1 061 618 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 98 060 98 060 Actifs d'impôts courants et différés 77 734 77 734 Comptes de régularisation et actifs divers 307 892 307 892 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Participation aux bénéfices différée ‐ ‐ Participation dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Immeubles de placement 6 356 6 356 Immobilisations corporelles 171 455 171 455 Immobilisations incorporelles 19 489 19 489 Ecarts d'acquisition 4 023 4 023 Total de l'actif 20 608 936 ‐ 20 608 936 Impacts au 1er janvier 2021 (en milliers d'euros) 01/01/2021 Impact de 01/01/2021 Retraité (l'événement) Publié Caisse, banques centrales 70 143 ‐ 70 143 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 269 029 ‐ 269 029 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 11 482 ‐ 11 482 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 257 547 ‐ 257 547 Instruments dérivés de couverture 32 666 ‐ 32 666 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 735 386 ‐ 1 735 386 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 121 642 ‐ 121 642 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 613 744 ‐ 1 613 744 Actifs financiers au coût amorti 17 816 703 ‐ 17 816 703 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 406 797 ‐ 1 406 797 Prêts et créances sur la clientèle 15 348 288 ‐ 15 348 288 Titres de dettes 1 061 618 ‐ 1 061 618 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 98 060 ‐ 98 060 Actifs d'impôts courants et différés 77 734 77 734 Comptes de régularisation et actifs divers 307 892 307 892 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Participation aux bénéfices différée ‐ ‐ Participation dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Immeubles de placement 6 356 6 356 Immobilisations corporelles 171 455 171 455 Immobilisations incorporelles 19 489 19 489 Ecarts d'acquisition 4 023 ‐ 4 023 Total de l'actif 20 608 936 ‐ 20 608 936 Bilan Passif Impacts : au 31 décembre 2021 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Impact de 31/12/2021 Retraité (l'évènement) Publié Banques centrales ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 16 020 ‐ 16 020 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 16 020 16 020 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 163 544 163 544 Passifs financiers au coût amorti 16 894 301 ‐ 16 894 301 Dettes envers les établissements de crédit 8 607 998 8 607 998 Dettes envers la clientèle 7 928 614 7 928 614 Dettes représentées par un titre 357 689 357 689 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 886 886 Passifs d'impôts courants et différés 33 521 33 521 Comptes de régularisation et passifs divers 269 590 269 590 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Provisions techniques des contrats d'assurance ‐ ‐ Provisions 71 616 71 616 Dettes subordonnées 3 816 3 816 Total dettes 17 453 294 ‐ 17 453 294 Capitaux propres 3 155 642 ‐ 3 155 642 Capitaux propres part du Groupe 3 155 391 3 155 391 Capital et réserves liées 639 029 639 029 Réserves consolidées 1 942 401 1 942 401 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 463 326 463 326 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées ‐ ‐ Résultat de l'exercice 110 636 110 636 Participations ne donnant pas le contrôle 251 251 Total du passif 20 608 936 ‐ 20 608 936 Impacts : au 1er janvier 2021 (en milliers d'euros) 01/01/2021 Impact de 01/01/2021 Retraité (l'évènement) Publié Banques centrales ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 16 020 ‐ 16 020 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 16 020 ‐ 16 020 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 163 544 ‐ 163 544 Passifs financiers au coût amorti 16 894 301 16 894 301 Dettes envers les établissements de crédit 8 607 998 8 607 998 Dettes envers la clientèle 7 928 614 7 928 614 Dettes représentées par un titre 357 689 357 689 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 886 886 Passifs d'impôts courants et différés 33 521 33 521 Comptes de régularisation et passifs divers 269 590 269 590 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Provisions techniques des contrats d'assurance ‐ ‐ Provisions 71 616 71 616 Dettes subordonnées 3 816 ‐ 3 816 Total dettes 17 453 294 ‐ 17 453 294 Capitaux propres 3 155 642 ‐ 3 155 642 Capitaux propres part du Groupe 3 155 391 ‐ 3 155 391 Capital et réserves liées 639 029 639 029 Réserves consolidées 1 942 401 1 942 401 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 463 326 463 326 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ Résultat de l'exercice 110 636 110 636 Participations ne donnant pas le contrôle 251 251 Total du passif 20 608 936 ‐ 20 608 936 Tableau des flux de trésorerie Impacts : au 31 décembre 2021 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Impact de 31/12/2021 Retraité (l'évènement) Publié Résultat avant impôt 147 896 147 896 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 21 738 21 738 Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations ‐ ‐ Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 16 688 16 688 Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Résultat net des activités d'investissement -6 446 -6 446 Résultat net des activités de financement 126 126 Autres mouvements -43 724 -43 724 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements -11 618 ‐ -11 618 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 430 142 430 142 Flux liés aux opérations avec la clientèle -255 385 -255 385 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers -238 109 -238 109 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 202 581 202 581 Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts versés -46 329 -46 329 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 92 900 ‐ 92 900 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) 229 178 ‐ 229 178 Flux liés aux participations 696 589 696 589 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -61 809 -61 809 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) 634 780 ‐ 634 780 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 26 171 26 171 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement -3 639 -3 639 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 22 532 ‐ 22 532 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) -593 970 -593 970 Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) 292 520 ‐ 292 520 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 912 286 ‐ 912 286 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 283 876 283 876 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 628 410 628 410 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 1 206 196 ‐ 1 206 196 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 70 143 70 143 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 1 136 053 1 136 053 Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie 293 910 ‐ 293 910 * Composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées) ** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs sains" et "Comptes et prêts au jour le jour sains" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.10 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole) 13 Périmètre de consolidation au 31 décembre 2022 Date de clôture Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe à l’exception des entités suivantes : Entités Nature du contrôle Date de clôture des états financiers utilisés Motivation PG IMMO Exclusif de droit 30/09/2022 Clôture Sociale SQHPB Exclusif de droit 30/09/2022 Clôture Sociale 13.1 Information sur les filiales 13.1.1 Restrictions sur les entités contrôlées Des dispositions règlementaires, légales ou contractuelles peuvent limiter la capacité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à avoir librement accès aux actifs de ses filiales et à régler les passifs de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est soumise aux restrictions suivantes Contraintes réglementaires Les filiales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont soumises à la réglementation prudentielle et à des exigences de fonds propres réglementaires dans les pays dans lesquels elles sont implantées. Le maintien de fonds propres minimaux (ratio de solvabilité), d’un ratio de levier et de ratios de liquidité limite la capacité de ces entités à distribuer des dividendes ou à transférer des actifs à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Contraintes légales Les filiales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont soumises aux dispositions légales liées à la distribution du capital et des bénéfices distribuables. Ces exigences limitent la capacité de ces filiales à distribuer des dividendes. Dans la plupart des cas, elles sont moins contraignantes que les restrictions réglementaires mentionnées ci-avant. Contraintes contractuelles liées à des garanties La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne grève certains actifs financiers pour lever des fonds par le biais de titrisations ou de refinancement auprès de banques centrales. Une fois remis en garantie, les actifs ne peuvent plus être utilisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Ce mécanisme est décrit dans la note 9 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". Contraintes sur les actifs représentatifs des contrats en unités pour l’activité assurance Les actifs représentatifs des contrats en unités de compte de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont détenus au profit des souscripteurs des contrats. Les actifs figurant au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont essentiellement détenus en vue de satisfaire ses obligations envers les assurés. Le transfert d’actifs à d’autres entités est possible dans le respect des dispositions légales. Toutefois, en cas de transfert, une partie du résultat généré par ce transfert doit être reversée aux assurés. Dans certaines filiales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne les minoritaires bénéficient de droits de protection qui restreignent la capacité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à disposer de certains actifs : 13.1.2 Soutiens aux entités structurées contrôlées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a accordé aucun soutien financier aux entités structurées consolidées au 31 décembre 2022 et au 31 décembre 2021. 13.1.3 Opérations de titrisation et fonds dédiés Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue". Les Caisses régionales depuis 2015 ont participé à plusieurs titrisations True Sale. Ces titrisations sont des RMBS français soit autosouscrits, soit placés dans le marché par le Groupe. Ces opérations se traduisent par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales et éventuellement LCL pour certains FCT, à un FCT (un par titrisation). Les FCT sont consolidés au sein du groupe Crédit Agricole. Dans le cadre de ces titrisations, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 336 millions d’euros aux FCT. 13.2 Participations ne donnant pas le contrôle Informations sur l’étendue des intérêts détenus par les participations significatives ne donnant pas le contrôle Le tableau ci-après présente les informations relatives aux filiales et entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du Groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenues par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif. (en milliers d'euros) 31/12/2022 Pourcentage des droits de vote des détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période Montant dans les capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle à la fin de la période Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle PYRENEES GASCOGNE GESTION 0,01% 0,01% ‐ ‐ ‐ PYRENEES GASCOGNE ALTITUDE 0,00% 0,00% ‐ ‐ ‐ SAINT CLAR 0,20% 35,13% 307 ‐ ‐ CAPGIE 35,00% 35,00% - 53 ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2021 Pourcentage des droits de vote des détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période Montant dans les capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle à la fin de la période Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle PYRENEES GASCOGNE GESTION 0,01% 0,01% ‐ ‐ ‐ PYRENEES GASCOGNE ALTITUDE 0,00% 0,00% ‐ ‐ ‐ SAINT CLAR 0,20% 35,13% 223 ‐ ‐ CAPGIE 35,00% 35,00% - 38 ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ 13.3 Composition du périmètre Périmètre de consolidation du Crédit Agricole de Méthode de consolidation Modification de périmètre (1) Implantation Siège social (si différent de l'implantation) Type d'entité et nature du contrôle (2) % de contrôle % d'intérêt 31/12/2022 31/12/2021 31/12/2022 31/12/2021 Établissement bancaire et financier CR PYRENEES GASCOGNE Intégration globale France France Mère 100% 100% 100% 100% CL PYRENEES GASCOGNE Intégration globale France France Mère 100% 100% 100% 100% Titrisation FCT CAH 2017 Intégration globale France France Entité structuré contrôlée 100% 100% 100% 100% FCT CAH 2018 Intégration globale France France Entité structuré contrôlée 100% 100% 100% 100% FCT CAH 2019 Intégration globale France France Entité structuré contrôlée 100% 100% 100% 100% FCT CAH 2020 Intégration globale France France Entité structuré contrôlée 100% 100% 100% 100% FCT CAH 2022 Intégration globale E2 France France Entité structuré contrôlée 100% 100% Divers PG IMMO Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% SQHPB Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% PGG Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% PGA Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% PG INVEST Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% PG DEVELOPPEMENT Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% CAPG ENERGIES NOUVELLES Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% CAM HYDRO Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% SAINT CLAR Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% CAPG INVESTISSEMENTS ENERGETIQUES Intégration globale France France Filiale 65% 65% 65% 65% KENNEDY Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% LE CONNECTEUR Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% 1. Entrée (E) dans le périmètre E1 : Franchissement de seuil E2 : Création E3 : Acquisition (dont les prises de contrôle) Sortie (S) de périmètre S1 : Cessation d’activité (dont dissolution, liquidation) S2 : Société cédée au hors groupe ou perte de contrôle S3 : Entité déconsolidée en raison de son caractère non significatif S4 : Fusion absorption S5 : Transmission Universelle du Patrimoine Divers (D) D1 : Changement de dénomination sociale D2 : Modification de mode de consolidation D3 : Entité nouvellement présentée dans la note de périmètre D4 : Entité classée en actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées 2. F : Filiale S : Succursale ESC : Entité structurée contrôlée Co-E : Co-entreprise Co-Es : Co-entreprise structurée OC : Opération en commun EA : Entreprise associée EAS : Entreprise associée structurée Au 31 décembre 2022, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées aux FCT. 14 Participations et entités structurées non consolidées 14.1 Participations non consolidées Ces titres enregistrés à la juste valeur par résultat ou la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement. Ce poste s’élève à 14 732 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 15 466 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Conformément au règlement ANC 2016-09 et à l'option offerte par la Recommandation ANC 2016-01, la liste exhaustive des entités contrôlées non consolidées et des titres de participations significatifs non consolidés est consultable sur le site internet de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à l'adresse suivante : www.ca-pyrenees-gascogne.fr 14.1.1 Entités non intégrées dans le périmètre de consolidation Les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint et sous influence notable non intégrées dans le périmètre de consolidation, sont présentées dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt Motif d'exclusion du périmètre de consolidation 31/12/2022 31/12/2021 SCI DUPLAA France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil SCI PATRIMMOB France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil SCI ACTIPOLE NORD France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil SARL PORTIMMO France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil ALTERNATIVE FONCIÈRE (SAS) France 51,00% 51,00% Inférieur au seuil DIODE INVEST France 21,87% 21,87% Inférieur au seuil CAM SOLAIRE France 65,00% 65,00% Inférieur au seuil TOOKETS COOP France 93,68% 93,68% Inférieur au seuil HYDRO LES VIGNES France 80,00% 80,00% Inférieur au seuil CAM SERVICE France 30,00% 30,00% Inférieur au seuil SCI DE LA FRATERNITE France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil WINCO SOL France 65,00% 65,00% Inférieur au seuil CAMIETA ARRANTZALEA (SCI) France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil EPV6 France 65,00% 65,00% Inférieur au seuil LOREKAM France 58,50% 58,50% Inférieur au seuil SOLEIL France 65,00% 65,00% Inférieur au seuil CAM NYONS France 24,99% 24,99% Inférieur au seuil SCI DE LA VERDERIE France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil CORSICAM France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil CHILI INVEST France 99,83% 99,83% Inférieur au seuil ZUBIAK France 0,00% 0,00% Entité en gestion extinctive SCI LES GOUTS D'ICI France 97,55% 97,55% Inférieur au seuil SPV OMBRIERES France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil FONCIERE PATRIMONIALE PYRENEES GASCOGNE SAINT-PIERRE France 52,22% 52,22% Cession des actifs immobiliers à horizon 2023-2025 et rachats des parts par voie de réduction de capital . Cette stratégie permettrait de tomber en dessous des seuils PORTIM'PG France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil METHAGRI 32 France 21,57% 21,57% Inférieur au seuil SCI CAMPG LA GALIOTTE France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil CAM MINO France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil L'AMATEUR DE THES France 25,93% 25,93% Inférieur au seuil CAPG IMMO-9 France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil LE VILLAGE BY CA PYRENEES GASCOGNE France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil SCI PAU LAHERRERE France 51,00% 0,00% Inférieur au seuil C-HAPPY France 30,00% 0,00% Inférieur au seuil SNC LE CLOS ST MARTIN France 51,49% 0,00% 1ère clôture 31/12/2022 SAS I2ENR 02 France 100,00% 100,00% 1ère clôture 31/12/2022 SAS I2ENR 03 France 100,00% 100,00% 1ère clôture 31/12/2022 14.1.2 Titres de participation non consolidés et présentant un caractère significatif Les titres de participation représentant une fraction du capital supérieure ou égale à 10 % n’entrant pas dans le périmètre de consolidation sont présentés dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt Montant des capitaux propres (1) Résultat du dernier exercice (1) 31/12/2022 31/12/2021 GRAND SUD-OUEST CAPITAL France 11,76% 11,76% 114 474 209 856 KONIAMBO POWER SNC Nouvelle-Calédonie 0.00% 12,81% - 751 - 30 TERRES D'ENERGIE France 18,05% 18,05% 17 153 16 575 (1) Le montant des capitaux propres et le résultat du dernier exercice peuvent être omis lorsque, en raison de leur nature, leur divulgation porterait gravement préjudice à une des entreprises auxquelles elles se rapportent. Dans ce cas, il est fait mention du caractère incomplet des informations données. 14.2 Informations sur les entités structurées non consolidées Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus Au 31 décembre 2022, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées, dont les principales caractéristiques sont présentées ci-dessous sur la base de leur typologie d’activité : Fonds de placement La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie, d’une part, et dans le cadre du placement des primes d’assurance reçues des clients des sociétés d’assurance conformément aux dispositions réglementaires prévues par le Code des assurances d’autre part. Les placements des sociétés d’assurance permettent de garantir les engagements pris vis-à-vis des assurés tout au long de la vie des contrats d’assurance. Leur valeur et leur rendement sont corrélés à ces engagements. Informations sur les risques associés aux intérêts détenus Néant Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités Au 31 décembre 2022 et au 31 décembre 2021, l’implication de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans des entités structurées non consolidées est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans les tableaux ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2022 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Risque de crédit" et dans la note 3.3 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2022 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 138 959 138 959 ‐ 138 959 ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 138 959 138 959 ‐ 138 959 ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées 3 338 992 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Risque de crédit" et dans la note 3.3 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Risque de crédit" et dans la note 3.3 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 155 103 155 103 ‐ 155 103 ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 155 103 155 103 ‐ 155 103 ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées 5 114 165 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Risque de crédit" et dans la note 3.3 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. Exposition maximale au risque de perte L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de credit default swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market . L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan. 15 Événements postérieurs au 31 décembre 2022 Néant Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2022 À l'Assemblée générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d'audit. Fondement de l'opinion Référentiel d'audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie "Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés" du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er  janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l'audit En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Dépréciation des risques crédits sur une base individuelle Risque identifié Du fait de son activité, la Caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédits sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l'agriculture. Comme indiqué dans le paragraphe « Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit » de la note 1.2 de l'annexe aux comptes consolidés, les encours en défaut (Stage 3) sont dépréciés lorsqu’e se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de ces actifs financiers. Le montant de ces dépréciations correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus à maturité (incluant le principal et les intérêts). S'agissant de la détermination d'éventuelles dépréciations, votre Direction est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations des crédits portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l'agriculture comme un point clé de l'audit des comptes consolidés en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés actualisés, dans le contexte macro-économique de l’exercice 2022 tel qu’indiqué dans la note 2 de l’annexe aux comptes consolidés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 3.1.1 de l'annexe aux comptes consolidés qui s'élève à 170 M€. Notre réponse Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la Direction, dans le contexte macro-économique particulier de l'exercice 2022, pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : • ·mené des entretiens au cours de l'exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de votre Caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; • ·testé l'efficacité des contrôles jugés clés mis en œuvre par votre Caisse régionale relatifs à ces procédures ; • analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit en prenant en compte, le cas échéant, l'impact du contexte macro-économique sur ces flux ou les garanties spécifiques liées aux plans de soutien à l'économie ; • ·mis en œuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux. Risque de crédit et estimation des pertes attendues sur les expositions n'étant pas en défaut Risque identifié Comme indiqué dans le paragraphe « Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit » de la note 1.2 de l'annexe aux comptes consolidés, votre Caisse régionale comptabilise des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou « ECL ») dès la comptabilisation initiale d'un instrument financier (crédit, titre de dette, garantie, etc.), au titre des pertes de crédit attendues sur douze mois (Stage 1) ; et si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, à maturité (Stage 2). Les corrections de valeurs reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut tenant compte de données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au niveau de votre Caisse régionale au regard des caractéristiques propres à ses portefeuilles de crédits. Ces corrections de valeur représentent en cumul sur les prêts et créances sur la clientèle et sur les engagements par signature au 31 décembre 2022, un montant de 123,7 M€ comme détaillé dans la note 3.1.1 de l'annexe aux comptes consolidés. Nous avons considéré qu'il s'agissait d'un point clé de l'audit des comptes consolidés en raison de : • · l'importance des hypothèses prises, en particulier dans le contexte macro-économique de l'exercice 2022 tel qu’indiqué dans la note 2 de l’annexe aux comptes consolidés ; • · l'importance des crédits à la clientèle dans le bilan, et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédit à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives ( Forward Looking central et local) ou des critères de transfert parmi les catégories d'expositions homogènes de risques (Stage 1 et Stage 2). Notre réponse Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nos travaux ont notamment consisté à : • ·prendre connaissance, lors d'un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l'aide de leurs experts sur les modèles de détermination des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : ○ les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles ; ○ le processus d'élaboration des paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD », perte en cas de défaut Loss Given Default ou « LGD ») en prenant en compte notamment le contexte macro-économique particulier de l'exercice 2022 et les mesures de soutien à l'économie ; ○ la gouvernance des modèles et le changement des paramètres y compris l'analyse des scénarios et paramètres économiques projetés ainsi que le processus de validation indépendante ; ○ la réalisation de tests ciblés sur les fonctions calculatoires de l'outil utilisé pour déterminer les corrections de valeurs ; • ·tester les données relatives aux expositions entrant dans le modèle de détermination des corrections de valeur sur la base d'un échantillon de dossiers ; • ·contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des corrections de valeur dans l'outil de provisionnement ; • ·apprécier les hypothèses et la documentation fournie par votre Caisse régionale sur l'identification de dégradations significatives notamment dans le contexte macro-économique particulier pour des portefeuilles d'encours et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l'application du Forward Looking local ; • ·analyser l'évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l'exercice 2022 ; • ·examiner les informations données au titre de la couverture du risque de crédit dans l'annexe aux comptes consolidés. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L. 225-102-1 du Code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-10 de ce Code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne par votre Assemblée générale du 29 mars 2022 pour le cabinet KPMG S.A. et du 30 mars 2011 pour le cabinet Ernst & Young et Autres. Au 31 décembre 2022, le cabinet KPMG S.A. était dans la première année de sa mission sans interruption et le cabinet Ernst & Young et Autres dans la douzième année. Antérieurement, la cabinet Ernst & Young Audit était commissaire aux comptes depuis 1999. Responsabilités de la Direction et des personnes constituant le gouvernement d'entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la Direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la Direction d’évaluer la capacité de la Caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la Caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au Comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d'audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre Caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : • il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; • il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; • il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la Direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; • il apprécie le caractère approprié de l’application par la Direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la Caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; • il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; • concernant l'information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l'audit des comptes consolidés ainsi que de l'opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au Comité d'audit Nous remettons au Comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au Comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Les commissaires aux comptes  : Labège, le 14 mars 2023 Toulouse, le 14 mars 2023 KPMG S.A. Ernst & Young et Autres Pierre Subreville Frank Astoux Associé Associé Rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public sur le site internet de la société : https://www.credit-agricole.fr/content/dam/assetsca/cr869/npc/documents/Rapport%20de%20gestion%20CAPG%2031-12-2021_VD%C3%A9f.pdf

10/05/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2301497
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 720,00 Euros Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy , 65000 TARBES 776 983 546 R.C.S TARBES Situation au 31/03/2023 (en milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 70 815 Effets publics et valeurs assimilées 159 867 Créances sur les établissements de crédit 95 174 Opérations internes au Crédit Agricole 2 159 901 Opérations avec la clientèle 15 898 386 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 254 527 Actions et autres titres à revenu variable 338 764 Participations et autres titres détenus à long terme 1 182 576 Parts dans les entreprises liées 164 428 Immobilisations incorporelles 596 Immobilisations corporelles 98 793 Capital souscrit non versé   Actions propres   Autres actifs 170 133 Comptes de régularisation 80 471 Total Actif 21 674 431 Passif Montant Banques centrales   Dettes envers les établissements de crédit 324 779 Opérations internes au Crédit Agricole 9 432 941 Opérations avec la clientèle 7 901 233 Dettes représentées par un titre 326 800 Autres passifs 633 913 Comptes de régularisation 217 502 Provisions pour risques et charges 177 328 Dettes subordonnées 334 339 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 169 374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 156 222 Capital souscrit 58 702 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 816 860 Ecarts de réévaluation   Provisions réglementées et subventions d'investissement 57 Report à nouveau (+/-)   Total Passif 21 674 431 HORS-BILAN MONTANT Engagements donnés   Engagements de financement 1 285 008 Engagements de garantie 622 737 Engagements sur titres 1 397 Engagements reçus   Engagements de financement 13 955 Engagements de garantie 4 869 712 Engagements sur titres 1 397

15/02/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2300299
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 720,00 Euros Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65000 TARBES 776 983 54 6R.C.S TARBES Situation au 31 décembre 2022 (en milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 71 790 Effets publics et valeurs assimilées 159 304 Créances sur les établissements de crédit 94 585 Opérations internes au Crédit Agricole 2 266 887 Opérations avec la clientèle 15 710 590 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 244 897 Actions et autres titres à revenu variable 337 707 Participations et autres titres détenus à long terme 1 152 639 Parts dans les entreprises liées 165 837 Immobilisations incorporelles 609 Immobilisations corporelles 98 557 Capital souscrit non versé   Actions propres   Autres actifs 142 556 Comptes de régularisation 151 048 Total Actif 21 597 006 Passif Montant Banques centrales   Dettes envers les établissements de crédit 230 973 Opérations internes au Crédit Agricole 9 245 702 Opérations avec la clientèle 8 079 037 Dettes représentées par un titre 287 988 Autres passifs 666 383 Comptes de régularisation 330 286 Provisions pour risques et charges 172 908 Dettes subordonnées 341 965 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 169 374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 072 390 Capital souscrit 58 702 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 733 025 Ecarts de réévaluation   Provisions réglementées et subventions d'investissement 60 Report à nouveau (+/-)   Total Passif 21 597 006 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 327 753 Engagements de garantie 573 571 Engagements sur titres 671 Engagements reçus   Engagements de financement 15 629 Engagements de garantie 4 876 403 Engagements sur titres 671

07/11/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2204314
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 720,00 Euros Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65000 TARBES 776 983   546 R.C.S TARBES Situation au 30 septembre 2022 (en milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 76 446 Effets publics et valeurs assimilées 159 415 Créances sur les établissements de crédit 221 843 Opérations internes au Crédit Agricole 1 423 691 Opérations avec la clientèle 15 587 897 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 246 850 Actions et autres titres à revenu variable 350 221 Participations et autres titres détenus à long terme 1 149 935 Parts dans les entreprises liées 177 865 Immobilisations incorporelles 568 Immobilisations corporelles 98 884 Capital souscrit non versé Actions propres Autres actifs 140 349 Comptes de régularisation 79 263 Total Actif 20 713 227 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 71 086 Opérations internes au Crédit Agricole 8 619 054 Opérations avec la clientèle 8 003 917 Dettes représentées par un titre 308 176 Autres passifs 608 431 Comptes de régularisation 327 271 Provisions pour risques et charges 172 848 Dettes subordonnées 341 781 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 188 274 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 072 389 Capital souscrit 58 702 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 733 025 Ecarts de réévaluation Provisions réglementées et subventions d'investissement 59 Report à nouveau (+/-) Total Passif 20 713 227 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 289 704 Engagements de garantie 605 851 Engagements sur titres 1 255 Engagements reçus Engagements de financement 15 629 Engagements de garantie 4 785 501 Engagements sur titres 1 255

22/08/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2203798
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 720,00 Euros Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65000 TARBES 776 983 546R.C.S TARBES Situation au 30 juin 2022 (en milliers d’euros) ACTIF MONTANT Caisse, banques centrales 71 808 Effets publics et valeurs assimilées 158 568 Créances sur les établissements de crédit 93 606 Opérations internes au Crédit Agricole 1 376 743 Opérations avec la clientèle 15 468 104 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 208 235 Actions et autres titres à revenu variable 348 534 Participations et autres titres détenus à long terme 1 151 866 Parts dans les entreprises liées 177 855 Immobilisations incorporelles 570 Immobilisations corporelles 97 215 Capital souscrit non versé   Actions propres   Autres actifs 136 426 Comptes de régularisation 65 929 Total Actif 20 355 459 PASSIF MONTANT Banques centrales   Dettes envers les établissements de crédit 114 353 Opérations internes au Crédit Agricole 8 587 697 Opérations avec la clientèle 7 851 419 Dettes représentées par un titre 307 994 Autres passifs 437 816 Comptes de régularisation 292 192 Provisions pour risques et charges 165 766 Dettes subordonnées 334 453 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 191 374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 072 395 Capital souscrit 58 702 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 733 025 Ecarts de réévaluation   Provisions réglementées et subventions d'investissement 65 Report à nouveau (+/-)   Total Passif 20 355 459 HORS-BILAN MONTANT Engagements donnés   Engagements de financement 1 187 779 Engagements de garantie 596 557 Engagements sur titres 551 Engagements reçus   Engagements de financement 14 999 Engagements de garantie 4 714 985 Engagements sur titres 3 347

11/05/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2201546
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 720,00 euros Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy 65000 TARBES 776 983 546 R.C.S TARBES Partie A. — Comptes individuels au 31 décembre 2021 Arrêtés par le Conseil d’administration de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne En date du 28/01/2022 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 29/03/2022 I — Bilan au 31 décembre 2021 (en milliers d'euros) Actif Notes 31/12/ 2021 31/12/ 2020 Opérations interbancaires et assimilées 264 064 495 808 Caisse, banques centrales 70 145 283 877 Effets publics et valeurs assimilées 5 139 492 144 807 Créances sur les établissements de crédit 3 54 427 67 124 Opérations internes au Crédit Agricole 3 1 384 369 1 132 160 Opérations avec la clientèle 4 15 079 941 14 317 790 Opérations sur titres 1 532 197 1 595 204 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 1 190 986 1 133 143 Actions et autres titres à revenu variable 5 341 211 462 061 Valeurs immobilisées 1 443 178 1 494 483 Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 1 166 146 1 121 550 Parts dans les entreprises liées 6-7 178 194 268 007 Immobilisations incorporelles 7 598 577 Immobilisations corporelles 7 98 240 104 349 Capital souscrit non versé Actions propres 8 Comptes de régularisation et actifs divers 361 805 545 109 Autres actifs 9 293 306 471 092 Comptes de régularisation 9 68 499 74 017 Total actif 20 065 554 19 580 554 Passif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Opérations interbancaires et assimilées 189 560 488 715 Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 11 189 560 488 715 Opérations internes au Crédit Agricole 11 8 492 437 8 026 391 Comptes créditeurs de la clientèle 12 8 017 952 7 513 670 Dettes représentées par un titre 13 307 730 617 820 Comptes de régularisation et passifs divers 307 349 314 313 Autres passifs 14 124 285 121 501 Comptes de régularisation 14 183 064 192 812 Provisions et dettes subordonnées 497 940 451 511 Provisions 15-16-17 179 204 174 572 Dettes subordonnées 19 318 736 276 939 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 18 169 374 169 374 Capitaux propres hors FRBG 20 2 083 212 1 998 760 Capital souscrit 58 702 58 702 Primes d'émission 280 603 280 603 Réserves 1 650 297 1 578 970 Ecart de réévaluation Provisions réglementées et subventions d’investissement 73 94 Report à nouveau 259 Résultat de l'exercice 93 278 80 391 Total passif 20 065 554 19 580 554 Hors-bilan au 31 décembre 2021 (en milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés 1 781 398 2 101 813 Engagements de financement 28 1 216 804 1 212 857 Engagements de garantie 28 563 472 888 054 Engagements sur titres 28 1 122 902 (en milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Engagements reçus 4 618 026 4 373 935 Engagements de financement 28 19 270 25 219 Engagements de garantie 28 4 597 634 4 347 814 Engagements sur titres 28 1 122 902 Les opérations de change Hors bilan et les opérations sur instruments financiers à terme sont présentées respectivement en note 25 et 26. II. — Compte de résultat au 31 décembre 2021 (en milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Intérêts et produits assimilés 34 321 918 314 491 Intérêts et charges assimilées 34 -120 342 -127 612 Revenus des titres à revenu variable 35 31 202 42 158 Commissions (produits) 36 194 995 179 909 Commissions (charges) 36 -47 943 -38 149 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 37 1 141 837 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 38 900 -629 Autres produits d’exploitation bancaire 39 7 466 8 605 Autres charges d’exploitation bancaire 39 -3 224 -3 006 Produit net bancaire 386 113 376 604 Charges générales d’exploitation 40 -217 689 -212 589 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -17 169 -16 375 Résultat brut d'exploitation 151 255 147 640 Coût du risque 41 -31 425 -27 226 Résultat d'exploitation 119 830 120 414 Résultat net sur actifs immobilisés 42 4 629 -4 608 Résultat courant avant impôt 124 459 115 806 Résultat exceptionnel 43 Impôt sur les bénéfices 44 -31 181 -35 415 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées Résultat net de l'exercice 93 278 80 391 III. — Affectation du bénéfice de l’exercice L’Assemblée générale, conformément à l’article 36 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2021 de la CR. Le bénéfice s’élève à 93 278 225,19 € auquel s’ajoute un report à nouveau pour changement de méthode de 259 123,17 €. Le Conseil d’administration en propose l’affectation suivante : 839 165,55 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 2,22 % du nominal des parts rémunérées ; 7 000 361,37 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés (CCA), émis en 2001 et détenus par SACAM MUTUALISATION soit 4,77 € par CCA, le niveau de cette rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001 ; 2 969 639,82 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires, soit 4,77 € par CCA ; 62 046 136,21 € au titre de la réserve légale soit les ¾ du solde disponible, ajouté des ¾ du report à nouveau créditeur pour changement de méthode ; 20 682 045,41 € au titre des réserves facultatives soit le ¼ du solde disponible, ajouté du ¼ du report à nouveau créditeur pour changement de méthode. Conformément aux dispositions de l’article 243 bis du Code général des impôts, il est précisé que le dividende versé sur les CCA ouvre droit à l’abattement de 40 % mentionné au 2° du 3 de l’article 158 du même code, abattement applicable aux seules personnes physiques résidentes fiscales en France. Il est rappelé ci-après, conformément à la réglementation, le montant des dividendes, des revenus distribués éligibles à l’abattement et des revenus distribués non éligibles à l’abattement au titre du présent exercice et des trois exercices précédents. Intérêts aux parts sociales Exercice Nombre de parts sociales Intérêt de la part sociale Montant des revenus distribués éligibles à l'abattement fiscal Montant des revenus distribués non éligibles à l'abattement fiscal 2018 3 780 022 1,50% 1,50% Néant 2019 3 780 025 1,50% 1,50% Néant 2020 3 780 025 1,25% 1,25% Néant 2021 3 780 025 2,22% 2,22% Néant Dividendes sur CCA Exercice Nombre de CCA Dividende unitaire du CCA En euros Montant des revenus distribués éligibles à l'abattement fiscal En euros Montant des revenus distribués non éligibles à l'abattement fiscal 2018 2 090 147 5,11 5,11 Néant 2019 2 090 147 5,12 5,12 Néant 2020 2 090 147 4,11 4,11 Néant 2021 2 090 147 4,77 4,77 Néant IV. – Annexes Note 1 Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice 1.1 Cadre juridique et financier La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération. Sont affiliées à la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, 65 Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est agréée, avec l’ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit. Au 31 décembre 2021, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l’article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même, 55,30 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,70 %. Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole SA, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole SA constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. 1.2 Relations internes au Crédit Agricole Mécanismes financiers internes L'appartenance de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes : Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ». Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable et solidaire, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne non règlementées (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances miroirs » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché. Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». Opérations en devises Le refinancement des activités en devises des Caisses régionales est réalisé auprès de Crédit Agricole SA. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ». Mécanisme TLTRO III Une troisième série d’opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars, avril et décembre 2020 en lien avec la situation de la COVID-19. Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d’atteinte d’un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de 3 ans de l’opération TLTRO à laquelle s’ajoute une sur-bonification rémunérant une première incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2020 à juin 2021 puis une seconde incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2021 à juin 2022. Le traitement comptable retenu par le Groupe, sans changement par rapport à celui appliqué en 2020, consiste à comptabiliser les bonifications dès que le Groupe estime avoir une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l’obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE, i.e. au terme de l’opération de TLTRO III, et à rattacher cette bonification à la période à laquelle elle se rapporte prorata temporis. Le Groupe a évalué les intérêts courus au taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à -100 bps sur la période spéciale de taux d’intérêt (1er janvier 2021 – 23 juin 2021 pour la période afférente à l’exercice 2021), compte tenu de l’atteinte des seuils propres à la première incitation pendant la période spéciale de référence. Sur la période spéciale de taux d’intérêt additionnelle (24 juin 2021 – 31 décembre 2021 pour la période afférente à l’exercice 2021), le taux d’intérêt retenu est également le taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à -100 bps, compte tenu de l’atteinte des critères du niveau de crédits éligibles propres à la seconde incitation pendant la période spéciale de référence additionnelle. Ainsi, le Groupe estime bénéficier de l’obtention de l’ensemble des bonifications à l’échéance de ce financement du fait de la réalisation des conditions pour en bénéficier au 31 décembre 2021. Crédit Agricole S.A. a souscrit à ces emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. Couverture des risques de liquidité et de solvabilité, et résolution bancaire Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l’année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite « BRRD »), transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique. La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la stratégie de résolution de « point d’entrée unique élargi » (« extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l’outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. A ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution du groupe Crédit Agricole, c’est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d’organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d’entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit lorsqu’elle considère que : la défaillance de l’établissement est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu’ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l’article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité. Dans l’hypothèse où les autorités de résolution décideraient d’une mise en résolution sur le groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d’absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 ( Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF) . Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d’utiliser l’outil de résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette ( Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF) , c’est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l’égard de l’organe central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s’appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l’entité considérée et quelle que soit l’origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l’article L 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l’entité du Groupe dont ils sont créanciers. L’étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le groupe Crédit Agricole, s’appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L’investisseur doit donc être conscient qu’il existe donc un risque significatif pour les porteurs d’actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l’entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l’essentiel la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Garantie spécifique apportée par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant en 2013 et amendé par deux avenants en 2016, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. Une première résiliation partielle correspondant à 35 % du dispositif des garanties Switch a eu lieu le 2 mars 2020, une deuxième correspondant à 15% du dispositif a eu lieu le 1er mars 2021 et une dernière correspondant à la partie résiduelle de 50% du dispositif a eu lieu le 16 novembre 2021. 1.3 Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2021 Cession de Bankoa La cession de BANKOA S.A., CA BANKOA GESTION et BANKOA KARTERA S.A. a été signée le 29 septembre 2020 et le closing a été réalisé le 28 janvier 2021 après accord de la Banque Centrale Européenne (BCE) et de la Comision Nacional del Mercado de Valores (CNMV-Espagne), autorités de régulation. Crise sanitaire liée à la COVID-19 Dans le contexte de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole s’est mobilisé pour faire face à cette situation inédite. Afin d’accompagner ses clients dont l’activité serait impactée par la crise sanitaire, le Groupe a participé activement aux mesures de soutien à l’économie. Prêts Garantis par l’Etat (PGE) Dans le cadre de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole a proposé à compter du 25 mars 2020 à tous ses clients entrepreneurs, quelle que soit leur taille et leur statut (exploitants agricoles, professionnels, commerçants, artisans, entreprises, …), en complément des mesures déjà annoncées (report d’échéances, procédures accélérées d’examen des dossiers, etc.), de recourir au dispositif de Prêts Garantis par l’État. Au 31 décembre 2021, le solde des encours de prêts garantis par l’Etat octroyés à la clientèle par Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s’élève à 440 167 milliers d’euros. Risque de crédit Le calcul du montant des pertes attendues doit s’effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics. Dans le contexte de crise sanitaire liée à la COVID-19, le Groupe a aussi revu ses prévisions macro-économiques prospectives ( forward looking ) pour la détermination de l’estimation du risque de crédit. Garantie spécifique apportée par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A. a démantelé le 1er mars 2021 et le 16 novembre 2021 respectivement 15% complémentaires et la totalité de la part résiduelle de 50% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Le mécanisme de garantie « Switch » correspond à un transfert vers les Caisses régionales d’une partie des exigences prudentielles s’appliquant à Crédit Agricole S.A. au titre de ses activités d’assurances contre une rémunération fixe des Caisses régionales. Pour la Caisse régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, cette opération se traduira par une baisse des engagements donnés de 54,393 millions d’euros et une baisse du dépôt de garantie apporté à Crédit Agricole S.A de 160,687 millions d’euros. Litige image chèque LCL et Crédit Agricole S.A., ainsi que 10 autres banques, ont reçu en mars 2008 une notification de griefs du Conseil de la concurrence (devenu l’Autorité de la concurrence). Il leur est reproché d’avoir, de façon concertée, mis en place et appliqué des commissions interbancaires dans le cadre de l’encaissement des chèques, depuis le passage à l’échange image chèques, soit depuis 2002 jusqu’en 2007. Selon l’Autorité de la concurrence, ces commissions seraient constitutives d’ententes anticoncurrentielles sur les prix au sens des articles 81, paragraphe 1, du traité instituant la Communauté européenne et de l’article L. 420-1 du Code de commerce, et auraient causé un dommage à l’économie. En défense, les banques ont réfuté catégoriquement le caractère anticoncurrentiel des commissions et contesté la régularité de la procédure suivie. Par décision du 20 septembre 2010, l’Autorité de la concurrence a jugé que la Commission d’Échange Image Chèques (CEIC) était anticoncurrentielle par son objet et qu’elle a eu pour conséquence d’augmenter artificiellement les coûts supportés par les banques remettantes, ce qui a eu un impact défavorable sur le prix des services bancaires. Pour ce qui concerne l’une des commissions pour services connexes dite AOCT (Annulation d’Opérations Compensées à Tort), l’Autorité de la concurrence a enjoint les banques de procéder à la révision de leur montant dans les six mois de la notification de la décision. Les banques mises en cause ont été sanctionnées pour un montant global de 384,92 millions d’euros. LCL et le Crédit Agricole ont été condamnés à payer respectivement 20,7 millions d’euros et 82,1 millions d’euros pour la CEIC et 0,2 million d’euros et 0,8 million d’euros pour l’AOCT. L’ensemble des banques a fait appel de la décision devant la Cour d’appel de Paris. Cette dernière a, par un arrêt du 23 février 2012, annulé la décision estimant que l’Autorité de la concurrence n’avait pas démontré l’existence de restrictions de concurrence constitutives d’une entente par objet. L’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation le 23 mars 2012.La Cour de cassation a cassé, le 14 avril 2015, la décision de la Cour d’appel de Paris du 23 février 2012 et renvoyé l’affaire devant cette même Cour, autrement composée, au seul motif que les interventions volontaires des associations UFC – Que Choisir et l’ADUMPE devant la Cour d’appel ont été déclarées sans objet, sans que les moyens de ces parties ne soient examinés par la Cour. La Cour de cassation n’a pas tranché l’affaire sur le fond et le Crédit Agricole a saisi la juridiction de renvoi. La Cour d’Appel de Paris a rendu sa décision le 21 décembre 2017. Elle a confirmé la décision de l’Autorité de la concurrence du 20 septembre 2010 tout en réduisant de 82 940 000 euros à 76 560 000 euros les sanctions pécuniaires infligées au Crédit Agricole. La sanction pour LCL est demeurée inchangée à 20 930 000 euros. Comme les autres banques parties à cette procédure, LCL et le Crédit Agricole se sont pourvus en cassation. Par une décision du 29 janvier 2020, la Cour de cassation a cassé l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 21 décembre 2017 au motif que la Cour d’appel n’avait pas caractérisé l’existence de restrictions de concurrence par objet et renvoyé l’affaire devant la Cour d’appel de Paris autrement composée. La Cour d’appel de Paris a rendu un arrêt le 2 décembre 2021 reformant la quasi-intégralité de la décision de l’Autorité de la Concurrence de 2010, condamnant cette dernière aux dépens et ouvrant droit au remboursement des sommes versées par les banques en application de la décision reformée assorties des intérêts au taux légal à compter du 2 décembre 2021. Le 31 décembre 2021, l’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation contre l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 2 décembre 2021. Du fait du caractère exécutoire de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris, un produit de 995,58 milliers d’euros a été constaté. Néanmoins, compte tenu du pourvoi formé en cassation, une provision de celui-ci a été constatée dans les comptes de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au 31 décembre 2021. Litige Energies Renouvelables Deux assignations ont été reçues au mois de septembre et octobre 2021 dans le cadre du dossier CAPG Energies Nouvelles (CAPGEN) : une assignation en responsabilité de la Caisse Régionale et de CAPGEN dans la mise en Liquidation Judiciaire du groupe Heslyom, une assignation en responsabilité de Tenergie et de CAPGEN pour violation du droit de préférence dans les opérations réalisées avec Tenergie. Ces dossiers étant en cours d'instruction et sur la base de l'appréciation des risques par nos conseils, aucune sortie de ressource n'est probable à ce stade. 1.4 Evénements postérieurs à l’exercice 2021 Néant à ce stade Note 2 Principes et méthodes comptables Les états financiers de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole. Compte tenu de l’intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 qui regroupe dans un règlement unique l’ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit. Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants : Règlements / Recommandations Date de 1ère application : opérations ou exercices ouverts à compter du Mise à jour Recommandation n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d'évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires pour les comptes annuels et les comptes consolidés établis selon les normes comptables françaises Immédiate 2.1 Créances et engagements par signature Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement ANC 2014-07. Elles sont ventilées selon leur durée résiduelle ou la nature des concours : Les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ; Les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ; Les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle. Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle). Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. En application du règlement ANC 2014-07, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l’encours de crédit concerné. Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. L‘application du règlement ANC 2014-07 conduit l’entité à comptabiliser les créances présentant un risque de crédit conformément aux règles définies dans les paragraphes suivants. L’utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d’apprécier le niveau d’un risque de crédit. Les créances et les engagements par signature sont répartis entre les encours réputés sains et les encours jugés douteux. Créances saines Tant que les créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles sont qualifiées de saines ou dégradées et elles demeurent dans leur poste d’origine. Provisions au titre du risque de crédit sur les encours sains et dégradés Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constate au titre des expositions de crédits des provisions au passif de son bilan pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et / ou sur la durée de vie de l’encours dès lors que la qualité de crédit de l’exposition s’est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions sont déterminées dans le cadre d’un processus de suivi particulier et reposent sur des estimations traduisant le niveau de perte de crédit attendue. La notion de perte de crédit attendue "ECL" L’ECL se définit comme la valeur probable attendue pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres de provisionnement s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe Crédit Agricole est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le groupe Crédit Agricole s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, sont retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (" Loss Given Default " ou "LGD"). Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : prêts et créances sur la clientèle et engagements par signature. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’exposition est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance dans les douze mois. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’encours. Les paramètres de provisionnement sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le groupe Crédit Agricole et permettent ainsi d’établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : Au niveau du groupe Crédit Agricole dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations ; Au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique des paramètres complémentaires pour le Forward Looking sur des portefeuilles de prêts et créances sur la clientèle et d’engagement de financement sains et dégradés pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l’exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe. Dégradation significative du risque de crédit Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne doit apprécier, pour chaque encours, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque (expositions qualifiées de saines / expositions qualifiées de dégradées / expositions douteuses). Afin d’apprécier la dégradation significative, le groupe Crédit Agricole prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : - un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe ; - un second niveau propre à chaque entité lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre des paramètres complémentaires pour le Forward Looking pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l’exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement d’encours sains à encours dégradés (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque encours. Aucune contagion n’est requise pour le passage de sain à dégradé des encours d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L’origine s’entend comme la date de négociation, lorsque l’entité devient partie aux dispositions contractuelles du crédit. Pour les engagements de financement et de garantie, l’origine s’entend comme la date d’engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en encours dégradé. Pour les encours évalués à partir d’un dispositif de notations internes (en particulier les expositions suivies en méthodes avancées), le groupe Crédit Agricole considère que l’ensemble des informations intégrées dans ce dispositif permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, la provision peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois (reclassement en encours sains). Lorsque certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne sont pas identifiables au niveau d’un encours pris isolément, une appréciation est faite de la dégradation significative pour des portefeuilles, des ensembles de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’encours. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : Le type d’encours ; La note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ; Le type de garantie ; La date de comptabilisation initiale ; La durée à courir jusqu’à l’échéance ; Le secteur d’activité ; L’emplacement géographique de l’emprunteur ; La valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; Le circuit de distribution, l’objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’encours aux fins de l’appréciation des variations du risque de crédit sur base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Les dotations et reprises des provisions au titre du risque du crédit sur les encours sains et dégradés sont inscrites en coût du risque. Créances douteuses Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes : un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; l’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté. Un encours est dit douteux lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur ses flux de trésorerie futurs estimés. Les événements qui suivent sont des données observables, indicatives d’un encours douteux : des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ; un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ; l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ; la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ; la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ; l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en particulier, le caractère douteux d’un encours peut résulter de l’effet combiné de plusieurs événements. Une contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après une période d’observation qui permet de valider que le débiteur n’est plus en situation douteuse (appréciation par la Direction des Risques). Parmi les encours douteux, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis. Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises. Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l’enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise. Le classement en encours douteux peut être abandonné et l’encours est porté à nouveau en encours sain. Dépréciations au titre du risque de crédit sur les encours douteux Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d’intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Traitement comptable des dépréciations Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque. Conformément au règlement ANC 2014-07 le Groupe a fait le choix d’enregistrer en coût du risque l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de la dépréciation du fait du passage du temps. Passage en perte L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’experts, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité. Les créances devenues irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l’objet d’une reprise. Créances restructurées Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions contractuelles initiales (taux d’intérêt, maturité, etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : Des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ; Un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers). Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration. Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre : La valeur nominale du prêt ; Et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement). La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Les crédits restructurés du fait de la situation financière du débiteur font l’objet d’une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Dès lors que l’opération de restructuration a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de “restructurée” pendant une période d’observation a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains évènements (nouveaux incidents par exemple). 2.2 Portefeuille Titres Les règles relatives à la comptabilisation du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 du règlement ANC 2014-07. Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable. Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, investissement, placement, activité de portefeuille, valeurs immobilisées, autres titres détenus à long terme, participation, parts dans les entreprises liées) en fonction de l'intention de gestion de l’entité et des caractéristiques de l’instrument au moment de la souscription du produit. Titres de placement Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus des Organismes de Placements Collectifs sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens du règlement ANC 2014-07, prenant la forme d’achats ou de ventes d’instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres : - S’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ; - S’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (Cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré). Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat. Titres d'investissement Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d’acquisition et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est ; enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ». En cas de cession de titres d’investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement ANC 2014-07. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme - Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable. - Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle. - Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition frais inclus . A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité. Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention. L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ». Prix de marché Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante : - Les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent ; - Si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel. Dates d’enregistrement Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation. Pensions livrées Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l’actif du bilan. Les titres donnés en pension livrée font l’objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. Reclassement de titres Conformément au règlement ANC 2014-07, il est autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants : - Du portefeuille de transaction vers le portefeuille d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance - Du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif. Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas opéré, en 2021, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07. 2.3 Immobilisations Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique le règlement ANC 2014-03 par rapport à l’amortissement et à la dépréciation des actifs. Elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ». Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur date d’achèvement. A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Le mali technique de fusion est comptabilisé au bilan selon les rubriques d’actifs auxquelles il est affecté, en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l’actif sous-jacent. Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne , à la suite de l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 25 ans Second œuvre 15 ans Installations techniques 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Agencements 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Matériel informatique 3 ou 4 ans (dégressif) (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 3 ans (dégressif) (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Coffre 5 ans Mobilier 8 ou 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 7 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Logiciel 12 mois Sécurité 7 ans dégressif Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Enfin, les éléments dont dispose Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante. 2.4 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée résiduelle ou la nature de ces dettes : - dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit, - comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole, - comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière). Les comptes d’épargne à régime spécial sont présentés après compensation avec la créance sur le fonds d'épargne (au titre de l’épargne réglementée et centralisée par la Caisse des dépôts et consignations). Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. 2.5 Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire, titres de créances négociables, emprunts obligataires et autres titres de dette, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Les primes de remboursement et les primes d’émission des dettes représentées par des titres sont amorties selon la méthode de l’amortissement actuariel. Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers versées aux Caisses régionales sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ». 2.6 Provisions Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique le règlement ANC 2014-03 pour la comptabilisation et l’évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L’ensemble de ces risques fait l’objet d’un examen trimestriel. Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d’opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays. Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement. La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période. - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07. Provision pour risques sur GIE d’investissement Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net. 2.7 Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.) Les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. 2.8 Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement ANC 2014-07. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie : Opérations de couverture Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Opérations de marché Les opérations de marché regroupent : Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » de l’article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) La gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction (catégorie « d » de l’article 2522 du règlement ANC 2014-07) Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif. Pour les instruments : En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ; En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, les charges et produits sont inscrits en résultat prorata temporis. De plus, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ; Faisant partie d’un portefeuille de transaction, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé. Risque de contrepartie sur les dérivés Conformément au règlement ANC 2014-07, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne intègre l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l’article 2522-1 du règlement précité) font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie sur les dérivés actifs. (CVA - Credit Valuation Adjustment ) Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose : Prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name S/N ) ou les CDS indiciels ; En l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d’une approximation fondée sur la base d’un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. 2.9 Opérations en devises A chaque arrêté, les créances et les dettes ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de change en vigueur à la date d'arrêté. Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture. Les actifs en devises détenus de façon durable, comprenant les dotations aux succursales, les immobilisations, les titres d’investissement, les titres de filiale et de participation en devises financés en euros restent convertis au cours du jour d’acquisition (historique). Une provision peut être constituée lorsque l’on constate une dépréciation durable du cours de change relative aux participations de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à l’étranger. A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ». Dans le cadre de l'application du règlement ANC 2014-07, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque. 2.10 Engagements hors-bilan Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie. 2.11 Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L’intéressement est couvert par l’accord du 17 juin 2021. La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ». 2.12 Avantages au personnel postérieurs à l’emploi Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a appliqué la recommandation 2013-02 de l’Autorité des normes comptables relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans le règlement ANC 2014-03. Cette recommandation a été modifiée par l’ANC le 5 novembre 2021. Elle permet, pour les régimes à prestations définies conditionnant l’octroi d’une prestation à la fois en fonction de l’ancienneté, pour un montant maximal plafonné et au fait qu’un membre du personnel soit employé par l’entité lorsqu’il atteint l’âge de la retraite, de déterminer la répartition des droits à prestation de manière linéaire à partir de : - soit la date de prise de service du membre du personnel - soit la date à partir de laquelle chaque année de service est retenue pour l’acquisition des droits à prestation En application de ce règlement, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. A compter de l’exercice 2021, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique la détermination de la répartition des droits à prestation de manière linéaire à partir de la date à laquelle chaque année de service est retenue pour l’acquisition des droits à prestation (i.e. convergence avec la décision IFRS IC d’avril 2021 portant sur IAS 19). Les impacts sur le niveau de la dette actuarielle s’élèvent à 1 272 milliers d’euros (comme présenté en Note 17 des états financiers). L’impact de première application est comptabilisé en contrepartie du Report à Nouveau (Cf. Note 20 portant sur les capitaux propres) : il s’élève à 259 milliers d’euros en contrepartie de 259 milliers d’euros au titre des excédent d’actif de régime (Cf. Note 9 Comptes de régularisation et actifs divers). Plans de retraite – régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ». 2.13 Charges et produits exceptionnels Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. 2.14 Impôt sur les bénéfices (charge fiscale) D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %. Les revenus de créances et de portefeuilles titres sont comptabilisés nets de crédits d’impôts. Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle est redevable au titre de cette convention fiscale. Note 3 Créances sur les établissements de crédit – analyse par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et prêts : à vue 5 662 5 662 5 662 6 843 à terme (1) 47 784 47 784 62 47 846 58 991 Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée 28 28 282 Prêts subordonnés 890 890 2 892 1 008 Total 5 662 48 674 54 336 92 54 428 67 124 Dépréciations Valeur nette au bilan 54 428 67 124 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 1 210 929 1 210 929 8 1 210 937 754 426 Comptes et avances à terme 376 4 954 78 119 65 364 148 813 24 618 173 431 167 608 Titres reçus en pension livrée 210 126 Prêts subordonnés Total 1 211 305 4 954 78 119 65 364 1 359 742 24 626 1 384 368 1 132 160 Dépréciations Valeur nette au bilan 1 384 368 1 132 160 Total 1 438 796 1 199 284 Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 1 335 milliers d’euros. Parmi les créances sur les établissements de crédit 0 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale. Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes. Note 4 Opérations avec la clientèle Au 31 décembre 2021, dans le cadre des mesures de soutien à l’économie à la suite de la crise sanitaire liée à la COVID- 19, le montant des encours de prêts garantis par l’Etat (PGE) accordés par Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s’élève à 428 081 milliers d’euros. 4.1 Opérations avec la clientèle – analyse par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Créances commerciales 7 369 491 31 7 891 7 891 7 958 Autres concours à la clientèle 748 078 1 446 015 5 067 000 7 891 227 15 152 320 54 248 15 206 568 14 451 091 Valeurs reçues en pension livrée Comptes ordinaires débiteurs 41 267 41 267 685 41 952 40 966 Dépréciations - 176 470 - 182 225 Valeur nette au bilan 15 079 941 14 317 790 Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 443 milliers d’euros. Parmi les créances sur la clientèle 6 156 863 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2021 contre 5 579 601 milliers d’euros au 31 décembre 2020 . Le montant des créances restructurées pour difficultés financières inscrites en encours douteux au moment de la restructuration s’élève à 78 431 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 84 929 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Elles conservent la qualification de « créances restructurées » jusqu’à la fin de leur vie. 4.2 Opérations avec la clientèle – Analyse par zone géographique (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 France (y compris DOM-TOM) 15 136 253 14 382 716 Autres pays de l'U.E. 24 739 42 052 Autres pays d'Europe* 20 114 6 711 Amérique du Nord 7 270 4 842 Amérique Centrale et du sud 372 432 Afrique et Moyen-Orient 8 016 7 245 Asie et Océanie (hors Japon) 4 713 2 767 Japon Non ventilés et organismes internationaux Total en principal 15 201 477 14 446 765 Créances rattachées 54 933 53 250 Dépréciations - 176 470 - 182 225 Valeur nette au bilan 15 079 940 14 317 790 *dont opérations réalisées en Grande Bretagne et/ou en Livre Sterling –GBP 4.3 Opérations avec la clientèle – Encours douteux et dépréciations par zone géographique (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis France (y compris DOM-TOM) 15 191 123 294 502 186 844 14 435 858 307 448 203 892 - 182 225 - 139 490 Autres pays de L'U.E. 24 763 294 204 42 127 961 489 Autres pays d'Europe* 20 131 212 13 6 716 6 6 Amérique du Nord 7 278 4 847 Amérique centrale et du Sud 373 432 Afrique et Moyen-Orient 8 027 7 265 19 9 Asie et Océanie (hors Japon) 4 717 2 770 Japon Non ventilés et organismes internationaux Total 15 256 411 295 009 187 062 14 500 015 308 434 204 396 -182 225 -139 490 *dont opérations réalisées en Grande Bretagne et/ou en Livre Sterling –GBP 4.4 Opérations avec la clientèle – Analyse par agents économiques (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Particuliers 7 541 917 97 439 55 760 - 48 369 - 34 327 7 182 324 107 295 62 744 - 52 680 - 33 605 Agriculteurs 1 344 419 43 063 21 664 - 25 436 - 17 378 1 286 557 43 010 20 091 - 24 036 - 15 767 Autres professionnels 2 102 036 54 183 34 867 - 32 593 - 26 462 1 979 365 55 696 35 957 - 33 202 - 25 373 Clientèle financière 430 205 7 522 5 245 - 4 015 - 3 482 381 724 7 709 6 955 - 4 192 - 3 859 Entreprises 2 709 683 91 786 68 622 - 65 487 - 56 097 2 522 284 93 516 77 563 - 67 347 - 60 197 Collectivités publiques 1 062 196 1 080 891 Autres agents économiques 65 955 1 015 904 - 569 - 550 66 870 1 208 1 086 - 768 - 689 Total 15 256 411 295 008 187 062 - 176 469 - 138 296 14 500 015 308 434 204 396 - 182 225 - 139 490 Note 5 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Transaction ( 1 ) Placement Titres de l'activité de portefeuille Investissement Total Total Effets publics et valeurs assimilées : 138 469 138 469 143 699 - dont surcote restant à amortir 18 001 18 001 18 111 - dont décote restant à amortir - 1 088 - 1 088 - 1 088 Créances rattachées 1 023 1 023 1 108 Dépréciations Valeur nette au bilan 0 0 0 139 492 139 492 144 807 Obligations et autres titres à revenu fixe (2 ) : Emis par organismes publics 238 479 238 479 165 040 Autres émetteurs 2 298 945 524 947 822 962 728 - dont surcote restant à amortir 31 633 31 633 31 840 - dont décote restant à amortir - 5 966 - 5 966 - 4 096 Créances rattachées 7 4 689 4 696 5 390 Dépréciations - 11 - 11 - 15 Valeur nette au bilan 0 2 294 0 1 188 692 1 190 986 1 133 143 Actions et autres titres à revenu variable 341 359 341 359 462 222 Créances rattachées Dépréciations - 148 - 148 - 161 Valeur nette au bilan 0 341 211 341 211 462 061 Total 0 343 505 1 328 184 1 671 689 1 740 011 Valeurs estimatives 0 365 144 1 352 188 1 717 332 1 806 595 (1) : dont 47 998 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2021 et 47 998 milliers d'euros au 31 décembre 2020. Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 21 646 milliers d’euros au 31 décembre 2021, contre 19 751 milliers d’euros au 31 décembre 2020 . La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse. La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 32 620 milliers d’euros au 31 décembre 2021, contre 53 662 milliers d’euros au 31 décembre 2020. La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 2 905 milliers d’euros au 31 décembre 2021, contre -330 milliers d’euros au 31 décembre 2020. 5.1 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Administration et banques centrales (y compris Etats) 218 312 160 051 Etablissements de crédit 372 160 409 160 Clientèle financière 639 166 754 144 Collectivités locales 20 167 4 989 Entreprises, assurances et autres clientèles 277 855 261 646 Divers et non ventilés - - Total en principal 1 527 660 1 589 990 Créances rattachées 4 696 5 390 Dépréciations - 159 - 176 Valeur nette au bilan 1 532 197 1 595 204 5.2 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Titres à revenu fixe ou variable 1 186 301 138 469 341 359 1 666 129 1 127 768 143 699 462 222 1 733 689 dont titres cotés 919 949 138 469 - 1 058 418 856 442 143 699 - 1 000 141 dont titres non cotés (1) 266 352 - 341 359 607 711 271 326 - 462 222 733 548 Créances rattachées 4 696 1 023 - 5 719 5 390 1 108 - 6 498 Dépréciations - 11 - - 148 - 159 - 15 - - 161 - 176 Valeur nette au bilan 1 190 986 139 492 341 211 1 671 689 1 133 143 144 807 462 061 1 740 011 (1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante : - OPCVM français 350 010 milliers d’euros (dont OPCVM français de capitalisation 330 216 milliers d’euros) - OPCVM étrangers 0 milliers d’euros (dont OPCVM étrangers de capitalisation 0 milliers d’euros) Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l’actif du bilan pour 181 191 milliers d’euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2021 s’élève à 196 602 milliers d’euros. La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2021 : (En milliers d'euros) Valeur d'inventaire Valeur liquidative OPCVM monétaires - - OPCVM obligataires 266 931 279 407 OPCVM actions 11 110 14 471 OPCVM autres 63 170 68 979 Total 341 211 365 857 5.3 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Obligations et autres titres à revenu fixe Valeur Brute 53 020 38 655 350 720 743 906 1 186 301 4 696 1 190 997 1 133 158 Dépréciations - - - - - - - 11 - 15 Valeur nette au bilan 53 020 38 655 350 720 743 906 1 186 301 4 696 1 190 986 1 133 143 Effets publics et valeurs assimilées Valeur Brute - - 38 526 99 944 138 470 1 023 139 493 144 807 Dépréciations - - - - - - - - Valeur nette au bilan - - 38 526 99 944 138 470 1 023 139 493 144 807 5.4 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Encours bruts dont encours douteux Encours bruts dont encours douteux France (y compris DOM-TOM) 1 164 598 - 1 114 101 - Autres pays de l'U.E. 150 196 - 145 912 - Autres pays d'Europe 7 962 - 9 434 - Amérique du Nord 2 016 - 2 020 - Amérique centrale et du Sud - - - - Afrique et Moyen-Orient - - - - Asie et Océanie (hors Japon) - - - - Japon - - - - Total en principal 1 324 772 - 1 271 467 - Créances rattachées 5 719 - 6 498 - Dépréciations - 11 - - 15 - Valeur nette au bilan 1 330 480 - 1 277 950 - Note 6 Titres de participation et de filiales Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 31 décembre 2021. Informations financières Devise Capital Capitaux propres autres que le capital Quote-part de capital détenue (en %) Valeurs comptables des titres détenus - Brutes Valeurs comptables des titres détenus - Nettes Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés Montant des cautions et avals donnés par la société PNB ou chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) (1) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de Crédit Agricole Autres parts dans les entreprises liées : SA CAPG ENERGIES NOUVELLES EUR 66 835 27 491 100,00% 74 673 74 673 0 0 260 8 659 PG IMMO EUR 13 091 612 100,00% 24 765 19 261 81 0 13 903 -504 PG INVEST EUR 3 822 3 758 100,00% 3 822 3 822 22 071 0 442 616 FPPG Saint Pierre EUR 7 300 149 50,00% 3 650 3 650 0 0 355 42 SARL PORTIMMO EUR 236 771 99,99% 1 044 1018 0 10 SCI ACTIPOLE NORD EUR 600 55 99,00% 604 604 128 45 SCI DUPLAA EUR 1 500 21 99,00% 1 509 1 506 675 203 -3 SCI PATRIMMOB EUR 1 650 -530 99,00% 1 660 1 110 263 4 Autres titres de participations : SAS RUE LA BOETIE EUR 2 744 903 17 528 603 2,64% 505 549 505 549 19 089 1 016 437 1 009 744 23 214 SAS SACAM MUTUALISATION EUR 18 556 677 65 2,72% 504 564 504 564 274 090 271 299 6 146 SAS SACAM DEVELOPPEMENT EUR 725 471 69 309 2,64% 19 253 19 253 9 954 72 678 61 185 528 SAS SACAM INTERNATIONAL EUR 522 023 -38 777 2,62% 23 612 12 388 152 -102 179 0 SAS SACAM IMMOBILIER EUR 173 273 14 605 2,69% 4 894 4 894 0 5 309 133 GRAND SUD OUEST CAPITAL EUR 43 910 49 578 11,76% 7 236 7 236 138 0 4 092 457 C2MS EUR 53 053 11 946 1,39% 1 180 1 180 0 251 33 CA PAYMENT SERVICES EUR 49 027 27 719 1,31% 643 643 327 943 6 078 CA PROTECTION SECURITE EUR 511 40 741 1,35% 796 796 9 940 964 8 CREDIT AGRICOLE TITRES EUR 15 245 44 145 1,46% 860 860 159 880 672 DELTA EUR 79 550 -1 731 2,52% 2 002 2 002 0 -28 GRANDS CRUS INVESTISSEMENT EUR 44 993 34 067 4,00% 2 808 2 808 0 -157 SACAM ASSURANCE CAUTION EUR 13 713 23 135 2,65% 847 847 1 893 48 SACAM AVENIR EUR 217 698 -232 2,18% 7 581 6 041 0 -111 130 SACAM FIRECA EUR 55 594 -4 958 2,69% 2 219 1 360 0 -2 914 SACAM PARTICIPATIONS EUR 62 558 13 996 2,61% 1 888 1 888 3 014 1 945 0 SCIC TOOKETS.COOP- FR60697 EUR 1 454 -481 77,93% 1 135 695 200 119 81 CAIT EUR 19 315 -5583 2,24% 432 432 0 -2534 CA TRANSITIONS A EUR 50 000 -571 1,30% 651 651 0 0 Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de Crédit Agricole Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit (ensemble) Participations dans des établissements de crédit (ensemble) Autres parts dans les entreprises liées (ensemble) 4 0 Autres titres de participation (ensemble) 61 829 61 495 57 Total parts dans les entreprises liées et participations 1 261 710 1 241 226 52 208 0 1 879 807 1 153 440 30 624 Valeur estimative des titres de participation (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Parts dans les entreprises liées Titres non cotés 111 730 171 037 223 434 282 928 Titres cotés - - - - Avances consolidables 74 513 72 483 52 671 50 641 Créances rattachées 68 68 42 42 Dépréciations - 8 116 - - 8 140 - Valeur nette au bilan 178 195 243 588 268 007 333 611 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Titres non cotés 1 132 994 1 604 771 1 084 888 1 537 936 Titres cotés - - - - Avances consolidables 30 432 30 432 41 309 41 309 Créances rattachées 132 132 129 129 Dépréciations - 14 325 - - 14 229 - Sous-total titres de participation 1 149 233 1 635 335 1 112 097 1 579 374 Autres titres détenus à long terme Titres non cotés 16 985 17 020 9 542 9 483 Titres cotés - - - - Avances consolidables - - - - Créances rattachées - - - - Dépréciations - 72 - - 89 - Sous-total autres titres détenus à long terme 16 913 17 020 9 453 9 483 Valeur nette au bilan 1 166 146 1 652 355 1 121 550 1 588 857 Total des titres de participation 1 344 341 1 895 943 1 389 557 1 922 468 (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Total valeurs brutes Titres non cotés 1 261 709 1 317 864 Titres cotés - - Total 1 261 709 1 317 864 Les valeurs estimatives sont déterminées d’après la valeur d’utilité des titres ; celle-ci n’est pas nécessairement la valeur de marché. Note 7 Variation de l’actif immobilis é Immobilisations financières (en milliers d'euros) 01/01/2021 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements (1) 31/12/2021 Parts dans les entreprises liées Valeurs brutes 223 434 - - 111 704 - 111 730 Avances consolidables 52 671 49 535 - 27 693 - 74 513 Créances rattachées 42 512 - 486 - 68 Dépréciations - 8 140 - 3 26 - - 8 117 Valeur nette au bilan 268 007 50 044 -139 857 - 178 194 Titres de participation et autres titres détenus à long terme - Titres de participation - Valeurs brutes 1 084 888 48 215 - 109 - 1 132 994 Avances consolidables 41 309 23 965 - 34 842 - 30 432 Créances rattachées 129 627 - 624 - 132 Dépréciations - 14 229 - 153 56 - - 14 326 Sous-total titres de participation 1 112 097 72 654 - 35 519 - 1 149 232 Autres titres détenus à long terme - Valeurs brutes 9 542 7 456 - 12 - 16 986 Avances consolidables - - - - - Créances rattachées - 2 - 2 - - Dépréciations - 89 - 52 70 - - 71 Sous-total autres titres détenus à long terme 9 453 7 406 56 - 16 915 Valeur nette au bilan 1 121 550 80 060 -35 463 - 1 166 147 Total 1 389 557 130 104 -175 320 - 1 344 341 La rubrique autres mouvements présente notamment l’effet des variations de cours de change sur la valeur des actifs immobilisés en devises. Immobilisations corporelles et incorporelles (en milliers d'euros) 01/01/2021 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements (1) 31/12/2021 Immobilisations corporelles Valeurs brutes 222 554 17 057 - 23 499 - 216 112 Amortissements et dépréciations - 118 752 - 17 053 17 446 - - 118 359 Mali technique de fusion sur Immobilisations corporelles Valeurs brutes 1 501 - - - 1 501 Amortissements et dépréciations - 954 - 60 - - - 1 014 Valeur Nette Au Bilan 104 349 -56 -6 053 - 98 240 Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 1 350 77 - - 1 427 Amortissements et dépréciations - 773 - 56 - - - 829 Mali technique de fusion sur Immobilisations incorporelles Valeurs brutes - - - - - Amortissements et dépréciations - - - - - Valeur Nette Au Bilan 577 21 - - 598 Total 104 926 -35 -6 053 - 98 838 Note 8 Actions Propres La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ne détient pas d’actions propres. Note 9 Comptes de régularisation et actifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Autres actifs (1) Instruments conditionnels achetés 17 24 Comptes de stock et emplois divers 214 344 Débiteurs divers (2) 293 028 470 670 Gestion collective des titres Livret de développement durable Comptes de règlement 47 54 Valeur nette au bilan 293 306 471 092 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 191 27 339 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 6 320 37 Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers 12 15 Charges constatées d'avance 807 919 Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 1 207 1 170 Autres produits à recevoir (3) 45 662 42 208 Charges à répartir Autres comptes de régularisation 14 298 2 329 Valeur nette au bilan 68 497 74 017 Total 361 803 545 109 (1) Les montants incluent les créances rattachées. (2) dont 2 804 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Note 10 Dépréciations inscrites en déduction de l’actif (en milliers d'euros) Solde au 01/01/2021 Dotations Reprises et utilisations Désactualisation Autres mouvements Solde au 31/12/2021 Sur opérations interbancaires et assimilées Sur créances clientèle 182 225 41 547 - 46 064 - 1 238 176 470 Sur opérations sur titres 176 151 - 167 160 Sur valeurs immobilisées 22 458 3 269 - 152 25 575 Sur autres actifs 490 139 - 67 562 Total 205 349 45 106 - 46 450 - 1 238 202 767 Note 11 Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et emprunts : · à vue 12 577 12 577 6 12 583 16 199 · à terme 700 49 087 49 787 37 49 824 51 244 Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée 127 153 127 153 127 153 421 272 Valeur au bilan 139 730 700 49 087 189 517 43 189 560 488 715 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 90 565 90 565 20 90 585 140 147 Comptes et avances à terme 780 802 1 701 664 4 679 885 1 237 067 8 399 418 2 434 8 401 852 7 676 108 Titres donnés en pension livrée 210 136 Valeur au bilan 871 367 1 701 664 4 679 885 1 237 067 8 489 983 2 454 8 492 437 8 026 391 Total 1 011 097 1 702 364 4 679 885 1 286 154 8 679 500 2 497 8 681 997 8 515 106 Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale. Note 12 Comptes créditeurs de la clientèle 12.1 Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Comptes ordinaires créditeurs 6 419 567 6 419 567 118 6 419 685 5 828 858 Comptes d'épargne à régime spécial (1) : 83 786 83 786 83 786 74 084 · à vue 83 786 83 786 83 786 74 084 · à terme Autres dettes envers la clientèle : 1 150 848 97 088 197 589 65 396 1 510 921 3 561 1 514 482 1 610 728 · à vue 2 859 2 859 2 859 2 882 · à terme 1 147 989 97 088 197 589 65 396 1 508 062 3 561 1 511 623 1 607 846 Valeurs données en pension livrée Valeur au bilan 7 654 201 97 088 197 589 65 396 8 014 274 3 679 8 017 953 7 513 670 12.2 Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par zone géographique (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 France (y compris DOM-TOM) 7 872 430 7 378 014 Autres pays de l'U.E. 106 088 105 584 Autres pays d'Europe* 10 956 3 930 Amérique du Nord 8 911 8 165 Amérique centrale et du Sud 1 274 995 Afrique et Moyen-Orient 10 890 9 790 Asie et Océanie (hors Japon) 3 207 2 629 Japon 517 561 Non ventilés et organismes internationaux Total en principal 8 014 273 7 509 668 Dettes rattachées 3 679 4 002 Valeur au bilan 8 017 952 7 513 670 *dont opérations réalisées en Grande Bretagne et/ou en Livre Sterling –GBP 12.3 Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par agents économiques (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Particuliers 3 679 171 3 398 198 Agriculteurs 721 375 655 551 Autres professionnels 643 552 574 701 Clientèle financière 317 707 175 725 Entreprises 2 400 095 2 480 412 Collectivités publiques 14 200 11 120 Autres agents économiques 238 173 213 961 Total en principal 8 014 273 7 509 668 Dettes rattachées 3 679 4 002 Valeur au bilan 8 017 952 7 513 670 Note 13 Dettes représentées par un titre 13.1 Dettes représentées par un titre – analyse par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Bons de caisse Titres du marché interbancaire Titres de créances négociables (1) 135 004 135 013 37 000 307 017 713 307 730 617 820 Emprunts obligataires Autres dettes représentées par un titre Valeur au bilan 135 004 135 013 37 000 307 017 713 307 730 617 820 (1) dont 30 712 milliers d'euros émis à l'étranger Note 14 Comptes de régularisation et passifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Autres passifs (1) Opérations de contrepartie (titres de transaction) Dettes représentatives de titres empruntés (2) Instruments conditionnels vendus 17 24 Comptes de règlement et de négociation Créditeurs divers 104 726 114 608 Versements restant à effectuer sur titres 19 541 6 869 Valeur au bilan 124 284 121 501 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 38 791 29 363 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 6 204 12 Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers Produits constatés d'avance 71 511 77 743 Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme 7 283 7 993 Autres charges à payer 52 973 69 824 Autres comptes de régularisation 6 302 7 877 Valeur au bilan 183 064 192 812 Total 307 348 314 313 (1) Les montants incluent les dettes rattachées. (2) Les dettes représentatives de titres empruntés sont présentées sous déduction des titres de transaction empruntés (y compris le cas échéant les titres empruntés ayant fait l’objet d’un prêt reclassés en « titres de transaction prêtés ») (Cf. note 33.1 Emprunts de titres). Note 15 Provisions (en milliers d'euro) Solde au 01/01/2021 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements Solde au 31/12/2021 Provisions pour engagements de retraite et assimilés (7) 41 - 41 Provisions pour autres engagements sociaux 1 565 - 77 1 488 Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature 31 921 46 920 - 13 466 - 37 095 28 280 Provisions pour litiges fiscaux (1) 82 - 82 Provisions pour autres litiges 7 699 944 - 47 - 1 474 7 122 Provisions pour risques pays Provisions pour risques de crédit (2) 91 027 256 988 - 248 741 99 274 Provisions pour restructurations Provisions pour impôts (3) 15 134 - 66 - 383 14 685 Provisions sur participations Provisions pour risques opérationnels (4) 175 996 - 176 995 Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (5) 19 758 321 - 2 148 17 931 Autres provisions (6) 7 211 5 383 - 2 764 - 399 9 431 Valeur au bilan 174 572 311 593 -16 343 -290 616 179 206 (1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés. (2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles bâlois. (3) Comprend notamment les impôts dus aux filiales dans le cadre de l'intégration fiscale (4) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement. (5) Cf. note 16 ci-après (6) Y compris les provisions pour risques liés aux DAT à taux progressifs et au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme. Note 16 Epargne logement Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 389 954 356 671 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 786 649 770 097 Ancienneté de plus de 10 ans 869 264 904 388 Total plans d'épargne-logement 2 045 867 2 031 156 Total comptes épargne-logement 179 775 177 756 Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement 2 225 642 2 208 912 L’ancienneté est déterminée conformément au règlement ANC 2014-07. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état. Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plans d'épargne-logement 746 1 120 Comptes épargne-logement 2 813 4 319 Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 3 559 5 439 Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 1 849 1 424 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 7 584 9 471 Ancienneté de plus de 10 ans 8 499 8 864 Total plans d'épargne-logement 17 932 19 759 Total comptes épargne-logement Total provision au titre des contrats épargne-logement 17 932 19 759 (en milliers d'euros) 01/01/2021 Dotations Reprises 31/12/2021 Plans d'épargne-logement : 19 759 1 827 17 932 Comptes épargne-logement : 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement 19 759 0 1 827 17 932 Note 17 Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies Variations de la dette actuarielle (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dette actuarielle à l’ouverture 29 999 31 167 Coût des services rendus sur l'exercice 2 777 1 640 Coût financier 108 300 Cotisations employés 0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime 0 -2 626 Variation de périmètre -53 -152 Indemnités de cessation d'activité 0 0 Prestations versées (obligatoire) -2 141 -1 568 (Gains) / pertes actuariels -815 228 Autres mouvements (1) -259 0 Dette actuarielle à la clôture 29 616 28 989 Dont impacts en fonds propres liés au changement de méthode pour -259 K€ Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Coût des services rendus 1 612 1 640 Coût financier 104 300 Rendement attendu des actifs -133 -22 Coût des services passés 0 -2 626 (Gains) / pertes actuariels net 488 520 (Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes 0 0 (Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif -409 1 246 Charge nette comptabilisée au compte de résultat 1 662 1 058 Variations de juste valeur des actifs des régimes (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Juste valeur des actifs / droits à remboursement à l’ouverture 24 889 25 435 Rendement attendu des actifs 133 22 Gains / (pertes) actuariels 101 77 Cotisations payées par l'employeur 1 553 1 074 Cotisations payées par les employés 0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime 0 0 Variation de périmètre -53 -152 Indemnités de cessation d'activité 0 0 Prestations payées par le fonds -2 141 -1 568 Autres mouvements 0 0 Juste valeur des actifs / droits à remboursement à la clôture 24 483 24 889 Composition des actifs des régimes Variations de la provision (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dette actuarielle à la clôture -28 989 -31 167 Impact de la limitation d'actifs 4 391 5 899 Juste valeur des actifs fin de période 24 483 24 889 Position nette (passif) / actifs à la clôture -115 -379 Note 18 Fonds pour risques bancaires généraux (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Fonds pour risques bancaires généraux 169 374 169 374 Valeur au bilan 169 374 169 374 Note 19 Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Dettes subordonnées à terme 0 0 0 0 0 0 Euro 0 0 Dollar 0 0 … 0 Autres 0 Titres et emprunts participatifs 0 0 0 Autres emprunts subordonnés à terme 0 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée (1) 0 0 0 0 0 Euro 0 0 Dollar 0 0 … 0 Autres 0 Placement des fonds propres des Caisses Locales 315 349 315 349 3 387 318 736 276 939 Dépôts de garantie à caractère mutuel 0 0 0 Valeur au bilan 0 0 0 315 349 315 349 3 3870 318 7360 276 9390 (1) durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5 ans Commentaires : Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 3 518 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 4 027 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Note 20 Variation des capitaux propres (avant répartition) Variation des capitaux propres (en milliers d'euros) Capitaux propres Capital Réserve légale Réserve statutaire Primes, autres réserves et report à nouveau (1) Ecarts conversion/ réévaluation Provisions réglementées & subventions d'investissement Résultat Total des capitaux propres Solde au 31 Décembre 2019 58 702 1 139 819 350 145 280 632 102 100 245 1 929 645 Dividendes versés au titre de 2019 -11 268 -11 268 Variation de capital (5) 0 Variation des primes et réserves (5) 0 Affectation du résultat social 2019 66 733 22 244 -8 -88 977 -8 Report à nouveau 0 Résultat de l’exercice 2020 80 391 80 391 Autres variations 0 Solde au 31 Décembre 2020 58 702 1 206 552 372 389 280 632 0 94 80 391 1 998 760 Dividendes versés au titre de 2020 -9 063 -9 063 Variation de capital 0 Variation des primes et réserves 0 Affectation du résultat social 2020 53 496 17 832 -71 328 0 Report à nouveau (2) 259 259 Résultat de l’exercice 2021 93 278 93 278 Autres variations -21 -21 Solde au 31 Décembre 2021 58 702 1 260 048 390 221 280 891 0 73 93 278 2 083 212 (1) Dont 202 050 milliers d'euros de primes d'émission, dont 78 553 milliers d'euros de primes de fusion. (2) Dont 259 milliers d’euros relatif à l'impact de l’application de la modification de la recommandation 2013-02 du 5 novembre 2021 portant sur le calcul des engagements de retraite et avantages similaires. Note 21 Composition des capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Capitaux propres hors FRBG 2 083 213 1 998 760 Fonds pour risques bancaires généraux 169 374 169 374 Total des capitaux propres 2 252 587 2 168 134 Par ailleurs, les dettes subordonnées et titres participatifs s’élèvent à 318 736 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 276 939 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Note 22 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations (en milliers d'euros) Opérations avec les entreprises liées et les participations Solde au 31/12 /2021 Solde au 31/12 /2020 Créances 1 420 836 971 582 Sur les établissements de crédit et institutions financières 1 390 870 939 675 Sur la clientèle 29 966 31 907 Obligations et autres titres à revenu fixe Dettes 8 929 339 8 153 557 Sur les établissements de crédits et institutions financières 8 472 389 7 807 644 Sur la clientèle 92 506 23 266 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 364 444 322 647 Engagements donnés 152 646 612 040 Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit Engagements de financement en faveur de la clientèle 890 747 Garanties données à des établissements de crédit 0 159 674 Garanties données à la clientèle 151 756 451 619 Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise Autres engagements donnés Note 23 Transactions effectuées avec les parties liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne effectue toutes les transactions avec les parties liées aux conditions normales de marché. Note 24 Opérations effectuées en devises Contributions par devise au bilan (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Euro 20 088 732 19 846 692 19 600 662 19 332 912 Autres devises de l’Union Européenne 799 799 2 236 2 236 Franc Suisse 467 467 1 459 1 459 Dollar 21 426 21 426 35 184 35 184 Yen 56 56 - - Autres devises* 2 774 2 774 2 675 2 675 Valeur brute 20 114 254 19 872 214 19 642 216 19 374 466 Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation 154 067 193 341 143 687 206 088 Dépréciations - 202   767 - - 205 349 - Total 20 065 554 20 065 555 19 580 554 19 580 554 *dont opérations réalisées en Grande Bretagne et/ou en Livre Sterling –GBP Note 25 Opérations de change, prêts et emprunts en devises (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 À recevoir À livrer À recevoir À livrer Opérations de change au comptant 0 0 0 0 Devises Euros Opérations de change à terme 225 266 225 122 421 585 421 379 Devises 116 699 116 699 203 379 203 379 Euros 108 567 108 423 218 206 218 000 Prêts et emprunts en devises Total 225 266 225 122 421 585 421 379 Note 26 Opérations sur instruments financiers à terme (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Opérations de couverture Opérations autres que de couverture Total Total Opérations fermes 6 778 088 103 422 6 881 510 5 574 409 Opérations sur marchés organisés (1) 0 0 0 0 Contrats à terme de taux d'intérêt 0 Contrats à terme de change 0 Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers 0 Autres contrats à terme 0 Opérations de gré à gré (1) 6 778 088 103 422 6 881 510 5 574 409 Swaps de taux d'intérêt 6 778 088 102 620 6 880 708 5 574 409 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 Contrats à terme de change 0 FRA 0 Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers 802 802 Autres contrats à terme 0 Opérations conditionnelles 0 285 948 285 948 90 770 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Instruments de taux d'intérêt à terme Achetés 0 Vendus 0 Instruments sur action et indices boursiers à terme Achetés 0 Vendus 0 Instruments de taux de change à terme Achetés 0 Vendus 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 Options de swap de taux Achetés 0 Vendus 0 Instruments de taux d'intérêts à terme Achetés 18 097 18 097 20 938 Vendus 18 097 18 097 20 938 Instruments de taux de change à terme Achetés 124 877 124 877 24 447 Vendus 124 877 124 877 24 447 Instruments sur actions et indices boursiers à terme Achetés 0 Vendus 0 Autres instruments à terme conditionnels Achetés 0 Vendus 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Contrats de dérivés de crédit 0 Achetés 0 Vendus 0 Total 6 778 088 389 370 7 167 458 5 665 179 (1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats). 26.1 Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle (en milliers d'euros) Total 31/12/2021 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1 an de 1 à 5 ans > 5 ans ≤ 1an de 1 à 5 ans > 5 ans ≤ 1an de 1 à 5 ans > 5 ans Futures Options de change 35 644 214 110 35 644 214 110 Options de taux Opérations fermes en devise sur marchés organisés F.R.A. Swaps de taux d’intérêt 1 206 149 1 696 710 3 977 849 1 206 149 1 696 710 3 977 849 Caps, Floors, Collars 36 194 36 194 Forward taux Opérations fermes sur actions et indices 802 802 Opérations conditionnelles sur actions et indices Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux Dérivés de crédit Sous total 1 241 793 1 947 816 3 977 849 1 241 793 1 947 816 3 977 849 0 0 0 Swaps de devises Opérations de change à terme 446 322 4 066 446 322 4 066 Sous total 446 322 4 066 446 322 4 066 0 0 0 Total 1 688 115 1 951 882 3 977 849 1 688 115 1 951 882 3 977 849 0 0 0 (en milliers d'euros) Total 31/12/2020 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1 an de 1 à 5 ans > 5 ans ≤ 1an de 1 à 5 ans > 5 ans ≤ 1an de 1 à 5 ans > 5 ans Futures - - - - - - Options de change 16 298 32 596 - 16 298 32 596 - Options de taux - - - - - - Opérations fermes en devise sur marchés organisés - - - - - - F.R.A. - - - - - - Swaps de taux d’intérêt 129 140 1 434 202 4 011 067 129 140 1 434 202 4 011 067 Caps, Floors, Collars - 5 836 36 040 - 5 836 36 040 Forward taux - - - - - - Opérations fermes sur actions et indices - - - - - - Opérations conditionnelles sur actions et indices - - - - - - Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux - - - - - - Dérivés de crédit - - - - - - Sous total 145 438 1 472 634 4 047 107 145 438 1 472 634 4 047 107 0 0 0 Swaps de devises - - - - - - Opérations de change à terme 812 523 30 441 - 812 523 30 441 - Sous total 812 523 30 441 - 812 523 30 441 - 0 0 0 Total 957 961 1 503 075 4 047 107 957 961 1 503 075 4 047 107 0 0 0 26.2 Instruments financiers à terme : juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Total juste valeur Encours notionnel Total juste valeur Encours notionnel Positive Négative Positive Négative Futures Options de change 608 608 249 754 48 894 Options de taux Opérations fermes en devise sur marchés organisés F.R.A. Swaps de taux d’intérêt 33 688 168 412 6 880 708 18 962 295 448 5 574 409 Caps, Floors, Collars 16 16 36 194 74 74 41 876 Forward taux Opérations fermes sur actions et indices 802 802 Opérations conditionnelles sur actions et indices Dérivés sur actions, indices boursier et métaux précieux Dérivés de crédit Sous total 35 114 169 036 7 167 458 19 036 295 522 5 665 179 Swaps de devises Opérations de change à terme 8 272 5 024 450 388 842 964 Sous total 8 272 5 024 450 388 842 964 Total 43 386 174 060 7 617 846 19 036 295 522 6 508 143 26.3 Information sur les Swaps Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt (en milliers d'euros) Position ouverte isolée Micro-couverture Macro-couverture Swaps de transaction Contrats d'échange de taux 150 817 653 164 6 124 925 Néant Contrats assimilés Transferts effectués au cours de l’exercice Aucun transfert sur la période. Note 27 Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés La gestion du risque de contrepartie (entreprises, banques, institutionnels) s’appuie sur : • une organisation par unité spécialisée et par métier rapportant à la Direction Générale. • les procédures internes qui fixent les règles de prise et de suivi du risque s’appliquant aux divers opérateurs de l’établissement. Ce principe de fixation d’une limite d’engagement est appliqué à tout type de contrepartie : entreprise, banque, institution financière, entités étatiques ou parapubliques. De même, les interventions en risque sur des contreparties contrôlées ou résidant dans un pays n’appartenant pas à l’OCDE sont plafonnées pays par pays, tous types d’opérations et d’interventions confondus. Ces « limites-pays » sont révisables périodiquement. • des méthodologies de mesure des risques. Ainsi, chaque contrepartie dispose d’une limite maximale d’engagement incluant l’ensemble des opérations. L’exposition de l’établissement aux risques de contrepartie sur les instruments à terme et optionnels sur taux d’intérêt, change, matières premières et métaux précieux peut être mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration ( add-on ) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats. Au 31 décembre 2021, la valeur de marché de ces instruments, après prise en compte (ou non prise en compte) des effets de la compensation et de la collatéralisation, s’élève à 9 109,4 milliers d’euros. Elle se décompose de la façon suivante par types de contreparties : - gouvernements et banques centrales de l’OCDE : 0 milliers d’euros. - établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés : 794,3 milliers d’euros - autres contreparties : 8 315,1 milliers d’euros. Le risque de crédit potentiel estimé sur la base des facteurs de majoration réglementaires s’élève à 32 204,1 milliers d’euros, réparti de la façon suivante sur les différents types de contreparties : - gouvernements et banques centrales de l’OCDE : 0 milliers d’euros - établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés : 0 milliers d’euros - autres contreparties : 32 204,1 milliers d’euros L’évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme utilisés par l’établissement mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration ( add-on ) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante : Note 28 Engagements de financement et de garantie et autres garanties (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés Engagements de financement 1 216 804 1 212 857 . Engagements en faveur d'établissements de crédit . Engagements en faveur de la clientèle 1 216 804 1 212 857 Ouverture de crédits confirmés 571 897 617 989 - Ouverture de crédits documentaires 13 501 7 477 - Autres ouvertures de crédits confirmés 558 396 610 512 Autres engagements en faveur de la clientèle 644 907 594 868 Engagements de garantie 563 473 888 054 . Engagements d'ordre d'établissement de crédit 24 441 193 416 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 10 702 11 012 Autres garanties 13 739 182 404 . Engagements d'ordre de la clientèle 539 032 694 638 Cautions immobilières 110 019 106 407 Autres garanties d'ordre de la clientèle 429 013 588 231 Engagements sur titres 1 122 902 . Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise . Autres engagements à donner 1 122 902 Engagements reçus Engagements de financement 19 270 25 219 . Engagements reçus d'établissements de crédit 19 270 25 219 . Engagements reçus de la clientèle Engagements de garantie 4 597 634 4 347 814 . Engagements reçus d'établissements de crédit 518 051 490 946 . Engagements reçus de la clientèle 4 079 583 3 856 868 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 1 223 066 1 221 111 Autres garanties reçues 2 856 517 2 635 757 Engagements sur titres 1 122 902 . Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise . Autres engagements reçus 1 122 902 Dans le cadre des mesures de soutien à l’économie à la suite de la crise sanitaire liée à la COVID-19, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a accordé des prêts pour lesquels elle a reçu des engagements de garantie de l’Etat français (PGE). Au 31 décembre 2021 , le montant de ces engagements de garantie reçus s’élève à 385 273 milliers d’euros. Note 29 Actifs donnés et reçus en garantie Créances apportées en garantie : Au cours de l’année 2021, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté 7 361 609 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 6 901 006 milliers d’euros en 2020. Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté : - 6 107 740 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 5 503 877 milliers d’euros en 2020 ; - 226 576 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 252 528 milliers d’euros en 2020 ; - 1 027 292 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 144 602 milliers d’euros en 2020 . Note 30 Engagements donnés aux entreprises liées Engagements de garantie D'un montant global de 306 296 milliers d'euros, les opérations les plus significatives sont : - 154 302 milliers d'euros de contre garanties à des filiales de crédit-bail du Groupe Crédit Agricole (Lixxbail, Finamur, Auxifip) au titre de contrats de crédit-bail qu'elles ont conclu avec nos clients. - 151 994 milliers d'euros, porte essentiellement sur des garanties accordées à d'autres Caisses Régionales de Crédit Agricole et à CACIB dans le cadre de financements en pool. Note 31 Opérations de désendettement de fait et de titrisation 32.1 Désendettement de fait La Caisse régionale n’est pas concernée par ce type d’opération. 32.2 Titrisation Pas de nouvelle opération de titrisation en 2021 pour la CR CAPG. Note 32 Compensation des emprunts de titres et de l’épargne centralisée La Caisse régionale n’est pas concernée par ce type d’opération. Note 33 Produits nets d’intérêts et revenus assimilés (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Sur opérations avec les établissements de crédit 4 042 4 947 Sur opérations internes au Crédit Agricole 40 414 27 828 Sur opérations avec la clientèle 264 727 267 907 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 10 509 11 384 Produit net sur opérations de macro-couverture Sur dettes représentées par un titre 2 049 2 396 Autres intérêts et produits assimilés 176 29 Intérêts et produits assimilés 321 917 314 491 Sur opérations avec les établissements de crédit -5 690 -7 337 Sur opérations internes au Crédit Agricole -45 336 -53 091 Sur opérations avec la clientèle -22 577 -27 585 Charge nette sur opérations de macro-couverture -44 056 -36 506 Sur obligations et autres titres à revenu fixe -185 -411 Sur dettes représentées par un titre -2 499 -2 669 Autres intérêts et charges assimilées -1 -13 Intérêts et charges assimilées -120 344 -127 612 Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1) 201 573 186 879 (1) Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2021 est de 3 518 milliers d'euros contre 4 027 milliers d'euros au 31 décembre 2020 . Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d’opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques. Note 34 Revenus des titres à revenus variables (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 31 202 42 158 Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille Opérations diverses sur titres Total des revenus des titres à revenus variables 31 202 42 158 Note 35 Produit net des commissions (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 735 -112 623 570 -111 459 Sur opérations internes au crédit agricole 11 233 -33 765 -22 532 9 955 -27 294 -17 339 Sur opérations avec la clientèle 46 983 -746 46 237 43 177 -769 42 408 Sur opérations sur titres -48 -48 -165 -165 Sur opérations de change 192 192 193 -1 192 Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan 110 110 81 81 Sur prestations de services financiers (1) 135 316 -12 878 122 438 125 486 -9 407 116 079 Provision pour risques sur commissions 427 -394 33 447 -402 45 Total produit net des commissions 194 996 -47 943 147 053 179 909 -38 149 141 760 (1) dont prestations d'assurance-vie : 27 175 milliers d'euros. Note 36 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Solde des opérations sur titres de transaction Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 911 758 Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme 230 79 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 1 141 837 Note 37 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Titres de placement Dotations aux dépréciations - 151 - 82 Reprises de dépréciations 167 455 Dotation ou reprise nette aux dépréciations 16 373 Plus-values de cession réalisées 1 187 437 Moins-values de cession réalisées - 303 - 1 439 Solde des plus et moins-values de cession réalisées 884 - 1 002 Solde des opérations sur titres de placement 900 - 629 Titres de l'activité de portefeuille Dotations aux dépréciations Reprises de dépréciations Dotation ou reprise nette aux dépréciations Plus-values de cession réalisées Moins-values de cession réalisées Solde des plus et moins-values de cession réalisées Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 900 -629 Note 38 Autres produits et charges d’exploitation bancaire (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Produits divers 6 629 8 341 Quote-part des opérations faites en commun Refacturation et transfert de charges 89 101 Reprises provisions 748 163 Autres produits d'exploitation bancaire 7 466 8 605 Charges diverses -1 130 -984 Quote-part des opérations faites en commun -1 087 -1 444 Refacturation et transfert de charges Dotations provisions -1 007 -578 Autres charges d'exploitation bancaire -3 224 -3 006 Total autres produits et charges d'exploitation bancaire 4 242 5 599 Note 39 Charges générales d’exploitation (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Frais de personnel Salaires et traitements - 73 542 - 71 000 Charges sociales - 37 435 - 36 071 - dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies - 8 286 - 8 141 Intéressement et participation - 12 860 - 12 186 Impôts et taxes sur rémunérations - 11 477 - 10 987 Total des charges de personnel - 135 314 - 130 244 Refacturation et transferts de charges de personnel 5 918 6 737 Frais de personnel nets - 129 396 - 123 507 Frais administratifs Impôts et taxes - 4 799 - 6 385 Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires (1) (2) - 84 444 - 83 358 Total des charges administratives - 89 243 - 89 743 Refacturation et transferts de charges administratives 949 661 Frais administratifs nets - 88 294 - 89 082 Charges générales d'exploitation -217 690 -212 589 (1) L’information sur les honoraires des commissaires aux comptes est indiquée dans la note 50 (2) dont 2 874 milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique au titre de l’exercice 2021 Effectif moyen Effectif par catégorie (Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) Catégories de personnel 31/12/2021 31/12/2020 Cadres 462 448 Non cadres 1 211 1 203 Total 1 673 1 651 Dont : - France 1 673 1 651 - É tranger Dont : personnel mis à disposition 58 58 Note 40 Cout du risque (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dotations aux provisions et dépréciations -349 491 -291 480 Dépréciations de créances douteuses -39 938 -34 638 Autres provisions et dépréciations -309 553 -256 842 Reprises de provisions et dépréciations 345 368 278 249 Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) 44 392 54 145 Autres reprises de provisions et dépréciations (2) 300 976 224 104 Variation des provisions et dépréciations -4 123 -13 231 Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) -2 597 -3 749 Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) -25 227 -11 696 Décote sur prêts restructurés -50 -114 Récupérations sur créances amorties 573 550 Autres pertes Autres produits 1 014 Coût du risque -31 424 -27 227 (1) dont 1 297 milliers d'euros utilisés en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises et 4 672 milliers d’euros liés à l’effet de désactualisation des dépréciations sur créances douteuses (2) dont 300 835 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif (3) dont 778 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises (4) dont 10 052 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises Note 41 Résultat net sur actifs immobilisés (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Immobilisations financières Dotations aux dépréciations -207 -4 799 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -207 -4 799 Reprises de dépréciations 152 175 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 152 175 Dotation ou reprise nette aux dépréciations -55 -4 624 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -55 -4 624 Plus-values de cessions réalisées 4 680 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 4 680 Moins-values de cessions réalisées -2 -10 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -2 -10 Pertes sur créances liées à des titres de participation Solde des plus et moins-values de cessions 4 678 -10 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 4 678 -10 Solde en perte ou en bénéfice 4 623 -4 634 Immobilisations corporelles et incorporelles Plus-values de cessions 62 55 Moins-values de cessions -55 -29 Solde en perte ou en bénéfice 7 26 Résultat net sur actifs immobilisés 4 630 -4 608 Note 42 Impôt sur les bénéfices En milliers d'euros 31/12/2021 31/12/2020 Charge d'impôt courant 31 711 35 922 Charge / produit d'impôt différé - 448 - 507 Dot° / Rep provision pour litige IS - 82 0 Impôt sur les bénéfices 31 181 35 415 Intégration fiscale : La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est intégrée fiscalement au sein du Groupe Crédit Agricole. A ce titre, Crédit Agricole S.A a réalloué à la Caisse Régionale 2 185 milliers d'euros au titre de l'intégration fiscale du groupe Crédit Agricole pour l'exercice 2021. Note 43 Informations relatives aux résultats des activités bancaires Le métier de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est la banque de proximité. La Caisse régionale n’intervient que sur le territoire français. Note 44 Exemption d’établir des comptes consolidés Non concerné. Note 45 Evénements postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l’exploitation Néant Note 46 Affectation des résultats (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Résultat Net 93 278 80 391 RAN changement de méthode 259 123 0 Affectation à la réserve légale 62 046 53 496 Affectation aux réserves facultatives 20 682 17 832 Affectation à la réserves spéciale Mécénat Rémunération des parts sociales 839 146 472 Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par SACAM MUTUALISATION 7 000 6 032 Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par C.A.S.A Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés des autres détenus 2 969 2 559 Note 47 Implantation dans des états ou territoires non coopératifs Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l’article 238-0 A du Code général des impôts. Note 48 Publicité des honoraires de commissaires aux comptes Collège des Commissaires aux Comptes de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne (en milliers d'euros hors taxes) Ernst & Young % PWC % Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels (*) 106 50% 108 50% Services autres que la certification des comptes 17 74% 6 26% Total 123 114 (*) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels (Exercice clos le 31 décembre 2021) A l’Assemblée Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Observation Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.12 « Avantages au personnel postérieurs à l’emploi » de l’annexe aux comptes annuels qui expose l’impact du changement de méthode comptable relatif aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires sur les comptes au 31 décembre 2021. Justification des appréciations - Points clés de l’audit La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L. 823 9 et R. 823 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, votre caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédits sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans la note 2.1 de l’annexe aux comptes annuels, les créances présentant un risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d’une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d’intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de votre caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations des crédits portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés actualisés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 4.4 de l’annexe aux comptes annuels qui s’élève à M€ 176,5. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction de votre caisse régionale, dans le contexte de la crise liée au Covid-19, pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de votre caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par votre caisse régionale relatifs à ces procédures ; analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit en prenant en compte, le cas échéant, l’impact de la crise sanitaire liée au Covid-19 sur ces flux ou les garanties spécifiques liées aux plans de soutien à l’économie ; mis en œuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux. Provisions sur encours sains et dégradés Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans la note 2.1 de l’annexe aux comptes annuels, votre caisse régionale constate au titre des expositions de crédits au passif de son bilan des provisions pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) ou sur la durée de vie de l’encours dès lors que la qualité de crédit de l’exposition s’est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut selon des modèles internes de risque de crédit, en tenant compte de données macro-économiques prospectives (Forward Looking) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au regard de paramètres propres au portefeuille de crédit de votre caisse régionale sur la base d’éléments conjoncturels et/ou structurels locaux. Le cumul de ces provisions sur les prêts et créances représente M€ 99,3 au 31 décembre 2021 comme indiqué dans la note 15 de l’annexe aux comptes annuels. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de : l’importance des hypothèses prises, en particulier dans le contexte de crise sanitaire liée au Covid-19 en vigueur sur l’exercice 2021 ; l’importance de ces provisions dans le bilan de votre caisse régionale et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédits à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives (Forward Looking central et local). Nos travaux ont consisté à : prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de dépréciations. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles ; le processus d’élaboration des paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD », perte en cas de défaut  Loss Given Default  ou « LGD ») en prenant en compte notamment le contexte de la crise sanitaire liée au Covid-19 et les mesures de soutien à l’économie ; la gouvernance des modèles et le changement des paramètres y compris l’analyse des scénarios et des paramètres économiques projetés ainsi que le processus de validation indépendante ; la réalisation de tests ciblés sur les fonctions calculatoires de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeur ; tester les données relatives aux expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d’un échantillon de dossiers ; contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et provisions dans l’outil de provisionnement ; apprécier les hypothèses et la documentation fournie par votre caisse régionale sur l’identification de dégradations significatives notamment dans un contexte de crise sanitaire liée au Covid-19 pour des portefeuilles d’encours ainsi que la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du Forward Looking ; analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l’exercice 2021 ; examiner les informations données au titre de la couverture du risque de crédit dans l’annexe aux comptes annuels. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires à l’exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D. 441-6 du Code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre caisse régionale considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne par votre assemblée générale de 1992 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 30 mars 2011 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres. Au 31 décembre 2021, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la trentième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la onzième année. Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG Audit était commissaire aux comptes depuis 1999. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels . Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux ci. Comme précisé par l’article L. 823 10 1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822 10 à L. 822 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Neuilly-sur-Seine et Toulouse, le 14 mars 2022 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit ERNST & YOUNG et Autres Pierre Clavié Frank Astoux Partie B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2021 Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en date du 28 janvier 2022 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 29 mars 2022. Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers Cadre général Présentation juridique de l’entité CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 RCS TARBES Société coopérative à capital variable Code NAF : 6419Z Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy - BP 329 – 65003 TARBES CEDEX Un Groupe bancaire d’essence mutualiste L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 11,2 millions de sociétaires qui élisent quelques 28 536 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales. Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés. Relations internes au Crédit Agricole Mécanismes f in anciers internes Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe. Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne "Prêts et créances sur les établissements de crédit" ou "Dettes envers les établissements de crédit". Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable et solidaire, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Dettes envers la clientèle". Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne non réglementée (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les "avances" (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites "avances miroirs" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché. Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine "monétaire" des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole". Opérations en devises Le refinancement des activités en devises des Caisses régionales est réalisé auprès de Crédit Agricole SA. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées". Mécanisme TLTRO III Une troisième série d’opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars, avril et décembre 2020 en lien avec la situation de la COVID-19. Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d’atteinte d’un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de 3 ans de l’opération TLTRO à laquelle s’ajoute une sur-bonification rémunérant une première incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2020 à juin 2021 puis une seconde incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2021 à juin 2022. Le traitement comptable retenu par le Groupe, sans changement par rapport à celui appliqué en 2020, consiste à comptabiliser les bonifications dès que le Groupe estime avoir une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l’obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE, i.e. au terme de l’opération de TLTRO III, et à rattacher cette bonification à la période à laquelle elle se rapporte prorata temporis. Le Groupe a évalué les intérêts courus au taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à -100 bps sur la période spéciale de taux d’intérêt (1er janvier 2021 – 23 juin 2021 pour la période afférente à l’exercice 2021), compte tenu de l’atteinte des seuils propres à la première incitation pendant la période spéciale de référence. Sur la période spéciale de taux d’intérêt additionnelle (24 juin 2021 – 31 décembre 2021 pour la période afférente à l’exercice 2021), le taux d’intérêt retenu est également le taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à -100 bps, compte tenu de l’atteinte des critères du niveau de crédits éligibles propres à la seconde incitation pendant la période spéciale de référence additionnelle. Ainsi, le Groupe estime bénéficier de l’obtention de l’ensemble des bonifications à l’échéance de ce financement du fait de la réalisation des conditions pour en bénéficier au 31 décembre 2021. Pour rappel, au 30 juin 2021, le taux d’intérêt retenu était le minimum entre le taux de Facilité des Dépôts et le MRO - 50 bps compte tenu des incertitudes que le Groupe avait à cette date, quant à l’atteinte des critères de variation de crédits éligibles pendant la période spéciale de référence additionnelle. Crédit Agricole S.A. a souscrit à ces emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. Couverture des risques de Liquidité et de Solvabilité, et résolution bancaire Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l’année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite « BRRD »), transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique. La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la stratégie de résolution de « point d’entrée unique élargi » (« extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l’outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. A ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution du groupe Crédit Agricole, c’est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d’organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d’entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit lorsqu’elle considère que : la défaillance de l’établissement est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu’ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l’article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité. Dans l’hypothèse où les autorités de résolution décideraient d’une mise en résolution sur le groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d’absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 (Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF) . Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d’utiliser l’outil de résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette (Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF) , c’est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l’égard de l’organe central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s’appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l’entité considérée et quelle que soit l’origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l’article L 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l’entité du Groupe dont ils sont créanciers. L’étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le groupe Crédit Agricole, s’appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L’investisseur doit donc être conscient qu’il existe donc un risque significatif pour les porteurs d’actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l’entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l’essentiel la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Garantie spécifique apportée par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant en 2013 et amendé par deux avenants en 2016, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. Une première résiliation partielle correspondant à 35 % du dispositif des garanties Switch a eu lieu le 2 mars 2020, une deuxième correspondant à 15% du dispositif a eu lieu le 1er mars 2021 et une dernière correspondant à la partie résiduelle de 50% du dispositif a eu lieu le 16 novembre 2021. Informations relatives aux parties liées Avec les Caisses Locales : La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne étant avec les Caisses Locales l’entité consolidante, il n’y a pas de relation avec une société mère, des co-entreprises où elle serait co-entrepreneur, des entreprises associées ou des entités exerçant un contrôle conjoint. Au 31/12/2021, le montant des comptes courants bloqués des Caisses Locales dans la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s’élève à 315 349 milliers d’euros. Avec ses filiales : PG Invest PG Invest, filiale à 100 % de la Caisse Régionale, est dédiée aux prises de participations sur le territoire de Pyrénées Gascogne. Elle a été créée pour porter des participations et pour investir dans différentes sociétés locales de type SEM ou SAFER. PG Invest permet également à la Caisse Régionale de se diversifier dans le secteur du capital risque, du portage foncier ou de la promotion immobilière, au travers de sociétés dans lesquelles PG Invest est actionnaire majoritaire. Le résultat brut d’exploitation (RBE) au 31 décembre 2021 ressort à +952 K€ contre +294 K€ l’an dernier et s’explique principalement par les éléments suivants : • 1M€ de dividendes reçus • Des charges de structure d’un montant de -216 K€ constituées majoritairement de la mise à disposition de personnel de la Caisse Régionale. • D’un revenu net de 185 K€ issu de la vente de parcelles de lotissement, • Des charges d’intérêts nettes de -36 K€ principalement liées à l’avance en compte courant consentie par la Caisse Régionale au profit de PG Invest. En l’absence de coût du risque, le résultat net ressort donc à +952 K€ contre un bénéfice de +901 K€ en 2020. PG Immo et SQHPB PG Immo est la société qui porte l’activité d’agences immobilières du réseau Square Habitat de la Caisse Régionale. L’exploitation est assurée soit par PG IMMO en direct, soit par l’intermédiaire de ses filiales et sous-filiales, détenues à 100%. Suite à une opération de transmission universelle de patrimoine de sa filiale Agence Adour Pyrénées menée en 2019, l’entité PG Immo œuvre désormais sur les territoires de Gascogne, de Bigorre et du Béarn. L’activité en Pays Basque est quant à elle exercée par la société SQHPB et ses filiales. Suite à l’entrée dans le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de la société SQHPB (détenue à 100% par PG Immo) en 2018, les comptes présentés ci-dessous représentent la contribution des sociétés PG Immo et SQHPB au résultat consolidé de la Caisse Régionale. Malgré un impact de la crise sanitaire sur les activités de location et location saisonnière notamment encore cette année, le résultat brut d’exploitation (RBE) ressort à + 1796 K€ contre -300 K€ l’an dernier sous l’effet d’une bonne dynamique de l’activité Transaction. Au RBE s’ajoute un coût du risque négatif de -957 K€ Le résultat net ressort à +677 K€ contre une contribution au résultat de -350 K€ sur l’année 2020. PG Développement PG Développement, filiale à 100 % de PG INVEST, est dédiée aux prises de participations de type Capital Innovation et Capital Développement. S’inscrivant dans la filière capital investissement du groupe Crédit Agricole, PG DEVELOPPEMENT s’adresse aux entrepreneurs, PME et ETI, avec une vision de long terme portée sur la proximité et l’innovation. PG Développement a réalisé 3 investissements en 2021 dont 2 en capital développement et 1 en capital risque pour un montant de 1,4 M€ au global. PG Développement a par ailleurs matérialisé 4 sorties partielles pour un montant cumulé de 0,8 M€. Le portefeuille compte 26 participations actives, dont 18 lignes en capital développement et 8 lignes en capital innovation. Le résultat brut d’exploitation (RBE) au 31 décembre 2021 ressort à +1,5 M€ vs -12 K€ en 2020 et se décompose essentiellement de la manière suivante : • Des charges de fonctionnement de -288 K€ essentiellement liées à la mise à disposition de personnel par la Caisse Régionale • La comptabilisation en résultat des moins-values latentes sur titres de participations, pour -53 K€ • Des dividendes pour 1,8 M€ • Le solde étant essentiellement constitué des intérêts sur obligations convertibles En l’absence de cout du risque, le résultat net de PG Développement ressort bénéficiaire à +1,5 M€ vs -12 K€ au 31 décembre 2020. Groupe CAPG Energies Nouvelles Le groupe CAPG détient 100 % des parts de la SA CAPG Energies Nouvelles (CAPGEN), créée en 2009 pour regrouper les investissements de la Caisse Régionale dans les énergies renouvelables. L’activité se scinde en deux grands pôles : le développement de nouvelles centrales sur le territoire CAPG et la gestion de participations dans un parc de centrales existant. Concernant le développement de nouveaux projets, l’année 2021 confirme l’attractivité de l’offre tiers-investisseur de CAPGEN lancée en 2019. Cette activité consiste en la location de surface auprès d’acteurs du territoire de CAPG afin que CAPGEN et ses partenaires puissent y construire et exploiter des centrales photovoltaïques (PV) ou hydroélectriques. Il s’agit d’une action concrète visant à accélérer la transition énergétique du territoire de CAPG afin de garantir son attractivité future. En 2021, l’activité s’est traduite par l’étude de 424 sites, la signature de 59 nouveaux projets pour une production attendue de 16 MWh et la construction de 39 centrales. Côté gestion des participations, le parc codétenu par CAPGEN et ses partenaires représente, au 31/12/2021, 1080 centrales en exploitation pour une production d’électricité verte de plus de 750 GWh. Cette production électrique correspond à la consommation d’une ville de plus de 350 000 habitants et représente une économie d’émission de carbone de 178 500 tonnes. Malgré une progression du nombre de centrales en 2021 (+214), la production est en repli de 7% du fait de conditions climatiques moins favorables, de difficultés techniques et réglementaires sur certaines centrales et de la cession d’une participation dans une grande centrale biomasse bois (CBN). La cession de cette participation dans CBN entraine, outre la réduction de la production d’électricité, un impact négatif dans les comptes de CAPGEN de l’ordre d’1,4M€. Côté administratif, suite à un recours d’une association contre l’autorisation d’exploitation de la centrale hydroélectrique d’Auterrive accordée par la Préfecture des Pyrénées Atlantiques, CAPGEN a été obligé d’arrêter temporairement la centrale. CAPGEN met en œuvre les diligences nécessaires afin que l’exploitation puisse reprendre d’ici fin 2022 – début 2023. L’année 2021 a également vu la publication officielle des nouveaux tarifs imposés par l’Etat dans le cadre de la révision unilatérale des contrats photovoltaïques S06 et S10 pour les centrales de plus de 250KWc. Cette révision touche particulièrement Terres d’Energie, SAS dont CAPGEN détient 18% du capital au côté de TENERGIE et de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Cette SAS voit son chiffre d’affaires profondément amputé et sa situation financière dégradée par ce changement de tarif de rachat de l’électricité. En conséquence, en accord avec les créanciers de Terres d’Energie, les actionnaires ont décidé de figer les positions de Terres d’Energie en l’attente de l’instruction de la demande de tarif dérogatoire déposée par Terres d’Energie auprès de la Commission de Régulation de l’Energie au titre de la clause de sauvegarde prévue au décret modificatif des tarifs. En conséquence, afin de pouvoir continuer le développement en bénéficiant des économies d’échelle permises par un holding de ce type, les actionnaires de Terres d’Energie ont décidé de créer un « clone » de cette structure. Ce « clone » a été nommé Terres d’Energie 2. Il compte 224 centrales au 31/12/2021. Cette révision des tarifs a eu pour autre conséquence de priver CAPGEN des dividendes attendus de Terres d’Energie sur l’exercice 2021. Par contre, la centrale PV au sol de St Clar, qui était potentiellement touchée par cette révision des tarifs a pu conserver un prix de vente de l’électricité produite inchangé. Ceci permet de reprendre au niveau de CAPGIE, filiale à 65% de CAPGEN détenant St Clar, le million d’euros de provisions constituées en 2020 en prévision d’une baisse de tarif. Concernant les comptes consolidés, ils sont constitués par la situation de 4 sociétés : la société de tête, CAPGEN, le holding de détention de centrales hydroélectriques CAM Hydro, le holding de détention de centrales photovoltaïques CAPG Investissement Energétiques (CAPGIE) et une de ses sous-filiales : la SAS Saint Clar qui porte un parc photovoltaïque au sol de 9MWc dans le Gers. La contribution du groupe CAPGEN aux comptes consolidés de la Caisse Régionale s’élève au 31/12/2021 à -664 K€ vs +11,3 M€ au 31/12/2020 : - -1,27 M€ proviennent du résultat net IFRS individuel de CAPGEN : celui-ci est essentiellement composé de dotations nettes aux provisions ; - Les sociétés CAM Hydro et St Clar dégagent, quant à elles, des résultats respectivement de +83 K€ et +634 K€ issus de leur activité de vente d’électricité « verte » produite. - Le holding CAPGIE qui porte notamment les participations dans St Clar dégage quant à lui un résultat net négatif de -109 K€. Deux assignations ont été reçues au mois de septembre et octobre 2021 dans le cadre du dossier CAPG Energies Nouvelles (CAPGEN) : une assignation en responsabilité de la Caisse Régionale et de CAPGEN dans la mise en Liquidation Judiciaire du groupe Heslyom, une assignation en responsabilité de Tenergie et de CAPGEN pour violation du droit de préférence dans les opérations réalisées avec Tenergie. Ces dossiers étant en cours d'instruction et sur la base de l'appréciation des risques par nos conseils, aucune sortie de ressource n'est probable à ce stade. Kennedy et Le Connecteur Dans le cadre de la construction du Village CAPG à Biarritz, les deux sociétés ci-dessous ont été constituées : • La SAS KENNEDY LE VILLAGE, société propriétaire de l’immeuble, dont la construction a été financée par fonds propres ou quasi fonds propres • Et la SAS LE CONNECTEUR, société ayant pour vocation d’exploiter l’immeuble construit. Ces deux sociétés ont fait l’objet d’une entrée dans le périmètre de consolidation des comptes de la CR Pyrénées Gascogne au 30 septembre 2021. Après six mois d’exploitation du bâtiment (livraison intervenue au début du deuxième semestre 2021), la contribution de ces deux entités au résultat consolidé du groupe CAPG s’élève à -2,6M€ se décompose principalement de la manière suivante : • 0,7M€ de CAHT (hors loyer réciproque entre la SAS Kennedy Le Village et la SAS Le Connecteur) • -1M€ de dotations aux amortissements • -0,3M€ de charges de personnel • -0,6M€ de prestataires externes • -0,3M€ de coût d’intermédiation sur les évènements organisés • -0,2M€ de communication • -0.3M€ de budget audio, visuel , réseau • -0,4M€ de charges d’exploitation du bâtiment Les fonds dédiés PG GESTION (PGG) et PG ALTITUDE (PGA) La Caisse Régionale utilise deux fonds dédiés pour la gestion de ses excédents de fonds propres. Ces fonds correspondent donc à des OPCVM ouverts à la seule Caisse Régionale qui en détermine leur orientation de gestion et les titres admissibles. Ils sont gérés dans le cadre des mandats par les équipes de sociétés de gestion externes, Amundi pour PGG et Lyxor pour PGA. L’intérêt de ces fonds pour la gestion des portefeuilles titres gérés pour compte propre tient à ce qu’ils permettent de céder des titres, dans le cadre de la gestion active des portefeuilles, sans forcément constater la plus ou moins-value de cession dans les comptes individuels de la Caisse Régionale. En effet, tant que les titres cédés sont dans le fonds dédié, ils n’affectent que les résultats du seul fonds dédié. Pour impacter le résultat individuel de la Caisse Régionale, il faut procéder à la vente de parts du fonds dédié lui-même. En revanche, cette activité affecte les comptes consolidés puisque ces fonds dédiés entrent dans le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale. Les résultats de ces fonds dédiés sont donc très volatils d’une année sur l’autre et fonction à la fois de la conjoncture des marchés financiers et de l’activité de la Trésorerie de la Caisse Régionale. En 2021, le fonds PGG enregistre une performance de -0.36 %. Le fonds a souffert de l’écartement des primes de risques des émetteurs éligibles au ratio LCR, de la hausse des taux du marché des obligations et d’un niveau portage défavorable. Au 31/12/2021, le fonds est composé à 100% de titres de niveau 1A (dettes souveraines, supranationales et d’agences gouvernementales). La duration du portefeuille est extrêmement courte (0,21 an), le fonds couvant intégralement son exposition en taux (asset swap sur titres). La diversification en termes de signatures et de niveau d’éligibilité LCR permet au fonds de limiter le portage négatif. Le fonds PGA génère une performance de 2.58% sur l’année 2021. La volatilité 1 an du fonds au 31/12/2021 est de 1.90%. Le fonds a bénéficié de la hausse du prix des actifs dits risqués malgré une allocation relativement conservatrice (la sensibilité action – béta - est inférieure à 15%). Le resserrement des primes de risques des marchés de dettes privées et le regain des anticipations inflation en zone euro ont également participé à la création de valeur de PGA en 2021. Etats financiers consolidés Compte de résultat (en milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Intérêts et produits assimilés 4.1 338 146 332 994 Intérêts et charges assimilées 4.1 - 120 293 - 128 533 Commissions (produits) 4.2 195 071 179 575 Commissions (charges) 4.2 - 48 572 - 38 466 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 5 717 - 2 563 Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction 816 - 406 Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat 4 901 - 2 157 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 34 020 11 293 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 453 1 988 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 33 567 9 305 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat 4.6 ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat 4.6 ‐ ‐ Produits des autres activités 4.7 27 185 24 955 Charges des autres activités 4.7 - 4 092 - 3 545 Produit net bancaire 427 182 375 710 Charges générales d'exploitation 4.8 - 229 717 - 229 271 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 4.9 - 21 742 - 20 500 Résultat brut d'exploitation 175 723 125 939 Coût du risque 4.10 - 34 272 - 16 919 Résultat d'exploitation 141 451 109 020 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.11 6 445 33 Variations de valeur des écarts d'acquisition 6.16 ‐ ‐ Résultat avant impôt 147 896 109 053 Impôts sur les bénéfices 4.12 - 37 076 - 25 909 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 6.12 ‐ - 37 720 Résultat net 110 820 45 424 Participations ne donnant pas le contrôle 6.21 184 359 Résultat net part du groupe 110 636 45 065 (1) Correspond au résultat y compris Résultat net des activités abandonnées. Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en ca pitaux propres (en milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Résultat net 110 820 45 424 Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 4.13 926 - 151 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre (1) 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1) 4.13 245 691 - 67 370 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 246 617 - 67 521 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 - 7 761 2 923 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées 4.13 - 1 088 1 088 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 4.13 237 768 - 63 510 Gains et pertes sur écarts de conversion 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 4.13 1 758 - 15 888 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.13 2 469 2 992 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 4 227 - 12 896 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 - 1 091 3 694 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées 4.13 - 16 114 16 114 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4.13 - 12 978 6 912 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.13 224 790 - 56 598 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 335 610 - 11 174 Dont part du Groupe 336 297 - 11 619 Dont participations ne donnant pas le contrôle - 687 445 (1) Montant du transfert en réserves d'éléments non recyclables 4.13 ‐ 10 Bilan Actif (en milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Caisse, banques centrales 6.1 70 143 283 876 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1-6.2-6.6.6.7 269 029 404 397 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 11 482 3 171 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 257 547 401 226 Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 32 666 19 034 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1-6.4-6.6-6.7 1 735 386 1 434 980 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 121 642 111 332 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 613 744 1 323 648 Actifs financiers au coût amorti 3.1-3.3-6.5-6.6-6.7 17 816 703 16 803 823 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 406 797 1 147 779 Prêts et créances sur la clientèle 15 348 288 14 658 673 Titres de dettes 1 061 618 997 371 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 98 060 232 805 Actifs d'impôts courants et différés 6.10 77 734 94 386 Comptes de régularisation et actifs divers 6.11 307 892 494 312 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées 6.12 ‐ 2 287 469 Participation aux bénéfices différée 6.17 ‐ ‐ Participation dans les entreprises mises en équivalence 6.13 ‐ ‐ Immeubles de placement 6.14 6 356 7 128 Immobilisations corporelles 6.15 171 455 131 796 Immobilisations incorporelles 6.15 19 489 19 269 Ecarts d'acquisition 6.16 4 023 4 023 Total de l'actif 20 608 936 22 217 298 Bilan Passif (en milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Banques centrales 6.1 ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 16 020 9 242 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 16 020 9 242 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 163 544 305 796 Passifs financiers au coût amorti 16 894 301 16 527 098 Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.8 8 607 998 8 432 372 Dettes envers la clientèle 3.1-3.3-6.8 7 928 614 7 424 905 Dettes représentées par un titre 3.3-6.8 357 689 669 821 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 886 18 577 Passifs d'impôts courants et différés 6.10 33 521 51 164 Comptes de régularisation et passifs divers 6.11 269 590 276 436 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées 6.12 ‐ 2 152 321 Provisions techniques des contrats d'assurance 6.17 ‐ ‐ Provisions 6.18 71 616 73 632 Dettes subordonnées 3.3-6.19 3 816 3 567 Total dettes 17 453 294 19 417 833 Capitaux propres 3 155 642 2 799 465 Capitaux propres part du Groupe 3 155 391 2 790 300 Capital et réserves liées 639 029 596 759 Réserves consolidées 1 942 401 1 910 812 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 463 326 221 354 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées ‐ 16 310 Résultat de l'exercice 110 636 45 065 Participations ne donnant pas le contrôle 251 9 165 Total du passif 20 608 936 22 217 298 Tableau de variation des capitaux propre s (en milliers d'euros) Part du Groupe Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net Capitaux propres Capital Primes et réserves consolidées liées au capital (1) Elimination des titres autodétenus Autres instruments de capitaux propres Total Capital et réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2020 Publié 271 425 2 207 807 - ‐ 2 479 232 2 468 291 882 294 350 ‐ 2 773 582 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2020 271 425 2 207 807 - ‐ 2 479 232 2 468 291 882 294 350 ‐ 2 773 582 Augmentation de capital 44 732 ‐ ‐ ‐ 44 732 ‐ ‐ ‐ ‐ 44 732 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2020 ‐ -14 124 ‐ ‐ -14 124 ‐ ‐ ‐ ‐ -14 124 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ -3 232 ‐ ‐ -3 232 ‐ ‐ ‐ ‐ -3 232 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ 610 ‐ ‐ 610 ‐ ‐ ‐ ‐ 610 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 44 732 -16 746 ‐ ‐ 27 986 ‐ ‐ ‐ ‐ 27 986 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ -10 ‐ ‐ -10 6 698 -63 382 -56 684 ‐ -56 694 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ -10 ‐ ‐ -10 ‐ 10 10 ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2020 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 45 065 45 065 Autres variations ‐ 361 ‐ ‐ 361 ‐ ‐ ‐ ‐ 361 Capitaux propres au 31 décembre 2020 316 157 2 191 412 - ‐ 2 507 569 9 166 228 499 237 665 45 065 2 790 303 Affectation du résultat 2020 ‐ 45 064 ‐ ‐ 45 064 ‐ ‐ ‐ -45 065 -1 Capitaux propres au 1er janvier 2021 316 157 2 236 476 - ‐ 2 552 633 9 166 228 499 237 665 ‐ 2 790 302 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC (2) ‐ 259 ‐ ‐ 259 ‐ ‐ ‐ ‐ 259 Capitaux propres au 1er janvier 2021 retraité 316 157 2 236 735 - ‐ 2 552 892 9 166 228 499 237 665 ‐ 2 790 561 Augmentation de capital 42 268 ‐ ‐ ‐ 42 268 ‐ ‐ ‐ ‐ 42 268 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2021 ‐ -12 018 ‐ ‐ -12 018 ‐ ‐ ‐ ‐ -12 018 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ 7 ‐ ‐ 7 ‐ ‐ ‐ ‐ 7 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ 126 ‐ ‐ 126 ‐ ‐ ‐ ‐ 126 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 42 268 -11 885 ‐ ‐ 30 383 ‐ ‐ ‐ ‐ 30 383 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ 55 ‐ ‐ 55 -12 142 237 804 225 662 ‐ 225 717 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 110 636 110 636 Autres variations (4) ‐ -1 906 ‐ ‐ -1 906 ‐ ‐ ‐ ‐ -1 906 Capitaux propres au 31 décembre 2021 358 425 2 223 001 - ‐ 2 581 426 -2 976 466 303 463 327 110 636 3 155 389 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (2) Impact capitaux propres des normes d'application rétrospective (3) Le régime de retraite répondant aux conditions de l’article 137-11, maintenu en sus de la création d’un nouveau régime défini selon les prérogatives de l’article 137-11-2, a nécessité une régularisation de 1 289 milliers d’euros au titre des exercices antérieurs, ayant vocation à progressivement se retourner jusqu’au 31 décembre 2024. (en milliers d'euros) Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres consolidés Capital, réserves liées et résultat Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2020 Publié 7 486 623 309 932 8 418 2 782 000 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2020 7 486 623 309 932 8 418 2 782 000 Augmentation de capital ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 44 732 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2020 -195 ‐ ‐ ‐ -195 -14 319 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 9 ‐ ‐ ‐ 9 -3 223 Mouvements liés aux paiements en actions 1 ‐ ‐ ‐ 1 611 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires -185 ‐ ‐ ‐ -185 27 801 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ 214 -128 86 86 -56 608 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2020 359 ‐ ‐ ‐ 359 45 424 Autres variations 488 ‐ ‐ ‐ 488 849 Capitaux propres au 31 décembre 2020 8 148 837 181 1 018 9 166 2 799 466 Affectation du résultat 2020 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2021 8 148 837 181 1 018 9 166 2 799 466 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2021 retraité 8 148 837 181 1 018 9 166 2 790 561 Augmentation de capital ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 42 268 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -12 018 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle -8 227 ‐ ‐ ‐ -8 227 -8 220 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 126 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires -8 227 ‐ ‐ ‐ -8 227 22 156 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ -836 -36 -872 -872 224 845 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2021 184 ‐ ‐ ‐ 184 110 820 Autres variations (4) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -1 906 Capitaux propres au 31 décembre 2021 105 1 145 146 251 3 155 642 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (2) Impact capitaux propres des normes d'application rétrospective (3) Le régime de retraite répondant aux conditions de l’article 137-11, maintenu en sus de la création d’un nouveau régime défini selon les prérogatives de l’article 137-11-2, a nécessité une régularisation de 1 289 milliers d’euros au titre des exercices antérieurs, ayant vocation à progressivement se retourner jusqu’au 31 décembre 2024. Impact estimé de la 1ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité) Les principaux éléments ayant contribué à la variation des capitaux propres au cours de l’exercice 2021 sont les suivants : Augmentation du capital des CL : + 42M€ Dividendes versés par la CR et les CL : -12M€ Gains et pertes en capitaux propres : Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables : -12M€ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables : -238M€ Mouvements liés aux paiements en actions : Augmentation Capital 2021 : 0.1M€ Tableau des flux de trésorerie Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne . Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans les rubriques "Juste valeur par résultat" ou "Juste valeur par capitaux propres non recyclables" sont compris dans cette rubrique. Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. Les flux de trésorerie nets attribuables aux activités d’exploitation, d’investissement et de financement des activités abandonnées sont présentés dans des rubriques distinctes dans le tableau de flux de trésorerie. La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. (en milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Résultat avant impôt 147 896 110 032 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 21 738 19 815 Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations 6.16 ‐ ‐ Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 16 688 16 086 Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Résultat net des activités d'investissement - 6 446 - 4 Résultat net des activités de financement 126 189 Autres mouvements - 43 724 - 23 774 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements - 11 618 12 312 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 430 142 1 140 969 Flux liés aux opérations avec la clientèle - 255 385 - 96 275 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers - 238 109 - 823 194 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 202 581 - 188 921 Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence (1) ‐ ‐ Impôts versés - 46 329 - 32 586 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 92 900 - 7 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) 229 178 122 337 Flux liés aux participations (2) 696 589 31 623 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles - 61 809 - 12 748 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) 634 780 18 875 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (3) 26 171 29 501 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (4) - 3 639 17 801 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 22 532 47 302 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) - 593 970 ‐ Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) 292 520 188 514 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 912 286 429 532 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 283 876 10 225 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 628 410 419 307 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 1 206 196 615 301 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 70 143 - 13 914 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 1 136 053 629 215 Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie 293 910 185 769 * Composé du solde net du poste "Caisse, banques centrales", hors intérêts courus et y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées. ** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.8 (hors intérêts courus) (1) Au 31 décembre 2021, ce montant est nul car il n'y a pas de sociétés mises en équivalence (2) Flux liés aux participations: Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". Au 31 décembre 2021, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s’élève à (94 864) milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes : cession de la participation de BANKOA SA : 116 319 K€, cession de la participation de RADIAN : 66K€, cession de la participation de C2MS : 40K€, souscription à l'augmentation de capital de SACAM ASSURANCE CAUTION : 4 570K€, souscription à l'augmentation de capital de la SAS LE CONNECTEUR : 7 430K€, prise de participation au fonds ACE AERO PARTNERS : 5 000K€, souscription à l'augmentation de capital de CAIT : 216K€, souscription à l'augmentation de capital de CA Transitions : 651K€, prise de participation dans EDOKIAL et COFILMO : 1 429K€, (3) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires : Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à ses actionnaires, à hauteur de 9 063 milliers d’euros au 31 décembre 2021, et la réception de 30 624 milliers d'euros dont 23 215 milliers d'euros provenant de la SAS RUE LA BOETIE (4) Autres flux nets de trésorerie provenant des flux liés aux opérations de financement : Au cours du premier semestre 2021 les émissions nettes de dettes subordonnées s'élèvent à 0 milliers d'euros Notes annexes aux états financiers Principes et méthodes applicables dans le groupe, jugements et estimations utilisés Normes applicables et comparabilité En application du règlement CE n°1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2021 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out ), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2020 . Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2021 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2021 . Celles-ci portent sur : Normes, Amendements ou Interprétations Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du Applicable dans le Groupe Amendement à IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 Réforme des taux d'intérêt de référence – Phase 2 1er janvier 2021 (1) Oui Amendement à IFRS 4 Report facultatif de l’application de la norme IFRS 9 pour les entités qui exercent principalement des activités d’assurance, y compris les entités du secteur de l’assurance appartenant à un conglomérat financier au 1er janvier 2023 1er janvier 2021 Non Amendement à IFRS 16 2nd amendement sur les concessions de loyers liées à la COVID-19 1er avril 2021 Non (1) Le Groupe a décidé d'appliquer de manière anticipée l'amendement à IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur la réforme des taux d’intérêt de référence – Phase 2 dès le 1er janvier 2020. Réformes des indices de référence Le Groupe Crédit Agricole a mis en œuvre début 2019 un programme pour préparer et encadrer la transition des indices de référence pour l’ensemble de ses activités, avec une déclinaison en projets dédiés dans chaque entité impactée. Ce programme s’est inscrit dans les calendriers et standards définis par les travaux de place - dont certains auxquels le Crédit Agricole a activement participé - et le cadre réglementaire européen (BMR). Conformément aux recommandations des groupes de travail nationaux et des autorités, le Groupe a privilégié autant que possible des bascules vers les indices alternatifs par anticipation de la disparition des indices de référence tout en visant le respect des échéances fixées par la place voire imposées par les autorités et autant que possible les jalons incitatifs. D’importants investissements et une forte mobilisation des équipes opérationnelles et des métiers ont été mis en œuvre pour adapter les outils et absorber la charge de travail induite par les transitions, y compris pour la modification des contrats. Il est à noter que les développements informatiques ont été très dépendants du calendrier de détermination des indices alternatifs cibles aux LIBOR et de l’émergence de standards de marché. La réalisation ordonnée et maitrisée de ces transitions a été assurée par l’ensemble des actions entreprises depuis 2019. Au second semestre 2021 , les entités ont notamment concentré leurs efforts sur la finalisation de l’ensemble des développements informatiques et l’intensification de l’information et des interactions avec les clients pour leur expliquer plus en détail les modalités de transition et poursuivre les efforts engagés pour prévenir les risques de conduite. Les travaux menés ont également permis de mettre les entités du Groupe en capacité de gérer les nouvelles offres de produits RFR tout en préservant l'expérience et la satisfaction client. Bilan des transitions au 31/12/ 2021 : Pour la plupart des entités et activités concernées, les plans de transition proactifs ont été activés dès que possible en 2021 avec une intensification au deuxième semestre : prêts / emprunts de cash entre entités du Groupe, émissions obligataires du Crédit Agricole SA, comptes de dépôts clientèle, dérivés de taux compensés transitionnés en masse via les cycles de conversion des chambres de compensation en octobre (EONIA) et en décembre (LIBOR hors USD). L’activation à partir du 1er janvier 2022 des clauses de fallback - considérées comme un « filet de sécurité » - a concerné une faible part du stock de contrats impactés par les modifications d’indice de référence. Toutefois, pour les dérivés non compensés et couverts par le protocole fallbacks ISDA, les acteurs de marché ont largement privilégié l’activation des fallbacks. A l’échelle du Groupe Crédit Agricole, peu de contrats référençant l’EONIA ou les LIBOR CHF, EUR, GBP et JPY n’ont pas pu faire l’objet d’une renégociation avant le 31 décembre 2021 ou être basculés sur un indice alternatif par activation de la clause de fallback. Ce stock résiduel de contrats concerne soit des négociations non finalisées au 31 décembre qui devraient aboutir début 2022, soit des contrats qui bénéficient ou bénéficieront des dispositifs législatifs en vigueur. Gestion des risques : Outre la préparation et la mise en œuvre du remplacement des indices de référence disparaissant ou devenant non représentatifs au 31 décembre 2021 et la mise en conformité avec la réglementation BMR, les travaux du projet ont également porté sur la gestion et le contrôle des risques inhérents aux transitions des indices de référence, notamment sur les volets financiers, opérationnels, juridiques et conformité en particulier sur le volet protection des clients (prévention du « conduct risk »). Pour exemple, sur le volet financier, le risque de fragmentation du marché induit par l’utilisation de types de taux différents (calcul de taux prédéterminé en début de période d’intérêt dit « forward looking » ou calcul de taux post-déterminé dit « backward looking ») et de conventions différentes selon les classes d'actifs / devises peut conduire à des risques financiers pour les acteurs du secteur. Il est néanmoins anticipé que ces risques, clairement identifiés au sein du Groupe, devraient tendre à s’amoindrir au fur et à mesure que les standards de marché émergeront et que le secteur privé - avec le soutien des banques - sera en capacité de gérer cette fragmentation. LIBOR USD : En 2022, les travaux du programme de transition se poursuivent, notamment pour préparer la cessation de la publication du LIBOR USD ou sa non représentativité en juin 2023. Ce volet concerne en premier lieu la banque d’investissement CACIB, entité du Groupe la plus exposée à cet indice. Pour la transition du LIBOR USD, la mise en œuvre d’un dispositif législatif sera confirmé ultérieurement par les autorités britanniques, les autorités américaines ayant pour leur part déjà validé la désignation de taux de remplacement statutaires pour les contrats de droit New-Yorkais. Afin que les relations de couvertures comptables affectées par cette réforme des indices de référence puissent être maintenues malgré les incertitudes sur le calendrier et les modalités de transition entre les indices de taux actuels et les nouveaux indices, l’IASB a publié des amendements à IAS 39, IFRS 9 et IFRS 7 en septembre 2019 qui ont été adoptés par l’Union européenne le 15 janvier 2020. Le Groupe applique ces amendements tant que les incertitudes sur le devenir des indices auront des conséquences sur les montants et les échéances des flux d’intérêt et considère, à ce titre, que tous ses contrats de couverture sur les indices concernés, peuvent en bénéficier au 31 décembre 2021. Au 31 décembre 2021 , le recensement des instruments de couverture impactés par la réforme et sur lesquels subsistent des incertitudes fait apparaitre un montant nominal de 0 milliards d’euros. D’autres amendements, publiés par l’IASB en août 2020, complètent ceux publiés en 2019 et se concentrent sur les conséquences comptables du remplacement des anciens taux d'intérêt de référence par d’autres taux de référence à la suite des réformes. Ces modifications, dites « Phase 2 », concernent principalement les modifications des flux de trésorerie contractuels. Elles permettent aux entités de ne pas dé-comptabiliser ou ajuster la valeur comptable des instruments financiers pour tenir compte des changements requis par la réforme, mais plutôt de mettre à jour le taux d'intérêt effectif pour refléter le changement du taux de référence alternatif. En ce qui concerne la comptabilité de couverture, les entités n'auront pas à déqualifier leurs relations de couverture lorsqu'elles procèdent aux changements requis par la réforme et sous réserve d’équivalence économique. Au 31 décembre 2021, la ventilation par indice de référence significatif des instruments basés sur les anciens taux de référence et qui doivent transitionner vers les nouveaux taux avant leur maturité est la suivante : (en milliers d'euros) EONIA LIBOR USD LIBOR GBP LIBOR JPY LIBOR CHF LIBOR EUR Total des actifs financiers hors dérivés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers hors dérivés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des notionnels des dérivés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ En l’absence d’annonces relatives à un remplacement prochain des indices EURIBOR, WIBOR et STIBOR, ceux-ci ont été exclus des données quantitatives fournies. Les encours en LIBOR USD reportés sont ceux dont la date d’échéance est ultérieure au 30/06/2023, date de disparition ou de non représentativité des « tenors » JJ, 1 mois, 3 mois, 6 mois et 12 mois. Pour les autres indices, les contrats basculés vers le taux alternatif par activation de la clause de fallback ont été exclus du recensement. Par conséquent, les encours en EONIA et LIBOR CHF correspondent aux contrats dont la renégociation contractuelle n’était pas totalement finalisée au 31 décembre 2021 et pour lesquels il n’est pas prévu de recours aux dispositifs législatifs en vigueur. Les encours en LIBOR GBP et JPY correspondent au stock résiduel de contrats pour lesquels les renégociations avec les clients n’ont pas abouti et qui devraient être couverts par le dispositif de la Commission Européenne en cours de mise en place ( Date prévisionnelle : fin T1 2022) . S’agissant des instruments financiers non dérivés, les expositions correspondent aux nominaux des titres et au capital restant dû des instruments amortissables. Conséquences comptables de la décision IFRS IC d’avril 2021 sur l’attribution d’avantages postérieurs à l’emploi aux périodes de services pour les régimes à prestations définies En décembre 2020, l’IFRS IC a été saisi d’une question portant sur la méthodologie de calcul des dettes actuarielles des régimes à prestations définies et sur la période d’acquisition des droits à retenir pour lesquels dans lequel le nombre d’années d’ancienneté donnant lieu à attribution de droits est plafonné. Parmi plusieurs approches analysées, l’IFRS IC a retenu l’approche consistant à linéariser sur la période plafonnée précédant l’âge de retraite permettant d’obtenir les droits. Les plans concernés par la décision IFRS IC IAS 19 sont ceux pour lesquels : L’attribution de droits est conditionnée par la présence dans l’entreprise au moment du départ en retraite (avec perte de tout droit en cas de départ anticipé) ; Les droits dépendent de l’ancienneté, mais sont plafonnés à partir d’un certain nombre d’années d’ancienneté. L’impact de cette décision, qui a été enregistré au 1er janvier 2021 sans comparatif, s’élève à 259 milliers d’euros en termes de dettes actuarielles (Cf. note 7 – Avantages au personnel et autres rémunérations). Les impacts sur les états financiers s’élèvent à 1 647 milliers d’euros en termes de provision sur engagements sociaux (Cf. notes 6.18 – Provisions), et 259 milliers d’euros d’excédent d’actif (enregistré en note 6.11 – Comptes de régularisation) en contrepartie des capitaux propres (effet de 1 289 milliers d’euros après prise en compte des effets fiscaux – Cf. Tableau de variation des capitaux propres. Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier : Normes, Amendements ou Interprétations Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du Applicable dans le Groupe Améliorations des IFRS cycle 2018-2020 - IFRS 1 Première adoption des normes internationales d'information financière , - IFRS 9 Instruments financiers , et - IAS 41 Agriculture 1er janvier 2022 Non Amendement à IFRS 3 Références au cadre conceptuel 1er janvier 2022 Non Amendement à IAS 16 Produits de la vente avant l’utilisation prévue 1er janvier 2022 Non Amendement à IAS 37 Coûts à prendre en compte pour déterminer si un contrat est déficitaire 1er janvier 2022 Non IFRS 17 Contrats d’assurance 1er janvier 2023 Non Normes IFRS 17 : Contrats d’assurance La norme IFRS 17 Contrats d’assurance publiée en mai 2017 remplacera la norme IFRS 4. Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2023. La norme IFRS 17 définit de nouveaux principes en matière de valorisation, de comptabilisation des passifs des contrats d’assurance et d’appréciation de leur profitabilité, ainsi qu’en matière de présentation. De 2017 à 2020, un cadrage du projet de mise en œuvre a été réalisé afin d’identifier les enjeux et les impacts de la norme pour les filiales assurance du Groupe. Les travaux d’analyse et de préparation de mise en œuvre se sont poursuivis en 2021. La version applicable dans le Groupe, i.e. celle de la norme IFRS 17 telle qu’adoptée par l’Union européenne permet pour les entreprises d’assurance de l’UE d’exempter les contrats mutualisés intergénérationnels et avec compensation des flux de trésorerie de l’exigence de cohorte annuelle imposée par la norme telle qu’adoptée par l’IASB. Normes et interprétations non encore adoptées par l’Union européennes au 31 décembre 2021 . Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2021 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2021 . Principes et méthodes comptables Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment : les activités des marchés nationaux et internationaux ; les fluctuations des taux d’intérêt et de change ; la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ; les modifications de la réglementation ou de la législation. Cette liste n’est pas exhaustive. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : les instruments financiers évalués à la juste valeur ; les participations non consolidées ; les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ; les plans de stock options ; les dépréciations d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; les provisions ; les dépréciations des écarts d’acquisition ; les actifs d’impôts différés ; la valorisation des entreprises mises en équivalence ; la participation aux bénéfices différés Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après. Instruments financiers (IFRS 9, IAS 32 et 39) Définitions La norme IAS 32 définit un instrument financier comme tout contrat qui donne lieu à un actif financier d’une entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d’une autre entité, c'est-à-dire tout contrat représentant les droits ou obligations contractuels de recevoir ou de payer des liquidités ou d'autres actifs financiers. Les instruments dérivés sont des actifs ou passifs financiers dont la valeur évolue en fonction de celle d’un sous-jacent, qui requièrent un investissement initial faible ou nul, et dont le règlement intervient à une date future. Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IFRS 9 telle qu’adoptée par l’Union européenne y compris pour les actifs financiers détenus par les entités d’assurance du Groupe. La norme IFRS 9 définit les principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation / provisionnement du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. Il est toutefois précisé que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise l’option de ne pas appliquer le modèle général de couverture d’IFRS 9. L’ensemble des relations de couverture reste en conséquence dans le champ d’IAS 39 en attendant les futures dispositions relatives à la macro-couverture. Les « actifs financiers dits verts » et « green bonds » (au passif) comprennent des instruments variés ; ils portent notamment sur des emprunts permettant de financer des projets environnementaux. Il est rappelé que l’ensemble des instruments financiers portant cette qualification ne présentent pas nécessairement une rémunération variant en fonction de critères ESG. Cette terminologie est susceptible d’évoluer en fonction de la règlementation européenne à venir. Ces instruments sont comptabilisés conformément à IFRS 9 selon les principes énoncés ci-après. Conventions d’évaluation des actifs et passifs financiers Evaluation initiale Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. La juste valeur telle que définie par IFRS 13 correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. Evaluation ultérieure Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classement soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) pour les instruments de dette, soit à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. Les instruments dérivés sont toujours évalués à leur juste valeur. Le coût amorti correspond au montant auquel est évalué l’actif financier ou le passif financier lors de sa comptabilisation initiale, en intégrant les coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition ou à leur émission, diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) de toute différence (décote ou prime) entre le montant initial et le montant à l’échéance. Dans le cas d’un actif financier au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant peut être ajusté si nécessaire au titre de la correction pour pertes de valeur (Cf. paragraphe "Provisionnement pour risque de crédit"). Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs prévus sur la durée de vie attendue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Actifs financiers Classement et évaluation des actifs financiers Les actifs financiers non dérivés (instruments de dette ou de capitaux propres) sont classés au bilan dans des catégories comptables qui déterminent leur traitement comptable et leur mode d’évaluation ultérieur. Les critères de classement et d’évaluation des actifs financiers dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié : d’instruments de dette (par exemple des prêts et titres à revenu fixe ou déterminable) ; ou d’instruments de capitaux propres (par exemple des actions). Ces actifs financiers sont classés dans l’une des trois catégories suivantes : actifs financiers à la juste valeur par résultat ; actifs financiers au coût amorti (instruments de dette uniquement) ; actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (recyclables pour les instruments de dette, non recyclables pour les instruments de capitaux propres). Instruments de dette Le classement et l’évaluation d’un instrument de dette dépendent de deux critères réunis : le modèle de gestion défini au niveau portefeuille et l’analyse des caractéristiques contractuelles déterminée par instrument de dette sauf utilisation de l'option à la juste valeur. Les trois modèles de gestion : Le modèle de gestion est représentatif de la stratégie que suit le management de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne pour la gestion de ses actifs financiers, dans l’atteinte de ses objectifs. Le modèle de gestion est spécifié pour un portefeuille d’actifs et ne constitue pas une intention au cas par cas pour un actif financier isolé. On distingue trois modèles de gestion : Le modèle collecte dont l’objectif est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie des actifs ; ce modèle n’implique pas systématiquement de détenir la totalité des actifs jusqu’à leur échéance contractuelle ; toutefois, les ventes d’actifs sont strictement encadrées ; Le modèle collecte et vente dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie sur la durée de vie et de céder les actifs ; dans ce modèle, la vente d’actifs financiers et la perception de flux de trésorerie sont toutes les deux essentielles ; et Le modèle autre / vente dont l’objectif principal est de céder les actifs. Il concerne notamment les portefeuilles dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie via les cessions, les portefeuilles dont la performance est appréciée sur la base de sa juste valeur, les portefeuilles d’actifs financiers détenus à des fins de transaction. Lorsque la stratégie que suit le management pour la gestion d’actifs financiers ne correspond ni au modèle collecte, ni au modèle collecte et vente, ces actifs financiers sont classés dans un portefeuille dont le modèle de gestion est autre / vente. Les caractéristiques contractuelles (test "Solely Payments of Principal & Interests" ou test "SPPI") : Le test "SPPI" regroupe un ensemble de critères, examinés cumulativement, permettant d’établir si les flux de trésorerie contractuels respectent les caractéristiques d’un financement simple (remboursements de nominal et versements d’intérêts sur le nominal restant dû). Le test est satisfait lorsque le financement donne droit seulement au remboursement du principal et lorsque le versement des intérêts perçus reflète la valeur temps de l'argent, le risque de crédit associé à l'instrument, les autres coûts et risques d'un contrat de prêt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt soit fixe ou variable. Dans un financement simple, l’intérêt représente le coût du passage du temps, le prix du risque de crédit et de liquidité sur la période, et d’autres composantes liées au coût du portage de l’actif (ex : coûts administratifs…). Dans certains cas, cette analyse qualitative ne permettant pas de conclure, une analyse quantitative (ou Benchmark test) est effectuée. Cette analyse complémentaire consiste à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié et les flux de trésorerie d’un actif de référence. Si la différence entre les flux de trésorerie de l’actif financier et celui de référence est jugée non significative, l’actif est considéré comme un financement simple. Par ailleurs, une analyse spécifique sera menée dans le cas où l’actif financier est émis par des entités ad hoc établissant un ordre de priorité de paiement entre les porteurs des actifs financiers en liant de multiples instruments entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit (des "tranches"). Chaque tranche se voit attribuer un rang de subordination qui précise l’ordre de distribution des flux de trésorerie générés par l’entité structurée. Dans ce cas, le test "SPPI" nécessite une analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de l’actif concerné et des actifs sous-jacents selon l’approche " look-through " et du risque de crédit supporté par les tranches souscrites comparé au risque de crédit des actifs sous-jacents. Le mode de comptabilisation des instruments de dette résultant de la qualification du modèle de gestion couplée au test "SPPI" peut être présenté sous la forme du diagramme ci-après : Instruments de dette Modèles de gestion Collecte Collecte et vente Autre / Vente Test SPPI Satisfait Coût amorti Juste valeur par capitaux propres recyclables Juste valeur par résultat (Test SPPI N/A) Non satisfait Juste valeur par résultat Juste valeur par résultat Instruments de dette au coût amorti Les instruments de dette sont évalués au coût amorti s’ils sont éligibles au modèle collecte et s’ils respectent le test "SPPI". Ils sont enregistrés à la date de règlement-livraison et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des prêts et créances, et des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet d'ajustements au titre des pertes attendues (ECL) dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique « Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit ». Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables Les instruments de dette sont évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables s’ils sont éligibles au modèle collecte et vente et s’ils respectent le test "SPPI". Ils sont enregistrés à la date de négociation et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ces actifs financiers sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables en contrepartie du compte d’encours (hors intérêts courus comptabilisés en résultat selon la méthode du TIE). En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet d'ajustements au titre des pertes attendues (ECL) dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique "Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit" (sans que cela n’affecte la juste valeur au bilan). Instruments de dette à la juste valeur par résultat Les instruments de dette sont évalués en juste valeur par résultat dans les cas suivants : Les instruments sont classés dans des portefeuilles constitués d’actifs financiers détenus à des fins de transaction ou dont l'objectif principal est la cession ; Les actifs financiers détenus à des fins de transaction sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. Bien que les flux de trésorerie contractuels soient perçus pendant le temps durant lequel la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détient les actifs, la perception de ces flux de trésorerie contractuels n’est pas essentielle mais accessoire. Les instruments de dette qui ne respectent pas les critères du test "SPPI". C’est notamment le cas des OPC (Organismes de Placement Collectif) ; Les instruments financiers classés dans des portefeuilles pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne choisit la valorisation à la juste valeur afin de réduire une différence de traitement comptable au compte de résultat. Dans ce cas, il s'agit d'un classement sur option à la juste valeur par résultat. Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Les intérêts de ces instruments sont comptabilisés dans la rubrique « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation au titre du risque de crédit. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature dont le modèle de gestion est « Autre / vente » sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat sur option sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature, par échec au test SPPI, sont enregistrés à la date de règlement-livraison. Instruments de capitaux propres Les instruments de capitaux propres sont par défaut comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement et une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat). Les instruments de capitaux propres détenus à des fins de transaction sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat et non détenus à des fins de transaction sont enregistrés en date règlement-livraison. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Instrument de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sur option irrévocable) L’option irrévocable de comptabiliser les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est retenue au niveau transactionnel (ligne par ligne) et s’applique à la date de comptabilisation initiale. Ces titres sont enregistrés à la date de négociation. La juste valeur initiale intègre les coûts de transaction. Lors des évaluations ultérieures, les variations de juste valeur sont comptabilisées en capitaux propres non recyclables. En cas de cession, ces variations ne sont pas recyclées en résultat, le résultat de cession est comptabilisé en capitaux propres. Seuls les dividendes sont reconnus en résultat si : le droit de l’entité d’en percevoir le paiement est établi ; il est probable que les avantages économiques associés aux dividendes iront à l’entité ; le montant des dividendes peut être évalué de façon fiable. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Reclassement d’actifs financiers En cas de changement important de modèle économique dans la gestion des actifs financiers (nouvelle activité, acquisition d’entités, cession ou abandon d’une activité significative), un reclassement de ces actifs financiers est nécessaire. Le reclassement s’applique à la totalité des actifs financiers du portefeuille à partir de la date de reclassement. Dans les autres cas, le modèle de gestion reste inchangé pour les actifs financiers existants. Si un nouveau modèle de gestion est identifié, il s’applique de manière prospective, aux nouveaux actifs financiers, regroupés dans un nouveau portefeuille de gestion. Acquisition et cession temporaire de titres Les cessions temporaires de titres (prêts de titres, titres donnés en pension livrée) ne remplissent généralement pas les conditions de décomptabilisation. Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Dans le cas de titres mis en pension, le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan par le cédant. Les titres empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire. Dans le cas de titres pris en pension, une créance à l’égard du cédant est enregistrée au bilan du cessionnaire en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif évalué à la juste valeur qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension. Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement des actifs et passifs à la juste valeur par résultat. Décomptabilisation des actifs financiers Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie : lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ; ou sont transférés, ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée. Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs. Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif. Les actifs financiers renégociés pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisés en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à leur juste valeur à la date de renégociation. La comptabilisation ultérieure dépend du modèle de gestion et du test "SPPI". Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Ainsi, les prêts qui bénéficient de ces bonifications sont accordés au taux de marché. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées en résultat sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20. Evaluation des impacts en compte de résultat des actifs financiers désignés En vertu de l’approche par superposition, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne continue d’appliquer pour la reconnaissance du résultat des actifs financiers désignés les principes et méthodes comptables que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne appliquait sous IAS 39 : Actifs financiers au coût amorti selon IAS 39 (actifs détenus jusqu’à l’échéance / prêts et créances) Les actifs financiers au coût amorti sont comptabilisés initialement pour leur juste valeur initiale, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus. Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39 Les titres classés en "Actifs financiers disponibles à la vente" sont initialement comptabilisés à la juste valeur initiale, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Les titres classés en "Actifs financiers disponibles à la vente" sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. En cas de cession, ces variations recyclables sont transférées en résultat. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Dépréciation selon IAS 39 des actifs financiers désignés Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de perte résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l'actif financier. Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes. Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc. Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de trois ans. Passifs financiers Classement et évaluation des passifs financiers Les passifs financiers sont classés au bilan dans les deux catégories comptables suivantes : passifs financiers à la juste valeur par résultat, par nature ou sur option ; passifs financiers au coût amorti. Passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature Les instruments financiers émis principalement en vue d’être rachetés à court terme, les instruments faisant partie d’un portefeuille d’instruments financiers identifiés qui sont gérés ensemble et qui présentent des indications d’un profil récent de prise de bénéfice à court terme, et les dérivés (à l’exception de certains dérivés de couverture) sont évalués à la juste valeur par nature. Les variations de juste valeur de ce portefeuille sont constatées en contrepartie du compte de résultat. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Les passifs financiers répondant à l’un des trois cas prévus par la norme ci-après, peuvent être évalués à la juste valeur par résultat sur option : émissions hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés séparables, réduction ou élimination de distorsion de traitement comptable ou groupes de passifs financiers gérés et dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette option est irrévocable et s’applique obligatoirement à la date de comptabilisation initiale de l’instrument. Lors des évaluations ultérieures, ces passifs financiers sont évalués à la juste valeur en contrepartie du résultat pour les variations de juste valeur non liées au risque de crédit propre et en contrepartie des capitaux propres non recyclables pour les variations de valeur liées au risque de crédit propre sauf si cela aggrave la non-concordance comptable (auquel cas les variations de valeur liées au risque de crédit propre sont enregistrées en résultat, comme prévu par la norme). Passifs financiers évalués au coût amorti Tous les autres passifs répondant à la définition d’un passif financier (hors dérivés) sont évalués au coût amorti. Ces passifs sont enregistrés en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Produits de la collecte Les produits de la collecte sont comptabilisés dans la catégorie des "Passifs financiers au coût amorti – Dettes envers la clientèle" malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.18 "Provisions". Reclassement de passifs financiers Le classement initial des passifs financiers est irrévocable. Aucun reclassement ultérieur n’est autorisé. Distinction dettes – capitaux propres La distinction entre instruments de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels. Un passif financier est un instrument de dette s’il inclut une obligation contractuelle : de remettre à une autre entité de la trésorerie, un autre actif financier ou un nombre variable d’instruments de capitaux propres ; ou d’échanger des actifs et des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables. Un instrument de capitaux propres est un instrument financier non remboursable qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette. Décomptabilisation et modification des passifs financiers Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie : lorsqu’il arrive à extinction ; ou lorsque les analyses quantitative ou qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration. Une modification substantielle d’un passif financier existant doit être enregistré comme une extinction du passif financier initial et la comptabilisation d’un nouveau passif financier (la novation). Tout différentiel entre la valeur comptable du passif éteint et du nouveau passif sera enregistré immédiatement au compte de résultat. Si le passif financier n’est pas décomptabilisé, le TIE d’origine est maintenu. Une décote / surcote est constatée immédiatement au compte de résultat en date de modification puis fait l’objet d’un étalement au TIE d’origine sur la durée de vie résiduelle de l’instrument. Intérêts négatifs sur actifs et passifs financiers Conformément à la décision de l’IFRS IC de janvier 2015, les produits d'intérêt négatifs (charges) sur actifs financiers ne répondant pas à la définition d’un revenu au sens d’IFRS 15 sont comptabilisés en charges d’intérêts en compte de résultat, et non en réduction du produit d’intérêts. Il en est de même pour les charges d’intérêts négatives (produits) sur passifs financiers. Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit Champ d’application Conformément à IFRS 9, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne comptabilise une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues (" Expected Credit Losses " ou " ECL" ) sur les encours suivants : les actifs financiers d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables (prêts et créances, titres de dette) ; les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; les engagements de garantie relevant d’IFRS 9 et qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; les créances locatives relevant de la norme IFRS 16 ; et les créances commerciales générées par des transactions de la norme IFRS 15. Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas concernés par les dispositions en matière de dépréciation. Les instruments dérivés et les autres instruments financiers évalués à la juste valeur par résultat font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie qui n’est pas visé par le modèle ECL. Ce calcul est décrit dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d’une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe. Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes ( Stages ) : 1ère étape ( Stage 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ; 2ème étape ( Stage 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne comptabilise les pertes attendues à maturité ; 3ème étape ( Stage 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en Stage 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en Stage 2, puis en Stage 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit. A compter de l'arrêté du 31 décembre 2021 , le terme « Bucket » qui était utilisé depuis le passage à IFRS 9 est remplacé par le terme « Stage » dans l’ensemble des états financiers. N.B. Il s’agit uniquement d’un changement de terminologie, sans impact sur la comptabilisation des ajustements pour pertes de crédit (ECL). Définition du défaut La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite : un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté. Un encours en défaut ( Stage 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier. Les indications de dépréciation d’un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants: des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ; un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ; l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ; la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ; la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ; l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en particulier, la dépréciation de l’actif financier pouvant résulter de l’effet combiné de plusieurs événements. La contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après une période d’observation qui permet de valider que le débiteur n’est plus en situation de défaut (appréciation par la Direction des Risques). La notion de perte de crédit attendue "ECL" L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté ( Point in Time ) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques ( Forward Looking ), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle ( Through The Cycle ) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle ( Downturn ) pour la perte en cas de défaut. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (" Loss Given Default" ou " LGD "). Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance dans les douze mois. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier. Les modalités de mesure des ECL tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du Groupe dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations; au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. Dégradation significative du risque de crédit Toutes les entités du Groupe doivent apprécier, pour chaque instrument financier, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque ( Stages ). Afin d’apprécier la dégradation significative, le Groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du Forward Looking local, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement en Stage 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque instrument financier. Aucune contagion n’est requise pour le passage de Stage 1 à Stage 2 des instruments financiers d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L’origine s’entend comme la date de négociation, lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument financier. Pour les engagements de financement et de garantie, l’origine s’entend comme la date d’engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en Stage 2. Pour les encours (à l'exception des titres) pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits (en particulier les expositions suivies en méthodes autorisées), le groupe Crédit Agricole considère que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, la dépréciation peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois ( Stage 1). Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d’un instrument financier pris isolément, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : le type d’instrument ; la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ; le type de garantie ; la date de comptabilisation initiale ; la durée à courir jusqu’à l’échéance ; le secteur d’activité ; l’emplacement géographique de l’emprunteur ; la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; le circuit de distribution, l’objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l’appréciation des variations du risque de crédit sur une base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Pour les titres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise l'approche qui consiste à appliquer un niveau absolu de risque de crédit, conformément à IFRS 9, en-deçà duquel les expositions seront classées en Stage 1 et dépréciées sur la base d’un ECL à 12 mois. Ainsi, les règles suivantes s’appliqueront pour le suivi de la dégradation significative des titres : les titres notés " Investment Grade" , en date d’arrêté, seront classés en Stage 1 et provisionnés sur la base d’un ECL à 12 mois ; les titres notés " Non-Investment Grade" (NIG), en date d’arrêté, devront faire l’objet d’un suivi de la dégradation significative, depuis l’origine, et être classés en Stage 2 (ECL à maturité) en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d’une défaillance avérée ( Stage 3). Restructurations pour cause de difficultés financières Les instruments de dette restructurés pour difficultés financières sont ceux pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, maturité, etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi, ils concernent tous les instruments de dette, quelle que soit la catégorie de classement de l’instrument de dette en fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale. Conformément à la définition de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le chapitre "Facteurs de risque" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A., les restructurations de créances pour difficultés financières du débiteur correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou à des contrats de crédit à ce titre, ainsi qu’aux refinancements accordés en raison des difficultés financières rencontrées par le client. Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : Des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ; Un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers). Par "modification de contrat", sont visées par exemple les situations dans lesquelles : Il existe une différence en faveur de l’emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ; Les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l’emprunteur concerné que ce qu’auraient pu obtenir, au même moment, d’autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire. Par "refinancement", sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière. Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d’existence d’un risque de perte avérée ( Stage 3). La nécessité de constituer une dépréciation sur l’exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n’entraîne pas systématiquement la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut). La qualification de "créance restructurée" est temporaire. Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’ABE a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de “restructurée” pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements (nouveaux incidents par exemple). En l’absence de décomptabilisation liée à ce type d’événement, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote en coût du risque. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisé au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre : La valeur comptable de la créance ; Et la somme des flux futurs de trésorerie théoriques du prêt "restructuré", actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement). En cas d’abandon d’une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer immédiatement en coût du risque. La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Lors de la reprise de la décote, la part due à l’effet de l’écoulement du temps est enregistrée en "Produit Net Bancaire". Irrécouvrabilité Lorsqu’une créance est jugée irrécouvrable, c'est-à-dire qu’il n’y a plus d’espoir de la récupérer en tout ou partie, il convient de décomptabiliser du bilan et de passer en perte le montant jugé irrécouvrable. L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert. Chaque entité doit donc le fixer, avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité. Avant tout passage en perte, une dépréciation en Stage 3 aura dû être constitué (à l’exception des actifs à la juste valeur par résultat). Pour les crédits au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant passé en perte est enregistré en coût du risque pour le nominal, en "Produit net bancaire" pour les intérêts. Instruments financiers dérivés Classement et évaluation Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers classés par défaut en instruments dérivés détenus à des fins de transaction sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments dérivés de couverture. Ils sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur initiale à la date de négociation. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur. A chaque arrêté comptable, la contrepartie des variations de juste valeur des dérivés au bilan est enregistrée : En résultat s’il s’agit d’instruments dérivés détenus à des fins de transaction ou de couverture de juste valeur ; En capitaux propres recyclables s’il s’agit d’instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie ou d’un investissement net dans une activité à l’étranger, pour la part efficace de la couverture. La comptabilité de couverture Cadre général Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’applique pas le volet "comptabilité de couverture" d’IFRS 9 suivant l’option offerte par la norme. L’ensemble des relations de couverture reste documenté selon les règles de la norme IAS 39, et ce au plus tard jusqu’à la date d’application du texte sur la macro-couverture lorsqu’il sera adopté par l’Union européenne. Néanmoins, l’éligibilité des instruments financiers à la comptabilité de couverture selon IAS 39 prend en compte les principes de classement et d’évaluation des instruments financiers de la norme IFRS 9. Sous IFRS 9, et compte-tenu des principes de couverture d’IAS 39, sont éligibles à la couverture de juste valeur et à la couverture de flux de trésorerie, les instruments de dette au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres recyclables. Documentation Les relations de couverture doivent respecter les principes suivants : La couverture de juste valeur a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut affecter le résultat (par exemple, couverture de tout ou partie des variations de juste valeur dues au risque de taux d’intérêt d’une dette à taux fixe) ; La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de flux de trésorerie futurs d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’une transaction prévue hautement probable, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut ou pourrait (dans le cas d’une transaction prévue mais non réalisée) affecter le résultat (par exemple, couverture des variations de tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ; La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se prémunir contre le risque de variation défavorable de la juste valeur liée au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro, monnaie de présentation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne . Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent également être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture : Éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ; Documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ; Démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté. Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out ). Notamment : Le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts ; La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers. Des précisions sur la stratégie de gestion des risques du Groupe et son application sont apportées dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Evaluation L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé à sa juste valeur se fait de la façon suivante : couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ; couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite recyclés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ; couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat. Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement, sauf en cas de disparition de l’élément couvert : couverture de juste valeur : seul l'instrument dérivé continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à son classement. Pour les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres en totalité. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que les flux couverts de l'élément couvert affectent le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est en pratique amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; couverture d'investissement net à l'étranger : les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation. Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Cette désignation s’applique uniquement aux passifs financiers et aux contrats non financiers. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies : le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ; séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ; les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte. Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques d’évaluation qui maximisent l’utilisation des données observables pertinentes et minimisent celle des données non observables. Lorsqu'une dette est évaluée à la juste valeur par résultat (par nature ou sur option), la juste valeur tient compte du risque de crédit propre de l’émetteur. Juste valeur des émissions structurées Conformément à la norme IFRS 13, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne valorise ses émissions structurées comptabilisées à la juste valeur en prenant comme référence le spread émetteur que les intervenants spécialisés acceptent de recevoir pour acquérir de nouvelles émissions du Groupe. Risque de contrepartie sur les dérivés La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les Credit default Swaps (CDS) nominatifs cotés (ou CDS Single Name ) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Hiérarchie de la juste valeur La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation. Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange , le New York Stock Exchange …), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures. Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs. Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1 Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne , qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché. Sont présentés en niveau 2 : les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes ) et fondée sur des données de marché observables ; les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marché observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation. Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3. Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée. La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent "observables", la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat. Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie. Compensation des actifs et passifs financiers Conformément à la norme IAS 32,  la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément. Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan. Gains ou pertes nets sur instruments financiers Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Pour les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : Les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie. Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres Pour les actifs financiers comptabilisés à la juste valeur en capitaux propres, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : Les dividendes provenant d'instruments de capitaux propres classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres non recyclables ; Les plus et moins-values de cession ainsi que les résultats liés à la rupture de la relation de couverture sur les instruments de dette classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; Les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres lorsque l'élément couvert est cédé. Engagements de financement et garanties financières donnés Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IFRS 9 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IFRS 9. Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il subit en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié qui n’effectue pas un paiement à l’échéance selon les conditions initiales ou modifiées d’un instrument de dette. Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre : le montant de la correction de valeur pour pertes déterminée selon les dispositions de la norme IFRS 9, chapitre "Dépréciation" ; ou le montant initialement comptabilisé diminué, s’il y a lieu, du cumul des produits comptabilisés selon les principes d’IFRS 15 "Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients". Provisions (IAS 37 et 19) La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif. Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a constitué des provisions qui couvrent notamment : les risques opérationnels ; les avantages au personnel ; les risques d’exécution des engagements par signature ; les litiges et garanties de passif ; les risques fiscaux (hors impôt sur le résultat) ; les risques liés à l’épargne-logement. Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ; l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ; la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations : la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ; les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes. Des informations détaillées sont fournies en note 6.18 "Provisions". Avantages au personnel (IAS 19) Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories : les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ; les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies ; les autres avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ; les indemnités de cessation d’emploi. Avantages postérieurs à l’emploi Régimes à prestations définies La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. (cf. note 7.4 " Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies " ). Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice iBoxx AA. Conformément à la norme IAS 19, l a Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables. Les écarts actuariels sont constitués des ajustements liés à l’expérience (différence entre ce qui a été estimé et ce qui s’est produit) et de l’effet des changements apportées aux hypothèses actuarielles. Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies. La différence entre le rendement attendu et le rendement réel des actifs de régimes est constaté en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables. Le montant de la provision est égal à : la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ; diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM. Régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. Autres avantages à long terme Les autres avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions. La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies. Paiements fondés sur des actions (IFRS 2) La norme IFRS 2 Paiements en actions et assimilés impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme s’applique aux transactions effectuées avec les salariés et plus précisément : aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres ; aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie. Les plans de paiements fondés sur des actions initiées par le groupe Crédit Agricole éligibles à la norme IFRS 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres ( stock options , attribution d’actions gratuites, rémunérations variables versées en cash indexé ou en actions, etc.). Les options octroyées sont évaluées à l’attribution à leur juste valeur majoritairement selon le modèle Black & Scholes . Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique Frais de personnel en contrepartie d’un compte de capitaux propres au fur et à mesure sur la période d’acquisition des droits. Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du plan d’épargne entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 30%. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de cinq ans. L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites. Une description de la méthode des plans attribués et des modes de valorisation est détaillée en note 7.6 " Paiements à base d’actions " . La charge relative aux plans d’attribution d’actions dénoués par instruments de capitaux propres de Crédit agricole S.A. ainsi que celle relative aux souscriptions d’actions sont comptabilisées dans les comptes des entités employeur des bénéficiaires de plans. L’impact s’inscrit en charge de personnel en contrepartie d’une augmentation des Réserves consolidées part du Groupe. Impôts courants et différés (IAS 12) Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. Celle-ci définit l’impôt exigible comme "le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice". Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou la perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale. Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe. L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices. L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif. Par ailleurs, certaines opérations réalisées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles. La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants : un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par : la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ; la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction. un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés. Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas. Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation. Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci. En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées d’impôt sur les sociétés (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part. Dans le cadre des contrats de location IFRS 16, un impôt différé passif est comptabilisé sur le droit d'utilisation et un impôt différé actif sur la dette locative pour les contrats de location dont le Groupe est preneur. L'impôt exigible et différé sont comptabilisés dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré : soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ; soit par un regroupement d'entreprises. Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si : la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale : soit sur la même entité imposable, soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés. Les risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat donnent lieu à la comptabilisation d’une créance ou d’une dette d’impôt courant lorsque la probabilité de recevoir l’actif ou de payer le passif est jugée plus probable qu’improbable. Ces risques sont par ailleurs pris en compte dans l’évaluation des actifs et passifs d’impôts courants et différés. L’interprétation IFRIC 23 portant sur l’évaluation des positions fiscales incertaines s’applique dès lors qu’une entité a identifié une ou des incertitudes à propos de positions fiscales prises concernant ses impôts. Elle apporte également des précisions sur leurs estimations : l’analyse doit être fondée sur une détection à 100 % de l’administration fiscale ; le risque fiscal doit être comptabilisé au passif dès lors qu’il est plus probable qu’improbable que les autorités fiscales remettent en cause le traitement retenu, pour un montant reflétant la meilleure estimation de la Direction ; en cas de probabilité supérieure à 50 % de remboursement par l’administration fiscale, une créance doit être comptabilisée. Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique "Impôts sur les bénéfices" du compte de résultat. Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40) Le groupe Crédit Agricole applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles. Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constituées depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatées depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatées depuis leur date d’achèvement. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d’amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 25 ans à 40 ans Second œuvre 15 ans Installations techniques 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Agencements 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Matériel informatique 3 ou 4 ans (dégressif) (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 3 ans (dégressif) (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Coffre 5 ans Mobilier 8 ou 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 7 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Logiciel 12 mois Sécurité 7 ans dégressif Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Opérations en devises (IAS 21) En date d’arrêté, les actifs et passifs libellés en monnaie étrangère sont convertis en euros, monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole. En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires (ex : instruments de dette) et non monétaires (ex : instruments de capitaux propres). Les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de change de clôture. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte trois exceptions : sur les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres recyclables ; sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère, les écarts de change sont comptabilisés en capitaux propres recyclables pour la part efficace ; sur les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, les écarts de change liés aux variations de juste de valeur du risque de crédit propre sont enregistrés en capitaux propres non recyclables. Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon le traitement comptable de ces éléments avant conversion : les éléments au coût historique restent évalués au cours de change du jour de la transaction (cours historique) ; les éléments à la juste valeur sont convertis au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés : en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ; en capitaux propres non recyclables si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres non recyclables. Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec les clients (IFRS 15) Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent. Les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif (en application d’IFRS 9). Concernant les autres natures de commissions, leur comptabilisation au compte de résultat doit refléter le rythme de transfert au client du contrôle du bien ou du service vendu : le résultat d'une transaction associée à une prestation de services est comptabilisé dans la rubrique Commissions, lors du transfert du contrôle de la prestation de service au client s’il peut être estimé de façon fiable. Ce transfert peut intervenir au fur et à mesure que le service est rendu (service continu) ou à une date donnée (service ponctuel). Les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont enregistrées en résultat en fonction du degré d'avancement de la prestation rendue. Les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont, quant à elles, intégralement enregistrées en résultat lorsque la prestation est rendue. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées à hauteur du montant pour lequel il est hautement probable que le revenu ainsi comptabilisé ne fera pas ultérieurement l'objet d'un ajustement significatif à la baisse lors de la résolution de l'incertitude. Cette estimation est mise à jour à chaque clôture. En pratique, cette condition a pour effet de différer l'enregistrement de certaines commissions de performance jusqu'à l'expiration de la période d'évaluation de performance et jusqu'à ce qu'elles soient acquises de façon définitive. Contrats de location (IFRS 16) Le Groupe peut être bailleur ou preneur d’un contrat de location. Contrats de location dont le Groupe est bailleur Les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location-financement, soit en opérations de location simple. S’agissant d’opérations de location-financement, elles sont assimilées à une vente d’immobilisation au locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. L’analyse de la substance économique des opérations de location-financement conduit le bailleur à : Sortir du bilan l’immobilisation louée ; Constater une créance financière sur le client parmi les « actifs financiers au coût amorti » pour une valeur égale à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de location à recevoir par le bailleur au titre du contrat de location, majorée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur ; Comptabiliser des impôts différés au titre des différences temporelles portant sur la créance financière et la valeur nette comptable de l’immobilisation louée ; Décomposer les produits correspondant aux loyers entre d’une part les intérêts d’autre part l’amortissement du capital. S’agissant d’opérations de location simple, le bailleur comptabilise les biens loués parmi les « immobilisations corporelles » à l’actif de son bilan et enregistre les produits de location de manière linéaire parmi les « produits des autres activités » au compte de résultat. Contrats de location dont le Groupe est preneur Les opérations de location sont comptabilisées dans le bilan à la date de mise à disposition de l’actif loué. Le preneur constate un actif représentatif du droit d’utilisation de l’actif loué parmi les immobilisations corporelles pendant la durée estimée du contrat et une dette au titre de l’obligation de paiement des loyers parmi les passifs divers sur cette même durée. La durée de location d’un contrat correspond à la durée non résiliable du contrat de location ajustée des options de prolongation du contrat que le preneur est raisonnablement certain d’exercer et option de résiliation que le preneur est raisonnablement certain de ne pas exercer. En France, la durée retenue pour les baux commerciaux dits « 3/6/9 » est généralement de 9 ans avec une période initiale non résiliable de 3 ans. Lorsque le preneur estime qu’il est raisonnablement certain ne pas exercer l’option de sortie au bout de 3 ans, le principe Groupe applicable aux contrats à durée indéterminée ou renouvelables par tacite prolongation (i.e. première option de sortie post 5 ans) sera appliqué aux baux commerciaux français dans la majeure partie des cas, à la date de début du contrat de location. Ainsi, la durée sera estimée à 6 ans. Le principe Groupe (première option de sortie post 5 ans) peut ne pas être appliqué dans certains cas spécifiques, par exemple pour un bail dans lequel les options de sortie intermédiaires ont été abandonnées (par exemple en contrepartie d’une réduction de loyers) ; dans ce cas, il conviendra de retenir une durée de location initiale de 9 ans (sauf anticipation d’une tacite prolongation de 3 ans maximum dans le cas général). La dette locative est comptabilisée pour un montant égal à la valeur actualisée des paiements de loyers sur la durée du contrat. Les paiements de loyers comprennent les loyers fixes, les loyers variables basés sur un taux ou un indice et les paiements que le preneur s’attend à payer au titre des garanties de valeur résiduelle, d’option d’achat ou de pénalité de résiliation anticipée. Les loyers variables qui ne dépendent pas d’un indice ou d’un taux et la TVA non déductible sur les loyers sont exclus du calcul de la dette et sont comptabilisés en charges générales d’exploitation. Le taux d’actualisation applicable pour le calcul du droit d'utilisation et du passif de location est par défaut le taux d'endettement marginal du preneur sur la durée du contrat à la date de signature du contrat, lorsque le taux implicite n’est pas aisément déterminable. Le taux d’endettement marginal tient compte de la structure de paiement des loyers. Il reflète les conditions du bail (durée, garantie, environnement économique…) – le Groupe applique sur ce point la décision de l’IFRS IC du 17 septembre 2019 depuis la mise en œuvre d’FRS 16. La charge au titre des contrats de location est décomposée entre d’une part les intérêts et d’autre part l’amortissement du capital Le droit d’utilisation de l’actif est évalué à la valeur initiale de la dette locative augmentée des coûts directs initiaux, des paiements d’avance, des coûts de remise en état et diminuée des avantages incitatifs à la location. Il est amorti sur la durée estimée du contrat. La dette locative et le droit d’utilisation peuvent être ajustés en cas de modification du contrat de location, de réestimation de la durée de location ou de révision des loyers liée à l’application d’indices ou de taux. Des impôts différés sont comptabilisés au titre des différences temporelles des droits d’utilisation et des passifs de location chez le preneur. Conformément à l’exception prévue par la norme, les contrats de location à court terme (durée initiale inférieure à douze mois) et les contrats de location dont la valeur à neuf du bien loué est de faible valeur ne sont pas comptabilisés au bilan. Les charges de location correspondantes sont enregistrées de manière linéaire dans le compte de résultat parmi les charges générales d’exploitation. Conformément aux dispositions prévues par la norme, le Groupe n’applique pas la norme IFRS 16 aux contrats de location d’immobilisations incorporelles. Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées (IFRS 5) Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable. Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes "Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées" et "Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées". Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement. Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de la vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des actifs destinés à être cédés. Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes : elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ; elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente. Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat : le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ; le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées. Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose d’un pouvoir de contrôle, d’un contrôle conjoint ou d’une influence notable , hormis ceux présentant un caractère non significatif par rapport à l’ensemble des sociétés incluses dans le périmètre de consolidation. Consolidation des Caisses régionales Les normes de consolidation existantes dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales. Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée. Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier. Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existe, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole. Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politiques commerciales communes, histoire partagée. C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de Pyrénées Gascogne et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques. Notions de contrôle Conformément aux normes comptables internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après. Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité. Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances. Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne , des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi, au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité. Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle. Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale : l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ; la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint. L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe. La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées. La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition. Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constate : en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un écart d’acquisition complémentaire ; en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat. Retraitements et éliminations la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne effectue les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement. Les plus ou moins values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées. Conversion des états financiers des activités à l’étranger (IAS 21) Les états financiers des entités représentant une « activité à l’étranger » (filiale, succursale, entreprise associée ou une coentreprise) sont convertis en euros en deux étapes : conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère ci-avant) ; conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs, y compris les écarts d’acquisition, sont convertis au cours de clôture. Les éléments de capitaux propres, tels que le capital social ou les réserves, sont convertis à leur cours de change historique. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat en cas de sortie de l’activité à l'étranger (cession, remboursement de capital, liquidation, abandon d'activité) ou en cas de déconsolidation due à une perte de contrôle (même sans cession) lors de la comptabilisation du résultat de sortie ou de perte de contrôle. Regroupements d’entreprises – Ecarts d’acquisition Evaluation et comptabilisation des écarts d’acquisition Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, conformément à IFRS 3, à l’exception des regroupements sous contrôle commun qui sont exclus du champ d’application d’IFRS 3. En l’absence d’une norme IFRS ou d’une interprétation spécifiquement applicable à une opération, la norme IAS 8 Méthodes comptables, changements d’estimations comptables et erreurs laisse la possibilité de se référer aux positions officielles d’autres organismes de normalisation. Ainsi, le Groupe a choisi d’appliquer la norme américaine ASU 805-50, qui apparaît conforme aux principes généraux IFRS, pour le traitement des regroupements d’entreprise sous contrôle commun aux valeurs comptables selon la méthode de la mise en commun d’intérêts. A la date de prise de contrôle, les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables de l’entité acquise qui satisfont aux critères de comptabilisation de la norme IFRS 3 sont comptabilisés à leur juste valeur. En particulier, un passif de restructuration n’est comptabilisé en tant que passif de l’entité acquise que si celle-ci se trouve, à la date d’acquisition, dans l’obligation d’effectuer cette restructuration. Les clauses d’ajustement de prix sont comptabilisées pour leur juste valeur même si leur réalisation n’est pas probable. Les variations ultérieures de la juste valeur des clauses qui ont la nature de dettes financières sont constatées en résultat. Seules les clauses d’ajustement de prix relatives à des opérations dont la prise de contrôle est intervenue au plus tard au 31 décembre 2009 peuvent encore être comptabilisées par la contrepartie de l’écart d’acquisition car ces opérations ont été comptabilisées selon la norme IFRS 3 non révisée (2004). La part des participations ne donnant pas le contrôle qui sont des parts d’intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l’actif net en cas de liquidation peut être évaluée, au choix de l’acquéreur, de deux manières : à la juste valeur à la date d’acquisition ; à la quote-part dans les actifs et passifs identifiables de l’acquise réévalués à la juste valeur. Cette option peut être exercée acquisition par acquisition. Le solde des participations ne donnant pas le contrôle (instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe) doit être comptabilisé pour sa juste valeur à la date d’acquisition. L’évaluation initiale des actifs, passifs et passifs éventuels peut être modifiée dans un délai maximum de douze mois à compter de la date d’acquisition. Certaines transactions relatives à l’entité acquise sont comptabilisées séparément du regroupement d’entreprises. Il s’agit notamment : des transactions qui mettent fin à une relation préexistante entre l’acquise et l’acquéreur ; des transactions qui rémunèrent des salariés ou actionnaires vendeurs de l’acquise pour des services futurs ; des transactions qui visent à faire rembourser à l’acquise ou à ses anciens actionnaires des frais connexes à l’acquisition qu’ils ont pris en charge pour le compte de l’acquéreur. Ces transactions séparées sont généralement comptabilisées en résultat à la date d’acquisition. La contrepartie transférée à l'occasion d'un regroupement d'entreprises (le coût d’acquisition) est évaluée comme le total des justes valeurs transférées par l’acquéreur, à la date d’acquisition en échange du contrôle de l’entité acquise (par exemple : trésorerie, instruments de capitaux propres…). Les coûts directement attribuables au regroupement considéré sont comptabilisés en charges, séparément du regroupement. Dès lors que l'opération d’acquisition est hautement probable, ils sont enregistrés dans la rubrique "Gains ou pertes nets sur autres actifs", sinon ils sont enregistrés dans le poste "Charges générales d'exploitation". L’écart entre la somme du coût d’acquisition et des participations ne donnant pas le contrôle et le solde net, à la date d'acquisition, des actifs identifiables acquis et des passifs repris, évalués à la juste valeur est inscrit, quand il est positif, à l’actif du bilan consolidé, dans la rubrique "Ecarts d’acquisition" lorsque l’entité acquise est intégrée globalement, et au sein de la rubrique "Participations dans les entreprises mises en équivalence" lorsque l’entreprise acquise est mise en équivalence. Lorsque cet écart est négatif, il est immédiatement enregistré en résultat. Les écarts d’acquisition sont inscrits au bilan à leur coût initial libellé dans la devise de l’entité acquise et convertis sur la base du cours de change à la date de clôture. En cas de prise de contrôle par étapes, la participation détenue avant la prise de contrôle est réévaluée à la juste valeur par résultat à la date d’acquisition et l’écart d’acquisition est calculé en une seule fois, à partir de la juste valeur à la date d’acquisition des actifs acquis et des passifs repris. En cas de perte de contrôle, le résultat de cession est calculé sur l’intégralité de l’entité cédée et l’éventuelle part d’investissement conservée est comptabilisée au bilan pour sa juste valeur à la date de perte de contrôle. Dépréciation des écarts d’acquisition Les écarts d’acquisition font l’objet de tests de dépréciation dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur et au minimum une fois par an. Les choix et les hypothèses d’évaluation des participations ne donnant pas le contrôle à la date d’acquisition peuvent influencer le montant de l’écart d’acquisition initial et de la dépréciation éventuelle découlant d’une perte de valeur. Pour les besoins de ces tests de dépréciation, chaque écart d’acquisition est réparti entre les différentes unités génératrices de trésorerie (UGT) du Groupe qui vont bénéficier des avantages attendus du regroupement d’entreprises. Les UGT ont été définies, au sein des grands métiers du Groupe, comme le plus petit groupe identifiable d’actifs et de passifs fonctionnant selon un modèle économique propre. Lors des tests de dépréciation, la valeur comptable de chaque UGT, y compris celle des écarts d’acquisition qui lui sont affectés, est comparée à sa valeur recouvrable. La valeur recouvrable de l’UGT est définie comme la valeur la plus élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts de la vente et sa valeur d’utilité. La valeur d’utilité est calculée comme la valeur actuelle de l’estimation des flux futurs dégagés par l’UGT, tels qu’ils résultent des plans à moyen terme établis pour les besoins du pilotage du Groupe. Lorsque la valeur recouvrable est inférieure à la valeur comptable, l’écart d’acquisition rattaché à l’UGT est déprécié à due concurrence. Cette dépréciation est irréversible. Variations du pourcentage d’intérêt post-acquisition et écarts d’acquisition En cas d’augmentation ou de diminution du pourcentage d’intérêt de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans une entité déjà contrôlée de manière exclusive sans perte de contrôle, il n’y a pas d’impact sur le montant d’écart d’acquisition comptabilisé à l’origine du regroupement d’entreprises. Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans une entité déjà contrôlée de manière exclusive, l’écart entre le coût d’acquisition et la quote-part d’actif net acquis est constaté dans le poste "Réserves consolidées" part du Groupe. En cas de diminution du pourcentage d’intérêt de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans une entité restant contrôlée de manière exclusive, l’écart entre le prix de cession et la valeur comptable de la quote-part de la situation nette cédée est également constaté directement en "Réserves consolidées" part du Groupe. Les frais liés à ces opérations sont comptabilisés en capitaux propres. Options de vente accordées aux actionnaires minoritaires Le traitement comptable des options de vente accordées aux actionnaires minoritaires est le suivant : lorsqu’une option de vente est accordée à des actionnaires minoritaires d’une filiale consolidée par intégration globale, une dette est enregistrée au passif du bilan ; sa comptabilisation initiale intervient pour la valeur présente estimée du prix d’exercice des options consenties aux actionnaires minoritaires. En contrepartie de cette dette, la quote-part d’actif net revenant aux minoritaires concernés est ramenée à zéro et le solde est inscrit en réduction des capitaux propres ; les variations ultérieures de la valeur estimée du prix d’exercice modifient le montant de la dette enregistrée au passif, en contrepartie de l’ajustement des capitaux propres. Symétriquement, les variations ultérieures de la quote-part d’actif net revenant aux actionnaires minoritaires sont annulées par contrepartie des capitaux propres. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période Conformément à IFRS 3, la juste valeur provisoire des actifs et passifs acquis peut être ajustée afin de refléter les informations nouvelles obtenues à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d’acquisition pendant la période d’évaluation qui ne doit pas excéder un an à compter de la date d’acquisition. Par conséquent les écarts d’acquisition présentés dans ce paragraphe peuvent faire l'objet d’ajustements ultérieurs dans ce délai. Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2021 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 13 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2021 ". Crise sanitaire liée à la COVID-19 Dans le contexte de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole s’est mobilisé pour faire face à cette situation inédite. Afin d’accompagner ses clients dont l’activité serait impactée par la crise liée au Coronavirus, le Groupe a participé activement aux mesures de soutien à l’économie. Prêts Garantis par l’Etat (PGE) Dans le cadre de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole a proposé à compter du 25 mars 2020 à tous ses clients entrepreneurs, quelle que soit leur taille et leur statut (exploitants agricoles, professionnels, commerçants, artisans, entreprises, …), en complément des mesures déjà annoncées (report d’échéances, procédures accélérées d’examen des dossiers, etc.), de recourir au dispositif de Prêts Garantis par l’État. Ces prêts appartiennent à un modèle de gestion « Collecte » et satisfont au test des caractéristiques contractuelles. Ils sont donc enregistrés au coût amorti. Au 31 décembre 2021 , le solde des encours des prêts garantis par l’Etat octroyés à la clientèle par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s’élève à 428 081 milliers d’euros. Risque de crédit Conformément à la communication de l’IASB du 27 mars 2020 relative à la comptabilisation des pertes de crédit attendues en application de la norme IFRS 9 sur les instruments financiers dans les circonstances exceptionnelles actuelles, il a été rappelé l’importance de l’exercice du jugement dans l’application des principes d’IFRS 9 du risque de crédit et le classement des instruments financiers qui en résulte. Le calcul du montant des pertes attendues doit s’effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics. Dans le contexte de crise sanitaire liée à la COVID-19, le Groupe a aussi revu ses prévisions macro-économiques prospectives ( forward looking ) pour la détermination de l’estimation du risque de crédit. 1 - Mise à jour des paramètres OMP FLC : Le calcul FLC est réalisé à partir des derniers scénarios ECO (Central 60% / Favorable 15% / Adverse 20% / Adverse budgétaire 5%). Ces scénarios sont les derniers disponibles et tiennent compte des évènements récents liés au confinement et à la 2ème vague épidémique. 2 - Phase de FLL : Pour tenir compte des spécificités de notre territoire les filières suivantes ont été stressées. • AERONAUTIQUE : Filière revue en 2021 à dire d’expert et concerne 240 contrats répartis sur 129 SIREN (contre 122 en 2020) • AVIAIRE : sélection des codes NAF : 0147Z (Élevage de volailles) avec extension au groupe de risque (4 535 contrats) • CHR : Il s’agit des professionnels avec code APE appartient à la filière Tourisme Hôtel Restauration constituée par CASA (40 APE contre 3 en 2020). Sur le retail : découpage en 2 les sains et les sensibles sans extension au groupe de risque (4198 contrats). Sur le corporate : seuls les tiers ayant une activité CHR et à partir de la NOR D+ sont sélectionnés (pas d’extension au groupe de risque) 635 contrats • ICHN (Indemnité Compensatoire de Handicaps Naturels) : A partir des éléments fournis par le Marché Agri, identification des communes dont les exploitants agricoles vont perdre cette indemnité (impact sur la PAC). Mesure mise en œuvre en 2019. Contagion appliquée au groupe de risque. (8 930 contrats) • LOURDES : Partenaires domiciliés sur LOURDES NORD et LOURDES CENTRE 366 sur le Corporate, 9 219 sur la BDD sain et 351 sur la BDD sensible (soit 9 936 contrats contre 10 016 en 2020) • PGE PROROGES : Forçage des PGE Prorogés en Bucket 2 suite à une décision CASA (1 498 contrats) • PGE et autres créances : Sur recommandation de CASA cette filière a pour but d’optimiser le choc de déclassement en B2 des PGE disposant d’une période d’un an complémentaire de différé (152 contrats identifiés par CASA) 3 - Phase d‘Ajustements Manuels : Ajustement manuel au titre de l’amélioration des notes sur les encours des tiers retail ayant bénéficié d’un PGE : reconduite du périmètre à ajuster et du montant des ajustements retenus lors de l’arrêté de 12/20 (2 743 tiers) Pour être au plus près des risques inhérents à notre territoire, nous appliquons des ajustements manuels sur les filières suivantes : • Lourdes (BDD sain, BDD sensible et Corporate) depuis Novembre 2021 • Aviaire (Sain et sensible) • Aéronautique depuis Novembre 2021 • ICHN • CHR depuis Novembre 2021 Garantie spécifique apportée par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A. a démantelé le 1er mars 2021 et le 16 novembre 2021 respectivement 15% complémentaires et la totalité de la part résiduelle de 50% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Le mécanisme de garantie « Switch » correspond à un transfert vers les Caisses régionales d’une partie des exigences prudentielles s’appliquant à Crédit Agricole S.A. au titre de ses activités d’assurances contre une rémunération fixe des Caisses régionales. Litige image chèque LCL et Crédit Agricole S.A., ainsi que 10 autres banques, ont reçu en mars 2008 une notification de griefs du Conseil de la concurrence (devenu l’Autorité de la concurrence). Il leur est reproché d’avoir, de façon concertée, mis en place et appliqué des commissions interbancaires dans le cadre de l’encaissement des chèques, depuis le passage à l’échange image chèques, soit depuis 2002 jusqu’en 2007. Selon l’Autorité de la concurrence, ces commissions seraient constitutives d’ententes anticoncurrentielles sur les prix au sens des articles 81, paragraphe 1, du traité instituant la Communauté européenne et de l’article L. 420-1 du Code de commerce, et auraient causé un dommage à l’économie. En défense, les banques ont réfuté catégoriquement le caractère anticoncurrentiel des commissions et contesté la régularité de la procédure suivie. Par décision du 20 septembre 2010, l’Autorité de la concurrence a jugé que la Commission d’Échange Image Chèques (CEIC) était anticoncurrentielle par son objet et qu’elle a eu pour conséquence d’augmenter artificiellement les coûts supportés par les banques remettantes, ce qui a eu un impact défavorable sur le prix des services bancaires. Pour ce qui concerne l’une des commissions pour services connexes dite AOCT (Annulation d’Opérations Compensées à Tort), l’Autorité de la concurrence a enjoint les banques de procéder à la révision de leur montant dans les six mois de la notification de la décision. Les banques mises en cause ont été sanctionnées pour un montant global de 384,92 millions d’euros. LCL et le Crédit Agricole ont été condamnés à payer respectivement 20,7 millions d’euros et 82,1 millions d’euros pour la CEIC et 0,2 million d’euros et 0,8 million d’euros pour l’AOCT. L’ensemble des banques a fait appel de la décision devant la Cour d’appel de Paris. Cette dernière a, par un arrêt du 23 février 2012, annulé la décision estimant que l’Autorité de la concurrence n’avait pas démontré l’existence de restrictions de concurrence constitutives d’une entente par objet. L’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation le 23 mars 2012.La Cour de cassation a cassé, le 14 avril 2015, la décision de la Cour d’appel de Paris du 23 février 2012 et renvoyé l’affaire devant cette même Cour, autrement composée, au seul motif que les interventions volontaires des associations UFC – Que Choisir et l’ADUMPE devant la Cour d’appel ont été déclarées sans objet, sans que les moyens de ces parties ne soient examinés par la Cour. La Cour de cassation n’a pas tranché l’affaire sur le fond et le Crédit Agricole a saisi la juridiction de renvoi. La Cour d’Appel de Paris a rendu sa décision le 21 décembre 2017. Elle a confirmé la décision de l’Autorité de la concurrence du 20 septembre 2010 tout en réduisant de 82 940 000 euros à 76 560 000 euros les sanctions pécuniaires infligées au Crédit Agricole. La sanction pour LCL est demeurée inchangée à 20 930 000 euros. Comme les autres banques parties à cette procédure, LCL et le Crédit Agricole se sont pourvus en cassation. Par une décision du 29 janvier 2020, la Cour de cassation a cassé l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 21 décembre 2017 au motif que la Cour d’appel n’avait pas caractérisé l’existence de restrictions de concurrence par objet et renvoyé l’affaire devant la Cour d’appel de Paris autrement composée. La Cour d’appel de Paris a rendu un arrêt le 2 décembre 2021 reformant la quasi-intégralité de la décision de l’Autorité de la Concurrence de 2010, condamnant cette dernière aux dépens et ouvrant droit au remboursement des sommes versées par les banques en application de la décision reformée assorties des intérêts au taux légal à compter du 2 décembre 2021. Le 31 décembre 2021, l’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation contre l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 2 décembre 2021. Du fait du caractère exécutoire de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris, un produit de 996 milliers d’euros a été constaté. Néanmoins, compte tenu du pourvoi formé en cassation, une provision de celui-ci a été constatée dans les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au 31 décembre 2021. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est assurée par la Direction Général. Cette direction est rattachée au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent dans le rapport de gestion, chapitre "Facteurs de risque", comme le permet la norme IFRS 7 Instruments financiers : informations à fournir. Les tableaux de ventilations comptables figurent dans les états financiers. Risque de crédit (Cf. chapitre "Facteurs de risque – Risques de crédit") Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit. Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d’instruments. Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2020 997 555 - 208 ‐ ‐ ‐ ‐ 997 555 - 208 997 347 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 997 555 - 184 ‐ ‐ ‐ ‐ 997 555 - 184 997 371 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 64 633 - 193 ‐ ‐ ‐ ‐ 64 633 - 193 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 543 883 - 234 ‐ ‐ 543 883 - 234 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 479 250 41 ‐ ‐ ‐ ‐ - 479 250 41 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre - 49 680 154 ‐ ‐ ‐ ‐ - 49 680 154 Autres 49 680 - 154 ‐ ‐ ‐ ‐ 49 680 - 154 Total 1 062 188 - 377 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 062 188 - 377 1 061 811 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) - 193 ‐ ‐ - 193 Au 31 décembre 2021 1 061 995 - 377 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 061 995 - 377 1 061 618 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif) Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2020 15 898 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 15 898 ‐ 15 898 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 15 898 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 15 898 ‐ 15 898 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 9 993 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 9 993 ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre - 107 219 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 107 219 ‐ Autres 117 212 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 117 212 ‐ Total 25 891 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 25 891 ‐ 25 891 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) - 1 467 ‐ ‐ - 1 467 Au 31 décembre 2021 24 424 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 24 424 ‐ 24 424 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées. Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2020 13 711 208 - 29 521 912 013 - 62 152 318 243 - 191 118 14 941 464 - 282 791 14 658 673 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre - 581 695 - 8 937 551 443 11 206 30 252 - 11 357 ‐ - 9 088 Transferts de Stage 1 vers Stage 2 - 956 347 4 931 956 347 - 16 449 ‐ - 11 518 Retour de Stage 2 vers Stage 1 383 379 - 13 986 - 383 379 25 915 ‐ 11 929 Transferts vers Stage 3 (1) - 18 606 185 - 31 949 2 122 50 555 - 14 189 ‐ - 11 882 Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 9 879 - 67 10 424 - 382 - 20 303 2 832 ‐ 2 383 Total après transferts 13 129 513 - 38 458 1 463 456 - 50 946 348 495 - 202 475 14 941 464 - 291 879 14 649 585 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 754 749 11 518 9 427 - 21 389 - 57 946 16 405 706 230 6 534 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 3 037 768 - 8 136 218 683 - 15 457 3 256 451 - 23 593 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 2 247 969 8 201 - 209 227 19 483 - 43 136 24 275 - 2 500 332 51 959 Passages à perte - 14 789 12 591 - 14 789 12 591 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ - 29 7 - 21 - 89 - 50 - 82 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 11 453 - 24 992 - 21 615 - 35 154 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ - 430 ‐ - 430 Variations de périmètre - 3 477 120 31 266 - 48 402 2 964 - 100 330 35 570 - 3 625 852 69 800 Autres 3 442 070 - 31 266 48 402 - 2 964 100 330 - 34 327 3 590 802 - 68 557 Total 13 884 262 - 26 940 1 472 883 - 72 335 290 549 - 186 070 15 647 694 - 285 345 15 362 349 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) - 30 458 - 174 16 568 - 14 064 Au 31 décembre 2021 (4) 13 853 804 - 26 940 1 472 709 - 72 335 307 117 - 186 070 15 633 630 - 285 345 15 348 285 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées (4) Au 31 décembre 2021, l'encours des prêts garantis par l’Etat (PGE) [i.e. capital restant dû] accordés à la clientèle par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19 s’élève à 428 081 milliers d’euros. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables : Titres de dettes (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 31 décembre 2020 111 215 - 117 ‐ ‐ ‐ ‐ 111 215 - 117 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 111 332 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 111 332 ‐ Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes 10 129 - 53 ‐ ‐ ‐ ‐ 10 129 - 53 Réévaluation de juste valeur sur la période - 611 ‐ ‐ - 611 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 159 235 - 125 ‐ ‐ 159 235 - 125 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 148 484 76 ‐ ‐ ‐ ‐ - 148 484 76 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période - 4 ‐ ‐ - 4 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre - 480 096 802 ‐ ‐ ‐ ‐ - 480 096 802 Autres 480 085 - 802 ‐ ‐ ‐ ‐ 480 085 - 802 Total 121 461 - 53 ‐ ‐ ‐ ‐ 121 461 - 53 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) 182 ‐ ‐ 182 Au 31 décembre 2021 121 643 - 53 ‐ ‐ ‐ ‐ 121 643 - 53 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l'année, ont fait l'objet d'un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables : Prêts et créances sur les établissements de crédit (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 31 décembre 2020 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Réévaluation de juste valeur sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) ‐ ‐ ‐ ‐ Au 31 décembre 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables : Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 31 décembre 2020 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Réévaluation de juste valeur sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) ‐ ‐ ‐ ‐ Au 31 décembre 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2020 1 362 052 - 4 007 66 160 - 4 393 8 503 - 4 147 1 436 715 - 12 547 1 424 168 Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre - 28 683 - 1 509 28 683 1 861 ‐ ‐ ‐ 352 Transferts de Stage 1 vers Stage 2 - 57 686 247 57 686 - 324 ‐ - 77 Retour de Stage 2 vers Stage 1 29 003 - 1 756 - 29 003 2 185 ‐ 429 Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 1 333 369 - 5 542 94 843 - 2 525 8 503 - 4 127 1 436 715 - 12 194 1 424 521 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes - 207 707 73 - 12 389 - 742 - 482 352 - 220 578 - 317 Nouveaux engagements donnés (2) 610 364 - 3 613 24 189 - 1 973 634 553 - 5 586 Extinction des engagements - 593 346 2 681 - 35 374 1 832 ‐ ‐ - 628 720 4 513 Passages à perte - 1 ‐ - 1 ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ 42 - 21 - 102 ‐ - 1 - 21 - 61 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 962 - 500 353 815 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres - 224 725 1 - 1 183 1 - 481 ‐ - 226 389 2 Au 31 décembre 2021 1 125 662 - 5 469 82 454 - 3 267 8 021 - 3 775 1 216 137 - 12 511 1 203 626 (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 peuvent inclure des engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2020 711 965 - 842 20 953 - 3 078 15 626 - 15 456 748 544 - 19 376 729 168 Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre - 4 051 - 133 4 051 380 ‐ ‐ ‐ 247 Transferts de Stage 1 vers Stage 2 - 8 502 39 8 502 - 224 ‐ - 185 Retour de Stage 2 vers Stage 1 4 451 - 172 - 4 451 604 ‐ 432 Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 707 914 - 975 25 004 - 2 698 15 626 - 15 456 748 544 - 19 129 729 415 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 30 291 368 - 6 747 - 231 - 3 065 3 222 20 479 3 359 Nouveaux engagements donnés (2) 226 263 - 197 3 109 - 511 229 372 - 708 Extinction des engagements - 374 233 259 - 9 499 410 - 420 3 811 - 384 152 4 480 Passages à perte - 13 466 13 466 - 13 466 13 466 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ 2 ‐ 6 ‐ - 14 054 ‐ - 14 046 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 304 - 136 ‐ 168 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres 178 261 ‐ - 357 ‐ 10 821 - 1 188 725 - 1 Au 31 décembre 2021 738 205 - 607 18 257 - 2 929 12 561 - 12 234 769 023 - 15 770 753 253 (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 peuvent inclure des engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. Exposition maximale au risque de crédit L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur comptable, nette de toute perte de valeur comptabilisée et compte non tenu des actifs détenus en garantie ou des autres rehaussements de crédit (par exemple les accords de compensation qui ne remplissent pas les conditions de compensation selon IAS 32). Les tableaux ci-dessous présentent les expositions maximales ainsi que le montant des actifs détenus en garantie et autres techniques de rehaussements de crédit permettant de réduire cette exposition. Les actifs dépréciés en date de clôture correspondent aux actifs dépréciés (Stage 3). Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur par résultat) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 110 640 ‐ 494 ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction 11 482 ‐ 494 ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 99 158 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 32 666 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 143 306 ‐ 494 ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 104 122 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction 3 171 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 100 951 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 19 034 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 123 156 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers soumis aux exigences de dépréciation (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 121 642 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 121 642 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 16 434 330 1 258 5 198 963 627 328 5 036 016 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 121 049 ‐ 40 129 6 762 47 694 ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 24 424 1 029 ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 15 348 288 229 5 198 963 627 328 4 876 568 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 121 049 ‐ 40 129 6 762 47 694 ‐ Titres de dettes 1 061 618 ‐ ‐ ‐ 159 448 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 16 555 972 1 258 5 198 963 627 328 5 036 016 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 121 049 ‐ 40 129 6 762 47 694 ‐ (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 111 332 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 111 332 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 15 671 942 369 4 828 813 594 083 4 852 106 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 127 125 ‐ 43 474 5 006 46 508 ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 15 898 110 ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 14 658 673 259 4 828 813 594 083 4 698 334 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 127 125 ‐ 43 474 5 006 46 508 ‐ Titres de dettes 997 371 ‐ ‐ ‐ 153 772 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 15 783 274 369 4 828 813 594 083 4 852 106 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 127 125 ‐ 43 474 5 006 46 508 ‐ Engagements hors bilan soumis aux exigences de provisionnement (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 753 253 219 900 ‐ ‐ ‐ ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 327 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 1 203 626 ‐ 125 285 23 929 155 990 ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 4 246 ‐ 19 728 2 691 ‐ Total 1 956 879 219 900 125 285 23 929 155 990 ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 4 573 ‐ 19 728 2 691 ‐ (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 729 168 32 925 ‐ ‐ ‐ ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 170 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 1 424 169 ‐ 123 725 33 707 162 043 ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 4 376 ‐ 307 841 2 625 ‐ Total 2 153 337 32 925 123 725 33 707 162 043 ‐ dont : engagements provisionnés en date de clôture 4 546 ‐ 307 841 2 625 ‐ Une description des actifs détenus en garantie est présentée dans la note 9 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". Actifs financiers modifiés Les actifs financiers modifiés correspondent aux actifs restructurés pour difficultés financières. Il s’agit de créances pour lesquelles la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration. (Une définition plus détaillée des encours restructurés et leur traitement comptable est détaillée dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”). Pour les actifs ayant fait l’objet d’une restructuration au cours de la période, la valeur comptable établie à l’issue de la restructuration est de : (en milliers d'euros) 2021 Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ Valeur comptable brute avant modification ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets de la modification ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ 1 224 11 148 Valeur comptable brute avant modification ‐ 1 253 11 169 Gains ou pertes nets de la modification ‐ - 29 - 21 Titres de dettes ‐ ‐ ‐ Valeur comptable brute avant modification ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets de la modification ‐ ‐ ‐ Selon les principes établis dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”, les actifs restructurés dont le stade de dépréciation correspond à celui du Stage 2 (actifs sains) ou Stage 3 (actifs dépréciés) peuvent faire l’objet d’un retour en Stage 1 (actifs sains). La valeur comptable des actifs modifiés concernés par ce reclassement au cours de la période est de : (en milliers d'euros) Valeur comptable brute Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs restructurés antérieurement classés en Stage 2 ou en Stage 3 et reclassés en Stage 1 au cours de la période Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ Titres de dettes ‐ Total ‐ Concentrations du risque de crédit Les valeurs comptables et montants des engagements sont présentés nets de dépréciations et de provisions. Exposition au risque de crédit par catégories de risque de crédit Les catégories de risques de crédit sont présentées par intervalles de probabilité de défaut. La correspondance entre les notations internes et les intervalles de probabilité de défaut est détaillée dans le chapitre "Risques et pilier 3 – Gestion du risque de crédit du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Actifs financiers au coût amorti (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 8 442 034 128 986 8 571 020 7 095 975 13 434 7 109 409 0,5% < PD ≤ 2% 1 251 336 367 052 1 618 388 1 945 141 14 766 1 959 907 2% < PD ≤ 20% 531 604 478 515 1 010 119 1 035 211 442 288 1 477 499 20% < PD < 100% 23 487 23 487 99 746 99 746 PD = 100% 197 107 197 107 208 522 208 522 Total Clientèle de détail 10 224 974 998 040 197 107 11 420 121 10 076 327 570 234 208 522 10 855 083 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 3 510 038 64 439 3 574 477 3 246 516 29 627 3 276 143 0,6% < PD < 12% 1 205 211 334 626 1 539 837 1 401 152 148 996 1 550 148 12% ≤ PD < 100% 75 604 75 604 163 156 163 156 PD = 100% 110 010 110 010 109 721 109 721 Total Hors clientèle de détail 4 715 249 474 669 110 010 5 299 928 4 647 668 341 779 109 721 5 099 168 Dépréciations - 27 317 - 72 334 - 186 068 - 285 719 - 29 705 - 62 152 - 191 118 - 282 975 Total 14 912 906 1 400 375 121 049 16 434 330 14 694 956 849 861 127 125 15 671 942 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,5% < PD ≤ 2% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2% < PD ≤ 20% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 20% < PD < 100% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ PD = 100% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 121 642 ‐ ‐ 121 642 111 332 ‐ ‐ 111 332 0,6% < PD < 12% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 12% ≤ PD < 100% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ PD = 100% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Hors clientèle de détail 121 642 ‐ ‐ 121 642 111 332 ‐ ‐ 111 332 Total 121 642 ‐ ‐ 121 642 111 332 ‐ ‐ 111 332 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 506 988 3 281 ‐ 510 269 453 135 111 ‐ 453 246 0,5% < PD ≤ 2% 91 072 6 288 ‐ 97 360 108 549 325 ‐ 108 874 2% < PD ≤ 20% 69 028 17 964 ‐ 86 992 84 364 13 829 ‐ 98 193 20% < PD < 100% ‐ 462 ‐ 462 ‐ 5 309 ‐ 5 309 PD = 100% ‐ ‐ 3 390 3 390 ‐ ‐ 3 907 3 907 Total Clientèle de détail 667 088 27 995 3 390 698 473 646 048 19 574 3 907 669 529 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 282 128 3 714 ‐ 285 842 296 811 6 081 ‐ 302 892 0,6% < PD < 12% 176 446 42 855 ‐ 219 301 194 693 22 938 ‐ 217 631 12% ≤ PD < 100% ‐ 7 890 ‐ 7 890 ‐ 17 567 ‐ 17 567 PD = 100% ‐ ‐ 4 631 4 631 ‐ ‐ 4 596 4 596 Total Hors clientèle de détail 458 574 54 459 4 631 517 664 491 504 46 586 4 596 542 686 Provisions (1) - 5 469 - 3 267 - 3 775 - 12 511 - 4 033 - 4 386 - 4 127 - 12 546 Total 1 120 193 79 187 4 246 1 203 626 1 358 019 61 774 4 376 1 424 169 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 244 082 586 ‐ 244 668 175 808 ‐ ‐ 175 808 0,5% < PD ≤ 2% 6 513 259 ‐ 6 772 12 407 ‐ ‐ 12 407 2% < PD ≤ 20% 4 718 2 200 ‐ 6 918 6 328 2 537 ‐ 8 865 20% < PD < 100% ‐ 102 ‐ 102 ‐ 253 ‐ 253 PD = 100% ‐ ‐ 499 499 ‐ ‐ 750 750 Total Clientèle de détail 255 313 3 147 499 258 959 194 543 2 790 750 198 083 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 435 907 2 714 ‐ 438 621 290 072 2 308 ‐ 292 380 0,6% < PD < 12% 46 985 3 090 ‐ 50 075 53 949 2 408 ‐ 56 357 12% ≤ PD < 100% ‐ 9 306 ‐ 9 306 ‐ 10 502 ‐ 10 502 PD = 100% ‐ ‐ 12 062 12 062 ‐ ‐ 14 876 14 876 Total Hors clientèle de détail 482 892 15 110 12 062 510 064 344 021 15 218 14 876 374 115 Provisions (1) - 607 - 2 929 - 12 234 - 15 770 - 842 - 3 078 - 15 456 - 19 376 Total 737 598 15 328 327 753 253 711 123 17 875 170 729 168 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par agent économique Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option par agent économique (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur comptable Montant des variations de juste valeur résultant des variations du risque de crédit Valeur comptable Montant des variations de juste valeur résultant des variations du risque de crédit Sur la période En cumulé Sur la période En cumulé Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Montant des variations de juste valeur Montant des variations de juste valeur Sur la période En cumulé Sur la période En cumulé Dérivés de crédit et assimilés limitant l'exposition au risque ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Administration générale 1 541 542 1 079 ‐ 1 542 621 1 525 914 199 ‐ 1 526 113 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ 353 ‐ ‐ 353 Etablissements de crédit 344 866 ‐ ‐ 344 866 343 031 ‐ ‐ 343 031 Grandes entreprises 2 828 841 473 590 110 010 3 412 441 2 779 036 341 580 109 721 3 230 337 Clientèle de détail 10 224 974 998 040 197 107 11 420 121 10 076 327 570 234 208 522 10 855 083 Dépréciations - 27 317 - 72 334 - 186 068 - 285 719 - 29 705 - 62 152 - 191 118 - 282 975 Total 14 912 906 1 400 375 121 049 16 434 330 14 694 956 849 861 127 125 15 671 942 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables par agent économique (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Administration générale 103 901 ‐ ‐ 103 901 84 731 ‐ ‐ 84 731 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 8 403 ‐ ‐ 8 403 16 168 ‐ ‐ 16 168 Grandes entreprises 9 338 ‐ ‐ 9 338 10 433 ‐ ‐ 10 433 Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 121 642 ‐ ‐ 121 642 111 332 ‐ ‐ 111 332 Dettes envers la clientèle par agent économique (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Administration générale 14 205 11 125 Grandes entreprises 2 606 233 2 536 723 Clientèle de détail 5 308 176 4 877 057 Total Dettes envers la clientèle 7 928 614 7 424 905 Engagements de financement par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Administration générale 66 738 ‐ ‐ 66 738 45 553 ‐ ‐ 45 553 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ 29 ‐ ‐ 29 Grandes entreprises 391 836 54 459 4 631 450 926 649 422 46 586 4 596 700 604 Clientèle de détail 667 088 27 995 3 390 698 473 667 048 19 574 3 907 690 529 Provisions (1) - 5 469 - 3 267 - 3 775 - 12 511 - 4 033 - 4 386 - 4 127 - 12 546 Total 1 120 193 79 187 4 246 1 203 626 1 358 019 61 774 4 376 1 424 169 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Administration générale 2 052 ‐ ‐ 2 052 3 407 ‐ ‐ 3 407 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 10 702 ‐ ‐ 10 702 11 012 ‐ ‐ 11 012 Grandes entreprises 470 138 15 110 12 062 497 310 501 028 18 163 14 876 534 067 Clientèle de détail 255 313 3 147 499 258 959 196 518 2 790 750 200 058 Provisions (1) - 607 - 2 929 - 12 234 - 15 770 - 842 - 3 078 - 15 456 - 19 376 Total 737 598 15 328 327 753 253 711 123 17 875 170 729 168 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par zone géographique Actifs financiers au coût amorti par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 14 715 568 1 469 789 306 597 16 491 954 14 505 727 908 252 317 240 15 731 219 Autres pays de l'Union européenne 175 085 1 490 294 176 869 186 524 1 992 977 189 493 Autres pays d'Europe 27 425 826 226 28 477 14 958 1 506 7 16 471 Amérique du Nord 9 061 241 ‐ 9 302 6 801 73 ‐ 6 874 Amériques centrale et du Sud 432 ‐ ‐ 432 496 6 ‐ 502 Afrique et Moyen-Orient 8 090 188 ‐ 8 278 7 386 182 19 7 587 Asie et Océanie (hors Japon) 4 562 175 ‐ 4 737 2 769 2 ‐ 2 771 Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépréciations - 27 317 - 72 334 - 186 068 - 285 719 - 29 705 - 62 152 - 191 118 - 282 975 Total 14 912 906 1 400 375 121 049 16 434 330 14 694 956 849 861 127 125 15 671 942 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables par zone géographique (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 57 260 ‐ ‐ 57 260 41 460 ‐ ‐ 41 460 Autres pays de l'Union européenne 62 892 ‐ ‐ 62 892 67 099 ‐ ‐ 67 099 Autres pays d'Europe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amérique du Nord ‐ ‐ ‐ ‐ 1 232 ‐ ‐ 1 232 Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) 1 490 ‐ ‐ 1 490 1 541 ‐ ‐ 1 541 Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 121 642 ‐ ‐ 121 642 111 332 ‐ ‐ 111 332 Dettes envers la clientèle par zone géographique (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 France (y compris DOM-TOM) 7 786 477 7 293 149 Autres pays de l'Union européenne 106 099 105 600 Autres pays d'Europe 11 239 4 017 Amérique du Nord 8 912 8 163 Amériques centrale et du Sud 1 275 995 Afrique et Moyen-Orient 10 888 9 789 Asie et Océanie (hors Japon) 3 207 2 629 Japon 517 563 Organismes supra-nationaux ‐ ‐ Total Dettes envers la clientèle 7 928 614 7 424 905 Engagements de financement par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 1 124 238 82 433 8 020 1 214 691 1 135 233 66 156 8 503 1 209 892 Autres pays de l'Union européenne 799 8 ‐ 807 223 038 4 ‐ 223 042 Autres pays d'Europe 176 5 ‐ 181 87 ‐ ‐ 87 Amérique du Nord 201 3 ‐ 204 3 286 ‐ ‐ 3 286 Amériques centrale et du Sud 5 ‐ ‐ 5 115 ‐ ‐ 115 Afrique et Moyen-Orient 181 5 1 187 245 ‐ ‐ 245 Asie et Océanie (hors Japon) 61 ‐ ‐ 61 28 ‐ ‐ 28 Japon 1 ‐ ‐ 1 20 ‐ ‐ 20 Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions (1) - 5 469 - 3 267 - 3 775 - 12 511 - 4 033 - 4 386 - 4 127 - 12 546 Total 1 120 193 79 187 4 246 1 203 626 1 358 019 61 774 4 376 1 424 169 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 737 391 18 257 12 561 768 209 537 662 18 008 13 258 568 928 Autres pays de l'Union européenne 789 ‐ ‐ 789 174 278 2 945 2 368 179 591 Autres pays d'Europe 10 ‐ ‐ 10 10 ‐ ‐ 10 Amérique du Nord 15 ‐ ‐ 15 15 ‐ ‐ 15 Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions (1) - 607 - 2 929 - 12 234 - 15 770 - 842 - 3 078 - 15 456 - 19 376 Total 737 598 15 328 327 753 253 711 123 17 875 170 729 168 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique (en milliers d'euros) Valeur comptable au 31 décembre 2021 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Stage 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Stage 2) Actifs dépréciés (Stage 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 50 052 14 793 ‐ 23 266 5 579 13 4 508 4 009 51 283 Administration générale 7 265 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 20 782 14 430 ‐ 1 984 443 ‐ 680 579 14 074 Clientèle de détail 22 005 363 ‐ 21 282 5 136 13 3 828 3 430 37 209 Total 50 052 14 793 ‐ 23 266 5 579 13 4 508 4 009 51 283 (en milliers d'euros) Valeur comptable au 31 décembre 2020 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Stage 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Stage 2) Actifs dépréciés (Stage 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 55 533 8 671 ‐ 21 443 4 971 1 374 2 424 3 897 69 678 Administration générale 5 761 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 28 059 6 528 ‐ 2 533 1 124 1 140 119 1 574 18 587 Clientèle de détail 21 713 2 143 ‐ 18 910 3 847 234 2 305 2 323 51 091 Total 55 533 8 671 ‐ 21 443 4 971 1 374 2 424 3 897 69 678 Risque de marché (Cf. Rapport de gestion) Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 1 529 4 027 27 110 32 666 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 1 529 4 027 27 110 32 666 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 1 529 4 027 27 110 32 666 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif ‐ ‐ ‐ 1 529 4 027 27 110 32 666 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 115 2 854 16 065 19 034 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 115 2 854 16 065 19 034 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 115 2 854 16 065 19 034 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif ‐ ‐ ‐ 115 2 854 16 065 19 034 Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 1 274 22 653 139 617 163 544 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 1 274 22 653 139 617 163 544 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 1 274 22 653 139 617 163 544 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif ‐ ‐ ‐ 1 274 22 653 139 617 163 544 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 727 24 849 280 220 305 796 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 727 24 849 280 220 305 796 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 727 24 849 280 220 305 796 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif ‐ ‐ ‐ 727 24 849 280 220 305 796 Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ 350 2 230 2 580 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ ‐ 334 2 230 2 564 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ 16 ‐ 16 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ 609 ‐ 609 Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ 609 ‐ 609 Autres instruments ‐ ‐ ‐ 20 ‐ ‐ 20 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 20 ‐ ‐ 20 Sous-total ‐ ‐ ‐ 20 959 2 230 3 209 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ 6 634 1 639 ‐ 8 273 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif ‐ ‐ ‐ 6 654 2 598 2 230 11 482 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 4 306 2 659 2 969 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 4 306 2 585 2 895 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 74 74 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ 143 ‐ 143 Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ 143 ‐ 143 Autres instruments ‐ ‐ ‐ 22 ‐ ‐ 22 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 22 ‐ ‐ 22 Sous-total ‐ ‐ ‐ 26 449 2 659 3 134 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ 33 4 ‐ 37 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif ‐ ‐ ‐ 59 453 2 659 3 171 Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ 531 6 543 7 074 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ ‐ 515 6 543 7 058 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ 16 ‐ 16 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ 609 ‐ 609 Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ 609 ‐ 609 Autres instruments ‐ ‐ ‐ 185 ‐ ‐ 185 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 185 ‐ ‐ 185 Sous-total ‐ ‐ ‐ 185 1 140 6 543 7 868 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ 6 514 1 638 ‐ 8 152 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif ‐ ‐ ‐ 6 699 2 778 6 543 16 020 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 4 355 8 428 8 787 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 4 355 8 354 8 713 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 74 74 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ 143 ‐ 143 Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ 143 ‐ 143 Autres instruments ‐ ‐ ‐ 312 ‐ ‐ 312 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 312 ‐ ‐ 312 Sous-total ‐ ‐ ‐ 316 498 8 428 9 242 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif ‐ ‐ ‐ 316 498 8 428 9 242 Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Total encours notionnel Total encours notionnel Instruments de taux d'intérêt 7 091 847 5 835 514 Futures ‐ ‐ FRA ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts 7 055 653 5 793 638 Options de taux ‐ ‐ Caps-floors-collars 36 194 41 876 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ Instruments de devises et or 249 754 48 894 Opérations fermes de change ‐ ‐ Options de change 249 754 48 894 Autres instruments 802 ‐ Dérivés sur actions et indices boursiers 802 ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ Autres ‐ ‐ Sous-total 7 342 403 5 884 408 Opérations de change à terme 450 388 856 686 Total Notionnels 7 792 791 6 741 094 Risque de change (Cf. Rapport de gestion) Risque de liquidité et de financement (Cf. Rapport de gestion) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 232 933 6 049 100 711 66 254 850 1 406 797 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 770 796 1 462 736 5 150 787 8 185 846 63 465 15 633 630 Total 2 003 729 1 468 785 5 251 498 8 252 100 64 315 17 040 427 Dépréciations - 285 342 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 16 755 085 (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 986 830 1 452 69 281 90 216 ‐ 1 147 779 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 782 132 1 757 280 4 695 266 7 634 152 72 634 14 941 464 Total 1 768 962 1 758 732 4 764 547 7 724 368 72 634 16 089 243 Dépréciations - 282 791 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 15 806 452 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 986 613 1 702 437 4 680 473 1 238 477 - 2 8 607 998 Dettes envers la clientèle 7 568 542 97 088 197 588 65 396 ‐ 7 928 614 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 8 555 155 1 799 525 4 878 061 1 303 873 - 2 16 536 612 (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 178 810 1 810 503 4 136 913 1 306 148 - 2 8 432 372 Dettes envers la clientèle 6 948 609 153 444 240 843 82 009 ‐ 7 424 905 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 8 127 419 1 963 947 4 377 756 1 388 157 - 2 15 857 277 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de créances négociables 135 717 135 013 37 000 ‐ ‐ 307 730 Emprunts obligataires 8 ‐ ‐ 49 951 ‐ 49 959 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes représentées par un titre 135 725 135 013 37 000 49 951 ‐ 357 689 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée ‐ ‐ ‐ - 81 83 2 Dettes subordonnées à durée indéterminée 6 34 2 894 ‐ 880 3 814 Dépôts de garantie à caractère mutuel ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres et emprunts participatifs ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes subordonnées 6 34 2 894 - 81 963 3 816 (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de créances négociables 250 715 230 034 137 071 ‐ ‐ 617 820 Emprunts obligataires 9 ‐ ‐ 51 992 ‐ 52 001 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes représentées par un titre 250 724 230 034 137 071 51 992 ‐ 669 821 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée ‐ ‐ ‐ - 83 83 ‐ Dettes subordonnées à durée indéterminée 8 40 ‐ ‐ 3 519 3 567 Dépôts de garantie à caractère mutuel ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres et emprunts participatifs ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes subordonnées 8 40 ‐ - 83 3 602 3 567 Garanties financières en risque données par maturité attendue Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance. (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 10 724 ‐ ‐ ‐ ‐ 10 724 (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 594 166 786 ‐ ‐ ‐ 167 380 Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 "Risque de marché". Comptabilité de couverture (Cf. Note 3.2 "Risque de marché" et Chapitre "Gestion des risques – Gestion du bilan" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A.) Couverture de juste valeur Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. Couverture de flux de trésorerie Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable. Couverture d’un investissement net en devise Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères. Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur de marché Montant notionnel Valeur de marché Montant notionnel Positive Négative Positive Négative Couverture de juste valeur 32 666 158 696 6 790 571 19 034 298 188 5 488 116 Taux d'intérêt 32 666 158 696 6 790 571 19 034 298 188 5 488 116 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture de flux de trésorerie ‐ 4 848 66 068 ‐ 7 608 106 439 Taux d'intérêt ‐ 4 848 66 068 ‐ 7 608 106 439 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Instruments dérivés de couverture 32 666 163 544 6 856 639 19 034 305 796 5 594 555 Opérations sur instruments dérivés de couverture : analyse par durée résiduelle (notionnels) La ventilation des notionnels des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 1 261 874 1 670 644 3 924 121 6 856 639 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 1 261 874 1 670 644 3 924 121 6 856 639 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 1 261 874 1 670 644 3 924 121 6 856 639 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Notionnel des instruments dérivés de couverture ‐ ‐ ‐ 1 261 874 1 670 644 3 924 121 6 856 639 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 128 656 1 499 055 3 966 844 5 594 555 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 128 656 1 499 055 3 966 844 5 594 555 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 128 656 1 499 055 3 966 844 5 594 555 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Notionnel des instruments dérivés de couverture ‐ ‐ ‐ 128 656 1 499 055 3 966 844 5 594 555 La note 3.2 "Risque de marché - Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle" présente la ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés de couverture par maturité contractuelle résiduelle. Couverture de juste valeur Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de juste valeur Marchés organisés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Marchés de gré à gré 4 856 46 343 32 013 667 713 6 73 647 - 5 476 714 598 Taux d'intérêt 4 856 46 343 32 013 667 713 6 73 647 - 5 476 714 598 Instruments fermes 4 856 46 343 32 013 667 713 6 73 647 - 5 476 714 598 Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des micro-couvertures de juste valeur 4 856 46 343 32 013 667 713 6 73 647 - 5 476 714 598 Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 27 810 112 353 120 667 6 122 858 19 028 224 541 - 47 416 4 773 518 Total couverture de juste valeur 32 666 158 696 152 680 6 790 571 19 034 298 188 - 52 892 5 488 116 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Eléments couverts Micro-couvertures (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 79 034 - 566 - 2 024 111 301 ‐ - 313 Taux d'intérêt 79 034 - 566 - 2 024 111 301 ‐ - 313 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 621 480 38 829 ‐ - 29 853 672 189 68 682 ‐ 6 024 Taux d'intérêt 621 480 38 829 ‐ - 29 853 672 189 68 682 ‐ 6 024 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments d'actif 700 514 38 263 ‐ - 31 877 783 490 68 682 ‐ 5 711 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments de passif ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste du bilan auquel elle se rattache. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Macro-couvertures (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 5 107 983 ‐ 4 474 915 ‐ Total - Actifs 5 107 983 ‐ 4 474 915 ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 1 115 886 ‐ 533 577 ‐ Total - Passifs 1 115 886 ‐ 533 577 ‐ La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » au bilan. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Taux d'intérêt 152 680 - 152 048 632 - 52 892 53 415 523 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 152 680 - 152 048 632 - 52 892 53 415 523 Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets à l’étranger Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de flux de trésorerie Marchés organisés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Marchés de gré à gré ‐ 4 848 2 469 66 068 ‐ 7 608 2 991 106 439 Taux d'intérêt ‐ 4 848 2 469 66 068 ‐ 7 608 2 911 106 439 Instruments fermes ‐ 4 848 2 469 66 068 ‐ 7 608 2 911 106 439 Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 80 ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 80 ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des micro-couvertures de flux de trésorerie ‐ 4 848 2 469 66 068 ‐ 7 608 2 991 106 439 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des macro-couvertures de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie ‐ 4 848 2 469 66 068 ‐ 7 608 2 991 106 439 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres » à l’exception de la part inefficace de la relation de couverture qui est comptabilisée au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Impacts de la comptabilité de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Couverture de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt 2 469 ‐ ‐ 2 912 ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ 80 ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie 2 469 ‐ ‐ 2 992 ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie et d'investissement net dans une activité à l'étranger 2 469 ‐ ‐ 2 992 ‐ ‐ Risques opérationnels (Cf. Rapport de gestion) Gestion du capital et ratios réglementaires La Direction Finances de Crédit Agricole S.A. a pour objectif de sécuriser l’adéquation entre les besoins générés par l’activité globale du Groupe et ses ressources financières en liquidité et en capital. Elle a la responsabilité du pilotage des ratios prudentiels et règlementaires (solvabilité, liquidité, levier, résolution) du groupe Crédit Agricole et de Crédit Agricole S.A. A ce titre, elle définit les principes et assure la cohérence de la gestion financière du Groupe. Les informations sur la gestion du capital et le respect des ratios réglementaires requises par IAS 1 sont présentées dans le chapitre "Risques et Pilier 3". Le pilotage des risques bancaires au sein du Groupe est assuré par la Direction des risques et contrôles permanents Groupe (DRG). Cette direction est rattachée au Directeur général de Crédit Agricole S.A. et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent dans le rapport de gestion, chapitre “Gestion des risques”, comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers. Conformément au règlement européen 575/2013 ( Complété en juin 2019 par le règlement (UE) 2019/876 et en juin 2020 par le règlement (UE) 2020/873 ) (CRR), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est soumise au respect du ratio de solvabilité, de levier et de liquidité. La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 ( Complétée en juin 2019 par la directive (UE) 2019/878 ) et du règlement européen 575/2013, applicables depuis le 1er janvier 2014, et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché. Ce dispositif prudentiel consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de fonds propres et des exigences supplémentaires en matière de la liquidité et du levier. Les fonds propres sont répartis en trois catégories : les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres retraités, notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1), et de déductions des immobilisations incorporelles ; les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1 , constitués du Common Equity Tier 1 et des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 perpétuels ; les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans. Pour être reconnus en fonds propres, les instruments de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion exigeants. Si d’anciens instruments ne sont pas ou plus éligibles, ils font l’objet d’une clause de "grand-père" permettant de les éliminer des fonds propres de façon progressive. Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2 . Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances, quand l’établissement ne bénéficie pas de la dérogation conglomérat financier". En 2021 comme en 2020 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a respecté les exigences réglementaires. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Produits et charges d’intérêts (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Sur les actifs financiers au coût amorti 324 563 317 725 Opérations avec les établissements de crédit 3 560 4 230 Opérations internes au Crédit Agricole 40 413 27 828 Opérations avec la clientèle 271 060 276 154 Opérations de location-financement ‐ ‐ Titres de dettes 9 530 9 513 Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres - 753 78 Opérations avec les établissements de crédit ‐ ‐ Opérations avec la clientèle ‐ ‐ Titres de dettes - 753 78 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 14 336 15 191 Autres intérêts et produits assimilés ‐ ‐ Produits d'intérêts (1) (2) 338 146 332 994 Sur les passifs financiers au coût amorti - 56 190 - 64 505 Opérations avec les établissements de crédit - 3 850 - 3 950 Opérations internes au Crédit Agricole - 37 061 - 42 421 Opérations avec la clientèle - 15 109 - 18 020 Opérations de location-financement ‐ ‐ Dettes représentées par un titre - 136 - 9 Dettes subordonnées - 34 - 105 Intérêts courus et échus des instruments de couverture - 64 054 - 64 657 Autres intérêts et charges assimilées - 49 629 Charges d'intérêts - 120 293 - 128 533 (1) dont 5 861 milliers d'euros sur créances dépréciées (Stage 3) au 31 décembre 2021 contre 5 118 milliers d'euros au 31 décembre 2020. (2) dont 391 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2021 contre 664 milliers d'euros au 31 décembre 2020. [Les bonifications de l’Etat concernent les prêts effectués auprès de la clientèle.] Les montants d’intérêts négatifs enregistrés en produits d’intérêts pour les passifs financiers et charges d'intérêts pour les actifs financiers sont respectivement de 28 748 milliers d'euros et 4 471milliers d'euros. Les produits d’intérêts incluent les effets de la catch-up résultant de la prorogation des PGE pour un montant de 667 milliers d’euros. Produits et charges de commissions (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 736 - 112 624 570 - 112 458 Sur opérations internes au Crédit Agricole 11 231 - 33 765 - 22 534 9 957 - 27 291 - 17 334 Sur opérations avec la clientèle 8 789 - 1 139 7 650 7 272 - 1 164 6 108 Sur opérations sur titres ‐ - 48 - 48 ‐ - 165 - 165 Sur opérations de change 192 ‐ 192 192 - 1 191 Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan 110 ‐ 110 81 ‐ 81 Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 171 534 - 13 326 158 208 158 760 - 9 445 149 315 Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 2 479 - 182 2 297 2 743 - 288 2 455 Total Produits et charges de commissions 195 071 - 48 572 146 499 179 575 - 38 466 141 109 Les produits de commissions des opérations sont portés majoritairement par l’activité de banque de proximité. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dividendes reçus ‐ ‐ Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de transaction 700 - 454 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat - 282 71 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de dette ne remplissant pas les critères SPPI 3 796 - 3 436 Gains ou pertes nets sur actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option (1) ‐ ‐ Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 871 735 Résultat de la comptabilité de couverture 632 521 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 5 717 - 2 563 (1) Hors spread de crédit émetteur pour les passifs à la juste valeur par résultat sur option (sauf exception permise par la norme pour éliminer ou réduire une non-concordance en compte de résultat). Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Profits Pertes Net Profits Pertes Net Couverture de juste valeur 120 410 - 120 278 132 138 200 - 137 968 232 Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 44 290 - 76 167 - 31 877 71 656 - 65 944 5 712 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couverture) 76 120 - 44 111 32 009 66 544 - 72 024 - 5 480 Couverture de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ 1 - 1 ‐ Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ 1 - 1 ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 377 596 - 377 096 500 419 841 - 419 552 289 Variations de juste valeur des éléments couverts 128 715 - 248 886 - 120 171 233 628 - 185 924 47 704 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 248 881 - 128 210 120 671 186 213 - 233 628 - 47 415 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Résultat de la comptabilité de couverture 498 006 - 497 374 632 558 042 - 557 521 521 Le détail du résultat de la comptabilité de couverture par type de relation (Couverture de juste valeur, Couverture de flux de trésorerie,…) est présenté dans la note 3.4 "Comptabilité de couverture". Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables (1) 453 1 988 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) (2) 33 567 9 305 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 34 020 11 293 (1) Hors résultat de cession sur instruments de dettes dépréciés (Stage 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque ». (2) Dont dividendes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables décomptabilisés au cours de la période de 0 milliers d'euros Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Gains résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Pertes résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (1) ‐ ‐ (1) Hors résultat sur décomptabilisation d'instruments de dettes dépréciés (Stage 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque » Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat ‐ ‐ Un détail des reclassements effectués au cours de la période est présenté en Note 10 "Reclassements d'instruments financiers". Produits (charges) nets des autres activités (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation 14 14 Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d’assurance ‐ ‐ Autres produits nets de l’activité d’assurance ‐ ‐ Variation des provisions techniques des contrats d’assurance ‐ ‐ Produits nets des immeubles de placement - 395 - 143 Autres produits (charges) nets 23 474 21 539 Produits (charges) des autres activités 23 093 21 410 Charges générales d’exploitation (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Charges de personnel - 140 942 - 134 769 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) - 9 954 - 13 429 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation - 78 821 - 81 073 Charges générales d'exploitation - 229 717 - 229 271 (1) Dont 2 874 milliers d’euros comptabilisés au titre du Fonds de Résolution Unique au 31 décembre 2021. Honoraires des commissaires aux comptes La répartition par cabinet et par type de mission des honoraires des Commissaires aux comptes des sociétés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne intégrées globalement est la suivante au titre de 2021 : Collège des Commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne (en milliers d'euros hors taxes) EY PWC Total 2021 2021 2020 2021 2020 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 158 146 114 192 272 Emetteur 106 100 108 108 214 Filiales intégrées globalement 52 46 6 84 58 Services autres que la certification des comptes 20 19 11 47 31 Emetteur 17 16 6 5 23 Filiales intégrées globalement 3 3 5 42 8 Total 178 165 125 239 303 Le montant total des honoraires de Ernst & Young, commissaire aux comptes de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 178 milliers d’euros, dont 158 milliers d’euros au titre de la mission de certification des comptes de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne et ses filiales, et 20 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (lettres de confort, procédures convenues, attestations, consultations, etc.) Le montant total des honoraires de PriceWaterhouseCoopers, commissaire aux comptes de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 125 milliers d’euros, dont 114 milliers d’euros au titre la mission de certification des comptes de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne et ses filiales, et 11 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (lettres de confort, procédures convenues, attestations, revue de conformité de déclarations fiscales, consultations, etc.) Autres Commissaires aux comptes intervenant sur les sociétés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne , consolidées par intégration globale (en milliers d'euros hors taxes) Groupe Sully Cefat Mazars Autres Total 2021 2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 20 20 9 6 8 5 13 8 50 Services autres que la certification des comptes (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 13 15 13 Total 20 20 9 6 8 5 26 23 63 (1) Les services autres que la certification des comptes recensés correspondent aux missions réalisées par ces cabinets dans les sociétés où ils sont Commissaires aux comptes. (2) [CACs des entités consolidées dans le palier autres que ceux déjà renseignés dans le tableau 1.] Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dotations aux amortissements - 18 966 - 20 500 Immobilisations corporelles (1) - 18 878 - 20 429 Immobilisations incorporelles - 88 - 71 Dotations (reprises) aux dépréciations - 2 776 ‐ Immobilisations corporelles (2) - 3 062 ‐ Immobilisations incorporelles 286 ‐ Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles - 21 742 - 20 500 (1) Dont 2 212 milliers d’euros comptabilisés au titre de l'amortissement du droit d'utilisation (IFRS 16) au 31 décembre 2021. (2) Dont 0 milliers d’euros comptabilisés au titre des dotations (reprises) aux dépréciations du droit d'utilisation (IFRS 16) au 31 décembre 2021. Coût du risque (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Stage 1 et Stage 2) (A) - 7 785 - 32 812 Stage 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir 1 133 - 11 586 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables - 53 ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 2 388 - 10 346 Engagements par signature - 1 202 - 1 240 Stage 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie - 8 918 - 21 226 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 10 185 - 18 290 Engagements par signature 1 267 - 2 936 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan dépréciés (Stage 3) (B) - 19 027 6 684 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 9 136 7 996 Engagements par signature - 9 891 - 1 312 Autres actifs (C) - 23 - 180 Risques et charges (D) - 5 286 11 639 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions (E)= (A)+ (B)+ (C)+ (D) - 32 121 - 14 669 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables dépréciés ‐ ‐ Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti dépréciés ‐ ‐ Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés - 2 197 - 2 358 Récupérations sur prêts et créances 572 603 comptabilisés au coût amorti 572 603 comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ Décotes sur crédits restructurés - 50 - 114 Pertes sur engagements par signature - 148 - 188 Autres pertes - 328 - 1 207 Autres produits ‐ 1 014 Coût du risque - 34 272 - 16 919 Gains ou pertes nets sur autres actifs (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation - 155 33 Plus-values de cession 109 94 Moins-values de cession - 264 - 61 Titres de capitaux propres consolidés 6 600 ‐ Plus-values de cession 6 600 ‐ Moins-values de cession ‐ ‐ Produits (charges) nets sur opérations de regroupement ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 6 445 33 Impôts Charge d’impôt En milliers d'euros 31/12/2021 31/12/2020 Charge d'impôt courant - 37 380 - 37 303 Charge d'impôt différé 304 11 394 Total Charge d'impôt - 37 076 - 25 909 Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté Au 31 décembre 2021 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 147 896 28,41% - 42 017 Effet des différences permanentes 3,65% - 5 398 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères 0,00% ‐ Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires - 0,83% 1 231 Effet de l’imposition à taux réduit 0,00% ‐ Changement de taux - 0,30% 449 Effet des autres éléments - 0,08% 8 659 Taux et charge effectifs d'impôt 25,07% - 37 076 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2021 . le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élèvent à 12 434 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Au 31 décembre 2020 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 109 053 32,02% - 34 919 Effet des différences permanentes 0,00% - 5 542 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères 0,00% ‐ Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires 0,00% 1 018 Effet de l’imposition à taux réduit 0,00% 16 Changement de taux 0,00% 509 Effet des autres éléments 0,00% 13 010 Taux et charge effectifs d'impôt 23,76% - 25 909 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2020 . Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période : Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 1 758 -15 888 Ecart de réévaluation de la période 1 364 8 409 Transferts en résultat -452 -2 033 Autres variations 846 -22 264 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 2 469 2 992 Ecart de réévaluation de la période 2 469 2 992 Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence -1 091 3 694 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées -16 114 16 114 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables -12 978 6 912 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 926 -151 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en réserves ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 245 691 -67 370 Ecart de réévaluation de la période 240 376 -66 292 Transferts en réserves ‐ 10 Autres variations 5 315 -1 088 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence -7 761 2 923 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées -1 088 ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 237 768 -63 510 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 224 790 -56 598 Dont part du Groupe 225 662 -56 684 Dont participations ne donnant pas le contrôle -872 86 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt (en milliers d'euros) 31/12/2020 Variation 31/12/2021 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables - 1 633 422 - 1 211 - 1 211 1 758 - 454 1 304 1 304 125 - 32 93 93 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture - 6 608 1 707 - 4 901 - 4 901 2 469 - 637 1 832 1 832 - 4 139 1 070 - 3 069 - 3 069 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence - 8 241 2 129 - 6 112 - 6 112 4 227 - 1 091 3 136 3 136 - 4 014 1 038 - 2 976 - 2 976 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées 16 114 ‐ 16 114 15 278 - 16 114 ‐ - 16 114 - 15 278 ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 7 873 2 129 10 002 9 166 - 11 887 - 1 091 - 12 978 - 12 142 - 4 014 1 038 - 2 976 - 2 976 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi - 9 563 2 472 - 7 091 - 7 091 926 - 239 687 687 - 8 637 2 233 - 6 404 - 6 404 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 241 795 - 7 111 234 684 234 559 245 691 - 7 522 238 169 238 149 487 486 - 14 633 472 853 472 708 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 232 232 - 4 639 227 593 227 468 246 617 - 7 761 238 856 238 836 478 849 - 12 400 466 449 466 304 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées 1 088 ‐ 1 088 1 032 - 1 088 ‐ - 1 088 - 1 032 ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 233 320 - 4 639 228 681 228 500 245 529 - 7 761 237 768 237 804 478 849 - 12 400 466 449 466 304 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 241 193 -2 510 238 683 237 666 233 642 -8 852 224 790 225 662 474 835 -11 362 463 473 463 328 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variation 31/12/2020 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ - 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 14 255 - 4 045 10 210 9 588 - 15 888 4 467 - 11 421 - 10 799 - 1 633 422 - 1 211 - 1 211 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture - 9 600 2 480 - 7 120 - 7 120 2 992 - 773 2 219 2 219 - 6 608 1 707 - 4 901 - 4 901 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4 655 - 1 565 3 091 2 468 - 12 896 3 694 - 9 203 - 8 580 - 8 241 2 129 - 6 112 - 6 112 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ 16 114 ‐ 16 114 15 278 16 114 ‐ 16 114 15 278 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4 655 - 1 565 3 091 2 468 3 218 3 694 6 911 6 698 7 873 2 129 10 002 9 166 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi - 9 412 2 433 - 6 979 - 6 979 - 151 39 - 112 - 112 - 9 563 2 472 - 7 091 - 7 091 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 309 165 - 9 995 299 170 298 861 - 67 370 2 884 - 64 486 - 64 302 241 795 - 7 111 234 684 234 559 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 299 753 - 7 562 292 191 291 882 - 67 521 2 923 - 64 598 - 64 414 232 232 - 4 639 227 593 227 468 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ 1 088 ‐ 1 088 1 032 1 088 ‐ 1 088 1 032 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 299 753 - 7 562 292 191 291 882 - 66 433 2 923 - 63 510 - 63 382 233 320 - 4 639 228 681 228 500 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 304 408 - 9 127 295 282 294 350 - 63 215 6 617 - 56 599 - 56 684 241 193 - 2 510 238 683 237 666 Informations sectorielles Définition des secteurs opérationnels En application d’IFRS 8, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction générale pour le pilotage du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne , l’évaluation des performances et l’affectation des ressources aux secteurs opérationnels identifiés. Les secteurs opérationnels présentés dans le reporting interne correspondant aux métiers du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et conformes à la nomenclature en usage au sein du groupe Crédit Agricole S.A., sont les suivants : Banque de proximité en France, Gestion pour compte propre et divers, Services financiers spécialisés, Gestion d’actifs, assurance et banque privée, Banque de financement et d’investissement. Le métier principal du Groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est la banque de proximité. Information sectorielle par secteur opérationnel Les transactions entre les secteurs opérationnels sont conclues à des conditions de marché. Les actifs sectoriels sont déterminés à partir des éléments comptables composant le bilan de chaque secteur opérationnel. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Banque de proximité France Total Produit net bancaire 427 182 ‐ ‐ 427 182 Charges d'exploitation - 251 459 ‐ ‐ - 251 459 Résultat brut d'exploitation 175 723 ‐ ‐ 175 723 Coût du risque - 34 272 ‐ ‐ - 34 272 Résultat d'exploitation 141 451 ‐ ‐ 141 451 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 6 445 ‐ ‐ 6 445 Variations de valeur des écarts d'acquisition ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat avant impôt 147 896 ‐ ‐ 147 896 Impôts sur les bénéfices - 37 076 ‐ ‐ - 37 076 Résultat net d'impôt des activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat net 110 820 ‐ ‐ 110 820 Participations ne donnant pas le contrôle 184 ‐ ‐ 184 Résultat net part du Groupe 110 636 ‐ ‐ 110 636 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Banque de proximité France Total Actifs sectoriels 20 608 936 ‐ ‐ 20 608 936 Dont parts dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ Dont écarts d'acquisition 4 023 ‐ ‐ 4 023 Total Actif 20 608 936 ‐ ‐ 20 608 936 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Banque de proximité France Banque de détail Espagne Total Produit net bancaire 375 710 ‐ ‐ 375 710 Charges d'exploitation - 249 771 ‐ ‐ - 249 771 Résultat brut d'exploitation 125 939 ‐ ‐ 125 939 Coût du risque - 16 919 ‐ ‐ - 16 919 Résultat d'exploitation 109 020 ‐ ‐ 109 020 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 33 ‐ ‐ 33 Variations de valeur des écarts d'acquisition ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat avant impôt 109 053 ‐ ‐ 109 053 Impôts sur les bénéfices - 25 909 ‐ ‐ - 25 909 Résultat net d'impôt des activités abandonnées ‐ - 37 720 ‐ - 37 720 Résultat net 83 144 - 37 720 ‐ 45 424 Participations ne donnant pas le contrôle 207 152 ‐ 359 Résultat net part du Groupe ‐ ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2020 Banque de proximité France Banque de détail Espagne Total Actifs sectoriels 20 039 523 2 177 775 ‐ 22 217 298 Dont parts dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ Dont écarts d'acquisition 4 023 ‐ ‐ 4 023 Total Actif ‐ ‐ ‐ ‐ Information sectorielle par zone géographique L’analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Résultat net part Groupe dont Produit net bancaire Actifs sectoriels dont écarts d'acquisition Résultat net part Groupe dont Produit net bancaire Actifs sectoriels dont écarts d'acquisition France (y compris DOM-TOM) 110 636 427 182 ‐ ‐ 82 937 375 710 ‐ ‐ Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays de l'Union européenne ‐ ‐ ‐ ‐ - 37 872 ‐ ‐ ‐ Autres pays d'Europe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amérique du Nord ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 110 636 427 182 ‐ ‐ 45 065 375 710 ‐ ‐ Notes relatives au bilan Caisse, banques centrales (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Caisse 56 412 ‐ 58 547 ‐ Banques centrales 13 731 ‐ 225 329 ‐ Valeur au bilan 70 143 ‐ 283 876 ‐ Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 11 482 3 171 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 257 547 401 226 Instruments de capitaux propres 10 111 10 769 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 247 436 390 457 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Valeur au bilan 269 029 404 397 Dont Titres prêtés ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Instruments de capitaux propres ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Instruments dérivés 11 482 3 171 Valeur au bilan 11 482 3 171 Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est autorisée à redonner en garantie. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 10 111 10 769 Total Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 10 111 10 769 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Titres de dettes 247 315 390 390 Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 10 846 22 081 OPCVM 236 469 368 309 Prêts et créances 121 67 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Créances sur la clientèle 121 67 Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Total Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI à la juste valeur par résultat 247 436 390 457 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts et créances ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ Total Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 16 020 9 242 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Valeur au bilan 16 020 9 242 Passifs financiers détenus à des fins de transaction (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Titres vendus à découvert ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ Instruments dérivés 16 020 9 242 Valeur au bilan 16 020 9 242 Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Passifs financiers dont les variations du spread émetteur sont comptabilisées par capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2021 Valeur comptable Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance Montant cumulé de variation de juste valeur liée aux variations du risque de crédit propre Montant de variation de juste valeur sur la période liée aux variations du risque de crédit propre Montant réalisé lors de la décomptabilisation (1) Dépôts et passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres passifs financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Le montant réalisé lors de la décomptabilisation est transféré en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Valeur comptable Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance Montant cumulé de variation de juste valeur liée aux variations du risque de crédit propre Montant de variation de juste valeur sur la période liée aux variations du risque de crédit propre Montant réalisé lors de la décomptabilisation (1) Dépôts et passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres passifs financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Le montant réalisé lors de la décomptabilisation est transféré en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné En application de la norme IFRS9, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne calcule les variations de juste valeur imputables aux variations du risque de crédit propre en utilisant une méthodologie permettant de les isoler des variations de valeur attribuables à des variations des conditions de marché. Base de calcul du risque de crédit propre La source prise en compte pour le calcul du risque de crédit propre peut varier d’un émetteur à l’autre. Au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne , il est matérialisé par la variation de son coût de refinancement sur le marché en fonction du type d’émission. Calcul du résultat latent induit par le risque de crédit propre (enregistré en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) L’approche privilégiée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est celle se basant sur la composante liquidité des émissions. En effet, l’ensemble des émissions est répliqué par un ensemble de prêts/emprunts vanille. Les variations de juste valeur imputables aux variations du risque de crédit propre de l’ensemble des émissions correspondent donc à celles des prêts-emprunts. Elles sont égales à la variation de juste valeur du portefeuille de prêts/emprunts générée par la variation du coût de refinancement. Calcul du résultat réalisé induit par le risque de crédit propre (enregistré en réserves consolidées) Le choix de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est de transférer la variation de juste valeur imputable aux variations du risque de crédit propre lors du dénouement en réserves consolidées. Ainsi lorsqu’un remboursement anticipé total ou partiel intervient, un calcul basé sur les sensibilités est effectué. Il consiste à mesurer la variation de juste valeur imputable aux variations du risque de crédit propre d’une émission donnée comme étant la somme des sensibilités au spread de crédit multipliée par la variation de ce spread entre la date d’émission et celle du remboursement. Passifs financiers dont les variations du spread émetteur sont comptabilisées en résultat net (en milliers d'euros) 31/12/2021 Valeur comptable Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance Montant cumulé de variation de juste valeur liée aux variations du risque de crédit propre Montant de variation de juste valeur sur la période liée aux variations du risque de crédit propre Dépôts et passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Autres passifs financiers ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2020 Valeur comptable Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance Montant cumulé de variation de juste valeur liée aux variations du risque de crédit propre Montant de variation de juste valeur sur la période liée aux variations du risque de crédit propre Dépôts et passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Autres passifs financiers ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture L’information détaillée est fournie à la note 3.4 "Comptabilité de couverture". Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 121 642 310 - 186 111 332 252 - 1 886 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 613 744 501 635 - 14 151 1 323 648 259 490 - 17 695 Total 1 735 386 501 945 - 14 337 1 434 980 259 742 - 19 581 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Effets publics et valeurs assimilées 102 605 135 - 179 25 475 ‐ - 762 Obligations et autres titres à revenu fixe 19 037 175 - 7 85 857 252 - 1 124 Total des titres de dettes 121 642 310 - 186 111 332 252 - 1 886 Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 121 642 310 - 186 111 332 252 - 1 886 Impôts sur les bénéfices - 80 48 - 65 487 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôt) 230 - 138 187 - 1 399 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Actions et autres titres à revenu variable 8 114 ‐ ‐ 6 725 ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 1 605 630 501 635 - 14 151 1 316 923 259 490 - 17 695 Total Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 613 744 501 635 - 14 151 1 323 648 259 490 - 17 695 Impôts sur les bénéfices - 14 633 ‐ - 7 111 ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) 487 002 - 14 151 252 379 - 17 695 Instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Actions et autres titres à revenu variable 8 ‐ ‐ 10 ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 109 814 ‐ ‐ 410 ‐ - 10 Total Placements dans des instruments de capitaux propres 109 822 ‐ ‐ 420 ‐ - 10 Impôts sur les bénéfices ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) ‐ ‐ ‐ - 10 (1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné. Au cours de l'exercice, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a procédé à une réduction de capital de la société Irdinov et à la cession du titre Radian. Cette cession résulte de la décision la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne de se désengager de l'activité ; la société Radian ayant fait l’objet d’une transmission universelle de patrimoine avec l’entité Casa. Actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 406 797 1 147 779 Prêts et créances sur la clientèle (1) 15 348 288 14 658 673 Titres de dettes 1 061 618 997 371 Valeur au bilan 17 816 703 16 803 823 (1) Au 31 décembre 2021 , dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID 19, le montant des encours de prêts garantis par l’Etat (PGE) accordés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s’élève à 440 167 milliers d’euros. Prêts et créances sur les établissements de crédit (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Etablissements de crédit Comptes et prêts 23 504 14 608 dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) 22 654 14 570 dont comptes et prêts au jour le jour non douteux (1) ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée 28 282 Prêts subordonnés 892 1 008 Autres prêts et créances ‐ ‐ Valeur brute 24 424 15 898 Dépréciations ‐ ‐ Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 24 424 15 898 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 1 208 941 754 146 Titres reçus en pension livrée ‐ 210 126 Comptes et avances à terme 173 432 167 609 Prêts subordonnés ‐ ‐ Total Prêts et créances internes au Crédit Agricole 1 382 373 1 131 881 Valeur au bilan 1 406 797 1 147 779 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique "Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit" du Tableau des flux de trésorerie Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Opérations avec la clientèle Créances commerciales 7 892 7 958 Autres concours à la clientèle 15 522 457 14 796 088 Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Prêts subordonnés 414 ‐ Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 64 498 99 684 Comptes ordinaires débiteurs 38 369 37 734 Valeur brute 15 633 630 14 941 464 Dépréciations - 285 342 - 282 791 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 15 348 288 14 658 673 Opérations de location-financement Location-financement immobilier ‐ ‐ Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées ‐ ‐ Valeur brute ‐ ‐ Dépréciations ‐ ‐ Valeur nette des opérations de location-financement ‐ ‐ Valeur au bilan 15 348 288 14 658 673 Titres de dettes (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Effets publics et valeurs assimilées 139 666 145 118 Obligations et autres titres à revenu fixe 922 329 852 437 Total 1 061 995 997 555 Dépréciations - 377 - 184 Valeur au bilan 1 061 618 997 371 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2021 Nature des actifs transférés (en milliers d'euros) Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées dont autres (1) Juste valeur (2) Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées dont autres (1) Juste valeur (2) Juste valeur nette (2) Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 178 905 49 551 129 354 ‐ 188 746 176 704 49 551 127 153 ‐ 176 704 12 042 ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 129 354 ‐ 129 354 ‐ 139 195 127 153 ‐ 127 153 ‐ 127 153 12 042 ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 49 551 49 551 ‐ ‐ 49 551 49 551 49 551 ‐ ‐ 49 551 ‐ ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers 178 905 49 551 129 354 ‐ 188 746 176 704 49 551 127 153 ‐ 176 704 12 042 ‐ ‐ ‐ Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés 178 905 49 551 129 354 ‐ 188 746 176 704 49 551 127 153 ‐ 176 704 12 042 ‐ ‐ ‐ (1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral. [si concerné] (2) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2020 Nature des actifs transférés (en milliers d'euros) Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées dont autres (1) Juste valeur (2) Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) Dont pensions livrées Dont autres (1) Juste valeur (2) Juste valeur nette (2) Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 475 013 51 992 423 021 ‐ 502 341 444 392 51 992 392 400 ‐ 444 392 57 949 ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 423 021 ‐ 423 021 ‐ 450 349 392 400 ‐ 392 400 ‐ 392 400 57 949 ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 51 992 51 992 ‐ ‐ 51 992 51 992 51 992 ‐ ‐ 51 992 ‐ ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers 475 013 51 992 423 021 ‐ 502 341 444 392 51 992 392 400 ‐ 444 392 57 949 ‐ ‐ ‐ Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés 475 013 51 992 423 021 ‐ 502 341 444 392 51 992 392 400 ‐ 444 392 57 949 ‐ ‐ ‐ (1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral. [si concerné] (2) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Titrisations Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs. Les titrisations consolidées intégralement autosouscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7. Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2021 Nature de l'implication continue (2) (en milliers d'euros) Montants au bilan Montant représentant l'exposition maximale à des pertes (3) Montant représentant les pertes supportées par des tiers titulaires de droits de rang inférieur Actifs/Passifs (1) Valeur comptable dont titrisations (déconsolidantes) Autres Juste valeur Engagements donnés, dont instruments dérivés : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Contrats fermes d'achat à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de vente émises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options d'achat acquises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres dérivés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments financiers non dérivés souscrits : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les actifs sont signés plus, les passifs sont signés moins, les produits sont signés plus, les charges sont signées moins. (2) "Une entité peut agréger les informations exigées … relatives à un actif particulier si elle a plus d'un type d'implication continue dans cet actif financier décomptabilisé, et les publier comme un seul type d'implication continue" IFRS 7.42F (3) L'entité précisera "la façon dont l'exposition maximale a été déterminée" IFRS 7.42E (c) (4) Si les gains ou les pertes ne sont pas la résultante d'une évaluation définie sur la base de données de marché observables, l'entité explicitera le mode de valorisation (IFRS 7.B.38). Nature de l'implication continue (2) (en milliers d'euros) Sorties futures de trésorerie liées aux actifs transférés (non actualisés) Montants au compte de résultat Montant estimé à la date du reporting Echéancier En date de transfert des actifs Post transfert sur la durée de l'implication continue ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Gains ou pertes (1) de transfert (4) Produits/Charges* de la période Produits/Charges* de la fin de période Produits/Charges* cumulés Engagements donnés, dont instruments dérivés : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Contrats fermes d'achat à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de vente émises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options d'achat acquises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres dérivés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments financiers non dérivés souscrits : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les actifs sont signés plus, les passifs sont signés moins, les produits sont signés plus, les charges sont signées moins. (2) "Une entité peut agréger les informations exigées … relatives à un actif particulier si elle a plus d'un type d'implication continue dans cet actif financier décomptabilisé, et les publier comme un seul type d'implication continue" IFRS 7.42F (3) L'entité précisera "la façon dont l'exposition maximale a été déterminée" IFRS 7.42E (c) (4) Si les gains ou les pertes ne sont pas la résultante d'une évaluation définie sur la base de données de marché observables, l'entité explicitera le mode de valorisation (IFRS 7.B.38). Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2020 Nature de l'implication continue (2) (en milliers d'euros) Montants au bilan Montant représentant l'exposition maximale à des pertes (3) Montant représentant les pertes supportées par des tiers titulaires de droits de rang inférieur Actifs/Passifs (1) Valeur comptable dont titrisations (déconsolidantes) Autres Juste valeur Engagements donnés, dont instruments dérivés : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Contrats fermes d'achat à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de vente émises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options d'achat acquises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres dérivés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments financiers non dérivés souscrits : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les actifs sont signés plus, les passifs sont signés moins, les produits sont signés plus, les charges sont signées moins. (2) "Une entité peut agréger les informations exigées … relatives à un actif particulier si elle a plus d'un type d'implication continue dans cet actif financier décomptabilisé, et les publier comme un seul type d'implication continue" IFRS 7.42F (3) L'entité précisera "la façon dont l'exposition maximale a été déterminée" IFRS 7.42E (c) (4) Si les gains ou les pertes ne sont pas la résultante d'une évaluation définie sur la base de données de marché observables, l'entité explicitera le mode de valorisation (IFRS 7.B.38). Nature de l'implication continue (2) (en milliers d'euros) Sorties futures de trésorerie liées aux actifs transférés (non actualisés) Montants au compte de résultat Montant estimé à la date du reporting Echéancier En date de transfert des actifs Post transfert sur la durée de l'implication continue ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Gains ou pertes (1) de transfert (4) Produits/Charges* de la période Produits/Charges* de la fin de période Produits/Charges* cumulés Engagements donnés, dont instruments dérivés : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Contrats fermes d'achat à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de vente émises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options d'achat acquises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres dérivés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments financiers non dérivés souscrits : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les actifs sont signés plus, les passifs sont signés moins, les produits sont signés plus, les charges sont signées moins. (2) "Une entité peut agréger les informations exigées … relatives à un actif particulier si elle a plus d'un type d'implication continue dans cet actif financier décomptabilisé, et les publier comme un seul type d'implication continue" IFRS 7.42F (3) L'entité précisera "la façon dont l'exposition maximale a été déterminée" IFRS 7.42E (c) (4) Si les gains ou les pertes ne sont pas la résultante d'une évaluation définie sur la base de données de marché observables, l'entité explicitera le mode de valorisation (IFRS 7.B.38). Au titre de l’exercice, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. Expositions au risque souverain Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement. L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture. Les expositions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au risque souverain sont les suivantes : Activité bancaire 31/12/2021 (en milliers d'euros) Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Allemagne ‐ ‐ 42 205 ‐ 42 205 ‐ 42 205 Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Argentine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autriche ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Belgique ‐ ‐ 1 772 21 642 23 414 ‐ 23 414 Brésil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Chine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Egypte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Espagne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etats-Unis ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ France ‐ 4 000 48 617 117 982 170 599 ‐ 170 599 Hong Kong ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Irlande ‐ 10 232 ‐ ‐ 10 232 ‐ 10 232 Maroc ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Luxembourg ‐ 47 017 10 011 ‐ 57 028 ‐ 57 028 Royaume-Uni ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Russie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Turquie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Venezuela ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays souverains ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ 61 249 102 605 139 624 303 478 ‐ 303 478 31/12/2020 (en milliers d'euros) Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Allemagne ‐ ‐ 8 630 ‐ 8 630 ‐ 8 630 Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Argentine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autriche ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Belgique ‐ ‐ ‐ 21 623 21 623 ‐ 21 623 Brésil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Chine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Egypte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Espagne ‐ 3 803 91 639 ‐ 95 442 ‐ 95 442 Etats-Unis ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ France ‐ 20 959 16 845 123 488 161 292 ‐ 161 292 Hong Kong ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Irlande ‐ 7 299 ‐ ‐ 7 299 ‐ 7 299 Maroc ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Luxembourg ‐ 30 917 ‐ ‐ 30 917 ‐ 30 917 Royaume-Uni ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Russie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Turquie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Venezuela ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays souverains ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ 62 978 117 114 145 111 325 203 ‐ 325 203 Passifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dettes envers les établissements de crédit 8 607 998 8 432 372 Dettes envers la clientèle 7 928 614 7 424 905 Dettes représentées par un titre 357 689 669 821 Valeur au bilan 16 894 301 16 527 098 Dettes envers les établissements de crédit (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Etablissements de crédit Comptes et emprunts 15 568 22 336 dont comptes ordinaires créditeurs (1) 12 090 17 335 dont comptes et emprunts au jour le jour (1) ‐ ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée 127 153 487 750 Total 142 721 510 086 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires créditeurs 83 472 129 783 Titres donnés en pension livrée ‐ 210 136 Comptes et avances à terme 8 381 805 7 660 818 Total 8 465 277 8 000 737 Valeur au bilan 8 607 998 8 510 823 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique ”Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit” du Tableau des flux de trésorerie. Dettes envers la clientèle (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires créditeurs 6 388 349 5 740 945 Comptes d'épargne à régime spécial 83 785 74 084 Autres dettes envers la clientèle 1 456 480 1 609 876 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques ‐ ‐ Valeur au bilan 7 928 614 7 424 905 Dettes représentées par un titre (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Bons de caisse ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ Titres de créances négociables 307 730 617 820 Emprunts obligataires 49 959 52 001 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ Valeur au bilan 357 689 669 821 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers Compensation – Actifs financiers Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2021 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 42 606 ‐ 42 606 32 973 ‐ 9 633 Prises en pension de titres (2) 28 ‐ 28 28 ‐ ‐ Autres instruments financiers (3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs financiers soumis à compensation 42 634 ‐ 42 634 33 001 ‐ 9 633 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 77 % des dérivés à l'actif à la date d'arrêté. (2) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation représente 100 % des prises en pension de titres à l'actif à la date d'arrêté. Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2020 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 22 844 ‐ 22 844 19 165 ‐ 3 040 Prises en pension de titres (2) 210 416 ‐ 210 416 210 408 ‐ ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs financiers soumis à compensation 233 260 ‐ 233 260 229 573 ‐ 3 040 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 84 % de dérivés à l'actif à la date d'arrêté. (2) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation représente 99 % des prises en pension de titres à l'actif à la date d'arrêté Compensation – Passifs financiers Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2021 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 179 564 ‐ 179 564 32 973 143 564 3 027 Mises en pension de titres (2) 127 153 ‐ 127 153 28 127 125 ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers soumis à compensation 306 717 ‐ 306 717 33 001 270 689 3 027 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 98 % des dérivés au passif à la date d'arrêté. (2) Le montant des mises en pension de titres soumis à compensation représente 100 % des mises en pension de titres au passif à la date d'arrêté. Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2020 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 315 173 ‐ 315 173 19 165 290 444 5 564 Mises en pension de titres (2) 713 557 ‐ 713 557 210 408 421 000 82 149 Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers soumis à compensation 1 028 730 ‐ 1 028 730 229 573 711 444 87 713 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 96 % des dérivés au passif à la date d'arrêté. (2) Le montant des mises en pension de titres soumis à compensation représente 29 % des mises en pension de titres au passif à la date d'arrêté. Actifs et passifs d’impôts courants et différés (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Impôts courants 40 527 38 791 Impôts différés 37 207 55 795 Total Actifs d'impôts courants et différés 77 734 94 386 Impôts courants 33 516 40 729 Impôts différés 5 10 435 Total Passifs d'impôts courants et différés 33 521 51 164 Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit : (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 58 307 ‐ 55 595 ‐ Charges à payer non déductibles ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risques et charges non déductibles 39 628 ‐ 37 249 ‐ Autres différences temporaires (1) 37 870 4 504 37 924 4 443 Impôts différés sur réserves latentes - 12 434 ‐ ‐ 3 456 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ 14 665 445 7 133 Couverture de flux de trésorerie 1 070 ‐ 1 706 ‐ Gains et pertes sur écarts actuariels 1 161 ‐ 1 529 ‐ Gains et pertes sur variation du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ Impôts différés sur résultat - 8 666 5 ‐ 6 979 Total Impôts différés 37 207 5 55 595 10 435 (1) La part d'impôts différés relative aux déficits reportables est de 0 milliers d'euros en 2021 contre 0 milliers d'euros en 2020. Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale. Positions fiscales incertaines et contrôles fiscaux Néant Comptes de régularisation actif, passif et divers Comptes de régularisation et actifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Autres actifs 247 337 422 360 Comptes de stocks et emplois divers 284 752 Gestion collective des titres Livret de développement durable et solidaire ‐ ‐ Débiteurs divers (1) 242 877 421 554 Comptes de règlements 46 54 Capital souscrit non versé 4 130 ‐ Autres actifs d'assurance ‐ ‐ Parts des réassureurs dans les provisions techniques ‐ ‐ Comptes de régularisation 60 555 71 952 Comptes d'encaissement et de transfert ‐ 26 909 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts ‐ ‐ Produits à recevoir 44 567 40 974 Charges constatées d'avance 992 1 046 Autres comptes de régularisation 14 996 3 023 Valeur au bilan 307 892 494 312 (1) dont 9 009 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution Unique, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. L’impact estimé de la 1ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 a pour conséquence la constitution d’un excédent d’actif de 0 milliers d’euros en compte de régularisation et actifs divers. Comptes de régularisation et passifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Autres passifs (1) 104 562 91 410 Comptes de règlements ‐ ‐ Créditeurs divers 79 069 76 812 Versements restant à effectuer sur titres 19 550 6 901 Autres passifs d'assurance ‐ ‐ Dettes locatives 5 943 7 697 Autres ‐ ‐ Comptes de régularisation 165 028 186 586 Comptes d'encaissement et de transfert (2) 38 603 28 942 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts 5 12 Produits constatés d’avance 71 706 77 976 Charges à payer 47 965 70 057 Autres comptes de régularisation 6 749 9 599 Valeur au bilan 269 590 277 996 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées. (2) Les montants sont indiqués en net. Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Bilan des actifs non courants destinés à être cédés et des activités abandonnées (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Caisse, banques centrales ‐ 112 309 Actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ 5 846 Instruments dérivés de couverture ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ 133 292 Actifs financiers au coût amorti ‐ 1 861 395 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ‐ ‐ Actifs d'impôts courants et différés ‐ 5 503 Comptes de régularisation et actifs divers ‐ 22 774 Participation dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Immeubles de placement ‐ 933 Immobilisations corporelles ‐ 33 063 Immobilisations incorporelles ‐ 2 082 Ecarts d'acquisition ‐ ‐ Total de l'Actif ‐ 2 177 197 Banques centrales ‐ 408 040 Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ 844 Instruments dérivés de couverture ‐ ‐ Passifs financiers au coût amorti ‐ 1 655 424 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ‐ ‐ Passifs d'impôts courants et différés ‐ 10 984 Comptes de régularisation et passifs divers ‐ 31 023 Provisions ‐ 4 774 Dettes subordonnées ‐ ‐ Mise à la juste valeur des actifs non courants destinés à être cédés et des activités abandonnées (hors fiscalité) ‐ 66 108 Total du passif ‐ 2 177 197 Actif net des actifs non courants destinés à être cédés et des activités abandonnées ‐ 4 354 394 Compte de résultat des activités abandonnées (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Retraité Produit net bancaire ‐ 42 512 Charges générales d'exploitation ‐ - 26 262 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles ‐ - 2 619 Coût du risque ‐ - 9 714 Résultat avant impôt ‐ 3 917 Quote-part de résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs ‐ ‐ Variations de valeur des écarts d'acquisition ‐ ‐ Impôts sur les bénéfices ‐ - 983 Résultat net ‐ 2 934 Résultat lié à la mise à leur juste valeur des activités abandonnées ‐ ‐ Résultat net d'impôt des activités abandonnées ‐ 2 934 Participations ne donnant pas le contrôle ‐ - 152 Résultat net des activités abandonnées part du Groupe ‐ 2 782 Résultat de base par action (en euros) ‐ ‐ Résultat dilué par action (en euros) ‐ ‐ Flux de trésorerie nets des activités abandonnées (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle ‐ - 203 973 Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement ‐ 1 829 Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement ‐ - 3 791 Total ‐ - 205 935 Co-entreprises et entreprises associées Informations financières des co-entreprises et des entreprises associées Au 31 décembre 2021, aucune entité du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ne détient d’intérêts dans des co-entreprises ou entreprises associées. Immeubles de placement (en milliers d'euros) 31/12/2020 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2021 Valeur brute 19 421 - 4 276 20 - 29 ‐ 4 276 19 412 Amortissements et dépréciations - 12 293 2 410 - 775 12 ‐ - 2 410 - 13 056 Valeur au bilan (1) 7 128 - 1 866 - 755 - 17 ‐ 1 866 6 356 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2020 Valeur brute 21 668 ‐ 6 - 115 ‐ - 2 138 19 421 Amortissements et dépréciations - 12 800 ‐ - 786 115 ‐ 1 178 - 12 293 Valeur au bilan (1) 8 868 ‐ - 780 ‐ ‐ - 960 7 128 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple Juste valeur des immeubles de placement La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût, établie "à dire d’expert", s’élève à 19 412 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 19 421 milliers d’euros au 31 décembre 2020 . (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 ‐ ‐ Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 534 563 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 18 878 18 858 Valeur de marché des immeubles de placement 19 412 19 421 Tous les immeubles de placement font l’objet d’une comptabilisation au coût au bilan. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) Les immobilisations corporelles d’exploitation incluent les droits d’utilisation des immobilisations prises en location en tant que preneur. Les amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles d’exploitation sont présentés y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2021 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 282 420 -123 776 61 769 -17 972 ‐ 123 776 326 217 Amortissements et dépréciations -150 624 57 650 -21 935 17 797 ‐ -57 650 -154 762 Valeur au bilan 131 796 -66 126 39 834 -175 ‐ 66 126 171 455 Immobilisations incorporelles Valeur brute 21 251 -10 332 194 -175 ‐ 10 332 21 270 Amortissements et dépréciations -1 982 6 168 -89 290 ‐ -6 168 -1 781 Valeur au bilan 19 269 -4 164 105 115 ‐ 4 164 19 489 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements (1) 31/12/2020 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 329 602 8 790 14 782 -12 788 ‐ -57 966 282 420 Amortissements et dépréciations -166 895 -1 597 -19 702 11 134 ‐ 26 436 -150 624 Valeur au bilan 162 707 7 193 -4 920 -1 654 ‐ -31 530 131 796 Immobilisations incorporelles Valeur brute 24 361 1 000 215 -9 ‐ -4 316 21 251 Amortissements et dépréciations -4 092 -3 -73 -1 ‐ 2 186 -1 982 Valeur au bilan 20 269 997 142 -10 ‐ -2 130 19 269 (1) Tenant compte des effets de première application de la décision de l’IFRS IC du 26 novembre 2019 sur la durée des contrats de location IFRS 16, le solde des droits d’utilisation au bilan aurait été de 10 069 milliers d’euros au 31/12/2019 (contre 5 489 milliers d’euros avant application de la décision IFRS IC). Ecarts d’acquisition (en milliers d'euros) 31/12/2020 BRUT 31/12/2020 NET Augmentations (acquisitions) Diminutions (Cessions) Pertes de valeur de la période Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2021 BRUT 31/12/2021 NET SQHPB 4 023 4 023 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 4 023 4 023 Total 4 023 4 023 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 4 023 4 023 Suite à l’épidémie de Covid-19, la caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a procédé à une revue des tests de dépréciation de l’ensemble des UGT pour lesquelles un indice de perte de valeur a été détecté. Au 31 décembre 2021, cette actualisation des tests de dépréciation tenant compte des impacts négatifs marqués sur l’économie liés au Covid-19 ainsi que des mesures de soutien à l’économie prises par l’Etat n’a pas donné lieu à la comptabilisation de perte de valeur complémentaire sur les écarts d’acquisition. Le goodwill SQHPB se calcule de la manière suivante : Actifs nets identifiables : - 4 718 JV de la participation détenue avant prise de contrôle : + 3 232 Coût d’acquisition complémentaire 55% : + 5 509 Goodwill : = 4 023 Provisions (en milliers d'euros) 31/12/2020 01/01/2021 (2) Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2021 Risques sur les produits épargne-logement 19 759 ‐ ‐ 321 ‐ - 2 148 ‐ ‐ 17 932 Risques d’exécution des engagements par signature 31 922 ‐ - 4 648 46 920 - 13 466 - 37 094 ‐ 4 648 28 281 Risques opérationnels 176 ‐ ‐ 996 ‐ - 176 ‐ ‐ 996 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 6 080 1 799 ‐ ‐ - 8 - 118 ‐ - 1 566 6 187 Litiges divers 7 836 ‐ ‐ 1 322 - 47 - 1 536 ‐ ‐ 7 575 Participations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres risques 7 859 ‐ - 4 900 6 146 - 2 766 - 594 ‐ 4 900 10 645 Total 73 632 1 799 -9 548 55 705 -16 287 -41 666 ‐ 7 982 71 616 (1) Dont 4 485 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 982 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (2) Impact estimé de la 1ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité) (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2020 Risques sur les produits épargne-logement 17 663 ‐ 3 083 ‐ - 988 ‐ ‐ 19 759 Risques d’exécution des engagements par signature 23 807 ‐ 37 151 - 9 - 31 667 ‐ 2 640 31 922 Risques opérationnels 198 ‐ 7 ‐ - 29 ‐ ‐ 176 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 7 880 ‐ 47 ‐ - 1 477 ‐ - 370 6 080 Litiges divers 8 501 ‐ 441 - 161 - 945 ‐ ‐ 7 836 Participations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres risques 28 431 ‐ 2 196 - 1 769 - 11 899 ‐ - 9 100 7 859 Total 86 480 ‐ 42 925 -1 939 -47 005 ‐ -6 830 73 632 (1) Dont 4 141 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 144 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. Provision épargne-logement : Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 389 954 356 671 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 786 649 770 097 Ancienneté de plus de 10 ans 869 264 904 388 Total plans d'épargne-logement 2 045 867 2 031 156 Total comptes épargne-logement 179 775 177 756 Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement 2 225 642 2 208 912 Les encours de collecte, hors prime de l'Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2021 pour les données au 31 décembre 2021 et à fin novembre 2020 pour les données au 31 décembre 2020 . Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plans d'épargne-logement 746 1 120 Comptes épargne-logement 2 813 4 319 Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 3 559 5 439 Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 1 849 1 424 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 7 584 9 471 Ancienneté de plus de 10 ans 8 499 8 864 Total plans d'épargne-logement 17 932 19 759 Total comptes épargne-logement ‐ ‐ Total Provision au titre des contrats épargne-logement 17 932 19 759 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Dotations Reprises Autres mouvements 31/12/2021 Plans d'épargne-logement 19 759 ‐ 1 827 ‐ 21 586 Comptes épargne-logement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Provision au titre des contrats épargne-logement 19 759 ‐ 1 827 ‐ 21 586 L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe "Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes" de la partie "Cadre général". Dettes subordonnées (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dettes subordonnées à durée déterminée 2 ‐ Dettes subordonnées à durée indéterminée 3 814 3 567 Dépôts de garantie à caractère mutuel ‐ ‐ Titres et emprunts participatifs ‐ ‐ Valeur au bilan 3 816 3 567 Émissions de dettes subordonnées Les émissions de dettes subordonnées entrent dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels, tout en contribuant au refinancement de l’ensemble des activités de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne . La directive et le règlement européens sur les exigences de fonds propres des établissements de crédit et des entreprises d’investissement – Directive CRD IV/Règlement CRR ( Directive 2013/36/EU du 26 juin 2013 telle que modifiée et amendée depuis la Directive (UE) 2019/878 du 20 mai 2019, en ce compris au travers de de la Directive (et ses transpositions en droit français) et Règlement (UE) du 26 juin 2013 n.575/2013 tel que supplémenté et amendé depuis, en ce compris au travers du Règlement (UE) 2019/876 du 20 mai 2019) définissent les conditions selon lesquelles les instruments subordonnés peuvent bénéficier du statut de fonds propres réglementaires et prévoit les modalités et les conditions de la disqualification progressive des anciens instruments qui ne remplissent pas ces conditions. Toutes les émissions de dettes subordonnées, qu’il s’agisse des nouvelles émissions ou des émissions plus anciennes, sont susceptibles de faire l’objet d’absorption de pertes par renflouement interne (“ Bail-in ”) dans certaines circonstances notamment en cas de mise en résolution de la banque émettrice, conformément au droit français applicable transposant la Directive européenne sur le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (BRRD (Directive 2014/59/UE du 15 mai 2014 telle que supplémentée et amendée depuis, en ce compris au travers de la Directive (UE) 2019/879 du 20 mai 2019 en ce qui concerne la capacité d'absorption des pertes et de recapitalisation des établissements de crédit et des entreprises d'investissement et la directive 98/26/CE) Les dettes subordonnées se distinguent des obligations senior (préférées ou non préférées) en raison de leur rang de créance en liquidation (principal et intérêts) contractuellement défini par leur clause de subordination faisant référence explicitement au droit français applicable et ce en fonction de la date à laquelle ils ont été émis (les dettes subordonnées sont junior aux titres senior non préférés et préférés). Les différents types de dettes subordonnées émises par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et toujours en circulation sont détaillés ci-dessous. Capitaux propres Composition du capital au 31 décembre 2021 La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 modifié portant statut de la coopération. Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA). Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts. La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS. Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947. A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCI sont émis au profit de titulaires n’ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables. Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées. Répartition du capital de la Caisse Régionale Nombre de titres au 31/12/2020 Nombre de titres émis Nombre de titres remboursés Nombre de titres au 31/12/2021 % du capital % des droits de vote Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Dont part du Public ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Dont part Sacam Mutualisation ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Dont part autodétenue ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 2 090 147 ‐ ‐ 2 090 147 35,61% 35,61% Dont part du Public 622 566 ‐ ‐ 622 566 10,61% 10,61% Dont part Crédit Agricole S.A. ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Dont part Sacam Mutualisation 1 467 581 ‐ ‐ 1 467 581 25,00% 25,00% Parts sociales 3 780 025 8 8 3 780 025 64,39% 64,39% Dont 65 Caisses Locales 3 779 936 ‐ ‐ 3 779 936 64,39% 64,39% Dont 22 administrateurs de la Caisse régionale 88 8 8 88 0,00% 0,00% Dont Crédit Agricole S.A. ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Dont Sacam Mutualisation 1 ‐ ‐ 1 0,00% 0,00% Dont Autres ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Total 5 870 172 8 8 5 870 172 100,00% 100,00% La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 5 870 milliers d’euros Rémunération par titre de capital Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation. Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Pyrénées Gascogne sont composés de parts sociales, de CCI (le cas échéant) et de CCA. Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 modifié relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points, publié par le ministre chargé de l’économie. La rémunération des CCI et CCA est quant à elle fixée annuellement par l’Assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales. Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action ne sont pas applicables. Dividendes Au titre de l’exercice 2021 , le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 29/03/2022 le paiement d’un dividende par part sociale de 0,222 euros, et 4,77 euros par CCA sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale. Année de rattachement du dividende Par CCI Par CCA Par part sociale Montant Net Montant Net Montant Net 2017 ‐ 9 677,00 454 2018 ‐ 10 722,00 567 2019 ‐ 10 702,00 567 2020 ‐ 8 591,00 472 Prévu 2021 ‐ 9 970,00 839 Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 12 018 milliers d’euros en 2021 . Affectations du résultat et fixation du dividende 2021 L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2021 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne du 29/03/2022. Le texte de la résolution est le suivant : 839 165,55 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 2,22 % du nominal des parts rémunérées ; 7 000 361,37 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par SACAM MUTUALISATION soit 4,77 € par CCA, le niveau de cette rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001 ; 2 969 220,06 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires, soit 4,77 € par CCA ; 62 046 136,21 € au titre de la réserve légale soit les ¾ du solde disponible ; 20 682 045,40 € au titre des réserves facultatives soit le ¼ disponible. Participations ne donnant pas le contrôle Informations sur l’étendue des intérêts détenus par les participations significatives ne donnant pas le contrôle Le tableau ci-après présente les informations relatives aux filiales et entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du Groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenues par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Pourcentage des droits de vote des détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période Montant dans les capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle à la fin de la période Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle PYRENEES GASCOGNE GESTION 0,01% 0,01% ‐ ‐ ‐ PYRENEES GASCOGNE ALTITUDE 0,00% 0,00% ‐ ‐ ‐ SAINT CLAR 0,20% 35,13% 223 - 22 ‐ CAPGIE 35,00% 35,00% - 38 257 ‐ Total 185 235 ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2020 Pourcentage des droits de vote des détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période Montant dans les capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle à la fin de la période Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle BANKOA 5,19% 5,19% 100 8 812 195 CA BANKOA GESTION 5,19% 5,19% 7 ‐ ‐ BANKOA KARTERA 5,19% 5,19% 44 13 ‐ PYRENEES GASCOGNE GESTION 0,01% 0,01% ‐ ‐ ‐ PYRENEES GASCOGNE ALTITUDE 0,00% 0,00% ‐ ‐ ‐ SAINT CLAR 0,20% 35,13% 299 - 244 ‐ CAPGIE 35,00% 35,00% - 92 274 ‐ Total 359 9 165 195 Informations financières individuelles résumées concernant les participations significatives ne donnant pas le contrôle Le tableau ci-après présente les données résumées des filiales dans lesquelles les participations ne donnant pas le contrôle sont significatives pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur la base des états financiers présentés en normes IFRS. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Total bilan PNB Résultat net Résultat global PYRENEES GASCOGNE GESTION 131 738 - 1 363 - 1 043 261 PYRENEES GASCOGNE ALTITUDE 65 513 1 660 1 225 1 225 SAINT CLAR 21 280 3 253 634 634 CAPGIE 12 961 - 93 - 109 2 194 Total 231 492 3 457 707 4 314 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Total bilan PNB Résultat net Résultat global BANKOA 2 295 946 40 676 1 955 6 149 CA BANKOA GESTION 4 486 999 122 122 BANKOA KARTERA 7 976 853 857 857 PYRENEES GASCOGNE GESTION 114 735 139 86 678 PYRENEES GASCOGNE ALTITUDE 63 859 - 4 950 - 3 691 - 3 632 SAINT CLAR 21 722 3 548 852 852 CAPGIE 10 583 - 67 - 263 - 1 764 Total 2 519 307 41 670 - 59 3 282 Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle. L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en "Indéterminée". (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 70 143 ‐ ‐ ‐ ‐ 70 143 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 1 021 5 742 55 668 8 530 198 068 269 029 Instruments dérivés de couverture ‐ 1 529 4 027 27 110 ‐ 32 666 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 55 365 40 934 10 797 14 546 1 613 744 1 735 386 Actifs financiers au coût amorti 1 974 369 1 476 764 5 563 775 8 746 700 55 095 17 816 703 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 98 060 98 060 Total Actifs financiers par échéance 2 198 958 1 524 969 5 634 267 8 796 886 1 866 907 20 021 987 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 1 119 5 580 2 778 6 543 ‐ 16 020 Instruments dérivés de couverture 374 900 22 653 139 617 ‐ 163 544 Passifs financiers au coût amorti 8 690 880 1 934 538 4 915 061 1 353 824 - 2 16 894 301 Dettes subordonnées 6 34 2 894 - 81 963 3 816 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 886 886 Total Passifs financiers par échéance 8 693 265 1 941 052 4 943 386 1 499 903 961 17 078 567 (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 283 876 ‐ ‐ ‐ ‐ 283 876 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5 034 7 247 43 182 4 955 343 979 404 397 Instruments dérivés de couverture ‐ 115 2 854 16 065 ‐ 19 034 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ 65 233 46 099 1 323 648 1 434 980 Actifs financiers au coût amorti 1 714 049 1 781 956 5 055 436 8 182 562 69 820 16 803 823 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 232 805 232 805 Total Actifs financiers par échéance 2 235 764 1 789 318 5 166 705 8 249 681 1 737 447 19 178 915 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 312 4 498 8 428 ‐ 9 242 Instruments dérivés de couverture 402 325 24 849 280 220 ‐ 305 796 Passifs financiers au coût amorti 8 378 143 2 193 981 4 514 827 1 440 149 - 2 16 527 098 Dettes subordonnées 8 40 ‐ - 83 3 602 3 567 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 18 577 18 577 Total Passifs financiers par échéance 8 397 442 2 194 350 4 540 174 1 728 714 3 600 16 864 280 Avantages au personnel et autres rémunérations Détail des charges de personnel (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Salaires et traitements - 77 040 - 73 297 Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) - 8 804 - 8 760 Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) - 2 974 - 2 057 Autres charges sociales - 27 787 - 27 483 Intéressement et participation - 12 860 - 12 186 Impôts et taxes sur rémunération - 11 477 - 10 986 Total Charges de personnel - 140 942 - 134 769 Dont indemnités liées à la retraite pour 982 milliers d'euros au 31 décembre 2021 contre 1 144 milliers d'euros au 31 décembre 2020. Dont médailles du travail pour 115 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 125 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Effectif moyen de la période Effectif moyen 31/12/2021 31/12/2020 France 1 904 1 905 Étranger ‐ 266 Total 1 904 2 171 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés de Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies Variation dette actuarielle (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle au 31/12/N-1 30 368 ‐ 30 368 31 535 Impact IFRIC IAS 19 à l'ouverture (2) - 259 ‐ - 259‐ ‐ Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Coût des services rendus sur l'exercice 2 777 ‐ 2 777 1 640 Coût financier 108 ‐ 108 300 Cotisations employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime ‐ ‐ ‐ - 1 615 Variations de périmètre - 53 ‐ - 53 - 152 Prestations versées (obligatoire) - 2 141 ‐ - 2 141 - 1 568 Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 217 ‐ 217 - 997 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) - 1 033 ‐ - 1 033 1 225 Dette actuarielle à la clôture 29 984 ‐ 29 984 30 368 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. (2) Concernent l'impact de la 1ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies pour un montant de 1 799 milliers d’euros au 1er janvier 2021 (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité). Détail de la charge comptabilisée au résultat (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Coût des services 2 777 ‐ 2 777 25 Charge/produit d'intérêt net - 438 ‐ - 438 278 Impact en compte de résultat à la clôture 2 339 ‐ 2 339 303 Détail des gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Réévaluation du passif (de l'actif) net Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables à l'ouverture 9 563 ‐ 9 563 9 412 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels sur l'actif - 111 ‐ - 111 - 77 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 217 ‐ 217 - 997 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) - 1 033 ‐ - 1 033 1 225 Ajustement de la limitation d'actifs ‐ ‐ ‐ ‐ Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables à la clôture 8 636 ‐ 8 636 151 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Variation de juste valeur des actifs (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des actifs à l'ouverture 25 857 ‐ 25 857 25 435 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Intérêt sur l'actif (produit) 137 ‐ 137 22 Gains/(pertes) actuariels 111 ‐ 111 77 Cotisations payées par l'employeur 2 761 ‐ 2 761 2 043 Cotisations payées par les employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime (1) ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre - 53 ‐ - 53 - 152 Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Prestations payées par le fonds - 2 141 ‐ - 2 141 - 1 568 Juste valeur des actifs à la clôture 26 672 ‐ 26 672 25 857 Variation de juste valeur des droits à remboursement (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des droits à remboursement à l'ouverture ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Intérêts sur les droits à remboursement (produit) ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels ‐ ‐ ‐ ‐ Cotisations payées par l'employeur ‐ ‐ ‐ ‐ Cotisations payées par les employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime (1) ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Prestations payées par le fonds ‐ ‐ ‐ ‐ Juste valeur des droits à remboursement à la clôture ‐ ‐ ‐ ‐ Position nette (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle à la clôture 29 616 ‐ 29 616 30 368 Impact de la limitation d'actifs - ‐ - ‐ Juste valeur des actifs fin de période - 26 672 ‐ - 26 672 - 25 857 Autres (1) 1 390 ‐ 1 390 ‐ Position nette (passif) / actif à la clôture - 4 334 ‐ - 4 334 - 4 511 Suite à la régularisation de 1 799 milliers d’euros constatée au 1/1/1/2021 au titre du régime de retraite article 137-11, l’engagement restant à étaler s’élève à 1 390 milliers d’euros au 31 décembre 2021, un étalement de 409 milliers d’euros ayant été constaté au titre de l’exercice 2021 Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Zone euro Hors zone euro Zone euro Hors zone euro Taux d'actualisation (1) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% Taux attendus d'augmentation des salaires (2) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% Taux d'évolution des coûts médicaux 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% Autres (à détailler) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% (1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de rotation du personnel. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice iboxx AA. (2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres). Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs (1) (en milliers d'euros) Zone euro Hors zone euro Toutes zones en % En montant dont coté en % En montant dont coté en % En montant dont coté Actions (2) 12,46% 3 324 ‐ 0,00% ‐ ‐ 12,46% 3 324 ‐ Obligations (2) 79,83% 21 293 ‐ 0,00% ‐ ‐ 79,83% 21 293 ‐ Immobilier 7,71% 2 055 0,00% ‐ 7,71% 2 055 Autres actifs (3) 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ (1) Dont juste valeur des droits à remboursement. (2) Dont instruments émis par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne : actions pour 3 324 milliers d’euros et obligations pour 21 293 milliers d’euros. (3) Cash contrat d'assurance… Au 31 décembre 2021 , les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 2,63 % ; - une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 2,74 %. Autres avantages sociaux La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au calcul de la participation des salariés, telle que la loi le prévoit. En outre, elle a signé un accord de retour financier, dont l’intéressement calculé sur les résultats de la Caisse Régionale vient compléter le calcul de la participation. L’ensemble constitue une enveloppe plafonnée à un pourcentage du résultat. Les engagements sociaux tels que retracés plus haut sont couverts par des contrats d’assurance. Les primes payées sont enregistrées en charges comptables. Ces primes représentent la totalité des engagements de la Caisse Régionale, entièrement financés à chaque arrêté des comptes. Il n’y a pas au sens de l’IAS 19 d’engagements autres de la Caisse Régionale envers ses salariés. Au titre de l’obligation préconisée par la Convention Collective, la Caisse Régionale calcule selon un modèle interne la provision pour médailles du travail dont le montant reflète l’engagement cumulé des droits acquis par les salariés à la clôture de l’exercice Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au titre de ces autres engagements sociaux s’élèvent à 1 488 milliers d’euros à la fin de l’exercice 2021 . Paiements à base d’actions Néant Rémunérations de dirigeants En milliers d'euros 31/12/2020 31/12/2021 Rémunération (1) des mandataires sociaux 488 410 Rémunération (1) des membres des organes de Direction 2 419 1 871 Total rémunération 2 907 2 281 Contrats de location Contrats de location dont le Groupe est preneur Le poste « Immobilisations corporelles d’exploitation » au bilan est composé d'actifs détenus en propre et d'actifs loués qui ne remplissent pas la définition d'immeubles de placement. (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Immobilisations corporelles détenues en propre 164 867 123 138 Droits d'utilisation des contrats de location 6 588 8 658 Total Immobilisations corporelles d'exploitation 171 455 131 796 Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est également preneur dans des contrats de location de matériel informatique (photocopieurs, ordinateurs, …) pour des durées de 1 à 3 ans. Ces contrats sont de faible valeur et/ou de courte durée. Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a choisi d’appliquer les exemptions prévues par IFRS 16 et de ne pas comptabiliser au bilan de droit d’utilisation et de dette locative sur ces contrats. Variation des actifs au titre du droit d’utilisation La Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est preneur de nombreux actifs dont des bureaux, des agences et du matériel informatique. Les informations relatives aux contrats dont la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est preneur sont présentés ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2020 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements (1) 31/12/2021 Immobilier Valeur brute 12 318 - 9 438 ‐ - 128 ‐ 9 438 12 190 Amortissements et dépréciations - 3 660 1 146 - 2 210 268 ‐ - 1 146 - 5 602 Total Immobilier 8 658 - 8 292 - 2 210 140 ‐ 8 292 6 588 Mobilier Valeur brute ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amortissements et dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Mobilier ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Droits d'utilisation 8 658 - 8 292 - 2 210 140 ‐ 8 292 6 588 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2020 Immobilier Valeur brute 11 344 ‐ 2 525 - 1 604 ‐ 53 12 318 Amortissements et dépréciations - 1 482 ‐ - 1 853 66 ‐ - 391 - 3 660 Total Immobilier 9 862 ‐ 672 - 1 538 ‐ - 338 8 658 Mobilier Valeur brute ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amortissements et dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Mobilier ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Droits d'utilisation 9 862 ‐ 672 - 1 538 ‐ - 338 8 658 (1) Tenant compte des effets de première application de la décision de l’IFRS IC du 26 novembre 2019 sur la durée des contrats de location IFRS 16, le solde des droits d’utilisation au bilan aurait été de 1 070 milliers d’euros au 31/12/2019 Echéancier des dettes locatives (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 1 850 3 786 307 5 943 (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 1 842 5 170 685 7 697 Détail des charges et produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Charges d'intérêts sur dettes locatives - 48 - 9 Total Intérêts et charges assimilées (PNB) - 48 - 9 Charges relatives aux contrats de location court terme ‐ - 439 Charges relatives aux contrats de location de faible valeur - 2 238 - 425 Charges relatives aux paiements de loyers variables exclus de l'évaluation de la dette ‐ ‐ Produits de sous-location tirés d'actifs au titre de droits d'utilisation ‐ ‐ Profits ou pertes résultant de transactions de cession-bail ‐ ‐ Profits ou pertes résultant de modifications de contrats de location ‐ ‐ Total Charges générales d'exploitation - 2 238 - 864 Dotations aux amortissements sur droits d'utilisation - 2 212 - 2 581 Total Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles - 2 212 - 2 581 Total Charges et produits de contrats de location - 4 498 - 3 454 Montants des flux de trésorerie de la période (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location - 4 003 - 3 270 Contrats de location dont le Groupe est bailleur Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne propose à ses clients des activités de location qui prennent la forme de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat, de location financière, ou de location longue durée. Les contrats de location sont classés en contrats de location financement lorsque les termes du contrat de location transfèrent en substance la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété au preneur. Les autres contrats de location sont classés en location simple. Produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Location-financement ‐ ‐ Profits ou pertes réalisés sur la vente ‐ ‐ Produits financiers tirés des créances locatives ‐ ‐ Produits des paiements de loyers variables ‐ ‐ Location simple 1 285 1 730 Produits locatifs 1 285 1 730 Echéancier des paiements de loyers à recevoir (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Paiements de loyers à recevoir Produits d'intérêts à recevoir Valeur résiduelle actualisée Créances location-financement Contrats de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Paiements de loyers à recevoir Produits d'intérêts à recevoir Valeur résiduelle actualisée Créances location-financement Contrats de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ L'échéance des contrats de location correspond à leur date de maturité résiduelle. Le montant par échéance correspond au montant contractuel non actualisé. Engagements de financement et de garantie et autres garanties Les engagements de financement et de garantie et autres garanties intègrent les activités abandonnées. Engagements donnés et reçus (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés 1 998 899 2 359 302 Engagements de financement 1 216 137 1 436 715 Engagements en faveur des établissements de crédit ‐ 29 Engagements en faveur de la clientèle 1 216 137 1 436 686 Ouverture de crédits confirmés 571 230 841 818 Ouverture de crédits documentaires 13 501 9 300 Autres ouvertures de crédits confirmés 557 729 832 518 Autres engagements en faveur de la clientèle 644 907 594 868 Engagements de garantie 782 762 922 587 Engagements d'ordre des établissements de crédit 24 441 185 055 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 10 702 11 012 Autres garanties (1) 13 739 174 043 Engagements d'ordre de la clientèle 758 321 737 532 Cautions immobilières 110 019 106 407 Autres garanties d'ordre de la clientèle 648 302 631 125 Engagements sur titres ‐ ‐ Titres à livrer ‐ ‐ Engagements reçus 4 807 501 4 585 043 Engagements de financement 19 270 25 219 Engagements reçus des établissements de crédit 19 270 25 219 Engagements reçus de la clientèle ‐ ‐ Engagements de garantie 4 788 231 4 559 824 Engagements reçus des établissements de crédit 526 885 500 505 Engagements reçus de la clientèle 4 261 346 4 059 319 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées (2) 1 223 066 1 221 111 Autres garanties reçues 3 038 280 2 838 208 Engagements sur titres ‐ ‐ Titres à recevoir ‐ ‐ (1) Dont 159 674 milliers d’euros relatifs à la garantie Switch Assurance suite à la résiliation anticipée partielle du 2 mars 2020. (2) Dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, [L’entité] a accordé des prêts pour lesquels elle a reçu des engagements de garantie de l’Etat français (PGE). Au 31 décembre 2021, le montant de ces engagements de garantie reçus s’élève à 440 167 milliers d’euros. Instruments financiers remis et reçus en garantie (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) (1) Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) 7 401 681 6 941 079 Titres prêtés ‐ ‐ Dépôts de garantie sur opérations de marché 690 ‐ Autres dépôts de garantie ‐ ‐ Titres et valeurs donnés en pension 127 153 631 408 Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 7 529 524 7 572 487 Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie Autres dépôts de garantie ‐ ‐ Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés (2) Titres empruntés ‐ ‐ Titres et valeurs reçus en pension 28 214 063 Titres vendus à découvert ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés 28 214 06 3 (1)Dans le cadre de la garantie Switch Assurance, suite à la résiliation partielle anticipée du 1er mars 2021, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a versé un dépôt de 41 840 millions d’euros. Au 31 décembre 2021 , la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas utilisé les titres souscrits auprès des "FCT Crédit Agricole Habitat" comme dispositif de refinancement . Créances apportées en garantie Au cours de l’année 2021 , la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté 7 361 609 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 6 901 006 milliers d’euros en 2020 . la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté : - 6 107 740 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 5 503 877 milliers d’euros en 2020 ; - 226 576 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 252 528 milliers d’euros en 2020 ; - 1 027 292 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 144 602 milliers d’euros en 2020 . Garanties détenues et actifs reçus en garantie La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis. A l’exception des titres reçus en pension livrée, pour un montant de 0 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 210 milliers d’euros au 31 décembre 2020 , les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne . La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties. Au cours de la période, les actifs que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s’élèvent à 165 milliers d’euros, selon la répartition suivante : (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Immobilisations corporelles ‐ ‐ Immeubles de placement ‐ 1 Instruments de capitaux propres et de dettes ‐ ‐ Autres 165 109 Total Actifs obtenus par prise de possession de garantie 165 110 Reclassements d’instruments financiers Principes retenus par le groupe Crédit Agricole Les reclassements ne sont effectués que dans des circonstances rares résultant d’une décision prise par la Direction Générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à la suite de changements internes ou externes : changements importants par rapport à l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne . Reclassements effectués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas opéré en 2021 de reclassement au titre du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9. En application du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a réalisé pour la première fois en 2021 des reclassements d'actifs financiers tels que permis par la norme IFRS 9. Pour les actifs (titres de dette) reclassés au cours de l’année 2021 , le tableau ci-dessous reprend leur valeur en date de reclassement ainsi que leur valeur au 31 décembre 2021 : (en milliers d'euros) Actifs reclassés en 2021 Actifs reclassés en 2020 Valeur de reclassement Valeur au bilan au 31/12/2021 Valeur de reclassement Valeur au bilan au 31/12/2020 Actifs financiers à la juste valeur par résultat transférés en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat transférés en actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres transférés en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres transférés en actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti transférés en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti transférés en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Total Actifs reclassés ‐ ‐ ‐ ‐ La valeur de marché estimée au 31 décembre 2021 ainsi que le profit ou la perte de juste valeur si le reclassement des actifs financiers n'avait pas eu lieu sont présentés dans le tableau ci-dessous : (en milliers d'euros) Actifs reclassés en 2021 Valeur de marché estimée Profit/perte de la juste valeur si le reclassement n'avait pas eu lieu Actifs financiers à la juste valeur par résultat transférés en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat transférés en actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres transférés en actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Total ‐ ‐ Le profit ou la perte de juste valeur correspond au montant des variations de juste valeur qui auraient été comptabilisées en résultat net ou dans les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres si le reclassement n’avait pas eu lieu. Reclassements d'actifs financiers hors de la catégorie juste valeur par résultat : produits d’intérêts comptabilisés sur la période et taux d'intérêt effectif à la date de reclassement (en milliers d'euros) Impact résultat avant impôt 2021 Actifs reclassés en 2021 Produits d'intérêts comptabilisés sur la période TIE à la date du reclassement Actifs financiers à la juste valeur par résultat transférés en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat transférés en actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Total Impact résultat avant impôt 2021 des actifs reclassés ‐ ‐ Juste valeur des instruments financiers La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion “d’ exit price ”). Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs. Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés. La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13. Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif. Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté. Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé. Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment : des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux du marché ; des actifs ou passifs à court terme pour lesquels il est considéré que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ; des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ; des actifs ou passifs exigibles à vue ; des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont, pour les actifs, nets de dépréciation. Actifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2021 Juste valeur au 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 16 755 085 16 910 896 ‐ 1 471 267 15 439 629 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 406 797 1 382 169 ‐ 1 382 169 ‐ Comptes ordinaires et prêts JJ 1 231 595 1 231 587 ‐ 1 231 587 ‐ Comptes et prêts à terme 174 282 149 664 ‐ 149 664 ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée 28 28 ‐ 28 ‐ Prêts subordonnés 892 890 ‐ 890 ‐ Autres prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 15 348 288 15 528 727 ‐ 89 098 15 439 629 Créances commerciales 7 892 7 892 ‐ 7 892 ‐ Autres concours à la clientèle 15 259 986 15 419 035 ‐ ‐ 15 419 035 Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés 414 412 ‐ 412 ‐ Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 55 105 63 697 ‐ 43 103 20 594 Comptes ordinaires débiteurs 24 891 37 691 ‐ 37 691 ‐ Titres de dettes 1 061 618 1 055 375 1 055 375 ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées 139 624 138 469 138 469 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 921 994 916 906 916 906 ‐ ‐ Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 17 816 703 17 966 271 1 055 375 1 471 267 15 439 629 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2020 Juste valeur au 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 15 806 452 15 701 800 ‐ 14 950 770 751 030 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 147 779 1 144 491 ‐ 394 458 750 033 Comptes ordinaires et prêts JJ 768 716 768 403 ‐ 18 370 750 033 Comptes et prêts à terme 167 647 160 989 ‐ 160 989 ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée 210 408 214 063 ‐ 214 063 ‐ Prêts subordonnés 1 008 1 036 ‐ 1 036 ‐ Autres prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 14 658 673 14 557 309 ‐ 14 556 312 997 Créances commerciales 7 958 7 958 ‐ 7 958 ‐ Autres concours à la clientèle 14 538 053 14 433 484 ‐ 14 432 487 997 Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 90 868 98 711 ‐ 98 711 ‐ Comptes ordinaires débiteurs 21 794 17 156 ‐ 17 156 ‐ Titres de dettes 997 371 1 041 787 1 039 950 1 837 ‐ Effets publics et valeurs assimilées 145 111 153 839 153 839 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 852 260 887 948 886 111 1 837 ‐ Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 16 803 823 16 743 587 1 039 950 14 952 607 751 030 Passifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2021 Juste valeur au 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 8 607 998 8 605 501 ‐ 8 605 501 ‐ Comptes ordinaires et emprunts JJ 95 562 95 533 ‐ 95 533 ‐ Comptes et emprunts à terme 8 385 283 8 382 815 ‐ 8 382 815 ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée 127 153 127 153 ‐ 127 153 ‐ Dettes envers la clientèle 7 928 614 7 924 935 ‐ 7 841 150 83 785 Comptes ordinaires créditeurs 6 388 349 6 388 230 ‐ 6 388 230 ‐ Comptes d'épargne à régime spécial 83 785 83 785 ‐ ‐ 83 785 Autres dettes envers la clientèle 1 456 480 1 452 920 ‐ 1 452 920 ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre 357 689 377 635 70 618 307 017 ‐ Dettes subordonnées 3 816 3 777 ‐ 883 2 894 Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 16 898 117 16 911 848 70 618 16 754 551 86 679 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2020 Juste valeur au 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 8 435 689 8 577 204 ‐ 8 568 184 9 020 Comptes ordinaires et emprunts JJ 140 333 138 757 ‐ 129 737 9 020 Comptes et emprunts à terme 7 663 948 7 800 512 ‐ 7 800 512 ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée 631 408 637 935 ‐ 637 935 ‐ Dettes envers la clientèle 7 424 905 6 419 562 ‐ 6 344 419 75 143 Comptes ordinaires créditeurs 5 740 945 5 740 812 ‐ 5 740 812 ‐ Comptes d'épargne à régime spécial 74 084 74 084 ‐ ‐ 74 084 Autres dettes envers la clientèle 1 609 876 604 666 ‐ 603 607 1 059 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre 669 821 690 323 72 881 617 442 ‐ Dettes subordonnées 3 567 3 519 ‐ 3 519 ‐ Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 16 533 982 15 690 608 72 881 15 533 564 84 163 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers. L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est en priorité directement déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides. Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 11 482 ‐ 11 482 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 11 482 ‐ 11 482 ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 257 547 155 968 69 176 32 403 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 10 111 ‐ 4 567 5 544 Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 10 111 ‐ 4 567 5 544 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 247 436 155 968 64 609 26 859 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle 121 ‐ 121 ‐ Titres de dettes 247 315 155 968 64 488 26 859 Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 10 846 4 184 ‐ 6 662 OPCVM 236 469 151 784 64 488 20 197 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 735 386 121 642 1 550 043 63 701 Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 613 744 ‐ 1 550 043 63 701 Actions et autres titres à revenu variable 8 114 ‐ ‐ 8 114 Titres de participation non consolidés 1 605 630 ‐ 1 550 043 55 587 Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 121 642 121 642 ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 121 642 121 642 ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées 102 605 102 605 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 19 037 19 037 ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 32 666 ‐ 32 666 ‐ Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 2 037 081 277 610 1 663 367 96 104 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ 65 553 Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ 65 553 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 3 171 143 3 028 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 3 171 143 3 028 ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 401 226 294 523 99 392 7 311 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 10 769 ‐ 10 769 ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 10 769 ‐ 10 769 ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 390 457 294 523 88 623 7 311 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle 67 ‐ 67 ‐ Titres de dettes 390 390 294 523 88 556 7 311 Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 22 081 11 340 3 430 7 311 OPCVM 368 309 283 183 85 126 ‐ Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 434 980 111 332 1 323 648 ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 323 648 ‐ 1 323 648 ‐ Actions et autres titres à revenu variable 6 725 ‐ 6 725 ‐ Titres de participation non consolidés 1 316 923 ‐ 1 316 923 ‐ Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 111 332 111 332 ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 111 332 111 332 ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées 25 475 25 475 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 85 857 85 857 ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 19 034 6 19 028 ‐ Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 858 411 406 004 1 445 096 7 311 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ Passifs financiers valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 16 020 ‐ 16 020 ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 16 020 ‐ 16 020 ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 163 544 ‐ 163 544 ‐ Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 179 564 ‐ 179 564 ‐ Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 9 242 ‐ 9 099 143 Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 9 242 ‐ 9 099 143 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 305 796 ‐ 305 796 ‐ Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 315 038 ‐ 314 895 143 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ Changements de modèles de valorisation Instruments financiers valorisés selon un modèle de niveau 3 Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Tableau 1 sur 3 (en milliers d'euros) Total Actifs financiers valorisés à la juste Valeur selon le niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres détenus à des fins de transaction Instruments dérivés Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Actions et autres titres à revenu variable Titres détenus à des fins de transaction Solde de clôture (31/12/2020) 7 311 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) 15 577 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat 14 133 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres 1 444 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période 9 889 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période - 9 340 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts 72 667 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 72 667 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2021) 96 104 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Tableau 2 sur 3 (en milliers d'euros) Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Actions et autres titres à revenu variable Titres de participation non consolidés Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres de dettes Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Titres de dettes Solde de clôture (31/12/2020) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 7 311 ‐ 7 311 Gains /pertes de la période (1) ‐ 5 544 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 4 359 4 230 8 589 Comptabilisés en résultat ‐ 5 544 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 4 359 4 230 8 589 Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 8 500 8 500 Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 5 008 - 4 332 - 9 340 Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 11 799 11 799 Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 11 799 11 799 Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2021) ‐ 5 544 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 6 662 20 197 26 859 Tableau 2 sur 3 (en milliers d'euros) Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable OPCVM Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Titres de dettes Solde de clôture (31/12/2020) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2021) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Tableau 3 sur 3 (en milliers d'euros) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés de couverture Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Instruments de dettes comptabilisés en à la juste valeur par capitaux propres recyclables Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes Actions et autres titres à revenu variable Titres de participation non consolidés Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Titres de dettes Solde de clôture (31/12/2020) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) ‐ 1 444 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ 1 444 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période 1 389 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts 6 725 54 143 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 6 725 54 143 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2021) 8 114 55 587 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des actifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture 14 909 Comptabilisés en résultat 13 465 Comptabilisés en capitaux propres 1 444 Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 (en milliers d'euros) Total Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Instruments dérivés de couverture Titres vendus à découvert Titres donnés en pension livrée Dettes représentées par un titre Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Instruments dérivés Solde de clôture (31/12/2020) 143 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 143 ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période - 143 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 143 ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2021) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des passifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des passifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture ‐ Comptabilisés en résultat ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ Les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux instruments financiers détenus à des fins de transaction et à la juste valeur par résultat sur option et aux instruments dérivés sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat" ; les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres". Analyse de sensibilité des instruments financiers valorisés sur un modèle de valorisation de niveau 3 Evaluation de l'impact de la prise en compte de la marge à l'origine Néant (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Marge différée à l'ouverture ‐ ‐ Marge générée par les nouvelles transactions de la période ‐ ‐ Marge comptabilisée en résultat durant la période ‐ ‐ Marge différée à la clôture ‐ ‐ Impacts des évolutions comptables ou autres événements Néant Périmètre de consolidation au 31 décembre 2021 Date de clôture Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe à l’exception des entités suivantes : Entités Nature du contrôle Date de clôture des états financiers utilisés Motivation PG IMMO Exclusif de droit 30/09/2021 Clôture sociale SQHPB Exclusif de droit 30/09/2021 Clôture sociale Information sur les filiales Restrictions sur les entités contrôlées Des dispositions règlementaires, légales ou contractuelles peuvent limiter la capacité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à avoir librement accès aux actifs de ses filiales et à régler les passifs de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne . Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’est soumise à aucune restriction réglementaire, légale ou contractuelle visant à réduire l’accès aux actifs de ses filiales. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est soumise aux restrictions suivantes [restrictions à décrire] : Contraintes réglementaires Les filiales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont soumises à la réglementation prudentielle et à des exigences de fonds propres réglementaires dans les pays dans lesquels elles sont implantées. Le maintien de fonds propres minimaux (ratio de solvabilité), d’un ratio de levier et de ratios de liquidité limite la capacité de ces entités à distribuer des dividendes ou à transférer des actifs à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne . Contraintes légales Les filiales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont soumises aux dispositions légales liées à la distribution du capital et des bénéfices distribuables. Ces exigences limitent la capacité de ces filiales à distribuer des dividendes. Dans la plupart des cas, elles sont moins contraignantes que les restrictions réglementaires mentionnées ci-avant. Contraintes contractuelles liées à des garanties La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne grève certains actifs financiers pour lever des fonds par le biais de titrisations ou de refinancement auprès de banques centrales. Une fois remis en garantie, les actifs ne peuvent plus être utilisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne . Ce mécanisme est décrit dans la note 9 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". Contraintes sur les actifs représentatifs des contrats en unités pour l’activité assurance Les actifs représentatifs des contrats en unités de compte de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont détenus au profit des souscripteurs des contrats. Les actifs figurant au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont essentiellement détenus en vue de satisfaire ses obligations envers les assurés. Le transfert d’actifs à d’autres entités est possible dans le respect des dispositions légales. Toutefois, en cas de transfert, une partie du résultat généré par ce transfert doit être reversée aux assurés. Dans certaines filiales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne , les minoritaires bénéficient de droits de protection qui restreignent la capacité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à disposer de certains actifs : Soutiens aux entités structurées contrôlées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a accordé aucun soutien financier aux entités structurées consolidées au 31 décembre 2021 et au 31 décembre 2020 . Opérations de titrisation et fonds dédiés Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue". Les Caisses régionales depuis 2015 ont participé à plusieurs titrisations True Sale. Ces titrisations sont des RMBS français soit autosouscrits, soit placés dans le marché par le Groupe. Ces opérations se traduisent par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales et éventuellement LCL pour certains FCT, à un FCT (un par titrisation). Les FCT sont consolidés au sein du groupe Crédit Agricole. Dans le cadre de ces titrisations, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 223 millions d’euros aux FCT. Composition du périmètre Périmètre de consolidation du Crédit Agricole de Méthode de consolidation Modification de périmètre (1) Implantation Siège social (si différent de l'implantation) Type d'entité et nature du contrôle (2) % de contrôle % d'intérêt 31/12/2021 31/12/2020 31/12/2021 31/12/2020 Établissement bancaire et financier CR PYRENEES GASCOGNE Intégration globale France France Mère 100% 100% 100% 100% CL PYRENEES GASCOGNE Intégration globale France France Mère 100% 100% 100% 100% Banque de proximité à l'étranger BANKOA SA Intégration globale S2 Espagne Espagne Filiale 95% 95% BANKOA GESTION Intégration globale S2 Espagne Espagne Filiale 100% 95% BANKOA KARTERA Intégration globale S2 Espagne Espagne Filiale 100% 95% Titrisation FCT CAH 2017 Intégration globale France France Entité structurée contrôlée 100% 100% 100% 100% FCT CAH 2018 Intégration globale France France Entité structurée contrôlée 100% 100% 100% 100% FCT CAH 2019 Intégration globale France France Entité structurée contrôlée 100% 100% 100% 100% FCT CAH 2020 Intégration globale France France Entité structurée contrôlée 100% 100% 100% 100% Divers PG IMMO Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% SQHPB Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% PGG Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% PGA Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% PG INVEST Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% PG DEVELOPPEMENT Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% CAPG ENERGIES NOUVELLES Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% CAM HYDRO Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% SAINT CLAR Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% CAPG INVESTISSEMENTS ENERGETIQUES Intégration globale France France Filiale 65% 65% 65% 65% KENNEDY Intégration globale E1 France France Filiale 100% 100% 100% 100% LE CONNECTEUR Intégration globale E1 France France Filiale 100% 100% 100% 100% Entrée (E) dans le périmètre E1 : Franchissement de seuil E2 : Création E3 : Acquisition (dont les prises de contrôle) Sortie (S) de périmètre S1 : Cessation d’activité (dont dissolution, liquidation) S2 : Société cédée au hors groupe ou perte de contrôle S3 : Entité déconsolidée en raison de son caractère non significatif S4 : Fusion absorption S5 : Transmission Universelle du Patrimoine Divers (D) D1 : Changement de dénomination sociale D2 : Modification de mode de consolidation D3 : Entité nouvellement présentée dans la note de périmètre D4 : Entité classée en actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées F : Filiale S : Succursale ESC : Entité structurée contrôlée Co-E : Co-entreprise Co-Es : Co-entreprise structurée OC : Opération en commun EA : Entreprise associée EAS : Entreprise associée structurée Au 31 décembre 2021 , la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées aux FCT. Participations et entités structurées non consolidées Participations non consolidées Ces titres enregistrés à la juste valeur par résultat ou la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement. Ce poste s’élève à 16 853 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 15 466 milliers d’euros au 31 décembre 2020 . Conformément au règlement ANC 2016-09 et à l'option offerte par la Recommandation ANC 2016-01, la liste exhaustive des entités contrôlées non consolidées et des titres de participations significatifs non consolidés est consultable sur le site internet de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à l'adresse suivante : www.ca-pyrenees-gascogne.fr Entités non intégrées dans le périmètre de consolidation Les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint et sous influence notable non intégrées dans le périmètre de consolidation, sont présentées dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt Motif d'exclusion du périmètre de consolidation 31/12/2021 31/12/2020 BANKOA ZERBITZUAK S.L. Espagne 0,00% 94,81% Inférieur au seuil OLAZABAL Y HUARTE Espagne 0,00% 23,30% Inférieur au seuil ARBEL IMMOBILIER France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil SCI DUPLAA France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil SCI PATRIMMOB France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil SCI ACTIPOLE NORD France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil SARL PORTIMMO France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil ALTERNATIVE FONCIÈRE (SAS) France 51,00% 51,00% Inférieur au seuil DIODE INVEST France 21,87% 21,87% Inférieur au seuil CAM SOLAIRE France 65,00% 65,00% Inférieur au seuil TOOKETS COOP France 93,68% 93,68% Inférieur au seuil HYDRO LES VIGNES France 80,00% 80,00% Inférieur au seuil CAM SERVICE France 30,00% 30,00% Inférieur au seuil SCI DE LA FRATERNITE France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil WINCO SOL France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil CAMIETA ARRANTZALEA (SCI) France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil EPV6 France 65,00% 65,00% Inférieur au seuil LOREKAM France 58,50% 58,50% Inférieur au seuil SOLEIL France 65,00% 65,00% Inférieur au seuil CAM NYONS France 24,99% 24,99% Inférieur au seuil SCI DE LA VERDERIE France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil CORSICAM France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil CHILI INVEST France 99,83% 99,83% Inférieur au seuil ZUBIAK France 26,11% 26,11 Entité en gestion extinctive SCI LES GOUTS D'ICI France 97,55% 97,55% Inférieur au seuil SPV OMBRIERES France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil FONCIERE PATRIMONIALE PYRENEES GASCOGNE SAINT-PIERRE France 52,22% 52,22% Inférieur au seuil PORTIM'PG France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil METHAGRI 32 France 21,57% 21,57% Inférieur au seuil SCI CAMPG LA GALIOTTE France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil CAM MINO France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil L'AMATEUR DE THES France 25,93% 25,93% Inférieur au seuil EUZKADI France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil ATALAYA France 51,49% 51,49% Inférieur au seuil JOKO LEKUA France 51,49% 51,49% Inférieur au seuil UR GAZTELU France 51,49% 51,49% Inférieur au seuil POUMRAU France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil GESTION COTE BASQUE France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil GESTION PATRIMOINE France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil CAPG IMMO-9 France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil LE VILLAGE BY CA PYRENEES GASCOGNE France 100,00% 100,00% Inférieur au seuil SCI PAU LAHERRERE France 51,00% 51,00% 1ere clôture 31/12/2021 C-HAPPY France 30,00% 30,00% 1ere clôture 31/12/2021 Titres de participation non consolidés et présentant un caractère significatif Les titres de participation représentant une fraction du capital supérieure ou égale à 10 % n’entrant pas dans le périmètre de consolidation sont présentés dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt Montant des capitaux propres (1) Résultat du dernier exercice (1) 31/12/2021 31/12/2020 GRUPOS DIFERENCIALES SA Espagne 0,00% 18,35% GRAND SUD-OUEST CAPITAL France 11,76% 11,76% 93 488 4 092 CBN France 16,00% 16,00% - 870 - 789 LES CHANTIERS DE MENUISERIE France 10,00% 10,00% 1 346 41 TERRES D'ENERGIE France 18,05% 18,05% 114 549 4 661 CRAFT France 12,50% 12,50% 3 705 - 378 GSO FINANCEMENT France 11,76% 11,76% 381 - 119 HA-PY ENERGIES France 18,18% 18,18% 1 100 1er exercice TERRES D'ENERGIE 2 France 18,05% 18,05% 1er exercice KONIAMBO POWER SNC Nouvelle-Calédonie 12,81% 12,81% 697 - 31 (1) Le montant des capitaux propres et le résultat du dernier exercice peuvent être omis lorsque, en raison de leur nature, leur divulgation porterait gravement préjudice à une des entreprises auxquelles elles se rapportent. Dans ce cas, il est fait mention du caractère incomplet des informations données. Informations sur les entités structurées non consolidées Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus Au 31 décembre 2021 , la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées, dont les principales caractéristiques sont présentées ci-dessous sur la base de leur typologie d’activité : Fonds de placement La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie, d’une part, et dans le cadre du placement des primes d’assurance reçues des clients des sociétés d’assurance conformément aux dispositions réglementaires prévues par le Code des assurances d’autre part. Les placements des sociétés d’assurance permettent de garantir les engagements pris vis-à-vis des assurés tout au long de la vie des contrats d’assurance. Leur valeur et leur rendement sont corrélés à ces engagements. Informations sur les risques associés aux intérêts détenus Néant Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités Au 31 décembre 2021 et au 31 décembre 2020 , l’implication de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans des entités structurées non consolidées est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans les tableaux ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2021 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 155 103 155 103 ‐ 155 103 ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 155 103 155 103 ‐ 155 103 ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées 5 114 165 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ 394 739 394 739 ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ 394 739 394 739 ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées 9 744 861 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. Exposition maximale au risque de perte L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de credit default swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market . L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan. Événements postérieurs au 31 décembre 2021 Néant Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2021 A l’Assemblée Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation . L’opinion formulée ci dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit . Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L. 823 9 et R. 823 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, votre caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédits sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans la note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés, les encours en défaut ( Stage 3 ) sont dits dépréciés lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de ces actifs financiers. Le montant de ces dépréciations correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus à maturité (incluant le principal et les intérêts). S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de votre caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations des crédits portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit des comptes consolidés en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés actualisés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés qui s’élève à M€ 186,1. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction, dans le contexte de la crise sanitaire liée au Covid-19, pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de votre caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par votre caisse régionale relatifs à ces procédures ; analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit en prenant en compte, le cas échéant, l’impact de la crise sanitaire liée au Covid-19 sur ces flux ou les garanties spécifiques liées aux plans de soutien à l’économie ; mis en œuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux. Risque de crédit et estimation des pertes attendues sur les expositions n’étant pas en défaut Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans la note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre caisse régionale comptabilise des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou « ECL ») dès la comptabilisation initiale d’un instrument financier (crédit, titre de dette, garantie, etc.), au titre des pertes de crédit attendues sur douze mois ( Stage 1 ) ; et si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, à maturité ( Stage 2 ). Les corrections de valeurs reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut tenant compte de données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et de votre caisse régionale au regard des caractéristiques propres à ses portefeuilles de crédits. Ces corrections de valeur représentent en cumul sur les prêts et créances sur la clientèle et sur les engagements par signature au 31 décembre 2021, un montant de M€ 111,5 comme indiqué dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes consolidés en raison de : l’importance des hypothèses prises, en particulier dans le contexte de la crise sanitaire liée au Covid-19 en vigueur sur l’exercice 31 décembre 2021 ; l’importance des crédits à la clientèle dans le bilan, et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédits à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives ( Forward Looking central et local) ou des critères de transfert parmi les catégories d’expositions homogènes de risques ( Stage 1 et Stage 2 ). Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nos travaux ont consisté à : prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de détermination des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles ; le processus d’élaboration des paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD », perte en cas de défaut Loss Given Default ou « LGD ») en prenant en compte notamment le contexte de la crise sanitaire liée au Covid-19 et les mesures de soutien à l’économie ; la gouvernance des modèles et le changement des paramètres, y compris la revue des scénarios et des paramètres économiques projetés ainsi que le processus de validation indépendante ; la réalisation de tests ciblés sur les fonctions calculatoires de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeur. tester les données relatives aux expositions entrant dans le modèle de détermination des corrections de valeur sur la base d’un échantillon de dossiers ; contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des corrections de valeur dans l’outil de provisionnement ; apprécier les hypothèses et la documentation fournie par votre caisse régionale sur l’identification de dégradations significatives notamment dans le contexte de la crise sanitaire liée au Covid-19 pour des portefeuilles d’encours ainsi que la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du Forward Looking  ; analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l’exercice 2021 ; examiner les informations données au titre de la couverture du risque de crédit dans l’annexe aux comptes consolidés. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe , données dans le rapport de gestion du conseil d’administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés . Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra financière prévue par l’article L. 225 102 1 du Code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823 10 de ce Code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne par votre assemblée générale de 1992 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 30 mars 2011 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres. Au 31 décembre 2021, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la trentième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la onzième année. Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG Audit était commissaire aux comptes depuis 1999. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux ci. Comme précisé par l’article L. 823 10 1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation , il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d’audit Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822 10 à L. 822 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Neuilly-sur-Seine et Toulouse, le 14 mars 2022 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit ERNST & YOUNG et Autres Pierre Clavié Frank Astoux Rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public sur le site internet de la société : https://www.credit-agricole.fr/content/dam/assetsca/cr869/npc/documents/Rapport%20de%20gestion%20CAPG%2031-12-2021_VD%C3%A9f.pdf

06/05/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2201428
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 720,00 Euros Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65000 TARBES 776 983 546 R.C.S TARBES Situation au 31 mars 2022 (en milliers d’euros) A ctif Montant Caisse, banques centrales 64 661 Effets publics et valeurs assimilées 146 940 Créances sur les établissements de crédit 73 709 Opérations internes au Crédit Agricole 1 410 920 Opérations avec la clientèle 15 207 989 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 211 378 Actions et autres titres à revenu variable 342 099 Participations et autres titres détenus à long terme 1 167 275 Parts dans les entreprises liées 178 186 Immobilisations incorporelles 579 Immobilisations corporelles 97 769 Capital souscrit non versé   Actions propres   Autres actifs 172 006 Comptes de régularisation 58 762 Total Actif 20 132 273 Passif Montant Banques centrales   Dettes envers les établissements de crédit 67 213 Opérations internes au Crédit Agricole 8 592 320 Opérations avec la clientèle 7 916 161 Dettes représentées par un titre 307 220 Autres passifs 225 075 Comptes de régularisation 262 118 Provisions pour risques et charges 173 566 Dettes subordonnées 324 826 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 191 374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 072 400 Capital souscrit 58 702 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 733 025 Ecarts de réévaluation   Provisions réglementées et subventions d'investissement 70 Report à nouveau (+/-)   Total Passif 20 132 273 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 213 960 Engagements de garantie 541 259 Engagements sur titres 1 919 Engagements reçus   Engagements de financement 16 422 Engagements de garantie 4 648 493 Engagements sur titres 4 177

11/03/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2200476
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 720,00Euros Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65000 TARBES 776 983 546R.C.S TARBES Situation au 31 décembre 2021 (en milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 70 145 Effets publics et valeurs assimilées 139 492 Créances sur les établissements de crédit 54 427 Opérations internes au Crédit Agricole 1 384 369 Opérations avec la clientèle 15 079 941 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 190 986 Actions et autres titres à revenu variable 341 211 Participations et autres titres détenus à long terme 1 166 146 Parts dans les entreprises liées 178 194 Immobilisations incorporelles 598 Immobilisations corporelles 98 240 Capital souscrit non versé   Actions propres   Autres actifs 293 306 Comptes de régularisation 68 499 Total Actif 20 065 554 Passif Montant Banques centrales   Dettes envers les établissements de crédit 189 560 Opérations internes au Crédit Agricole 8 492 437 Opérations avec la clientèle 8 017 952 Dettes représentées par un titre 307 730 Autres passifs 124 285 Comptes de régularisation 276 342 Provisions pour risques et charges 179 204 Dettes subordonnées 318 736 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 169 374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 989 934 Capital souscrit 58 702 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 650 297 Ecarts de réévaluation   Provisions réglementées et subventions d'investissement 73 Report à nouveau (+/-) 259 Total Passif 20 065 554 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 216 804 Engagements de garantie 563 472 Engagements sur titres 1 122 Engagements reçus   Engagements de financement 19 270 Engagements de garantie 4 597 634 Engagements sur titres 1 122

19/11/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2104345
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel varia bles régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 720,00Euros Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65000  TARBES 776 983   546 R.C.S TARBES Situation au 30 septembre 2021 (en milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 78 408 Effets publics et valeurs assimilées 141 815 Créances sur les établissements de crédit 59 324 Opérations internes au Crédit Agricole 1 602 000 Opérations avec la clientèle 14 944 483 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 133 798 Actions et autres titres à revenu variable 346 179 Participations et autres titres détenus à long terme 1 162 440 Parts dans les entreprises liées 178 218 Immobilisations incorporelles 617 Immobilisations corporelles 102 515 Capital souscrit non versé   Actions propres   Autres actifs 340 313 Comptes de régularisation 62 821 Total Actif 20 152 931 Passif Montant Banques centrales   Dettes envers les établissements de crédit 341 861 Opérations internes au Crédit Agricole 8 524 373 Opérations avec la clientèle 7 868 218 Dettes représentées par un titre 377 610 Autres passifs 85 361 Comptes de régularisation 299 189 Provisions pour risques et charges 185 504 Dettes subordonnées 311 764 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 169 374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 989 677 Capital souscrit 58 702 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 650 297 Ecarts de réévaluation   Provisions réglementées et subventions d'investissement 75 Report à nouveau (+/-)   Total Passif 20 152 931 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 150 837 Engagements de garantie 648 075 Engagements sur titres 1 510 Engagements reçus   Engagements de financement 14 770 Engagements de garantie 4 495 058 Engagements sur titres 11 949

08/09/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2103860
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 720,00 Euros Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65000 TARBES 776 983 546 R.C.S TARBES Situation au 30 Juin 2021 (En milliers d'euros) A ctif M ontant Caisse, banques centrales 71 772 Effets publics et valeurs assimilées 141 678 Créances sur les établissements de crédit 56 683 Opérations internes au Crédit Agricole 1 708 909 Opérations avec la clientèle 14 726 698 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 162 266 Actions et autres titres à revenu variable 387 361 Participations et autres titres détenus à long terme 1 162 086 Parts dans les entreprises liées 178 231 Immobilisations incorporelles 637 Immobilisations corporelles 103 311 Capital souscrit non versé   Actions propres   Autres actifs 352 965 Comptes de régularisation 55 789 Total Actif 20 108 386 Passif Montant Banques centrales   Dettes envers les établissements de crédit 482 188 Opérations internes au Crédit Agricole 8 500 708 Opérations avec la clientèle 7 634 383 Dettes représentées par un titre 487 554 Autres passifs 96 911 Comptes de régularisation 261 420 Provisions pour risques et charges 182 436 Dettes subordonnées 303 731 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 169 374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 989 681 Capital souscrit 58 702 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 650 297 Ecarts de réévaluation   Provisions réglementées et subventions d'investissement 79 Report à nouveau (+/-)   Total Passif 20 108 386 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 219 875 Engagements de garantie 643 073 Engagements sur titres 826 Engagements reçus   Engagements de financement 15 533 Engagements de garantie 4 393 205 Engagements sur titres 826

04/06/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2102399
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 720,00 Euros Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65000 TARBES 776 983 546 R.C.S TARBES Situation au 31/03/2021 (en milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 99 903 Effets publics et valeurs assimilées 145 247 Créances sur les établissements de crédit 57 755 Opérations internes au Crédit Agricole 1 618 826 Opérations avec la clientèle 14 488 634 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 148 747 Actions et autres titres à revenu variable 451 067 Participations et autres titres détenus à long terme 1 126 879 Parts dans les entreprises liées 168 264 Immobilisations incorporelles 584 Immobilisations corporelles 103 608 Capital souscrit non versé   Actions propres   Autres actifs 411 335 Comptes de régularisation 41 599 Total Actif 19 862 448 Passif Montant Banques centrales   Dettes envers les établissements de crédit 482 775 Opérations internes au Crédit Agricole 8 322 858 Opérations avec la clientèle 7 499 160 Dettes représentées par un titre 587 421 Autres passifs 136 859 Comptes de régularisation 206 915 Provisions pour risques et charges 176 083 Dettes subordonnées 291 320 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 169 374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 989 683 Capital souscrit 58 702 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 650 297 Ecarts de réévaluation   Provisions réglementées et subventions d'investissement 81 Report à nouveau (+/-)   Total Passif 19 862 448 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 188 883 Engagements de garantie 536 357 Engagements sur titres 618 Engagements reçus   Engagements de financement 14 770 Engagements de garantie 4 372 303 Engagements sur titres 618

24/05/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2101945
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 720,00 euros Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy 65000 TARBES 776 983 546 R.C.S TARBES Partie A. — Comptes individuels au 31 décembre 2020 Arrêtés par le Conseil d'administration de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne en date du 29 janvier 2021 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 26 mars 2021 I — Bilan au 31 décembre 2020 (En milliers d'euros) Actif Notes 31/12/2020 31/12/2019 Opérations interbancaires et assimilées 495 808 466 641 Caisse, banques centrales 283 877 144 621 Effets publics et valeurs assimilées 5 144 807 139 953 Créances sur les établissements de crédit 3 67 124 182 067 Opérations internes au Crédit Agricole 3 1 132 160 1 067 461 Opérations avec la clientèle 4 14 317 790 12 889 874 Opérations sur titres 1 595 204 1 445 985 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 1 133 143 1 161 479 Actions et autres titres à revenu variable 5 462 061 284 506 Valeurs immobilisées 1 494 483 1 464 303 Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 1 121 550 1 091 908 Parts dans les entreprises liées 6-7 268 007 262 523 Immobilisations incorporelles 7 577 602 Immobilisations corporelles 7 104 349 109 270 Capital souscrit non versé - - Actions propres 8 - - Comptes de régularisation et actifs divers 545 109 464 081 Autres actifs 9 471 092 396 201 Comptes de régularisation 9 74 017 67 880 Total actif 19 580 554 17 798 345 Passif Notes 31/12/2020 31/12/2019 Opérations interbancaires et assimilées 488 715 623 862 Banques centrales - - Dettes envers les établissements de crédit 11 488 715 623 862 Opérations internes au Crédit Agricole 11 8 026 391 7 026 053 Comptes créditeurs de la clientèle 12 7 513 670 6 295 385 Dettes représentées par un titre 13 617 820 1 112 379 Comptes de régularisation et passifs divers 314 313 268 577 Autres passifs 14 121 501 77 392 Comptes de régularisation 14 192 812 191 185 Provisions et dettes subordonnées 451 511 373 070 Provisions 15-16-17 174 572 140 800 Dettes subordonnées 19 276 939 232 270 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 18 169 374 169 374 Capitaux propres hors FRBG 20 1 998 760 1 929 645 Capital souscrit 58 702 58 702 Primes d'émission 280 603 280 603 Réserves 1 578 970 1 489 993 Ecarts de réévaluation - - Provisions réglementées et subventions d'investissement 94 102 Report à nouveau - - Résultat de l'exercice 80 391 100 245 Total passif 19 580 554 17 798 345 Hors-bilan au 31 décembre 2020 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donn é s 2 101 813 2 088 282 Engagements de financement 28 1 212 857 1 150 567 Engagements de garantie 28 888 054 937 028 Engagements sur titres 28 902 687 Engagements reçus 4 373 935 3 486 651 Engagements de financement 28 25 219 29 647 Engagements de garantie 28 4 347 814 3 456 317 Engagements sur titres 28 902 687 Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) : - Opérations de change au comptant et à terme : note 25 - Opérations sur instruments financiers à terme : note 26 II. — Compte de résultat au 31 décembre 2020 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Intérêts et produits assimilés 33 314 491 326 144 Intérêts et charges assimilées 33 - 127 612 - 147 618 Revenus des titres à revenu variable 34 42 158 44 427 Commissions Produits 35 179 909 178 984 Commissions Charges 35 - 38 149 - 35 106 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 36 837 635 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 37 - 629 2 350 Autres produits d'exploitation bancaire 38 8 605 8 008 Autres charges d'exploitation bancaire 38 - 3 006 - 1 865 Produit net bancaire 376 604 375 959 Charges générales d'exploitation 39 - 212 589 - 213 147 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -16 375 -16 245 Résultat brut d'exploitation 147 640 146 567 Coût du risque 40 - 27 226 - 12 221 Résultat d'exploitation 120 414 134 346 Résultat net sur actifs immobilisés 41 - 4 608 - 2 231 Résultat courant avant impôt 115 806 132 115 Résultat exceptionnel 42 - - Impôts sur les bénéfices 43 - 35 415 - 31 870 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées - - Résultat net de l'exercice 80 391 100 245 III. — Affectation du bénéfice de l’exercice L’Assemblée générale, conformément à l’article 36 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2020 de la CR. Le bénéfice s’élève à 80 390 558,52 € . Le Conseil d’administration en propose l’affectation suivante : 472 503,13 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 1,25 % du nominal des parts rémunérées ; 6 031 757,91 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés (CCA), émis en 2001 et détenus par SACAM MUTUALISATION soit 4,11 € par CCA, le niveau de cette rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001 ; 2 558 746,26 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires, soit 4,11 € par CCA ; 53 495 663,42 € au titre de la réserve légale soit les ¾ du solde disponible ; 17 831 887,80 € au titre des réserves facultatives soit le ¼ disponible. Conformément aux dispositions de l’article 243 bis du Code général des impôts, il est précisé que le dividende versé sur les CCA ouvre droit à l’abattement de 40 % mentionné au 2° du 3 de l’article 158 du même code, abattement applicable aux seules personnes physiques résidentes fiscales en France. Il est rappelé ci-après, conformément à la réglementation, le montant des dividendes, des revenus distribués éligibles à l’abattement et des revenus distribués non éligibles à l’abattement au titre du présent exercice et des trois exercices précédents. Intérêts aux parts sociales Nombre de parts sociales Intérêt de la part sociale Montant des revenus distribués éligibles à l'abattement fiscal Montant des revenus distribués non éligibles à l'abattement fiscal 2017 3 779 961 1,50% 1,50% Néant 2018 3 780 022 1,50% 1,50% Néant 2019 3 780 025 1,50% 1,50% Néant 2020 3 780 025 1,25% 1,25% Néant Dividendes sur CCA Exercice Nombre de CCA Dividende unitaire du CCA En euros Montant des revenus distribués éligibles à l'abattement fiscal En euros Montant des revenus distribués non éligibles à l'abattement fiscal 2017 2 090 147 5,13 5,13 Néant 2018 2 090 147 5,11 5,11 Néant 2019 2 090 147 5,12 5,12 Néant 2020 2 090 147 4,11 4,11 Néant IV. – Annexes Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice Cadre juridique et financier Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération. Sont affiliées au Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, 65 Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est agréée, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit. Au 31 décembre 2020, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même, 55,30 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,70 %. Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Relations internes au Crédit Agricole - Mécanismes financiers internes L'appartenance du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes : - Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ». - Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». - Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroirs » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché. Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. - Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». - Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. - Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ». - Mécanisme TLTRO III Une troisième série d'opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars et avril 2020 en lien avec la situation COVID-19. Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d'atteinte d'un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de 3 ans de l'opération TLTRO à laquelle s'ajoute une sur-bonification rémunérant une incitation supplémentaire et temporaire sur la période d'une année de juin 2020 à juin 2021. Tant que le niveau des encours donnant droit à ces bonifications permet de considérer comme d'ores et déjà acquis les bonifications accordées par la BCE au titre du soutien à l'économie aussi bien tant sur la première année que sur les années suivantes, les intérêts courus calculés avec un taux d'intérêt négatif tiennent compte de cette bonification. L'ensemble des bonifications fait l'objet d'un étalement sur la durée attendue du refinancement à compter de la date de tirage du TLTRO III. Les encours donnant droit à la bonification ont d'ores et déjà cru plus que le niveau requis pour bénéficier des niveaux de bonifications prévues. La sur-bonification au titre de la première année fait l'objet d'un étalement linéaire sur un an à compter de juin 2020. Pour la nouvelle bonification annoncée par la BCE suite à la réunion du 10 décembre 2020 qui porte sur la période de juin 2021 à juin 2022, ces principes resteront appliqués tant qu'il existe une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l'obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE. Crédit Agricole S.A. a souscrit à ces emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. - Couverture des risques de liquidité et de solvabilité, et résolution bancaire Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l'ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l'année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite « BRRD »), transposée en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d'un mécanisme de résolution unique et d'un Fonds de résolution bancaire unique. La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c'est la stratégie de résolution de « point d'entrée unique élargi » (« extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l'outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. A ce titre et dans l'hypothèse d'une mise en résolution du groupe Crédit Agricole, c'est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d'organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d'entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l'encontre d'un établissement de crédit lorsqu'elle considère que : la défaillance de l'établissement est avérée ou prévisible, il n'existe aucune perspective raisonnable qu'une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l'établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu'ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d'un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu'ils auraient subies si l'établissement avait été liquidé dans le cadre d'une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l'article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu'ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu'ils auraient subi si l'établissement avait fait l'objet d'une procédure normale d'insolvabilité. Dans l'hypothèse où les autorités de résolution décideraient d'une mise en résolution sur le groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d'absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 (Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF ) . Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d'utiliser l'outil de résolution qu'est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette (Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF) , c'est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d'absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l'égard de l'organe central et de l'ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s'appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l'entité considérée et quelle que soit l'origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l'article L 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l'entité du Groupe dont ils sont créanciers. L'étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le groupe Crédit Agricole, s'appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L'investisseur doit donc être conscient qu'il existe donc un risque significatif pour les porteurs d'actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d'instruments de dette d'un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d'une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l'entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l'essentiel la cession totale ou partielle des activités de l'établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution. L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. - Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3), s'inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A, en qualité d'organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. Une première résiliation partielle correspondant à 35% du dispositif des garanties Switch a eu lieu le 2 mars 2020. La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi, les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues. Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune. Événements significatifs relatifs à l'exercice 2020 Accord de cession de Bankoa Un pré accord de cession de notre filiale Bankoa au groupe espagnol Abanca a été signé le 31 juillet 2020. Ce pré accord a été validé en conseil d’administration de la CRCA PG le 24/09/2021 et le 29/09/2021 l’accord de cession qui définit les conditions de la cession a été signé. Au 31/12/2020 Bankoa demeure dans le groupe CRCA PG dans l’attente de la validation de l’opération de cession par la Banque Centrale Européenne (BCE) et de la Comision Nacional del Mercado de Valores (CNMV - Espagne). Crise sanitaire liée à la Covid-19 Dans le contexte de la crise sanitaire liée à la Covid-19, le groupe Crédit Agricole s'est mobilisé pour faire face à cette situation inédite. Afin d'accompagner ses clients dont l'activité serait impactée par le Coronavirus, le Groupe a participé activement aux mesures de soutien à l'économie. Prêts Garantis par l'Etat (PGE) Dans le cadre de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole a proposé à compter du 25 mars 2020 à tous ses clients entrepreneurs, quelle que soit leur taille et leur statut (exploitants agricoles, professionnels, commerçants, artisans, entreprises, …), en complément des mesures déjà annoncées (report d'échéances, procédures accélérées d'examen des dossiers, etc.), de recourir au dispositif massif et inédit de Prêts Garantis par l'Etat. Les entreprises peuvent demander à bénéficier de ces prêts jusqu'au 30 juin 2021. Ces financements prennent la forme d'un prêt sur 12 mois, avec la faculté pour l'emprunteur de l'amortir sur une période supplémentaire de 1 à 5 ans. Sur cette période supplémentaire, le prêt pourra avoir durant la phase d'amortissement, une nouvelle période d'un an au cours de laquelle seuls les intérêts et le coût de la garantie d'Etat seront payés. La durée totale du prêt ne pourra jamais excéder 6 ans. L'offre groupe pour la première année se présente sous la forme d'un prêt à taux zéro ; seul le coût de la garantie est refacturé (via une commission payée par le client) conformément aux conditions d'éligibilité définies par l'Etat pour bénéficier de la garantie. Ces prêts peuvent atteindre jusqu'à 3 mois de chiffre d'affaires, permettant ainsi aux entrepreneurs d'avoir accès au financement nécessaire pour traverser la période actuelle très perturbée. Au 31 décembre 2020, le montant des prêts garantis par l'Etat octroyés à la clientèle par Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s'élève à 481 739 milliers d'euros. Report d'échéance sur concours octroyés aux clients Le Groupe s'est associé à l'initiative de place des banques françaises, avec la coordination de la Fédération des Banques Françaises (FBF), pour offrir un report des échéances des prêts en cours jusqu'à 6 mois pour la clientèle des Entreprises et des Professionnels, sans coûts additionnels. La mise en œuvre d'un tel report des échéances sans pénalité ni frais additionnels et avec maintien du taux contractuel sur une durée maximale de 6 mois implique que seuls les intérêts intercalaires seront perçus après le report sur la durée restante du crédit et hors frais de garantie éventuels de la Banque Publique d'Investissement. Tel que proposé par le Groupe, le report des échéances implique : - Soit un allongement de durée du prêt si le client souhaite conserver ses échéances initiales de prêt ; - Soit une augmentation de ses échéances après la pause si le client souhaite garder sa durée initiale. Ce report d'échéance se traduit par un décalage dans le temps des échéances initiales à percevoir. Au 31 décembre 2020, l'encours de prêts à la clientèle ayant bénéficié de report d'échéance [i.e. capital restant dû] s'élève à 335 000 milliers d'euros (dont 16 981 milliers d'euros d'échéances d'encours de prêts reportées) [i.e. montant des encours reportés, hors intérêts]. Impacts de ces mesures sur le risque de crédit Le report d'échéance sur concours octroyés aux clients n'a pas systématiquement comme conséquence une remise en cause de la situation financière des clients : il n'y a pas automatiquement d'augmentation du risque de contrepartie. Les modifications du contrat ne peuvent généralement pas être considérées comme des évolutions liées à des cas de restructurations pour difficultés financières. Ce report n'a donc pour conséquence ni le basculement mécanique de l'encours dont la dépréciation est fondée sur les pertes attendues de crédits sur 12 mois (expositions qualifiées de saines) vers une comptabilisation de la dépréciation des pertes attendues à maturité (expositions qualifiées de dégradées), ni le passage automatique des encours vers la catégorie douteux. De même, le calcul du montant des pertes attendues doit s'effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics. Dans ce contexte de crise sanitaire liée à la COVID-19, le Groupe a aussi revu ses prévisions macro-économiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l’estimation du risque de crédit Face à cette situation, la Caisse Régionale a également procédé à une revue de son portefeuille de crédits, afin d’adapter son niveau de couverture. Impact de la mise à jour du scénario central Le calcul des provisions sur le périmètre du scénario central a été réalisé à partir des scénarios les plus récent, tenant compte des évènements récents liés au confinement et à la 2ème vague épidémique. La provision qui vise à couvrir le risque central est dotée sur l’exercice 2020 de 16.7 M€ en grande partie en raison de l’effet modèle lié à la mise à jour de ces scénarios. Impact des filières de risque spécifiques - Création d‘une nouvelle filière Aéronautique, pour prendre en compte le risque spécifique lié à la crise COVID 19 sur ce secteur sur notre territoire. Une dotation de cette provision de 5.3 M€ sur 2020 - Création d‘une nouvelle filière Lourdes, pour prendre en compte le risque spécifique lié à la crise COVID 19 sur ce secteur sur notre territoire. Une dotation de cette provision de 4.8 M€ sur 2020 - Constitution d’une provision pour risque Covid-19 lié aux dossiers couverts pour le compte de notre filiales Bankoa en Espagne à hauteur de 7 M€ » - Nouvelle définition du défaut Au 31 décembre 2020, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a mis en place les nouvelles règles liées à l'application de la définition du défaut (orientations de l'EBA (EBA/GL/2016/7) et seuils définis par l'Union européenne (Article 1 du règlement (UE) 2018/1845 BCE du 21 novembre 2018). Cette évolution sur le défaut est qualifiée de changement d'estimation comptable. Son impact est comptabilisé en compte de résultat dans la rubrique « Coût du risque ». Au 31 décembre 2020 l’encours de défauts pour observation s’élève à 23 029 K€ pour une provision en capital de 1 193 K€. - FCT Crédit Agricole Habitat 2020 Le 12 mars 2020, une nouvelle opération de titrisation (FCT Crédit Agricole Habitat 2020) a été réalisée au sein du groupe Crédit Agricole, portant sur les créances habitat des 39 Caisses régionales. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché. Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les 39 Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2020 » pour un montant de 1 milliard d'euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d'investisseurs (établissements de crédit (43%), fonds d'investissement (32%), banques centrales (25%)). Dans le cadre de cette titrisation, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 23.23 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2020. Elle a souscrit pour 20.65 millions d'euros et pour 3.20 millions d'euros des titres subordonnés. - Démontage FCT Crédit Agricole Habitat 2015 Fin septembre 2020, est intervenu le démontage du « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 ». Il s'agit du premier RMBS réalisé en France par le Groupe né d'une opération de titrisation réalisée par les Caisses régionales. Cette opération de titrisation interne au Groupe s'était traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 10 milliards d'euros. Le débouclage du FCT a donné lieu au rachat des crédits par les Caisses régionales le 23 septembre 2020 et au remboursement des titres le 28 septembre 2020, soit un montant de 175 millions d'euros pour Crédit Agricole Pyrénées Gascogne - Garantie spécifique apportée par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A a démantelé le 2 mars 2020 35% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Le mécanisme de garantie « Switch » correspond à un transfert vers les Caisses régionales d'une partie des exigences prudentielles s'appliquant à Crédit Agricole S.A. au titre de ses activités d'assurances contre une rémunération fixe des Caisses régionales. Pour la Caisse régionale Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, cette opération se traduira par une baisse des engagements donnés de 29.28 millions d'euros et une baisse du dépôt de garantie apporté à Crédit Agricole S.A de 86.52 millions d'euros. Événements postérieurs à l'exercice 2020 La cession de BANKOA S.A., CA BANKOA GESTION et BANKOA KARTERA S.A. a été signée le 29 septembre 2020 et le closing a été réalisé le 28 janvier 2021 après accord de la Banque Centrale Européenne (BCE) et de la Comision Nacional del Mercado de Valores (CNMV-Espagne), autorités de régulation. Ces événements n’ont pas d’impact significatif sur les comptes clos au 31/12/2020. Principes et méthodes comptables Les états financiers de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole. Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit. Créances et engagements par signature Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement ANC 2014-07. Elles sont ventilées selon leur durée résiduelle ou la nature des concours : - Les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ; - Les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ; - Les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle. Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle). Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. En application de l'article 2131-1 du règlement ANC 2014-07, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné. Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. L'application du règlement ANC 2014-07 conduit l'entité à comptabiliser les créances présentant un risque de crédit conformément aux règles définies dans les paragraphes suivants. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier le niveau d'un risque de crédit. Les créances et les engagements par signature sont répartis entre les encours réputés sains et les encours jugés douteux. Créances saines Tant que les créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles sont qualifiées de saines ou dégradées et elles demeurent dans leur poste d'origine. • Provisions au titre du risque de crédit sur les encours sains et dégradés Crédit Agricole Pyrénées Gascogne constate au titre des expositions de crédits des provisions au passif de son bilan pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et / ou sur la durée de vie de l'encours dès lors que la qualité de crédit de l'exposition s'est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions sont déterminées dans le cadre d'un processus de suivi particulier et reposent sur des estimations traduisant le niveau de perte de crédit attendue. • La notion de perte de crédit attendue "ECL" L'ECL se définit comme la valeur probable attendue pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L'approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. • Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres de provisionnement s'appuie sur l'organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe Crédit Agricole est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le groupe Crédit Agricole s'appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres nécessaires au calcul des ECL. L'appréciation de l'évolution du risque de crédit s'appuie sur un modèle d'anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, sont retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut. Ces calculs s'appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ( "Loss Given Default" ou "LGD"). Les modalités de calcul de l'ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : prêts et créances sur la clientèle et engagements par signature. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d'une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l'exposition est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu'il y ait défaillance dans les douze mois. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l'encours. Les paramètres de provisionnement sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le groupe Crédit Agricole et permettent ainsi d'établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : - Au niveau du groupe Crédit Agricole dans la détermination d'un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l'horizon d'amortissement des opérations ; - Au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne applique des paramètres complémentaires pour le Forward Looking sur des portefeuilles de prêts et créances sur la clientèle et d'engagement de financement sains et dégradés pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe. - Dégradation significative du risque de crédit Crédit Agricole Pyrénées Gascogne doit apprécier, pour chaque encours, la dégradation du risque de crédit depuis l'origine à chaque date d'arrêté. Cette appréciation de l'évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque (expositions qualifiées de saines / expositions qualifiées de dégradées / expositions douteuses). Afin d'apprécier la dégradation significative, le groupe Crédit Agricole prévoit un processus basé sur deux niveaux d'analyse : - un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s'imposent aux entités du Groupe ; - un second niveau propre à chaque entité lié à l'appréciation, à dire d'expert au titre des paramètres complémentaires pour le Forward Looking pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement d'encours sains à encours dégradés (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque encours. Aucune contagion n'est requise pour le passage de sain à dégradé des encours d'une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l'évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d'une garantie de l'actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L'origine s'entend comme la date de négociation, lorsque l'entité devient partie aux dispositions contractuelles du crédit. Pour les engagements de financement et de garantie, l'origine s'entend comme la date d'engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d'impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en encours dégradé. Pour les encours évalués à partir d'un dispositif de notations internes (en particulier les expositions suivies en méthodes avancées), le groupe Crédit Agricole considère que l'ensemble des informations intégrées dans ce dispositif permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d'impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l'origine cesse d'être constatée, la provision peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois (reclassement en encours sains). Lorsque certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne sont pas identifiables au niveau d'un encours pris isolément, une appréciation est faite de la dégradation significative pour des portefeuilles, des ensembles de portefeuilles ou des portions de portefeuille d'encours. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : - Le type d'encours ; - La note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d'un système de notation interne) ; - Le type de garantie - La date de comptabilisation initiale ; - La durée à courir jusqu'à l'échéance ; - Le secteur d'activité ; - L'emplacement géographique de l'emprunteur ; - La valeur du bien affecté en garantie par rapport à l'actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; - Le circuit de distribution, l'objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d'encours aux fins de l'appréciation des variations du risque de crédit sur base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Les dotations et reprises des provisions au titre du risque du crédit sur les encours sains et dégradés sont inscrites en coût du risque. Créances douteuses Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes : - un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l'arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; - l'entité estime improbable que le débiteur s'acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu'elle ait recours à d'éventuelles mesures telles que la réalisation d'une sûreté. Un encours est dit douteux lorsque se sont produits un ou plusieurs évènements qui ont un effet néfaste sur ses flux de trésorerie futurs estimés. Les évènements qui suivent sont des données observables, indicatives d'un encours douteux : - des difficultés financières importantes de l'émetteur ou de l'emprunteur ; - un manquement à un contrat, tel qu'une défaillance ou un paiement en souffrance ; - l'octroi, par le ou les prêteurs à l'emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l'emprunteur, d'une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n'auraient pas envisagées dans d'autres circonstances ; - la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l'emprunteur ; - la disparition d'un marché actif pour l'actif financier en raison de difficultés financières ; - l'achat ou la création d'un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n'est pas nécessairement possible d'isoler un évènement en particulier, le caractère douteux d'un encours peut résulter de l'effet combiné de plusieurs évènements. Une contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu'après une période d'observation qui permet de valider que le débiteur n'est plus en situation douteuse (appréciation par la Direction des Risques). Parmi les encours douteux, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis. - Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises. - Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise. Le classement en encours douteux peut être abandonné et l'encours est porté à nouveau en encours sain. - Dépréciations au titre du risque de crédit sur les encours douteux Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par Crédit Agricole Pyrénées Gascogne par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d'intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. - Traitement comptable des dépréciations Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque. Conformément à l'article 2231-3 du règlement ANC 2014-07 le Groupe a fait le choix d'enregistrer en coût du risque l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de la dépréciation du fait du passage du temps. Passage en perte L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité. Les créances devenues irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Créances restructurées Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l'entité a modifié les conditions contractuelles initiales (taux d'intérêt, maturité etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l'emprunteur, selon des modalités qui n'auraient pas été envisagées dans d'autres circonstances. La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : - Des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ; - Un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers). Cette notion de restructuration doit s'apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration. Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre - La valeur nominale du prêt ; - Et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement). La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque Les crédits restructurés du fait de la situation financière du débiteur font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Dès lors que l'opération de restructuration a été réalisée, l'exposition conserve ce statut de « restructurée » pendant une période d'observation à minima de 2 ans si l'exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l'exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains évènements (nouveaux incidents par exemple). Portefeuille Titres Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe. Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable. Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, investissement, placement, activité de portefeuille, valeurs immobilisées, autres titres détenus à long terme, participation, parts dans les entreprises liées) en fonction de l'intention de gestion de l'entité et des caractéristiques de l'instrument au moment de la souscription du produit. Titres de placement Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus des Organismes de placements collectifs sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514-1 du règlement ANC 2014-07, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres : - S'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ; - S'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré). Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat. Titres d'investissement Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-07; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ». En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341-2 du règlement ANC 2014-07. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme - Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable. - Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle. - Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais inclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ». Prix de marché Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante : - Les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent, - Si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel. Dates d'enregistrement Crédit Agricole Pyrénées Gascogne enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation. Pensions livrées Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan. Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. Reclassement de titres Conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants : - Du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance, - Du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a pas opéré, en 2020, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07. Immobilisations Crédit Agricole Pyrénées Gascogne applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs. Il applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Le règlement de l'ANC n° 2015-06 modifie la comptabilisation au bilan du mali technique de fusion ainsi que son suivi dans les comptes sociaux. Le mali ne doit plus être comptabilisé globalement et systématiquement au poste « Fonds commercial » ; il doit être comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent. Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ». Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement. A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation. Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par Crédit Agricole Pyrénées Gascogne , suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 25 ans Second œuvre 15 ans Installations techniques 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Agencements 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Matériel informatique 3 ou 4 ans (dégressif) (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 3 ans (dégressif) (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Coffre 5 ans Mobilier 8 ou 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 7 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Logiciel 12 mois Sécurité 7 ans dégressif Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Enfin, les éléments dont dispose Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée résiduelle ou la nature de ces dettes : -dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit, - comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole, - comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière). Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire, titres de créances négociables, emprunts obligataires et autres titres de dettes, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Les primes de remboursement et les primes d'émission des dettes représentées par des titres sont amorties selon la méthode de l'amortissement actuariel. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers versées aux Caisses régionales sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ». Provisions Crédit Agricole Pyrénées Gascogne applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel. Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement. La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période. - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07. Provision pour risques sur GIE d'investissement Afin de donner une image fidèle de ses comptes, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.) Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par Crédit Agricole Pyrénées Gascogne à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5 Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie : Opérations de couverture Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Opérations de marché Les opérations de marché regroupent : - Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » de l'article 2522-1 du règlement ANC 2014-07), - La gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » de l'article 2522 du règlement ANC 2014-07). Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif. Pour les instruments : - En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ; - En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, les charges et produits sont inscrits en résultat prorata temporis. De plus, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ; - Faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé. Risque de contrepartie sur les dérivés Conformément à l'article 2525-3 du règlement ANC 2014-07, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de risque de contrepartie sur les dérivés actifs. (CVA - Credit Valuation Adjustment ). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose : - Prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels ; - En l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Opérations en devises A chaque arrêté, les créances et les dettes ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de change en vigueur à la date d'arrêté. Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture. A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ». Dans le cadre de l'application du Titre 7 Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque. Engagements hors-bilan Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie. Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe aux notes 28 et 29. Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord du 18 mai 2018. La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ». Avantages au personnel postérieurs à l'emploi Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014. En application de ce règlement, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime (méthode du corridor), par conséquent le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement, - majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler, - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Plans de retraite – régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ». Stock-options et souscription d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise Souscriptions d'actions dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise Les souscriptions d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise, avec une décote maximum de 30 %, ne comportent pas de période d'acquisition des droits mais sont grevées d'une période d'incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d'actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital. Charges et produits exceptionnels Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale) D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %. Les revenus de créances et de portefeuilles titres sont comptabilisés nets de crédits d'impôts. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle est redevable au titre de cette convention fiscale. Créances sur les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et prêts : à vue 6 843 - - - 6 843 - 6 843 4 600 à terme 9 051 230 - 49 646 58 927 64 58 991 176 246 Valeurs reçues en pension - - - - - - - - Titres reçus en pension livrée - - - - - 282 282 246 Prêts subordonnés - - - 1 005 1 005 3 1 008 975 Total 15 894 230 - 50 651 66 775 349 67 124 182 067 Dépréciations - - Valeur nette au bilan 67 124 182 067 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 754 405 - - - 754 405 21 754 426 487 100 Comptes et avances à terme 4 789 1 166 63 061 89 210 158 226 9 382 167 608 580 361 Titres reçus en pension livrée 210 126 - - - 210 126 - 210 126 - Prêts subordonnés - - - - - - - - Total 969 320 1 166 63 061 89 210 1 122 757 9 403 1 132 160 1 067 461 Dépréciations - - Valeur nette au bilan 1 132 160 1 067 461 Total 1 199 284 1 249 528 Commentaires: Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 1 008 milliers d'euros. Parmi les créances sur les établissements de crédit 0 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale . Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes. Opérations avec la clientèle Au 31 décembre 2020, dans le cadre des mesures de soutien à l'économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, le montant des encours de prêts garantis par l'Etat (PGE) accordés par Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s'élève à 481 739 milliers d'euros et celui des reports d'échéances d'encours de prêts [i.e capital restant dû] à la clientèle à 335 000 milliers d'euros (dont 16 981 milliers d'euros d'échéances d'encours de prêts reportées) [i.e. montant des encours reportés]. Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Créances commerciales 7 666 282 - 10 7 958 - 7 958 9 724 Autres concours à la clientèle 686 501 1 751 427 4 588 688 7 371 821 14 398 437 52 654 14 451 091 13 039 318 Valeurs reçues en pension livrée - - - - - - - - Comptes ordinaires débiteurs 40 370 - - - 40 370 596 40 966 44 827 Dépréciations - 182 225 - 203 995 Valeur nette au bilan 14 317 790 12 889 874 Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 0 milliers d'euros. Parmi les créances sur la clientèle 5 579 601 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2020 contre 2 092 753 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Le montant des créances restructurées pour difficultés financières inscrites en encours douteux au moment de la restructuration s'élève à 84 929 milliers au 31 décembre 2020 d'euros contre 75 514 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Elles conservent la qualification de « créances restructurées » jusqu'à la fin de leur vie. Opérations avec la clientèle - Analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 France (y compris DOM-TOM) 14 382 716 12 970 941 Autres pays de l'U.E. 42 052 48 027 Autres pays d'Europe 6 711 4 882 Amérique du Nord 4 842 4 157 Amérique Centrale et du Sud 432 332 Afrique et Moyen-Orient 7 245 8 465 Asie et Océanie (hors Japon) 2 767 3 133 Japon - - Non ventilés et organismes internationaux - - Total en principal 14 446 765 13 039 937 Créances rattachées 53 250 53 932 Dépréciations - 182 225 - 203 995 Valeur nette au bilan 14 317 790 12 889 874 Opérations avec la clientèle - Encours douteux et dépréciations par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis France (y compris DOM-TOM) 14 435 858 307 448 203 892 -182 225 -139 490 13 024 741 311 348 201 938 -203 995 -141 968 Autres pays de l'U.E. 42 127 961 489 - - 48 128 725 430 - - Autres pays d'Europe 6 716 6 6 - - 4 888 7 6 - - Amérique du Nord 4 847 - - - - 4 161 8 8 - - Amérique Centrale et du Sud 432 - - - - 332 - - - - Afrique et Moyen-Orient 7 265 19 9 - - 8 482 38 - - - Asie et Océanie (hors Japon) 2 770 - - - - 3 137 - - - - Japon - - - - - - - - - - Non ventilés et organismes internationaux - - - - - - - - - - Total 14 500 015 308 434 204 396 - 182 225 - 139 490 13 093 869 312 126 202 382 - 203 995 - 141 968 Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Particuliers 7 182 324 107 295 62 744 - 52 680 - 33 605 6 560 583 106 601 62 749 - 57 087 - 35 531 Agriculteurs 1 286 557 43 010 20 091 - 24 036 - 15 767 1 236 032 35 590 19 640 - 26 565 - 15 569 Autres professionnels 1 979 365 55 696 35 957 - 33 202 - 25 373 1 718 839 56 583 37 092 - 35 828 - 26 127 Clientèle financière 381 724 7 709 6 955 - 4 192 - 3 859 344 246 10 904 5 832 - 6 577 - 4 115 Entreprises 2 522 284 93 516 77 563 - 67 347 - 60 197 2 155 598 101 275 75 980 - 77 198 - 59 966 Collectivités publiques 1 080 891 - - - - 1 013 550 - - - - Autres agents économiques 66 870 1 208 1 086 - 768 - 689 65 021 1 173 1 089 - 740 - 660 Total 14 500 015 308 434 204 396 - 182 225 - 139 490 13 093 869 312 126 202 382 - 203 995 - 141 968 Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Transaction Placement Titres de l'activité de portefeuille Investissement Total Total Effets publics et valeurs assimilées : - - - 143 699 143 699 138 889 dont surcote restant à amortir - - - 18 111 18 111 18 012 dont décote restant à amortir - - - - 1 088 - 1 088 - 1 079 Créances rattachées - - - 1 108 1 108 1 064 Dépréciations - - - - - - Valeur nette au bilan - - - 144 807 144 807 139 953 Obligations et autres titres à revenu fixe : - - - - - - Emis par organismes publics - - - 165 040 165 040 40 966 Autres émetteurs (1) - 7 298 - 955 430 962 728 1 115 049 dont surcote restant à amortir - - - 31 840 31 840 30 372 dont décote restant à amortir - - - - 4 096 - 4 096 - 3 973 Créances rattachées - 8 - 5 382 5 390 5 480 Dépréciations - - 15 - - - 15 - 16 Valeur nette au bilan - 7 291 - 1 125 852 1 133 143 1 161 479 Actions et autres titres à revenu variable - 462 222 - - 462 222 285 038 Créances rattachées - - - - - - Dépréciations - - 161 - - - 161 - 532 Valeur nette au bilan - 462 061 - - 462 061 284 506 Total - 469 352 - 1 270 659 1 740 011 1 585 938 Valeurs estimatives - 489 094 - 1 317 501 1 806 595 1 645 782 (1)dont 47 998 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2020 et 69 698 milliers d'euros au 31 décembre 2019 Transferts de titres en cours d'exercice : Néant Le montant des cessions de titres d'investissement intervenues avant l'échéance conformément aux dispositions dérogatoires prévues à l'article 2341-2 du règlement ANC 2014-07, s'est élevé à 0 milliers d'euros. Les plus ou moins-values dégagées à cette occasion s'élèvent à 0 milliers d'euros. Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 19 751 milliers d'euros au 31 décembre 2020, contre 22 548 milliers d'euros au 31 décembre 2019. La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse. La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 53 662 milliers d'euros au 31 décembre 2020, contre 43 965 milliers d'euros au 31 décembre 2019. La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à -330 milliers d'euros au 31 décembre 2020, contre -123 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Administration et banques centrales (y compris Etats) 160 051 40 966 Etablissements de crédit 409 160 348 724 Clientèle financière 754 144 751 557 Collectivités locales 4 989 - Entreprises, assurances et autres clientèles 261 646 299 806 Divers et non ventilés - - Total en principal 1 589 990 1 441 053 Créances rattachées 5 390 5 480 Dépréciations - 176 - 548 Valeur nette au bilan 1 595 204 1 445 985 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Titres à revenu fixe ou variable 1 127 768 143 699 462 222 1 733 689 1 156 015 138 889 285 038 1 579 942 dont titres cotés 856 442 143 699 - 1 000 141 703 949 138 889 - 842 838 dont titres non cotés (1) 271 326 - 462 222 733 548 452 066 - 285 038 737 104 Créances rattachées 5 390 1 108 - 6 498 5 480 1 064 - 6 544 Dépréciations - 15 - - 161 - 176 - 16 - - 532 - 548 Valeur nette au bilan 1 133 143 144 807 462 061 1 740 011 1 161 479 139 953 284 506 1 585 938 (1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante : OPCVM français 461 061 milliers d'euros dont OPCVM français de capitalisation 449 305 milliers d'euros OPCVM étrangers 1 000 milliers d'euros dont OPCVM étrangers de capitalisation 1 000 milliers d'euros Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l'actif du bilan pour 161 210 milliers d'euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2020 s'élève à 175 475 milliers d'euros. La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2020 : (En milliers d'euros) Valeur d'inventaire Valeur liquidative OPCVM monétaires - - OPCVM obligataires 387 610 401 151 OPCVM actions 10 302 12 352 OPCVM autres 64 148 68 288 Total 462 060 481 791 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Obligations et autres titres à revenu fixe Valeur Brute 29 702 53 999 333 402 710 665 1 127 768 5 390 1 133 158 1 161 495 Dépréciations - - - - - - - 15 - 16 Valeur nette au bilan 29 702 53 999 333 402 710 665 1 127 768 5 390 1 133 143 1 161 479 Effets publics et valeurs assimilées Valeur Brute - 5 005 33 487 105 207 143 699 1 108 144 807 139 953 Dépréciations - - - - - - - - Valeur nette au bilan - 5 005 33 487 105 207 143 699 1 108 144 807 139 953 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours bruts Dont Encours douteux Encours bruts Dont Encours douteux France (y compris DOM-TOM) 1 114 101 - 1 149 551 - Autres pays de l'U.E. 145 912 - 133 924 - Autres pays d'Europe 9 434 - 9 404 - Amérique du Nord 2 020 - 2 025 - Amérique Centrale et du Sud - - - - Afrique et Moyen-Orient - - - - Asie et Océanie (hors Japon) - - - - Japon - - - - Total en principal 1 271 467 - 1 294 904 - Créances rattachées 6 498 - 6 544 - Dépréciations - 15 - - 16 - Valeur nette au bilan 1 277 950 - 1 301 432 - Titres de participation et de filiales Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 31 décembre 2020. Informations financières Devise Capital Capitaux propres autres que le capital Quote-part de capital détenue (en %) Valeurs comptables des titres détenus - Brutes Valeurs comptables des titres détenus - Nettes Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés Montant des cautions et avals donnés par la société PNB ou chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) (1) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de Crédit Agricole Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit : SA BANKOA EUR 27 529 139 234 94,81% 111 705 111 705 308 477 39 421 7 577 3 561 Autres parts dans les entreprises liées : SA CAPG ENERGIES NOUVELLES EUR 66 835 18 205 100,00% 74 673 74 673 0 0 490 2 119 PG IMMO EUR 13 091 1116 100,00% 24 765 19 261 274 0 14 899 742 PG INVEST EUR 3 822 3 143 100,00% 3 822 3 822 22 071 0 511 283 FPPG Saint Pierre EUR 7 300 72 50,00% 3 650 3 650 0 0 343 47 SARL PORTIMMO EUR 236 760 99,99% 1 044 997 0 8 SCI ACTIPOLE NORD EUR 600 46 99,00% 604 604 118 36 SCI DUPLAA EUR 1 500 38 99,00% 1 509 1 509 675 217 14 SCI PATRIMMOB EUR 1 650 -533 99,00% 1 660 1 105 265 18 Autres titres de participations : SAS RUE LA BOETIE EUR 2 744 903 17 528 603 2,64% 505 549 505 549 29744 1 016 437 1 009 744 29 743 SAS SACAM MUTUALISATION EUR 18 556 677 284 455 2,72% 504 564 504 564 279 098 276 581 7 386 SAS SACAM DEVELOPPEMENT EUR 725 471 14 470 2,64% 19 253 19 253 9 954 57 201 9 696 246 SAS SACAM INTERNATIONAL EUR 522 023 75 975 2,62% 23 612 12 388 36 210 35 880 331 SAS SACAM IMMOBILIER EUR 139 588 5 120 2,65% 4 894 4 894 0 4 071 104 GRAND SUD OUEST CAPITAL EUR 43 910 45 845 11,76% 7 236 7 236 374 0 1 773 C2MS EUR 53 053 11 946 1,39% 1 220 1 220 0 4 024 CA PAYMENT SERVICES EUR 49 027 21 641 1,31% 643 643 335 702 13 422 CA PROTECTION SECURITE EUR 511 39 777 1,35% 796 796 8 298 118 CREDIT AGRICOLE TITRES EUR 15 245 43 222 1,46% 860 860 143 623 1 225 DELTA EUR 79 550 -1 703 2,52% 2 002 2 002 0 -31 GRANDS CRUS INVESTISSEMENT EUR 44 993 18 103 4,00% 2 808 2 808 0 3 593 SACAM ASSURANCE CAUTION EUR 13 713 22 848 2,65% 847 847 1 549 1 512 38 SACAM AVENIR EUR 217 698 -232 1,38% 3 011 1 473 500 0 -28 SACAM FIRECA EUR 55 594 -2 848 2,69% 2 219 1 419 0 -2 885 SACAM PARTICIPATIONS EUR 62 558 23 542 2,61% 1 888 1 888 7 003 6 794 168 SCIC TOOKETS.COOP- FR60697 EUR 1 454 -562 77,93% 1 135 695 200 91 27 CAIT EUR 19 315 -1894 2,24% 432 432 0 -1198 CA TRANSITIONS EUR 50 000 0 1,30% 651 651 0 0 Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de Crédit Agricole Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit (ensemble) Participations dans des établissements de crédit (ensemble) Autres parts dans les entreprises liées (ensemble) 2354 2125 30 188 Autres titres de participation (ensemble) 8 542 8 468 Total parts dans les entreprises liées et participations 1 317 865 1 297 437 93 980 320 685 1 941 476 1 376 360 41 577 Valeur estimative des titres de participation (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Parts dans les entreprises liées Titres non cotés 223 434 282 928 223 809 303 419 Titres cotés - - - - Avances consolidables 52 671 50 641 46 798 44 768 Créances rattachées 42 42 76 76 Dépréciations - 8 140 - - 8 160 - Valeur nette au bilan 268 007 333 611 262 523 348 263 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Titres non cotés 1 084 888 1 537 936 1 084 604 1 481 670 Titres cotés - - - - Avances consolidables 41 309 41 309 11 045 11 044 Créances rattachées 129 129 128 128 Dépréciations - 14 229 - - 9 601 - Sous-total titres de participation 1 112 097 1 579 374 1 086 176 1 492 842 Autres titres détenus à long terme Titres non cotés 9 542 9 483 5 806 5 738 Titres cotés - - - - Avances consolidables - - - - Créances rattachées - - - - Dépréciations - 89 - - 74 - Sous-total autres titres détenus à long terme 9 453 9 483 5 732 5 738 Valeur nette au bilan 1 121 550 1 588 857 1 091 908 1 498 580 Total des titres de participation 1 389 557 1 922 468 1 354 431 1 846 843 (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Total valeurs brutes Titres non cotés 1 317 864 1 314 219 Titres cotés - - Total 1 317 864 1 314 219 Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché. Variation de l'actif immobilisé Immobilisations financières (En milliers d'euros) 01/01/2020 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements (1) 31/12/2020 Parts dans les entreprises liées Valeurs brutes 223 809 2 - 377 - 223 434 Avances consolidables 46 798 27 566 - 21 693 - 52 671 Créances rattachées 76 527 - 561 - 42 Dépréciations - 8 160 - 20 - - 8 140 Valeur nette au bilan 262 523 28 095 -22 611 - 268 007 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Valeurs brutes 1 084 604 1 292 - 8 - 1 000 1 084 888 Avances consolidables 11 045 30 264 - - 41 309 Créances rattachées 128 2 632 - 2 631 - 129 Dépréciations - 9 601 - 4 714 86 - - 14 229 Sous-total titres de participation 1 086 176 29 474 - 2 553 - 1 000 1 112 097 Autres titres détenus à long terme Valeurs brutes 5 806 2 736 - 1 000 9 542 Avances consolidables - - - - - Créances rattachées - - - - - Dépréciations - 74 - 84 69 - - 89 Sous-total autres titres détenus à long terme 5 732 2 652 69 1 000 9 453 Valeur nette au bilan 1 091 908 32 126 -2 484 - 1 121 550 Total 1 354 431 60 221 -25 095 - 1 389 557 (1) La rubrique "autres mouvements" présente notamment l'effet des variations de cours de change sur la valeur des actifs immobilisés en devises. Immobilisations corporelles et incorporelles (En milliers d'euros) 01/01/2020 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements (1) 31/12/2020 Immobilisations corporelles Valeurs brutes 222 259 11 485 - 11 190 - 222 554 Amortissements et dépréciations - 114 375 - 15 505 11 128 - - 118 752 Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles Valeurs brutes 1 501 - - - 1 501 Amortissements et dépréciations - 115 - 839 - - - 954 Valeur nette au bilan 109 270 -4 859 -62 - 104 349 Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 1 345 5 - - 1 350 Amortissements et dépréciations - 743 - 30 - - - 773 Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles Valeurs brutes - - - - - Amortissements et dépréciations - - - - - Valeur nette au bilan 602 -25 - - 577 Total 109 872 -4 884 -62 - 104 926 Actions propres La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ne détient pas d’actions propres. Comptes de régularisation et actifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Autres actifs (1) Instruments conditionnels achetés 24 31 Comptes de stock et emplois divers 344 355 Débiteurs divers (2) 470 670 395 741 Gestion collective des titres Livret de développement durable - - Comptes de règlement 54 74 Valeur nette au bilan 471 092 396 201 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 27 339 22 274 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 37 - Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers 15 - Charges constatées d'avance 919 905 Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 1 170 1 542 Autres produits à recevoir 42 208 39 692 Charges à répartir - - Autres comptes de régularisation 2 329 3 467 Valeur nette au bilan 74 017 67 880 Total 545 109 464 081 (1) Les montants incluent les créances rattachées. (2) dont 2 310 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Dépréciations inscrites en déduction de l'actif (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2020 Dotations Reprises et utilisations Désactualisation Autres mouvements Solde au 31/12/2020 Sur opérations interbancaires et assimilées - - - - - - Sur créances clientèle 203 995 36 390 - 56 750 - 1 410 - 182 225 Sur opérations sur titres 548 83 - 455 - - 176 Sur valeurs immobilisées 17 835 4 799 - 176 - - 22 458 Sur autres actifs 485 221 - 216 - - 490 Total 222 863 41 493 - 57 597 - 1 410 - 205 349 Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et emprunts : à vue 16 197 - - - 16 197 2 16 199 8 737 à terme - - - 51 235 51 235 9 51 244 195 363 Valeurs données en pension - - - - - - - - Titres donnés en pension livrée - 421 272 - - 421 272 - 421 272 419 762 Valeur au bilan 16 197 421 272 - 51 235 488 704 11 488 715 623 862 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 140 102 - - - 140 102 45 140 147 82 617 Comptes et avances à terme 841 461 1 389 389 4 136 188 1 304 510 7 671 548 4 560 7 676 108 6 943 436 Titres donnés en pension livrée 210 126 - - - 210 126 10 210 136 - Valeur au bilan 1 191 689 1 389 389 4 136 188 1 304 510 8 021 776 4 615 8 026 391 7 026 053 Total 1 207 886 1 810 661 4 136 188 1 355 745 8 510 480 4 626 8 515 106 7 649 915 Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale . Comptes créditeurs de la clientèle Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Comptes ordinaires créditeurs 5 828 725 - - - 5 828 725 133 5 828 858 4 628 329 Comptes d'épargne à régime spécial : 74 084 - - - 74 084 - 74 084 62 695 à vue 74 084 - - - 74 084 - 74 084 62 695 à terme - - - - - - - - Autres dettes envers la clientèle : 1 129 713 153 644 241 493 82 009 1 606 859 3 869 1 610 728 1 604 361 à vue 2 882 - - - 2 882 - 2 882 2 542 à terme 1 126 831 153 644 241 493 82 009 1 603 977 3 869 1 607 846 1 601 819 Valeurs données en pension livrée - - - - - - - - Valeur au bilan 7 032 522 153 644 241 493 82 009 7 509 668 4 002 7 513 670 6 295 385 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Particuliers 3 398 198 2 947 311 Agriculteurs 655 551 583 429 Autres professionnels 574 701 461 605 Clientèle financière 175 725 122 591 Entreprises 2 480 412 1 973 403 Collectivités publiques 11 120 7 656 Autres agents économiques 213 961 194 100 Total en principal 7 509 668 6 290 095 Dettes rattachées 4 002 5 290 Valeur au bilan 7 513 670 6 295 385 Dettes représentées par un titre Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Bons de caisse - - - - - - - - Titres du marché interbancaire - - - - - - - - Titres de créances négociables (1) 250 000 230 000 137 071 - 617 071 749 617 820 1 112 379 Emprunts obligataires - - - - - - - - Autres dettes représentées par un titre - - - - - - - - Valeur nette au bilan 250 000 230 000 137 071 - 617 071 749 617 820 1 112 379 (1) dont 145 713 milliers d'euros émis à l'étranger. Comptes de régularisation et passifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Autres passifs (1) Opérations de contrepartie (titres de transaction) - - Dettes représentatives de titres empruntés - - Instruments conditionnels vendus 24 31 Comptes de règlement et de négociation - - Créditeurs divers 114 608 70 638 Versements restant à effectuer sur titres 6 869 6 723 Valeur au bilan 121 501 77 392 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 29 363 17 411 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 12 12 Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers - - Produits constatés d'avance 77 743 83 864 Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme 7 993 8 713 Autres charges à payer 69 824 72 280 Autres comptes de régularisation 7 877 8 905 Valeur au bilan 192 812 191 185 Total 314 313 268 577 (1) Les montants incluent les dettes rattachées. Provisions (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2020 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements Solde au 31/12/2020 Provisions pour engagements de retraite et assimilés 16 - - - 16 - - Provisions pour autres engagements sociaux 1 780 - - - 215 - 1 565 Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature 26 444 37 151 - 9 - 31 665 - 31 921 Provisions pour litiges fiscaux (1) 82 - - - - 82 Provisions pour autres litiges 8 388 358 - 161 - 886 - 7 699 Provisions pour risques pays - - - - - - Provisions pour risques de crédit (2) 62 662 219 099 - - 190 734 - 91 027 Provisions pour restructurations - - - - - - Provisions pour impôts (3) 15 641 - - 74 - 433 - 15 134 Provisions sur participations - - - - - - Provisions pour risques opérationnels (4) 197 7 - - 29 - 175 Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (5) 17 663 3 083 - - 988 - 19 758 Autres provisions (6) 7 927 1 568 - 1 769 - 515 - 7 211 Valeur au bilan 140 800 261 266 -2 013 -225 481 - 174 572 (1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés. (2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles CRR/CRD4. (3) Comprend notamment les impôts dus aux filiales dans le cadre de l'intégration fiscale (4) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement. (5) Cf note 16 ci-après (6) Y compris les provisions pour risques liés aux DAT à taux progressifs et au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme. Epargne logement Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 356 671 321 695 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 770 097 737 637 Ancienneté de plus de 10 ans 904 388 921 720 Total plans d'épargne-logement 2 031 156 1 981 052 Total comptes épargne-logement 177 756 172 238 Total encours collectes au titre des contrats épargne-logement 2 208 912 2 153 290 L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état. Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plans d'épargne-logement 1 120 1 595 Comptes épargne-logement 4 319 6 338 Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 5 439 7 933 Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 1 424 1 146 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 9 471 9 854 Ancienneté de plus de 10 ans 8 864 6 663 Total plans d'épargne-logement 19 759 17 663 Total comptes épargne-logement Total provision au titre des contrats épargne-logement 19 759 17 663 (En milliers d'euros) 01/01/2020 Dotations Reprises 31/12/2020 Plans d'épargne-logement 17 663 2 096 19 759 Comptes épargne-logement Total provision au titre des contrats épargne-logement 17 663 2 096 0 19 759 La dotation de la provision épargne logement au 31 décembre 2020 est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte. Engagements sociaux : avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies Variations de la dette actuarielle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dette actuarielle au 31/12/N-1 31 167 29 747 Coût des services rendus sur l'exercice 1 640 2 318 Coût financier 300 418 Cotisations employés 0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime -2 626 -1 985 Variation de périmètre -152 -94 Indemnités de cessation d'activité 0 0 Prestations versées (obligatoire) -1 568 -775 (Gains) / pertes actuariels 228 1 537 Dette actuarielle au 31/12/N 28 989 31 167 Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Coût des services rendus 1 640 2 318 Coût financier 300 418 Rendement attendu des actifs -22 -789 Coût des services passés -2 626 -1 985 (Gains) / pertes actuariels net 520 420 (Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes 0 0 (Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif 1 246 0 Charge nette comptabilisée au compte de résultat 1 058 382 Variations de juste valeur des actifs des régimes (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1 25 435 24 621 Rendement attendu des actifs 22 789 Gains / (pertes) actuariels 77 -63 Cotisations payées par l'employeur 1 074 957 Cotisations payées par les employés 0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime 0 0 Variation de périmètre -152 -94 Indemnités de cessation d'activité 0 0 Prestations payées par le fonds -1 568 -775 Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N 24 889 25 435 Variations de la provision (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dette actuarielle au 31/12/N -31 167 -29 747 Impact de la limitation d'actifs Gains et (pertes) actuariels restant à étaler 5 899 6 268 Juste valeur des actifs fin de période 24 889 25 435 Position nette (passif) / actifs au 31/12/N -379 1 956 Composition des actifs des régimes 31/12/2020 31/12/2019 Composition des actifs -% des produits de taux 81,90% 82,80% -% d'actions & diversifiés 10,60% 10,30% -% autres actifs 7,50% 6,90% Rendement des actifs des régimes 31/12/2020 31/12/2019 Taux d'actualisation de 0,36 % à 0,44 % de 0,56 % à 0,98 % Taux technique de 0,56 % à 0,98 % de 1,00 % à 1,42 % Taux du rendement attendu des actifs du régime 1,25% 1,25% Taux du rendement effectif des actifs du régime Indemnité de fin de carrière : de 16 à 29 ans 4,40% 4,40% de 30 à 50 ans 2,80% 2,80% de 51 à 65 ans 1,60% 1,60% Retraite de 2,00 % à 5,20 % de 2,00 % à 5,20 % Hypothèses actuarielles utilisées Au 31 décembre 2020, les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 5.37 % ; - une variation de moins 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 5.92 %. Fonds pour risques bancaires généraux (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Fonds pour risques bancaires généraux 169 374 169 374 Valeur au bilan 169 374 169 374 Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Dettes subordonnées à terme - - - - - - - - Euro - - - - - - - - Autres devises de l’Union Europ. - - - - - - - - Franc Suisse - - - - - - - - Dollar - - - - - - - - Yen - - - - - - - - Autres devises - - - - - - - - Titres et emprunts participatifs - - - - - - - - Autres emprunts subordonnés à terme - - - - - - - - Dettes subordonnées à durée indéterminée (1) - - - - - - - - Euro - - - - - - - - Autres devises de l’Union Europ. - - - - - - - - Franc Suisse - - - - - - - - Dollar - - - - - - - - Yen - - - - - - - - Autres devises - - - - - - - - Placement des fonds propres des Caisses Locales - - - 273 041 273 041 3 898 276 939 232 270 Dépôts de garantie à caractère mutuel - - - - - - - - Valeur au bilan - - - 273 041 273 041 3 898 276 939 232 270 (1) durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5 ans. Commentaires : Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 4 027 milliers d'euros au 31 décembre 2020 contre 4 825 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Variation des capitaux propres (avant répartition) Variation des capitaux propres (En milliers d'euros) Capitaux propres Capital Réserve légale Réserve statutaire Primes, autres réserves et report à nouveau (1) Ecarts conversion / réévaluation Provisions réglementées & subventions d'investissement Résultat Total des capitaux propres Solde au 31/12/2018 58 702 1 082 030 330 882 268 894 119 100 038 1 840 665 Dividendes versés au titre de N-2 - - - - - - - 11 061 - 11 061 Variation de capital - - - - - - - - Variation des primes et réserves - - - - - - - - Affectation du résultat social N-2 - 57 789 19 263 - - - 17 - 88 977 - 11 942 Report à nouveau - - - - - - - - Résultat de l’exercice N-1 - - - - - - 100 245 100 245 Autres variations - - - 11 738 - - - 11 738 Solde au 31/12/2019 58 702 1 139 819 350 145 280 632 102 100 245 1 929 645 Dividendes versés au titre de N-1 - - - - - - - 11 268 - 11 268 Variation de capital - - - - - - - - Variation des primes et réserves - - - - - - - - Affectation du résultat social N-1 - 66 733 22 244 - - - 8 - 88 977 - 8 Report à nouveau - - - - - - - - Résultat de l’exercice N - - - - - - 80 391 80 391 Autres variations - - - - - - - - Solde au 31/12/2020 58 702 1 206 552 372 389 280 632 - 94 80 391 1 998 760 1) Dont 202 050 milliers d'euros de primes d'émission, dont 78 553 milliers d'euros de primes de fusion. Composition des fonds propres (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Capitaux propres 1 998 760 1 929 645 Fonds pour risques bancaires généraux 169 374 169 374 Dettes subordonnées et titres participatifs 276 939 232 270 Dépôts de garantie à caractère mutuel - - Total des fonds propres 2 445 073 2 331 289 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations (En milliers d'euros) Opérations avec les entreprises liées et les participations Solde au 31/12/2020 Solde au 31/12/2019 Créances 971 582 1 254 426 Sur les établissements de crédit et institutions financières 939 675 1 220 040 Sur la clientèle 31 907 34 386 Obligations et autres titres à revenu fixe Dettes 8 153 557 7 382 892 Sur les établissements de crédits et institutions financières 7 807 644 7 017 634 Sur la clientèle 23 266 65 582 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 322 647 299 676 Engagements donnés 612 040 671 592 Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit Engagements de financement en faveur de la clientèle 747 455 Garanties données à des établissements de crédit 159 674 247 211 Garanties données à la clientèle 451 619 423 926 Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise Autres engagements donnés Transactions effectuées avec les parties liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne effectue toutes les transactions avec les parties liées aux conditions normales de marché. Opérations effectuées en devises Contributions par devise au bilan (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actif Passif Actif Passif Euro 19 600 662 19 332 912 17 852 935 17 552 482 Autres devises de l’Union Europ. 2 236 2 236 851 851 Franc Suisse 1 459 1 459 813 813 Dollar 35 184 35 184 34 796 34 796 Yen - - - - Autres devises 2 675 2 675 479 479 Valeur brute 19 642 216 19 374 466 17 889 874 17 589 421 Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation 143 687 206 088 131 332 208 924 Dépréciations - 205   349 - - 222 861 - Total 19 580 554 19 580 554 17 798 345 17 798 345 Opérations de change, prêts et emprunts en devises (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 A recevoir A livrer A recevoir A livrer Opérations de change au comptant - - - - - Devises - - - - - Euros - - - - Opérations de change à terme 421 585 421 379 163 326 163 246 - Devises 203 379 203 379 83 027 83 027 - Euros 218 206 218 000 80 299 80 219 Prêts et emprunts en devises - - - - Total 421 585 421 379 163 326 163 246 Opérations sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Opérations de couverture Opérations autres que de couverture Total Total Opérations fermes 5 483 354 91 055 5 574 409 5 721 931 Opérations sur marchés organisés (1) - - - - Contrats à terme de taux d'intérêt - - - - Contrats à terme de change - - - - Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers - - - - Autres contrats à terme - - - - Opérations de gré à gré (1) 5 483 354 91 055 5 574 409 5 721 931 Swaps de taux d'intérêt 5 483 354 91 055 5 574 409 5 721 931 Autres contrats à terme de taux d'intérêt - - - - Contrats à terme de change - - - - FRA - - - - Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers - - - - Autres contrats à terme - - - - Opérations conditionnelles - 90 770 90 770 47 558 Opérations sur marchés organisés - - - - Instruments de taux d'intérêt à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Instruments sur action et indices boursiers à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Instruments de taux de change à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Autres instruments à terme conditionnels Achetés - - - - Vendus - - - - Opérations de gré à gré - 90 770 90 770 47 558 Options de swaps de taux Achetées - - - - Vendues - - - - Instruments de taux d'intérêts à terme Achetés - 20 938 20 938 23 779 Vendus - 20 938 20 938 23 779 Instruments de taux de change à terme Achetés - 24 447 24 447 - Vendus - 24 447 24 447 - Instruments sur actions et indices boursiers à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Autres instruments à terme conditionnels Achetés - - - - Vendus - - - - Dérivés de crédit - - - - Contrats de dérivés de crédit Achetés - - - - Vendus - - - - Total 5 483 354 181 825 5 665 179 5 769 489 (1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats). Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle (En milliers d'euros) Total 31/12/2020 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Futures - - - - - - - - - Options de change 16 298 32 596 - 16 298 32 596 - - - - Options de taux - - - - - - - - - Opérations fermes en devise sur marchés organisés - - - - - - - - - F.R.A. - - - - - - - - - Swaps de taux d’intérêt 129 140 1 434 202 4 011 067 129 140 1 434 202 4 011 067 - - - Caps, Floors, Collars - 5 836 36 040 - 5 836 36 040 - - - Forward taux - - - - - - - - - Opérations fermes sur actions et indices - - - - - - - - - Opérations conditionnelles sur actions et indices - - - - - - - - - Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux - - - - - - - - - Dérivés de crédit - - - - - - - - - Sous total 145 438 1 472 634 4 047 107 145 438 1 472 634 4 047 107 - - - Swaps de devises - - - - - - - - - Opérations de change à terme 812 523 30 441 - 812 523 30 441 - - - - Sous total 812 523 30 441 - 812 523 30 441 - - - - Total 957 961 1 503 075 4 047 107 957 961 1 503 075 4 047 107 - - - (En milliers d'euros) Total 31/12/2019 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Futures - - - - - - - - - Options de change - - - - - - - - - Options de taux - - - - - - - - - Opérations fermes en devise sur marchés organisés - - - - - - - - - F.R.A. - - - - - - - - - Swaps de taux d’intérêt 665 655 1 362 026 3 694 250 665 655 1 362 026 3 694 250 - - - Caps, Floors, Collars - 6 757 40 801 - 6 757 40 801 - - - Forward taux - - - - - - - - - Opérations fermes sur actions et indices - - - - - - - - - Opérations conditionnelles sur actions et indices - - - - - - - - - Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux - - - - - - - - - Dérivés de crédit - - - - - - - - - Sous total 665 655 1 368 783 3 735 051 665 655 1 368 783 3 735 051 - - - Swaps de devises - - - - - - - - - Opérations de change à terme 325 302 1 270 - 325 302 1 270 - - - - Sous total 325 302 1 270 - 325 302 1 270 - - - - Total 990 957 1 370 053 3 735 051 990 957 1 370 053 3 735 051 - - - Instruments financiers à terme : juste valeur (En milliers d'euros) Juste Valeur Positive au 31/12/2020 Juste Valeur Négative au 31/12/2020 Encours Notionnel au 31/12/2020 Juste Valeur Positive au 31/12/2019 Juste Valeur Négative au 31/12/2019 Encours Notionnel au 31/12/2019 Futures - - - - - - Options de change - - 48 894 - - - Options de taux - - - - - - Opérations fermes en devise sur marchés organisés - - - - - - F.R.A. - - - - - - Swaps de taux d’intérêt 18 962 295 448 5 574 409 14 872 254 145 5 721 931 Caps, Floors, Collars 74 74 41 876 91 91 47 558 Forward taux - - - - - - Opérations fermes sur actions et indices - - - - - - Opérations conditionnelles sur actions et indices - - - - - - Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux - - - - - - Dérivés de crédit - - - - - - Sous total 19 036 295 522 5 665 179 14 963 254 236 5 769 489 Swaps de devises - - - - - - Opérations de change à terme - - 842 964 - - 326 572 Sous total - - 842 964 - - 326 572 Total 19 036 295 522 6 508 143 14 963 254 236 6 096 061 Information sur les Swaps Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt (En milliers d'euros) Position ouverte isolée Micro-couverture Macro-couverture Swaps de transaction Contrats d'échange de taux 141 285 726 241 4 757 113 Néant Contrats assimilés (1) (1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 2521-1 du règlement ANC 2014-07. (En milliers d'euros) Classification au 31/12/2020 Nouveau portefeuille Position Micro Macro Swaps de Ancien portefeuille ouverte isolée couverture couverture transaction Position ouverte isolée Néant Micro-couverture Néant Néant Macro-couverture Néant Swaps de transaction Néant Néant Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés La gestion du risque de contrepartie (entreprises, banques, institutionnels) s'appuie sur : • une organisation par unité spécialisée et par métier rapportant à la Direction Générale. • les procédures internes qui fixent les règles de prise et de suivi du risque s'appliquant aux divers opérateurs de l'établissement. Ce principe de fixation d'une limite d'engagement est appliqué à tout type de contrepartie : entreprise, banque, institution financière, entités étatiques ou parapubliques. De même, les interventions en risque sur des contreparties contrôlées ou résidant dans un pays n'appartenant pas à l'OCDE sont plafonnées pays par pays, tous types d'opérations et d'interventions confondus. Ces « limites-pays » sont révisables périodiquement. • des méthodologies de mesure des risques. Ainsi, chaque contrepartie dispose d'une limite maximale d'engagement incluant l'ensemble des opérations. L'exposition de l'établissement aux risques de contrepartie sur les instruments à terme et optionnels sur taux d'intérêt, change, matières premières et métaux précieux peut être mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration ( add-on ) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats. Au 31 décembre 2020, la valeur de marché de ces instruments, après prise en compte (ou non prise en compte) des effets de la compensation et de la collatéralisation, s'élève à -6 527 milliers d'euros. Elle se décompose de la façon suivante par types de contreparties : - gouvernements et banques centrales de l'OCDE : 0 milliers d'euros. - établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés : -4 447 milliers d'euros - autres contreparties : -2 080 milliers d'euros. Le risque de crédit potentiel estimé sur la base des facteurs de majoration réglementaires s'élève à 2 614 milliers d'euros, réparti de la façon suivante sur les différents types de contreparties : - gouvernements et banques centrales de l'OCDE : 0 milliers d'euros - établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés : 151 milliers d'euros - autres contreparties : 2 463 milliers d'euros Engagements de financement et de garantie et autres garanties (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés Engagements de financement 1 212 857 1 150 567 Engagements en faveur d'établissements de crédit - 2 968 Engagements en faveur de la clientèle 1 212 857 1 147 599 Ouverture de crédits confirmés 617 989 599 776 Ouverture de crédits documentaires 7 477 8 042 Autres ouvertures de crédits confirmés 610 512 591 734 Autres engagements en faveur de la clientèle 594 868 547 823 Engagements de garantie 888 054 937 028 Engagements d'ordre d'établissement de crédit 193 416 306 402 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 11 012 892 Autres garanties 182 404 305 510 Engagements d'ordre de la clientèle 694 638 630 626 Cautions immobilières 106 407 66 668 Autres garanties d'ordre de la clientèle 588 231 563 958 Engagements sur titres 902 687 Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise - - Autres engagements à donner 902 687 Engagements reçus Engagements de financement 25 219 29 647 Engagements reçus d'établissements de crédit 25 219 29 647 Engagements reçus de la clientèle - - Engagements de garantie 4 347 814 3 456 317 Engagements reçus d'établissements de crédit 490 946 447 035 Engagements reçus de la clientèle 3 856 868 3 009 282 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 1 221 111 758 063 Autres garanties reçues 2 635 757 2 251 219 Engagements sur titres 902 687 Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise - - Autres engagements reçus 902 687 (1) Dont 159 674 milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) suite à la résiliation anticipée partielle du 2 mars 2020. Actifs donnés et reçus en garantie Créances apportées en garantie : Au cours de l'année 2020, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a apporté 6 901 006 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3 553 019 milliers d'euros en 2019. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. Créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement 6 901 006 228,68 6 901 006 3 553 019 317,83 3 553 019 En particulier, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a apporté : - 5 503 877 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 2 088 032 milliers d'euros en 2019 Créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France 5 503 876 673,04 5 503 877 2 088 032 272,02 2 088 032 - 252 528 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 272 630 milliers d'euros en 2019; Créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat) 252 527 978,33 252 528 272 630 049,24 272 630 - 1 144 602 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 192 357 milliers d'euros en 2019 . Créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement 1 144 601 577,31 1 144 602 1 192 356 996,57 1 192 357 Engagements donnés aux entreprises liées Parmi les filiales de la Caisse Régionale, c'est la banque espagnole Bankoa, intervenant sur le Pays Basque espagnol, qui génère les relations financières les plus importantes. Ces relations financières avec Bankoa, qui fait partie du périmètre de consolidation, sont approuvées par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, au titre des conventions réglementées. Elles portent à la fois sur des contre-garanties de crédits clientèle (cf paragraphe « engagements de garantie » ci-après), un accès à des lignes de refinancement et des garanties financières visant à respecter des contraintes réglementaires dans le cadre de l'activité bancaire espagnole et européenne. La Caisse Régionale aide ainsi sa filiale à sécuriser sa liquidité. Pour cela, Bankoa cherche à diversifier ses sources de refinancement : refinancement direct sur le marché interbancaire, refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. via la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, refinancement auprès de la Banque Européenne d'Investissement contre garanti par la Caisse Régionale et, depuis 2013, émission de covered bonds en remplacement de la titrisation d'actifs qui n'étaient plus éligibles au refinancement de la BCE. Le refinancement de Bankoa via la Caisse Régionale, approuvé en Conseil d'Administration de cette dernière avait été porté à un montant maximum de 1 100 millions d'euros en 2011, ramené à 750 millions d'euros en 2012. Cet engagement a été remplacé en 2014 par un engagement de financement à première demande de 40 millions d'euros dans une limite interne de refinancement abaissée à 400 millions d'euros. Au 31/12/2017, cette ligne à première demande est entièrement utilisée et l'encours de refinancement global accordé à Bankoa de 178 millions d'euros, en baisse de 3% par rapport à l'année précédente. Engagements de garantie D'un montant global de 641 859 milliers d'euros, les opérations les plus significatives sont : - 159 674 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA dans le cadre de l'opération Switch, pour garantir la valeur de mise en équivalence de la participation de CASA dans les Caisses Régionales de Crédit Agricole, - 308 477 milliers d'euros en faveur de Bankoa SA, en contre garantie de dossiers de financement de sa clientèle, - 153 633 milliers d'euros de contre garanties à des filiales de crédit-bail du Groupe Crédit Agricole (Lixxbail, Finamur, Auxifip) au titre de contrats de crédit-bail qu'elles ont conclu avec nos clients. - le solde des engagements, soit 20 075 milliers d'euros, porte essentiellement sur des garanties accordées à d'autres Caisses Régionales de Crédit Agricole et à CACIB dans le cadre de financements en pool. Opérations de titrisation Titrisation En 2020, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2020, titrisation décrite au niveau de la note 1.3 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période. Produits nets d'intérêts et revenus assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Sur opérations avec les établissements de crédit 4 947 3 988 Sur opérations internes au Crédit Agricole 27 828 22 526 Sur opérations avec la clientèle 267 907 281 324 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 11 384 12 366 Produit net sur opérations de macro-couverture - - Sur dettes représentées par un titre 2 396 5 940 Autres intérêts et produits assimilés 29 - Intérêts et produits assimilés 314 491 326 144 Sur opérations avec les établissements de crédit - 7 337 - 6 768 Sur opérations internes au Crédit Agricole - 53 091 - 57 103 Sur opérations avec la clientèle - 27 585 - 37 913 Charge nette sur opérations de macro-couverture - 36 506 - 33 737 Sur obligations et autres titres à revenu fixe - 411 - 1 722 Sur dettes représentées par un titre - 2 669 - 10 366 Autres intérêts et charges assimilées - 13 - 9 Intérêts et charges assimilées - 127 612 - 147 618 Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1) 186 879 178 526 (1) Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2020 est de 4 027 milliers d'euros, il était de 4 825 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques. Revenus des titres à revenus variables (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 42 158 44 427 Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille - - Opérations diverses sur titres - - Total des revenus des titres à revenus variables 42 158 44 427 Produit net des commissions (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 570 - 111 459 517 - 168 349 Sur opérations internes au crédit agricole 9 955 - 27 294 - 17 339 10 180 - 23 507 - 13 327 Sur opérations avec la clientèle 43 177 - 769 42 408 45 719 - 818 44 901 Sur opérations sur titres - - 165 - 165 - - 257 - 257 Sur opérations de change 193 - 1 192 250 - 4 246 Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan 81 - 81 509 - 509 Sur prestations de services financiers (1) 125 486 - 9 407 116 079 121 440 - 9 709 111 731 Provision pour risques sur commissions 447 - 402 45 369 - 643 - 274 Total produit net des commissions 179 909 -38 149 141 760 178 984 -35 106 143 878 (1) dont prestations assurance-vie : 22 848 milliers d'euros. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Solde des opérations sur titres de transaction - - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 758 561 Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme 79 74 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 837 635 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Titres de placement Dotations aux dépréciations - 82 - 121 Reprises de dépréciations 455 624 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations 373 503 Plus-values de cession réalisées 437 2 196 Moins-values de cession réalisées - 1 439 - 349 Solde des plus et moins-values de cession réalisées - 1 002 1 847 Solde des opérations sur titres de placement - 629 2 350 Titres de l'activité de portefeuille Dotations aux dépréciations - - Reprises de dépréciations - - Dotations ou reprises nettes aux dépréciations - - Plus-values de cession réalisées - - Moins-values de cession réalisées - - Solde des plus et moins-values de cession réalisées - - Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille - - Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés - 629 2 350 Autres produits et charges d'exploitation bancaire (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Produits divers 8 341 9 303 Quote part des opérations faites en commun - - Refacturation et transfert de charges 101 51 Reprises provisions 163 361 Autres produits d'exploitation bancaire 8 605 9 715 Charges diverses - 984 - 632 Quote part des opérations faites en commun - 1 444 - 1 204 Refacturation et transfert de charges - - Dotations provisions - 578 - 29 Autres charges d'exploitation bancaire - 3 006 - 1 865 Total autres produits et charges d'exploitation bancaire 5 599 7 850 Charges générales d'exploitation (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Frais de personnel Salaires et traitements - 71 000 - 70 109 Charges sociales - 36 071 - 35 237 - dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies - 8   141 - 7 755 Intéressement et participation - 12 186 - 13 519 Impôts et taxes sur rémunérations - 10 987 - 10 713 Total des charges de personnel - 130 244 - 129 578 Refacturation et transferts de charges de personnel 6 737 6 188 Frais de personnel nets - 123 507 - 123 390 Frais administratifs Impôts et taxes - 6 385 - 6 307 Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires - 1 - 2 - 83 358 - 83 901 Total des charges administratives - 89 743 - 90 208 Refacturation et transferts de charges administratives 661 451 Frais administratifs nets - 89 082 - 89 757 Charges générales d'exploitation -212 589 -213 147 (1) L'information sur les honoraires des commissaires aux comptes est indiquée dans la note 45 (2) dont 3 595 milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique Effectif moyen Effectif par catégorie (Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) Catégories de personnel 31/12/2020 31/12/2019 Cadres 448 418 Non cadres 1 203 1 227 Total de l'effectif moyen 1 651 1 645 Dont : - France 1 651 1 644 - Étranger 1 Dont : personnel mis à disposition 58 50 Rémunération des dirigeants (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Rémunération des mandataires sociaux et des membres des organes de direction et de surveillance (1) 2 907 3 121 (1) Rémunération brutes déclarées Cout du risque (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dotations aux provisions et dépréciations - 291 480 - 268 114 Dépréciations de créances douteuses - 34 638 - 45 563 Autres provisions et dépréciations - 256 842 - 222 551 Reprises de provisions et dépréciations 278 249 269 644 Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) 54 145 48 522 Autres reprises de provisions et dépréciations (2) 224 104 221 122 Variation des provisions et dépréciations - 13 231 1 530 Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) - 3 749 - 2 177 Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) - 11 696 - 11 688 Décote sur prêts restructurés - 114 - 254 Récupérations sur créances amorties 550 368 Autres pertes - - Autres produits 1 014 - Cout du risque -27 226 -12 221 (1) dont 1 563 milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises et 1 410 milliers d'euros liés à l'effet de désactualisation des dépréciations sur créances douteuses. (2) dont 170 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif (3) dont 1 365 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises (4) dont 10 133 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises A noter que les impacts significatifs liés à la crise sanitaire liée à la COVID-19 en coût du risque sont les suivants : - Dotation complémentaire de 16,7 M€ sur le foward looking central attribuables principalement au changement du scénario central CASA sur le foward looking central en lien avec la crise COVID-19. - Dotation de 5 271 K€ consécutive à la création d'une filière visant à couvrir le risque spécifique porté par le secteur aéronautique, affecté par la crise COVID-19 - Dotation de 4 783 K€ consécutive à la création d'une filière visant à couvrir le risque spécifique porté par le secteur de Lourdes, affecté par la crise COVID-19 - Dotation de 2 322 K€ consécutive à l'application d'un CLARC CASA sur le risque PGE Données de sensibilité Une variation du taux de couverture de 0.1% à la hausse ou à la baisse sur le périmètre des filières aurait un impact de l’ordre de 700 K€ en plus ou en moins sur le cout du risque. Une variation du taux de couverture de 0.1% à la hausse ou à la baisse sur le périmètre des encours B2 hors filières aurait un impact de l’ordre de 900 K€ en plus ou en moins sur le cout du risque. Résultat net sur actifs immobilisés (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Immobilisations financières Dotations aux dépréciations - 4 799 - 7 014 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 4 799 - 7 014 Reprises de dépréciations 175 6 421 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 175 6 421 Dotation ou reprise nette aux dépréciations - 4 624 - 593 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 4 624 - 593 Plus-values de cessions réalisées - - Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - - Moins-values de cessions réalisées - 10 - 1 709 Sur titres d'investissement - - 52 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 10 - 1 657 Pertes sur créances liées à des titres de participation - - Solde des plus et moins-values de cessions - 10 - 1 709 Sur titres d'investissement - - 52 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 10 - 1 657 Solde en perte ou en bénéfice - 4 634 - 2 302 Immobilisations corporelles et incorporelles Plus-values de cessions 55 75 Moins-values de cessions - 29 - 4 Solde en perte ou en bénéfice 26 71 Résultat net sur actifs immobilisés -4 608 -2 231 Impôt sur les bénéfices En milliers d'euros 31/12/2020 31/12/2019 Charge d'impôt courant 35 922 32 475 Charge / produit d'impôt différé - 507 - 687 Dot° / Rep provision pour litige IS 0 82 Impôt sur les bénéfices 35 415 31 870 Intégration fiscale : La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est intégrée fiscalement au sein du Groupe Crédit Agricole. A ce titre, Crédit Agricole S.A a réalloué à la Caisse Régionale 2 963 milliers d'euros au titre de l'intégration fiscale du groupe Crédit Agricole pour l'exercice 2019. Informations relatives aux résultats des activités bancaires Le métier de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est la banque de proximité. La Caisse régionale n’intervient que sur le territoire français. Événements postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l'exploitation Néant Projet d’ affectation des résultats (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Résultat Net 80 391 100 245 RAN changement de méthode 0 0 Affectation à la réserve légale 53 496 66 733 Affectation aux réserves facultatives 17 832 22 244 Affectation à la réserve spéciale Mécénat Rémunération des parts sociales 472 567 Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par SACAM MUTUALISATION 6 032 7 514 Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par C.A.S.A Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés des autres détenus 2 559 3 188 Implantation dans des états ou territoires non coopératifs Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts. Publicité des honoraires de commissaires aux comptes Collège des Commissaires aux Comptes de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne (En milliers d'euros hors taxes) PwC % EY et Autres % Autres membres du réseau EY Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels (*) 113 114 Services autres que la certification des comptes 6 5 13 Total 119 119 13 (*) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes. IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels ( Exercice clos le 31 décembre 2020) A l’Assemblée Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L. 823 9 et R. 823 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, la caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans l’annexe aux comptes annuels (note 2.1), les créances présentant un risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d’une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d’intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de la caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations des crédits portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés actualisés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 4.3 de l’annexe aux comptes annuels qui s’élève à M€ 182,2. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction, dans le contexte de crise de la Covid-19, pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de la caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par la caisse régionale relatifs à ces procédures ; analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit en prenant en compte, le cas échéant, l’impact de la crise sanitaire sur ces flux ou les garanties spécifiques liées aux plans de soutien à l’économie ; mis en œuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux par marché et par strate d’encours. Provisions sur encours sains et dégradés Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans l’annexe aux comptes annuels (note 2.1), la caisse régionale constate au titre des expositions de crédits au passif de son bilan des provisions pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et / ou sur la durée de vie de l’encours dès lors que la qualité de crédit de l’exposition s’est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut selon des modèles internes de risque de crédit, en tenant compte de données macro-économiques prospectives (Forward Looking) appréciées au niveau du Groupe Crédit Agricole et au regard de paramètres propres au portefeuille de crédits de la caisse régionale sur la base d’éléments conjoncturels et/ou structurels locaux. Le cumul de ces provisions sur les prêts et créances représente M€ 91 au 31 décembre 2020 comme détaillé dans la note 13 de l’annexe aux comptes annuels. Nous avons considéré, en particulier dans le contexte de crise sanitaire sur l’exercice et au 31 décembre 2020, qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de : l’importance des zones de jugement entrant dans la détermination des modèles, des risques liés à la qualité des données qui les alimentent et des risques liés à leur insertion opérationnelle ; l’importance de ces provisions dans le bilan de la caisse régionale et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédit à la consommation….), dont par exemple des informations prospectives (Forward Looking central et local). Nos travaux ont consisté à : prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de dépréciations. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles ; la qualité des données utilisées pour calibrer les paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD », perte en cas de défaut « Loss Given Default » ou « LGD ») en prenant en compte notamment le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19 et les mesures de soutien à l’économie ; la gouvernance des modèles au regard des modalités de détermination et de changement des paramètres y compris l’examen des scénarios et paramètres économiques projetés ainsi que du processus de validation indépendante et des modalités de back-testing ; la réalisation de tests applicatifs ciblés sur les fonctions calculatoires de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeur ; tester par sondages la qualité des données des expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d’un échantillon de dossiers ; contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et provisions dans l’outil de provisionnement ; apprécier les hypothèses et la documentation fournie par la caisse régionale sur l’identification de dégradations significatives notamment dans le contexte de la crise sanitaire pour des portefeuilles d’encours et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du Forward Looking ; analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégorie homogène de risque sur l’exercice 2020 ; examiner les informations données au titre du risque de crédit dans l’annexe aux comptes annuels. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires à l’exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D. 441-6 du Code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n'incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre caisse régionale considérant qu'elles n'entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne par votre assemblée générale de 1992 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 30 mars 2011 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres. Au 31 décembre 2020, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la vingt-neuvième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la dixième année. Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG Audit était commissaire aux comptes depuis 1999. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels . Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux ci. Comme précisé par l’article L. 823 10 1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d'audit Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822 10 à L. 822 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 10 mars 2021 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit ERNST & YOUNG et Autres Pierre Clavié Claire Rochas Partie B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2020 Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en date du 29 janvier 2021 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 26 mars 2021 Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers Cadre général Présentation juridique de l’entité CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 RCA TARBES Société coopérative à capital variable Code NAF : 6419Z Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy – BP 329 – 65003 TARBES CEDEX Un Groupe bancaire d’essence mutualiste L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 10,9 millions de sociétaires qui élisent quelques 29 271 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales. Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés. Relations internes au Crédit Agricole Mécanismes f in anciers internes Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe. Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne "Prêts et créances sur les établissements de crédit" ou "Dettes envers les établissements de crédit". Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Dettes envers la clientèle". Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les "avances" (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites "avances miroirs" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché. Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine "monétaire" des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole". Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées". Mécanisme TLTRO III Une troisième série d’opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars et avril 2020 en lien avec la situation COVID-19. Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d’atteinte d’un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de 3 ans de l’opération TLTRO à laquelle s’ajoute une sur-bonification rémunérant une incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2020 à juin 2021. Tant que le niveau des encours donnant droit à ces bonifications permet de considérer comme d’ores et déjà acquis les bonifications accordées par la BCE au titre du soutien à l’économie aussi bien tant sur la première année que sur les années suivantes, les intérêts courus calculés avec un taux d’intérêt négatif tiennent compte de cette bonification. L’ensemble des bonifications fait l’objet d’un étalement sur la durée attendue du refinancement à compter de la date de tirage du TLTRO III. Les encours donnant droit à la bonification ont d’ores et déjà cru plus que le niveau requis pour bénéficier des niveaux de bonifications prévues. La sur-bonification au titre de la première année fait l’objet d’un étalement linéaire sur un an à compter de juin 2020. Pour la nouvelle bonification annoncée par la BCE suite à la réunion du 10 décembre 2020 qui porte sur la période de juin 2021 à juin 2022, ces principes resteront appliqués tant qu'il existe une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l’obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE. Crédit Agricole S.A. a souscrit à ces emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. Couverture des risques de liquidité et de solvabilité, et résolution bancaire Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l’année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite « BRRD »), transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique. La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la stratégie de résolution de « point d’entrée unique élargi » (« extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l’outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. A ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution du groupe Crédit Agricole, c’est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d’organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d’entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit lorsqu’elle considère que : la défaillance de l’établissement est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu’ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l’article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité. Dans l’hypothèse où les autorités de résolution décideraient d’une mise en résolution sur le groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d’absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 (Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF) . Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d’utiliser l’outil de résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette (Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF) , c’est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l’égard de l’organe central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s’appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l’entité considérée et quelle que soit l’origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l’article L 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l’entité du Groupe dont ils sont créanciers. L’étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le groupe Crédit Agricole, s’appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L’investisseur doit donc être conscient qu’il existe donc un risque significatif pour les porteurs d’actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l’entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l’essentiel la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3), s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. Une première résiliation partielle correspondant à 35 % du dispositif des garanties Switch a eu lieu le 2 mars 2020. A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant. Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels : on parle des garanties Switch Assurance. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales. La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement, en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, pourrait restituer les indemnisations préalablement perçues. Sur le plan prudentiel : Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de fonds propres à proportion du montant de la garantie accordée par les Caisses régionales ; Les Caisses régionales constatent symétriquement des exigences de fonds propres égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A. Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales. Sur le plan comptable : Les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque d’assurance au sens de la norme IFRS 4. La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme. Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d’hypothèses raisonnables de retour à meilleure fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l’activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s’apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations détenues dans Crédit Agricole Assurances. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d’estimer s’il existe un risque d’indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n’étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l’activation des garanties sous forme d’appel ou de retour à meilleure fortune. Informations relatives aux parties liées Avec les Caisses Locales : La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne étant avec les Caisses Locales l’entité consolidante, il n’y a pas de relation avec une société mère, des co-entreprises où elle serait co-entrepreneur, des entreprises associées ou des entités exerçant un contrôle conjoint. Au 31/12/2020, le montant des comptes courants bloqués des Caisses Locales dans la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s’élève à 273 041 milliers d’euros. Avec ses filiales : BANKOA et ses filiales (CA BANKOA GESTION et BANKOA KARTERA S.A.) Le 29 septembre 2020, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne et Crédit Agricole S.A ont signé un accord de cession de Bankoa à Abanca. Après accord de la Banque Centrale Européenne (BCE) et de la Comision Nacional del Mercado de Valores (CNMV - Espagne), Abanca, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne et Crédit Agricole S.A ont finalisé le jeudi 28 janvier 2021 l’opération de cession de Bankoa. La signature de cet accord est l’aboutissement du processus de cession issu des discussions initiées dès la fin 2019 entre Abanca, Crédit Agricole S.A, et Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Bankoa a été acquise par Crédit Agricole Pyrénées Gascogne en 1997, à l’issue d’une Offre Publique d’Achat (Crédit Agricole Pyrénées Gascogne détient près de 95 % et Crédit Agricole S.A 5%). Abanca est un groupe bancaire espagnol solide (5525 employés, 2.300.000 clients, 59Mds€ de total bilan et 405 M€ de résultat net en 2019) mais disposant seulement de 5 agences en Pays Basque sur les 727 qu’elle détient principalement dans l’ouest du pays. Elle dispose de l’un des meilleurs taux de solvabilité, d’un taux de couverture de plus de 60% des créances douteuses et litigieuses et d’un taux de rentabilité sur fonds propres de l’ordre de 10%. Au travers de cette opération, Bankoa rejoint un groupe espagnol à même de lui fournir des moyens industriels et financiers, pour poursuivre son développement sur son territoire, et pérenniser son activité avec un gain rapide en efficacité opérationnelle. Le modèle d’affaires de Bankoa (270 salariés, 40 000 clients, 30 agences et 3 agences entreprises, 2,4 Mds€ d’actifs, 8M€ de résultat net en 2019) est spécialisé sur le segment des entreprises et la gestion de patrimoine. L’établissement financier est reconnu pour sa solvabilité, la qualité de ses actifs et sa rentabilité. Abanca, quant à elle, renforce sa présence dans la région du Golfe de Biscaye, considérée comme un secteur stratégique pour celle qui devient la 6ème banque espagnole. Elle bénéficiera de l’expertise des équipes dirigeantes et de l’encadrement de Bankoa, très intégrés au plan économique et culturel dans la Pays Basque, ce qui représente un atout certain pour un nouvel entrant sur le marché basque. Par ailleurs, la cession de Bankoa à Abanca fait écho à la recomposition du secteur bancaire espagnol, initiée en 2008 et dominé par la banque de détail, qui conduit progressivement à une plus grande concentration des acteurs bancaires en Espagne. De son côté, après 23 ans de coopération, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne considère que l’ensemble des éléments de contexte étudiés et l’offre proposée font apparaître qu’une cession lui est bénéfique pour renforcer sa solidité financière, sécuriser son avenir et mener à bien son engagement d’utilité et de soutien à ses territoires, notamment dans le contexte de crise sanitaire. PG INVEST PG Invest, filiale à 100 % de la Caisse Régionale, est dédiée aux prises de participations sur le territoire de Pyrénées Gascogne. Elle a été créée pour porter des participations et pour investir dans différentes sociétés locales de type SEM ou SAFER. PG Invest permet également à la Caisse Régionale de se diversifier dans le secteur du capital risque, du portage foncier ou de la promotion immobilière, au travers de sociétés dans lesquelles PG Invest est actionnaire majoritaire. Le résultat brut d’exploitation (RBE) au 31 décembre 2020 ressort à +294 K€ contre 854 K€ l’an dernier et s’explique principalement par les éléments suivants : 1M€ de dividendes reçus Des charges de structure d’un montant de -832 K€ constituées majoritairement par un mali de fusion d’une filiale sans activité (compensé par une reprise de provision de 607 K€ impactant directement le cout du risque ci-dessous) et la mise à disposition de personnel de la Caisse Régionale. D’un revenu net de 154 K€ issu de la vente de parcelles de lotissement, Des charges d’intérêts nettes de -51 K€ principalement liées à l’avance en compte courant consentie par la Caisse Régionale au profit de PG Invest. A ce RBE s’ajoute un coût du risque +607 K€ relatif à une reprise de provision sur comptes courants d’associés. Le résultat net ressort donc à +901 K€ contre un bénéfice de +458 K€ en 2019. PG IMMO et SQHPB PG Immo est la société qui porte l’activité d’agences immobilières du réseau Square Habitat de la Caisse Régionale. L’exploitation est assurée soit par PG IMMO en direct, soit par l’intermédiaire des ses filiales et sous-filiales, détenues à 100%. Suite à une opération de transmission universelle de patrimoine de sa filiale Agence Adour Pyrénées menée en 2019, l’entité PG Immo œuvre désormais sur les territoires de Gascogne, de Bigorre et du Béarn. L’activité en Pays Basque est quant à elle exercée par la société SQHPB et ses filiales. Suite à l’entrée dans le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de la société SQHPB (détenue à 100% par PG Immo) en 2018, les comptes présentés ci-dessous représentent la contribution des sociétés PG Immo et SQHPB au résultat consolidé de la Caisse Régionale. Du fait de la crise sanitaire ayant impacté les activités de location et location saisonnière notamment, le résultat brut d’exploitation (RBE) ressort à -300 K€ contre +630 K€ l’an dernier. Au RBE s’ajoute un coût du risque négatif de -51 K€ Le résultat net ressort à -350 K€ contre une contribution au résultat de +655 K€ sur l’année 2019. PG DEVELOPPEMENT PG Développement, filiale à 100 % de PG INVEST, est dédiée aux prises de participations de type Capital Innovation et Capital Développement. S’inscrivant dans la filière capital investissement du groupe Crédit Agricole, PG DEVELOPPEMENT s’adresse aux entrepreneurs, PME et ETI, avec une vision de long terme portée sur la proximité et l’innovation. PG Développement a réalisé 4 investissements en 2020 dont 2 en capital développement et 2 en capital risque pour un montant de 1,7 M€ au global. Le portefeuille compte 28 participations actives sur l’année (dont 2 en voie de liquidation prononcée en cours d’année), dont 17 lignes en capital développement et 11 lignes en capital innovation. Le résultat brut d’exploitation (RBE) au 31 décembre 2020 ressort à -12 K€ vs +160 K€ en 2019 et se décompose essentiellement de la manière suivante : Des charges de fonctionnement de -212 K€ essentiellement liées à la mise à disposition de personnel par la Caisse Régionale La comptabilisation en résultat des moins-values latentes sur titres de participations, pour -21 K€ Des dividendes pour 223 K€ Le solde étant essentiellement constitué des intérêts sur obligations convertibles En l’absence de cout du risque, le résultat net de PG Développement ressort légèrement déficitaire à -12 K€ vs +157 K€ au 31 décembre 2019. Groupe CAPG ENERGIES NOUVELLES Le groupe CAPG détient 100 % des parts de la SA CAPG Energies Nouvelles (CAPGEN), créée en 2009 pour regrouper les investissements de la Caisse Régionale dans les énergies renouvelables. Ce parc représente, au 31/12/2020, 866 centrales en exploitation pour une production d’électricité verte de plus de 800 GWh, en augmentation de 19% par rapport à 2019. Cette production électrique correspond à la consommation d’une ville de plus de 350 000 habitants. Cette progression de la production vient de la construction de nouvelles centrales via la SAS Terres d’Energie. Au cours de l’année 2020, l’activité s’est principalement axée sur le développement de l’offre tiers-investisseur CAPGEN lancée l’année précédente sur le territoire CAPG. Cette activité consiste en la location de surface auprès d’acteurs du territoire de CAPG afin que CAPGEN et ses partenaires puissent y construire et exploiter des centrales photovoltaïques ou hydroélectriques. Il s’agit d’une action concrète visant à accélérer la transition énergétique du territoire de CAPG afin de garantir son attractivité future. En 2020, CAPGEN a donc accéléré le déploiement de l’offre par la signature de partenariats locaux, la révision des processus de développement et l’approfondissement de la sensibilisation du réseau commercial de CAPG sur les thématiques de transition énergétique. Dans ce cadre, et malgré la crise sanitaire, CAPGEN a lancé l’étude de 507 sites sur l’année 2020. Ils ont donné lieu à la signature de 53 promesses de bail devant déboucher sur la construction d’autant de centrales PV. A fin 2020, 3 centrales ont été mises en service et une dizaine de construction sont en cours sur le territoire CAPG. Concernant la SAS Terres d’Energie, il s’agit d’un véhicule créé en 2017 par TENERGIE et CAPGEN afin d’accroitre les économies d’échelle nécessaires pour optimiser la gestion des parcs EnR et maintenir la compétitivité de ses actionnaires sur un marché des Energies Renouvelables (EnR) en forte concentration. En 2020, le capital de cette SAS a été ouvert à la Banque des Territoires (groupe Caisse des Dépôts) afin de donner à la structure les moyens financiers nécessaires pour continuer son développement. A l’issue de cette opération, la SAS Terres d’Energie est désormais détenue à 41,4% par TENERGIE, 40,5% par la Banque des Territoires et 18,1% par CAPGEN. La SAS Terres d’Energie regroupe un parc de grande ampleur composé de centrales photovoltaïques et éoliennes déjà en production. Terres d’Energie est la société qui acquiert et exploite les centrales développées dans le cadre de l’offre tiers-investisseurs CAPGEN. Dans ce cadre, le développement de Terres d’Energie est donc une condition de l’efficacité et la compétitivité de l’offre tiers-investisseur de CAPGEN. Ce groupe consolidé est constitué de 5 sociétés : la société de tête, CAPGEN, le holding de détention de centrales hydroélectriques CAM Hydro, le holding de détention de centrales photovoltaïques CAPG Investissement Energétiques (CAPGIE) et une de ses sous-filiales : la SAS Saint Clar qui porte un parc photovoltaïque au sol de 9MWc dans le Gers. La contribution du groupe CAPGEN aux comptes consolidés de la Caisse Régionale s’élève au 31/12/2020 à +11,3 M€ vs +813 K€ au 31/12/2019 : 10,2 M€ proviennent du résultat net IFRS individuel de CAPGEN : celui-ci est essentiellement composé de reprises de provisions pour risques et charges et d’honoraires relatifs à la restructuration de Terres d’Energie ; Les sociétés CAM Hydro et St Clar dégagent, quant à elles, des résultats respectivement de +512 K€ et +852 K€ issus de leur activité de vente d’électricité « verte » produite, à noter que le résultat de Cam Hydro est également favorisé par une opération de transmission universelle de patrimoine de 4 sociétés initialement détenues par Cam Hydro et dont la quote-part de résultat vient s'ajouter au résultat de cette dernière. La holding CAPGIE qui porte notamment les participations dans St Clar dégage quant à lui un résultat net négatif de -263 K€. Les fonds dédiés PG GESTION (PGG) et PG ALTITUDE (PGA) La Caisse Régionale utilise deux fonds dédiés pour la gestion de ses excédents de fonds propres. Ces fonds correspondent donc à des OPCVM ouverts à la seule Caisse Régionale qui en détermine leur orientation de gestion et les titres admissibles. Ils sont gérés dans le cadre des mandats par les équipes de sociétés de gestion externes, Amundi pour PGG et Lyxor pour PGA. L’intérêt de ces fonds pour la gestion des portefeuilles titres gérés pour compte propre tient à ce qu’ils permettent de céder des titres, dans le cadre de la gestion active des portefeuilles, sans forcément constater la plus ou moins-value de cession dans les comptes individuels de la Caisse Régionale. En effet, tant que les titres cédés sont dans le fonds dédié, ils n’affectent que les résultats du seul fonds dédié. Pour impacter le résultat individuel de la Caisse Régionale, il faut procéder à la vente de parts du fonds dédié lui-même. En revanche, cette activité affecte les comptes consolidés puisque ces fonds dédiés entrent dans le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale. Les résultats de ces fonds dédiés sont donc très volatiles d’une année sur l’autre et fonction à la fois de la conjoncture des marchés financiers et de l’activité de la Trésorerie de la Caisse Régionale. En 2020, le fonds PGG enregistre une performance de +0.80 %. Le fonds a profité du resserrement des primes de risques des émetteurs éligibles au ratio LCR et de la baisse des taux du marché des obligations. Au 31/12/2020, le fonds est composé à hauteur de 98% de titres de niveau 1A (dettes souveraines, supranationales et d’agences gouvernementales), de 0% de titres de niveau 1B (dettes sécurisées) et de 2% de titres de niveau 2 (dettes d’entreprises). La duration du portefeuille est relativement faible (0,22 an), le fonds est investi sur des titres à taux révisable (« Floating Rate Note ») ou couvre son exposition en taux via asset swap sur titres. La diversification en termes de signatures et de niveau d’éligibilité LCR permet au fonds de limiter le portage négatif. Cette performance se traduit par un résultat comptable au format IFRS de 86 k€. Le fonds PGA génère une performance de -7.03% sur l’année 2020. La volatilité 1 an du fonds au 31/12/2020 est de 5.72%. Le fonds a souffert au premier trimestre 2020 de la volatilité importante liée à la crise sanitaire. La baisse importante de la liquidité a impacté les stratégies directionnelles, mais aussi crédit et alternatives. Sur la première moitié de l’année, les marches actions restent encore en baisse, mais le support des banques centrales a permis un rebond important de la plupart des actifs risqués. Le portefeuille reste peu exposé au risque de volatilité sur les actions, la sensibilité action (béta) étant inférieure à 3%. En comptabilité normes IFRS, le fonds affiche un résultat comptable négatif de -3 691 k€. Avec le Groupe Crédit Agricole Cf. paragraphe « Relations internes au Crédit Agricole » ci-dessus. Avec les dirigeants de la Caisse Régionale Cf. paragraphe 7.7. Etats financiers consolidés Compte de résultat (en milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Intérêts et produits assimilés 4.1 332 994 370 759 Intérêts et charges assimilées 4.1 - 128 533 - 159 164 Commissions (produits) 4.2 179 575 198 188 Commissions (charges) 4.2 - 38 466 - 40 978 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 - 2 563 8 070 Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction - 406 - 1 066 Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat - 2 157 9 136 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 11 293 42 899 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 1 988 3 069 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 9 305 39 830 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat 4.6 ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat 4.6 ‐ ‐ Produits des autres activités 4.7 24 955 27 280 Charges des autres activités 4.7 - 3 545 - 4 175 Produit net bancaire 375 710 442 879 Charges générales d'exploitation 4.8 - 229 271 - 256 922 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 4.9 - 20 500 - 21 863 Résultat brut d'exploitation 125 939 164 094 Coût du risque 4.10 - 16 919 - 16 295 Résultat d'exploitation 109 020 147 799 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.11 33 41 Variations de valeur des écarts d'acquisition 6.16 ‐ ‐ Résultat avant impôt 109 053 147 840 Impôts sur les bénéfices 4.12 - 25 909 - 35 657 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 6.12 - 37 720 ‐ Résultat net 45 424 112 183 Participations ne donnant pas le contrôle 6.21 359 500 Résultat net part du groupe 45 065 111 683 Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en ca pitaux propres (en milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Résultat net 45 424 112 183 Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 4.13 - 151 - 1 600 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre (1) 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1) 4.13 - 67 370 80 388 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 - 67 521 78 788 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 2 923 - 2 107 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées 4.13 1 088 ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 4.13 - 63 510 76 681 Gains et pertes sur écarts de conversion 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 4.13 - 15 888 3 096 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.13 2 992 1 287 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 - 12 896 4 383 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 3 694 - 1 267 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées 4.13 16 114 ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4.13 6 912 3 116 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.13 - 56 598 79 797 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres - 11 174 191 980 Dont part du Groupe - 11 619 191 086 Dont participations ne donnant pas le contrôle 445 894 (1) Montant du transfert en réserves d'éléments non recyclables 4.13 10 ‐ Bilan Actif (en milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Caisse, banques centrales 6.1 283 876 299 152 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1-6.2-6.6.6.7 404 397 260 421 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 3 171 2 437 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 401 226 257 984 Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 19 034 13 432 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1-6.4-6.6-6.7 1 434 980 1 766 552 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 111 332 342 390 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 323 648 1 424 162 Actifs financiers au coût amorti 3.1-3.3-6.5-6.6-6.7 16 803 823 17 030 177 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 147 779 1 101 848 Prêts et créances sur la clientèle 14 658 673 15 057 001 Titres de dettes 997 371 871 328 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 232 805 177 070 Actifs d'impôts courants et différés 6.10 94 386 46 051 Comptes de régularisation et actifs divers 6.11 494 312 475 527 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées 6.12 2 287 469 ‐ Participation aux bénéfices différée 6.17 ‐ ‐ Participation dans les entreprises mises en équivalence 6.13 ‐ ‐ Immeubles de placement 6.14 7 128 8 868 Immobilisations corporelles 6.15 131 796 162 707 Immobilisations incorporelles 6.15 19 269 20 269 Ecarts d'acquisition 6.16 4 023 4 023 Total de l'Actif 22 217 298 20 264 249 Bilan Passif (en milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Banques centrales 6.1 ‐ 286 200 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 9 242 8 864 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 9 242 8 864 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 305 796 249 673 Passifs financiers au coût amorti 16 527 098 16 520 687 Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.8 8 432 372 7 606 201 Dettes envers la clientèle 3.1-3.3-6.8 7 424 905 7 769 470 Dettes représentées par un titre 3.3-6.8 669 821 1 145 016 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 18 577 11 427 Passifs d'impôts courants et différés 6.10 51 164 18 252 Comptes de régularisation et passifs divers 6.11 276 436 297 205 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées 6.12 2 152 321 ‐ Provisions techniques des contrats d'assurance 6.17 ‐ ‐ Provisions 6.18 73 632 86 480 Dettes subordonnées 3.3-6.19 3 567 3 466 Total dettes 19 417 833 17 482 254 Capitaux propres 2 799 465 2 781 995 Capitaux propres part du Groupe 2 790 300 2 773 578 Capital et réserves liées 596 759 552 024 Réserves consolidées 1 910 812 1 815 521 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 221 354 294 350 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées 16 310 ‐ Résultat de l'exercice 45 065 111 683 Participations ne donnant pas le contrôle 9 165 8 417 Total du passif 22 217 298 20 264 249 Tableau de variation des capitaux propre s (en milliers d'euros) Part du Groupe Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net Capitaux propres Capital Primes et réserves consolidées liées au capital (1) Elimination des titres autodétenus Autres instruments de capitaux propres Total Capital et réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2019 Publié 226 042 2 108 671 -111 ‐ 2 334 602 -419 215 366 214 947 ‐ 2 549 549 Impacts nouvelles normes (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2019 226 042 2 108 671 -111 ‐ 2 334 602 -419 215 366 214 947 ‐ 2 549 549 Augmentation de capital 45 494 ‐ ‐ ‐ 45 494 ‐ ‐ ‐ ‐ 45 494 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2019 ‐ -13 605 ‐ ‐ -13 605 ‐ ‐ ‐ ‐ -13 605 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ 1 083 ‐ ‐ 1 083 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 083 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ 16 ‐ ‐ 16 ‐ ‐ ‐ ‐ 16 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 45 494 -12 505 ‐ ‐ 32 989 ‐ ‐ ‐ ‐ 32 989 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ -4 ‐ ‐ -4 2 887 76 515 79 402 ‐ 79 398 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2019 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 111 683 111 683 Autres variations ‐ -37 ‐ ‐ -37 ‐ ‐ ‐ ‐ -37 Capitaux propres au 31 décembre 2019 271 536 2 096 125 -111 ‐ 2 367 550 2 468 291 881 294 349 111 683 2 773 582 Affectation du résultat 2019 ‐ 111 686 ‐ ‐ 111 686 ‐ ‐ ‐ -111 683 3 Capitaux propres au 1er janvier 2020 271 536 2 207 811 -111 ‐ 2 479 236 2 468 291 881 294 349 ‐ 2 773 585 Impacts nouvelles normes (3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2020 retraité 271 536 2 207 811 -111 ‐ 2 479 236 2 468 291 881 294 349 ‐ 2 773 585 Augmentation de capital 44 732 ‐ ‐ ‐ 44 732 ‐ ‐ ‐ ‐ 44 732 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2020 ‐ -14 124 ‐ ‐ -14 124 ‐ ‐ ‐ ‐ -14 124 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ -3 232 ‐ ‐ -3 232 ‐ ‐ ‐ ‐ -3 232 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ 610 ‐ ‐ 610 ‐ ‐ ‐ ‐ 610 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 44 732 -16 746 ‐ ‐ 27 986 ‐ ‐ ‐ ‐ 27 986 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ -10 ‐ ‐ -10 6 698 -63 382 -56 684 ‐ -56 694 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ -10 ‐ ‐ -10 ‐ 10 10 ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2020 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 45 065 45 065 Autres variations ‐ 361 ‐ ‐ 361 ‐ ‐ ‐ ‐ 361 Capitaux propres au 31 décembre 2020 316 268 2 191 416 -111 ‐ 2 507 573 9 166 228 499 237 665 45 065 2 790 303 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (2) Impact capitaux propres des normes d'application rétrospective (3) Impact capitaux propres des normes d'application prospective (en milliers d'euros) Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres consolidés Capital, réserves liées et résultat Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2019 Publié 7 130 394 143 537 7 667 2 557 213 Impacts nouvelles normes (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2019 7 130 394 143 537 7 667 2 557 213 Augmentation de capital ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 45 494 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2019 -254 ‐ ‐ ‐ -254 -13 859 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 111 ‐ ‐ ‐ 111 1 194 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 16 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires -144 ‐ ‐ ‐ -144 32 845 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ 229 166 395 395 79 793 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2019 500 ‐ ‐ ‐ 500 112 183 Autres variations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -37 Capitaux propres au 31 décembre 2019 7 486 623 309 932 8 418 2 782 000 Affectation du résultat 2019 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2020 7 486 623 309 932 8 418 2 782 000 Impacts nouvelles normes (3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2020 retraité 7 486 623 309 932 8 418 2 782 000 Augmentation de capital ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 44 732 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2020 -195 ‐ ‐ ‐ -195 -14 319 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 9 ‐ ‐ ‐ 9 -3 223 Mouvements liés aux paiements en actions 1 ‐ ‐ ‐ 1 611 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires -185 ‐ ‐ ‐ -185 27 801 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ 214 (128) 86 86 -56 608 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2020 359 ‐ ‐ ‐ 359 45 424 Autres variations 488 ‐ ‐ ‐ 488 849 Capitaux propres au 31 décembre 2020 8 148 837 181 1 018 9 166 2 799 466 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (2) Impact capitaux propres des normes d'application rétrospective (3) Impact capitaux propres des normes d'application prospective Les principaux éléments ayant contribué à la variation des capitaux propres au cours de l’exercice 2020 sont les suivants : Augmentation du capital des CL : + 44M€ Dividendes versés par la CR et les CL : -14M€ Gains et pertes en capitaux propres : Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables : +7M€ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables : -63M€ Mouvements liés aux paiements en actions : Augmentation Capital 2020 0.6M€ Tableau des flux de trésorerie Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans les rubriques "Juste valeur par résultat" ou "Juste valeur par capitaux propres non recyclables" sont compris dans cette rubrique. Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. Les flux de trésorerie nets attribuables aux activités d’exploitation, d’investissement et de financement des activités abandonnées sont présentés dans des rubriques distinctes dans le tableau de flux de trésorerie. La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. (en milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Résultat avant impôt 110 032 147 840 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 19 815 21 864 Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations 6.16 ‐ ‐ Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 16 086 18 465 Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Résultat net des activités d'investissement - 4 274 Résultat net des activités de financement 189 924 Autres mouvements - 23 774 - 9 891 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements 12 312 31 636 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 1 140 969 367 491 Flux liés aux opérations avec la clientèle - 96 275 - 213 420 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers - 823 194 212 148 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers - 188 921 - 147 367 Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence (1) ‐ ‐ Impôts versés - 32 586 - 22 516 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles - 7 196 336 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) 122 337 375 812 Flux liés aux participations (2) 31 623 - 1 793 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles - 12 748 - 38 063 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) 18 875 - 39 856 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (3) 29 501 31 636 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (4) 17 801 - 33 789 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 47 302 - 2 153 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) ‐ ‐ Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) 188 514 333 803 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 429 532 95 735 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 10 225 60 060 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 419 307 35 675 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 615 301 429 532 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * - 13 914 10 225 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 629 215 419 307 Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie 185 769 333 797 * Composé du solde net du poste "Caisse, banques centrales", hors intérêts courus et y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées. ** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.8 (hors intérêts courus) ; (1) Au 31 décembre 2020 , ce montant est nul car il n’y a pas des sociétés mises en équivalence. (2) Flux liés aux participations : Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". Au cours de l’année 2020 , l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de l’entité s’élève à – 31 623 milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes : - Augmentation de capital de la société SAS CARD : 200 K€, dont 87 K€ immédiatement libérés, - Augmentation de capital de la SAS Sacam Immobilier : 1 193 K€, dont 848K€ immédiatement libérés - Souscription de capital de la SAS Le Connecteur : 50 K€ immédiatement libérés, - Souscription de capital de la SAS Le Village By CA : 50 K€ immédiatement libérés, - Cession de la participation de SARL Portimserviez : 371 K€ , - Remboursement de la prime d'émission de la SAS Rue de la Boétie : 29 744 K€ , (3) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires : il comprend le paiement des dividendes versés par le groupe Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à ses actionnaires, à hauteur de 15 024 milliers d’euros pour l’année 2020. (4) Autres flux nets de trésorerie provenant des flux liés aux opérations de financement : Au 31 décembre 2020 , les émissions de dettes subordonnées s’élèvent à 3.20 millions d’euros et les remboursements à 24.90 millions d’euros. Notes annexes aux états financiers Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés. Normes applicables et comparabilité En application du règlement CE n°1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2020 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out ), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2019 . Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2020 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2020 . Celles-ci portent sur : Normes, Amendements ou Interprétations Applicable dans le Groupe Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du Amendement aux références au Cadre Conceptuel dans les normes IFRS Oui 1er janvier 2020 IAS 1/IAS 8 Présentation des états financiers Définition de la matérialité Oui 1er janvier 2020 Amendement à IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 Instruments financiers Réforme des taux d'intérêt de référence – Phase 1 Oui 1er janvier 2020 (1) Amendement à IFRS 3 Regroupements d’entreprises Définition d’une activité Oui 1er janvier 2020 Amendement à IFRS 16 Contrats de location Concessions de loyers liées à la COVID-19 Oui 1er juin 2020 (1) Le Groupe a décidé d'appliquer de manière anticipée l'amendement à IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 Instruments financiers sur la réforme des taux d’intérêt de référence à compter du 1er janvier 2019. Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier : Normes, Amendements ou Interprétations Applicable dans le Groupe Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du Amendement à IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 Réforme des taux d'intérêt de référence – Phase 2 Oui 1er janvier 2021 (1) Amendement à IFRS 4 Report facultatif de l’application de la norme IFRS 9 pour les entités qui exercent principalement des activités d’assurance, y compris les entités du secteur de l’assurance appartenant à un conglomérat financier au 1er janvier 2023 Non 1er janvier 2021 (1) Le Groupe a décidé d'appliquer de manière anticipée l'amendement à IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur la réforme des taux d’intérêt de référence – Phase 2 à compter du 1er janvier 2020 Réformes des indices de référence Les réformes des indices de référence, souvent appelées « réformes des IBOR », sont entrées dans une nouvelle phase avec le développement très progressif de l’utilisation des indices de taux sans risque ( RFR  : Risk Free Rates ) dans les nouveaux contrats. La situation reste hétérogène selon les devises et les classes d’actifs. A ce stade, une progression plus importante des volumes de transactions a été observée sur les marchés des dérivés et tout particulièrement avec l’utilisation du SONIA. A l’inverse, la liquidité sur les marchés €STR est moins développée. Pour une majeure partie des contrats existants référençant des indices de taux qui doivent être remplacés, il est maintenant considéré que les taux de remplacement seront la combinaison de taux à terme (pré-determiné ou post-déterminé) calculés à partir des RFR et d’un spread d’ajustement, ce dernier visant à assurer une équivalence économique avec l’indice remplacé. Malgré cette orientation forte, à ce stade, l’adoption des RFR et le nombre limité de contrats renégociés pour mettre à jour des clauses de fallback ou pour remplacer pro-activement le taux de référence traduisent des niveaux hétérogènes de maturité dans la définition détaillée des modalités de transition -y compris des conventions- selon les devises et classes d’actifs. Les développements des systèmes d’information, dépendant des définitions précises des taux de remplacement cibles pour être finalisés, sont toujours en cours. Le secteur privé reste en première ligne de ces transitions, toutefois des annonces récentes laissent entrevoir une possible intervention des autorités visant à supporter les transitions pour des périmètres de contrats qui ne pourraient pas être renégociés à temps, qu’il s’agisse de remplacer le taux de référence par anticipation de la disparition d’indices ou d’insérer des clauses de fallback robustes qui permettent une transition à la disparition d’indices. Néanmoins, en l’absence d’une définition ex-ante de périmètres de contrats qui pourraient bénéficier d’un tel support, la préparation des plans de transition se poursuit. De surcroît, les transitions proactives par anticipation restent vivement encouragées par certaines autorités, telles que l’autorité britannique (FCA : Financial Conduct Authority) . Spécifiquement pour le périmètre des contrats dérivés et par extension aux contrats de Repo et prêts / emprunts de titres, l’ISDA a finalisé la mise en œuvre d’un protocole qui permettra d’intégrer automatiquement au contrat les nouvelles clauses de fallback. Ce protocole est de nature à simplifier la transition des contrats dérivés entre les parties qui y auront adhéré. Pour les autres instruments non dérivés, un tel dispositif n’existe pas et de nombreuses renégociations bilatérales seront nécessaires. Au travers du projet Benchmarks, le Crédit Agricole continue à piloter les transitions des indices de référence en intégrant les préconisations des groupes de travail nationaux et les jalons définis par les autorités, en premier lieu par la FCA. Ainsi, le projet vise à s’inscrire dans les standards définis par les travaux de place. Le calendrier du projet de transition s’articule autour des phases d’adoption et d’offres de taux alternatifs et des dates d’arrêt formel de l’utilisation des indices dont la disparition est annoncée. Les plans de transition finalisés par entité du groupe Crédit Agricole, intégrant les dernières conclusions des groupes de travail et associations de marché et le cas échéant les précisions relatives aux possibles interventions des autorités, seront activés courant 2021. S’agissant de la transition de l’EONIA vers l’€STR (transition au plus tard le 3 janvier 2022), les travaux sont initiés. Les chambres de compensation ont basculé la rémunération du collatéral de l’EONIA vers l’€STR. Les flux référençant l’€STR n’augmentent que très progressivement. Par ailleurs, l’EURIBOR -comme tout indice de référence- est susceptible de voir sa méthodologie évoluer ou d’être à terme remplacé. Toutefois, le scénario de remplacement à court terme de l’EURIBOR, suivant un calendrier qui serait similaire à celui des transitions LIBOR, n’est pas envisagé à ce stade. En l’état, la liste des principaux indices de référence à l’échelle du groupe Crédit Agricole et/ou définis comme critiques par l’ESMA qui sont concernés par une transition certaine ou potentielle reste inchangée : L’EONIA qui disparaitra le 3 janvier 2022 ; Les LIBOR (USD, GBP, CHF, JPY et EUR) dont la cessation pourrait se produire fin 2021 mais n’est pas encore annoncée officiellement ; L’EURIBOR, WIBOR, STIBOR, dont la disparition est possible mais n’est pas anticipée à court terme. L’EURIBOR, les LIBOR (notamment USD) et l’EONIA représentent -par ordre décroissant- les expositions les plus importantes du Groupe aux indices de référence. Outre la préparation des transitions anticipées et à minima la mise en conformité avec la BMR, les travaux du projet visent également à identifier et gérer les risques inhérents aux transitions des indices de référence, notamment sur les volets financiers, opérationnels et protection des clients. Afin que les relations de couvertures comptables affectées par cette réforme des taux d’intérêt de référence puissent se poursuivre malgré les incertitudes sur le calendrier et les modalités de transition entre les indices actuels et les nouveaux indices, l’IASB a publié des amendements à IAS 39, IFRS 9 et IFRS 7 en septembre 2019 qui ont été adoptés par l’Union européenne le 15 janvier 2020. Le Groupe appliquera ces amendements tant que les incertitudes sur le devenir des indices auront des conséquences sur les montants et les échéances des flux d’intérêt et considère, à ce titre, que tous ses contrats de couverture, principalement ceux liés à l’EONIA, l’EURIBOR et les taux LIBOR (USD, GBP, CHF, JPY), peuvent en bénéficier au 31 décembre 2020 . Au 31 décembre 2020 , la mise en œuvre de la réforme des taux d’intérêt n’a pas d’impact significatif sur les comptes de la Caisse Régionale. Le recensement des instruments de couverture impactés par la réforme et sur lesquels subsistent des incertitudes fait apparaitre un montant nominal de 5,4 milliards d’euros. D’autres amendements, publiés par l’IASB en août 2020, complètent ceux publiés en 2019 et se concentrent sur les conséquences comptables du remplacement des anciens taux d'intérêt de référence par d’autres taux de référence à la suite des réformes. Ces modifications, dites « Phase 2 », concernent principalement les modifications des flux de trésorerie contractuels. Elles permettent aux entités de ne pas décomptabiliser ou ajuster la valeur comptable des instruments financiers pour tenir compte des changements requis par la réforme, mais plutôt de mettre à jour le taux d'intérêt effectif pour refléter le changement du taux de référence alternatif. En ce qui concerne la comptabilité de couverture, les entités n'auront pas à déqualifier leurs relations de couverture lorsqu'elles procèdent aux changements requis par la réforme. Le Groupe a décidé d’appliquer ces amendements par anticipation à compter du 1er janvier 2020. Au 31/12/ 2020 , la ventilation par indice de référence significatif des instruments basés sur les anciens taux de référence et qui doivent transiter vers les nouveaux taux avant leur maturité est la suivante : En milliers d'euros EONIA EURIBOR LIBOR USD LIBOR GBP LIBOR JPY LIBOR CHF LIBOR EUR WIBOR STIBOR Total des actifs financiers hors dérivés ‐ ‐ 1 716 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers hors dérivés ‐ ‐ 516 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des notionnels des dérivés 175 108 11 331 968 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ S’agissant des expositions portant sur l’indice EONIA, les encours reportés sont ceux dont la date d’échéance est ultérieure au 3 janvier 2022, date de transition. S’agissant des instruments financiers non dérivés, les expositions correspondent aux nominaux des titres et au capital restant dû des instruments amortissables Durée des contrats de location IFRS 16 - Décision de l’IFRS IC du 26 novembre 2019 L’IFRS IC a été saisi lors du premier semestre 2019 d’une question relative à la détermination de la durée exécutoire pour la comptabilisation des contrats de location sous IFRS 16, notamment pour deux types de contrats de location : Les contrats de location sans échéance contractuelle, résiliables par chacune des parties sous réserve d’un préavis ; Les contrats renouvelables par tacite reconduction (sauf résiliation par l’une des parties), et sans aucune pénalité contractuelle due en cas de résiliation. Lors de sa réunion du 26 novembre 2019, l’IFRS IC a rappelé qu’en application d’IFRS 16 et de manière générale, un contrat de location n'est plus exécutoire lorsque le preneur et le bailleur ont chacun le droit de le résilier sans la permission de l'autre partie et en s'exposant tout au plus à une pénalité négligeable, et a clarifié que pour déterminer la durée exécutoire, tous les aspects économiques du contrat doivent être pris en compte et que la notion de pénalité s’entend au-delà des indemnités de résiliation contractuelles et inclut toute incitation économique à ne pas résilier le contrat. Cette décision constitue un changement de méthode dans les approches retenues par le Groupe dans la détermination de la durée des contrats de location, et va au‐delà des cas particuliers sur lesquels l’IFRS IC a été interrogé, comme rappelé par l’AMF dans ses recommandations au 31 décembre 2019. En effet, la détermination de la durée du contrat à retenir pour l'évaluation du droit d'utilisation et de la dette de loyers s’effectue en application d’IFRS 16 au sein de cette période exécutoire. Dès la publication de cette décision définitive de l’IFRS IC, le groupe Crédit Agricole a établi un projet intégrant les fonctions comptables, finances, risques et informatiques afin de se mettre en conformité pour la clôture du 31 décembre 2020 . Le Groupe a retenu une durée correspondant à la première option de sortie post 5 ans, comme étant la durée raisonnablement certaine d’un bail. Cette durée, à l’initiation des baux commerciaux français sera appliquée dans la majeure partie des cas. La principale exception sera le cas d’un bail dans lequel le Groupe a renoncé à ses options de sorties triennales intermédiaires (par exemple en contrepartie d’une réduction de loyers) ; dans ce cas, la durée du bail restera sur 9 ans. L’incidence de la mise en œuvre de la décision de l’IFRS IC n’est pas significative dans les comptes de la Caisse Régionale. Normes et interprétations non encore adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2020 Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2020 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2020 . Principes et méthodes comptables Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment : les activités des marchés nationaux et internationaux ; les fluctuations des taux d’intérêt et de change ; la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ; les modifications de la réglementation ou de la législation. Cette liste n’est pas exhaustive. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : les instruments financiers évalués à la juste valeur ; les participations non consolidées ; les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ; les plans de stock options  ; les dépréciations d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; les provisions ; les dépréciations des écarts d’acquisition ; les actifs d’impôts différés ; la valorisation des entreprises mises en équivalence ; la participation aux bénéfices différés Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après. Instruments financiers (IFRS 9, IAS 32 et 39) Définitions La norme IAS 32 définit un instrument financier comme tout contrat qui donne lieu à un actif financier d’une entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d’une autre entité , c'est-à-dire tout contrat représentant les droits ou obligations contractuels de recevoir ou de payer des liquidités ou d'autres actifs financiers. Les instruments dérivés sont des actifs ou passifs financiers dont la valeur évolue en fonction de celle d’un sous-jacent, qui requièrent un investissement initial faible ou nul, et dont le règlement intervient à une date future. Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IFRS 9 telle qu’adoptée par l’Union européenne y compris pour les actifs financiers détenus par les entités d’assurance du Groupe. La norme IFRS 9 définit les principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. Il est toutefois précisé que la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne utilise l’option de ne pas appliquer le modèle général de couverture d’IFRS 9. L’ensemble des relations de couverture reste en conséquence dans le champ d’IAS 39 en attendant les futures dispositions relatives à la macro-couverture. Conventions d’évaluation des actifs et passifs financiers Evaluation initiale Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. La juste valeur telle que définie par IFRS 13 correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. Evaluation ultérieure Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classement soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) pour les instruments de dette, soit à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. Les instruments dérivés sont toujours évalués à leur juste valeur. Le coût amorti correspond au montant auquel est évalué l’actif financier ou le passif financier lors de sa comptabilisation initiale, en intégrant les coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition ou à leur émission, diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) de toute différence (décote ou prime) entre le montant initial et le montant à l’échéance. Dans le cas d’un actif financier au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant peut être ajusté si nécessaire au titre de la correction pour pertes de valeur (cf. paragraphe "Provisionnement pour risque de crédit"). Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs prévus sur la durée de vie attendue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Actifs financiers Classement et évaluation des actifs financiers Les actifs financiers non dérivés (instruments de dette ou de capitaux propres) sont classés au bilan dans des catégories comptables qui déterminent leur traitement comptable et leur mode d’évaluation ultérieur. Les critères de classement et d’évaluation des actifs financiers dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié : d’instruments de dette (par exemple des prêts et titres à revenu fixe ou déterminable) ; ou d’instruments de capitaux propres (par exemple des actions). Ces actifs financiers sont classés dans l’une des trois catégories suivantes : actifs financiers à la juste valeur par résultat ; actifs financiers au coût amorti (instruments de dette uniquement) ; actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (recyclables pour les instruments de dette, non recyclables pour les instruments de capitaux propres). Instruments de dette Le classement et l’évaluation d’un instrument de dette dépendent de deux critères réunis : le modèle de gestion défini au niveau portefeuille et l’analyse des caractéristiques contractuelles déterminée par instrument de dette sauf utilisation de l'option à la juste valeur. Les trois modèles de gestion : Le modèle de gestion est représentatif de la stratégie que suit le management de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne pour la gestion de ses actifs financiers, dans l’atteinte de ses objectifs. Le modèle de gestion est spécifié pour un portefeuille d’actifs et ne constitue pas une intention au cas par cas pour un actif financier isolé. On distingue trois modèles de gestion : Le modèle collecte dont l’objectif est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie des actifs ; ce modèle n’implique pas systématiquement de détenir la totalité des actifs jusqu’à leur échéance contractuelle ; toutefois, les ventes d’actifs sont strictement encadrées ; Le modèle collecte et vente dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie sur la durée de vie et de céder les actifs ; dans ce modèle, la vente d’actifs financiers et la perception de flux de trésorerie sont toutes les deux essentielles ; et Le modèle autre / vente dont l’objectif principal est de céder les actifs. Il concerne notamment les portefeuilles dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie via les cessions, les portefeuilles dont la performance est appréciée sur la base de sa juste valeur, les portefeuilles d’actifs financiers détenus à des fins de transaction. Lorsque la stratégie que suit le management pour la gestion d’actifs financiers ne correspond ni au modèle collecte, ni au modèle collecte et vente, ces actifs financiers sont classés dans un portefeuille dont le modèle de gestion est autre / vente. Les caractéristiques contractuelles (test " Solely Payments of Principal & Interests " ou test "SPPI") : Le test "SPPI" regroupe un ensemble de critères, examinés cumulativement, permettant d’établir si les flux de trésorerie contractuels respectent les caractéristiques d’un financement simple (remboursements de nominal et versements d’intérêts sur le nominal restant dû). Le test est satisfait lorsque le financement donne droit seulement au remboursement du principal et lorsque le versement des intérêts perçus reflète la valeur temps de l'argent, le risque de crédit associé à l'instrument, les autres coûts et risques d'un contrat de prêt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt soit fixe ou variable. Dans un financement simple, l’intérêt représente le coût du passage du temps, le prix du risque de crédit et de liquidité sur la période, et d’autres composantes liées au coût du portage de l’actif (ex : coûts administratifs…). Dans certains cas, cette analyse qualitative ne permettant pas de conclure, une analyse quantitative (ou Benchmark test) est effectuée. Cette analyse complémentaire consiste à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié et les flux de trésorerie d’un actif de référence. Si la différence entre les flux de trésorerie de l’actif financier et celui de référence est jugée non significative, l’actif est considéré comme un financement simple. Par ailleurs, une analyse spécifique sera menée dans le cas où l’actif financier est émis par des entités ad hoc établissant un ordre de priorité de paiement entre les porteurs des actifs financiers en liant de multiples instruments entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit (des "tranches"). Chaque tranche se voit attribuer un rang de subordination qui précise l’ordre de distribution des flux de trésorerie générés par l’entité structurée. Dans ce cas, le test "SPPI" nécessite une analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de l’actif concerné et des actifs sous-jacents selon l’approche " look-through " et du risque de crédit supporté par les tranches souscrites comparé au risque de crédit des actifs sous-jacents. Le mode de comptabilisation des instruments de dette résultant de la qualification du modèle de gestion couplée au test "SPPI" peut être présenté sous la forme du diagramme ci-après : Instruments de dette Modèles de gestion Collecte Collecte et vente Autre / Vente Test SPPI Satisfait Coût amorti Juste valeur par capitaux propres recyclables Juste valeur par résultat (Test SPPI N/A) Non satisfait Juste valeur par résultat Juste valeur par résultat Instruments de dette au coût amorti Les instruments de dette sont évalués au coût amorti s’ils sont éligibles au modèle collecte et s’ils respectent le test "SPPI". Ils sont enregistrés à la date de règlement-livraison et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des prêts et créances, et des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie d’actifs financiers fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique "Provisionnement pour risque de crédit". Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables Les instruments de dette sont évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables s’ils sont éligibles au modèle collecte et vente et s’ils respectent le test "SPPI". Ils sont enregistrés à la date de négociation et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ces actifs financiers sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables en contrepartie du compte d’encours (hors intérêts courus comptabilisés en résultat selon la méthode du TIE). En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet d’ajustements au titre des pertes attendues (ECL) dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique "Provisionnement pour risque de crédit" (sans que cela n’affecte la juste valeur à l’actif du bilan). Instruments de dette à la juste valeur par résultat Les instruments de dette sont évalués en juste valeur par résultat dans les cas suivants : Les instruments sont classés dans des portefeuilles constitués d’actifs financiers détenus à des fins de transaction ou dont l'objectif principal est la cession ; Les actifs financiers détenus à des fins de transaction sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. Bien que les flux de trésorerie contractuels soient perçus pendant le temps durant lequel la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne détient les actifs, la perception de ces flux de trésorerie contractuels n’est pas essentielle mais accessoire. Les instruments de dette qui ne respectent pas les critères du test "SPPI". C’est notamment le cas des OPC ; Les instruments financiers classés dans des portefeuilles pour lesquels l’entité choisit la valorisation à la juste valeur afin de réduire une différence de traitement comptable au compte de résultat. Dans ce cas, il s'agit d'un classement sur option à la juste valeur par résultat. Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Les intérêts de ces instruments sont comptabilisés dans la rubrique « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature dont le modèle de gestion est « Autre / vente » sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat sur option sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature, par échec au test SPPI, sont enregistrés à la date de règlement-livraison. Instruments de capitaux propres Les instruments de capitaux propres sont par défaut comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat). Les instruments de capitaux propres détenus à des fins de transaction sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat et non détenus à des fins de transaction sont enregistrés en date règlement-livraison. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Instrument de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sur option irrévocable) L’option irrévocable de comptabiliser les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est retenue au niveau transactionnel (ligne par ligne) et s’applique dès la date de comptabilisation initiale. Ces titres sont enregistrés à la date de négociation. La juste valeur initiale intègre les coûts de transaction. Lors des évaluations ultérieures, les variations de juste valeur sont comptabilisées en capitaux propres non recyclables. En cas de cession, ces variations ne sont pas recyclées en résultat, le résultat de cession est comptabilisé en capitaux propres. Seuls les dividendes sont reconnus en résultat si : le droit de l’entité d’en percevoir le paiement est établi ; il est probable que les avantages économiques associés aux dividendes iront à l’entité ; le montant des dividendes peut être évalué de façon fiable. Reclassement d’actifs financiers En cas de changement important de modèle économique dans la gestion des actifs financiers (nouvelle activité, acquisition d’entités, cession ou abandon d’une activité significative), un reclassement de ces actifs financiers est nécessaire. Le reclassement s’applique à la totalité des actifs financiers du portefeuille à partir de la date de reclassement. Dans les autres cas, le modèle de gestion reste inchangé pour les actifs financiers existants. Si un nouveau modèle de gestion est identifié, il s’applique de manière prospective, aux nouveaux actifs financiers, regroupés dans un nouveau portefeuille de gestion. Acquisition et cession temporaire de titres Les cessions temporaires de titres (prêts de titres, titres donnés en pension livrée) ne remplissent généralement pas les conditions de décomptabilisation. Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Dans le cas de titres mis en pension, le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan par le cédant. Les titres empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire. Dans le cas de titres pris en pension, une créance à l’égard du cédant est enregistrée au bilan du cessionnaire en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif évalué à la juste valeur qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension. Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement des actifs et passifs à la juste valeur par résultat. Décomptabilisation des actifs financiers Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie : lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ; ou sont transférés, ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée. Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs. Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif. Les actifs financiers renégociés pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisés en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à cette date à leur juste valeur à la date de renégociation. La comptabilisation ultérieure dépend du modèle de gestion et du test "SPPI". Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Ainsi, les prêts qui bénéficient de ces bonifications sont accordés au taux de marché. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées en résultat sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20. Approche par superposition applicable aux activités d'assurance La Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne emploie l’approche par superposition pour les actifs financiers détenus aux fins d'une activité liée à des contrats d’assurance, qui sont désignés conformément à l’option offerte par les amendements à la norme IFRS 4 (Application d’IFRS 9 Instruments financiers et d’IFRS 4 Contrats d'assurance ), publiés par l'IASB en septembre 2016. Cette approche vise à remédier aux conséquences comptables temporaires du décalage entre la date d’entrée en vigueur de la norme IFRS 9 et celle de la nouvelle norme sur les contrats d’assurance remplaçant la norme IFRS 4 (IFRS 17). Elle permet en effet d’éliminer du compte de résultat une partie des non-concordances comptables supplémentaires et de la volatilité temporaire que pourrait engendrer une application de la norme IFRS 9 avant l’entrée en vigueur de la norme IFRS 17. La désignation des actifs financiers éligibles s’effectue instrument par instrument, et peut être réalisée : au 1er janvier 2018, lors de la première application d’IFRS 9 ; ou ultérieurement mais uniquement s’il s’agit de la comptabilisation initiale des actifs en question. En application de l'approche par superposition, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne reclasse, pour les actifs financiers désignés uniquement, leurs impacts au compte de résultat vers les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour que le montant présenté en compte de résultat corresponde à celui qui aurait été présenté en compte de résultat si la norme IAS 39 avait été appliquée. Par conséquent, le montant reclassé est égal à l'écart entre : le montant présenté en résultat net en application d'IFRS 9 pour les actifs financiers désignés ; et le montant qui aurait été présenté en résultat net pour les actifs financiers désignés si l'assureur avait appliqué la norme IAS 39. Dans le compte de résultat, les effets de ce reclassement sont comptabilisés dans le "Produit net bancaire", avant effets fiscaux, sur la ligne "Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition". Les effets fiscaux liés à ce reclassement sont présentés sur la ligne "Impôts sur les bénéfices". Dans l'état des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, les effets de ce reclassement sont comptabilisés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur la ligne "Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition". Les actifs financiers pouvant faire l’objet d’une désignation doivent remplir les caractéristiques suivantes : Ils sont détenus par des assureurs au sein du Groupe à des fins d'activité d'assurance ; Ils sont évalués à la juste valeur par le biais du résultat net selon IFRS 9, mais n'auraient pas été évalués ainsi selon IAS 39 ; il s'agit des actifs financiers qui, sous IAS 39, auraient été comptabilisés au coût amorti (actifs détenus jusqu’à l’échéance, prêts et créances) ou à la juste valeur par capitaux propres (actifs financiers disponibles à la vente). Evaluation des impacts en compte de résultat des actifs financiers désignés En vertu de l’approche par superposition, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne continue d’appliquer pour la reconnaissance du résultat des actifs financiers désignés les principes et méthodes comptables que la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne appliquait sous IAS 39 : Actifs financiers au coût amorti selon IAS 39 Les actifs financiers au coût amorti sont comptabilisés initialement pour leur juste valeur initiale, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus. Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39 Les titres classés en "Actifs financiers disponibles à la vente" sont initialement comptabilisés à la juste valeur initiale, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Les titres classés en "Actifs financiers disponibles à la vente" sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Dépréciation selon IAS 39 des actifs financiers désignés Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de perte résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l'actif financier. Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes. Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. La Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc. Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de trois ans. Passifs financiers Classement et évaluation des passifs financiers Les passifs financiers sont classés au bilan dans les deux catégories comptables suivantes : passifs financiers à la juste valeur par résultat, par nature ou sur option ; passifs financiers au coût amorti. Passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature Les instruments financiers émis principalement en vue d’être rachetés à court terme, les instruments faisant partie d’un portefeuille d’instruments financiers identifiés qui sont gérés ensemble et qui présentent des indications d’un profil récent de prise de bénéfice à court terme, et les dérivés (à l’exception de certains dérivés de couverture) sont évalués à la juste valeur par nature. Les variations de juste valeur de ce portefeuille sont constatées en contrepartie du compte de résultat. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Les passifs financiers répondant à l’un des trois cas prévus par la norme ci-après, peuvent être évalués à la juste valeur par résultat sur option : émissions hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés séparables, réduction ou élimination de distorsion de traitement comptable ou groupes de passifs financiers gérés et dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette option est irrévocable et s’applique obligatoirement à la date de comptabilisation initiale de l’instrument. Lors des évaluations ultérieures, ces passifs financiers sont évalués à la juste valeur en contrepartie du résultat pour les variations de juste valeur non liées au risque de crédit propre et en contrepartie des capitaux propres non recyclables pour les variations de valeur liées au risque de crédit propre sauf si cela aggrave la non-concordance comptable (auquel cas les variations de valeur liées au risque de crédit propre sont enregistrées en résultat, comme prévu par la norme). Passifs financiers évalués au coût amorti Tous les autres passifs répondant à la définition d’un passif financier (hors dérivés) sont évalués au coût amorti. Ces passifs sont enregistrés en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Produits de la collecte Les produits de la collecte sont comptabilisés dans la catégorie des "Passifs financiers au coût amorti – Dettes envers la clientèle" malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.18 "Provisions". Reclassement de passifs financiers Le classement initial des passifs financiers est irrévocable. Aucun reclassement ultérieur n’est autorisé. Distinction dettes – capitaux propres La distinction entre instruments de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels. Un passif financier est un instrument de dette s’il inclut une obligation contractuelle : de remettre à une autre entité de la trésorerie, un autre actif financier ou un nombre variable d’instruments de capitaux propres ; ou d’échanger des actifs et des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables. Un instrument de capitaux propres est un instrument financier non remboursable qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette. Décomptabilisation et modification des passifs financiers Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie : lorsqu’il arrive à extinction ; ou lorsque les analyses quantitative ou qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration. Une modification substantielle d’un passif financier existant doit être enregistré comme une extinction du passif financier initial et la comptabilisation d’un nouveau passif financier (la novation). Tout différentiel entre la valeur comptable du passif éteint et du nouveau passif sera enregistré immédiatement au compte de résultat. Si le passif financier n’est pas décomptabilisé, le TIE d’origine est maintenu. Une décote / surcote est constatée immédiatement au compte de résultat en date de modification puis fait l’objet d’un étalement au TIE d’origine sur la durée de vie résiduelle de l’instrument. Intérêts négatifs sur actifs et passifs financiers Conformément à la décision de l’IFRS IC de janvier 2015, les produits d'intérêt négatifs (charges) sur actifs financiers ne répondant pas à la définition d’un revenu au sens d’IFRS 15 sont comptabilisés en charges d’intérêts en compte de résultat, et non en réduction du produit d’intérêts. Il en est de même pour les charges d’intérêts négatives (produits) sur passifs financiers. Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit Champ d’application Conformément à IFRS 9, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne comptabilise une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues (" Expected Credit Losses " ou " ECL" ) sur les encours suivants : les actifs financiers d’instruments de dette comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables (prêts et créances, titres de dette) ; les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; les engagements de garantie relevant d’IFRS 9 et qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; les créances locatives relevant de la norme IFRS 16 ; et les créances commerciales générées par des transactions de la norme IFRS 15. Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas concernés par les dispositions en matière de dépréciation. Les instruments dérivés et les autres instruments en juste valeur par contrepartie résultat font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie qui n’est pas visé par le modèle ECL. Ce calcul est décrit dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d’une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe. Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes ( Buckets ) : 1ère étape ( Bucket 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), l’entité comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ; 2ème étape ( Bucket 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l’entité comptabilise les pertes attendues à maturité ; 3ème étape ( Bucket 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l’entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en bucket 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en bucket 2, puis en bucket 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit. Définition du défaut La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite : un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; l’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté. Un encours en défaut ( Bucket 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier. Les indications de dépréciation d’un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants: des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ; un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ; l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ; la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ; la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ; l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en particulier, la dépréciation de l’actif financier pouvant résulter de l’effet combiné de plusieurs événements. La contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après une période d’observation qui permet de valider que le débiteur n’est plus en situation de défaut (appréciation par la Direction des Risques). La notion de perte de crédit attendue "ECL" L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté ( Point in Time ) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques ( Forward Looking ), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle ( Through The Cycle ) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle ( Downturn ) pour la perte en cas de défaut. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (" Loss Given Default" ou " LGD "). Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance dans les douze mois. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier. Les modalités de mesure des ECL tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du Groupe dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations; au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. Dégradation significative du risque de crédit Toutes les entités du Groupe doivent apprécier, pour chaque instrument financier, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque ( Buckets ). Afin d’apprécier la dégradation significative, le Groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du Forward Looking local, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement en Bucket 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque instrument financier. Aucune contagion n’est requise pour le passage de Bucket 1 à Bucket 2 des instruments financiers d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L’origine s’entend comme la date de négociation, lorsque l’entité devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument financier. Pour les engagements de financement et de garantie, l’origine s’entend comme la date d’engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en Bucket 2. Pour les encours (à l'exception des titres) pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits (en particulier les expositions suivies en méthodes autorisées), le groupe Crédit Agricole considère que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, la dépréciation peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois ( Bucket 1). Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d’un instrument financier pris isolément, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : le type d’instrument ; la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ; le type de garantie ; la date de comptabilisation initiale ; la durée à courir jusqu’à l’échéance ; le secteur d’activité ; l’emplacement géographique de l’emprunteur ; la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; le circuit de distribution, l’objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l’appréciation des variations du risque de crédit sur une base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Pour les titres, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne utilise l'approche qui consiste à appliquer un niveau absolu de risque de crédit, conformément à IFRS 9, en-deçà duquel les expositions seront classées en Bucket 1 et dépréciées sur la base d’un ECL à 12 mois. Ainsi, les règles suivantes s’appliqueront pour le suivi de la dégradation significative des titres : les titres notés " Investment Grade" , en date d’arrêté, seront classés en Bucket 1 et provisionnés sur la base d’un ECL à 12 mois ; les titres notés " Non-Investment Grade" (NIG), en date d’arrêté, devront faire l’objet d’un suivi de la dégradation significative, depuis l’origine, et être classés en Bucket 2 (ECL à maturité) en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d’une défaillance avérée ( Bucket 3). Restructurations pour cause de difficultés financières Les instruments de dette restructurés pour difficultés financières sont ceux pour lesquels l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, maturité, etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi, ils concernent tous les instruments de dette, quelle que soit la catégorie de classement de l’instrument de dette en fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale. Conformément à la définition de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le chapitre "Facteurs de risque" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A., les restructurations de créances pour difficultés financières du débiteur correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou à des contrats de crédit à ce titre, ainsi qu’aux refinancements accordés en raison des difficultés financières rencontrées par le client. Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : Des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ; Un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers). Par "modification de contrat", sont visées par exemple les situations dans lesquelles : Il existe une différence en faveur de l’emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ; Les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l’emprunteur concerné que ce qu’auraient pu obtenir, au même moment, d’autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire. Par "refinancement", sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière. Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d’existence d’un risque de perte avérée ( Bucket 3). La nécessité de constituer une dépréciation sur l’exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n’entraîne pas systématiquement la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut). La qualification de "créance restructurée" est temporaire. Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’ABE a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de “restructurée” pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements (nouveaux incidents par exemple). En l’absence de décomptabilisation liée à ce type d’événement, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote en coût du risque. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisé au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre : La valeur comptable de la créance ; Et la somme des flux futurs de trésorerie théoriques du prêt "restructuré", actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement). En cas d’abandon d’une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer immédiatement en coût du risque. La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Lors de la reprise de la décote, la part due à l’effet de l’écoulement du temps est enregistrée en "Produit Net Bancaire". Irrécouvrabilité Lorsqu’une créance est jugée irrécouvrable, c'est-à-dire qu’il n’y a plus d’espoir de la récupérer en tout ou partie, il convient de décomptabiliser du bilan et de passer en perte le montant jugé irrécouvrable. L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert. Chaque entité doit donc le fixer, avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité. Avant tout passage en perte, un provisionnement en Bucket 3 aura dû être constitué (à l’exception des actifs à la juste valeur par résultat). Pour les crédits au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant passé en perte est enregistré en coût du risque pour le nominal, en "Produit net bancaire" pour les intérêts. Instruments financiers dérivés Classement et évaluation Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers classés par défaut en instruments dérivés détenus à des fins de transaction sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments dérivés de couverture. Ils sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur initiale à la date de négociation. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur. A chaque arrêté comptable, la contrepartie des variations de juste valeur des dérivés au bilan est enregistrée : En résultat s’il s’agit d’instruments dérivés détenus à des fins de transaction ou de couverture de juste valeur ; En capitaux propres s’il s’agit d’instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie ou d’un investissement net dans une activité à l’étranger, pour la part efficace de la couverture. La comptabilité de couverture Cadre général Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’applique pas le volet "comptabilité de couverture" d’IFRS 9 suivant l’option offerte par la norme. L’ensemble des relations de couverture reste documenté selon les règles de la norme IAS 39, et ce au plus tard jusqu’à la date d’application du texte sur la macro-couverture lorsqu’il sera adopté par l’Union européenne. Néanmoins, l’éligibilité des instruments financiers à la comptabilité de couverture selon IAS 39 prend en compte les principes de classement et d’évaluation des instruments financiers de la norme IFRS 9. Sous IFRS 9, et compte-tenu des principes de couverture d’IAS 39, sont éligibles à la couverture de juste valeur et à la couverture de flux de trésorerie, les instruments de dette au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres recyclables. Documentation Les relations de couverture doivent respecter les principes suivants : La couverture de juste valeur a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut affecter le résultat (par exemple, couverture de tout ou partie des variations de juste valeur dues au risque de taux d’intérêt d’une dette à taux fixe) ; La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de flux de trésorerie futurs d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’une transaction prévue hautement probable, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut ou pourrait (dans le cas d’une transaction prévue mais non réalisée) affecter le résultat (par exemple, couverture des variations de tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ; La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se prémunir contre le risque de variation défavorable de la juste valeur liée au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro, monnaie de présentation de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent également être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture : Éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ; Documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ; Démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté. Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out ). Notamment : Le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts ; La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers. Des précisions sur la stratégie de gestion des risques du Groupe et son application sont apportées dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Evaluation L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé à sa juste valeur se fait de la façon suivante : couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ; couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite recyclés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ; couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat. Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement, sauf en cas de disparition de l’élément couvert : couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à son classement. Pour les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres en totalité. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation. Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Cette désignation s’applique uniquement aux passifs financiers et aux contrats non financiers. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies : le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ; séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ; les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte. Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA / DVA décrit dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. La Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques d’évaluation qui maximisent l’utilisation des données observables pertinentes et minimisent celle des données non observables. Lorsqu'une dette est évaluée à la juste valeur par résultat (par nature ou sur option), la juste valeur tient compte du risque de crédit propre de l’émetteur. Juste valeur des émissions structurées Conformément à la norme IFRS 13, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne valorise ses émissions structurées comptabilisées à la juste valeur en prenant comme référence le spread émetteur que les intervenants spécialisés acceptent de recevoir pour acquérir de nouvelles émissions du Groupe. Risque de contrepartie sur les dérivés La Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie. Le calcul du CVA / DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les Credit default Swaps (CDS) nominatifs cotés (ou CDS Single Name ) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Hiérarchie de la juste valeur La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation. Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange , le New York Stock Exchange …), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures. Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs. Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1 Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché. Sont présentés en niveau 2 : les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes ) et fondée sur des données de marché observables ; les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marché observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation. Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3. Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée. La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent "observables", la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat. Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie. Compensation des actifs et passifs financiers Conformément à la norme IAS 32,  la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément. Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan. Gains ou pertes nets sur instruments financiers Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Pour les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : Les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie. Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres Pour les actifs financiers comptabilisés à la juste valeur en capitaux propres, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : Les dividendes provenant d'instruments de capitaux propres classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres non recyclables ; Les plus et moins-values de cession ainsi que les résultats liés à la rupture de la relation de couverture sur les instruments de dette classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; Les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres lorsque l'élément couvert est cédé. Engagements de financement et garanties financières donnés Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IFRS 9 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IFRS 9. Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il subit en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié qui n’effectue pas un paiement à l’échéance selon les conditions initiales ou modifiées d’un instrument de dette. Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre : le montant de la correction de valeur pour pertes déterminée selon les dispositions de la norme IFRS 9, chapitre "Dépréciation" ; ou le montant initialement comptabilisé diminué, s’il y a lieu, du cumul des produits comptabilisés selon les principes d’IFRS 15 "Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients". Provisions (IAS 37 et 19) La Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif. Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a constitué des provisions qui couvrent notamment : les risques opérationnels ; les avantages au personnel ; les risques d’exécution des engagements par signature ; les litiges et garanties de passif ; les risques fiscaux (hors impôt sur le résultat) ; les risques liés à l’épargne-logement. Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ; l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ; la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations : la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ; les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes. Des informations détaillées sont fournies en note 6.18 "Provisions". Avantages au personnel (IAS 19) Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories : les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ; les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies ; les autres avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ; les indemnités de cessation d’emploi. Avantages postérieurs à l’emploi Régimes à prestations définies La Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. (cf. note 7.4 " Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies " ). Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice iBoxx AA. Conformément à la norme IAS 19, La Caisse Régionale du Crédit Agricole de Pyrénées Gascogne impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables. Les écarts actuariels sont constitués des ajustements liés à l’expérience (différence entre ce qui a été estimé et ce qui s’est produit) et de l’effet des changements apportées aux hypothèses actuarielles. Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies. La différence entre le rendement attendu et le rendement réel des actifs de régimes est constaté en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables. Le montant de la provision est égal à : la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ; diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM. Régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. Autres avantages à long terme Les autres avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions. La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies. Impôts courants et différés (IAS 12) Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. Celle-ci définit l’impôt exigible comme "le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice". Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou la perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale. Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe. L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices. L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif. Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles. La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants : un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par : la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ; la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction. un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés. Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas. Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation. Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci. En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées d’impôt sur les sociétés (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part. Dans le cadre des contrats de location IFRS 16, un impôt différé passif est comptabilisé sur le droit d'utilisation et un impôt différé actif sur la dette locative pour les contrats de location dont le Groupe est preneur. L'impôt exigible et différé sont comptabilisés dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré : soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ; soit par un regroupement d'entreprises. Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si : l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale : soit sur la même entité imposable, soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés. Les risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat donnent lieu à la comptabilisation d’une créance ou d’une dette d’impôt courant lorsque la probabilité de recevoir l’actif ou de payer le passif est jugée plus probable qu’improbable. Ces risques sont par ailleurs pris en compte dans l’évaluation des actifs et passifs d’impôts courants et différés. L’interprétation IFRIC 23 portant sur l’évaluation des positions fiscales incertaines s’applique dès lors qu’une entité a identifié une ou des incertitudes à propos de positions fiscales prises concernant ses impôts. Elle apporte également des précisions sur leurs estimations : l’analyse doit être fondée sur une détection à 100 % de l’administration fiscale ; le risque fiscal doit être comptabilisé au passif dès lors qu’il est plus probable qu’improbable que les autorités fiscales remettent en cause le traitement retenu, pour un montant reflétant la meilleure estimation de la Direction ; en cas de probabilité supérieure à 50 % de remboursement par l’administration fiscale, une créance doit être comptabilisée. Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique "Impôts sur les bénéfices" du compte de résultat. Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40) Le groupe Crédit Agricole applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles. Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d’amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 25 ans Second œuvre 15 ans Installations techniques 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Agencements 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Matériel informatique 3 ou 4 ans (dégressif) (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 3 ans (dégressif) (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Coffre 5 ans Mobilier 8 ou 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 7 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Logiciel 12 mois Sécurité 7 ans dégressif Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés. Opérations en devises (IAS 21) En date d’arrêté, les actifs et passifs libellés en monnaie étrangère sont convertis en euros, monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole. En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires (ex : instruments de dette) et non monétaires (ex : instruments de capitaux propres). Les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de change de clôture. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte trois exceptions : sur les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres recyclables ; sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère, les écarts de change sont comptabilisés en capitaux propres recyclables pour la part efficace ; sur les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, les écarts de change liés aux variations de juste de valeur du risque de crédit propre sont enregistrés en capitaux propres non recyclables. Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon le traitement comptable de ces éléments avant conversion : les éléments au coût historique restent évalués au cours de change du jour de la transaction (cours historique) ; les éléments à la juste valeur sont convertis au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés : en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ; en capitaux propres non recyclables si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres non recyclables. Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec les clients (IFRS 15) Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent. Les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif. Concernant les autres natures de commissions, leur comptabilisation au compte de résultat doit refléter le rythme de transfert au client du contrôle du bien ou du service vendu : a) le résultat d'une transaction associée à une prestation de services est comptabilisé dans la rubrique Commissions, lors du transfert du contrôle de la prestation de service au client s’il peut être estimé de façon fiable. Ce transfert peut intervenir au fur et à mesure que le service est rendu (service continu) ou à une date donnée (service ponctuel). b) Les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont enregistrées en résultat en fonction du degré d'avancement de la prestation rendue. c) Les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont, quant à elles, intégralement enregistrées en résultat lorsque la prestation est rendue. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées à hauteur du montant pour lequel il est hautement probable que le revenu ainsi comptabilisé ne fera pas ultérieurement l'objet d'un ajustement significatif à la baisse lors de la résolution de l'incertitude. Cette estimation est mise à jour à chaque clôture. En pratique, cette condition a pour effet de différer l'enregistrement de certaines commissions de performance jusqu'à l'expiration de la période d'évaluation de performance et jusqu'à ce qu'elles soient acquises de façon définitive. Contrats de location (IFRS 16) Le Groupe peut être bailleur ou preneur d’un contrat de location. Contrats de location dont le Groupe est bailleur Les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location-financement, soit en opérations de location simple. S’agissant d’opérations de location-financement, elles sont assimilées à une vente d’immobilisation au locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. L’analyse de la substance économique des opérations de location-financement conduit le bailleur à : Sortir du bilan l’immobilisation louée ; Constater une créance financière sur le client parmi les « actifs financiers au coût amorti » pour une valeur égale à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de location à recevoir par le bailleur au titre du contrat de location, majorée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur ; Comptabiliser des impôts différés au titre des différences temporelles portant sur la créance financière et la valeur nette comptable de l’immobilisation louée. Décomposer les produits correspondant aux loyers entre d’une part les intérêts d’autre part l’amortissement du capital. S’agissant d’opérations de location simple, le bailleur comptabilise les biens loués parmi les « immobilisations corporelles » à l’actif de son bilan et enregistre les produits de location de manière linéaire parmi les « produits des autres activités » au compte de résultat. Contrats de location dont le Groupe est preneur Les opérations de location sont comptabilisées dans le bilan à la date de mise à disposition de l’actif loué. Le preneur constate un actif représentatif du droit d’utilisation de l’actif loué parmi les immobilisations corporelles pendant la durée estimée du contrat et une dette au titre de l’obligation de paiement des loyers parmi les passifs divers sur cette même durée. La durée de location d’un contrat correspond à la durée non résiliable du contrat de location ajustée des options de prolongation du contrat que le preneur est raisonnablement certain d’exercer et option de résiliation que le preneur est raisonnablement certain de ne pas exercer. En France, la durée retenue pour les baux commerciaux dits « 3/6/9 » est généralement de 9 ans avec une période initiale non résiliable de 3 ans. Le Groupe a retenu une durée correspondant à la première option de sortie post 5 ans comme étant la durée raisonnablement certaine d’un bail. Cette durée, à l’initiation des baux commerciaux français, est appliquée dans la majeure partie des cas. La principale exception est le cas d’un bail dans lequel les options de sortie intermédiaires ont été abandonnées (par exemple en contrepartie d’une réduction de loyers) ; dans ce cas, la durée du bail reste sur 9 ans. Cette durée de 5 ans est également appliquée au x baux en tacite prolongation. La dette locative est comptabilisée pour un montant égal à la valeur actualisée des paiements de loyers sur la durée du contrat. Les paiements de loyers comprennent les loyers fixes, les loyers variables basés sur un taux ou un indice et les paiements que le preneur s’attend à payer au titre des garanties de valeur résiduelle, d’option d’achat ou de pénalité de résiliation anticipée. Les loyers variables qui ne dépendent pas d’un indice ou d’un taux et la TVA non déductible sur les loyers sont exclus du calcul de la dette et sont comptabilisés en charges générales d’exploitation. Le taux d’actualisation applicable pour le calcul du droit d'utilisation et du passif de location est par défaut le taux d'endettement marginal du preneur sur la durée du contrat à la date de signature du contrat, lorsque le taux implicite n’est pas aisément déterminable. Le taux d’endettement marginal tient compte de la structure de paiement des loyers. Il reflète les conditions du bail (durée, garantie, environnement économique…) – le Groupe applique sur ce point la décision de l’IFRS IC du 17 septembre 2019 depuis la mise en œuvre d’FRS 16 (pas d’impact de cette décision). La charge au titre des contrats de location est décomposée entre d’une part les intérêts et d’autre part l’amortissement du capital Le droit d’utilisation de l’actif est évalué à la valeur initiale de la dette locative augmentée des coûts directs initiaux, des paiements d’avance, des coûts de remise en état et diminuée des avantages incitatifs à la location. Il est amorti sur la durée estimée du contrat. La dette locative et le droit d’utilisation peuvent être ajustés en cas de modification du contrat de location, de réestimation de la durée de location ou de révision des loyers liée à l’application d’indices ou de taux. Des impôts différés sont comptabilisés au titre des différences temporelles des droits d’utilisation et des passifs de location chez le preneur. Conformément à l’exception prévue par la norme, les contrats de location à court terme (durée initiale inférieure à douze mois) et les contrats de location dont la valeur à neuf du bien loué est de faible valeur ne sont pas comptabilisés au bilan, les charges de location correspondantes sont enregistrées de manière linéaire dans le compte de résultat parmi les charges générales d’exploitation. Conformément aux dispositions prévues par la norme, le Groupe n’applique pas la norme IFRS 16 aux contrats de location d’immobilisations incorporelles. Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5) Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable. Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes "Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées" et "Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées". Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement. Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de la vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net d’impôts des activités abandonnées. Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes : elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ; elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente. Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat : le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ; le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées. Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable. Consolidation des Caisses régionales Les normes de consolidation existant dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales. Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée. Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A. , dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier. Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A. , les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole. Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Mutuel de Pyrénées Gascogne représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée. C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques. Notions de contrôle Conformément aux normes comptables internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après. Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité. Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances. Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi, au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité. Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle. Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Exclusions du périmètre de consolidation Conformément aux dispositions prévues par la norme IAS 28, les participations minoritaires détenues par les entités pour lesquelles l’option prévue par l’article 18 de cette norme a été retenue, sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature. Méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale : l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne; la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint. L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe. La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées. La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition. Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne constate : en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un écart d’acquisition complémentaire ; en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat. Retraitements et éliminations Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement. Les plus ou moins values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées. Conversion des états financiers des activités à l’étranger (IAS 21) Les états financiers des entités représentant une « activité à l’étranger » (filiale, succursale, entreprise associée ou une coentreprise) sont convertis en euros en deux étapes : conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère ci-avant) ; conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs, y compris les écarts d’acquisition, sont convertis au cours de clôture. Les éléments de capitaux propres, tels que le capital social ou les réserves, sont convertis à leur cours de change historique. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat en cas de sortie de l’activité à l'étranger (cession, remboursement de capital, liquidation, abandon d'activité) ou en cas de déconsolidation due à une perte de contrôle (même sans cession) lors de la comptabilisation du résultat de sortie ou de perte de contrôle. Regroupements d’entreprises – Ecarts d’acquisition Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, conformément à IFRS 3, à l’exception des regroupements sous contrôle commun lesquels sont exclus du champ d’application d’IFRS 3. Ces opérations sont traitées, conformément aux possibilités offertes par IAS 8, aux valeurs comptables selon la méthode de la mise en commun d’intérêts, par référence à la norme américaine ASU805-50 qui apparaît conforme aux principes généraux IFRS. A la date de prise de contrôle, les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables de l’entité acquise qui satisfont aux critères de comptabilisation de la norme IFRS 3 sont comptabilisés à leur juste valeur. En particulier, un passif de restructuration n’est comptabilisé en tant que passif de l’entité acquise que si celle-ci se trouve, à la date d’acquisition, dans l’obligation d’effectuer cette restructuration. Les clauses d’ajustement de prix sont comptabilisées pour leur juste valeur même si leur réalisation n’est pas probable. Les variations ultérieures de la juste valeur des clauses qui ont la nature de dettes financières sont constatées en résultat. Seules les clauses d’ajustement de prix relatives à des opérations dont la prise de contrôle est intervenue au plus tard au 31 décembre 2009 peuvent encore être comptabilisées par la contrepartie de l’écart d’acquisition car ces opérations ont été comptabilisées selon la norme IFRS 3 non révisée (2004). La part des participations ne donnant pas le contrôle qui sont des parts d’intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l’actif net en cas de liquidation peut être évaluée, au choix de l’acquéreur, de deux manières : à la juste valeur à la date d’acquisition ; à la quote-part dans les actifs et passifs identifiables de l’acquise réévalués à la juste valeur. Cette option peut être exercée acquisition par acquisition. Le solde des participations ne donnant pas le contrôle (instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe) doit être comptabilisé pour sa juste valeur à la date d’acquisition. L’évaluation initiale des actifs, passifs et passifs éventuels peut être modifiée dans un délai maximum de douze mois à compter de la date d’acquisition. Certaines transactions relatives à l’entité acquise sont comptabilisées séparément du regroupement d’entreprises. Il s’agit notamment : des transactions qui mettent fin à une relation préexistante entre l’acquise et l’acquéreur ; des transactions qui rémunèrent des salariés ou actionnaires vendeurs de l’acquise pour des services futurs ; des transactions qui visent à faire rembourser à l’acquise ou à ses anciens actionnaires des frais connexes à l’acquisition qu’ils ont pris en charge pour le compte de l’acquéreur. Ces transactions séparées sont généralement comptabilisées en résultat à la date d’acquisition. La contrepartie transférée à l'occasion d'un regroupement d'entreprises (le coût d’acquisition) est évaluée comme le total des justes valeurs transférées par l’acquéreur, à la date d’acquisition en échange du contrôle de l’entité acquise (par exemple : trésorerie, instruments de capitaux propres…). Les coûts directement attribuables au regroupement considéré sont comptabilisés en charges, séparément du regroupement. Dès lors que l'opération d’acquisition est hautement probable, ils sont enregistrés dans la rubrique "Gains ou pertes nets sur autres actifs", sinon ils sont enregistrés dans le poste "Charges générales d'exploitation". L’écart entre la somme du coût d’acquisition et des participations ne donnant pas le contrôle et le solde net, à la date d'acquisition, des actifs identifiables acquis et des passifs repris, évalués à la juste valeur est inscrit, quand il est positif, à l’actif du bilan consolidé, dans la rubrique "Ecarts d’acquisition" lorsque l’entité acquise est intégrée globalement, et au sein de la rubrique "Participations dans les entreprises mises en équivalence" lorsque l’entreprise acquise est mise en équivalence. Lorsque cet écart est négatif, il est immédiatement enregistré en résultat. Les écarts d’acquisition sont inscrits au bilan à leur coût initial libellé dans la devise de l’entité acquise et convertis sur la base du cours de change à la date de clôture. En cas de prise de contrôle par étapes, la participation détenue avant la prise de contrôle est réévaluée à la juste valeur par résultat à la date d’acquisition et l’écart d’acquisition est calculé en une seule fois, à partir de la juste valeur à la date d’acquisition des actifs acquis et des passifs repris. Les écarts d’acquisition font l’objet de tests de dépréciation dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur et au minimum une fois par an. Les choix et les hypothèses d’évaluation des participations ne donnant pas le contrôle à la date d’acquisition peuvent influencer le montant de l’écart d’acquisition initial et de la dépréciation éventuelle découlant d’une perte de valeur. Pour les besoins de ces tests de dépréciation, chaque écart d’acquisition est réparti entre les différentes unités génératrices de trésorerie (UGT) du Groupe qui vont bénéficier des avantages attendus du regroupement d’entreprises. Les UGT ont été définies, au sein des grands métiers du Groupe, comme le plus petit groupe identifiable d’actifs et de passifs fonctionnant selon un modèle économique propre. Lors des tests de dépréciation, la valeur comptable de chaque UGT, y compris celle des écarts d’acquisition qui lui sont affectés, est comparée à sa valeur recouvrable. La valeur recouvrable de l’UGT est définie comme la valeur la plus élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts de la vente et sa valeur d’utilité. La valeur d’utilité est calculée comme la valeur actuelle de l’estimation des flux futurs dégagés par l’UGT, tels qu’ils résultent des plans à moyen terme établis pour les besoins du pilotage du Groupe. Lorsque la valeur recouvrable est inférieure à la valeur comptable, l’écart d’acquisition rattaché à l’UGT est déprécié à due concurrence. Cette dépréciation est irréversible. Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dans une entité déjà contrôlée de manière exclusive, l’écart entre le coût d’acquisition et la quote-part d’actif net acquis est constaté dans le poste "Réserves consolidées" part du Groupe ; en cas de diminution du pourcentage d’intérêt de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dans une entité restant contrôlée de manière exclusive, l’écart entre le prix de cession et la valeur comptable de la quote-part de la situation nette cédée est également constaté directement en "Réserves consolidées" part du Groupe. Les frais liés à ces opérations sont comptabilisés en capitaux propres. Le traitement comptable des options de vente accordées aux actionnaires minoritaires est le suivant : lorsqu’une option de vente est accordée à des actionnaires minoritaires d’une filiale consolidée par intégration globale, une dette est enregistrée au passif du bilan ; sa comptabilisation initiale intervient pour la valeur présente estimée du prix d’exercice des options consenties aux actionnaires minoritaires. En contrepartie de cette dette, la quote-part d’actif net revenant aux minoritaires concernés est ramenée à zéro et le solde est inscrit en réduction des capitaux propres ; les variations ultérieures de la valeur estimée du prix d’exercice modifient le montant de la dette enregistrée au passif, en contrepartie de l’ajustement des capitaux propres. Symétriquement, les variations ultérieures de la quote-part d’actif net revenant aux actionnaires minoritaires sont annulées par contrepartie des capitaux propres. En cas de perte de contrôle, le résultat de cession est calculé sur l’intégralité de l’entité cédée et l’éventuelle part d’investissement conservée est comptabilisée au bilan pour sa juste valeur à la date de perte de contrôle. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période Conformément à IFRS 3, la juste valeur provisoire des actifs et passifs acquis peut être ajustée afin de refléter les informations nouvelles obtenues à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d’acquisition pendant la période d’évaluation qui ne doit pas excéder un an à compter de la date d’acquisition. Par conséquent les écarts d’acquisition présentés dans ce paragraphe peuvent faire l'objet d’ajustements ultérieurs dans ce délai. Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2020 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 13 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2020 ". Activités abandonnées sur la période Un pré accord de cession de nos filiales BANKOA S.A., CA BANKOA GESTION et BANKOA KARTERA S.A. au groupe espagnol Abanca a été signé le 31 juillet 2020. Ce pré accord a été validé en conseil d’administration de la CRCA PG le 24/09/2020 et le 29/09/2020 l’accord de cession qui définit les conditions de la cession a été signé. Au 31/12/2020, BANKOA S.A., CA BANKOA GESTION et BANKOA KARTERA S.A. sont traitées dans les comptes consolidés du Groupe CRCAM Pyrénées Gascogne en méthode IFRS 5 (Activités abandonnées sur la période). Les impacts comptables sont les suivants : Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées : 2 287 469 K€ Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées : 2 147 444 K€ Gains et Pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées : 16 310 K€ Résultat sur les actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées : -37 720 K€ Crise sanitaire liée à la COVID-19 Dans le contexte de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole s’est mobilisé pour faire face à cette situation inédite. Afin d’accompagner ses clients dont l’activité serait impactée par la crise liée au Coronavirus, le Groupe a participé activement aux mesures de soutien à l’économie. Prêts Garantis par l’Etat (PGE) Dans le cadre de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole a proposé à compter du 25 mars 2020 à tous ses clients entrepreneurs, quelle que soit leur taille et leur statut (exploitants agricoles, professionnels, commerçants, artisans, entreprises, …), en complément des mesures déjà annoncées (report d’échéances, procédures accélérées d’examen des dossiers, etc.), de recourir au dispositif massif et inédit de Prêts Garantis par l’État. Les entreprises peuvent demander à bénéficier de ces prêts jusqu’au 30 juin 2021. Ces financements prennent la forme d’un prêt sur 12 mois, avec la faculté pour l’emprunteur de l’amortir sur une période supplémentaire de 1 à 5 ans. Sur cette période supplémentaire, le prêt pourra avoir durant la phase d’amortissement, une nouvelle période d’un an au cours de laquelle seuls les intérêts et le coût de la garantie d’Etat seront payés. La durée totale du prêt ne pourra jamais excéder 6 ans. L’offre Groupe pour la première année se présente sous la forme d’un prêt à taux zéro ; seul le coût de la garantie est refacturé (via une commission payée par le client) conformément aux conditions d’éligibilité définies par l’Etat pour bénéficier de la garantie. Ces prêts peuvent atteindre jusqu’à 3 mois de chiffre d’affaires, permettant ainsi aux entrepreneurs d’avoir accès au financement nécessaire pour traverser la période actuelle très perturbée. Ces prêts, pour une grande majorité, appartiennent à un modèle de gestion « Collecte » et satisfont au test des caractéristiques contractuelles. Ils sont donc pour l’essentiel enregistrés au coût amorti. Au 31 décembre 2020, le solde des encours des prêts garantis par l’Etat octroyés à la clientèle par la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s’élève à 481 739 milliers d’euros. Report d’échéance sur concours octroyés aux clients Le Groupe s’est associé à l’initiative de place des banques françaises, avec la coordination de la Fédération des Banques Françaises (FBF), pour offrir un report des échéances des prêts en cours jusqu’à 6 mois pour la clientèle des Entreprises et des Professionnels, sans coûts additionnels. La mise en œuvre d'un tel report des échéances sans pénalité ni frais additionnels et avec maintien du taux contractuel sur une durée maximale de 6 mois implique que seuls les intérêts intercalaires seront perçus après le report sur la durée restante du crédit et hors frais de garantie éventuels de la Banque Publique d'Investissement. Tel que proposé par le Groupe, le report des échéances implique : Soit un allongement de durée du prêt si le client souhaite conserver ses échéances initiales de prêt ; Soit une augmentation de ses échéances après la pause si le client souhaite garder sa durée initiale. Ce report d’échéance se traduit par un décalage dans le temps des échéances initiales à percevoir. Au 31 décembre 2020, l’encours de prêts à la clientèle ayant bénéficié de report d’échéance s’élève à 335 000 milliers d'euros (dont 16 388 milliers d’euros d’échéances d’encours de prêts reportées). Impacts de ces mesures sur le risque de crédit Conformément à la communication de l’IASB du 27 mars 2020 relative à la comptabilisation des pertes de crédit attendues en application de la norme IFRS 9 sur les instruments financiers dans les circonstances exceptionnelles actuelles, il a été rappelé l’importance de l’exercice du jugement dans l’application des principes d’IFRS 9 du risque de crédit et le classement des instruments financiers qui en résulte. Le report d’échéance sur concours octroyés aux clients n’a pas systématiquement comme conséquence une remise en cause de la situation financière des clients : il n’y a pas automatiquement d’augmentation du risque de contrepartie. Les modifications du contrat ne peuvent généralement pas être considérées comme des évolutions liées à des cas de restructurations pour difficultés financières. Ce report n’a donc pour conséquence ni le basculement mécanique de l’encours dont la dépréciation est fondée sur les pertes attendues de crédits sur 12 mois ( Bucket 1) vers une comptabilisation de la dépréciation des pertes attendues à maturité ( Bucket 2), ni le passage automatique des encours vers la catégorie douteux ( Bucket 3). De même, le calcul du montant des pertes attendues doit s’effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics. Dans ce contexte de crise sanitaire liée à la COVID-19, le Groupe a aussi revu ses prévisions macro-économiques prospectives ( forward looking ) pour la détermination de l’estimation du risque de crédit. Face à cette situation, la Caisse Régionale a également procédé à une revue de son portefeuille de crédits, afin d’adapter son niveau de couverture. 1 - Impact de la mise à jour du scénario central : Le calcul des provisions sur le périmètre du scénario central a été réalisé à partir des scénarios les plus récent, tenant compte des évènements récents liés au confinement et à la 2ème vague épidémique. La provision qui vise à couvrir le risque central est dotée sur l’exercice 2020 de 16.7 M€ en grande partie en raison de l’effet modèle lié à la mise à jour de ces scénarios. 2 - Impact des filières de risque spécifiques : - Création d‘une nouvelle filière Aéronautique, pour prendre en compte le risque spécifique lié à la crise COVID 19 sur ce secteur sur notre territoire. Une dotation de cette provision de 5.3 M€ sur 2020 - Création d‘une nouvelle filière Lourdes, pour prendre en compte le risque spécifique lié à la crise COVID 19 sur ce secteur sur notre territoire. Une dotation de cette provision de 4.8 M€ sur 2020 - Constitution d’une provision pour risque Covid-19 lié aux dossiers couverts pour le compte de notre filiales Bankoa en Espagne à hauteur de 7 M€ » Nouvelle définition du défaut Au 31 décembre 2020, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a mis en place les nouvelles règles liées à l’application de la définition du défaut (orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/7) et seuils définis par l’Union européenne (Article 1 du règlement (UE) 2018/1845 BCE du 21 novembre 2018). Cette évolution sur le défaut est qualifiée de changement d’estimation comptable. Son impact est comptabilisé en compte de résultat dans la rubrique « Coût du risque ». Au 31 décembre 2020 l’encours de défauts pour observation s’élève à 23 029 K€ pour une provision en capital de 1 193 K€. FCT Crédit Agricole Habitat 2020 Au 31/12/ 2020 , une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2020 ) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales le 12 mars 2020 . Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2020 pour un montant de 1 milliard d’euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d’investisseurs (établissements de crédit (43%), fonds d’investissement (32%), banques centrales (25%)). Dans le cadre de cette titrisation non décomptabilisante, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 23.23 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2020. Elle a souscrit pour 3.20 millions d’euros de titres subordonnés. Garantie spécifique apportée par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A. a démantelé le 2 mars 2020 35% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Le mécanisme de garantie « Switch » correspond à un transfert vers les Caisses régionales d’une partie des exigences prudentielles s’appliquant à Crédit Agricole S.A. au titre de ses activités d’assurances contre une rémunération fixe des Caisses régionales. Pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, cette opération s’est traduite par une baisse des engagements donnés de 29.28 millions d’euros et une baisse du dépôt de garantie apporté à Crédit Agricole S.A. de 86.52 millions d’euros. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est assuré par la Direction Général. Cette direction est rattachée au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent dans le rapport de gestion, chapitre "Facteurs de risque", comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables figurent dans les états financiers. Risque de crédit (Cf. chapitre "Facteurs de risque – Risques de crédit") Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit. Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d’instruments. Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2019 871 653 - 325 ‐ ‐ ‐ ‐ 871 653 - 325 871 328 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Bucket 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retraitements IFRS 5 - 19 947 53 - - - - - 19 947 53 Total après transferts 851 706 - 272 ‐ ‐ ‐ ‐ 851 706 - 272 851 434 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 146 222 88 ‐ ‐ ‐ ‐ 146 222 88 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 627 171 - 100 ‐ ‐ 627 171 - 100 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 480 949 99 ‐ ‐ ‐ ‐ - 480 949 99 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 89 ‐ ‐ 89 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres - - ‐ ‐ ‐ ‐ - - Total 997 928 - 184 ‐ ‐ ‐ ‐ 997 928 - 184 997 744 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) - 373 ‐ ‐ - 373 Au 31 décembre 2020 997 555 - 184 ‐ ‐ ‐ ‐ 997 555 - 184 997 371 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif) Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2019 34 787 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 34 787 ‐ 34 787 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Bucket 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 34 787 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 34 787 ‐ 34 787 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes - 18 766 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 18 766 ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 53 541 ‐ ‐ ‐ 53 541 ‐ Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 14 048 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 14 048 ‐ Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre 347 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 347 ‐ Autres - 58 606 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 58 606 ‐ Total 16 021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 16 021 ‐ 16 021 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) - 123 ‐ ‐ - 123 Au 31 décembre 2020 15 898 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 15 898 ‐ 15 898 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées. Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2019 14 072 414 - 22 474 912 331 - 46 109 376 517 - 235 678 15 361 262 - 304 261 15 057 001 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre - 4 841 - 6 570 - 20 517 13 665 25 358 - 11 439 ‐ - 4 344 Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 - 408 616 1 836 408 616 - 7 214 ‐ - 5 378 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 421 815 - 8 520 - 421 815 19 672 ‐ 11 152 Transferts vers Bucket 3 (1) - 23 527 128 - 28 751 1 866 52 278 - 17 758 ‐ - 15 764 Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 5 487 - 14 21 433 - 659 - 26 920 6 319 ‐ 5 646 Retraitements IFRS 5 - 1 615 319 3 387 - 36 328 2 247 - 51 133 16 903 - 1 702 780 22 537 Total après transferts 12 452 254 - 25 657 855 486 - 30 197 350 742 - 230 214 13 658 482 - 286 068 13 372 414 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 1 258 699 - 3 864 57 470 - 31 955 - 51 547 39 096 1 264 622 3 277 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) (4) 3 460 178 - 9 004 224 170 - 22 333 3 684 348 - 31 337 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 2 199 773 6 744 - 167 902 7 861 - 33 930 33 419 - 2 401 605 48 024 Passages à perte - 15 693 13 334 - 15 693 13 334 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières - 14 8 - 53 126 - 47 167 - 114 301 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 448 - 16 354 - 13 715 - 29 621 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre - 3 431 ‐ ‐ ‐ - 1 877 ‐ - 5 308 ‐ Autres - 319 - - - - 5 891 - 319 5 891 Total 13 710 953 - 29 521 912 956 - 62 152 299 195 - 191 118 14 923 104 - 282 791 14 640 313 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) 255 - 943 19 048 18 360 Au 31 décembre 2020 (5) 13 711 208 - 29 521 912 013 - 62 152 318 243 - 191 118 14 941 464 - 282 791 14 658 673 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées (4) Au 31 décembre 2020, le montant des prêts garantis par l’Etat (PGE) accordés à la clientèle par la Caisse Régional de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19 s’élève à 481 739 milliers d’euros. (5) Au 31 décembre 2020, l’encours de prêts à la clientèle ayant fait l’objet de reports d’échéances accordés par la Caisse Régional de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19 s’élève à 335000 milliers d’euros (dont 16388 milliers d’euros d’échéances d’encours de prêts reportées) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Titres de dettes (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 31 décembre 2019 342 390 - 284 ‐ ‐ ‐ ‐ 342 390 - 284 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Bucket 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 342 390 - 284 ‐ ‐ ‐ ‐ 342 390 - 284 Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes - 218 887 167 ‐ ‐ ‐ ‐ - 218 887 167 Réévaluation de juste valeur sur la période 8 096 ‐ ‐ 8 096 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 13 634 - 48 ‐ ‐ 13 634 - 48 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 495 5 ‐ ‐ ‐ ‐ - 495 5 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières - 74 - 74 ‐ ‐ ‐ ‐ - 74 - 74 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres - 240 048 284 ‐ ‐ ‐ ‐ - 240 048 284 Total 123 503 - 117 ‐ ‐ ‐ ‐ 123 503 - 117 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) - 12 288 ‐ ‐ - 12 288 Au 31 décembre 2020 111 215 - 117 ‐ ‐ ‐ ‐ 111 215 - 117 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l'année, ont fait l'objet d'un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur les établissements de crédit (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 31 décembre 2019 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Bucket 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Réévaluation de juste valeur sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) ‐ ‐ ‐ ‐ Au 31 décembre 2020 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 31 décembre 2019 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Bucket 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Réévaluation de juste valeur sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) ‐ ‐ ‐ ‐ Au 31 décembre 2020 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2019 1 327 296 - 3 409 37 601 - 1 708 6 549 - 3 348 1 371 446 - 8 465 1 362 981 Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre - 15 339 - 344 15 339 160 ‐ ‐ ‐ - 184 Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 - 29 275 205 29 275 - 420 ‐ - 215 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 13 936 - 549 - 13 936 580 ‐ 31 Transferts vers Bucket 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 1 311 957 - 3 753 52 940 - 1 548 6 549 - 3 348 1 371 446 - 8 649 1 362 797 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 50 095 - 254 13 220 - 2 845 1 954 - 799 65 269 - 3 898 Nouveaux engagements donnés (2) 571 349 - 1 856 33 708 - 2 809 605 057 - 4 665 Extinction des engagements - 521 132 1 534 - 19 921 1 048 ‐ ‐ - 541 053 2 582 Passages à perte - 9 ‐ - 9 ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ 21 - 5 - 91 - 8 - 808 - 13 - 878 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période - 228 - 1 000 ‐ - 1 228 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres - 122 275 - 562 7 1 971 9 1 287 291 Au 31 décembre 2020 1 362 052 - 4 007 66 160 - 4 393 8 503 - 4 147 1 436 715 - 12 547 1 424 168 (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des engagements classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Bucket 2 peuvent inclure des engagements originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2019 525 672 - 1 037 20 446 - 3 052 15 385 - 11 253 561 503 - 15 342 546 161 Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre - 1 906 - 48 1 906 170 ‐ ‐ ‐ 122 Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 - 5 224 31 5 224 - 281 ‐ - 250 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 3 318 - 79 - 3 318 451 ‐ 372 Transferts vers Bucket 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 523 766 - 1 085 22 352 - 2 882 15 385 - 11 253 561 503 - 15 220 546 283 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 188 199 299 - 1 399 - 431 241 - 4 520 187 041 - 4 652 Nouveaux engagements donnés (2) 314 685 - 369 2 481 - 844 317 166 - 1 213 Extinction des engagements - 68 212 350 - 2 340 323 - 909 963 - 71 461 1 636 Passages à perte - 9 9 - 9 9 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ 1 ‐ - 1 801 ‐ - 1 800 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période - 217 - 136 ‐ - 353 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres - 58 274 535 - 1 540 225 1 159 - 3 691 - 58 655 - 2 931 Au 31 décembre 2020 711 965 - 786 20 953 - 3 313 15 626 - 15 773 748 544 - 19 872 728 672 (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des engagements classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Bucket 2 peuvent inclure des engagements originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. Exposition maximale au risque de crédit L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur comptable, nette de toute perte de valeur comptabilisée et compte non tenu des actifs détenus en garantie ou des autres rehaussements de crédit (par exemple les accords de compensation qui ne remplissent pas les conditions de compensation selon IAS 32). Les tableaux ci-dessous présentent les expositions maximales ainsi que le montant des actifs détenus en garantie et autres techniques de rehaussements de crédit permettant de réduire cette exposition. Les actifs dépréciés en date de clôture correspondent aux actifs dépréciés (Bucket 3). Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur par résultat) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 104 122 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction 3 171 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 100 951 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 19 034 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 123 156 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2019 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 116 597 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2 437 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 114 160 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 13 432 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 130 029 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers soumis aux exigences de dépréciation (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 111 332 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 111 332 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 15 671 942 369 4 828 813 594 083 4 852 106 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 127 125 ‐ 43 474 5 006 46 508 ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 15 898 110 ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 14 658 673 259 4 828 813 594 083 4 698 334 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 127 125 ‐ 43 474 5 006 46 508 ‐ Titres de dettes 997 371 ‐ ‐ ‐ 153 772 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 15 783 274 369 4 828 813 594 083 4 852 106 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 127 125 ‐ 43 474 5 006 46 508 ‐ (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2019 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 342 390 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 342 390 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 15 963 116 ‐ 4 400 631 575 345 4 081 353 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 140 839 ‐ 37 825 5 114 42 128 ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 34 787 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 15 057 001 ‐ 4 400 631 575 345 4 081 353 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 140 839 ‐ 37 825 5 114 42 128 ‐ Titres de dettes 871 328 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 16 305 506 ‐ 4 400 631 575 345 4 081 353 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 140 839 ‐ 37 825 5 114 42 128 ‐ Engagements hors bilan soumis aux exigences de dépréciation (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 729 168 32 925 ‐ ‐ ‐ ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 170 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 1 424 169 ‐ 123 725 33 707 162 043 ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 4 376 ‐ 307 841 2 625 ‐ Total 2 153 337 32 925 123 725 33 707 162 043 ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 4 546 ‐ 307 841 2 625 ‐ (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2019 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 546 161 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 4 132 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 1 362 981 ‐ 112 262 25 308 146 544 ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 3 201 ‐ 60 448 2 213 ‐ Total 1 909 142 ‐ 112 262 25 308 146 544 ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 7 333 ‐ 60 448 2 213 ‐ Une description des actifs détenus en garantie est présentée dans la note 9 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". Actifs financiers modifiés Les actifs financiers modifiés correspondent aux actifs restructurés pour difficultés financières. Il s’agit de créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration. (Une définition plus détaillée des encours restructurés et leur traitement comptable est détaillée dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”). Pour les actifs ayant fait l’objet d’une restructuration au cours de la période, la valeur comptable établie à l’issue de la restructuration est de : (en milliers d'euros) 2020 Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ Valeur comptable brute avant modification ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets de la modification ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 210 7 155 20 310 Valeur comptable brute avant modification 224 7 208 20 357 Gains ou pertes nets de la modification - 14 - 53 - 47 Titres de dettes - 74 ‐ ‐ Valeur comptable brute avant modification ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets de la modification ‐ ‐ ‐ Selon les principes établis dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”, les actifs restructurés dont le stade de dépréciation correspond à celui du Bucket 2 (actifs sains) ou Bucket 3 (actifs dépréciés) peuvent faire l’objet d’un retour en Bucket 1 (actifs sains). La valeur comptable des actifs modifiés concernés par ce reclassement au cours de la période est de : (en milliers d'euros) Valeur comptable brute Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs restructurés antérieurement classés en Bucket 2 ou en Bucket 3 et reclassés en Bucket 1 au cours de la période Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ Prêts et créances sur la clientèle 15 Titres de dettes ‐ Total 15 Concentrations du risque de crédit Les valeurs comptables et montants des engagements sont présentés nets de dépréciations et de provisions. Exposition au risque de crédit par catégories de risque de crédit Les catégories de risques de crédit sont présentées par intervalles de probabilité de défaut. La correspondance entre les notations internes et les intervalles de probabilité de défaut est détaillée dans le chapitre "Risques et pilier 3 – Gestion du risque de crédit" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Actifs financiers au coût amorti (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 7 095 975 13 434 7 109 409 7 045 844 27 145 7 072 989 0,5% < PD ≤ 2% 1 945 141 14 766 1 959 907 1 873 524 11 088 1 884 612 2% < PD ≤ 20% 1 035 211 442 288 1 477 499 1 102 731 642 174 1 744 905 20% < PD < 100% 99 746 99 746 3 258 3 258 PD = 100% 208 522 208 522 222 947 222 947 Total Clientèle de détail 10 076 327 570 234 208 522 10 855 083 10 022 099 683 665 222 947 10 928 711 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 3 246 516 29 627 3 276 143 3 718 604 20 130 3 738 734 0,6% < PD < 12% 1 401 152 148 996 1 550 148 1 238 151 ‐ 1 238 151 12% ≤ PD < 100% 163 156 163 156 208 536 208 536 PD = 100% 109 721 109 721 153 570 153 570 Total Hors clientèle de détail 4 647 668 341 779 109 721 5 099 168 4 956 755 228 666 153 570 5 338 991 Dépréciations - 29 705 - 62 152 - 191 118 - 282 975 - 22 799 - 46 109 - 235 678 - 304 586 Total 14 694 956 849 861 127 125 15 671 942 14 956 055 866 222 140 839 15 963 116 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,5% < PD ≤ 2% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2% < PD ≤ 20% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 20% < PD < 100% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ PD = 100% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 111 332 ‐ ‐ 111 332 342 390 ‐ ‐ 342 390 0,6% < PD < 12% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 12% ≤ PD < 100% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ PD = 100% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Hors clientèle de détail 111 332 ‐ ‐ 111 332 342 390 ‐ ‐ 342 390 Total 111 332 ‐ ‐ 111 332 342 390 ‐ ‐ 342 390 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 453 135 111 ‐ 453 246 459 115 194 ‐ 459 309 0,5% < PD ≤ 2% 108 549 325 ‐ 108 874 102 108 478 ‐ 102 586 2% < PD ≤ 20% 84 364 13 829 ‐ 98 193 85 565 10 450 ‐ 96 015 20% < PD < 100% ‐ 5 309 ‐ 5 309 ‐ 6 900 ‐ 6 900 PD = 100% ‐ ‐ 3 907 3 907 ‐ ‐ 1 507 1 507 Total Clientèle de détail 646 048 19 574 3 907 669 529 646 788 18 022 1 507 666 317 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 296 811 6 081 ‐ 302 892 451 630 464 ‐ 452 094 0,6% < PD < 12% 194 693 22 938 ‐ 217 631 228 878 7 861 ‐ 236 739 12% ≤ PD < 100% ‐ 17 567 ‐ 17 567 ‐ 11 254 ‐ 11 254 PD = 100% ‐ ‐ 4 596 4 596 ‐ ‐ 5 042 5 042 Total Hors clientèle de détail 491 504 46 586 4 596 542 686 680 508 19 579 5 042 705 129 Provisions (1) - 4 033 - 4 386 - 4 127 - 12 546 - 3 409 - 1 708 - 3 348 - 8 465 Total 1 358 019 61 774 4 376 1 424 169 1 323 887 35 893 3 201 1 362 981 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 175 808 ‐ ‐ 175 808 18 810 ‐ ‐ 18 810 0,5% < PD ≤ 2% 12 407 ‐ ‐ 12 407 11 263 ‐ ‐ 11 263 2% < PD ≤ 20% 6 328 2 537 ‐ 8 865 6 848 2 467 ‐ 9 315 20% < PD < 100% ‐ 253 ‐ 253 ‐ 577 ‐ 577 PD = 100% ‐ ‐ 750 750 ‐ ‐ 873 873 Total Clientèle de détail 194 543 2 790 750 198 083 36 921 3 044 873 40 838 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 290 072 2 308 ‐ 292 380 431 569 4 145 ‐ 435 714 0,6% < PD < 12% 53 949 2 408 ‐ 56 357 57 182 2 904 ‐ 60 086 12% ≤ PD < 100% ‐ 10 502 ‐ 10 502 ‐ 10 353 ‐ 10 353 PD = 100% ‐ ‐ 14 876 14 876 ‐ ‐ 14 512 14 512 Total Hors clientèle de détail 344 021 15 218 14 876 374 115 488 751 17 402 14 512 520 665 Provisions (1) - 842 - 3 078 - 15 456 - 19 376 - 1 037 - 3 052 - 11 253 - 15 342 Total 711 123 17 875 170 729 168 524 635 17 394 4 132 546 161 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par agent économique Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option par agent économique (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur comptable Montant des variations de juste valeur résultant des variations du risque de crédit Valeur comptable Montant des variations de juste valeur résultant des variations du risque de crédit Sur la période En cumulé Sur la période En cumulé Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Montant des variations de juste valeur Montant des variations de juste valeur Sur la période En cumulé Sur la période En cumulé Dérivés de crédit et assimilés limitant l'exposition au risque ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 1 525 914 199 ‐ 1 526 113 1 374 382 382 ‐ 1 374 764 Banques centrales 353 ‐ ‐ 353 32 ‐ ‐ 32 Etablissements de crédit 343 031 ‐ ‐ 343 031 385 962 ‐ ‐ 385 962 Grandes entreprises 2 779 036 341 580 109 721 3 230 337 3 182 003 228 284 153 570 3 563 857 Clientèle de détail 10 076 327 570 234 208 522 10 855 083 10 036 475 683 665 222 947 10 943 087 Dépréciations - 29 705 - 62 152 - 191 118 - 282 975 - 22 799 - 46 109 - 235 678 - 304 586 Total 14 694 956 849 861 127 125 15 671 942 14 956 055 866 222 140 839 15 963 116 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables par agent économique (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 84 731 ‐ ‐ 84 731 242 491 ‐ ‐ 242 491 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 16 168 ‐ ‐ 16 168 34 796 ‐ ‐ 34 796 Grandes entreprises 10 433 ‐ ‐ 10 433 65 103 ‐ ‐ 65 103 Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 111 332 ‐ ‐ 111 332 342 390 ‐ ‐ 342 390 Dettes envers la clientèle par agent économique (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Administration générale 11 125 138 579 Grandes entreprises 2 536 723 2 690 859 Clientèle de détail 4 877 057 4 940 032 Total Dettes envers la clientèle 7 424 905 7 769 470 Engagements de financement par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 45 553 ‐ ‐ 45 553 45 214 ‐ ‐ 45 214 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 29 ‐ ‐ 29 2 972 ‐ ‐ 2 972 Grandes entreprises 649 422 46 586 4 596 700 604 632 322 19 579 5 042 656 943 Clientèle de détail 667 048 19 574 3 907 690 529 646 788 18 022 1 507 666 317 Provisions (1) - 4 033 - 4 386 - 4 127 - 12 546 - 3 409 - 1 708 - 3 348 - 8 465 Total 1 358 019 61 774 4 376 1 424 169 1 323 887 35 893 3 201 1 362 981 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 3 407 ‐ ‐ 3 407 3 120 ‐ ‐ 3 120 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 11 012 ‐ ‐ 11 012 892 ‐ 305 1 197 Grandes entreprises 501 028 18 163 14 876 534 067 484 739 17 402 14 207 516 348 Clientèle de détail 196 518 2 790 750 200 058 36 921 3 044 873 40 838 Provisions (1) - 842 - 3 078 - 15 456 - 19 376 - 1 037 - 3 052 - 11 253 - 15 342 Total 711 123 17 875 170 729 168 524 635 17 394 4 132 546 161 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par zone géographique Actifs financiers au coût amorti par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 14 505 727 908 252 317 240 15 731 219 13 125 169 873 170 324 608 14 322 947 Autres pays de l'Union européenne 186 524 1 992 977 189 493 1 811 534 38 515 51 857 1 901 906 Autres pays d'Europe 14 958 1 506 7 16 471 14 522 54 7 14 583 Amérique du Nord 6 801 73 ‐ 6 874 15 575 106 8 15 689 Amériques centrale et du Sud 496 6 ‐ 502 416 ‐ ‐ 416 Afrique et Moyen-Orient 7 386 182 19 7 587 8 618 278 37 8 933 Asie et Océanie (hors Japon) 2 769 2 ‐ 2 771 3 020 208 ‐ 3 228 Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépréciations - 29 705 - 62 152 - 191 118 - 282 975 - 22 799 - 46 109 - 235 678 - 304 586 Total 14 694 956 849 861 127 125 15 671 942 14 956 055 866 222 140 839 15 963 116 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables par zone géographique (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 41 460 ‐ ‐ 41 460 39 205 ‐ ‐ 39 205 Autres pays de l'Union européenne 67 099 ‐ ‐ 67 099 303 185 ‐ ‐ 303 185 Autres pays d'Europe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amérique du Nord 1 232 ‐ ‐ 1 232 ‐ ‐ ‐ ‐ Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) 1 541 ‐ ‐ 1 541 ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 111 332 ‐ ‐ 111 332 342 390 ‐ ‐ 342 390 Dettes envers la clientèle par zone géographique (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 France (y compris DOM-TOM) 7 293 149 6 083 172 Autres pays de l'Union européenne 105 600 1 623 197 Autres pays d'Europe 4 017 43 675 Amérique du Nord 8 163 7 635 Amériques centrale et du Sud 995 617 Afrique et Moyen-Orient 9 789 7 282 Asie et Océanie (hors Japon) 2 629 3 317 Japon 563 575 Organismes supra-nationaux ‐ ‐ Total Dettes envers la clientèle 7 424 905 7 769 470 Engagements de financement par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 1 135 233 66 156 8 503 1 209 892 1 102 357 37 559 6 549 1 146 465 Autres pays de l'Union européenne 223 038 4 ‐ 223 042 224 628 3 ‐ 224 631 Autres pays d'Europe 87 ‐ ‐ 87 60 ‐ ‐ 60 Amérique du Nord 3 286 ‐ ‐ 3 286 49 ‐ ‐ 49 Amériques centrale et du Sud 115 ‐ ‐ 115 4 ‐ ‐ 4 Afrique et Moyen-Orient 245 ‐ ‐ 245 162 39 ‐ 201 Asie et Océanie (hors Japon) 28 ‐ ‐ 28 35 ‐ ‐ 35 Japon 20 ‐ ‐ 20 1 ‐ ‐ 1 Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions (1) - 4 033 - 4 386 - 4 127 - 12 546 - 3 409 - 1 708 - 3 348 - 8 465 Total 1 358 019 61 774 4 376 1 424 169 1 323 887 35 893 3 201 1 362 981 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 537 662 18 008 13 258 568 928 297 708 16 301 13 813 327 822 Autres pays de l'Union européenne 174 278 2 945 2 368 179 591 227 939 4 145 1 572 233 656 Autres pays d'Europe 10 ‐ ‐ 10 10 ‐ ‐ 10 Amérique du Nord 15 ‐ ‐ 15 15 ‐ ‐ 15 Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions (1) - 842 - 3 078 - 15 456 - 19 376 - 1 037 - 3 052 - 11 253 - 15 342 Total 711 123 17 875 170 729 168 524 635 17 394 4 132 546 161 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique (en milliers d'euros) Valeur comptable au 31 décembre 2020 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Bucket 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Bucket 2) Actifs dépréciés (Bucket 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 55 533 8 671 ‐ 21 443 4 971 1 374 2 424 3 897 69 678 Administration générale 5 761 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 28 059 6 528 ‐ 2 533 1 124 1 140 119 1 574 18 587 Clientèle de détail 21 713 2 143 ‐ 18 910 3 847 234 2 305 2 323 51 091 Total 55 533 8 671 ‐ 21 443 4 971 1 374 2 424 3 897 69 678 (en milliers d'euros) Valeur comptable au 31 décembre 2019 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Bucket 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Bucket 2) Actifs dépréciés (Bucket 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 76 905 2 801 ‐ 41 763 24 087 561 6 805 4 765 79 722 Administration générale 4 313 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 41 006 427 ‐ 9 866 3 843 539 3 058 706 16 252 Clientèle de détail 31 586 2 374 ‐ 31 897 20 244 22 3 747 4 059 63 470 Total 76 905 2 801 ‐ 41 763 24 087 561 6 805 4 765 79 722 Risque de marché (cf. Rapport de gestion « Facteurs de Risques ») Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 115 2 854 16 065 19 034 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 115 2 854 16 065 19 034 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 115 2 854 16 065 19 034 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif ‐ ‐ ‐ 115 2 854 16 065 19 034 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 19 2 913 10 500 13 432 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 19 2 913 10 500 13 432 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 19 2 913 10 500 13 432 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif ‐ ‐ ‐ 19 2 913 10 500 13 432 Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 727 24 849 280 220 305 796 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 727 24 849 280 220 305 796 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 727 24 849 280 220 305 796 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif ‐ ‐ ‐ 727 24 849 280 220 305 796 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 1 475 23 535 224 583 249 593 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 1 475 23 535 224 583 249 593 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 1 475 23 535 224 583 249 593 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 80 80 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif ‐ ‐ ‐ 1 475 23 535 224 663 249 673 Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 4 306 2 659 2 969 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 4 306 2 585 2 895 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 74 74 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ 143 ‐ 143 Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ 143 ‐ 143 Autres instruments ‐ ‐ ‐ 22 ‐ ‐ 22 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 22 ‐ ‐ 22 Sous-total ‐ ‐ ‐ 26 449 2 659 3 134 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ 33 4 ‐ 37 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif ‐ ‐ ‐ 59 453 2 659 3 171 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 31 428 1 940 2 399 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 31 427 1 850 2 308 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ 1 90 91 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ 28 ‐ ‐ 28 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 28 ‐ ‐ 28 Sous-total ‐ ‐ ‐ 59 428 1 940 2 427 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ 10 ‐ ‐ 10 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif ‐ ‐ ‐ 69 428 1 940 2 437 Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 4 355 8 428 8 787 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 4 355 8 354 8 713 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 74 74 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ 143 ‐ 143 Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ 143 ‐ 143 Autres instruments ‐ ‐ ‐ 312 ‐ ‐ 312 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 312 ‐ ‐ 312 Sous-total ‐ ‐ ‐ 316 498 8 428 9 242 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif ‐ ‐ ‐ 316 498 8 428 9 242 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 31 499 7 988 8 518 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 31 498 7 898 8 427 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ 1 90 91 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ 336 ‐ ‐ 336 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 336 ‐ ‐ 336 Sous-total ‐ ‐ ‐ 367 499 7 988 8 854 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ 10 ‐ ‐ 10 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif ‐ ‐ ‐ 377 499 7 988 8 864 Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Total encours notionnel Total encours notionnel Instruments de taux d'intérêt 5 835 514 5 916 246 Futures ‐ ‐ FRA ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts 5 793 638 5 868 688 Options de taux ‐ ‐ Caps-floors-collars 41 876 47 558 Autres instruments conditionnels ‐ ‐ Instruments de devises et or 48 894 ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ Options de change 48 894 ‐ Autres instruments ‐ ‐ Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ Autres ‐ ‐ Sous-total 5 884 408 5 916 246 Opérations de change à terme 856 686 347 904 Total Notionnels 6 741 094 6 264 150 Risque de change (cf. Rapport de gestion « Facteurs de Risques ») Risque de liquidité et de financement (cf. Rapport de gestion chapitre « Facteurs de Risques – Gestion du Bilan ») Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 986 830 1 452 69 281 90 216 ‐ 1 147 779 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 782 132 1 757 280 4 695 266 7 634 152 72 634 14 941 464 Total 1 768 962 1 758 732 4 764 547 7 724 368 72 634 16 089 243 Dépréciations - 282 791 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 15 806 452 (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 523 224 389 616 60 701 128 307 ‐ 1 101 848 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 840 866 1 414 803 4 912 528 8 151 348 41 717 15 361 262 Total 1 364 090 1 804 419 4 973 229 8 279 655 41 717 16 463 110 Dépréciations - 304 261 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 16 158 849 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 178 810 1 810 503 4 136 913 1 306 148 - 2 8 432 372 Dettes envers la clientèle 6 948 609 153 444 240 843 82 009 ‐ 7 424 905 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 8 127 419 1 963 947 4 377 756 1 388 157 - 2 15 857 277 (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 991 428 2 167 737 2 983 103 1 463 935 - 2 7 606 201 Dettes envers la clientèle 6 792 842 434 621 503 113 39 144 - 250 7 769 470 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 7 784 270 2 602 358 3 486 216 1 503 079 - 252 15 375 671 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de créances négociables 250 715 230 034 137 071 ‐ ‐ 617 820 Emprunts obligataires 9 ‐ ‐ 51 992 ‐ 52 001 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes représentées par un titre 250 724 230 034 137 071 51 992 ‐ 669 821 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée ‐ ‐ ‐ - 83 83 ‐ Dettes subordonnées à durée indéterminée 8 40 ‐ ‐ 3 519 3 567 Dépôts de garantie à caractère mutuel ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres et emprunts participatifs ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes subordonnées 8 40 ‐ - 83 3 602 3 567 (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de créances négociables 275 720 664 534 172 125 ‐ ‐ 1 112 379 Emprunts obligataires 4 ‐ ‐ 32 633 ‐ 32 637 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes représentées par un titre 275 724 664 534 172 125 32 633 ‐ 1 145 016 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes subordonnées à durée indéterminée 9 45 ‐ ‐ 3 412 3 466 Dépôts de garantie à caractère mutuel ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres et emprunts participatifs ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Dettes subordonnées 9 45 ‐ ‐ 3 412 3 466 Garanties financières en risque données par maturité attendue Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance. (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 594 166 786 ‐ ‐ ‐ 167 380 (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 19 840 127 275 ‐ ‐ ‐ 147 115 Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 "Risque de marché". Comptabilité de couverture (Cf. Note 3.2 "Risque de marché" et Chapitre "Gestion des risques – Gestion du bilan" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A.) Couverture de juste valeur Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. Couverture de flux de trésorerie Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable. Couverture d’un investissement net en devise Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères. Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur de marché Montant notionnel Valeur de marché Montant notionnel Positive Négative Positive Négative Couverture de juste valeur 19 034 298 188 5 488 116 13 171 235 782 5 548 514 Taux d'intérêt 19 034 298 188 5 488 116 13 171 235 782 5 548 514 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture de flux de trésorerie ‐ 7 608 106 439 261 13 891 159 812 Taux d'intérêt ‐ 7 608 106 439 261 13 811 141 258 Change ‐ ‐ ‐ ‐ 80 18 554 Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Instruments dérivés de couverture 19 034 305 796 5 594 555 13 432 249 673 5 708 326 Opérations sur instruments dérivés de couverture : analyse par durée résiduelle (notionnels) La ventilation des notionnels des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 128 656 1 499 055 3 966 844 5 594 555 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 128 656 1 499 055 3 966 844 5 594 555 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 128 656 1 499 055 3 966 844 5 594 555 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Notionnel des instruments dérivés de couverture ‐ ‐ ‐ 128 656 1 499 055 3 966 844 5 594 555 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 650 087 1 398 296 3 641 389 5 689 772 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 650 087 1 398 296 3 641 389 5 689 772 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps-floors-collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 650 087 1 398 296 3 641 389 5 689 772 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 18 554 18 554 Total Notionnel des instruments dérivés de couverture ‐ ‐ ‐ 650 087 1 398 296 3 659 943 5 708 326 La note 3.2 "Risque de marché - Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle" présente la ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés de couverture par maturité contractuelle résiduelle. Couverture de juste valeur Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de juste valeur Marchés organisés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Marchés de gré à gré 6 73 647 - 5 476 714 598 307 65 333 - 12 404 559 728 Taux d'intérêt 6 73 647 - 5 476 714 598 307 65 333 - 12 404 559 728 Instruments fermes 6 73 647 - 5 476 714 598 307 65 333 - 12 404 559 728 Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des micro-couvertures de juste valeur 6 73 647 - 5 476 714 598 307 65 333 - 12 404 559 728 Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 19 028 224 541 - 47 416 4 773 518 12 864 170 449 - 117 144 4 988 786 Total couverture de juste valeur 19 034 298 188 - 52 892 5 488 116 13 171 235 782 - 129 548 5 548 514 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Eléments couverts Micro-couvertures (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 111 301 ‐ - 313 83 772 ‐ 2 932 Taux d'intérêt 111 301 ‐ - 313 83 772 ‐ 2 932 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 672 189 68 682 ‐ 6 024 553 087 62 978 ‐ 9 472 Taux d'intérêt 672 189 68 682 ‐ 6 024 553 087 62 978 ‐ 9 472 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments d'actif 783 490 68 682 ‐ 5 711 636 859 62 978 ‐ 12 404 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ 137 658 ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ 137 658 ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments de passif ‐ ‐ ‐ ‐ 137 658 ‐ ‐ ‐ La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste du bilan auquel elle se rattache. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Macro-couvertures (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 4 474 915 ‐ 4 839 864 ‐ Total - Actifs 4 474 915 ‐ 4 839 864 ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 533 577 ‐ 551 947 ‐ Total - Passifs 533 577 ‐ 551 947 ‐ La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » au bilan. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Taux d'intérêt - 52 892 53 415 523 - 129 548 129 547 - 1 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total - 52 892 53 415 523 - 129 548 129 547 - 1 Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets à l’étranger Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de flux de trésorerie Marchés organisés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Marchés de gré à gré ‐ 7 608 2 991 106 439 261 13 891 1 306 159 812 Taux d'intérêt ‐ 7 608 2 911 106 439 261 13 811 1 413 141 258 Instruments fermes ‐ 7 608 2 911 106 439 261 13 811 1 413 141 258 Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ 80 ‐ ‐ 80 -107 18 554 Instruments fermes ‐ ‐ 80 ‐ ‐ 80 -107 18 554 Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des micro-couvertures de flux de trésorerie ‐ 7 608 2 991 106 439 261 13 891 1 306 159 812 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -16 ‐ Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des macro-couvertures de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -16 ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie ‐ 7 608 2 991 106 439 261 13 891 1 290 159 812 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres » à l’exception de la part inefficace de la relation de couverture qui est comptabilisée au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Couverture de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt 2 912 ‐ ‐ 1 397 ‐ - 5 Change 80 ‐ ‐ - 107 ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie 2 992 ‐ ‐ 1 290 ‐ - 5 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie et d'investissement net dans une activité à l'étranger 2 992 ‐ ‐ 1 290 ‐ - 5 Risques opérationnels (cf. Rapport de gestion « chapitre Facteurs de Risques ») Gestion du capital et ratios réglementaires Conformément au règlement européen 575/2013 ( Complété en juin 2019 par le règlement (UE) 2019/876 et en juin 2020 par le règlement (UE) 2020/873 ) (CRR), la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est soumise au respect du ratio de solvabilité, de levier et de liquidité. La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 ( Complétée en juin 2019 par la directive (UE) 2019/878 ) et du règlement européen 575/2013, applicables depuis le 1er janvier 2014, et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché. Ce dispositif prudentiel consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de fonds propres et des exigences supplémentaires en matière de la liquidité et du levier. Les fonds propres sont répartis en trois catégories : les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres retraités, notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1), et de déductions des immobilisations incorporelles ; les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1 , constitués du Common Equity Tier 1 et des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 perpétuels ; les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans. Pour être reconnus en fonds propres, les instruments de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion exigeants. Si d’anciens instruments ne sont pas ou plus éligibles, ils font l’objet d’une clause de "grand-père" permettant de les éliminer des fonds propres de façon progressive. Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2 . Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances, quand l’établissement ne bénéficie pas de la dérogation conglomérat financier". En 2020 comme en 2019 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a respecté les exigences réglementaires. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Produits et charges d’intérêts (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Sur les actifs financiers au coût amorti 317 725 351 237 Opérations avec les établissements de crédit 4 230 4 097 Opérations internes au Crédit Agricole 27 828 22 525 Opérations avec la clientèle 276 154 313 987 Opérations de location-financement ‐ 236 Titres de dettes 9 513 10 392 Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 78 6 140 Opérations avec les établissements de crédit ‐ ‐ Opérations avec la clientèle ‐ ‐ Titres de dettes 78 6 140 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 15 191 13 382 Autres intérêts et produits assimilés ‐ ‐ Produits d'intérêts (1) (2) 332 994 370 759 Sur les passifs financiers au coût amorti - 64 505 - 99 422 Opérations avec les établissements de crédit - 3 950 - 3 472 Opérations internes au Crédit Agricole - 42 421 - 57 086 Opérations avec la clientèle - 18 020 - 31 157 Opérations de location-financement ‐ ‐ Dettes représentées par un titre - 9 - 6 890 Dettes subordonnées - 105 - 817 Intérêts courus et échus des instruments de couverture - 64 657 - 59 667 Autres intérêts et charges assimilées 629 - 75 Charges d'intérêts - 128 533 - 159 164 (1) dont 5 118 milliers d'euros sur créances dépréciées (Bucket 3) au 31 décembre 2020 contre 6 505 milliers d'euros au 31 décembre 2019. (2) dont 664 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2020 contre 994 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Les montants d’intérêts négatifs enregistrés en produits d’intérêts et charges d’intérêts sont respectivement de 18 692 milliers d’euros et 1 514 milliers d’euros. Produits et charges de commissions (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 570 - 112 458 516 - 760 - 244 Sur opérations internes au Crédit Agricole 9 957 - 27 291 - 17 334 10 182 - 23 507 - 13 325 Sur opérations avec la clientèle 7 272 - 1 164 6 108 48 963 - 1 263 47 700 Sur opérations sur titres ‐ - 165 - 165 ‐ - 257 - 257 Sur opérations de change 192 - 1 191 271 - 4 267 Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan 81 ‐ 81 509 ‐ 509 Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 158 760 - 9 445 149 315 130 729 - 11 493 119 236 Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 2 743 - 288 2 455 7 018 - 3 694 3 324 Total Produits et charges de commissions 179 575 - 38 466 141 109 198 188 - 40 978 157 210 Les produits de commissions des opérations sont portés majoritairement par l’activité de banque de proximité. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dividendes reçus ‐ ‐ Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de transaction - 454 - 1 086 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 71 882 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de dette ne remplissant pas les critères SPPI - 3 436 7 510 Gains ou pertes nets sur actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option (1) ‐ ‐ Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 735 770 Résultat de la comptabilité de couverture 521 - 6 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat - 2 563 8 070 (1) Hors spread de crédit émetteur pour les passifs à la juste valeur par résultat sur option concernés Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Profits Pertes Net Profits Pertes Net Couverture de juste valeur 138 200 - 137 968 232 134 726 - 134 726 ‐ Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 71 656 - 65 944 5 712 73 194 - 60 790 12 404 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couverture) 66 544 - 72 024 - 5 480 61 532 - 73 936 - 12 404 Couverture de flux de trésorerie 1 - 1 ‐ 2 - 7 - 5 Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace 1 - 1 ‐ 2 - 7 - 5 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace 1 - 1 ‐ 2 - 7 - 5 Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 419 841 - 419 552 289 227 765 - 227 766 - 1 Variations de juste valeur des éléments couverts 233 628 - 185 924 47 704 172 454 - 55 311 117 143 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 186 213 - 233 628 - 47 415 55 311 - 172 455 - 117 144 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Résultat de la comptabilité de couverture 558 042 - 557 521 521 362 493 - 362 499 - 6 Le détail du résultat de la comptabilité de couverture par type de relation (Couverture de juste valeur, Couverture de flux de trésorerie,…) est présenté dans la note 3.4 "Comptabilité de couverture". Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables (1) 1 988 3 069 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) (2) 9 305 39 830 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 11 293 42 899 (1) Hors résultat de cession sur instruments de dettes dépréciés (Bucket 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque ». (2) Dont dividendes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables décomptabilisés au cours de la période de 0 milliers d'euros Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Gains résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Pertes résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (1) ‐ ‐ (1) Hors résultat sur décomptabilisation d'instruments de dettes dépréciés (Bucket 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque » Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat ‐ ‐ Un détail des reclassements effectués au cours de la période est présenté en Note 10 "Reclassements d'instruments financiers". Produits (charges) nets des autres activités (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation 14 13 Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d’assurance ‐ ‐ Autres produits nets de l’activité d’assurance ‐ - 28 Variation des provisions techniques des contrats d’assurance ‐ ‐ Produits nets des immeubles de placement - 143 - 442 Autres produits (charges) nets 21 539 23 562 Produits (charges) des autres activités 21 410 23 105 Charges générales d’exploitation (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Charges de personnel - 134 769 - 151 887 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) - 13 429 - 13 079 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation - 81 073 - 91 956 Charges générales d'exploitation - 229 271 - 256 922 (1) Dont 3595 milliers d’euros comptabilisés au titre du fonds de résolution au 31 décembre 2020. Honoraires des commissaires aux comptes La répartition par cabinet et par type de mission des honoraires des commissaires aux comptes des sociétés de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne intégrées globalement est la suivante au titre de 2020 : Collège des Commissaires aux comptes de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne (en milliers d'euros hors taxes) E&Y PWC Total 2020 2020 2019 2020 2019 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 146 150 192 204 338 Emetteur 100 103 108 131 208 Filiales intégrées globalement 46 47 84 73 130 Services autres que la certification des comptes 19 21 47 51 66 Emetteur 16 19 5 7 21 Filiales intégrées globalement 3 2 42 44 45 Total 165 171 239 255 404 Le montant total des honoraires de Ernst & Young, commissaire aux comptes de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 165 milliers d’euros, dont 146 milliers d’euros au titre de la mission de certification des comptes de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne et ses filiales, et 19 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (lettres de confort, procédures convenues, attestations, consultations, etc.) Le montant total des honoraires de PriceWaterhouseCoopers, commissaire aux comptes de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 239 milliers d’euros, dont 192 milliers d’euros au titre la mission de certification des comptes de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne et ses filiales, et 47 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (lettres de confort, procédures convenues, attestations, revue de conformité de déclarations fiscales, consultations, etc.) Autres Commissaires aux comptes intervenant sur les sociétés de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne , consolidées par intégration globale (en milliers d'euros hors taxes) Groupe Sully Cefat Mazars Autres (2) Total 2020 2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 20 20 6 7 5 3 8 8 39 Services autres que la certification des comptes (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 15 10 15 Total 20 20 6 7 5 3 23 18 54 (1) Les services autres que la certification des comptes recensés correspondent aux missions réalisées par ces cabinets dans les sociétés où ils sont commissaires aux comptes. (2) [CACs des entités consolidées dans le palier,] Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dotations aux amortissements - 20 500 - 21 863 Immobilisations corporelles (1) - 20 429 - 21 013 Immobilisations incorporelles - 71 - 850 Dotations (reprises) aux dépréciations ‐ ‐ Immobilisations corporelles (2) ‐ ‐ Immobilisations incorporelles ‐ ‐ Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles - 20 500 - 21 863 (1) Dont 3660 milliers d’euros comptabilisés au titre de l'amortissement du droit d'utilisation au 31 décembre 2020. (2) Dont 0 milliers d’euros comptabilisés au titre des dotations (reprises) aux dépréciations du droit d'utilisation au 31 décembre 2020. Coût du risque (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Bucket 1 et Bucket 2) (A) - 32 812 - 976 Bucket 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir - 11 586 328 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ - 74 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 10 346 274 Engagements par signature - 1 240 128 Bucket 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie - 21 226 - 1 304 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 18 290 - 773 Engagements par signature - 2 936 - 531 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan dépréciés (Bucket 3) (B) 6 684 - 15 471 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 7 996 - 11 772 Engagements par signature - 1 312 - 3 699 Autres actifs (C) - 180 - 522 Risques et charges (D) 11 639 2 706 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions (E)= (A)+ (B)+ (C)+ (D) - 14 669 - 14 263 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables dépréciés ‐ ‐ Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti dépréciés ‐ ‐ Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés - 2 358 - 2 759 Récupérations sur prêts et créances 603 1 213 comptabilisés au coût amorti 603 1 213 comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ Décotes sur crédits restructurés - 114 - 253 Pertes sur engagements par signature - 188 - 31 Autres pertes - 1 207 - 202 Autres produits 1 014 ‐ Coût du risque - 16 919 - 16 295 Dont 1 014 milliers d'euros relatifs à l’appel de la garantie Switch Assurance, versés (ou à payer) à Crédit Agricole S.A. pour combler la baisse de la valeur de mise en équivalence des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Dont 1 014 milliers d'euros relatifs au retour à meilleure fortune de la garantie Switch Assurance, reçus (ou à recevoir) de Crédit Agricole S.A. suite à la hausse de la valeur de mise en équivalence des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Données de sensibilité Une variation du taux de couverture de 0.1% à la hausse ou à la baisse sur le périmètre des filières aurait un impact de l’ordre de 700 K€ en plus ou en moins sur le cout du risque. Une variation du taux de couverture de 0.1% à la hausse ou à la baisse sur le périmètre des encours B2 hors filières aurait un impact de l’ordre de 900 K€ en plus ou en moins sur le cout du risque. Gains ou pertes nets sur autres actifs (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation 33 41 Plus-values de cession 94 41 Moins-values de cession - 61 ‐ Titres de capitaux propres consolidés ‐ ‐ Plus-values de cession ‐ ‐ Moins-values de cession ‐ ‐ Produits (charges) nets sur opérations de regroupement ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 33 41 Impôts Charge d’impôt En milliers d'euros 31/12/2020 31/12/2019 Charge d'impôt courant - 37 303 - 34 517 Charge d'impôt différé 11 394 - 1 140 Total Charge d'impôt - 25 909 - 35 657 Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté Au 31 décembre 2020 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 109 053 32,02% - 34 919 Effet des différences permanentes - 5 542 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères ‐ Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires 1 018 Effet de l’imposition à taux réduit 16 Changement de taux 509 Effet des autres éléments 10 106 Taux et charge effectifs d'impôt 23,76% - 25 909 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2020 . - le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élèvent à (3 456) milliers d’euros au 31 décembre 2020. Au 31 décembre 2019 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 147 840 34,43% - 50 901 Effet des différences permanentes - 6 206 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères 966 Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires 279 Effet de l’imposition à taux réduit 32 Changement de taux 687 Effet des autres éléments 6 666 Taux et charge effectifs d'impôt 24,12% - 35 657 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2019 . Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période : Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables -15 888 3 096 Ecart de réévaluation de la période 8 409 6 410 Transferts en résultat -2 033 -3 388 Autres variations -22 264 74 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 2 992 1 287 Ecart de réévaluation de la période 2 992 1 287 Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 3 694 -1 267 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées 16 114 ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 6 912 3 116 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -151 -1 600 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en réserves ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables -67 370 80 388 Ecart de réévaluation de la période -66 292 79 699 Transferts en réserves 10 ‐ Autres variations -1 088 689 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 2 923 -2 107 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -63 510 76 681 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres -56 598 79 797 Dont part du Groupe -56 684 79 402 Dont participations ne donnant pas le contrôle 86 395 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variation 31/12/2020 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ - 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 14 255 - 4 045 10 210 9 588 - 15 888 4 467 - 11 421 - 10 799 - 1   633 422 - 1 211 - 1 211 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture - 9 600 2 480 - 7 120 - 7   120 2 992 - 773 2   219 2 219 - 6   608 1 707 - 4 901 - 4 901 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4 655 - 1 565 3 091 2 468 - 12   896 3 694 - 9 203 - 8 580 - 8   241 2 129 - 6 112 - 6 112 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ 16 114 ‐ 16 114 15 278 16 114 ‐ 16 114 15 278 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4 655 - 1 565 3 091 2 468 3 218 3 694 6 911 6 698 7 873 2 129 10 002 9 166 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi - 9 412 2 433 - 6 979 - 6 979 - 151 39 - 112 - 112 - 9   563 2 472 - 7 091 - 7 091 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 309 165 - 9 995 299 170 298 861 - 67   370 2 884 - 64 486 - 64   302 241 795 - 7   111 234   684 234 559 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 299   753 - 7   562 292   191 291 882 - 67   521 2 923 - 64 598 - 64   414 232 232 - 4   639 227 593 227 468 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ 1 088 ‐ 1 088 1 032 1 088 ‐ 1 088 1 032 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 299 753 - 7 562 292 191 291 882 - 66   433 2 923 - 63 510 - 63   382 233 320 - 4   639 228   681 228 500 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 304   408 - 9   127 295   282 294 350 - 63   215 6 617 - 56 599 - 56   684 241 193 - 2 510 238 683 237 666 (en milliers d'euros) 31/12/2018 Variation 31/12/2019 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1 ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 11 159 - 3 110 8 049 7 656 3 096 - 935 2 161 1 932 14 255 - 4 045 10 210 9 588 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture - 10 887 2 812 - 8 075 - 8 075 1 287 - 332 955 955 - 9 600 2 480 - 7 120 - 7 120 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 272 - 298 - 25 - 419 4 383 - 1 267 3 116 2 887 4 655 - 1 565 3 091 2 468 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 272 - 298 - 25 - 419 4 383 - 1 267 3 116 2 887 4 655 - 1 565 3 091 2 468 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi - 7 812 2 020 - 5 792 - 5 792 - 1 600 413 - 1 187 - 1 187 - 9 412 2 433 - 6 979 - 6 979 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 228 777 - 7 475 221 302 221 158 80 388 - 2 520 77 868 77 703 309 165 - 9 995 299 170 298 861 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 220 965 - 5 455 215 510 215 366 78 788 - 2 107 76 681 76 516 299 753 - 7 562 292 191 291 882 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 220 965 - 5 455 215 510 215 366 78 788 - 2 107 76 681 76 516 299 753 - 7 562 292 191 291 882 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 221 237 - 5 753 215 485 214 947 83 171 - 3 374 79 797 79 403 304 408 - 9 127 295 282 294 350 Informations sectorielles Définition des secteurs opérationnels En application d’IFRS 8, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction générale pour le pilotage du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne , l’évaluation des performances et l’affectation des ressources aux secteurs opérationnels identifiés. Les secteurs opérationnels présentés dans le reporting interne correspondant aux métiers du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et conformes à la nomenclature en usage au sein du groupe Crédit Agricole S.A., sont les suivants : Banque de proximité en France, Gestion pour compte propre et divers, Banque de détail à l’étranger, Services financiers spécialisés, Gestion d’actifs, assurance et banque privée, Banque de financement et d’investissement. Le métier principal du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est la banque de proximité. Néanmoins, les secteurs opérationnels présentés dans le reporting interne et correspondant à la banque de proximité sont les suivants : Banque de proximité en France, Banque de détail en Espagne. Information sectorielle par secteur opérationnel Les transactions entre les secteurs opérationnels sont conclues à des conditions de marché. Les actifs sectoriels sont déterminés à partir des éléments comptables composant le bilan de chaque secteur opérationnel. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Banque de proximité France Banque de détail Espagne Total Produit net bancaire 375 710 ‐ ‐ 375 710 Charges d'exploitation - 249 771 ‐ ‐ - 249 771 Résultat brut d'exploitation 125 939 ‐ ‐ 125 939 Coût du risque - 16 919 ‐ ‐ - 16 919 Résultat d'exploitation 109 020 ‐ ‐ 109 020 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 33 ‐ ‐ 33 Variations de valeur des écarts d'acquisition ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat avant impôt 109 053 ‐ ‐ 109 053 Impôts sur les bénéfices - 25 909 ‐ ‐ - 25 909 Résultat net d'impôt des activités abandonnées ‐ - 37 720 ‐ - 37 720 Résultat net 83 144 - 37 720 ‐ 45 424 Participations ne donnant pas le contrôle 207 152 ‐ 359 Résultat net part du Groupe 82 937 - 37 872 ‐ 45 065 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Banque de proximité France Banque de détail Espagne Total Actifs sectoriels 20 039 523 2 177 775 ‐ 22 217 298 Dont parts dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ Dont écarts d'acquisition 4 023 ‐ ‐ 4 023 Total Actif 20 039 523 2 177 775 ‐ 22 217 298 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Banque de proximité France Banque de détail Espagne Total Produit net bancaire 400 288 42 591 ‐ 442 879 Charges d'exploitation - 247 869 - 30 916 ‐ - 278 785 Résultat brut d'exploitation 152 419 11 675 ‐ 164 094 Coût du risque - 14 878 - 1 417 ‐ - 16 295 Résultat d'exploitation 137 541 10 258 ‐ 147 799 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 41 ‐ ‐ 41 Variations de valeur des écarts d'acquisition ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat avant impôt 137 582 10 258 ‐ 147 840 Impôts sur les bénéfices - 33 408 - 2 249 ‐ - 35 657 Résultat net d'impôt des activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat net 104 174 8 009 ‐ 112 183 Participations ne donnant pas le contrôle 84 416 ‐ 500 Résultat net part du Groupe 104 090 7 593 ‐ 111 683 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Banque de proximité France Banque de détail Espagne Secteur opérationnel 3 Total Actifs sectoriels 18 160 239 2 104 010 ‐ 20 264 249 Dont parts dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ Dont écarts d'acquisition 4 023 ‐ ‐ 4 023 Total Actif 18 160 239 2 104 010 ‐ 20 264 249 Information sectorielle par zone géographique L’analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Résultat net part Groupe dont Produit net bancaire Actifs sectoriels dont écarts d'acquisition Résultat net part Groupe dont Produit net bancaire Actifs sectoriels dont écarts d'acquisition France (y compris DOM-TOM) 82 937 375 710 ‐ ‐ 104 174 400 288 ‐ ‐ Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays de l'Union européenne - 37 872 ‐ ‐ ‐ 8 009 42 591 ‐ ‐ Autres pays d'Europe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amérique du Nord ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 45 065 375 710 ‐ ‐ 112 183 442 879 ‐ ‐ Notes relatives au bilan Caisse, banques centrales (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actif Passif Actif Passif Caisse 58 547 ‐ 71 051 ‐ Banques centrales 225 329 ‐ 228 101 286 200 Valeur au bilan 283 876 ‐ 299 152 286 200 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 3 171 2 437 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 401 226 257 984 Instruments de capitaux propres 10 769 14 427 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 390 457 243 557 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Valeur au bilan 404 397 260 421 Dont Titres prêtés ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Instruments de capitaux propres ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Instruments dérivés 3 171 2 437 Valeur au bilan 3 171 2 437 Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actions et autres titres à revenu variable ‐ 5 Titres de participation non consolidés 10 769 14 422 Total Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 10 769 14 427 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Titres de dettes 390 390 243 518 Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 22 081 21 392 OPCVM 368 309 222 126 Prêts et créances 67 39 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Créances sur la clientèle 67 39 Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Total Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI à la juste valeur par résultat 390 457 243 557 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Prêts et créances ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ Total Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 9 242 8 864 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Valeur au bilan 9 242 8 864 Passifs financiers détenus à des fins de transaction (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Titres vendus à découvert ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ Instruments dérivés 9 242 8 864 Valeur au bilan 9 242 8 864 Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Passifs financiers dont les variations du spread émetteur sont comptabilisées par capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2020 Valeur comptable Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance Montant cumulé de variation de juste valeur liée aux variations du risque de crédit propre Montant de variation de juste valeur sur la période liée aux variations du risque de crédit propre Montant réalisé lors de la décomptabilisation (1) Dépôts et passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres passifs financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Le montant réalisé lors de la décomptabilisation est transféré en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné. (en milliers d'euros) 31/12/2019 Valeur comptable Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance Montant cumulé de variation de juste valeur liée aux variations du risque de crédit propre Montant de variation de juste valeur sur la période liée aux variations du risque de crédit propre Montant réalisé lors de la décomptabilisation (1) Dépôts et passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres passifs financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Le montant réalisé lors de la décomptabilisation est transféré en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné Passifs financiers dont les variations du spread émetteur sont comptabilisées en résultat net (en milliers d'euros) 31/12/2020 Valeur comptable Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance Montant cumulé de variation de juste valeur liée aux variations du risque de crédit propre Montant de variation de juste valeur sur la période liée aux variations du risque de crédit propre Dépôts et passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Autres passifs financiers ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2019 Valeur comptable Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance Montant cumulé de variation de juste valeur liée aux variations du risque de crédit propre Montant de variation de juste valeur sur la période liée aux variations du risque de crédit propre Dépôts et passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Autres passifs financiers ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture L’information détaillée est fournie à la note 3.4 "Comptabilité de couverture". Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 111 332 252 - 1   886 342   390 16 917 - 2 662 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 323   648 259 490 - 17   695 1 424   162 324 069 - 14 903 Total 1 434   980 259 742 - 19   581 1 766   552 340 986 - 17 565 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Effets publics et valeurs assimilées 25 475 ‐ - 762 150 236 7 396 - 2 042 Obligations et autres titres à revenu fixe 85 857 252 - 1 124 192 154 9 521 - 620 Total des titres de dettes 111 332 252 - 1 886 342 390 16 917 - 2 662 Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 111 332 252 - 1 886 342 390 16 917 - 2 662 Impôts sur les bénéfices - 65 487 - 4 731 687 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôts) 187 - 1 399 12 186 - 1 975 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Actions et autres titres à revenu variable 6 725 ‐ ‐ 4 189 ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 1 316 923 259 490 - 17 695 1 419 973 324 069 - 14 903 Total Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 323 648 259 490 - 17 695 1 424 162 324 069 - 14 903 Impôts sur les bénéfices - 7 111 ‐ - 9 996 ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) 252 379 - 17 695 314 073 - 14 903 Instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Actions et autres titres à revenu variable 10 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 410 ‐ - 10 ‐ ‐ ‐ Total Placements dans des instruments de capitaux propres 420 ‐ -10 ‐ ‐ ‐ Impôts sur les bénéfices ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) ‐ -10 ‐ ‐ Au cours de l'exercice, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a procédé à une réduction de capital de la société Irdinov et à la cession du titre Portimserviez. Cette cession résulte de la décision la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne de se désengager de l'activité ; la société Portimserviez ayant fait l’objet d’une transmission universelle de patrimoine avec l’entité PG Invest. Actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 147 779 1 101 848 Prêts et créances sur la clientèle (1) 14 658 673 15 057 001 Titres de dettes 997 371 871 328 Valeur au bilan 16 803 823 17 030 177 (1) Au 31 décembre 2020 , dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, le montant des encours de prêts garantis par l’Etat (PGE) accordés par la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s’élève à 481 739 milliers d’euros et celui des reports d’échéances d’encours de prêts à la clientèle à 335 000 milliers d’euros (dont 16 388 milliers d’euros d’échéances d’encours de prêts reportées). Prêts et créances sur les établissements de crédit (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Etablissements de crédit Comptes et prêts 14 608 33 521 dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) 14 570 18 278 dont comptes et prêts au jour le jour non douteux (1) ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée 282 258 Prêts subordonnés 1 008 1 008 Autres prêts et créances ‐ ‐ Valeur brute 15 898 34 787 Dépréciations ‐ ‐ Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 15 898 34 787 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 754 146 486 699 Titres reçus en pension livrée 210 126 ‐ Comptes et avances à terme 167 609 580 362 Prêts subordonnés ‐ ‐ Total Prêts et créances internes au Crédit Agricole 1 131 881 1 067 061 Valeur au bilan 1 147 779 1 101 848 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique "Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit" du Tableau des flux de trésorerie Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Opérations avec la clientèle Créances commerciales 7 958 78 105 Autres concours à la clientèle 14 796 088 15 151 898 Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Prêts subordonnés ‐ ‐ Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 99 684 79 010 Comptes ordinaires débiteurs 37 734 39 142 Valeur brute 14 941 464 15 348 155 Dépréciations - 282 791 - 302 530 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 14 658 673 15 045 625 Opérations de location-financement Location-financement immobilier ‐ 5 878 Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées ‐ 7 229 Valeur brute ‐ 13 107 Dépréciations ‐ - 1 731 Valeur nette des opérations de location-financement ‐ 11 376 Valeur au bilan 14 658 673 15 057 001 Titres de dettes (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Effets publics et valeurs assimilées 145 118 140 356 Obligations et autres titres à revenu fixe 852 437 731 297 Total 997 555 871 653 Dépréciations - 184 - 325 Valeur au bilan 997 371 871 328 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2020 Nature des actifs transférés (en milliers d'euros) Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées dont autres (1) Juste valeur (2) Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées dont autres (1) Juste valeur (2) Juste valeur nette (2) Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 475 013 51 992 423 021 ‐ 502 341 444 392 51 992 392 400 ‐ 444 392 57 949 ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 423 021 ‐ 423 021 ‐ 450 349 392 400 ‐ 392 400 ‐ 392 400 57 949 ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 51 992 51 992 ‐ ‐ 51 992 51 992 51 992 ‐ ‐ 51 992 ‐ ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers 475 013 51 992 423 021 ‐ 502 341 444 392 51 992 392 400 ‐ 444 392 57 949 ‐ ‐ ‐ Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés 475 013 51 992 423 021 ‐ 502 341 444 392 51 992 392 400 ‐ 444 392 57 949 ‐ ‐ ‐ (1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral. [si concerné] (2) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2019 Nature des actifs transférés (en milliers d'euros) Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées dont autres (1) Juste valeur (2) Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) Dont pensions livrées Dont autres (1) Juste valeur (2) Juste valeur nette (2) Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 140 345 ‐ 140 345 ‐ 140 345 140 345 ‐ 140 345 ‐ 140 345 ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 140 345 ‐ 140 345 ‐ 140 345 140 345 ‐ 140 345 ‐ 140 345 ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 416 006 32 633 383 373 ‐ 416 006 452 395 32 633 419 762 ‐ 452 395 - 36 389 ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 383 373 ‐ 383 373 ‐ 383 373 419 762 ‐ 419 762 ‐ 419 762 - 36 389 ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 32 633 32 633 ‐ ‐ 32 633 32 633 32 633 ‐ ‐ 32 633 ‐ ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers 556 351 32 633 523 718 ‐ 556 351 592 740 32 633 560 107 ‐ 592 740 - 36 389 ‐ ‐ ‐ Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés 556 351 32 633 523 718 ‐ 556 351 592 740 32 633 560 107 ‐ 592 740 -36 389 ‐ ‐ ‐ (1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral. [si concerné] (2) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Titrisations Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs. Les titrisations consolidées intégralement autosouscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7. Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2020 Nature de l'implication continue (2) (en milliers d'euros) Montants au bilan Montant représentant l'exposition maximale à des pertes (3) Montant représentant les pertes supportées par des tiers titulaires de droits de rang inférieur Actifs/Passifs (1) Valeur comptable dont titrisations (déconsolidantes) Autres Juste valeur Engagements donnés, dont instruments dérivés : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Contrats fermes d'achat à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de vente émises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options d'achat acquises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres dérivés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments financiers non dérivés souscrits : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les actifs sont signés plus, les passifs sont signés moins, les produits sont signés plus, les charges sont signées moins. (2) "Une entité peut agréger les informations exigées … relatives à un actif particulier si elle a plus d'un type d'implication continue dans cet actif financier décomptabilisé, et les publier comme un seul type d'implication continue" IFRS 7.42F (3) L'entité précisera "la façon dont l'exposition maximale a été déterminée" IFRS 7.42E (c) (4) Si les gains ou les pertes ne sont pas la résultante d'une évaluation définie sur la base de données de marché observables, l'entité explicitera le mode de valorisation (IFRS 7.B.38). Nature de l'implication continue (2) (en milliers d'euros) Sorties futures de trésorerie liées aux actifs transférés (non actualisés) Montants au compte de résultat Montant estimé à la date du reporting Echéancier En date de transfert des actifs Post transfert sur la durée de l'implication continue ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Gains ou pertes (1) de transfert (4) Produits/Charges* de la période Produits/Charges* de la fin de période Produits/Charges* cumulés Engagements donnés, dont instruments dérivés : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Contrats fermes d'achat à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de vente émises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options d'achat acquises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres dérivés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments financiers non dérivés souscrits : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les actifs sont signés plus, les passifs sont signés moins, les produits sont signés plus, les charges sont signées moins. (2) "Une entité peut agréger les informations exigées … relatives à un actif particulier si elle a plus d'un type d'implication continue dans cet actif financier décomptabilisé, et les publier comme un seul type d'implication continue" IFRS 7.42F (3) L'entité précisera "la façon dont l'exposition maximale a été déterminée" IFRS 7.42E (c) (4) Si les gains ou les pertes ne sont pas la résultante d'une évaluation définie sur la base de données de marché observables, l'entité explicitera le mode de valorisation (IFRS 7.B.38). Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2019 Nature de l'implication continue (2) (en milliers d'euros) Montants au bilan Montant représentant l'exposition maximale à des pertes (3) Montant représentant les pertes supportées par des tiers titulaires de droits de rang inférieur Actifs/Passifs (1) Valeur comptable dont titrisations (déconsolidantes) Autres Juste valeur Engagements donnés, dont instruments dérivés : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Contrats fermes d'achat à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de vente émises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options d'achat acquises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres dérivés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments financiers non dérivés souscrits : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les actifs sont signés plus, les passifs sont signés moins, les produits sont signés plus, les charges sont signées moins. (2) "Une entité peut agréger les informations exigées … relatives à un actif particulier si elle a plus d'un type d'implication continue dans cet actif financier décomptabilisé, et les publier comme un seul type d'implication continue" IFRS 7.42F (3) L'entité précisera "la façon dont l'exposition maximale a été déterminée" IFRS 7.42E (c) (4) Si les gains ou les pertes ne sont pas la résultante d'une évaluation définie sur la base de données de marché observables, l'entité explicitera le mode de valorisation (IFRS 7.B.38). Nature de l'implication continue (2) (en milliers d'euros) Sorties futures de trésorerie liées aux actifs transférés (non actualisés) Montants au compte de résultat Montant estimé à la date du reporting Echéancier En date de transfert des actifs Post transfert sur la durée de l'implication continue ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Gains ou pertes (1) de transfert (4) Produits/Charges* de la période Produits/Charges* de la fin de période Produits/Charges* cumulés Engagements donnés, dont instruments dérivés : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Contrats fermes d'achat à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de vente émises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options d'achat acquises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres dérivés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments financiers non dérivés souscrits : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les actifs sont signés plus, les passifs sont signés moins, les produits sont signés plus, les charges sont signées moins. (2) "Une entité peut agréger les informations exigées … relatives à un actif particulier si elle a plus d'un type d'implication continue dans cet actif financier décomptabilisé, et les publier comme un seul type d'implication continue" IFRS 7.42F (3) L'entité précisera "la façon dont l'exposition maximale a été déterminée" IFRS 7.42E (c) (4) Si les gains ou les pertes ne sont pas la résultante d'une évaluation définie sur la base de données de marché observables, l'entité explicitera le mode de valorisation (IFRS 7.B.38). Expositions au risque souverain Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement. L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture. Les expositions de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au risque souverain sont les suivantes : Activité bancaire 31/12/2020 (en milliers d'euros) Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Argentine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autriche ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Belgique ‐ ‐ ‐ 21 623 21 623 ‐ 21 623 Brésil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Allemagne ‐ ‐ 8 630 ‐ 8 630 ‐ 8 630 Egypte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Espagne ‐ 3 803 91 639 ‐ 95 442 ‐ 95 442 Etats-Unis ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ France ‐ 20 959 16 845 123 488 161 292 ‐ 161 292 Grèce ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Hong Kong ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Iran ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Irlande ‐ 7 299 ‐ ‐ 7 299 ‐ 7 299 Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Luxembourg ‐ 30 917 ‐ ‐ 30 917 ‐ 30 917 Liban ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Lituanie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Maroc ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Pologne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Royaume-Uni ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Russie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Syrie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Turquie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Venezuela ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Yémen ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays souverains ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ 62 978 117 114 145 111 325 203 ‐ 325 203 31/12/2019 (en milliers d'euros) Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Argentine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autriche ‐ ‐ 1 153 ‐ 1 153 ‐ 1 153 Belgique ‐ ‐ ‐ 15 097 15 097 ‐ 15 097 Brésil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Allemagne ‐ ‐ 5 144 ‐ 5 144 ‐ 5 144 Egypte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Espagne ‐ 4 014 131 346 ‐ 135 360 ‐ 135 360 Etats-Unis ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ France ‐ ‐ 11 734 125 219 136 953 ‐ 136 953 Grèce ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Hong Kong ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Iran ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Irlande ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Luxembourg ‐ ‐ 859 ‐ 859 ‐ 859 Liban ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Lituanie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Maroc ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Pologne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Royaume-Uni ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Russie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Syrie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Turquie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Venezuela ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Yémen ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays souverains ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ 4 014 150 236 140 316 294 566 ‐ 294 566 Passifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dettes envers les établissements de crédit 8 432 372 7 606 201 Dettes envers la clientèle 7 424 905 7 769 470 Dettes représentées par un titre 669 821 1 145 016 Valeur au bilan 16 527 098 16 520 687 Dettes envers les établissements de crédit (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Etablissements de crédit Comptes et emprunts 13 680 62 533 dont comptes ordinaires créditeurs (1) 10 550 13 387 dont comptes et emprunts au jour le jour (1) ‐ ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée 421 272 536 690 Total 434 952 599 223 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires créditeurs 129 783 72 292 Titres donnés en pension livrée 210 136 ‐ Comptes et avances à terme 7 660 818 6 934 686 Total 8 000 737 7 006 978 Valeur au bilan 8 435 689 7 606 201 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique ”Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit” du Tableau des flux de trésorerie. Dettes envers la clientèle (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires créditeurs 5 740 945 5 495 272 Comptes d'épargne à régime spécial 74 084 64 239 Autres dettes envers la clientèle 1 609 876 2 186 531 Titres donnés en pension livrée ‐ 23 428 Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques ‐ ‐ Valeur au bilan 7 424 905 7 769 470 Dettes représentées par un titre (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Bons de caisse ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ Titres de créances négociables 617 820 1 112 379 Emprunts obligataires 52 001 32 637 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ Valeur au bilan 669 821 1 145 016 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers Compensation – Actifs financiers Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2020 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 22 844 ‐ 22 844 19 165 ‐ 3 040 Prises en pension de titres (2) 210 416 ‐ 210 416 210 408 ‐ ‐ Prêts de titres (3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers (4) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs financiers soumis à compensation 233 260 ‐ 233 260 229 573 ‐ 3 040 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 84 % des dérivés à l'actif à la date d'arrêté. (2) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation représente 99 % des prises en pension de titres à l'actif à la date d'arrêté. Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2019 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 15 346 ‐ 15 346 13 269 ‐ 2 077 Prises en pension de titres (2) 258 ‐ 258 229 ‐ 29 Prêts de titres (3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers (4) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs financiers soumis à compensation 15 604 ‐ 15 604 13 498 ‐ 2 106 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 86 % de dérivés à l'actif à la date d'arrêté. (2) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation représente 89 % des prises en pension de titres à l'actif à la date d'arrêté Compensation – Passifs financiers Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2020 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 315 173 ‐ 315 173 19 165 290 444 5 564 Mises en pension de titres (2) 713 557 ‐ 713 557 210 408 421 000 82 149 Emprunts de titres (3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers (4) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers soumis à compensation 1 028 730 ‐ 1 028 730 229 573 711 444 87 713 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 96 % des dérivés au passif à la date d'arrêté. (2) Le montant des mises en pension de titres soumis à compensation représente 29 % des mises en pension de titres au passif à la date d'arrêté. Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2019 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 257 882 ‐ 257 882 13 269 237 885 6 728 Mises en pension de titres (2) 560 118 ‐ 560 118 229 390 046 169 843 Emprunts de titres (3) 1 ‐ 1 ‐ ‐ 1 Autres instruments financiers (4) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers soumis à compensation 818 001 ‐ 818 001 13 498 627 931 176 572 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 97 % des dérivés au passif à la date d'arrêté. (2) Le montant des mises en pension de titres soumis à compensation représente 70 % des mises en pension de titres au passif à la date d'arrêté. Actifs et passifs d’impôts courants et différés (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Impôts courants 38 791 1 655 Impôts différés 55 595 44 396 Total Actifs d'impôts courants et différés 94 386 46 051 Impôts courants 40 729 2 364 Impôts différés 10 435 15 888 Total Passifs d'impôts courants et différés 51 164 18 252 Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit : (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 55 595 ‐ 44 325 ‐ Charges à payer non déductibles ‐ ‐ 2 122 ‐ Provisions pour risques et charges non déductibles 37 249 ‐ 28 816 ‐ Autres différences temporaires (1) 18 346 ‐ 13 387 ‐ Impôts différés sur réserves latentes ‐ 3 456 - 9 9 934 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres - 3 235 3 456 - 4 088 9 934 Couverture de flux de trésorerie 1 706 ‐ 2 458 ‐ Gains et pertes sur écarts actuariels 1 529 ‐ 1 621 ‐ Gains et pertes sur variation du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ Impôts différés sur résultat ‐ 6 979 71 5 945 Total Impôts différés 55 595 10 435 44 396 15 888 (1) La part d'impôts différés relative aux déficits reportables est de 0 milliers d'euros en 2020 contre 0 milliers d'euros en 2019. Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale. Positions fiscales incertaines et contrôles fiscaux N éant Comptes de régularisation actif, passif et divers Comptes de régularisation et actifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Autres actifs 422 360 399 285 Comptes de stocks et emplois divers 752 8 326 Gestion collective des titres Livret de développement durable ‐ ‐ Débiteurs divers (1) 421 554 385 769 Comptes de règlements 54 5 190 Capital souscrit non versé ‐ ‐ Autres actifs d'assurance ‐ ‐ Parts des réassureurs dans les provisions techniques ‐ ‐ Comptes de régularisation 71 952 76 242 Comptes d'encaissement et de transfert 26 909 29 947 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts ‐ ‐ Produits à recevoir 40 974 40 813 Charges constatées d'avance 1 046 1 343 Autres comptes de régularisation 3 023 4 139 Valeur au bilan 494 312 475 527 (1) dont 7,64 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution Unique, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Comptes de régularisation et passifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Autres passifs (1) 91 410 97 949 Comptes de règlements ‐ ‐ Créditeurs divers 76 812 82 059 Versements restant à effectuer sur titres 6 901 6 784 Autres passifs d'assurance ‐ ‐ Dettes locatives (3) 7 697 9 106 Autres ‐ ‐ Comptes de régularisation 185 026 199 256 Comptes d'encaissement et de transfert (2) 28 942 17 064 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts 12 12 Produits constatés d’avance 77 976 85 682 Charges à payer 70 057 85 089 Autres comptes de régularisation 9 599 11 409 Valeur au bilan 277 996 297 205 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées. (2) Les montants sont indiqués en net. (3) Tenant compte des effets de première application de la décision de l’IFRS IC du 26 novembre 2019 sur la durée des contrats de location IFRS 16, le solde des dettes locatives au bilan aurait été de 10 069 milliers d’euros au 31/12/2019 (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité) Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Bilan des actifs non courants destinés à être cédés et des activités abandonnées (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Caisse, banques centrales 112 309 154 531 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5 846 8 840 Instruments dérivés de couverture ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 133 292 151 958 Actifs financiers au coût amorti 1 861 395 1 723 403 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ‐ ‐ Actifs d'impôts courants et différés 5 503 1 933 Comptes de régularisation et actifs divers 22 774 26 063 Participation dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Immeubles de placement 933 960 Immobilisations corporelles 33 063 33 538 Immobilisations incorporelles 2 082 2 784 Ecarts d'acquisition ‐ ‐ Total de l'Actif 2 177 197 2 104 010 Banques centrales 408 040 286 200 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 844 523 Instruments dérivés de couverture ‐ ‐ Passifs financiers au coût amorti 1 655 424 1 704 365 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ‐ ‐ Passifs d'impôts courants et différés 10 984 6 948 Comptes de régularisation et passifs divers 31 023 32 327 Provisions 4 774 10 927 Dettes subordonnées ‐ ‐ Mise à la juste valeur des actifs non courants destinés à être cédés et des activités abandonnées (hors fiscalité) 66 108 62 720 Total du passif 2 177 197 2 104 010 Compte de résultat des activités abandonnées (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Retraité Produit net bancaire 42 512 42 591 Charges générales d'exploitation - 26 262 - 28 162 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles - 2 619 - 2 754 Coût du risque - 9 714 - 1 417 Résultat avant impôt 3 917 10 258 Quote-part de résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs ‐ ‐ Variations de valeur des écarts d'acquisition ‐ ‐ Impôts sur les bénéfices - 983 - 2 249 Résultat net 2 934 8 009 Résultat lié à la mise à leur juste valeur des activités abandonnées ‐ ‐ Résultat net d'impôt des activités abandonnées 2 934 8 009 Participations ne donnant pas le contrôle - 152 - 416 Résultat net des activités abandonnées part du Groupe 2 782 7 593 Résultat de base par action (en euros) ‐ 2 Résultat dilué par action (en euros) ‐ 2 Flux de trésorerie nets des activités abandonnées (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle - 203 973 - 57 665 Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement 1 829 - 3 978 Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement - 3 791 - 5 237 Total - 205 935 - 66 880 Résultat de cession (en milliers d'euros) 31/12/2020 BANKOA S.A. 1 955 BANKOA KARTERA S.A. 122 CA BANKOA GESTION 857 Résultat de l’exercice 2 934 Résultat de cession du Groupe BANKOA - 40 654 Résultat du Groupe BANKOA - 37 720 Co-entreprises et entreprises associées Informations financières des co-entreprises et des entreprises associées Au 31 décembre 2020, aucune entité du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ne détient d’intérêts dans des co-entreprises ou entreprises associées. Immeubles de placement (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2020 Valeur brute 21 668 ‐ 6 - 115 ‐ - 2 138 19 421 Amortissements et dépréciations - 12 800 ‐ - 786 115 ‐ 1 178 - 12 293 Valeur au bilan (1) 8 868 ‐ - 780 ‐ ‐ - 960 7 128 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple (en milliers d'euros) 31/12/2018 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2019 Valeur brute 22 656 6 5 - 978 ‐ - 21 21 668 Amortissements et dépréciations - 12 825 - 6 - 863 873 ‐ 21 - 12 800 Valeur au bilan (1) 9 831 ‐ - 858 - 105 ‐ ‐ 8 868 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple Juste valeur des immeubles de placement La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût, établie "à dire d’expert", s’élève à 19 241 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 21 105 milliers d’euros au 31 décembre 2019 . (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 ‐ ‐ Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 563 2 138 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 18 858 18 967 Valeur de marché des immeubles de placement 19 421 21 105 Tous les immeubles de placement font l’objet d’une comptabilisation au coût au bilan. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) Les immobilisations corporelles d’exploitation incluent les droits d’utilisation des immobilisations prises en location en tant que preneur. Les amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles d’exploitation sont présentés y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements (1) 31/12/2020 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 329 602 8 790 14 782 -12 788 ‐ -57 966 282 420 Amortissements et dépréciations -166 895 -1 597 -19 702 11 134 ‐ 26 436 -150 624 Valeur au bilan 162 707 7 193 -4 920 -1 654 ‐ -31 530 131 796 Immobilisations incorporelles Valeur brute 24 361 1 000 215 -9 ‐ -4 316 21 251 Amortissements et dépréciations -4 092 -3 -73 -1 ‐ 2 186 -1 982 Valeur au bilan 20 269 997 142 -10 ‐ -2 130 19 269 (1) Tenant compte des effets de première application de la décision de l’IFRS IC du 26 novembre 2019 sur la durée des contrats de location IFRS 16, le solde des droits d’utilisation au bilan aurait été de 10069 milliers d’euros au 31/12/2019 (contre 5489 milliers d’euros avant application de la décision IFRS IC) (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité). (en milliers d'euros) 31/12/2018 01/01/2019 (1) Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2019 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 302 200 ‐ -5 436 39 691 -18 745 ‐ 11 892 329 602 Amortissements et dépréciations -162 585 ‐ 816 -21 014 15 909 ‐ -21 -166 895 Valeur au bilan 139 615 ‐ -4 620 18 677 -2 836 ‐ 11 871 162 707 Immobilisations incorporelles Valeur brute 17 858 ‐ 5 993 1 032 -77 ‐ -447 24 361 Amortissements et dépréciations -3 259 ‐ -61 -850 76 ‐ ‐ -4 092 Valeur au bilan 14 599 ‐ 5 932 182 -1 ‐ -447 20 269 (1) Impact de la comptabilisation du droit d'utilisation dans le cadre de la première application de la norme IFRS 16 Contrats de location. Ecarts d’acquisition (en milliers d'euros) 31/12/2019 brut 31/12/2019 net Augmentations (acquisitions) Diminutions (Cessions) Pertes de valeur de la période Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2020 brut 31/12/2020 net SQHPB 4 023 4 023 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 4 023 4 023 Total 4 023 4 023 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Suite à l’épidémie de Covid-19, la caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a procédé à une revue des tests de dépréciation de l’ensemble des UGT pour lesquelles un indice de perte de valeur a été détecté. Au 31 décembre 2020, cette actualisation des tests de dépréciation tenant compte des impacts négatifs marqués sur l’économie liés au Covid-19 ainsi que des mesures de soutien à l’économie prises par l’Etat n’a pas donné lieu à la comptabilisation de perte de valeur complémentaire sur les écarts d’acquisition. Le goodwill SQHPB se calcule de la manière suivante : Actifs nets identifiables : - 4 718 JV de la participation détenue avant prise de contrôle : + 3 232 Coût d’acquisition complémentaire 55% : + 5 509 Goodwill : = 4 023 Provisions (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2020 Risques sur les produits épargne-logement 17 663 ‐ 3 083 ‐ - 988 ‐ ‐ 19 759 Risques d’exécution des engagements par signature 23 807 ‐ 37 151 - 9 - 31 667 ‐ 2 640 31 922 Risques opérationnels 198 ‐ 7 ‐ - 29 ‐ ‐ 176 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 7 880 ‐ 47 ‐ - 1 477 ‐ - 370 6 080 Litiges divers 8 501 ‐ 441 - 161 - 945 ‐ ‐ 7 836 Participations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres risques 28 431 ‐ 2 196 - 1 769 - 11 899 ‐ - 9 100 7 859 Total 86 480 ‐ 42 925 -1 939 -47 005 ‐ -6 830 73 632 (1) Dont 4141 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1144 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (en milliers d'euros) 31/12/2018 01/01/2019 (2) Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2019 Risques sur les produits épargne-logement 10 819 ‐ ‐ 6 844 ‐ ‐ ‐ ‐ 17 663 Risques d’exécution des engagements par signature 20 229 ‐ ‐ 41 381 - 162 - 37 279 ‐ - 362 23 807 Risques opérationnels 2 160 ‐ ‐ 198 ‐ - 2 160 ‐ ‐ 198 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 7 137 ‐ 117 21 ‐ - 575 ‐ 1 180 7 880 Litiges divers 10 338 ‐ 37 1 229 - 26 - 3 077 ‐ ‐ 8 501 Participations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres risques 30 693 ‐ ‐ 3 930 - 3 026 - 3 167 ‐ ‐ 28 431 Total 81 376 ‐ 154 53 603 -3 214 -46 258 ‐ 818 86 480 (1) Dont 5732 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1562 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (2) Reclassement des provisions pour risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat de la rubrique « Provisions » vers la rubrique « Passifs d’impôts courants et différés » au 1er janvier 2019 Provision épargne-logement : Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 356 671 321 695 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 770 097 737 637 Ancienneté de plus de 10 ans 904 388 921 720 Total plans d'épargne-logement 2 031 156 1 981 052 Total comptes épargne-logement 177 756 172 238 Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement 2 208 912 2 153 290 Les encours de collecte, hors prime de l'Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2020 pour les données au 31 décembre 2020 et à fin novembre 2019 pour les données au 31 décembre 2019 . Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plans d'épargne-logement 1 120 1 595 Comptes épargne-logement 4 319 6 338 Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 5 439 7 933 Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 1 424 1 146 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 9 471 9 854 Ancienneté de plus de 10 ans 8 864 6 663 Total plans d'épargne-logement 19 759 17 663 Total comptes épargne-logement ‐ ‐ Total Provision au titre des contrats épargne-logement 19 759 17 663 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Dotations Reprises Autres mouvements 31/12/2020 Plans d'épargne-logement 17 663 2 096 ‐ ‐ 19 759 Comptes épargne-logement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Provision au titre des contrats épargne-logement 17 663 2 096 ‐ ‐ 19 759 L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe "Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes" de la partie "Cadre général". Dettes subordonnées (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dettes subordonnées à durée déterminée ‐ ‐ Dettes subordonnées à durée indéterminée 3 567 3 466 Dépôts de garantie à caractère mutuel ‐ ‐ Titres et emprunts participatifs ‐ ‐ Valeur au bilan 3 567 3 466 Émissions de dettes subordonnées Les émissions de dettes subordonnées entrent dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels, tout en contribuant au refinancement de l’ensemble des activités de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne La directive et le règlement européens sur les exigences de fonds propres des établissements de crédit et des entreprises d’investissement – CRD IV/CRR définissent les conditions selon lesquelles les instruments subordonnés peuvent bénéficier du statut de fonds propres réglementaires et prévoit les modalités et les conditions de la disqualification progressive des anciens instruments qui ne remplissent pas ces conditions. Toutes les émissions de dettes subordonnées, qu’il s’agisse des nouvelles émissions ou des émissions plus anciennes, sont susceptibles de faire l’objet d’absorption de pertes par renflouement interne (“ Bail-in ”) dans certaines circonstances et notamment en cas de mise en résolution de la banque émettrice, conformément à l’ordonnance du 20 août 2015 portant diverses dispositions d’adaptation à la législation au droit de l’Union européenne en matière financière transposant, en droit français, la directive européenne sur le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (BRRD) du 15 mai 2014. Capitaux propres Composition du capital au 31 décembre 2020 La Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération. Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA). Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts. La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS. Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947. A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCI sont émis au profit de titulaires n’ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables. Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées. Répartition du capital de la Caisse Régionale Nombre de titres au 31/12/2019 Nombre de titres émis Nombre de titres remboursés Nombre de titres au 31/12/2020 % du capital % des droits de vote Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Dont part du Public ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Dont part Sacam Mutualisation ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Dont part autodétenue ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 2 090 147 ‐ ‐ 2 090 147 35,61% 0,00% Dont part du Public 622 566 ‐ ‐ 622 566 10,61% 0,00% Dont part Crédit Agricole S.A. ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Dont part Sacam Mutualisation 1 467 581 ‐ ‐ 1 467 581 25,00% 0,00% Parts sociales 3 780 025 8 8 3 780 025 64,39% 0,00% Dont 65 Caisses Locales 3 779 936 ‐ ‐ 3 779 936 64,39% 0,00% Dont 22 administrateurs de la Caisse régionale 88 8 8 88 0,00% 0,00% Dont Crédit Agricole S.A. 1 ‐ ‐ 1 0,00% 0,00% Dont Sacam Mutualisation ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Dont Autres ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Total 5 870 172 8 8 5 870 172 100,00% 0,00% La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 5 870 milliers d’euros. Rémunération par titre de capital Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation. Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Pyrénées Gascogne sont composés de parts sociales, de CCI (le cas échéant) et de CCA. Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points, publié par le ministre chargé de l’économie. La rémunération des CCI et CCA est quant à elle fixée annuellement par l’Assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales. Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action ne sont pas applicables. Dividendes Au titre de l’exercice 2020 , le Conseil d’administration de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 26/03/2021 le paiement d’un dividende par part sociale de 0.125 euros, et par CCA de 4.11 euros, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale. Année de rattachement du dividende Par CCI Par CCA Par part sociale Montant Net Montant Net Montant Net 2017 ‐ 9 677,00 454,00 2018 ‐ 10 722,00 567,00 2019 ‐ 10 702,00 567,00 Prévu 2020 ‐ 8 591,00 472,00 Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 14 124 milliers d’euros en 2020 . Affectations du résultat et fixation du dividende 2020 L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2020 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne du 26/03/2021 . Le texte de la résolution est le suivant : 472 503,13 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 1,25 % du nominal des parts rémunérées ; 6 031 757,91 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par SACAM MUTUALISATION soit 4,11 € par CCA, le niveau de cette rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001 ; 2 558 746,26 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires, soit 4,11 € par CCA ; 53 495 663,42 € au titre de la réserve légale soit les ¾ du solde disponible ; 17 831 887,80 € au titre des réserves facultatives soit le ¼ disponible. Participations ne donnant pas le contrôle Informations sur l’étendue des intérêts détenus par les participations significatives ne donnant pas le contrôle Le tableau ci-après présente les informations relatives aux filiales et entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du Groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenues par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Pourcentage des droits de vote des détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période Montant dans les capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle à la fin de la période Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle BANKOA 5,19% 5,19% 100 8 812 195 CA BANKOA GESTION 5.19% 5.19% 7 ‐ BANKOA KARTERA 5.19% 5.19% 44 13 ‐ PYRENEES GASCOGNE GESTION 0.01% 0.01% ‐ ‐ ‐ PYRENEES GASCOGNE ALTITUDE 0,00% 0,00% ‐ ‐ ‐ SAINT CLAR 0.20% 35.13% 299,0 - 244,0 ‐ CAPG I E 35,00% 35,00% - 92,0 274,0 ‐ Total 359,0 9 165,0 195,0 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Pourcentage des droits de vote des détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période Montant dans les capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle à la fin de la période Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle BANKOA 5,19% 5,19% 383 8 690 254 CA BANKOA GESTION 5.19% 5.19% 6 46 ‐ BANKOA KARTERA 5.19% 5.19% 28 213 ‐ PYRENEES GASCOGNE GESTION 0.01% 0.01% ‐ ‐ ‐ PYRENEES GASCOGNE ALTITUDE 0,00% 0,00% ‐ 11 ‐ SAINT CLAR 0,00% 35,00% 102 - 553 ‐ EPV 6 0,00% 35,00% 8 ‐ ‐ CAPG I E 35,00% 35,00% - 27 9 ‐ Total 500 8 417 254 Informations financières individuelles résumées concernant les participations significatives ne donnant pas le contrôle Le tableau ci-après présente les données résumées des filiales dans lesquelles les participations ne donnant pas le contrôle sont significatives pour la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sur la base des états financiers présentés en normes IFRS. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Total bilan PNB Résultat net Résultat global BANKOA 2 295 946 40 676 1 955 6 149 CA BANKOA GESTION 4 486 999 122 122 BANKOA KARTERA 7 976 853 857 857 PYRENEES GASCOGNE GESTION 114 735 139 86 678 PYRENEES GASCOGNE ALTITUDE 63 859 - 4 950 - 3 691 - 3 632 SAINT CLAR 21 722 3 548 852 852 CAPG I E 10 583 - 67 - 263 - 1 764 Total 2 519 307 41 670 - 59 3 282 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Total bilan PNB Résultat net Résultat global BANKOA 2 374 320 40 989 7 372 11 789 CA BANKOA GESTION 4 347 1 069 107 107 BANKOA KARTERA 7 117 533 530 530 PYRENEES GASCOGNE GESTION 94 819 1 998 1 482 328 PYRENEES GASCOGNE ALTITUDE 68 862 2 934 2 075 292 SAINT CLAR 22 927 3 093 292 20 EPV 6 ‐ 472 23 20 CAPG I E 12 097 331 - 36 556 Total 2 584 489 51 419 11 845 15 691 Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle. L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en "Indéterminée". (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 283 876 ‐ ‐ ‐ ‐ 283 876 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5 034 7 247 43 182 4 955 343 979 404 397 Instruments dérivés de couverture ‐ 115 2 854 16 065 ‐ 19 034 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ 65 233 46 099 1 323 648 1 434 980 Actifs financiers au coût amorti 1 714 049 1 781 956 5 055 436 8 182 562 69 820 16 803 823 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 232 805 232 805 Total Actifs financiers par échéance 2 235 764 1 789 318 5 166 705 8 249 681 1 737 447 19 178 915 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 312 4 498 8 428 ‐ 9 242 Instruments dérivés de couverture 402 325 24 849 280 220 ‐ 305 796 Passifs financiers au coût amorti 8 378 143 2 193 981 4 514 827 1 440 149 - 2 16 527 098 Dettes subordonnées 8 40 ‐ - 83 3 602 3 567 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 18 577 18 577 Total Passifs financiers par échéance 8 397 442 2 194 350 4 540 174 1 728 714 3 600 16 864 280 (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 299 152 ‐ ‐ ‐ ‐ 299 152 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 36 134 67 023 5 639 187 589 260 421 Instruments dérivés de couverture 1 18 2 913 10 500 ‐ 13 432 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 42 018 ‐ 82 505 217 867 1 424 162 1 766 552 Actifs financiers au coût amorti 1 273 511 1 815 827 5 204 106 8 697 594 39 139 17 030 177 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 177 070 177 070 Total Actifs financiers par échéance 1 791 788 1 815 979 5 356 547 8 931 600 1 650 890 19 546 804 Banques centrales 286 200 ‐ ‐ ‐ ‐ 286 200 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 344 33 499 7 988 ‐ 8 864 Instruments dérivés de couverture 770 705 23 535 224 583 80 249 673 Passifs financiers au coût amorti 8 059 994 3 266 892 3 658 341 1 535 712 - 252 16 520 687 Dettes subordonnées 9 45 ‐ ‐ 3 412 3 466 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 11 427 11 427 Total Passifs financiers par échéance 8 358 744 3 267 675 3 682 375 1 768 283 3 240 17 080 317 Avantages au personnel et autres rémunérations Détail des charges de personnel (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Salaires et traitements (1) - 73 297 - 86 814 Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) - 8 760 - 8 516 Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) - 2 057 - 2 503 Autres charges sociales - 27 483 - 29 822 Intéressement et participation - 12 186 - 13 519 Impôts et taxes sur rémunération - 10 986 - 10 713 Total Charges de personnel - 134 769 - 151 887 (1) Dont indemnités liées à la retraite pour 1144 milliers d'euros au 31 décembre 2020 contre 483 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Dont médailles du travail pour 125 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 123 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Effectif moyen de la période Effectif moyen 31/12/2020 31/12/2019 France 1 905 1 911 Étranger 266 274 Total 2 171 2 185 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies Variation dette actuarielle (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle au 31/12/N-1 31 535 ‐ 31 535 29 747 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Coût des services rendus sur l'exercice 1 640 ‐ 1 640 2 330 Coût financier 300 ‐ 300 418 Cotisations employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime (2) - 1 615 ‐ - 1 615 - 1 985 Variations de périmètre - 152 ‐ - 152 262 Prestations versées (obligatoire) - 1 568 ‐ - 1 568 - 775 Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) - 997 ‐ - 997 - 197 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) 1 225 ‐ 1 225 1 735 Dette actuarielle au 31/12/N 30 368 ‐ 30 368 31 535 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Détail de la charge comptabilisée au résultat (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Coût des services 25 ‐ 25 345 Charge/produit d'intérêt net 278 ‐ 278 - 371 Impact en compte de résultat de l'exercice 303 ‐ 303 - 26 Détail des gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Réévaluation du passif (de l'actif) net Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables au 31/12/N-1 9 412 ‐ 9 412 7 811 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels sur l'actif - 77 ‐ - 77 63 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) - 997 ‐ - 997 - 197 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) 1 225 ‐ 1 225 1 735 Ajustement de la limitation d'actifs ‐ ‐ ‐ ‐ Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables au 31/12/N 151 ‐ 151 1 601 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Variation de juste valeur des actifs (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des actifs au 31/12/N-1 25 435 ‐ 25 435 24 621 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Intérêt sur l'actif (produit) 22 ‐ 22 789 Gains/(pertes) actuariels 77 ‐ 77 - 63 Cotisations payées par l'employeur 2 043 ‐ 2 043 957 Cotisations payées par les employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime (1) ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre - 152 ‐ - 152 - 94 Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Prestations payées par le fonds - 1 568 ‐ - 1 568 - 775 Juste valeur des actifs au 31/12/N 25 857 ‐ 25 857 25 435 Variation de juste valeur des droits à remboursement (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N-1 ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Intérêts sur les droits à remboursement (produit) ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels ‐ ‐ ‐ ‐ Cotisations payées par l'employeur ‐ ‐ ‐ ‐ Cotisations payées par les employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime (1) ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Prestations payées par le fonds ‐ ‐ ‐ ‐ Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N ‐ ‐ ‐ ‐ Position nette (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle fin de période 30 368 ‐ 30 368 31 535 Impact de la limitation d'actifs ‐ ‐ ‐ ‐ Juste valeur des actifs fin de période - 25 857 ‐ - 25 857 - 25 435 Position nette (passif) / actif fin de période - 4 511 ‐ - 4 511 - 6 100 Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Zone euro Hors zone euro Zone euro Hors zone euro Taux d'actualisation (1) 0,00% 0,00% 1,42% 0,00% Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement 0,00% 0,00% 1,58% 0,00% Taux attendus d'augmentation des salaires (2) 0,00% 0,00% 2,5% à 4,27% 0,00% Taux d'évolution des coûts médicaux 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% Autres (à détailler) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% (1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de rotation du personnel. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice iboxx AA. (2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres). Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs (1) (en milliers d'euros) Zone euro Hors zone euro Toutes zones en % En montant dont coté en % En montant dont coté en % En montant dont coté Actions (2) 10,61% 2 744 ‐ 0,00% ‐ ‐ 10,61% 2 744 ‐ Obligations (2) 81,89% 21 175 ‐ 0,00% ‐ ‐ 81,89% 21 175 ‐ Immobilier 7.50% 1 939 0,00% ‐ 7.50% 1 939 Autres actifs (3) 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ (1) Dont juste valeur des droits à remboursement. (2) Dont instruments émis par l’entité : actions pour 2744 milliers d’euros et obligations pour 21175 milliers d’euros. (3) Cash contrat d'assurance… Au 31 décembre 2020 , les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 1,47 % ; - une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 1,10 %. Autres avantages sociaux La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au calcul de la participation des salariés, telle que la loi le prévoit. En outre, elle a signé un accord de retour financier, dont l’intéressement calculé sur les résultats de la Caisse Régionale vient compléter le calcul de la participation. L’ensemble constitue une enveloppe plafonnée à un pourcentage du résultat. Les engagements sociaux tels que retracés plus haut sont couverts par des contrats d’assurance. Les primes payées sont enregistrées en charges comptables. Ces primes représentent la totalité des engagements de la Caisse Régionale, entièrement financés à chaque arrêté des comptes. Il n’y a pas au sens de l’IAS 19 d’engagements autres de la Caisse Régionale envers ses salariés. Au titre de l’obligation préconisée par la Convention Collective, la Caisse Régionale calcule selon un modèle interne la provision pour médailles du travail dont le montant reflète l’engagement cumulé des droits acquis par les salariés à la clôture de l’exercice Les provisions constituées par la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au titre de ces autres engagements sociaux s’élèvent à 1 564 milliers d’euros à la fin de l’exercice 2020 . Paiements à base d’actions Néant Rémunérations de dirigeants En milliers d'euros 31/12/2020 31/12/2019 Rémunération (1) des mandataires sociaux 488 503 Rémunération (1) des membres des organes de Direction 2 419 2 628 Total rémunération 2 907 3 121 Contrats de location Contrats de location dont le Groupe est preneur Le poste « Immobilisations corporelles d’exploitation » au bilan est composé d'actifs détenus en propre et d'actifs loués qui ne remplissent pas la définition d'immeubles de placement. (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Immobilisations corporelles détenues en propre 123 138 152 845 Droits d'utilisation des contrats de location 8 658 9 862 Total Immobilisations corporelles d'exploitation 131 796 162 707 La Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est également preneur dans des contrats de location de matériel informatique (photocopieurs, ordinateurs, …) pour des durées de 1 à 3 ans. Ces contrats sont de faible valeur et/ou de courte durée. La Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a choisi d’appliquer les exemptions prévues par IFRS 16 et de ne pas comptabiliser au bilan de droit d’utilisation et de dette locative sur ces contrats. Variation des actifs au titre du droit d’utilisation La Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est preneur de nombreux actifs dont des bureaux, des agences et du matériel informatique. Les informations relatives aux contrats dont la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est preneur sont présentés ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements (1) 31/12/2020 Immobilier Valeur brute 11 344 ‐ 2 525 - 1 604 ‐ 53 12 318 Amortissements et dépréciations - 1 482 ‐ - 1 853 66 ‐ - 391 - 3 660 Total Immobilier 9 862 ‐ 672 - 1 538 ‐ - 338 8 658 Mobilier Valeur brute ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amortissements et dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Mobilier ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Droits d'utilisation 9 862 ‐ 672 - 1 538 ‐ - 338 8 658 (1) Tenant compte des effets de première application de la décision de l’IFRS IC du 26 novembre 2019 sur la durée des contrats de location IFRS 16, le solde des droits d’utilisation au bilan aurait été de 1070 milliers d’euros au 31/12/2019 (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité). (en milliers d'euros) 01/01/2019 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2019 Immobilier Valeur brute ‐ - 277 973 - 1 223 ‐ 11 871 11 344 Amortissements et dépréciations ‐ 26 - 1 553 45 ‐ ‐ - 1 482 Total Immobilier ‐ - 251 - 580 - 1 178 ‐ 11 871 9 862 Mobilier Valeur brute ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amortissements et dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Mobilier ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Droits d'utilisation ‐ - 251 - 580 - 1 178 ‐ 11 871 9 862 Echéancier des dettes locatives (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 1 842 5 170 685 7 697 (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 4 782 3 157 1 167 9 106 Détail des charges et produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Charges d'intérêts sur dettes locatives - 9 - 75 Total Intérêts et charges assimilées (PNB) - 9 - 75 Charges relatives aux contrats de location court terme - 439 - 1 949 Charges relatives aux contrats de location de faible valeur - 425 - 720 Charges relatives aux paiements de loyers variables exclus de l'évaluation de la dette ‐ ‐ Produits de sous-location tirés d'actifs au titre de droits d'utilisation ‐ ‐ Profits ou pertes résultant de transactions de cession-bail ‐ ‐ Profits ou pertes résultant de modifications de contrats de location ‐ ‐ Total Charges générales d'exploitation - 864 - 2 669 Dotations aux amortissements sur droits d'utilisation - 2 581 - 1 553 Total Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles - 2 581 - 1 553 Total Charges et produits de contrats de location - 3 454 - 4 297 Montants des flux de trésorerie de la période (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location - 3 270 - 4 271 Contrats de location dont le Groupe est bailleur La Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne propose à ses clients des activités de location qui prennent la forme de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat, de location financière, ou de location longue durée. Les contrats de location sont classés en contrats de location financement lorsque les termes du contrat de location transfèrent en substance la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété au preneur. Les autres contrats de location sont classés en location simple. Produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Location-financement ‐ 236 Profits ou pertes réalisés sur la vente ‐ ‐ Produits financiers tirés des créances locatives ‐ 236 Produits des paiements de loyers variables ‐ ‐ Location simple 1 730 2 676 Produits locatifs 1 730 2 676 Echéancier des paiements de loyers à recevoir (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Paiements de loyers à recevoir Produits d'intérêts à recevoir Valeur résiduelle actualisée Créances location-financement Contrats de location-financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Paiements de loyers à recevoir Produits d'intérêts à recevoir Valeur résiduelle actualisée Créances location-financement Contrats de location-financement 476 7 319 3 103 10 898 ‐ ‐ 10 898 L'échéance des contrats de location correspond à leur date de maturité résiduelle. Le montant par échéance correspond au montant contractuel non actualisé. Engagements de financement et de garantie et autres garanties Les engagements de financement et de garantie et autres garanties intègrent les activités abandonnées. Engagements donnés et reçus (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés 2 359 302 2 188 280 Engagements de financement 1 436 715 1 374 413 Engagements en faveur des établissements de crédit 29 5 939 Engagements en faveur de la clientèle 1 436 686 1 368 474 Ouverture de crédits confirmés 841 818 820 651 Ouverture de crédits documentaires 9 300 12 096 Autres ouvertures de crédits confirmés 832 518 808 555 Autres engagements en faveur de la clientèle 594 868 547 823 Engagements de garantie 922 587 813 867 Engagements d'ordre des établissements de crédit 185 055 253 561 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 11 012 892 Autres garanties (1) 174 043 252 669 Engagements d'ordre de la clientèle 737 532 560 306 Cautions immobilières 106 407 66 668 Autres garanties d'ordre de la clientèle 631 125 493 638 Engagements sur titres ‐ ‐ Titres à livrer ‐ ‐ Engagements reçus 4 585 043 3 843 677 Engagements de financement 25 219 29 725 Engagements reçus des établissements de crédit 25 219 29 725 Engagements reçus de la clientèle ‐ ‐ Engagements de garantie 4 559 824 3 813 952 Engagements reçus des établissements de crédit 500 505 457 352 Engagements reçus de la clientèle 4 059 319 3 356 600 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées (2) 1 221 111 758 062 Autres garanties reçues 2 838 208 2 598 538 Engagements sur titres ‐ ‐ Titres à recevoir ‐ ‐ (1) Dont 159674 milliers d’euros relatifs à la garantie Switch Assurance suite à la résiliation anticipée partielle du 2 mars 2020. (2) Dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a accordé des prêts pour lesquels elle a reçu des engagements de garantie de l’Etat français (PGE). Au 31 décembre 2020, le montant de ces engagements de garantie reçus s’élève à 433 565 milliers d’euros. Instruments financiers remis et reçus en garantie (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) (1) Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) 6 941 079 3 553 019 Titres prêtés ‐ ‐ Dépôts de garantie sur opérations de marché ‐ ‐ Autres dépôts de garantie (3) ‐ ‐ Titres et valeurs donnés en pension 631 408 560 118 Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 7 572 487 4 113 137 Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie Autres dépôts de garantie ‐ ‐ Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés (2) Titres empruntés ‐ ‐ Titres et valeurs reçus en pension 214 063 258 Titres vendus à découvert ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés 214 063 258 (1) préciser les termes et les conditions. (2) préciser les termes et les conditions de l'utilisation. (3) Dans le cadre de la garantie Switch Assurance, suite à la résiliation partielle anticipée du 2 mars 2020, la caisse régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a versé un dépôt de 54050 millions d’euros. Au 31 décembre 2020 , la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’a pas utilisé les titres souscrits auprès des "FCT Crédit Agricole Habitat" comme dispositif de refinancement . Créances apportées en garantie Au cours de l’année 2020 , la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a apporté 6 901 006 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3 553 019 milliers d’euros en 2019 . la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a apporté : - 5 503 877milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 2 088 032 milliers d’euros en ; - 252 528 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 272 630 milliers d’euros en 2019 ; - 1 144 602 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 192 357 milliers d’euros en 2019 . Garanties détenues et actifs reçus en garantie La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis. A l’exception des titres reçus en pension livrée, pour un montant de 210 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 258 milliers d’euros au 31 décembre 2019 , les garanties détenues par la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne . La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties. Au cours de la période, les actifs que la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s’élèvent à 110 milliers d’euros, selon la répartition suivante : (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Immobilisations corporelles ‐ ‐ Immeubles de placement 1 254 Instruments de capitaux propres et de dettes ‐ ‐ Autres 109 ‐ Total Actifs obtenus par prise de possession de garantie 110 254 Reclassements d’instruments financiers Principes retenus par le groupe Crédit Agricole Les reclassements ne sont effectués que dans des circonstances rares résultant d’une décision prise par la Direction Générale de l’entité à la suite de changements internes ou externes : changements importants par rapport à l’activité de l’entité. Reclassements effectués par la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne La Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’a pas opéré en 2020 de reclassement au titre du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9. Pour les actifs reclassés au cours de l’année 2020 , le tableau ci-dessous reprend leur valeur en date de reclassement ainsi que leur valeur au 31 décembre 2020 : (en milliers d'euros) Actifs reclassés en 2020 Actifs reclassés en 2019 Valeur de reclassement Valeur au bilan au 31/12/2020 Valeur de reclassement Valeur au bilan au 31/12/2019 Actifs financiers à la juste valeur par résultat transférés en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat transférés en actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres transférés en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres transférés en actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti transférés en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti transférés en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Total Actifs reclassés ‐ ‐ ‐ ‐ La valeur de marché estimée au 31 décembre 2020 ainsi que le profit ou la perte de juste valeur si le reclassement des actifs financiers n'avait pas eu lieu sont présentés dans le tableau ci-dessous : (en milliers d'euros) Actifs reclassés en 2020 Valeur de marché estimée Profit/perte de la juste valeur si le reclassement n'avait pas eu lieu Actifs financiers à la juste valeur par résultat transférés en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat transférés en actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres transférés en actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Total ‐ ‐ Le profit ou la perte de juste valeur correspond au montant des variations de juste valeur qui auraient été comptabilisées en résultat net ou dans les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres si le reclassement n’avait pas eu lieu. Reclassements d'actifs financiers hors de la catégorie juste valeur par résultat : produits d’intérêts comptabilisés sur la période et taux d'intérêt effectif à la date de reclassement (en milliers d'euros) Impact résultat avant impôt 2020 Actifs reclassés en 2020 Produits d'intérêts comptabilisés sur la période TIE à la date du reclassement Actifs financiers à la juste valeur par résultat transférés en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat transférés en actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Total Impact résultat avant impôt 2020 des actifs reclassés ‐ ‐ Juste valeur des instruments financiers La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion “d’ exit price ”). Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs. Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés. La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13. Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif. Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté. Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé. Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment : des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux du marché ; des actifs ou passifs à court terme pour lesquels il est considéré que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ; des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ; des actifs ou passifs exigibles à vue ; des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2020 Juste valeur au 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 15 806 452 15 701 800 ‐ 14 950 770 751 030 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 147 779 1 144 491 ‐ 394 458 750 033 Comptes ordinaires et prêts JJ 768 716 768 403 ‐ 18 370 750 033 Comptes et prêts à terme 167 647 160 989 ‐ 160 989 ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée 210 408 214 063 ‐ 214 063 ‐ Prêts subordonnés 1 008 1 036 ‐ 1 036 ‐ Autres prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 14 658 673 14 557 309 ‐ 14 556 312 997 Créances commerciales 7 958 7 958 ‐ 7 958 ‐ Autres concours à la clientèle 14 538 053 14 433 484 ‐ 14 432 487 997 Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 90 868 98 711 ‐ 98 711 ‐ Comptes ordinaires débiteurs 21 794 17 156 ‐ 17 156 ‐ Titres de dettes 997 371 1 041 787 1 039 950 1 837 ‐ Effets publics et valeurs assimilées 145 111 153 839 153 839 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 852 260 887 948 886 111 1 837 ‐ Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 16 803 823 16 743 587 1 039 950 14 952 607 751 030 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2019 Juste valeur au 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 16 158 849 16 235 156 ‐ 16 233 200 1 956 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 101 848 1 115 685 ‐ 1 113 729 1 956 Comptes ordinaires et prêts JJ 504 977 505 633 ‐ 503 677 1 956 Comptes et prêts à terme 595 605 608 786 ‐ 608 786 ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée 258 258 ‐ 258 ‐ Prêts subordonnés 1 008 1 008 ‐ 1 008 ‐ Autres prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 15 057 001 15 119 471 ‐ 15 119 471 ‐ Créances commerciales 87 729 91 035 ‐ 91 035 ‐ Autres concours à la clientèle 14 877 287 14 921 617 ‐ 14 921 617 ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 69 294 77 686 ‐ 77 686 ‐ Comptes ordinaires débiteurs 22 691 29 133 ‐ 29 133 ‐ Titres de dettes 871 328 871 788 871 788 ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées 140 316 143 116 143 116 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 731 012 728 672 728 672 ‐ ‐ Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 17 030 177 17 106 944 871 788 16 233 200 1 956 Passifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2020 Juste valeur au 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 8 435 689 8 577 204 ‐ 8 568 184 9 020 Comptes ordinaires et emprunts JJ 140 333 138 757 ‐ 129 737 9 020 Comptes et emprunts à terme 7 663 948 7 800 512 ‐ 7 800 512 ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée 631 408 637 935 ‐ 637 935 ‐ Dettes envers la clientèle 7 424 905 7 419 932 ‐ 7 344 789 75 143 Comptes ordinaires créditeurs 5 740 945 5 740 812 ‐ 5 740 812 ‐ Comptes d'épargne à régime spécial 74 084 74 084 ‐ ‐ 74 084 Autres dettes envers la clientèle 1 609 876 1 605 036 ‐ 1 603 977 1 059 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre 669 821 690 323 72 881 617 442 ‐ Dettes subordonnées 3 567 3 519 ‐ 3 519 ‐ Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 16 533 982 16 690 978 72 881 16 533 934 84 163 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2019 Juste valeur au 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 7 606 201 7 606 230 ‐ 7 606 230 ‐ Comptes ordinaires et emprunts JJ 85 679 85 679 ‐ 85 679 ‐ Comptes et emprunts à terme 6 983 832 6 983 861 ‐ 6 983 861 ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée 536 690 536 690 ‐ 536 690 ‐ Dettes envers la clientèle 7 769 470 7 840 484 ‐ 7 777 489 62 995 Comptes ordinaires créditeurs 5 495 272 5 566 936 ‐ 5 566 936 ‐ Comptes d'épargne à régime spécial 64 239 64 539 ‐ 1 544 62 995 Autres dettes envers la clientèle 2 186 531 2 185 591 ‐ 2 185 591 ‐ Titres donnés en pension livrée 23 428 23 418 ‐ 23 418 ‐ Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre 1 145 016 1 165 973 53 594 1 112 379 ‐ Dettes subordonnées 3 466 7 387 ‐ 7 387 ‐ Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 16 524 153 16 620 074 53 594 16 503 485 62 995 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers. L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est en priorité directement déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides. Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 3 171 143 3 028 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 3 171 143 3 028 ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 401 226 294 523 99 392 7 311 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 10 769 ‐ 10 769 ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 10 769 ‐ 10 769 ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 390 457 294 523 88 623 7 311 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle 67 ‐ 67 ‐ Titres de dettes 390 390 294 523 88 556 7 311 Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 22 081 11 340 3 430 7 311 OPCVM 368 309 283 183 85 126 ‐ Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 1 434 980 111 332 1 323 648 ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 323 648 ‐ 1 323 648 ‐ Actions et autres titres à revenu variable 6 725 ‐ 6 725 ‐ Titres de participation non consolidés 1 316 923 ‐ 1 316 923 ‐ Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 111 332 111 332 ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 111 332 111 332 ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées 25 475 25 475 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 85 857 85 857 ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 19 034 6 19 028 ‐ Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 858 411 406 004 1 445 096 7 311 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2 437 ‐ 2 437 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 2 437 ‐ 2 437 ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 257 984 140 972 114 694 2 318 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 14 427 5 14 422 ‐ Actions et autres titres à revenu variable 5 5 ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 14 422 ‐ 14 422 ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 243 557 140 967 100 272 2 318 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle 39 ‐ 39 ‐ Titres de dettes 243 518 140 967 100 233 2 318 Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 21 392 16 626 2 448 2 318 OPCVM 222 126 124 341 97 785 ‐ Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 1 766 552 342 390 1 424 162 ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 424 162 ‐ 1 424 162 ‐ Actions et autres titres à revenu variable 4 189 ‐ 4 189 ‐ Titres de participation non consolidés 1 419 973 ‐ 1 419 973 ‐ Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 342 390 342 390 ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 342 390 342 390 ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées 150 236 150 236 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 192 154 192 154 ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 13 432 261 13 171 ‐ Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 2 040 405 483 623 1 554 464 2 318 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ Passifs financiers valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 9 242 ‐ 9 099 143 Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 9 242 ‐ 9 099 143 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 305 796 ‐ 305 796 ‐ Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 315 038 ‐ 314 895 143 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ (en milliers d'euros) 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 8 864 ‐ 8 864 ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 8 864 ‐ 8 864 ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 249 673 ‐ 249 673 ‐ Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 258 537 ‐ 258 537 ‐ Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ Changements de modèles de valorisation Instruments financiers valorisés selon un modèle de niveau 3 Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Tableau 1 sur 3 (en milliers d'euros) Total Actifs financiers valorisés à la juste Valeur selon le niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres détenus à des fins de transaction Instruments dérivés Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Actions et autres titres à revenu variable Titres détenus à des fins de transaction Solde de clôture (31/12/2019) 2 318 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) - 7 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat - 7 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période 5 000 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2020) 7 311 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Tableau 2 sur 3 (en milliers d'euros) Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Actions et autres titres à revenu variable Titres de participation non consolidés Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres de dettes Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Titres de dettes Solde de clôture (31/12/2019) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2 318 ‐ 2 318 Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 7 ‐ - 7 Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 7 ‐ - 7 Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 5 000 ‐ 5 000 Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2020) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 7 311 ‐ 7 311 Tableau 2 sur 3 (en milliers d'euros) Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable OPCVM Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Titres de dettes Solde de clôture (31/12/2019) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2020) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Tableau 3 sur 3 (en milliers d'euros) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés de couverture Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Instruments de dettes comptabilisés en à la juste valeur par capitaux propres recyclables Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes Actions et autres titres à revenu variable Titres de participation non consolidés Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Titres de dettes Solde de clôture (31/12/2019) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2020) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des actifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture - 3 Comptabilisés en résultat - 3 Comptabilisés en capitaux propres ‐ Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 (en milliers d'euros) Total Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Instruments dérivés de couverture Titres vendus à découvert Titres donnés en pension livrée Dettes représentées par un titre Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Instruments dérivés Solde de clôture (31/12/2019) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période 143 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 143 ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2020) 143 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 143 ‐ ‐ ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des passifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des passifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture ‐ Comptabilisés en résultat ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ Les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux instruments financiers détenus à des fins de transaction et à la juste valeur par résultat sur option et aux instruments dérivés sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat" ; les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres". Impacts des évolutions comptables ou autres événements Néant Périmètre de consolidation au 31 décembre 2020 Date de clôture Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe à l’exception des entités suivantes : Entités Nature du contrôle Date de clôture des états financiers utilisés Motivation PG IMMO Exclusif de droit 30/09/2020 Clôture sociale SQHPB Exclusif de droit 30/09/2020 Clôture sociale Information sur les filiales Restrictions sur les entités contrôlées Des dispositions règlementaires, légales ou contractuelles peuvent limiter la capacité de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne à avoir librement accès aux actifs de ses filiales et à régler les passifs de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne . Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’est soumise à aucune restriction réglementaire, légale ou contractuelle visant à réduire l’accès aux actifs de ses filiales. Soutiens aux entités structurées contrôlées La Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’a accordé aucun soutien financier à une ou plusieurs entités structurées consolidées au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2019 . Opérations de titrisation et fonds dédiés Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue". Les Caisses régionales depuis 2015 ont participé à plusieurs titrisations True Sale. Ces titrisations sont des RMBS français soit autosouscrits, soit placés dans le marché par le Groupe. Ces opérations se traduisent par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales et éventuellement LCL pour certains FCT, à un FCT (un par titrisation). Les FCT sont consolidés au sein du groupe Crédit Agricole. Dans le cadre de ces titrisations, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 223 millions d’euros aux FCT. Composition du périmètre Périmètre de consolidation du Crédit Agricole de Pyrénées Gascogne Méthode de consolidation Modification de périmètre (1) Implantation Siège social (si différent de l'implantation) Type d'entité et nature du contrôle (2) % de contrôle % d'intérêt 31/12/2020 31/12/2019 31/12/2020 31/12/2019 Banque de détail en France CR PYRENNES GASCOGNE Intégration globale France France Mère 100% 100% 100% 100% CL PYRENEES GASCOGNE Intégration globale France France Mère 100% 100% 100% 100% Banque de proximité à l'international BANKOA SA Intégration globale D4 Espagne Espagne Filiale 95% 95% 95% 95% BANKOA GESTION Intégration globale D4 Espagne Espagne Filiale 100% 95% 95% 95% BANKOA KARTERA Intégration globale D4 Espagne Espagne Filiale 100% 95% 95% 95% Titrisation FCT CAH 2017 Intégration globale France France Entité structuré contôlée 100% 100% 100% 100% FCT CAH 2018 Intégration globale France France Entité structuré contôlée 100% 100% 100% 100% FCT CAH 2019 Intégration globale France France Entité structuré contôlée 100% 100% 100% 100% FCT CAH 2020 Intégration globale E2 France France Entité structuré contôlée 100% 100% FCT CAH 2015 Intégration globale S1 France France Entité structuré contôlée 100% 100% 100% 100% Divers PG IM/MO Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% SQHPB Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% PGG Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% PGA Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% PG INVEST Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% PG DEVELOPPEMENT Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% CAPG ENERGIES NOUVELLES Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% CAM HYDRO Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% SAINT CLAR Intégration globale France France Filiale 100% 100% 100% 100% CAPG INVESTISSEMENTS ENERGETIQUES Intégration globale France France Filiale 65% 65% 65% 65% Entrée (E) dans le périmètre E1 : Franchissement de seuil E2 : Création E3 : Acquisition (dont les prises de contrôle) Sortie (S) de périmètre S1 : Cessation d’activité (dont dissolution, liquidation) S2 : Société cédée au hors groupe ou perte de contrôle S3 : Entité déconsolidée en raison de son caractère non significatif S4 : Fusion absorption S5 : Transmission Universelle du Patrimoine Divers (D) D1 : Changement de dénomination sociale D2 : Modification de mode de consolidation D3 : Entité nouvellement présentée dans la note de périmètre D4 : Entité en IFRS 5 F : Filiale S : Succursale ESC : Entité structurée contrôlée Co-E : Co-entreprise Co-Es : Co-entreprise structurée OC : Opération en commun EA : Entreprise associée EAS : Entreprise associée structurée Au 31 décembre 2020 , la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées aux FCT. Participations et entités structurées non consolidées Participations non consolidées Ces titres enregistrés à la juste valeur par résultat ou la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement. Ce poste s’élève à 15 466 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 19 272 milliers d’euros au 31 décembre 2019 . Conformément au règlement ANC 2016-09 et à l'option offerte par la Recommandation ANC 2016-01, la liste exhaustive des entités contrôlées non consolidées et des titres de participations significatifs non consolidés est consultable sur le site internet de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne à l'adresse suivante : www.ca-pyrenees-gascogne.fr Entités non intégrées dans le périmètre de consolidation Les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint et sous influence notable non intégrées dans le périmètre de consolidation, sont présentées dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt Motif d'exclusion du périmètre de consolidation 31/12/2020 31/12/2019 EPV6 (Sortie au T4 2019) France 65 65 Inférieur au seuil BANKOA ZERBITZUAK S.L. Espagne 94.81 94.81 Inférieur au seuil OLAZABAL Y HUARTE Espagne 23.3 23.3 Inférieur au seuil ARBEL IMMOBILIER France 100 100 Inférieur au seuil SCI DUPLAA France 100 100 Inférieur au seuil SCI PATRIMMOB France 100 100 Inférieur au seuil SCI ACTIPOLE NORD France 100 100 Inférieur au seuil SCI PORTIMSERVIEZ France 100 100 Inférieur au seuil SARL PORTIMMO France 100 100 Inférieur au seuil ALTERNATIVE FONCIÈRE (SAS) France 51 51 Inférieur au seuil LES PATIOS DE CHANTACO France 100 100 Inférieur au seuil DIODE INVEST France 21.87 21.87 Inférieur au seuil ALTERNATIVE FONCIERE SUD-OUEST France 51 51 Inférieur au seuil Alternative Foncière CAM SOLAIRE France 65 65 Inférieur au seuil HYDRO LES VIGNES France 80 80 Inférieur au seuil CAM SERVICE France 30 30 Inférieur au seuil SCI DE LA FRATERNITE France 100 100 Inférieur au seuil WINCO SOL France 100 100 Inférieur au seuil CAMIETA ARRANTZALEA (SCI) France 100 100 Inférieur au seuil LOREKAM France 58.5 58.5 Inférieur au seuil SOLEIL France 65 65 Inférieur au seuil CAM NYONS France 24.99 24.99 Inférieur au seuil SCI DE LA VERDERIE France 100 100 Inférieur au seuil CORSICAM France 100 100 Inférieur au seuil CHILI INVEST France 65.86 65.86 Inférieur au seuil SCI LES GOUTS D'ICI France 97.55 97.55 Inférieur au seuil SPV OMBRIERES France 100 100 Inférieur au seuil FONCIERE PATRIMONIALE PYRENEES GASCOGNE SAINT-PIERRE France 52 52 Cession des actifs PORTIM'PG France 100 100 Inférieur au seuil METHAGRI 32 France 21.57 21.57 Inférieur au seuil SCI CAMPG LA GALIOTTE France 100 100 Inférieur au seuil KENNEDY France 100 100 Impact non significatif CAM MINO France 100 100 Inférieur au seuil L'AMATEUR DE THES France 25.93 25.93 Inférieur au seuil EUZKADI France 100 100 Inférieur au seuil ATALAYA France 51.49 51.49 Inférieur au seuil JOKO LEKUA France 51.49 51.49 Inférieur au seuil UR GAZTELU France 51.49 51.49 Inférieur au seuil POUMRAU France 100 100 Inférieur au seuil GESTION COTE BASQUE France 100 100 Inférieur au seuil GESTION PATRIMOINE France 100 100 Inférieur au seuil CAPG IMMO-9 France 100 100 Inférieur au seuil LE CONNECTEUR 100 100 Inférieur au seuil LE VILLAGE BY CA PYRENEES GASCOGNE 100 100 Inférieur au seuil Titres de participation non consolidés et présentant un caractère significatif Les titres de participation représentant une fraction du capital supérieure ou égale à 10 % n’entrant pas dans le périmètre de consolidation sont présentés dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt Montant des capitaux propres (1) Résultat du dernier exercice (1) 31/12/2020 31/12/2019 GRUPOS DIFERENCIALES SA Espagne 18,35% 11,38% 26 734 1 593 GRAND SUD-OUEST CAPITAL France 11,76% 11,76% 89 395 1 773 CBN France 16,00% 16,00% - 970 - 789 LES CHANTIERS DE MENUISERIE France 10,00% 10,00% 1 346 41 TERRES D'ENERGIE France 18,05% 17 153 16 575 CRAFT France 12,50% 12,50% 4 084 - 416 GSO FINANCEMENT France 11,76% 11,76% 500 1er exercice KONIAMBO POWER SNC Nouvelle-Calédonie 12,81% 12,81% 697 - 31 (1) Le montant des capitaux propres et le résultat du dernier exercice ne sont pas mentionnés lorsque, en raison de leur nature, leur divulgation porterait gravement préjudice aux entreprises auxquelles elles se rapportent. Informations sur les entités structurées non consolidées Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus Au 31 décembre 2020 , la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées, dont les principales caractéristiques sont présentées ci-dessous sur la base de leur typologie d’activité : Fonds de placement La Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie, d’une part, et dans le cadre du placement des primes d’assurance reçues des clients des sociétés d’assurance conformément aux dispositions réglementaires prévues par le Code des assurances d’autre part. Les placements des sociétés d’assurance permettent de garantir les engagements pris vis-à-vis des assurés tout au long de la vie des contrats d’assurance. Leur valeur et leur rendement sont corrélés à ces engagements. Informations sur les risques associés aux intérêts détenus Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités Au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2019 , l’implication de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dans des entités structurées non consolidées est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives pour la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dans les tableaux ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2020 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 'Risque de crédit' et dans la note 3.2 'Risque de marché'. Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ 394 739 394 739 ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ 394 739 394 739 ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées 9 744 861 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 'Risque de crédit' et dans la note 3.2 'Risque de marché'. Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2019 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 'Risque de crédit' et dans la note 3.2 'Risque de marché'. Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2019 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 104 480 104 480 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 104 480 104 480 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées 3 615 740 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 'Risque de crédit' et dans la note 3.2 'Risque de marché'. Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. Exposition maximale au risque de perte L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de credit default swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market . L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan. Événements postérieurs au 31 décembre 2020 La cession de BANKOA S.A., CA BANKOA GESTION et BANKOA KARTERA S.A. est intervenue le 28 janvier 2021 après accord de la Banque Centrale Européenne (BCE) et de la Comision Nacional del Mercado de Valores (CNMV-Espagne), autorités de régulation. Une estimation des effets financiers dans les comptes consolidés de la cession est présentée dans la note 6.12 relative aux actifs courants destinés à être cédés et activités abandonnées. Ces événements n’ont pas d’impacts significatifs sur les comptes clos au 31/12/2020. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés A l’Assemblée Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation . L’opinion formulée ci dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit . Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L. 823 9 et R. 823 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Dépréciations des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, votre caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédits sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans la note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés, les encours en défaut ( Bucket 3) sont dépréciés lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de ces actifs financiers. Le montant de ces dépréciations correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus à maturité (incluant le principal et les intérêts). S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de votre caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles qui s’élève à M€ 191,1, présentées dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction dans le contexte de crise de la Covid-19, pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de votre caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par votre caisse régionale relatifs à ces procédures ; analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit en prenant en compte, le cas échéant, l’impact de la crise sanitaire sur ces flux ou les garanties spécifiques liées aux plans de soutien à l’économie ; mis en œuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux par marché et par strate d’encours. Risque de crédit et estimation des pertes attendues sur les expositions n’étant pas en défaut Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans la note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre caisse régionale comptabilise des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues (  Expected Credit Losses ou « ECL ») dès la comptabilisation initiale d’un instrument financier (crédit, titre de dette, garantie…), au titre des pertes de crédit attendues sur douze mois ( Bucket 1) et si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, à maturité ( Bucket  2). Les corrections de valeurs reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut tenant compte de données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au niveau de votre caisse régionale au regard de ses propres portefeuilles de crédits, étant précisé que ces prévisions ont été revues dans le contexte de la crise liée à la Covid-19. Ces corrections de valeur représentent en cumul sur les prêts et créances sur la clientèle et sur les engagements par signature au 31 décembre 2020, un montant de M€ 91,7 comme détaillé dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes consolidés, en particulier dans le contexte de crise sanitaire en cours sur l’exercice et au 31 décembre 2020, en raison de : l’importance des zones de jugement entrant dans la détermination des modèles, des risques liés à la qualité des données qui les alimentent et des risques liés à leur insertion opérationnelle ; l’importance des crédits à la clientèle dans le bilan, et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédit à la consommation….), dont par exemple des informations prospectives ( Forward Looking central et local) ou des critères de transfert parmi les catégories d’expositions homogènes de risques ( Bucket 1 et Bucket 2). Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nos travaux ont consisté à : prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de dépréciations. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles ; la qualité des données utilisées pour calibrer les paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD », perte en cas de défaut Loss Given Default ou « LGD ») en prenant en compte notamment le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19 et les mesures de soutien à l’économie ; la gouvernance des modèles au regard des modalités de détermination et de changement des paramètres, y compris l’examen des scénarios et paramètres économiques projetés ainsi que du processus de validation indépendante et des modalités de backtesting  ; la réalisation de tests applicatifs ciblés sur les fonctions calculatoires de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeur ; tester, par sondages, la qualité des données des expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d’un échantillon de dossiers ; tester la correcte application des principes retenus en matière de segmentation des expositions entre les catégories d’expositions homogènes de risques ( Bucket 1 et Bucket 2) ; contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et provisions dans l’outil de provisionnement ; apprécier les hypothèses et la documentation fournie par votre caisse régionale sur l’identification de dégradations significatives, notamment dans le contexte de la crise sanitaire pour des portefeuilles d’encours et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du Forward Looking ; analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l’exercice 2020. Nous avons par ailleurs examiné les informations données au titre de la couverture du risque crédit dans l’annexe aux comptes consolidés. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe , données dans le rapport de gestion du conseil d'administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés . Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra financière prévue par l’article L. 225 102 1 du Code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823 10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne par votre assemblée générale de 1992 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 30 mars 2011 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres. Au 31 décembre 2020, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la vingt-neuvième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la dixième année. Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG Audit était commissaire aux comptes depuis 1999. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux ci. Comme précisé par l’article L. 823 10 1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation , il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d'audit Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822 10 à L. 822 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 10 mars 2021 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit ERNST & YOUNG et Autres Pierre Clavié Claire Rochas Rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public sur le site internet de la société : https://www.ca-pyrenees-gascogne.fr/Vitrine/ObjCommun/Fic/PyreneesGascogne/Binaires/PDF/869_qui-sommes-nous_RapportAnnuel-2020.pdf

08/03/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2100441
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 5 8  70 1  080,0 0  euros Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 6500 0  TARBES 77 6  98 3  54 6  R.C.S TARBES Situation au 3 1  décembre 2020 (en milliers d’ euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 28 3  877 Effets publics et valeurs assimilées 14 4  807 Créances sur les établissements de crédit 6 7  124 Opérations internes au Crédit Agricole 1  13 2  160 Opérations avec la clientèle 1 4  31 7  790 Obligations et autres titres à revenu fixe 1  13 3  143 Actions et autres titres à revenu variable 46 2  061 Participations et autres titres détenus à long terme 1  12 1  550 Parts dans les entreprises liées 26 8  007 Immobilisations incorporelles 577 Immobilisations corporelles 104 349 Capital souscrit non versé Actions propres Autres actifs 47 1  092 Comptes de régularisation 7 4  017 Total Actif 1 9  58 0  554 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 48 8  715 Opérations internes au Crédit Agricole 8  02 6  391 Opérations avec la clientèle 7  51 3  670 Dettes représentées par un titre 61 7  820 Autres passifs 12 1  501 Comptes de régularisation 27 3  203 Provisions pour risques et charges 17 4  572 Dettes subordonnées 27 6  939 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 16 9  374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1  91 8  369 Capital souscrit 58 702 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 578 970 Ecarts de réévaluation   Provisions réglementées et subventions d'investissement 94 Report à nouveau (+/-)   Total Passif 1 9  58 0  554 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1  21 2  857 Engagements de garantie 88 8  054 Engagements sur titres 902 Engagements reçus   Engagements de financement 2 5  219 Engagements de garantie 4  34 7  814 Engagements sur titres 902

09/12/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2004729
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 5 8  70 1  690,0 0  €. Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 6500 0  Tarbes. 77 6  98 3  54 6  R.C.S Tarbes. Situation au 30/09/2020 (en milliers d'Euros) A ctif M ontant Caisse, banques centrales 7 7  567 Effets publics et valeurs assimilées 14 5  850 Créances sur les établissements de crédit 7 5  735 Opérations internes au Crédit Agricole 1  31 3  656 Opérations avec la clientèle 1 4  04 2  777 Obligations et autres titres à revenu fixe 1  15 4  953 Actions et autres titres à revenu variable 48 8  966 Participations et autres titres détenus à long terme 1  09 1  622 Parts dans les entreprises liées 26 8  351 Immobilisations incorporelles 582 Immobilisations corporelles 10 5  961 Capital souscrit non versé   Actions propres   Autres actifs 46 6  171 Comptes de régularisation 5 7  512 Total Actif 1 9  28 9  703 P assif M ontant Banques centrales   Dettes envers les établissements de crédit 48 9  553 Opérations internes au Crédit Agricole 7  78 3  917 Opérations avec la clientèle 7  28 5  135 Dettes représentées par un titre 69 0  684 Autres passifs 7 8  685 Comptes de régularisation 45 3  412 Provisions pour risques et charges 15 6  371 Dettes subordonnées 26 4  207 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 16 9  374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1  91 8  365 Capital souscrit 5 8  702 Primes d'émission 28 0  603 Réserves 1  57 8  970 Ecarts de réévaluation   Provisions réglementées et subventions d'investissement 90 Report à nouveau (+/-)   Total Passif 1 9  28 9  703 H ors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1  24 8  673 Engagements de garantie 81 6  562 Engagements sur titres 990 Engagements reçus   Engagements de financement 2 5  219 Engagements de garantie 4  18 6  613 Engagements sur titres 990

16/09/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2004051
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 690,00 €. Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65000 Tarbes. 776 983 546 R.C.S Tarbes. Situation au 30 juin 2020 (en milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 666 470 Effets publics et valeurs assimilées 145 587 Créances sur les établissements de crédit 77 065 Opérations internes au Crédit Agricole 1 283 541 Opérations avec la clientèle 13 600 078 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 284 922 Actions et autres titres à revenu variable 303 329 Participations et autres titres détenus à long terme 1 091 416 Parts dans les entreprises liées 268 406 Immobilisations incorporelles 590 Immobilisations corporelles 106 467 Capital souscrit non versé   Actions propres   Autres actifs 456 788 Comptes de régularisation 84 760 Total Actif 19 369 419 Passif Montant Banques centrales   Dettes envers les établissements de crédit 494 449 Opérations internes au Crédit Agricole 8 296 497 Opérations avec la clientèle 6 974 329 Dettes représentées par un titre 778 635 Autres passifs 82 912 Comptes de régularisation 244 516 Provisions pour risques et charges 157 438 Dettes subordonnées 252 902 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 169 374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 918 367 Capital souscrit 58 702 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 578 970 Ecarts de réévaluation   Provisions réglementées et subventions d'investissement 92 Report à nouveau (+/-)   Total Passif 19 369 419 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 234 425 Engagements de garantie 814 098 Engagements sur titres 640 Engagements reçus   Engagements de financement 25 219 Engagements de garantie 3 951 519 Engagements sur titres 3 699

08/06/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2002269
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 690,00 €. Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65000 Tarbes. 776 983 546 R.C.S Tarbes. Situation au 31 mars 2020 (en milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 80 382 Effets publics et valeurs assimilées 146 605 Créances sur les établissements de crédit 227 803 Opérations internes au Crédit Agricole 1 356 694 Opérations avec la clientèle 13 046 512 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 201 124 Actions et autres titres à revenu variable 377 952 Participations et autres titres détenus à long terme 1 092 124 Parts dans les entreprises liées 265 996 Immobilisations incorporelles 599 Immobilisations corporelles 108 871 Capital souscrit non versé Actions propres Autres actifs 438 904 Comptes de régularisation 45 828 Total Actif 18 389 394 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 644 279 Opérations internes au Crédit Agricole 7 494 823 Opérations avec la clientèle 6 476 289 Dettes représentées par un titre 963 984 Autres passifs 85 410 Comptes de régularisation 241 342 Provisions pour risques et charges 151 357 Dettes subordonnées 244 163 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 169 374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 918 373 Capital souscrit 58 702 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 578 970 Ecarts de réévaluation Provisions réglementées et subventions d'investissement 98 Report à nouveau (+/-) Total Passif 18 389 394 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 161 936 Engagements de garantie 847 781 Engagements sur titres 911 Engagements reçus Engagements de financement 25 219 Engagements de garantie 3 559 500 Engagements sur titres 9 917

08/05/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2001472
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 690,00 euros Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65000 TARBES 776 983 546 R.C.S TARBES Partie A. — Comptes individuels au 31 décembre 2019 Arrêtés par le Conseil d'administration de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne en date du 30 janvier 2020 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 27 mars 2020 I — Bilan au 31 décembre 2019 (En milliers d’euros) Actif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Opérations interbancaires et assimilées 466 641 444 060 Caisse, banques centrales 144 621 124 508 Effets publics et valeurs assimilées 5 139 953 125 955 Créances sur les établissements de crédit 3 182 067 193 597 Opérations internes au Crédit Agricole 3 1 067 461 481 515 Opérations avec la clientèle 4 12 889 874 12 443 483 Opérations sur titres 1 445 985 1 279 458 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 1 161 479 943 905 Actions et autres titres à revenu variable 5 284 506 335 553 Valeurs immobilisées 1 464 303 1 433 924 Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 1 091 908 1 086 917 Parts dans les entreprises liées 6-7 262 523 254 655 Immobilisations incorporelles 7 602 589 Immobilisations corporelles 7 109 270 91 763 Capital souscrit non versé Actions propres 8 Comptes de régularisation et actifs divers 464 081 328 214 Autres actifs 9 396 201 269 513 Comptes de régularisation 9 67 880 58 701 Total actif 17 798 345 16 410 654 Passif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Opérations interbancaires et assimilées 623 862 45 266 Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 11 623 862 45 266 Opérations internes au Crédit Agricole 11 7 026 053 6 945 895 Comptes créditeurs de la clientèle 12 6 295 385 5 858 927 Dettes représentées par un titre 13 1 112 379 942 967 Comptes de régularisation et passifs divers 268 577 260 152 Autres passifs 14 77 392 69 708 Comptes de régularisation 14 191 185 190 444 Provisions et dettes subordonnées 373 070 347 408 Provisions 15-16-17 140 800 135 517 Dettes subordonnées 19 232 270 211 891 Fonds pour risques bancaires généraux (frbg) 18 169 374 169 374 Capitaux propres hors frbg 20 1 929 645 1 840 665 Capital souscrit 58 702 58 702 Primes d'émission 280 603 280 603 Réserves 1 489 993 1 412 941 Ecarts de réévaluation Provisions réglementées et subventions d'investissement 102 119 Report à nouveau -11 738 Résultat de l'exercice 100 245 100 038 Total passif 17 798 345 16 410 654 Hors-bilan au 31 décembre 2019 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés 2 088 282 1 993 197 Engagements de financement 28 1 150 567 1 024 034 Engagements de garantie 28 937 028 968 573 Engagements sur titres 28 687 590 Engagements reçus 3 486 651 3 492 852 Engagements de financement 28 29 647 30 240 Engagements de garantie 28 3 456 317 3 462 022 Engagements sur titres 28 687 590 Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) : - Opérations de change au comptant et à terme : note 25 - Opérations sur instruments financiers à terme : note 26 II. — Compte de résultat (En milliers d'euros) Notes 31/12/2019 31/12/2018 Intérêts et produits assimilés 33 326 144 331 759 Intérêts et charges assimilées 33 -147 618 -142 750 Revenus des titres à revenu variable 34 44 427 39 921 Commissions Produits 35 178 984 170 742 Commissions Charges 35 -35 106 -31 948 Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de négociation 36 635 1 116 Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de placement et assimilés 37 2 350 945 Autres produits d'exploitation bancaire 38 8 008 8 513 Autres charges d'exploitation bancaire 38 -1 865 -4 258 Produit net bancaire 375 959 374 040 Charges générales d'exploitation 39 -213 147 -208 286 Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations -16 245 -14 292 Résultat brut d'exploitation 146 567 151 462 Coût du risque 40 -12 221 -29 900 Résultat d'exploitation 134 346 121 562 Résultat net sur actifs immobilisés 41 -2 231 -12 390 Résultat courant avant impôt 132 115 109 172 Résultat exceptionnel 42 Impôts sur les bénéfices 43 -31 870 -9 134 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées Résultat net de l'exercice 100 245 100 038 III. — Affectation du bénéfice de l’exercice 2019 de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne L’Assemblée générale, conformément à l’article 36 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2019 de la CR. Le bénéfice s’élève à 100 245 411,84 €. Le Conseil d’administration en propose l’affectation suivante : 567 003,75 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 1,50 % du nominal des parts rémunérées ; 7 514 014,72 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par SACAM MUTUALISATION soit 5,12 € par CCA, le niveau de cette rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du pr o tocole d’accord du 22 novembre 2001 ; 3 187 537,92 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires, soit 5,12 € par CCA ; 66 732 641,59 € au titre de la réserve légale soit les ¾ du solde disponible ; 22 244 213,86 € au titre des réserves facultatives soit le ¼ disponible. Conformément aux dispositions de l’article 243 bis du Code général des impôts, il est précisé que le dividende versé sur les CCA ouvre droit à l’abattement de 40 % mentionné au 2° du 3 de l’article 158 du même code, abattement applicable aux seules personnes physiques résidentes fiscales en France. Il est rappelé ci-après, conformément à la réglementation, le montant des dividendes, des revenus distribués éligibles à l’abattement et des revenus distribués non éligibles à l’abattement au titre du présent exercice et des trois exercices précédents. Exercice Dividende unitaire du CCA En euros Montant des revenus distribués éligibles à l'abattement de 40% En euros Montant des revenus distribués non éligibles à l'abattement de 40% 2016 4,63 4,63 Néant 2017 5,13 5,13 Néant 2018 5,11 5,11 Néant 2019 5,12 5,12 Néant IV. – Annexes Note 1 - Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice Note 1.1 - Cadre juridique et financier Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération. Sont affiliées au Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, 65 Caisses locales qui constituent des sociétés coopér a tives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante , intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est agréé, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit. Au 31 décembre 2019, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même, 55,90 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,10 %. Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquid i té et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Note 1.2 - Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole L'appartenance du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes : Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ». Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centr a lisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroir) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché. Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'applic a tion des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts nég o ciables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ord i naires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A. Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire. Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ». Couverture des risques de liquidité et de solvabilité Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 2014 (directive BRRD, transposée en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français au règlement sur le mécanisme de résolution unique) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établi s sements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. L'ACPR, autorité de résolution nationale, considère la stratégie de résolution « single point of entry » (point d'entrée unique ou SPE) comme la plus appropriée s'agissant du système bancaire français. Le Groupe Crédit Agricole a retenu le modèle du SPE. A ce titre, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, serait ce point d'entrée unique dans l'hypothèse d'une mise en résolution du Groupe Crédit Agricole. Compte tenu des mécanismes de solidarité existant au sein du Groupe, la Caisse régionale ne peut pas être mise en résolution de manière individuelle. Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l'ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau et chaque établissement affilié bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opératio n nelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commi s sion des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. L'Autorité de résolution peut ouvrir une procédure de résolution à l'encontre d'un établissement de crédit lorsqu'elle considère que : la défaillance de l'établissement est avérée ou prévisible, il n'existe aucune perspe c tive raisonnable qu'une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les obje c tifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. L'Autorité de résolution peut utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l'établissement. Les instruments de résolution doivent être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (parts sociales, CCI, CCA) suppo r tent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve de certaines exceptions. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesure de résolution sont mis en œuvre tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d'un établissement en résol u tion ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu'ils auraient subies si l'établissement avait été liquidé dans le cadre d'une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation - NCWOL visé à l'article L 613-57.I du CMF). Ainsi les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu'ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu'ils auraient subi si l'établissement avait fait l'objet d'une procédure normale d'insolvabilité. L'Autorité de résolution peut mettre en œuvre les outils de renflouement interne (bail-in). En cas de résolution opérée sur le groupe Crédit Agricole, l'Autorité de résolution pourrait ainsi décider d'appliquer une mesure de « bail-in » aux parts sociales, CCI et CCA, c'est-à-dire déprécier leur valeur minimale afin d'absorber les pertes et aux instruments de dette, c'est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d'absorber les pertes.  Dans ce cas l'investisseur doit être conscient qu'il existe donc un risque significatif pour les porteurs de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d'instruments de dette de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d'une procédure de résolution bancaire sur le Groupe. Les autres mesures de résolution que l'Autorité de résolution peut mettre en œuvre sont pour l'essentiel ; la cession totale ou partielle des activités de l'établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution. L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Suite à l'opération de simplification de la structure du Groupe qui s'est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n'est plus au capital des Caisses régionales à l'issue de l'opération (à l'exception de 4 Caisses régionales pour lesquelles Crédit Agricole SA a conservé une partie marginale des CCA pour des raisons juridiques) ; celle-ci s'est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 17 février 2016 (avenant n°2) et le 21 juillet 2016 (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA. Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 2016 et permet désormais de transférer aux Caisses régi o nales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d'un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance. La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi, les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues. Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunér a tion est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trime s triels, les Caisses régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales com p tabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune. Note 1.3 - Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2019 Opération de titrisation Le 23 mai 2019, une nouvelle opération de titrisation (FCT Crédit Agricole Habitat 2019) a été réalisée au sein du groupe Crédit Agricole, portant sur les créances habitat des 39 Caisses régionales. Cette transaction est le second RMBS français auto-souscrit du Groupe. Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat par les 39 Caisses régionales et LCL au « FCT Crédit Agricole Habitat 2019 » pour un montant de 15 milliards d'euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT. Dans le cadre de cette titrisation, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 253 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2019. Elle a souscrit des obligations seniors pour 217 millions d'euros et pour 37 millions d'euros des titres subordonnés. Note 1.4 - Evénements postérieurs à l'exercice 2019 Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A. démantèlera le 2 mars 2020 35% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Pour la Caisse régionale Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, cette opération se traduira par une baisse des engagements donnés de 86 millions d'euros et une baisse du dépôt de garantie apporté à Crédit Agricole S.A de 29 millions d'euros. Note 2 - Principes et méthodes comptables Les états financiers de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole. Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, Crédit Agricole Pyr é nées Gascogne publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit. Aucun changement de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent n’est intervenu. Note 2.1 - Créances et engagements par signature Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations partic u lières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Elles sont ventilées selon leur durée résiduelle ou la nature des concours : - Les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit, - Les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole, - Les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle. Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle). Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. En application de l'article 2131-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné. Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. L'application du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 conduit l'entité à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles définies dans les paragraphes suivants. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier le niveau d'un risque de crédit. Les créances et les engagements par signature sont répartis entre les encours réputés sains et les encours jugés douteux. Créances saines Tant que les créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles sont qualifiées de saines ou dégradées et elles demeurent dans leur poste d'origine. Provisions au titre du risque de crédit sur les encours sains et dégradés Crédit Agricole Pyrénées Gascogne constate au titre des expositions de crédits au passif de son bilan des provisions pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et / ou sur la durée de vie de l'encours dès lors que la qualité de crédit de l'exposition s'est significativ e ment dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions sont déterminées dans le cadre d'un processus de suivi particulier et reposent sur des estimations traduisant le niveau de perte de crédit attendue. • La notion de perte de crédit attendue "ECL" L'ECL correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux atte n dus (incluant le principal et les intérêts). L'approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. • Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres de provisionnement s'appuie sur l'organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe Crédit Agricole est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe Crédit Agricole s'appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres nécessaires au calcul des ECL. L'appréciation de l'évolution du risque de crédit s'appuie sur un modèle d'anticipation des pertes et extrapol a tion sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut. Ces calculs s'appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retrait e ments pour déterminer une ECL économique. L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvr e ment ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (" Loss Given Default" ou "LGD"). Les modalités de calcul de l'ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : prêts et créances sur la clientèle et engagements de financement. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représe n tent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d'une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l'exposition est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu'il y ait défaillance. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l'encours. Les paramètres de provisionnement sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le Groupe Crédit Agricole et permettent ainsi d'établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionn e ment. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) sont prises en compte dans un cadre méth o dologique applicable à deux niveaux : - Au niveau du Groupe Crédit Agricole dans la détermination d'un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l'horizon d'amortissement des opérations ; - Au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne applique des paramètres compléme n taires pour le Forward Looking sur des portefeuilles de prêts et créances sur la clientèle et d'engagement de financement sains et dégradés pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe. - Dégradation significative du risque de crédit Crédit Agricole Pyrénées Gascogne apprécie, pour chaque encours, la dégradation du risque de crédit depuis l'origine à chaque date d'arrêté. Cette appréciation de l'évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d'une défaillance avérée (encours douteux). Afin d'apprécier la dégradation significative, le Groupe Crédit Agricole prévoit un processus basé sur 2 niveaux d'analyse : - un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s'imposent aux entités du Groupe ; - un second niveau propre à chaque entité lié à l'appréciation, à dire d'expert au titre des paramètres compl é mentaires pour le Forward Looking pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exp o sent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement d'encours sains à encours dégradés (bascule de port e feuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque encours. Aucune contagion n'est requise pour le passage de sain à dégradé des encours d'une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l'évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d'une garantie de l'actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L'origine s'entend comme la date de négociation, lorsque l'entité devient partie aux dispositions contractuelles du crédit. Pour les engag e ments de financement et de garantie, l'origine s'entend comme la date d'engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d'impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en encours dégradé. Pour les encours évalués à partir d'un dispositif de notations internes (en particulier les expositions suivies en méthodes avancées), le groupe Crédit Agricole considère que l'ensemble des informations intégrées dans ce dispositif permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d'impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l'origine cesse d'être constatée, la provision peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois (reclassement en encours sains). Lorsque certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne sont pas identifiables au niveau d'un encours pris isolément, une appréci a tion est faite de la dégradation significative pour des portefeuilles, des ensembles de portefeuilles ou des portions de portefeuille d'encours. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : - Le type d'encours ; - La note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d'un système de not a tion interne) ; - Le type de garantie - La date de comptabilisation initiale ; - La durée à courir jusqu'à l'échéance ; - Le secteur d'activité ; - L'emplacement géographique de l'emprunteur ; - La valeur du bien affecté en garantie par rapport à l'actif financier, si cela a une incidence sur la prob a bilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans ce r tains pays, ou sur la quotité de financement) ; - Le circuit de distribution, l'objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d'encours pour apprécier sur base collective les variations du risque de crédit peut évoluer en présence de nouvelles informations. Les dotations et reprises des provisions au titre du risque du crédit sur les encours sains et dégradés sont in s crites en coût du risque. Créances douteuses Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré corre s pondant à l'une des situations suivantes : - Il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins, - La situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé, on peut conclure à l'existence d'un risque avéré, - Il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie. Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert. Sous conditions, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établiss e ment d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur. Parmi les encours douteux, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis. Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises. Créances douteuses compromises : ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise. Le classement en encours douteux peut être abandonné dès lors que le risque de crédit avéré est définitivement levé et lorsque les paiements ont repris de manière régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles d'origine. Dans ce cas, l'encours est porté à nouveau en encours sain. Dépréciations au titre du risque de crédit sur les encours douteux Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par Crédit Agricole Pyrénées Ga s cogne par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d'intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Traitement comptable des dépréciations Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque. Conformément à l'article 2231-3 du règlement ANC 2014-07 le Groupe a fait le choix d'enregistrer en coût du risque l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de la dépréciation du fait du passage du temps. Passage en perte L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité. Les créances devenues irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Créances restructurées Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établi s sement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances. Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration. Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercial e ment avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre - La valeur nominale du prêt ; - Et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engag e ment de financement). La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque Les crédits restructurés du fait de la situation financière du débiteur font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Lorsqu'après un retour en encours sain, le débiteur ne respecte pas les échéances fixées, les encours restructurés sont immédiatement déclassés en encours douteux. Note 2.2 - Portefeuille Titres Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe. Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable. Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, investissement, placement, activité de portefeuille, valeurs immobilisées, autres titres détenus à long terme, participation, parts dans les entreprises liées) en fonction de l'intention de gestion de l'entité et des caractéristiques de l'instrument au moment de la souscription du produit. Titres de placement Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur oblig a tions et autres titres à revenu fixe ». Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus des Organismes de placements collectifs sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble hom o gène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres : - S'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ; - S'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréci a tions au titre du risque de crédit avéré). Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de plac e ment sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat. Titres d'investissement Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 ; elle est enregistrée dans la r u brique « Coût du risque ». En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices su i vants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341-2 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Titres de l'activité de portefeuille Conformément aux articles 2351-2 à 2352-6 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les titres classés dans cette catég o rie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ». De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière signific a tive et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie. Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention envisagé afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse. Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l'objet d'une dotation de dépréci a tion sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme - Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière excl u sive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable. - Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle. - Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professio n nelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais inclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ». Prix de marché Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante : - Les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent, - Si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel. Dates d'enregistrement Crédit Agricole Pyrénées Gascogne enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregi s trés à la date de négociation. Pensions livrées Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan. Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. Reclassement de titres Conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, il est autorisé d'opérer les recla s sements de titres suivants : - Du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance, - Du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a pas opéré, en 2019, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Note 2.3 - Immobilisations Crédit Agricole Pyrénées Gascogne applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 par rapport à l'amo r tissement et à la dépréciation des actifs. Il applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Le règlement de l'ANC n° 2015-06 modifie la comptabilisation au bilan du mali technique de fusion ainsi que son suivi dans les comptes sociaux. Le mali ne doit plus être comptabilisé globalement et systématiquement au poste « Fonds commercial » ; il doit être comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent. Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ». Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortiss e ments ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréci a tions constitués depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréci a tions constitués depuis leur date d'achèvement. A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation. Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par Crédit Agricole Pyrénées Gascogne , suite à l'application de la comptabilisation des immobilis a tions par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 25 ans Second œuvre 15 ans Installations techniques 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Agencements 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Matériel informatique 3 ou 4 ans (dégressif) (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 3 ans (dégressif) (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Coffre 5 ans Mobilier 8 ou 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 7 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Logiciel 12 mois Sécurité 7 ans dégressif Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Véhicules 5 ans Droit d'entrée 9 ans Enfin, les éléments dont dispose Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amorti s sable existante. Note 2.4 - Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée résiduelle ou la nature de ces dettes : - dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit, - comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole, - comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clie n tèle financière). Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes r u briques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Note 2.5 - Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire, titres de créances négociables, emprunts obligataires et autres titres de dettes, à l'excl u sion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Les primes de remboursement et les primes d'émission des dettes représentées par des titres sont amorties selon la méthode de l'amortiss e ment actuariel. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabil i sées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ». Note 2.6 - Provisions Crédit Agricole Pyrénées Gascogne applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilis a tion et l'évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engag e ments de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trime s triel. Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement. La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les eng a gements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période. - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations partic u lières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Provision pour risques sur GIE d'investissement Afin de donner une image fidèle de ses comptes, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au cours des exe r cices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net. Note 2.7 - Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.) Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par Crédit Agricole Pyrénées Gascogne à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. Note 2.8 - Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'a c tions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5 Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie : Opérations de couverture Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Opérations de marché Les opérations de marché regroupent : - Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » de l'article 2522-1 du règlement ANC 2014-07), - La gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » de l'article 2522 du règlement ANC 2014-07). Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valoris a tion internes, en l'absence de marché actif. Pour les instruments : - En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ; - En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, les charges et produits sont inscrits en résultat prorata temporis. De plus, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ; - Faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptab i lisé. Risque de contrepartie sur les dérivés Conformément à l'article 2525-3 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de risque de contrepartie sur les dérivés actifs. (CVA - Crédit valuation Adjustment ). Le CVA (Crédit Valuation Adjustement ) permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose : - Prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels ; - En l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Opérations complexes Une opération complexe se définit comme une combinaison synthétique d'instruments (de types, natures et modes d'évaluation identiques ou différents) comptabilisée en un seul lot ou comme une opération dont la comptabilisation ne relève pas d'une réglementation explicite et qui implique, de la part de l'établissement, un choix de principe. Note 2.9 - Opérations en devises A chaque arrêté, les créances et les dettes ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de change en vigueur à la date d'arrêté. Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture. Les actifs en devises détenus de façon durable, comprenant les dotations aux succursales, les immobilisations, les titres d'investissement, les titres de filiale et de participation en devises financés en euros restent convertis au cours du jour d'acquisition (historique). Une provision peut être constituée lorsque l'on constate une dépréciation durable du cours de change relative aux participations de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne à l'étra n ger. A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ». Dans le cadre de l'application du Titre 7 Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque. Note 2.10 - Engagements hors-bilan Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie. Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe aux notes 28 et 29. Note 2.11 - Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord DU 18/05/2019. La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ». Note 2.12 - Avantages au personnel postérieurs à l'emploi Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prest a tions définies Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014. En application de ce règlement, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démogr a phiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a fait le choix de comptabiliser les écarts actuariels immédiatement en résultat, par conséquent le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la m é thode actuarielle préconisée par le règlement, - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime (méthode du corridor), par conséquent le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la m é thode actuarielle préconisée par le règlement, - majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler, - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Plans de retraite – régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les ava n tages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ». Note 2.13 - Stock-options et souscription d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise Les souscriptions d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise, avec une décote maximum de 20 %, ne comportent pas de période d'acquisition des droits mais sont grevées d'une période d'incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d'actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital. Note 2.14 - Charges et produits exceptionnels Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Note 2.15 - Impôt sur les bénéfices (charge fiscale) D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %. Les revenus de créances et de portefeuilles titres sont comptabilisés nets de crédits d'impôts. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle est redevable au titre de cette convention fiscale. Note 3 - Créances sur les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et prêts : à vue 4 600 4 600 4 600 3 135 à terme 65 479 75 359 3 750 31 608 176 196 50 176 246 189 815 Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée 246 246 Prêts subordonnés 973 973 2 975 647 Total 70 079 75 359 3 750 32 581 181 769 298 182 067 193 597 Dépréciations Valeur nette au bilan 182 067 193 597 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 487 086 487 086 14 487 100 36 288 Comptes et avances à terme 1 754 389 278 59 896 126 973 577 901 2 460 580 361 445 227 Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés Total 488 840 389 278 59 896 126 973 1 064 987 2 474 1 067 461 481 515 Dépréciations Valeur nette au bilan 1 067 461 481 515 Total 1 249 528 675 112 Commentaires: Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 976 milliers d'euros. Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Rel a tions Financières Internes. Note 4 - Opérations avec la clientèle Note 4.1 - Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Créances commerciales 9 397 304 23 9 724 9 724 13 320 Autres concours à la clientèle 716 726 1 267 096 4 309 945 6 692 494 12 986 261 53 057 13 039 318 12 597 270 Valeurs reçues en pension livrée Comptes ordinaires débiteurs 43 952 43 952 875 44 827 43 059 Dépréciations -203 995 -210 166 Valeur nette au bilan 12 889 874 12 443 483 Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 32 milliers d'euros. Parmi les créances sur la clientèle 2 092 753 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2019 contre 2 042 216 milliers d'euros au 31 décembre 2018. Le montant des créances restructurées pour difficultés financières inscrites en encours douteux au moment de la restructuration s'élève à 75 514 milliers au 31 décembre 2019 d'euros contre 68 190 milliers d'euros au 31 décembre 2018. Elles conservent la qualification de « créances restructurées » jusqu'à la fin de leur vie. Note 4.2 - Opérations avec la clientèle - Analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 France (y compris DOM-TOM) 12 970 941 12 532 177 Autres pays de L'U.E. 48 027 42 619 Autres pays d'Europe 4 882 4 850 Amérique du Nord 4 157 3 665 Amérique Centrale et du Sud 332 466 Afrique et Moyen-Orient 8 465 8 436 Asie et Océanie (hors Japon) 3 133 2 787 Japon Non ventilés et organismes internationaux Total en principal 13 039 937 12 595 000 Créances rattachées 53 932 58 649 Dépréciations -203 995 -210 166 Valeur nette au bilan 12 889 874 12 443 483 Note 4.3 - Opérations avec la clientèle - Encours douteux et dépréciations par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux co m promis Dépr é ciations des encours douteux Dépr é ciations des encours douteux co m promis E n cours brut Dont e n cours do u teux Dont encours douteux co m promis Dépr é ciations des encours douteux Dépréci a tions des encours douteux compromis France (y compris DOM-TOM) 13 024 741 311 348 201 938 -203 995 -141 968 12 590 640 316 006 199 869 -208 924 -146 011 Autres pays de L'U.E. 48 128 725 430 42 783 1 207 1 001 -1 207 -23 Autres pays d'Europe 4 888 7 6 4 855 15 15 -14 -14 Amérique du Nord 4 161 8 8 3 669 21 21 -21 Amérique Centrale et du Sud 332 466 Afrique et Moyen-Orient 8 482 38 8 446 42 Asie et Océanie (hors Japon) 3 137 2 790 Japon Non ventilés et organismes internati o naux Total 13 093 869 312 126 202 382 -203 995 -141 968 12 653 649 317 291 200 906 -210 166 -146 048 Note 4.4 - Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 E n cours brut Dont e n cours do u teux Dont encours douteux co m promis Dépr é ciations des encours douteux Dépr é ciations des encours douteux co m promis E n cours brut Dont e n cours do u teux Dont encours douteux co m promis Dépr é ciations des encours douteux Dépr é ciations des encours douteux co m promis Particuliers 6 560 583 106 601 62 749 -57 087 -35 531 6 426 131 109 313 62 188 -59 007 -35 092 Agricu l teurs 1 236 032 35 590 19 640 -26 565 -15 569 1 208 319 33 608 19 414 -25 756 -15 492 Autres professionnels 1 718 839 56 583 37 092 -35 828 -26 127 1 632 318 51 710 31 888 -34 526 -23 499 Clientèle financière 344 246 10 904 5 832 -6 577 -4 115 286 388 11 352 4 494 -6 201 -2 773 Entreprises 2 155 598 101 275 75 980 -77 198 -59 966 2 090 560 109 492 81 206 -83 285 -67 888 Collectiv i tés publiques 1 013 550 946 751 Autres agents écon o miques 65 021 1 173 1 089 -740 -660 63 182 1 816 1 716 -1 391 -1 304 Total 13 093 869 312 126 202 382 -203 995 -141 968 12 653 649 317 291 200 906 -210 166 -146 048 Note 5 - Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Transa c tion Placement Titres de l'activité de portefeuille Investissement Total Total Effets publics et valeurs assimilées (1) 138 889 138 889 125 007 dont surcote restant à amortir 18 012 18 012 13 333 dont décote restant à amortir -1 079 -1 079 -691 Créances rattachées 1 064 1 064 948 Dépréciations Valeur nette au bilan 139 953 139 953 125 955 Obligations et autres titres à revenu fixe : Emis par organismes publics 40 966 40 966 43 230 Autres émetteurs(2) 2 308 1 112 741 1 115 049 894 779 dont surcote restant à amortir 30 372 30 372 34 156 dont décote restant à amortir -3 973 -3 973 -4 047 Créances rattachées 12 5 468 5 480 5 922 Dépréciations -16 -16 -26 Valeur nette au bilan 2 304 1 159 175 1 161 479 943 905 Actions et autres titres à revenu variable 285 038 285 038 336 578 Créances rattachées Dépréciations -532 -532 -1 025 Valeur nette au bilan 284 506 284 506 335 553 Total 286 810 1 299 128 1 585 938 1 405 413 Valeurs estimatives 309 345 1 336 437 1 645 782 1 437 311 (1)Crédit Agricole Pyrénées Gascogne détient des titres de dettes souveraines : Pour l'Etat Français, la valeur nette au bilan est de 123 970 milliers d'euros, Pour le Royaume de Belgique, la valeur nette au bilan est de 14 945 milliers d'euros, (2)Dont 69 698 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2019 et 36 976 milliers d'euros au 31 décembre 2018 Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 22 561 milliers d'euros au 31 décembre 2019, contre 19 296 milliers d'euros au 31 décembre 2018. La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse. La valeur estimative des titres de l'activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de l'horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s'agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention). La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 43 975 milliers d'euros au 31 décembre 2019, contre 22 589 milliers d'euros au 31 décembre 2018. La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à -123 milliers d'euros au 31 décembre 2019, contre -3 117 milliers d'euros au 31 décembre 2018. Note 5.1 - Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Administration et banques centrales (y compris Etats) 40 966 38 231 Etablissements de crédit 348 724 377 387 Clientèle financière 751 557 536 793 Collectivités locales 4 999 Entreprises, assurances et autres clientèles 299 806 317 177 Divers et non ventilés Total en principal 1 441 053 1 274 587 Créances rattachées 5 480 5 922 Dépréciations -548 -1 051 Valeur nette au bilan 1 445 985 1 279 458 Note 5.2 - Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Oblig a tions et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Oblig a tions et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Titres à revenu fixe ou variable 1 156 015 138 889 285 038 1 579 942 938 009 125 007 336 578 1 399 594 dont titres cotés 703 949 138 889 842 838 736 728 125 007 861 735 dont titres non cotés (1) 452 066 285 038 737 104 201 281 336 578 537 859 Créances rattachées 5 480 1 064 6 544 5 922 948 6 870 Dépréciations -16 -532 -548 -26 -1 025 -1 051 Valeur nette au bilan 1 161 479 139 953 284 506 1 585 938 943 905 125 955 335 553 1 405 413 Commentaires : (1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante : - OPCVM français 270 955 milliers d'euros o dont OPCVM français de capitalisation 259 542 milliers d'euros - OPCVM étrangers 13 551 milliers d'euros o dont OPCVM étrangers de capitalisation 3 017 milliers d'euros Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l'actif du bilan pour 141 277 milliers d'euros. Leur valeur estim a tive au 31 décembre 2019 s'élève à 159 621 milliers d'euros. La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2019 : (En milliers d'euros) Valeur d'inve n taire Valeur liquidative OPCVM monétaires OPCVM obligataires 208 352 220 292 OPCVM actions 9 989 11 552 OPCVM autres 66 165 75 183 Total 284 506 307 027 Note 5.3 - Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Obligations et autres titres à revenu fixe Valeur Brute 6 784 41 677 289 200 818 354 1 156 015 5 480 1 161 495 943 931 Dépréciations -16 -26 Valeur nette au bilan 6 784 41 677 289 200 818 354 1 156 015 5 480 1 161 479 943 905 Effets publics et valeurs assimilées Valeur Brute 35 400 103 489 138 889 1 064 139 953 125 955 Dépréciations Valeur nette au bilan 35 400 103 489 138 889 1 064 139 953 125 955 Note 5.4 - Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Encours bruts Dont E n cours douteux Encours bruts Dont E n cours douteux France (y compris DOM-TOM) 1 149 551 900 792 Autres pays de l'U.E. 133 924 150 820 Autres pays d'Europe 9 404 9 375 Amérique du Nord 2 025 2 029 Amérique Centrale et du Sud Afrique et Moyen-Orient Asie et Océanie (hors Japon) Japon Total en principal 1 294 904 1 063 016 Créances rattachées 6 544 6 870 Dépréciations -16 -26 Valeur nette au bilan 1 301 432 1 069 860 Note 6 - Titres de participation et de filiales Les données présentées sont les dernières informations publiées pour chaque société. Informations financières D e vise Cap i tal Cap i taux propres autres que le cap i tal Quote-part de capital détenue (en %) Valeurs com p tables des titres dét e nus - Brutes Valeurs com p tables des titres détenus - Nettes Prêts et avances co n sentis par la soci é té et non e n core rembou r sés Mo n tant des ca u tions et avals do n nés par la soci é té PNB ou chiffre d'a f faires hors taxes du de r nier exe r cice écoulé Résu l tats (bén é fice ou perte du dernier exe r cice clos) (1) Div i dendes encai s sés par la s o ciété au cours de l'exercice Participations dont la valeur d'inve n taire excède 1% du capital de Crédit Agricole Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit : SA BANKOA EUR 27 529 174 498 94,81% 111 702 111 702 320 685 41 804 154 978 4 647 Autres parts dans les entreprises liées : SA CAPG ENERGIES NOUVELLES EUR 66 835 18 205 100,00% 74 672 74 672 0 0 978 2 119 PG IMMO EUR 14 949 373 100,00% 24 765 19 261 467 0 9 988 324 PG INVEST EUR 3 822 2 859 100,00% 3 822 3 822 22 071 0 0 -749 FPPG Saint Pierre EUR 7 300 72 50,00% 3 650 3 650 0 0 351 47 SARL PORTIMMO EUR 236 760 99,99% 1 043 996 0 8 SCI ACTIPOLE NORD EUR 600 57 99,00% 604 604 124 47 SCI DUPLAA EUR 1 500 23 99,00% 1 509 1 508 675 211 -1 SCI PATRIMMOB EUR 1 650 -551 99,00% 1 660 1 088 254 14 Autres titres de participations : SAS RUE LA BOETIE EUR 2 744 903 17 528 603 2,64% 505 549 505 549 1 016 437 1 009 744 29 381 SAS SACAM MUTUALISATION EUR 18 556 677 276 174 2,72% 504 564 504 564 273 380 270 572 7 518 SAS SACAM DEVELOPPEMENT EUR 725 471 52 442 2,64% 19 253 19 253 9 954 48 697 22 986 573 SAS SACAM INTERNATIONAL EUR 522 023 53 296 2,62% 23 612 15 379 11 489 -65 599 346 SAS SACAM IMMOBILIER EUR 139 588 6 074 2,65% 3 702 3 702 0 5 313 133 GRAND SUD OUEST CAPITAL EUR 43 910 52 970 11,76% 6 148 6 148 374 0 6 931 1 089 C2MS EUR 53 053 9 730 1,39% 1 221 1 221 0 7 835 59 CA PAYMENT SERVICES EUR 49 027 8 219 1,31% 643 643 370 782 5 727 CA PROTECTION SECURITE EUR 511 41 117 1,35% 796 796 8 229 2 431 20 CREDIT AGRICOLE TITRES EUR 15 245 43 222 1,46% 860 860 143 623 1 225 DELTA EUR 79 550 -1 672 2,52% 2 002 2 002 0 -34 GRANDS CRUS INVESTISSEMENT EUR 44 993 14 510 4,00% 2 808 2 808 0 -1 515 SACAM ASSURANCE CAUTION EUR 13 713 23 269 2,65% 847 847 2 081 2 037 51 SACAM AVENIR EUR 192 189 -204 1,57% 2 658 2 658 34 -25 SACAM FIRECA EUR 22 510 -8 528 2,69% 1 055 1 055 0 -6 668 SACAM PARTICIPATIONS EUR 62 558 25 068 2,61% 1 888 1 888 10 632 9 815 0 SCIC TOOKETS.COOP- FR60697 EUR 1 454 -589 77,93% 1 135 674 200 103 52 FONDS TOURISME OCCITANIE SLP EUR 101 000 0,99% 1 000 1 000 Participations dont la valeur d'inve n taire est inférieure à 1% du capital de Crédit Agricole Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit (ensemble) Participations dans des établissements de crédit (ensemble) Autres parts dans les entreprises liées (ensemble) 381 376 23 585 Autres titres de participation (ensemble) 2 257 2 075 517 Total parts dans les entreprises liées et participations 1 305 806 1 290 801 57 843 320 685 1 939 197 1 427 614 43 817 Note 6.1 - Valeur estimative des titres de participation (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Parts dans les entreprises liées Titres non cotés 223 809 303 419 227 322 296 914 Titres cotés Avances consolidables 46 798 44 768 36 077 36 077 Créances rattachées 76 76 227 227 Dépréciations -8 160 -8 971 Valeur nette au bilan 262 523 348 263 254 655 333 218 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Titres non cotés 1 084 604 1 481 670 1 081 496 1 394 052 Titres cotés Avances consolidables 11 045 11 044 10 527 10 527 Créances rattachées 128 128 127 127 Dépréciations -9 601 -8 269 Sous-total titres de participation 1 086 176 1 492 842 1 083 881 1 404 706 Autres titres détenus à long terme Titres non cotés 5 806 5 738 3 036 3 036 Titres cotés Avances consolidables Créances rattachées Dépréciations -74 Sous-total autres titres détenus à long terme 5 732 5 738 3 036 3 036 Valeur nette au bilan 1 091 908 1 498 580 1 086 917 1 407 742 Total des titres de participation 1 354 431 1 846 843 1 341 572 1 740 960 (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Total valeurs brutes Titres non cotés 1 314 219 1 311 854 Titres cotés Total 1 314 219 1 311 854 Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché. Note 7 - Variation de l'actif immobilis é Immobilisations financières (En milliers d'euros) 01/01/2019 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements (1) 31/12/2019 Parts dans les entreprises liées Valeurs brutes 227 322 -3 514 1 223 809 Avances consolidables 36 077 16 055 -5 334 46 798 Créances rattachées 227 561 -712 76 Dépréciations -8 971 -5 504 6 317 -2 -8 160 Valeur nette au bilan 254 655 11 112 -3 243 -1 262 523 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Valeurs brutes 1 081 496 1 059 2 049 1 084 604 Avances consolidables 10 527 518 11 045 Créances rattachées 127 128 -127 128 Dépréciations -8 269 -1 434 101 1 -9 601 Sous-total titres de participation 1 083 881 271 -26 2 050 1 086 176 Autres titres détenus à long terme Valeurs brutes 3 036 1 804 966 5 806 Avances consolidables Créances rattachées Dépréciations -77 3 -74 Sous-total autres titres détenus à long terme 3 036 1 727 969 5 732 Valeur nette au bilan 1 086 917 1 998 -26 3 019 1 091 908 Total 1 341 572 13 110 -3 269 3 018 1 354 431 (1) A noter en 2019 que les Fonds d'Investissements Alternatifs composés des titres CARD, FI Venture et Crédit Agricole Innovations et Territoires ont été portés à tort en titres de participation dans d'autres entreprises à caractère financier et ont fait l'objet d'un transfert, à la date du 1er janvier 2019, en autres titres détenus à long terme pour un montant de 966 milliers d'euros. Immobilisations corporelles et incorporelles (En milliers d'euros) 01/01/2019 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouv e ments (1) 31/12/2019 Immobilisations corporelles Valeurs brutes 204 312 33 812 -15 865 222 259 Amortissements et dépréciations -113 215 -16 189 15 029 -114 375 Mali technique de fusion sur immobilis a tions corporelles Valeurs brutes 1 501 1 501 Amortissements et dépréciations -835 720 -115 Valeur nette au bilan 91 763 17 623 -116 109 270 Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 1 276 69 1 345 Amortissements et dépréciations -687 -56 -743 Mali technique de fusion sur immobilis a tions incorporelles Valeurs brutes Amortissements et dépréciations Valeur nette au bilan 589 13 602 Total 92 352 17 636 -116 109 872 Note 8 - Actions propres La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ne détient pas d'actions propres. Note 9 - Comptes de régularisation et actifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Autres actifs (1) Instruments conditionnels achetés 31 38 Comptes de stock et emplois divers 355 647 Débiteurs divers (2) 395 741 268 789 Gestion collective des titres Livret de développement durable Comptes de règlement 74 39 Valeur nette au bilan 396 201 269 513 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 22 274 11 435 Comptes d'ajustement et comptes d'écart Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers Charges constatées d'avance 905 1 016 Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 1 542 2 750 Autres produits à recevoir 39 692 41 964 Charges à répartir Autres comptes de régularisation 3 467 1 536 Valeur nette au bilan 67 880 58 701 Total 464 081 328 214 (1) Les montants incluent les créances rattachées. (2) Dont 1 619 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Note 10 - Dépréciations inscrites en déduction de l'actif (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2019 Dot a tions Reprises et utilisations Désactualisation Autres mouvements Solde au 31/12/2019 Sur opérations interbancaires et assimilées Sur créances clientèle 210 166 47 364 -52 061 -1 474 203 995 Sur opérations sur titres 1 051 121 -624 548 Sur valeurs immobilisées 17 241 7 014 -6 420 17 835 Sur autres actifs 239 247 -1 485 Total 228 697 54 746 -59 106 -1 474 222 863 Note 11 - Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes ratt a chées Total Total Établissements de crédit Comptes et emprunts : à vue 8 735 8 735 2 8 737 10 040 à terme 162 500 32 822 195 322 41 195 363 35 226 Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée 419 762 419 762 419 762 Valeur au bilan 8 735 582 262 32 822 623 819 43 623 862 45 266 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 82 597 82 597 20 82 617 8 156 Comptes et avances à terme 789 111 1 748 228 2 934 252 1 464 188 6 935 779 7 657 6 943 436 6 937 739 Titres donnés en pension livrée Valeur au bilan 871 708 1 748 228 2 934 252 1 464 188 7 018 376 7 677 7 026 053 6 945 895 Total 880 443 2 330 490 2 934 252 1 497 010 7 642 195 7 720 7 649 915 6 991 161 Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale (Cf. Cadre Juridique et Financier). Note 12 - Comptes créditeurs de la clientèle Note 12.1 - Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes ratt a chées Total Total Comptes ordinaires créditeurs 4 628 205 4 628 205 124 4 628 329 4 178 444 Comptes d'épargne à régime spécial : 62 695 62 695 62 695 48 437 à vue 62 695 62 695 62 695 48 437 à terme Autres dettes envers la clientèle : 1 019 474 109 394 431 235 39 092 1 599 195 5 166 1 604 361 1 632 046 à vue 2 542 2 542 2 542 4 978 à terme 1 016 932 109 394 431 235 39 092 1 596 653 5 166 1 601 819 1 627 068 Valeurs données en pension livrée Valeur au bilan 5 710 374 109 394 431 235 39 092 6 290 095 5 290 6 295 385 5 858 927 Note 12.2 - Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 France (y compris DOM-TOM) 6 158 288 5 720 212 Autres pays de L'U.E. 68 971 64 256 Autres pays d'Europe 43 415 43 516 Amérique du Nord 7 631 7 800 Amérique Centrale et du Sud 616 685 Afrique et Moyen-Orient 7 282 5 838 Asie et Océanie (hors Japon) 3 318 2 160 Japon 574 534 Non ventilés et organismes internationaux Total en principal 6 290 095 5 845 001 Dettes rattachées 5 290 13 926 Valeur au bilan 6 295 385 5 858 927 Note 12.3 - Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Particuliers 2 947 311 2 690 677 Agriculteurs 583 429 564 682 Autres professionnels 461 605 417 692 Clientèle financière 122 591 102 606 Entreprises 1 973 403 1 862 052 Collectivités publiques 7 656 10 641 Autres agents économiques 194 100 196 651 Total en principal 6 290 095 5 845 001 Dettes rattachées 5 290 13 926 Valeur au bilan 6 295 385 5 858 927 Note 13 - Dettes représentées par un titre Note 13.1 - Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes ratt a chées Total Total Bons de caisse Titres du marché interbancaire Titres de créances négociables (1) 275 000 664 500 172 125 1 111 625 754 1 112 379 942 967 Emprunts obligataires Autres dettes représentées par un titre Valeur nette au bilan 275 000 664 500 172 125 1 111 625 754 1 112 379 942 967 (1) dont 303 735 milliers d'euros émis à l'étranger. Note 13.2 - Emprunts obligataires (par monnaie d'émission) La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a procédé à l'émission d'aucun emprunt oblig a taire Note 14 - Comptes de régularisation et passifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Autres passifs (1) Opérations de contrepartie (titres de transaction) Dettes représentatives de titres empruntés Instruments conditionnels vendus 31 38 Comptes de règlement et de négociation Créditeurs divers 70 638 63 989 Versements restant à effectuer sur titres 6 723 5 682 Valeur au bilan 77 392 69 709 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 17 411 17 092 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 12 11 Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers Produits constatés d'avance 83 864 85 801 Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme 8 713 9 371 Autres charges à payer 72 280 68 859 Autres comptes de régularisation 8 905 9 309 Valeur au bilan 191 185 190 443 Total 268 577 260 152 (1) Les montants incluent les dettes rattachées. Note 15 - Provisions (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2019 Dot a tions Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouv e ments Solde au 31/12/2019 Provisions pour engagements de retraite et assimilés 38 -22 16 Provisions pour autres engagements sociaux 1 771 9 1 780 Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature 21 698 43 874 -1 191 -37 937 26 444 Provisions pour litiges fiscaux (1) 82 82 Provisions pour autres litiges 10 241 1 149 -27 -2 975 8 388 Provision pour risques pays (2) Provisions pour risques de crédit (3) 62 511 177 119 -176 968 62 662 Provisions pour restructurations (4) Provisions pour impôts (5) 16 328 -80 -607 15 641 Provisions sur participations (6) Provisions pour risques opérationnels (7) 2 159 198 -2 160 197 Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (8) 10 819 6 844 17 663 Autres provisions (9) 9 952 2 081 -1 748 -2 358 7 927 Valeur au bilan 135 517 231 356 -3 046 -223 027 140 800 (1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés. (2) La provision pour risques pays couvre le risque de contrepartie sur des débiteurs privés ou publics, lié à la situation économique des pays dont ils dépendent (nationalité et /ou résidence). (3) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles CRR/CRD4. (4) Notamment provisions relatives aux fusions, regroupement de moyens … (5) Comprend notamment les impôts dus aux filiales dans le cadre de l'intégration fiscale (6) Y compris sociétés en participation, GIE, risques immobiliers de participations (7) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistr e ment dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement. (8) Voir note 16 ci-après (9) Y compris les provisions pour risques liées au DAt à taux progressifs et au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme. Outre les provisions pour engagements sociaux (médaille du travail), les provisions pour risques et charges couvrent les risques écon o miques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges jur i diques découlant des actions en responsabilité intentées contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle. Le solde de cette provision est de 8 387 milliers d'euros. Concernant les risques de crédit, le montant de 62 662 milliers d'euros inscrits dans les comptes au 31 décembre 2019 correspond à la provision collective pour 62 511 milliers d'euros. Note 16 - Epargne logement Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 321 695 293 538 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 737 637 698 410 Ancienneté de plus de 10 ans 921 720 934 661 Total plans d'épargne-logement 1 981 052 1 926 609 Total comptes épargne-logement 172 238 173 972 Total encours collectes au titre des contrats épargne-logement 2 153 290 2 100 581 L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état. Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Plans d'épargne-logement 1 595 2 145 Comptes épargne-logement 6 338 9 285 Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 7 933 11 430 Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 1 146 622 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 9 854 5 549 Ancienneté de plus de 10 ans 6 663 4 649 Total plans d'épargne-logement 17 663 10 820 Total comptes épargne-logement 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement 17 663 10 820 (En milliers d'euros) 01/01/2019 Dotations Reprises 31/12/2019 Plans d'épargne-logement 10 819 6 844 17 663 Comptes épargne-logement Total provision au titre des contrats épargne-logement 10 819 6 844 17 663 La dotation de la provision épargne logement au 31 décembre 2019 est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte. Note 17 - Engagements sociaux : avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies Variations de la dette actuarielle (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Dette actuarielle au 31/12/N-1 29 747 28 586 Coût des services rendus sur l'exercice 2 318 1 985 Coût financier 418 390 Cotisations employés 0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime -1 985 0 Variation de périmètre -94 -63 Indemnités de cessation d'activité 0 0 Prestations versées (obligatoire) -775 -917 (Gains) / pertes actuariels 1 537 -234 Dette actuarielle au 31/12/n 31 167 29 747 Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Coût des services rendus 2 318 2 622 Coût financier 418 390 Rendement attendu des actifs -789 -290 Coût des services passés -1 985 0 (Gains) / pertes actuariels net 420 460 (Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes 0 0 (Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif 0 0 Charge nette comptabilisée au compte de résultat 382 2 545 Variations de juste valeur des actifs des régimes (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1 24 621 22 664 Rendement attendu des actifs 789 290 Gains / (pertes) actuariels -63 80 Cotisations payées par l'employeur 957 2 567 Cotisations payées par les employés 0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime 0 0 Variation de périmètre -94 -63 Indemnités de cessation d'activité 0 0 Prestations payées par le fonds -775 -917 Juste valeur des actifs / droits a remboursement au 31/12/n 25 435 24 621 Composition des actifs des régimes 31/12/2019 31/12/2018 Composition des actifs -% des produites de taux 82,80 % 83,00% -% d'actions & diversifiés 10.30 % 9.80 % -% autres actifs 6.90 % 7.20 % Variations de la provision (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Dette actuarielle au 31/12/N -29 747 -28 586 Impact de la limitation d'actifs Gains et (pertes) actuariels restant à étaler 6 268 4 957 Juste valeur des actifs fin de période 25 435 23 778 Position nette (passif) / actifs au 31/12/n 1 956 149 Rendement des actifs des régimes 31/12/2019 31/12/2018 Taux d'actualisation de 0,56 % à 0,98 % de 1,00 % à 1,42 % Taux technique de 1,00 % à 1,42 % de 0,91 % à 1,58% Taux du rendement attendu des actifs du régime 1,25% 9.80 % Taux du rendement effectif des actifs du régime 6.90 % 7.20 % Indemnité de fin de carrière : de 16 à 29 ans 4,40% 4,40% de 30 à 50 ans 2,80% 2,80% de 51 à 65 ans 1,60% 1,60% Retraite de 2,00 % à 5,20 % de 2,00 % à 5,20 % Hypothèses actuarielles utilisées Au 31 décembre 2019, les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 4,99 % ; - une variation de moins 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 5,48%. Note 18 - Fonds pour risques bancaires généraux (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Fonds pour risques bancaires généraux 169 374 169 374 Valeur au bilan 169 374 169 374 Note 19 - Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes ratt a chées Total Total Dettes subordonnées à terme 25 795 Euro 25 795 Autres devises de l’Union Europ. Franc Suisse Dollar Yen Autres devises Titres et emprunts participatifs Autres emprunts subordonnés à terme Dettes subordonnées à durée indéterm i née (1) Euro Autres devises de l’Union Europ. Franc Suisse Dollar Yen Autres devises Placement des fonds propres des Caisses Locales 228 295 228 295 3 975 232 270 186 096 Dépôts de Garantie à caractère mutuel Valeur au bilan 228 295 228 295 3 975 232 270 211 891 (1) durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5 ans. Commentaire : Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 4 825 milliers d'euros au 31 décembre 2019 contre 4 984 milliers d'euros au 31 décembre 2018. Note 20 - Variation des capitaux propres (avant répartition) Variation des capitaux propres (En milliers d'euros) Capitaux propres Capital R é serve légale R é serve stat u taire Primes, autres réserves et report à nouveau Ecarts conversion / réévalu a tion Provisions réglementées & subventions d'investiss e ment Résultat Total des capitaux propres Solde au 31/12/2017 58 701 1 015 198 308 605 280 632 141 100 398 1 763 675 Dividendes versés au titre de N-2 -11 289 -11 289 Variation de capital(5) Variation des primes et réserves(5) Affectation du résultat social N-2 66 832 22 277 -22 -89 109 -22 Report à nouveau Résultat de l’exercice N-1 100 038 100 038 Autres variations 1 -11 738 -11 737 Solde au 31/12/2018 58 702 1 082 030 330 882 268 894 119 100 038 1 840 665 Dividendes versés au titre de N-1 -11 061 -11 061 Variation de capital Variation des primes et réserves Affectation du résultat social N-1 57 789 19 263 -17 -88 977 -11 942 Report à nouveau (6) Résultat de l’exercice N 100 245 100 245 Autres variations 11 738 11 738 Solde au 31/12/2019 58 702 1 139 819 350 145 280 632 102 100 245 1 929 645 Commentaire : (1) Dont 202 050 milliers d'euros de primes d'émission, dont 78 553 milliers d'euros de primes de fusion. Note 21 - Composition des fonds propres (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Capitaux propres 1 929 645 1 840 665 Fonds pour risques bancaires généraux 169 374 169 374 Dettes subordonnées et titres participatifs 232 270 211 891 Dépôts de garantie à caractère mutuel Total des fonds propres 2 331 289 2 221 930 Note 22 - Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations (en milliers d'euros) Solde au 31/12/2019 Solde au 31/12/2018 Opérations avec les entreprises liées et les participations Opérations avec les entreprises liées et les participations Créances 1 254 426 641 907 Sur les établissements de crédit et institutions financières 1 220 040 614 526 Sur la clientèle 34 386 27 381 Obligations et autres titres à revenu fixe Dettes 7 382 892 7 170 152 Sur les établissements de crédits et institutions financières 7 017 634 6 917 340 Sur la clientèle 65 582 40 921 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 299 676 211 891 Engagements donnés 671 592 619 107 Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit Engagements de financement en faveur de la clientèle 455 728 Garanties données à des établissements de crédit 247 211 247 211 Garanties données à la clientèle 423 926 371 168 Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise Autres engagements donnés Note 23 - Transactions effectuées avec les parties liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne effectue toutes les transactions avec les parties liées aux conditions normales de marché. Note 24 - Opérations effectuées en devises Contributions par devise au bilan (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif Euro 17 852 935 17 552 482 16 480 256 16 159 870 Autres devises de l’Union Europ. 851 851 975 975 Franc Suisse 813 813 342 342 Dollar 34 796 34 796 28 131 28 131 Yen Autres devises 479 479 1 556 1 556 Valeur brute 17 889 874 17 589 421 16 511 260 16 190 874 Créances, dettes rattachées et comptes de régularis a tion 131 332 208 924 128 091 219 780 Dépréciations -222 861 -228 697 Total 17 798 345 17 798 345 16 410 654 16 410 654 Note 25 - Opérations de change, prêts et emprunts en devises (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 A recevoir A livrer A recevoir A livrer Opérations de change au comptant - Devises - Euros Opérations de change à terme 163 326 163 246 117 665 117 579 - Devises 83 027 83 027 60 147 60 147 - Euros 80 299 80 219 57 518 57 432 Prêts et emprunts en devises Total 163 326 163 246 117 665 117 579 Note 26 - Opérations sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Opérations de couve r ture Opérations autres que de couverture Total Total Opérations fermes 5 614 694 107 237 5 721 931 5 802 561 Opérations sur marchés organisés (1) Contrats à terme de taux d'intérêt Contrats à terme de change Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers Autres contrats à terme Opérations de gré à gré (1) 5 614 694 107 237 5 721 931 5 802 561 Swaps de taux d'intérêt 5 614 694 107 237 5 721 931 5 802 561 Autres contrats à terme de taux d'intérêt Contrats à terme de change FRA Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers Autres contrats à terme Opérations conditionnelles 47 558 47 558 12 567 Opérations sur marchés organisés Instruments de taux d'intérêt à terme Achetés Vendus Instruments sur action et indices boursiers à terme Achetés Vendus Instruments de taux de change à terme Achetés Vendus Autres instruments à terme conditionnels Achetés Vendus Opérations de gré à gré 47 558 47 558 12 567 Options de swaps de taux Achetées Vendues Instruments de taux d'intérêts à terme Achetés 23 779 23 779 3 839 Vendus 23 779 23 779 3 840 Instruments de taux de change à terme Achetés 2 444 Vendus 2 444 Instruments sur actions et indices boursiers à terme Achetés Vendus Autres instruments à terme conditionnels Achetés Vendus Dérivés de crédit Contrats de dérivés de crédit Achetés Vendus Total 5 614 694 154 795 5 769 489 5 815 128 (1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et empru n teuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres co n trats). Note 26.1 - Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle (En milliers d'euros) Total 31/12/2019 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Futures Options de change Options de taux Opérations fermes en devise sur marchés organisés F.R.A. Swaps de taux d’intérêt 665 655 1 362 026 3 694 250 665 655 1 362 026 3 694 250 Caps, Floors , Collars 6 757 40 801 6 757 40 801 Forward taux Opérations fermes sur actions et indices Opérations conditionnelles sur actions et indices Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux Dérivés de crédit Sous total 665 655 1 368 783 3 735 051 665 655 1 368 783 3 735 051 Swaps de devises Opérations de change à terme 325 302 1 270 325 302 1 270 Sous total 325 302 1 270 325 302 1 270 Total 990 957 1 370 053 3 735 051 990 957 1 370 053 3 735 051 (En milliers d'euros) Total 31/12/2018 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Futures Options de change 763 4 125 763 4 125 Options de taux Opérations fermes en devise sur marchés organisés F.R.A. Swaps de taux d’intérêt 542 370 1 638 835 3 621 356 542 370 1 638 835 3 621 356 Caps, Floors , Collars 7 679 7 679 Forward taux Opérations fermes sur actions et indices Opérations conditionnelles sur actions et indices Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux Dérivés de crédit Sous total 543 133 1 642 960 3 629 035 543 133 1 642 960 3 629 035 Swaps de devises Opérations de change à terme 234 564 681 234 564 681 Sous total 234 564 681 234 564 681 Total 777 697 1 643 641 3 629 035 777 697 1 643 641 3 629 035 Note 26.2 - Instruments financiers à terme : juste valeur (En milliers d'euros) Juste Valeur Positive au 31/12/2019 Juste Valeur Négative au 31/12/2019 Encours Notionnel au 31/12/2019 Juste Valeur Positive au 31/12/2018 Juste Valeur Négative au 31/12/2018 Encours Notionnel au 31/12/2018 Futures Options de change 5 5 4 888 Options de taux Opérations fermes en devise sur marchés organisés F.R.A. Swaps de taux d’intérêt 14 872 254 145 5 721 931 12 101 123 776 5 802 561 Caps, Floors , Collars 91 91 47 558 16 16 7 679 Forward taux Opérations fermes sur actions et indices Opérations conditionnelles sur actions et indices Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux Dérivés de crédit Sous total 14 963 254 236 5 769 489 12 122 123 797 5 815 128 Swaps de devises Opérations de change à terme 326 572 235 245 Sous total 326 572 235 245 Total 14 963 254 236 6 096 061 12 122 123 797 6 050 373 Note 26.3 - Information sur les Swaps Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt (En milliers d'euros) Position ouverte isolée Micro-couverture Macro-couverture Swaps de transaction Contrats d'échange de taux 139 055 643 649 4 971 045 Néant Contrats assimilés (1) (1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 2521-1 du règlement ANC 2014-07. Note 27 - Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés La gestion du risque de contrepartie (entreprises, banques, institutionnels) s'appuie sur : - les procédures internes qui fixent les règles de prise et de suivi du risque o Les contreparties bancaires potentielles font l'objet de limites globales d'engagement, en risques et en durée, par nature de risque (bilan ou hors bilan). Conformément aux recommandations prudentielles formulées par le Groupe, le calcul des limites fait référence - Aux fonds propres consolidés de la CR (10% maximum par contrepartie hors Groupe Crédit Agricole) - A la solidité financière de la contrepartie, appréhendée, entre autres, au travers de ses fonds propres et de son rating - A la nature de l'activité de la contrepartie (banque commerciale ou de marché) - A la nature de l'engagement (bilan ou hors bilan) o La Caisse Régionale procède trimestriellement à la déclaration réglementaire sur les risques interbancaires. - En 2019, aucune opération n'a été réalisé avec une contrepartie hors groupe Crédit Agricole (Uniquement des opérations avec CACIB) - des méthodologies de mesure des risques. o Le principe retenu est la non compensation des positions pour une même contrepartie. Le risque de contrepartie sur le hors bilan est composé du coût de remplac e ment des contrats (risque courant), mais aussi du risque potentiel futur. La quotité de consommation globale des limites se calcule comme la valeur de marché positive de l'opération, majorée d'un add-on (pourcentage de la valeur nominale multipliée par la durée résiduelle de l'opération). Ce facteur de majoration évolue avec la nature des contrats. o L'exposition de l'établissement aux risques de contrepartie sur les instruments à terme et optionnels sur taux d'intérêt, change, matières premières et métaux précieux peut être mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration ( add-on ) régleme n taires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats. Note 28 - Engagements de financement et de garantie et autres garanties (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés Engagements de financement 1 150 567 1 024 034 Engagements en faveur d'établissements de crédit 2 968 Engagements en faveur de la clientèle 1 147 599 1 024 034 Ouverture de crédits confirmés 599 776 575 437 Ouverture de crédits documentaires 8 042 9 378 Autres ouvertures de crédits confirmés 591 734 566 059 Autres engagements en faveur de la clientèle 547 823 448 597 Engagements de garantie 937 028 968 573 Engagements d'ordre d'établissement de crédit 306 402 376 794 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 892 307 Autres garanties 305 510 376 487 Engagements d'ordre de la clientèle 630 626 591 779 Cautions immobilières 66 668 58 259 Autres garanties d'ordre de la clientèle 563 958 533 520 Engagements sur titres 687 590 Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise Autres engagements à donner 687 590 Engagements reçus Engagements de financement 29 647 30 240 Engagements reçus d'établissements de crédit 29 647 30 240 Engagements reçus de la clientèle Engagements de garantie 3 456 317 3 462 022 Engagements reçus d'établissements de crédit 447 035 445 177 Engagements reçus de la clientèle 3 009 282 3 016 845 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 758 063 703 679 Autres garanties reçues 2 251 219 2 313 166 Engagements sur titres 687 590 Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise Autres engagements reçus 687 590 Dont 247 211 milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) mise en place le 1 er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée le 2 janvier 2014 pour 642 211 milliers d'euros. Note 29 - Actifs donnés et reçus en garantie Créances apportées en garantie : Au cours de l'année 2019, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a apporté 3 553 019 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinanc e ment, contre 3 401 508 milliers d'euros en 2018. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a apporté : - 2 088 032 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 2 036 738 milliers d'euros en 2018; - 272 630 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refina n cement de l'Habitat), contre 274 792 milliers d'euros en 2018; - 1 192 357 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 089 978 milliers d'euros en 2018 . Note 30 - Engagements donnés aux entreprises liées Parmi les filiales de la Caisse Régionale, c'est la banque espagnole Bankoa , intervenant sur le Pays Basque espagnol, qui génère les relations financières les plus importantes. Ces relations financières avec Bankoa , qui fait partie du périmètre de consolidation, sont approuvées par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, au titre des conventions réglementées. Elles portent à la fois sur des contre-garanties de crédits clientèle ( cf paragraphe « engag e ments de garantie » ci-après), un accès à des lignes de refinancement et des garanties financières visant à respecter des contraintes réglementaires dans le cadre de l'activité bancaire espagnole et européenne. La Caisse Régionale aide ainsi sa filiale à sécuriser sa liquidité. Pour cela, Bankoa cherche à diversifier ses sources de refinancement : refinanc e ment direct sur le marché interbancaire, refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. via la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, refinancement auprès de la Banque Européenne d'Investissement contre garanti par la Caisse Régionale et, depuis 2013, émission de covered bonds en remplacement de la titrisation d'actifs qui n'étaient plus éligibles au refinancement de la BCE. Le refinanc e ment de Bankoa via la Caisse Régionale, approuvé en Conseil d'Administration de cette dernière avait été porté à un montant maximum de 1 100 millions d'euros en 2011, ramené à 750 millions d'euros en 2012. Cet engagement a été remplacé en 2014 par un engagement de financement à première demande de 40 millions d'euros dans une limite interne de refinancement abaissée à 400 millions d'euros. Au 31/12/2019, cette ligne à première demande est entièrement utilisée et l'encours de refinancement global accordé à Bankoa de 145 millions d'euros, en baisse de 5% par rapport à l'année précédente. Engagements de garantie D'un montant global de 742 663 milliers d'euros, les opérations les plus significatives sont : - 247 211 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA dans le cadre de l'opération Switch, pour garantir la valeur de mise en équivalence de la participation de CASA dans les Caisses Régionales de Crédit Agr i cole, - 314 753 milliers d'euros en faveur de Bankoa SA, en contre garantie de dossiers de financement de sa clientèle, - 45 000 milliers d'euros de garanties données au nom de Bankoa , pour l'émission d'obligations hypoth é caires achetées par la BEI, - 113 685 milliers d'euros de contre garanties à des filiales de crédit-bail du Groupe Crédit Agricole (Lixxbail, Finamur, Auxifip ) au titre de contrats de crédit-bail qu'elles ont conclu avec nos clients. - le solde des engagements, soit 27 727 milliers d'euros, porte essentiellement sur des garanties accordées à d'autres Caisses Régionales de Crédit Agricole et à CACIB dans le cadre de financements en pool. Note 31 - Engagements de crédit bail La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'exerce pas d'activité de crédit-bail. Elle contre-garantit cependant des engagements de crédit-bail octroyés à sa clientèle par la société de crédit-bail du groupe Crédit Agricole et constitue le cas échéant des provisions à ce titre. Note 32 - Opérations de désendettement de fait et de titrisation Note 32.1 - Désendettement de fait La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de ce type. Note 32.2 - Titrisation En 2019, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2019, titrisation décrite au niveau de la note 1.3 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période. Note 33 - Produits nets d'intérêts et revenus assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Sur opérations avec les établissements de crédit 3 988 3 016 Sur opérations internes au Crédit Agricole 22 526 23 163 Sur opérations avec la clientèle 281 324 288 698 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 12 366 12 808 Produit net sur opérations de macro-couverture Sur dettes représentées par un titre 5 940 4 061 Autres intérêts et produits assimilés 13 Intérêts et produits assimilés 326 144 331 759 Sur opérations avec les établissements de crédit -6 768 -5 894 Sur opérations internes au Crédit Agricole -57 103 -67 636 Sur opérations avec la clientèle -37 913 -38 240 Charge nette sur opérations de macro-couverture -33 737 -24 265 Sur obligations et autres titres à revenu fixe -1 722 -1 155 Sur dettes représentées par un titre -10 366 -5 555 Autres intérêts et charges assimilées -9 -5 Intérêts et charges assimilées -147 618 -142 750 Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1) 178 526 189 009 (1) Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2019 est de 4 825 milliers d'euros, il était de 4 984 milliers d'euros au 31 décembre 2018. Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques. Note 34 - Revenus des titres (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 44 427 39 860 Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille 61 Opérations diverses sur titres Total des revenus des titres a revenus variables 44 427 39 921 Note 35 - Produit net des commissions (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 517 -168 349 631 -218 413 Sur opérations internes au crédit agricole 10 180 -23 507 -13 327 9 922 -21 278 -11 356 Sur opérations avec la clientèle 45 719 -818 44 901 44 884 -750 44 134 Sur opérations sur titres -257 -257 -162 -162 Sur opérations de change 250 -4 246 206 -4 202 Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan 509 509 234 234 Sur prestations de services financiers (1) 121 440 -9 709 111 731 114 549 -9 171 105 378 Provision pour risques sur commissions 369 -643 -274 316 -365 -49 Total produit net des commissions 178 984 -35 106 143 878 170 742 -31 948 138 794 (1) dont prestations assurance-vie : 22 381 milliers d'euros. Note 36 - Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Solde des opérations sur titres de transaction Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 561 501 Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme 74 615 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations 635 1 116 Note 37 - Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimil é s (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Titres de placement Dotations aux dépréciations -121 -663 Reprises de dépréciations 624 294 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations 503 -369 Plus-values de cession réalisées 2 196 1 562 Moins-values de cession réalisées -349 -248 Solde des plus et moins-values de cession réalisées 1 847 1 314 Solde des opérations sur titres de placement 2 350 945 Titres de l'activité de portefeuille Dotations aux dépréciations Reprises de dépréciations Dotations ou reprises nettes aux dépréciations Plus-values de cession réalisées Moins-values de cession réalisées Solde des plus et moins-values de cession réalisées Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 2 350 945 Note 38 - Autres produits et charges d'exploitation bancaire (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Produits divers 9 303 8 448 Quote part des opérations faites en commun Refacturation et transfert de charges 51 57 Reprises provisions 361 8 Autres produits d'exploitation bancaire 9 715 8 513 Charges diverses -632 -585 Quote part des opérations faites en commun -1 204 -1 162 Refacturation et transfert de charges Dotations provisions -29 -2 511 Autres charges d'exploitation bancaire -1 865 -4 258 Total autres produits et charges d'exploitation bancaire 7 850 4 255 Note 39 - Charges générales d'exploitation (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Frais de personnel Salaires et traitements -70 109 -69 026 Charges sociales -35 237 -34 229 - dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies -7 755 -7 176 Intéressement et participation -13 519 -13 505 Impôts et taxes sur rémunérations -10 713 -10 652 Total des charges de personnel -129 578 -127 412 Refacturation et transferts de charges de personnel 6 188 6 760 Frais de personnel nets -123 390 -120 652 Frais administratifs Impôts et taxes -6 307 -6 100 Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires (1) (2) -83 901 -81 983 Total des charges administratives -90 208 -88 083 Refacturation et transferts de charges administratives 451 449 Frais administratifs nets -89 757 -87 634 Charges générales d'exploitation -213 147 -208 286 (1) dont 2 823 milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique Effectif moyen Effectif par catégorie (Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) Catégories de personnel 31/12/2019 31/12/2018 Cadres 418 410 Non cadres 1 227 1 210 Total de l'effectif moyen 1 645 1 620 Dont : - France 1 644 1 619 - Etranger 1 1 Dont : personnel mis à disposition 50 51 Rémunération des dirigeants (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Rémunération des mandataires sociaux et des membres des organes de direction et de surveillance (1) 3 121 2 507 (1) Rémunérations brutes déclarée Note 40 - Cout du risque (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Dotations aux provisions et dépréciations -268 114 -327 617 Dépréciations de créances douteuses -45 563 -58 314 Autres provisions et dépréciations -222 551 -269 303 Reprises de provisions et dépréciations 269 644 311 503 Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) 48 522 47 450 Autres reprises de provisions et dépréciations (2) 221 122 264 053 Variation des provisions et dépréciations 1 530 -16 114 Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) -2 177 -2 746 Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) -11 688 -10 749 Décote sur prêts restructurés -254 -761 Récupérations sur créances amorties 368 470 Autres pertes Autres produits Cout du risque -12 221 -29 900 (1) dont 2831 milliers d'euros utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises et 1 474 milliers d'euros liés à l'effet de désactualisation des dépréciations sur créances douteuses. (2) dont 1 215 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif (3) dont 903 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises (4) dont 8 858 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises Note 41 - Résultat net sur actifs immobilisés (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Immobilisations financières Dotations aux dépréciations -7 014 -2 946 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -7 014 -2 946 Reprises de dépréciations 6 421 10 614 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 6 421 10 614 Dotation ou reprise nette aux dépréciations -593 7 668 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -593 7 668 Plus-values de cessions réalisées Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme Moins-values de cessions réalisées -1 709 -18 340 Sur titres d'investissement -52 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -1 657 -48 Pertes sur créances liées à des titres de participation -18 292 Solde des plus et moins-values de cessions -1 709 -18 340 Sur titres d'investissement -52 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -1 657 -18 340 Solde en perte ou en bénéfice -2 302 -10 672 Immobilisations corporelles et incorporelles Plus-values de cessions 75 21 Moins-values de cessions -4 -1 739 Solde en perte ou en bénéfice 71 -1 718 Résultat net sur actifs immobilisés -2 231 -12 390 Note 42 - Charges et produits exceptionnels La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a comptabilisé aucune charge ni produit exce p tionnel au cours de l'exercice 2019 Note 43 - Impôt sur les bénéfices En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Charge d'impôt courant 32 475 26 930 Charge / produit d'impôt différé - 687 -17 796 Dot° / Rep provision pour litige IS 82 Impôt sur les bénéfices 31 870 9 134 Intégration fiscale La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est intégrée fiscalement au sein du Groupe Crédit Agricole. A ce titre, Crédit Agricole S.A a réalloué à la Caisse Régionale 3 350 milliers d'euros au titre de l'intégration fiscale du Groupe Crédit Agricole pour l'exercice 2019. Note 44 - Informations relatives aux résultats des activités bancaires Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d'activité suivant : - Banque de proximité en France - Gestion pour compte propre et divers - Services financiers spécialisés - Banque de détail à l'étranger - Gestion d'actifs, assurance et banque privée - Banque de financement et d'investissement Le métier de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est la banque de proximité. En terme de zone géographique, la Caisse régionale n'intervient que sur le territoire français. Note 45 - Evènements postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l'exploitation Néant Note 46 - Projet d'affectation du résultat (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Résultat Net 100 245 100 038 RAN changement de méthode 0 -11 738 Affectation à la réserve légale 66 733 57 789 Affectation aux réserves facultatives 22 244 19 263 Affectation à la réserve spéciale Mécénat Rémunération des parts sociales 567 567 Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par SACAM MUTUALISATION 7 514 7 500 Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par C.A.S.A Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés des autres détenus 3 188 3 181 Note 47 - Implantation dans des états ou territoires non coopératifs Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts. Note 48 - Publicité des honoraires de commissaires aux comptes Collège des Commissaires aux Comptes de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne En milliers d'euros hors taxes) PwC % EY % Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes indiv i duels (*) 131 95 % 103 84 % Services autres que la certification des comptes 7 5 % 19 16 % Total 138 100 % 122 100 % (*) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes. IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels (Exercice clos le 31 décembre 2019) Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l'audit des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu'ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Caisse régionale à la fin de cet exercice. L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l'opinion Référentiel d'audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2019 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Justification des appréciations - Points clés de l'audit En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connai s sance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Point clé de l'audit n° 1 : Dépréciations des crédits sur une base individuelle Risque identifié : Du fait de son activité, votre la Caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l'agriculture. Comme indiqué dans la note 2.1 de l'annexe aux comptes annuels, les créances présentant un risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d'une dépréci a tion correspondant à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d'intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. S'agissant de la détermination d'éventuelles dépréciations, la direction de votre Caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations des crédits portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l'agriculture comme un point clé de l'audit en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 4.1 de l'annexe aux comptes annuels, qui s'élèvent à 204 M€ au 31 décembre 2019. Notre réponse face au risque identifié : Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : - mené des entretiens, au cours de l'exercice, avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de votre Caisse régionale, afin de prendre connai s sance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations, et assurer leur correcte compt a bilisation ; - testé l'efficacité des contrôles clés mis en œuvre par votre Caisse régionale relatifs à ces procédures; - analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit ; - mis en œuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux par marché et par strate d'encours. Point clé de l'audit n° 2 : Provisions sur encours sains et dégradés Risque identifié : Comme indiqué dans la note 2.1 de l'annexe aux comptes annuels, votre Caisse régionale constate au titre des expositions de crédits au passif de son bilan des provisions pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et/ou sur la durée de vie de l'encours dès lors que la qualité de crédit de l'exposition s'est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut selon des modèles internes de risques de crédit, en tenant compte des données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au regard des paramètres propres au portefeuille de crédit de votre Caisse régionale sur la base d'éléments conjoncturels et/ou structurels locaux. Le cumul de ces provisions sur les prêts et créances représente 62,7 MC au 31 décembre 2019 comme détaillé dans la note 15 de l'annexe aux comptes annuels. Nous avons considéré qu'il s'agissait d'un point clé de l'audit en raison de : - l'importance des zones de jugement entrant dans la détermination des modèles, des risques liés à la qualité des données qui les alimentent et des risques liés à leur insertion opérationnelle ; - l'importance relative de ces provisions dans le bilan de votre Caisse régionale et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédit à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives ( Foruxird Looking central et local). Notre réponse face au risque identifié : Nos travaux ont consisté à : - prendre connaissance, lors d'un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Cr é dit Agricole, avec l'aide de leurs experts, sur les modèles de dépréciation. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : - les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles ; - la qualité des données utilisées pour calibrer les paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut «PD», perte en cas de défaut « Lass Given Default » ou « LGD»); - la gouvernance des modèles au regard des modalités de détermination et de changement des paramètres, du processus de validation indépe n dante et des modalités de back- testing ; - la réalisation de tests applicatifs ciblés sur les principales fonctionnalités de l'outil utilisé pour déterminer les corrections de v a leur. - tester, par sondages, la qualité des données des expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d'un échantillon de dossiers ; - contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et des provisions dans l'outil de provisionnement; - étudier les hypothèses et la documentation fournie par votre Caisse régionale sur l'identification de la dégradation significative de portefeuilles - l'encours et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l'application du Forward Looking ; - analyser l'évolution des expositions et des corrections de valeur par catégorie homogène de risques sur l'exercice 2019. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires, à l'exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D. 441-4 du code de commerce appellent de notre part l'observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n'incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre Caisse régionale considérant qu'elles n'entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Autres informations En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne par votre assemblée générale de 1992 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 30 mars 2011 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres. Au 31 décembre 2019, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la vingt-huitième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la neuvième année. Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG Audit était commissaire aux comptes depuis 1999. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d'entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d'établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies signific a tives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l'établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la Caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la Caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels Objectif et démarche d'audit Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l'article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre Caisse régionale. Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement profe s sionnel tout au long de cet audit. En outre: - il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques, et recueille des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d'une anomalie significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omi s sions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; - il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédures d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'e x primer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne ; - il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; - il apprécie le caractère approprié de l'application par la direction de la convention comptable de continuité d'exploitation et, selon les éléments collectés, l'existence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la Caisse régi o nale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s'appuie sur les éléments collectés jusqu'à la date de son rappmt , étant toutefois rappelé que des circon s tances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude significative, il attire l'atte n tion des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier; - il apprécie la présentation d'ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d'audit Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et à Paris-La Défense, le 10 mars 2020 Les commissaires aux comptes PricewaterhouseCoopers Audit ERNST & YOUNG et Autres Pierre Clavié Claire Rochas Partie B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2019 Arrêtés par le Conseil d'administration de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne en date du 30 janvier 2020 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 27 mars 2020 Etats financiers consolidés Compte de résultat En milliers d'euros Notes 31/12/2019 31/12/2018 Intérêts et produits assimilés 4.1 370 759 375 879 Intérêts et charges assimilées 4.1 -159 164 -148 941 Commissions (produits) 4.2 198 188 190 250 Commissions (charges) 4.2 -40 978 -38 121 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 8 070 792 Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction -1 066 -93 Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat 9 136 885 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 42 899 36 307 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en cap i taux propres recyclables 3 069 1 023 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 39 830 35 284 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Produits des autres activités 4.7 27 280 28 841 Charges des autres activités 4.7 -4 175 -9 559 Produit net bancaire 442 879 435 448 Charges générales d'exploitation 4.8 -256 922 -248 666 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 4.9 -21 863 -17 484 Résultat brut d'exploitation 164 094 169 298 Coût du risque 4.10 -16 295 -53 052 Résultat d'exploitation 147 799 116 246 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ -275 Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.11 41 -2 260 Variations de valeur des écarts d'acquisition 6.16 ‐ ‐ Résultat avant impôt 147 840 113 711 Impôts sur les bénéfices 4.12 -35 657 -17 003 Résultat net d'impôts des activités abandonnées ‐ ‐ Résultat net 112 183 96 708 Participations ne donnant pas le contrôle 500 513 Résultat net part du Groupe 111 683 96 195 (1) Correspond au résultat y compris Résultat net des activités abandonnées. Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en ca pitaux propres En milliers d'euros Notes 31/12/2019 31/12/2018 Résultat net 112 183 96 708 Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 4.13 -1 600 314 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre (1) 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres compt a bilisés en capitaux propres non recyclables (1) 4.13 80 388 -56 345 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 78 788 -56 031 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 -2 107 2 943 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abando n nées 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 4.13 76 681 -53 088 Gains et pertes sur écarts de conversion 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 4.13 3 096 -3 619 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.13 1 287 106 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équiv a lence 4.13 4 383 -3 513 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équiv a lence 4.13 ‐ ‐ Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équiv a lence 4.13 -1 267 995 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équiv a lence 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées 4.13 ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4.13 3 116 -2 518 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.13 79 797 -55 606 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 191 980 41 102 Dont part du Groupe 191 086 40 633 Dont participations ne donnant pas le contrôle 894 469 (1) Montant du transfert en réserves d'éléments non rec y clables 4.13 Bilan actif En milliers d'euros Notes 31/12/2019 31/12/2018 Caisse, banques centrales 6.1 299 152 253 212 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1-6.2-6.6.6.7 260 421 299 105 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2 437 5 547 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 257 984 293 558 Instruments dérivés de couverture 3.1-3.2-3.4 13 432 8 802 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1-6.4-6.6-6.7 1 766 552 1 688 884 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 342 390 344 562 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 424 162 1 344 322 Actifs financiers au coût amorti 3.1-3.3-6.5-6.6-6.7 17 030 177 15 815 854 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 101 848 581 578 Prêts et créances sur la clientèle 15 057 001 14 362 100 Titres de dettes 871 328 872 176 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 177 070 49 331 Actifs d'impôts courants et différés 6.10 46 051 62 204 Comptes de régularisation et actifs divers 6.11 475 527 321 199 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Participations dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Immeubles de placement 6.14 8 868 9 831 Immobilisations corporelles (1) 6.15 162 707 139 615 Immobilisations incorporelles 6.15 20 269 14 599 Ecarts d'acquisition 4 023 2 913 Total de l'actif 20 264 249 18 665 549 (1) Cf. note 10 Impacts des évolutions comptables ou autres évènements sur les impacts de première application de la norme IFRS 16 Contrats de location au 1er janvier 2019 Bilan passif En milliers d'euros Notes 31/12/2019 31/12/2018 Banques centrales 6.1 286 200 191 200 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 8 864 11 810 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 8 864 11 810 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 249 673 116 315 Passifs financiers au coût amorti 16 520 687 15 383 529 Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.8 7 606 201 7 101 057 Dettes envers la clientèle 3.1-3.3-6.8 7 769 470 7 304 664 Dettes représentées par un titre 3.2-3.3-6.8 1 145 016 977 808 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 11 427 1 960 Passifs d'impôts courants et différés 6.10 18 252 18 244 Comptes de régularisation et passifs divers (1) 6.11 297 205 274 690 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Provisions 6.18 86 480 81 376 Dettes subordonnées 3 466 29 217 Total dettes 17 482 254 16 108 341 Capitaux propres 2 781 995 2 557 208 Capitaux propres part du Groupe 2 773 578 2 549 541 Capital et réserves liées 552 024 506 530 Réserves consolidées 1 815 521 1 731 869 Gains et pertes comptabilisés directement en cap i taux propres 294 350 214 948 Gains et pertes comptabilisés directement en cap i taux propres sur activités abandonnées ‐ ‐ Résultat de l'exercice 111 683 96 195 Participations ne donnant pas le contrôle 8 417 7 667 Total du passif 20 264 249 18 665 549 (1) Cf. note 10 Impacts des évolutions comptables ou autres évènements sur les impacts de première application de la norme IFRS 16 Contrats de location au 1er janvier 2019 Tableau de variation des capitaux propre s En milliers d'euros Part du Groupe Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés direct e ment en capitaux propres Résu l tat net Cap i taux propres Capital Prime et réserves consol i dées liées au capital (1) Elimin a tion des titres auto-détenus Autres instr u ments de cap i taux propres Total Capital et réserves consol i dées Gains et pertes comptab i lisés direct e ment en capitaux propres rec y clables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2018 Publié 201 689 2 002 353 - ‐ 2 203 931 49 152 - 6 026 43 126 ‐ 2 247 057 Impacts nouvelles normes (2) ‐ 22 199 ‐ ‐ 22 199 - 47 202 274 585 227 383 ‐ 249 582 Capitaux propres au 1er janvier 2018 201 689 2 024 552 - ‐ 2 226 130 1 950 268 559 270 509 ‐ 2 496 639 Augmentation de capital 24 353 ‐ ‐ ‐ 24 353 ‐ ‐ ‐ ‐ 24 353 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / rembours e ments d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2018 ‐ - 13 296 ‐ ‐ - 13 296 ‐ ‐ ‐ ‐ - 13 296 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ - 1 211 ‐ ‐ - 1 211 ‐ ‐ ‐ ‐ - 1 211 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ 52 ‐ ‐ 52 ‐ ‐ ‐ ‐ 52 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 24 353 - 14 456 ‐ ‐ 9 897 ‐ ‐ ‐ ‐ 9 897 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ 1 900 ‐ ‐ 1 900 - 2 369 - 53 193 - 55 562 ‐ - 53 662 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ 297 ‐ ‐ 297 ‐ ‐ ‐ ‐ 297 Résultat 2018 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 96 195 96 195 Autres variations ‐ 180 ‐ ‐ 180 ‐ ‐ ‐ ‐ 180 Capitaux propres au 31 décembre 2018 226 042 2 012 473 - ‐ 2 238 404 - 419 215 366 214 947 96 195 2 549 546 Affectation du résultat 2018 ‐ 96 198 ‐ ‐ 96 198 ‐ ‐ ‐ - 96 195 3 Capitaux propres au 1er janvier 2019 226 042 2 108 671 - ‐ 2 334 602 - 419 215 366 214 947 ‐ 2 549 549 Impacts nouvelles normes (3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2019 Retraité 226 042 2 108 671 - ‐ 2 334 602 - 419 215 366 214 947 ‐ 2 549 549 Augmentation de capital 45 494 ‐ ‐ ‐ 45 494 ‐ ‐ ‐ ‐ 45 494 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / rembours e ments d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2019 ‐ - 13 605 ‐ ‐ - 13 605 ‐ ‐ ‐ ‐ - 13 605 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ 1 083 ‐ ‐ 1 083 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 083 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ 16 ‐ ‐ 16 ‐ ‐ ‐ ‐ 16 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 45 494 - 12 505 ‐ ‐ 32 989 ‐ ‐ ‐ ‐ 32 989 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ - 4 ‐ ‐ - 4 2 887 76 515 79 402 ‐ 79 398 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2019 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 111 683 111 683 Autres variations ‐ - 37 ‐ ‐ - 37 ‐ ‐ ‐ ‐ - 37 Capitaux propres au 31 décembre 2019 271 536 2 096 125 - ‐ 2 367 550 2 468 291 881 294 349 111 683 2 773 582 En milliers d'euros Participations ne donnant pas le contrôle Cap i taux propres cons o lidés Capital, réserves liées et résu l tat Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Cap i taux propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres rec y clables Gains et pertes comptabilisés directement en cap i taux propres non rec y clables Total des gains et pertes comptab i lisés direct e ment en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2018 Publié 6 950 234 ‐ 234 7 184 2 254 241 Impacts nouvelles normes (2) - 88 309 38 347 259 249 841 Capitaux propres au 1er janvier 2018 6 862 543 38 581 7 443 2 504 082 Augmentation de capital ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 24 353 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / rembours e ments d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2018 - 231 ‐ ‐ ‐ - 231 - 13 527 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle - 14 ‐ ‐ ‐ - 14 - 1 225 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 52 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires - 244 ‐ ‐ ‐ - 244 9 653 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ - 149 105 - 44 - 44 - 53 706 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 297 Résultat 2018 513 ‐ ‐ ‐ 513 96 708 Autres variations - 1 ‐ ‐ ‐ - 1 179 Capitaux propres au 31 décembre 2018 7 130 394 143 537 7 667 2 557 213 Affectation du résultat 2018 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2019 7 130 394 143 537 7 667 2 557 213 Impacts nouvelles normes (3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2019 Retraité 7 130 394 143 537 7 667 2 557 213 Augmentation de capital ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 45 494 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions / rembours e ments d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés en 2019 - 254 ‐ ‐ ‐ - 254 - 13 859 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 111 ‐ ‐ ‐ 111 1 194 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 16 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires - 144 ‐ ‐ ‐ - 144 32 845 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ 229 166 395 395 79 793 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat 2019 500 ‐ ‐ ‐ 500 112 183 Autres variations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 37 Capitaux propres au 31 décembre 2019 7 486 623 309 932 8 418 2 782 000 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (2) Impact capitaux propres des normes d'application rétrospective (3) Impact capitaux propres des normes d'application prospective Les principaux éléments ayant contribué à la variation des capitaux propres au cours de l’exercice 2019 sont les suivants : - Augmentation du capital des CL : + 45M€ - Dividendes versés par la CR et les CL : -14M€ - Gains et pertes en capitaux propres : - Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables : +2M€ - Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables : +78M€ - Autres variations relatives au reclassement de portefeuille titres : -37M€ Tableau des flux de trésorerie Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobil i sations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans les rubriques "Juste valeur par résultat" ou "Juste valeur par capitaux propres non recyclables" sont compris dans cette rubrique. Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. En milliers d'euros Notes 31/12/2019 31/12/2018 Résultat avant impôt 147 840 113 711 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 21 864 17 489 Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilis a tions ‐ ‐ Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 18 465 49 822 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ 275 Résultat net des activités d'investissement 274 2 220 Résultat net des activités de financement 924 1 662 Autres mouvements - 9 891 3 747 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements 31 636 75 215 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 367 491 - 144 315 Flux liés aux opérations avec la clientèle - 213 420 - 81 301 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers 212 148 308 223 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers - 147 367 - 10 458 Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôts versés - 22 516 - 32 098 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opér a tionnelles 196 336 40 051 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opér a tionnelle (A) 375 812 228 977 Flux liés aux participations (1) - 1 793 - 7 688 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles - 38 063 - 33 241 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investi s sement (B) - 39 856 - 40 929 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) 31 636 17 471 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement - 33 789 15 946 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de fina n cement (C) - 2 153 33 417 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) ‐ ‐ Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) 333 803 221 465 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 95 735 - 126 024 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 60 060 - 57 879 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 35 675 - 68 145 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 429 532 95 735 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 10 225 60 060 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 419 307 35 675 Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie 333 797 221 759 * Composé du solde net du poste "Caisse et banques centrales", hors intérêts courus et y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées. ** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.8 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole) ; (1) Pour l’année 2019, ce montant est nul car il n’y a pas de société mise en équivalence. (2) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". Au cours de l’année 2019, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de l’entité s’élève à 1 793 milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes : - Souscription à l’augmentation de capital de SACAM FIRECA et libération à concurrence de 349 milliers d’euros. - Souscription à l’augmentation de capital de CAIT et libération à concurrence de 162 milliers d’euros. - Souscription à l’augmentation de capital de CARD et libération à concurrence de 113 milliers d’euros. - Souscription à l’augmentation de capital de FIRECA EXPERIMENTATIONS et libération à concurrence de 65 milliers d’euros. - Souscription à l’augmentation de capital de CA TRANSITIONS A et libération à concurrence de 195 milliers d’euros. - Souscription à l’augmentation de capital de FONDS DE TOURISME OCCITANIE et libération à concurrence de 143 milliers d’euros. - Souscription à l’augmentation de capital de SACAM AVENIR et libération à concurrence de 353 milliers d’euros. (3) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à ses actionnaires, à hauteur 13 859 milliers d’euros pour l’année 2019. (4) Au cours de l’année 2019, les émissions nettes de dettes subordonnées s’élèvent à 28 345 milliers d’euros. Notes annexes aux états financiers Note 1 - Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés Note 1.1- Normes applicables et comparabilité En application du règlement CE n°1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprét a tions IFRIC applicables au 31 décembre 2019 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out ), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états fina n ciers du Groupe au 31 décembre 2018 . Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2019 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2019 . Celles-ci portent sur : Normes, Amendements ou Interpr é tations Date de publication par l’Union eur o péenne Applicable dans le Groupe Date de 1ère applic a tion : exercices o u verts à compter du IFRS 16 Contrats de location Remplacement d’IAS 17 sur la compt a bilisation des contrats de location et des interprétations liées (IFRIC 4 Déterm i ner si un accord contient un contrat de location, SIC 15 Avantages dans les contrats de location et SIC 27 Evalu a tion de la substance des transactions impliquant la forme juridique d’un contrat de location) 31 octobre 2017 (UE 2017/1986) Oui 1 er janvier 2019 Amendement à IFRS 9 Instruments financiers Options de remboursement anticipé avec pénalité négative 22 mars 2018 (UE 2018/498) Oui 1 er janvier 2019 (1) Interprétation IFRIC 23 Positions fiscales incertaines Clarifications à IAS 12 Impôt sur le résultat 24 octobre 2018 (UE 2018/1595) Oui (2) 1 er janvier 2019 Améliorations des IFRS cycle 2015-2017 : - IAS 12 Impôt sur le résultat - IAS 23 Coût d'emprunt - IFRS 3/IFRS 11 Regroupement d'entreprises 15 mars 2019 (UE 2019/412) Oui Oui Oui 1 er janvier 2019 1 er janvier 2019 1 er janvier 2019 Amendement à IAS 28 Participations dans des entreprises associées et des coentreprises Précisions pour l'investisseur sur la comptabilisation des intérêts long terme accordés à une entreprise associée / coentreprise 11 février 2019 (UE 2019/237) Oui 1 er janvier 2019 Amendement à IAS 19 Avantages au personnel Clarifications sur les conséquences d’une modification, réduction ou liquidation de régime sur la détermin a tion du coût des services rendus et de l’intérêt net 14 mars 2019 (UE 2019/402) Oui 1 er janvier 2019 (1) Le Groupe a décidé d'appliquer de manière anticipée l'amendement à IFRS 9 à compter du 1er janvier 2018. (2) L’application de l’interprétation IFRIC 23 n’a pas eu d’impact significatif sur les capitaux propres du Groupe au 1er janvier 2019. Le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a reclassé à cette même date les provisions pour risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat de la rubrique « Provisions » vers la rubrique « Passifs d’impôts courants » au bilan. Ainsi, le groupe Crédit Agricole publie pour la première fois à compter du 1er janvier 2019 ses états financiers IFRS en application de la norme IFRS 16 Contrats de location (cf. ch a pitre 1.2 ” Principes et méthodes comptables ” ). La norme IFRS 16 Contrats de location remplace la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location, SIC 15 Avantages dans les contrats de location et SIC 27 Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d’un contrat de location). La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité pour les preneurs. IFRS 16 impose pour les preneurs un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d’une dette locative représentative des engagements sur la durée du contrat, et à l’actif un droit d’utilisation à amortir. Pour la première application de la norme IFRS 16, le Groupe a choisi d’appliquer la méthode rétrospective modifiée sans retraitement des informations comparatives 2019 conformément au paragraphe C5(b) de la norme IFRS 16. Selon cette approche, pour les contrats antérieur e ment classés en contrats de location simple en application d’IAS 17, le Groupe a comptabilisé au 1 er  janvier 2019 une dette locative égale à la valeur actualisée des paiements de loyers restants et un actif au titre du droit d’utilisation égal au montant de la dette locative ajusté, le cas échéant, du montant des loyers payés d’avance ou à payer qui étaient comptabilisés dans l’état de la situation financière immédiatement avant la date de première application. Pour les contrats de location précédemment classés en tant que contrats de location-financement, le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a reclassé la valeur comptable de l'actif et de la dette comptabilisés selon IAS 17 immédiatement avant la date de première application en tant que droit d'utilisation (immobilisation corporelles) et dette locative (passifs divers) à la date de première application. L’application de la norme IFRS 16 n’a pas d’impact sur les capitaux propres. A la date de transition, le Groupe a choisi d’appliquer les mesures simplificatrices suivantes proposées par la norme : • Absence d’ajustement au titre des contrats dont la durée résiduelle en date d’application est inférieure à douze mois. Cela concerne notamment les baux 3/6/9 qui sont en situation de tacite prolongation à la date de première application. Conformément à l’IFRIC update de mars 2019 ainsi qu’à la recommandation AMF 2019-13, le Groupe n’a pas pris en considération la décision de l’IFRS IC du 26/11/2019 relative à la détermination de la durée de location IFRS16 dans les états financiers au 31 décembre 2019, afin de disposer du temps nécessaire pour analyser les conséquences comptables de cette décision au cours de l’exercice 2020. En conséquence, les principes et méthodes comptables des états financiers annuels au 31 décembre 2019 n’ont pas été impactés. • Absence d’ajustement au titre des contrats de location dont les biens sous-jacents sont de faible valeur. • Ajustement du droit d’utilisation du montant comptabilisé au 31 décembre 2018 dans l’état de la situation financière au titre de la provision pour contrats déficitaires. • Exclusion des coûts directs initiaux de l’évaluation du droit d’utilisation. Le Groupe a également choisi de ne pas réapprécier si un contrat est ou contient un contrat de location à la date de transition. Pour les contrats conclus avant la date de transition, le Groupe a appliqué la norme IFRS 16 aux contrats identifiés comme des contrats de location en application d’IAS 17 et IFRIC 4. Le taux d’actualisation utilisé pour le calcul du droit d'utilisation et du passif de location est le taux d'endettement marginal à la date d'application initiale d'IFRS 16, fondé sur la durée résiduelle du contrat au 1 er janvier 2019. Les droits d’utilisation constatés à la date de première application concernent essentiellement concernent essentiellement des baux immobiliers (agences bancaires) Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2019 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2019 . Réforme IBOR Le groupe Crédit Agricole, en tant qu'utilisateur d'indices critiques, est fortement sensibilisé à l'impo r tance des indices de référence et aux enjeux relatifs à leur évolution qui s'opère dans le cadre des réformes en cours. Le projet « Benchmarks » du groupe Crédit Agricole pilote la transition des indices de référence pour le Groupe et veille à la mise en conformité des entités avec la BMR (Benchmark Regulation ). Il a été lancé auprès des entités du Groupe pour préparer l’ensemble des métiers et accompagner les clients dans les transitions vers les nouveaux taux de référence. Il s'est organisé pour recenser et analyser les impacts induits par la réforme. Une cartographie recense, nota m ment, l’ensemble des expositions et contrats permettant d'estimer l'exposition consol i dée du groupe Crédit Agricole à la réforme. Les principaux indices auxquels les relations de couverture du Groupe sont exposées sont les suivants : • EONIA • Indices critiques définis dans la BMR: Euribor , Libor USD, Libor GBP, Libor JPY, Libor CHF, Libor EUR, Wibor , Stibor + Hibor Considérant les éléments disponibles à ce jour, pour les contrats Eonia , la période d’incertitude sur le devenir de cet indice devrait se terminer le 3 janvier 2022. Pour les autres indices, les différents travaux en cours ne permettent pas, à ce stade, d’établir une date de fin d’application. Au 31 décembre 2019, ce recensement fait apparaître un montant nominal des instruments de couverture impactés par la réforme de 5 581 milliards d’euros. Le Groupe appliquera les amendements à IFRS 9 publiés par l’IASB le 26 septembre 2019 tant que les incert i tudes sur le devenir des indices auront des conséquences sur les montants et les échéances des flux d’intérêt. Note 1.2 - Principes et méthodes comptables - Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment : • les activités des marchés nationaux et internationaux ; • les fluctuations des taux d’intérêt et de change ; • la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ; • les modifications de la réglementation ou de la législation. Cette liste n’est pas exhaustive. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : • les instruments financiers évalués à la juste valeur ; • les participations non consolidées ; • les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ; • les plans de stock options ; • les dépréciations d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; • les provisions ; • les dépréciations des écarts d’acquisition ; • les actifs d’impôts différés ; • la valorisation des entreprises mises en équivalence ; Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après. - Instruments financiers (IFRS 9, IAS 32 et 39) - Définitions La norme IAS 32 définit un instrument financier comme tout contrat qui donne lieu à un actif financier d’une entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d’une autre entité, c'est-à-dire tout contrat représentant les droits ou obligations contractuels de recevoir ou de payer des liquidités ou d'autres actifs financiers. Les instruments dérivés sont des actifs ou passifs financiers dont la valeur évolue en fonction de celle d’un sous-jacent, qui requièrent un investissement initial faible ou nul, et dont le règlement intervient à une date future. Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IFRS 9 telle qu’adoptée par l’Union européenne y compris pour les actifs financiers détenus par les entités d’assurance du Groupe. La norme IFRS 9 définit les principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. Il est toutefois précisé que le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise l’option de ne pas appliquer le modèle général de couverture d’IFRS 9. L’ensemble des relations de couverture reste en conséquence dans le champ d’IAS 39 en attendant les futures dispositions relatives à la macro-couverture. - Conventions d’évaluation des actifs et passifs financiers • Evaluation initiale Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. La juste valeur telle que définie par IFRS 13 correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. • Evaluation ultérieure Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classement soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE), soit à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. Pour les instruments dérivés, ils sont toujours évalués à leur juste valeur. Le coût amorti correspond au montant auquel est évalué l’actif financier ou le passif financier lors de sa comptabilisation initiale, en intégrant les coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition ou à leur émission, diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) de toute différence (décote ou prime) entre le montant initial et le montant à l’échéance. Dans le cas d’un actif financier, le montant est ajusté si nécessaire au titre de la correction pour pertes de valeur (cf. paragraphe " Provisionnement pour risque de crédit "). Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs prévus sur la durée de vie attendue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. - Actifs financiers • Classement et évaluation des actifs financiers Les actifs financiers non dérivés (instruments de dette ou de capitaux propres) sont classés au bilan dans des catégories comptables qui déterminent leur traitement comptable et leur mode d’évaluation ultérieur. Ces actifs financiers sont classés dans l’une des trois catégories suivantes : - actifs financiers à la juste valeur par résultat ; - actifs financiers au coût amorti ; - actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres. Les critères de classement et d’évaluation des actifs financiers dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié : - d’instruments de dette (i.e. prêts et titres à revenu fixe ou déterminable) ; ou - d’instruments de capitaux propres (i.e. actions). o Instruments de dette Le classement et l’évaluation d’un instrument de dette dépend de deux critères réunis : le modèle de gestion défini au niveau portefeuille et l’analyse des caractéri s tiques contractuelles déterminé par instrument de dette sauf utilisation de l'option à la juste valeur. - Les trois modèles de gestion : Le modèle de gestion est représentatif de la stratégie que suit le management du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne pour la gestion de ses actifs financiers, dans l’atteinte de ses objectifs. Le modèle de gestion est spécifié pour un portefeuille d’actifs et ne constitue pas une intention au cas par cas pour un actif financier isolé. On distingue trois modèles de gestion : - Le modèle collecte dont l’objectif est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie des actifs ; ce modèle n’implique pas systématiquement de détenir la totalité des actifs jusqu’à leur échéance contractuelle ; toutefois, les ventes d’actifs sont strictement encadrées ; - Le modèle collecte et vente dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie sur la durée de vie et de céder les actifs ; dans ce modèle, la vente d’actifs financiers et la perception de flux de trésorerie sont toutes les deux essentielles ; et - Le modèle autre / vente dont l’objectif principal est de céder les actifs. Lorsque la stratégie que suit le management pour la gestion d’actifs financiers ne correspond ni au modèle collecte, ni au modèle collecte et vente, ces actifs financiers sont classés dans un portefeuille dont le modèle de gestion est autre / vente. Il concerne notamment les port e feuilles dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie via les cessions, les portefeuilles dont la performance est appréciée sur la base de sa juste valeur, les portefeuilles d’actifs financiers détenus à des fins de transaction. - Les caractéristiques contractuelles (test " Solely Payments of Principal & Interests " ou test "SPPI") : Le test "SPPI" regroupe un ensemble de critères, examinés cumulativement, permettant d’établir si les flux de trésorerie contractuels respectent les caractéristiques d’un financement simple (remboursements de nominal et versements d’intérêts sur le nominal restant dû). Le test est satisfait lorsque le financement donne droit seulement au remboursement du principal et lorsque le versement des intérêts perçus reflète la valeur temps de l'argent, le risque de crédit associé à l'instrument, les autres coûts et risques d'un contrat de prêt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt soit fixe ou variable. Dans un financement simple, l’intérêt représente le coût du passage du temps, le prix du risque de crédit et de liquidité sur la période, et d’autres composantes liées au coût du portage de l’actif (ex : coûts administratifs…). Dans certains cas, cette analyse qualitative ne permettant pas de conclure, une analyse quantitative (ou Benchmark test) est effectuée. Cette analyse complémentaire consiste à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié et les flux de trésorerie d’un actif de référence. Si la différence entre les flux de trésorerie de l’actif financier et celui de référence est jugée non significative, l’actif est considéré comme un financement simple. Par ailleurs, une analyse spécifique sera menée dans le cas où l’actif financier est émis par des entités ad hoc établissant un ordre de priorité de paiement entre les porteurs des actifs financiers en liant de multiples instruments entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit (des "tranches"). Chaque tranche se voit attribuer un rang de subordination qui précise l’ordre de distribution des flux de trésorerie générés par l’entité structurée. Dans ce cas le test "SPPI" nécessite une analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de l’actif concerné et des actifs sous-jacents selon l’approche "look- through " et du risque de crédit supporté par les tranches souscrites comparé au risque de crédit des actifs sous-jacents. Le mode de comptabilisation des instruments de dette résultant de la qualification du modèle de gestion couplée au test "SPPI" peut être présenté sous la forme du diagramme ci-après : Instruments de dette Modèles de gestion Collecte Collecte et vente Autre / Vente Test SPPI Satisfait Coût amorti Juste valeur par capitaux propres recyclables Juste valeur par résultat Non satisfait Juste valeur par résultat Juste valeur par résultat Juste valeur par résultat (Test SPPI N/A) — Instruments de dette au coût amorti Les instruments de dette sont évalués au coût amorti s’ils sont éligibles au modèle collecte et s’ils respectent le test "SPPI". Ils sont enregistrés à la date de règlement- livraison et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transa c tion. L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la m é thode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie d’actifs financiers fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique "Provisionn e ment pour risque de crédit". — Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables Les instruments de dette sont évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables s’ils sont éligibles au modèle collecte et vente et s’ils respectent le test "SPPI". Ils sont enregistrés à la date de négociation et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éve n tuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la m é thode du taux d’intérêt effectif. Ces actifs financiers sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres rec y clables en contrepartie du compte d’encours (hors intérêts courus comptabilisés en résultat selon la méthode du TIE). En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique "Provisionn e ment pour risque de crédit" (sans que cela n’affecte la juste valeur au bilan). — Instruments de dette à la juste valeur par résultat Les instruments de dette sont évalués en juste valeur par résultat dans les cas suivants : - Les instruments sont classés dans des portefeuilles constitués d’actifs financiers détenus à des fins de transaction ou dont l'objectif principal est la cession; Les actifs financiers détenus à des fins de transaction sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. Bien que les flux de trésorerie contractuels soient perçus pendant le temps durant lequel le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détient les actifs, la perception de ces flux de trésorerie co n tractuels n’est pas essentielle mais accessoire. - Les instruments de dette qui ne respectent pas les critères du test "SPPI". C’est notamment le cas des OPC ; - Les instruments financiers classés dans des portefeuilles pour lesquels l’entité choisit la valorisation à la juste valeur afin de réduire une différence de traitement comptable au compte de résultat. Dans ce cas, il s'agit d'un classement sur option à la juste valeur par résultat. Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Les intérêts de ces instruments sont comptabilisés dans la rubrique « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature sont enregistrés à la date de règlement- livraison. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat sur option sont enregistrés à la date de négociation. o Instruments de capitaux propres Les instruments de capitaux propres sont par défaut comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un class e ment à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transa c tion. — Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat). Ils sont enregistrés à la date de règlement - livraison. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. — Instrument de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sur option irrévocable) L’option irrévocable de comptabiliser les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est retenue au niveau transactionnel (ligne par ligne) et s’applique dès la date de comptabilisation initiale. Ces titres sont enregistrés à la date de négociation. La juste valeur initiale intègre les coûts de transaction. Lors des évaluations ultérieures, les variations de juste valeur sont comptabilisées en capitaux propres non recyclables. En cas de ce s sion, ces variations ne sont pas recyclées en résultat, le résultat de cession est comptabilisé en capitaux propres. Seuls les dividendes sont reconnus en résultat. • Reclassement d’actifs financiers En cas de changement important de modèle économique dans la gestion des actifs financiers (nouvelle activité, acquisition d’entités, cession ou abandon d’une activité significative), un reclassement de ces actifs financiers est nécessaire. Le reclassement s’applique à la totalité des actifs financiers du portefeuille à partir de la date de reclassement. Dans les autres cas, le modèle de gestion reste inchangé pour les actifs financiers existants. Si un nouveau modèle de gestion est ident i fié, il s’applique de manière prospective, aux nouveaux actifs financiers, regroupés dans un nouveau portefeuille de gestion. • Acquisition et cession temporaire de titres Les cessions temporaires de titres (prêts de titres, titres donnés en pension livrée) ne remplissent généralement pas les conditions de décompt a bilisation. Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Dans le cas de titres mis en pension, le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessio n naire, est enregistré au passif du bilan par le cédant. Les titres empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire. Dans le cas de titres pris en pension, une créance à l’égard du cédant est enregistrée au bilan du cessionnaire en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif évalué à la juste valeur qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension. Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement des actifs et passifs à la juste valeur par résultat. • Décomptabilisation des actifs financiers Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie : - lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ; - ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée. Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs. Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif. Les actifs financiers renégociés pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisés en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à cette date à leur juste valeur à la date de renégociation. La comptabilisation ultérieure dépend du modèle de gestion et du test "SPPI". • Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différe n tiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Ainsi, les prêts qui bénéficient de ces bonifications sont accordés au taux de marché. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées en résultat sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspo n dants, conformément à la norme IAS 20. • Approche par superposition applicable aux activités d'assurance Le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne emploie l’approche par superposition pour les actifs financiers détenus aux fins d'une activité liée à des contrats d’assurance, qui sont désignés conformément à l’option offerte par les amendements à la norme IFRS 4 (Application d’IFRS 9 Instruments financiers et d’IFRS 4 Contrats d'assurance ), publiés par l'IASB en septembre 2016. Cette approche vise à remédier aux conséquences comptables temporaires du décalage entre la date d’entrée en vigueur de la norme IFRS 9 et celle de la nouvelle norme sur les contrats d’assurance remplaçant la norme IFRS 4 (IFRS 17). Elle permet en effet d’éliminer du compte de résultat une partie des non-concordances comptables supplémentaires et de la volatilité temporaire que pourrait engendrer une application de la norme IFRS 9 avant l’entrée en vigueur de la norme IFRS 17. La désignation des actifs financiers éligibles s’effectue instrument par instrument, et peut être réalisée : - au 1er janvier 2018, lors de la première application d’IFRS 9 ; ou - ultérieurement mais uniquement s’il s’agit de la comptabilisation initiale des actifs en question. En application de l'approche par superposition, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne] reclasse, pour les actifs financiers dés i gnés uniquement, leurs impacts au compte de résultat vers les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour que le mo n tant présenté en compte de résultat corresponde à celui qui aurait été présenté en compte de résultat si la norme IAS 39 avait été appliquée. Par conséquent, le montant reclassé est égal à l'écart entre : - le montant présenté en résultat net en application d'IFRS 9 pour les actifs financiers désignés ; - le montant qui aurait été présenté en résultat net pour les actifs financiers désignés si l'assureur avait appliqué la norme IAS 39. Dans le compte de résultat, les effets de ce reclassement sont comptabilisés dans le Produit net bancaire, avant effets fiscaux, sur la ligne "Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition". Les effets fiscaux liés à ce reclassement sont présentés sur la ligne "Impôts sur les bénéfices". Dans l'état des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, les effets de ce reclassement sont comptabilisés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur la ligne "Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition". Les actifs financiers pouvant faire l’objet d’une désignation doivent remplir les caractéristiques suivantes : - Ils sont détenus par des assureurs au sein du Groupe à des fins d'activité d'assurance ; - Ils sont évalués à la juste valeur par le biais du résultat net selon IFRS 9, mais n'auraient pas été évalués ainsi selon IAS 39 ; il s'agit des actifs financiers qui, sous IAS 39, auraient été comptabilisés au coût amorti (actifs détenus jusqu’à l’échéance, prêts et créances) ou à la juste valeur par capitaux propres (actifs financiers disponibles à la vente). o Evaluation des impacts en compte de résultat des actifs financiers désignés En vertu de l’approche par superposition, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne continue d’appliquer pour la reconnai s sance du résultat des actifs financiers désignés les principes et méthodes comptables que le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne appliquait sous IAS 39 : — Actifs financiers au coût amorti selon IAS 39 Les actifs financiers au coût amorti sont comptabilisés initialement pour leur juste valeur initiale, frais de transaction directement attr i buables et coupons courus inclus. Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote/décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif. — Actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39 Les titres classés en "Actifs financiers disponibles à la vente" sont initialement comptabilisés à la juste valeur initiale, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Les titres classés en "Actifs financiers disponibles à la vente" sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la m é thode du taux d’intérêt effectif. o Dépréciation selon IAS 39 des actifs financiers désignés Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de perte résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l'actif financier. Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes. Pour les titres de capitaux propres, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation pote n tielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. Le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc. Au-delà de ces critères, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne] constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de trois ans. - Passifs financiers • Classement et évaluation des passifs financiers Les passifs financiers sont classés au bilan dans les deux catégories comptables suivantes : - passifs financiers à la juste valeur par résultat, par nature ou sur option ; - passifs financiers au coût amorti. o Passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature Les instruments financiers émis principalement en vue d’être rachetés à court terme, les instruments faisant partie d’un portefeuille d’instruments financiers ident i fiés qui sont gérés ensemble et qui présentent des indications d’un profil récent de prise de bénéfice à court terme, et les dérivés (à l’exception de certains dérivés de couverture) sont évalués à la juste valeur par nature. Les variations de juste valeur de ce portefeuille sont constatées en contrepartie du compte de résultat. o Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Les passifs financiers répondant à l’un des trois cas prévus par la norme ci-après, peuvent être évalués à la juste valeur par résultat sur option : émissions hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés séparables, réduction ou élimination de distorsion de trait e ment comptable ou groupes de passifs financiers gérés et dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette option est irrévocable et s’applique obligatoirement à la date de comptabilisation initiale de l’instrument. Lors des évaluations ultérieures, ces passifs financiers sont évalués à la juste valeur en contrepartie du résultat pour les variations de juste valeur non liées au risque de crédit propre et en contrepartie des capitaux propres non recyclables pour les variations de valeur liées au risque de crédit propre sauf si cela aggrave la non-concordance comptable. o Passifs financiers évalués au coût amorti Tous les autres passifs répondant à la définition d’un passif financier (hors dérivés) sont évalués au coût amorti. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la m é thode du taux d’intérêt effectif. o Produits de la collecte Les produits de la collecte sont comptabilisés dans la catégorie des "Passifs financiers au coût amorti – Dettes envers la clientèle" malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contr e partie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.18 "Provisions". • Reclassement de passifs financiers Le classement initial des passifs financiers est irrévocable. Aucun reclassement ultérieur n’est autorisé. • Distinction dettes – capitaux propres La distinction entre instruments de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispos i tifs contractuels. Un passif financier est un instrument de dette s’il inclut une obligation contractuelle : - de remettre à une autre entité de la trésorerie, un autre actif financier ou un nombre variable d’instruments de capitaux propres ; ou - d’échanger des actifs et des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables. Un instrument de capitaux propres est un instrument financier non remboursable qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en év i dence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette. • Décomptabilisation et modification des passifs financiers Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie : - lorsqu’il arrive à extinction ; ou - lorsque les analyses quantitative ou qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration. Une modification substantielle d’un passif financier existant doit être enregistré comme une extinction du passif financier initial et la comptabilisation d’un no u veau passif financier (la novation). Tout différentiel entre la valeur comptable du passif éteint et du nouveau passif sera enr e gistré immédiatement au compte de résultat. Si le passif financier n’est pas décomptabilisé , le TIE d’origine est maintenu. Une décote/surcote est constatée immédiatement au compte de résultat en date de modification puis fait l’objet d’un étalement au TIE d’origine sur la durée de vie résiduelle de l’instrument. Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit • Champ d’application Conformément à IFRS 9, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne comptabilise une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues (" E x pected Credit Losses " ou "ECL") sur les encours suivants : - les actifs financiers d’instruments de dette comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables (prêts et créances, titres de dette) ; - les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat; - les engagements de garantie relevant d’IFRS 9 et qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; - les créances locatives relevant de la norme IAS 17 ; et - les créances commerciales générées par des transactions de la norme IFRS 15. Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas concernés par les dispositions en matière de dépréciation. Les instruments dérivés et les autres instruments en juste valeur par contrepartie résultat font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie qui n’est pas visé par le modèle ECL. Ce calcul est décrit dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement unive r sel de Crédit Agricole S.A. • Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d’une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe. Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes ( Buckets ) : - 1ère étape ( Bucket 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), l’entité comptabilise les pertes de crédit atte n dues sur 12 mois ; - 2ème étape ( Bucket 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l’entité comptabilise les pertes atte n dues à maturité; - 3ème étape ( Bucket 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l’entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en bucket 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en bucket 2, puis en bucket 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit. o Définition du défaut La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios régleme n taires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite : - un arriéré de paiement généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; - l’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réal i sation d’une sûreté. Un encours en défaut ( Bucket 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs est i més de cet actif financier. Les indications de dépréciation d’un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants : - des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ; - un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ; - l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ; - la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ; - la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ; - l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en particulier, la dépréciation de l’actif financier pouvant résulter de l’effet combiné de plusieurs évén e ments. Sur le périmètre "Grandes clientèles" : la contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après régularisation complète du retard constaté et des autres éléments déclencheurs du défaut (levée du défaut pour la société mère, levée d’une alerte ayant entraîné le défaut, etc.). Sur le périmètre de la "Banque de proximité" : les encours en défaut ne retournent en encours non en défaut qu’après régularisation intégrale des impayés. o La notion de perte de crédit attendue "ECL" L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. • Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionn e ment des encours. Le Groupe s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 néce s saires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y co m pris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déte r miner une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques ( Forward Looking ), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle ( Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle ( Downturn ) pour la perte en cas de défaut. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvr e ment ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (" Loss Given Default" ou "LGD"). Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles repr é sentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une p é riode plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défai l lance. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier. Les paramètres IFRS 9 sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le Groupe et permettent ainsi d’établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Les modalités de mesure des ECL tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : - au niveau du Groupe dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des par a mètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations ; - au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. • Dégradation significative du risque de crédit Toutes les entités du Groupe doivent apprécier, pour chaque instrument financier, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque ( Buckets ). Afin d’apprécier la dégradation significative, le Groupe prévoit un processus basé sur 2 niveaux d’analyse : - un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe ; - un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du Forward Looking local, du risque porté par chaque entité sur ses port e feuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement en Bucket 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque instrument financier. Aucune contagion n’est requise pour le passage de Bucket 1 à Bucket 2 des instruments financiers d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estim a tion statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabil i té de défaut) à l'origine. L’origine s’entend comme la date de négociation, lorsque l’entité devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument financier. Pour les engagements de financement et de garantie, l’origine s’entend comme la date d’engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégrad a tion significative et de classement en Bucket 2. Pour les encours (à l'exception des titres) pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits (en particulier les expos i tions suivies en méthodes autorisées), le groupe Crédit Agricole considère que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, la dépréciation peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois ( Bucket 1). Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d’un instrument financier pris isol é ment, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : - le type d’instrument ; - la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ; - le type de garantie ; - la date de comptabilisation initiale ; - la durée à courir jusqu’à l’échéance ; - le secteur d’activité ; - l’emplacement géographique de l’emprunteur ; - la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; - le circuit de distribution, l’objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l’appréciation des variations du risque de crédit sur une base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Pour les titres, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise l'approche qui consiste à appliquer un niveau absolu de risque de crédit, conformément à IFRS 9, en-deçà duquel les expositions seront classées en Bucket 1 et provisionnées sur la base d’un ECL à 12 mois. Ainsi, les règles suivantes s’appliqueront pour le suivi de la dégradation significative des titres : - les titres notés "Investment Grade", en date d’arrêté, seront classés en Bucket 1 et provisionnés sur la base d’un ECL à 12 mois ; - les titres notés "Non-Investment Grade" (NIG), en date d’arrêté, devront faire l’objet d’un suivi de la dégradation significative, depuis l’origine, et être classés en Bucket 2 (ECL à maturité) en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d’une défaillance avérée ( Bucket 3). • Restructurations pour cause de difficultés financières Les instruments de dette restructurés pour difficultés financières sont ceux pour lesquels l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, mat u rité) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi ils concernent tous les instruments de dette, quelle que soit la catégorie de classement du titre en fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale. Conformément à la définition de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le chapitre "Facteurs de risque" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A., les restructurations de créances correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou à des contrats de crédit, ainsi qu’aux refinanc e ments accordés en raison des difficultés financières rencontrées par le client. Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : - Des modifications de contrat ou des refinancements de créance ; - Un client en situation financière difficile. Par "modification de contrat", sont visées par exemple les situations dans lesquelles : - Il existe une différence en faveur de l’emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ; - Les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l’emprunteur concerné que ce qu’auraient pu obtenir, au même moment, d’autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire. Par "refinancement", sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiell e ment une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière. Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d’existence d’un risque de perte avérée ( Bucket 3). La nécessité de constituer une dépréciation sur l’exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n’entraîne pas systématiqu e ment la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut). La qualification de "créance restructurée" est temporaire. Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’ABE a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de “restructurée” pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restru c turation. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements prévus par les normes du Groupe (nouveaux incidents par exemple). En l’absence de décomptabilisation, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructur a tion donne lieu à l’enregistrement d’une décote en coût du risque. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisé au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre : - La valeur comptable de la créance ; - Et la somme des flux futurs de trésorerie théoriques du prêt "restructuré", actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financ e ment). En cas d’abandon d’une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer immédiatement en coût du risque. La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Lors de la reprise de la décote, la part due à l’effet de l’écoulement du temps est enregistrée en Produit Net Bancaire. • Irrécouvrabilité Lorsqu’une créance est jugée irrécouvrable, c'est-à-dire qu’il n’y a plus d’espoir de la récupérer en tout ou partie, il convient de décom p tabiliser du bilan et de passer en perte le montant jugé irrécouvrable. L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert. Chaque entité doit donc le fixer, avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité. Avant tout passage en perte, un provisionnement en Bucket 3 aura dû être constitué (à l’exception des actifs à la juste valeur par résultat). Pour les crédits au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant passé en perte est enregistré en coût du risque pour le nominal, en "Produit net bancaire" pour les intérêts. - Instruments financiers dérivés • Classement et évaluation Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers classés par défaut en instruments dérivés détenus à des fins de transa c tion sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments dérivés de couverture. Ils sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur initiale à la date de négociation. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur. A chaque arrêté comptable, la contrepartie des variations de juste valeur des dérivés au bilan est enregistrée : - En résultat s’il s’agit d’instruments dérivés détenus à des fins de transaction ou de couverture de juste valeur ; - En capitaux propres s’il s’agit d’instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie ou d’un investissement net dans une activité à l’étranger, pour la part efficace de la couverture. • La comptabilité de couverture o Cadre général Conformément à la décision du Groupe, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’applique pas le volet "comptabilité de couve r ture" d’IFRS 9 suivant l’option offerte par la norme. L’ensemble des relations de couverture reste documenté selon les règles de la norme IAS 39, et ce au plus tard jusqu’à la date d’application du texte sur la macro couverture lorsqu’il sera adopté par l’Union eur o péenne. Néanmoins, l’éligibilité des instruments financiers à la comptabilité de couverture selon IAS 39 prend en compte les principes de classement et d’évaluation des instruments financiers de la norme IFRS 9. Sous IFRS 9, et compte-tenu des principes de couverture d’IAS 39, sont éligibles à la couverture de juste valeur et à la couverture de flux de trésorerie, les instr u ments de dette au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres recyclables. o Documentation Les relations de couverture doivent respecter les principes suivants : - La couverture de juste valeur a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif com p tabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut affecter le résultat (par exemple, couve r ture de tout ou partie des variations de juste valeur dues au risque de taux d’intérêt d’une dette à taux fixe) ; - La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de flux de trésorerie futurs d’un actif ou d’un passif compt a bilisé ou d’une transaction prévue hautement probable, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut ou pourrait (dans le cas d’une transaction prévue mais non réalisée) affecter le résultat (par exemple, couverture des variations de tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ; - La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se prémunir contre le risque de variation défav o rable de la juste valeur liée au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro, mo n naie de présentation du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent également être respectées afin de bénéficier de la comptab i lité de couverture : - Éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ; - Documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'in s trument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ; - Démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté. Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out). Notamment : - Le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts ; - La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers. Des précisions sur la stratégie de gestion des risques du Groupe et son application sont apportées dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. o Evaluation L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé à sa juste valeur se fait de la façon suivante : - couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétr i quement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ; - couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes com p tabilisés directement en capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregi s trée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite recyclés en résultat au moment où les flux co u verts se réalisent ; - couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat. Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appl i qué prospectivement : - couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégr a lement comptabilisé conformément à son classement. Pour les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, les vari a tions de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres en totalité. Pour les éléments co u verts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; - couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en cap i taux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résu l tat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments co u verts ; - couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture deme u rent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du pér i mètre de consolidation. • Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Cette désignation s’applique un i quement aux passifs financiers et aux contrats non financiers. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies : - le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ; - séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ; - les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte. - Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par port e feuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains par a mètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA décrit dans le chapitre 5 "Facteurs de risque et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cot a tions publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques d’évaluation qui maximisent l’utilisation des données observables pertinentes et minimisent celle des données non observables. Lorsqu'une dette est évaluée à la juste valeur par résultat (par nature ou sur option), la juste valeur tient compte du risque de crédit propre de l’émetteur. • Juste valeur des émissions structurées Conformément à la norme IFRS 13, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne valorise ses émissions structurées comptabil i sées à la juste valeur en prenant comme référence le spread émetteur que les intervenants spécialisés acceptent de recevoir pour acquérir de nouvelles émissions du Groupe. • Risque de contrepartie sur les dérivés Le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA ) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie e m ployée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les Credit default Swaps (CDS) nominatifs cotés (ou CDS Single Name ) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contr e partie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. • Hiérarchie de la juste valeur La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation. o Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange , le New York Stock Exchange …), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures. Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négoci a teur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des cond i tions de concurrence normale. Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes ve n deuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours ve n deurs. o Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1 Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéri s tiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché. Sont présentés en niveau 2 : • les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes ) et fondée sur des données de marché observables ; • les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marché obse r vables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon rég u lière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation. o Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des tec h niques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instr u ment. Ces produits sont présentés en niveau 3. Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des par a mètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée. La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent "observables", la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat. Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie. - Compensation des actifs et passifs financiers Conformément à la norme IAS 32, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément. Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan. - Gains ou pertes nets sur instruments financiers • Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Pour les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce poste comprend notamment les éléments de résultat su i vants : - Les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ; - Les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ; - Les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ; - Les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couve r ture de juste valeur ou de flux de trésorerie. Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture. • Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres Pour les actifs financiers comptabilisés à la juste valeur en capitaux propres, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : - Les dividendes provenant d'instruments de capitaux propres classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres non recyclables ; - Les plus et moins-values de cession ainsi que les résultats liés à la rupture de la relation de couverture sur les instruments de dette classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables; - Les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers à la juste valeur en cap i taux propres lorsque l'élément couvert est cédé. - Engagements de financement et garanties financières donnés Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IFRS 9 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conform é ment aux dispositions de la norme IFRS 9. Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il subit en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié qui n’effectue pas un paiement à l’échéance selon les conditions initiales ou modifiées d’un instrument de dette. Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre : - le montant de la correction de valeur pour pertes déterminée selon les dispositions de la norme IFRS 9, chapitre "Dépréciation" ; ou - le montant initialement comptabilisé diminué, s’il y a lieu, du cumul des produits comptabilisés selon les principes d’IFRS 15 "Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients". - Provisions (IAS 37 et 19) Le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est signific a tif. Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a constitué des prov i sions qui couvrent notamment : - les risques opérationnels ; - les avantages au personnel ; - les risques d’exécution des engagements par signature ; - les litiges et garanties de passif ; - les risques fiscaux (hors impôt sur le résultat) ; - les risques liés à l’épargne-logement. Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations diff é rentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : • le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susce p tibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ; • l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations hist o riques de longue période ; • la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations : • la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fr é quence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ; • les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa posse s sion à la date d’arrêté des comptes. Des informations détaillées sont fournies en note 6.18 "Provisions". - Avantages au personnel (IAS 19) Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories : - les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ; - les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations déf i nies ; - les autres avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ; - les indemnités de cessation d’emploi. - Avantages postérieurs à l’emploi • Régimes à prestations définies Le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démogr a phiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 "Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies"). Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover. Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rend e ment prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations. Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies. Conformément à la norme IAS 19 révisé le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ; - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspo n dante). Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM. • Régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépe n dants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. - Autres avantages à long terme Les autres avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemn i tés de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services corre s pondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions. La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies. - Impôts courants et différés (IAS 12) Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. Celle-ci définit l’impôt exigible comme "le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice". Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou la perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale. Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe. L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices. L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents e x cède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif. Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermin a tion de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles. La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants : - un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par : - la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ; - la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction. - un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disp o nible. - un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est pr o bable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pou r ront être imputés. Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas. Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation. Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catég o rie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci. En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées d’impôts sur les sociétés (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part. Dans le cadre des contrats de location IFRS 16, un impôt différé passif est comptabilisé sur le droit d'utilisation et un impôt différé actif sur la dette locative pour les contrats de location dont le Groupe est preneur. Les impôts exigible et différé sont comptabilisés dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré : - soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice diff é rent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ; - soit par un regroupement d'entreprises. Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si : - l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et - les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevé par la même autorité fiscale : a) soit sur la même entité imposable, b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés. Les risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat donnent lieu à la comptabilisation d’une créance ou d’une dette d’impôt courant lorsque la probabilité de recevoir l’actif ou de payer le passif est jugée plus probable qu’improbable. Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique "Impôts sur le bénéfice" du compte de résultat. - Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40) Le groupe Crédit Agricole applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles. Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contra c tuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspo n dants ou du potentiel des services attendus. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 25 ans Second œuvre 15 ans Installations techniques 10 ans (acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (acquisition après le 1er juillet 2016) Agencements 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Matériel informatique 3 ou 4 ans (dégressif) (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 3 ans (dégressif) (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Coffre 5 ans Mobilier 8 ou 10 ans (acquisition avant le 1er Juillet 2016) 7 ans (acquisition après le 1er Juillet 2016) Logiciels 12 mois Sécurité 7 ans dégressif Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés. - Opérations en devises (IAS 21) En date d’arrêté, les actifs et passifs libellés en monnaie étrangère sont convertis en euros, monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole. En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires (ex : instruments de dette) et non monétaires (ex : instruments de capitaux propres). Les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de change de clôture. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte trois exceptions : - sur les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, la comp o sante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres recyclables ; - sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère, les écarts de change sont comptabilisés en capitaux propres recyclables pour la part efficace ; - sur les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, les écarts de change liés aux variations de juste de valeur du risque de crédit propre sont enregistrés en capitaux propres non recyclables. Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon le traitement comptable de ces éléments avant conversion : - les éléments au coût historique restent évalués au cours de change du jour de la transa c tion (cours historique) ; - les éléments à la juste valeur sont convertis au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés : - en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ; - en capitaux propres non recyclables si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres non rec y clables. - Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec les clients (IFRS 15) Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent. Les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif. Concernant les autres natures de commissions, leur comptabilisation au compte de résultat doit refléter le rythme de transfert au client du contrôle du bien ou du service vendu : - le résultat d'une transaction associé à une prestation de services est comptabilisé dans la rubrique Commissions, lors du transfert du contrôle de la prestation de service au client s’il peut être estimé de façon fiable. Ce transfert peut intervenir au fur et à mesure que le service est rendu (service continu) ou à une date donnée (service ponctuel). a) Les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont enregistrées en résultat en fonction du degré d'avancement de la prestation rendue. b) Les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont, quant à elles, intégralement enregistrées en résultat lorsque la prestation est rendue. - les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées à hauteur du montant pour lequel il est hautement probable que le revenu ainsi comptabilisé ne fera pas ultérieurement l'objet d'un ajustement significatif à la baisse lors de la résolution de l'incertitude. Cette estimation est mise à jour à chaque clôture. En pratique, cette condition a pour effet de différer l'enregistrement de certaines commissions de performance jusqu'à l'expiration de la période d'évaluation de perfo r mance et jusqu'à ce qu'elles soient acquises de façon définitive. - Contrats de location (IFRS 16) Le Groupe peut être bailleur ou preneur d’un contrat de location. Contrats de location dont le Groupe est bailleur Les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location-financement, soit en opérations de location simple. • S’agissant d’opérations de location-financement, elles sont assimilées à une vente d’immobilisation au locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. L’analyse de la substance économique des opérations de location-financement conduit le bailleur à : a) Sortir du bilan l’immobilisation louée ; b) Constater une créance financière sur le client parmi les « actifs financiers au coût amorti » pour une valeur égale à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de location à recevoir par le bailleur au titre du contrat de location, majorée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur ; c) Comptabiliser des impôts différés au titre des différences temporelles portant sur la créance financière et la valeur nette comptable de l’immobilisation louée. d) Décomposer les produits correspondant aux loyers entre d’une part les intérêts d’autre part l’amortissement du capital. • S’agissant d’opérations de location simple, le bailleur comptabilise les biens loués parmi les « immobilisations corporelles » à l’actif de son bilan et enregistre les produits de location de manière linéaire parmi les « produits des autres activités » au compte de résultat. Contrats de location dont le Groupe est preneur Les opérations de location sont comptabilisées dans le bilan à la date de mise à disposition de l’actif loué. Le preneur constate un actif représentatif du droit d’utilisation de l’actif loué parmi les immobilisations corporelles pendant la durée estimée du contrat et une dette au titre de l’obligation de paiement des loyers parmi les passifs divers sur cette même durée. La durée de location d’un contrat correspond à la durée non résiliable du contrat de location ajustée des options de prolongation du contrat que le preneur est raisonnablement certain d’exercer et option de résiliation que le preneur est raisonnablement certain de ne pas exercer. En France, la durée retenue pour les baux commerciaux dits « 3/6/9 » est généralement de 9 ans avec une période initiale non résiliable de 3 ans. La dette locative est comptabilisée pour un montant égal à la valeur actualisée des paiements de loyers sur la durée du contrat. Les paiements de loyers comprennent les loyers fixes, les loyers variables basés sur un taux ou un indice et les paiements que le preneur s’attend à payer au titre des garanties de valeur résiduelle, d’option d’achat ou de pénalité de résiliation anticipée. Les loyers variables qui ne dépendent pas d’un indice ou d’un taux et la TVA non déductible sur les loyers sont exclus du calcul de la dette et sont comptabilisés en charges générales d’exploitation. Le taux d’actualisation applicable pour le calcul du droit d'utilisation et du passif de location est par défaut le taux d'endettement marginal du preneur sur la durée du contrat à la date de signature du contrat, lorsque le taux implicite n’est pas aisément déterminable. Le taux d’endettement marginal tient compte de la structure de paiement des loyers. La charge au titre des contrats de location est décomposée entre d’une part les intérêts et d’autre part l’amortissement du capital Le droit d’utilisation de l’actif est évalué à la valeur initiale de la dette locative augmentée des coûts directs initiaux, des paiements d’avance, des coûts de remise en état et diminuée des avantages incitatifs à la location. Il est amorti sur la durée estimée du contrat. La dette locative et le droit d’utilisation peuvent être ajustés en cas de modification du contrat de location, de réestimation de la durée de location ou de révision des loyers liée à l’application d’indices ou de taux. Des impôts différés sont comptabilisés au titre des différences temporelles des droits d’utilisation et des passifs de location chez le preneur. Conformément à l’exception prévue par la norme, les contrats de location à court terme (durée initiale inférieure à douze mois) et les contrats de location dont la valeur à neuf du bien loué est de faible valeur ne sont pas comptabilisés au bilan, les charges de location correspondantes sont enregistrées de manière linéaire dans le compte de résultat parmi les charges générales d’exploitation. Conformément aux dispositions prévues par la norme, le Groupe n’applique pas la norme IFRS 16 aux contrats de location d’immobilisations incorporelles. - Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5) Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable. Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes "Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées" et "Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées". Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement. Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de la vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net d’impôts des activités abandonnées. Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes : • elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ; • elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou • elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente. Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat : • le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ; • le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées. Note 1.3 - Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) - Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable. - Consolidation des Caisses régionales Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en réf é rence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales. Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas dire c tement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyr a mide inversée. Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le pri n cipe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agr i cole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier. Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régi o nales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et comme r ciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole. Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Mutuel de Pyrénées Gascogne représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée. C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques. - Notions de contrôle Conformément aux normes comptables internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après. Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité. Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances. Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du co n trôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne , des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circon s tances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité. Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle. Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. - Exclusions du périmètre de consolidation Conformément aux dispositions prévues par la norme IAS 28, les participations minoritaires détenues par les entités pour lesquelles l’option prévue par l’article 18 de cette norme a été retenue, sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature. - Méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale : - l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne   ; - la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint. L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe. La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées. La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition. Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constate : - en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un écart d’acquisition complémentaire ; - en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de ce s sion/dilution en résultat. - Retraitements et éliminations Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés cons o lidées sont effectués. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement. Les plus ou moins values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées. - Conversion des états financiers des activités à l’étranger (IAS 21) Les états financiers des entités représentant une « activité à l’étranger » (filiale, succursale, entreprise associée ou une coentreprise) sont convertis en euros en deux étapes : - conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement écon o mique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en mo n naie étrangère ci-avant) ; - conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs, y compris les écarts d’acquisition, sont convertis au cours de clôture. Les éléments de capitaux propres, tels que le capital social ou les réserves, sont convertis à leur cours de change historique. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en tant que composante distincte des cap i taux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat en cas de sortie de l’activité à l'étranger (cession, remboursement de capital, liquidation, abandon d'activité) ou en cas de déconsolidation due à une perte de contrôle (même sans cession) lors de la comptabil i sation du résultat de sortie ou de perte de contrôle. - Regroupements d’entreprises – Ecarts d’acquisition Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, conformément à IFRS 3, à l’exception des regroup e ments sous contrôle commun (notamment les fusions de Caisses régionales) lesquels sont exclus du champ d’application d’IFRS 3. Ces opérations sont traitées, conformément aux possibilités offertes par IAS 8, aux valeurs com p tables selon la méthode de la mise en commun d’intérêts, par référence à la norme américaine ASU805-50 qui apparaît conforme aux principes généraux IFRS. A la date de prise de contrôle, les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables de l’entité acquise qui satisfont aux critères de comptabilis a tion de la norme IFRS 3 sont comptabilisés à leur juste valeur. En particulier, un passif de restructuration n’est comptabilisé en tant que passif de l’entité acquise que si celle-ci se trouve, à la date d’acquisition, dans l’obligation d’effectuer cette restructuration. Les clauses d’ajustement de prix sont comptabilisées pour leur juste valeur même si leur réalisation n’est pas probable. Les variations ultérieures de la juste valeur des clauses qui ont la nature de dettes financières sont constatées en résultat. Seules les clauses d’ajustement de prix relatives à des opérations dont la prise de contrôle est intervenue au plus tard au 31 décembre 2009 peuvent encore être comptabilisées par la contrepartie de l’écart d’acquisition car ces opérations ont été comptabilisées selon la norme IFRS 3 non révisée (2004). La part des participations ne donnant pas le contrôle qui sont des parts d’intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l’actif net en cas de liquidation peut être évaluée, au choix de l’acquéreur, de deux manières : - à la juste valeur à la date d’acquisition ; - à la quote-part dans les actifs et passifs identifiables de l’acquise réévalués à la juste valeur. Cette option peut être exercée acquisition par acquisition. Le solde des participations ne donnant pas le contrôle (instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe) doit être comptabilisé pour sa juste valeur à la date d’acquisition. L’évaluation initiale des actifs, passifs et passifs éventuels peut être modifiée dans un délai maximum de douze mois à compter de la date d’acquisition. Certaines transactions relatives à l’entité acquise sont comptabilisées séparément du regro u pement d’entreprises. Il s’agit notamment : - des transactions qui mettent fin à une relation existante entre l’acquise et l’acquéreur ; - des transactions qui rémunèrent des salariés ou actionnaires vendeurs de l’acquise pour des services futurs ; - des transactions qui visent à faire rembourser à l’acquise ou à ses anciens actionnaires des frais à la charge de l’acquéreur. Ces transactions séparées sont généralement comptabilisées en résultat à la date d’acquisition. La contrepartie transférée à l'occasion d'un regroupement d'entreprises (le coût d’acquisition) est évaluée comme le total des justes valeurs transférées par l’acquéreur, à la date d’acquisition en échange du contrôle de l’entité acquise (par exemple : trésorerie, instruments de capitaux propres…). Les coûts directement attribuables au regroupement considéré sont comptabilisés en charges, séparément du regroupement. Dès lors que l'opération a de très fortes probabilités de se réaliser, ils sont enregistrés dans la rubrique "Gains ou pertes nets sur autres actifs", sinon ils sont enregistrés dans le poste "Charges générales d'exploitation". L’écart entre la somme du coût d’acquisition et des participations ne donnant pas le contrôle et le solde net, à la date d'acquisition, des actifs identifiables acquis et des passifs repris, évalués à la juste valeur est inscrit, quand il est positif, à l’actif du bilan consolidé, sous la rubrique Ecarts d’acquisition" lorsque l’entité acquise est intégrée globalement et au sein de la rubrique "Participations dans les entreprises mises en équivalence" lorsque l’entreprise acquise est mise en équivalence. Lorsque cet écart est négatif, il est immédiatement enregistré en résultat. Les écarts d’acquisition sont inscrits au bilan à leur coût initial libellé dans la devise de l’entité acquise et convertis sur la base du cours de change à la date de clôture. En cas de prise de contrôle par étapes, la participation détenue avant la prise de contrôle est réévaluée à la juste valeur par résultat à la date d’acquisition et l’écart d’acquisition est calculé en une seule fois, à partir de la juste valeur à la date d’acquisition des actifs acquis et des passifs repris. Les écarts d’acquisition font l’objet de tests de dépréciation dès l’apparition d’indices obje c tifs de perte de valeur et au minimum une fois par an. Les choix et les hypothèses d’évaluation des participations ne donnant pas le contrôle à la date d’acquisition peuvent influencer le montant de l’écart d’acquisition initial et de la dépréci a tion éventuelle découlant d’une perte de valeur. Pour les besoins de ces tests de dépréciation, chaque écart d’acquisition est réparti entre les différentes unités génératrices de trésorerie (UGT) du Groupe qui vont bénéficier des ava n tages attendus du regroupement d’entreprises. Les UGT ont été définies, au sein des grands métiers du Groupe, comme le plus petit groupe identifiable d’actifs et de passifs fonctionnant selon un modèle économique propre. Lors des tests de dépréciation, la valeur comptable de chaque UGT, y compris celle des écarts d’acquisition qui lui sont affectés, est comparée à sa valeur recouvrable. La valeur recouvrable de l’UGT est définie comme la valeur la plus élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts de la vente et sa valeur d’utilité. La valeur d’utilité est calculée comme la valeur actuelle de l’estimation des flux futurs dégagés par l’UGT, tels qu’ils résultent des plans à moyen terme établis pour les besoins du pilotage du Groupe. Lorsque la valeur recouvrable est inférieure à la valeur comptable, l’écart d’acquisition rattaché à l’UGT est déprécié à due concurrence. Cette dépréciation est irréversible. Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans une entité déjà contrôlée de manière exclusive, l’écart entre le coût d’acquisition et la quote-part d’actif net acquis est constaté dans le poste "Réserves consol i dées" part du Groupe ; en cas de diminution du pourcentage d’intérêt de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans une entité restant contrôlée de manière exclusive, l’écart entre le prix de cession et la valeur comptable de la quote-part de la situation nette cédée est également constaté directement en "Réserves cons o lidées" part du Groupe. Les frais liés à ces opérations sont comptabilisés en capitaux propres. Le traitement comptable des options de vente accordées aux actionnaires minoritaires est le suivant : - lorsqu’une option de vente est accordée à des actionnaires minoritaires d’une filiale consolidée par intégration globale, une dette est enregistrée au passif du bilan ; sa compt a bilisation initiale intervient pour la valeur présente estimée du prix d’exercice des options consenties aux actionnaires minoritaires. En contrepartie de cette dette, la quote-part d’actif net revenant aux minoritaires concernés est ramenée à zéro et le solde est inscrit en réduction des capitaux propres ; - les variations ultérieures de la valeur estimée du prix d’exercice modifient le montant de la dette enregistrée au passif, en contrepartie de l’ajustement des capitaux propres. Sym é triquement, les variations ultérieures de la quote-part d’actif net revenant aux actionnaires minoritaires sont annulées par contrepartie des capitaux propres. En cas de perte de contrôle, le résultat de cession est calculé sur l’intégralité de l’entité cédée et l’éventuelle part d’investissement conservée est comptabilisée au bilan pour sa juste valeur à la date de perte de contrôle. Note 2 - Principales opérations de structure et événements significatifs de la période Les principaux faits marquants du groupe Crédit Agricole Pyrénées Gascogne de l’année 2019 sont les suivants: - Sortie du périmètre de consolidation d’EPV6 pour non dépassement des seuils de consolidation et ce de manière irréversible. La matérialisation de cette sortie de périmètre se traduit par un impact de 761k€ dans les capitaux propres et un dernier résultat constaté pour 23k€. - Fusion de 3 entités avec SQHPB. Cette fusion a généré : o Un mali de fusion pour -53k€ comptabilisé en charges financières, o Une constatation de la perte définitive de valeur des titres dans le bilan de SQHPB pour -262k€. - Opération de REPO sur la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne pour 440M€. Conformément à IFRS 3, la juste valeur provisoire des actifs et passifs acquis peut être ajustée afin de refléter les informations nouvelles obtenues à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d’acquisition pendant la période d’évaluation qui ne doit pas excéder un an à compter de la date d’acquisition. Par conséquent les écarts d’acquisition présentés dans ce paragraphe peuvent faire l'objet d’ajustements ultérieurs dans ce délai. Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2019 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 13 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2019 ". • Opération de titrisation Au 31/12/2019, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2019) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales et LCL le 23 mai 2019. Cette transaction est le second RMBS français auto-souscrit du Groupe. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales et LCL au FCT Crédit Agricole Habitat 2019 pour un montant de 15 milliards d’euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT. Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 253.20 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2019. Elle a souscrit des obligations senior pour 216.50 millions d’euros et pour 36.70 millions d’euros de titres subordonnés. Note 3 - Gestion financière, exposition aux risques et politique de couve r ture Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est assurée par la Direction de la Prévention des Risques. Cette direction est ratt a chée au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent dans le rapport de gestion, chapitre "Facteurs de risque", comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables figurent dans les états financiers. Note 3.1 - Risque de crédit (Cf. chapitre "Facteurs de risque – Risques de crédit") a) Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux prov i sions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit. Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d’instruments. Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés ( Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2018 872 470 - 294 ‐ ‐ ‐ ‐ 872 470 - 294 872 176 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Bucket 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 872 470 - 294 ‐ ‐ ‐ ‐ 872 470 - 294 872 176 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 367 - 31 ‐ ‐ ‐ ‐ 367 - 31 Nouvelle production : achat, octroi, origination ,… (2) 439 485 - 71 ‐ ‐ 439 485 - 71 Décomptabilisation : cession, rembours e ment, arrivée à échéance... - 439 118 40 ‐ ‐ ‐ ‐ - 439 118 40 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restruct u rations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 872 837 - 325 ‐ ‐ ‐ ‐ 872 837 - 325 872 512 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) - 1 184 ‐ ‐ - 1 184 Au 31 décembre 2019 871 653 - 325 ‐ ‐ ‐ ‐ 871 653 - 325 871 328 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement direct e ment en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif) Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés ( Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2018 100 062 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 100 062 ‐ 100 062 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Bucket 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 100 062 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 100 062 ‐ 100 062 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 742 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 742 ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origination ,… (2) - 919 ‐ ‐ ‐ - 919 ‐ Décomptabilisation : cession, rembours e ment, arrivée à échéance... 1 077 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1 077 ‐ Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restruct u rations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre 584 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 584 ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 100 804 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 100 804 ‐ 100 804 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) - 66 017 ‐ ‐ - 66 017 Au 31 décembre 2019 34 787 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 34 787 ‐ 34 787 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement direct e ment en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations dees rattachées. Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés ( Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2018 13 330 087 - 22 854 968 067 - 47 894 374 115 - 239 421 14 672 269 - 310 169 14 362 100 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre - 55 314 - 5 026 18 319 10 603 36 995 - 19 027 ‐ - 13 450 Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 - 460 146 2 445 460 146 - 8 053 ‐ - 5 608 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 417 998 - 7 489 - 417 998 17 417 ‐ 9 928 Transferts vers Bucket 3 (1) - 18 510 111 - 31 022 1 520 49 532 - 23 952 ‐ - 22 321 Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 5 344 - 93 7 193 - 281 - 12 537 4 925 ‐ 4 551 Total après transferts 13 274 773 - 27 880 986 386 - 37 291 411 110 - 258 448 14 672 269 - 323 619 14 348 650 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 801 633 5 406 - 60 324 - 8 818 - 59 277 22 772 682 032 19 360 Nouvelle production : achat, octroi, origination ,… (2) 2 765 256 - 6 337 104 746 - 7 260 2 870 002 - 13 597 Décomptabilisation : cession, rembours e ment, arrivée à échéance... - 1 963 898 4 110 - 164 976 7 074 - 40 310 28 705 - 2 169 184 39 889 Passages à perte - 18 808 16 362 - 18 808 16 362 Modifications de flux sur restruct u rations pour cause de difficultés financières ‐ 66 - 94 - 222 - 159 - 710 - 253 - 866 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 7 492 - 10 969 - 20 073 - 23 550 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre 275 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 275 ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ 75 ‐ 2 559 ‐ - 1 512 ‐ 1 122 Total 14 076 406 - 22 474 926 062 - 46 109 351 833 - 235 676 15 354 301 - 304 259 15 050 042 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) - 3 992 - 13 731 24 684 6 961 Au 31 décembre 2019 14 072 414 - 22 474 912 331 - 46 109 376 517 - 235 676 15 361 262 - 304 259 15 057 003 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement direct e ment en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations dees rattachées Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Titres de dettes En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés ( Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 31 décembre 2018 344 562 - 210 ‐ ‐ ‐ ‐ 344 562 - 210 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Bucket 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 344 562 - 210 ‐ ‐ ‐ ‐ 344 562 - 210 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 8 081 - 74 ‐ ‐ ‐ ‐ 8 081 - 74 Réévaluation de juste valeur sur la période 9 416 ‐ ‐ 9 416 Nouvelle production : achat, octroi, origin a tion ,… (2) 95 669 - 156 ‐ ‐ 95 669 - 156 Décomptabilisation : cession, rembou r sement, arrivée à échéance... - 97 004 82 ‐ ‐ ‐ ‐ - 97 004 82 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructur a tions pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 352 643 - 284 ‐ ‐ ‐ ‐ 352 643 - 284 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) - 10 254 ‐ ‐ - 10 254 Au 31 décembre 2019 342 389 - 284 ‐ ‐ ‐ ‐ 342 389 - 284 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement direct e ment en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur les établiss e ments de crédit En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés ( Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 31 décembre 2018 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Bucket 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Réévaluation de juste valeur sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origin a tion ,… (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Décomptabilisation : cession, rembou r sement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructur a tions pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) ‐ ‐ ‐ ‐ Au 31 décembre 2019 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement direct e ment en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur la clientèle En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés ( Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 31 décembre 2018 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Bucket 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Réévaluation de juste valeur sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origin a tion ,… (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Décomptabilisation : cession, rembou r sement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructur a tions pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Au 31 décembre 2019 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement direct e ment en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Engagements sains Engagements dépréciés ( Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engag e ment (a) + (b) Au 31 décembre 2018 1 176 959 - 3 406 36 109 - 1 870 6 833 - 2 1 219 901 - 5 278 1 214 623 Transferts d'engag e ments en cours de vie d'un bucket à l'autre - 5 721 - 246 5 721 170 ‐ ‐ ‐ - 76 Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 - 17 395 116 17 395 - 247 ‐ - 131 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 11 674 - 362 - 11 674 417 ‐ 55 Transferts vers Bucket 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 1 171 238 - 3 652 41 830 - 1 700 6 833 - 2 1 219 901 - 5 354 1 214 547 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 156 058 243 - 4 229 - 8 - 284 - 3 346 151 545 - 3 111 Nouveaux engag e ments donnés (2) 599 877 - 1 710 20 128 - 996 620 005 - 2 706 Extinction des engagements - 471 657 1 652 - 24 213 1 534 ‐ ‐ - 495 870 3 186 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ - 2 ‐ - 2 ‐ Modifications de flux sur restructur a tions pour cause de difficultés financières ‐ 85 ‐ 205 - 14 - 7 - 14 283 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 216 - 751 - 3 339 - 3 874 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres 27 838 ‐ - 144 ‐ - 268 ‐ 27 426 ‐ Au 31 décembre 2019 1 327 296 - 3 409 37 601 - 1 708 6 549 - 3 348 1 371 446 - 8 465 1 362 981 (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des engagements classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Bucket 2 peuvent inclure des engagements originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Engagements sains Engagements dépréciés ( Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engag e ment (a) + (b) Au 31 décembre 2018 580 815 - 1 176 17 247 - 2 403 23 283 - 11 372 621 345 - 14 951 606 394 Transferts d'engag e ments en cours de vie d'un bucket à l'autre - 846 - 93 846 81 ‐ ‐ ‐ - 12 Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 - 3 940 37 3 940 - 337 ‐ - 300 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 3 094 - 130 - 3 094 418 ‐ 288 Transferts vers Bucket 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 579 969 - 1 269 18 093 - 2 322 23 283 - 11 372 621 345 - 14 963 606 382 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes - 54 297 232 2 353 - 730 - 7 898 119 - 59 842 - 379 Nouveaux engag e ments donnés (2) 108 335 - 165 2 066 - 264 110 401 - 429 Extinction des engagements - 85 851 355 - 2 264 192 ‐ ‐ - 88 115 547 Passages à perte - 162 162 - 162 162 Modifications de flux sur restructur a tions pour cause de difficultés financières ‐ 12 ‐ - 87 ‐ - 354 ‐ - 429 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 22 - 614 ‐ - 592 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres - 76 781 8 2 551 43 - 7 736 311 - 81 966 362 Au 31 décembre 2019 525 672 - 1 037 20 446 - 3 052 15 385 - 11 253 561 503 - 15 342 546 161 (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des engagements classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Bucket 2 peuvent inclure des engagements originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. b) Exposition maximale au risque de crédit L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur comptable, nette de toute perte de valeur comptabilisée et compte non tenu des actifs détenus en garantie ou des autres rehaussements de crédit (par exemple les accords de compensation qui ne remplissent pas les conditions de compensation selon IAS 32). Les tableaux ci-dessous présentent les expositions maximales ainsi que le montant des actifs détenus en garantie et autres techniques de rehauss e ments de crédit permettant de réduire cette exposition. Les actifs dépréciés en date de clôture correspondent aux actifs dépréciés ( Bucket 3). Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur par résultat) En milliers d'euros 31/12/2019 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehauss e ment de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hyp o thèques Nantiss e ments Cautionn e ments et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 116 597 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2 437 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 114 160 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 13 432 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 130 029 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ En milliers d'euros 31/12/2018 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehauss e ment de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hyp o thèques Nantiss e ments Cautionn e ments et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 112 567 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction 5 547 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 107 020 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 8 802 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 121 369 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers soumis aux exigences de dépréciation En milliers d'euros 31/12/2019 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehauss e ment de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hyp o thèques Nantiss e ments Cautionn e ments et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 342 390 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établiss e ments de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 342 390 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 15 963 116 ‐ 4 400 631 575 345 4 081 353 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 140 839 ‐ 37 825 5 114 42 128 ‐ Prêts et créances sur les établiss e ments de crédit 34 787 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 15 057 001 ‐ 4 400 631 575 345 4 081 353 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 140 839 ‐ 37 825 5 114 42 128 ‐ Titres de dettes 871 328 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 16 305 506 ‐ 4 400 631 575 345 4 081 353 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 140 839 ‐ 37 825 5 114 42 128 ‐ En milliers d'euros 31/12/2018 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehauss e ment de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hyp o thèques Nantiss e ments Cautionn e ments et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 344 562 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établiss e ments de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 344 562 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 15 334 338 ‐ 4 036 417 562 621 3 914 611 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 134 694 ‐ 44 750 5 991 40 693 ‐ Prêts et créances sur les établiss e ments de crédit 100 062 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 14 362 100 ‐ 4 036 417 562 621 3 914 611 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 134 694 ‐ 44 750 5 991 40 693 ‐ Titres de dettes 872 176 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 15 678 900 ‐ 4 036 417 562 621 3 914 611 ‐ dont : actifs dépréciés en date de clôture 134 694 ‐ 44 750 5 991 40 693 ‐ Engagements hors bilan soumis aux exigences de dépréciation En milliers d'euros 31/12/2019 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehauss e ment de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hyp o thèques Nantiss e ments Cautionn e ments et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 546 161 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 4 132 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 1 362 981 ‐ 112 262 25 308 146 544 ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 3 201 ‐ 60 448 2 213 ‐ Total 1 909 142 ‐ 112 262 25 308 146 544 ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 7 333 ‐ 60 448 2 213 ‐ En milliers d'euros 31/12/2018 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehauss e ment de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hyp o thèques Nantiss e ments Cautionn e ments et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 606 394 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 11 911 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 1 214 623 ‐ 112 980 22 006 117 194 ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 6 831 ‐ 52 979 1 580 ‐ Total 1 821 017 ‐ 112 980 22 006 117 194 ‐ dont : engagements dépréciés en date de clôture 18 742 ‐ 52 979 1 580 ‐ Une description des actifs détenus en garantie est présentée dans la note 9 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". c) Actifs financiers modifiés Les actifs financiers modifiés correspondent aux actifs restructurés pour difficultés fina n cières. Il s’agit de créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficu l tés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration. (Une définition plus détaillée des encours restructurés et leur traitement comptable est détaillée dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”). Pour les actifs ayant fait l’objet d’une restructuration au cours de la période, la valeur com p table établie à l’issue de la restructuration est de : En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés ( Bucket 3) Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Prêts et créances sur les établiss e ments de crédit ‐ ‐ ‐ Valeur comptable brute avant modific a tion ‐ ‐ ‐ Gains ou perte nets de la modification ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle 285 10 169 14 801 Valeur comptable brute avant modific a tion 285 10 263 14 960 Gains ou perte nets de la modification ‐ -94 - 159 Titres de dettes ‐ ‐ ‐ Valeur comptable brute avant modific a tion ‐ ‐ ‐ Gains ou perte nets de la modification ‐ ‐ ‐ Selon les principes établis dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”, les actifs restructurés dont le stade de dépréciation correspond à celui du Bucket 2 (actifs sains) ou Bucket 3 (actifs dépréciés) peuvent faire l’objet d’un retour en Bucket 1 (actifs sains). La valeur comptable des actifs modifiés conce r nés par ce reclassement au cours de la période est de : En milliers d'euros Valeur comptable brute Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs restructurés antérieurement classés en Bucket 2 ou en Bucket 3 et reclassés en Bucket 1 au cours de la période Prêts et créances sur la clientèle ‐ Total ‐ d) Concentrations du risque de crédit Les valeurs comptables et montants des engagements sont présentés nets de dépréciations et de provisions. Exposition au risque de crédit par catégories de risque de crédit Les catégories de risques de crédit sont présentées par intervalles de probabilité de défaut. La correspondance entre les notations internes et les intervalles de probabilité de défaut est détaillée dans le chapitre "Risques et pilier 3 – Gestion du risque de crédit" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Actifs financiers au coût amorti (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2019 Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains ou dégradés Actifs dépréciés ( Bucket 3) Total Actifs sains ou dégradés Actifs dépréciés ( Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 7 045 844 27 145 ‐ 7 072 989 6 793 493 55 896 ‐ 6 849 389 0,5% < PD ≤ 2% 1 873 524 11 088 ‐ 1 884 612 1 922 618 63 103 ‐ 1 985 721 2% < PD ≤ 20% 1 102 731 642 174 ‐ 1 744 905 1 140 259 552 780 ‐ 1 693 039 20% < PD < 100% ‐ 3 258 ‐ 3 258 36 239 150 281 ‐ 186 520 PD = 100% ‐ ‐ 222 947 222 947 ‐ ‐ 219 429 219 429 Total Clientèle de détail 10 022 099 683 665 222 947 10 928 711 9 892 609 822 060 219 429 10 934 098 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 3 718 604 20 130 ‐ 3 738 734 3 062 558 29 744 ‐ 3 092 302 0,6% < PD < 12% 1 238 151 ‐ ‐ 1 238 151 1 347 452 106 000 ‐ 1 453 452 12% ≤ PD < 100% ‐ 208 536 ‐ 208 536 ‐ 10 263 ‐ 10 263 PD = 100% ‐ ‐ 153 570 153 570 ‐ ‐ 154 686 154 686 Total Hors clientèle de détail 4 956 755 228 666 153 570 5 338 991 4 410 010 146 007 154 686 4 710 703 Dépréciations - 22 799 - 46 109 - 235 678 - 304 586 - 23 148 - 47 894 - 239 421 - 310 463 Total 14 956 055 866 222 140 839 15 963 116 14 279 471 920 173 134 694 15 334 338 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2019 Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains ou dégradés Actifs dépréciés ( Bucket 3) Total Actifs sains ou dégradés Actifs dépréciés ( Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,5% < PD ≤ 2% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2% < PD ≤ 20% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 20% < PD < 100% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ PD = 100% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 342 390 ‐ ‐ 342 390 344 562 ‐ ‐ 344 562 0,6% < PD < 12% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 12% ≤ PD < 100% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ PD = 100% ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Hors clientèle de détail 342 390 ‐ ‐ 342 390 344 562 ‐ ‐ 344 562 Total 342 390 ‐ ‐ 342 390 344 562 ‐ ‐ 344 562 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2019 Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains ou dégradés Engag e ments dépréciés ( Bucket 3) Total Engagements sains ou dégradés Engag e ments dépréciés ( Bucket 3) Total Engag e ments soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Engag e ments soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Engag e ments soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Engag e ments soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 459 115 194 ‐ 459 309 339 051 841 ‐ 339 892 0,5% < PD ≤ 2% 102 108 478 ‐ 102 586 125 466 1 623 ‐ 127 089 2% < PD ≤ 20% 85 565 10 450 ‐ 96 015 111 493 16 196 ‐ 127 689 20% < PD < 100% ‐ 6 900 ‐ 6 900 4 496 4 801 ‐ 9 297 PD = 100% ‐ ‐ 1 507 1 507 ‐ ‐ 1 686 1 686 Total Clientèle de détail 646 788 18 022 1 507 666 317 580 506 23 461 1 686 605 653 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 451 630 464 ‐ 452 094 349 865 ‐ ‐ 349 865 0,6% < PD < 12% 228 878 7 861 ‐ 236 739 246 588 12 098 ‐ 258 686 12% ≤ PD < 100% ‐ 11 254 ‐ 11 254 ‐ 550 ‐ 550 PD = 100% ‐ ‐ 5 042 5 042 ‐ ‐ 5 147 5 147 Total Hors clientèle de détail 680 508 19 579 5 042 705 129 596 453 12 648 5 147 614 248 Provisions (1) - 3 409 - 1 708 - 3 348 - 8 465 - 3 406 - 1 870 - 2 - 5 278 Total 1 323 887 35 893 3 201 1 362 981 1 173 553 34 239 6 831 1 214 623 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2019 Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains ou dégradés Engagements dépréciés ( Bucket 3) Total Engagements sains ou dégradés Engagements dépréciés ( Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 18 810 ‐ ‐ 18 810 21 547 40 ‐ 21 587 0,5% < PD ≤ 2% 11 263 ‐ ‐ 11 263 11 930 7 ‐ 11 937 2% < PD ≤ 20% 6 848 2 467 ‐ 9 315 11 541 2 313 ‐ 13 854 20% < PD < 100% ‐ 577 ‐ 577 266 947 ‐ 1 213 PD = 100% ‐ ‐ 873 873 ‐ ‐ 770 770 Total Clientèle de détail 36 921 3 044 873 40 838 45 284 3 307 770 49 361 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 431 569 4 145 ‐ 435 714 74 355 - 9 236 ‐ 65 119 0,6% < PD < 12% 57 182 2 904 ‐ 60 086 443 609 22 557 ‐ 466 166 12% ≤ PD < 100% ‐ 10 353 ‐ 10 353 ‐ 619 ‐ 619 PD = 100% ‐ ‐ 14 512 14 512 ‐ ‐ 22 513 22 513 Total Hors clientèle de détail 488 751 17 402 14 512 520 665 517 964 13 940 22 513 554 417 Provisions (1) - 1 037 - 3 052 - 11 253 - 15 342 - 1 176 - 2 403 - 11 372 - 14 951 Total 524 635 17 394 4 132 546 161 562 072 14 844 11 911 588 827 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par agent économique Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option par agent économique Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur comptable Montant des variations de juste valeur résu l tant des variations du risque de crédit Valeur comptable Montant des variations de juste valeur résu l tant des variations du risque de crédit Sur la période En cumulé Sur la période En cumulé Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Montant des variations de juste valeur Montant des variations de juste valeur Sur la période En cumulé Sur la période En cumulé Dérivés de crédit et assim i lés limitant l'exposition au risque ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros Au 31 décembre 2019 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés ( Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Administration générale 1 374 382 382 ‐ 1 374 764 Banques centrales 32 ‐ ‐ 32 Etablissements de crédit 385 962 ‐ ‐ 385 962 Grandes entreprises 3 182 003 228 284 153 570 3 563 857 Clientèle de détail 10 036 475 683 665 222 947 10 943 087 Dépréciations - 22 799 - 46 109 - 235 678 - 304 586 Total 14 956 055 866 222 140 839 15 963 116 Actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés ( Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Administration générale 1 329 145 4 137 ‐ 1 333 282 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 471 507 ‐ ‐ 471 507 Grandes entreprises 3 048 520 213 717 154 686 3 416 923 Clientèle de détail 9 453 447 750 213 219 429 10 423 089 Dépréciations - 23 148 - 47 894 - 239 421 - 310 463 Total 14 279 471 920 173 134 694 15 334 338 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables par agent économique Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables En milliers d'euros Au 31 décembre 2019 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés ( Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Administration générale 242 491 ‐ ‐ 242 491 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 34 796 ‐ ‐ 34 796 Grandes entreprises 65 103 ‐ ‐ 65 103 Total 342 390 ‐ ‐ 342 390 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés ( Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Administration générale 243 541 ‐ ‐ 243 541 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 41 052 ‐ ‐ 41 052 Grandes entreprises 59 969 ‐ ‐ 59 969 Total 344 562 ‐ ‐ 344 562 Pour rappel, les dépréciations au titre du risque de crédit sur actifs à la juste valeur par capitaux propres recyclables n'impactent pas la valeur comptable de l'actif au Bilan. En effet, elles sont comptabilisées dans le résultat de la période en contrepartie des capitaux propres. Dettes envers la clientèle par agent économique En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Administration générale 138 579 133 998 Grandes entreprises 2 690 859 2 579 446 Clientèle de détail 4 940 032 4 591 220 Total Dettes envers la clientèle 7 769 470 7 304 664 Engagements de financement par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de financ e ment En milliers d'euros Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés ( Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Administration générale 45 214 ‐ ‐ 45 214 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 2 972 ‐ ‐ 2 972 Grandes entreprises 632 322 19 579 5 042 656 943 Clientèle de détail 646 788 18 022 1 507 666 317 Provisions (1) - 3 409 - 1 708 - 3 348 - 8 465 Total 1 323 887 35 893 3 201 1 362 981 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de financ e ment En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés ( Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Administration générale 32 835 ‐ ‐ 32 835 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 3 036 ‐ ‐ 3 036 Grandes entreprises 572 921 12 242 5 147 590 310 Clientèle de détail 568 167 23 867 1 686 593 720 Provisions - 3 406 - 1 870 - 2 - 5 278 Total 1 173 553 34 239 6 831 1 214 623 Engagements de garantie par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de garantie En milliers d'euros Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés ( Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Administration générale 3 120 ‐ ‐ 3 120 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 892 ‐ 305 1 197 Grandes entreprises 484 739 17 402 14 207 516 348 Clientèle de détail 36 921 3 044 873 40 838 Provisions (1) - 1 037 - 3 052 - 11 253 - 15 342 Total 524 635 17 394 4 132 546 161 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés ( Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) Administration générale 3 097 1 533 ‐ 4 630 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit 115 307 ‐ 4 775 120 082 Grandes entreprises 402 638 12 634 17 738 433 010 Clientèle de détail 42 206 3 080 770 46 056 Provisions - 1 176 - 2 403 - 11 372 - 14 951 Total 562 072 14 844 11 911 588 827 Concentrations du risque de crédit par zone géographique Actifs financiers au coût amorti par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros Au 31 décembre 2019 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés ( Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 13 125 169 873 170 324 608 14 322 947 Autres pays de l'Union européenne 1 811 534 38 515 51 857 1 901 906 Autres pays d'Europe 14 522 54 7 14 583 Amérique du Nord 15 575 106 8 15 689 Amériques centrale et du Sud 416 ‐ ‐ 416 Afrique et Moyen-Orient 8 618 278 37 8 933 Asie et Océanie (hors Japon) 3 020 208 ‐ 3 228 Japon ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ Dépréciations - 22 799 - 46 109 - 235 678 - 304 586 Total 14 956 055 866 222 140 839 15 963 116 Actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés ( Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 12 460 391 914 930 328 259 13 703 580 Autres pays de l'Union européenne 1 811 023 52 290 45 777 1 909 090 Autres pays d'Europe 14 032 293 16 14 341 Amérique du Nord 5 692 44 21 5 757 Amériques centrale et du Sud 466 ‐ ‐ 466 Afrique et Moyen-Orient 8 326 271 42 8 639 Asie et Océanie (hors Japon) 2 689 239 ‐ 2 928 Japon ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ Dépréciations - 23 148 - 47 894 - 239 421 - 310 463 Total 14 279 471 920 173 134 694 15 334 338 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables par zone géographique Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables En milliers d'euros Au 31 décembre 2019 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés ( Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 39 205 ‐ ‐ 39 205 Autres pays de l'Union européenne 303 185 ‐ ‐ 303 185 Autres pays d'Europe ‐ ‐ ‐ ‐ Amérique du Nord ‐ ‐ ‐ ‐ Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ Total 342 390 ‐ ‐ 342 390 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés ( Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 32 138 ‐ ‐ 32 138 Autres pays de l'Union européenne 312 424 ‐ ‐ 312 424 Autres pays d'Europe ‐ ‐ ‐ ‐ Amérique du Nord ‐ ‐ ‐ ‐ Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ Total 344 562 ‐ ‐ 344 562 Pour rappel, les dépréciations au titre du risque de crédit sur actifs à la juste valeur par capitaux propres recyclables n'impactent pas la valeur comptable de l'actif au Bilan. En effet, elles sont comptabilisées dans le résultat de la période en contrepartie des capitaux propres. Dettes envers la clientèle par zone géographique En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 France (y compris DOM-TOM) 6 083 172 5 697 988 Autres pays de l'Union européenne 1 623 197 1 546 028 Autres pays d'Europe 43 675 43 623 Amérique du Nord 7 635 7 808 Amériques centrale et du Sud 617 683 Afrique et Moyen-Orient 7 282 5 840 Asie et Océanie (hors Japon) 3 317 2 159 Japon 575 535 Total Dettes envers la clientèle 7 769 470 7 304 664 Engagements de financement par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de financement En milliers d'euros Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés ( Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 1 102 357 37 559 6 549 1 146 465 Autres pays de l'Union européenne 224 628 3 ‐ 224 631 Autres pays d'Europe 60 ‐ ‐ 60 Amérique du Nord 49 ‐ ‐ 49 Amériques centrale et du Sud 4 ‐ ‐ 4 Afrique et Moyen-Orient 162 39 ‐ 201 Asie et Océanie (hors Japon) 35 ‐ ‐ 35 Japon 1 ‐ ‐ 1 Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions (1) - 3 409 - 1 708 - 3 348 - 8 465 Total 1 323 887 35 893 3 201 1 362 981 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de financement En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés ( Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 979 994 36 102 6 832 1 022 928 Autres pays de l'Union européenne 196 420 5 ‐ 196 425 Autres pays d'Europe 251 1 ‐ 252 Amérique du Nord 46 1 ‐ 47 Amériques centrale et du Sud 9 ‐ ‐ 9 Afrique et Moyen-Orient 205 ‐ 1 206 Asie et Océanie (hors Japon) 33 ‐ ‐ 33 Japon 1 ‐ ‐ 1 Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions - 3 406 - 1 870 - 2 - 5 278 Total 1 173 553 34 239 6 831 1 214 623 Engagements de garantie par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de garantie En milliers d'euros Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés ( Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 297 708 16 301 13 813 327 822 Autres pays de l'Union européenne 227 939 4 145 1 572 233 656 Autres pays d'Europe 10 ‐ ‐ 10 Amérique du Nord 15 ‐ ‐ 15 Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions (1) - 1 037 - 3 052 - 11 253 - 15 342 Total 524 635 17 394 4 132 546 161 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés ( Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois ( Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité ( Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 264 815 15 471 16 106 296 392 Autres pays de l'Union européenne 298 337 1 776 7 177 307 290 Autres pays d'Europe 10 ‐ ‐ 10 Amérique du Nord 72 ‐ ‐ 72 Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient 14 ‐ ‐ 14 Asie et Océanie (hors Japon) ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ Organismes supra-nationaux ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions - 1 176 - 2 403 - 11 372 - 14 951 Total 562 072 14 844 11 911 588 827 e) Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique (en milliers d'euros) 31/12/2019 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabil i sation initiale ( Bucket 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabil i sation initiale mais non dépréciés ( Bucket 2) Actifs dépréciés ( Bucket 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 76 905 2 801 ‐ 41 763 24 087 561 6 805 4 765 79 722 Administration générale 4 313 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 41 006 427 ‐ 9 866 3 843 539 3 058 706 16 252 Clientèle de détail 31 586 2 374 ‐ 31 897 20 244 22 3 747 4 059 63 470 Total 76 905 2 801 ‐ 41 763 24 087 561 6 805 4 765 79 722 (en milliers d'euros) 31/12/2018 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabil i sation initiale ( Bucket 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabil i sation initiale mais non dépréciés ( Bucket 2) Actifs dépréciés ( Bucket 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Administration générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 90 727 12 593 ‐ 41 616 24 929 124 5 615 8 613 76 117 Administration générale 21 302 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etablissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Grandes entreprises 36 999 9 220 ‐ 7 951 1 873 107 2 928 1 829 16 755 Clientèle de détail 32 426 3 373 ‐ 33 665 23 056 17 2 687 6 784 59 362 Total 90 727 12 593 ‐ 41 616 24 929 124 5 615 8 613 76 117 Note 3.2 - Risque de marché (cf. Rapport de gestion chapitre « Facteurs de Risques ») Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 19 2 913 10 500 13 432 Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 19 2 913 10 500 13 432 Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 19 2 913 10 500 13 432 Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif ‐ ‐ ‐ 19 2 913 10 500 13 432 En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 436 4 859 3 480 8 775 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 436 4 859 3 480 8 775 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps- floors - collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditio n nels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 436 4 859 3 480 8 775 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 27 27 Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif ‐ ‐ ‐ 436 4 859 3 507 8 802 Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 1 475 23 535 224 583 249 593 Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 1 475 23 535 224 583 249 593 Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 1 475 23 535 224 583 249 593 Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif ‐ ‐ ‐ 1 475 23 535 224 663 249 673 En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 1 925 15 854 98 536 116 315 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 1 925 15 854 98 536 116 315 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps- floors - collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditio n nels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 1 925 15 854 98 536 116 315 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif ‐ ‐ ‐ 1 925 15 854 98 536 116 315 Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 31 428 1 940 2 399 Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 31 427 1 850 2 308 Caps- floors - collars ‐ ‐ ‐ ‐ 1 90 91 Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ 28 ‐ ‐ 28 Autres ‐ ‐ ‐ 28 ‐ ‐ 28 Sous-total ‐ ‐ ‐ 59 428 1 940 2 427 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ 10 ‐ ‐ 10 Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif ‐ ‐ ‐ 69 428 1 940 2 437 En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 33 450 4 115 4 598 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 33 450 4 099 4 582 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps- floors - collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 16 16 Autres instruments conditio n nels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ 442 ‐ ‐ 442 Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ 442 ‐ ‐ 442 Autres instruments ‐ ‐ ‐ 23 ‐ ‐ 23 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 23 ‐ ‐ 23 Sous-total ‐ ‐ ‐ 498 450 4 115 5 063 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ 484 ‐ ‐ 484 Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif ‐ ‐ ‐ 982 450 4 115 5 547 Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 31 499 7 988 8 518 Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 31 498 7 898 8 427 Caps- floors - collars ‐ ‐ ‐ ‐ 1 90 91 Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ 336 ‐ ‐ 336 Autres ‐ ‐ ‐ 336 ‐ ‐ 336 Sous-total ‐ ‐ ‐ 367 499 7 988 8 854 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ 10 ‐ ‐ 10 Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif ‐ ‐ ‐ 377 499 7 988 8 864 En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 33 450 9 919 10 402 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 33 450 9 903 10 386 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps- floors - collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 16 16 Autres instruments conditio n nels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises et or ‐ ‐ ‐ 416 26 ‐ 442 Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ 416 26 ‐ 442 Autres instruments ‐ ‐ ‐ 401 ‐ ‐ 401 Dérivés sur actions et indices boursiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur métaux précieux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés sur produits de base ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dérivés de crédits ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ 401 ‐ ‐ 401 Sous-total ‐ ‐ ‐ 850 476 9 919 11 245 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ 565 ‐ ‐ 565 Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif ‐ ‐ ‐ 1 415 476 9 919 11 810 Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Instruments de taux d'intérêt 5 916 246 5 962 601 Swaps de taux d'intérêts 5 868 688 5 954 923 Caps- floors - collars 47 558 7 678 Instruments de devises et or ‐ 4 888 Options de change ‐ 4 888 Autres instruments ‐ ‐ Sous-total 5 916 246 5 967 489 Opérations de change à terme 347 904 305 705 Total notionnels 6 264 150 6 273 194 Risque de change (cf. Rapport de gestion chapitre « Facteurs de Risques ») Note 3.3 - Risque de liquidité et de financement (cf. Rapport de gestion chapitre Facteurs de Risques – Gestion du bilan) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle En milliers d'euros 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéte r minée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 523 224 389 616 60 701 128 307 ‐ 1 101 848 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 840 866 1 414 803 4 912 528 8 151 348 41 717 15 361 262 Total 1 364 090 1 804 419 4 973 229 8 279 655 41 717 16 463 110 Dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 304 261 Total prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 16 158 849 En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéte r minée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 82 105 65 099 228 149 205 375 850 581 578 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 827 277 1 347 733 4 612 556 7 790 028 94 675 14 672 269 Total 909 382 1 412 832 4 840 705 7 995 403 95 525 15 253 847 Dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 310 169 Total prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 14 943 678 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle En milliers d'euros 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéte r minée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 991 428 2 167 737 2 983 103 1 463 935 - 2 7 606 201 Dettes envers la clientèle 6 792 842 434 621 503 113 39 144 - 250 7 769 470 Total dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 7 784 270 2 602 358 3 486 216 1 503 079 - 252 15 375 671 En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéte r minée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 002 521 1 571 721 3 234 837 1 291 090 888 7 101 057 Dettes envers la clientèle 6 141 004 605 514 494 975 63 171 ‐ 7 304 664 Total dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 7 143 525 2 177 235 3 729 812 1 354 261 888 14 405 721 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées En milliers d'euros 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterm i née Total Dettes représentées par un titre Titres de créances négociables 275 720 664 534 172 125 ‐ ‐ 1 112 379 Emprunts obligataires 4 ‐ ‐ 32 633 ‐ 32 637 Total dettes représentées par un titre 275 724 664 534 172 125 32 633 ‐ 1 145 016 Dettes subordonnées Total dettes subordonnées 9 45 ‐ ‐ 3 412 3 466 En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterm i née Total Dettes représentées par un titre Titres de créances négociables 136 775 668 192 138 000 ‐ ‐ 942 967 Emprunts obligataires 6 ‐ ‐ 34 835 ‐ 34 841 Total dettes représentées par un titre 136 781 668 192 138 000 34 835 ‐ 977 808 Dettes subordonnées Total dettes subordonnées ‐ 25 847 ‐ ‐ 3 370 29 217 Garanties financières en risque données par maturité attendue Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance. En milliers d'euros 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 19 840 127 275 ‐ ‐ ‐ 147 115 En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 16 955 89 338 ‐ ‐ ‐ 106 293 Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 "Risque de marché". Note 3.4 - Comptabilité de couverture (Cf. Note 3.2 "Risque de marché" et Chapitre "Facteurs de risque – Gestion du bilan" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A.) Couverture de juste valeur Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. Couverture de flux de trésorerie Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable. Couverture d’un investissement net en devise Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctu a tions des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères. Instruments dérivés de couverture En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur de marché Montant notionnel Valeur de marché Montant notionnel Positive Négative Positive Négative Couverture de juste valeur 13 171 235 782 5 548 514 5 782 101 976 5 551 814 Taux d'intérêt 13 171 235 782 5 548 514 5 782 101 976 5 551 814 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture de flux de trésorerie 261 13 891 159 812 3 020 14 339 247 247 Taux d'intérêt 261 13 811 141 258 2 993 14 339 229 608 Change ‐ 80 18 554 27 ‐ 17 639 Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total instruments dérivés de couve r ture 13 432 249 673 5 708 326 8 802 116 315 5 799 061 Opérations sur instruments dérivés de couverture : analyse par durée résiduelle (notio n nels) La ventilation des notionnels des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. En milliers d'euros 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 650 087 1 398 296 3 641 389 5 689 772 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 650 087 1 398 296 3 641 389 5 689 772 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps- floors - collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 650 087 1 398 296 3 641 389 5 689 772 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 18 554 18 554 Total Notionnel des instruments dérivés de couverture ‐ ‐ ‐ 650 087 1 398 296 3 659 943 5 708 326 En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ 537 658 1 610 381 3 633 383 5 781 422 Futures ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ FRA ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Swaps de taux d'intérêts ‐ ‐ ‐ 537 658 1 610 381 3 633 383 5 781 422 Options de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Caps- floors - collars ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de devises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Opérations fermes de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Sous-total ‐ ‐ ‐ 537 658 1 610 381 3 633 383 5 781 422 Opérations de change à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 17 639 17 639 Total Notionnel des instruments dérivés de couverture ‐ ‐ ‐ 537 658 1 610 381 3 651 022 5 799 061 La note 3.2 "Risque de marché - Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle" présente la ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés de couve r ture par maturité contractuelle résiduelle. - Couverture de juste valeur Instruments dérivés de couverture En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur comptable Vari a tions de la juste valeur sur la période (y compris cess a tion de couve r ture au cours de la période) Montant notio n nel Valeur comptable Vari a tions de la juste valeur sur la période (y compris cess a tion de couve r ture au cours de la période) Montant notio n nel Actif Passif Actif Passif Couverture de juste valeur Marchés organisés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Marchés de gré à gré 307 65 333 - 12 404 559 728 222 56 294 5 472 482 510 Taux d'intérêt 307 65 333 - 12 404 559 728 222 56 294 5 472 482 510 Instruments fermes 307 65 333 - 12 404 559 728 222 56 294 5 472 482 510 Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des micro-couvertures de juste valeur 307 65 333 - 12 404 559 728 222 56 294 5 472 482 510 Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 12 864 170 449 - 117 144 4 988 786 5 560 45 682 - 36 225 5 069 304 Total couverture de juste valeur 13 171 235 782 - 129 548 5 548 514 5 782 101 976 - 30 753 5 551 814 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Eléments couverts Micro-couvertures En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Couvertures existantes Couve r tures ayant cessé Réévalu a tions de juste valeur sur la période liées à la couve r ture (y compris cessations de couve r tures au cours de la période) Couvertures existantes Couve r tures ayant cessé Réévalu a tions de juste valeur sur la période liées à la couve r ture (y compris cessations de couve r tures au cours de la période) Valeur comptable Dont cumul des réévalu a tions de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévalu a tions de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Valeur comptable Dont cumul des réévalu a tions de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévalu a tions de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 83 772 ‐ ‐ 2 932 ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt 83 772 ‐ ‐ 2 932 ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 553 087 62 978 ‐ 9 472 523 995 53 506 ‐ - 6 804 Taux d'intérêt 553 087 62 978 ‐ 9 472 523 995 53 506 ‐ - 6 804 Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments d'actif 636 859 62 978 ‐ 12 404 523 995 53 506 ‐ - 6 804 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 137 658 ‐ ‐ ‐ 157 658 ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt 137 658 ‐ ‐ ‐ 157 658 ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de juste valeur sur les éléments de passif 137 658 ‐ ‐ ‐ 157 658 ‐ ‐ ‐ La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste du bilan auquel elle se rattache. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Macro-couvertures En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 4 839 864 ‐ 4 834 887 ‐ Total - Actifs 4 839 864 ‐ 4 834 887 ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 551 947 ‐ 285 710 ‐ Total - Passifs 551 947 ‐ 285 710 ‐ La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » au bilan. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments fina n ciers macro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Taux d'intérêt - 129 548 129 547 - 1 - 30 753 30 998 245 Total - 129 548 129 547 - 1 - 30 753 30 998 245 - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets à l’étranger Instruments dérivés de couverture En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notio n nel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notio n nel Actif Passif Actif Passif Couverture de flux de trésorerie Marchés organisés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments fermes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Marchés de gré à gré 261 13 891 1 306 159 812 3 020 14 339 - 139 247 247 Taux d'intérêt 261 13 811 1 413 141 258 2 993 14 339 ‐ 229 608 Instruments fermes 261 13 811 1 413 141 258 2 993 14 339 ‐ 229 608 Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Change ‐ 80 - 107 18 554 27 ‐ - 139 17 639 Instruments fermes ‐ 80 - 107 18 554 27 ‐ - 139 17 639 Instruments conditionnels ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des micro-couvertures de flux de trésorerie 261 13 891 1 306 159 812 3 020 14 339 - 139 247 247 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instr u ments financiers au risque de taux d'intérêt ‐ ‐ - 16 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instr u ments financiers au risque de change ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des macro-couvertures de flux de trésorerie ‐ ‐ - 16 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie 261 13 891 1 290 159 812 3 020 14 339 - 139 247 247 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres » à l’exception de la part inefficace de la relation de couverture qui est comptabilisée au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptab i lité de couverture) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptab i lité de couverture) Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisée sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Couverture de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Taux d'intérêt 1 397 ‐ - 5 242 ‐ ‐ Change - 107 ‐ ‐ - 139 ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie 1 290 ‐ - 5 103 ‐ ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total de la couverture de flux de trésorerie et d'investissement net dans une activité à l'étranger 1 290 ‐ - 5 103 ‐ ‐ Note 3.5 - Risques opérationnels (cf. chapitre Facteurs de Risques) Note 3.6 - Gestion du capital et ratios réglementaires Conformément au règlement européen 575/2013 (CRR), le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est soumis au respect du ratio de solvabilité, de levier et de liquidité. La gestion des fonds propres du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013, applicables depuis le 1 er janvier 2014, et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché. Ce nouveau dispositif prudentiel consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de fonds propres et des exigences supplémentaires en matière de la liquidité et du levier. Les fonds propres sont répartis en trois catégories : - les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres retraités, notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1), et de déductions des immobilisations incorporelles ; - les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1, constitués du Common Equity Tier 1 et des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 perpétuels ; - les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catég o rie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans. Pour être reconnus en fonds propres, les instruments de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent r é pondre à des critères d’inclusion exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles, et qu’ils ont été émis avant le 31/12/2011, ils font l’objet d’une clause de "grand-père" qui s’étale sur 10 ans jusqu’à fin 2021 permettant de les éliminer des fonds propres de façon progressive. Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2 . Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances, quand l’établissement ne bénéficie pas de la dérogation conglomérat financier". En 2019 comme en 2018 et selon la règlementation en vigueur, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a respecté les exigences réglementaires. Note 4 - Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés dire c tement en capitaux propres Note 4.1 - Produits et charges d’intérêts En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Sur les actifs financiers au coût amorti 351 237 357 052 Opérations avec les établissements de crédit 4 097 3 625 Opérations internes au Crédit Agricole 22 525 23 164 Opérations avec la clientèle 313 987 318 940 Opérations de location-financement 236 304 Titres de dettes 10 392 11 019 Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 6 140 7 553 Opérations avec les établissements de crédit ‐ ‐ Opérations avec la clientèle ‐ ‐ Titres de dettes 6 140 7 553 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 13 382 11 261 Autres intérêts et produits assimilés ‐ 13 Produits d'intérêts (1) (2) 370 759 375 879 Sur les passifs financiers au coût amorti - 99 422 - 92 458 Opérations avec les établissements de crédit - 3 472 - 2 337 Opérations internes au Crédit Agricole - 57 086 - 59 304 Opérations avec la clientèle - 31 157 - 26 900 Opérations de location-financement ‐ ‐ Dettes représentées par un titre - 6 890 - 2 281 Dettes subordonnées - 817 - 1 636 Intérêts courus et échus des instruments de couverture - 59 667 - 56 402 Autres intérêts et charges assimilées - 75 - 81 Charges d'intérêts - 159 164 - 148 941 (1) dont 2 689 milliers d'euros sur créances dépréciées ( Bucket 3) au 30 juin 2019 contre 5 326 milliers d'euros au 31 décembre 2018 et 2 569 milliers d'euros au 30 juin 2018. (2) dont 3 549 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 30 juin 2019 contre 6 740 milliers d'euros au 31 décembre 2018 et 3 312 milliers d'euros au 30 juin 2018. Note 4.2 - Produits et charges de commissions En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 516 - 760 - 244 632 - 831 - 199 Sur opérations internes au Crédit Agricole 10 182 - 23 507 - 13 325 9 923 - 21 277 - 11 354 Sur opérations avec la clientèle 48 963 - 1 263 47 700 47 605 - 1 116 46 489 Sur opérations sur titres ‐ - 257 - 257 ‐ - 162 - 162 Sur opérations de change 271 - 4 267 241 - 4 237 Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan 509 ‐ 509 234 ‐ 234 Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 130 729 - 11 493 119 236 124 361 - 10 834 113 527 Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 7 018 - 3 694 3 324 7 254 - 3 897 3 357 Total Produits et charges de commissions 198 188 - 40 978 157 210 190 250 - 38 121 152 129 Les produits de commissions des opérations sont portés majoritairement par l’activité de banque de proximité. Note 4.3 - Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Dividendes reçus ‐ ‐ Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de transaction - 1 086 - 52 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 882 541 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de dette ne remplissant pas les critères SPPI 7 510 - 294 Gains ou pertes nets sur actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option (1) ‐ ‐ Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 770 594 Résultat de la comptabilité de couverture - 6 3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 8 070 792 (1) Hors spread de crédit émetteur pour les passifs à la juste valeur par résultat sur option concernés Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Profits Pertes Net Profits Pertes Net Couverture de juste valeur 134 726 - 134 726 ‐ 113 275 - 113 278 - 3 Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 73 194 - 60 790 12 404 52 172 - 58 976 - 6 804 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couverture) 61 532 - 73 936 - 12 404 61 103 - 54 302 6 801 Couverture de flux de trésorerie 2 - 7 - 5 7 - 7 ‐ Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace 2 - 7 - 5 7 - 7 ‐ Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace 2 - 7 - 5 7 - 7 ‐ Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 227 765 - 227 766 - 1 79 633 - 79 627 6 Variations de juste valeur des éléments couverts 172 454 - 55 311 117 143 58 714 - 20 912 37 802 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 55 311 - 172 455 - 117 144 20 919 - 58 715 - 37 796 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Résultat de la comptabilité de couverture 362 493 - 362 499 - 6 192 915 - 192 912 3 Le détail du résultat de la comptabilité de couverture par type de relation (Couverture de juste valeur, Couverture de flux de trésorerie,…) est présenté dans la note 3.4 "Comptabilité de couverture". Note 4.4 - Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables (1) 3 069 1 023 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (div i dendes) (2) 39 830 35 284 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 42 899 36 307 (1) Hors résultat de cession sur instruments de dettes dépréciés ( Bucket 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque ». (2) Dont dividendes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables décomptab i lisés au cours de la période de 0 milliers d'euros Note 4.5 - Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs fina n ciers au coût amorti En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Titres de dettes ‐ 264 Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Gains résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ 264 Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Pertes résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (1) ‐ 264 (1) Hors résultat sur décomptabilisation d'instruments de dettes dépréciés ( Bucket 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque ». Note 4.6 - Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat ‐ ‐ Un détail des reclassements effectués au cours de la période est présenté en Note 10 "Recla s sements d'instruments financiers". Note 4.7 - Produits (charges) nets des autres activités En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation 13 52 Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d’assurance ‐ ‐ Autres produits nets de l’activité d’assurance - 28 ‐ Variation des provisions techniques des contrats d’assurance ‐ ‐ Produits nets des immeubles de placement - 442 - 328 Autres produits (charges) nets 23 562 19 558 Produits (charges) des autres activités 23 105 19 282 Note 4.8 - Charges générales d’exploitation En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Charges de personnel - 151 887 - 146 158 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) - 13 079 - 11 856 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation - 91 956 - 90 652 Charges générales d'exploitation - 256 922 - 248 666 (1) Dont 3447 milliers d'euros comptabilisés au titre du fonds de résolution au 31 décembre 2019. Honoraires des commissaires aux comptes Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne . La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2019 est donnée ci-dessous : Collège des Commissaires aux comptes du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. En milliers d'euros E&Y PwC Total 2019 2019 2018 2019 2018 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consol i dés 150 237 204 272 354 Emetteur 103 169 131 158 234 Filiales intégrées globalement 47 68 73 114 120 Services autres que la certification des comptes 21 10 51 48 72 Emetteur 19 10 7 7 26 Filiales intégrées globalement 2 ‐ 44 41 46 Total 171 247 255 320 426 Le montant total des honoraires de Ernst & Young, commissaire aux comptes de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 171 milliers d’euros, dont 150 milliers d’euros au titre de la mission de certification des comptes de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et ses filiales, et 21 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (vérifications des inform a tions sociales RSE ) Le montant total des honoraires de PriceWaterhouseCoopers , commissaire aux comptes de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 255 milliers d’euros, dont 204 milliers d’euros au titre la mission de certification des comptes de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et ses filiales, et 51 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (attestations, revue de conformité de déclarations fiscales, audit protection d’actifs). Autres Commissaires aux comptes intervenant sur les sociétés du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, consolidées par intégration globale En milliers d'euros Groupe Sully Cefat Mazars Autres Total 2019 2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018 Commissariat aux comptes, certific a tion, examen des comptes indiv i duels et consolidés 20 20 7 6 3 5 8 ‐ 38 Services autres que la certification des comptes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 10 18 10 Total 20 20 7 6 3 5 18 18 48 Note 4.9 - Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Dotations aux amortissements - 21 863 - 18 318 Immobilisations corporelles (1) - 21 013 - 17 547 Immobilisations incorporelles - 850 - 771 Dotations (reprises) aux dépréciations ‐ 834 Immobilisations corporelles (2) ‐ ‐ Immobilisations incorporelles ‐ 834 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilis a tions corporelles et incorporelles - 21 863 - 17 484 (1) Dont 1482 milliers d’euros comptabilisés au titre de l'amortissement du droit d'utilisation au 31 décembre 2019 (2) Dont 0 milliers d’euros comptabilisés au titre des dotations (reprises) aux dépréciations du droit d'utilisation au 31 décembre 2019 Note 4.10 - Coût du risque En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engag e ments hors bilan sains ( Bucket 1 et Bucket 2) - 976 - 3 088 Bucket 1: Pertes évaluées au montant des pertes de crédit atte n dues pour les 12 mois à venir 328 - 3 910 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables - 74 - 51 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 274 - 3 291 Engagements par signature 128 - 568 Bucket 2: Pertes évaluées au montant des pertes de crédit atte n dues pour la durée de vie - 1 304 822 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 773 991 Engagements par signature - 531 - 169 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engag e ments hors bilan dépréciés ( Bucket 3) - 15 471 - 23 861 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 11 772 - 21 964 Engagements par signature - 3 699 - 1 897 Autres actifs - 522 111 Risques et charges 2 706 - 4 799 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions - 14 263 - 31 637 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dettes comptabil i sés en capitaux propres recyclables dépréciés ‐ ‐ Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti dépréciés ‐ ‐ Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés - 2 759 - 20 504 Récupérations sur prêts et créances 1 213 684 comptabilisés au coût amorti 1 213 684 comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ Décotes sur crédits restructurés - 253 - 762 Pertes sur engagements par signature - 31 - 301 Autres pertes - 202 - 532 Autres produits ‐ ‐ Coût du risque - 16 295 - 53 052 Note 4.11 - Gains ou pertes nets sur autres actifs En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation 41 - 2 557 Plus-values de cession 41 2 647 Moins-values de cession ‐ - 5 204 Titres de capitaux propres consolidés ‐ 297 Plus-values de cession ‐ 297 Moins-values de cession ‐ ‐ Produits (charges) nets sur opérations de regroupement ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 41 - 2 260 Note 4.12 - Impôts Charge d’impôt En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Charge d'impôt courant - 34 517 - 11 501 Charge d'impôt différé - 1 140 - 5 502 Total Charge d'impôt - 35 657 - 17 003 Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté Au 31 décembre 2019 En milliers d'euros Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités aba n données et résultats des entreprises mises en équivalence 147 840 34,43% - 50 901 Effet des différences permanentes - 6 206 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères 966 Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires 279 Effet de l’imposition à taux réduit 32 Changement de taux 687 Effet des autres éléments 6 666 Taux et charge effectifs d'impôt 24,12% - 35 657 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contrib u tion sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2019 . - le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élèvent à (9 689) milliers d’euros au 31 décembre 2019. Au 31 décembre 2018 En milliers d'euros Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités aba n données et résultats des entreprises mises en équivalence 113 986 34,43% - 39 245 Effet des différences permanentes - 11 489 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères 1 271 Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires - 2 633 Effet de l’imposition à taux réduit 32 Changement de taux Effet des autres éléments 17 796 Taux et charge effectifs d'impôt 14,92% - 17 003 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 d é cembre 2018. Note 4.13 - Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période : Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres rec y clables 3 096 -3 619 Ecart de réévaluation de la période 6 410 -2 687 Transferts en résultat -3 388 -984 Autres variations 74 52 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 1 287 106 Ecart de réévaluation de la période 1 287 106 Transferts en résultat ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres rec y clables hors entreprises mises en équivalence -1 267 995 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres rec y clables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 3 116 -2 518 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -1 600 314 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ Transferts en réserves ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 80 388 -56 345 Ecart de réévaluation de la période 79 699 -58 437 Transferts en réserves ‐ -1 942 Autres variations 689 4 034 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence -2 107 2 943 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 76 681 -53 088 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 79 797 -55 606 Dont part du Groupe 79 402 -55 562 Dont participations ne donnant pas le contrôle 395 -44 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt En milliers d'euros 31/12/2018 Variation 31/12/2019 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1 ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 11 159 - 3 110 8 049 7 656 3 096 - 935 2 161 1 932 14 255 - 4 045 10 210 9 588 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture - 10 887 2 812 - 8 075 - 8 075 1 287 - 332 955 955 - 9 600 2 480 - 7 120 - 7 120 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 272 - 298 - 25 - 419 4 383 - 1 267 3 116 2 887 4 655 - 1 565 3 091 2 468 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abando n nées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 272 - 298 - 25 - 419 4 383 - 1 267 3 116 2 887 4 655 - 1 565 3 091 2 468 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi - 7 812 2 020 - 5 792 - 5 792 - 1 600 413 - 1 187 - 1 187 - 9 412 2 433 - 6 979 - 6 979 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 228 777 - 7 475 221 302 221 158 80 388 - 2 520 77 868 77 703 309 165 - 9 995 299 170 298 861 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 220 965 - 5 455 215 510 215 366 78 788 - 2 107 76 681 76 516 299 753 - 7 562 292 191 291 882 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 220 965 - 5 455 215 510 215 366 78 788 - 2 107 76 681 76 516 299 753 - 7 562 292 191 291 882 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 221 237 - 5 753 215 485 214 947 83 171 - 3 374 79 797 79 403 304 408 - 9 127 295 282 294 350 En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Brut I m pôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut I m pôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés direct e ment en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur actifs disponible à la vente 63 588 -6 049 57 539 57 306 Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 52 595 -3 210 49 385 49 152 ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés direct e ment en capitaux propres recyclables 52 595 -3 210 49 385 49 152 ‐ ‐ -1 ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non rec y clables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -8 126 2 101 -6 025 -6 025 ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence -8 126 2 101 -6 025 -6 025 ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non rec y clables -8 126 2 101 -6 025 -6 025 ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés direct e ment en capitaux propres 44 469 -1 109 43 360 43 127 ‐ ‐ -1 ‐ En milliers d'euros Variation 31/12/2018 Brut I m pôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut I m pôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés direct e ment en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 1 ‐ Gains et pertes sur actifs disponible à la vente Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 11 159 -3 110 8 049 7 656 11 159 -3 110 8 049 7 656 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -10 887 2 812 -8 075 -8 075 -10 887 2 812 -8 075 -8 075 Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 272 -298 -25 -419 272 -298 -25 -419 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés direct e ment en capitaux propres recyclables 272 -298 -24 -419 272 -298 -25 -419 Gains et pertes comptabilisés direct e ment en capitaux propres non rec y clables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -7 812 2 020 -5 792 -5 792 -7 812 2 020 -5 792 -5 792 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 228 777 -7 475 221 302 221 158 228 777 -7 475 221 302 221 158 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 220 965 -5 455 215 510 215 366 220 965 -5 455 215 510 215 366 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés direct e ment en capitaux propres non rec y clables 220 965 -5 455 215 510 215 366 220 965 -5 455 215 510 215 366 Gains et pertes comptabilisés direct e ment en capitaux propres 221 237 -5 753 215 486 214 947 221 237 -5 753 215 485 214 947 Note 5 - Informations sectorielles Définition des secteurs opérationnels En application d’IFRS 8, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction générale pour le pilotage du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne , l’évaluation des performances et l’affectation des ressources aux secteurs opér a tionnels identifiés. Les secteurs opérationnels présentés dans le reporting interne correspondant aux métiers du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et conformes à la nomenclature en usage au sein du groupe Crédit Agricole S.A., sont les suivants : - Banque de proximité en France, - Gestion pour compte propre et divers, - Banque de détail à l’étranger, - Services financiers spécialisés, - Gestion d’actifs, assurance et banque privée, - Banque de financement et d’investissement. Le métier principal du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est la banque de proximité. Néanmoins, les secteurs opérationnels présentés dans le reporting interne et correspondant à la banque de proximité sont les suivants : - Banque de proximité en France, - Banque de détail en Espagne. Note 5.1 - Information sectorielle par secteur opérationnel Les transactions entre les secteurs opérationnels sont conclues à des conditions de marché. Les actifs sectoriels sont déterminés à partir des éléments comptables composant le bilan de chaque secteur opérationnel. En milliers d'euros 31/12/2019 Banque de proximité France Banque de détail Espagne Total Produit net bancaire 400 288 42 591 442 879 Charges d'exploitation -247 869 -30 916 -278 785 Résultat brut d'exploitation 152 419 11 675 164 094 Coût du risque -14 878 -1 417 -16 295 Résultat d'exploitation 137 541 10 258 147 799 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 41 ‐ 41 Variations de valeur des écarts d'acquisition ‐ ‐ ‐ Résultat avant impôt 137 582 10 258 147 840 Impôts sur les bénéfices -33 408 -2 249 -35 657 Résultat net d'impôt des activités abandonnées ‐ ‐ ‐ Résultat net 104 174 8 009 112 183 Participations ne donnant pas le contrôle 84 416 500 Résultat net part du Groupe 104 090 7 593 111 683 En milliers d'euros 31/12/2019 Banque de proximité France Banque de détail Espagne Total Actifs sectoriels 18 160 239 2 104 010 20 264 249 - dont parts dans les entreprises mises en équiv a lence ‐ ‐ ‐ - dont écarts d'acquisition 4 023 ‐ 4 023 Total actif 18 160 239 2 104 010 20 264 249 En milliers d'euros 31/12/2018 Banque de proximité France Banque de détail Espagne Total Produit net bancaire 392 052 43 396 435 448 Charges d'exploitation -238 260 -27 890 -266 150 Résultat brut d'exploitation 153 792 15 506 169 298 Coût du risque -51 084 -1 968 -53 052 Résultat d'exploitation 102 708 13 538 116 246 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence -275 ‐ -275 Gains ou pertes nets sur autres actifs -2 260 ‐ -2 260 Variations de valeur des écarts d'acquisition ‐ ‐ ‐ Résultat avant impôt 100 173 13 538 113 711 Impôts sur les bénéfices -13 690 -3 313 -17 003 Résultat net d'impôt des activités abandonnées ‐ ‐ ‐ Résultat net 86 483 10 225 96 708 Participations ne donnant pas le contrôle 17 -531 -514 Résultat net part du Groupe 86 500 9 694 97 222 En milliers d'euros 31/12/2018 Banque de proximité France Banque de détail Espagne Total Actifs sectoriels 16 578 681 2 086 868 18 665 549 - dont parts dans les entreprises mises en équiv a lence ‐ ‐ ‐ - dont écarts d'acquisition 2 913 ‐ 2 913 Total actif 16 578 681 2 086 868 18 665 549 Note 5.2 - Information sectorielle par zone géographique L’analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Résultat net part Groupe dont Produit net bancaire Actifs sectoriels dont écarts d'acquis i tion Résultat net part Groupe dont Produit net bancaire Actifs sectoriels dont écarts d'acquis i tion France (y compris DOM-TOM) 104 174 400 288 ‐ ‐ 80 486 392 052 ‐ ‐ Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays de l'Union européenne 8 009 42 591 ‐ ‐ 10 225 43 396 ‐ ‐ Autres pays d'Europe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amérique du Nord ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amériques centrale et du Sud ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Afrique et Moyen-Orient ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Asie et Océanie (hors Japon) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 112 183 442 879 ‐ ‐ 90 711 435 448 ‐ ‐ Note 6 - Notes relatives au bilan Note 6.1 - Caisse, banques centrales En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif Caisse 71 051 ‐ 51 465 ‐ Banques centrales 228 101 286 200 201 747 191 200 Valeur au bilan 299 152 286 200 253 212 191 200 Note 6.2 - Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2 437 5 547 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 257 984 293 558 Instruments de capitaux propres 14 427 58 835 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 243 557 234 723 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Valeur au bilan 260 421 299 105 Dont Titres prêtés ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Instruments de capitaux propres ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ Instruments dérivés 2 437 5 547 Valeur au bilan 2 437 5 547 Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Actions et autres titres à revenu variable 5 44 811 Titres de participation non consolidés 14 422 14 024 Total instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 14 427 58 835 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Titres de dettes 243 518 234 723 Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 21 392 17 855 OPCVM 222 126 216 868 Prêts et créances 39 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Créances sur la clientèle 39 ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Total instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI à la juste valeur par résultat 243 557 234 723 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Prêts et créances ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ Total Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 8 864 11 810 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Valeur au bilan 8 864 11 810 Passifs financiers détenus à des fins de transaction En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Titres vendus à découvert ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ Instruments dérivés 8 864 11 810 Valeur au bilan 8 864 11 810 Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Passifs financiers dont les variations du spread émetteur sont comptabilisées par capitaux propres non recyclables En milliers d'euros 31/12/2019 Valeur comptable Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance Montant cumulé de variation de juste valeur liée aux variations du risque de crédit propre Montant de variation de juste valeur sur la période liée aux variations du risque de crédit propre Montant réalisé lors de la décomptabilis a tion (1) Dépôts et passifs subordo n nés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres passifs financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Le montant réalisé lors de la décomptabilisation est transféré en réserves consolidées au moment de la décomptabilis a tion de l'instrument concerné. En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur comptable Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance Montant cumulé de variation de juste valeur liée aux variations du risque de crédit propre Montant de variation de juste valeur sur la période liée aux variations du risque de crédit propre Montant réalisé lors de la décomptabilis a tion 1 Dépôts et passifs subordo n nés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres passifs financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Le montant réalisé lors de la décomptabilisation est transféré en réserves consolidées au moment de la décomptabilis a tion de l'instrument concerné Passifs financiers dont les variations du spread émetteur sont comptabilisées en résultat net En milliers d'euros 31/12/2019 Valeur comptable Différence entre valeur com p table et montant dû à l'échéance Montant cumulé de variation de juste valeur liée aux variations du risque de crédit propre Montant de variation de juste valeur sur la période liée aux variations du risque de crédit propre Dépôts et passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Autres passifs fina n ciers ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur comptable Différence entre valeur com p table et montant dû à l'échéance Montant cumulé de variation de juste valeur liée aux variations du risque de crédit propre Montant de variation de juste valeur sur la période liée aux variations du risque de crédit propre Dépôts et passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ Dépôts ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ Autres passifs fina n ciers ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ Note 6.3 - Instruments dérivés de couverture L’information détaillée est fournie à la note 3.4 "Comptabilité de couverture". Note 6.4 - Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 342 390 16 917 - 2 662 344 562 11 227 - 67 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 424 162 324 069 - 14 903 1 344 322 242 611 - 13 836 Total 1 766 552 340 986 - 17 565 1 688 884 253 838 - 13 903 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Effets publics et valeurs assimilées 150 236 7 396 - 2 042 215 409 8 810 ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 192 154 9 521 - 620 129 153 2 417 - 67 Total des titres de dettes 342 390 16 917 - 2 662 344 562 11 227 - 67 Total des prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 342 390 16 917 - 2 662 344 562 11 227 - 67 Impôts - 4 731 687 - 3 129 19 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptab i lisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) 12 186 - 1 975 8 098 - 48 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Actions et autres titres à revenu variable 4 189 ‐ ‐ 3 036 ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 1 419 973 324 069 - 14 903 1 341 286 242 611 - 13 836 Total Instruments de capitaux propres comptabil i sés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 424 162 324 069 - 14 903 1 344 322 242 611 - 13 836 Impôts - 9 996 ‐ - 7 475 ‐ Gains et pertes comptabil i sés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabil i sés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (net d'impôt) 314 073 - 14 903 235 136 - 13 836 Instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Juste Valeur à la date de décompt a bilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Juste Valeur à la date de décompt a bilisation Gains cumulés réalisés  1 Pertes cumulées réalisées  1 Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ Titres de participation non consolidés ‐ ‐ ‐ 3 659 2 113 - 171 Total Placements dans des instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ 3 660 2 113 - 171 Impôts ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabil i sés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabil i sés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (net d'impôt) (1) ‐ ‐ 2 113 - 171 (1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné. Note 6.5 - Actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 101 848 581 578 Prêts et créances sur la clientèle 15 057 001 14 362 100 Titres de dettes 871 328 872 176 Valeur au bilan 17 030 177 15 815 854 Prêts et créances sur les établissements de crédit En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Etablissements de crédit Comptes et prêts 33 521 75 812 dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) 18 278 13 448 dont comptes et prêts au jour le jour non douteux (1) ‐ ‐ Prêts subordonnés 1 008 647 Valeur brute 34 787 100 062 Dépréciations ‐ ‐ Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 34 787 100 062 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 486 699 36 289 Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Comptes et avances à terme 580 362 445 227 Total Prêts et créances internes au Crédit Agricole 1 067 061 481 516 Valeur au bilan 1 101 848 581 578 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique ”Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établiss e ments de crédit” du Tableau des flux de trésorerie Prêts et créances sur la clientèle En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Opérations avec la clientèle Créances commerciales 78 105 80 424 Autres concours à la clientèle 15 151 898 14 433 506 Avances en comptes courants d'associés 79 010 101 949 Comptes ordinaires débiteurs 39 142 43 339 Valeur brute 15 348 155 14 659 218 Dépréciations - 302 530 - 308 397 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 15 045 625 14 350 821 Opérations de location-financement Valeur brute 13 107 13 051 Dépréciations - 1 731 - 1 772 Valeur nette des opérations de location-financement 11 376 11 279 Valeur au bilan 15 057 001 14 362 100 Titres de dettes En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Effets publics et valeurs assimilées 140 356 126 393 Obligations et autres titres à revenu fixe 731 297 746 077 Total 871 653 872 470 Dépréciations -325 - 294 Valeur au bilan 871 328 872 176 Note 6.6 - Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2019 En milliers d'euros Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabil i sés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés A c tifs et pa s sifs ass o ciés Valeur com p table totale des actifs in i tiaux avant leur tran s fert V a leur com p table de l'actif e n core com p tab i lisée (impl i cation cont i nue) Valeur com p table des passifs associés V a leur com p table dont titris a tion (non déconsol i dante ) dont pe n sions livrées dont autres (1) Juste valeur (2) Valeur comptable dont titrisation (non décons o lidante ) dont pe n sions livrées dont autres (1) Juste v a leur (2) Juste v a leur nette (2) Actifs financiers détenus à des fins de transa c tion ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instr u ments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instr u ments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 140 345 ‐ 140 345 ‐ 140 345 140 345 ‐ 140 345 ‐ 140 345 ‐ ‐ ‐ ‐ Instr u ments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 140 345 ‐ 140 345 ‐ 140 345 140 345 ‐ 140 345 ‐ 140 345 ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti 416 006 32 633 383 373 ‐ 416 006 452 395 32 633 419 762 ‐ 452 395 - 36 389 ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 383 373 ‐ 383 373 ‐ 383 373 419 762 ‐ 419 762 ‐ 419 762 - 36 389 ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 32 633 32 633 ‐ ‐ 32 633 32 633 32 633 ‐ ‐ 32 633 ‐ ‐ ‐ ‐ Total Actifs financiers 556 351 32 633 523 718 ‐ 556 351 592 740 32 633 560 107 ‐ 592 740 - 36 389 ‐ ‐ ‐ Opér a tions de location-financ e ment ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transf é rés 556 351 32 633 523 718 ‐ 556 351 592 740 32 633 560 107 ‐ 592 740 - 36 389 ‐ ‐ ‐ (1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral. (2) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2018 En milliers d'euros Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés Valeur com p table dont titrisation (non déconsol i dante ) dont pensions l i vrées dont autres (1) Juste valeur (2) Actifs fina n ciers détenus à des fins de transa c tion ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instr u ments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs fina n ciers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instr u ments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs fina n ciers à la juste valeur par cap i taux propres 141 244 ‐ ‐ 141 244 ‐ Instr u ments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 141 244 ‐ ‐ 141 244 ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs fina n ciers au coût amorti 43 132 43 132 ‐ ‐ 43 132 Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 43 132 43 132 ‐ ‐ 43 132 Total Actifs fina n ciers 184 376 43 132 ‐ 141 244 43 132 Opérations de location-financ e ment ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transf é rés 184 376 43 132 ‐ 141 244 43 132 (1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral. (2) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). En milliers d'euros Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Passifs associés Actifs et passifs ass o ciés Valeur com p table totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur com p table de l'actif encore comptabilisée (implication cont i nue) Valeur com p table des passif ass o ciés Valeur com p table Dont titrisation (non déconsol i dante ) Dont pensions livrées Dont autres (1) Juste valeur (2) Juste valeur nette (2) Actifs financiers détenus à des fins de transa c tion ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instr u ments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs fina n ciers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instr u ments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par cap i taux propres 141 244 ‐ 141 244 ‐ 141 244 -141 244 ‐ ‐ ‐ Instr u ments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 141 244 ‐ 141 244 ‐ 141 244 -141 244 ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs fina n ciers au coût amorti 43 132 43 132 ‐ ‐ 43 132 ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances 43 132 43 132 ‐ ‐ 43 132 ‐ ‐ ‐ ‐ Total Actifs fina n ciers 184 376 43 132 141 244 ‐ 184 376 -141 244 ‐ ‐ ‐ Opérations de location-financ e ment ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transf é rés 184 376 43 132 141 244 ‐ 184 376 -141 244 ‐ ‐ ‐ (1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral. (2) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Titrisations Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs. Les titrisations consolidées intégralement autosouscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7. Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2019 Nature de l'implication (2) En milliers d'euros Montant au bilan Montant représentant l'exposition max i male à des pertes (3) Actifs tran s férés restant comptabil i sés en totalité Actifs/Passifs (1) Valeur com p table dont titrisations ( déconsol i dantes ) Autres Juste v a leur Engagements donnés, dont instruments dérivés : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Contrats fermes d'achat à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de vente émises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options d'achat acquises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres dérivés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financ e ment ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments financiers non dérivés souscrits : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les actifs sont signés plus, les passifs sont signés moins, les produits sont signés plus, les charges sont signées moins. (2) "Une entité peut agréger les informations exigées … relatives à un actif particulier si elle a plus d'un type d'implication continue dans cet actif financier décomptabilisé , et les publier comme un seul type d'implication continue" IFRS 7.42F (3) L'entité précisera "la façon dont l'exposition maximale a été déterminée IFRS 7.E (c) (4) Si les gains ou les pertes ne sont pas la résultante d'une évaluation définie sur la base de données de marché observables, l'entité explicitera le mode de valoris a tion (IFRS 7.B.38). Nature de l'implication (2) En milliers d'euros Sorties futures de trésorerie liées aux actifs transférés (non actualisés) Montants au compte de résultat Dont titrisation (non déconsol i dante ) Echéancier En date de transfert des actifs Post transfert sur la durée de l'implication continue ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Gains ou pertes (1) de transfert (4) Pr o duits/Charges de la période Produits/Charges de la fin de p é riode Pr o duits/Charges cumulés Engagements donnés, dont instruments dérivés : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Contrats fermes d'achat à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de vente émises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options d'achat acquises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres dérivés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financ e ment ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments financiers non dérivés souscrits : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les actifs sont signés plus, les passifs sont signés moins, les produits sont signés plus, les charges sont signées moins. (2) "Une entité peut agréger les informations exigées … relatives à un actif particulier si elle a plus d'un type d'implication continue dans cet actif financier décomptabilisé , et les publier comme un seul type d'implication continue" IFRS 7.42F (3) L'entité précisera "la façon dont l'exposition maximale a été déterminée IFRS 7.E (c) (4) Si les gains ou les pertes ne sont pas la résultante d'une évaluation définie sur la base de données de marché observables, l'entité explicitera le mode de valoris a tion (IFRS 7.B.38). Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2018 Nature de l'implication (2) En milliers d'euros Montant au bilan Montant représentant l'exp o sition max i male à des pertes (3) Actifs transférés restant comptabilisés en tot a lité Actifs/Passifs V a leur comptable dont titrisations ( déconsol i dantes ) Autres Juste valeur Engag e ments donnés, dont instruments dérivés : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Contrats fermes d'achat à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de vente émises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options d'achat acquises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres dérivés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financ e ment ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engag e ments de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments financiers non dérivés souscrits : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les actifs sont signés plus, les passifs sont signés moins, les produits sont signés plus, les charges sont signées moins. (2) "Une entité peut agréger les informations exigées … relatives à un actif particulier si elle a plus d'un type d'implication continue dans cet actif financier décomptabilisé , et les publier comme un seul type d'implication continue" IFRS 7.42F (3) L'entité précisera "la façon dont l'exposition maximale a été déterminée IFRS 7.E (c) (4) Si les gains ou les pertes ne sont pas la résultante d'une évaluation définie sur la base de données de marché observables, l'entité explicitera le mode de valorisation (IFRS 7.B.38). Nature de l'implication (2) En milliers d'euros Sorties futures de trésorerie liées aux actifs transférés (non actualisés) Montants au compte de résultat Dont titrisation (non déconsol i dante ) Echéancier En date de tran s fert des actifs Post transfert sur la durée de l'implication continue ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Gains ou pertes (1) de tran s fert (4) Pr o duits/Charges de la période Pr o duits/ Charges de la fin de période Pr o duits/ Charges cumulés Engag e ments donnés, dont instruments dérivés : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Contrats fermes d'achat à terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options de vente émises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Options d'achat acquises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres dérivés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financ e ment ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engag e ments de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments financiers non dérivés souscrits : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total actifs transférés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les actifs sont signés plus, les passifs sont signés moins, les produits sont signés plus, les charges sont signées moins. (2) "Une entité peut agréger les informations exigées … relatives à un actif particulier si elle a plus d'un type d'implication continue dans cet actif financier décomptabilisé , et les publier comme un seul type d'implication continue" IFRS 7.42F (3) L'entité précisera "la façon dont l'exposition maximale a été déterminée IFRS 7.E (c) (4) Si les gains ou les pertes ne sont pas la résultante d'une évaluation définie sur la base de données de marché observables, l'entité explicitera le mode de valorisation (IFRS 7.B.38). Au titre de l’exercice, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement . Note 6.7 - Expositions au risque souverain Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement. L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture. Les expositions du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au risque souverain sont les suivantes : Activité bancaire 31/12/2019 En milliers d'euros Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Argentine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autriche ‐ ‐ 1 153 ‐ 1 153 ‐ 1 153 Belgique ‐ ‐ ‐ 15 097 15 097 ‐ 15 097 Brésil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Chine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Egypte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Espagne ‐ 4 014 131 346 ‐ 135 360 ‐ 135 360 Etats-Unis ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ France ‐ ‐ 11 734 125 219 136 953 ‐ 136 953 Grèce ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Hong Kong ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Iran ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Irlande ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Lituanie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Maroc ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Pologne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Royaume-Uni ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Russie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Syrie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Turquie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Venezuela ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Yémen ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays souverains ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ 4 014 150 236 140 316 294 566 ‐ 294 566 31/12/2018 En milliers d'euros Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Allemagne ‐ ‐ 5 048 ‐ 5 048 ‐ 5 048 Belgique ‐ ‐ ‐ 15 074 15 074 ‐ 15 074 Brésil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Chine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Espagne ‐ 2 715 207 125 ‐ 209 840 ‐ 209 840 Etats-Unis ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ France ‐ ‐ 3 236 111 285 114 521 ‐ 114 521 Grèce ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Hong Kong ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Iran ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Irlande ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Lituanie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Pologne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Royaume-Uni ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Russie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Syrie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Turquie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Venezuela ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Yémen ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres pays ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ 2 715 215 409 126 359 344 483 ‐ 344 483 Activité d’assurance Pour l’activité assurance, l’exposition à la dette souveraine est présentée en valeur nette de dépréciation, brute de couverture et correspond à une exposition avant application des méc a nismes propres à l’assurance-vie de partage entre assureurs et assurés. Expositions brutes En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Allemagne ‐ ‐ Argentine ‐ ‐ Autriche ‐ ‐ Belgique ‐ ‐ Brésil ‐ ‐ Chine ‐ ‐ Egypte ‐ ‐ Espagne ‐ ‐ Etats-Unis ‐ ‐ France ‐ ‐ Grèce ‐ ‐ Hong Kong ‐ ‐ Iran ‐ ‐ Irlande ‐ ‐ Italie ‐ ‐ Japon ‐ ‐ Lituanie ‐ ‐ Maroc ‐ ‐ Pologne ‐ ‐ Royaume-Uni ‐ ‐ Russie ‐ ‐ Syrie ‐ ‐ Turquie ‐ ‐ Ukraine ‐ ‐ Venezuela ‐ ‐ Yémen ‐ ‐ Autres pays souverains ‐ ‐ Total ‐ ‐ Note 6.8 - Passifs financiers au coût amorti En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Dettes envers les établissements de crédit 7 606 201 7 101 057 Dettes envers la clientèle 7 769 470 7 304 664 Dettes représentées par un titre 1 145 016 977 808 Valeur au bilan 16 520 687 15 383 529 Dettes envers les établissements de crédit En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Etablissements de crédit Comptes et emprunts 62 533 94 838 dont comptes ordinaires créditeurs (1) 13 387 14 049 dont comptes et emprunts au jour le jour (1) ‐ ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée 536 690 81 272 Total 599 223 176 110 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires créditeurs 72 292 26 Comptes et avances à terme 6 934 686 6 924 921 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Total 7 006 978 6 924 947 Valeur au bilan 7 606 201 7 101 057 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique ”Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit” du Tableau des flux de trésorerie. Dettes envers la clientèle En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires créditeurs 5 495 272 4 938 336 Comptes d'épargne à régime spécial 64 239 49 819 Autres dettes envers la clientèle 2 186 531 2 256 537 Titres donnés en pension livrée 23 428 59 972 Valeur au bilan 7 769 470 7 304 664 Dettes représentées par un titre En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Bons de caisse ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ Titres de créances négociables 1 112 379 942 967 Emprunts obligataires 32 637 34 841 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ Valeur au bilan 1 145 016 977 808 Note 6.9 - Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers Compensation – Actifs financiers En milliers d'euros 31/12/2019 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabil i sés avant tout effet de compens a tion Montants bruts des passifs effectiv e ment compensés comptabl e ment Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compens a tion Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 15 346 ‐ 15 346 13 269 ‐ 2 077 Prises en pension de titres 258 ‐ 258 229 ‐ 29 Prêts de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres instruments financiers ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs financiers soumis à compensation 15 604 ‐ 15 604 13 498 ‐ 2 106 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 86,000% de dérivés à l'actif à la date d'arrêté. (2) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation représente 89,000% des prises en pension de titres à l'actif à la date d'arrêté En milliers d'euros 31/12/2018 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabil i sés avant tout effet de compens a tion Montants bruts des passifs effectiv e ment compensés comptabl e ment Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compens a tion Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 13 399 ‐ 13 399 8 701 ‐ 4 698 Prises en pension de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs financiers soumis à compensation 13 399 ‐ 13 399 8 701 ‐ 4 698 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 65,000% de dérivés à l'actif à la date d'arrêté. (2) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation représente 0,000% des prises en pension de titres à l'actif à la date d'arrêté Compensation – Passifs financiers En milliers d'euros 31/12/2019 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabil i sés avant tout effet de compens a tion Montants bruts des actifs effectiv e ment compensés comptabl e ment Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compens a tion Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 257 882 ‐ 257 882 13 269 237 885 6 728 Mises en pension de titres 560 118 ‐ 560 118 229 390 046 169 843 Total des passifs financiers soumis à compensation 818 001 ‐ 818 001 13 498 627 931 176 572 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 97,000% des dérivés au passif à la date d'arrêté. (2) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation représente 70,000% des prises en pension de titres au passif à la date d'arrêté En milliers d'euros 31/12/2018 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabil i sés avant tout effet de compens a tion Montants bruts des actifs effectiv e ment compensés comptabl e ment Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compens a tion Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 127 094 ‐ 127 094 8 701 110 772 7 621 Mises en pension de titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs financiers soumis à compensation 127 094 ‐ 127 094 8 701 110 772 7 621 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 94,000% des dérivés au passif à la date d'arrêté. (2) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation représente 0,000% des prises en pension de titres au passif à la date d'arrêté Note 6.10 - Actifs et passifs d’impôts courants et différés En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Impôts courants 1 655 16 982 Impôts différés 44 396 45 222 Total actifs d'impôts courants et différés 46 051 62 204 Impôts courants (1) 2 364 5 466 Impôts différés 15 888 12 778 Total passifs d'impôts courants et différés 18 252 18 244 (1) Présentation des provisions pour risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat en passifs d’impôts courants à compter du 1 er janvier 2019. Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit : En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 44 325 ‐ 43 787 ‐ Charges à payer non déductibles 2 122 ‐ 2 436 ‐ pour risques et charges non déductibles 28 816 ‐ 28 268 ‐ Autres différences temporaires (1) 13 387 ‐ 13 083 1 Impôts différés sur réserves latentes - 9 9 934 ‐ 6 461 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres - 4 088 9 934 - 4 134 6 461 Couverture de flux de trésorerie 2 458 ‐ 2 819 ‐ Gains et pertes sur écarts actuariels 1 621 ‐ 1 316 ‐ Gains et pertes sur variation du risque de crédit propre ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition ‐ ‐ ‐ ‐ Impôts différés sur résultat 71 5 945 1 435 6 317 dont reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition ‐ ‐ ‐ ‐ Effet des compensations - 7 963 - 7 963 ‐ ‐ Total impôts différés 44 396 15 888 45 222 12 778 (1) La part d'impôts différés relative aux déficits reportables est à néant pour 2019 contre 0 milliers d’euros en 2018. Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale. Note 6.11 - Comptes de régularisation actif, passif et divers Comptes de régularisation et actifs divers En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Autres actifs 399 285 255 441 Comptes de stocks et emplois divers 8 326 9 834 Débiteurs divers (1) 385 769 242 570 Comptes de règlements 5 190 3 037 Autres actifs d'assurance ‐ ‐ Parts des réassureurs dans les provisions techniques ‐ ‐ Gestion collective des titres Livret de développement durable ‐ ‐ Comptes de régularisation 76 242 65 758 Comptes d'encaissement et de transfert 29 947 18 971 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts ‐ ‐ Produits à recevoir 40 813 43 559 Charges constatées d'avance 1 343 1 025 Autres comptes de régularisation 4 139 2 203 Valeur au bilan 475 527 321 199 (1) dont 1.4 million d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution Unique, à tout moment et sans condition, pour financier une intervention. Comptes de régularisation et passifs divers En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Autres passifs (1) 97 949 ‐ Comptes de règlements ‐ ‐ Créditeurs divers 82 059 74 624 Versements restant à effectuer sur titres 6 784 5 682 Dettes locatives 9 106 ‐ Autres passifs d'assurance ‐ ‐ Parts des réassureurs dans les provisions techniques ‐ ‐ Comptes de régularisation 199 256 194 384 Comptes d'encaissement et de transfert (2) 17 064 16 537 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts 12 11 Produits constatés d’avance 85 682 85 790 Charges à payer 85 089 82 132 Autres comptes de régularisation 11 409 9 914 Valeur au bilan 297 205 274 690 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées. (2) Les montants sont indiqués en net. Note 6.12 - Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Néant Note 6.13 - Co-entreprises et entreprises associées Informations financières des co-entreprises et des entreprises associées Au 31 décembre 2019 , aucune entité du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ne détient d’intérêts dans des co-entreprises ou entreprises associées. Note 6.14 - Immeubles de placement En milliers d'euros 31/12/2018 Variations de périmètre Augment a tions (acquis i tions) Dimin u tions (cessions) Ecart de conversion Autres mouv e ments 31/12/2019 Valeur brute 22 656 6 5 - 978 ‐ - 21 21 668 Amortissements et dépréciations - 12 825 - 6 - 863 873 ‐ 21 - 12 800 Valeur au bilan (1) 9 831 ‐ - 858 - 105 ‐ ‐ 8 868 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2018 Valeur brute 24 389 24 389 ‐ 18 - 35 ‐ - 1 716 22 656 Amortissements et dépréciations - 12 009 - 12 009 ‐ - 884 34 ‐ 34 - 12 825 Valeur au bilan (1) 12 380 12 380 ‐ - 866 - 1 ‐ - 1 682 9 831 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple Juste valeur des immeubles de placement La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût, établie "à dire d’expert", s’élève à 21 105 milliers d’euros au 31 décembre 2019 contre 22 656 milliers d’euros au 31 décembre 2018. En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments ide n tiques Niveau 1 ‐ ‐ Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 2 138 2 716 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 18 967 19 940 Valeur de marché des immeubles de placement 21 105 22 656 Tous les immeubles de placement font l’objet d’une comptabilisation au coût au bilan. Note 6.15 - Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) Les immobilisations corporelles d’exploitation incluent les droits d’utilisation des immobilis a tions prises en location en tant que preneur à compter du 1 er janvier 2019 (Cf. note 1.1 "Normes applicables et comparabilité" – IFRS 16 Contrats de location). Les amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles d’exploitation sont présentés y compris amortissements sur immobilis a tions données en location simple. En milliers d'euros 31/12/2018 01/01/2019 (1) Variations de périmètre Augment a tions (acquis i tions) Dimin u tions (cessions) Ecart de conve r sion Autres mouv e ments 31/12/2019 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 302 200 ‐ - 5 436 39 691 - 18 745 ‐ 11 892 329 602 Amortissements et dépréciations - 162 585 ‐ 816 - 21 014 15 909 ‐ - 21 - 166 895 Valeur au bilan 139 615 ‐ - 4 620 18 677 - 2 836 ‐ 11 871 162 707 Immobilisations incorporel Valeur brute 17 858 ‐ 5 993 1 032 - 77 ‐ - 447 24 361 Amortissements et dépréciations - 3 259 ‐ - 61 - 850 76 ‐ ‐ - 4 092 Valeur au bilan 14 599 ‐ 5 932 182 - 1 ‐ - 447 20 269 (1) Impact de la comptabilisation du droit d'utilisation dans le cadre de la première application de la norme IFRS 16 Contrats de location (Cf. note 1.1 "Normes applicables et comparabilité") En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Augment a tions (acquis i tions) Diminutions (cessions) Autres mouv e ments 31/12/2018 Immobilisations corporelles d'exploit a tion Valeur brute 276 184 276 184 40 274 - 16 231 52 302 200 Amortissements et dépréciations - 153 562 - 153 562 - 17 551 9 802 - 30 - 162 585 Valeur au bilan 122 622 122 622 22 723 - 6 429 22 139 615 Immobilisations incorporel Valeur brute 15 848 15 848 1 286 - 5 566 ‐ 17 858 Amortissements et dépréciations - 3 279 - 3 279 - 1 037 2 218 ‐ - 3 259 Valeur au bilan 12 569 12 569 249 - 3 348 ‐ 14 599 Note 6.16 - Ecarts d’acquisition En milliers d'euros 31/12/2018 BRUT 31/12/2018 NET 01/01/2018 BRUT 01/01/2018 NET Augment a tions (acquis i tions) Dim i nutions (Ce s sions) Pertes de valeur de la période Ecart de conve r sion Autres mo u vements 31/12/2019 BRUT 31/12/2019 NET SQHPB 2 913 2 913 ‐ ‐ 1 110 ‐ ‐ ‐ ‐ 4 023 4 023 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ,,, ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 2 913 2 913 ‐ ‐ 1 110 ‐ ‐ ‐ ‐ 4 023 4 023 Un écart d’acquisition a été constaté pour la première fois au 31/12/2018 suite à l’entrée de Square Habitat Pays Basque (SQHPB) dans le périmètre de consolidation du Groupe Crédit Agricole Pyr é nées Gascogne. Cette entrée du périmètre faisait suite au rachat des 55% du capital par PG IMMO de SQHPB am e nant son taux de détention à 100%. L’écart d’acquisition comptabilisé au 31/12/2018 a été déterminé par différence entre la valeur de rachat des 55% du capital de SQHPB (5 509 milliers d’euros) et la quote-part de situation nette de SQHPB à la date d’acquisition (2 595 milliers d’euros). Au cours du 1 er trimestre 2019, nous avons corrigé l’écart d’acquisition sur l’entrée dans le périmètre de SQHPB. Le goodwill calculé au 31/12/2018 était de 2 913k€ alors qu’il aurait dû être de 4 023k€ soit une différence de 1 110k€. Le goodwill SQHPB se calcule de la manière suivante : • Actifs nets identifiables : - 4 718 • JV de la participation détenue avant prise de contrôle : + 3 232 • Coût d’acquisition complémentaire 55% : + 5 509 • Goodwill : = 4 023 Note 6.17 - Provisions En milliers d'euros 31/12/2018 01/01/2019 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2019 Risques sur les produits épargne-logement 10 819 ‐ ‐ 6 844 ‐ ‐ ‐ 17 663 Risques d’exécution des engagements par signature 20 229 ‐ ‐ 41 381 - 162 - 37 279 - 362 23 807 Risques opérationnels 2 160 ‐ ‐ 198 ‐ - 2 160 ‐ 198 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 7 137 ‐ 117 21 ‐ - 575 1 180 7 880 Litiges divers 10 338 ‐ 37 1 229 - 26 - 3 077 ‐ 8 501 Participations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres risques 30 693 ‐ ‐ 3 930 - 3 026 - 3 167 ‐ 28 431 Total 81 376 ‐ 154 53 603 - 3 214 - 46 258 818 86 480 (1) Dont 5 875 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 562 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouv e ments 31/12/2018 Risques sur les produits épargne-logement 10 382 ‐ 571 ‐ - 134 ‐ 10 819 Risques d’exécution des engagements par signature 6 041 ‐ 11 127 - 948 - 8 496 12 000 20 229 Risques opérationnels 2 160 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2 160 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 7 846 ‐ 109 ‐ - 45 - 774 7 137 Litiges divers 8 802 ‐ 3 033 - 74 - 1 430 ‐ 10 338 Participations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres risques 26 178 ‐ 11 595 - 3 065 - 5 730 1 715 30 693 Total 61 409 ‐ 26 435 - 4 087 - 15 835 12 941 81 376 (1) Dont 3 882 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 503 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. Outre les provisions pour engagements sociaux, les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engag e ments et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Le risque provisionné correspond aux préte n tions de la clientèle. Le solde de cette provision est de 8 501 milliers d’euros. Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole. Provision épargne-logement : Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engag e ments sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compens a tion possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période. - La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-12 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement. Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 321 695 293 538 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 737 637 698 410 Ancienneté de plus de 10 ans 921 720 934 661 Total plans d'épargne-logement 1 981 052 1 926 609 Total comptes épargne-logement 172 238 173 972 Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement 2 153 290 2 100 581 Les encours de collecte, hors prime de l’Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2019 pour les données au 31 décembre 2019 et à fin novembre 2018 pour les données au 31 décembre 2018. Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Plans d'épargne-logement 1 595 2 145 Comptes épargne-logement 6 338 9 285 Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 7 933 11 430 Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 1 146 622 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 9 854 5 549 Ancienneté de plus de 10 ans 6 663 4 649 Total plans d'épargne-logement 17 663 10 820 Total comptes épargne-logement ‐ ‐ Total provision au titre des contrats épargne-logement 17 663 10 820 En milliers d'euros 31/12/2018 Dotations Reprises Autres mouv e ments 31/12/2019 Plans d'épargne-logement 10 819 6 844 ‐ ‐ 17 663 Comptes épargne-logement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total provision au titre des contrats épargne-logement 10 819 6 844 ‐ ‐ 17 663 L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe "Relations internes aux Crédit Agricole - méc a nismes financiers internes" de la partie "Cadre général". Note 6.18 - Dettes subordonnées En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Dettes subordonnées à durée déterminée ‐ 25 796 Dettes subordonnées à durée indéterminée 3 466 3 421 Dépôts de garantie à caractère mutuel ‐ ‐ Titres et emprunts participatifs ‐ ‐ Valeur au bilan 3 466 29 217 Émissions de dettes subordonnées Les émissions de dettes subordonnées entrent dans le cadre de la gestion des fonds propres prude n tiels, tout en contribuant au refinancement de l’ensemble des activités du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne . La directive et le règlement européens sur les exigences de fonds propres des établissements de crédit et des entreprises d’investissement – CRD IV/CRR définissent les conditions selon lesquelles les instruments subordonnés peuvent bénéficier du statut de fonds propres régl e mentaires et prévoit les modalités et les conditions de la disqualification progressive des anciens instruments qui ne remplissent pas ces conditions entre le 1er janvier 2014 (date d’entrée en vigueur de la CRD IV et du CRR) et le 1er janvier 2022. Toutes les émissions de dettes subordonnées, qu’il s’agisse des nouvelles émissions ou des émissions plus anciennes, sont susceptibles de faire l’objet d’absorption de pertes par renflouement interne (“ Bail-in ”) dans certaines circonstances et notamment en cas de mise en résolution de la banque émettrice, conformément à l’ordonnance du 20 août 2015 portant diverses dispositions d’adaptation à la législation au droit de l’Union européenne en matière financière transposant, en droit français, la directive européenne sur le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (BRRD) du 15 mai 2014. Note 6.19 - Capitaux propres Composition du capital au 31 décembre 2019 La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopér a tive à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code mon é taire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération. Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA). Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts. La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS. Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947. A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représe n tent. Les CCI sont émis au profit de titulaires n’ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables. Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées. Répartition du capital de la Caisse Régionale Nombre de titres au 01/01/2019 Nombre de titres émis Nombre de titres rembou r sés Nombre de titres au 31/12/2019 % du capital Certificats Coopératifs d'ass o ciés (CCA) 2 090 147 ‐ ‐ 2 090 147 36,00% Dont 65 Caisses Locales ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% Dont part du Public 622 566 ‐ ‐ 622 566 11,00% Dont part Crédit Agricole S.A. ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% Dont part Sacam Mutualisation 1 467 581 ‐ ‐ 1 467 581 25,00% Part sociales 3 780 022 11 8 3 780 025 64,00% Dont 65 Caisses Locales 3 779 936 ‐ ‐ 3 779 936 64,00% Dont 22 administrateurs de la Caisse régionale 85 11 8 88 0,00% Dont Crédit Agricole S.A. ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% Dont Sacam Mutualisation 1 ‐ ‐ 1 0,00% Dont Autres ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% Total 5 870 169 11 8 5 870 172 100,00% La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 5 870 mi l liers d’euros Actions de préférence Néant Résultat par action Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circul a tion. Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont composés de parts sociales, de CCI (le cas échéant) et de CCA. Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points, publié par le ministre chargé de l’économie. La rémunération des CCI et CCA est quant à elle fixée annuellement par l’Assemblée gén é rale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales. Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action ne sont pas applicables. Dividendes Au titre de l’exercice 2019 , le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 27/03/2020 le paiement d’un dividende par action par part sociale de 0,15 euros, et par CCA de 5,12 euros, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale. Dividendes Année de rattachement du dividende Par CCI Par CCA Par part sociale Montant Net Montant Net Montant Net 2016 ‐ 11 203,00 404 2017 ‐ 9 677,00 454,00 2018 ‐ 10 722,00 567,00 Prévu 2019 ‐ 10 702,00 567,00 Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 13 611 milliers d’euros en 2019 . Affectations du résultat et fixation du dividende 2019 L’affectation du résultat, la fixation et la mise en paiement du dividende 2019 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne du 27/03/2020. Le texte de la résolution est le suivant : Affectation du bénéfice de l’exercice 2019 de la Caisse Régionale L'Assemblée Générale, conformément à l'article 36 des statuts, approuve l'affectation du bénéfice de l'exercice 2019 de la Caisse Régionale qui s'élève à 100 245 411,84 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d'Administration, de la manière suivante : - 567 003,75 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 1,50 % du nominal des parts rémunérées ; - 7 514 014,72 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par SACAM MUTUALISATION soit 5,11 € par CCA, le niveau de cette rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001 ; - 3 187 537,92 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires, soit 5,11 € par CCA ; - 66 732 641,59 € au titre de la réserve légale soit les ¾ du solde disponible ; - 22 244 213,86 € au titre des réserves facultatives soit le ¼ disponible. Note 6.20 - Participations ne donnant pas le contrôle Informations sur l’étendue des intérêts détenus par les participations significatives ne donnant pas le contrôle Le tableau ci-après présente les informations relatives aux filiales et entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du Groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenues par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif. En milliers d'euros 31/12/2019 Pourcentage des droits de vote des détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période Montant dans les capitaux propres des particip a tions ne donnant pas le contrôle à la fin de la période Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle BANKOA SA 5,19% 5,19% 383,0 8 690,0 254,0 CA BANKOA GESTION 5,19% 5,19% 6,0 46,0 ‐ BANKOA KARTERA 5,19% 5,19% 28,0 213,0 ‐ PYRENEES GASCOGNE GESTION 0,01% 0,01% ‐ ‐ ‐ PYRENEES GASCOGNE ALTITUDE 0,00% 0,00% ‐ 11,0 ‐ SAINT CLAR 0,00% 35,00% 102,0 -553,0 ‐ EPV6 0,00% 35,00% 8,0 ‐ ‐ CAPG IE 35,00% 35,00% -27,0 9,0 ‐ Total 500,0 8 417,0 254,0 En milliers d'euros 31/12/2018 Pourcentage des droits de vote des détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période Montant dans les capitaux propres des particip a tions ne donnant pas le contrôle à la fin de la période Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle BANKOA SA 5,19% 5,19% 515,0 8 333,0 231,0 CA BANKOA GESTION 5,19% 5,19% 3,0 40,0 ‐ BANKOA KARTERA 5,19% 5,19% 13,0 186,0 ‐ PYRENEES GASCOGNE GESTION 0,01% 0,01% ‐ 11,0 ‐ PYRENEES GASCOGNE ALTITUDE 0,00% 0,00% ‐ ‐ ‐ SAINT CLAR 0,00% 35,00% 284,0 - 661,0 ‐ EPV6 0,00% 35,00% - 1,0 - 113,0 ‐ CAPG IE 35,00% 35,00% - 301,0 - 130,0 ‐ Total 513 7 667 231 Informations financières individuelles résumées concernant les participations significatives ne donnant pas le contrôle Le tableau ci-après présente les données résumées des filiales dans lesquelles les particip a tions ne donnant pas le contrôle sont significatives pour le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur la base des états financiers présentés en normes IFRS. En milliers d'euros 31/12/2019 Total bilan PNB Résultat net Résultat global BANKOA SA 2 374 320 40 989 7 372 11 789 CA BANKOA GESTION 4 347 1 069 107 107 BANKOA KARTERA 7 117 533 530 530 PYRENEES GASCOGNE GESTION 94 819 1 998 1 482 328 PYRENEES GASCOGNE ALTITUDE 68 862 2 934 2 075 2 069 SAINT CLAR 22 927 3 093 292 292 EPV6 ‐ 472 23 20 CAPG IE 12 097 331 -36 556 Total 2 584 489 51 419 11 845 15 691 En milliers d'euros 31/12/2018 Total bilan PNB Résultat net Résultat global BANKOA SA 2 198 592 42 238 9 919 7 329 CA BANKOA GESTION 3 807 919 49 49 BANKOA KARTERA 6 592 252 257 257 PYRENEES GASCOGNE GESTION 93 003 156 159 -800 PYRENEES GASCOGNE ALTITUDE 66 141 -2 460 -1 856 -2 059 SAINT CLAR 22 157 2 627 812 812 EPV6 5 822 448 -3 ‐ CAPG IE 12 371 -123 -859 1 099 Total 2 408 485 44 057 8 478 6 687 Note 6.21 - Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle. L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en "Indéterminée". En milliers d'euros 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 299 152 ‐ ‐ ‐ ‐ 299 152 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 36 134 67 023 5 639 187 589 260 421 Instruments dérivés de couverture 1 18 2 913 10 500 ‐ 13 432 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 42 018 ‐ 82 505 217 867 1 424 162 1 766 552 Actifs financiers au coût amorti 1 273 511 1 815 827 5 204 106 8 697 594 39 139 17 030 177 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 177 070 ‐ ‐ ‐ ‐ 177 070 Total actifs financiers par échéance 1 791 788 1 815 979 5 356 547 8 931 600 1 650 890 19 546 804 Banques centrales 286 200 ‐ ‐ ‐ ‐ 286 200 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 344 33 499 7 988 ‐ 8 864 Instruments dérivés de couverture 770 705 23 535 224 583 80 249 673 Passifs financiers au coût amorti 8 059 994 3 266 892 3 658 341 1 535 712 - 252 16 520 687 Dettes subordonnées 9 45 ‐ ‐ 3 412 3 466 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 11 427 ‐ ‐ ‐ ‐ 11 427 Total passifs financiers par échéance 8 358 744 3 267 675 3 682 375 1 768 283 3 240 17 080 317 En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 253 212 ‐ ‐ ‐ ‐ 253 212 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 805 304 13 812 6 399 277 785 299 105 Instruments dérivés de couverture 6 430 4 859 3 480 27 8 802 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 54 318 ‐ 67 713 222 531 1 344 322 1 688 884 Actifs financiers au coût amorti 810 220 1 425 681 5 035 933 8 457 877 86 143 15 815 854 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 49 331 ‐ ‐ ‐ ‐ 49 331 Total actifs financiers par échéance 1 167 892 1 426 415 5 122 317 8 690 287 1 708 277 18 115 188 Banques centrales 191 200 ‐ ‐ ‐ ‐ 191 200 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 1 086 329 476 9 919 ‐ 11 810 Instruments dérivés de couverture 215 1 710 15 854 98 536 ‐ 116 315 Passifs financiers au coût amorti 7 280 306 2 845 427 3 867 812 1 389 096 888 15 383 529 Dettes subordonnées ‐ 25 847 ‐ ‐ 3 370 29 217 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 1 960 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 960 Total passifs financiers par échéance 7 474 767 2 873 313 3 884 142 1 497 551 4 258 15 734 031 Note 7 - Avantages au personnel et autres rémunérations Note 7.1 - Détail des charges de personnel En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Salaires et traitements (1) (2) - 86 814 - 82 682 Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) - 8 516 - 7 914 Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) - 2 503 - 2 125 Autres charges sociales - 29 822 - 29 279 Intéressement et participation - 13 519 - 13 505 Impôts et taxes sur rémunération - 10 713 - 10 653 Total charges de personnel - 151 887 - 146 158 (1) Dont indemnités liées à la retraite pour 483 milliers d'euros au 31 décembre 2019 contre 502 milliers d'euros au 31 décembre 2018. (2) Dont médailles du travail pour 123 milliers d'euros au 31 décembre 2019 contre 591 milliers d'euros au 31 décembre 2018. Note 7.2 - Effectif moyen de la période Effectif moyen 31/12/2019 31/12/2018 France 1 912 1 797 Étranger 273 280 Total 2 185 2 077 Note 7.3 - Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer. Note 7.4 - Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies Variation dette actuarielle En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle au 31/12/N-1 29 747 ‐ 29 747 28 586 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Coût des services rendus sur l'exercice 2 330 ‐ 2 330 1 985 Coût financier 418 ‐ 418 390 Cotisations employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime - 1 985 ‐ - 1 985 ‐ Variations de périmètre 262 ‐ 262 - 63 Prestations versées (obligatoire) - 775 ‐ - 775 - 917 Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démogr a phiques (1) - 197 ‐ - 197 - 71 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) 1 735 ‐ 1 735 - 163 Dette actuarielle au 31/12/N 31 535 ‐ 31 535 29 747 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Détail de la charge comptabilisée au résultat En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Coût des services 345 ‐ 345 1 985 Charge/produit d'intérêt net - 371 ‐ - 371 100 Impact en compte de résultat au 31/12/N - 26 ‐ - 26 2 085 Détail des gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non rec y clables En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Réévaluation du passif (de l'actif) net Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables au 31/12/N-1 7 811 ‐ 7 811 8 125 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels sur l'actif 63 ‐ 63 - 80 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démogr a phiques (1) - 197 ‐ - 197 - 71 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) 1 735 ‐ 1 735 - 163 Ajustement de la limitation d'actifs ‐ ‐ ‐ ‐ Total des éléments reconnus immédiatement en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres au 31/12/N 1 601 ‐ 1 601 - 314 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Variation de juste valeur des actifs En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des actifs au 31/12/N-1 24 621 ‐ 24 621 22 664 Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Intérêt sur l'actif (produit) 789 ‐ 789 290 Gains/(pertes) actuariels - 63 ‐ - 63 80 Cotisations payées par l'employeur 957 ‐ 957 2 567 Cotisations payées par les employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre - 94 ‐ - 94 - 63 Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Prestations payées par le fonds - 775 ‐ - 775 - 917 Juste valeur des actifs au 31/12/N 25 435 ‐ 25 435 24 621 Variation de juste valeur des droits à remboursement En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N-1 ‐ ‐ ‐ ‐ Ecart de change ‐ ‐ ‐ ‐ Intérêts sur les droits à remboursement (produit) ‐ ‐ ‐ ‐ Gains/(pertes) actuariels ‐ ‐ ‐ ‐ Cotisations payées par l'employeur ‐ ‐ ‐ ‐ Cotisations payées par les employés ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications, réductions et liquidations de régime ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ Taxes, charges administratives et primes ‐ ‐ ‐ ‐ Prestations payées par le fonds ‐ ‐ ‐ ‐ Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N ‐ ‐ ‐ ‐ Position nette En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle fin de période 31 535 ‐ 31 535 29 747 Impact de la limitation d'actifs ‐ ‐ ‐ ‐ Juste valeur des actifs fin de période - 25 435 ‐ - 25 435 - 24 621 Position nette (passif) / actif fin de période - 6 100 ‐ - 6 100 - 5 126 Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Zone euro Hors zone euro Zone euro Hors zone euro Taux d'actualisation (1) 1,42% 0,00% 1,00% 0,00% Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement 1,58% 0,00% 1,58% 0,00% Taux attendus d'augmentation des salaires (2) 2,5% à 4,27% 0,00% 1,75% 0,00% Taux d'évolution des coûts médicaux 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% (1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de rotation du personnel. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice iboxx AA. (2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres). Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs (1) En milliers d'euros Zone euro Hors zone euro Toutes zones en % en montant dont coté en % en montant dont coté en % en montant dont coté Actions 9,80% 2 493 ‐ 0,00% ‐ ‐ 9,80% 2 493 ‐ Obligations 83,00% 21 111 ‐ 0,00% ‐ ‐ 83,00% 21 111 ‐ Immobilier 7,20% 1 831 0,00% ‐ 7,20% 1 831 Autres actifs 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ (1) Dont juste valeur des droits à remboursement. Au 31 décembre 2019 , les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 1,90 % ; - une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 1,55 %. Note 7.5 - Autres avantages sociaux La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au calcul de la participation des salariés, telle que la loi le prévoit. En outre, elle a signé un accord de retour financier, dont l’intéressement calculé sur les résultats de la Caisse Régionale vient compléter le calcul de la particip a tion. L’ensemble constitue une enveloppe plafonnée à un pourcentage du résultat. Les engagements sociaux tels que retracés plus haut sont couverts par des contrats d’assurance. Les primes payées sont enregistrées en charges comptables. Ces primes représe n tent la totalité des engagements de la Caisse Régionale, entièrement financés à chaque arrêté des comptes. Il n’y a pas au sens de l’IAS 19 d’engagements autres de la Caisse Régionale envers ses salariés. Au titre de l’obligation préconisée par la Convention Collective, la Caisse Régionale calcule selon un modèle interne la provision pour médailles du travail dont le montant reflète l’engagement cumulé des droits acquis par les salariés à la clôture de l’exercice Les provisions constituées par la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne au titre de ces eng a gements sociaux s’élèvent à 1 779 milliers d’euros à la fin de l’exercice 2019 . Note 7.6 - Paiements à base d’actions « NEANT » Note 7.7 - Rémunérations de dirigeants En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Rémunération (1) des mandataires sociaux 503 477 Rémunération (1) des membres des organes de Dire c tion 2 618 2 030 Total rémunération 3 121 2 507 Note 8 - Contrats de location Note 8.1 - Contrats de location dont le Groupe est preneur Le poste « Immobilisations corporelles d’exploitation » au bilan est composé d'actifs détenus en propre et d'actifs loués qui ne remplissent pas la définition d'immeubles de placement. (en milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Immobilisations corporelles détenues en propre 152 845 139 615 Droits d'utilisation des contrats de location 9 862 Total Immobilisations corporelles d'exploitation 162 707 139 615 Le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est également preneur dans des co n trats de location de matériel informatique (photocopieurs, ordinateurs, …) pour des durées de 1 à 3 ans. Ces contrats sont de faible valeur et/ou de courte durée. Le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a choisi d’appliquer les exemptions prévues par IFRS 16 et de ne pas comptabiliser au bilan de droit d’utilisation et de dette locative sur ces contrats. Variation des actifs au titre du droit d’utilisation Le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est preneur de nombreux actifs dont des bureaux, des agences et du matériel informatique. Les informations relatives aux contrats dont le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est preneur sont présentés ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2018 01/01/2019 Variations de périmètre Augment a tions (acquis i tions) Dimin u tions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouv e ments 31/12/2019 Immobilier Valeur brute ‐ - 277 973 - 1 223 ‐ 11 871 11 344 Amortissements et dépréciations ‐ 26 - 1 553 45 ‐ ‐ - 1 482 Total Immobilier ‐ - 251 - 580 - 1 178 ‐ 11 871 9 862 Mobilier Valeur brute ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Amortissements et dépréciations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Mobilier ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Droits d'utilisation ‐ - 251 - 580 - 1 178 ‐ 11 871 9 862 Echéancier des dettes locatives (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 4 782 3 157 1 167 9 106 Détail des charges et produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Charges d'intérêts sur dettes locatives - 75 Total Intérêts et charges assimilées (PNB) - 75 Charges relatives aux contrats de location court terme - 1 949 Charges relatives aux contrats de location de faible valeur - 720 Charges relatives aux paiements de loyers variables exclus de l'évalu a tion de la dette ‐ Produits de sous-location tirés d'actifs au titre de droits d'utilisation ‐ Profits ou pertes résultant de transactions de cession-bail ‐ Profits ou pertes résultant de modifications de contrats de location ‐ Total Charges générales d'exploitation - 2 669 Dotations aux amortissements sur droits d'utilisation - 1 553 Total Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles - 1 553 Total Charges et produits de contrats de location - 4 297 Montants des flux de trésorerie de la période (en milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location - 4 271 Note 8.2 - Contrats de location dont le Groupe est bailleur Le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne propose à ses clients des activités de location qui prennent la forme de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat, de location financière, ou de location longue durée. Les contrats de location sont classés en contrats de location financement lorsque les termes du contrat de location transfèrent en substance la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété au preneur. Les autres contrats de location sont classés en location simple. Produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Location-financement 236 304 Profits ou pertes réalisés sur la vente ‐ Produits financiers tirés des créances locatives 236 304 Produits des paiements de loyers variables ‐ Location simple 2 676 2 495 Produits locatifs 2 676 2 495 Echéancier des paiements de loyers à recevoir (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Paiements de loyers à recevoir Produits d'intérêts à recevoir Valeur résiduelle actualisée Créances location-financement Contrats de location-financement 476 7 319 3 103 10 898 ‐ ‐ 10 898 L'échéance des contrats de location correspond à leur date de maturité résiduelle. Le montant par échéance correspond au montant contractuel non actualisé. Note 9 - Engagements de financement et de garantie et autres garanties Les engagements de financement et de garantie et autres garanties intègrent les activités abandonnées. Engagements donnés et reçus En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés 2 188 280 2 093 706 Engagements de financement 1 374 413 1 219 901 Engagements en faveur des établissements de crédit 5 939 3 036 Engagements en faveur de la clientèle 1 368 474 1 216 865 Ouverture de crédits confirmés 820 651 768 269 Ouverture de crédits documentaires 12 096 14 958 Autres ouvertures de crédits confirmés 808 555 753 311 Autres engagements en faveur de la clientèle 547 823 448 596 Engagements de garantie 813 867 873 805 Engagements d'ordre des établissements de crédit 253 561 372 542 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 892 307 Autres garanties (1) 252 669 372 235 Engagements d'ordre de la clientèle 560 306 501 263 Cautions immobilières 66 668 58 259 Autres garanties d'ordre de la clientèle 493 638 443 004 Engagements reçus 3 843 677 3 746 843 Engagements de financement 29 725 30 240 Engagements reçus des établissements de crédit 29 725 30 240 Engagements reçus de la clientèle ‐ ‐ Engagements de garantie 3 813 952 3 716 603 Engagements reçus des établissements de crédit 457 352 533 178 Engagements reçus de la clientèle 3 356 600 3 183 425 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 758 062 703 679 Autres garanties reçues 2 598 538 2 479 746 (1) Dont 274 326 milliers d’euros relatifs à la garantie Switch Assurance mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée depuis le 2 janvier 2014 pour 712 651 milliers d’euros. Instruments financiers remis et reçus en garantie En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) 3 553 019 3 401 508 Titres prêtés ‐ ‐ Dépôts de garantie sur opérations de marché (1) ‐ ‐ Autres dépôts de garantie (2) ‐ ‐ Titres et valeurs donnés en pension 560 118 141 244 Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 4 113 137 3 542 752 Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie Autres dépôts de garantie ‐ ‐ Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutil i sés Titres empruntés ‐ ‐ Titres et valeurs reçus en pension 258 23 603 Titres vendus à découvert ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés 258 23 603 (1) Dépôt de garantie sur swap et pension à hauteur de 117 millions d’euros. (2) Dans le cadre de la garantie Switch Assurance mise en place le 1er juillet 2016, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a versé un dépôt de 84 millions d’euros en amendement des précédents dépôts versés depuis le 2 janvier 2014 pour 217 millions d’euros. Au 31 décembre 2019 , le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas utilisé les titres souscrits auprès des "FCT Crédit Agricole Habitat" comme dispositif de refinanc e ment . Créances apportées en garantie Au cours de l’année 2019 , le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté 3 553 019 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3 401 508 milliers d’euros en 2018 . Le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté : ̵ 2 088 032 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 2 036 738 milliers d’euros en 2018; ̵ 272 630 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refina n cement de l'Habitat) contre 274 792 milliers d’euros en 2018; ̵ 1 192 357 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 089 978 milliers d’euros en 2018. Garanties détenues et actifs reçus en garantie La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.  La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis  A l’exception des titres reçus en pension livrée, pour un montant de 258 milliers d’euros au 31 décembre 201 9 contre 23 603 millier d’euros au 31 décembre 201 8, les garanties détenues par le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de son activité. La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties. Au cours de la période, les actifs que le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s’élèvent à 254 milliers d’euros, selon la répartition suivante : En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ Immobilisations corporelles ‐ 395 Immeubles de placement 254 118 Instruments de capitaux propres et de dettes ‐ ‐ Autres ‐ ‐ Total actifs obtenus par prise de possession de garantie 254 513 Note 10 - Reclassements d’instruments financiers Principes retenus par le groupe Crédit Agricole Les reclassements ne sont effectués que dans des circonstances rares résultant d’une décision prise par la Direction Générale de l’entité à la suite de changements internes ou externes : changements importants par rapport à l’activité de l’entité. Reclassements effectués par le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas opéré en 2019 de reclassement au titre du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9. Pour les actifs reclassés au cours de l’année 2019, le tableau ci-dessous reprend leur valeur en date de reclassement ainsi que leur valeur au 31 décembre 2019 : En milliers d'euros Actifs reclassés en 2019 Actifs reclassés en 2018 Valeur de reclass e ment Valeur au bilan au 31/12/2019 Valeur de reclass e ment Valeur au bilan au 31/12/2018 Actifs financiers à la juste valeur par résultat transférés en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat transférés en actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres transférés en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres transférés en actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti transférés en actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti transférés en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ Total Actifs reclassés ‐ ‐ ‐ ‐ La valeur de marché estimée au 31 décembre 2019 ainsi que le profit ou la perte de juste valeur si le reclassement des actifs financiers n'avait pas eu lieu sont présentés dans le tableau ci-dessous : En milliers d'euros Actifs reclassés en 2019 Valeur de marché estimée Profit/perte de la juste valeur si le reclassement n'avait pas eu lieu Actifs financiers à la juste valeur par résultat transférés en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat transférés en actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres transf é rés en actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ Total ‐ ‐ Le profit ou la perte de juste valeur correspond au montant des variations de juste valeur qui auraient été comptabilisées en résultat net ou dans les gains et pertes comptabilisés direct e ment en capitaux propres si le reclassement n’avait pas eu lieu. Note 11 - Juste valeur des instruments financiers La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion “d’ exit price ”). Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susce p tibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs. Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés. La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13. Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif. Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour le s quels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur corre s pond au coût amorti non ajusté. Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé. Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment : - des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux du marché ; - des actifs ou passifs à court terme pour lesquels il est considéré que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ; - des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ; - des actifs ou passifs exigibles à vue ; - des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables. Note 11.1 - Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2019 Juste valeur au 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instr u ments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 16 158 849 16 235 156 ‐ 16 233 200 1 956 Prêts et créances sur les établiss e ments de crédit 1 101 848 1 115 685 ‐ 1 113 729 1 956 Comptes ordinaires et prêts JJ 504 977 505 633 ‐ 503 677 1 956 Comptes et prêts à terme 595 605 608 786 ‐ 608 786 ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée 258 258 ‐ 258 ‐ Prêts subordonnés 1 008 1 008 ‐ 1 008 ‐ Autres prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clie n tèle 15 057 001 15 119 471 ‐ 15 119 471 ‐ Créances commerciales 87 729 91 035 ‐ 91 035 ‐ Autres concours à la clientèle 14 877 287 14 921 617 ‐ 14 921 617 ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 69 294 77 686 ‐ 77 686 ‐ Comptes ordinaires débiteurs 22 691 29 133 ‐ 29 133 ‐ Titres de dettes 871 328 871 788 871 788 ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées 140 316 143 116 143 116 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 731 012 728 672 728 672 ‐ ‐ Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 17 030 177 17 106 944 871 788 16 233 200 1 956 En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2018 Juste valeur au 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instr u ments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 14 943 678 15 122 483 ‐ 15 120 307 2 176 Prêts et créances sur les établiss e ments de crédit 581 578 592 377 ‐ 590 401 1 976 Comptes ordinaires et prêts JJ 49 737 49 737 ‐ 47 761 1 976 Comptes et prêts à terme 507 591 518 390 ‐ 518 390 ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée 23 603 23 603 ‐ 23 603 ‐ Prêts subordonnés 647 647 ‐ 647 ‐ Autres prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clie n tèle 14 362 100 14 530 106 ‐ 14 529 906 200 Créances commerciales 90 387 93 336 ‐ 93 336 ‐ Autres concours à la clientèle 14 153 378 14 312 426 ‐ 14 312 226 200 Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts subordonnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 92 392 98 294 ‐ 98 294 ‐ Comptes ordinaires débiteurs 25 943 26 050 ‐ 26 050 ‐ Titres de dettes 872 176 872 525 870 778 1 747 ‐ Effets publics et valeurs assimilées 126 359 126 359 126 359 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 745 817 746 166 744 419 1 747 ‐ Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 15 815 854 15 995 008 870 778 15 122 054 2 176 Passifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2019 Juste valeur au 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instr u ments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 7 606 201 7 606 230 ‐ 7 606 230 ‐ Comptes ordinaires et emprunts JJ 85 679 85 679 ‐ 85 679 ‐ Comptes et emprunts à terme 6 983 832 6 983 861 ‐ 6 983 861 ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée 536 690 536 690 ‐ 536 690 ‐ Dettes envers la clientèle 7 769 470 7 840 484 ‐ 7 777 489 62 995 Comptes ordinaires créditeurs 5 495 272 5 566 936 ‐ 5 566 936 ‐ Comptes d'épargne à régime spécial 64 239 64 539 ‐ 1 544 62 995 Autres dettes envers la clientèle 2 186 531 2 185 591 ‐ 2 185 591 ‐ Titres donnés en pension livrée 23 428 23 418 ‐ 23 418 ‐ Dettes représentées par un titre 1 145 016 1 165 973 53 594 1 112 379 ‐ Dettes subordonnées 3 466 7 387 ‐ 7 387 ‐ Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 16 524 153 16 620 074 53 594 16 503 485 62 995 En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2018 Juste valeur au 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instr u ments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 7 101 057 7 100 791 ‐ 7 100 791 ‐ Comptes ordinaires et emprunts JJ 14 075 13 814 ‐ 13 814 ‐ Comptes et emprunts à terme 7 005 710 7 005 705 ‐ 7 005 705 ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée 81 272 81 272 ‐ 81 272 ‐ Dettes envers la clientèle 7 304 664 7 302 948 ‐ 7 302 948 ‐ Comptes ordinaires créditeurs 4 938 336 4 938 336 ‐ 4 938 336 ‐ Comptes d'épargne à régime spécial 49 819 49 819 ‐ 49 819 ‐ Autres dettes envers la clientèle 2 256 537 2 254 846 ‐ 2 254 846 ‐ Titres donnés en pension livrée 59 972 59 947 ‐ 59 947 ‐ Dettes représentées par un titre 977 808 997 948 54 981 942 967 ‐ Dettes subordonnées 29 217 29 166 ‐ 29 166 ‐ Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 15 412 746 15 430 853 54 981 15 375 872 ‐ Note 11.2 - Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepa r tie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers. L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transa c tions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est en priorité directement déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides. Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers valorisés à la juste valeur En milliers d'euros 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2 437 ‐ 2 437 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu v a riable ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 2 437 ‐ 2 437 ‐ Autres actifs financiers comptabil i sés à la juste valeur par résultat 257 984 140 972 114 694 2 318 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 14 427 5 14 422 ‐ Actions et autres titres à revenu v a riable 5 5 ‐ ‐ Titres de participation non consol i dés 14 422 ‐ 14 422 ‐ Instruments de dettes ne rempli s sant pas les critères SPPI 243 557 140 967 100 272 2 318 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle 39 ‐ 39 ‐ Titres de dettes 243 518 140 967 100 233 2 318 Effets publics et valeurs assim i lées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à rev e nu fixe 21 392 16 626 2 448 2 318 OPCVM 222 126 124 341 97 785 ‐ Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu v a riable ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assim i lées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à rev e nu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers comptabilisés en capitaux propres 1 766 552 342 390 1 424 162 ‐ Instruments de capitaux propres comptab i lisés en capitaux propres non recyclables 1 424 162 ‐ 1 424 162 ‐ Actions et autres titres à revenu variable 4 189 ‐ 4 189 ‐ Titres de participation non cons o lidés 1 419 973 ‐ 1 419 973 ‐ Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 342 390 342 390 ‐ ‐ Créances sur les établissements de cr é dit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 342 390 342 390 ‐ ‐ Effets publics et valeurs ass i milées 150 236 150 236 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 192 154 192 154 ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 13 432 261 13 171 ‐ Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 2 040 405 483 623 1 554 464 2 318 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ En milliers d'euros 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 5 547 ‐ 5 547 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu v a riable ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 5 547 ‐ 5 547 ‐ Autres actifs financiers comptabil i sés à la juste valeur par résultat 293 558 186 381 104 890 2 286 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 58 835 ‐ 58 834 ‐ Actions et autres titres à revenu v a riable 44 811 ‐ 44 811 ‐ Titres de participation non consol i dés 14 024 ‐ 14 023 ‐ Instruments de dettes ne rempli s sant pas les critères SPPI 234 723 186 381 46 056 2 286 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 234 723 186 381 46 056 2 286 Effets publics et valeurs assim i lées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à rev e nu fixe 17 855 13 487 2 082 2 286 OPCVM 216 868 172 894 43 974 ‐ Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu v a riable ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assim i lées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à rev e nu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers comptabilisés en capitaux propres 1 688 884 344 562 1 344 322 ‐ Instruments de capitaux propres comptab i lisés en capitaux propres non recyclables 1 344 322 ‐ 1 344 322 ‐ Actions et autres titres à revenu variable 3 036 ‐ 3 036 ‐ Titres de participation non cons o lidés 1 341 286 ‐ 1 341 286 ‐ Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 344 562 344 562 ‐ ‐ Créances sur les établissements de cr é dit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 344 562 344 562 ‐ ‐ Effets publics et valeurs ass i milées 215 409 215 409 ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 129 153 129 153 ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 8 802 ‐ 8 802 ‐ Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 996 791 530 943 1 463 561 2 286 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers valorisés à la juste valeur En milliers d'euros 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 8 864 ‐ 8 864 ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 8 864 ‐ 8 864 ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 249 673 ‐ 249 673 ‐ Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 258 537 ‐ 258 537 ‐ Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ En milliers d'euros 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 11 810 ‐ 11 810 ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 11 810 ‐ 11 810 ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 116 315 ‐ 116 315 ‐ Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 128 125 ‐ 128 125 ‐ Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ ‐ Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 En milliers d'euros Total Actifs financiers détenus à des fins de transaction Créances sur les établiss e ments de crédit Créances sur la clie n tèle Titres reçus en pension livrée V a leurs reçues en pe n sion Titres détenus à des fins de transaction Instruments dérivés Effets p u blics et v a leurs ass i milées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Actions et autres titres à revenu variable Titres détenus à des fins de transaction Solde d'ouve r ture (01/01/2019) 2 286 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) 32 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabil i sés en résultat 32 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabil i sés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénou e ments de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclass e ments de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2019) 2 318 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ En milliers d'euros Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instr u ments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI A c tions et autres titres à revenu v a riable Titres de particip a tion non cons o lidés Créances sur les établi s sements de crédit Créances sur la clientèle Titres r e çus en pension l i vrée Valeurs r e çues en pension Titres de dettes Effets p u blics et valeurs assim i lées Oblig a tions et autres titres à rev e nu fixe OPCVM Titres de dettes Solde d'ouve r ture (01/01/2019) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2 286 ‐ 2 286 Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 32 ‐ 32 Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 32 ‐ 32 Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclass e ments de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2019) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2 318 ‐ 2 318 En milliers d'euros Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Effets publics et v a leurs assim i lées Oblig a tions et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable OPCVM Créances sur les établiss e ments de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes Effets publics et valeurs assim i lées Oblig a tions et autres titres à r e venu fixe Titres de dettes Solde d'ouve r ture (01/01/2019) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclass e ments de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2019) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ En milliers d'euros Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés de couverture Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Instruments de dettes comptabilisés en à la juste valeur par capitaux propres recyclables Créances sur les établiss e ments de crédit Créances sur la clientèle Créances sur la clientèle Actions et autres titres à revenu variable Titres de particip a tion non consolidés Effets publics et valeurs ass i milées Obligations et autres titres à revenu fixe Titres de dettes Solde d'ouve r ture (01/01/2019) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2019) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des actifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture 32 Comptabilisés en résultat 32 Comptabilisés en capitaux propres ‐ Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 En milliers d'euros T o tal Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs fina n ciers à la juste valeur par résultat sur option Instr u ments dérivés de couve r ture Titres vendus à déco u vert Titres donnés en pension livrée Dettes représe n tées par un titre Dettes envers les établiss e ments de crédit Dettes e n vers la clie n tèle Instr u ments dérivés Solde d'ouverture (01/01/2019) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (31/12/2019) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des passifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des passifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture ‐ Comptabilisés en résultat ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ Les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux instruments financiers détenus à des fins de transaction et à la juste valeur par résultat sur option et aux instruments dérivés sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat" ; les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres". Note 12 - Impacts des évolutions comptables ou autres événements Bilan Actif Impacts IFRS 16 au 1 er janvier 2019 (en milliers d'euros) 01/01/2019 Impact 01/01/2019 Retraité IFRS 16 Publié Caisse, banques centrales 253 212 ‐ 253 212 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 299 105 ‐ 299 105 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 5 547 ‐ 5 547 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 293 558 ‐ 293 558 Instruments dérivés de couverture 8 802 ‐ 8 802 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 688 884 ‐ 1 688 884 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres rec y clables 344 562 ‐ 344 562 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 344 322 ‐ 1 344 322 Actifs financiers au coût amorti 15 815 854 ‐ 15 815 854 Prêts et créances sur les établissements de crédit 581 578 ‐ 581 578 Prêts et créances sur la clientèle 14 362 100 ‐ 14 362 100 Titres de dettes 872 176 ‐ 872 176 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 49 331 ‐ 49 331 Actifs d'impôts courants et différés 64 272 2 068 62 204 Comptes de régularisation et actifs divers 321 199 ‐ 321 199 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ Participations dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ Immeubles de placement 9 831 ‐ 9 831 Immobilisations corporelles 151 486 11 871 139 615 Immobilisations incorporelles 14 152 -447 14 599 Ecarts d'acquisition 2 913 ‐ 2 913 Total de l'actif 18 679 041 13 492 18 665 549 (1) L’impact IFRS 16 en immobilisations incorporelles correspond au reclassement des droits au bail de la rubrique « Immobilisations incorporelles » vers la rubrique « Immobilisations corporelles ». Bilan Passif Impacts IFRS 16 et reclassement des provisions sur risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat au 1 er janvier 2019 (en milliers d'euros) 01/01/2019 Retraité Impact IFRS 16 Provisions pour risques fiscaux sur IS 01/01/2019 Publié Banques centrales 191 200 ‐ 191 200 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 11 810 ‐ ‐ 11 810 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 11 810 ‐ 11 810 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 116 315 ‐ 116 315 Passifs financiers au coût amorti 15 383 529 ‐ ‐ 15 383 529 Dettes envers les établissements de crédit 7 101 057 ‐ 7 101 057 Dettes envers la clientèle 7 304 664 ‐ 7 304 664 Dettes représentées par un titre 977 808 ‐ 977 808 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 1 960 ‐ 1 960 Passifs d'impôts courants et différés 20 312 2 068 18 244 Comptes de régularisation et passifs divers 286 114 11 424 274 690 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ Provisions 81 376 ‐ 81 376 Dettes subordonnées 29 217 ‐ 29 217 Total dettes 16 121 834 13 492 ‐ 16 108 342 Capitaux propres 2 557 208 ‐ ‐ 2 557 208 Capitaux propres part du Groupe 2 549 541 ‐ ‐ 2 549 541 Capital et réserves liées 506 530 506 530 Réserves consolidées 1 731 868 -1 1 731 869 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 214 948 214 948 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ Résultat de l'exercice 96 195 96 195 Participations ne donnant pas le contrôle 7 667 ‐ 7 667 Total du passif 18 679 041 13 492 ‐ 18 665 549 Impact IFRS 9 au 1 er janvier 2019 Lors de la FTA IFRS9, les titres CARD, FI Venture et Crédit Agricole Innovations et Terr i toires ont été portés à tort en titres de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables et ont fait l’objet d’un transfert, à la date du 1er janvier 2019, en titres de dettes à la juste valeur par résultat pour un montant de 710 milliers d’euros. L’écart de réévaluation de 36 milliers d’euros a été inscrit en réserves lors du transfert. Note 13 - Périmètre de consolidation au 31 décembre 2019 Date de clôture Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe à l’exception des entités suivantes : En milliers d'euros Nature du contrôle Date de clôture des états financiers utilisés Motivation PG IMMO Exclusif de droit 30/09/2019 Clôture sociale SQHPB Exclusif de droit 30/09/2019 Clôture sociale Note 13.1 - Information sur les filiales a) Restrictions sur les entités contrôlées Des dispositions règlementaires, légales ou contractuelles peuvent limiter la capacité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées à avoir librement accès aux actifs de ses filiales et à régler les passifs de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées. Au 31/12/2019, Bankoa a remis les actifs suivants en garantie dans le cadre de ses opérations de refinancement. Actifs apportés en collatéral par Bankoa (Montants en M€ au 31/12/2019) Crédits hypothécaires 512 Obligations 200 Autres 1 Total 713 Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’est soumise à aucune restriction réglementaire, légale ou contractuelle visant à réduire l’accès aux actifs de ses filiales. b) Soutiens aux entités structurées contrôlées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’a accordé aucun soutien financier à une ou plusieurs entités structurées consolidées au 31 décembre 2019 et au 31 décembre 2018. c) Opérations de titrisation et fonds dédiés Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 " Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue " . Les Caisses régionales depuis 2015 ont participé à plusieurs titrisations True Sale. Ces titrisations sont des RMBS français soit autosouscrits (FCT Crédit Agricole Habitat 2015), soit placés dans le marché par le Groupe (FCT Crédit Agricole Habitat 2017 et FCT Crédit Agricole Habitat 2018). Ces opérations se traduisent par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales et éventuellement LCL pour certains FCT, à un FCT (un par titrisation). Les FCT sont consolidés au sein du groupe Crédit Agricole Dans le cadre de ces titrisations, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 223 millions d’euros aux FCT. Note 13.2 - Composition du périmètre Périmètre de consoldation du Crédit Agricole d'Ile de France Méthode de consolidation Modific a tion de périmètre (1) Implant a tion Siège social (si différent de l'implant a tion) Type d'entité et nature du contrôle (2) % de contrôle % d'intérêt 31/12/2019 31/12/2018 31/12/2019 31/12/2018 Banque de détail en France CR PYRENEES GASCOGNE Intégration globale France France Mère 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% CL PYRENEES GASCOGNE Intégration globale France France Mère 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% Banque de proximité à l'international BANKOA SA Intégration globale Espagne Espagne Filiale 94,80955% 94,80955% 94,80955% 94,80955% CREDIT AGRICOLE BANKOA GESTION Intégration globale Espagne Espagne Filiale 94,80955% 94,80955% 94,80955% 94,80955% BANKOA KARTERA SA Intégration globale Espagne Espagne Filiale 94,80955% 94,80955% 94,80955% 94,80955% Titrisation FCT CREDIT AGRICOLE HABITAT 2015 COMPARTIMENT CR869 PYRENEES GASCOGNE Intégration globale France France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% Divers PG IMMO Intégration globale France France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% SQHPB Intégration globale France France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% PYRENEES GASCOGNE GESTION Intégration globale France France Filiale 99,98767% 99,98767% 99,98767% 99,98767% PYRENEES GASCOGNE ALTITUDE Intégration globale France France Filiale 99,99983% 99,99983% 99,99983% 99,99983% PG INVEST Intégration globale France France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% PG DEVELOPPEMENT Intégration globale France France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% CAPG ENERGIES NOUVELLES Intégration globale France France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% CAM HYDRO Intégration globale France France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% SAINT CLAR (SNC) Intégration globale France France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% EPV6 Intégration globale Sortie du périmètre (1) France France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% CAPG INVESTISSEMENTS ENERGETIQUES Intégration globale France France Filiale 65,00000% 65,00000% 65,00000% 65,00000% (1) Sortie de périmètre Entité déconsolidée en raison de son caractère non significatif. Au 31 décembre 2019 la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées aux FCT. Note 14 - Participations et entités structurées non consolidées Note 14.1 - Participations non consolidées Ces titres enregistrés à la juste valeur par résultat ou la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sont des titres à revenu variable représent a tifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement. Ce poste s’élève à 19 272 milliers d’euros au 31 décembre 2019 contre 25 296 milliers d’euros au 31 décembre 2018. Conformément au règlement ANC 2016-09 et à l'option offerte par la Recommandation ANC 2016-01, la liste exhaustive des entités contrôlées non consolidées et des titres de participations significatifs non consolidés est consultable sur le site internet de le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à l'adresse suivante : www.ca-pyrenees-gascogne.fr a) Entités non intégrées dans le périmètre de consolidation Les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint et sous influence notable non intégrées dans le périmètre de consolidation, sont présentées dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt Motif d'exclusion du périmètre de consolidation 31/12/2019 31/12/2018 ARBEL IMMOBILIER France 100,00% 100,00% Entité non significative SCI DUPLAA France 100,00% 100,00% Entité non significative SCI PATRIMMOB France 100,00% 100,00% Entité non significative SCI ACTIPOLE NORD France 100,00% 100,00% Entité non significative SCI PORTIMSERVIEZ France 100,00% 100,00% Entité non significative SARL PORTIMMO France 100,00% 100,00% Entité non significative LES PATIOS DE CHANTACO France 100,00% 100,00% Entité non significative SCI DE LA FRATERNITE France 100,00% 100,00% Entité non significative WINCO SOL France 100,00% 100,00% Entité non significative CAMIETA ARRANTZALEA (SCI) France 100,00% 100,00% Entité non significative SCI DE LA VERDERIE France 100,00% 100,00% Entité non significative CORSICAM France 100,00% 100,00% Entité non significative SPV OMBRIERES France 100,00% 100,00% Entité non significative PORTIM'PG France 100,00% 100,00% Entité non significative SCI CAMPG LA GALIOTTE France 100,00% 100,00% Entité non significative KENNEDY France 100,00% 100,00% Entité non significative CAM MINO France 100,00% 100,00% Entité non significative CENTRELEC France 100,00% 100,00% Entité non significative CHE MIREPEIX NAY France 100,00% 100,00% Entité non significative CHE AUTERRIVE France 100,00% 100,00% Entité non significative SCI LASBARADES France 100,00% 100,00% Entité non significative GACDHI France 100,00% 100,00% Entité non significative EUZKADI France 100,00% 100,00% Entité non significative BC PLUS France 100,00% 100,00% Entité non significative GORGUET France 100,00% 100,00% Entité non significative POUMRAU France 100,00% 100,00% Entité non significative GESTION COTE BASQUE France 100,00% 100,00% Entité non significative GESTION PATRIMOINE France 100,00% 100,00% Entité non significative CAPG IMMO-9 France 100,00% 100,00% Entité non significative SCI LES GOUTS D'ICI France 97,55% 97,55% Entité non significative BANKOA ZERBITZUAK S.L. Espagne 94,81% 94,81% Entité non significative TOOKETS COOP France 93,68% 93,68% Entité non significative HYDRO LES VIGNES France 80,00% 80,00% Entité non significative CHILI INVEST France 65,86% 65,86% Entité non significative CAM SOLAIRE France 65,00% 65,00% Entité non significative SOLEIL France 65,00% 65,00% Entité non significative LOREKAM France 58,50% 58,50% Entité non significative FONCIERE PATRIMONIALE PYRENEES GASCOGNE SAINT-PIERRE France 51,83% 51,83% Entité non significative ALBERT 1IER France 51,49% 51,49% Entité non significative ATALAYA France 51,49% 51,49% Entité non significative JOKO LEKUA France 51,49% 51,49% Entité non significative UR GAZTELU France 51,49% 51,49% Entité non significative ALTERNATIVE FONCIÈRE (SAS) France 51,00% 51,00% Difficultés opérationnelles ALTERNATIVE FONCIERE SUD-OUEST France 51,00% 51,00% Difficultés opérationnelles TERRES D'ENERGIE France 31,00% 31,00% Modification capitalistique CAM SERVICE France 30,00% 30,00% Entité non significative ZUBIAK France 26,11% 26,11% Entité en gestion extinctive L'AMATEUR DE THES France 25,93% 25,93% Entité non significative JML INOVUNION France 25,00% 25,00% Entité non significative OLAZABAL Y HUARTE Espagne 23,30% 23,30% Entité non significative DIODE INVEST France 21,87% 21,87% Entité non significative METHAGRI 32 France 21,57% 21,57% Entité non significative b) Titres de participation non consolidés et présentant un caractère significatif Les titres de participation représentant une fraction du capital supérieure ou égale à 10 % n’entrant pas dans le périmètre de consolidation sont présentés dans le tableau ci-dessous : Titres de participation non consolidées Siège social % d'intérêt Montant des capitaux propres (1) Résultat du dernier exercice (1) 31/12/2019 31/12/2018 GRUPOS DIFERENCIALES SA Espagne 11,38% 11,38% 26734 1593 GRAND SUD-OUEST CAPITAL France 11,76% 11,76% 77 9 CBN France 16,00% 16,00% -970 -789 GSO INNOVATION France 11,76% 11,76% 3036 -141 LES CHANTIERS DE MENUISERIE France 10,00% 10,00% 1346 41 CRAFT France 12,50% 12,50% 4 500 NC GSO FINANCEMENT France 11,76% 0,00% NC NC KONIAMBO POWER SNC Nouvelle-Caléd o nie 12,81% 12,81% NC NC (1) Le montant des capitaux propres et le résultat du dernier exercice peuvent être omis lorsque, en raison de leur nature, leur divulgation porterait gravement préjudice à une des entreprises auxquelles elles se rapportent. Dans ce cas, il est fait mention du caractère incomplet des informations données. Note 14.2 - Informations sur les entités structurées non consolidées Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus Au 31 décembre 2019 , le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées, dont les principales caractéristiques sont présentées ci-dessous sur la base de leur typologie d’activité : Fonds de placement  Le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie, d’une part, et dans le cadre du placement des primes d’assurance reçues des clients des sociétés d’assurance conformément aux dispositions régleme n taires prévues par le Code des assurances d’autre part. Les placements des sociétés d’assurance permettent de garantir les engagements pris vis-à-vis des assurés tout au long de la vie des contrats d’assurance. Leur valeur et leur rendement sont corrélés à ces engagements. Informations sur les risques associés aux intérêts détenus Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités Au 31 décembre 2019 et au 31 décembre 2018 , l’implication du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans des entités structurées non consolidées est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives pour le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans les tableaux ci-dessous : En milliers d'euros 31/12/2019 Titrisation Gestion d'actifs V a leur au bilan Perte max i male V a leur au bilan Perte max i male Expos i tion maximale au risque de perte Gara n ties reçues et autres rehauss e ments de crédit Expos i tion nette Expos i tion maximale au risque de perte Gara n ties reçues et autres rehau s sements de crédit Expos i tion nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engag e ments donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financ e ment ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engag e ments de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engag e ments par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engag e ments hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note "Exposition au risque de crédit" et dans la note "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. En milliers d'euros 31/12/2019 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) V a leur au bilan Perte maximale V a leur au bilan Perte max i male Expos i tion maximale au risque de perte Gara n ties reçues et autres rehau s sements de crédit Exp o sition nette Expos i tion maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehauss e ments de crédit Expos i tion nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 104 480 104 480 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 104 480 104 480 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engag e ments donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financ e ment ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engag e ments de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Engag e ments par signature ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des engag e ments hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consolidées 3 615 740 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note "Exposition au risque de crédit" et dans la note "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. En milliers d'euros 31/12/2018 Titrisation Gestion d'actifs V a leur au bilan Perte max i male V a leur au bilan Perte max i male Expos i tion maximale au risque de perte G a ranties reçues et autres rehauss e ments de crédit Expos i tion nette Expos i tion maximale au risque de perte G a ranties reçues et autres rehauss e ments de crédit Expos i tion nette Actifs fina n ciers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs fina n ciers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs fina n ciers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reco n nus vis-à-vis des entités struct u rées non consol i dées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instr u ments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs fina n ciers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reco n nus vis-à-vis des entités struct u rées non consol i dées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engag e ments donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financ e ment ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Eng a gements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exéc u tion - Engagements par sign a ture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des eng a gements hors bilan net de prov i sions vis-à-vis des entités struct u rées non consol i dées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consol i dées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note "Exposition au risque de crédit" et dans la note "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. En milliers d'euros 31/12/2018 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) V a leur au bilan Perte maximale V a leur au bilan Perte max i male Expos i tion maximale au risque de perte G a ranties reçues et autres rehauss e ments de crédit Exp o sition nette Expos i tion maximale au risque de perte G a ranties reçues et autres rehauss e ments de crédit Expos i tion nette Actifs fina n ciers à la juste valeur par résultat 114 890 114 890 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs fina n ciers à la juste valeur par capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs fina n ciers au coût amorti ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des actifs reco n nus vis-à-vis des entités structurées non consol i dées 114 890 114 890 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Instr u ments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passifs fina n ciers à la juste valeur par résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des passifs reco n nus vis-à-vis des entités structurées non consol i dées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engag e ments donnés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Engagements de financ e ment ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Eng a gements de garantie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Provisions pour risque d'exécution - Eng a gements par sign a ture ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des eng a gements hors bilan net de prov i sions vis-à-vis des entités struct u rées non consol i dées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Bilan des entités structurées non consol i dées 7 609 000 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note "Exposition au risque de crédit" et dans la note "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. Exposition maximale au risque de perte L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de credit default swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notio n nel minoré du mark-to-market . L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan. Note 15 - Événements postérieurs au 31 décembre 2019 - Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A. démantèlera le 2 mars 2020 35% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Pour la Caisse régionale Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, cette opération se traduira par une baisse des engagements donnés de 86 millions d’euros et une baisse du dépôt de garantie apporté à Crédit Agricole S.A de 29 millions d’euros. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l'audit des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu'ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l'opinion Référentiel d'audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2019 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Justification des appréciations - Points clés de l'audit En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connai s sance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Point clé de l'audit n° 1 : Dépréciations des crédits sur une base individuelle Risque identifié : Du fait de son activité, votre Caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l'agriculture. Comme indiqué dans la note 1.2 de l'annexe aux comptes consolidés, les encours en défaut ( Bucket 3) sont dits dépréciés lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de ces actifs financiers. Le montant de ces dépréciations correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus à maturité (incluant le principal et les intérêts). S'agissant de la détermination d'éventuelles dépréciations, la direction de votre caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l'agriculture comme un point clé de l'audit en raison de leur importance dans le bilan, et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles, qui s'élève à 239 MC, présentées dans la note 3.1.1. de l'annexe aux comptes consolidés. Notre réponse face au risque identifié : Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : - mené des entretiens au cours de l'exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de votre Caisse régionale, afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; - testé l'efficacité des contrôles clés mis en œuvre par votre Caisse régionale relatifs à ces procédures ; - analysé des hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit ; - mis en œuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux par marché et par strate d'encours. Point clé de l'audit n° 2: Risque de crédit et estimation des pertes attendues sur les expositions n'étant pas en défaut Risque identifié : Comme indiqué dans la note 1.2 de l'annexe aux comptes consolidés, votre Caisse régionale comptabilise des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues ( « Expected Credit Losses » ou « ECL ») dès la comptabilisation initiale d'un instrument financier (crédit, titre de dette, garantie, etc.), au titre des pertes de crédit attendues sur 12 mois ( Bucket 1), et si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, à maturité ( Bucket 2). - Les corrections de valeur reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d'expos i tion au moment du défaut tenant compte de données macro-économiques prospectives ( Foruxird Looking ) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au niveau de votre Caisse régionale au regard de ses propres portefeuilles de crédits. Ces corrections de valeur représentent, en cumul sur les prêts et les créances, et sur les engagements par signature au 31 décembre 2019, un montant de 77,8 M€ comme détaillé dans la note 3.1.1. de l'annexe aux comptes consolidés. Nous avons considéré qu'il s'agissait d'un point clé de l'audit, en raison de : - l'importance des zones de jugement entrant dans la détermination des modèles, des risques liés à la qualité des données qui les alimentent et des risques liés à leur insertion opérationnelle ; - l'importance des crédits à la clientèle dans le bilan, et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédits à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives ( Forward Looking central et local) ou des critères de transfert parmi les catégories d'exposition homogènes de risques ( Bucket 1 et Bucket 2). Notre réponse face au risque identifié: Dans le cadre de l'audit des comptes consolidés, nos travaux ont consisté à : - prendre connaissance, lors d'un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l'aide de leurs experts, sur les modèles de dépréciation. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : - les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles ; - la qualité des données utilisées pour calibrer les paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut« PD», et perte en cas de défaut « LGD »); - La gouvernance des modèles au regard des modalités de détermination et de changement des paramètres, du processus de validation indépe n dante et des modalités de backtesting ; - la réalisation de tests applicatifs ciblés sur les principales fonctionnalités de l'outil national utilisé pour déterminer les corrections de valeur ; - tester, par sondages, la qualité des données des expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d'un échantillon de dossiers ; - tester la correcte application des principes retenus en matière de segmentation des expositions entre les catégories d'expositions homogènes de risques ( Bucket 1 et Bucket 2); - contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et des provisions dans l'outil de provisionnement ; - apprécier les hypothèses et la documentation fournie par votre Caisse régionale sur la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux r e tenus pour l'application du Forward Looking ; - analyser l'évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogène de risques sur l'exercice 2019. Nous avons par ailleurs apprécié le caractère approprié des informations données dans les notes de l'annexe aux comptes consolidés, au regard des exigences de la norme IFRS 9, au 31 décembre 2019. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l'article L. 225-102-1 du code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l'article L. 823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n'ont pas fait l'objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l'objet d'un rapport par un organisme tiers indépendant. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne par votre assemblée générale de 1992 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 30 mars 2011 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres. Au 31 décembre 2019, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la vingt-huitième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la neuvième année. Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG Audit était commissaire aux comptes depuis 1999. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d'entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d'établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l'établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la Caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la Caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés Objectif et démarche d'audit Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conform é ment aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme signific a tives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l'article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre Caisse régionale. Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement profe s sionnel tout au long de cet audit. En outre: - il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'e r reurs, définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques, et recueille des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d'une anomalie significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; - il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédures d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'e x primer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne ; - il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; - il apprécie le caractère approprié de l'application par la direction de la convention comptable de continuité d'exploitation et, selon les éléments collectés, l'existence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la Caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s'appuie sur les éléments collectés jusqu'à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude significative, il attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; - il apprécie la présentation d'ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de m a nière à en donner une image fidèle ; - concernant l'information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la s u pervision et de la réalisation de l'audit des comptes consolidés ainsi que de l'opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d'audit Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit, figurent les risques d'anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appa r tient de décrire dans Je présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépe n dance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du code de co m merce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et à Paris-La Défense, le 10 mars 2020 Les commissaires aux comptes PricewaterhouseCoopers Audit ERNST & YOUNG et Autres Pierre Clavié Claire Rochas Rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public sur le site internet de la société : https://www.ca-pyrenees-gascogne.fr/Vitrine/ObjCommun/Fic/PyreneesGascogne/Binaires/PDF/869_qui-sommes-nous_RapportAnnuel-2019.pdf

13/03/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2000538
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 690,00 €. Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65000 Tarbes. 776 983 546 R.C.S Tarbes. Situation au 31 décembre 2019 (en milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 144 621 Effets publics et valeurs assimilées 139 953 Créances sur les établissements de crédit 182 067 Opérations internes au Crédit Agricole 1 067 461 Opérations avec la clientèle 12 889 874 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 161 479 Actions et autres titres à revenu variable 284 506 Participations et autres titres détenus à long terme 1 091 908 Parts dans les entreprises liées 262 523 Immobilisations incorporelles 602 Immobilisations corporelles 109 270 Capital souscrit non versé   Actions propres   Autres actifs 396 201 Comptes de régularisation 67 880 Total Actif 17 798 345 Passif Montant Banques centrales   Dettes envers les établissements de crédit 623 862 Opérations internes au Crédit Agricole 7 026 053 Opérations avec la clientèle 6 295 385 Dettes représentées par un titre 1 112 379 Autres passifs 77 392 Comptes de régularisation 291 430 Provisions pour risques et charges 140 800 Dettes subordonnées 232 270 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 169 374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 829 400 Capital souscrit 58 702 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 489 993 Ecarts de réévaluation   Provisions réglementées et subventions d'investissement 102 Report à nouveau (+/-)   Total Passif 17 798 345 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 150 567 Engagements de garantie 937 028 Engagements sur titres 687 Engagements reçus   Engagements de financement 29 647 Engagements de garantie 3 456 317 Engagements sur titres 687

02/12/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1904968
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 690,00 €. Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65000 Tarbes. 776 983 546 R.C.S Tarbes. Situation au 30 septembre 2019 (en milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 142 737 Effets publics et valeurs assimilées 140 662 Créances sur les établissements de crédit 166 476 Opérations internes au Crédit Agricole 600 729 Opérations avec la clientèle 12 668 855 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 194 406 Actions et autres titres à revenu variable 324 427 Participations et autres titres détenus à long terme 1 088 226 Parts dans les entreprises liées 270 458 Immobilisations incorporelles 580 Immobilisations corporelles 104 404 Capital souscrit non versé   Actions propres   Autres actifs 490 032 Comptes de régularisation 60 653 Total Actif 17 252 645 Passif Montant Banques centrales   Dettes envers les établissements de crédit 204 558 Opérations internes au Crédit Agricole 7 004 845 Opérations avec la clientèle 6 066 610 Dettes représentées par un titre 1 225 340 Autres passifs 66 844 Comptes de régularisation 335 582 Provisions pour risques et charges 130 264 Dettes subordonnées 219 826 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 169 374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 829 402 Capital souscrit 58 702 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 489 993 Ecarts de réévaluation   Provisions réglementées et subventions d'investissement 104 Report à nouveau (+/-)   Total Passif 17 252 645 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 057 423 Engagements de garantie 970 155 Engagements sur titres 1 054 Engagements reçus   Engagements de financement 29 647 Engagements de garantie 3 352 242 Engagements sur titres 1 054

06/09/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1904295
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701  690 ,00 €. Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65000 Tarbes. 776 983 546 R.C.S Tarbes. Situation au 30 juin 2019 (en milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 138 531 Effets publics et valeurs assimilées 140 695 Créances sur les établissements de crédit 181 534 Opérations internes au Crédit Agricole 649 027 Opérations avec la clientèle 12 469 613 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 203 898 Actions et autres titres à revenu variable 324 868 Participations et autres titres détenus à long terme 1 086 805 Parts dans les entreprises liées 260 421 Immobilisations incorporelles 585 Immobilisations corporelles 102 325 Capital souscrit non versé   Actions propres   Autres actifs 401 682 Comptes de régularisation 83 860 Total Actif 17 043 844 Passif Montant Banques centrales   Dettes envers les établissements de crédit 207 829 Opérations internes au Crédit Agricole 6 882 304 Opérations avec la clientèle 5 976 331 Dettes représentées par un titre 1 277 427 Autres passifs 70 922 Comptes de régularisation 289 890 Provisions pour risques et charges 131 096 Dettes subordonnées 209 261 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 169 374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 829 410 Capital souscrit 58 702 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 489 993 Ecarts de réévaluation   Provisions réglementées et subventions d'investissement 112 Report à nouveau (+/-)   Total Passif 17 043 844 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 041 223 Engagements de garantie 955 904 Engagements sur titres 613 Engagements reçus   Engagements de financement 29 647 Engagements de garantie 3 288 358 Engagements sur titres 613

13/05/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1901846
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 5 8  70 1  690 ,0 0  euros Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy , 6500 0  TARBES 77 6  98 3  54 6  R.C.S TARBES Partie A. — Comptes individuels au 3 1  décembre 2018 Arrêtés par le Conseil d'administration de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne en date du 25 janvier 201 9  et soumis à l'approbation de l'Assemblée généra le ordinaire en date du 29 mars 2019 I — Bilan au 3 1  décembre 2018 (En milliers d’euros) Actif Notes 31/12/2018 31/12/2017 Opé rations interbancaires et assimilées 44 4  060 46 1  168 Caisse, banques centrales 12 4  508 11 9  918 Effets publics et valeurs assimilées 5 12 5  955 12 6  171 Créances sur les établissements de crédit 3 19 3  597 21 5  079 Opérations internes au Crédit Agricole 3 48 1  515 45 6  249 Opérations avec la clientèle 4 1 2  44 3  483 1 2  08 9  477 Opérations sur titres 1  27 9  458 1  24 9  271 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 94 3  905 86 2  431 Actions et autres titres à revenu variable 5 33 5  553 38 6  840 Valeurs immobilisées 1  43 3  924 1  42 0  555 Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 1  08 6  917 1  09 9  805 Parts dans les entreprises liées 6-7 25 4  655 24 4  534 Immobilisations incorporelles 7 589 1  909 Immobilisations corporelles 7 9 1  763 7 4  307 Capital souscrit non verse - - Actions propres 8 - - Comptes de régularisation et actifs divers 32 8  214 35 1  699 Autres actifs 9 26 9  513 23 2  792 Comptes de régularisation 9 5 8  701 11 8  907 Total actif 1 6  41 0  654 1 6  02 8  419 Passif Notes 31/12/2018 31/12/2017 Opérations interbancaires et assimilées 4 5  266 3 3  379 Banques centrales - - Dettes envers les établissements de crédit 11 4 5  266 3 3  379 Opérations internes au Crédit Agricole 11 6  94 5  895 7  24 8  562 Comptes créditeurs de la clientèle 12 5  85 8  927 5  64 9  977 Dettes représentées par un titre 13 94 2  967 57 2  310 Comptes de régularisation et passifs divers 26 0  152 27 1  103 Autres passifs 14 6 9  708 6 4  949 Comptes de régularisation 14 19 0  444 20 6  154 Provisions et dettes subordonnées 34 7  408 32 0  039 Provisions 15-16-17 13 5  517 13 2  986 Dettes subordonnées 19 21 1  891 18 7  053 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 18 16 9  374 16 9  374 Capitaux propres hors FRBG 20 1  84 0  665 1  76 3  675 Capital souscrit 5 8  702 5 8  701 Primes d'émission 28 0  603 28 0  603 Réserves 1  41 2  941 1  32 3  832 Ecarts de réévaluation - - Provisions réglementées et subventions d'investissement 119 141 Report à nouveau - 1 1  738 - Résultat de l'exercice 10 0  038 10 0  398 Total passif 1 6  41 0  654 1 6  02 8  419 Hors-bilan au 3 1  décembre 2018 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2018 31/12/2017 Engagements donnés 1  99 3  197 2  07 0  617 Engagements de financement 28 1  02 4  034 1  11 7  143 Engagements de garantie 28 96 8  573 95 2  251 Engagements sur titres 28 590 1  223 Engagements reçus 3  49 2  852 3  52 9  096 Engagements de financement 28 3 0  240 4 7  034 Engagements de garantie 28 3  46 2  022 3  48 0  839 Engagements sur titres 28 590 1  223 Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) : - Opérations de change au comptant et à terme : note 25 - Opérations sur instruments financiers à terme : note 26 II. — Compte de résultat (En milliers d'euros) Notes 31/12/2018 31/12/2017 Intérêts et produits assimilés 33 33 1  759 34 7  823 Intérêts et charges assimilées 33 - 14 2  750 - 15 7  019 Revenus des titres à revenu variable 34 3 9  921 3 9  148 Commissions Produits 35 17 0  742 16 6  928 Commissions Charges 35 - 3 1  948 - 3 3  724 Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de négociation 36 1  116 1  409 Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de placement et assimilés 37 945 6  117 Autres produits d'exploitation bancaire 38 8  513 5  276 Autres charges d'exploitation bancaire 38 - 4  258 - 1  218 Produit net bancaire 37 4  040 37 4  740 Charges générales d'exploitation 39 - 20 8  286 - 20 0  671 Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations - 1 4  292 - 1 0  270 Résultat brut d'exploitation 15 1  462 16 3  799 Coût du risque 40 - 2 9  900 2  661 Résultat d'exploitation 12 1  562 16 6  460 Résultat net sur actifs immobilisés 41 - 1 2  390 - 9  278 Résultat courant avant impôt 10 9  172 15 7  182 Résultat exceptionnel 42 - - Impôts sur les bénéfices 43 - 9  134 - 3 6  281 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées - - 2 0  503 Résultat net de l'exercice 10 0  038 10 0  398 III . — Annexes. Note 1 .   C adre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice Note 1. 1  Cadre juridique et financier Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-2 0  et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-177 5  du 10/09/194 7  portant statut de la coopération. Sont affiliées au Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, 6 5  Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est agréé, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit. Au 3 1  décembre 2018, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne fait partie, avec 3 8  autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-3 0  du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,2 6  % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 1 4  décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,5 9  %. Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 4  37 8  30 5  actions propres au 3 1  décembre 2018, soit 0,1 5  % de son capital, contre 2  14 6  13 3  actions propres au 3 1  décembre 2017. Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Note 1. 2  Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole L'appartenance du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes : Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ». Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 1 5  %, 2 5  % puis 3 3  % et enfin, depuis le 3 1  décembre 2001, 5 0  % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroir) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché. Par ailleurs, 5 0  % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 200 4  et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 200 4  et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A. Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3  à 1 0  ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire. Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ». Couverture des risques de liquidité et de solvabilité Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-3 1  du Code monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l'ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau et chaque établissement affilié bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 200 1  avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 2 2  octobre 200 1  sous le numéro R.01-453. Par ailleurs le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 201 4  (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique transposés en droit français par l'ordonnance 2015-102 4  du 2 0  août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, le Conseil de résolution unique, autorité de résolution européenne, a été doté de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-3 1  du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-1 8  de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution. L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en oeuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 198 8  au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en oeuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Dans la conduite de son action en tant qu'autorité de résolution, le Conseil de résolution unique doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu'il aurait subies si l'entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l'article L. 613-57- 1  du Code monétaire et financier et à l'article 7 3  de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que la garantie accordée en 198 8  par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par le Conseil de résolution unique, sans toutefois préjuger des modalités de cette prise en compte. Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Suite à l'opération de simplification de la structure du Groupe qui s'est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n'est plus actionnaire des Caisses régionales à l'issue de l'opération ; celle-ci s'est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 1 7  février (avenant n°2) et le 2 1  juillet (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA. Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 201 6  et permet désormais de transférer aux Caisses régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d'un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance. La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi, les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues. Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune. Note 1. 3  Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2018 Création de la Fondation CAPG En 201 8  la Fondation CAPG a été créée. Cette fondation d'entreprise a reçu au titre de 201 8  une dotation de 1  87 8  K€. Changement de méthode comptable IFRS9 En 201 8  la caisse régionale a conformément aux décisions du groupe opéré un changement de méthode comptable relatif à l'estimation de la provision collective du risque crédit afin que la méthode comptable en normes française soit alignée sur la méthode comptable en normes IFRS. Ce changement de méthode comptable a généré un report à nouveau négatif de 1 1  73 8  K€. Pour plus de précisons voir la Note 2 Opération de titrisation Le 2 6  avril 2018, une nouvelle opération de titrisation (FCT Crédit Agricole Habitat 2018) a été réalisée au sein du Groupe Crédit Agricole, portant sur les créances habitat des 3 9  Caisses Régionales. Cette transaction est le second RMBS français placé dans le marché par le Groupe. Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat par les 3 9  Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 201 8  » pour un montant de 1  milliard d'euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d'investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales). Dans le cadre de cette titrisation, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 23. 8  millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2018. Elle a souscrit pour 3. 1  millions d'euros des titres subordonnés. Note 1. 4  Evénements postérieurs à l'exercice 2018 Néant Note 2 .   P rincipes et méthodes comptables Les états financiers de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole. Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 201 4  qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit. Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants : Règlements Date de publication par l'Etat français Date de 1ere application : exercices ouverts à compter du Règlement ANC n°2017 ‐ 0 1  relatif au PCG concernant le traitement comptable des opérations de fusion et assimilées. 30/12/2017 2018 Règlement 2018-0 1  relatif au changements de méthodes comptables, changements d'estimation et correction d'erreur 20/04/2018 2018 Au 1er janvier 2018, deux changements de méthode comptable ont été réalisés en l'absence de nouveau texte de l'ANC. Le premier correspond à un nouveau modèle de provisionnement du risque de crédit sur les encours sains, visant à transposer le nouveau modèle de provisionnement du risque de crédit selon l'approche IFRS 9  d'estimation des pertes attendues. Le périmètre d'application de ce nouveau modèle de provisionnement concerne les encours de crédits (hors encours de leasing) ainsi que les engagements par signature, à savoir les engagements de financement et les engagements de garantie. Dans le cadre du projet IFRS 9, le Groupe a pris la décision de principe d'aligner les dispositions qu'il applique pour déterminer la dépréciation pour risque de crédit dans les comptes individuels en normes françaises à celles utilisées dans les comptes consolidés en IFRS. Cet alignement de principe reste compatible avec une application des textes existants du référentiel français : - Le principe de prudence, défini dans l'article L123-2 0  du Code de Commerce et repris dans l'article 121- 4  du règlement 2014-0 3  (PCG) justifie, par nature, le provisionnement, y compris sur la base des pertes attendues. - L'article 1121- 3  du règlement 2014-0 7  relatif aux provisions de passif (poste 7) permet de provisionner, sur la base d'« événements survenus ou en cours », les encours ayant subi une dégradation significative de leur risque de crédit ou porteurs d'un risque ab initio. - L'article 323- 6  du règlement 2014-0 3  (PCG) relatif à l'évaluation des passifs permet de tenir compte des « événements futurs » dans l'estimation des provisions (assimilable à la composante forward-looking). - Enfin, le Règlement 2018-0 1  qui modifie le Règlement 201 4  -0 3  permet le changement de méthode comptable à l'initiative de l'entreprise Les impacts liés à cet alignement seront enregistrés en capitaux propres d'ouverture. Le second changement de présentation dans le compte de résultat porte sur la reprise liée au passage du temps, ou effet de désactualisation, de la dépréciation des créances douteuses . L'article 1123- 2  du règlement 2014-0 7  relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire détaille la composition du poste d'intérêts et produits assimilés figurant en produit net bancaire. Concernant l'effet de désactualisation, il laisse le choix entre un enregistrement en produit net bancaire ou en coût du risque. Le Conseil d'Etat, dans son arrêt du 1 0  mai 2017, a modifié la façon dont les opérations d'actualisation et de désactualisation doivent être appréhendée. En effet, il a estimé que toute dépréciation constituée conformément à l'article 2231- 2  du règlement 2014-0 7  de l'ANC enregistre « une diminution de la valeur vénale des encours ». Cela s'applique sans distinction à toute dépréciation et donc à la part des dépréciations résultant de l'actualisation des flux futurs. Du fait de cette prise de position du Conseil d'Etat, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a adapté son suivi interne du coût du risque lié à ses créances douteuses, en alignant le traitement des reprises de dépréciations liées au passage du temps sur celui des dotations, ce qui signifie les intégrer dans son suivi du coût du risque et non plus dans son suivi du produit net bancaire. Compte tenu de cette évolution, il a été décidé de présenter en coût du risque la reprise liée au passage du temps de la dépréciation des créances douteuses à compter du 1er janvier 2018. En effet, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne considère que l'alignement avec la position prise par le Conseil d'Etat permet de fournir une meilleure information financière au sens de l'article 122- 2  du règlement ANC N°2018-0 1  du 2 0  avril 201 8  modifiant le règlement ANC N°2014-0 3  concernant les changements de méthodes, changements d'estimation et corrections d'erreurs. Ce choix sera sans impact sur les capitaux propres d'ouverture . Il a été décidé de présenter en coût du risque la reprise liée au passage du temps de la dépréciation des créances douteuses, à compter du 1er janvier 2018. Ce choix sera sans impact sur les capitaux propres d'ouverture Note 2.1 Créances et engagements par signature Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211- 1  à 2251-1 3  (Titre 2  Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Elles sont ventilées selon leur durée résiduelle ou la nature des concours : - les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ; - les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ; - les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle. Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle). Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. En application de l'article 2131- 1  du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné. Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. L'application du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 201 4  conduit l'entité à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles définies dans les paragraphes suivants. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier le niveau d'un risque de crédit. Les créances et les engagements par signature sont répartis entre les encours réputés sains et les encours jugés douteux. Créances saines Tant que les créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles sont qualifiées de saines et elles demeurent dans leur poste d'origine. Provisions au titre du risque de crédit sur les encours sains et dégradés Crédit Agricole Pyrénées Gascogne constate au titre des expositions de crédits au passif de son bilan des provisions pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et / ou sur la durée de vie de l'encours dès lors que la qualité de crédit de l'exposition s'est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions sont déterminées dans le cadre d'un processus de suivi particulier et reposent sur des estimations traduisant le niveau de perte de crédit attendue. * La notion de perte de crédit attendue "ECL" L'ECL correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L'approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. * Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres de provisionnement s'appuie sur l'organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe Crédit Agricole est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe Crédit Agricole s'appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres nécessaires au calcul des ECL. L'appréciation de l'évolution du risque de crédit s'appuie sur un modèle d'anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut. Ces calculs s'appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ("Loss Given Default" ou "LGD"). Les modalités de calcul de l'ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : prêts et créances sur la clientèle et engagements de financement. Les pertes de crédit attendues pour les 1 2  mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d'une défaillance dans les 1 2  mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l'exposition est inférieure à 1 2  mois), pondérées par la probabilité qu'il y ait défaillance. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l'encours. Les paramètres de provisionnement sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le Groupe Crédit Agricole et permettent ainsi d'établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : - au niveau du Groupe Crédit Agricole dans la détermination d'un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l'horizon d'amortissement des opérations ; - au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne applique des paramètres complémentaires pour le Forward Looking sur des portefeuilles de prêts et créances sur la clientèle et d'engagement de financement sains et dégradés pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe. ▪ Dégradation significative du risque de crédit Crédit Agricole Pyrénées Gascogne apprécie, pour chaque encours, la dégradation du risque de crédit depuis l'origine à chaque date d'arrêté. Cette appréciation de l'évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d'une défaillance avérée (encours douteux). Afin d'apprécier la dégradation significative, le Groupe Crédit Agricole prévoit un processus basé sur 2  niveaux d'analyse : - un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s'imposent aux entités du Groupe ; - un deuxième niveau propre à chaque entité lié à l'appréciation, à dire d'expert au titre des paramètres complémentaires pour le Forward Looking pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement d'encours sains à encours dégradés (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque encours. Aucune contagion n'est requise pour le passage de sain à dégradé des encours d'une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l'évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d'une garantie de l'actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L'origine s'entend comme la date de négociation, lorsque l'entité devient partie aux dispositions contractuelles du crédit. Pour les engagements de financement et de garantie, l'origine s'entend comme la date d'engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d'impayés supérieur à 3 0  jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en encours dégradé. Pour les encours évalués à partir d'un dispositif de notations internes (en particulier les expositions suivis en méthodes avancées), le groupe Crédit Agricole considère que l'ensemble des informations intégrées dans  ce dispositif permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d'impayé de plus de 3 0  jours. Si la dégradation depuis l'origine cesse d'être constatée, la provision peut être ramenée à des pertes attendues à 1 2  mois (reclassement en encours sains). Lorsque certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne sont pas identifiables au niveau d'un encours pris isolément, une appréciation est faite de la dégradation significative pour des portefeuilles, des ensembles de portefeuilles ou des portions de portefeuille d'encours. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : ▪ le type d'encours ; ▪ la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d'un système de notation interne) ; ▪ le type de garantie ; ▪ la date de comptabilisation initiale ; ▪ la durée à courir jusqu'à l'échéance ; ▪ le secteur d'activité ; ▪ l'emplacement géographique de l'emprunteur ; ▪ la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l'actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; - le circuit de distribution, l'objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d'encours pour apprécier sur base collective les variations du risque de crédit peut évoluer en présence de nouvelles informations.   Les dotations et reprises des provisions au titre du risque du crédit sur les encours sains et dégradés sont inscrites en coût du risque. Créances douteuses Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes : - Il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins, - La situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé, on peut conclure à l'existence d'un risque avéré, - Il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie. Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert. Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur. Parmi les encours douteux, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis. - Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises. - Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise. Le classement en encours douteux peut être abandonné dès lors que le risque de crédit avéré est définitivement levé et lorsque les paiements ont repris de manière régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles d'origine. Dans ce cas, l'encours est porté à nouveau en encours sain. Dépréciations au titre du risque de crédit sur les encours douteux Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par Crédit Agricole Pyrénées Gascogne par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d'intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Traitement comptable des dépréciations Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrite dans la marge d'intérêt. Passage en perte L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité. Les créances devenues irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Risques-pays Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors-bilan, portés par un établissement directement ou au travers de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays. Créances restructurées Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances. Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration. Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre - La valeur nominale du prêt ; - Et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement). La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque Les crédits restructurés du fait de la situation financière du débiteur font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Lorsqu'après un retour en encours sain, le débiteur ne respecte pas les échéances fixées, les encours restructurés sont immédiatement déclassés en encours douteux. Note 2.2 Portefeuille Titres Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311- 1  à 2391- 1  (Titre 3  Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211- 1  à 2251-1 3  (Titre 2  Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 201 4  pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe. Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable. Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition. Titres de placement Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514- 1  du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres : - s'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ; - s'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2. 1  Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré). Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat. Titres d'investissement Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2  Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 201 4  ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ». En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341- 2  du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Titres de l'activité de portefeuille Conformément aux articles 2351- 2  à 2352- 6  (Titre 3  Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ». De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie. Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention envisagé afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse. Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l'objet d'une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme - Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable. - Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle. - Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais inclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ». Prix de marché Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante : - les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent, - si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel. Dates d'enregistrement Crédit Agricole Pyrénées Gascogne enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation. Pensions livrées Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan. Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. Reclassement de titres Conformément aux articles 2381- 1  à 2381- 5  (Titre 3  Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants : - du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance, - du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a pas opéré, en 2018, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Note 2.3 Immobilisations Crédit Agricole Pyrénées Gascogne applique le règlement ANC 2014-0 3  du 0 5  juin 201 4  par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs. Il applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Le règlement de l'ANC n° 2015-0 6  modifie la comptabilisation au bilan du mali technique de fusion ainsi que son suivi dans les comptes sociaux. Le mali ne doit plus être comptabilisé globalement et systématiquement au poste « Fonds commercial » ; il doit être comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent. Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ». Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement. A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation. Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 25 ans Second œuvre 15 ans Installations techniques 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Agencements 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Matériel informatique 3 ou 4 ans (dégressif) (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 3 ans (dégressif) (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Coffres 5 ans Mobilier 8 ou 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 7 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Logiciel 12 mois Sécurité 7 ans dégressif Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Enfin, les éléments dont dispose Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante. Note 2. 4  Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée résiduelle ou la nature de ces dettes : - dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit, - comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole, - comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière). Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Note 2. 5  Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes : - soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 1 0  % du prix d'émission ; - soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 199 3  dont la prime de remboursement excède 1 0  % du prix d'émission. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ». Note 2. 6  Provisions Crédit Agricole Pyrénées Gascogne applique le règlement ANC 2014-0 3  du 0 5  juin 201 4  pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel. Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement. La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période. - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6  Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Provision pour risques sur GIE d'investissement Afin de donner une image fidèle de ses comptes, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net. Note 2. 7  Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.) Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-0 2  du 2 3  février 199 0  modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par Crédit Agricole Pyrénées Gascogne à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. Au 31/12/2018, le montant du FRBG est de 16 9  37 4  milliers d'euros. Note 2. 8  Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5  Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie : Opérations de couverture Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522- 1  du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522- 1  du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Opérations de marché Les opérations de marché regroupent : - les positions ouvertes isolées (catégorie « a » article 2522- 1  du règlement ANC 2014-07), - la gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » article 252 2  du règlement ANC 2014-07). Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif. Pour les instruments : - en position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ; - en position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ; - faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé. Risque de contrepartie sur les dérivés Conformément au règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de CVA. Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose : - prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels, - en l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Opérations complexes Une opération complexe se définit comme une combinaison synthétique d'instruments (de types, natures et modes d'évaluation identiques ou différents) comptabilisée en un seul lot ou comme une opération dont la comptabilisation ne relève pas d'une réglementation explicite et qui implique, de la part de l'établissement, un choix de principe. Note 2. 9  Opérations en devises Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche. Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture. A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ». Dans le cadre de l'application du Titre 7  Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque. Note 2.1 0  Intégration des succursales à l'étranger La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ne détient pas de succursale à l'étranger Note 2.1 1  Engagements hors-bilan Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie. Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe aux notes 2 8  et 29. Note 2.1 2  Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord du 18/05/2018 . La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ». Note 2.1 3  Avantages au personnel postérieurs à l'emploi Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-0 2  de l'Autorité des normes comptables du 0 7  novembre 201 3  relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4  du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-0 3  du 0 5  juin 2014. En application de ce règlement, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a opté pour la méthode 2  qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement, - majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler, - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Plans de retraite – régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ». Note 2.1 4  Charges et produits exceptionnels Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Note 2.1 5  Impôt sur les bénéfices (charge fiscale) D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3, 3  %. Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle est redevable au titre de la convention fiscale qu'elle a signée avec Crédit Agricole SA. En raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 24 4  quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l'impôt. Note 3  Créances sur les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Créances rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et prêts : à vue 3  135 - - - 3  135 - 3  135 1  160 à terme 5 9  454 4 7  802 4 2  500 3 9  999 18 9  755 60 18 9  815 21 3  272 Valeurs reçues en pension - - - - - - - - Titres reçus en pension livrée - - - - - - - - Prêts subordonnés - - - 647 647 - 647 647 Total 6 2  589 4 7  802 4 2  500 4 0  646 19 3  537 60 19 3  597 21 5  079 Dépréciations - - Valeur nette au bilan 19 3  597 21 5  079 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 3 6  269 - - - 3 6  269 19 3 6  288 3 7  121 Comptes et avances à terme 1  748 8  647 22 7  055 20 4  340 44 1  790 3  437 44 5  227 41 9  128 Titres reçus en pension livrée - - - - - - - - Prêts subordonnés - - - - - - - - Total 3 8  017 8  647 22 7  055 20 4  340 47 8  059 3  456 48 1  515 45 6  249 Dépréciations - - Valeur nette au bilan 48 1  515 45 6  249 Total 67 5  112 67 1  328 Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 64 7  milliers d'euros. Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes. Note 4. Opérations avec la clientèle Note 4.1 Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Créances rattachées Total Total Créances commerciales 1 2  820 458 - 42 1 3  320 - 1 3  320 1 3  562 Autres concours à la clientèle 67 0  614 1  23 2  265 4  16 5  573 6  47 1  020 1 2  53 9  472 5 7  798 1 2  59 7  270 1 2  23 1  978 Valeurs reçues en pension livrée - - - - - - - - Comptes ordinaires débiteurs 4 2  208 - - - 4 2  208 851 4 3  059 4 5  925 Dépréciations - 21 0  166 - 20 1  988 Valeur nette au bilan 1 2  44 3  483 1 2  08 9  477 Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à milliers d'euros. Parmi les créances sur la clientèle 2  04 2  21 6  milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 3 1  décembre 201 8  contre 2  04 7  37 6  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. Le montant des créances restructurées pour difficultés financières inscrites en encours douteux au moment de la restructuration s'élève à 6 8  19 0  milliers d'euros au 3 1  décembre 201 8  contre 6 9  45 3  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. Elles conservent la qualification de « créances restructurées » jusqu'à la fin de leur vie. Note 4.2 Opérations avec la clientèle - Analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 France (y compris DOM-TOM) 1 2  53 2  177 1 2  16 1  439 Autres pays de L'U.E. 4 2  619 4 6  325 Autres pays d'Europe 4  850 3  718 Amérique du Nord 3  665 5  253 Amérique Centrale et du Sud 466 515 Afrique et Moyen-Orient 8  436 7  722 Asie et Océanie (hors Japon) 2  787 2  627 Japon - - Non ventilés et organismes internationaux - - Total en principal 1 2  59 5  000 1 2  22 7  599 Créances rattachées 5 8  649 6 3  866 Dépréciations - 21 0  166 - 20 1  988 Valeur nette au bilan 1 2  44 3  483 1 2  08 9  477 Note 4.3 Opérations avec la clientèle - Encours douteux et dépréciations par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Encours brut Dont encours douteux Dont Encours douteux compromis Dépréciations des Encours douteux Dépréciations des Encours douteux compromis Encours brut Dont Encours douteux Dont Encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis France (y compris DOM-TOM) 12 590 640 316 006 199 869 - 208 924 - 146 011 12 223 569 301 046 196 063 - 200 457 - 144 538 Autres pays de L'U.E. 42 783 1 207 1 001 - 1 207 - 23 48 020 1 518 931 - 1 518 - 931 Autres pays d'Europe 4 855 15 15 - 14 - 14 3 737 14 14 - 13 - Amérique du Nord 3 669 21 21 - 21 - 5 257 1 - - - Amérique Centrale et du Sud 466 - - - - 516 - - - - Afrique et Moyen-Orient 8 446 42 - - - 7 735 - - - - Asie et Océanie (hors Japon) 2 790 - - - - 2 631 1 - - - Japon - - - - - - - - - - Non ventilés et organismes internationaux - - - - - - - - - - Total 1 2  65 3  649 31 7  291 20 0  906 - 21 0  166 - 14 6  048 1 2  29 1  465 30 2  580 19 7  008 - 20 1  988 - 14 5  469 Note 4.4 Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dé préciations des encours douteux compromis Particuliers 6  42 6  131 10 9  313 6 2  188 - 5 9  007 - 3 5  092 6  13 5  990 10 4  581 5 9  075 - 5 5  887 - 3 5  720 Agriculteurs 1  20 8  319 3 3  608 1 9  414 - 2 5  756 - 1 5  492 1  18 4  193 3 3  510 2 0  839 - 2 4  913 - 1 7  114 Autres professionnels 1  63 2  318 5 1  710 3 1  888 - 3 4  526 - 2 3  499 1  57 6  734 4 7  203 3 1  581 - 3 2  317 - 2 3  746 Clientèle financière 28 6  388 1 1  352 4  494 - 6  201 - 2  773 27 1  531 9  533 2  903 - 4  958 - 1  821 Entreprises 2  09 0  560 10 9  492 8 1  206 - 8 3  285 - 6 7  888 2  07 3  813 10 6  018 8 0  989 - 8 2  516 - 6 5  766 Collectivités publiques 94 6  751 - - - - 99 3  759 - - - - Autres agents économiques 6 3  182 1  816 1  716 - 1  391 - 1  304 5 5  445 1  735 1  621 - 1  397 - 1  302 Total 1 2  65 3  649 31 7  291 20 0  906 - 21 0  166 - 14 6  048 1 2  29 1  465 30 2  580 19 7  008 - 20 1  988 - 14 5  469 Note 5. T itres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Transaction Placement Titres de l'activité de portefeuille Investissement Total Total Effets publics et valeurs assimilées : - - - 12 5  007 12 5  007 12 5  483 dont surcote restant à amortir - - - 1 3  333 1 3  333 1 3  431 dont décote restant à amortir - - - - 691 - 691 - 1  079 Créances rattachées - - - 948 948 688 Dépréciations - - - - - - Valeur nette au bilan - - - 12 5  955 12 5  955 12 6  171 Obligations et autres titres à revenu fixe (1): - - - - - - Emis par organismes publics - - - 4 3  230 4 3  230 4 6  105 Autres émetteurs - 2  308 - 89 2  471 89 4  779 80 9  935 dont surcote restant à amortir - - - 3 4  156 3 4  156 3 9  091 dont décote restant à amortir - - - - 4  047 - 4  047 - 3  153 Créances rattachées - 12 - 5  910 5  922 6  396 Dépréciations - - 26 - - - 26 - 5 Valeur nette au bilan - 2  294 - 94 1  611 94 3  905 86 2  431 Actions et autres titres à revenu variable - 33 6  578 - - 33 6  578 38 7  519 Créances rattachées - - - - - - Dépréciations - - 1  025 - - - 1  025 - 679 Valeur nette au bilan - 33 5  553 - - 33 5  553 38 6  840 Total - 33 7  847 - 1  06 7  566 1  40 5  413 1  37 5  442 Valeurs estimatives - 35 7  130 - 1  08 0  181 1  43 7  311 1  42 3  622 (1) dont 36 976 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2018 et 46 486 milliers d'euros au 31 décembre 2017; Crédit Agricole Pyrénées Gascogne détient des titres de dettes souveraines de : L'Etat Français, la valeur nette au bilan est de 11 0  07 3  milliers d'euros. Du Royaume de Belgique, la valeur nette au bilan est de 1 4  93 4  milliers d'euros. Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 1 9  29 6  milliers d'euros au 3 1  décembre 2018, contre 2 4  30 2  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse. La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 2 2  58 9  milliers d'euros au 3 1  décembre 2018, contre 3 1  83 9  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à - 3  12 0  milliers d'euros au 3 1  décembre 2018, contre -87 9  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. Note 5.1 Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Administration et banques centrales (y compris Etats) 3 8  231 3 6  575 Etablissements de crédit 37 7  387 39 2  719 Clientèle financière 53 6  793 58 1  420 Collectivités locales 4  999 9  530 Entreprises, assurances et autres clientèles 31 7  177 22 3  315 Divers et non ventilés - - Total en principal 1  27 4  587 1  24 3  559 Créances rattachées 5  922 6  396 Dépréciations - 1  051 -684 Valeur nette au bilan 1  27 9  458 1  24 9  271 Note 5.2 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Oblig ations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Titres à revenu fixe ou variable 93 8  009 12 5  007 33 6  578 1  39 9  594 85 6  040 12 5  483 38 7  519 1  36 9  042 dont titres cotés 73 6  728 12 5  007 - 86 1  735 65 7  645 12 5  483 - 78 3  128 dont titres non cotés (1) 20 1  281 - 33 6  578 53 7  859 19 8  395 - 38 7  519 58 5  914 Créances rattachées 5  922 948 - 6  870 6  396 688 - 7  084 Dépréciations -26 - - 1  025 - 1  051 - 5 - - 679 - 684 Valeur nette au bilan 94 3  905 12 5  955 33 5  553 1  40 5  413 86 2  431 12 6  171 38 6  840 1  37 5  442 Commentaires : (1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante : OPCVM français 33 2  90 5  milliers d'euros dont OPCVM français de capitalisation 31 0  50 2  milliers d'euros OPCVM étrangers 2  64 8  milliers d'euros dont OPCVM étrangers de capitalisation 2  64 8  milliers d'euros Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l'actif du bilan pour 14 1  27 7  milliers d'euros. Leur valeur estimative au 3 1  décembre 201 8  s'élève à 15 6  54 7  milliers d'euros. La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 3 1  décembre 201 8  : (En milliers d'euros) Valeur d'inventaire Valeur liquidative OPCVM monétaires 4 9  989 4 9  990 OPCVM obligataires 20 9  003 21 9  959 OPCVM actions 1 0  765 1 2  721 OPCVM autres 6 5  796 7 2  176 Total 33 5  553 35 4  846 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Créances rattachées Total Total Obligations et autres titres à revenu fixe Valeur Brute 7  032 4 3  429 24 9  463 63 8  085 93 8  009 5  922 94 3  931 86 2  436 Dépréciations - - - - - - -26 -5 Valeur nette au bilan 7  032 4 3  429 24 9  463 63 8  085 93 8  009 5  922 94 3  905 86 2  431 Effets publics et valeurs assimilées Valeur Brute - - 2 7  498 9 7  509 12 5  007 948 12 5  955 12 6  171 Dépréciations - - - - - - - - Valeur nette au bilan - - 2 7  498 9 7  509 12 5  007 948 12 5  955 12 6  171 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Encours bruts Dont Encours douteux Encours bruts Dont Encours douteux France (y compris DOM-TOM) 90 0  792 - 82 1  249 - Autres pays de l'U.E. 15 0  820 - 15 2  911 - Autres pays d'Europe 9  375 - 7  363 - Amérique du Nord 2  029 - - - Amérique Centrale et du Sud - - - - Afrique et Moyen-Orient - - - - Asie et Océanie (hors Japon) - - - - Japon - - - - Total en principal 1  06 3  016 - 98 1  523 - Créances rattachées 6  870 - 7  084 - Dépréciations - 26 - -5 - Valeur nette au bilan 1  06 9  860 - 98 8  602 - A ctifs donnés et reçus en garantie Créances apportées en garantie : Au cours de l'année 2018, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a apporté 3  40 1  50 8  milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3  30 9  08 3  milliers d'euros en 2017. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a apporté : - 2  03 6  73 8  milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 2  05 9  35 0  milliers d'euros en 2017; - 27 4  79 2  milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 28 1  21 2  milliers d'euros en 2017; - 1  08 9  97 8  milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 96 8  52 1  milliers d'euros en 2017. 7. T itres de participation et de filiales Les données présentées sont des dernières informations publiées pour chaque société. Filiales et participations Devise Capital Capitau x propres autres que le capital (Y compris Résultat)   Quote-part de capital détenue (en pourcentage) Valeurs comptables des titres détenus Pr êts et avances consentis par la Société et non encore remboursés Montant des cautions et avals donnés par la société   PNB ou chiffre d'a ffaires hors taxes (à préciser) du dernier exercice écoulé   Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)   Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice   Brutes Nettes Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit SA BANKOA (1) EUR 27 529 174 498 94,81% 111 702 111 702   42 161 41 803 10 126 4 212 Autres parts dans les entreprises liées CAPG ENERGIES NOUVELLES (1) EUR 66 835 16 086 100,00% 74 673 74 673 - - 23 11 613   FPPG Saint Pierre (1) EUR 7 324 26 100,00% 3 650 3 650 - - 48 -5   PG IMMO (1) EUR 14 949 62 100,00% 28 280 21 995 5 849 - 8 813 458   PG INVEST (1) EUR 3 822 3 608 100,00% 3 822 3 822 22 071 - - 600   SARL PORTIMMO (1) EUR 236 744 99,99% 1 043 980     59   SCI ACTIPOLE NORD (1) EUR 600 49 99,00% 604 604     39   SCI DUPLAA (1) EUR 1 500 24 99,00% 1 509 1 509 675       SCI PATRIMMOB (1) EUR 1 650 -566 99,00% 1 660 1 073     253 2   Autres titres de participations C2MS (1) EUR 53 053 8 407 1,39% 1 221 1 221       6 511 57 CA PAYMENT SERVICES (1) EUR 14 008 2 492 1,31% 643 643     307 393 652   CA PROTECTION SECURITE (1) EUR 511 39 842 1,35% 796 796     1 927 16 CREDIT AGRICOLE TITRES (1) EUR 15 245 41 188 1,46% 860 860     118 867 2 575   DELTA (1) EUR 79 550 -1 639 2,52% 2 002 2 002       -35   GRAND SUD OUEST CAPITAL (1) (1) EUR 39 714 40 978 11,76% 6 148 6 148 373   102 4 413   GRANDS CRUS INVESTISSEMENT (1) EUR 44 993 16 025 4,00% 2 808 2 808       -730   SACAM ASSURANCE CAUTION (1) EUR 13 713 22 974 2,65% 847 847       1 825 46 SACAM AVENIR (1) EUR 192 189 -179 1,38% 2 658 2 658       -30   SACAM FIRECA (1) EUR 22 510 -1 861 2,36% 1 055 419       -812   SACAM PARTICIPATIONS (1) EUR 62 558 15 253 2,61% 1 888 1 888     11 341 837 217 SAS RUE LA BOETIE (1) (1) EUR 2 744 903 17 479 575 2,64% 505 549 505 549     968 036 961 958 26 479 SAS SACAM DEVELOPPEMENT (1) (1) EUR 725 471 9 397 2,64% 19 253 19 253 9 954     - 3 909 75 SAS SACAM IMMOBILIER (1) (1) EUR 139 588 6 484 2,65% 3 702 3 702     6 172 5 985 152 SAS SACAM INTERNATIONAL (1) (1) EUR 522 023 130 295 2,62% 23 612 16 749     85 472 85 139 299 SAS SACAM MUTUALISATION (2) (1) EUR 18 556 677 274 231 2,72% 504 564 504 564       275 280 7 351 SCIC TOOKETS.COOP- FR60697 (1) EUR 1 456 -641 77,93% 1 135 635 200     -240   Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de [l'entité]   Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit   Participations dans des établissements de crédit   Autres parts dans les entreprises liées   380 375 7 529         Autres titres de participations   2 755 2 484 0         Total parts dans les entreprises liées et participations 1 308 819 1 293 609 46 651 42 161 1 548 323 1 364 238 38 904 Valeur estimative des titres de participation (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Parts dans les entreprises liées Titres non cotés 22 7  322 29 6  914 22 5  733 25 8  694 Titres cotés - - - - Avances consolidables 3 6  077 3 6  077 3 4  022 3 4  022 Créances rattachées 227 227 257 257 Dépréciations - 8  971 - - 1 5  478 - Valeur nette au bilan 25 4  655 33 3  218 24 4  534 29 2  973 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Titres non cotés 1  08 1  496 1  39 4  052 1  07 9  472 1  35 3  179 Titres cotés - - - - Avances consolidables 1 0  527 1 0  527 2 5  866 2 5  866 Créances rattachées 127 127 293 293 Dépréciations - 8  269 - - 9  431 - Sous-total titres de participation 1  08 3  881 1  40 4  706 1  09 6  200 1  37 9  338 Autres titres détenus à long terme Titres non cotés 3  036 3  036 3  605 3  605 Titres cotés - - - - Avances consolidables - - - - Créances rattachées - - - - Dépréciations - - - - Sous-total autres titres détenus à long terme 3  036 3  036 3  605 3  605 Valeur nette au bilan 1  08 6  917 1  40 7  742 1  09 9  805 1  38 2  943 Total des titres de participation 1  34 1  572 1  74 0  960 1  34 4  339 1  67 5  916 (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Total valeurs brutes Titres non cotés 1  31 1  854 1  30 8  810 Titres cotés - - Total 1  31 1  854 1  30 8  810 Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché. Note 8. Variation de l'actif immobilisé Immobilisations financières (En milliers d'euros) 01/01/2018 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements (1) 31/12/2018 Parts dans les entreprises liées Valeurs brutes 22 5  733 - - 70 1  659 22 7  322 Avances consolidables 3 4  022 8  280 - 6  225 - 3 6  077 Créances rattachées 257 739 - 769 - 227 Dépréciations - 1 5  478 - 2  619 8  044 1  082 - 8  971 Valeur nette au bilan 24 4  534 6  400 980 2  741 25 4  655 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Valeurs brutes 1  07 9  472 2  024 - - 1  08 1  496 Avances consolidables 2 5  866 2  953 - 1 8  292 - 1 0  527 Créances rattachées 293 - - 166 - 127 Dépréciations - 9  431 - 326 1  488 - - 8  269 Sous-total titres de participation 1  09 6  200 4  651 - 1 6  970 - 1  08 3  881 Autres titres détenus à long terme Valeurs brutes 3  605 1  129 - - 1  698 3  036 Avances consolidables - - - - - Créances rattachées - - - - - Dépréciations - - 1  082 - 1  082 - Sous-total autres titres détenus à long terme 3  605 1  129 1  082 - 2  780 3  036 Valeur nette au bilan 1  09 9  805 5  780 - 1 5  888 - 2  780 1  08 6  917 Total 1  34 4  339 1 2  180 - 1 4  908 - 39 1  34 1  572 (1) La rubrique "autres mouvements" présente notamment l'effet des variations de cours de change sur la valeur des actifs immobilisés en devises. Immobilisations corporelles et incorporelles (En milliers d'euros) 01/01/2018 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements (1) 31/12/2018 Immobilisations corporelles Valeurs brutes 18 1  496 5 6  613 - 3 3  065 - 732 20 4  312 Amortissements et dépréciations - 10 7  189 - 1 4  206 - 8  180 - 11 3  215 Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles Valeurs brutes - 1  501 - - 1  501 Amortissements et dépréciations - - - - 835 - 835 Valeur nette au bilan 7 4  307 4 3  908 - 3 3  065 6  613 9 1  763 Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 2  510 368 - 1  596 - 6 1  276 Amortissements et dépréciations - 601 - 86 - - - 687 Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles Valeurs brutes - - - - - Amortissements et dépréciations - - - - - Valeur nette au bilan 1  909 282 - 1  596 - 6 589 Total 7 6  216 4 4  190 - 3 4  661 6  607 9 2  352 Note 9. Actions propres La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascog ne ne détient pas d'actions pro pres. Note 10. Comptes de régularisation et actifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Autres actifs (1) Instruments conditionnels achetés 38 48 Comptes de stock et emplois divers 647 1  071 Débiteurs divers (2) 26 8  789 23 1  654 Gestion collective des titres Livret de développement durable - - Comptes de règlement 39 19 Valeur nette au bilan 26 9  513 23 2  792 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 1 1  435 5 9  103 Comptes d'ajustement et comptes d'écart - - Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers - - Charges constatées d'avance 1  016 1  029 Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 2  750 3  732 Autres produits à recevoir 4 1  964 4 1  025 Charges à répartir - - Autres comptes de régularisation 1  536 1 4  018 Valeur nette au bilan 5 8  701 11 8  907 Total 32 8  214 35 1  699 (1) Les montants incluent les créances rattachées. (2) dont 1  09 1  milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Note 11. Dépréciations inscrites en déduction de l'actif (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2018 Dotations Reprises et utilisations Désactualisation Autre s mouvements Solde au 31/12/2018 Sur opérations interbancaires et assimilées - - - - - - Sur créances clientèle 20 1  988 6 0  011 - 5 0  170 - 1  663 - 21 0  166 Sur opérations sur titres 684 661 - 294 - - 1  051 Sur valeurs immobilisées 2 4  909 2  946 - 1 0  614 - - 1 7  241 Sur autres actifs 200 138 - 99 - - 239 T otal 22 7  781 6 3  756 - 6 1  177 - 1  663 - 22 8  697 Note 12. Dettes envers les établissements de crédit - A nalyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et emprunts : à vue 1 0  038 - - - 1 0  038 2 1 0  040 1 6  162 à terme - - - 3 5  118 3 5  118 108 3 5  226 1 7  217 Valeurs données en pension - - - - - - - - Titres donnés en pension livrée - - - - - - - - Valeur au bilan 1 0  038 - - 3 5  118 4 5  156 110 4 5  266 3 3  379 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 8  130 - - - 8  130 26 8  156 9 8  584 Comptes et avances à terme 96 5  386 1  51 4  383 3  15 8  909 1  28 8  883 6  92 7  561 1 0  178 6  93 7  739 7  14 9  978 Titres donnés en pension livrée - - - - - - - - Valeur au bilan 97 3  516 1  51 4  383 3  15 8  909 1  28 8  883 6  93 5  691 1 0  204 6  94 5  895 7  24 8  562 Total 98 3  554 1  51 4  383 3  15 8  909 1  32 4  001 6  98 0  847 1 0  314 6  99 1  161 7  28 1  941 Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale ( Cf. Cadre Juridique et Financier ). C omptes créditeurs de la clientèle Compte s créditeurs de la clientèle - A nalyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Comptes ordinaires créditeurs 4  17 8  241 - - - 4  17 8  241 203 4  17 8  444 3  96 1  389 Comptes d'épargne à régime spécial : 4 8  437 - - - 4 8  437 - 4 8  437 4 7  903 à vue 4 8  437 - - - 4 8  437 - 4 8  437 4 7  903 à terme - - - - - - - - Autres dettes envers la clientèle : 94 9  159 14 5  432 46 5  689 5 8  043 1  61 8  323 1 3  723 1  63 2  046 1  64 0  685 à vue 4  978 - - - 4  978 - 4  978 6  477 à terme 94 4  181 14 5  432 46 5  689 5 8  043 1  61 3  345 1 3  723 1  62 7  068 1  63 4  208 Valeurs données en pension livrée - - - - - - - - Valeur au bilan 5  17 5  837 14 5  432 46 5  689 5 8  043 5  84 5  001 1 3  926 5  85 8  927 5  64 9  977 Note 13.2 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 France (y compris DOM-TOM) 5  72 0  212 5  52 2  365 Autres pays de L'U.E. 6 4  256 6 5  420 Autres pays d'Europe 4 3  516 2 2  972 Amérique du Nord 7  800 6  350 Amérique Centrale et du Sud 685 648 Afrique et Moyen-Orient 5  838 4  959 Asie et Océanie (hors Japon) 2  160 2  452 Japon 534 559 Non ventilés et organismes internationaux - - Total en principal 5  84 5  001 5  62 5  725 Dettes rattachées 1 3  926 2 4  252 Valeur au bilan 5  85 8  927 5  64 9  977 13.3 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Particuliers 2  69 0  677 2  58 8  011 Agriculteurs 56 4  682 55 5  904 Autres professionnels 41 7  692 39 2  716 Clientèle financière 10 2  606 10 0  394 Entreprises 1  86 2  052 1  80 7  571 Collectivités publiques 1 0  641 1 2  937 Autres agents économiques 19 6  651 16 8  192 Total en principal 5  84 5  001 5  62 5  725 Dettes rattachées 1 3  926 2 4  252 Valeur au bilan 5  85 8  927 5  64 9  977 Note 14. Dettes représentées par un titre Note 14.1 Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Bons de caisse - - - - - - - - Titres du marché interbancaire - - - - - - - - Titres de créances négociables (1) 13 6  000 66 8  000 13 8  000 - 94 2  000 967 94 2  967 57 2  310 Emprunts obligataires - - - - - - - - Autres dettes représentées par un titre - - - - - - - - Valeur nette au bilan 13 6  000 66 8  000 13 8  000 - 94 2  000 967 94 2  967 57 2  310 (1) dont 22 1  58 7  milliers d'euros émis à l'étranger. Note 14.2 Emprunts obligataires (par monnaie d'émission) La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a procédé à l'émission d'aucun emprunt obligataire. Note 15. Comptes de régularisation et passifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Autres passifs (1) Opérations de contrepartie (titres de transaction) - - Dettes représentatives de titres empruntés - - Instruments conditionnels vendus 37 48 Comptes de règlement et de négociation - - Créditeurs divers 6 3  989 5 8  340 Versements restant à effectuer sur titres 5  682 6  561 Valeur au bilan 6 9  708 6 4  949 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 1 7  092 1 5  490 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 11 - Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers - - Produits constatés d'avance 8 5  802 8 1  826 Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme 9  371 9  122 Autres charges à payer 6 8  859 6 4  853 Autres comptes de régularisation 9  309 3 4  863 Valeur au bilan 19 0  444 20 6  154 Total 26 0  152 27 1  103 (1) Les montants incluent les dettes rattachées. Note 16. Provisions (en milliers d'euro) Solde au 01/01/2018 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements (6) Solde au 31/12/2018 Provisions pour engagements de retraite et assimilés 8 3  0  0  -4 5  0  3 8  Provisions pour autres engagements sociaux 1  66 4  10 7  0  0  0  1  77 1  Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature 1 2  69 6  1 0  12 4  -11 5  - 8  08 0  7  07 3  2 1  69 8  Provisions pour litiges fiscaux 0  0  0  0  0  0  Provisions pour autres litiges 8  45 2  2  99 3  -7 4  - 1  13 0  0  1 0  24 1  Provision pour risques pays 0  0  0  0  0  0  Provisions pour risques de crédit (1) 5 6  40 7  25 5  49 9  0  -25 4  06 1  4  66 6  6 2  51 1  Provisions pour restructurations 0  0  0  0  0  0  Provisions pour impôts (2) 3 4  12 5  0  -8 0  -1 7  71 7  0  1 6  32 8  Provisions sur participations 0  0  0  0  0  0  Provisions pour risques opérationnels (3) 2  15 9  0  0  0  0  2  15 9  Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (4) 1 0  38 2  57 1  0  -13 4  0  1 0  81 9  Autres provisions (5) 7  01 8  5  86 1  - 1  61 1  - 1  31 6  0  9  95 2  Valeur au bilan 13 2  986 27 5  155 - 1  880 -28 2  483 1 1  739 13 5  517 (1) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles CRR/CRD4. (2) Comprend notamment les impôts dus aux filiales dans le cadre de l'intégration fiscale (3) Y compris sociétés en participation, GIE, risques immobiliers de participations … (4) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement. (5) Voir note 16 ci-après (6) C'est mouvements sont dû au changement de méthode comptable d'estimation des provisions collectives (voir note 2) Outre les provisions pour engagements sociaux (médaille du travail), les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentées contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle. Le solde de cette provision est de 1 0  24 0  Milliers d'euros. Concernant les risques de crédit, le montant de 6 2  51 0  milliers d'euros inscrits dans les comptes au 3 1  décembre 201 8  correspond à la provision collective pour 6 2  51 0  milliers d'euros. Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrées sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole Note 17. E pargne logement Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4  ans 29 3  538 71 8  870 Ancienneté de plus de 4  ans et de moins de 1 0  ans 69 8  410 65 5  171 Ancienneté de plus de 1 0  ans 93 4  661 46 9  130 Total plans d'épargne-logement 1  92 6  609 1  84 3  171 Total comptes épargne-logement 17 3  97 2  18 0  834 T otal encours collectés au titre des contrats épargne-logement 2  10 0  58 1  2  02 4  005 L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6  Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état. Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Plans d'épargne-logement 2  145 2  857 Comptes épargne-logement 9  285 1 2  557 T otal encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 1 1  430 1 5  414 Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4  ans 622 254 Ancienneté de plus de 4  ans et de moins de 1 0  ans 5  549 5  443 Ancienneté de plus de 1 0  ans 4  649 4  685 Total plans d'épargne-logement 1 0  820 1 0  382 Total comptes épargne-logement 0 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement 1 0  820 1 0  382 (En milliers d'euros) 01/01/2018 Dotations Reprises 31/12/2018 Plans d'épargne-logement 1 0  382 571 137 1 0  819 Comptes épargne-logement 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement 1 0  382 437 0 1 0  819 La dotation de la provision épargne logement au 3 1  décembre 201 8  est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte. Note 18. E ngagements sociaux : A vantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies Variations de la dette actuarielle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Dette actuarielle au 31/12/N-1 2 8  586 2 7  758 Coût des services rendus sur l'exercice 1  984,9 7  2  036,7 5  Coût financier 390,2 6  374,0 8  Cotisations employés 0,0 0  0,0 0  Modifications, réductions et liquidations de régime 0,0 0  0,0 0  Variation de périmètre -62,5 8  -13,5 4  Indemnités de cessation d'activité 0,0 0  0,0 0  Prestations versées (obligatoire) -916,9 8  - 1  852,5 3  (Gains) / pertes actuariels -234,3 5  282,5 4  Dette actuarielle au 31/12/N 2 9  747 2 8  586 Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Coût des services rendus 2  622 2  026 Coût financier 390 374 Rendement attendu des actifs -290 -245 Coût des services passés 0 0 (Gains) / pertes actuariels net 460 467 (Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes 0 0 (Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif 0 0 Charge nette comptabilisée au compte de résultat 2  545 2  622 Variations de juste valeur des actifs des régimes (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1 2 2  664 2 1  583 Rendement attendu des actifs 290 245 Gains / (pertes) actuariels 80 47 Cotisations payées par l'employeur 2  567 2  656 Cotisations payées par les employés 0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime 0 0 Variation de périmètre -63 -14 Indemnités de cessation d'activité 0 0 Prestations payées par le fonds -917 - 1  853 Juste valeur des actifs / D roits à remboursement au 31/12/N 2 4  621 2 2  664 Composition des actifs des régimes 31/12/2018 31/12/2017 Composition des actifs -% des produites de taux 83,00% 83,40% -% d'actions & diversifiés 9,80% 9,40% -% autres actifs 7,20% 7,20% Variations de la provision (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Dette actuarielle au 31/12/N -2 8  586 -2 7  758 Impact de la limitation d'actifs 0 0 Gains et (pertes) actuariels restant à étaler 4  957 5  861 Juste valeur des actifs fin de période 2 3  778 2 2  664 Position nette (P assif ) / A ctifs au 31/12/N 149 767 Rendement des actifs des régimes 31/12/2018 31/12/2017 Taux d'actualisation de 1,0 0  % à 1,4 2  % de 0,9 1  % à 1,3 8  % Taux technique de 0,9 1  % à 1,3 8  % de 0,8 9  % à 1,3 7  % Taux du rendement attendu des actifs du régime 1,58% 1,58% Taux du rendement effectif des actifs du régime Indemnité de fin de carrière : de 1 6  à 2 9  ans 4,40% 4,40% de 3 0  à 5 0  ans 2,80% 2,80% de 5 1  à 6 5  ans 1,60% 1,60% Retraite de 2,0 0  % à 5,2 0  % de 2,0 0  % à 5,2 0  % Hypothèses actuarielles utilisées Au 3 1  décembre 2018, les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 4.8 6  % ; - une variation de moins de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 4.6 2  %. Note 19. F onds pour risques bancaires généraux (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Fonds pour risques bancaires généraux 16 9  374 16 9  374 Valeur au bilan 16 9  374 16 9  374 D ettes subordonnées : A nalyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Dettes subordonnées à terme - 2 5  000 - - 2 5  000 795 2 5  795 2 5  796 Euro - 2 5  000 - - 2 5  000 795 2 5  795 2 5  796 Autres devises de l’Union Europ. - - - - - - - - Franc Suisse - - - - - - - - Dollar - - - - - - - - Yen - - - - - - - - Autres devises - - - - - - - - Titres et emprunts participatifs - - - - - - - - Autres emprunts subordonnés à terme - - - - - - - - Dettes subordonnées à durée indéterminée (1) - - - - - - - - Euro - - - - - - - - Autres devises de l’Union Europ. - - - - - - - - Franc Suisse - - - - - - - - Dollar - - - - - - - - Yen - - - - - - - - Autres devises - - - - - - - - Placement des fonds propres des Caisses Locales - - - 18 2  762 18 2  762 3  334 18 6  096 16 1  257 Dépôts de Garantie à caractère mutuel - - - - - - - - Valeur au bilan - 2 5  000 - 18 2  762 20 7  762 4  129 21 1  891 18 7  053 (1) durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5  ans. Commentaires : Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 4  98 4  milliers d'euros au 3 1  décembre 201 8  contre 5  16 5  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. (en milliers d'euros) Montant Taux TSR Radian échéance 26/06/2019 2 5  000 6.145% Note 21. C omposition des fonds propres (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Capitaux propres 1  84 0  665 1  76 3  675 Fonds pour risques bancaires généraux 16 9  374 16 9  374 Dettes subordonnées et titres participatifs 21 1  891 18 7  053 Dépôts de garantie à caractère mutuel - - Total des fonds propres 2  22 1  930 2  12 0  102 O pérations effectuées avec les entreprises liées et les participations (En milliers d'euros) Solde 31/12/2018 Solde 31/12/2017 Opérations avec les entreprises liées et les participations Opérations avec les entreprises liées et les participations Créances 64 1  907 62 6  088 Sur les établissements de crédit et institutions financières 61 4  526 61 8  916 Sur la clientèle 2 7  381 7  172 Obligations et autres titres à revenu fixe Dettes 7  17 0  152 7  46 7  07 2  Sur les établissements de crédits et institutions financières 6  91 7  340 7  23 3  032 Sur la clientèle 4 0  921 4 6  985 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 21 1  891 18 7  055 Engagements donnés 61 9  107 59 5  820 Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit 0 0 Engagements de financement en faveur de la clientèle 728 254 Garanties données à des établissements de crédit 24 7  211 24 7  211 Garanties données à la clientèle 37 1  168 34 8  355 Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise Autres engagements donnés Note 23. T ransactions effectuées avec les parties liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne effectue toutes les transactions avec les parties liées aux conditions normales de marché. Note 24. O pérations effectuées en devises Contributions par devise au bilan (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Actif Passif Actif Passif Euro 1 6  48 0  256 1 6  15 9  870 1 6  02 5  258 1 5  74 4  146 Autres devises de l’Union Europ. 975 975 836 836 Franc Suisse 342 342 651 651 Dollar 2 8  131 2 8  131 3 4  042 3 4  042 Yen - - - - Autres devises 1  556 1  556 1  723 1  723 Valeur brute 1 6  51 1  260 1 6  19 0  874 1 6  06 2  510 1 5  78 1  398 Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation 12 8  091 21 9  780 19 3  689 24 7  021 Dépréciations - 22 8  697 - - 22 7  780 - Total 1 6  41 0  654 1 6  41 0  654 1 6  02 8  419 1 6  02 8  419 Note 25. Variation des capitaux propres (avant répartition) Variation des capitaux propres (en milliers d'euros) Capitaux propres Capital Réserve légale Réserve statutaire Primes, autres réserves et report à nouveau (1) (2) Ecarts conversion/ réévaluation Provisions Réglementées & subventions d'investissement Résultat Total des capitaux propres Solde au 3 1  Décembre 2016 5 8  70 1 95 4  92 1 28 8  51 3 28 0  63 2 - 15 9 9 0  50 0 1  67 3  42 6 Dividendes versés au titre de 2016 - 1 0  13 1 - 1 0  13 1 Variation de capital - Variation des primes et réserves - Affectation du résultat social 2016 6 0  27 7 2 0  09 2 - 1 8 -8 0  36 9 -1 8 Report à nouveau - Résultat de l’exercice 2017 10 0  39 8 10 0  39 8 Autres variations - Solde au 3 1  Décembre 2017 5 8  70 1 1  01 5  19 8  30 8  60 5 28 0  63 2 - 14 1 10 0  39 8 1  76 3  67 5 Dividendes versés au titre de 2017 -1 1  28 9 -1 1  28 9 Variation de capital - Variation des primes et réserves - Affectation du résultat social 2017 6 6  83 2 2 2  27 7 -2 2 -8 9  10 9 - 2 2 Report à nouveau -1 1  73 8 - Résultat de l’exercice 2018 10 0  03 8 10 0  03 8 Autres variations 1 - 1 1  73 7 Solde au 3 1  décembre 2018 5 8  70 2 1  08 2  03 0 33 0  88 2 26 8  89 4 - 11 9 10 0  03 8 1  84 0  66 5 Commentaires : (1) (2) Primes, autres réserves et report à nouveau : Dont : 20 2  05 0  milliers d'euros de primes d'émission, 7 8  55 3  milliers d'euros de primes de fusion -1 1  73 8  de report à nouveau lié au changement de méthode comptable d'estimation des provisions collectives (voir explication Note 1. 3  et 2) Note 26. O pérations de change, prêts et emprunts en devises (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 A recevoir A livrer A recevoir A livrer Opérations de change au comptant - - - - - Devises - - - - - Euros - - - - Opérations de change à terme 11 7  665 11 7  579 5 0  225 5 0  176 - Devises 6 0  147 6 0  147 2 4  735 2 4  735 - Euros 5 7  518 5 7  432 2 5  490 2 5  441 Prêts et emprunts en devises - - - - T otal 11 7  665 11 7  579 5 0  225 5 0  176 Opérations sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Opérations de couverture Opérations autres que de couverture Total Total Opérations fermes 5  70 9  472 9 3  089 5  80 2  561 5  67 0  318 Opérations sur marchés organisés (1) - - - - Contrats à terme de taux d'intérêt - - - - Contrats à terme de change - - - - Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers - - - - Autres contrats à terme - - - - Opérations de gré à gré (1) 5  70 9  472 9 3  089 5  80 2  561 5  67 0  318 Swaps de taux d'intérêt 5  70 9  472 9 3  089 5  80 2  561 5  67 0  318 Autres contrats à terme de taux d'intérêt - - - - Contrats à terme de change - - - - FRA - - - - Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers - - - - Autres contrats à terme - - - - Opérations conditionnelles - 1 2  567 1 2  567 11 8  682 Opérations sur marchés organisés - - - - Instruments de taux d'intérêt à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Instruments sur action et indices boursiers à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Instruments de taux de change à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Autres instruments à terme conditionnels Achetés - - - - Vendus - - - - Opérations de gré à gré - 1 2  567 1 2  567 11 8  682 Options de swaps de taux Achetées - - - - Vendues - - - - Instruments de taux d'intérêts à terme Achetés - 3  839 3  839 5  796 Vendus - 3  840 3  840 5  796 Instruments de taux de change à terme Achetés - 2  444 2  444 5 3  545 Vendus - 2  444 2  444 5 3  545 Instruments sur actions et indices boursiers à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Autres instruments à terme conditionnels Achetés - - - - Vendus - - - - Dérivés de crédit - - - - Contrats de dérivés de crédit Achetés - - - - Vendus - - - - T otal 5  70 9  472 10 5  656 5  81 5  128 5  78 9  000 (1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats). Note 27.1 Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle (En milliers d'euros) Total 31/12/2018 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans ≤ 1an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans ≤ 1an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Futures - - - - - - - - - Options de change 763 4  125 - 763 4  125 - - - - Options de taux - - - - - - - - - Opérations fermes en devise sur marchés organisés - - - - - - - - - F.R.A. - - - - - - - - - Swaps de taux d’intérêt 54 2  370 1  63 8  835 3  62 1  356 54 2  370 1  63 8  835 3  62 1  356 - - - Caps, Floors, Collars - - 7  679 - - 7  679 - - - Forward taux - - - - - - - - - Opérations fermes sur actions et indices - - - - - - - - - Opérations conditionnelles sur actions et indices - - - - - - - - - Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux - - - - - - - - - Dérivés de crédit - - - - - - - - - Sous total 54 3  133 1  64 2  960 3  62 9  035 54 3  133 1  64 2  960 3  62 9  035 - - - Swaps de devises - - - - - - - - - Opérations de change à terme 23 4  564 681 - 23 4  564 681 - - - - Sous total 23 4  564 681 - 23 4  564 681 - - - - T otal 77 7  697 1  64 3  641 3  62 9  035 77 7  697 1  64 3  641 3  62 9  035 - - - (En milliers d'euros) Total 31/12/2017 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans ≤ 1an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans ≤ 1an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Futures - - - - - - - - - Options de change 1 4  451 9 2  639 - 1 4  451 9 2  639 - - - - Options de taux - - - - - - - - - Opérations fermes en devise sur marchés organisés - - - - - - - - - F.R.A. - - - - - - - - - Swaps de taux d’intérêt 1  07 2  048 1  41 2  749 3  18 5  521 1  07 2  048 1  41 2  749 3  18 5  521 - - - Caps, Floors, Collars 2  992 - 8  600 2  992 - 8  600 - - - Forward taux - - - - - - - - - Opérations fermes sur actions et indices - - - - - - - - - Opérations conditionnelles sur actions et indices - - - - - - - - - Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux - - - - - - - - - Dérivés de crédit - - - - - - - - - Sous total 1  08 9  491 1  50 5  388 3  19 4  121 1  08 9  491 1  50 5  388 3  19 4  121 - - - Swaps de devises - - - - - - - - - Opérations de change à terme 9 9  615 787 - 9 9  615 787 - - - - Sous total 9 9  615 787 - 9 9  615 787 - - - - T otal 1  18 9  106 1  50 6  175 3  19 4  121 1  18 9  106 1  50 6  175 3  19 4  121 - - - Note 27.2 Instruments financiers à terme : juste valeur (En milliers d'euros) Juste Valeur Positive au 31/12/2018 Juste Valeur Négative au 31/12/2018 Encours Notionnel au 31/12/2018 Juste Valeur Positive au 31/12/2017 Juste Valeur Négative au 31/12/2017 Encours Notionnel au 31/12/2017 Futures - - - - - - Options de change 5 5 4  888 10 655 10 7  090 Options de taux - - - - - - Opérations fermes en devise sur marchés organisés - - - - - - F.R.A. - - - - - - Swaps de taux d’intérêt 1 2  101 12 3  776 5  80 2  561 2 4  164 10 6  888 5  67 0  318 Caps, Floors, Collars 16 16 7  679 31 31 1 1  592 Forward taux - - - - - - Opérations fermes sur actions et indices - - - - - - Opérations conditionnelles sur actions et indices - - - - - - Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux - - - - - - Dérivés de crédit - - - - - - Sous total 1 2  122 12 3  797 5  81 5  128 2 4  205 10 7  574 5  78 9  000 Swaps de devises - - - - - - Opérations de change à terme - - 23 5  245 124 262 10 0  402 Sous total - - 23 5  245 124 262 10 0  402 Total 1 2  122 12 3  797 6  05 0  373 2 4  329 10 7  836 5  88 9  402 Note 27.3 Information sur les Swaps Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt (En milliers d'euros) Position ouverte isolée Micro-couverture Macro-couverture Swaps de transaction Contrats d'échange de taux 12 7  561 64 0  168 5  06 9  304 Néant Contrats assimilés (1) (1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 2521- 1  du règlement ANC 2014-07. Note 28. C harges générales d'exploitation (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Frais de personnel Salaires et traitements - 69 026 - 66 964 Charges sociales - 34 229 - 30 807 - dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies - 7 176 - 7 096 Intéressement et participation - 13 505 - 13 373 Impôts et taxes sur rémunérations - 10 652 - 13 574 Total des charges de personnel - 127 412 - 124 718 Refacturation et transferts de charges de personnel 6 760 7 307 Frais de personnel nets - 120 652 - 117 411 Frais administratifs Impôts et taxes - 6 100 - 7 088 Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires (1) (2) - 81 983 - 76 668 Total des charges administratives - 88 083 - 83 756 Refacturation et transferts de charges administratives 449 496 Frais administratifs nets - 87 634 - 83 260 Charges générales d'exploitation - 208 286 - 200 671 (1) dont 2  559milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE) Au titre d e l'exercice écoulé , un montant de 2  67 2  milliers d'euros a été accordé à Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au titre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi. Il a été utilisé pour sa globalité au 3 1  décembre 2018. Effectif moyen Effectif par catégorie (Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) Catégories de personnel 31/12/2018 31/12/2017 Cadres 410 402 Non cadres 1  210 1  246 Total effectif moyen 1 620 1 648 Dont : - France 1  619 1  467 - Etranger 1 1 Dont : Personnel mis à disposition 51 46 Note 29. E ngagements donnés aux entreprises liées Engagements de financement Parmi les filiales de la Caisse Régionale, c'est la banque espagnole Bankoa, intervenant sur le Pays Basque espagnol, qui génère les relations financières les plus importantes. Ces relations financières avec Bankoa, qui fait partie du périmètre de consolidation, sont approuvées par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, au titre des conventions réglementées. Elles portent à la fois sur des contre-garanties de crédits clientèle (cf paragraphe « engagements de garantie » ci-après), un accès à des lignes de refinancement et des garanties financières visant à respecter des contraintes réglementaires dans le cadre de l'activité bancaire espagnole et européenne. La Caisse Régionale aide ainsi sa filiale à sécuriser sa liquidité. Pour cela, Bankoa cherche à diversifier ses sources de refinancement : refinancement direct sur le marché interbancaire, refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. via la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, refinancement auprès de la Banque Européenne d'Investissement contre garanti par la Caisse Régionale et, depuis 2013, émission de covered bonds en remplacement de la titrisation d'actifs qui n'étaient plus éligibles au refinancement de la BCE. Le refinancement de Bankoa via la Caisse Régionale, approuvé en Conseil d'Administration de cette dernière avait été porté à un montant maximum de 1  10 0  millions d'euros en 2011, ramené à 75 0  millions d'euros en 2012. Cet engagement a été remplacé en 201 4  par un engagement de financement à première demande de 4 0  millions d'euros dans une limite interne de refinancement abaissée à 40 0  millions d'euros. Au 31/12/2017, cette ligne à première demande est entièrement utilisée et l'encours de refinancement global accordé à Bankoa de 17 8  millions d'euros, en baisse de 3% par rapport à l'année précédente. Engagements de garantie D'un montant global de 76 1  05 2  milliers d'euros, les opérations les plus significatives sont : - 24 7  21 1  milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA dans le cadre de l'opération Switch, pour garantir la valeur de mise en équivalence de la participation de CASA dans les Caisses Régionales de Crédit Agricole, - 28 6  52 2  milliers d'euros en faveur de Bankoa SA, en contre garantie de dossiers de financement de sa clientèle, - 11 5  00 0  milliers d'euros de garanties données au nom de Bankoa, pour l'émission d'obligations hypothécaires achetées par la BEI, - 9 4  90 1  milliers d'euros de contre garanties à des filiales de crédit-bail du Groupe Crédit Agricole (Lixxbail, Finamur, Auxifip) au titre de contrats de crédit-bail qu'elles ont conclu avec nos clients. - le solde des engagements, soit 2 7  72 7  milliers d'euros, porte essentiellement sur des garanties accordées à d'autres Caisses Régionales de Crédit Agricole et à CACIB dans le cadre de financements en pool. Note 30. Engagements de crédit bail La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'exerce pas d'activité de crédit-bail. Elle contregarantit cependant des engagements de crédit-bail octroyés à sa clientèle par la société de crédit-bail du groupe Crédit Agricole et constitue le cas échéant des provisions à ce titre. Note 31. O pérations de désendettement de fait et de titrisation Note 31.1 Désendettement de fait La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de ce type. Note 31.2 Titrisation En 2018, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2018, titrisation décrite au niveau de la note 1. 3  Principales opérations de structure et événements significatifs de la période. Note 32. P roduits nets d'intérêts et revenus assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Sur opérations avec les établissements de crédit 3  016 1  851 Sur opérations internes au Crédit Agricole 2 3  163 2 3  358 Sur opérations avec la clientèle 28 8  698 30 7  939 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 1 2  808 1 2  029 Produit net sur opérations de macro-couverture - - Sur dettes représentées par un titre 4  061 2  646 Autres intérêts et produits assimilés 13 - Intérêts et produits assimilés 33 1  759 34 7  823 Sur opérations avec les établissements de crédit - 5  894 - 5  980 Sur opérations internes au Crédit Agricole - 6 7  636 - 7 6  299 Sur opérations avec la clientèle - 3 8  240 - 4 3  660 Charge nette sur opérations de macro-couverture - 2 4  265 - 2 3  546 Sur obligations et autres titres à revenu fixe - 1  155 - 1  935 Sur dettes représentées par un titre - 5  555 - 5  590 Autres intérêts et charges assimilées - 5 - 9 Intérêts et charges assimilées - 14 2  750 - 15 7  019 Total produits nets d'intérêts et revenus assimiles (1) 18 9  009 19 0  804 (1) Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2018 est de 4 984 milliers d'euros, il était de 5 165 milliers d'euros au 31 décembre 2017. Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques. Note 33. R evenus des titres (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 3 9  860 3 9  111 Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille 61 37 Opérations diverses sur titres - - Total des revenus des titres à revenus variables 3 9  921 3 9  148 Note 34. P roduit net des commissions (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 631 - 218 413 384 - 139 245 Sur opérations internes au crédit agricole 9  922 - 2 1  278 - 1 1  356 1 0  664 - 2 2  804 - 1 2  140 Sur opérations avec la clientèle 4 4  884 - 750 4 4  134 4 5  049 - 802 4 4  247 Sur opérations sur titres - - 162 - 162 - - 124 - 124 Sur opérations de change 206 - 4 202 179 - 2 177 Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan 234 - 234 8 - 8 Sur prestations de services financiers (1) 11 4  549 - 9  171 10 5  378 11 0  384 - 9  563 10 0  821 Provision pour risques sur commissions 316 - 365 - 49 260 - 290 - 30 Total produit net des commissions 17 0  742 - 3 1  948 13 8  794 16 6  928 - 3 3  724 13 3  204 (1) dont prestations assurance-vie : 2 0  58 2  milliers d'euros. Note 35. G ains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Solde des opérations sur titres de transaction - - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 501 510 Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme 615 899 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations 1  116 1  409 Note 36. G ains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Titres de placement Dotations aux dépréciations - 663 - 243 Reprises de dépréciations 294 451 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations - 369 208 Plus-values de cession réalisées 1  562 7  108 Moins-values de cession réalisées - 248 - 1  199 Solde des plus et moins-values de cession réalisées 1  314 5  909 Solde des opérations sur titres de placement 945 6  117 Titres de l'activité de portefeuille Dotations aux dépréciations - - Reprises de dépréciations - - Dotations ou reprises nettes aux dépréciations - - Plus-values de cession réalisées - - Moins-values de cession réalisées - - Solde des plus et moins-values de cession réalisées - - Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille - - Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 945 6  117 Note 37. A utres produits et charges d'exploitation bancaire (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Produits divers 8  448 5  234 Quote part des opérations faites en commun - - Refacturation et transfert de charges 57 - Reprises provisions 8 42 Autres produits d'exploitation bancaire 8  513 5  276 Charges diverses - 585 - 439 Quote part des opérations faites en commun - 1  162 - 737 Refacturation et transfert de charges - - Dotations provisions - 2  511 - 42 Autres charges d'exploitation bancaire - 4  258 - 1  218 Total autres produits et charges d'exploitation bancaire 4  255 4  058 Note 38. C harges générales d'exploitation (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Frais de personnel Salaires et traitements - 69 026 - 66 964 Charges sociales - 34 229 - 30 807 - dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies - 7 176 - 7 096 Intéressement et participation - 13 505 - 13 373 Impôts et taxes sur rémunérations - 10 652 - 13 574 Total des charges de personnel - 127 412 - 124 718 Refacturation et transferts de charges de personnel 6 760 7 307 Frais de personnel nets - 12 0  652 - 11 7  411 Frais administratifs Impôts et taxes - 6 100 - 7 088 Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires (1) (2) - 81 983 - 76 668 Total des charges administratives - 88 083 - 83 756 Refacturation et transferts de charges administratives 449 496 Frais administratifs nets - 8 7  634 - 8 3  260 Charges générales d'exploitation - 20 8  286 - 20 0  671 (1) dont 2  559milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique. Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE) Au titre de l'exercice écoulé , un montant de 2  67 2  milliers d'euros a été accordé à Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au titre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi. Il a été utilisé pour sa globalité au 3 1  décembre 2018. Effectif moyen Effectif par catégorie (Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) Catégories de personnel 31/12/2018 31/12/2017 Cadres 410 402 Non cadres 1  210 1  246 Total effectif moyen 1 620 1 648 Dont : - France 1  619 1  467 - Etranger 1 1 Dont : Personnel mis à disposition 51 46 Note 39. C oût du risque (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Dotations aux provisions et dépréciations - 32 7  617 - 28 3  588 Dépréciations de créances douteuses - 5 8  314 - 6 7  828 Autres provisions et dépréciations - 26 9  303 - 21 5  760 Reprises de provisions et dépréciations 31 1  503 30 0  349 Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) 4 7  450 6 1  388 Autres reprises de provisions et dépréciations (2) 26 4  053 23 8  961 Variation des provisions et dépréciations - 1 6  114 1 6  761 Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) - 2  746 - 1  751 Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) - 1 0  749 - 1 2  669 Décote sur prêts restructurés - 761 - 239 Récupérations sur créances amorties 470 559 Autres pertes - - Autres produits - - Coût du risque - 2 9  900 2  661 (1) dont 9 158 milliers d'euros utilisées en couverture de perte sur créances douteuse compromises et 1 590 milliers d'euros liés à l'effet de désactualisation des dépréciations sur créances douteuses. (2) dont 186  milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif (3) dont 1 009  milliers d'euros sur les créances douteuses compromises (4) dont 9 158  milliers d'euros sur les créances douteuses compromises Note 40. Ré sultat net sur actifs immobilisé s (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Immobilisations financières Dotations aux dépréciations - 2  946 - 9  517 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 2  946 - 9  517 Reprises de dépréciations 1 0  614 1  506 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 1 0  614 1  506 Dotation ou reprise nette aux dépréciations 7  668 - 8  011 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 7  668 - 8  011 Plus-values de cessions réalisées - 67 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 67 Moins-values de cessions réalisées - 1 8  340 - 1  338 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 48 - 1  338 Pertes sur créances liées à des titres de participation - 1 8  292 - Solde des plus et moins-values de cessions - 1 8  340 - 1  271 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 1 8  340 - 1  271 Solde en perte ou en bénéfice - 1 0  672 - 9  282 Immobilisations corporelles et incorporelles Plus-values de cessions 21 42 Moins-values de cessions - 1  739 - 38 Solde en perte ou en bénéfice - 1  718 4 Résultat net sur actifs immobilises - 1 2  390 - 9  278 Note 41. C harges et produits exceptionnels La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a comptabilisé aucune charge ni produit exceptionnel au cours de l'exercice 2018 Note 42. Impôt sur les bénéfices (en milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Charge d'impôt courant 2 6  930 3 8  929 Charge / Produit d'impôt différé - 1 7  796 - 531 Dot° / Rep provision pour litige IS - 2  117 Impôts sur les bénéfices 9  134 3 6  28 1  Intégration fiscale : La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est intégrée fiscalement au sein du groupe Crédit Agricole. A ce titre, Crédit Agricole S.A a réalloué à la Caisse Régionale 1  58 6  milliers d'euros au titre de l'intégration fiscale du groupe Crédit Agricole pour l'exercice 2018. Note 43. I nformations relatives aux résultats des activités bancaires Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d'activité suivant : - Banque de proximité en France - Gestion pour compte propre et divers - Services financiers spécialisés - Banque de détail à l'étranger - Gestion d'actifs, assurance et banque privée - Banque de financement et d'investissement Le métier de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est la banque de proximité. En terme de zone géographique, la Caisse régionale n'intervient que sur le territoire français. Note 44. A ffectation des résultats En milliers d’euros 31/12/2018 31/12/2017 Résultat Net 10 0  038 10 0  398 RAN changement de méthode -1 1  738 Affectation à la réserve légale 5 7  789 6 6  832 Affectation aux réserves facultatives 1 9  263 2 2  277 Affectation à la réserve spéciale Mécénat Rémunération des parts sociales 567 567 Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par SACAM MUTUALISATION 7  500 7  529 Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par C.A.S.A Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés des autres détenus 3  181 3  194 Note 45. I mplantation dans des états ou territoires non coopératifs Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238- 0  A du Code général des impôts. Note 46. Publicité des honoraires de commissaires aux comptes Collège des Commissaires aux Comptes de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne (En milliers d'euros hors taxes) Nom du cabinet de Commissariat aux Comptes % Nom du cabinet de Commissariat aux Comptes % Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels (*) 116 90% 116 90% Services autres que la certification des comptes 1 2  10% 12 10% Total 128 128 (*) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes. IV. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2018 A l'assemblée générale de la CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRÉNÉES-GASCOGNE, Chemin de Devèzes, 64121 Serres Castet cedex Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRÉNÉES-GASCOGNE relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Caisse Régionale à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2018 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Observations Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthodes exposés dans la note 2 de l’annexe aux comptes annuels relatifs : - à l’application des règles de provisionnement des encours de crédit et des engagements par signature ; - au changement de présentation dans le compte de résultat de la reprise liée au passage du temps, ou effet de désactualisation, de la dépréciation des créances douteuses. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Point clé de l’audit n°1 : Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié : Du fait de son activité, votre Caisse Régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans l’annexe aux comptes annuels (notes 2.1 et 4.1), les créances faisant l’objet de pertes prévisibles au titre du risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d’une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable des prêts et la somme des flux futurs estimés actualisés. S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de votre Caisse Régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces provisions portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 4.1 de l’annexe aux comptes annuels, qui s’élèvent à 210,2 M€ au 31 décembre 2018. Notre réponse face au risque identifié : Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : - mené des entretiens, au cours de l’exercice, avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de votre Caisse Régionale, afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations, et assurer leur correcte alimentation en comptabilité ; - testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par votre Caisse Régionale, relatifs à ces procédures ; - analysé le bien-fondé des hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit ; - effectué un examen analytique de la couverture des encours douteux par marché et par strate d’encours. Point clé de l’audit n°2 : Provisions sur encours sains et dégradés Risque identifié : Comme indiqué dans l’annexe aux comptes annuels (notes 2 et 2.1), votre Caisse Régionale constitue, au titre des pertes de crédit attendues, des provisions sur les encours sains et dégradés. A la suite du changement de méthode décrit dans l’annexe, ces provisions sont déterminées selon des modèles internes de risques de crédit, en tenant compte de données macro-économiques prospectives appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole, et au regard de paramètres propres au portefeuille de crédits de la Caisse Régionale sur la base d’éléments conjoncturels et/ou structurels locaux. Le cumul de ces provisions sur les prêts et créances représente respectivement 56,4 M€ et 62,5 M€ au 1er janvier 2018 et au 31 décembre 2018, comme détaillé dans la note 15 de l’annexe aux comptes annuels. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit en raison de : - l’importance des changements induits par la mise en œuvre du changement de méthode ; - l’importance des zones de jugement entrant dans la détermination des modèles, des risques liés à la qualité des données qui les alimentent, et des risques liés à leur insertion opérationnelle ; - l’importance relative de ces provisions dans le bilan de la Caisse Régionale, et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédit à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives (forward looking central et local). Notre réponse face au risque identifié : Nos travaux ont consisté à : - prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, en incluant leurs experts, sur les modèles de dépréciation. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : ▪ les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles ; ▪ la qualité des données utilisées pour calibrer les paramètres utilisés dans les modèles (PD, LGD) ; ▪ la gouvernance des modèles au regard des modalités de détermination et de changement des paramètres, du processus de validation indépendante et des modalités de back-testing ; ▪ la réalisation de tests applicatifs ciblés sur les principales fonctionnalités de l’outil national utilisé pour déterminer les corrections de valeur. - tester par sondages, sur la base d’un échantillon de dossiers, la qualité des données des expositions entrant dans le modèle de provisionnement ; - contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et provisions dans l’outil de provisionnement ; - apprécier les hypothèses et la documentation fournie par votre Caisse Régionale sur l’identification de la dégradation significative de portefeuilles d’encours, et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du forward looking ; - analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l’exercice 2018. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires, à l’exception du point ci-dessous : La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-4 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : Comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre Caisse Régionale considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRÉNÉES-GASCOGNE par votre assemblée générale de 1992 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 30 mars 2011 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres. Au 31 décembre 2018, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la vingt-septième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la huitième année. Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG Audit était commissaire aux comptes depuis 1999. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la Caisse Régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la Caisse Régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre Caisse Régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : • il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; • il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; • il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; • il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la Caisse Régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; • il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et à Paris-La Défense, le 13 mars 2019 Les commissaires aux comptes : PricewaterhouseCoopers Audit ERNST & YOUNG et Autres Pierre Clavié Valérie Meeus Partie B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2018 Arrêtés par le Conseil d'administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en date du 25 janvier 2019 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 29 mars 2019 Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers I. — Cadre général Présentation juridique de l’entité Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 RCS TARBES Société coopérative à capital variable Code NAF : 6419Z Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy - BP 329 – 65003 TARBES CEDEX Organigramme simplifié du Crédit Agricole Un Groupe bancaire d’essence mutualiste L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 10,1 millions de sociétaires qui élisent quelques 30 000 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales. Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés. Organigramme du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne  : Relations internes au Crédit Agricole — Mécanismes financiers internes Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe. - Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A. qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ». - Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Dettes envers la clientèle ». - Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et, centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les “avances” (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances-miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché. Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A. - Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». - Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A. Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire - Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. - Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ». - Couverture des risques de Liquidité et de Solvabilité Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau et chaque établissement affilié bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Par ailleurs, le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l’année 2014, directive BRRD, transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français au règlement sur le mécanisme de résolution unique introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolution européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toutes mesures nécessaires dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Ce dispositif de résolution, ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R.512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Dans la conduite de son action en tant qu’autorité de résolution, le Conseil de Résolution Unique doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu’il aurait subies si l’entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d’insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation - NCWOL – prévu à l’article L.613-57-1 du Code monétaire et financier et à l’article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l’existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par le Conseil de résolution unique sans qu’il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte. — Garanties spécifiques apportées par les caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (SWITCH) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3), s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant. Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant désormais aux participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels: on parle désormais des garanties Switch Assurance. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales. La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement, en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, pourrait restituer les indemnisations préalablement perçues. Sur le plan prudentiel : ̵ Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant de la garantie accordée par les Caisses régionales ; ̵ les Caisses régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A. Ce dispositif, qui est neutre au niveau du Groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales. Sur le plan comptable : Les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque d’assurance au sens de la norme IFRS 4. Leur traduction dans les livres de l’assuré est assimilable à celui d’une garantie reçue à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée en déduction de la marge d’intérêt en Produit net bancaire. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en coût du risque. Il convient de noter que l’activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s’apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations détenues dans Crédit Agricole Assurances. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales comptabilisent de manière symétrique les effets de l’activation des garanties sous forme d’appel ou de retour à meilleure fortune. Informations relatives aux parties liées • Avec les Caisses Locales La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne étant avec les Caisses Locales l’entité consolidante, il n’y a pas de relation avec une société mère, des co-entreprises où elle serait co-entrepreneur, des entreprises associées ou des entités exerçant un contrôle conjoint. Au 31/12/2018, le montant des comptes courants bloqués des Caisses Locales dans la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s’élève à 182 761 milliers d’euros. • Avec ses filiales BANKOA Parmi les filiales de la Caisse Régionale, c’est la banque espagnole BANKOA, intervenant sur le Pays Basque espagnol, qui génère les relations financières les plus importantes. Ces relations financières avec BANKOA, entité qui fait partie du périmètre de consolidation, sont approuvées par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, au titre des conventions réglementées. Elles portent à la fois sur des contre-garanties de crédits clientèle, un accès à des lignes de refinancement et des garanties financières visant à respecter des contraintes réglementaires dans le cadre de l’activité bancaire espagnole. Ainsi, afin de sécuriser BANKOA contre la défaillance d’un débiteur important, la Caisse Régionale contre garantit 287 millions d'euros de prêts clientèle. Ces contre garanties induisent 3,4 millions d’euros de provisions inscrites au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Par ailleurs, la Caisse Régionale aide sa filiale à sécuriser sa liquidité. Pour cela, BANKOA cherche à diversifier ses sources de refinancement : refinancement direct sur le marché interbancaire, refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. via la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, refinancement auprès de la Banque Européenne d’Investissement contre garanti par la Caisse Régionale et, depuis 2013, émission de covered bonds en remplacement de la titrisation d’actifs qui n’étaient plus éligibles au refinancement de la BCE. Le refinancement de BANKOA via la Caisse Régionale, approuvé en Conseil d’Administration de cette dernière avait été porté à un montant maximum de 1 100 millions d’euros en 2011 puis ramené en 2012 à 750 millions d’euros. Cet engagement a été remplacé en 2014 par un engagement de financement à première demande de 40 millions d’euros. Au 31/12/2018, l’utilisation de cette ligne est de 40 millions d’euros. Une caution complémentaire a été mise en place fin novembre 2012 auprès de la BEI, afin de garantir une ligne de crédit de 40 millions d’euros destiné au financement des PME. Une caution supplémentaire du même type a été mise en place en juillet 2017 pour 75 millions d’euros. Il est à noter que deux nouvelles entités espagnoles ont été intégrées au périmètre de consolidation du groupe Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au 31/12/2017. Il s’agit de Crédit Agricole BANKOA GESTION et BANKOA KARTERA détenues à 100% par BANKOA. PG INVEST PG INVEST, filiale à 100 % de la Caisse Régionale, est dédiée aux prises de participations sur le territoire de Pyrénées Gascogne. Elle a été créée pour porter des participations et pour investir dans différentes sociétés locales de type SEM ou SAFER. PG INVEST permet également à la Caisse Régionale de se diversifier dans le secteur du capital risque, du portage foncier ou de la promotion immobilière, au travers de sociétés dans lesquelles PG INVEST est actionnaire majoritaire. Le résultat brut d’exploitation (RBE) au 31 décembre 2018 ressort à -571 K€ contre +644 K€ l’an dernier et s’explique principalement par les éléments suivants : • Un mali de fusion de -297 K€ suite à l’absorption par voie de transmission universelle de patrimoine (TUP) de la société IMMERSIVE LAB. • Des charges de structure pour -104 K€ constituées majoritairement par la mise à disposition de personnel de la Caisse Régionale correspondant globalement à 0,7 ETP jusqu’au 31/10/2018 et 1 ETP jusqu’au 31/12/2018. • Des charges d’intérêts nettes de -74 K€ principalement liées à l’avance en compte courant consentie par la Caisse Régionale au profit de PG INVEST. • D’autres charges de fonctionnement de -96 K€ (dotations aux amortissements et abandon de créances). • La variation de ce RBE par rapport à 2017 s’explique principalement par l’absence de remontées de résultats et dividendes des filiales en 2018 (contre +759 K€ en 2017) et la constatation du mali de fusion de -297 K€ mentionné plus haut. A ce RBE s’ajoute, un coût du risque positif de 49 K€ (reprise de provisions) et une perte sur immobilisation (mise au rebut) de -24 K€. Le résultat net ressort donc à -546 K€ contre un bénéfice de +640 K€ en 2017. PG IMMO et SQHPB PG IMMO est la société qui porte l’activité d’agences immobilières du réseau Square Habitat de la Caisse Régionale. Ces agences immobilières sont soit propriété directe de PG IMMO, soit intégrées à des filiales détenues majoritairement par PG IMMO. Suite à l’entrée dans le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de la société SQHPB (détenue à 100% par PG IMMO), les comptes présentés ci-dessous représentent la contribution des sociétés PG IMMO et SQHPB au résultat consolidé de la Caisse Régionale. Le résultat brut d’exploitation (RBE) ressort à +586 K€ contre +257 K€ l’an dernier. Au RBE s’ajoute un coût du risque positif de +270 K€ (reprise de provision sur litiges). Suite à une moins-value sur cession d’immobilisations de -801 K€, le résultat net ressort à 55 K€ contre une contribution au résultat de +24 K€ sur l’année 2017. PG DEVELOPPEMENT PG DEVELOPPEMENT, filiale à 100 % de PG INVEST, est dédiée aux prises de participations de type Capital Innovation, Capital Développement et Capital Transmission. Suite à son entrée dans le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale au 30 juin 2018, la contribution au résultat consolidé de PG DEVELOPPEMENT ressort à +3,4 M€ pour l’exercice 2018. Le résultat brut d’exploitation (RBE) au 31 décembre 2018 ressort à + 3.609 K€ et se décompose de la manière suivante : • Des produits d’exploitation et financiers (principalement des dividendes et revenus financiers) pour 474 K€ • Des charges de fonctionnement de -182 K€ essentiellement liées à la mise à disposition de personnel par la Caisse Régionale • Des dotations nettes aux provisions sur titres de participations de -94 K€ • La comptabilisation en résultat des plus-values latentes sur titres de participations pour 1.448 K€ • Le passage en résultat 2018 des résultats antérieurs non distribués pour 1.971 K€ (première consolidation). A ce RBE s’ajoute, un coût du risque de -192 K€ (dotations aux provisions sur avance en compte courant). Le résultat net de PG DEVELOPPEMENT ressort donc à 3,4 M€ au 31 décembre 2018. Groupe CAPG ENERGIES NOUVELLES Le groupe CAPG détient 100 % des parts de la SA CAPG ENERGIES NOUVELLES (CAPGEN), créée en 2009 pour regrouper les investissements de la Caisse Régionale dans les énergies renouvelables. Ces investissements consistent principalement en des prises de participations, directes ou via des holdings financiers, dans des sociétés d’exploitation de centrales photovoltaïques et hydroélectriques et dans une unité de méthanisation. Ce parc représente, au 31/12/2018, 419 centrales pour une production de 130 GWh annuelle (+32% par rapport à l’année précédente), soit l’équivalent de la consommation d’une ville de 62 000 habitants. Au cours de l’année 2018, l’activité s’est concentrée sur l’approfondissement du partenariat conclu avec le groupe TENERGIE en 2017. Ainsi, la société TENERGIE INVEST 3 qui était détenue à 65% par TENERGIE et 35% par CAPGEN a été cédée à une nouvelle entité créée en commun et nommée TERRES D’ENERGIE. TERRES D’ENERGIE a été conçu comme un véhicule regroupant un parc de grande ampleur composé de centrales photovoltaïques déjà en production. Le regroupement d’une taille d’actif importante permet ainsi d’atteindre la taille critique et les économies d’échelle nécessaires au maintien de la compétitivité sur un marché des Energies Renouvelables (EnR) en forte concentration. Ainsi, au-delà du parc mis en commun au sein de TI3 dès 2017, TERRES D’ENERGIE a acquis divers parc pour une puissance installée de 175 MWc. Ce groupe consolidé est constitué de 6 sociétés : la société de tête, CAPGEN, le holding de détention de centrales hydroélectriques CAM Hydro, le holding de détention de centrales photovoltaïques CAPG Investissement Energétiques (CAPGIE) et deux de ses sous-filiales : la SNC Saint Clar qui porte un parc photovoltaïque au sol dans le Gers et la SAS EPV6 regroupant des centrales PV en toiture principalement localisées sur le territoire Pyrénées Gascogne. La contribution du groupe CAPGEN aux comptes consolidés de la Caisse Régionale s’élève à 1 048 K€ au 31/12/2018. 446 K€ proviennent du résultat net IFRS individuel de CAPGEN. Celui-ci est composé de 1,7 M€ d’intérêts aux CCA et dividendes reçus des participations et 1,1M€ de produits d’exploitation correspondant à des facturations de services auprès de CAPG ou de sociétés projets. Face à ces produits, les principales charges sont constituées par 467 K€ de charges de fonctionnement et 1,3 M€ de complément de provisions sur un risque douanier identifié en 2017 et concernant l’importation de panneaux photovoltaïques. Hors compte de résultat, on peut noter que les réserves de CAPGEN sont impactées positivement par une plus-value de 2,1 M€ réalisée suite à la cession de la participation de CAPGEN dans une centrale au sol et négativement par un complément de provision de 421 K€ principalement lié à la participation dans la société Heslyom qui a été placée en liquidation judiciaire au troisième trimestre 2018. Les sociétés CAM HYDRO et St CLAR dégagent, quant à elles, des résultats de respectivement 652 K€ et 812 K€ issus de leur activité de vente d’électricité « verte » produite. La société EPV6, encore impactée par des dotations aux amortissements significatives (317 K€ pour 664K€ de produits d’exploitation), arrive quasiment à l’équilibre (-3 K€ de résultat net). Le holding CAPGIE qui porte les participations dans St CLAR et EPV6 dégage quant à lui un résultat net négatif de -859 K€. Cette perte résulte de l’absence de revenus financiers versés par les filiales du fait des reports à nouveau existants conjuguée à un impôt sur les sociétés de 724 K€ lié à la charge fiscale de la SNC St CLAR. Les fonds dédiés PG GESTION (PGG) et PG ALTITUDE (PGA) La Caisse Régionale utilise deux fonds dédiés pour la gestion de ses excédents de fonds propres. Ces fonds correspondent donc à des OPCVM ouverts à la seule Caisse Régionale qui en détermine leur orientation de gestion et les titres admissibles. Ils sont gérés dans le cadre des mandats pas les équipes de sociétés de gestion externes, Amundi pour PGG et Lyxor pour PGA. L’intérêt de ces fonds pour la gestion des portefeuilles titres gérés pour compte propre tient à ce qu’ils permettent de céder des titres, dans le cadre de la gestion active des portefeuilles, sans forcément constater la plus ou moins-value de cession dans les comptes individuels de la Caisse Régionale. En effet, tant que les titres cédés sont dans le fonds dédié, ils n’affectent que les résultats du seul fonds dédié. Pour impacter le résultat individuel de la Caisse Régionale, il faut procéder à la vente de parts du fonds dédié lui-même. En revanche, cette activité affecte les comptes consolidés puisque ces fonds dédiés entrent dans le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale. Les résultats de ces fonds dédiés sont donc très volatiles d’une année sur l’autre et fonction à la fois de la conjoncture des marchés financiers et de l’activité de la Trésorerie de la Caisse Régionale. En 2018, le fonds PGG enregistre une performance de -1.23 %. Le fonds a souffert de l’écartement des primes de risques des émetteurs éligibles au ratio LCR. Au 31/12/2018, le fonds est composé à hauteur de 85% de titres de niveau 1A (dettes souveraines, supranationales et d’agences gouvernementales) et de 15% de titres de niveau 2 (dettes d’entreprises). La duration du portefeuille est relativement faible (0.92 an), le fonds est investi sur des titres à taux révisable (« Floating Rate Note ») ou couvre son exposition en taux via asset swap sur titres. La diversification en termes de signatures et de niveau d’éligibilité LCR permet au fonds de limiter le portage négatif. Cette performance se traduit par un résultat comptable au format IFRS de 159 k€. Le fonds PGA génère une performance de -4.03% sur l’année 2018. La volatilité 1 an du fonds au 31/12/2018 est de 2.96%. La performance du fonds s’inscrit dans un environnement très difficile marqué par une baisse importante des marchés actions (MSCI World -8.71%) ainsi qu’une remontée des taux pendant l’année. Le portefeuille reste peu exposé au risque de volatilité sur les actions, la sensibilité action (béta) étant inférieure à 14%. En comptabilité normes IFRS, le fonds affiche un résultat comptable négatif de -1 856k€. Ce groupe d’intégration fiscale, inchangé en 2018, est lui-même entré, au cours de l’exercice 2010, dans un régime de groupe fiscal avec Crédit Agricole S.A. En application de cette convention, Crédit Agricole S.A. est l’unique interlocuteur de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne pour le versement des acomptes et du solde de l’IS. En 2018, comme en 2017, les acomptes d’IS et la dette d’IS de ce groupe d’intégration fiscale (la Caisse Régionale et les filiales citées ci-dessus) ont été payés à Crédit Agricole S.A. La convention de régime de groupe fiscal est neutre pour la Caisse Régionale qui continuera à constater dans ses comptes une charge d’IS égale à celle qu’elle aurait constatée si elle était demeurée tête de son propre groupe fiscal, à l’exception d’une quote-part de l’économie d’IS constatée par Crédit Agricole S.A. et reversée à la Caisse Régionale sur les dividendes perçus des sociétés membres du groupe fiscal et sur la neutralisation de la quote-part de frais et charges sur les dividendes reçus de SAS RUE LA BOETIE. Pour l’exercice 2018, ce gain fiscal s’élève à 1,6 millions d’euros. • Avec le Groupe Crédit Agricole Cf. paragraphe « Relations internes au Crédit Agricole » ci-dessus. • Avec les dirigeants de la Caisse Régionale Cf. paragraphe 7.7. États financiers consolidés Compte de résultat En milliers d'euros Notes 31/12/2018 31/12/2017 Intérêts et produits assimilés 4.1 375 879 223 890 Intérêts et charges assimilées 4.1 - 148 941 Commissions (produits) 4.2 190 250 182 348 Commissions (charges) 4.2 - 38 121 - 34 865 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 792 1 887 Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction - 93 Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat 885 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 36 307 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 1 023 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 35 284 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 66 374 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat 4.6 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat 4.6 Produits des autres activités 4.7 28 841 34 406 Charges des autres activités 4.7 - 9 559 - 2 110 Produit net bancaire 435 448 471 930 Charges générales d'exploitation 4.8 - 248 666 - 244 104 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 4.9 - 17 484 - 20 588 Résultat brut d'exploitation 169 298 207 238 Coût du risque 4.10 - 53 052 - 20 961 Résultat d'exploitation 116 246 186 277 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence - 275 - 22 Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.11 - 2 260 914 Variations de valeur des écarts d'acquisition 6.16 Résultat avant impôt 113 711 187 169 Impôts sur les bénéfices 4.12 - 17 003 - 52 157 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 6.12 Résultat net 96 708 135 012 Participations ne donnant pas le contrôle 6.21 513 124 Résultat net part du Groupe 96 195 134 888 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres En milliers d'euros Notes 31/12/2018 31/12/2017 Résultat net 96 708 135 012 Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 4.12 314 - 236 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre (1) 4.12 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1) 4.12 - 56 345 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.12 - 56 031 - 236 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence 4.12 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.12 2 943 - 182 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence 4.12 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées 4.12 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 4.12 - 53 088 - 418 Gains et pertes sur écarts de conversion 4.12 Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 20 144 Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 4.12 - 3 619 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.12 106 5 125 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.12 - 3 513 25 269 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence 4.12 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.12 995 - 178 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence 4.12 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées 4.12 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4.12 - 2 518 25 091 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.12 - 55 606 24 673 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 41 102 159 685 Dont part du Groupe 40 633 159 578 Dont participations ne donnant pas le contrôle 469 107 (1) Montant du transfert en réserves d'éléments non recyclables 4.12 - 1 942 B ilan actif En milliers d'euros Notes 31/12/2018 01/01/2018 31/12/2017 Caisse, banques centrales 6.1 253 212 191 321 191 321 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1-6.2-6.6.6.7 299 105 361 105 6 958 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 5 547 7 481 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 293 558 353 624 Instruments dérivés de couverture 3.1-3.2-3.4 8 802 19 655 19 655 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1-6.4-6.6-6.7 1 688 884 1 708 511 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 344 562 306 393 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 344 322 1 402 118 Actifs financiers disponibles à la vente 1 740 870 Actifs financiers au coût amorti 3.1-3.3-6.5-6.6-6.7 15 815 854 15 298 914 Prêts et créances sur les établissements de crédit 581 578 547 976 548 500 Prêts et créances sur la clientèle 14 362 100 13 960 434 13 978 987 Titres de dettes 872 176 790 504 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 49 331 15 838 15 838 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 838 418 Actifs d'impôts courants et différés 6.10 62 204 44 768 40 489 Comptes de régularisation et actifs divers 6.11 321 199 350 772 350 769 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées 6.12 Participations dans les entreprises mises en équivalence 6.13 328 328 Immeubles de placement 6.14 9 831 12 380 12 380 Immobilisations corporelles 6.15 139 615 122 622 122 622 Immobilisations incorporelles 6.15 14 599 12 569 12 569 Ecarts d'acquisition 6.16 2 913 Total de l'actif 18 665 549 18 138 783 17 879 704 B ilan passif En milliers d'euros Notes 31/12/2018 01/01/2018 31/12/2017 Banques centrales 6.1 191 200 249 200 249 200 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 11 810 14 182 14 182 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 11 810 14 182 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 116 315 95 324 95 324 Passifs financiers au coût amorti 15 383 529 14 856 724 Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.8 7 101 057 7 308 160 7 309 192 Dettes envers la clientèle 3.1-3.3-6.8 7 304 664 6 959 567 6 959 567 Dettes représentées par un titre 3.2-3.3-6.8 977 808 588 997 588 997 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 1 960 481 481 Passifs d'impôts courants et différés 6.10 18 244 23 295 13 533 Comptes de régularisation et passifs divers 6.11 274 690 304 505 304 502 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées 6.12 Provisions 6.18 81 376 61 914 61 409 Dettes subordonnées 3.2-3.3-6.19 29 217 29 076 29 076 Total dettes 16 108 341 15 634 701 15 625 463 Capitaux propres 2 557 208 2 504 083 2 254 241 Capitaux propres part du Groupe 2 549 541 2 496 639 2 247 057 Capital et réserves liées 506 530 482 181 482 181 Réserves consolidées 1 731 869 1 743 949 1 586 861 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 214 948 270 510 43 127 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées Résultat de l'exercice 96 195 134 888 Participations ne donnant pas le contrôle 7 667 7 443 7 184 Total du passif 18 665 549 18 138 783 17 879 704 Tableau de variation des capitaux propres En milliers d'euros Part du Groupe Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net Capitaux propres Capital Prime et Réserves consolidées liées au capital (1) Elimination des titres auto- détenus Autres instruments de capitaux propres Total Capital et Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2017 Publié 187 035 1 877 386 - 111 2 064 310 24 043 - 5 608 18 435 2 082 745 Impacts nouvelles normes (2) Capitaux propres au 1er janvier 2017  187 035 1 877 386 - 111 2 064 310 24 043 - 5 608 18 435 2 082 745 Augmentation de capital 14 654 14 654 14 654 Variation des titres auto-détenus Émissions d’instruments de capitaux propres Rémunération des émissions d’instruments de capitaux propres Dividendes versés en 2017  - 11 755 - 11 755 - 11 755 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales Effet des acquisitions/cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle - 6 529 - 6 529 - 6 529 Mouvements liés aux paiements en actions Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 14 654 - 18 284 - 3 630 - 3 630 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 25 109 - 418 24 691 24 691 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence Résultat 2017  134 888 134 888 Autres variations 8 363 8 363 8 363 Capitaux propres au 31 décembre 2017  201 689 1 867 465 - 111 2 069 043 49 152 - 6 026 43 126 134 888 2 247 057 Affectation du résultat 2017  134 888 134 888 - 134 888 Capitaux propres au 1er janvier 2018  201 689 2 002 353 - 111 2 203 931 49 152 - 6 026 43 126 0 2 247 057 Impacts de l'application de la norme IFRS 9 (3) 22 199 22 199 - 47 202 274 585 227 383 249 582 Capitaux propres au 1er janvier 2018 Retraité 201 689 2 024 552 - 111 2 226 130 1 950 268 558 270 509 0 2 496 639 Augmentation de capital 24 353 24 353 24 353 Variation des titres auto-détenus Émissions d’instruments de capitaux propres Rémunération des émissions d’instruments de capitaux propres Dividendes versés en 2018  - 13 296 - 13 296 - 13 296 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales Effet des acquisitions/cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle - 1 211 - 1 211 - 1 211 Mouvements liés aux paiements en actions 52 52 52 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 24 353 - 14 456 9 897 9 897 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 1 900 1 900 - 2 369 - 53 193 - 55 562 - 53 662 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves 1 942 1 942 - 1 942 - 1 942 Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence 297 297 297 Résultat 2018  96 195 96 195 Autres variations 180 180 180 Capitaux propres au 31 décembre 2018 226 042 2 012 473 - 111 2 238 404 - 419 215 366 214 947 96 195 2 549 546 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (2) Impact capitaux propres des normes d'application rétrospective (3) Le détail des impacts sur les capitaux propres lié à la mise en application d'IFRS 9 est présenté dans la note "Effets de l’application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018". En milliers d'euros Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres consolidés Capital, réserves liées et résultat Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2017 Publié 8 401 251 251 8 652 2 091 397 Impacts nouvelles normes (2) Capitaux propres au 1er janvier 2017  8 401 251 251 8 652 2 091 397 Augmentation de capital 14 654 Variation des titres auto-détenus Émissions d’instruments de capitaux propres Rémunération des émissions d’instruments de capitaux propres Dividendes versés en 2017  - 291 - 291 - 12 046 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales Effet des acquisitions/cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle - 1 284 - 1 284 - 7 813 Mouvements liés aux paiements en actions Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires - 1 575 - 1 575 - 5 205 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres - 17 - 17 - 17 24 674 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence Résultat 2017  124 124 135 012 Autres variations 8 363 Capitaux propres au 31 décembre 2017  6 950 234 234 7 184 2 254 241 Affectation du résultat 2017  Capitaux propres au 1er janvier 2018  6 950 234 234 7 184 2 254 241 Impacts de l'application de la norme IFRS 9 (3) -88 309 38 347 259 249 841 Capitaux propres au 1er janvier 2018 Retraité 6 862 543 38 581 7 443 2 504 076 Augmentation de capital 24 353 Variation des titres auto-détenus Émissions d’instruments de capitaux propres Rémunération des émissions d’instruments de capitaux propres Dividendes versés en 2018  - 231 - 231 - 13 527 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales Effet des acquisitions/cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle - 14 - 14 - 1 225 Mouvements liés aux paiements en actions 52 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires - 244 - 244 9 653 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres - 149 105 - 44 - 44 - 53 706 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence 297 Résultat 2018  513 513 96 708 Autres variations - 1 -1 179 Capitaux propres au 31 décembre 2018 7 129 394 143 537 7 667 2 557 213 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (2) Impact capitaux propres des normes d'application rétrospective (3) Le détail des impacts sur les capitaux propres lié à la mise en application d'IFRS 9 est présenté dans la note "Effets de l’application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018". Les principaux éléments ayant contribué à la variation des capitaux propres au cours de l’exercice 2018 sont les suivants : - Augmentation du capital des CL : +24M€ - Dividendes versés par la CR et les CL : -13M€ - Impact de l’entrée de périmètre sur l’exercice de SQHPB : - 1,2 M€ - Impact des résultats de cessions de titres à la JCNR : +1,9 M€ - Gains et pertes en capitaux propres : +55,6M€ ○ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables: -2,4M€ ○ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables: -53,2 M€ (dont -47 M€ s’expliquent par la variation de la valorisation de CAPGEN) Tableau des flux de trésorerie Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans les rubriques "Juste valeur par résultat" ou "Juste valeur par capitaux propres non recyclables" sont compris dans cette rubrique. Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. En milliers d'euros Notes 31/12/2018 31/12/2017 Résultat avant impôt 113 711 187 169 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 17 489 20 592 Dépréciations des écarts d’acquisition et des autres immobilisations 6.16 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 49 822 9 191 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 275 22 Résultat net des activités d’investissement 2 220 - 36 377 Résultat net des activités de financement 1 662 2 269 Autres mouvements 3 747 - 16 948 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements 75 215 - 21 251 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit - 144 315 - 77 018 Flux liés aux opérations avec la clientèle - 81 301 - 460 816 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers 308 223 247 047 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers - 10 458 3 395 Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence (1) Impôts versés - 32 098 - 53 688 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 40 051 - 341 080 Flux provenant des activités abandonnées Total Flux nets de trésorerie générés par l’activité opérationnelle (A) 228 977 - 175 162 Flux liés aux participations (2) - 7 688 188 915 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles - 33 241 - 19 855 Flux provenant des activités abandonnées Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement (B) - 40 929 169 060 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (3) 17 471 3 497 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (4) 15 946 - 5 095 Flux provenant des activités abandonnées Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 33 417 - 1 598 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) 221 465 - 7 700 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture - 126 024 - 126 154 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * - 57 879 - 140 394 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** - 68 145 14 240 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 95 735 - 125 501 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 60 060 - 57 879 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 35 675 - 67 622 Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie 221 759 653 * composé du solde net du poste "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées). ** composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.8 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole) ; (1) Pour l’année 2018, ce montant est nul car nous n’avons pas de société mise en équivalence. (2) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". Au cours de l’année 2018, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s’élève à -7 688 milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes : - Achat par PG IMMO de 55% du titre SQHPB pour -5 509 milliers d’euros ; - Entrée dans le périmètre de consolidation de PG Développement: la totalité des titres détenus (35 entités) passe lors de la première consolidation par le flux d’acquisition pour -4 438 milliers d’euros ; - Entrée dans le périmètre de consolidation par acquisition complémentaire du titre SQHPB : les comptes ordinaires d’ouverture pour 1 105 milliers d’euros n’ont donc pas été décaissés sur l’exercice ; - Cession par CAPGEN des titres de participations hors groupe pour 1 087 milliers d’euros. (3) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à ses actionnaires, à hauteur de 13 526 milliers d’euros pour l’année 2018. (4) Au cours de l’année 2018, les émissions nettes de dettes subordonnées s’élèvent à -590 milliers d’euros. Notes annexes sur les effets de l’application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 Transition du bilan au 31 décembre 2017 au 1er janvier 2018 Les tableaux suivants présentent les actifs et passifs financiers impactés par la mise en place de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018. — Actifs financiers Actifs financiers En milliers d’euros 31/12/2017 01/01/2018 IAS 39 Reclassements au titre d’IFRS 9 Valeur au bilan selon IAS 39 Banques Centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de capitaux propres Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Actifs Représentatifs de contrats en unités de compte Actifs financiers à la juste valeur par Résultat sur option IAS 39 Banques Centrales 139 852 139 852 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 6 958 6 958 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 6 958 6 958 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 1 Instruments dérivés de couverture 19 655 19 655 Actifs disponibles à la vente 1 740 870 50 338 284 629 Prêts et créances sur les établissements de crédit 548 500 523 Prêts et créances sur la clientèle 13 978 987 2 315 Titres détenus jusqu'à l'échéance 838 418 13 739 Soldes comptables selon les critères de valorisation d'IAS 39 17 273 240 Retraitement de la valeur comptable au titre d'IFRS 9 2 502 101 01/01/2018 Soldes comptables selon les critères de valorisation d'IFRS 9 139 852 7 481 52 840 300 784 19 655 Actifs financiers En milliers d’euros 01/01/2018 Reclassements au titre d’IFRS 9 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Actifs financiers au coût amorti Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Participation dans les entreprises mises en équivalence Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Prêts et créances sur les Etablissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Titres de dettes IAS 39 Banques Centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers détenus à des fins de transaction Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 1 Instruments dérivés de couverture Actifs disponibles à la vente 203 935 1 140 198 61 770 Prêts et créances sur les établissements de crédit 547 977 Prêts et créances sur la clientèle 13 976 673 Titres détenus jusqu'à l'échéance 94 278 730 401 Soldes comptables selon les critères de valorisation d'IAS 39 Retraitement de la valeur comptable au titre d'IFRS 9 8 180 261 920 -1 -16 239 -1 667 01/01/2018 Soldes comptables selon les critères de valorisation d'IFRS 9 306 393 1 402 118 547 976 13 960 434 790 504 — Passifs financiers Passifs financiers En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 IAS 39 Reclassements au titre d'IFRS 9 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments Dérivés de couverture Passifs financiers au coût amorti Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Valeur au bilan selon IAS 39 Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre IAS 39 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 14 182 14 182 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 14 182 14 182 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 1 Instruments dérivés de couverture 95 324 95 324 Dettes envers les établissements de crédit 7 309 192 7 309 192 Dettes envers la clientèle 6 959 567 6 959 567 Dettes représentées par un titre 588 997 588 997 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Soldes comptables selon les critères de valorisation d'IAS 39 14 967 262 Retraitement de la valeur comptable au titre d'IFRS 9 1 033 01/01/2018 Soldes comptables selon les critères de valorisation d'IFRS 9 14 182 95 324 7 310 225 6 959 567 588 997 Transition entre les dépréciations ou provisions constituées selon IAS 39 et les corrections de valeur pour pertes constituées selon IFRS 9 Au titre de l’application d’IFRS 9 au 1er janvier 2018, les modalités de provisionnement évoluent de manière significative. Le tableau suivant présente l’évolution des dépréciations ou provisions passives comptabilisées au 31 décembre 2017 (selon les dispositions d’IAS 39) vers le montant de correction de valeur pour pertes comptabilisé au 1er janvier 2018 (selon les dispositions d’IFRS 9) : Dépréciations sur actifs financiers 31/12/2017 01/01/2018 En milliers d'euros IAS 39 – Montant de la dépréciation IFRS 9 - Reclassement des montants de dépréciations Banques Centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Actifs financiers au coût amorti Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers détenus à des fins de transaction Instruments de capitaux propres Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Dépréciations selon IAS 39 Banques centrales Actifs disponibles à la vente - 29 303 - 1 197 - 950 - 27 156 Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle - 295 502 - 295 502 Titres détenus jusqu'à l'échéance Soldes comptables de dépréciations selon les dispositions d'IAS 39 - 324 805 Retraitements des dépréciations selon IFRS 9 ‐ ‐ 1 197 950 ‐ - 95 27 156 - 1 - 16 239 - 1 680 Dont retraitements sur actifs reclassés depuis la catégorie juste valeur par résultat sous IAS 39 Dont retraitements sur actifs reclassés depuis la catégorie actifs disponibles à la vente sous IAS 39 1 197 950 - 95 27 156 Dont retraitements sur actifs reclassés depuis la catégorie prêts et créances sous IAS 39 - 1 - 16 239 Dont retraitements sur actifs reclassés depuis la catégorie titres détenus jusqu'à l'échéance sous IAS 39 - 1 680 01/01/2018 Soldes comptables des dépréciations selon les dispositions d'IFRS 9 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 95 ‐ - 1 - 311 741 - 1 680 Provisions sur engagements de hors bilan En milliers d'euros 31/12/2017 Retraitements des provisions selon IFRS 9 01/01/2018 IAS 39 - Montant de provisions IFRS 9 - Montant de provisions Engagements de financement 103 103 Engagements de garantie 6 080 402 6 443 Soldes comptables de provisions 6 080 505 6 546 Ces retraitements, concernant BANKOA, correspondent à des ajustements sur des provisions d’engagements hors bilan (liées à la règlementation Espagnole). La répartition entre dépréciations collectives et dépréciations individuelles sous IAS 39 au 31 décembre 2017 est la suivante : Ventilation des dépréciations des actifs financiers sous IAS 39 31/12/2017 En milliers d'euros Dépréciations collectives Dépréciations individuelles Soldes comptables de dépréciations selon les dispositions d'IAS 39 -60 182 -235 320 La répartition des dépréciations par étapes de dépréciations (ou buckets) sous IFRS 9 au 1er janvier est la suivante : Actifs financiers En milliers d'euros 01/01/2018 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres - 95 Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Titres de dettes - 95 Actifs financiers au coût amorti - 23 237 - 54 494 - 235 691 Prêts et créances sur les établissements de crédit - 1 Prêts et créances sur la clientèle - 22 509 - 53 541 - 235 691 Titres de dettes - 727 - 953 Total - 23 332 - 54 494 - 235 691 Engagements hors bilan En millions d'euros 01/01/2018 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Engagements de financement 10 93 Engagements de garantie 91 272 6 080 Total 101 365 6 080 Actifs financiers ayant fait l’objet d’un reclassement du fait de la mise en application d’IFRS 9 Actifs - Reclassements à la date de première application En milliers d'euros 31/12/2018 Comptabilisation selon les dispositions d'IFRS 9 Comptabilisation selon les dispositions d'IFRS 9 si le reclassement n'avait pas eu lieu Valeur au bilan Produits/ charges d'intérêts comptabilisés Juste valeur Gain/Pertes comptabilisés en résultat net Gain/Pertes comptabilisés directement en capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat reclassés en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Actifs financiers à la juste valeur par résultat reclassés en actifs financiers au coût amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres reclassés en actifs financiers au coût amorti 52 754 888 50 816 888 -1 938 Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Titres de dettes (1) 52 754 888 50 816 888 -1 938 Total 52 754 888 50 816 888 -1 938 Impact sur les capitaux propres de l'application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 En milliers d'euros Impact de 1ère application d'IFRS 9 au 1er janvier 2018 (1) Capitaux propres consolidés Capitaux propres part du Groupe Capitaux propres – Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres au 31/12/2017 - Norme IAS 39 2 254 241 2 247 057 7 184 Incidence sur les réserves 32 349 32 437 -88 Réévaluation liée au risque de crédit propre sur passifs à la Juste valeur par résultat sur option Reclassement depuis Actifs disponibles à la vente vers Juste valeur par résultat (y compris annulation de la provision le cas échéant ; en cas de couverture de juste valeur, reclassement uniquement de la portion non couverte) 19 954 Reclassement depuis Actifs disponibles à la vente vers Juste valeur par capitaux propres non recyclables : Impact de l'annulation de la dépréciation durable (le cas échéant) 27 155 Reclassement depuis Actifs disponibles à la vente vers Juste valeur par capitaux propres non recyclables : reclassement de la portion couverte en juste valeur (le cas échéant) -3 734 Reclassement depuis coût amorti vers Juste valeur par résultat (y compris frais d'acquisition restant à étaler, en cas de couverture de juste valeur reclassement uniquement de la portion non couverte) 70 Actifs (vers Juste valeur par résultat) 70 Passifs (vers Juste valeur par résultat) Reclassement depuis Juste valeur par résultat vers Juste valeur par capitaux propres recyclables Reclassement depuis Juste valeur par résultat vers coût amorti (y compris commissions restant à étaler) Actifs (depuis Juste valeur par résultat par nature et sur option) Passifs (depuis Juste valeur par résultat sur option) Impact des arrêts de couverture hors couverture de juste valeur - 11 862 Comptabilisation des pertes de crédit attendues (sur actifs financiers, actifs entrant dans le champs d'IAS 17 et IFRS 15, engagements hors bilan) Reclassement des instruments de capitaux propres Juste valeur par résultat sur option vers Juste valeur par capitaux propres non recyclables Impact des modifications sur actifs/passifs financiers évalués au coût amorti 766 Réserves - hors entreprises mises en équivalence 32 349 Réserves - entreprises mises en équivalence Réserves - activités abandonnées Incidence sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables - 63 137 -63 446 309 Reclassement depuis Actifs disponibles à la vente vers Juste valeur par résultat (en cas de couverture de juste valeur, reclassement uniquement de la portion non couverte) - 18 153 Reclassement depuis Actifs disponibles à la vente vers Coût amorti (en cas de couverture de juste valeur, reclassement uniquement de la portion non couverte) 10 Reclassement depuis Coût amorti vers Juste valeur par capitaux propres recyclables (en cas de couverture de juste valeur, reclassement uniquement de la portion non couverte) 5 958 Reclassement des instruments de capitaux propres depuis Actifs disponibles à la vente vers Juste valeur par capitaux propres non recyclables - 50 952 Reclassement depuis Juste valeur par résultat vers Juste valeur par capitaux propres recyclables Impact des arrêts de couverture hors couverture de juste valeur Comptabilisation des pertes de crédit attendues sur actifs financiers à la Juste valeur par capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (nets d'impôt) - hors entreprises mises en équivalence - 63 137 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (nets d'impôt) - entreprises mises en équivalence Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées Incidence sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 280 629 280 591 38 Réévaluation liée au risque de crédit propre sur passifs à la Juste valeur par résultat sur option Reclassement des instruments de capitaux propres depuis Actifs disponibles à la vente vers Juste valeur par capitaux propres non recyclables 280 629 Reclassement des instruments de capitaux propres à la Juste valeur par résultat sur option vers Juste valeur par capitaux propres non recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (nets d'impôts) - hors entreprises mises en équivalence 280 629 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (nets d'impôts) - entreprises mises en équivalence Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées Total - Impact sur les capitaux propres lié à la mise en application d'IFRS 9 249 841 249 582 259 Capitaux propres au 01/01/2018 - Norme IFRS 9 2 504 082 2 496 639 7 443 1 Les montants présentés sont nets d'impôts. Notes annexes aux états financiers 1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisées 1.1 Normes applicables et comparabilité En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2018 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2017. Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2018 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2018. Celles-ci portent sur : Normes, amendements ou interprétations Date de publication par l'Union européenne Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du Applicable dans le Groupe IFRS 9 Instruments financiers Remplacement d’IAS 39 - Instruments financiers : classification et évaluation, dépréciation, couverture 22 novembre 2016 (UE 2016/2067) 1er janvier 2018 Oui Amendement à IFRS 4 Contrats d'assurance / IFRS 9 Instruments financiers Proposition d'approches optionnelles permettant aux entreprises ayant des activités d'assurance de gérer le décalage d'application entre la norme IFRS 9 et IFRS 4 3 novembre 2017 (UE 2017/1988) 1er janvier 2018 Oui IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients Remplacement d’IAS 11 sur la reconnaissance des contrats de construction et d’IAS 18 sur la reconnaissance des produits ordinaires 22 septembre 2016 (UE 2016/1905) 1er janvier 2018 Oui Amendement à IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients Clarifications à IFRS 15 31 octobre 2017 (UE 2017/1987) 1er janvier 2018 Oui Améliorations des IFRS cycle 2014-2016 : - IFRS 12 Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités - IAS 28 Participations dans des entreprises associées et des coentreprises - IFRS 1 Première adoption des normes internationales d'information financière 7 février 2018 (UE 2018/182) 1er janvier 2017 1er janvier 2018 1er janvier 2018 Oui Oui Non Amendement à IFRS 2 Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions Clarifications à IFRS 2 26 février 2018 (UE 2018/289) 1er janvier 2018 Oui Amendement à IAS 40 Immeubles de placement Clarification du principe de transfert, entrée ou sortie, de la catégorie Immeubles de placement 14 mars 2018 (UE 2018/400) 1er janvier 2018 Oui IFRIC 22 Transactions en monnaies étrangères et contrepartie anticipée Clarifications à IAS 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères 3 avril 2018 (UE 2018/519) 1er janvier 2018 Oui Ainsi, le groupe Crédit Agricole publie pour la première fois à compter du 1er janvier 2018 ses états financiers IFRS en application de la norme IFRS 9  Instruments financiers et de la norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients (cf. chapitre 1.2 « Principes et méthodes comptables »). La norme IFRS 9  Instruments Financiers remplace la norme IAS 39 Instruments financiers : comptabilisation et évaluation. Elle définit de nouveaux principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. La norme IFRS 9 est d’application rétrospective et obligatoire à compter du 1er janvier 2018 en ajustant le bilan d’ouverture en date de première application, sans l’obligation de retraiter les états financiers de la période comparative 2017. En conséquence, les actifs et passifs relatifs aux instruments financiers 2017 sont comptabilisés et évalués selon l'application de la norme IAS 39 telle que décrite dans les principes et méthodes comptables présentés dans les états financiers 2017. La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients remplace les normes IAS 11 Contrats de construction, IAS 18 Produits des activités ordinaires, ainsi que toutes les interprétations liées IFRIC 13 Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15 Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18 Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31 Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité. Pour la première application de la norme IFRS 15, le groupe Crédit Agricole a choisi la méthode rétrospective modifiée sans comparatif au niveau de l’exercice 2017. L’application de la norme IFRS 15 n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et les capitaux propres. Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier : Normes, amendements ou interprétations Date de publication par l'Union européenne Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du Applicable dans le Groupe Amendement à IFRS 9 Instruments financiers Options de remboursement anticipé avec pénalité négative 22 mars 2018 (UE 2018/498) 1er janvier 2019 (1) Oui IFRS 16 Contrats de location Remplacement d’IAS 17 sur la comptabilisation des contrats de location 31 octobre 2017 (UE 2017/1986) 1er janvier 2019 Oui IFRIC 23 Positions fiscales incertaines Clarification d'IAS 12 sur l’évaluation et la comptabilisation d’un actif ou passif d’impôt en situation d’incertitude quant à l’application de la législation fiscale 23 octobre 2018 (UE 2018/1595) 1er janvier 2019 Oui (1) Le Groupe a décidé d'appliquer de manière anticipée l'amendement à IFRS 9 à compter du 1er janvier 2018  La norme IFRS 16  Contrats de location remplacera la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location, SIC 15 Avantages dans les contrats de location et SIC 27 Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d’un contrat de location). Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019. La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité des locataires. IFRS 16 imposera pour les locataires un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d’une dette locative représentative des engagements sur toute la durée du contrat, et à l’actif un droit d’utilisation à amortir. Dès 2017, le groupe Crédit Agricole s’est organisé pour mettre en œuvre la norme IFRS 16 dans les délais requis, en y intégrant les fonctions comptables, finances, risques et achats. Une première étude d’impact de la mise en œuvre de la norme dans le Groupe a été réalisée au second semestre 2017 sur la base des états financiers au 31 décembre 2016. L'ensemble de ces travaux se sont poursuivis sur 2018. Le Groupe a finalisé le choix des options structurantes liées à l’interprétation de la norme, a choisi les solutions informatiques nécessaires pour permettre le traitement de données de l'ensemble des contrats de location du Groupe et a réalisé au second semestre des chiffrages d’impacts sur la base des états financiers au 31 décembre 2017. Le Groupe appliquera la méthode rétrospective modifiée conformément au paragraphe C5(b) de la norme IFRS 16 en comptabilisant l'effet cumulatif de l'application initiale à la date de transition (1er janvier 2019). En conséquence, le Groupe n'attend pas d'impact significatif de la norme IFRS 16 sur ses capitaux propres. Le Groupe a choisi d’utiliser les deux exemptions relatives à la comptabilisation proposées par la norme pour les contrats suivants : ̵ Contrats de location à court terme, ̵ Contrats de location portant sur des biens de faible valeur à neuf. Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2018 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2018. Par ailleurs, plusieurs amendements ont été publiés par l’IASB, sans enjeu majeur pour le Groupe, qui s’appliquent sous réserve de leur adoption par l’Union européenne. Il s’agit d'une part des amendements à IAS 12 Impôt sur le résultat, IAS 23 Coût d'emprunt, IFRS 3/IFRS 11 Regroupement d'entreprises, IAS 19 Avantages au personnel et IAS 28 Participations dans des entreprises associées applicables au 1er janvier 2019 et d’un amendement à IAS 1/IAS 8 Présentation des états financiers applicables au 1er janvier 2020. 1.2 Principes et méthodes comptables — Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment : ̵ les activités des marchés nationaux et internationaux ; ̵ les fluctuations des taux d’intérêt et de change ; ̵ la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ; ̵ les modifications de la réglementation ou de la législation. Cette liste n’est pas exhaustive. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : ̵ les instruments financiers évalués à la juste valeur ; ̵ les participations non consolidées ; ̵ les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ; ̵ les plans de stock options ; ̵ les dépréciations d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; ̵ les provisions ; ̵ les dépréciations des écarts d’acquisition ; ̵ les actifs d’impôts différés ; ̵ la valorisation des entreprises mises en équivalence ; Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.  — Instruments financiers (IFRS 9, IAS 39 et IAS 32) - Définitions La norme IAS 32 définit un instrument financier comme tout contrat qui donne lieu à un actif financier d’une entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d’une autre entité, c'est-à-dire tout contrat représentant les droits ou obligations contractuels de recevoir ou de payer des liquidités ou d'autres actifs financiers. Les instruments dérivés sont des actifs ou passifs financiers dont la valeur évolue en fonction de celle d’un sous-jacent, qui requièrent un investissement initial faible ou nul, et dont le règlement intervient à une date future. Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IFRS 9 telle qu’adoptée par l’Union européenne y compris pour les actifs financiers détenus par les entités d’assurance du Groupe. La norme IFRS 9 définit les principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. Il est toutefois précisé que le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise l’option de ne pas appliquer le modèle général de couverture d’IFRS 9. L’ensemble des relations de couverture reste en conséquence dans le champ d’IAS 39 en attendant les futures dispositions relatives à la macro-couverture. - Conventions d’évaluation des actifs et passifs financiers • Evaluation initiale Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. La juste valeur telle que définie par IFRS 13 correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. • Evaluation ultérieure Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE), soit à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. Pour les instruments dérivés, ils sont toujours évalués à leur juste valeur. Le coût amorti correspond au montant auquel est évalué l’actif financier ou le passif financier lors de sa comptabilisation initiale, en intégrant les coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition ou à leur émission, diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) de toute différence (décote ou prime) entre le montant initial et le montant à l’échéance. Dans le cas d’un actif financier, le montant est ajusté si nécessaire au titre de la correction pour pertes de valeur (cf. paragraphe "Provisionnement pour risque de crédit"). Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs prévus sur la durée de vie attendue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. - Actifs financiers • Classement et évaluation des actifs financiers Les actifs financiers non dérivés (instruments de dette ou de capitaux propres) sont classés au bilan dans des catégories comptables qui déterminent leur traitement comptable et leur mode d’évaluation ultérieur. Ces actifs financiers sont classés dans l’une des trois catégories suivantes : ̵ actifs financiers à la juste valeur par résultat ; ̵ actifs financiers au coût amorti ; ̵ actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres. Les critères de classement et d’évaluation des actifs financiers dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié : ̵ d’instruments de dette (i.e. prêts et titres à revenu fixe ou déterminable) ; ou ̵ d’instruments de capitaux propres (i.e. actions). o Instruments de dette Le classement et l’évaluation d’un instrument de dette dépend de deux critères réunis : le modèle de gestion et l’analyse des caractéristiques contractuelles sauf utilisation de l'option à la juste valeur. ̵ Les trois modèles de gestion : Le modèle de gestion est représentatif de la stratégie que suit le management du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne pour la gestion de ses actifs financiers, dans l’atteinte de ses objectifs. Le modèle de gestion est spécifié pour un portefeuille d’actifs et ne constitue pas une intention au cas par cas pour un actif financier isolé. On distingue trois modèles de gestion : ▪ Le modèle de pure collecte dont l’objectif est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie des actifs ; ce modèle n’implique pas systématiquement de détenir la totalité des actifs jusqu’à leur échéance contractuelle ; toutefois, les ventes d’actifs sont strictement encadrées ; ▪ Le modèle mixte dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie sur la durée de vie et de céder les actifs; dans ce modèle, la vente d’actifs financiers et la perception de flux de trésorerie sont toutes les deux essentielles ; et ▪ Le modèle de pure cession dont l’objectif principal est de céder les actifs. Il concerne notamment les portefeuilles dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie via les cessions, les portefeuilles dont la performance est appréciée sur la base de sa juste valeur, les portefeuilles d’actifs financiers détenus à des fins de transaction. ̵ Les caractéristiques contractuelles (test ‘Solely Payments of Principal & Interests’ ou test « SPPI ») : Le test « SPPI » regroupe un ensemble de critères, examinés cumulativement, permettant d’établir si les flux de trésorerie contractuels respectent les caractéristiques d’un financement simple (remboursements de nominal et versements d’intérêts sur le nominal restant dû). Le test est satisfait lorsque le financement donne droit seulement au remboursement du principal et lorsque le versement des intérêts perçus reflète la valeur temps de l'argent, le risque de crédit associé à l'instrument, les autres coûts et risques d'un contrat de prêt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt soit fixe ou variable. Dans un financement simple, l’intérêt représente le coût du passage du temps, le prix du risque de crédit et de liquidité sur la période, et d’autres composantes liées au coût du portage de l’actif (ex : coûts administratifs…). Dans certains cas, cette analyse qualitative ne permettant pas de conclure, une analyse quantitative (ou Benchmark test) est effectuée. Cette analyse complémentaire consiste à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié et les flux de trésorerie d’un actif de référence. Si la différence entre les flux de trésorerie de l’actif financier et celui de référence est jugée non significative, l’actif est considéré comme un financement simple. Par ailleurs, une analyse spécifique sera menée dans le cas où l’actif financier est émis par des entités ad hoc établissant un ordre de priorité de paiement entre les porteurs des actifs financiers en liant de multiples instruments entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit (des « tranches »). Chaque tranche se voit attribuer un rang de subordination qui précise l’ordre de distribution des flux de trésorerie générés par l’entité structurée. Dans ce cas le test « SPPI » nécessite une analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de l’actif concerné et des actifs sous-jacents selon l’approche « look-through » et du risque de crédit supporté par les tranches souscrites comparé au risque de crédit des actifs sous-jacents. Le mode de comptabilisation des instruments de dette résultant de la qualification du modèle de gestion couplée au test « SPPI » peut être présenté sous la forme du diagramme ci-après : Instruments de dette Modèles de gestion Pure collecte Mixte Pure cession Test SPPI Satisfait Coût amorti Juste valeur par capitaux propres recyclables Juste valeur par résultat Non satisfait Juste valeur par résultat Juste valeur par résultat Juste valeur par résultat ♦ Instruments de dette au coût amorti Les instruments de dette sont évalués au coût amorti s’ils sont éligibles au modèle collecte et s’ils respectent le test « SPPI ». Ils sont enregistrés à la date de règlement- livraison et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. Cette catégorie d’actifs financiers fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique « Provisionnement pour risque de crédit ». ♦ Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables Les instruments de dette sont évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables s’ils sont éligibles au modèle mixte et s’ils respectent le test « SPPI ». Ils sont enregistrés à la date de négociation et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ces actifs financiers sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables en contrepartie du compte d’encours (hors intérêts courus comptabilisés en résultat selon la méthode du TIE). En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique « Provisionnement pour risque de crédit » (sans que cela n’affecte la juste valeur au bilan). ♦ Instruments de dette à la juste valeur par résultat Les instruments de dette sont évalués en juste valeur par résultat dans les cas suivants : ̵ Les instruments sont classés dans des portefeuilles constitués d’actifs financiers détenus à des fins de transaction ou dont l'objectif principal est la cession; ̵ Les actifs financiers détenus à des fins de transaction sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. Bien que les flux de trésorerie contractuels soient perçus pendant le temps durant lequel le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détient les actifs, la perception de ces flux de trésorerie contractuels n’est pas essentielle mais accessoire. ̵ Les instruments de dette qui ne respectent pas les critères du test ‘SPPI’. C’est notamment le cas des OPCVM ; ̵ Les instruments financiers classés dans des portefeuilles pour lesquels le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne choisit pour la valorisation à la juste valeur afin de réduire une différence de traitement comptable au compte de résultat. Dans ce cas, il s'agit d'un classement sur option à la juste valeur par résultat. Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature sont enregistrés à la date de règlement- livraison. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat sur option sont enregistrés à la date de négociation. o Instruments de capitaux propres Les instruments de capitaux propres sont par défaut comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction. ♦ Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat). Ils sont enregistrés à la date de règlement - livraison. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. ♦ Instrument de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sur option irrévocable) L’option irrévocable de comptabiliser les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est retenue au niveau transactionnel (ligne par ligne) et s’applique dès la date de comptabilisation initiale. Ces titres sont enregistrés à la date de négociation. La juste valeur initiale intègre les coûts de transaction. Lors des évaluations ultérieures, les variations de juste valeur sont comptabilisées en capitaux propres non recyclables. En cas de cession, ces variations ne sont pas recyclées en résultat, le résultat de cession est comptabilisé en capitaux propres. Seuls les dividendes sont reconnus en résultat. • Décomptabilisation des actifs financiers Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie : ̵ lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ; ̵ ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée. Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs. Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif. Les actifs financiers renégociés pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisés en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à cette date à leur juste valeur à la date de renégociation. La comptabilisation ultérieure dépend du modèle de gestion et du test ‘SPPI’. • Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Ainsi, les prêts qui bénéficient de ces bonifications sont accordés au taux de marché. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées en résultat sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20. - Passifs financiers • Classement et évaluation des passifs financiers Les passifs financiers sont classés au bilan dans les deux catégories comptables suivantes : ̵ passifs financiers à la juste valeur par résultat, par nature ou sur option ; ̵ passifs financiers au coût amorti. — Passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature Les instruments financiers émis principalement en vue d’être rachetés à court terme, les instruments faisant partie d’un portefeuille d’instruments financiers identifiés qui sont gérés ensemble et qui présentent des indications d’un profil récent de prise de bénéfice à court terme, et les dérivés (à l’exception de certains dérivés de couverture) sont évalués à la juste valeur par nature. Les variations de juste valeur de ce portefeuille sont constatées en contrepartie du compte de résultat. — Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Les passifs financiers répondant à l’une des trois conditions définies par la norme, pourront être évalués à la juste valeur par résultat sur option : pour des émissions hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés séparables, dans une optique de réduction ou d’élimination de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés et dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette option est irrévocable et s’applique obligatoirement à la date de comptabilisation initiale de l’instrument. Lors des évaluations ultérieures, ces passifs financiers sont évalués à la juste valeur en contrepartie du résultat pour les variations de juste valeur non liées au risque de crédit propre et en contrepartie des capitaux propres non recyclables pour les variations de valeur liées au risque de crédit propre sauf si cela aggrave la non-concordance comptable. - Passifs financiers évalués au coût amorti Tous les autres passifs répondant à la définition d’un passif financier (hors dérivé) sont évalués au coût amorti. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. - Produits de la collecte Les produits de la collecte sont comptabilisés dans la catégorie des Passifs financiers au coût amorti – Dettes envers la clientèle malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision. • Reclassement de passifs financiers Le classement initial des passifs financiers est irrévocable. Aucun reclassement ultérieur n’est autorisé. Seuls des cas de requalification (instrument de dette versus capitaux propres) peuvent intervenir. • Distinction dettes – capitaux propres La distinction entre instruments de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels. Un passif financier est un instrument de dette s’il inclut une obligation contractuelle : ̵ de remettre à une autre entité de la trésorerie, un autre actif financier ou un nombre variable d’instruments de capitaux propres ; ou ̵ d’échanger des actifs et des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables. Un instrument de capitaux propres est un instrument financier non remboursable qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette. • Décomptabilisation et modification des passifs financiers Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie : ̵ lorsqu’il arrive à extinction ; ou ̵ lorsque les analyses quantitative ou qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration. Une modification substantielle d’un passif financier existant doit être enregistré comme une extinction du passif financier initial et la comptabilisation d’un nouveau passif financier (la novation). Tout différentiel entre la valeur comptable du passif éteint et du nouveau passif sera enregistré immédiatement au compte de résultat. Si le passif financier n’est pas décomptabilisé, le TIE d’origine est maintenu. Une décote/surcote est constatée immédiatement au compte de résultat en date de modification puis fait l’objet d’un étalement au T.I.E. d’origine sur la durée de vie résiduelle de l’instrument. - Provisionnement pour risque de crédit • Champ d’application Conformément à IFRS 9, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne comptabilise une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues (‘Expected Credit Losses’ ou ‘ECL’) sur les encours suivants : ̵ les actifs financiers d’instruments de dette comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables (prêts et créances, titres de dette) ; ̵ les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat; ̵ les engagements de garantie relevant d’IFRS 9 et qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; ̵ les créances locatives relevant de la norme IAS 17 ; et ̵ les créances commerciales générées par des transactions de la norme IFRS 15. Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas concernés par les dispositions en matière de dépréciation. Les instruments dérivés et les autres instruments en juste valeur par contrepartie résultat font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie qui n’est pas visé par le modèle ECL. Ce calcul est décrit dans le chapitre 5 ‘Facteurs de risque et Pilier 3’ du Document de référence de Crédit Agricole S.A. • Risque de crédit et étapes de provisionnement Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d’une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe. Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes (Buckets) : ̵ 1ère étape (Bucket 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), l’entité comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ; ̵ 2ème étape (Bucket 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l’entité comptabilise les pertes attendues à maturité; ̵ 3ème étape (Bucket 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l’entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en bucket 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en bucket 2, puis en bucket 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit. - Définition du défaut La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite : ̵ un arriéré de paiement généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; ̵ l’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté. La définition de ‘défaut’ est appliquée uniformément à tous les instruments financiers, à moins que des informations qui deviennent disponibles indiquent qu’une autre définition de ‘défaut’ convient davantage à un instrument financier particulier. Un encours en défaut (Bucket 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier. Les indications de dépréciation d’un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants : ̵ des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ; ̵ un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ; ̵ l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ; ̵ la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ; ̵ la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ; ̵ l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en particulier, la dépréciation de l’actif financier pouvant résulter de l’effet combiné de plusieurs événements. Sur le périmètre « Grandes clientèles » : la contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après régularisation complète du retard constaté et des autres éléments déclencheurs du défaut (levée du défaut pour la société mère, levée d’une alerte ayant entraîné le défaut, etc.). Sur le périmètre de la « Banque de proximité » : les encours en défaut ne retournent en encours non en défaut qu’après régularisation intégrale des impayés. - La notion de perte de crédit attendue « ECL » L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. • Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle (Downturn) pour la perte en cas de défaut. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (‘Loss Given Default’ ou ‘LGD’). Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier. Les paramètres IFRS 9 sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le Groupe et permettent ainsi d’établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : ̵ au niveau du Groupe dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations ; ̵ au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. • Dégradation significative du risque de crédit Toutes les entités du Groupe doivent apprécier, pour chaque instrument financier, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque (Buckets). Afin d’apprécier la dégradation significative, le Groupe prévoit un processus basé sur 2 niveaux d’analyse : ̵ un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe ; ̵ un deuxième niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du Forward Looking local, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement en Bucket 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque instrument financier. Aucune contagion n’est requise pour le passage de Bucket 1 à Bucket 2 des instruments financiers d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L’origine s’entend comme la date de négociation, lorsque l’entité devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument financier. Pour les engagements de financement et de garantie, l’origine s’entend comme la date d’engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en Bucket 2. Pour les encours (à l'exception des titres) pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits (en particulier les expositions suivies en méthodes autorisées), le groupe Crédit Agricole considère que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, la dépréciation peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois (Bucket 1). Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d’un instrument financier pris isolément, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : ̵ le type d’instrument ; ̵ la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ; ̵ le type de garantie ; ̵ la date de comptabilisation initiale ; ̵ la durée à courir jusqu’à l’échéance ; ̵ le secteur d’activité ; ̵ l’emplacement géographique de l’emprunteur ; ̵ la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; ̵ le circuit de distribution, l’objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l’appréciation des variations du risque de crédit sur une base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Pour les titres, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise l'approche qui consiste à appliquer un niveau absolu de risque de crédit, conformément à IFRS 9, en-deçà duquel les expositions seront classées en Bucket 1 et provisionnées sur la base d’un ECL à 12 mois. Ainsi, les règles suivantes s’appliqueront pour le suivi de la dégradation significative des titres : ̵ les titres notés « Investment Grade », en date d’arrêté, seront classés en Bucket 1 et provisionnés sur la base d’un ECL à 12 mois ; ̵ les titres notés « Non-Investment Grade » (NIG), en date d’arrêté, devront faire l’objet d’un suivi de la dégradation significative, depuis l’origine, et être classés en Bucket 2 (ECL à maturité) en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d’une défaillance avérée (Bucket 3). • Restructurations pour cause de difficultés financières Les instruments de dette restructurés pour difficultés financières sont ceux pour lesquels l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, maturité) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi ils concernent tous les instruments de dette, quelle que soit la catégorie de classement du titre en fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale. Conformément à la définition de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le chapitre Facteurs de risque du Document de référence de Crédit Agricole S.A., les restructurations de créances correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou à des contrats de crédit, ainsi qu’aux refinancements accordés en raison des difficultés financières rencontrées par le client. Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : ̵ Des modifications de contrat ou des refinancements de créance ; ̵ Un client en situation financière difficile. Par « modification de contrat », sont visées par exemple les situations dans lesquelles : ̵ Il existe une différence en faveur de l’emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ; ̵ Les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l’emprunteur concerné que ce qu’auraient pu obtenir, au même moment, d’autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire. Par « refinancement », sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière. Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d’existence d’un risque de perte avérée (Bucket 3). La nécessité de constituer une dépréciation sur l’exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n’entraîne pas systématiquement la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut). La qualification de ‘créance restructurée’ est temporaire. Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’ABE a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de “restructurée” pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements prévus par les normes du Groupe (nouveaux incidents par exemple). En l’absence de décomptabilisation, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote en coût du risque. Le calcul de la décote de restructuration est égal à la différence entre : ̵ La valeur comptable de la créance ; ̵ Et la somme des flux futurs « restructurés », actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine. En cas d’abandon d’une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer flat en coût du risque. Lors de la reprise de la décote, la part due à l’effet de l’écoulement du temps est enregistrée en PNB. • Irrécouvrabilité Lorsqu’une créance est jugée irrécouvrable, c'est-à-dire qu’il n’y a plus d’espoir de la récupérer en tout ou partie, il convient de décomptabiliser du bilan et de passer en perte le montant jugé irrécouvrable. L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert. Chaque entité doit donc le fixer, avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité. Avant tous passages en perte, un provisionnement en Bucket 3 aura dû être constitué (à l’exception des actifs à la juste valeur par résultat). Pour les crédits au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant passé en perte est enregistré en coût du risque pour le nominal, en PNB pour les intérêts. - Instruments financiers dérivés • Classement et évaluation Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers classés par défaut en instruments dérivés détenus à des fins de transaction sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments dérivés de couverture. Ils sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur initiale à la date de négociation. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur. A chaque arrêté comptable, la contrepartie des variations de juste valeur des dérivés au bilan est enregistrée : ̵ En résultat s’il s’agit d’instruments dérivés détenus à des fins de transaction ou de couverture de juste valeur ; ̵ En capitaux propres s’il s’agit d’instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie ou d’un investissement net dans une activité à l’étranger, pour la part efficace de la couverture. • La comptabilité de couverture - Cadre général Conformément à la décision du Groupe, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’applique pas le volet « comptabilité de couverture » d’IFRS 9 suivant l’option offerte par la norme. L’ensemble des relations de couverture reste documenté selon les règles de la norme IAS 39, et ce au plus tard jusqu’à la date d’application du texte sur la macro couverture de juste valeur lorsqu’il sera adopté par l’Union européenne. Néanmoins, l’éligibilité des instruments financiers à la comptabilité de couverture selon IAS 39 prend en compte les principes de classement et d’évaluation des instruments financiers de la norme IFRS 9. Sous IFRS 9, et compte-tenu des principes de couverture d’IAS 39, sont éligibles à la couverture de juste valeur et à la couverture de flux de trésorerie, les instruments de dette au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres recyclables. - Documentation Les relations de couverture doivent respecter les principes suivants : ̵ La couverture de juste valeur a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut affecter le résultat (par exemple, couverture de tout ou partie des variations de juste valeur dues au risque de taux d’intérêt d’une dette à taux fixe) ; ̵ La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de flux de trésorerie futurs d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’une transaction prévue hautement probable, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut ou pourrait (dans le cas d’une transaction prévue mais non réalisée) affecter le résultat (par exemple, couverture des variations de tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ; ̵ La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se prémunir contre le risque de variation défavorable de la juste valeur liée au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro, monnaie de présentation du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent également être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture : ̵ Éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ; ̵ Documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ; ̵ Démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté. Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out). Notamment : ̵ Le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts ; ̵ La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers. Des précisions sur la stratégie de gestion des risques du Groupe et son application sont apportées dans le chapitre 5 ‘Facteurs de risque et Pilier 3’ du Document de référence de Crédit Agricole S.A. - Evaluation L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé à sa juste valeur se fait de la façon suivante : ̵ couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ; ̵ couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite recyclés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ; ̵ couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat. Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement : ̵ couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres en totalité. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; ̵ couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; ̵ couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation. • Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Cette désignation s’applique uniquement aux passifs financiers et aux contrats non financiers. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies : ̵ le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ; ̵ séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ; ̵ les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte. - Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA décrit dans le chapitre 5 ‘Facteurs de risque et Pilier 3’ du Document de référence de Crédit Agricole S.A. Le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques d’évaluation qui maximisent l’utilisation des données observables pertinentes et minimisent celle des données non observables. Lorsqu'une dette est évaluée à la juste valeur par résultat (par nature ou sur option), la juste valeur tient compte du risque de crédit propre de l’émetteur. • Risque de contrepartie sur les dérivés Le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les Crédit default Swaps (CDS) nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. • Hiérarchie de la juste valeur La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation - Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures. Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs. - Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1 Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché. Sont présentés en niveau 2 : ̵ les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ; ̵ les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marché observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation. - Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3. Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée. La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat. Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie. - Compensation des actifs et passifs financiers Conformément à la norme IAS 32, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément. Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan. - Gains ou pertes nets sur instruments financiers • Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Pour les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : ̵ Les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ; ̵ Les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ; ̵ Les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ; ̵ Les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie. Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture. • Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres Pour les actifs financiers comptabilisés à la juste valeur en capitaux propres, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : ̵ Les dividendes provenant d'instruments de capitaux propres classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres non recyclables ; ̵ Les plus et moins-values de cession ainsi que les résultats liés à la rupture de la relation de couverture sur les instruments de dette classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables; ̵ Les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres lorsque l'élément couvert est cédé. - Engagements de financement et garanties financières donnés Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IFRS 9 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IFRS 9. Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il subit en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié qui n’effectue pas un paiement à l’échéance selon les conditions initiales ou modifiées d’un instrument de dette. Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre : ̵ le montant de la correction de valeur pour pertes déterminée selon les dispositions de la norme IFRS 9, chapitre « Dépréciation » ; ou ̵ le montant initialement comptabilisé diminué, s’il y a lieu, du cumul des produits comptabilisés selon les principes d’IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients ». — Provisions (IAS 37 et 19) Le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif. Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a constitué des provisions qui couvrent notamment : ̵ les risques opérationnels ; ̵ les avantages au personnel ; ̵ les risques d’exécution des engagements par signature ; ̵ les litiges et garanties de passif ; ̵ les risques fiscaux ; ̵ les risques liés à l’épargne-logement. Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : ̵ le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ; ̵ l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ; ̵ la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations : ̵ la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ; ̵ les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes. Des informations détaillées sont fournies en note 6.18 "Provisions". — Avantages au personnel (IAS 19) Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories : ̵ les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ; ̵ les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ; ̵ les indemnités de fin de contrat de travail ; ̵ les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies. - Avantages à long terme Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions. La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies. - Avantages postérieurs à l’emploi • Régimes à prestations définies Le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 "Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies"). Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover. Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations. Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies. Conformément à la norme IAS 19 révisé le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Le montant de la provision est égal à : ̵ la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ; ̵ diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale de de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM. • Régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. — Impôts courants et différés (IAS 12) Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. Celle-ci définit l’impôt exigible comme "le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice". Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale. Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe. L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices. L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif. Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles. La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants : ̵ un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par : ▪ la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ; ▪ la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction. ̵ un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. ̵ un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés. Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas. Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation. Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci. En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part. L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré : ̵ soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ; ̵ soit par un regroupement d'entreprises. Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si : ̵ l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et ̵ les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale : a) Soit sur la même entité imposable, b) Soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique Impôts sur le bénéfice du compte de résultat. Cependant, en raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel. — Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40) Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles. Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 33 ans (logements de fonction) 25 ans (immeubles commerciaux) Second œuvre 20 ans Installations techniques 10 ans (acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (acquisition après le 1er juillet 2016) 18 mois (bâtiment modulaire) Agencements 10 ans (acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (acquisition après le 1er juillet 2016) 18 mois (bâtiment modulaire) Matériel informatique 3 ou 4 ans (dégressif) (acquisition avant le 1er Juillet 2016) 3 ans (dégressif) (acquisition après le 1er Juillet 2016) Coffre 10 ans Agora (concept d'agences) 8 ans Mobilier 8 ou 10 ans (acquisition avant le 1er Juillet 2016) 7 ans (acquisition après le 1er Juillet 2016) Logiciels 12 mois Sécurité 7 ans (dégressif) Matériel spécialisé 5 ans Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés. — Opérations en devises (IAS 21) En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires (ex : instruments de dette) et non monétaires (ex : instruments de capitaux propres). A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte trois exceptions : - sur les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres recyclables ; - les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres recyclables ; - sur les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, les écarts de change liés aux variations de juste de valeur du risque de crédit propre enregistrées en capitaux propres non recyclables. Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments : - les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ; - les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés : - en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ; - en capitaux propres non recyclables si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres non recyclables. — Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients (IFRS 15) Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent. Les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif. Concernant les autres natures de commissions, leur comptabilisation au compte de résultat doit refléter le rythme de transfert au client du contrôle du bien ou du service vendu : - le résultat d'une transaction associé à une prestation de services est comptabilisé dans la rubrique Commissions, lors du transfert du contrôle de la prestation de service au client s’il peut être estimé de façon fiable. Ce transfert peut intervenir au fur et à mesure que le service est rendu (service continu) ou à une date donnée (service ponctuel). a) Les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont enregistrées en résultat en fonction du degré d'avancement de la prestation rendue. b) Les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont, quant à elles, intégralement enregistrées en résultat lorsque la prestation est rendue. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées à hauteur du montant pour lequel il est hautement probable que le revenu ainsi comptabilisé ne fera pas ultérieurement l'objet d'un ajustement significatif à la baisse lors de la résolution de l'incertitude. Cette estimation est mise à jour à chaque clôture. En pratique, cette condition a pour effet de différer l'enregistrement de certaines commissions de performance jusqu'à l'expiration de la période d'évaluation de performance et jusqu'à ce qu'elles soient acquises de façon définitive. — Contrats de location (IAS 17) Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière. S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur. Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à : - constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ; - décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ; - constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre : a) L’encours financiers net : dette du locataire constituée du capital restant dû et de l’amortissement financier relatif à la période comprise entre la date de dernière échéance et la clôture de l’exercice, b) La valeur nette comptable des immobilisations louées, c) La provision pour impôts différés, Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci. En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés. S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif. — Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5) Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable. Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées. Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement. Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées. Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes : - elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ; - elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou, - elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente. Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat : - le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ; - le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées. 1.3 Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) — Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés incluent les comptes la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable. - Consolidation des Caisses régionales Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales. Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée. Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier. Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole. Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée. C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale Mutuel Pyrénées Gascogne et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques. - Notions de contrôle Conformément aux normes comptables internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après. Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité. Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances. Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne , des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité. Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle. Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. - Exclusions du périmètre de consolidation Conformément aux dispositions prévues par la norme IAS 28, les participations minoritaires détenues par les entités pour lesquelles l’option prévue par l’article 18 de cette norme a été retenue, sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature. — Méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale : - l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne  ; - la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint. L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe. La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées. La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition. Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable de la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constate : - en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un écart d’acquisition complémentaire ; - en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat. — Retraitements et éliminations Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement. Les plus ou moins values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées. — Conversion des états financiers des filiales étrangères (IAS 21) Les états financiers des filiales étrangères sont convertis en euros en deux étapes : - conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère) ; - conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs sont convertis au cours de clôture. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de la conversion des actifs, des passifs et du compte de résultat sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat lors de la cession totale ou partielle de l’entité. Dans le cas de la cession d’une filiale (contrôle exclusif), le reclassement de capitaux propres à résultat intervient uniquement en cas de perte du contrôle. 2. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période Les faits marquants de l’année 2018 concernent l’évolution du périmètre du Groupe CAPG: Entrées : PG Développement et Square Habitat Pays Basque PG Développement au 30/06/2018 dont l’impact résultat de première consolidation est de 1.9M€. A ce dernier, s’ajoutent 2M€ s’expliquant par la valorisation en juste valeur par résultat des sociétés qu’elle a dans son portefeuille. Square Habitat Pays Basque au 31/12/2018 dont les impacts sont : ▪ Bilan : 12 730k€ dont un Goodwill de 2 914k€. ▪ Situation nette : 2 389k€ ▪ Résultat courant : -240k€ • Sortie : Ténergie Invest 3 Ténergie Invest 3 au 30/09/2018, qui était consolidée selon la méthode de mise en équivalence et dont l’impact résultat est de 297 milliers d’euros. Conformément à IFRS 3, la juste valeur provisoire des actifs et passifs acquis peut être ajustée afin de refléter les informations nouvelles obtenues à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d’acquisition pendant la période d’évaluation qui ne doit pas excéder un an à compter de la date d’acquisition. Par conséquent les écarts d’acquisition présentés dans ce paragraphe peuvent faire l'objet d’ajustements ultérieurs dans ce délai. Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2018 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 12 Périmètre de consolidation au 31 décembre 2018 . • Opération de titrisation Au 31/12/2018, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2018) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales le 26 avril 2018. Cette transaction est le second RMBS français placé dans le marché par le Groupe. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2018 pour un montant de 1 milliard d’euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d'investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales). Dans le cadre de cette titrisation, le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 23,7 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2018. Elle a souscrit pour 3,1 millions d’euros des titres subordonnés. • Bons d'épargne Conformément à l’application de l’article L. 110-4 du code de commerce, les bons d’épargne émis par Crédit Agricole S.A. dont l’échéance est intervenue depuis plus de 5 ans sont prescrits. Cette prescription conduit à décomptabiliser un passif financier qui a pour conséquence la comptabilisation d’un gain dans les comptes de Crédit Agricole S.A. Jusque-là, le Groupe appliquait les règles de prescription de 30 ans après l’échéance des bons et le versement du capital et des intérêts à l’Etat prévues par l’article L. 1126-1 du Code de la Propriété des Personnes Publiques. Conformément aux mécanismes financiers internes au groupe Crédit Agricole entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A., le gain lié à la décomptabilisation du passif de Crédit Agricole S.A. a fait l’objet d’une rétrocession auprès de notre établissement. Cette rétrocession a été comptabilisée en PNB pour 11,2 milliers d’euros au titre des bons échus en 2013. Cette rétrocession a été comptabilisée en Capitaux propres en autres variations de l’exercice pour 826 milliers d’euros au titre des bons échus antérieurement à 2013. 3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est assuré par la Direction de la Prévention des Risques. Cette direction est rattachée au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers. Risque de crédit (Cf. Chapitre « Facteurs de risque – Risque de crédit ») 3.1.1 Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit. Les différentes étapes de dépréciations ("Actifs sains" - Bucket 1 et Bucket 2 et "Actifs dépréciés" – Bucket 3) sont explicitées dans la note 1.2 ”Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers – Provisionnement pour risque de crédit”. Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d’instruments. Les provisions relatives aux engagements de financement et de garanties données comptabilisées en déduction des actifs financiers au coût amorti au 1er janvier 2018 ont été reclassées dans le poste provision au cours de l’exercice 2018. L’essentiel de l’impact de la première application d’IFRS 9 est lié à la valorisation de SAS Rue La Boétie. A compter du 1er janvier 2018, ces titres sont Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres non recyclables sous IFRS 9. Au 31 décembre 2017, ces titres étaient classés en Actifs disponibles à la Vente et étaient valorisés conformément à IAS 39 selon la méthode du coût. Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 1er janvier 2018 784 727 - 727 7 457 - 953 792 184 - 1 680 790 504 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre 7 393 - 7 393 Transferts de ECL 12 mois (Bucket 1) vers ECL Maturité (Bucket 2) Retour de ECL Maturité (Bucket 2) vers ECL 12 mois (Bucket 1) 7 393 - 7 393 Transferts vers ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) Retour de ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) vers ECL Maturité (Bucket 2) / ECL 12 mois (Bucket 1) Total après transferts 792 120 - 727 64 - 953 792 184 - 1 680 790 504 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 80 920 433 - 64 953 80 856 1 386 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… 221 080 - 40 221 080 - 40 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 117 153 473 - 64 953 - 117 217 1 426 Passage à perte Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période Changements dans le modèle / méthodologie Variations de périmètre Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Autres - 23 007 - 23 007 Total 873 040 - 294 873 040 - 294 872 746 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (1) - 570 - 570 Au 31 décembre 2018 872 470 -294 872 470 -294 872 176 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution (1) Inclut les impacts des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les impacts relatifs à la désactualisation des décôtes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif) Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 1er janvier 2018 91 728 -1 91 728 (1) 91 727 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre Transferts de ECL 12 mois (Bucket 1) vers ECL Maturité (Bucket 2) Retour de ECL Maturité (Bucket 2) vers ECL 12 mois (Bucket 1) Transferts vers ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) Retour de ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) vers ECL Maturité (Bucket 2) / ECL 12 mois (Bucket 1) Total après transferts 91 728 -1 91 728 -1 91 727 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 7 464 1 7 464 1 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… 5 986 5 986 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... 238 1 238 1 Passage à perte Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période Changements dans le modèle / méthodologie Variations de périmètre 1 240 1 240 Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Autres Total 99 192 99 192 99 192 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (1) 870 870 Au 31 décembre 2018 100 062 100 062 100 062 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution (1) Inclut les impacts des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les impacts relatifs à la désactualisation des décôtes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les impacts liés à la variation des créances rattachées Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 1er janvier 2018 12 923 467 - 22 509 986 288 - 53 541 362 420 - 235 691 14 272 175 - 311 741 13 960 434 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre - 114 348 - 7 175 87 228 12 380 27 120 - 13 477 - 8 272 Transferts de ECL 12 mois (Bucket 1) vers ECL Maturité (Bucket 2) - 508 956 2 030 508 956 - 6 941 - 4 911 Retour de ECL Maturité (Bucket 2) vers ECL 12 mois (Bucket 1) 414 312 - 9 098 - 414 312 18 892 9 794 Transferts vers ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) - 23 679 119 - 11 788 533 35 467 - 17 177 - 16 525 Retour de ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) vers ECL Maturité (Bucket 2) / ECL 12 mois (Bucket 1) 3 975 - 226 4 372 - 104 - 8 347 3 700 3 370 Total après transferts 12 809 119 - 29 684 1 073 516 - 41 161 389 540 - 249 168 14 272 175 - 320 013 13 952 162 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 498 253 6 830 - 94 337 - 6 733 - 43 262 9 747 360 654 9 844 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… 2 453 349 - 5 856 141 001 - 7 143 2 594 350 - 12 999 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 1 956 341 4 969 - 235 282 9 789 - 8 169 1 889 - 2 199 792 16 647 Passage à perte - 34 384 13 507 - 34 384 13 507 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières 3 - 303 - 56 - 2 102 - 709 - 7 499 - 762 - 9 904 Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période 4 639 - 12 886 - 2 127 - 10 374 Changements dans le modèle / méthodologie Variations de périmètre 1 242 1 242 Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Autres 3 381 5 609 3 977 12 967 Total 13 307 372 - 22 854 979 179 - 47 894 346 278 - 239 421 14 632 829 - 310 169 14 322 660 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (1) 22 715 - 11 112 27 837 39 440 Au 31 décembre 2018 13 330 087 - 22 854 968 067 - 47 894 374 115 - 239 421 14 672 269 - 310 169 14 362 100 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution (1) Inclut les impacts des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les impacts relatifs à la désactualisation des décôtes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les impacts liés à la variation des créances rattachées Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Titres de dettes En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 1er janvier 2018 306 393 - 95 306 393 - 95 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre Transferts de ECL 12 mois (Bucket 1) vers ECL Maturité (Bucket 2) Retour de ECL Maturité (Bucket 2) vers ECL 12 mois (Bucket 1) Transferts vers ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) Retour de ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) vers ECL Maturité (Bucket 2) / ECL 12 mois (Bucket 1) Total après transferts 306 393 - 95 306 393 - 95 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 38 231 - 115 38 231 - 115 Réévaluation de juste valeur sur la période - 2 633 - 2 633 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… 214 025 - 52 214 025 - 52 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 173 098 - 173 098 Passage à perte Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période Changements dans le modèle / méthodologie Variations de périmètre Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Autres - 63 - 63 - 63 - 63 Total 344 624 - 210 344 624 - 210 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (1) - 62 - 62 Au 31 décembre 2018 344 562 - 210 344 562 - 210 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution (1) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur les établissements de crédit En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 1er janvier 2018 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts de ECL 12 mois (Bucket 1) vers ECL Maturité (Bucket 2) Retour de ECL Maturité (Bucket 2) vers ECL 12 mois (Bucket 1) Transferts vers ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) Retour de ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) vers ECL Maturité (Bucket 2) / ECL 12 mois (Bucket 1) Total après transferts 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes Réévaluation de juste valeur sur la période Nouvelle production : achat, octroi, origination,… Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... Passage à perte Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période Changements dans le modèle / méthodologie Variations de périmètre Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Autres Total 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (1) Au 31 décembre 2018 0 0 0 0 0 0 0 0 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution (1) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur la clientèle En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 1er janvier 2018 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre Transferts de ECL 12 mois (Bucket 1) vers ECL Maturité (Bucket 2) Retour de ECL Maturité (Bucket 2) vers ECL 12 mois (Bucket 1) Transferts vers ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) Retour de ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) vers ECL Maturité (Bucket 2) / ECL 12 mois (Bucket 1) Total après transferts 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes Réévaluation de juste valeur sur la période Nouvelle production : achat, octroi, origination,… Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... Passage à perte Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période Changements dans le modèle / méthodologie Variations de périmètre Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Autres Total 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (1) Au 31 décembre 2018 0 0 0 0 0 0 0 0 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution (1) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 1er janvier 2018 1 281 902 - 10 - 93 7 625 1 289 527 - 103 1 289 424 Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre - 3 170 - 180 2 481 143 689 - 37 Transferts de ECL 12 mois (Bucket 1) vers ECL Maturité (Bucket 2) - 21 286 86 21 286 - 151 - 65 Retour de ECL Maturité (Bucket 2) vers ECL 12 mois (Bucket 1) 18 791 - 266 - 18 791 294 28 Transferts vers ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) - 712 - 385 1 097 Retour de ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) vers ECL Maturité (Bucket 2) / ECL 12 mois (Bucket 1) 37 371 - 408 Total après transferts 1 278 732 - 190 2 481 50 8 314 1 289 527 - 140 1 289 387 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes - 101 773 - 3 216 33 628 - 1 920 - 1 481 - 2 - 69 626 - 5 138 Nouveaux engagements donnés 465 281 - 1 229 67 850 - 816 533 131 - 2 045 Extinction des engagements - 590 539 1 662 - 34 198 1 351 - 1 441 - 626 178 3 013 Passage à perte Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières - 75 - 24 7 - 40 6 - 64 - 62 Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période - 711 - 1 191 - 1 902 Changements dans le modèle / méthodologie Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Autres 23 485 - 2 863 - 1 271 - 8 23 485 - 4 142 Au 31 décembre 2018 1 176 959 - 3 406 36 109 - 1 870 6 833 - 2 1 219 901 - 5 278 1 214 623 Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 1er janvier 2018 549 356 - 91 - 272 19 310 - 6 080 568 666 - 6 443 562 223 Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre - 2 330 - 103 217 522 2 113 - 226 193 Transferts de ECL 12 mois (Bucket 1) vers ECL Maturité (Bucket 2) - 7 774 30 7 774 - 428 - 398 Retour de ECL Maturité (Bucket 2) vers ECL 12 mois (Bucket 1) 6 195 - 135 - 6 195 718 583 Transferts vers ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) - 751 2 - 1 370 232 2 121 - 234 Retour de ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) vers ECL Maturité (Bucket 2) / ECL 12 mois (Bucket 1) 8 - 8 8 8 Total après transferts 547 026 - 194 217 250 21 423 - 6 306 568 666 - 6 250 562 416 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 16 222 - 982 17 030 - 2 653 1 860 - 5 066 35 112 - 8 701 Nouveaux engagements donnés 244 915 - 194 39 344 - 276 284 259 - 470 Extinction des engagements - 260 846 118 - 24 090 - 302 1 124 - 285 238 1 242 Passage à perte - 1 323 948 - 1 323 948 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières 59 - 144 - 244 - 329 Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période 86 238 - 2 558 - 2 234 Changements dans le modèle / méthodologie Transferts en actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Autres 32 153 - 1 051 1 776 - 2 471 3 485 - 4 336 37 414 - 7 858 Au 31 décembre 2018 563 248 - 1 176 17 247 - 2 403 23 283 - 11 372 603 778 - 14 951 588 827 Dépréciations des actifs financiers au 31/12/2017  (en milliers d'euros) 31/12/2016 Variations de périmètre Dotations Reprises et utilisations Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Créances sur les établissements de crédit         0 Créances sur la clientèle -304 860 -286 373 297 687 0 -293 546 dont dépréciations collectives -77 276 -202 901 219 995   -60 182 Opérations de location-financement -1 974 -85 103   -1 956 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance         0 Actifs disponibles à la vente -26 112 -4 567 1 376   -29 303 Autres actifs financiers -1 952 1 934 -382 36   -364 Total Dépréciations des actifs financiers -334 898 1 934 -291 407 299 202 0 0 -325 169 Les variations significatives du 31/12/2016 au 31/12/2017 concernant les dotations / reprises se décomposent comme suit : - Sur les crédits de trésorerie et autres concours clientèle : dotation nette de 11.7 millions d’euros - Sur les crédits à l’équipement : reprise nette de 1.6 millions d’euros - Sur les crédits immobiliers : reprise nette de 4.4 millions d’euros Une reprise nette de 17 millions d’euros a été comptabilisée au titre de la provision collective : - Reprise nette de 17.3 millions d’euros pour la CR Pyrénées Gascogne - Dotation nette de 0.2 millions d’euros pour Bankoa La variation de périmètre concerne CAPG Energies Nouvelles. La sortie du sous-groupe de CAPG Energies Nouvelles dans les comptes entraine la constatation d’une reprise de dépréciations débitrices diverse – clientèle des filiales dans les comptes de CAPG Energies Nouvelles – pour 1 934 milliers d’euros. Pour les actifs financiers disponibles à la vente, la reprise concerne la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sur des cessions de titres de participation pour 1 376 milliers d’euros. 3.1.2 Exposition maximale au risque de crédit L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur comptable, nette de toute perte de valeur comptabilisée et compte non tenu des actifs détenus en garantie ou des autres rehaussements de crédit (par exemple, les accords de compensation qui ne remplissent pas les conditions de compensation selon IAS 32). Les tableaux ci-dessous présentent les expositions maximales ainsi que le montant des actifs détenus en garantie et autres techniques de rehaussements de crédit permettant de réduire cette exposition. Les actifs dépréciés en date de clôture correspondent aux actifs dépréciés (Bucket 3). Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur par résultat) En milliers d'euros 31/12/2018 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 112 567 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 5 547 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 107 020 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Instruments dérivés de couverture 8 802 Total 121 369 Actifs financiers soumis aux exigences de dépréciation En milliers d'euros 31/12/2018 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 344 562 dont : actifs dépréciés en date de clôture Prêts et créances sur les établissements de crédit dont : actifs dépréciés en date de clôture Prêts et créances sur la clientèle dont : actifs dépréciés en date de clôture Titres de dettes 344 562 dont : actifs dépréciés en date de clôture Actifs financiers au coût amorti 15 334 338 4 036 417 562 621 3 914 611 dont : actifs dépréciés en date de clôture 134 694 44 750 5 991 40 693 Prêts et créances sur les établissements de crédit 100 062 dont : actifs dépréciés en date de clôture Prêts et créances sur la clientèle 14 362 100 4 036 417 562 621 3 914 611 dont : actifs dépréciés en date de clôture 134 694 44 750 5 991 40 693 Titres de dettes 872 176 dont : actifs dépréciés en date de clôture Total 15 678 900 4 036 417 562 621 3 914 611 dont : actifs dépréciés en date de clôture 134 694 44 750 5 991 40 693 Engagements hors bilan soumis aux exigences de dépréciation En milliers d'euros 31/12/2018 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie 606 394 dont : engagements dépréciés en date de clôture 11 911 Engagements de financement 1 214 623 112 980 22 006 117 194 dont : engagements dépréciés en date de clôture 6 831 52 979 1 580 Total 1 821 017 112 980 22 006 117 194 dont : engagements dépréciés en date de clôture 18 742 52 979 1 580 Une description des actifs détenus en garantie est présentée dans la note 8 : « Engagements de financement et de garantie et autres garanties ». Exposition maximale au risque de crédit au 31/12/2017 L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée. (en milliers d'euros) 31/12/2017 Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 6 958 Instruments dérivés de couverture 19 655 Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable ) 529 705 Prêts, créances et dépôts de garantie sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 92 749 Prêts, créances et dépôts de garantie sur la clientèle 14 051 418 Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance 838 418 Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations) 15 538 903 Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) 1 289 527 Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) 568 666 Provisions - Engagements par signature -6 041 Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) 1 852 152 Exposition maximale au risque de crédit 17 391 055 Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à : (en milliers d'euros) 31/12/2017 Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 426 249 Prêts et créances sur la clientèle   Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole)   Engagements de garantie donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) 285 663 La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques. 3.1.3 Actifs financiers modifiés Les actifs financiers modifiés correspondent aux actifs restructurés pour difficultés financières. Il s’agit de créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration. (Une définition plus détaillée des encours structurés et leur traitement comptable est détaillée dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”). Un actif conserve le statut d’actif financier modifié dès la survenance d’une restructuration et jusqu’à sa décomptabilisation. Pour les actifs ayant fait l’objet d’une restructuration au cours de la période, la valeur comptable établie à l’issue de la restructuration est de : En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Prêts et créances sur les établissements de crédit Valeur comptable brute avant modification Gain ou perte nette de la modification Prêts et créances sur la clientèle 43 7 342 8 062 Valeur comptable brute avant modification 40 7 398 8 771 Gain ou perte nette de la modification 3 -56 -709 Titres de dettes Valeur comptable brute avant modification Gain ou perte nette de la modification Selon les principes établis dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”, dont le stade de dépréciation correspond à celui du Bucket 2 (actifs dégradés) ou Bucket 3 (actifs dépréciés) peuvent faire l’objet d’un retour en Bucket 1 (actifs sains). La valeur comptable des actifs modifiés concernés par ce reclassement au cours de la période est de : En milliers d'euros Valeur comptable brute Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs restructurés antérieurement classés en Bucket 2 ou en Bucket 3 et reclassés en Bucket 1 au cours de la période Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Titres de dettes Total 0 3.1.4 Concentrations du risque de crédit Les valeurs comptables et montants des engagements sont présentés nets de dépréciations et de provisions. Exposition au risque de crédit par catégories de risque de crédit Les catégories de risques de crédit sont présentées par intervalles de probabilité de défaut. La correspondance entre les notations internes et les intervalles de probabilité de défaut est détaillée dans le chapitre "Facteurs de risques et pilier 3 – Gestion du risque de crédit" du Document de référence de Crédit Agricole S.A. Actifs financiers au coût amorti (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 6 793 493 55 896 6 849 389 0,5% < PD ≤ 2% 1 922 618 63 103 1 985 721 2% < PD ≤ 20% 1 140 259 552 780 1 693 039 20% < PD < 100% 36 239 150 281 186 520 PD = 100% 219 429 219 429 Total Clientèle de détail 9 892 609 822 060 219 429 10 934 098 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 3 062 558 29 744 3 092 302 0,6% < PD ≤ 12% 1 347 452 106 000 1 453 452 12% < PD < 100% 10 263 10 263 PD = 100% 154 686 154 686 Total Hors clientèle de détail 4 410 010 146 007 154 686 4 710 703 Dépréciations - 23 148 - 47 894 - 239 421 - 310 463 Total 14 279 471 920 173 134 694 15 334 338 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 0,5% < PD ≤ 2% 2% < PD ≤ 20% 20% < PD < 100% PD = 100% Total Clientèle de détail Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 344 562 344 562 0,6% < PD ≤ 12% 12% < PD < 100% PD = 100% Total Hors clientèle de détail 344 562 344 562 Total 344 562 344 562 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 339 051 841 339 892 0,5% < PD ≤ 2% 125 466 1 623 127 089 2% < PD ≤ 20% 111 493 16 196 127 689 20% < PD < 100% 4 496 4 801 9 297 PD = 100% 1 686 1 686 Total Clientèle de détail 580 506 23 461 1 686 605 653 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 349 865 349 865 0,6% < PD ≤ 12% 246 588 12 098 258 686 12% < PD < 100% 550 550 PD = 100% 5 147 5 147 Total Hors clientèle de détail 596 453 12 648 5 147 614 248 Provisions (1) -3 406 -1 870 -2 -5 278 Total 1 173 553 34 239 6 831 1 214 623 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 21 547 40 21 587 0,5% < PD ≤ 2% 11 930 7 11 937 2% < PD ≤ 20% 11 541 2 313 13 854 20% < PD < 100% 266 947 1 213 PD = 100% 770 770 Total Clientèle de détail 45 284 3 307 770 49 361 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 74 355 - 9 236 65 119 0,6% < PD ≤ 12% 443 609 22 557 466 166 12% < PD < 100% 619 619 PD = 100% 22 513 22 513 Total Hors clientèle de détail 517 964 13 940 22 513 554 417 Provisions (1) - 1 176 - 2 403 - 11 372 - 14 951 Total 562 072 14 844 11 911 588 827 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par agent économique Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option par agent économique Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur comptable Montant des variations de juste valeur résultant des variations du risque de crédit Sur la période En cumulé Administration générale Banques centrales Etablissements de crédit Grandes entreprises Clientèle de détail Total Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 Montant des variations de juste valeur Sur la période En cumulé Dérivés de crédit et assimilés limitant l'exposition au risque LINK Excel.Sheet.12 "\\\\JSS-DOCS\\Composition\\BALO 2019 - COMPTES\\CRCAM PYRENEEES GASCOGNE\\Consolidés\\Tableaux états financiers CR et filiales IFRS 3112017.xlsx" "3.1c Pts&Cces JV rés option!L3C1:L11C3" \a \f 5 \h \* MERGEFORMAT (en milliers d'euros) 31/12/2017 Valeur comptable Montant cumulé des variations de juste valeur résultant des variations du risque de crédit (1) Administration générale     Banques centrales     Etablissements de crédit     Grandes entreprises     Clientèle de détail     Total Prêts et créances à la juste valeur 0 0 Valeurs comptables des dérivés de crédit et assimilés limitant l'exposition au risque     (1) La valeur comptable de ces prêts et créances était nulle au 31/12/2017. Le montant cumulé des variations correspond donc au mouvement de l'année. Actifs financiers au coût amorti par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 1 329 145 4 137 1 333 282 Banques centrales Etablissements de crédit 471 507 471 507 Grandes entreprises 3 048 520 213 717 154 686 3 416 923 Clientèle de détail 9 453 447 750 213 219 429 10 423 089 Dépréciations - 23 148 - 47 894 - 239 421 - 310 463 Total 14 279 471 920 173 134 694 15 334 338 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables par agent économique Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 243 541 243 541 Banques centrales Etablissements de crédit 41 052 41 052 Grandes entreprises 59 969 59 969 Clientèle de détail Total 344 562 344 562 Dettes envers la clientèle par agent économique En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Administration générale 133 998 85 711 Grandes entreprises 2 579 446 2 491 734 Clientèle de détail 4 591 220 4 382 122 Total dettes envers la clientèle 7 304 664 6 959 567 Engagements de financement par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de financement En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 32 835 32 835 Banques centrales Etablissements de crédit 3 036 3 036 Grandes entreprises 572 921 12 242 5 147 590 310 Clientèle de détail 568 167 23 867 1 686 593 720 Provisions (1) - 3 406 - 1 870 - 2 - 5 278 Total 1 173 553 34 239 6 831 1 214 623 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de garantie En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 3 097 1 533 4 630 Banques centrales Etablissements de crédit 115 307 4 775 120 082 Grandes entreprises 402 638 12 634 17 738 433 010 Clientèle de détail 42 206 3 080 770 46 056 Provisions (1) - 1 176 - 2 403 - 11 372 - 14 951 Total 562 072 14 844 11 911 588 827 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) au 31/12/2017 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Encours bruts dont encours bruts dépréciés sur base individuelle Dépréciations individuelles Dépréciations collectives Total Administration générale 1 243 410       1 243 410 Banques centrales         0 Etablissements de crédit 92 251       92 251 Grandes entreprises 2 882 332 156 646 -105 063 -30 093 2 747 176 Clientèle de détail 10 148 747 221 113 -130 257 -30 089 9 988 401 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) 14 366 740 377 759 -235 320 -60 182 14 071 238 (1) Dont encours restructurés pour 94 452 milliers d'euros. (2) Se répartissant en 5 622 K€ de provision sectorielle et 54 560 K€ de provision collective Bâle 2 Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique au 31/12/2017 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Engagements de financement en faveur de la clientèle Administration générale 51 823 Grandes entreprises 574 887 Clientèle de détail 662 817 Total Engagements de financement 1 289 527 Engagements de garantie en faveur de la clientèle Administration générale 3 975 Grandes entreprises 423 064 Clientèle de détail 50 983 Total Engagements de garantie 478 022 Concentration du risque de crédit par zone géographique Actifs financiers au coût amorti par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 12 460 391 914 930 328 259 13 703 580 Autres pays de l'Union européenne 1 811 023 52 290 45 777 1 909 090 Autres pays d'Europe 14 032 293 16 14 341 Amérique du Nord 5 692 44 21 5 757 Amériques centrale et du Sud 466 466 Afrique et Moyen-Orient 8 326 271 42 8 639 Asie et Océanie (hors Japon) 2 689 239 2 928 Japon Organismes supranationaux Dépréciations -23 148 - 47 894 - 239 421 - 310 463 Total 14 279 471 920 173 134 694 15 334 338 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables par zone géographique Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 32 138 32 138 Autres pays de l'Union européenne 312 424 312 424 Autres pays d'Europe Amérique du Nord Amériques centrale et du Sud Afrique et Moyen-Orient Asie et Océanie (hors Japon) Japon Organismes supranationaux Total 344 562 344 562 Dettes envers la clientèle par zone géographique En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 France (y compris DOM-TOM) 5 697 988 5 500 107 Autres pays de l'Union européenne 1 546 028 1 421 506 Autres pays d'Europe 43 623 22 978 Amérique du Nord 7 808 6 357 Amériques centrale et du Sud 683 648 Afrique et Moyen-Orient 5 840 4 959 Asie et Océanie (hors Japon) 2 159 560 Japon 535 2 452 Organismes supranationaux Total dettes envers la clientèle 7 304 664 6 959 567 Engagements de financement par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de financement En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 979 994 36 102 6 832 1 022 928 Autres pays de l'Union européenne 196 420 5 196 425 Autres pays d'Europe 251 1 252 Amérique du Nord (1) 46 1 47 Amériques centrale et du Sud 9 9 Afrique et Moyen-Orient 205 1 206 Asie et Océanie (hors Japon) 33 33 Japon 1 1 Organismes supranationaux Provisions (1) - 3 406 - 1 870 - 2 - 5 278 Total 1 173 553 34 239 6 831 1 214 623 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de garantie En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 264 815 15 471 16 106 296 392 Autres pays de l'Union européenne 298 337 1 776 7 177 307 290 Autres pays d'Europe 10 10 Amérique du Nord 72 72 Amériques centrale et du Sud Afrique et Moyen-Orient 14 14 Asie et Océanie (hors Japon) Japon Organismes supranationaux Provisions (1) - 1 176 - 2 403 - 11 372 - 14 951 Total 562 072 14 844 11 911 588 827 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) au 31/12/2017 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Encours bruts dont encours bruts dépréciés sur base individuelle Dépréciations individuelles Dépréciations collectives Total France (y compris DOM-TOM) 12 615 382 324 640 216 665 56 269 12 342 448 Autres pays de l'Union européenne 1 728 776 53 103 18 647 3 893 1 706 236 Autres pays d'Europe 3 731 14 7   3 724 Amérique du Nord 7 739 1 1   7 738 Amériques centrale et du Sud 516       516 Afrique et Moyen-Orient 7 944     20 7 924 Asie et Océanie (hors Japon) 2 652 1     2 652 Japon         0 Organismes supranationaux         0 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) 14 366 740 377 759 235 320 60 182 14 071 238 (1) Dont encours restructurés pour 94 452  milliers d'euros. Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique au 31/12/2017 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Engagements de financement en faveur de la clientèle France (y compris DOM-TOM) 1 115 659 Autres pays de l'Union européenne 173 101 Autres pays d'Europe 257 Amérique du Nord 86 Amériques centrale et du Sud 9 Afrique et Moyen-Orient 174 Asie et Océanie (hors Japon)   Japon 241 Total Engagements de financement 1 289 527 Engagements de garantie en faveur de la clientèle France (y compris DOM-TOM) 325 427 Autres pays de l'Union européenne 152 480 Autres pays d'Europe 25 Amérique du Nord 76 Amériques centrale et du Sud   Afrique et Moyen-Orient 14 Asie et Océanie (hors Japon)   Japon   Total Engagements de garantie 478 022 3.1.5 Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique (en millions d'euros) 31/12/2018 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Bucket 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Bucket 2) Actifs dépréciés (Bucket 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Administration générale Banques centrales Etablissements de crédit Grandes entreprises Clientèle de détail Prêts et créances 90 727 12 593 0 41 616 24 929 124 5 615 8 613 76 117 Administration générale 21 302 Banques centrales Etablissements de crédit Grandes entreprises 36 999 9 220 7 951 1 873 107 2 928 1 829 16 755 Clientèle de détail 32 426 3 373 33 665 23 056 17 2 687 6 784 59 362 Total 90 727 12 593 41 616 24 929 124 5 615 8 613 76 117 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés ≤ 90 jours > 90 jours à ≤ 180 jours > 180 jours à ≤ 1an > 1an Valeur comptable des actifs financiers en souffrance Instruments de capitaux propres           522 757 28 353 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 950 Administration générale         0     Banques centrales         0     Etablissements de crédit         0     Grandes entreprises         0   950 Clientèle de détail         0     Prêts et avances 312 636 2 971 866 306 316 779 142 439 295 502 Administration générale 139 403       139 403     Banques centrales         0     Etablissements de crédit 93 182 1 850 438 284 95 754 51 583 135 156 Grandes entreprises 80 051 1 121 428 22 81 622 90 856 160 346 Clientèle de détail         0     Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement 312 636 2 971 866 306 316 779 665 196 324 805 3.2 Risque de marché cf. Rapport de gestion Chapitre « Facteurs de risques » — Opérations sur les instruments dérivés : analyse par durée résiduelle La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. Instruments dérivés de couverture – Juste valeur actif En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 436 4 859 3 480 8 775 Futures FRA Swaps de taux d'intérêts 436 4 859 3 480 8 775 Options de taux Caps-floors-collars Autres instruments conditionnels Instruments de devises 0 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes de change Options de change Autres instruments Autres Sous-total 0 0 0 436 4 859 3 480 8 775 Opérations de change à terme Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif 0 0 0 436 4 859 3 507 8 802 (en milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché Total en valeur de marché ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 207 6 099 13 183 19 489 11 991 Futures             0   FRA             0   Swaps de taux d'intérêts       207 6 099 13 183 19 489 11 991 Options de taux             0   Caps - floors - collars             0   Autres instruments conditionnels             0   Instruments de devises et or 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes de change             0   Options de change             0   Autres instruments 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur actions & indices boursiers             0   Dérivés sur métaux précieux             0   Dérivés sur produits de base             0   Dérivés de crédits             0   Autres             0   Sous-total 0 0 0 207 6 099 13 183 19 489 11 991 . Opérations de change à terme           166 166   Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif 0 0 0 207 6 099 13 349 19 655 11 991 Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif  En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 1 925 15 854 98 536 116 315 Futures FRA Swaps de taux d'intérêts 1 925 15 854 98 536 116 315 Options de taux Caps-floors-collars Autres instruments conditionnels Instruments de devises 0 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes de change Options de change Autres instruments Autres Sous-total 0 0 0 1 925 15 854 98 536 116 315 Opérations de change à terme Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 0 0 0 1 925 15 854 98 536 116 315 (en milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché Total en valeur de marché ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 349 12 856 82 119 95 324 130 452 Futures             0   FRA             0   Swaps de taux d'intérêts       349 12 856 82 119 95 324 130 452 Options de taux             0   Caps - floors - collars             0   Autres instruments conditionnels             0   Instruments de devises et or 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes de change             0   Options de change             0   Autres instruments 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur actions & indices boursiers             0   Dérivés sur métaux précieux             0   Dérivés sur produits de base             0   Dérivés de crédits             0   Autres             0   Sous-total 0 0 0 349 12 856 82 119 95 324 130 452 . Opérations de change à terme             0 293 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 0 0 0 349 12 856 82 119 95 324 130 745 Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif  En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 33 450 4 115 4 598 Futures FRA Swaps de taux d'intérêts 33 450 4 099 4 582 Options de taux Caps-floors-collars 16 16 Autres instruments conditionnels Instruments de devises et or 0 0 0 442 442 Opérations fermes de change Options de change 442 442 Autres instruments 23 23 Dérivés sur actions & indices boursiers Dérivés sur métaux précieux Dérivés sur produits de base Dérivés de crédits Autres 23 23 Sous-total 0 0 0 498 450 4 115 5 063 Opérations de change à terme 484 484 Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 0 0 0 982 450 4 115 5 547 (en milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché Total en valeur de marché ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 57 620 5 318 5 995 8 319 Futures             0   FRA             0   Swaps de taux d'intérêts       57 620 5 287 5 964 8 319 Options de taux             0   Caps - floors - collars           31 31   Autres instruments conditionnels             0   Instruments de devises et or 0 0 0 665 0 0 665 0 Opérations fermes de change             0   Options de change       665     665   Autres instruments 0 0 0 26 0 0 26 93 Dérivés sur actions & indices boursiers             0 19 Dérivés sur métaux précieux             0   Dérivés sur produits de base             0   Dérivés de crédits             0   Autres       26     26 74 Sous total 0 0 0 748 620 5 318 6 686 8 412 Opérations de change à terme       272     272 636 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 0 0 0 1 020 620 5 318 6 958 9 048 Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif  En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 33 450 9 919 10 402 Futures FRA Swaps de taux d'intérêts 33 450 9 903 10 386 Options de taux Caps-floors-collars 16 16 Autres instruments conditionnels Instruments de devises et or 0 0 0 416 26 0 442 Opérations fermes de change Options de change 416 26 442 Autres instruments 0 0 0 401 401 Dérivés sur actions & indices boursiers Dérivés sur métaux précieux Dérivés sur produits de base Dérivés de crédits Autres 401 401 Sous-total 0 0 0 850 476 9 919 11 245 Opérations de change à terme 565 565 Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 0 0 0 1 415 476 9 919 11 810 (en milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché Total en valeur de marché ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 58 716 11 667 12 441 16 047 Futures             0   FRA             0   Swaps de taux d'intérêts       58 716 11 636 12 410 16 047 Options de taux             0   Caps - floors - collars           31 31   Autres instruments conditionnels             0   Instruments de devises et or 0 0 0 655 10 0 665 0 Opérations fermes de change             0   Options de change       655 10   665   Autres instruments 0 0 0 967 0 0 967 1 765 Dérivés sur actions & indices boursiers             0 19 Dérivés sur métaux précieux             0   Dérivés sur produits de base             0   Dérivés de crédits             0   Autres       967     967 1 746 Sous total 0 0 0 1 680 726 11 667 14 073 17 812 Opérations de change à terme       109     109 593 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 0 0 0 1 789 726 11 667 14 182 18 405 Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Instruments de taux d'intérêt 5 962 601 5 804 121 Futures FRA Swaps de taux d'intérêts 5 954 923 5 792 529 Options de taux Caps-floors-collars 7 678 11 592 Autres instruments conditionnels Instruments de devises et or 4 888 107 090 Opérations fermes de change Options de change 4 888 107 090 Autres instruments Dérivés sur actions & indices boursiers Dérivés sur métaux précieux Dérivés sur produits de base Dérivés de crédits Autres Sous-total 5 967 489 5 911 211 Opérations de change à terme 305 705 133 233 Total notionnels 6 273 194 6 044 444 — Risque de change cf. Rapport de gestion Chapitre « Facteurs de risques » 3.3 Risque de liquidité et de financement cf. Rapport de gestion Chapitre « Facteurs de risques » Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 82 105 65 099 228 149 205 375 850 581 578 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 827 277 1 347 733 4 612 556 7 790 028 94 675 14 672 269 Total 909 382 1 412 832 4 840 705 7 995 403 95 525 15 253 847 Dépréciations -310 169 Total prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 0 0 0 0 0 14 943 678 En milliers d'euros 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 79 138 46 794 191 496 229 971 1 101 548 500 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 824 483 1 280 389 4 411 720 7 690 627 67 270 14 274 489 Total 903 621 1 327 183 4 603 216 7 920 598 68 371 14 822 989 Dépréciations -295 502 Total prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 0 0 0 0 0 14 527 487 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 002 521 1 571 721 3 234 837 1 291 090 888 7 101 057 Dettes envers la clientèle 6 141 004 605 514 494 975 63 171 7 304 664 Total dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 7 143 525 2 177 235 3 729 812 1 354 261 888 14 405 721 En milliers d'euros 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 043 936 1 996 198 3 182 312 1 086 743 3 7 309 192 Dettes envers la clientèle 5 808 685 516 002 560 815 74 065 6 959 567 Total dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 6 852 621 2 512 200 3 743 127 1 160 808 3 14 268 759 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse Titres du marché interbancaire Titres de créances négociables 136 775 668 192 138 000 942 967 Emprunts obligataires 6 34 835 34 841 Autres dettes représentées par un titre Total dettes représentées par un titre 136 781 668 192 138 000 34 835 0 977 808 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée 25 796 25 796 Dettes subordonnées à durée indéterminée 51 3 370 3 421 Dépôts de garantie à caractère mutuel Titres et emprunts participatifs Total dettes subordonnées 0 25 847 0 0 3 370 29 217 En milliers d'euros 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse Titres du marché interbancaire Titres de créances négociables 153 781 298 529 120 000 572 310 Emprunts obligataires 16 687 16 687 Autres dettes représentées par un titre Total dettes représentées par un titre 153 781 298 529 120 000 16 687 0 588 997 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée 795 25 003 25 798 Dettes subordonnées à durée indéterminée 10 3 268 3 278 Dépôts de garantie à caractère mutuel Titres et emprunts participatifs Total dettes subordonnées 10 795 25 003 0 3 268 29 076 Garanties financières en risque données par maturité attendue Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance. En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 16 955 89 338 106 293 En milliers d'euros 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 6 041 6 041 Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 " Risque de marché". 3.4 Comptabilité de couverture Note 3.2 "Risque de marché" et Chapitre "Facteurs de risque – Gestion du bilan". Couverture de juste valeur Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. Couverture de flux de trésorerie Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable. Couverture d’un investissement net en devise Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères. Instruments dérivés de couverture En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur de marché Montant notionnel positive négative Couverture de juste valeur 5 782 101 976 5 551 814 Taux d'intérêt 5 782 101 976 5 551 814 Change Autres Couverture de flux de trésorerie 3 020 14 339 247 247 Taux d'intérêt 2 993 14 339 229 608 Change 27 17 639 Autres Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger Total instruments dérivés de couverture 8 802 116 315 5 799 061 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Valeur de marché Montant notionnel positive négative Couverture de juste valeur 15 698 79 994 5 453 553 Taux d'intérêt 15 698 79 994 5 346 463 Instruments de capitaux propres       Change     107 090 Crédit       Matières premières       Autres       Couverture de flux de trésorerie 3 957 15 330 253 210 Taux d'intérêt 3 791 15 330 233 808 Instruments de capitaux propres       Change 166   19 402 Crédit       Matières premières       Autres       Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger       Total Instruments dérivés de couverture 19 655 95 324 5 706 763 Opérations sur instruments dérivés de couverture : analyse par durée résiduelle (notionnels) La ventilation des notionnels des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 537 658 1 610 381 3 633 383 5 781 422 Futures FRA Swaps de taux d'intérêts 537 658 1 610 381 3 633 383 5 781 422 Options de taux Caps-floors-collars Autres instruments conditionnels Instruments de devises 0 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes de change Options de change Autres instruments Autres Sous-total 0 0 0 537 658 1 610 381 3 633 383 5 781 422 Opérations de change à terme 17 639 17 639 Total notionnel des instruments dérivés de couverture 0 0 0 537 658 1 610 381 3 651 022 5 799 061 La note « 3.2 Risque de marché - Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle » présente la ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés de couverture par maturité contractuelle résiduelle. Couverture de juste valeur Instruments dérivés de couverture En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y. c. cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Couverture de juste valeur Marchés organisés Taux d'intérêt Instruments fermes Instruments conditionnels Change Instruments fermes Instruments conditionnels Autres Marchés de gré à gré 222 56 294 5 472 482 510 Taux d'intérêt 222 56 294 5 472 482 510 Instruments fermes 222 56 294 5 472 482 510 Instruments conditionnels Change Instruments fermes Instruments conditionnels Autres Total des micro-couvertures de juste valeur 222 56 294 5 472 482 510 Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 5 560 45 682 (36 225) 5 069 304 Total couverture de juste valeur 5 782 101 976 (30 753) 5 551 814 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Eléments couverts Micro-couvertures En milliers d'euros 31/12/2018 Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y. c. cessations de couvertures au cours de la période) Valeur comptable dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables Taux d'intérêt Change Autres Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 523 995 53 506 0 - 6 804 Taux d'intérêt 523 995 53 506 - 6 804 Change Autres Total de la couverture de juste valeur sur les éléments d'actif 523 995 53 506 0 - 6 804 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 157 658 Taux d'intérêt 157 658 Change Autres Total de la couverture de juste valeur sur les éléments de passif 157 658 0 0 0 La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste du bilan auquel elle se rattache. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Macro-couvertures En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 4 834 887 Total - Actifs 4 834 887 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 285 710 Total - Passifs 285 710 Total couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un protefeuille d'instruments financiers 5 120 597 La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » au bilan. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture En milliers d'euros 31/12/2018 Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y. c. cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y. c. cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Taux d'intérêt -30 753 30 998 245 Change Autres Total -30 753 30 998 245 Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets à l’étranger Instruments dérivés de couverture En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y. c. cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Couverture de flux de trésorerie Marchés organisés 0 0 0 0 Taux d'intérêt Instruments fermes Instruments conditionnels Change Instruments fermes Instruments conditionnels Autres Marchés de gré à gré 3 020 14 339 - 139 247 247 Taux d'intérêt 2 993 14 339 229 608 Instruments fermes 2 993 14 339 229 608 Instruments conditionnels Change 27 - 139 17 639 Instruments fermes 27 - 139 17 639 Instruments conditionnels Autres Total des micro-couvertures de flux de trésorerie 3 020 14 339 - 139 247 247 Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de change Total des macro-couvertures de flux de trésorerie Total de la couverture de flux de trésorerie 3 020 14 339 - 139 247 247 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres » à l’exception de la part inefficace de la relation de couverture qui est comptabilisée au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture En milliers d'euros 31/12/2018 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisée sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Couverture de flux de trésorerie Taux d'intérêt 242 Change (139) Autres Total de la couverture de flux de trésorerie 103 0 0 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger Total couverture de flux de trésorerie et d'investissement net dans une activité à l'étranger 103 0 0 3.5 Risques opérationnels cf. Rapport de gestion Chapitre « Facteurs de risques » 3.6 Gestion du capital et ratios réglementaires Conformément au règlement européen 575/2013 (CRR), le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est soumis au respect du ratio de solvabilité, de levier et de liquidité. La gestion des fonds propres du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013, applicables depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché. Ce nouveau dispositif prudentiel consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de fonds propres et des exigences supplémentaires en matière de la liquidité et du levier. Les exigences de coussins de fonds propres s’appliquent de manière progressive et atteindront le niveau cible en 2019. Les fonds propres sont répartis en trois catégories : - les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres retraités notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1) et de déductions des immobilisations incorporelles ; - les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1, constitués du Common Equity Tier 1 et des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 perpétuels ; - les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans. Pour être reconnus en fonds propres, les instruments de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles, et qu’ils ont été émis avant le 31/12/2011, ils font l’objet d’une clause de « grand-père » qui s’étale sur 10 ans jusqu’à fin 2021 permettent de les éliminer des fonds propres de façon progressive. Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2. Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l’établissement ne bénéficie pas de la « dérogation conglomérat financier ». En 2018 comme en 2017 et selon la règlementation en vigueur, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a respecté les exigences réglementaires. 4. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Produits et Charges d’intérêts En milliers d'euros 31/12/2018 Sur les actifs financiers au coût amorti 357 052 Opérations avec les établissements de crédit 3 625 Opérations internes au Crédit Agricole 23 164 Opérations avec la clientèle 318 940 Opérations de location-financement 304 Titres de dettes 11 019 Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 7 553 Opérations avec les établissements de crédit Opérations avec la clientèle Titres de dettes 7 553 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 11 261 Autres intérêts et produits assimilés 13 Produits d'intérêts (1) (2) 375 879 Sur les passifs financiers au coût amorti - 92 458 Opérations avec les établissements de crédit - 2 337 Opérations internes au Crédit Agricole - 59 304 Opérations avec la clientèle - 26 900 Opérations de location-financement Dettes représentées par un titre - 2 281 Dettes subordonnées - 1 636 Intérêts courus et échus des instruments de couverture - 56 402 Autres intérêts et charges assimilées - 81 Charges d'intérêts - 148 941 (1) dont 5 804 milliers d'euros sur créances dépréciées (Bucket 3) au 31 décembre 2018. (2) dont 4 649 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2018. (en milliers d'euros) 31/12/2017 Sur opérations avec les établissements de crédit 2 656 Sur opérations internes au Crédit Agricole 23 357 Sur opérations avec la clientèle 334 613 Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente 4 710 Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 12 809 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 14 861 Sur opérations de location-financement 318 Autres intérêts et produits assimilés   Produits d'intérêts (1) (2) 393 324 Sur opérations avec les établissements de crédit -6 571 Sur opérations internes au Crédit Agricole -83 554 Sur opérations avec la clientèle -29 903 Sur dettes représentées par un titre -4 485 Sur dettes subordonnées -2 269 Intérêts courus et échus des instruments de couverture -42 643 Sur opérations de location-financement   Autres intérêts et charges assimilées -9 Charges d'intérêts -169 434 (1) Dont 5 812 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2017. (2) Dont 4 355 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2017. 4.2 Produits et charges de commissions En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 632 - 831 - 199 384 - 139 245 Sur opérations internes au Crédit Agricole 9 923 - 21 277 - 11 354 10 664 - 22 805 - 12 141 Sur opérations avec la clientèle 47 605 - 1 116 46 489 47 779 - 1 092 46 687 Sur opérations sur titres - 162 - 162 - 124 - 124 Sur opérations de change 241 - 4 237 328 - 2 326 Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan 234 234 8 8 Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 124 361 - 10 834 113 527 114 139 - 10 177 103 962 Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 7 254 - 3 897 3 357 9 046 - 526 8 520 Produits nets des commissions 190 250 - 38 121 152 129 182 348 - 34 865 147 483 Les produits de commissions des opérations ci-dessus sont portés majoritairement par l’activité de banque de proximité. 4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2018 Dividendes reçus Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de transaction -52 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 541 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dette ne remplissant pas les critères SPPI -294 Gains ou pertes nets sur actifs représentatifs de contrats en unités de compte Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option (1) Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 594 Résultat de la comptabilité de couverture 3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 792 (1) Hors spread de crédit émetteur pour les passifs à la juste valeur par résultat sur option concernés (en milliers d'euros) 31/12/2017 Dividendes reçus   Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature 990 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option   Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 464 Résultat de la comptabilité de couverture 433 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 1 887 Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Profits Pertes Net Profits Pertes Net Couverture de juste valeur 113 275 - 113 278 - 3 138 252 - 138 267 - 15 Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 52 172 - 58 976 - 6 804 61 167 - 77 062 - 15 895 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) 61 103 - 54 302 6 801 77 085 - 61 205 15 880 Couverture de flux de trésorerie 7 - 7 Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace 7 - 7 Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace 0 0 Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 79 633 - 79 627 6 66 840 - 66 375 465 Variations de juste valeur des éléments couverts 58 714 - 20 912 37 802 22 971 - 43 861 - 20 890 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 20 919 - 58 715 - 37 796 43 869 - 22 514 21 355 Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt 26 - 43 - 17 Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace 26 - 43 - 17 Total résultat de la comptabilité de couverture 192 915 - 192 912 3 205 118 - 204 685 433 Le détail du résultat de la comptabilité de couverture par type de relation (Couverture de juste valeur, Couverture de flux de trésorerie,…) est présenté dans la note 3.4 Comptabilité de couverture. 4.4 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres En milliers d'euros 31/12/2018 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables (1) 1 023 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 35 284 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 36 307 (1) Hors résultat de cession sur instruments de dettes dépréciés (Bucket 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque ». Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente au 31/12/2017 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Dividendes reçus 34 187 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1) 35 806 Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) -3 619 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances   Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 66 374 (1) Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.10 " Coût du risque". Il s'agit pour l'essentiel de plus-values nettes de cessions sur titres à revenu fixe et titres à revenu variable: - CR Pyrénées Gascogne pour 6 millions d'euros - Bankoa pour 3,2 millions d’euros - CAPG Energies Nouvelles pour 25,7 million d’euros - PG Gestion pour 0,2 millions d’euros - PG Altitude pour 0,7 million d’euros En 2017, les pertes sur titres dépréciés durablement proviennent de - CR Pyrénées Gascogne pour -99 K€ - CAPG Energies Nouvelles pour – 999 K€ - CAM Hydro pour – 2 521 K€ En 2017, les pertes sur les créances dépréciées durablement se décomposent comme suit (en K€) : 2017 CR Pyrénées Gascogne 99 CA INNOVE 6 SACAM FIRECA 9 SQUARE ACHAT 2 SACAM FIA NET EUROPE 82 CAPG Energies Nouvelles 999 HESLYON (ex CAM Energie Service) 949 CHILI INVEST 50 CAM Hydro 2 521 AUTERIVE 287 CENTRELEC 1 358 MIREPEIX 876 Total 3 619 4.5 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros 31/12/2018 Titres de dettes 264 Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Gains résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti 264 Titres de dettes Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Pertes résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti 0 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (1) 264 (1) Hors résultat sur décomptabilisation d'instruments de dettes dépréciés (Bucket 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque ». Au cours de l’exercice, le Groupe Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a procédé à la cession d’actifs au coût amorti en raison de cessions fréquentes non significatives. 4.6 Produits (charges) nets des autres activités En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation 52 55 Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d’assurance Autres produits nets de l’activité d’assurance Variation des provisions techniques des contrats d’assurance Produits nets des immeubles de placement -328 - 1  016 Autres produits (charges) nets 19 558 33 257 Produits (charges) des autres activités 19 282 32 296 4.7 Charges générales d’exploitation En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Charges de personnel - 146 158 - 141 261 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) - 11 856 - 12 431 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation - 90 652 - 90 412 Charges générales d'exploitation - 248 666 - 244 104 (1) Dont 3 138 milliers d'euros comptabilisés au titre du fonds de résolution. Honoraires des commissaires aux comptes Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne . La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2018 est donnée ci-dessous : Collège des commissaires aux comptes du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne En milliers d'euros EY PwC Total 2018 2018 2017 2018 2017 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 237 164 272 241 509 Émetteur 169 136 158 151 327 Filiales intégrées globalement 68 28 114 90 182 Services autres que la certification des comptes 10 37 48 15 58 Émetteur 10 36 7 14 17 Filiales intégrées globalement 0 1 41 1 41 Total 247 201 320 256 567 Le montant total des honoraires de Ernst & Young, commissaire aux comptes de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne , figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 247 milliers d’euros, dont 237 milliers d’euros au titre de la mission de certification des comptes de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et ses filiales, et 10 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (vérifications des informations sociales RSE ) Le montant total des honoraires de PriceWaterhouseCoopers, commissaire aux comptes de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne , figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 320 milliers d’euros, dont 272 milliers d’euros au titre la mission de certification des comptes de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et ses filiales, et 48 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (attestations, revue de conformité de déclarations fiscales, audit protection d’actifs). Autres commissaires aux comptes intervenant sur les sociétés du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne , consolidées par intégration globale En milliers d'euros Groupe Sully Groupe Audit CEFAT Mazars Informa Consulting Compliance Total 2018 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 20 28 6 7 5 31 Services autres que la certification des comptes 17 18 18 Total 20 28 6 7 5 17 18 49 4.8 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Dotations aux amortissements - 18 318 - 20 588 Immobilisations corporelles - 17 547 - 20 199 Immobilisations incorporelles - 771 - 389 Dotations (reprises) aux dépréciations 834 Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles 834 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles - 17 484 - 20 588 4.9 Coût du risque En milliers d'euros 31/12/2018 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs sains (Bucket 1 et Bucket 2) -3 088 Bucket 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir - 3 910 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables - 51 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 3 291 Engagements par signature - 568 Bucket 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie 822 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 991 Engagements par signature - 169 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs dépréciés (Bucket 3) - 23 861 Bucket 3 : Actifs dépréciés - 23 861 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 21 964 Engagements par signature - 1 897 Autres actifs 111 Risques et charges - 4 799 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions - 31 637 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables dépréciés Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti dépréciés Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés - 20 504 Récupérations sur prêts et créances 684 comptabilisés au coût amorti 684 comptabilisés en capitaux propres recyclables Décotes sur crédits restructurés - 762 Pertes sur engagements par signature - 301 Autres pertes - 532 Autres produits Coût du risque - 53 052 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Dotations aux provisions et aux dépréciations -310 740 Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe -950 Prêts et créances -284 186 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance   Autres actifs -383 Engagements par signature -2 128 Risques et charges -23 093 Reprises de provisions et de dépréciations 291 384 Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe   Prêts et créances 276 368 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance   Autres actifs 36 Engagements par signature 7 602 Risques et charges 7 378 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions -19 356 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés   Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés -1 618 Récupérations sur prêts et créances amortis 651 Décotes sur crédits restructurés -239 Pertes sur engagements par signature -26 Autres pertes -373 Autres produits   Coût du risque -20 961 4.10 Gains ou pertes nets sur autres actifs En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation - 2 557 40 Plus-values de cession 2 647 49 Moins-values de cession - 5 204 - 9 Titres de capitaux propres consolidés 297 874 Plus-values de cession 297 874 Moins-values de cession Produits (charges) nets sur opérations de regroupement Gains ou pertes nets sur autres actifs - 2 260 914 4.11 Impôts Charge d’impôt En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Impôts courants -11 501 -42 660 Charge d'impôt différé -5 502 -9 497 Total charge d'impôt -17 003 -52 157 Réconciliation du taux d’impôts théorique avec le taux d’impôt constaté - Au 31 décembre 2018 En milliers d'euros Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 113 986 34,43% - 39 245 Effet des différences permanentes 10,08% - 11 489 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères - 1,12% 1 271 Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires 2,31% - 2 633 Effet de l’imposition à taux réduit - 0,03% 32 Changement de taux Reprise de provision sur impôt - 15,61% 17 796 Effet des autres éléments - 4,65% 5 305 Taux et charge effectifs d'impôt 14,92% - 17 003 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2018 . Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élèvent à (6 457) milliers d’euros au 31 décembre 2018 ; - Au 31 décembre 2017 En milliers d'euros Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 187 191 34,43% - 64 450 Effet des différences permanentes - 2,16% - 4 045 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères - 0,58% 1 094 Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires - 2,96% 5 544 Effet de l’imposition à taux réduit Changement de taux Effet des autres éléments 0,15% - 281 Taux et charge effectifs d'impôt 27,86% - 52 157 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2017 . 4.12 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période : Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres En milliers d'euros 31/12/2018 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion Ecart de réévaluation de la période Transfert en résultat Autres variations Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables -3 619 Ecart de réévaluation de la période -2 687 Transfert en résultat -984 Autres variations 52 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 106 Ecart de réévaluation de la période 106 Transfert en résultat Autres variations Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 995 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables - 2 518 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 314 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre Ecart de réévaluation de la période Transfert en réserves Autres variations Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables - 56 345 Ecart de réévaluation de la période - 58 437 Transfert en réserves - 1 942 Autres variations 4 034 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 2 943 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables - 53 088 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres - 55 606 Dont part du Groupe - 55 562 Dont participations ne donnant pas le contrôle - 44 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables   Gains et pertes sur écarts de conversion 0 Ecart de réévaluation de la période   Transferts en résultat   Autres variations   Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 20 144 Ecart de réévaluation de la période 94 699 Transfert en résultat -36 538 Autres variations -38 017 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 5 125 Ecart de réévaluation de la période 5 125 Transferts en résultat   Autres variations   Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence   Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence -178 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence   Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées   Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 25 091 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables   Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi -236 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence   Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence -182 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence   Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées   Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -418 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 24 673 Dont part du Groupe 24 690 Dont participations ne donnant pas le contrôle -17 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôts En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion Gains et pertes sur actifs disponible à la vente 63 588 - 6 049 57 539 57 306 Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 14 778 - 4 132 10 646 10 104 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture - 10 993 2 839 - 8 154 - 8 154 - 10 993 2 839 - 8 154 - 8 154 Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 52 595 - 3 210 49 385 49 152 3 785 - 1 293 2 492 1 950 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 52 595 - 3 210 49 385 49 152 3 785 - 1 293 2 492 1 950 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi - 8 126 2 101 - 6 025 - 6 025 - 8 126 2 101 - 6 025 - 6 025 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 285 122 - 10 499 274 623 274 585 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence - 8 126 2 101 - 6 025 - 6 025 276 996 - 8 398 268 598 268 560 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables - 8 126 2 101 - 6 025 - 6 025 276 996 - 8 398 268 598 268 560 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 44 469 - 1 109 43 360 43 127 280 781 - 9 691 271 090 270 510 En milliers d'euros Variation 31/12/2018 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion Gains et pertes sur actifs disponible à la vente Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables - 3 619 1 022 - 2 597 - 2 448 11 159 - 3 110 8 049 7 656 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 106 - 27 79 79 - 10 887 2 812 - 8 075 - 8 075 Reclassement des gains ou pertes nets sur actifs financiers lié à l'approche par superposition Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence - 3 513 995 - 2 518 - 2 369 272 - 298 - 26 - 419 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables - 3 513 995 - 2 518 - 2 369 272 - 298 - 26 - 419 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 314 - 81 233 233 - 7 812 2 020 - 5 792 - 5 792 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables - 56 345 3 024 - 53 321 - 53 426 228 777 - 7 475 221 302 221 158 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence - 56 031 2 943 - 53 088 - 53 193 220 965 - 5 455 215 510 215 366 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables - 56 031 2 943 - 53 088 - 53 194 220 965 - 5 455 215 510 215 366 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres - 59 544 3 938 - 55 606 - 55 562 221 237 - 5 753 215 484 214 947 5. Informations sectorielles — Définition des secteurs opérationnels En application d’IFRS 8, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction générale pour le pilotage du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, l’évaluation des performances et l’affectation des ressources aux secteurs opérationnels identifiés. Les secteurs opérationnels présentés dans le reporting interne correspondant aux métiers du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et conformes à la nomenclature en usage au sein du groupe Crédit Agricole, sont les suivants : - Banque de proximité en France - Gestion pour compte propre et divers - Banque de détail à l’étranger - Services financiers spécialisés - Gestion d’actifs, assurance et banque privée - Banque de financement et d’investissement Le métier principal du Groupe Pyrénées Gascogne est la banque de proximité. Le tableau en 5.1 ventile le résultat au 31/12/2018 en fonction de ces différents secteurs. — Présentation par zone géographique Le Groupe Pyrénées Gascogne intervient sur deux zones géographiques, la France et l’Espagne. Le tableau en 5.2 répartit le résultat au 31/12/2018 en fonction de ces deux zones géographiques. 5.1 Information sectorielle par secteur opérationnel Les transactions entre les secteurs opérationnels sont conclues à des conditions de marché. Les actifs sectoriels sont déterminés à partir des éléments comptables composant le bilan de chaque secteur opérationnel. En milliers d’euros 31/12/2018 Banque de proximité France Banque de détail Espagne Total Produit net bancaire 392 052 43 396 435 448 Charges d’exploitation - 238 260 - 27 890 - 266 150 Résultat brut d’exploitation 153 792 15 506 169 298 Coût du risque - 51 084 - 1 968 - 53 052 Résultat d’exploitation 102 708 13 538 116 246 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence - 275 0 - 275 Gains ou pertes nets sur autres actifs - 2 260 0 - 2 260 Variations de valeur des écarts d’acquisition 0  0 0 Résultat avant impôt 100 173 13 538 113 711 Impôts sur les bénéfices - 13 690 - 3 313 -17 003 Résultat net d’impôt des activités abandonnées 0 0 0 Résultat net 86 483 10 225 96 708 Participations ne donnant pas le contrôle 17 - 531 - 513 Résultat net part du Groupe 86 500 9 694 96 195 En milliers d’euros 31/12/2018 Banque de proximité France Banque de détail Espagne Total Actifs sectoriels 16 578 681 2 086 868 18 665 549 dont parts dans les entreprises mises en équivalence dont écarts d’acquisition 2 913 0 2 913 Total actif 16578 681 2 086 868 18 665 549 En milliers d’euros 31/12/2017 Banque de proximité France Banque de détail Espagne Total Produit net bancaire 424 337 47 593 471 930 Charges d’exploitation - 233 509 - 31 183 - 264 692 Résultat brut d’exploitation 190 828 16 410 207 238 Coût du risque - 16 133 - 4 828 - 20 961 Résultat d’exploitation 174 695 11 582 186 277 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence - 22 0 - 22 Gains ou pertes nets sur autres actifs 914 0 914 Variations de valeur des écarts d’acquisition 0 0 0 Résultat avant impôt 175 587 11 582 187 169 Impôts sur les bénéfices - 49 577 - 2 580 - 52 157 Résultat net d’impôt des activités abandonnées 0 0 0 Résultat net 126 010 9 002 135 012 Participations ne donnant pas le contrôle 344 - 467 - 123 Résultat net part du Groupe 125 666 8 535 134 201 En milliers d’euros 31/12/2017 Banque de proximité France Banque de détail Espagne Total Actifs sectoriels 15 919 226 1 960 478 17 879 704 dont parts dans les entreprises mises en équivalence -22 -22 dont écarts d’acquisition 0 Total actif 15 919 226 1 960 478 17 879 704 5.2 Information sectorielle par zone géographique L’analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. En milliers d’euros 31/12/2018 31/12/2017 Résultat net part Groupe dont Produit net bancaire Actifs sectoriels dont écarts d’acquisition Résultat net part Groupe dont Produit net bancaire Actifs sectoriels dont écarts d’acquisition France (y compris DOM-TOM) 86 486 392 052 126 353 424 337 Italie Autres pays de l’Union européenne 10 225 43 396 8 535 47 593 Autres pays d’Europe Amérique du Nord Amériques centrale et du Sud Afrique et Moyen-Orient Asie et Océanie (hors Japon) Japon Total 96 708 435 448 134 888 471 930 0 0 6. Notes relatives au bilan 6.1 Caisse, banques centrales En milliers d’euros 31/12/2018 31/12/2017 Actif Passif Actif Passif Caisses 51 465 51 469 Banques centrales 201 747 191 200 139 852 249 200 Valeur au bilan 253 212 191 200 191 321 249 200 6.2 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par résultat En milliers d’euros 31/12/2018 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 5 547 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 293 558 Instruments de capitaux propres 58 835 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 234 723 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Valeur au bilan 299 105 Dont Titres prêtés (en milliers d'euros) 31/12/2017 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 6 958 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option   Valeur au bilan 6 958 Dont Titres prêtés   Actifs financiers détenus à des fins de transaction En milliers d’euros 31/12/2018 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres à revenu variable Titres de dettes Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Prêts et créances Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Instruments dérivés 5 547 Valeur au bilan 5 547 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Instruments de capitaux propres 0 Actions et autres titres à revenu variable   Titres de dettes 0 Effets publics et valeurs assimilées   Obligations et autres titres à revenu fixe   Prêts et avances 0 Créances sur les établissements de crédit   Créances sur la clientèle   Titres reçus en pension livrée   Valeurs reçues en pension   Instruments dérivés 6 958 Valeur au bilan 6 958 Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat En milliers d’euros 31/12/2018 Actions et autres titres à revenu variable 44 811 Titres de participation non consolidés 14 024 Total instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 58 835 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI En milliers d’euros 31/12/2018 Titres de dettes 234 723 Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe 17 855 OPCVM 216 868 Prêts et créances Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Total instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI à la juste valeur par résultat 234 723 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option « NÉANT » Passifs financiers à la juste valeur par résultat En milliers d’euros 31/12/2018 31/12/2017 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 11 810 14 182 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Valeur au bilan 11 810 14 182 Passifs financiers détenus à des fins de transaction En milliers d’euros 31/12/2018 31/12/2017 Titres vendus à découvert Titres donnés en pension livrée Dettes représentées par un titre Dettes envers la clientèle Dettes envers les établissements de crédit Instruments dérivés 11 810 14 182 Valeur au bilan 11 810 14 182 Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option « NÉANT » 6.3 Instruments dérivés de couverture L’information détaillée est fournie à la note 3.4 « Comptabilité de couverture ». 6.4 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres En milliers d’euros 31/12/2018 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 344 562 11 227 -67 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 344 322 242 611 -13 836 Total 1 688 884 253 838 -13 903 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables En milliers d’euros 31/12/2018 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Effets publics et valeurs assimilées 215 409 8 810 Obligations et autres titres à revenu fixe 129 153 2 417 -67 Total des titres de dettes 344 562 11 227 - 67 Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Total des prêts et créances Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 344 562 11 227 - 67 Impôts - 3 129 19 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (net d’impôt) 8 098 - 48 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables En milliers d’euros 31/12/2018 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Gains/pertes latents sur la période Actions et autres titres à revenu variable 3 036 Titres de participation non consolidés 1 341 286 242 611 - 13 836 - 58 436 Total instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 344 322 242 611 - 13 836 - 58 436 Impôts - 7 475 2 738 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (net d’impôt) 235 136 - 13 836 - 55 698 Placements dans des instruments de capitaux propres par titre En milliers d’euros 31/12/2018 Actions et autres titres à revenu variable 3 036 Autres (1) 3 036 Titres de participation non consolidés 1 341 286 Sacam Mutualisation 516 583 SAS La Boétie 687 009 Autres (1) 137 694 Total placements dans des instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 344 322 (1) Titres dont la valeur au bilan est inférieure à 5% du poste «  Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables » Le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a classé les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables selon les motifs suivants : - Les titres CA INNOVE, SACAM ASSURANCE CAUTION, SACAM AVENIR, SACAM FIRECA, SACAM IMMOBILIER, SACAM INTERNATIONAL, SACAM MUTUALISATION, SACAM PARTICIPATIONS, SACAM DEVELOPPEMENT, MIROMESNIL, RUE DE LA BOETIE, SEGUR et CAM correspondant à des titres fédéraux et nationaux des Caisses régionales valorisés en central ; - Les titres C2MS, CA PROTECTION SECURITE, CA ASSURANCE SOLUTIONS, CA TITRES, DELTA, F/I VENTURE, RADIAN, CA CHEQUES, SUD II, SIRCA, CA TECHNOLOGIES et SERVICES, CRAFT, CA INNOVATIONS et TERRITOIRES, DIODE INVEST, GSO CAPITAL, GSO INNOVATION, IRDINOV et MP CROISSANCE codétenus par des entités du groupe Crédit Agricole ; - Les titres BOUSCASSE, CAMPG LA GALIOTTE, TOOKETS COOP, PRESTO BAIL, LUZARO, NORBOLSA SOCIEDAD DE VALORES, BANKOA ZERBITZUAK, ERRIBERA DIKE, OLAZABAL Y HUARTE, AGENCE ADOUR PYRENEES, GACDHI, BC PLUS, ARBEL, EUZKADI, GROGUET, SEM PAYS TOY, SAFER G.H.L, SEM N’PY, SEM GERS, SE G.E.B, S.T.E.P, SEM BIARRITZ OCEAN, ABC, SEM CATHERINE DE BOURBON, SEM ARAGNOUET, SDD 65, SEM PONT D’Espagne, SEM ADEV, SEM ABATTOIRS DE TARBES, COTEAUX GASCOGNE, SEM PAUL ARMAGNAC, SEM ACCUEIL LOURDES, SEMI TARBES, GERSINVEST, S.LI. HENDAYE, SOGOLFMIX, HERRIKOA, MI.VA.C.E.F, SEMAP, SAFER AQUIT. ATL. HELIOPARC, PAU PYRENEES, SEMILUB, SEM PAU PYRENEES, MAISON VIGNERONS, SEM CRE@TICITE, SEM GOLF MAKILA, HLM PROMOLOGIS, SEM PYR. SERV. PUBLICS, KONIAMBO POWER, XORROETA, CONDOM, PATIOS CHANTACO, DONIBANE BERRI, ALTERNATIVE FONCIERE, IMMERSIV LAB, PORTIMSERVIEZ, DUPLAA, ACTIPOLE NORD, PATRIMMOB, PORTIMMO, FRATERNITE, A.F.G., SCI CAMIETA ARRANTZALEA, SAS TERRA CAMPANA, SA Le COL, SCI DE LA VERDERIE, SCIC ZUBIAK, SAS AAA, SCA LURZAINDIA, SCI GOUTS D ICI, PLAIMONT, FPPG, SPV OMBRIERES, ALBERT 1er, PORTIM’PG, N’PY RESA, CAPG ENERGIES NOUVELLES, SNC GASTELU, SNC ATALAYA, SNC JOKO LEKUA, SAS MIDI PYRENEES PHOTOVOLTAIQUE, HYDRO LES VIGNES, HESLYOM, WINCO SOL, CAM NYONS, CHILI INVEST, FONDS REGIONAL CRAQ, METHAGRI 32, SPV OMBRIERES, TERRE D’ENERGIE, CAM SOLAIRE, SOLEIL, LOREKAM, CHE MIREPEIX NAY, CHE HAUTERRIVE, CENTRELEC, LASBARADES dont la détention s’inscrit dans le cadre d’un pôle d’activité stratégique pour l’entreprise ; - Les titres FONDS DE GARANTIE DEPOT CERTIFICAT D’ASSOCIES dont la détention s’inscrit dans le cadre de la règlementation. Placements dans des instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période En milliers d’euros 31/12/2018 Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Actions et autres titres à revenu variable 1 Titres de participation non consolidés 3 659 2 113 -171 Total Placements dans des instruments de capitaux propres 3 660 2 113 -171 Impôts Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (net d’impôt) (1) 2 113 -171 (1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l’instrument concerné. Au cours de l’exercice, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a procédé à la cession du titre : - SQUARE ACHAT pour 52 milliers d’euros pour restructuration nationale (cession des parts à CAPS pour permettre un transfert des activités à CAPS) - TENERGIE INVEST 3 pour 350 milliers d’euros et HORIZONS ENERGIES pour 3 200 milliers d’euros dans le cadre du nouveau partenariat avec TENERGIE - IMMERSIVE LAB suite à une absorption de la société, GERS INVEST suite à une fin d’activité, AFG et TERRA CAMPANA suite à un désengagement de PG INVEST envers ces sociétés pour un total de 57 milliers d’euros Actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2017 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Effets publics et valeurs assimilées 65 798 2 417   Obligations et autres titres à revenu fixe 463 907 9 247 -609 Actions et autres titres à revenu variable (2) 68 085 5 597 -315 Titres de participation non consolidés 1 143 080 47 447 -211 Total des titres disponibles à la vente 1 740 870 64 708 -1 135 Créances disponibles à la vente       Total des créances disponibles à la vente 0 0 0 Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1) 1 740 870 64 708 -1 135 Impôts   -6 289 240 Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)   58 419 -895 (1) Dont 16 638 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances (2) Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 497 569 milliers d’euros au 31 décembre 2017. 6.5 Actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros 31/12/2018 Prêts et créances sur les établissements de crédit 581 578 Prêts et créances sur la clientèle 14 362 100 Titres de dettes 872 176 Valeur au bilan 15 815 854 Prêts et créances sur les établissements de crédit En milliers d'euros 31/12/2018 Etablissements de crédit Comptes et prêts 75 812 dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) 13 448 dont comptes et prêts au jour le jour non douteux (1) Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée 23 603 Prêts subordonnés 647 Autres prêts et créances Valeur brute 100 062 Dépréciations Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 100 062 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 36 289 Titres reçus en pension livrée Comptes et avances à terme 445 227 Prêts subordonnés Total prêts et créances internes au Crédit Agricole 481 516 Valeur au bilan 581 578 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique ”Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit” du Tableau des flux de trésorerie (en milliers d'euros) 31/12/2017 Etablissements de crédit Titres de dettes 0 Titres non cotés sur un marché actif   Prêts et avances 92 251 Comptes et prêts 91 604 dont comptes ordinaires débiteurs sains 8 042 dont comptes et prêts au jour le jour sains   Valeurs reçues en pension   Titres reçus en pension livrée   Prêts subordonnés 647 Autres prêts et créances   Valeur brute 92 251 Dépréciations   Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 92 251 Opérations internes au Crédit Agricole Titres de dettes 0 Titres non cotés sur un marché actif   Prêts et avances 456 249 Comptes ordinaires 37 121 Comptes et avances à terme 419 128 Prêts subordonnés   Prêts et créances internes au Crédit Agricole 456 249 Valeur au bilan 548 500 Prêts et créances sur la clientèle En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations avec la clientèle Créances commerciales 80 424 Autres concours à la clientèle 14 433 506 Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés Avances en comptes courants d'associés 101 949 Comptes ordinaires débiteurs 43 339 Valeur brute 14 659 218 Dépréciations -308 397 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 14 350 821 Opérations de location-financement Location-financement immobilier 6 590 Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées 6 461 Valeur brute 13 051 Dépréciations -1 772 Valeur nette des opérations de location-financement 11 279 Valeur au bilan 14 362 100 Titres de dettes En milliers d'euros 31/12/2018 Effets publics et valeurs assimilées 126 393 Obligations et autres titres à revenu fixe 746 077 Total 872 470 Dépréciations -294 Valeur au bilan 872 176 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance au 31/12/2017 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Effets publics et valeurs assimilées 205 671 Obligations et autres titres à revenu fixe 632 747 Total 838 418 Dépréciations   Valeur au bilan 838 418 6.6 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2018 En milliers d'euros Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés Valeur comptable Dont titrisation (non déconsolidante) Dont pensions livrées Dont autres (1) Juste valeur (2) Valeur comptable Dont titrisation (non déconsolidante) Dont pensions livrées Dont autres (1) Juste valeur (2) Juste valeur nette (2) Actifs financiers détenus à des fins de transaction Instruments de capitaux propres Titres de dettes Prêts et créances Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de capitaux propres Titres de dettes Prêts et créances Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 141 244 141 244 141 244 141 244 141 244 -141 244 Instruments de capitaux propres Titres de dettes 141 244 141 244 141 244 141 244 141 244 -141 244 Prêts et créances Actifs financiers au coût amorti 43 132 43 132 43 132 43 132 43 132 43 132 Titres de dettes Prêts et créances 43 132 43 132 43 132 43 132 43 132 43 132 Total Actifs financiers 184 376 43 132 141 244 43 132 184 376 43 132 141 244 184 376 -141 244 Opérations de location-financement Total actifs transférés 184 376 43 132 ‐ 141 244 43 132 184 376 43 132 141 244 184 376 -141 244 (1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral. (2) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2017 LINK Excel.Sheet.12 "\\\\JSS-DOCS\\Composition\\BALO 2019 - COMPTES\\CRCAM PYRENEEES GASCOGNE\\Consolidés\\Tableaux états financiers CR et filiales IFRS 3112017.xlsx" "6.7a Actifs transféres n.décomp!L5C1:L28C15" \a \f 4 \h \* MERGEFORMAT Nature des actifs transférés (en milliers d'euros) Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés Valeur comptable Dont titrisation (non déconsolidante) Dont pensions livrées Dont autres (1) Juste valeur (2) Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres           Titres de dettes           Prêts et avances           Désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres           Titres de dettes           Prêts et avances           Disponibles à la vente 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres           Titres de dettes           Prêts et avances           Prêts et créances 0 0 0 0 0 Titres de dettes           Prêts et avances           Détenus jusqu'à l'échéance 20 030 20 030 0 0 0 Titres de dettes           Prêts et avances 20 030 20 030       Total Actifs financiers 20 030 20 030 0 0 0 Opérations de location-financement           Total Actifs transférés 20 030 20 030 0 0 0 (1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral. (2) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Nature des actifs transférés (en milliers d'euros) Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Val eur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés Valeur comptable Dont titrisation (non déconsolidante) Dont pensions livrées Dont autres (1) Juste valeur (2) Juste valeur nette (2) Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres                   Titres de dettes                   Prêts et avances                   Désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres                   Titres de dettes                   Prêts et avances                   Disponibles à la vente 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres                   Titres de dettes                   Prêts et avances                   Prêts et créances 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes                   Prêts et avances                   Détenus jusqu'à l'échéance 20 030 16 687 16 687 0 16 687 3 343 0 0 0 Titres de dettes                   Prêts et avances 20 030 16 687 16 687 0 16 687 3 343       Total Actifs financiers 20 030 16 687 16 687 0 16 687 3 343 0 0 0 Opérations de location-financement                   Total Actifs transférés 20 030 16 687 16 687 0 16 687 3 343 0 0 0 (1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral. (2) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Titrisations Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs. Les titrisations consolidées intégralement auto-souscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7. Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2018 Au titre de l’exercice, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2017 Au titre de l’exercice 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. 6.7 Exposition au risque souverain Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture. Les expositions significatives du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au risque souverain sont les suivantes : Activité bancaire 31/12/2018 En milliers d'euros Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Arabie Saoudite Allemagne 5 048 5 048 5 048 Belgique 15 074 15 074 15 074 Brésil Chine Espagne 2 715 207 125 209 840 209 840 Etats-Unis France 3 236 111 285 114 521 114 521 Grèce Hong Kong Iran Irlande Italie Japon Lituanie Pologne Royaume-Uni Russie Syrie Turquie Ukraine Venezuela Yémen Autres pays Total 0 2 715 215 409 126 359 344 483 0 344 483 31/12/2017 (en milliers d'euros) Expositions nettes de dépréciations Dont portefeuille bancaire Dont portefeuille de négociation (hors dérivés) Total activité banque brut de couvertures Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Actifs financiers disponibles à la vente Actifs à la juste valeur par résultat Prêts et créances Allemagne           0   0 Arabie Saoudite           0   0 Belgique 15 057         15 057 -220 14 837 Brésil           0   0 Chine           0   0 Espagne 84 358 50 852       135 210   135 210 Etats-Unis           0   0 France 106 256 5 530       111 786 -91 111 695 Grèce           0   0 Hong Kong           0   0 Irlande           0   0 Italie           0   0 Japon           0   0 Maroc           0   0 Portugal           0   0 Royaume-Uni           0   0 Russie           0   0 Syrie           0   0 Ukraine           0   0 Venezuela           0   0 Yémen           0   0 Total 205 671 56 382 0 0 0 262 053 -311 261 742 6.8 Passifs financiers au coût amorti En milliers d'euros 31/12/2018 Dettes envers les établissements de crédit 7 101 057 Dettes envers la clientèle 7 304 664 Dettes représentées par un titre 977 808 Valeur au bilan 15 383 529 Dettes envers les établissements de crédit En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Etablissements de crédit Comptes et emprunts 94 838 75 519 dont comptes ordinaires créditeurs (1) 14 049 22 216 dont comptes et emprunts au jour le jour (1) Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée 81 272 Total 176 110 75 519 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires créditeurs 26 90 594 Comptes et avances à terme 6 924 921 7 143 079 Titres donnés en pension livrée Total 6 924 947 7 233 673 Valeur au bilan 7 101 057 7 309 192 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique ”Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit” du Tableau des flux de trésorerie. Dettes envers la clientèle En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Comptes ordinaires créditeurs 4 938 336 4 484 159 Comptes d'épargne à régime spécial 49 819 187 454 Autres dettes envers la clientèle 2 256 537 2 197 596 Titres donnés en pension livrée 59 972 90 358 Valeur au bilan 7 304 664 6 959 567 Dettes représentées par un titre En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Bons de caisse Titres du marché interbancaire Titres de créances négociables 942 967 572 310 Emprunts obligataires 34 841 16 687 Autres dettes représentées par un titre Valeur au bilan 977 808 588 997 6.9 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers Compensation – actifs financiers En milliers d'euros 31/12/2018 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 13 399 13 399 8 701 4 698 Prises en pension de titres Prêts de titres Autres instruments financiers Total des actifs financiers soumis à compensation 13 399 0 13 399 8 701 0 4 698 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 65% de dérivés à l'actif à la date d'arrêté. En milliers d'euros 31/12/2017 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 25 819 25 819 19 717 6 102 Prises en pension de titres Prêts de titres Autres instruments financiers Total des actifs financiers soumis à compensation 25 819 0 25 819 19 717 0 6 102 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 76% de dérivés à l'actif à la date d'arrêté. Compensation – passifs financiers En milliers d'euros 31/12/2018 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 127 094 127 094 8 701 110 772 7 621 Mises en pension de titres (2) Emprunts de titres (3) Autres instruments financiers (4) Total des passifs financiers soumis à compensation 127 094 0 127 094 8 701 110 772 7 621 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 94% des dérivés au passif à la date d'arrêté. En milliers d'euros 31/12/2017 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 107 934 107 934 19 717 83 914 4 303 Mises en pension de titres (2) Emprunts de titres (3) Autres instruments financiers (4) Total des passifs financiers soumis à compensation 107 934 0 107 934 19 717 83 914 4 303 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 96% des dérivés au passif à la date d'arrêté. Actifs et passifs d’impôts courants et différés En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Impôts courants 16 982 13 857 Impôts différés 45 222 26 632 Total actifs d'impôts courants et différés 62 204 40 489 Impôts courants 5 466 5 308 Impôts différés 12 778 8 225 Total passifs d'impôts courants et différés 18 244 13 533 Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit : En milliers d'euros 31/12/2018 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 43 787 Charges à payer non déductibles 2 436 Provisions pour risques et charges non déductibles 28 268 Autres différences temporaires (1) 13 083 1 Impôts différés sur réserves latentes 6 461 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres -4 134 6 461 Couverture de flux de trésorerie 2 819 Gains et pertes sur écarts actuariels 1 316 Impôts différés sur résultat 1 435 6 317 Total impôts différés 45 222 12 778 (1) La part d'impôts différés relative au déficit reportable est nulle pour 2018. Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale. (En milliers d'euros) 31/12/2017 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 31 845 11 270 Charges à payer non déductibles 2 589 Provisions pour risques et charges non déductibles 11 270 Autres différences temporaires 29 257 Impôts différés sur réserves latentes -10 082 -9 530 Actifs disponibles à la vente 4 953 Couvertures de Flux de Trésorerie 2 888 Gains et pertes sur écarts actuariels 1 514 Effet des compensations -14 483 -14 483 Impôts différés sur résultat 4 868 6 485 Total Impôts différés 26 632 8 225 (1) La part d’impôts différés relative aux déficits reportables est nulle pour 2017. Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale. 6.11 Comptes de régularisation actif, passif et divers Comptes de régularisation et actifs divers En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Autres actifs 255 441 223 157 Comptes de stocks et emplois divers 9 834 9 670 Débiteurs divers (1) 242 570 212 579 Comptes de règlements 3 037 908 Capital souscrit non versé Comptes de régularisation 65 758 127 612 Comptes d’encaissement et de transfert 18 971 70 434 Comptes d’ajustement et comptes d’écarts Produits à recevoir 43 559 41 246 Charges constatées d’avance 1 025 739 Autres comptes de régularisation 2 203 15 193 Valeur au bilan 321 199 350 769 (1) dont 1,1 millions d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution Unique, à tout moment et sans condition, pour financier une intervention. Comptes de régularisation et passifs divers En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Autres passifs (1) 80 306 96 930 Comptes de règlements 628 Créditeurs divers 74 624 89 741 Versement restant à effectuer sur titres 5 682 6 561 Comptes de régularisation 194 384 207 572 Comptes d’encaissement et de transfert (2) 16 537 15 490 Comptes d’ajustement et comptes d’écarts 11 Produits constatés d’avance 85 790 81 345 Charges à payer 82 132 74 456 Autres comptes de régularisation 9 914 36 281 Valeur au bilan 274 690 304 502 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées. (2) Les montants sont indiqués en net. 6.12 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées « NEANT » 6.13 Co-entreprises et entreprises associées Aucune entité du Groupe Pyrénées Gascogne ne détient d’intérêts dans des co-entreprises ou entreprises associées. 6.14 Immeubles de placement En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2018 Valeur brute 24 389 24 389 18 - 35 - 1 716 22 656 Amortissements et dépréciations - 12 009 - 12 009 - 884 34 34 - 12 825 Valeur au bilan (1) 12 380 12 380 0 - 866 - 1 0 - 1 682 9 831 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple En milliers d'euros 31/12/2016 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecart de conversion Autre mouvements 31/12/2017 Valeur brute 24 304 148 - 63 24 389 Amortissements et dépréciations - 11 035 - 982 8 - 12 009 Valeur au bilan (1) 13 269 0 - 834 - 55 0 0 12 380 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple Juste valeur des immeubles de placement La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût amorti, établie «à dire d’expert », s’élève à 22 656 milliers d’euros au 31 décembre 201 8 contre 19 957 milliers d’euros au 31 décembre 2017 . En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Prix côtés sur des marchés actif pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 2 716 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 19 940 19 957 Valeur de marché des immeubles de placement 22 656 19 957 Tous les immeubles de placement font l’objet d’une comptabilisation au coût amorti au bilan. 6.15 Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2018 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 276 184 276 184 1 921 40 274 - 16 231 52 302 200 Amortissements et dépréciations (1) - 153 562 - 153 562 - 1 244 - 17 551 9 802 - 30 - 162 585 Valeur au bilan 122 622 122 622 677 22 723 - 6 429 22 139 615 Immobilisations incorporelles Valeur brute 15 848 15 848 6 290 1 286 - 5 566 17 858 Amortissements et dépréciations - 3 279 - 3 279 - 1 161 - 1 037 2 218 - 3 259 Valeur au bilan 12 569 12 569 5 129 249 - 3 348 0 0 14 599 (1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple. En milliers d'euros 31/12/2016 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 456 232 - 192 407 23 281 - 10 922 276 184 Amortissements et dépréciations (1) - 182 819 44 859 - 20 202 4 600 - 153 562 Valeur au bilan 273 413 - 147 548 3 079 - 6 322 0 0 122 622 Immobilisations incorporelles Valeur brute 15 071 - 2 159 2 936 15 848 Amortissements et dépréciations - 3 954 1 065 - 390 - 3 279 Valeur au bilan 11 117 - 1 094 2 546 0 0 0 12 569 (1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple. 6.16 Écarts d’acquisition En milliers d'euros 31/12/2017  BRUT 31/12/2017  NET 01/01/2018  BRUT 01/01/2018  NET Augmentations (acquisitions) Diminutions (Cessions) Pertes de valeur de la période Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2018 BRUT 31/12/2018 NET SQHPB 2 913 2 913 2 913 Total 2 913 2 913 2 913 Un écart d’acquisition a été constaté pour la première fois au 31/12/2018 suite à l’entrée de Square Habitat Pays Basque (SQHPB) dans le périmètre de consolidation du Groupe Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Cette entrée du périmètre fait suite au rachat des 55% du capital par PG IMMO de SQHPB amenant son taux de détention à 100%. L’écart d’acquisition comptabilisé a été déterminé par différence entre la valeur de rachat des 55% du capital de SQHPB (5 509 milliers d’euros) et la quote-part de situation nette de SQHPB à la date d’acquisition (2 595 milliers d’euros). 6.17 Provisions En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2018 Risques sur les produits épargne-logement 10 382 10 382 571 - 134 10 819 Risques d’exécution des engagements par signature 6 041 6 546 11 127 - 948 - 8 496 12 000 20 229 Risques opérationnels 2 160 2 160 2 160 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 7 846 7 846 109 - 45 - 774 7 137 Litiges divers 8 802 8 802 7 3 033 - 74 - 1 430 10 338 Participations Restructurations Autres risques 26 178 26 178 11 595 - 3 065 - 5 730 1 715 30 693 Total 61 409 61 914 7 26 435 - 4 087 - 15 835 12 941 81 376 (1) Dont 5 366 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 771 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. En milliers d'euros 31/12/2016 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Risques sur les produits épargne-logement 15 377 - 4 995 10 382 Risques d’exécution des engagements par signature 15 146 2 128 - 3 632 - 7 601 6 041 Risques opérationnels 2 160 2 160 Engagements sociaux (retraites) et assimilés 7 917 160 - 231 7 846 Litiges divers 9 716 8 533 - 2 818 - 6 629 8 802 Participations Restructurations Autres risques 17 071 - 1 962 16 549 - 4 373 - 1 107 26 178 Total 67 387 - 1 962 27 370 - 10 823 - 20 332 - 231 61 409 (1) Dont 5 946 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 664 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. Outre les provisions pour engagements sociaux, les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle. Le solde de cette provision est de 10 338 milliers d’euros. Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole. Provision épargne logement Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période. - La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-12 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement. Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne logement sur la phase d’épargne En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Plans d’épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 293 538 718 870 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 698 410 655 171 Ancienneté de plus de 10 ans 934 661 469 130 Total plans d’épargne-logement 1 926 609 1 843 171 Total comptes épargne-logement 173 972 180 834 Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement 2 100 581 2 024 005 Les encours de collecte, hors prime de l’Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2018 pour les données au 31 décembre 201 8 et à fin novembre 2017 pour les données au 31 décembre 2017 . Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne logement En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Plans d’épargne-logement 2 145 2 857 Comptes épargne-logement 9 285 12 557 Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 11 430 15 414 Provision au titre des comptes et plans d’épargne logement En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Plans d’épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 622 254 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 5 549 5 443 Ancienneté de plus de 10 ans 4 649 4 685 Total plans d’épargne-logement 10 820 10 382 Total comptes épargne-logement Total provision au titre des contrats épargne-logement 10 820 10 382 En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Dotations Reprises Autres mouvements 31/12/2018 Plans d’épargne-logement 10 382 10 382 437 10 819 Comptes épargne-logement Total provision au titre des contrats épargne-logement 10 382 10 382 10 819 L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ». 6.18 Dettes subordonnées En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Dettes subordonnées à durée déterminée 25 796 25 798 Dettes subordonnées à durée indéterminée 3 421 3 278 Dépôts de garantie à caractère mutuel Titres et emprunts participatifs Valeur au bilan 29 217 29 076 Émissions de dettes subordonnées Les émissions de dettes subordonnées entrent dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels, tout en contribuant au refinancement de l’ensemble des activités du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne . La directive et le règlement européens sur les exigences de fonds propres des établissements de crédit et des entreprises d’investissement – CRD 4/CRR définissent les conditions selon lesquelles les instruments subordonnés peuvent bénéficier du statut de fonds propres réglementaires et prévoit les modalités et les conditions de la disqualification progressive des anciens instruments qui ne remplissent pas ces conditions entre le 1er janvier 2014 (date d’entrée en vigueur de la CRD 4 et du CRR) et le 1er janvier 2022. Toutes les émissions de dettes subordonnées, qu’il s’agisse des nouvelles émissions ou des émissions plus anciennes, sont susceptibles de faire l’objet d’absorption de pertes par renflouement interne (« Bail-in ») dans certaines circonstances et notamment en cas de mise en résolution de la banque émettrice, conformément à l’ordonnance du 20 août 2015 portant diverses dispositions d’adaptation à la législation au droit de l’Union européenne en matière financière transposant, en droit français, la directive européenne sur le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (BRRD) du 15 mai 2014. Les différents types de dettes subordonnées émises par le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et toujours en circulation se composent principalement d’un BMTN subordonné émis à échéance au 26/06/2019 pour 25 millions d’euros. 6.19 Capitaux propres Composition du capital au 31 décembre 2018 La Caisse régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération. Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA). Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts. La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS. Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947. A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées. Répartition du capital de la Caisse Régionale Nombre de titres au 01/01/2018 Nombre de titres émis Nombre de titres remboursés Nombre de titres au 31/12/2018 % du capital % des droits de vote Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) 0,00% 0,00% Dont part du Public Dont part Sacam Mutualisation Dont part autodétenue Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 2 090 147 2 090 147 35.61% 0,00% Dont part du Public 622 566 622 566 Dont part Crédit Agricole S.A. Dont part Sacam Mutualisation 1 467 581 1 467 581 Part sociales 3 779 961 61 3 780 022 64.39% 0,00% Dont 65 Caisses Locales 3 779 936 3 779 936 Dont 22 administrateurs de la Caisse régionale 24 61 85 Dont Crédit Agricole S.A. Dont Sacam Mutualisation 1 1 Dont Autres Total 5 870 108 61 0 5 870 169 100,00% 0,00% La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant du capital est de 58 701 milliers d’euros. Actions de préférences « NEANT » Résultat par action Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation. Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont composés de parts sociales et de CCA. Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'Assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points, publié par le ministre chargé de l’économie. La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales. Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées. — Dividendes Au titre de l’exercice 2018 , le Conseil d’administration de la Caisse régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 29/03/2019 le paiement d’un dividende par part sociale de 0,15 euros et par CCA de 5,11 euros, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale. Dividendes Année de rattachement du dividende Par CCI Par CCA Par part sociale Montant Net Montant Net Montant Net 2015 10 388 643 2016 11 203 404 2017 9 677 454 2018 10 722 567 Prévu 2019 10 680 567 Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes versés au cours de l’exercice figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 13 527 milliers d’euros en 2018 . Affectations du résultat et fixation du dividende 2018 L’affectation du résultat, la fixation et la mise en paiement du dividende 201 8 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne du 29/03/2019. Projet de résolution Affectation du bénéfice de l’exercice 2018 de la Caisse Régionale L'Assemblée Générale, conformément à l'article 36 des statuts, approuve l'affectation du bénéfice de l'exercice 2018 de la Caisse Régionale qui s'élève à 100 037 537,57 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d'Administration, de la manière suivante : •11 738 129,61 € au titre de l’apurement du report à nouveau débiteur constaté au 1er janvier 2018 suite à changement de méthode comptable ; • 567 003,30 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 1,50 % du nominal des parts rémunérées ; • 7 499 338,91 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par SACAM MUTUALISATION soit 5,11 € par CCA, le niveau de cette rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001 ; • 3 181 312,26 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires, soit 5,11 € par CCA ; • 57 788 815,12 € au titre de la réserve légale soit les ¾ du solde disponible ; • 19 262 938,37 € au titre des réserves facultatives soit le ¼ disponible. 6.20 Participations ne donnant pas le contrôle Informations sur l’étendue des intérêts détenus par les participations significatives ne donnant pas le contrôle Le tableau ci-après présente les informations relatives aux filiales et entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du Groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenues par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif. (en milliers d'euros) 31/12/2018 Pourcentage des droits de vote des détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période Montant dans les capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle à la fin de la période Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle (1) CAPG Energies Nouvelles 0,00% 0,00%     BANKOA SA 5,19% 5,19% 515 8 333 231 CREDIT AGRICOLE BANKOA GESTION 5,19% 5,19% 3 40   BANKOA KARTERA SA 5,19% 5,19% 13 186   PYRÉNÉES GASCOGNE GESTION 0,01% 0,01% 0 11   PYRÉNÉES GASCOGNE ALTITUDE 0,00 % 0,00 % 0 0   SAINT CLAR (SNC) 0,00 % 35,00 % 284 -661   EPV6 0 ,00% 35,00 % -1 -113   CAPG INVESTISSEMENTS ENERGETIQUES 35,00% 35,00% - 301 -130   Total     513 7 667 231 (1) Concernant les 82 K€ de dividendes versés aux détenteurs de participation ne donnant pas le contrôle, ils correspondent aux dividendes versés sur 2017, au titre du résultat de 2016, aux actionnaires minoritaires de Horizon Energie (faisant partie du sous-groupe de CAPGEN au 31/12/2016). (en milliers d'euros) 31/12/2017 Pourcentage des droits de vote des détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période Montant dans les capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle à la fin de la période Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle (1) CAPG Energies Nouvelles 0,00% 0,00%     82 BANKOA SA 5,19% 5,19% 454 8 059 209 CREDIT AGRICOLE BANKOA GESTION 5,19% 5,19% 10 37   BANKOA KARTERA SA 5,19% 5,19% 3 39   PYRÉNÉES GASCOGNE GESTION 0,01% 0,01% 0 11   PYRÉNÉES GASCOGNE ALTITUDE 0,02% 0,02% 0 0   SAINT CLAR (SNC) 35,13% 0,20% -57 -931   EPV6 35,00% 0,00% -18 -112   CAPG INVESTISSEMENTS ENERGETIQUES 35,00% 35,00% -270 81   Total     122 7 184 291 (1) Concernant les 82 K€ de dividendes versés aux détenteurs de participation ne donnant pas le contrôle, ils correspondent aux dividendes versés sur 2017, au titre du résultat de 2016, aux actionnaires minoritaires de Horizon Energie (faisant partie du sous-groupe de CAPGEN au 31/12/2016). Informations financières individuelles résumées concernant les participations ne donnant pas le contrôle significatives Le tableau ci-après présente les données résumées des filiales dans lesquelles les participations ne donnant pas le contrôle sont significatives pour le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur la base des états financiers présentés en normes IFRS. (en milliers d’euros) 31/12/2018  Total bilan PNB Résultat net Résultat qlobal BANKOA SA 2 198 592 42 238 9 919 7 329 CREDIT AGRICOLE BANKOA GESTION 3 807 919 49 49 BANKOA KARTERA SA 6 592 252 257 257 PYRÉNÉES GASCOGNE GESTION 93 003 156 159 -800 PYRÉNÉES GASCOGNE ALTITUDE 66 141 -2 460 -1 856 -2 059 SAINT CLAR (SNC) 22 157 2 627 812 812 EPV6  5 822 448 -3 0 CAPG INVESTISSEMENTS ENERGETIQUES 12 371 -123 -859 1 099 Total 2 408 485 44 057 8 478 6 687 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Total bilan PNB Résultat net Résultat global BANKOA SA 2 070 180 46 463 8 752 8 406 CREDIT AGRICOLE BANKOA GESTION 3 700 1 101 198 212 BANKOA KARTERA SA 20 862 42 52 52 PYRÉNÉES GASCOGNE GESTION 92 530 -155 193 789 PYRÉNÉES GASCOGNE ALTITUDE 68 605 2 650 2 014 1 735 SAINT CLAR (SNC) 22 200 2 935 636 636 EPV6 6 056 467 -50 -50 CAPG INVESTISSEMENTS ENERGETIQUES 10 253 -19 -770 -770 Total 2 294 386 53 484 11 025 11 010 6.21 Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle. L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ». En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 253 212 253 212 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 805 304 13 812 6 399 277 785 299 105 Instruments dérivés de couverture 6 430 4 859 3 480 27 8 802 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 54 318 67 713 222 531 1 344 322 1 688 884 Actifs financiers au coût amorti 810 220 1 425 681 5 035 933 8 457 877 86 143 15 815 854 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 49 331 49 331 Total actifs financiers par échéance 1 167 892 1 426 415 5 122 317 8 690 287 1 708 277 18 115 188 Banques centrales 191 200 191 200 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 1 086 329 476 9 919 11 810 Instruments dérivés de couverture 215 1 710 15 854 98 536 116 315 Passifs financiers au coût amorti 7 280 306 2 845 427 3 867 812 1 389 096 888 15 383 529 Dettes subordonnées 25 847 3 370 29 217 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 1 960 1 960 Total passifs financiers par échéance 7 474 767 2 873 313 3 884 142 1 497 551 4 258 15 734 031 (en milliers d'euros) 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 191 321         191 321 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 240 780 620 5 318   6 958 Instruments dérivés de couverture 47 160 6 099 13 183 166 19 655 Actifs financiers disponibles à la vente 235 11 469 74 566 406 549 1 248 051 1 740 870 Prêts et créances sur les établissements de crédit 79 138 46 794 191 496 229 971 1 101 548 500 Prêts et créances sur la clientèle 722 464 1 248 253 4 337 593 7 618 318 52 359 13 978 987 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 15 838         15 838 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 13 766 13 593 335 408 475 651   838 418 Total Actifs financiers par échéance 1 023 049 1 321 049 4 945 782 8 748 990 1 301 677 17 340 547 Banques centrales 58 000   191 200     249 200 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 1 023 766 726 11 667   14 182 Instruments dérivés de couverture 56 293 12 856 82 119   95 324 Dettes envers les établissements de crédit 1 043 936 1 996 198 3 182 312 1 086 743 3 7 309 192 Dettes envers la clientèle 5 808 685 516 002 560 815 74 065   6 959 567 Dettes représentées par un titre 153 781 298 526 120 000 16 690   588 997 Dettes subordonnées 10 795 25 003   3 268 29 076 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 481         481 Total Passifs financiers par échéance 7 065 972 2 812 580 4 092 912 1 271 284 3 271 15 246 019 7. Avantages au personnel et autres rémunérations 7.1 Détail des charges de personnel En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Salaires et traitements (1) - 82 682 79 022 Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) - 7 914 7 676 Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) - 2 125 2 207 Autres charges sociales - 29 279 25 409 Intéressement et participation - 13 505 13 373 Impôts et taxes sur rémunération - 10 653 13 574 Total charges de personnel - 146 158 141 261 (1) Dont indemnités liées à la retraite pour 502 milliers d'euros au 31 décembre 2018 contre 1 501 milliers d'euros au 31 décembre 2017. Dont médailles du travail pour 591 milliers d'euros au 31 décembre 2018 contre 129 milliers d'euros au 31 décembre 2017. 7.2 Effectif moyen de la période Effectif moyen 31/12/2018 31/12/2017 France 1 797 1 856 Étranger 280 287 Total 2 077 2 143 7.3 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer. 7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies Variation dette actuarielle En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle au 31/12/N-1  28 586 28 586 30 321 Écart de change Coût des services rendus sur l’exercice 1 985 1 985 2 037 Coût financier 390 390 374 Cotisations employés Modifications, réductions et liquidations de régime Variations de périmètre - 63 - 63 Prestations versées (obligatoire) - 917 - 917 - 14 Taxes, charges administratives et primes - 2 069 (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) - 71 - 71 163 (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses financières (1) - 163 - 163 252 Dette actuarielle au 31/12/N 29 747 29 747 31 064 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Détail de la charge comptabilisée au résultat En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Coût des services 1 985 1 985 2 037 Charge/produit d’intérêt net 100 100 129 Impact en compte de résultat au 31/12/N 2 085 2 085 2 166 Détail des gains et pertes comptabilisés en autres éléments du résultat global non recyclables En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Réévaluation du passif (de l’actif) net Montant du stock d’écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables au 31/12/N-1  8 125 8 125 7 889 Écart de change Gains/(pertes) actuariels sur l’actif - 80 - 80 - 47 (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) - 71 - 71 163 (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses financières (1) - 163 - 163 120 Ajustement de la limitation d’actifs Total des éléments reconnus immédiatement en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres au 31/12/N - 314 - 314 8 125 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Variation de juste valeur des actifs En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des actifs au 31/12/N-1  22 664 22 664 24 145 Écart de change Intérêt sur l’actif (produit) 290 290 245 Gains/(pertes) actuariels 80 80 179 Cotisations payées par l’employeur 2 567 2 567 2 656 Cotisations payées par les employés Modifications, réductions et liquidations de régime Variations de périmètre - 63 - 63 - 14 Taxes, charges administratives et primes Prestations payées par le fonds - 917 - 917 - 2 069 Juste valeur des actifs au 31/12/N 24 621 24 621 25 142 Position nette En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle fin de période 29 747 29 747 28 586 Impact de la limitation d’actifs Juste valeur des actifs fin de période - 24 621 - 24 621 22 664 Position nette (passif)/ actif fin de période - 5 126 - 5 126 5 922 Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Zone euro Hors zone euro Zone euro Hors zone euro Taux d’actualisation (1) 1,00% 0,91% Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement 1,58% 1,58% Taux attendus d’augmentation des salaires (2) 1,75% 1,75% Taux d’évolution des coûts médicaux 0,00% 0,00% (1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de rotation du personnel. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice. (2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres). Information sur les actifs des régimes – allocations d’actifs (1) En milliers d'euros Zone euro Hors zone euro Toutes zones En % en montant dont coté En % en montant dont coté En % en montant dont coté Actions (2) 9,80% 2 413 0,00% 9,80% 2 413 Obligations (2) 83,00% 20 435 0,00% 83,00% 20 435 Immobiliers 7,20% 1 773 0,00% 7,20% 1 773 Autres actifs (3) 0,00% 0,00% 0,00% (1) Dont juste valeur des droits à remboursement. (2) Dont instruments émis par l’entité : actions pour 2 413 milliers d’euros et obligations pour 20 435 milliers d’euros (3) Cash contrat d'assurance… Au 31 décembre 2018 , les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 3,62 % ; - une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 3,92 %. 7.5 Autres avantages sociaux La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au calcul de la participation des salariés, telle que la loi le prévoit. En outre, elle a signé un accord de retour financier, dont l’intéressement calculé sur les résultats de la Caisse Régionale vient compléter le calcul de la participation. L’ensemble constitue une enveloppe plafonnée à un pourcentage du résultat. Les engagements sociaux tels que retracés plus haut sont couverts par des contrats d’assurance. Les primes payées sont enregistrées en charges comptables. Ces primes représentent la totalité des engagements de la Caisse Régionale, entièrement financés à chaque arrêté des comptes. Il n’y a pas au sens de l’IAS 19 d’engagements autres de la Caisse Régionale envers ses salariés. Au titre de l’obligation préconisée par la Convention Collective, la Caisse Régionale calcule selon un modèle interne la provision pour médailles du travail dont le montant reflète l’engagement cumulé des droits acquis par les salariés à la clôture de l’exercice. La provision s’élève au 31/12/2018 à  1 771 milliers d’euros. 7.6 Paiements à base d’actions « NEANT » 7.7 Rémunérations de dirigeants En milliers d'euros 31/12/2017 31/12/2016 Rémunération (1) des mandataires sociaux 477 478 Rémunération (1) des membres des organes de Direction 2 030 1 734 Total rémunération 2 507 2 212 (1) Rémunérations brutes déclarées. 8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties Engagements donnés et reçus En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Engagements donnés 2 093 706 2 143 856 Engagements de financement 1 219 901 1 289 527 Engagements en faveur des établissements de crédit 3 036 Engagements en faveur de la clientèle 1 216 865 1 289 527 Ouverture de crédits confirmés 768 269 779 061 Ouverture de crédits documentaires 14 958 8 959 Autres ouvertures de crédits confirmés 753 311 770 102 Autres engagements en faveur de la clientèle 448 596 510 466 Engagements de garantie 873 805 854 329 Engagements d'ordre des établissements de crédit 372 542 376 307 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 307 691 Autres garanties (1) 372 235 375 616 Engagements d'ordre de la clientèle 501 263 478 022 Cautions immobilières 58 259 77 021 Autres garanties d'ordre de la clientèle 443 004 401 001 Engagements sur titres Titres à livrer Engagements reçus 3 746 843 3 747 275 Engagements de financement 30 240 47 034 Engagements reçus des établissements de crédit 30 240 47 034 Engagements reçus de la clientèle Engagements de garantie 3 716 603 3 700 241 Engagements reçus des établissements de crédit 533 178 518 230 Engagements reçus de la clientèle 3 183 425 3 182 011 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 703 679 672 379 Autres garanties reçues 2 479 746 2 509 632 Engagements sur titres Titres à recevoir (1) Dont 247 211milliers d’euros relatifs à la garantie Switch Assurance mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée depuis le 2 janvier 2014 pour 642 211 milliers d’euros. Instruments financiers remis et reçus en garantie En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) (1) Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) 3 401 508 3 309 083 Titres prêtés Dépôts de garantie sur opérations de marché 88 129 Autres dépôts de garantie (2) 83 681 Titres et valeurs donnés en pension 141 244 90 358 Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 3 542 752 3 571 251 Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie Autres dépôts de garantie Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés Titres empruntés Titres et valeurs reçus en pension 23 603 Titres vendus à découvert Total juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés 23 603 (1) Des actifs financiers éligibles ont été mobilisés dans le cadre des dispositifs de refinancement auprès de la Banque de France et de la CRH. Des dépôts de garantie en cash sont effectués afin de couvrir notre position en mark to market sur nos portefeuilles de dérivés de taux. (2) Dans le cadre de la garantie Switch Assurance mise en place le 1er juillet 2016, le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a versé un dépôt de 83 681 milliers d’euros en amendement des précédents dépôts versés depuis le 2 janvier 2014 pour 216 862 milliers d’euros. Au 31 décembre 2018 , le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas utilisé les titres souscrits auprès du FCT Crédit Agricole Habitat 2015 comme dispositif de refinancement. Créances apportées en garantie Au cours de l’année 2018 , le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté 3 401 508 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3 309 083 milliers d’euros en 2017 . Le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté : - 2 036 738 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 2 059 349  milliers d’euros en 2017 ; - 274 792 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat) contre 281 212  milliers d’euros en 2017; - 1 089 978 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 968 521  milliers d’euros en 2017. Garanties détenues et actifs reçus en garantie La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis  A l’exception des titres reçus en pension livrée, pour un montant de 23 603 milliers d’euros au 31 décembre 201 8 contre 0 millier d’euros au 31 décembre 2017 , les garanties détenues par le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de son activité. La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties. Au cours de la période, les actifs que le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s’élèvent à 513 milliers d’euros, selon la répartition suivante : En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Immobilisations corporelles 395 270 Immeubles de placement 118 Instruments de capitaux propres et de dettes Autres Total actifs obtenus par prise de possession de garantie 513 270 9. Reclassements d’instruments financiers En 2018, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas opéré de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union Européenne le 15 octobre 2008. 10. Juste valeur des instruments financiers La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion “d’exit price”). Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs. Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés. La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13. Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif. Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté. Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé. Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment : - des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux du marché ; - des actifs ou passifs à court terme pour lesquels il est considéré que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ; - des instruments réalisés sur un marché réglementé pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ; - des actifs ou passifs exigibles à vue ; - des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables. 10.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2018 Juste valeur au 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 14 943 678 15 122 483 15 120 307 2 176 Prêts et créances sur les établissements de crédit 581 578 592 377 590 401 1 976 Comptes ordinaires et prêts JJ 49 737 49 737 47 761 1 976 Comptes et prêts à terme 507 591 518 390 518 390 Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée 23 603 23 603 23 603 Prêts subordonnés 647 647 647 Autres prêts et créances Prêts et créances sur la clientèle 14 362 100 14 530 106 14 529 906 200 Créances commerciales 90 387 93 336 93 336 Autres concours à la clientèle 14 153 378 14 312 426 14 312 226 200 Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés Avances en comptes courants d'associés 92 392 98 294 98 294 Comptes ordinaires débiteurs 25 943 26 050 26 050 Titres de dettes 872 176 872 525 870 778 1 747 Effets publics et valeurs assimilées 126 359 126 359 126 359 Obligations et autres titres à revenu fixe 745 817 746 166 744 419 1 747 Total actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 15 815 854 15 995 008 870 778 15 122 054 2 176 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31 décembre 2017 Juste valeur au 31 décembre 2017 Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan           Prêts et créances 14 527 487 14 562 784 0 14 560 469 2 315 Créances sur les établissements de crédit 548 500 547 884 0 547 884 0 Comptes ordinaires et prêts JJ 45 163 46 248   46 248   Comptes et prêts à terme 502 690 500 989   500 989   Valeurs reçues en pension           Titres reçus en pension livrée           Prêts subordonnés 647 647   647   Titres non cotés sur un marché actif           Autres prêts et créances           Créances sur la clientèle 13 978 987 14 014 900 0 14 012 585 2 315 Créances commerciales 101 075 104 145   104 145   Autres concours à la clientèle 13 759 082 13 786 764   13 786 764   Titres reçus en pension livrée           Prêts subordonnés           Titres non cotés sur un marché actif 2 315 2 315     2 315 Créances nées d’opérations d’assurance directe           Créances nées d’opérations de réassurance           Avances en comptes courants d'associés 88 111 93 208   93 208   Comptes ordinaires débiteurs 28 404 28 468   28 468   Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 838 418 866 284 866 284 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 205 671 216 745 216 745     Obligations et autres titres à revenu fixe 632 747 649 539 649 539     Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 15 365 905 15 429 068 866 284 14 560 469 2 315 Passifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2018 Juste valeur au 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 7 101 057 7 100 791 7 100 791 Comptes ordinaires et emprunts JJ 14 075 13 814 13 814 Comptes et emprunts à terme 7 005 710 7 005 705 7 005 705 Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée 81 272 81 272 81 272 Dettes envers la clientèle 7 304 664 7 302 948 7 302 948 Comptes ordinaires créditeurs 4 938 336 4 938 336 4 938 336 Comptes d'épargne à régime spécial 49 819 49 819 49 819 Autres dettes envers la clientèle 2 256 537 2 254 846 2 254 846 Titres donnés en pension livrée 59 972 59 947 59 947 Dettes représentées par un titre 977 808 997 948 54 981 942 967 Dettes subordonnées 29 217 29 166 29 166 Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 15 412 746 15 430 853 54 981 15 375 872 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31 décembre 2017 Juste valeur au 31 décembre 2017 Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan           Dettes envers les établissements de crédit 7 309 192 7 309 155 0 7 309 155 0 Comptes ordinaires et emprunts JJ 112 810 112 810   112 810   Comptes et emprunts à terme 7 196 382 7 196 345   7 196 345   Valeurs données en pension           Titres donnés en pension livrée           Dettes envers la clientèle 6 959 567 6 956 793 0 6 902 413 54 380 Comptes ordinaires créditeurs 4 484 159 4 482 420   4 482 420   Comptes d'épargne à régime spécial 187 454 187 452   139 549 47 903 Autres dettes envers la clientèle 2 197 596 2 196 606   2 190 129 6 477 Titres donnés en pension livrée 90 358 90 315   90 315   Dettes nées d'opérations d'assurance directe           Dettes nées d'opérations de réassurance           Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques           Dettes représentées par un titre 588 997 590 154 17 844 572 310   Dettes subordonnées 29 076 27 488   27 488   Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 14 886 832 14 883 590 17 844 14 811 366 54 380 10.2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (Credit Value Adjustment – CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers. L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (Debt Value Adjustment – DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides. Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers valorisés à la juste valeur En milliers d'euros 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 5 547 5 547 Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres détenus à des fins de transaction Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Actions et autres titres à revenu variable Instruments dérivés 5 547 5 547 Autres actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat 293 558 186 381 104 890 2 286 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 58 835 58 834 Actions et autres titres à revenu variable 44 811 44 811 Titres de participation non consolidés 14 024 14 023 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 234 723 186 381 46 056 2 286 Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes 234 723 186 381 46 056 2 286 Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe 17 855 13 487 2 082 2 286 OPCVM 216 868 172 894 43 974 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable OPCVM Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres à la juste valeur par résultat sur option Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actifs financiers comptabilisés en capitaux propres 1 688 884 344 562 1 344 322 Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 344 322 1 344 322 Actions et autres titres à revenu variable 3 036 3 036 Titres de participation non consolidés 1 341 286 1 341 286 Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 344 562 344 562 Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes 344 562 344 562 Effets publics et valeurs assimilées 215 409 215 409 Obligations et autres titres à revenu fixe 129 153 129 153 Instruments dérivés de couverture 8 802 8 802 Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 996 791 530 943 1 463 561 2 286 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables Total des transferts vers chacun des niveaux (en milliers d'euros) 31/12/2017 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 6 958 0 6 958 0 Créances sur les établissements de crédit 0       Créances sur la clientèle 0       Titres reçus en pension livrée 0       Valeurs reçues en pension 0       Titres détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 0       Obligations et autres titres à revenu fixe 0       Actions et autres titres à revenu variable 0       Instruments dérivés 6 958   6 958   Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Créances sur les établissements de crédit 0       Créances sur la clientèle 0       Actifs représentatifs de contrats en unités de compte 0       Valeurs reçues en pension 0       Titres à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 0       Obligations et autres titres à revenu fixe 0       Actions et autres titres à revenu variable 0       Actifs financiers disponibles à la vente 1 740 870 479 366 1 261 504 0 Effets publics et valeurs assimilées 65 798 65 798     Obligations et autres titres à revenu fixe 463 907 408 364 55 543   Actions et autres titres à revenu variable (1) 1 211 165 5 204 1 205 961   Créances disponibles à la vente 0       Instruments dérivés de couverture 19 655   19 655   Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 767 483 479 366 1 288 117 0 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques         Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables         Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables         Total des transferts vers chacun des niveaux   0 0 0 (1) Y compris 497 569 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût. Passifs financiers valorisés à la juste valeur En milliers d'euros 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 11 810 11 810 Titres vendus à découvert Titres donnés en pension livrée Dettes représentées par un titre Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Instruments dérivés 11 810 11 810 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 116 315 116 315 Total passifs financiers valorisés à la juste valeur 128 125 128 125 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables Total des transferts vers chacun des niveaux En milliers d'euros 31/12/2017 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 14 182 14 182 Titres vendus à découvert Titres donnés en pension livrée Dettes représentées par un titre Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Instruments dérivés 14 182 14 182 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Instruments dérivés de couverture 95 324 95 324 Total passifs financiers valorisés à la juste valeur 109 506 109 506 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables Total des transferts vers chacun des niveaux Instruments financiers valorisés selon un modèle de niveau 3 Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3  Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3  En milliers d'euros Total Actifs financiers détenus à des fins de transaction Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres détenus à des fins de transaction Instruments dérivés Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Actions et autres titres à revenu variable Titres détenus à des fins de transaction Solde d'ouverture (01/01/2018) 2 363 Gains /pertes de la période (1) (89) Comptabilisés en résultat (89) Comptabilisés en capitaux propres Achats de la période 12 Ventes de la période Emissions de la période Dénouements de la période Reclassements de la période Variations liées au périmètre de la période Transferts Transferts vers niveau 3  Transferts hors niveau 3  Solde de clôture (31/12/2018) 2 286 En milliers d'euros Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de cap itaux propres à la juste valeur par résultat Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Actions et autres titres à revenu variable Titres de participation non consolidés Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres de dettes Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Titres de dettes Solde d'ouverture (01/01/2018) 2 363 2 363 Gains /pertes de la période (1) (89) (89) Comptabilisés en résultat (89) (89) Comptabilisés en capitaux propres Achats de la période 12 12 Ventes de la période Emissions de la période Dénouements de la période Reclassements de la période Variations liées au périmètre de la période Transferts Transferts vers niveau 3  Transferts hors niveau 3  Solde de clôture (31/12/2018) 2 286 2 286 En milliers d'euros Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Effets Publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable OPCVM Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Titres de dettes Solde d'ouverture (01/01/2018) Gains /pertes de la période (1) Comptabilisés en résultat Comptabilisés en capitaux propres Achats de la période Ventes de la période Emissions de la période Dénouements de la période Reclassements de la période Variations liées au périmètre de la période Transferts Transferts vers niveau 3  Transferts hors niveau 3  Solde de clôture (31/12/2018) En milliers d'euros Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés de couverture Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Instruments de dettes comptabilisés en à la juste valeur par capitaux propres recyclables Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Créances sur la clientèle Actions et autres titres à revenu variable Titres de participation non consolidés Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Titres de dettes Solde d'ouverture (01/01/2018) Gains /pertes de la période (1) Comptabilisés en résultat Comptabilisés en capitaux propres Achats de la période Ventes de la période Emissions de la période Dénouements de la période Reclassements de la période Variations liées au périmètre de la période Transferts Transferts vers niveau 3  Transferts hors niveau 3  Solde de clôture (31/12/2018) (1) ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des actifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture -89 Comptabilisés en résultat -89 Comptabilisés en capitaux propres Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 En milliers d'euros Total Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Instruments dérivés de couverture Titres vendus à découvert Titres donnés en pension livrée Dettes représentées par un titre Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Instruments dérivés Solde d'ouverture (01/01/2018) Gains /pertes de la période (1) Comptabilisés en résultat Comptabilisés en capitaux propres Achats de la période Ventes de la période Emissions de la période Dénouements de la période Reclassements de la période Variations liées au périmètre de la période Transferts Transferts vers niveau 3  Transferts hors niveau 3  Solde de clôture (31/12/2018) (1) ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des passifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des passifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture Comptabilisés en résultat Comptabilisés en capitaux propres Les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux instruments financiers détenus à des fins de transaction et à la juste valeur par résultat sur option et aux instruments dérivés sont enregistrés en « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » ; les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont enregistrés en « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ». 11. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2018 — Date de clôture Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe à l’exception des entités suivantes : En milliers d'euros Nature du contrôle Date de clôture des états financiers utilisés Motivation PG IMMO Exclusif de droit 30/09/2018 Clôture sociale SQHPB Exclusif de droit 30/09/2018 Clôture sociale 11.1 Information sur les filiales 11.1.1 Restrictions sur les entités contrôlées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’est soumise à aucune restriction réglementaire, légale ou contractuelle visant à réduire l’accès aux actifs de ses filiales. 11.1.2 Soutien aux entités structurées contrôlées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’a accordé aucun soutien financier à une ou plusieurs entités structurées consolidées au 31 décembre 2018. 11.1.3 Opérations de titrisation et fonds dédiés Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue". Les Caisses régionales depuis 2015 ont participé à plusieurs titrisations True Sale. Ces titrisations sont des RMBS français soit autosouscrits (FCT Crédit Agricole Habitat 2015) soit placés dans le marché par le Groupe (FCT Crédit Agricole Habitat 2017 et FCT Crédit Agricole Habitat 2018). Ces opérations se traduisent par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales à un FCT (un par titrisation). Les FCT sont consolidés au sein du Groupe Crédit Agricole Dans le cadre de ces titrisations, le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 223 millions d’euros aux FCT. 11.2 Composition du périmètre Périmètre de consoldation de la CR Pyrénées Gascogne Méthode de consolidation Modification de périmètre Implantation (Siège social si différent de l’implantation) Type d'entité et nature du contrôle % de contrôle %d'intérêt 31/12/2018 31/12/2017 31/12/2018 31/12/2017 Banque de détail en France Caisse Régionale Pyrénées Gascogne Intégration globale France Mère 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% CL PYRENEES GASCOGNE Intégration globale France Mère 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% Banque de proximité à l'international BANKOA SA Intégration globale Espagne Filiale 94,80955% 94,80955% 94,80955% 94,80955% CREDIT AGRICOLE BANKOA GESTION Intégration globale Espagne Filiale 94,80955% 94,80955% 94,80955% 94,80955% BANKOA KARTERA SA Intégration globale Espagne Filiale 94,80955% 94,80955% 94,80955% 94,80955% Titrisation FCT CREDIT AGRICOLE HABITAT 2015  COMPARTIMENT CR869 PYRENEES GASCOGNE Intégration globale France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% Divers PG IMMO Intégration globale France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% Square Habitat Pays Basque Intégration globale Création France Filiale 100,00000% 100,00000% Pyrénées Gascogne Gestion Intégration globale France Filiale 99,98767% 99,98767% 99,98767% 99,98767% Pyrénées Gascogne Altitude Intégration globale France Filiale 99,99983% 99,99983% 99,99983% 99,99983% PG INVEST Intégration globale France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% PG DEVELOPPEMENT Intégration globale Création France Filiale 100,00000% 100,00000% CAPG Energies Nouvelles Intégration globale France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% CAM HYDRO Intégration globale France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% SAINT CLAR (SNC) Intégration globale France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% EPV6 Intégration globale France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% CAPG INVESTISSEMENTS ENERGETIQUES Intégration globale France Filiale 65,00000% 65,00000% 65,00000% 65,00000% TENERGIE INVEST 3 Mise en équivalence Sortie de périmètre France Filiale 35,00000% 35,00000% Au 31 décembre 201 8 le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat 2015, Crédit Agricole Habitat 2017 et Crédit Agricole Habitat 2018 a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées aux FCT. 12. Participations et entités structurées non consolidées 12.1 Participations non consolidées Ces titres enregistrés à la juste valeur par résultat ou la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement. Ce poste s’élève à 25 296 milliers d’euros au 31 décembre 201 8 contre 36 583 milliers d’euros au 31 décembre 2017 . 12.1.1 Entités non intégrées dans le périmètre de consolidation Les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint et sous influence notable non intégrées dans le périmètre de consolidation, sont présentées dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt 31/12/2018 % d'intérêt 31/12/2017 Motif d'exclusion du périmètre de consolidation SCI DUPLAA FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative SCI PATRIMMOB FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative SCI ACTIPOLE NORD FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative SCI PORTIMSERVIEZ FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative AGENCE ADOUR PYRENEES FRANCE 100,0% 100,0% Entité en gestion extinctive ALTERNATIVE FONCIERE SUD-OUEST FRANCE 51,0% 100,0% Difficultés opérationnelles avec impact non significatif CAM SOLAIRE FRANCE 65,0% 100,0% Entité non significative SCI DE LA FRATERNITE FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative WINCO SOL FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative CAMIETA ARRANTZALEA (SCI) FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative SOLEIL FRANCE 65,0% 100,0% Entité non significative SCI DE LA VERDERIE FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative CORSICAM FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative BANKOA ZERBITZUAK S.L. ESPAGNE 94,8% 100,0% Entité non significative SPV OMBRIERES FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative FONCIERE PATRIMONIALE PYRENEES GASCOGNE FRANCE 51,8% 51,8% Entité non significative PORTIM'PG FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative SCI CAMPG LA GALIOTTE FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative KENNEDY FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative CHE MIREPEIX FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative CHE AUTERRIVE FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative CENTRELEC FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative SCI LASBARADES FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative CAMMINO FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative GACDHI FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative EUZKADI FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative ARBEL FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative BC PLUS FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative GORGUET FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative GESTION & PATRIMOINE FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative POUMIRAU FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative GESTION COTE BASQUE FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative SARL PORTIMMO FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative CONDOM FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative LES PATIOS DE CHANTACO FRANCE 100,0% 100,0% Entité non significative LES ERABLES FRANCE 50,5% 99,0% Entité non significative LES COTTAGES NP FRANCE 50,5% 99,0% Entité non significative ALBERT 1er FRANCE 51,5% 99,0% Entité non significative PRESTO BAIL (SNC) FRANCE 95,0% 95,0% Cession au 02/01/2019  SCI LES GOUTS D’ ICI FRANCE 97,6% 95,0% Entité non significative LOREKAM FRANCE 58,5% 90,0% Entité non significative HYDRO LES VIGNES FRANCE 80,0% 60,0% Entité non significative TOOKETS.COOP- FR60697  FRANCE 93,7% 93,7% Entité non significative AF CAMIETA FRANCE 34,2% 67,0% Entité non significative CHILI INVEST FRANCE 65,9% 66,0% Entité non significative AF HERRIKO BIHOTZA FRANCE 33,7% 66,0% Entité non significative AF GOXA LEKU FRANCE 33,7% 66,0% Entité non significative ALTERNATIVE FONCIÈRE (SAS) FRANCE 51,0% 51,0% Difficultés opérationnelles avec impact non significatif SOCIETE ALTERNATIVE FONCIERE HOUNDARO FRANCE 25,5% 50,0% Entité non significative AF MONTROUGE FRANCE 25,5% 50,0% Entité non significative AF BEL AIR FRANCE 25,5% 50,0% Entité non significative SCCV LA GALIOTTE FRANCE 45,9% 45,9% Entité non significative AMATEUR THE FRANCE 35,0% 35,0% Entité non significative TERRE D’ENERGIE FRANCE 31,0% 0,0% Organigramme capitalistique en cours de modification HESLYOM (ex CAM SERVICE) FRANCE 30,0% 30,0% Entité non significative ZUBIAK FRANCE 26,0% 26,0% Entité en gestion extinctive SEM PAYS TOY FRANCE 25,0% 25,0% Entité non significative INOVUNION FRANCE 25,0% 25,0% Entité non significative CAM NYONS FRANCE 25,0% 25,0% Entité non significative OLAZABAL Y HUARTE, S.A ESPAGNE 23,3% 24,6% Entité non significative DIODE INVEST FRANCE 21,9% 21,9% Entité non significative METHAGRI 32  FRANCE 21,6% 21,6% Entité non significative ECO PROD SOL C FRANCE 20,0% 20,0% Entité non significative SARL IMMERSIV LAB FRANCE 0,0% 75,8% Entité fusionnée dans PG INVEST HORIZON ENERGIES FRANCE 0,0% 51,0% Entité cédée AMENAGEMENT FONCIER GERSOIS FRANCE 0,0% 20,0% Entité cédée 12.1.2 Titres de participations significatifs non consolidés et présentant un caractère significatif Les titres de participation représentant une fraction du capital supérieure ou égale à 10 % n’entrant pas dans le périmètre de consolidation sont présentés dans le tableau ci-dessous : Titres de participation non consolidées Siège social % d'intérêt 31/12/2018 % d'intérêt 31/12/2017 Montant des capitaux propres Résultat de l'exercice précédent GRUPOS DIFERENCIALES SA FRANCE 12% 24 340  624  KONIAMBO POWER SNC NOUVELLE-CALEDONIE 13% 13% - 634 228 - 94 885 SAS FRANCE INOX FRANCE 11% 11% - 407 - 735 LES CHANTIERS DE MENUISERIE FRANCE 10% 1 284  781  12.2 Informations sur les entités structurées non consolidées Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus Au 31 décembre 2018 , le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées, dont les principales caractéristiques sont présentées ci-dessous sur la base de leur typologie d’activité : Fonds de placement  Le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie, d’une part, et dans le cadre du placement des primes d’assurance reçues des clients des sociétés d’assurance conformément aux dispositions réglementaires prévues par le Code des assurances d’autre part. Les placements des sociétés d’assurance permettent de garantir les engagements pris vis-à-vis des assurés tout au long de la vie des contrats d’assurance. Leur valeur et leur rendement sont corrélés à ces engagements. Informations sur les risques associés aux intérêts détenus Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités Au 31 décembre 2018 , et au 31 décembre 201 7 l’implication du groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans des entités structurées non consolidées est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives pour le groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans les tableaux ci-dessous : En milliers d'euros 31/12/2018 Titrisation Gestion d'actifs Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 114 890 114 890 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Actifs financiers au coût amorti Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 114 890 114 890 Instruments de capitaux propres Passifs financiers à la juste valeur par résultat Dettes Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées Engagements donnés Engagements de financement Engagements de garantie Autres Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature Total des engagements hors bilan net de vis-à-vis des entités structurées non consolidées Total bilan des entités structurées non consolidées 7 609 000 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note "Exposition au risque de crédit" et dans la note "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. En milliers d'euros 31/12/2017 Titrisation Gestion d'actifs Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 290 575 290 575 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Actifs financiers au coût amorti Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 290 575 290 575 Instruments de capitaux propres Passifs financiers à la juste valeur par résultat Dettes Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées Engagements donnés Engagements de financement Engagements de garantie Autres Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature Total des engagements hors bilan net de vis-à-vis des entités structurées non consolidées Total bilan des entités structurées non consolidées (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note "Exposition au risque de crédit" et dans la note "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. Exposition maximale au risque de perte L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de credit default swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market. L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan. 13. Événements postérieurs au 31 décembre 2018 NEANT. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés (Exercice clos le 31 décembre 2018) A l'assembée générale de la CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRÉNÉES-GASCOGNE Chemin de Devèzes 64121 Serres Castet cedex Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRÉNÉES-GASCOGNE relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit . Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2018 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Observation Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1.1 de l’annexe aux comptes consolidés relative à l’application, à compter du 1 er janvier 2018, de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Point clé de l’audit n°1 : Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié : Du fait de son activité, votre Caisse Régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans les notes 1.2 et 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Caisse Régionale constitue, conformément à la nouvelle norme IFRS 9 « Instruments Financiers », des dépréciations sur les créances en défaut ( Bucket 3) faisant l’objet de pertes prévisibles au titre du risque de crédit avéré. Le montant de ces dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts et la somme des flux futurs estimés à maturité actualisés. S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de votre caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit en raison de leur importance dans le bilan, et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations qui s’élève à 239,4 M€, présentées dans la note 3.1.1. de l’annexe aux comptes consolidés. Notre réponse face au risque identifié : Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de votre Caisse Régionale, afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte alimentation en comptabilité ; testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par votre Caisse Régionale relatifs à ces procédures ; analysé le bien-fondé des hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit ; effectué un examen analytique de la couverture des encours douteux par marché et par strate d’encours. Point clé de l’audit n°2 : Risque de crédit et estimation des pertes attendues sur les expositions non-défaut dans le contexte de la première application de la norme IFRS 9 Risque identifié : Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe aux comptes consolidés, depuis le 1 er janvier 2018, votre Caisse Régionale applique la norme IFRS 9 « Instruments Financiers », qui définit en particulier une nouvelle méthodologie des dépréciations des actifs financiers. Les effets de la première application de la norme IFRS 9 sont détaillés dans les « Notes annexes sur les effets de l’application de la norme IFRS 9 au 1 er janvier 2018 de l’annexe aux comptes consolidés ». Dans ce cadre, votre Caisse Régionale constitue des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ) portant sur les expositions qui ne sont pas en défaut, en distinguant : les expositions n’ayant pas subi de dégradation significative du risque de crédit, pour lesquels les corrections de valeur représentent l’estimation des pertes de crédit attendues à un an ( Bucket  1) ; les expositions ayant subi une dégradation significative du risque de crédit pour lesquels les corrections de valeur représentent l’estimation des pertes de crédit attendues à maturité ( Bucket 2). La dégradation significative du risque de crédit a donné lieu à la définition d’un cadre méthodologique reposant sur plusieurs critères. Ces corrections de valeur représentent, en cumul sur les prêts et créances et sur les engagements par signature, au 1 er janvier 2018 et au 31 décembre 2018, respectivement un montant de 76,5 M€ et 79,6 M€, comme détaillé dans la note 3.1.1. de l’annexe aux comptes consolidés. Les corrections de valeur sont déterminées selon des modèles internes de risques de crédit, sur la base de séries historiques des défaillances de la clientèle du groupe Crédit Agricole, en tenant compte de données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au regard, le cas échéant, de paramètres propres aux expositions de votre Caisse Régionale sur la base d’éléments conjoncturels et/ou structurels locaux. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit tant pour la première application de la norme IFRS 9 que pour le 31 décembre 2018, en raison de  : l’importance des changements induits par la mise en œuvre de cette nouvelle norme ; l’importance des zones de jugement entrant dans la détermination des modèles, des risques liés à la qualité des données qui les alimentent et des risques liés à leur insertion opérationnelle ; l’importance des crédits à la clientèle dans le bilan et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédits à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives ( Forward Looking central et local), des critères de transfert parmi les catégories d’exposition homogènes de risques ( Bucket 1 et Bucket 2). Notre réponse face au risque identifié : Pour apprécier la mise en œuvre de la norme IFRS 9 et les effets de son application dans les comptes de votre Caisse Régionale, tant au 1 er janvier 2018 qu’au 31 décembre 2018, nous avons réalisé les travaux suivants : pris connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, en incluant leurs experts, sur les modèles de dépréciation. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles (PD, LGD) ; la qualité des données utilisées pour calibrer les paramètres utilisés dans les modèles ; la gouvernance des modèles au regard des modalités de détermination et de changement des paramètres, du processus de validation indépendante et des modalités de back-testing ; la réalisation de tests applicatifs ciblés sur les principales fonctionnalités de l’outil national utilisé pour déterminer les corrections de valeur. testé par sondages la qualité des données des expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d’un échantillon de dossiers ; testé la correcte application des principes retenus en matière de segmentation des expositions entre les catégories d’expositions homogènes de risques ( Bucket 1 et Bucket 2) ; contrôlé le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et provisions dans l’outil de provisionnement ; apprécié les hypothèses et de la documentation fournie par votre Caisse Régionale sur la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du Forward Looking ; analysé l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l’exercice 2018. Nous avons par ailleurs apprécié le caractère approprié des informations données dans l’annexe aux comptes consolidés, au regard des exigences de la norme IFRS 9, tant au 1 er janvier 2018 qu’au 31 décembre 2018. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du groupe du conseil d'administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRÉNÉES-GASCOGNE par votre assemblée générale de 1992 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 30 mars 2011   pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres. Au 31 décembre 2018, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la vingt-septième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la huitième année. Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG Audit était commissaire aux comptes depuis 1999. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la Caisse Régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la Caisse Régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre Caisse Régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la Caisse Régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d’audit Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et à Paris-La Défense, le 13 mars 2019 Les commissaires aux comptes : PricewaterhouseCoopers Audit ERNST YOUNG et Autres Pierre Clavié Valérie Meeus Rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public sur le site internet de la société : https://www.ca-pyrenees-gascogne.fr/Vitrine/ObjCommun/Fic/PyreneesGascogne/Binaires/PDF/869_qui-sommes-nous_RapportAnnuel-2018.pdf

03/05/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1901469
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 080,00 €. Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65000 Tarbes. 776 983 546 R.C.S Tarbes. Situation au 31 mars 2019 (en milliers d'Euros) Actif Montant s Caisse, banques centrales 127 956 Effets publics et valeurs assimilées 141 100 Créances sur les établissements de crédit 221 770 Opérations internes au Crédit Agricole 634 691 Opérations avec la clientèle 12 566 990 Obligations et autres titres à revenu fixe 945 916 Actions et autres titres à revenu variable 333 644 Participations et autres titres détenus à long terme 1 086 509 Parts dans les entreprises liées 259 027 Immobilisations incorporelles 599 Immobilisations corporelles 98 258 Capital souscrit non versé   Actions propres   Autres actifs 372 452 Comptes de régularisation 79 537 Total Actif 16 868 449 Passif Montant s Banques centrales   Dettes envers les établissements de crédit 206 830 Opérations internes au Crédit Agricole 6 913 831 Opérations avec la clientèle 5 874 032 Dettes représentées par un titre 1 173 984 Autres passifs 80 695 Comptes de régularisation 268 077 Provisions pour risques et charges 132 857 Dettes subordonnées 219 360 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 169 374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 829 409 Capital souscrit 58 702 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 489 993 Ecarts de réévaluation   Provisions réglementées et subventions d'investissement 111 Report à nouveau (+/-)   Total Passif 16 868 449 Hors-bilan Montant s Engagements donnés   . Engagements de financement 1 061 942 . Engagements de garantie 938 326 . Engagements sur titres 20 756 Engagements reçus   . Engagements de financement 61 059 . Engagements de garantie 3 456 549 . Engagements sur titres 756

01/05/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1901460
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 080,00 €. Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65000 Tarbes. 776 983 546 R.C.S Tarbes. Situation au 31 décembre 2018 (en milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 124 508 Effets publics et valeurs assimilées 125 955 Créances sur les établissements de crédit 193 597 Opérations internes au Crédit Agricole 481 515 Opérations avec la clientèle 12 443 483 Obligations et autres titres à revenu fixe 943 905 Actions et autres titres à revenu variable 335 553 Participations et autres titres détenus à long terme 1 086 917 Parts dans les entreprises liées 254 655 Immobilisations incorporelles 589 Immobilisations corporelles 91 763 Capital souscrit non versé   Actions propres   Autres actifs 269 513 Comptes de régularisation 58 701 Total Actif 16 410 654 Passif Montant Banques centrales   Dettes envers les établissements de crédit 45 266 Opérations internes au Crédit Agricole 6 945 895 Opérations avec la clientèle 5 858 927 Dettes représentées par un titre 942 967 Autres passifs 69 708 Comptes de régularisation 290 482 Provisions pour risques et charges 135 517 Dettes subordonnées 211 891 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 169 374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 740 627 Capital souscrit 58 702 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 412 941 Ecarts de réévaluation   Provisions réglementées et subventions d'investissement 119 Report à nouveau (+/-) -11 738 Total Passif 16 410 654 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 024 034 Engagements de garantie 968 573 Engagements sur titres 590 Engagements reçus   Engagements de financement 30 240 Engagements de garantie 3 462 022 Engagements sur titres 590

12/11/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1805157
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 080,00 €. Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65000 Tarbes. 776 983 546  R.C.S Tarbes. Situation au 30 septembre 2018 (en milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 121 545 Effets publics et valeurs assimilées 126 483 Créances sur les établissements de crédit 246 413 Opérations internes au Crédit Agricole 457 803 Opérations avec la clientèle 12 339 318 Obligations et autres titres à revenu fixe 963 111 Actions et autres titres à revenu variable 365 663 Participations et autres titres détenus à long terme 1 100 500 Parts dans les entreprises liées 253 794 Immobilisations incorporelles 337 Immobilisations corporelles 83 542 Capital souscrit non versé Actions propres Autres actifs 230 455 Comptes de régularisation 88 669 Total Actif 16 377 633 Passif Montant Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 44 913 Opérations internes au Crédit Agricole 7 034 004 Opérations avec la clientèle 5 754 285 Dettes représentées par un titre 894 751 Autres passifs 61 786 Comptes de régularisation 332 297 Provisions pour risques et charges 139 277 Dettes subordonnées 206 317 Fonds pour Risques Bancaires Généraux ( FRBG ) 169 374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 740 629 Capital souscrit 58 701 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 412 941 Ecarts de réévaluation Provisions réglementées et subventions d'investissement 122 Report à nouveau (+/-) -11 738 Total Passif 16 377 633 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 007 184 Engagements de garantie 968 560 Engagements sur titres 417 Engagements reçus Engagements de financement 29 639 Engagements de garantie 3 485 118 Engagements sur titres 417

27/07/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1804095
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 080,00  €. Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy , 65000 T arbes . 776 983 546 R.C.S T arbes . Situation au 30 juin 2018 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 115 606 Effets publics et valeurs assimilées 126 061 Créances sur les établissements de crédit 263 409 Opérations internes au Crédit Agricole 490 369 Opérations avec la clientèle 12 331 104 Obligations et autres titres à revenu fixe 914 589 Actions et autres titres à revenu variable 365 937 Participations et autres titres détenus à long terme 1 100 322 Parts dans les entreprises liées 253 030 Immobilisations incorporelles 288 Immobilisations corporelles 80 347 Capital souscrit non versé   Actions propres   Autres actifs 245 805 Comptes de régularisation 104 555 Total Actif 16 391 422 Passif Montant Banques centrales   Dettes envers les établissements de crédit 50 448 Opérations internes au Crédit Agricole 7 328 133 Opérations avec la clientèle 5 622 050 Dettes représentées par un titre 777 688 Autres passifs 64 732 Comptes de régularisation 295 124 Provisions pour risques et charges 141 470 Dettes subordonnées 201 760 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 169 374 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 740 643 Capital souscrit 58 701 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 412 941 Ecarts de réévaluation   Provisions réglementées et subventions d'investissement 136 Report à nouveau (+/-) -11 738 Total Passif 16 391 422 Hors-bilan Montant Engagements donnés   . Engagements de financement 1 035 694 . Engagements de garantie 963 978 . Engagements sur titres 21 303 Engagements reçus   . Engagements de financement 39 643 . Engagements de garantie 3 485 521 . Engagements sur titres 7 333

18/05/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1802008
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 080,00 euros Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy 65000 TARBES 776 983 546 R.C.S TARBES Situation au 31 mars 2018 (En milliers d’euros) Actif Montant Opérations interbancaires et assimilées 530 314 Caisse, banques centrales 115 345 Effets publics et valeurs assimilées 126 587 Créances sur les établissements de crédit 288 382 Opérations internes au Crédit Agricole 528 189 Opérations avec la clientèle 12 215 380 Opérations sur titres 1 261 708 Obligations et autres titres à revenu fixe 885 055 Actions et autres titres à revenu variable 376 653 Valeurs immobilisées 1 426 225 Participations et autres titres détenus à long terme 1 100 195 Parts dans les entreprises liées 247 942 Immobilisations incorporelles 1 905 Immobilisations corporelles 76 183 Comptes de régularisation et actifs divers 320 172 Autres actifs 248 677 Comptes de régularisation 71 495 Total actif 16 281 988 Passif Montant Opérations interbancaires et assimilées 29 179 Dettes envers les établissements de crédit 29 179 Opérations internes au Crédit Agricole 7 448 697 Comptes créditeurs de la clientèle 5 543 886 Dettes représentées par un titre 667 276 Comptes de régularisation et passifs divers 312 610 Autres passifs 87 730 Comptes de régularisation 224 880 Provisions et dettes subordonnées 334 474 Provisions 139 803 Dettes subordonnées 194 671 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 169 374 Capitaux propres hors FRBG 1 776 492 Capital souscrit 58 701 Primes d'émission 280 603 Réserves 1 412 941 Provisions réglementées et subventions d'investissement 136 Report à nouveau -11 738 Résultat de l'exercice 35 849 Total passif 16 281 988 Hors bilan Montant Engagements donnés 2 058 869 Engagements de financement 1 079 800 Engagements de garantie 977 440 Engagements sur titres 1 629 Engagements reçus 3 581 518 Engagements de financement 90 729 Engagements de garantie 3 489 160 Engagements sur titres 1 629

11/05/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1801994
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 080,00 euros Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy 65000 TARBES 776 983 546 R.C.S TARBES Partie A. — Comptes individuels au 31 décembre 2017 Arrêtés par le Conseil d'administration de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne en date du 25 janvier 2018 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 30 mars 2018 I — Bilan au 31 décembre 2017 (En milliers d’euros) Actif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Operations interbancaires et assimilées 461 168 354 643 Caisse, banques centrales 119 918 100 411 Effets publics et valeurs assimilées 5 126 171 49 445 Créances sur les établissements de crédit 3 215 079 204 787 Operations internes au crédit agricole 3 456 249 390 629 Operations avec la clientèle 4 12 089 477 11 477 115 Operations sur titres 1 249 271 1 131 499 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 862 431 680 786 Actions et autres titres à revenu variable 5 386 840 450 713 Valeurs immobilisées 1 420 555 1 443 342 Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 1 099 805 1 099 194 Parts dans les entreprises liées 6-7 244 534 271 863 Immobilisations incorporelles 7 1 909 1 895 Immobilisations corporelles 7 74 307 70 390 Capital souscrit non versé - - Actions propres 8 - - Comptes de régularisation et actifs divers 351 699 333 061 Autres actifs 9 232 792 242 703 Comptes de régularisation 9 118 907 90 358 Total actif 16 028 419 15 130 289 Passif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Operations interbancaires et assimilées 33 379 4 290 Banques centrales - - Dettes envers les établissements de crédit 11 33 379 4 290 Operations internes au crédit agricole 11 7 248 562 7 128 204 Comptes créditeurs de la clientèle 12 5 649 977 5 419 420 Dettes représentées par un titre 13 572 310 121 854 Comptes de régularisation et passifs divers 271 103 276 501 Autres passifs 14 64 949 79 266 Comptes de régularisation 14 206 154 197 235 Provisions et dettes subordonnées 320 039 357 722 Provisions 15-16-17 132 986 165 205 Dettes subordonnées 19 187 053 192 517 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 18 169 374 148 871 Capitaux propres hors FRBG 20 1 763 675 1 673 427 Capital souscrit 58 701 58 701 Primes d'émission 280 603 280 603 Réserves 1 323 832 1 243 463 Ecarts de réévaluation - - Provisions réglementées et subventions d'investissement 141 159 Report à nouveau - - Résultat de l'exercice 100 398 90 501 Total passif 16 028 419 15 130 289 Hors-bilan au 31 décembre 2017 Notes 31/12/2017 31/12/2016 Engagements donnés 2 070 617 2 114 713 Engagements de financement 28 1 117 143 1 156 973 Engagements de garantie 28 952 251 957 080 Engagements sur titres 28 1 223 660 Hors-bilan au 31 décembre 2017 Engagements reçus 3 529 096 3 449 735 Engagements de financement 28 47 034 122 720 Engagements de garantie 28 3 480 839 3 326 355 Engagements sur titres 28 1 223 660 Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) : - Opérations de change au comptant et à terme : note 25 - Opérations sur instruments financiers à terme : note 26 I I — Compte de résultat au 3 1  décembre 2017 ( En milliers d'euros ) Notes 31/12/2017 31/12/2016 Intérêts et produits assimilés 33 347 823 376 723 Intérêts et charges assimilées 33 - 157 019 - 184 081 Revenus des titres à revenu variable 34 39 148 29 671 Commissions Produits 35 166 928 167 776 Commissions Charges 35 - 33 724 - 28 270 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 36 1 409 696 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 37 6 117 1 985 Autres produits d'exploitation bancaire 38 5 276 7 159 Autres charges d'exploitation bancaire 38 - 1 218 - 804 Produit net bancaire 374 740 370 855 Charges générales d'exploitation 39 - 200 671 - 199 148 Dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles - 10 270 - 9 950 Résultat brut d'exploitation 163 799 161 757 Coût du risque 40 2 661 - 25 657 Résultat d'exploitation 166 460 136 100 Résultat net sur actifs immobilisés 41 - 9 278 2 602 Résultat courant avant impôt 157 182 138 702 Résultat exceptionnel 42 - - Impôts sur les bénéfices 43 - 36 281 - 48 201 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées - 20 503 - Résultat net de l'exercice 100 398 90 501 III — Annexes Note 1. Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice Note 1.1 Cadre juridique et financier Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération. Sont affiliées au Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, 65 Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est agréé, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit. Au 31 décembre 2017, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,64 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,36 %. Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 2 146 133 actions propres au 31 décembre 2017, soit 0,08 % de son capital, contre 2 765 736 actions propres au 31 décembre 2016. Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Note 1.1 Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole L'appartenance du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes : — Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ». — Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». — Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc.…) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroir) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché. Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A. — Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». — Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A. Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire. — Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. — Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ». — Couverture des risques de liquidité et de solvabilité Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l'ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau et chaque établissement affilié bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453. Par ailleurs le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 2014 (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique transposés en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, le Conseil de résolution unique, autorité de résolution européenne, a été doté de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution. L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Dans la conduite de son action en tant qu'autorité de résolution, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu'il aurait subies si l'entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l'article L. 613-57-1 du Code monétaire et financier et à l'article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que la garantie accordée en 1988 par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, sans toutefois préjuger des modalités de cette prise en compte. — Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Suite à l'opération de simplification de la structure du Groupe qui s'est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n'est plus actionnaire des Caisses régionales à l'issue de l'opération ; celle-ci s'est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA. Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 2016 et permet désormais de transférer aux Caisses régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d'un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance. La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi, les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues. Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune. Note 1.3 Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2017 Marge d'Intermédiation Globale (MIG) en repli de 2.6% sur 1 an Perception de 7,3 M€ d'IRA (indemnités de remboursements anticipés) de nos clients. Reprise de provision « Epargne Logement » pour 5 M€ Dividendes de nos participations en hausse : +9.4M€, majoritairement lié à SACAM Mutualisation (7.45 M€) En coût du risque, évolution du modèle de provisionnement Banque de détail LUCV41 et la constitution d’un FRBG complémentaire de 20,5M€. — Opération de titrisation Le 23 février 2017, une nouvelle opération de titrisation (FCT Crédit Agricole Habitat 2017) a été réalisée au sein du Groupe Crédit Agricole, portant sur les créances habitat des 39 Caisses Régionales. Cette transaction est le premier RMBS français placé dans le marché par le Groupe. Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat par les 39 Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2017 » pour un montant de 1 milliard d'euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès de 37 investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales). Dans le cadre de cette titrisation, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 22,5 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2017. Elle a souscrit pour 2.7 millions d'euros des titres subordonnés.  Note 1.4 Evénements postérieurs à l'exercice 2017 Néant Note 2. Principes et méthodes comptables Les états financiers de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole. Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit. A noter qu'aucun changement de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent n'est intervenu en 2017. Note 2.1 Créances et engagements par signature Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours : - les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ; - les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ; - les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle. Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle). Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. En application de l'article 2131-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné. Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. Les avances accordées par Crédit Agricole S.A. aux Caisses régionales ne présentent pas pour Crédit Agricole S.A. un risque direct sur les bénéficiaires des prêts à la clientèle distribués par les Caisses régionales, mais éventuellement un risque indirect sur la solidité financière de celles-ci. A ce titre, Crédit Agricole S.A. n'a pas constitué de dépréciation sur les avances aux Caisses régionales. L'application du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 conduit Crédit Agricole Pyrénées Gascogne à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier l'existence d'un risque de crédit. — Créances restructurées Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances. Elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration. Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre : - la valeur nominale du prêt ; - et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement). La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d'intérêt. Les crédits restructurés font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de trente jours d'impayés. Le montant des créances restructurées détenues par Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s'élève à 57 117 milliers d'euros au 31 décembre 2017 contre 36 913 milliers d'euros au 31 décembre 2016. Sur ces prêts, des décotes sont comptabilisées pour un montant de 310 milliers d'euros. — Créances douteuses Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes : - il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins, - la situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé, on peut conclure à l'existence d'un risque avéré, - il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie. Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert. Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur. Parmi les encours douteux, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis. - Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises. - Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise. — Dépréciations au titre du risque de crédit avéré Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par Crédit Agricole Pyrénées Gascogne par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Les pertes probables relatives aux engagements hors-bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. — Traitement comptable des dépréciations Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrits dans la marge d'intérêt. — Provisions au titre du risque de crédit non affecté individuellement Par ailleurs, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement telles que les provisions Risques pays ou les provisions sectorielles généralement calculées à partir des modèles Bâlois ou les provisions collectives. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement. — Risques-pays Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués « du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors-bilan, portés par un établissement directement ou au travers de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays ». (Note de la Commission Bancaire du 24 décembre 1998). Lorsque ces créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles demeurent dans leur poste d'origine. — Passage en perte L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'il a de son activité. Note 2.2 Portefeuille Titres Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe. Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable. Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition. — Titres de transaction Ce sont des titres qui, à l'origine, sont : - soit acquis avec l'intention de les revendre ou vendus avec l'intention de les racheter à court terme ; - soit détenus par l'établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l'objet d'une rotation effective et d'un volume d'opération significatif compte tenu des opportunités du marché. Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sont également considérés comme des titres de transaction : - les titres acquis ou vendus dans le cadre d'une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d'autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d'un profil récent de prise de bénéfices à court terme, - les titres faisant l'objet d'un engagement de vente dans le cadre d'une opération d'arbitrage effectuée sur un marché d'instruments financiers organisé ou assimilé. Hormis dans les cas prévus conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu'à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes. Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d'acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l'établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus. A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ». —Titres de placement Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. – Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ». – Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres : - s'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ; - s'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré). Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat. — Titres d'investissement Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ». En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341-2 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. — Titres de l'activité de portefeuille Conformément aux articles 2351-2 à 2352-6 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ». De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie. Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus. Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention envisagé afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse. Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l'objet d'une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. — Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme - Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable. - Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle. - Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais inclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ». — Prix de marché Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante : - les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent, - si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel. — Dates d'enregistrement Crédit Agricole Pyrénées Gascogne enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation. — Pensions livrées Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan. Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. — Reclassement de titres Conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants : - du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance, - du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a pas opéré, en 2017, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Note 2.3 Immobilisations Crédit Agricole Pyrénées Gascogne applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs. Il applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Le règlement de l'ANC n° 2015-06 modifie la comptabilisation au bilan du mali technique de fusion ainsi que son suivi dans les comptes sociaux. Le mali ne doit plus être comptabilisé globalement et systématiquement au poste « Fonds commercial » ; il doit être comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent. Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ». Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement. A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation. Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 25 ans Second œuvre 15 ans Installations techniques 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Agencements 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Matériel informatique 3 ou 4 ans (dégressif) (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 3 ans (dégressif) (Acquisition après le 1er Juillet 2016) Coffres 5 ans Mobilier 8 ou 10 ans (Acquisition avant le 1er Juillet 2016) 7 ans (acquisition après le 1er Juillet 2016) Logiciel 12 mois Sécurité 7 ans dégressif Matériel spécialisé 5 ans Enfin, les éléments dont dispose Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante. Note 2.4 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes : - dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit, - comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole, - comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière). Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Note 2.5 Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes : - soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10 % du prix d'émission ; - soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10 % du prix d'émission. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ». Note 2.6 Provisions Crédit Agricole Pyrénées Gascogne applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel. Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement. La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période. - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. — Provision pour risques sur GIE d'investissement Afin de donner une image fidèle de ses comptes, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net. Note 2.7 Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.) Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par Crédit Agricole Pyrénées Gascogne à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. Au 31/12/2017, le montant du FRBG est de 169 374 milliers d'euros. Note 2.8 Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5 Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie : — Opérations de couverture Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. — Opérations de marché Les opérations de marché regroupent : - les positions ouvertes isolées (catégorie « a » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07), - la gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » article 2522 du règlement ANC 2014-07). Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif. Pour les instruments : - en position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ; - en position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ; - faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé. — Risque de contrepartie sur les dérivés Conformément au règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de CVA. Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose : - prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels, - en l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. — Opérations complexes Une opération complexe se définit comme une combinaison synthétique d'instruments (de types, natures et modes d'évaluation identiques ou différents) comptabilisée en un seul lot ou comme une opération dont la comptabilisation ne relève pas d'une réglementation explicite et qui implique, de la part de l'établissement, un choix de principe. Note 2.9 Opérations en devises Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche. Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture. A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ». Dans le cadre de l'application du Titre 7 Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque. Note 2.10 Intégration des succursales à l'étranger La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ne détient pas de succursale à l'étranger. Note 2.11 Engagements hors-bilan Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie. Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe aux notes 28 et 29. Note 2.12 Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord du 18 Juin 2015. La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ». Note 2.13 Avantages au personnel postérieurs à l'emploi — Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014. En application de ce règlement, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement, - majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler, - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d'Adicam — Plans de retraite – régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ». Note 2.14 Charges et produits exceptionnels Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Note 2.15 Impôt sur les bénéfices (charge fiscale) D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %. Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. En raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l'impôt. Note 3. Créances sur les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et prêts : A vue 1 159 - - - 1 159 1 1 160 975 A terme 50 804 85 000 55 000 22 307 213 111 161 213 272 203 165 Valeurs reçues en pension - - - - - - - - Titres reçus en pension livrée - - - - - - - - Prêts subordonnés - - - 647 647 - 647 647 Total 51 963 85 000 55 000 22 954 214 917 162 215 079 204 787 Dépréciations - - Valeur nette au bilan 215 079 204 787 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 37 110 - - - 37 110 11 37 121 15 262 Comptes et avances à terme 2 604 45 037 140 203 228 174 416 018 3 110 419 128 375 367 Titres reçus en pension livrée - - - - - - - - Prêts subordonnés - - - - - - - - Total 39 714 45 037 140 203 228 174 453 128 3 121 456 249 390 629 Dépréciations - - Valeur nette au bilan 456 249 390 629 Total 671 328 595 416 — Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 647 milliers d'euros. Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes. Note 4. Op é rations avec la clientèle Note 4.1 Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Créances commerciales 12 513 925 - 124 13 562 - 13 562 21 198 Autres concours à la clientèle 639 288 1 190 964 4 011 967 6 326 737 12 168 956 63 022 12 231 978 11 613 956 Valeurs reçues en pension livrée - - - - - - - - Comptes ordinaires débiteurs 45 081 - - - 45 081 844 45 925 43 396 Dépréciations - 201 988 - 201 435 Valeur nette au bilan 12 089 477 11 477 115 — Commentaires : Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 33 239 milliers d'euros. Parmi les créances sur la clientèle 2 047 376 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2017 contre 1 850 649 milliers d'euros au 31 décembre 2016. Le montant des créances restructurées au 31 décembre 2017 s'élève à 57 117 milliers d'euros contre 36 913 milliers d'euros au 31 décembre 2016. Note 4.2 Opérations avec la clientèle - Analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 France (y compris DOM-TOM) 12 161 439 11 546 090 Autres pays de L'U.E. 46 325 43 656 Autres pays d'Europe 3 718 3 529 Amérique du Nord 5 253 3 910 Amérique Centrale et du Sud 515 187 Afrique et Moyen-Orient 7 722 7 290 Asie et Océanie (hors Japon) 2 627 2 309 Japon - - Non ventilés et organismes internationaux - - Total en principal 12 227 599 11 606 971 Créances rattachées 63 866 71 579 Dépréciations - 201 988 - 201 435 Valeur nette au bilan 12 089 477 11 477 115 Note 4.3 Opérations avec la clientèle - Encours douteux et dépréciations par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis France (y compris DOM-TOM) 12 223 569 301 046 196 063 - 200 457 - 144 538 11 617 419 303 309 190 622 - 200 323 - 138 890 Autres pays de L'U.E. 48 020 1 518 931 - 1 518 - 931 43 877 1 870 1 394 - 1 106 - 976 Autres pays d'Europe 3 737 14 14 - 13 - 3 537 6 - - 6 - Amérique du Nord 5 257 1 - - - 3 914 - - - - Amérique Centrale et du Sud 516 - - - - 188 - - - - Afrique et Moyen-Orient 7 735 - - - - 7 301 - - - - Asie et Océanie (hors Japon) 2 631 1 - - - 2 314 - - - - Japon - - - - - - - - - - Non ventilés et organismes internationaux - - - - - - - - - - Total 12 291 465 302 580 197 008 - 201 988 - 145 469 11 678 550 305 185 192 016 - 201 435 -139 866 Note 4.4 Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Particuliers 6 135 990 104 581 59 075 - 55 887 - 35 720 5 643 692 107 692 59 821 - 57 798 - 35 482 Agriculteurs 1 184 193 33 510 20 839 - 24 913 - 17 114 1 167 404 35 432 21 591 - 26 150 - 17 729 Autres professionnels 1 576 734 47 203 31 581 - 32 317 - 23 746 1 438 791 47 652 30 556 - 32 230 - 23 222 Clientèle financière 271 531 9 533 2 903 - 4 958 - 1 821 260 458 5 066 1 278 - 1 800 - 430 Entreprises 2 073 813 106 018 80 989 - 82 516 - 65 766 2 082 994 107 515 77 075 - 81 985 - 61 622 Collectivités publiques 993 759 - - - - 1 028 572 238 147 - 206 - 147 Autres agents économiques 55 445 1 735 1 621 - 1 397 - 1 302 56 639 1 590 1 548 - 1 266 - 1 234 Total 12 291 465 302 580 197 008 - 201 988 - 145 469 11 678 550 305 185 192 016 - 201 435 -139 866 Note 5. Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Transaction Placement Titres de l'activité de portefeuille Investissement Total Total Effets publics et valeurs assimilées : - - - 125 483 125 483 48 859 Dont surcote restant à amortir - - - 13 431 13 431 2 526 Dont décote restant à amortir - - - - 1 079 - 1 079 - 1 079 Créances rattachées - - - 688 688 586 Dépréciations - - - - - - Valeur nette au bilan - - - 126 171 126 171 49 445 Obligations et autres titres à revenu fixe (1) : - - - - - - Emis par organismes publics - - - 46 105 46 105 46 386 Autres émetteurs - 6 344 - 803 591 809 935 627 978 Dont surcote restant à amortir - 692 - 38 399 39 091 28 873 Dont décote restant à amortir - - - - 3 153 - 3 153 - 2 368 Créances rattachées - 220 - 6 176 6 396 6 449 Dépréciations - - 5 - - - 5 - 27 Valeur nette au bilan - 6 559 - 855 872 862 431 680 786 Actions et autres titres à revenu variable - 387 519 - - 387 519 451 577 Créances rattachées - - - - - - Dépréciations - - 679 - - - 679 - 864 Valeur nette au bilan - 386 840 - - 386 840 450 713 Total - 393 399 - 982 043 1 375 442 1 180 944 Valeurs estimatives - 417 485 - 1 006 137 1 423 622 1 236 544 (1) : dont 46 486 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2017 et 51 188 milliers d'euros au 31 décembre 2016 Crédit Agricole Pyrénées Gascogne détient des titres de dettes souveraines de (lister le ou les Etats). Pour l'Etat Français, la valeur nette au bilan est de 111 970 milliers d'euros. Pour le Royaume de Belgique, la valeur nette au bilan est de 14 800 milliers d'euros. — Transferts de titres en cours d'exercice : Le montant des titres d'investissement transférés pendant l'exercice en titres de placement s'élève à 52 178 milliers d'euros. Cela concerne les titres AFD. Ce transfert a été effectué en raison du déclassement de ces titres. En effet, ces derniers n’étaient plus éligibles LCR. Cette perte de qualification nous a amené à céder ces titres pour un impact non significatif. — Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 24 302 milliers d'euros au 31 décembre 2017, contre 27 660 milliers d'euros au 31 décembre 2016. La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse. La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 31 839 milliers d'euros au 31 décembre 2017, contre 36 327 milliers d'euros au 31 décembre 2016. La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à -879 milliers d'euros au 31 décembre 2017, contre -1 353 milliers d'euros au 31 décembre 2016. Note 5.1 Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Administration et banques centrales (y compris Etats) 36 575 36 718 Etablissements de crédit 392 719 221 327 Clientèle financière 581 420 644 513 Collectivités locales 9 530 9 668 Entreprises, assurances et autres clientèles 223 315 213 715 Divers et non ventilés - - Total en principal 1 243 559 1 125 941 Créances rattachées 6 396 6 449 Dépréciations - 684 - 891 Valeur nette au bilan 1 249 271 131 499 Note 5.2 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Titres à revenu fixe ou variable 856 040 125 483 387 519 1 369 042 674 364 48 859 451 577 1 174 800 dont titres cotés 657 645 125 483 - 783 128 489 763 48 859 - 538 622 dont titres non cotés (1) 198 395 - 387 519 585 914 184 601 - 451 577 636 178 Créances rattachées 6 396 688 - 7 084 6 449 586 - 7 035 Dépréciations - 5 - - 679 - 684 - 27 - - 864 - 891 Valeur nette au bilan 862 431 126 171 386 840 1 375 442 680 786 49 445 450 713 1 180 944 — Commentaires : (1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante : OPCVM français 384 907 milliers d'euros dont OPCVM français de capitalisation 352 345 milliers d'euros OPCVM étrangers 1 933 milliers d'euros dont OPCVM étrangers de capitalisation 1 933 milliers d'euros Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l'actif du bilan pour141 276 milliers d'euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2017 s'élève à 160 105 milliers d'euros. La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2017 : (En milliers d'euros) Valeur d'inventaire Valeur liquidative OPCVM monétaires 99 997 100 000 OPCVM obligataires 209 896 223 521 OPCVM actions 11 125 12 814 OPCVM autres 65 822 74 703 Total 386 840 411 038 Note 5.3 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Obligations et autres titres à revenu fixe Valeur brute 10 542 20 475 292 121 532 902 856 040 6 396 862 436 680 813 Dépréciations - - - - - - - 5 - 27 Valeur nette au bilan 10 542 20 475 292 121 532 902 856 040 6 396 862 431 680 786 Effets publics et valeurs assimilées Valeur brute - - 5 041 120 442 125 483 688 126 171 49 445 Dépréciations - - - - - - - - Valeur nette au bilan - - 5 041 120 442 125 483 688 126 171 49 445 Note 5.4 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Encours bruts Dont Encours douteux Encours bruts Dont Encours douteux France (y compris DOM-TOM) 821 249 - 575 827 - Autres pays de l'U.E. 152 911 - 136 760 - Autres pays d'Europe 7 363 - 7 336 - Amérique du Nord - - 3 300 - Amérique Centrale et du Sud - - - - Afrique et Moyen-Orient - - - - Asie et Océanie (hors Japon) - - - - Japon - - - - Total en principal 981 523 - 723 223 - Créances rattachées 7 084 - 7 035 - Dépréciations - 5 - - 27 - Valeur nette au bilan 988 602 - 231 - Note 6. Titres de participation et de filiales Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 31 décembre 2017. Informations financières Capital Capitaux propres autres que le capital Quote-part de capital détenue (en %) Valeurs comptables des titres détenus - brutes Valeurs comptables des titres détenus - nettes Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés Montant des cautions et avals donnés par la société Pnb ou chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) (1) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de crédit agricole Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit SA BANKOA (1) 27 529 113 224 94,81% 111 702 111 702 254 554 62 161 8 956 3 822 Autres parts dans les entreprises liées : Sa Capg Energies Nouvelles (1) 82 513 4 473 100,00% 74 672 74 672 1 390 SAS Pg Immo (1) 14 949 -404 100,00% 28 280 21 994 5 994 8 552 358 SAS Pg Invest (1) 3 822 4 007 100,00% 3 822 3 822 22 071 814 1 000 FPPG Saint Pierre (2) 7 324 48 49,83% 3 650 3 650 17 Autres titres de participations : SAS Rue La Boetie (1) 2 744 903 17 420 476 2,64% 505 549 505 549 898 670 893 492 25 373 SAS Sacam Mutualisation (2) 18 556 677 -1 048 2,72% 504 564 504 564 -1 036 7 452 SAS Sacam Developpement (1) 725 471 13 307 2,64% 19 253 19 253 9 954 -18 242 SAS Sacam International (1) 522 023 55 357 2,62% 23 612 15 269 16 678 -16 520 268 SAS Sacam Immobilier (1) 139 588 4 206 2,65% 3 702 3 702 4 173 4 141 104 Grand Sud Ouest Capital (1) 39 714 36 565 11,76% 6 148 6 148 102 5 809 Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de crédit agricole Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit (ensemble) Participations dans des établissements de crédit (ensemble) Autres parts dans les entreprises liées (ensemble) 3 607 3 437 5 957 Autres titres de participation (ensemble) 15 853 13 468 25 865 Total parts dans les entreprises liées et participations 1 304 414 1 287 230 69 841 254 554 990 336 879 179 38 019 (1) Informations sur la base de l'exercice clos au 31-01-2016 (2) Entités crées en 2016 Note 6.1 Valeur estimative des titres de participation (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Parts dans les entreprises liées Titres non cotés 225 733 258 694 241 411 267 805 Titres cotés - - - - Avances consolidables 34 022 34 022 36 823 36 823 Créances rattachées 257 257 85 85 Dépréciations - 15 478 - - 6 456 - Valeur nette au bilan 244 534 292 973 271 863 304 713 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Titres non cotés 1 079 472 1 353 179 1 080 156 1 316 507 Titres cotés - - - - Avances consolidables 25 866 25 866 25 992 25 900 Créances rattachées 293 293 286 286 Dépréciations - 9 431 - - 10 442 - Sous-total titres de participation 1 096 200 1 379 338 1 095 992 1 342 693 Autres titres détenus à long terme Titres non cotés 3 605 3 605 3 202 3 203 Titres cotés - - - - Avances consolidables - - - - Créances rattachées - - - - Dépréciations - - - - Sous-total autres titres détenus à long terme 3 605 3 605 3 202 3 203 Valeur nette au bilan 1 099 805 1 382 943 1 099 194 1 345 896 Total des titres de participation 1 344 339 1 675 916 1 371 057 1 650 609 (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Total valeurs brutes Titres non cotés 1 308 810 1 324 769 Titres cotés - - Total 1 308 810 1 324 769 Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché. Note 7. Variation de l'actif immobilisé — Immobilisations financières (En milliers d'euros) 01/01/2017 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements (1) 31/12/2017 Parts dans les entreprises liées Valeurs brutes 241 411 - - - 15 678 225 733 Avances consolidables 36 823 5 246 - 70 - 7 977 34 022 Créances rattachées 85 172 - - 257 Dépréciations - 6 456 - 9 039 17 - - 15 478 Valeur nette au bilan 271 863 - 3 621 - 53 - 23 655 244 534 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Valeurs brutes 1 080 156 - - 1 888 1 204 1 079 472 Avances consolidables 25 992 339 - 465 - 25 866 Créances rattachées 286 7 - - 293 Dépréciations - 10 442 - 478 1 489 - - 9 431 Sous-total titres de participation 1 095 992 - 132 - 864 1 204 1 096 200 Autres titres détenus à long terme Valeurs brutes 3 202 403 - - 3 605 Avances consolidables - - - - - Créances rattachées - - - - - Dépréciations - - - - - Sous-total autres titres détenus à long terme 3 202 403 - - 3 605 Valeur nette au bilan 1 099 194 271 - 864 1 204 1 099 805 Total 1 371 057 - 3 350 - 917 - 22 451 1 344 339 (1) La rubrique "autres mouvements" présente notamment la réduction de capital de la filiale CAM Energie — Immobilisations corporelles et incorporelles (En milliers d'euros) 01/01/2017 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements (1) 31/12/2017 Immobilisations corporelles Valeurs brutes 170 043 17 360 - 5 900 - 7 181 496 Amortissements et dépréciations - 99 653 - 10 190 - 2 654 - 107 189 Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles Valeurs brutes - - - - - Amortissements et dépréciations - - - - - Valeur nette au bilan 70 390 7 170 - 5 900 2 647 74 307 Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 2 417 87 - 6 2 510 Amortissements et dépréciations - 522 - 79 - - - 601 Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles Valeurs brutes - - - - - Amortissements et dépréciations - - - - - Valeur nette au bilan 1 895 8 - 6 1 909 Total 72 285 7 178 - 5 900 2 653 76 216 Note 8. Actions propres La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ne détient pas d'actions propres. Note 9. Comptes de régularisation et actifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Autres actifs (1) Instruments conditionnels achetés 48 16 Comptes de stock et emplois divers 1 071 922 Débiteurs divers (2) 231 654 241 701 Gestion collective des titres Livret de développement durable - - Comptes de règlement 19 64 Valeur nette au bilan 232 792 242 703 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 59 103 41 229 Comptes d'ajustement et comptes d'écart - - Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers - - Charges constatées d'avance 1 029 1 046 Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 3 732 3 081 Autres produits à recevoir 41 025 44 423 Charges à répartir - - Autres comptes de régularisation 14 018 579 Valeur nette au bilan 118 907 90 358 Total 351 699 333 061 (1) Les montants incluent les créances rattachées. (2) dont 609 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Concernant les autres comptes de régularisation, un virement de trésorerie de 12 000 M€ a été ordonné par CA Leasing suite à la mise en place d’un nouveau billet. Le virement a été effectué le 28/12/2017 par le biais d’un compte d’attente. Note 10. Dépréciations inscrites en déduction de l'actif (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2017 Dotations Reprises et utilisations Désactualisation Autres mouvements Solde au 31/12/2017 Sur opérations interbancaires et assimilées - - - - - - Sur créances clientèle 201 435 70 091 - 67 749 - 1 789 - 201 988 Sur opérations sur titres 891 243 - 450 - - 684 Sur valeurs immobilisées 16 898 9 517 - 1 506 - - 24 909 Sur autres actifs 23 213 - 36 - - 200 Total 219 247 80 064 - 69 741 - 1 789 - 227 781 Note 11. Dettes envers les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et emprunts : à vue 16 159 - - - 16 159 3 16 162 3 626 à terme - - - 17 153 17 153 64 17 217 664 Valeurs données en pension - - - - - - - - Titres donnés en pension livrée - - - - - - - - Valeur au bilan 16 159 - - 17 153 33 312 67 33 379 4 290 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 98 549 - - - 98 549 35 98 584 57 135 Comptes et avances à terme 925 892 1 995 057 3 134 216 1 083 270 7 138 435 11 543 7 149 978 7 070 988 Titres donnés en pension livrée - - - - - - - 81 Valeur au bilan 1 024 441 1 995 057 3 134 216 1 083 270 7 236 984 11 578 7 248 562 7 128 204 Total 1 040 600 1 995 057 3 134 216 1 100 423 7 270 296 11 645 7 281 941 7 132 494 Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale (Cf. Cadre Juridique et Financier). Note 12. Comptes créditeurs de la clientèle Note 12.1 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Comptes ordinaires créditeurs 3 961 213 - - - 3 961 213 176 3 961 389 3 579 812 Comptes d'épargne à régime spécial : 47 903 - - - 47 903 - 47 903 44 238 à vue 47 903 - - - 47 903 - 47 903 44 238 à terme - - - - - - - - Autres dettes envers la clientèle : 880 812 114 703 547 029 74 065 1 616 609 24 076 1 640 685 1 795 370 à vue 6 477 - - - 6 477 - 6 477 7 537 à terme 874 335 114 703 547 029 74 065 1 610 132 24 076 1 634 208 1 787 833 Valeurs données en pension livrée - - - - - - - - Valeur au bilan 4 889 928 114 703 547 029 74 065 5 625 725 24 252 5 649 977 5 419 420 Note 12.3 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 France (y compris DOM-TOM) 5 522 365 5 278 117 Autres pays de L'U.E. 65 420 64 204 Autres pays d'Europe 22 972 22 780 Amérique du Nord 6 350 6 667 Amérique Centrale et du Sud 648 1 004 Afrique et Moyen-Orient 4 959 7 026 Asie et Océanie (hors Japon) 2 452 3 203 Japon 559 305 Non ventilés et organismes internationaux - - Total en principal 5 625 725 5 383 306 Dettes rattachées 24 252 36 114 Valeur au bilan 5 649 977 5 419 420 Note 12.4 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Particuliers 2 588 011 2 440 768 Agriculteurs 555 904 518 687 Autres professionnels 392 716 348 808 Clientèle financière 100 394 106 757 Entreprises 1 807 571 1 784 129 Collectivités publiques 12 937 22 144 Autres agents économiques 168 192 162 013 Total en principal 5 625 725 5 383 306 Dettes rattachées 24 252 36 114 Valeur au bilan 5 649 977 5 419 420 Note 13. Dettes représentées par un titre Note 13.1 Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Bons de caisse - - - - - - - - Titres du marché interbancaire - - - - - - - - Titres de créances négociables (1) 153 000 298 000 120 000 - 571 000 1 310 572 310 121 854 Emprunts obligataires - - - - - - - - Autres dettes représentées par un titre - - - - - - - - Valeur nette au bilan 153 000 298 000 120 000 - 571 000 1 310 572 310 121 854 Note 13.2 Emprunts obligataires (par monnaie d'émission) La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a procédé à l'émission d'aucun emprunt obligataire Note 14. Comptes de régularisation et passifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Autres passifs (1) Opérations de contrepartie (titres de transaction) - - Dettes représentatives de titres empruntés - - Instruments conditionnels vendus 48 16 Comptes de règlement et de négociation - - Créditeurs divers 58 340 58 389 Versements restant à effectuer sur titres 6 561 20 861 Valeur au bilan 64   949 79 266 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 15 490 21 761 Comptes d'ajustement et comptes d'écart - - Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers - - Produits constatés d'avance 81 826 72 818 Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme 9 122 8 694 Autres charges à payer 64 853 62 696 Autres comptes de régularisation 34 863 31 266 Valeur au bilan 206 154 197 235 Total 271 103 276 501 (1) Les montants incluent les dettes rattachées. Note 15. Provisions (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2017 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements Solde au 31/12/2017 Provisions pour engagements de retraite et assimilés (10) 83 - - - - 83 Provisions pour autres engagements sociaux 1 543 121 - - - 1 664 Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature 19 835 4 460 - 3 632 - 7 967 - 12 696 Provisions pour litiges fiscaux (1) 2 117 - - 2 111 - 6 - - Provisions pour autres litiges 7 468 8 315 - 708 - 6 623 - 8 452 Provision pour risques pays (2) - - - - - - Provisions pour risques de crédit (3) 73 682 202 721 - - 219 996 - 56 407 Provisions pour restructurations (4) - - - - - - Provisions pour impôts (5) 34 656 333 - 80 - 784 - 34 125 Provisions sur participations (6) - - - - - - Provisions pour risques opérationnels (7) 2 159 - - - - 2 159 Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (8) 15 377 - - - 4 995 - 10 382 Autres provisions (9) 8 285 2 144 - 2 058 - 1 353 - 7 018 Valeur au bilan 165 205 218 094 - 8 589 - 241 724 - 132 986 (1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés. (2) La provision pour risques pays couvre le risque de contrepartie sur des débiteurs privés ou publics, lié à la situation économique des pays dont ils dépendent (nationalité et /ou résidence). (3) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles CRR/CRD4. (4) Notamment provisions relatives aux fusions, regroupement de moyens … (5) Comprend notamment les impôts dus aux filiales dans le cadre de l'intégration fiscale (6) Y compris sociétés en participation, GIE, risques immobiliers de participations … (7) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement. (8) Voir note 16 ci-après (9) Y compris les provisions pour risques sur GIE d'investissement (10) L'augmentation des engagements sociaux au 31 décembre 2017 s'explique principalement par la baisse significative des taux de référence utilisés pour l'évaluation des engagements relatifs aux régimes à prestations définies et autres avantages à long terme. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a affiné au second trimestre 2017 les paramètres servant de base au calcul des provisions collectives et sectorielles, notamment les notations, les probabilités de défaut et les pertes en cas de défaut liés aux encours des contreparties sensibles et leurs engagements de crédits. L’application de ces paramètres a eu une incidence sur le montant des provisions collectives et sectorielles. Outre les provisions pour engagements sociaux (médaille du travail), les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentées contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle. Le solde de cette provision est de 8 451 Milliers d’euros. Concernant les risques de crédit, le montant de 56 407 milliers d'euros inscrits dans les comptes au 31 décembre 2017 correspond à la provision collective pour 50 785 milliers d'euros et à une provision pour filière aviaire à hauteur de 5 622 milliers d'euros. Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrées sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole. Note 16. Epargne logement — Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 718 870 788 443 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 655 171 459 152 Ancienneté de plus de 10 ans 469 130 478 085 Total plans d'épargne-logement 1 843 171 1 725 680 Total comptes épargne-logement 180 834 182 765 Total encours collectes au titre des contrats épargne-logement 2 024 005 1 908 445 L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état. — Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Plans d'épargne-logement 2 857 4 170 Comptes épargne-logement 12 557 18 143 Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 15 414 22 313 — Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 254 5 691 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 5 443 2 499 Ancienneté de plus de 10 ans 4 685 7 187 Total plans d'épargne-logement 10 382 15 377 Total comptes épargne-logement 0 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement 10 382 15 377 (En milliers d'euros) 01/01/2017 Dotations Reprises 31/12/2017 Plans d'épargne-logement 15 377 0 4 995 10 382 Comptes épargne-logement 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement 15 377 0 4 995 10 382 La reprise de la provision épargne logement au 31 décembre 2017 est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte. Note 17. Engagements sociaux - Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies — Variations de la dette actuarielle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dette actuarielle au 31/12/N-1 27 758 24 099 Coût des services rendus sur l'exercice 2 036,75  1 496,57  Coût financier 374,08  483,22  Cotisations employés 0,00  0,00  Modifications, réductions et liquidations de régime 0,00  0,00  Variation de périmètre -13,54  -94,77  Indemnités de cessation d'activité 0,00  0,00  Prestations versées (obligatoire) -1 852,53  -1 306,94  (Gains) / pertes actuariels 282,54  3 078,98  Dette actuarielle au 31/12/n 28 586 27 756 — Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Coût des services rendus 2 026 1 716 Coût financier 374 483 Rendement attendu des actifs -245 -425 Coût des services passés 0 0 Amortissement des (gains) / pertes actuariels 467 252 (Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes 0 0 (Gains)/pertes du(e)s au changement de limitation d'actif 0 0 Charge nette comptabilisée au compte de résultat 2 622 2 026 — Variations de juste valeur des actifs des régimes (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1 21 583 20 714 Rendement attendu des actifs 245 425 Gains / (pertes) actuariels 47 16 Cotisations payées par l'employeur 2 656 1 828 Cotisations payées par les employés 0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime 0 0 Variation de périmètre -14 -95 Indemnités de cessation d'activité 0 0 Prestations payées par le fonds -1 853 -1 307 Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n 22 664 21 583 — Composition des actifs des régimes 31/12/2017 31/12/2016 Composition des actifs -% des produits de taux 83,40% 84,10% -% d'actions & diversifiés 9,40% 9,60% -% autres actifs 7,20% 6,30% — Variations de la provision (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dette actuarielle au 31/12/N -27 758 -27 758 Impact de la limitation d'actifs 0 0 (Gains) et pertes actuariels restant à étaler 5 861 6 092 Juste valeur des actifs fin de période 22 664 21 583 Position nette (passif) / actifs au 31/12/n 767 -83 — Rendement des actifs des régimes 31/12/2017 31/12/2016 Taux d'actualisation de 0,91 % à 1,38 % de 0,89 % à 1,37 % Taux technique de 0,89 % à 1,37 % de 1,04 % à 2,05 % Taux du rendement attendu des actifs du régime 1,58% 1,58% Taux du rendement effectif des actifs du régime Indemnité de fin de carrière : de 16 à 29 ans 4,40% 4,40% de 30 à 50 ans 2,80% 2,80% de 51 à 65 ans 1,60% 1,60% Retraite de 2,00 % à 5,20 % de 2,00 % à 5,20 % — Hypothèses actuarielles utilisées Au 31 décembre 2017, les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 4.35 % ; - une variation de moins de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 4.62%. Note 18. Fonds pour risques bancaires généraux (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Fonds pour risques bancaires généraux 169 374 148 871 Valeur au bilan 169 374 148 871 Note 19. Dettes subordonnées : Analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Dettes subordonnées à terme - - 25 000 - 25 000 796 25 796 45 892 Euro - - 25 000 - 25 000 796 25 796 45 892 Autres devises de l’Union Europ. - - - - - - - - Franc Suisse - - - - - - - - Dollar - - - - - - - - Yen - - - - - - - - Autres devises - - - - - - - - Titres et emprunts participatifs - - - - - - - - Autres emprunts subordonnés à terme - - - - - - - - Dettes subordonnées à durée indéterminée (1) - - - - - - - - Euro - - - - - - - - Autres devises de l’Union Europ. - - - - - - - - Franc Suisse - - - - - - - - Dollar - - - - - - - - Yen - - - - - - - - Autres devises - - - - - - - - Placement des fonds propres des Caisses Locales - - - 158 390 158 390 2 867 161 257 146 625 Dépôts de Garantie à caractère mutuel - - - - - - - - Valeur au bilan - - 25 000 158 390 183 390 3 663 187 053 192 517 (1) durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5 ans. — Commentaires : Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 5 165 milliers d'euros au 31 décembre 2017 contre 5 335 milliers d'euros au 31 décembre 2016. (En milliers d'euros) Montant Taux TSR Radian échéance 26/06/2019 25 000 6,145% Note 20. Variation des capitaux propres (avant répartition) — Variation des capitaux propres (En milliers d'euros) Capitaux propres Capital Réserve légale Réserve statutaire Primes, autres réserves et report à nouveau Ecarts conversion / réévaluation Provisions réglementées & subventions d'investissement Résultat Total des capitaux propres Solde au 31/12/2015 58 701 884 928 265 182 280 632 164 104 931 1 594 538 Dividendes versés au titre de N-2 - - - - - - (11 608) (11 608) Variation de capital - - - - - - - - Variation des primes et réserves - - - - - - - - Affectation du résultat social N-2 - 69 993 23 331 - - - (93 324) - Report à nouveau - - - - - - - - Résultat de l’exercice N-1 - - - - - - 90 501 90 501 Autres variations - - - - - (5) - (5) Solde au 31/12/2016 58 701 954 921 288 513 280 632 159 90 500 1 673 426 Dividendes versés au titre de N-1 - - - - - - (10 131) (10 131) Variation de capital - - - - - - - - Variation des primes et réserves - - - - - - - - Affectation du résultat social N-1 - 60 277 20 092 - - (18) (80 369) (18) Report à nouveau - - - - - - - - Résultat de l’exercice N - - - - - - 100 398 100 398 Autres variations - - - - - - - - Solde au 31/12/2017 58 701 1 015 198 308 605 280 632 - 141 100 398 1 763 675 — Commentaires : Primes, autres réserves et report à nouveau : - Dont 202 050 milliers d'euros de primes d'émission, dont 78 553 milliers d'euros de primes de fusion. Note 21. Composition des fonds propres (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Capitaux propres 1 763 675 1 673 427 Fonds pour risques bancaires généraux 169 374 148 871 Dettes subordonnées et titres participatifs 187 053 192 517 Dépôts de garantie à caractère mutuel - - Total des fonds propres 2 120 102 2 014 815 Note 22. Operations effectuées avec les entreprises liées et les participations (En milliers d'euros) Solde au 31/12/2017 Solde au 31/12/2016 Opérations avec les entreprises liées et les participations Opérations avec les entreprises liées et les participations Créances 626 088 566 212 Sur les établissements de crédit et institutions financières 618 916 565 308 Sur la clientèle 7 172 904 Obligations et autres titres à revenu fixe Dettes 7 467 072 7 292 622 Sur les établissements de crédits et institutions financières 7 233 032 7 093 736 Sur la clientèle 46 985 6 361 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 187 055 192 525 Engagements donnés 595 820 609 512 Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit 0 2 648 Engagements de financement en faveur de la clientèle 254 655 Garanties données à des établissements de crédit 247 211 247 211 Garanties données à la clientèle 348 355 358 998 Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise Autres engagements donnés Note 23. Transactions effectuées avec les parties liées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne effectue toutes les transactions avec les parties liées aux conditions normales de marché. Note 24. Opérations effectuées en devises — Contributions par devise au bilan (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif Euro 16 025 258 15 744 146 15 147 736 14 840 413 Autres devises de l’Union Europ. 836 836 1 795 1 795 Franc Suisse 651 651 743 743 Dollar 34 042 34 042 26 493 26 493 Yen - - - - Autres devises 1 723 1 723 1 736 1 736 Valeur brute 16 062 510 15 781 398 15 178 503 14 871 180 Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation 193 689 247 021 171 033 259 109 Dépréciations - 227 780 - - 219 247 - Total 16 028 419 16 028 419 15 130 289 15 130 289 Note 25. Operations de change, prêts et emprunts en devises (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 A recevoir A livrer A recevoir A livrer Opérations de change au comptant - - - - - Devises - - - - - Euros - - - - Opérations de change à terme 50 225 50 176 42 044 42 003 - Devises 24 735 24 735 21 546 21 546 - Euros 25 490 25 441 20 498 20 457 Prêts et emprunts en devises - - - - Total 50 225 50 176 42 044 42 003 Note 26. Opérations sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations de couverture Opérations autres que de couverture Total Total Opérations fermes 5 526 184 144 134 5 670 318 3 804 321 Opérations sur marchés organisés (1) - - - - Contrats à terme de taux d'intérêt - - - - Contrats à terme de change - - - - Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers - - - - Autres contrats à terme - - - - Opérations de gré à gré (1) 5 526 184 144 134 5 670 318 3 804 321 Swaps de taux d'intérêt 5 526 184 144 134 5 670 318 3 804 321 Autres contrats à terme de taux d'intérêt - - - - Contrats à terme de change - - - - FRA - - - - Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers - - - - Autres contrats à terme - - - - Opérations conditionnelles - 118 682 118 682 59 426 Opérations sur marchés organisés - - - - Instruments de taux d'intérêt à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Instruments sur action et indices boursiers à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Instruments de taux de change à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Autres instruments à terme conditionnels Achetés - - - - Vendus - - - - Opérations de gré à gré - 118 682 118 682 59 426 Options de swaps de taux Achetées - - - - Vendues - - - - Instruments de taux d'intérêts à terme Achetés - 5 796 5 796 1 667 Vendus - 5 796 5 796 1 667 Instruments de taux de change à terme Achetés - 53 545 53 545 28 046 Vendus - 53 545 53 545 28 046 Instruments sur actions et indices boursiers à terme Achetés - - - - Vendus - - - - Autres instruments à terme conditionnels Achetés - - - - Vendus - - - - Dérivés de crédit - - - - Contrats de dérivés de crédit Achetés - - - - Vendus - - - - Total 5 526 184 262 816 5 789 000 3 863 747 (1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats). Note 26.1 Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle (En milliers d'euros) Total 31/12/2017 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Futures - - - - - - - - - Options de change 14 451 92 639 - 14 451 92 639 - - - - Options de taux - - - - - - - - - Opérations fermes en devise sur marchés organisés - - - - - - - - - F.R.A. - - - - - - - - - Swaps de taux d’intérêt 1 072 048 1 412 749 3 185 521 1 072 048 1 412 749 3 185 521 - - - Caps, Floors, Collars 2 992 - 8 600 2 992 - 8 600 - - - Forward taux - - - - - - - - - Opérations fermes sur actions et indices - - - - - - - - - Opérations conditionnelles sur actions et indices - - - - - - - - - Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux - - - - - - - - - Dérivés de crédit - - - - - - - - - Sous total 1 089 491 1 505 388 3 194 121 1 089 491 1 505 388 3 194 121 - - - Swaps de devises - - - - - - - - - Opérations de change à terme 99 615 787 - 99 615 787 - - - - Sous total 99 615 787 - 99 615 787 - - - - Total 1 189 106 1 506 175 3 194 121 1 189 106 1 506 175 3 194 121 - - - (En milliers d'euros) Total 31/12/2016 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Futures - - - - - - - - - Options de change 8 372 47 720 - 8 372 47 720 - - - - Options de taux - - - - - - - - - Opérations fermes en devise sur marchés organisés - - - - - - - - - F.R.A. - - - - - - - - - Swaps de taux d’intérêt 504 326 1 320 610 1 979 385 504 326 1 320 610 1 979 385 - - - Caps, Floors, Collars - 3 334 - - 3 334 - - - - Forward taux - - - - - - - - - Opérations fermes sur actions et indices - - - - - - - - - Opérations conditionnelles sur actions et indices - - - - - - - - - Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux - - - - - - - - - Dérivés de crédit - - - - - - - - - Sous total 512 698 1 371 664 1 979 385 512 698 1 371 664 1 979 385 - - - Swaps de devises - - - - - - - - - Opérations de change à terme 82 576 1 470 - 82 576 1 470 - - - - Sous total 82 576 1 470 - 82 576 1 470 - - - - Total 595 274 1 373 134 1 979 385 595 274 1 373 134 1 979 385 - - - Note 26.2 Instruments financiers à terme : juste valeur (En milliers d'euros) Juste Valeur Positive au 31/12/2017 Juste Valeur Négative au 31/12/2017 Encours Notionnel au 31/12/2017 Juste Valeur Positive au 31/12/2016 Juste Valeur Négative au 31/12/2016 Encours Notionnel au 31/12/2016 Futures - - - - - - Options de change 10 655 107 090 - 1 56 092 Options de taux - - - - - - Opérations fermes en devise sur marchés organisés - - - - - - F.R.A. - - - - - - Swaps de taux d’intérêt 24 164 106 888 5 670 318 18 947 144 589 3 804 321 Caps, Floors, Collars 31 31 11 592 - - 3 334 Forward taux - - - - - - Opérations fermes sur actions et indices - - - - - - Opérations conditionnelles sur actions et indices - - - - - - Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux - - - - - - Dérivés de crédit - - - - - - Sous total 24 205 107 574 5 789 000 18 947 144 590 3 863 747 Swaps de devises - - - - - - Opérations de change à terme 124 262 100 402 - - 84 046 Sous total 124 262 100 402 - - 84 046 Total 24 329 107 836 5 889 402 18 947 144 590 3 947 793 Note 26.3 Information sur les Swaps — Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt (En milliers d'euros) Position ouverte isolée Micro-couverture Macro-couverture Contrats d'échange de taux 144 135 657 385 4 868 798 Contrats assimilés (1) (1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 2521-1 du règlement ANC 2014-07. Note 27. Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés Dans le cadre de la surveillance réglementaire des risques interbancaires en général et du risque de contrepartie sur les instruments dérivés en particulier, la Caisse Régionale s'appuie sur les règles suivantes : – Organisation par unités spécialisées et par métiers : Les limites par contrepartie sont décidées en Comité Financier, sur proposition du service Trésorerie et Gestion Actif Passif. Elles sont communiquées aux opérateurs autorisés et suivies par l'unité « Ratios et Middle Office ». La mise à jour des limites a lieu annuellement. Un suivi de l'évolution des ratings est assuré tout au long de l'exercice. – Procédures internes pour la fixation des règles de prise et de suivi du risque : Les contreparties bancaires potentielles font l'objet de limites globales d'engagement, en risques et en durée, par nature de risque (bilan ou hors bilan). Conformément aux recommandations prudentielles formulées par le Groupe, le calcul des limites fait référence : - Aux fonds propres consolidés de la CR (10% maximum par contrepartie hors Groupe Crédit Agricole), à la solidité financière de la contrepartie, appréhendée, entre autres, au travers de ses fonds propres et de son rating, - A la nature de l'activité de la contrepartie (banque commerciale ou de marché), - A la nature de l'engagement (bilan ou hors bilan). La Caisse Régionale procède trimestriellement à la déclaration réglementaire sur les risques interbancaires. En 2017, aucune opération n'a été réalisé avec une contrepartie hors groupe Crédit Agricole (Uniquement des opérations avec CACIB) - Méthodologie de mesure des risques : Le principe retenu est celui de la non compensation des positions pour une même contrepartie. Le risque de contrepartie sur le hors bilan est composé du coût de remplacement des contrats (risque courant), mais aussi du risque potentiel futur. La quotité de consommation globale des limites se calcule comme la valeur de marché positive de l'opération, majorée d'un add-on (pourcentage de la valeur nominale multipliée par la durée résiduelle de l'opération). Ce facteur de majoration évolue avec la nature des contrats. Note 28. Engagements de financement et de garantie et autres garanties (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements donnés Engagements de financement 1 117 143 1 156 973 Engagements en faveur d'établissements de crédit - 2 648 Engagements en faveur de la clientèle 1 117 143 1 154 325 Ouverture de crédits confirmés 626 067 627 665 Ouverture de crédits documentaires 7 629 9 129 Autres ouvertures de crédits confirmés 618 438 618 536 Autres engagements en faveur de la clientèle 491 076 526 660 Engagements de garantie 952 251 957 080 Engagements d'ordre d'établissement de crédit 380 908 314 590 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 691 327 Autres garanties 380 217 314 263 Engagements d'ordre de la clientèle 571 343 642 490 Cautions immobilières 77 021 141 319 Autres garanties d'ordre de la clientèle 494 322 501 171 Engagements sur titres 1 223 660 Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise - - Autres engagements à donner 1 223 660 Engagements reçus Engagements de financement 47 034 122 720 Engagements reçus d'établissements de crédit 47 034 122 720 Engagements reçus de la clientèle - - Engagements de garantie 3 480 839 3 326 355 Engagements reçus d'établissements de crédit 467 365 417 579 Engagements reçus de la clientèle 3 013 474 2 908 776 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 672 379 625 464 Autres garanties reçues 2 341 095 2 283 312 Engagements sur titres 1 223 660 Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise - - Autres engagements reçus 1 223 660 Engagements donnés de garantie d'ordre d'établissements de crédit – Autres garanties : dont 247 211 milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée le 2 janvier 2014 pour 642 211 milliers d'euros. Note 29. Actifs donnes et reçus en garantie — Créances apportées en garantie : Au cours de l'année 2017, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a apporté 3 309 083 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3 330 787 milliers d'euros en 2016. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a apporté : - 2 059 350 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 850 838 milliers d'euros en 2016 ; - 281 212 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 307 606 milliers d'euros en 2016 ; - 968 521 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 172 342 milliers d'euros en 2016. Note 30. Engagements donnes aux entreprises liées — Engagements de financement Parmi les filiales de la Caisse Régionale, c'est la banque espagnole Bankoa, intervenant sur le Pays Basque espagnol, qui génère les relations financières les plus importantes. Ces relations financières avec Bankoa, qui fait partie du périmètre de consolidation, sont approuvées par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, au titre des conventions réglementées. Elles portent à la fois sur des contre-garanties de crédits clientèle (cf paragraphe « engagements de garantie » ci-après), un accès à des lignes de refinancement et des garanties financières visant à respecter des contraintes réglementaires dans le cadre de l'activité bancaire espagnole et européenne. La Caisse Régionale aide ainsi sa filiale à sécuriser sa liquidité. Pour cela, Bankoa cherche à diversifier ses sources de refinancement : refinancement direct sur le marché interbancaire, refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. via la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, refinancement auprès de la Banque Européenne d'Investissement contre garanti par la Caisse Régionale et, depuis 2013, émission de covered bonds en remplacement de la titrisation d'actifs qui n'étaient plus éligibles au refinancement de la BCE. Le refinancement de Bankoa via la Caisse Régionale, approuvé en Conseil d'Administration de cette dernière avait été porté à un montant maximum de 1 100 millions d'euros en 2011, ramené à 750 millions d'euros en 2012. Cet engagement a été remplacé en 2014 par un engagement de financement à première demande de 40 millions d'euros dans une limite interne de refinancement abaissée à 400 millions d'euros. Au 31/12/2017, cette ligne à première demande est entièrement utilisée et l'encours de refinancement global accordé à Bankoa de 178 millions d'euros, en baisse de 3% par rapport à l'année précédente. — Engagements de garantie D'un montant global de 688 196 milliers d'euros, les opérations les plus significatives sont : - 247 211 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA dans le cadre de l'opération Switch, pour garantir la valeur de mise en équivalence de la participation de CASA dans les Caisses Régionales de Crédit Agricole, - 254 554 milliers d'euros en faveur de Bankoa SA, en contre garantie de dossiers de financement de sa clientèle, - 115 000 milliers d'euros de garanties données au nom de Bankoa, pour l'émission d'obligations hypothécaires achetées par la BEI, - 26 milliers d'euros de contre garanties accordées à l'ICO (Instituto de Credito Official) afin de permettre à Bankoa d'accéder à des refinancements à taux bonifiés, - 75 527 milliers d'euros de contre garanties à des filiales de crédit-bail du Groupe Crédit Agricole (Lixxbail, Finamur, Auxifip) au titre de contrats de crédit-bail qu'elles ont conclu avec nos clients. - le solde des engagements, soit 57 116 milliers d'euros, porte essentiellement sur des garanties accordées à d'autres Caisses Régionales de Crédit Agricole et à CACIB dans le cadre de financements en pool. Note 31. Engagements de crédit bail La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'exerce pas d'activité de crédit-bail. Elle contregarantit cependant des engagements de crédit-bail octroyés à sa clientèle par la société de crédit-bail du groupe Crédit Agricole et constitue le cas échéant des provisions à ce titre. Note 32. Operations de désendettement de fait et de titrisation Note 32.1 Désendettement de fait La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de ce type. Note 32.2 Titrisation En 2017, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2017, titrisation décrite au niveau de la note 1.3 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période. Note 33. Produits nets d'intérêts et revenus assimil é s (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Sur opérations avec les établissements de crédit 1 851 2 299 Sur opérations internes au Crédit Agricole 23 358 27 813 Sur opérations avec la clientèle 307 939 329 184 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 12 029 12 692 Produit net sur opérations de macro-couverture - - Sur dettes représentées par un titre 2 646 2 660 Autres intérêts et produits assimilés - 2 075 Intérêts et produits assimilés 347 823 376 723 Sur opérations avec les établissements de crédit - 5 980 - 6 837 Sur opérations internes au Crédit Agricole - 76 299 - 100 581 Sur opérations avec la clientèle - 43 660 - 59 000 Charge nette sur opérations de macro-couverture - 23 546 - 8 553 Sur obligations et autres titres à revenu fixe - 1 935 - 2 452 Sur dettes représentées par un titre - 5 590 - 6 586 Autres intérêts et charges assimilées - 9 - 72 Intérêts et charges assimilées - 157 019 - 184 081 Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1) 190 804 192 642 Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2017 est de 5 165 milliers d'euros, il était de 5 335 milliers d'euros au 31 décembre 2016. Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques. Note 34. Revenus des titres (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 39 111 29 671 Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille 37 - Opérations diverses sur titres - - Total des revenus des titres à revenus variables 39 148 29 671 Note 35. Produit net des commissions (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 384 - 139 245 1 059 - 135 924 Sur opérations internes au crédit agricole 10 664 - 22 804 - 12 140 14 355 - 19 047 - 4 692 Sur opérations avec la clientèle 45 049 - 802 44 247 43 494 - 835 42 659 Sur opérations sur titres - - 124 - 124 15 - 146 - 131 Sur opérations de change 179 - 2 177 194 - 1 193 Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan 8 - 8 60 - 60 Sur prestations de services financiers (1) 110 384 - 9 563 100 821 108 387 - 7 871 100 516 Provision pour risques sur commissions 260 - 290 - 30 212 - 235 - 23 Total produit net des commissions 166 928 - 33 724 133 204 167 776 - 28 270 139 506 (1) dont prestations assurance-vie : 19 818 milliers d'euros. Note 36. Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Solde des opérations sur titres de transaction - - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 510 573 Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme 899 123 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations 1 409 696 Note 37. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimil é s (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Titres de placement Dotations aux dépréciations - 243 - 652 Reprises de dépréciations 451 1 107 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations 208 455 Plus-values de cession réalisées 7 108 2 080 Moins-values de cession réalisées - 1 199 - 550 Solde des plus et moins-values de cession réalisées 5 909 1 530 Solde des opérations sur titres de placement 6 117 1 985 Titres de l'activité de portefeuille Dotations aux dépréciations - - Reprises de dépréciations - - Dotations ou reprises nettes aux dépréciations - - Plus-values de cession réalisées - - Moins-values de cession réalisées - - Solde des plus et moins-values de cession réalisées - - Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille - - Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 6 117 1 985 Note 38. Autres produits et charges d'exploitation bancaire (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Produits divers 5 234 7 139 Quote part des opérations faites en commun - - Refacturation et transfert de charges - - Reprises provisions 42 20 Autres produits d'exploitation bancaire 5 276 7 159 Charges diverses - 439 - 449 Quote part des opérations faites en commun - 737 - 329 Refacturation et transfert de charges - - Dotations provisions - 42 - 26 Autres charges d'exploitation bancaire - 1 218 - 804 Total autres produits et charges d'exploitation bancaire 4 058 6 355 Note 39. Charges générales d'exploitation (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Frais de personnel Salaires et traitements - 66 964 - 68 464 Charges sociales - 30 807 - 31 160 - dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies - 7 096 - 7 242 Intéressement et participation - 13 373 - 13 192 Impôts et taxes sur rémunérations - 13 574 - 13 930 Total des charges de personnel - 124 718 - 126 746 Refacturation et transferts de charges de personnel 7 307 6 141 Frais de personnel nets - 117 411 - 120 605 Frais administratifs Impôts et taxes - 7 088 - 11 531 Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires (1) (2) - 76 668 - 67 580 Total des charges administratives - 83 756 - 79 111 Refacturation et transferts de charges administratives 496 568 Frais administratifs nets - 83 260 - 78 543 Charges générales d'exploitation - 200 671 - 199 148 (2) dont 1 421 milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique — Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE) Au titre de l'exercice écoulé, un montant de 3 067 milliers d'euros a été accordé à Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au titre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi. Il a été utilisé dans sa globalité au 31 décembre 2017. A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne consacre une part significative de ses ressources à des dépenses éligibles au CICE telles que les investissements dans ses agences, la rénovation de ses sites, les investissements en matériels pour son activité commerciale (automates fiduciaires, Smartphones, Ordinateurs portables etc.…), dans les nouvelles technologies ou de la formation. Par ailleurs, en augmentant le résultat conservé par la Caisse Régionale, le CICE permet l'amélioration des ratios de solvabilité qui déterminent la capacité d'une banque à continuer à développer ses activités. — Effectif moyen – Effectif par catégorie (Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) Catégories de personnel 31/12/2017 31/12/2016 Cadres 402 402 Non cadres 1 246 1 264 Total de l'effectif moyen 1 648 1 666 Dont : - France 1 647 1 665 - Etranger 1 1 Dont : personnel mis à disposition 46 48 Note 40. Coût du risque (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dotations aux provisions et dépréciations - 283 588 - 87 081 Dépréciations de créances douteuses - 67 828 - 62 950 Autres provisions et dépréciations - 215 760 - 24 131 Reprises de provisions et dépréciations 300 349 72 383 Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) 61 388 56 599 Autres reprises de provisions et dépréciations (2) 238 961 15 784 Variation des provisions et dépréciations 16 761 - 14 698 Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) - 1 751 - 2 485 Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) - 12 669 - 9 126 Décote sur prêts restructurés - 239 - 155) Récupérations sur créances amorties 559 805 Autres pertes - 2 Autres produits - - Coût du risque 2 661 - 25 657 (1) dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 6 914 milliers d'euros dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises : 1 415 milliers d'euros (2) dont 4 340 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif (3) dont 828 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises (4) dont 6 914 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises Note 41. Résultat net sur actifs immobilisés (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Immobilisations financières Dotations aux dépréciations - 9 517 - 297 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 9 517 - 297 Reprises de dépréciations 1 506 2 201 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 1 506 2 201 Dotation ou reprise nette aux dépréciations - 8 011 1 904 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 8 011 1 904 Plus-values de cessions réalisées 67 105 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 67 105 Moins-values de cessions réalisées - 1 338 - Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 1 338 - Pertes sur créances liées à des titres de participation - - Solde des plus et moins-values de cessions - 1 271 105 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 1 271 105 Solde en perte ou en bénéfice - 9 282 2 009 Immobilisations corporelles et incorporelles Plus-values de cessions 42 606 Moins-values de cessions - 38 - 13 Solde en perte ou en bénéfice 4 593 Résultat net sur actifs immobilisés - 9 278 2 602 Note 42. Charges et produits exceptionnels La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a comptabilisé aucune charge ni aucun produit exceptionnel au cours de l'exercice 2017. Note 43. Impôt sur les bénéfices En milliers d'euros 31/12/2017 31/12/2016 Charge d'impôt courant 38 929 46 726 Charge / produit d'impôt différé (531) (624) Dot° / Rep provision pour litige IS (2 117) 2 117 Impôt sur les bénéfices 36 281 48 219 — Intégration fiscale : La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est intégrée fiscalement au sein du groupe Crédit Agricole. A ce titre, Crédit Agricole S.A a réalloué à la Caisse Régionale 3069 milliers d'euros au titre de l'intégration fiscale du groupe Crédit Agricole pour l'exercice 2017. L'intégration fiscale des filiales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Note 44. Informations relatives aux résultats des activités bancaires Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d'activité suivant : - Banque de proximité en France - Gestion pour compte propre et divers - Services financiers spécialisés - Banque de détail à l'étranger - Gestion d'actifs, assurance et banque privée - Banque de financement et d'investissement Le métier de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est la banque de proximité. En termes de zone géographique, la Caisse régionale n'intervient que sur le territoire français. Note 45. Evènements postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l'exploitation « Néant » Note 46. Affectation des résultats En milliers d'euros 31/12/2017 31/12/2016 Résultat Net 100 398 90 501 Affectation à la réserve légale 66 832 60 277 Affectation aux réserves facultatives 22 277 20 092 Affectation à la réserves spéciales Mécénat Rémunération des parts sociales 567 454 Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par SACAM Mutualisation 7 529 6 795 Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par C.A.S.A Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés des autres détenus 3 194 2 882 Cf. le projet de 4° résolution de l’Assemblée Générale Ordinaire du 30 mars 2018 Note 47. Implantation dans des états ou territoires non coopératifs Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts. Note 48. Publicité des honoraires de commissaires aux comptes Collège des Commissaires aux Comptes de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne (En milliers d'euros) EY % PriceWaterhouse Coopers % Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1) 139   136   Autres services         Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes         Autres prestations         Services autres que la certification des comptes (2) 13   4   Total 152   140   (*) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes. IV. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2017 Aux Sociétaires, En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l'audit des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu'ils sont joint s au présent rapport. Nous certifions que les compte s annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice. L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. I. Fondement de l’opinion Référentiel d'audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. II. Justification des appréciations – Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit de comptes annuels de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciation s ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimé e ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, la caisse régionale est exposée à un risque de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l'agriculture. Comme indiqué dans l'annexe aux comptes annuels (notes 2. 1, 4 et 10), les créances faisant l'objet de pertes prévisibles au titre du risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d'une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable des prêts et la somme des flux futurs estimés actualisés. S'agissant de la détermination d'éventuelles dépréciations, la direction de votre établissement est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l'agriculture comme un point clé de l'audit des comptes annuels en raison de l'importance relative de ces dépréciation s dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées en note 4 de l'annexe aux comptes annuels qui s'élèvent à M€ 202 au 31 décembre 2017. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciation s à comptabiliser. Nous avons en particulier : - mené des entretiens au cours de l'exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de la caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciation s et assurer leur correcte alimentation en comptabilité ; - testé l'efficacité des contrôles clés mis en œuvre par la caisse régionale relatifs à ces procédures ; - apprécié le bien-fondé des hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit présentant un risque avéré ; - effectué un examen analytique de la couverture des encours douteux par marché et par strate d'encours. Provisions sur la base collective Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans l'annexe aux comptes annuels (notes 2.1 et 15), la caisse régionale constitue des provisions sur une base collective concernant des encours non dépréciés sur une base individuelle, pour un montant de M€ 50,8 au 31 décembre 2017. Ces provisions sont déterminées selon des modèles internes de risques de crédit sur la base de séries statistiques et historiques des défaillances de la clientèle du groupe Crédit Agricole. Nous avons considéré qu'il s'agissait d'un point clé de l'audit des comptes annuels en raison : - de l'importance des hypothèses retenues dans les modèles de notation et dans les scénarios de dégradation de ces notations ; - de l'évolution du moteur de calcul des provisions sur une base collective de la banque de détail dont les paramètre s ont été enrichis au cours de l'exercice 2017. Nos travaux ont consisté à : - effectuer une analyse des évolutions du modèle de notation et identifier les contrôles réalisés que nous considérons pertinents sur la qualité des donnée s utilisées et produites par le modèle et la traçabilité des anomalies. Compte tenu de l'organisation qui prévaut au sein du groupe Crédit Agricole, nous nous sommes appuyés sur les travaux menés par les commissaires aux comptes de l'organe central pour la mise en œuvre des travaux définis ci-dessus. Nous avons pris connaissance de leurs travaux et nous nous sommes assurés que ces derniers étaient appropriés ; - tester le correct déversement des données servant de base au calcul des provisions collectives et de la correcte imputation des notations dans les outils alimentant la comptabilité ; -procéder à un examen analytique de l'évolution des encours et des provisions par notation. III. Vérification du rapport de gestion et des autres documents adressés aux sociétaires Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels. IV. Informations résultant d’autres obligations légales et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne par votre assemblée générale du 1er avril 2010 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 30 mars 2011 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres. Au 31 décembre 2017, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la huitième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la septième année. Antérieurement, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était commissaire aux comptes depuis 1992et le cabinet ERNST & YOUNG Audit depuis 1999. V. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d'établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l'établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. VI. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Objectif et démarche d'audit Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significat ives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumul é, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l'article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : - il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques, et recueille des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d'une anomalie significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significat ive résultant d'une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; - il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédure s d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne ; - il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; - il apprécie le caractère approprié de l'application par la direction de la convention comptable de continuité d'exploitation et, selon les éléments collectés, l'existence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s'appuie sur les élément s collectés jusqu'à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude significative, il attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; - il apprécie la présentation d'ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d'audit Nous remettons un rapport au comité d'audit qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L. 822 -10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 12 mars 2018 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit ERNST YOUNG et Autres Pierre Clavié Valérie Meeus Partie B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2017 Arrêtés par le Conseil d'administration de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne en date du 25 janvier 2018 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 30 mars 2018 Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers I. — Cadre général Présentation juridique de l’entité Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 RCS TARBES Société coopérative à capital variable Code NAF : 6419Z Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy - BP 329 – 65003 TARBES CEDEX Organigramme simplifié du Crédit Agricole Un Groupe bancaire d’essence mutualiste L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 9,7 millions de sociétaires qui élisent quelques 30 902 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales. Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés. Relations internes au Crédit Agricole — Mécanismes financiers internes Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe. – Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ». – Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». – Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché. Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A. – Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». – Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A. Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire. – Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. – Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ». – Couverture des risques de liquidité et de solvabilité Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau et chaque établissement affilié bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Par ailleurs, le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l’année 2014 (directive BRRD, transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français au règlement sur le mécanisme de résolution unique) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Dans la conduite de son action en tant qu’autorité de résolution, le Conseil de Résolution Unique doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu’il aurait subies si l’entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d’insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l’article L.613-57-1 du Code monétaire et financier et à l’article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que la garantie accordée en 1988 par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par le Conseil de Résolution Unique, sans toutefois préjuger des modalités de cette prise en compte. – Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3), s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant. Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant désormais aux participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels : on parle désormais des garanties Switch Assurance. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales. La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement, en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, pourrait restituer les indemnisations préalablement perçues. Sur le plan prudentiel : - Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant des garanties accordées par les Caisses régionales ; - Les Caisses régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A. Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales. Sur le plan comptable : Les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque d’assurance au sens de la norme IFRS 4. La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme. Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d’hypothèse raisonnables de retour à meilleure fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l’activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s’apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations détenues dans Crédit Agricole Assurance. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d’estimer s’il existe un risque d’indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n’étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l’activation des garanties sous forme d’appel ou de retour à meilleure fortune. — Informations relatives aux parties liées – Avec les Caisses Locales La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne étant avec les Caisses Locales l’entité consolidante, il n’y a pas de relation avec une société mère, des co-entreprises où elle serait co-entrepreneur, des entreprises associées ou des entités exerçant un contrôle conjoint. Au 31/12/2017, le montant des comptes courants bloqués des Caisses Locales dans la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s’élève à 158 390 milliers d’euros. – Avec ses filiales Parmi les filiales de la Caisse Régionale, c’est la banque espagnole Bankoa, intervenant sur le Pays Basque espagnol, qui génère les relations financières les plus importantes. Ces relations financières avec Bankoa, entité qui fait partie du périmètre de consolidation, sont approuvées par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, au titre des conventions réglementées. Elles portent à la fois sur des contre-garanties de crédits clientèle, un accès à des lignes de refinancement et des garanties financières visant à respecter des contraintes réglementaires dans le cadre de l’activité bancaire espagnole. Ainsi, afin de sécuriser Bankoa contre la défaillance d’un débiteur important, la Caisse Régionale contre garantit 245 millions d'euros de prêts clientèle. Ces contre garanties induisent 3,9 millions d’euros de provisions inscrites au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Par ailleurs, la Caisse Régionale aide sa filiale à sécuriser sa liquidité. Pour cela, Bankoa cherche à diversifier ses sources de refinancement : refinancement direct sur le marché interbancaire, refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. via la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, refinancement auprès de la Banque Européenne d’Investissement contre garanti par la Caisse Régionale et, depuis 2013, émission de covered bonds en remplacement de la titrisation d’actifs qui n’étaient plus éligibles au refinancement de la BCE. Le refinancement de Bankoa via la Caisse Régionale, approuvé en Conseil d’Administration de cette dernière avait été porté à un montant maximum de 1 100 millions d’euros en 2011 puis ramené en 2012 à 750 millions d’euros. Cet engagement a été remplacé en 2014 par un engagement de financement à première demande de 40 millions d’euros. Au 31/12/2017, l’utilisation de cette ligne est de 40 millions d’euros. Une caution complémentaire a été mise en place fin novembre 2012 auprès de la BEI, afin de garantir une ligne de crédit de 40 millions d’euros destiné au financement des PME. Une caution supplémentaire du même type a été mise en place en juillet 2017 pour 75 millions d’euros. Un autre type de garantie est accordé à l’I.C.O. (Instituto de Credito Official) afin de permettre à Bankoa de distribuer des crédits à taux bonifiés. Cette garantie se monte à 0,03 millions d’euros au 31/12/2017. Il est à noter que deux nouvelles entités espagnoles ont été intégrées au périmètre de consolidation du groupe Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au 31/12/2017. Il s’agit de Crédit Agricole Bankoa Gestion et Bankoa Kartera détenues à 100% par Bankoa. Concernant l’activité d’agence immobilière du réseau Square Habitat, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a maintenu son soutien financier au travers d’une avance en comptes courants d’associés afin de financer les besoins de ses propres filiales ou de nouvelles acquisitions, qui se monte à 6,0 millions d’euros au 31/12/2017. La filiale PG INVEST, détenue à 100% également par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, est dédiée aux prises de participations sur le territoire de Pyrénées Gascogne. Elle possède par exemple, depuis 2007, une société de capital risques, détenant des participations dans des sociétés régionales en relation commerciale avec la Caisse Régionale. Elle a à ce jour investi 6,644 millions d’euros en capital dans cette filiale. La société CAPG Energies Nouvelles (ex-CAM ENERGIE), créée en 2009, est une holding destinée à regrouper les investissements de la Caisse Régionale dans les énergies renouvelables. Elle intervient essentiellement sur les régions du grand sud-ouest mais aussi à l’échelle nationale. La première réalisation d’envergure s’est faite en 2010 suite la mise en service de la SNC Saint Clar. Le parc solaire au sol d’une puissance de 8.907 kwc, installé sur un terrain de 23 ha était à l’époque parmi les plus puissants de ce type sur le sol métropolitain. Au cours de l’année 2017, une restructuration du groupe CAPG Energies Nouvelles a été effectuée afin de séparer les investissements réalisés sur le territoire de Pyrénées Gascogne et ceux réalisés sur le reste du territoire. Cette restructuration s’est faite en partenariat avec le groupe TENERGIE. Les filiales photovoltaïques du territoire de Pyrénées Gascogne ont été cédées à l’entité CAPG Investissements Energetiques (détenue à 65% par CAPG Energies Nouvelles et à 35% par TENERGIE). Les filiales photovoltaïques dites « hors territoire » ont été cédées à l’entité TENERGIE INVEST 3 (détenue à 35% par CAPG Energies Nouvelles et à 65% par TENERGIE). La SAS Heslyom (ex-CAM Energie Service), dédiée essentiellement à la maintenance des centrales photovoltaïques, mais aussi à l'assistance à maîtrise d'ouvrage, est en date du 31 décembre 2017 détenue à hauteur de 30% par la SA CAPG ENERGIES NOUVELLES. Par ailleurs la SA CAG Energies Nouvelles et la SAS PG Invest relèvent du périmètre d’intégration fiscale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Ce groupe d’intégration fiscale, inchangé en 2017, est lui-même entré, au cours de l’exercice 2010, dans un régime de groupe fiscal avec Crédit Agricole S.A. En application de cette convention, Crédit Agricole S.A. est l’unique interlocuteur de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne pour le versement des acomptes et du solde de l’IS. En 2017, comme en 2016, les acomptes d’IS et la dette d’IS de ce groupe d’intégration fiscale (la Caisse Régionale et les filiales citées ci-dessus) ont été payés à Crédit Agricole S.A. La convention de régime de groupe fiscal est neutre pour la Caisse Régionale qui continuera à constater dans ses comptes une charge d’IS égale à celle qu’elle aurait constatée si elle était demeurée tête de son propre groupe fiscal, à l’exception d’une quote-part de l’économie d’IS constatée par Crédit Agricole S.A. et reversée à la Caisse Régionale sur les dividendes perçus des sociétés membres du groupe fiscal et sur la neutralisation de la quote-part de frais et charges sur les dividendes reçus de SAS RUE LA BOETIE. Pour l’exercice 2017, ce gain fiscal s’élève à 3,0 millions d’euros. – Avec le Groupe Crédit Agricole Cf. paragraphe « Relations internes au Crédit Agricole » ci-dessus. – Avec les dirigeants de la Caisse Régionale Cf. paragraphe 7.7. II.— états financiers consolidés Compte de résultat (En milliers d'euros) Notes 31/12/2017 31/12/2016 Intérêts et charges assimilées 4.1 223 890 214 767 Commissions (produits) 4.2 182 348 181 531 Commissions (charges) 4.2 -34 865 -28 966 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 1 887 -467 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 4.4-6.4 66 374 33 920 Produits des autres activités 4.5 34 406 41 129 Charges des autres activités 4.5 -2 110 -1 835 Produit net bancaire 471 930 440 079 Charges générales d'exploitation 4.6-7.1-7.4-7.6 -244 104 -235 862 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles 4.7 -20 588 -22 845 Résultat brut d’exploitation 207 238 181 372 Coût du risque 4.8 -20 961 -31 497 Résultat d'exploitation 186 277 149 875 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 6.16 -22   Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.9 914 -4 327 Variations de valeur des écarts d'acquisition 6.19     Résultat avant impôt 187 169 145 548 Impôts sur les bénéfices 4.10 -52 157 -48 406 Résultat net d'impôt des activités abandonnées 6.15     Résultat net 135 012 97 142 Participations ne donnant pas le contrôle 124 655 Résultat net part du groupe 134 888 96 487 Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en ca pitaux propres (En milliers d'euros) Notes 31/12/2017 31/12/2016 Résultat net 135 012 97 142 Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi 4.11 -236 -3 063 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence 4.11 -236 -3 063 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, des entreprises mises en équivalence 4.11     Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.11 -182 620 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence 4.11     Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées 4.11     Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 4.11 -418 -2 443 Gains et pertes sur écarts de conversion 4.11     Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 4.11 20 144 -7 721 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.11 5 125 1 684 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.11 25 269 -6 037 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence 4.11     Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.11 -178 -1 700 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence 4.11     Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées 4.11     Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4.11 25 091 -7 737 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.11 24 673 -10 180 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 159 685 86 962 Dont part du Groupe 159 578 86 184 Dont participations ne donnant pas le contrôle 107 780 Bilan actif (En milliers d'euros) Notes 31/12/2017 31/12/2016 Caisse, banques centrales 6.1 191 321 125 806 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2-6.9 6 958 9 048 Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 19 655 11 991 Actifs financiers disponibles à la vente 6.4-6.7-6.8-6.9 1 740 870 1 838 005 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3.1-3.3-6.5-6.7-6.9 548 500 538 163 Prêts et créances sur la clientèle 3.1-3.3-6.5-6.7-6.9 13 978 987 13 248 671 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 15 838 28 551 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 6.6-6.7-6.9 838 418 547 861 Actifs d'impôts courants et différés 6.13 40 489 25 078 Comptes de régularisation et actifs divers 6.14 350 769 362 315 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées 6.15   Participation aux bénéfices différée     Participation dans les entreprises mises en équivalence 6.16 328   Immeubles de placement 6.17 12 380 13 269 Immobilisations corporelles 6.18 122 622 273 413 Immobilisations incorporelles 6.18 12 569 11 117 Ecarts d'acquisition 6.19   9 666 Total de l'actif 17 879 704 17 042 954 Bilan passif (En milliers d'euros) Notes 31/12/2017 31/12/2016 Banques centrales 6.1 249 200 266 200 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 14 182 18 405 Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 95 324 130 745 Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.10 7 309 192 7 277 811 Dettes envers la clientèle 3.1-3.3-6.10 6 959 567 6 676 773 Dettes représentées par un titre 3.2-3.3-6.11 588 997 167 125 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 481 773 Passifs d'impôts courants et différés 6.13 13 533 13 664 Comptes de régularisation et passifs divers 6.14 304 502 286 519 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées 6.15   Provisions techniques des contrats d'assurance     Provisions 6.20 61 409 67 387 Dettes subordonnées 3.2-3.3-6.11 29 076 46 154 Total dettes 15 625 463 14 951 556 Capitaux propres 2 254 241 2 091 398 Capitaux propres part du Groupe 2 247 057 2 082 746 Capital et réserves liées 482 181 467 526 Réserves consolidées 1 586 861 1 500 297 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 43 127 18 436 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées     Résultat de l'exercice 134 888 96 487 Participations ne donnant pas le contrôle 6.23 7 184 8 652 Total du passif 17 879 704 17 042 954 Tableau de variation des capitaux propre s (En milliers d'euros) Capital et réserves liées Capital Primes et Réserves consolidées liées au capital (1) Elimination des titres auto détenus Autres instruments de capitaux propres Total Capital et Réserves consolidées Capitaux propres au 1er janvier 2016 203 068 1 781 349 -8 0 1 984 409 Augmentation de capital -16 033   -103   -16 136 Variation des titres auto détenus         0 Emissions d'instruments de capitaux propres         0 Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres         0 Dividendes versés en 2016         0 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales         0 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle   -718     -718 Mouvements liés aux paiements en actions   268     268 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires -16 033 -450 -103 0 -16 586 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres         0 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence         0 Résultat 2016         0 Autres variations         0 Capitaux propres au 31 décembre 2016 187 035 1 780 899 -111 0 1 967 823 Affectation du résultat 2016   96 487     96 487 Capitaux propres au 1er janvier 2017 187 035 1 877 386 -111 0 2 064 310 Augmentation de capital 14 654 0     14 654 Variation des titres auto détenus         0 Emissions d'instruments de capitaux propres         0 Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres         0 Dividendes versés en 2017   -11 755     -11 755 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales         0 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle   -6 529     -6 529 Mouvements liés aux paiements en actions         0 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 14 654 -18 284 0 0 -3 630 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres         0 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence   0     0 Résultat 2017         0 Autres variations   8 363     8 363 Capitaux propres au 31 décembre 2017 201 689 1 867 465 -111 0 2 069 043 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle. (En milliers d'euros) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net Capitaux propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2016 31 904 -3 165 28 740 13 166 2 026 315 Augmentation de capital   0   -16 136 Variation des titres auto détenus     0   0 Emissions d'instruments de capitaux propres     0   0 Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres     0   0 Dividendes versés en 2016     0 -13 166 -13 166 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales     0   0 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle     0   -718 Mouvements liés aux paiements en actions     0   268 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 0 0 0 -13 166 -29 752 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -7 861 -2 443 -10 304   -10 304 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence     0   0 Résultat 2016     0 96 487 96 487 Autres variations     0   0 Capitaux propres au 31 décembre 2016 24 043 -5 608 18 436 96 487 2 082 746 Affectation du résultat 2016     0 -96 487 0 Capitaux propres au 1er janvier 2017 24 043 -5 608 18 435 0 2 082 745 Augmentation de capital   0   14 654 Variation des titres auto détenus     0   0 Emissions d'instruments de capitaux propres     0   0 Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres     0   0 Dividendes versés en 2017     0   -11 755 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales     0   0 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle     0   -6 529 Mouvements liés aux paiements en actions     0   0 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 0 0 0   -3 630 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 25 109 -418 24 691   24 691 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence     0   0 Résultat 2017     0 134 888 134 888 Autres variations     0   8 363 Capitaux propres au 31 décembre 2017 49 152 -6 026 43 126 134 888 2 247 057 (En milliers d'euros) Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres consolidés Capital réserves liées et résultat Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2016 7 261 127 0 127 7 388 2 033 703 Augmentation de capital       0 0 -16 136 Variation des titres auto détenus       0 0 0 Emissions d'instruments de capitaux propres       0 0 0 Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres       0 0 0 Dividendes versés en 2016 -145     0 -145 -13 311 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales       0 0 0 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 625     0 625 -93 Mouvements liés aux paiements en actions 5     0 5 273 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 485 0 0 0 485 -29 267 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres   124   124 124 -10 180 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence       0 0 0 Résultat 2016 655     0 655 97 142 Autres variations       0 0 0 Capitaux propres au 31 décembre 2016 8 401 251 0 251 8 652 2 091 398 Affectation du résultat 2016       0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2017 8 401 251 0 251 8 652 2 091 397 Augmentation de capital       0 0 14 654 Variation des titres auto détenus       0 0 0 Emissions d'instruments de capitaux propres       0 0 0 Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres       0 0 0 Dividendes versés en 2017 -291     0 -291 -12 046 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales       0 0 0 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle -1 284     0 -1 284 -7 813 Mouvements liés aux paiements en actions       0 0 0 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires -1 575 0 0 0 -1 575 -5 205 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres   -17   -17 -17 24 674 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence       0 0 0 Résultat 2017 124     0 124 135 012 Autres variations       0 0 8 363 Capitaux propres au 31 décembre 2017 6 950 234 0 234 7 184 2 254 241 Les principaux éléments ayant contribué à la variation des capitaux propres au cours de l’exercice 2017 sont les suivants : - Augmentation du capital des CL : +14M€ - Dividendes versés par la CR et les CL : -12M€ - Impact des entrées et sorties de périmètre sur l’exercice : - 6.5 M€ - Impact entrée de périmètre pour 4.4M€ (Crédit Agricole Bankoa Gestion, Bankoa Kartera, Saint Clar, EPV6, Cam Hydro, CAPG Investissements Energétiques, Tenergie Invest 3) - Impact élimination de titres CAM Hydro détenus par CAPGEN -7M€ - Impact sortie de périmètre du sous-groupe de CAPGEN : -4,8M€ - Impact variation de capital sur CAPG Investissement Energétique et sur Tenergie : 1M€ - Annulation de la plus-value de cession de CAPGEN sur Saint Clar et EPV6 par contrepartie des réserves : 8.3 M€ - Gains et pertes en capitaux propres : +25M€ - Actifs financiers disponibles à la vente : +63M€ (dont 30M€ qui s’explique par l’évolution des modalités de consolidation des entités du sous-groupe CAPGEN et l’impact pour 33M€ de SACAM Mutualisation) - Sortie du sous-groupe de CAPGEN : -38M€ Tableau des flux de trésorerie Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance. Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille Actifs financiers disponibles à la vente sont compris dans cette rubrique. Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Résultat avant impôt 187 169 145 548 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 20 592 22 842 Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations     Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 9 191 32 170 Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence 22   Résultat net des activités d'investissement -36 377 3 207 Résultat net des activités de financement 2 269 2 695 Autres mouvements (5) -16 948 16 775 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements -21 251 77 689 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -77 018 879 849 Flux liés aux opérations avec la clientèle -460 816 -370 938 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers 247 047 -174 483 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 3 395 -54 679 Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence (1)     Impôts versés -53 688 -46 268 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -341 080 233 481 Flux provenant des activités abandonnées     Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) -175 162 456 718 Flux liés aux participations (2) 188 915 -516 192 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -19 855 -34 772 Flux provenant des activités abandonnées     Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) 169 060 -550 964 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (3) 3 497 -21 252 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (4) -5 095 -2 626 Flux provenant des activités abandonnées     Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) -1 598 -23 878 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)     Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) -7 700 -118 124 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture -126 154 -8 030 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * -140 394 9 632 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 14 240 -17 662 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture -125 501 -126 154 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * -57 879 -140 394 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** -67 622 14 240 Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie 653 -118 124 * Composé du solde net du poste "Caisse et banques centrales", hors intérêts courus et y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées. ** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs sains" et "Comptes et prêts au jour le jour sains" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.10 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole) ; (1) Pour l’année 2017, ce montant est nul, car seul Tenergie Invest 3 est mise en équivalence et n’a pas versé de dividendes. (2) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". Au cours de l’année 2017, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s’élève à 188 915 milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes : - Trésorerie cédées lors de la sortie de périmètre du palier de CAPGEN 155 043 milliers d’euros - Encaissements cessions de participations non consolidées chez CAPGEN  57 780 milliers d’euros - Trésorerie acquise lors de l’entrée de périmètre de Bankoa Kartera  -15 126 milliers d’euros - Décaissements liés aux acquisitions de filiales sur CAPG Investissements Energétiques  -9 167 milliers d’euros (3) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne à ses actionnaires, à hauteur de 9 677 milliers d’euros pour l’année 2017. (4) Au cours de l’année 2017, il n’y a pas eu d’émissions nettes de dettes subordonnées. (5) Le poste « Autres mouvements » s’élève à -16 948 milliers d’euros et concerne essentiellement la Caisse Régionale et de Bankoa. Il comprend pour -9 566 milliers d’euros les impacts des éléments calculés de la rémunération avec étalement au TIE sur la Caisse Régionale. Et il comprend, chez Bankoa, les pertes nettes sur les AFS (hors titres de participation) pour -3 074 milliers d’euros et les autres comptes de régularisation pour -3 773 milliers d’euros. III. Notes annexes aux états financiers 1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés. 1.1 Normes applicables et comparabilité En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2017 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2016. Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2017 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2017. Celles-ci portent sur : Normes, Amendements ou Interprétations Date de publication par l’Union européenne Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du Applicable dans le Groupe Amendement à IAS 12 Impôts sur le résultat Comptabilisation d’actifs d’impôt différé au titre de pertes latentes 6 novembre 2017 (UE 2017/1989) 1er janvier 2017 Oui Amendement à IAS 7 Etat des flux de trésorerie Informations sur les dettes faisant partie des activités de financement 6 novembre 2017 (UE 2017/1990) 1er janvier 2017 Oui Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ces amendements applicables au 1er janvier 2017 n’ont pas eu d’incidence significative sur les comptes. Ceci concerne en particulier : Normes, Amendements ou Interprétations Date de publication par l’Union européenne Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du Applicable dans le Groupe IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients Remplacement d’IAS 11 sur la reconnaissance des contrats de construction et d’IAS 18 sur la reconnaissance des produits ordinaires 22 septembre 2016 (UE 2016/1905) 1er janvier 2018 Oui IFRS 9 Instruments financiers Remplacement d’IAS 39 - Instruments financiers : classification et évaluation, dépréciation, couverture 22 novembre 2016 (UE 2016/2067) 1er janvier 2018 Oui IFRS 16 Contrats de location Remplacement d’IAS 17 sur la comptabilisation des contrats de location 31 octobre 2017 (UE 2017/1986) 1er janvier 2019 Oui Amendement à IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients Clarifications à IFRS 15 31 octobre 2017 (UE 2017/1987) 1er janvier 2018 Oui Amendement à IFRS 4 Contrats d'assurance / IFRS 9 Instruments financiers Proposition d'approches optionnelles permettant aux entreprises ayant des activités d'assurance de gérer le décalage d'application entre la norme IFRS 9 et IFRS 4 3 novembre 2017 (UE 2017/1988) 1er janvier 2018 Oui — Norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018 (conformément au règlement UE 2016/1905). L’amendement « Clarification d’IFRS 15 » qui apporte des précisions complémentaires entre en vigueur à la même date (conformément au règlement UE 2017/1987). Pour la première application de cette norme, le groupe Crédit Agricole a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l’effet cumulatif au 1er janvier 2018, sans comparatif au niveau de l’exercice 2017, et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers. La norme IFRS 15 remplacera les normes IAS 11 Contrats de construction, IAS 18 Produits des activités ordinaires, ainsi que toutes les interprétations liées IFRIC 13 Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15 Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18 Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31 Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité. Elle regroupe dans un texte unique les principes de comptabilisation des revenus issus des ventes de contrats à long terme, ventes de biens, ainsi que des prestations de services qui n’entrent pas dans le champ d’application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39/IFRS 9), aux contrats d’assurance (IFRS 4/IFRS 17) ou aux contrats de location (IAS 17/IFRS 16). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire. Sur la base des conclusions de l'étude d’impact menée au cours du premier semestre 2016, le Groupe estime que la mise en œuvre de la norme IFRS 15 n’aura pas d’impact significatif dans les capitaux propres d’ouverture au 1er janvier 2018. En l’état actuel de ses analyses, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’attend pas d’impacts significatifs sur son résultat. — Norme IFRS 9 Instruments Financiers La norme IFRS 9 Instruments financiers est appelée à remplacer la norme IAS 39 Instruments financiers : comptabilisation et évaluation. Elle a été adoptée par l’Union européenne le 22 novembre 2016 et publiée au Journal Officiel de l’Union européenne le 29 novembre 2016. Elle entre en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. L’amendement « Clauses de remboursement anticipé prévoyant une compensation négative » qui précise la comptabilisation des instruments de dettes assortis de telles clauses est en cours d’adoption par l’Union européenne et devrait entrer en vigueur au 1er janvier 2019 avec une application anticipée possible au 1er janvier 2018. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne prévoit d’appliquer l’amendement par anticipation conformément aux recommandations de l’AMF. IFRS 9 définit de nouveaux principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. — Les principales évolutions apportées par la norme – Classement et évaluation des actifs financiers Sous IFRS 9, les critères de classement et d’évaluation dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié d’instrument de dette (ie prêt, avance, crédit, titre obligataire, part de fonds) ou d’instruments de capitaux propres (i.e. action). S’agissant des instruments de dettes (prêts et titres à revenus fixes ou déterminables), la norme IFRS 9 s’appuie sur le modèle de gestion d’une part et sur l’analyse des caractéristiques contractuelles d’autre part, pour classer et évaluer les actifs financiers. Les trois modèles de gestion : - Le modèle de pure collecte dont l’intention est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie ; - Le modèle mixte dont l’intention est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie et de céder les actifs ; dans ce modèle, la vente d’actifs financiers et la perception de flux de trésorerie sont toutes les deux essentielles ; et - Le modèle de pure cession dont l’intention est de céder l’actif. Les caractéristiques contractuelles (test ‘‘Solely Payments of Principal & Interests’’ ou test ‘‘SPPI’’) : Ce second critère est appliqué aux caractéristiques contractuelles du prêt ou du titre de dette pour en déduire l’éligibilité définitive de l’instrument à une catégorie comptable de classement et d’évaluation. Lorsque l’instrument de dette a des flux de trésorerie attendus qui ne reflètent pas uniquement des éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts (i.e. taux simple), ses caractéristiques contractuelles sont jugées trop complexes et dans ce cas, le prêt ou le titre de dette est comptabilisé à la juste valeur par résultat quel que soit le modèle de gestion. Sont visés les instruments qui ne respectent pas les conditions du test ‘‘SPPI’’. Sur la base des critères énoncés ci-dessus : - Un instrument de dette est comptabilisé au coût amorti à condition d’être détenu en vue d’en percevoir les flux de trésorerie représentatifs uniquement d’éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts respectant le test ‘‘SPPI’’. - Un instrument de dette est comptabilisé à la juste valeur par capitaux propres recyclables à condition d’être dans un modèle mixte de collecte de flux de trésorerie et de revente en fonction des opportunités, sous réserve que ses caractéristiques contractuelles soient également représentatives d’éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts respectant le test ‘‘SPPI’’. - Un instrument de dette qui n’est pas éligible à la catégorie coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables est enregistré en juste valeur par résultat. C’est le cas notamment des instruments de dettes dont le modèle de gestion est de pure cession. Cela concerne également les parts d’OPCVM non consolidées qui sont des instruments de dette ne respectant pas le test ‘‘SPPI’’ indépendamment du modèle de gestion. S’agissant des instruments de capitaux propres (investissements de type actions), ils doivent être, par défaut, comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction). En synthèse, l’application du volet classement et évaluation d’IFRS 9 par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne devrait conduire : - A une augmentation des actifs à la juste valeur par résultat compte tenu du reclassement des OPCVM et de la majorité des instruments de capitaux propres dans cette catégorie ce qui entrainera une volatilité accrue du résultat ; - Au classement en coût amorti de la grande majorité des prêts et créances, dès lors que ceux-ci respectent le test ‘‘SPPI’’ ; - Au classement en juste valeur par capitaux propres recyclables ou au coût amorti des instruments de dettes en fonction de la documentation du modèle de gestion documenté en date de première application. — Dépréciation La norme IFRS 9 instaure un nouveau modèle de dépréciation qui exige de comptabiliser les pertes de crédit attendues (‘‘Expected Credit Losses’’ ou ‘‘ECL’’) sur les crédits et les instruments de dettes évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, sur les engagements de prêts et sur les contrats de garantie financière qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur, ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et créances commerciales. Cette nouvelle approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues alors que dans le modèle de provisionnement d’IAS 39, elle est conditionnée à la constatation d’un événement objectif de perte avérée. L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et ceux attendus (incluant le principal et les intérêts). La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle (downturn) pour la perte en cas de défaut. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (‘‘Loss Given Default’’ ou ‘‘LGD’’). Le nouveau modèle de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes : - 1ère étape : dès la comptabilisation initiale de l’instrument (prêt, titre de dette, garantie …), l’entité comptabilise les pertes de crédit attendues sur douze mois ; - 2è étape : dans un deuxième temps, si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l’entité comptabilise les pertes prévues sur sa durée de vie ; - 3è étape : dans un troisième temps, dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l’entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Concernant la deuxième étape, le suivi et l’estimation de la dégradation significative du risque de crédit peuvent être effectués sur une base individuelle de niveau transactionnel ou sur une base collective de niveau portefeuille en regroupant les instruments financiers en fonction de caractéristiques communes de risque de crédit. La démarche repose sur l’utilisation d’un large éventail d’informations, incluant des données historiques de pertes observées, des ajustements de nature conjoncturelle et structurelle, ainsi que des projections de pertes établies à partir de scénarios raisonnables. Cette dégradation dépend du niveau de risque à la date de comptabilisation initiale et doit être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (3è étape). Afin d’apprécier la dégradation significative, Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s’inscrit dans le processus du groupe Crédit Agricole fondé sur deux niveaux d’analyse : - Un premier niveau dépendant de règles et de critères absolus et relatifs qui s’imposent à l’ensemble des entités du Groupe ; - Un deuxième niveau lié à l’appréciation en local de critères qualitatifs du risque porté par le Groupe sur ses portefeuilles pouvant conduire à durcir les critères de dégradation définis en premier niveau (bascule d’un portefeuille ou sous-portefeuille en étape 2 d’ECL à maturité). Il existe une présomption réfutable de dégradation significative en présence d’un impayé de plus de trente jours. Le Groupe pourra réfuter cette présomption sur le périmètre des encours pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits, en particulier les expositions suivies en méthodes avancées, considérant que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayés de plus de trente jours. Concernant le périmètre des instruments entrant dans la troisième étape de provisionnement, le Groupe alignera la définition de la défaillance avec celle du défaut actuellement utilisée en gestion pour des fins réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite : - Un arriéré de paiement généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; - L’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté. En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d’IFRS 9 pourrait conduire à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales. — Comptabilité de couverture Sur la comptabilité de couverture (hors opérations de macro-couverture de juste valeur), la norme IFRS 9 prévoit des évolutions limitées par rapport à IAS 39. Les dispositions de la norme s’appliquent au périmètre suivant : - Toutes les opérations de micro-couverture ; et - Les opérations de macro-couverture de flux de trésorerie uniquement. Les opérations de macro-couverture de Juste Valeur de risque de taux sont exclues et peuvent rester dans le champ d’IAS 39 (option). Lors de la première application de la norme IFRS 9, deux possibilités sont offertes par la norme : - Appliquer le volet « couverture » IFRS 9 ; ou - Maintenir IAS 39 jusqu’à l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des relations de couverture (au plus tard lorsque le texte macro-couverture de Juste Valeur de taux sera adopté par l’Union européenne). Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’appliquera pas ce volet de la norme. Toutefois, des informations devront être fournies dans les annexes aux états financiers avec une granularité accrue sur la gestion des risques et les effets de la comptabilité de couverture sur les états financiers. La norme IFRS 9 permet d’appliquer de manière anticipée les dispositions relatives au risque de crédit propre des passifs financiers désignés en juste valeur par résultat sur option, à savoir la reconnaissance des variations de valeur liées au risque de crédit propre en autres éléments du résultat global non recyclables. Conformément à l’orientation du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’applique pas par anticipation ces dispositions. Par ailleurs, l’IASB a précisé le traitement comptable d’une modification non substantielle des termes contractuels d’une dette n’entraînant pas sa décomptabilisation. Désormais, l'impact de la modification est comptabilisé immédiatement en résultat avec maintien du TIE d'origine. – Le déploiement du projet dans le groupe Crédit Agricole La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne fait partie intégrante du projet Groupe qui s’est organisé pour mettre en œuvre la norme IFRS 9 dans les délais requis, en associant l’ensemble des fonctions comptables, finances, risques et informatiques. – Les étapes du projet et les réalisations à date Au premier semestre 2015, les travaux ont porté sur : - L’analyse des dispositions de la norme, avec une attention particulière sur les changements induits par les nouveaux critères de classement et d’évaluation des actifs financiers et par la refonte du modèle de dépréciation du risque de crédit qui requiert de passer d’un provisionnement de pertes de crédit avérées à un provisionnement de pertes de crédit attendues (ECL) ; - L’identification des questions clés et des principaux sujets d’interprétation comptable à partir des premiers macro-chiffrages des impacts de la norme. Après cette étape d’analyse et de diagnostic, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a pris part à la phase de mise en œuvre du projet à partir de septembre 2015. Par ailleurs, durant l’année 2016, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a été associée aux principales réalisations qui ont concerné : - Les chantiers normatifs avec l’identification des principaux impacts sur les états financiers et la définition du processus cible de provisionnement du Groupe qui s’est concrétisé par la rédaction d’un cadre méthodologique commun ; - Les chantiers méthodologiques Groupe de définition des options possibles concernant la formule de calcul des provisions, la dégradation significative et le forward looking, ainsi que la méthodologie de calcul de la juste valeur des crédits ; - Des simulations provisoires des impacts de la nouvelle norme sur les états financiers et les fonds propres prudentiels, notamment pour répondre au mieux aux demandes de l’Autorité Bancaire Européenne au niveau du groupe Crédit Agricole. Ces travaux ont été effectués sur la base des données comptables au 31 décembre 2015 de niveau Groupe ; - Les chantiers informatiques avec des impacts majeurs dans les systèmes d’information, impliquant des travaux de spécifications sur les outils Risques et Finance et des choix d’outils mutualisés, à savoir : un outil central de provisionnement et pour les titres de dettes côtés un outil d’analyse des caractéristiques contractuelles permettant l’industrialisation du test ‘‘SPPI’’. L’ensemble de ces travaux de déploiement se sont poursuivis en 2017 et ont intégré des chiffrages d’impact sur la base des états financiers au 31 décembre 2016 afin de répondre notamment à la demande de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE). En particulier, le Groupe a précisé la gouvernance transverse applicable au futur dispositif de provisionnement. Cette gouvernance s’appuiera sur le dispositif mis en place pour répondre aux exigences prudentielles CRR /CRD. La Direction des Risques du Groupe (‘DRG’) est responsable de la définition du cadre organisationnel et méthodologique Groupe ainsi que de sa diffusion au sein des entités. – Transition La norme IFRS 9 est d’application rétrospective et obligatoire à compter du 1er janvier 2018 en ajustant le bilan d’ouverture en date de première application, sans l’obligation de retraiter les états financiers de la période comparative 2017. En conséquence, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ne prévoit pas de retraiter les états financiers présentés en comparaison avec ceux de l’année 2018. — Norme IFRS 16 Contrats de location La norme IFRS 16 Contrats de location remplacera la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location, SIC 15 Avantages dans les contrats de location et SIC 27 Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d’un contrat de location). Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019. La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité des locataires. IFRS 16 imposera pour les locataires un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d’une dette locative représentative des engagements sur toute la durée du contrat, et à l’actif un droit d’utilisation à amortir. Une étude d’impact de la mise en œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole a été réalisée au second trimestre 2017. À ce stade de l’avancement du projet, le Groupe reste entièrement mobilisé sur la définition des options structurantes liées à l’interprétation de la norme. Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2017 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2017. Par ailleurs, plusieurs amendements et deux interprétations à des normes existantes ont été publiés par l’IASB, sans enjeu majeur pour le Groupe, qui s’appliquent sous réserve de leur adoption par l’Union européenne. Il s’agit d'une part de l'amendement à IFRS 12 Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités, applicable au 1er janvier 2017 et des amendements à IFRS 2 Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions, à IAS 28 Participations dans des entreprises associées et à IAS 40 Immeubles de placement applicables au 1er janvier 2018, et d'un deuxième amendement à IAS 28 Participations dans des entreprises associées applicable au 1er janvier 2019. D’autre part, il s’agit de l’interprétation IFRIC 22 Transactions en monnaies étrangères et contrepartie anticipée applicable au 1er janvier 2018 et de l'interprétation IFRIC 23 Positions fiscales incertaines applicable au 1er janvier 2019. 1.2 Format de présentation des états financiers En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 7 novembre 2013. 1.3 Principes et méthodes comptables — Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment : - les activités des marchés nationaux et internationaux ; - les fluctuations des taux d’intérêt et de change ; - la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ; - les modifications de la réglementation ou de la législation. Cette liste n’est pas exhaustive. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : - les instruments financiers évalués à la juste valeur ; - les participations non consolidées ; - les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ; - les plans de stock options ; - les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ; - les dépréciations des créances ; - les provisions ; - les dépréciations des écarts d’acquisition ; - les actifs d’impôts différés ; - la valorisation des entreprises mises en équivalence ; - la participation aux bénéfices différés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après. — Instruments financiers (IAS 32 et 39) Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne. Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. — Titres à l’actif – Classification des titres à l’actif Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 : - actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ; - actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ; - prêts et créances ; - actifs financiers disponibles à la vente. – Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides. Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat). Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations. Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market. – Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance La catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que : - ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ; - ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des Actifs détenus jusqu’à l’échéance. Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39. La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39. Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote/décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti. – Prêts et créances La catégorie Prêts et créances enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenu fixe ou déterminable. Les titres du portefeuille Prêts et créances sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus. Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti. – Actifs financiers disponibles à la vente La catégorie Actifs financiers disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation. Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ». – Valorisation des titres SAS Rue La Boétie : L’ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A. La fixation de paramètres permettant de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et donne lieu à une large fourchette d’évaluations possibles en fonction des éléments suivants : - La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A. ; - La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales ; - Les relations économiques et financières internes au groupe Crédit Agricole ; - La mise en commun de moyens ; et - La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole. En conséquence, et en application de l’exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses régionales. Les titres font l’objet d’un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d’indice de pertes de valeur (cf. partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres). – Dépréciation des titres Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat. Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes. Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc. Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de trois ans. – Valorisation des titres SAS Rue La Boétie : Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel et en cas d’indices de pertes de valeurs. A titres d’exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) : - Annonce d’un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A. ; - Baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A. ; - Diminution de l’actif net consolidé de Crédit Agricole S.A. ; - Constatation d’un résultat net déficitaire ; - Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A. ... Une dépréciation sera enregistrée en résultat conformément au paragraphe 66 d’IAS 39, dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritères fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futurs attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes. Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances. La constatation de cette dépréciation ne se fait que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi : - pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure ; - pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes. – Date d’enregistrement des titres Les titres classés dans les catégories Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et Prêts et créances sont enregistrés à la date de règlement livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation. — Reclassements d’actifs financiers Conformément à IAS 39, il est autorisé d’opérer des reclassements de la catégorie Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance en cas de changement d’intention de gestion et si les critères de reclassement en Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance sont respectés. Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est également autorisé d’opérer les reclassements suivants : - des catégories Actifs financiers détenus à des fins de transaction et Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Prêts et créances, si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ; - dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie Actifs financiers détenus à des fins de transaction vers les catégories Actifs financiers disponibles à la vente ou Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes. La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé. Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne en application de l’amendement de la norme IAS 39 sont données dans la note 9 "Reclassements d’instruments financiers". — Acquisition et cession temporaire de titres Au sens de la norme IAS 39, les cessions temporaires de titres (prêts/emprunts de titres, pensions) ne remplissent généralement pas les conditions de décomptabilisation d’IAS 39 et sont considérées comme des financements garantis. Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Le cas échéant, le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan par le cédant. Les éléments empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire. Une créance est enregistrée en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif évalué à la juste valeur qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension. Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement en actifs et passifs à la juste valeur par résultat. — Activité de crédits Les crédits sont affectés principalement à la catégorie Prêts et créances. Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant. Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie. Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. – Dépréciations de créances Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en Prêts et créances sont dépréciées lorsqu’elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, telle que : - des difficultés financières importantes du débiteur ; - une rupture de contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du capital ; - l’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances (restructuration de prêts) ; - une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l’emprunteur. Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client. Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non-recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts. L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. – Dépréciations sur base individuelle Le risque de perte avéré est tout d’abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. – Dépréciations sur base collective Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par un ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. – Dépréciations calculées à partir de modèles bâlois : Dans le cadre de la réglementation bâloise, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39. L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction. Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant des pertes attendues calculé selon les modèles bâlois, d’un coefficient correcteur de passage à maturité, destiné à prendre en compte la nécessité de constituer des dépréciations sur les pertes attendues jusqu’au terme du contrat Pour sa part, Bankoa calcule et comptabilise à l’actif de son bilan une provision collective, prenant en compte des historiques de défaillances, les garanties, ainsi que des éléments connus au moment du calcul, le cas échéant. – Autres dépréciations sur base collective : Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles ou les dépréciations sur pays à risque. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle ou géographique pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel. Des risques ont été plus particulièrement identifiés dans le secteur aviaire. – Restructurations de créances Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux d'intérêt effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre : - la valeur comptable du prêt ; - et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement). La perte constatée lors d’une restructuration de créance est comptabilisée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt. Les crédits restructurés font l’objet d’un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de 30 jours d’impayés. Les crédits restructurés restent classés dans cette catégorie pendant une période de deux ans (trois ans s’ils étaient en défaut au moment de la restructuration). – Encours en souffrance Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance). – Renégociations commerciales Les créances renégociées pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisées en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à cette même date à leur juste valeur puis ultérieurement au coût amorti à partir du taux d’intérêt effectif déterminé selon les conditions du nouveau contrat. – Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20. — Passifs financiers La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers : - les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ; - les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ; - les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe. — Titres au passif – Distinction dettes – capitaux propres La distinction entre instruments de dettes et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels. Un instrument de dettes constitue une obligation contractuelle : - de remettre des liquidités ou un autre actif financier ; ou - d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Un instrument de capitaux propres est un contrat qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette. – Produits de la collecte Les produits de la collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des Dettes envers la clientèle malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.21 "Provisions". – Instruments dérivés Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture. La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie). – La comptabilité de couverture  La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé. La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable. La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro. Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture : - éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ; - documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ; - démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté. Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out). De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts. La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers. L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante : - couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ; - couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ; - couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat. Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement. - couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts. - couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts. - couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation. – Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies : - le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ; - séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ; - les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte. — Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables. – Risque de contrepartie sur les dérivés La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (credit valuation adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (debit valuation adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. – Hiérarchie de la juste valeur La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation – Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs. Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures. Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs. – Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1. Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles/accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché. Sont présentés en niveau 2 : - les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ; - les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation. – Niveau 3: justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité. La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3. Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée. La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat. Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie. Absence de juste valeur reconnue pour un instrument de capitaux propres. Conformément aux principes d’IAS 39, si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente ». Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur est complexe. — Gains ou pertes nets sur instruments financiers – Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : - les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ; - les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ; - les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ; - les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie. Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture. – Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : - les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ; - les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ; - les pertes de valeur des titres à revenu variable ; - les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ; - les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39. – Compensation des actifs et passifs financiers Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément. Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan. Cet effet de compensation est présenté dans le tableau de la note 6.12 relative à l’amendement d’IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers. – Garanties financières données Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette. Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre : - celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels ; ou - le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 Produits des activités ordinaires. Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37. – Décomptabilisation des instruments financiers Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie : - lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ; - ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée. Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs. Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif. Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie : - lorsqu’il arrive à extinction ; ou - lorsque les analyses quantitatives ou qualitatives concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration. — Provisions (IAS 37 et 19) La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif. Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a constitué des provisions qui couvrent notamment : - les risques opérationnels ; - les avantages au personnel ; - les risques d’exécution des engagements par signature ; - les litiges et garanties de passif ; - les risques fiscaux ; - les risques liés à l’épargne-logement. Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ; - l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ; - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations : - la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ; - les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes. Des informations détaillées sont fournies en note 6.20 "Provisions". — Avantages au personnel (IAS 19) Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories : - les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ; - les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ; - les indemnités de fin de contrat de travail ; - les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies. – Avantages à long terme Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions. La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies. — Avantages postérieurs à l’emploi – Régimes à prestations définies La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 "Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies"). Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover. Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations. Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies. Conformément à la norme IAS 19 révisé la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ; - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM. – Régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. — Impôts courants et différés Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale. Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe. L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices. L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif. Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles. La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants : Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par : - la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ; - la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction. Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés. Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas. Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation. Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci. En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part. L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré : - soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ; - soit par un regroupement d'entreprises. Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si : - l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et - les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale : a) soit sur la même entité imposable, b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés. Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique Impôts sur le bénéfice du compte de résultat. Cependant, en raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel. — Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40) Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles. Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 33 ans (logements de fonction) 25 ans (immeubles commerciaux) Second œuvre 20 ans Installations techniques 10 ans (acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (acquisition après le 1er juillet 2016) 18 mois (bâtiment modulaire) Agencements 10 ans (acquisition avant le 1er Juillet 2016) 15 ans (acquisition après le 1er juillet 2016) 18 mois (bâtiment modulaire) Matériel informatique 3 ou 4 ans (dégressif) (acquisition avant le 1er Juillet 2016) 3 ans (dégressif) (acquisition après le 1er Juillet 2016) Coffre 10 ans Agora (concept d'agences) 8 ans Mobilier 8 ou 10 ans (acquisition avant le 1er Juillet 2016) 7 ans (acquisition après le 1er Juillet 2016) Logiciels 12 mois Sécurité 7 ans (dégressif ) Matériel spécialisé 5 ans Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés. Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan. — Opérations en devises (IAS 21) En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires. A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions : - sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ; - les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres. Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments : - les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ; - les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés : - en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ; - en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres. — Commissions sur prestations de services (IAS 18) Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent : - les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ; - lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique Commissions et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture : a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes est respecté : i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable, ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise, iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable, a) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue. — Contrats de location (IAS 17) Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière. S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur. Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à : - constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ; - décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ; - constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre : a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et de l'amortissement financier relatif à la période comprise entre la date de dernière échéance et la clôture de l’exercice, b) la valeur nette comptable des immobilisations louées, c) la provision pour impôts différés. Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci. En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés. S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif. — Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5) Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable. Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées. Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement. Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées. Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes : - elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ; - elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou, - elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente. Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat : - le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ; - le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées. 1.4 Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) — Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable. – Consolidation des Caisses régionales Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales. Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée. Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier. Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole. Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée. C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques. – Notions de contrôle Conformément aux normes comptables internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après. Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité. Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances. Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité. Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle. Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. – Exclusions du périmètre de consolidation Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28.18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option. — Méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale : - l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ; - la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint. L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe. La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées. La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition. Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne constate : - en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un écart d’acquisition complémentaire ; - en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat. — Retraitements et éliminations Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement. Les plus ou moins values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées. — Conversion des états financiers des filiales étrangères (IAS 21) Les états financiers des filiales étrangères sont convertis en euros en deux étapes : - conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère) ; - conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs sont convertis au cours de clôture. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de la conversion des actifs, des passifs et du compte de résultat sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat lors de la cession totale ou partielle de l’entité. Dans le cas de la cession d’une filiale (contrôle exclusif), le reclassement de capitaux propres à résultat intervient uniquement en cas de perte du contrôle. 2. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période ؘPour la CR Pyrénées Gascogne : - Comptabilisation de 19 238 milliers d’euros d’indemnités de remboursement anticipé sur avances globales CASA dont 9 005 milliers d’euros de charges liées aux résiliations effectuées en 2017 et 10 233 milliers d’euros de charges liées à l’étalement des indemnités sur les résiliations d’avances effectuées en 2015 et 2016. - Comptabilisation de 2 694 milliers d’euros d’étalement de soultes de résiliation de swaps de macro-couverture intervenues en 2015 et en 2017. - Comptabilisation d’une reprise nette de la provision collective de 14 879 milliers d’euros suite à l’évolution du modèle de calcul LUC (passage en modèle V4.1). - Comptabilisation de 3 251 milliers d’euros de charge lié au changement du taux d’impôt différé. Pour Bankoa : Intégration dans le périmètre de consolidation de deux filiales de Bankoa : CREDIT AGRICOLE BANKOA GESTION Et BANKOA KARTERA. Le changement du périmètre de consolidation est détaillé dans la section 12.2. Pour CAPG Energies Nouvelles (ex-CAM Energie) : Suite à la restructuration intervenue au quatrième trimestre 2017, la consolidation du groupe CAPG ENERGIES NOUVELLES ne se fait plus par la remontée d’un palier constitué de l’ensemble des sociétés du groupe. Suite à la perte de contrôle liée aux cessions à TENERGIE INVEST 3, une quinzaine d’entités ont fait l’objet d’une sortie de périmètre. Au 31/12/2017, il n’y a plus que 6 entités qui font parties du groupe de consolidation du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2017 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 12 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2017". — Opération de titrisation Au 31/03/2017, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2017) a été consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales le 23 février 2017. Cette transaction est le premier RMBS français placé dans le marché par le Groupe. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2017 » pour un montant de 1 milliard d’euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès de 37 investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales). Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 22,5 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2017. Elle a souscrit pour 2,7 millions d’euros des titres subordonnés. 3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est assurée par la Direction des Risques et du Contrôle Permanent. Cette direction est rattachée au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers. 3.1 Risque de crédit (Cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques) — Exposition maximale au risque de crédit En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois, au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales. La Caisse régionale présente à la garantie de FONCARIS (Fonds de garantie interne du Groupe Crédit Agricole, établissement de crédit, filiale à 100% de Crédit Agricole S.A.) tous les risques qu’elle prend sur un emprunteur donné dès lors que leur montant global atteint un seuil d’éligibilité contractualisé pour une période de 3 ans (hors Collectivités Publiques, opérations de Promotion Immobilière et opérations strictement patrimoniales). Après examen du dossier au sein d'un comité ad hoc, FONCARIS peut décider de garantir la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, en règle générale à hauteur de 50%. En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée, dans la limite du taux de couverture, sur la perte résiduelle après épuisement des procédures de recouvrement et mise en jeu de toutes les sûretés. Au 31 décembre 2017, les garanties reçues de Foncaris s’élèvent à 31.7 millions d’euros. L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée. (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 6 958 9 048 Instruments dérivés de couverture 19 655 11 991 Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu variable) 529 705 640 316 Prêts, créances et dépôts de garantie sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 92 749 150 576 Prêts, créances et dépôts de garantie sur la clientèle 14 051 418 13 311 997 Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance 838 418 547 861 Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations) 15 538 903 14 671 789 Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) 1 289 527 1 324 981 Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) 568 666 591 896 Provisions - Engagements par signature -6 041 -15 146 Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) 1 852 152 1 901 731 Exposition maximale au risque de crédit 17 391 055 16 573 520 Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à 7 151 726 milliers d’euros. Pour information, les opérations internes au Crédit Agricole se ventilent comme suit : (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 426 249 390 630 Prêts et créances sur la clientèle     Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole)   2 648 Engagements de garantie donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) 285 663 288 684 La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques. — Concentrations par agent économique de l’activité de crédit – Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (En milliers d'euros) 31/12/2017 Encours bruts dont encours bruts dépréciés sur base individuelle Dépréciations individuelles Dépréciations collectives (2) Total Administration générale 1 243 410       1 243 410 Banques centrales         0 Etablissements de crédit 92 251       92 251 Grandes entreprises 2 882 332 156 646 -105 063 -30 093 2 747 176 Clientèle de détail 10 148 747 221 113 -130 257 -30 089 9 988 401 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) 14 366 740 377 759 -235 320 -60 182 14 071 238 (1) Dont encours restructurés pour 94 452 milliers d'euros. (2) Se répartissant en 5 622 K€ de provision sectorielle et 54 560 K€ de provision collective Bâle 2 (En milliers d'euros) 31/12/2016 Encours bruts dont encours bruts dépréciés sur base individuelle Dépréciations individuelles Dépréciations collectives Total Administration générale 1 282 705 238 206   1 282 499 Banques centrales         0 Etablissements de crédit 147 533       147 533 Grandes entreprises 2 840 558 158 072 99 388 17 318 2 723 852 Clientèle de détail 9 432 242 225 316 129 964 59 958 9 242 320 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) 13 703 038 383 626 229 558 77 276 13 396 204 (1) Dont encours restructurés pour 72 224 milliers d'euros. – Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de financement en faveur de la clientèle Administration générale 51 823 64 407 Grandes entreprises 574 887 591 307 Clientèle de détail 662 817 669 267 Total Engagements de financement 1 289 527 1 324 981 Engagements de garantie en faveur de la clientèle Administration générale 3 975 3 954 Grandes entreprises 423 064 521 121 Clientèle de détail 50 983 50 616 Total Engagements de garantie 478 022 575 691 – Dettes envers la clientèle par agent économique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Administration générale 85 711 29 836 Grandes entreprises 2 491 734 2 505 585 Clientèle de détail 4 382 122 4 141 352 Total Dettes envers la clientèle 6 959 567 6 676 773 — Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit – Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (En milliers d'euros) 31/12/2017 Encours bruts dont encours bruts dépréciés sur base individuelle Dépréciations individuelles Dépréciations collectives Total France (y compris DOM-TOM) 12 615 382 324 640 216 665 56 269 12 342 448 Autres pays de l'Union européenne 1 728 776 53 103 18 647 3 893 1 706 236 Autres pays d'Europe 3 731 14 7   3 724 Amérique du Nord 7 739 1 1   7 738 Amériques centrale et du Sud 516       516 Afrique et Moyen-Orient 7 944     20 7 924 Asie et Océanie (hors Japon) 2 652 1     2 652 Japon         0 Organismes supranationaux         0 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) 14 366 740 377 759 235 320 60 182 14 071 238 (1) Dont encours restructurés pour 94 452 milliers d'euros. (En milliers d'euros) 31/12/2016 Encours bruts dont encours bruts dépréciés sur base individuelle Dépréciations individuelles Dépréciations collectives Total France (y compris DOM-TOM) 12 015 263 319 237 207 401 73 682 11 734 180 Autres pays de l'Union européenne 1 669 016 64 382 22 150 3 594 1 643 272 Autres pays d'Europe 3 539 7 7   3 532 Amérique du Nord 5 172       5 172 Amériques centrale et du Sud 188       188 Afrique et Moyen-Orient 7 524       7 524 Asie et Océanie (hors Japon) 2 336       2 336 Japon         0 Organismes supranationaux         0 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) 13 703 038 383 626 229 558 77 276 13 396 204 (1) Dont encours restructurés pour 72 224 milliers d'euros. – Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de financement en faveur de la clientèle France (y compris DOM-TOM) 1 115 659 1 153 339 Autres pays de l'Union européenne 173 101 171 131 Autres pays d'Europe 257 249 Amérique du Nord 86 108 Amériques centrale et du Sud 9 14 Afrique et Moyen-Orient 174 111 Asie et Océanie (hors Japon)     Japon 241 29 Total Engagements de financement 1 289 527 1 324 981 Engagements de garantie en faveur de la clientèle France (y compris DOM-TOM) 325 427 378 267 Autres pays de l'Union européenne 152 480 197 309 Autres pays d'Europe 25 10 Amérique du Nord 76 80 Amériques centrale et du Sud     Afrique et Moyen-Orient 14 25 Asie et Océanie (hors Japon)     Japon     Total Engagements de garantie 478 022 575 691 – Dettes envers la clientèle par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 France (y compris DOM-TOM) 5 500 107 5 310 982 Autres pays de l'Union européenne 1 421 506 1 324 784 Autres pays d'Europe 22 978 22 788 Amérique du Nord 6 357 6 675 Amériques centrale et du Sud 648 1 002 Afrique et Moyen-Orient 4 959 7 029 Asie et Océanie (hors Japon) 560 306 Japon 2 452 3 207 Organismes supra-nationaux     Total Dettes envers la clientèle 6 959 567 6 676 773 — Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement – Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique (En milliers d'euros) 31/12/2017 Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés ≤ 90 jours > 90 jours à ≤ 180 jours > 180 jours à ≤ 1an > 1an Valeur comptable des actifs financiers en souffrance Instruments de capitaux propres           522 757 28 353 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 950 Administration générale         0     Banques centrales         0     Etablissements de crédit         0     Grandes entreprises         0   950 Clientèle de détail         0     Prêts et avances 312 636 2 971 866 306 316 779 142 439 295 502 Administration générale 139 403       139 403     Banques centrales         0     Etablissements de crédit 93 182 1 850 438 284 95 754 51 583 135 156 Grandes entreprises 80 051 1 121 428 22 81 622 90 856 160 346 Clientèle de détail         0     Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement 312 636 2 971 866 306 316 779 665 196 324 805 (En milliers d'euros) 31/12/2016 Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés ≤ 90 jours > 90 jours à ≤ 180 jours > 180 jours à ≤ 1an > 1an Valeur comptable des actifs financiers en souffrance Instruments de capitaux propres           517 567 26 112 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 Administration générale         0     Banques centrales         0     Etablissements de crédit         0     Grandes entreprises         0     Clientèle de détail         0     Prêts et avances 193 357 1 054 1 079 0 195 490 154 068 306 834 Administration générale 17 342       17 342 32 206 Banques centrales               Etablissements de crédit         0     Grandes entreprises 95 252 367 412   96 031 58 684 116 706 Clientèle de détail 80 763 687 667   82 117 95 352 189 922 Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement 193 357 1 054 1 079 0 195 490 671 635 332 946 3.2 Risque de marché (Cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques) — Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. – Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché Total en valeur de marché ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 207 6 099 13 183 19 489 11 991 Futures             0   FRA             0   Swaps de taux d'intérêts       207 6 099 13 183 19 489 11 991 Options de taux             0   Caps - floors - collars             0   Autres instruments conditionnels             0   Instruments de devises et or 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes de change             0   Options de change             0   Autres instruments 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur actions & indices boursiers             0   Dérivés sur métaux précieux             0   Dérivés sur produits de base             0   Dérivés de crédits             0   Autres             0   Sous-total 0 0 0 207 6 099 13 183 19 489 11 991 Opérations de change à terme           166 166   Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif 0 0 0 207 6 099 13 349 19 655 11 991 – Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché Total en valeur de marché ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 349 12 856 82 119 95 324 130 452 Futures             0   FRA             0   Swaps de taux d'intérêts       349 12 856 82 119 95 324 130 452 Options de taux             0   Caps - floors - collars             0   Autres instruments conditionnels             0   Instruments de devises et or 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes de change             0   Options de change             0   Autres instruments 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés sur actions & indices boursiers             0   Dérivés sur métaux précieux             0   Dérivés sur produits de base             0   Dérivés de crédits             0   Autres             0   Sous-total 0 0 0 349 12 856 82 119 95 324 130 452 Opérations de change à terme             0 293 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 0 0 0 349 12 856 82 119 95 324 130 745 – Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché Total en valeur de marché ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 57 620 5 318 5 995 8 319 Futures             0   FRA             0   Swaps de taux d'intérêts       57 620 5 287 5 964 8 319 Options de taux             0   Caps - floors - collars           31 31   Autres instruments conditionnels             0   Instruments de devises et or 0 0 0 665 0 0 665 0 Opérations fermes de change             0   Options de change       665     665   Autres instruments 0 0 0 26 0 0 26 93 Dérivés sur actions & indices boursiers             0 19 Dérivés sur métaux précieux             0   Dérivés sur produits de base             0   Dérivés de crédits             0   Autres       26     26 74 Sous total 0 0 0 748 620 5 318 6 686 8 412 Opérations de change à terme       272     272 636 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 0 0 0 1 020 620 5 318 6 958 9 048 – Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total en valeur de marché Total en valeur de marché ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 58 716 11 667 12 441 16 047 Futures             0   FRA             0   Swaps de taux d'intérêts       58 716 11 636 12 410 16 047 Options de taux             0   Caps - floors - collars           31 31   Autres instruments conditionnels             0   Instruments de devises et or 0 0 0 655 10 0 665 0 Opérations fermes de change             0   Options de change       655 10   665   Autres instruments 0 0 0 967 0 0 967 1 765 Dérivés sur actions & indices boursiers             0 19 Dérivés sur métaux précieux             0   Dérivés sur produits de base             0   Dérivés de crédits             0   Autres       967     967 1 746 Sous total 0 0 0 1 680 726 11 667 14 073 17 812 Opérations de change à terme       109     109 593 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 0 0 0 1 789 726 11 667 14 182 18 405 — Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Total encours notionnel Total encours notionnel Instruments de taux d'intérêt 5 804 121 3 927 450 Futures     FRA     Swaps de taux d'intérêts 5 792 529 3 924 116 Options de taux     Caps - floors - collars 11 592 3 334 Autres instruments conditionnels     Instruments de devises et or 107 090 56 092 Opérations fermes de change     Options de change 107 090 56 092 Autres instruments 0 7 678 Dérivés sur actions et indices boursiers   7 678 Dérivés sur métaux précieux     Dérivés sur produits de base     Dérivés de crédits     Autres     Sous-total 5 911 211 3 991 220 Opérations de change à terme 133 233 124 845 Total Notionnels 6 044 444 4 116 065 Il s’agit essentiellement de swaps de couverture. — Risque de change (Cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques) – Contribution des différentes devises au bilan consolidé (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif EUR 17 855 609 17 841 520 16 998 876 16 999 757 Autres devises de l’Union européenne 2 189 837 2 167 2 100 USD 26 487 34 060 39 500 38 501 JPY         Autres devises 2 414 2 385 2 411 2 615 Total bilan 17 886 699 17 878 802 17 042 954 17 042 973 – Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission ( En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Emprunts obligataires Dettes subordonnées à durée déterminée Dettes subordonnées à durée indéterminée Emprunts obligataires Dettes subordonnées à durée déterminée Dettes subordonnées à durée indéterminée EUR 16 687 25 798 3 287 0 45 900 254 Autres devises de l’Union européenne             USD             JPY             Autres devises             Total 16 687 25 798 3 287 0 45 900 254 3.3 Risque de liquidité et de financement (Cf. Rapport de gestion [Point V – Facteurs de Risques) — Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 79 138 46 794 191 496 229 971 1 101 548 500 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 824 483 1 280 389 4 411 720 7 690 627 67 270 14 274 489 Total 903 621 1 327 183 4 603 216 7 920 598 68 371 14 822 989 Dépréciations           -295 502 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 14 527 487 (En milliers d'euros) 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 97 261 89 829 109 775 241 298   538 163 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 812 003 1 288 016 4 191 801 7 235 074 28 611 13 555 505 Total 909 264 1 377 845 4 301 576 7 476 372 28 611 14 093 668 Dépréciations           -306 834 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 13 786 834 — Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 043 936 1 996 198 3 182 312 1 086 743 3 7 309 192 Dettes envers la clientèle 5 808 685 516 002 560 815 74 065   6 959 567 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 6 852 621 2 512 200 3 743 127 1 160 808 3 14 268 759 (En milliers d'euros) 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 238 086 1 739 820 2 635 282 1 509 386 155 237 7 277 811 Dettes envers la clientèle 5 231 471 693 580 648 143 103 579   6 676 773 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 6 469 557 2 433 400 3 283 425 1 612 965 155 237 13 954 584 — Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées (En milliers d'euros) 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse           0 Titres du marché interbancaire           0 Titres de créances négociables 153 781 298 529 120 000     572 310 Emprunts obligataires       16 687   16 687 Autres dettes représentées par un titre           0 Total Dettes représentées par un titre 153 781 298 529 120 000 16 687 0 588 997 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée   795 25 003     25 798 Dettes subordonnées à durée indéterminée 10       3 268 3 278 Dépôt de garantie à caractère mutuel           0 Titres et emprunts participatifs           0 Total Dettes subordonnées 10 795 25 003 0 3 268 29 076 (En milliers d'euros) 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse           0 Titres du marché interbancaire           0 Titres de créances négociables 6 167 30 958 60 000 70 000   167 125 Emprunts obligataires           0 Autres dettes représentées par un titre           0 Total Dettes représentées par un titre 6 167 30 958 60 000 70 000 0 167 125 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée   20 896 25 004     45 900 Dettes subordonnées à durée indéterminée 5 405       -5 151 254 Dépôt de garantie à caractère mutuel           0 Titres et emprunts participatifs           0 Total Dettes subordonnées 5 405 20 896 25 004 0 -5 151 46 154 — Garanties financières en risque données par maturité attendue Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance. (En milliers d'euros) 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 6 041         6 041 (En milliers d'euros) 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 2 560 6 262 1 074 9 062   18 958 Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 " Risque de marché". 3.4 Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change (Cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques) — Couverture de juste valeur Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. — Couverture de flux de trésorerie Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable. — Couverture d’un investissement net en devise Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères. — Instruments dérivés de couverture (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur de marché Montant Valeur de marché Montant Positive Négative Notionnel Positive Négative Notionnel Couverture de juste valeur 15 698 79 994 5 453 553 7 940 109 458 3 456 281 Taux d'intérêt 15 698 79 994 5 346 463 7 940 109 458 3 400 189 Instruments de capitaux propres             Change     107 090     56 092 Crédit             Matières premières             Autres             Couverture de flux de trésorerie 3 957 15 330 253 210 4 051 21 287 278 004 Taux d'intérêt 3 791 15 330 233 808 4 051 20 994 259 755 Instruments de capitaux propres             Change 166   19 402   293 18 249 Crédit             Matières premières             Autres             Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger             Total Instruments dérivés de couverture 19 655 95 324 5 706 763 11 991 130 745 3 734 285 3.5 Risques opérationnels (Cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques) 3.6 Gestion du capital et ratios réglementaires Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes "adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit" et "conglomérats financiers", la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan. La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013 depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché. Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3 qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires au terme de la liquidité et du levier. Certaines dispositions s’appliquent de manière progressive jusqu’au 31 décembre 2017, de même pour l’exigence de coussins en capital qui atteindra la cible en 2019. Toutefois, le régulateur a maintenu les exigences de fonds propres au titre des niveaux plancher (l’exigence Bâle 3 ne pouvant être inférieure à 80 % de l’exigence Bâle 1). Le niveau plancher a été supprimé. Cependant, l’information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire et est prévue jusqu’à la fin de la période transitoire prévue fin 2017. Les fonds propres sont répartis en trois catégories : - les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1) et des immobilisations incorporelles ; - les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1, constitués du Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 ; - les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans. Pour être reconnus en Bâle 3, les instruments de fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion plus exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles Bâle 3, ils font l’objet d’une clause de « grand-père » qui s’étale sur 10 ans jusqu’à fin 2021 pour les éliminer des fonds propres de façon progressive. Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2. Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l’établissement n’est pas soumis à l’application de la "directive conglomérat financier", sinon les valeurs de mise en équivalence des titres des entreprises d’assurances détenues dans le Groupe sont pondérées en risques. En 2017 comme en 2016 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a répondu aux exigences réglementaires. 4. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 4.1 Produits et charges d’intérêts (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Sur opérations avec les établissements de crédit 2 656 2 103 Sur opérations internes au Crédit Agricole 23 357 27 342 Sur opérations avec la clientèle 334 613 356 209 Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente 4 710 5 919 Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 12 809 12 157 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 14 861 15 080 Sur opérations de location-financement 318 318 Autres intérêts et produits assimilés     Produits d'intérêts (1) (2) 393 324 419 128 Sur opérations avec les établissements de crédit -6 571 -9 266 Sur opérations internes au Crédit Agricole -83 554 -98 955 Sur opérations avec la clientèle -29 903 -44 319 Sur dettes représentées par un titre -4 485 -5 491 Sur dettes subordonnées -2 269 -2 695 Intérêts courus et échus des instruments de couverture -42 643 -43 206 Sur opérations de location-financement     Autres intérêts et charges assimilées -9 -429 Charges d'intérêts -169 434 -204 361 (1) Dont 5 812 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2017 contre 5 599 milliers d'euros au 31 décembre 2016. (2) Dont 4 355 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2017 contre 4.092 milliers d'euros au 31 décembre 2016. 4.2 Commissions nettes (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 384 -139 245 1 059 -135 924 Sur opérations internes au Crédit Agricole 10 664 -22 805 -12 141 14 355 -19 046 -4 691 Sur opérations avec la clientèle 47 779 -1 092 46 687 46 304 -1 070 45 234 Sur opérations sur titres   -124 -124 15 -146 -131 Sur opérations de change 328 -2 326 354 -1 353 Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan 8   8 60   60 Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 114 139 -10 177 103 962 115 906 -8 339 107 567 Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 9 046 -526 8 520 3 478 -229 3 249 Produits nets des commissions 182 348 -34 865 147 483 181 531 -28 966 152 565 4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dividendes reçus     Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature 990 -984 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option     Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 464 544 Résultat de la comptabilité de couverture 433 -27 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 1 887 -467 Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : (En milliers d'euros) 31/12/2017 Profits Pertes Net Couvertures de juste valeur 138 252 -138 267 -15 Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 61 167 -77 062 -15 895 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) 77 085 -61 205 15 880 Couvertures de flux de trésorerie 0 0 0 Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace     0 Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0 Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace     0 Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 66 840 -66 375 465 Variations de juste valeur des éléments couverts 22 971 -43 861 -20 890 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 43 869 -22 514 21 355 Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt 26 -43 -17 Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace 26 -43 -17 Total Résultat de la comptabilité de couverture 205 118 -204 685 433 (En milliers d'euros) 31/12/2016 Profits Pertes Net Couvertures de juste valeur 147 458 -147 454 4 Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 72 658 -70 771 1 887 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) 74 800 -76 683 -1 883 Couvertures de flux de trésorerie 0 0 0 Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace     0 Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0 Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace     0 Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 50 061 -50 081 -20 Variations de juste valeur des éléments couverts 28 091 -21 925 6 166 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 21 970 -28 156 -6 186 Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt 46 -57 -11 Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace 46 -57 -11 Total Résultat de la comptabilité de couverture 197 565 -197 592 -27 4.4 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dividendes reçus 34 187 27 034 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1) 35 806 7 032 Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) -3 619 -164 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances   18 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 66 374 33 920 (1) Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8 " Coût du risque". Il s'agit pour l'essentiel de plus-values nettes de cessions sur titres à revenu fixe et titres à revenu variable: - CR Pyrénées Gascogne pour 6 millions d'euros - Bankoa pour 3,2 millions d’euros - CAPG Energies Nouvelles pour 25,7 million d’euros - PG Gestion pour 0,2 millions d’euros - PG Altitude pour 0,7 million d’euros En 2017, les pertes sur titres dépréciés durablement proviennent de - CR Pyrénées Gascogne pour -99 K€ - CAPG Energies Nouvelles pour – 999 K€ - CAM Hydro pour – 2 521 K€ En 2017, les pertes sur les créances dépréciées durablement se décomposent comme suit (en K€) : 2017 CR Pyrénées Gascogne 99 CA INNOVE 6 SACAM FIRECA 9 SQUARE ACHAT 2 SACAM FIA NET EUROPE 82 CAPG Energies Nouvelles 999 HESLYON (ex CAM Energie Service) 949 CHILI INVEST 50 CAM Hydro 2 521  AUTERIVE 287 CENTRELEC 1 358 MIREPEIX 876  Total 3 619  En 2016, les pertes sur les créances dépréciées durablement se décomposent comme suit (en K€) : 2016 CR Pyrénées Gascogne 164 CA INNOVE 4 SACAM FIA NET EUROPE 10 SACAM FIRECA 15 SQUARE ACHAT 2 SCIC TOOKETS, COOP - FR60697 133 Total 164 4.5 Produits et charges nets des autres activités (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation 55 48 Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance     Autres produits nets de l'activité d'assurance     Variation des provisions techniques des contrats d'assurance     Produits nets des immeubles de placement -1 016 -1 001 Autres produits (charges) nets 33 257 40 247 Produits (charges) des autres activités 32 296 39 2 94 4.6 Charges générales d’exploitation (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Charges de personnel -141 261 -144 036 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -12 431 -13 138 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation -90 412 -78 688 Charges générales d'exploitation -244 104 -235 862 (1) Dont 1 421 milliers d’euros pour la CR Pyrénées Gascogne et 352 milliers d’euros pour Bankoa comptabilisés au titre du fonds de résolution. – Honoraires des commissaires aux comptes Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2017 est donnée ci-dessous : Collège des Commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne (En milliers d'euros hors taxes) EY PwC Total 2017 2017 2016 2017 2016 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 164 176 241 220 405 Emetteur CR 136 139 151 136 287 Filiales intégrées globalement 28 37 90 84 118 Services autres que la certification des comptes (1) 37 14 15 30 52 Emetteur CR 36 13 14 4 50 Filiales intégrées globalement CL 1 1 1 26 2 Total 201 190 256 250 457 Autres Commissaires aux comptes intervenant sur les sociétés du groupe la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, consolidées par intégration globale   Groupe Sully Groupe Audit CEFAT Cabinet Informa Consulting Autres Total 2017 (En milliers d'euros hors taxes) 2017 2016 2017 2016 2017 2016 2017 2016 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 28 14 7           35 Services autres que la certification des comptes (1)   8     17       17 Total 28 22 7 0 17 0 0 0 52 (1) A la différence de ce qui a été publié en 2016, les missions relatives aux diligences directement liées et aux autres prestations d’avant le 17 juin 2016 ont été agrégées avec celles relatives aux services autres que la certification des comptes faisant suite à la réforme européenne de l'audit de juin 2016. 4.7 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dotations aux amortissements -20 588 -22 565 Immobilisations corporelles -20 199 -22 358 Immobilisations incorporelles -389 -207 Dotations (reprises) aux dépréciations 0 -280 Immobilisations corporelles   -280 Immobilisations incorporelles     Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -20 588 -22 845 4.8 Coût du risque (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dotations aux provisions et aux dépréciations -310 740 -103 561 Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe -950   Prêts et créances -284 186 -79 930 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance     Autres actifs -383 -18 Engagements par signature -2 128 -8 408 Risques et charges -23 093 -15 205 Reprises de provisions et de dépréciations 291 384 73 967 Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe     Prêts et créances 276 368 61 844 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance     Autres actifs 36   Engagements par signature 7 602 4 690 Risques et charges 7 378 7 433 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions -19 356 -29 594 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés     Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés -1 618 -2 277 Récupérations sur prêts et créances amortis 651 1 126 Décotes sur crédits restructurés -239 -155 Pertes sur engagements par signature -26 -118 Autres pertes -373 -479 Autres produits     Coût du risque (1) -20 961 -31 497 4.9 Gains ou pertes nets sur autres actifs (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 40 -4 327 Plus-values de cession 49 619 Moins-values de cession (1) -9 -4 946 Titres de capitaux propres consolidés 874 0 Plus-values de cession 874   Moins-values de cession     Produits (charges) nets sur opérations de regroupement     Gains ou pertes nets sur autres actifs 914 -4 327 (1) dont 4 933 milliers d’euros proviennent de CAPG Energies Nouvelles sur N-1 (consolidation en palier CAPGEN en 2016) 4.10 Impôts – Charge d’impôt (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Charge d'impôt courant -42 660 -54 524 Charge d'impôt différé (1) -9 497 6 118 Charge d'impôt de la période -52 157 -48 406 (1) Dont 3 251 milliers d’euros de charge d’impôt différés au titre de l’exercice 2017 liée à la publication de la loi de finance 2018 portant progressivement le taux d’imposition courant de 34,43% en 2018 à 25,83% à partir de 2022. – Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté Au 31 décembre 2017 (En milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 187 191 34,43% -64 450 Effet des différences permanentes   -2,16% -4 045 Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères   -0,58% 1 094 Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires   -2,96% 5 544 Effet de l'imposition à taux réduit       Changement de taux       Effet des autres éléments   0,15% -282 Taux et charge effectifs d'impôt   27,86% -52 157 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2017. La ligne « Effet des autres éléments » de – 282 K€ intègre l’effet sur les ID de la baisse du taux d’IS à 25,83% à partir de 2022. Au 31 décembre 2016 (En milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 145 548 34,43% -50 112 Effet des différences permanentes   -5,34% 7 776 Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères   0,00% -3 Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires   -1,05% 1 533 Effet de l'imposition à taux réduit       Changement de taux       Effet des autres éléments   5,22% -7 599 Taux et charge effectifs d'impôt   33,26% -48 405 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2016. Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres est de - 551 milliers d’euros. 4.11 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période : – Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables     Gains et pertes sur écarts de conversion 0 0 Ecart de réévaluation de la période     Transferts en résultat     Autres variations     Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 20 144 -7 719 Ecart de réévaluation de la période 94 699 20 370 Transfert en résultat -36 538 -7 026 Autres variations -38 017 -21 063 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 5 125 1 684 Ecart de réévaluation de la période 5 125 1 684 Transferts en résultat     Autres variations     Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence     Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence -178 -1 700 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence     Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées     Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 25 091 -7 735 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables     Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi -236 -3 063 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence     Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence -182 620 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence     Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées     Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -418 -2 443 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 24 673 -10 178 Dont part du Groupe 24 690 -10 302 Dont participations ne donnant pas le contrôle -17 124 – Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt ( En milliers d'euros) 31/12/2016 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables         Gains et pertes sur écarts de conversion         Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 43 444 -7 693 35 751 35 501 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -16 118 4 661 -11 457 -11 457 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence 27 326 -3 032 24 294 24 044 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 27 326 -3 032 24 294 24 044 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables         Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi -7 890 2 283 -5 607 -5 607 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence -7 890 2 283 -5 607 -5 607 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -7 890 2 283 -5 607 -5 607 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 19 436 -749 18 687 18 437 (En milliers d'euros) Variation Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables         Gains et pertes sur écarts de conversion     0   Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 20 144 1 644 21 788 21 805 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 5 125 -1 822 3 303 3 303 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence 25 269 -178 25 091 25 108 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 25 269 -178 25 091 25 108 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables         Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi -236 -182 -418 -418 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence -236 -182 -418 -418 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -236 -182 -418 -418 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 25 033 -360 24 673 24 690 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables         Gains et pertes sur écarts de conversion     0   Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 63 588 -6 049 57 539 57 306 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -10 993 2 839 -8 154 -8 154 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence 52 595 -3 210 49 385 49 152 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 52 595 -3 210 49 385 49 152 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables         Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi -8 126 2 101 -6 025 -6 025 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence -8 126 2 101 -6 025 -6 025 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées     0   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -8 126 2 101 -6 025 -6 025 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 44 469 -1 109 43 360 43 127 5. Informations sectorielles – Définition des secteurs opérationnels En application d’IFRS 8, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction générale pour le pilotage de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, l’évaluation des performances et l’affectation des ressources aux secteurs opérationnels identifiés. Les secteurs opérationnels présentés dans le reporting interne correspondant aux métiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne et conformes à la nomenclature en usage au sein du groupe Crédit Agricole S.A., sont les suivants : - Banque de proximité en France - Gestion pour compte propre et divers - Banque de détail à l’étranger - Services financiers spécialisés - Gestion d’actifs, assurance et banque privée - Banque de financement et d’investissement Le métier principal du Groupe Pyrénées Gascogne est la banque de proximité. Le tableau en 5.1 ventile le résultat au 31/12/2017 en fonction de ces différents secteurs. Présentation par zone géographique Le Groupe Pyrénées Gascogne intervient sur deux zones géographiques, la France et l’Espagne. Le tableau en 5.2 répartit le résultat au 31/12/2017 en fonction de ces deux zones géographiques. 5.1 Information sectorielle par secteur opérationnel Les transactions entre les secteurs opérationnels sont conclues à des conditions de marché. (En milliers d'euros) Banque de proximité France Banque de détail Espagne Total Produit net bancaire 424 337 47 593 471 930 Charges d'exploitation -233 509 -31 183 -264 692 Résultat brut d'exploitation 190 828 16 410 207 238 Coût du risque -16 133 -4 828 -20 961 Résultat d'exploitation 174 695 11 582 186 277 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence -22 0 -22 Gains ou pertes nets sur autres actifs 914 0 914 Variations de valeur des écarts d'acquisition 0 0 0 Résultat avant impôt 175 587 11 582 187 169 Impôts sur les bénéfices -49 577 -2 580 -52 157 Résultat net d'impôt des activités abandonnées 0 0 0 Résultat net 126 010 9 002 135 012 Participations ne donnant pas le contrôle 344 -467 -124 Résultat net part du Groupe 125 666 8 535 134 201 Actifs sectoriels 15 919 226 1 960 478 17 879 704 dont parts dans les entreprises mises en équivalence -22   -22 dont écarts d'acquisition     0 Total Actif 15 919 226 1 960 478 17 879 704 (En milliers d'euros) 31/12/2016 Banque de proximité France Banque de détail Espagne Total Produit net bancaire 397 240 42 839 440 079 Charges d'exploitation -233 945 -24 762 -258 707 Résultat brut d'exploitation 163 295 18 077 181 372 Coût du risque -25 285 -6 212 -31 497 Résultat d'exploitation 138 010 11 865 149 875 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence     0 Gains ou pertes nets sur autres actifs -4 327   -4 327 Variations de valeur des écarts d'acquisition     0 Résultat avant impôt 133 683 11 865 145 548 Impôts sur les bénéfices -45 621 -2 785 -48 406 Résultat net d'impôt des activités abandonnées     0 Résultat net 88 062 9 080 97 142 Participations ne donnant pas le contrôle 184 471 655 Résultat net part du Groupe 87 878 8 609 96 487 Actifs sectoriels     0 dont parts dans les entreprises mises en équivalence     0 dont écarts d'acquisition     0 Total Actif     0 5.2 Information sectorielle par zone géographique L’analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Résultat net part du Groupe dont Produit net bancaire Actifs sectoriels dont écarts d'acquisition Résultat net part du Groupe dont Produit net bancaire Actifs sectoriels dont écarts d'acquisition France (y compris DOM-TOM) 126 353 424 337     89 065 398 427     Autres pays de l'Union européenne 8 535 47 593     7 422 41 652     Autres pays d'Europe                 Amérique du Nord                 Amériques centrale et du Sud                 Afrique et Moyen-Orient                 Asie et Océanie (hors Japon)                 Japon                 Total 134 888 471 930 0 0 96 487 440 079 0 0 6. Notes relatives au bilan 6.1 Caisse, banques centrales (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif Caisse 51 469   48 099   Banques centrales 139 852 249 200 77 707 266 200 Valeur au bilan 191 321 249 200 125 806 0 6.2 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat – Actifs financiers à la juste valeur par résultat (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 6 958 9 048 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option     Valeur au bilan 6 958 9 048 Dont Titres prêtés     – Actifs financiers détenus à des fins de transaction (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Instruments de capitaux propres 0 0 Actions et autres titres à revenu variable     Titres de dettes 0 0 Effets publics et valeurs assimilées     Obligations et autres titres à revenu fixe     Prêts et avances 0 0 Créances sur les établissements de crédit     Créances sur la clientèle     Titres reçus en pension livrée     Valeurs reçues en pension     Instruments dérivés 6 958 9 048 Valeur au bilan 6 958 9 048 Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie. – Passifs financiers à la juste valeur par résultat (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 14 182 18 405 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option     Valeur au bilan 14 182 18 405 – Passifs financiers détenus à des fins de transaction (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Titres vendus à découvert     Titres donnés en pension livrée     Dettes représentées par un titre     Dettes envers les établissements de crédit     Dettes envers la clientèle     Instruments dérivés 14 182 18 405 Valeur au bilan 14 182 18 405 6.3 Instruments dérivés de couverture L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêt et de change. 6.4 Actifs financiers disponibles à la vente (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Effets publics et valeurs assimilées 65 798 2 417   56 774 2 085   Obligations et autres titres à revenu fixe 463 907 9 247 -609 583 542 16 307 -3 207 Actions et autres titres à revenu variable (2) 68 085 5 597 -315 77 364 9 583 -426 Titres de participation non consolidés 1 143 080 47 447 -211 1 120 325 26 944 -7 842 Total des titres disponibles à la vente 1 740 870 64 708 -1 135 1 838 005 54 919 -11 475 Créances disponibles à la vente             Total des créances disponibles à la vente 0 0 0 0 0 0 Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1) 1 740 870 64 708 -1 135 1 838 005 54 919 -11 475 Impôts   -6 289 240   -8 715 1 022 Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)   58 419 -895   46 204 -10 453 (1) Dont 16 638 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances au 31 décembre 2017 et 14 397 milliers d'euros au 31 décembre 2016. (2) Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 497 569 milliers d’euros au 31 décembre 2017 et au 31 décembre 2016. 6.5 Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle – Prêts et créances sur les établissements de crédit (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Etablissements de crédit Titres de dettes 0 0 Titres non cotés sur un marché actif     Prêts et avances 92 251 147 533 Comptes et prêts 91 604 146 886 dont comptes ordinaires débiteurs sains 8 042 58 434 dont comptes et prêts au jour le jour sains     Valeurs reçues en pension     Titres reçus en pension livrée     Prêts subordonnés 647 647 Autres prêts et créances     Valeur brute 92 251 147 533 Dépréciations     Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 92 251 147 533 Opérations internes au Crédit Agricole Titres de dettes 0 0 Titres non cotés sur un marché actif     Prêts et avances 456 249 390 630 Comptes ordinaires 37 121 15 262 Comptes et avances à terme 419 128 375 368 Prêts subordonnés     Prêts et créances internes au Crédit Agricole 456 249 390 630 Valeur au bilan 548 500 538 163 – Prêts et créances sur la clientèle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations avec la clientèle     Titres de dettes 2 315 2 315 Titres non cotés sur un marché actif 2 315 2 315 Prêts et avances 14 257 107 13 538 657 Créances commerciales 89 189 72 894 Autres concours à la clientèle 14 026 748 13 362 171 Titres reçus en pension livrée     Prêts subordonnés     Créances nées d’opérations d’assurance directe     Créances nées d’opérations de réassurance     Avances en comptes courants d'associés 95 699 60 739 Comptes ordinaires débiteurs 45 471 42 853 Valeur brute 14 259 422 13 540 972 Dépréciations -293 546 -304 860 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 13 965 876 13 236 112 Opérations de location-financement     Location-financement immobilier 7 512 8 593 Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées 7 555 5 940 Valeur brute 15 067 14 533 Dépréciations -1 956 -1 974 Valeur nette des opérations de location-financement 13 111 12 559 Valeur au bilan 13 978 987 13 248 671 6.6 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Effets publics et valeurs assimilées 205 671 120 559 Obligations et autres titres à revenu fixe 632 747 427 302 Total 838 418 547 861 Dépréciations     Valeur au bilan (1) 838 418 547 861 (1) La hausse de la valeur au bilan des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance provient essentiellement de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne qui augmente son portefeuille de titres non subordonnés HTM de 212 K€ en 2017 versus 2016. 6.7 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue – Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2017 « Néant » – Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2016 « Néant » — Titrisations Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs. Les titrisations consolidées intégralement autosouscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7. – Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2017 Au titre de l’exercice 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. – Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2016 Au titre de l’exercice 2016, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. 6.8 Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers (En milliers d'euros) 31/12/2016 Variations de périmètre Dotations Reprises et utilisations Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Créances sur les établissements de crédit         0 Créances sur la clientèle 304 860 286 373 -297 687 0 293 546 dont dépréciations collectives 77 276 202 901 -219 995   60 182 Opérations de location-financement 1 974 85 -103   1 956 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance         0 Actifs disponibles à la vente 26 112 4 567 -1 376   29 303 Autres actifs financiers 1 952 -1 934 382 -36   364 Total Dépréciations des actifs financiers 334 898 -1 934 291 407 -299 202 0 0 325 169 Les variations significatives concernant les dotations / reprises se décomposent comme suit : - Sur les crédits de trésorerie et autres concours clientèle : dotation nette de 11.7 millions d’euros - Sur les crédits à l’équipement : reprise nette de 1.6 millions d’euros - Sur les crédits immobiliers : reprise nette de 4.4 millions d’euros Une reprise nette de 17 millions d’euros a été comptabilisée au titre de la provision collective : - Reprise nette de 17.3 millions d’euros pour la CR Pyrénées Gascogne - Dotation nette de 0.2 millions d’euros pour Bankoa La variation de périmètre concerne CAPG Energies Nouvelles. La sortie du sous-groupe de CAPG Energies Nouvelles dans les comptes entraine la constation d’une reprise de dépréciations débiteurs divers – clientèle des filiales dans les comptes de CAPG Energies Nouvelles – pour 1 934 milliers d’euros. Pour les actifs financiers disponibles à la vente, la reprise concerne la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sur des cessions de titres de participation pour 1 376 milliers d’euros. (En milliers d'euros) 31/12/2015 Variations de périmètre Dotations Reprises et utilisations Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2016 Créances sur les établissements de crédit         0 Créances sur la clientèle 307 344 81 930 -82 749 -1 665 304 860 dont dépréciations collectives 77 334 9 436 -12 044 2 550 77 276 Opérations de location-financement   310   1 664 1 974 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance         0 Actifs disponibles à la vente 27 547 -326 166 -1 275   26 112 Autres actifs financiers 1 1 933 18     1 952 Total Dépréciations des actifs financiers 334 892 1 607 82 424 -84 024 0 -1 334 898 6.9 Exposition au risque souverain Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement. L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture. Les expositions significatives de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au risque souverain sont les suivantes : — Activité bancaire 31/12/2017 Expositions nettes de dépréciations (En milliers d'euros) Dont portefeuille bancaire Total activité banque brut de couvertures Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Actifs financiers disponibles à la vente Actifs à la juste valeur par résultat Prêts et créances Dont portefeuille de négociation (hors dérivés) Allemagne           0   0 Arabie Saoudite           0   0 Belgique 15 057         15 057 -220 14 837 Brésil           0   0 Chine           0   0 Espagne 84 358 50 852       135 210   135 210 Etats-Unis           0   0 France 106 256 5 530       111 786 -91 111 695 Grèce           0   0 Hong Kong           0   0 Irlande           0   0 Italie           0   0 Japon           0   0 Maroc           0   0 Portugal           0   0 Royaume-Uni           0   0 Russie           0   0 Syrie           0   0 Ukraine           0   0 Venezuela           0   0 Yémen           0   0 Total 205 671 56 382 0 0 0 262 053 -311 261 742 31/12/2016 Expositions nettes de dépréciations (En milliers d'euros) Dont portefeuille bancaire Total activité banque brut de couvertures Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Actifs financiers disponibles à la vente Actifs à la juste valeur par résultat Prêts et créances Dont portefeuille de négociation (hors dérivés) Allemagne           0   0 Arabie Saoudite           0   0 Belgique 15 034 5 207       20 241 -220 20 021 Brésil           0   0 Chine           0   0 Espagne 81 131 26 946       108 077   108 077 Etats-Unis           0   0 France 24 393 5 607       30 000 -91 29 909 Grèce           0   0 Hong Kong           0   0 Irlande           0   0 Italie           0   0 Japon           0   0 Maroc           0   0 Portugal           0   0 Royaume-Uni           0   0 Russie           0   0 Syrie           0   0 Ukraine           0   0 Venezuela           0   0 Yémen           0   0 Total 120 558 37 760 0 0 0 158 318 -311 158 007 6.10 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle – Dettes envers les établissements de crédit (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Etablissements de crédit     Comptes et emprunts 75 519 172 867 dont comptes ordinaires créditeurs 22 216 8 458 dont comptes et emprunts au jour le jour     Valeurs données en pension     Titres donnés en pension livrée     Total 75 519 172 867 Opérations internes au Crédit Agricole     Comptes ordinaires créditeurs 90 594 51 087 Comptes et avances à terme 7 143 079 7 053 857 Total 7 233 673 7 104 944 Valeur au bilan 7 309 192 7 277 811 – Dettes envers la clientèle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires créditeurs 4 484 159 4 074 149 Comptes d'épargne à régime spécial 187 454 160 292 Autres dettes envers la clientèle 2 197 596 2 346 991 Titres donnés en pension livrée 90 358 95 341 Dettes nées d'opérations d'assurance directe     Dettes nées d'opérations de réassurance     Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques     Valeur au bilan 6 959 567 6 676 773 6.11 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dettes représentées par un titre     Bons de caisse     Titres du marché interbancaire     Titres de créances négociables 572 310 167 125 Emprunts obligataires 16 687   Autres dettes représentées par un titre 0   Valeur au bilan 588 997 167 125 Dettes subordonnées     Dettes subordonnées à durée déterminée 25 798 45 900 Dettes subordonnées à durée indéterminée 3 278 254 Dépôts de garantie à caractère mutuel     Titres et emprunts participatifs 0 0 Valeur au bilan 29 076 46 154 – Émissions de dettes subordonnées Les émissions de dettes subordonnées entrent dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels, tout en contribuant au refinancement de l’ensemble des activités de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. La directive et le règlement européens sur les exigences de fonds propres des établissements de crédit et des entreprises d’investissement – CRD 4/CRR définissent les conditions selon lesquelles les instruments subordonnés peuvent bénéficier du statut de fonds propres réglementaires et prévoit les modalités et les conditions de la disqualification progressive des anciens instruments qui ne remplissent pas ces conditions entre le 1er janvier 2014 (date d’entrée en vigueur de la CRD 4 et du CRR) et le 1er janvier 2022. Toutes les émissions de dettes subordonnées, qu’il s’agisse des nouvelles émissions ou des émissions plus anciennes, sont susceptibles de faire l’objet d’absorption de pertes par renflouement interne (“Bail-in”) dans certaines circonstances et notamment en cas de mise en résolution de la banque émettrice, conformément à l’ordonnance du 20 août 2015 portant diverses dispositions d’adaptation à la législation au droit de l’Union européenne en matière financière transposant, en droit français, la directive européenne sur le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (BRRD) du 15 mai 2014. En 2016, la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a émis aucun titre subordonné.  Il n’existe pas de clauses restrictives qui pourraient conduire à une exigibilité immédiate de la dette dans le cas où elles ne seraient pas respectées 6.12 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers – Compensation – Actifs financiers Nature des instruments financiers (En milliers d'euros) 31/12/2017 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement (1) Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l'ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie (a) (b) (c) = (a) + (b) (d) (e) = (c) - (d) Dérivés (2) 25 819   25 819 19 717   6 102 Prises en pension de titres     0     0 Prêts de titres     0     0 Autres instruments financiers     0     0 Total des actifs financiers soumis à compensation 25 819 0 25 819 19 717 0 6 102 (1) Montants compensables en application d'IAS 32.42. (2) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100 % des dérivés à l'actif à la date d'arrêté. Nature des instruments financiers (En milliers d'euros) 31/12/2016 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement (1) Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l'ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie (a) (b) (c) = (a) + (b) (d) (e) = (c) - (d) Dérivés (2) 20 965   20 965 11 429   9 536 Prises en pension de titres (3) 47 752 47 752 0     0 Prêts de titres     0     0 Autres instruments financiers     0     0 Total des actifs financiers soumis à compensation 68 717 47 752 20 965 11 429 0 9 536 (1) Montants compensables en application d'IAS 32.42. (2) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100 % des dérivés à l'actif à la date d'arrêté. (3) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation représente 0 % des prises en pension de titres à l'actif à la date d'arrêté. – Compensation – Passifs financiers Nature des instruments financiers (En milliers d'euros) 31/12/2017 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement (1) Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l'ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre-de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie (a) (b) (c) = (a) + (b) (d) (e) = (c) - (d) Dérivés (2) 107 934   107 934 19 717 83 914 4 303 Mises en pension de titres     0     0 Emprunts de titres     0     0 Autres instruments financiers     0     0 Total des passifs financiers soumis à compensation 107 934 0 107 934 19 717 83 914 4 303 (1) Montants compensables en application d'IAS 32.42. (2) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100 % des dérivés au passif à la date d'arrêté. Nature des instruments financiers (En milliers d'euros) 31/12/2016 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement (1) Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l'ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre-de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie (a) (b) (c) = (a) + (b) (d) (e) = (c) - (d) Dérivés (2) 147 404   147 404 11 429 129 549 6 426 Mises en pension de titres (3) 143 174 47 752 95 422     95 422 Emprunts de titres     0     0 Autres instruments financiers     0     0 Total des passifs financiers soumis à compensation 290 578 47 752 242 826 11 429 129 549 101 848 (1) Montants compensables en application d'IAS 32.42. (2) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100 % des dérivés au passif à la date d'arrêté. (3) Le montant des mises en pension de titres soumis à compensation représente 67 % des mises en pension de titres au passif à la date d'arrêté. 6.13 Actifs et passifs d’impôts courants et différés (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Impôts courants 13 857 4 085 Impôts différés (1) 26 632 20 993 Total Actifs d'impôts courants et différés (2) 40 489 25 078 Impôts courants 5 308 5 860 Impôts différés (1) 8 225 7 804 Total Passifs d'impôts courants et différés 13 533 13 664 (1) Dont diminution du stock d’impôts différés actifs de 4 030 milliers d’euros et d’impôts différés passifs de 779 milliers d’euros au titre de l’exercice 2017 liée à la publication de la loi de finance 2018 portant progressivement le taux d’imposition courant de 34,43% en 2018 à 25,83% à partir de 2022. (2) La variation de l’actif d’impôts courants et différés sur 2017 s’explique par une diminution de l’IS entre 2016 et 2017 de 6,5 M€ et par une diminution de la provision collective de 17 M€ pour un impact d’impôt différé actif de 6,7 M€. Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit : (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 31 845 11 270 15 416 2 158 Charges à payer non déductibles 2 589 2 249 Provisions pour risques et charges non déductibles 11 270 2 158 Autres différences temporaires 29 257 13 167 Impôts différés sur réserves latentes -10 082 -9 530 947 -283 Actifs disponibles à la vente 4 953 5 193 Couvertures de Flux de Trésorerie 2 888 4 661 Gains et pertes sur écarts actuariels 1 514 1 762 Effet des compensations -14 483 -14 483 -5 476 -5 476 Impôts différés sur résultat 4 868 6 485 4 630 5 929 Total Impôts différés 26 632 8 225 20 993 7 804 (1) La part d'impôts différés relative aux déficits reportables est nulle pour 2017 comme pour 2016. Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale. 6.14 Comptes de régularisation actif, passif et divers – Comptes de régularisation et actifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Autres actifs 223 157 264 557 Comptes de stocks et emplois divers 9 670 9 634 Gestion collective des titres Livret de développement durable     Débiteurs divers (1) 212 579 253 800 Comptes de règlements 908 1 123 Capital souscrit non versé     Autres actifs d'assurance     Parts des réassureurs dans les provisions techniques     Comptes de régularisation 127 612 97 758 Comptes d'encaissement et de transfert 70 434 48 070 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts     Produits à recevoir 41 246 44 555 Charges constatées d'avance 739 3 088 Autres comptes de régularisation 15 193 2 045 Valeur au bilan 350 769 5 (1) Dont 609 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution Unique, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. – Comptes de régularisation et passifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Autres passifs (1) 96 930 83 759 Comptes de règlements 628 146 Créditeurs divers 89 741 78 127 Versements restant à effectuer sur titres 6 561 5 486 Autres passifs d'assurance     Autres     Comptes de régularisation 207 572 202 760 Comptes d'encaissement et de transfert (2) 15 490 21 764 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts     Produits constatés d’avance 81 345 72 871 Charges à payer 74 456 76 852 Autres comptes de régularisation 36 281 31 273 Valeur au bilan 304 502 286 519 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées. (2) Les montants sont indiqués en net. 6.15 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées « Néant » 6.16 Co-entreprises et entreprises associées Aucune entité du Groupe Pyrénées Gascogne ne détient d’intérêts dans des co-entreprises ou entreprises associées. 6.17 Immeubles de placement (En milliers d'euros) 31/12/2016 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions et échéances) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Valeur brute 24 304   148 -63     24 389 Amortissements et dépréciations -11 035   -982 8     -12 009 Valeur au bilan (1) 13 269 0 -834 -55 0 0 12 380 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple. (En milliers d'euros) 31/12/2015 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions et échéances) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2016 Valeur brute 23 943   361       24 304 Amortissements et dépréciations -10 034   -1 001       -11 035 Valeur au bilan (1) 13 909 0 -640 0 0 0 13 269 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple. 6.18 Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) (En milliers d'euros) 31/12/2016 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions, regroupements d'entreprises) Diminutions (cessions et échéances) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 456 232 -192 407 23 281 -10 922   276 184 Amortissements et dépréciations (1) -182 819 44 859 -20 202 4 600   -153 562 Valeur au bilan 273 413 -147 548 3 079 -6 322 0 0 122 622 Immobilisations incorporelles Valeur brute 15 071 -2 159 2 936   15 848 Amortissements et dépréciations -3 954 1 065 -390   -3 279 Valeur au bilan 11 117 -1 094 2 546 0 0 0 12 5 69 (1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. (En milliers d'euros) 31/12/2015 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions, regroupements d'entreprises) Diminutions (cessions et échéances) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2016 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 207 420 227 103 34 267 -12 558   456 232 Amortissements et dépréciations (1) -123 268 -45 059 -22 633 8 141   -182 819 Valeur au bilan 84 152 182 044 11 634 -4 417 0 0 273 413 Immobilisations incorporelles Valeur brute 11 793 3 333 609 -667   15 068 Amortissements et dépréciations -3 230 -1 165 -209 653   -3 951 Valeur au bilan 8 563 2 168 400 -14 0 0 11 117 (1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. 6.19 Ecarts d’acquisition Au 31/12/2017, le Groupe Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ne possède aucun d’écart d’acquisition. 6.20 Provisions (En milliers d'euros) 31/12/2016 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Risques sur les produits épargne-logement 15 377       -4 995     10 382 Risques d’exécution des engagements par signature 15 146   2 128 -3 632 -7 601     6 041 Risques opérationnels 2 160             2 160 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 7 917   160       -231 7 846 Litiges divers 9 716   8 533 -2 818 -6 629     8 802 Participations               0 Restructurations               0 Autres risques 17 071 -1 962 16 549 -4 373 -1 107     26 178 Total 67 387 -1 962 27 370 -10 823 -20 332 0 -231 61 409 (1) Dont 5 946 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 664 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (En milliers d'euros) 31/12/2015 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2016 Risques sur les produits épargne-logement 10 870   4 507         15 377 Risques d’exécution des engagements par signature 12 413   8 408 -418 -4 690   -567 15 146 Risques opérationnels 4 341     -2 075 -106     2 160 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 5 068   60   -22   2 811 7 917 Litiges divers 6 507   9 519 -134 -6 176     9 716 Participations               0 Restructurations               0 Autres risques 8 218 1 959 10 002 -2 323 -1 352   567 17 071 Total 47 417 1 959 32 496 -4 950 -12 346 0 2 811 67 387 (1) Dont 6.176 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1.542 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. Outre les provisions pour engagements sociaux, les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle. Le solde de cette provision est de 8 802 milliers d’euros. Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole. — Provision épargne-logement : Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période. - La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-12 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement. – Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Plans d'épargne-logement     Ancienneté de moins de 4 ans 718 870 788 443 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 655 171 459 152 Ancienneté de plus de 10 ans 469 130 478 085 Total plans d'épargne-logement 1 843 171 1 725 680 Total comptes épargne-logement 180 834 182 765 Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement 2 024 005 1 908 445 L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007. Les encours de collecte, hors prime de l’Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2017 pour les données au 31 décembre 2017 et à fin novembre 2016 pour les données au 31 décembre 2016. – Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Plans d'épargne-logement 2 857 4 170 Comptes épargne-logement 12 557 18 143 Total Encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 15 414 22 313 – Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Plans d'épargne-logement     Ancienneté de moins de 4 ans 254 5 691 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 5 443 2 499 Ancienneté de plus de 10 ans 4 685 7 187 Total plans d'épargne-logement 10 382 15 377 Total comptes épargne-logement 0 0 Total Provision au titre des contrats épargne-logement 10 382 15 377 (En milliers d'euros) 31/12/2016 Dotations Reprises Autres mouvements 31/12/2017 Plans d'épargne-logement 15 377   -4 995   10 382 Comptes épargne-logement         0 Total Provision au titre des contrats épargne-logement 15 377 0 -4 995 0 10 382 L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ». 6.21 Capitaux propres — Composition du capital au 31 décembre 2017 La Caisse régionale du Crédit Agricole Mutuel de Pyrénées est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération. Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA). Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts. La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS. Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947. A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées. Répartition du capital de la Caisse régionale Nombre de titres au 01/01/2017 Nombre de titres émis Nombre de titres remboursés Nombre de titres au 31/12/2017 % du capital % des droits de vote Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) 0 0 0 0 0,00% 0,00% Dont part du Public             Dont part Sacam Mutualisation             Dont part autodétenue             Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 2 090 147 0 0 2 090 147 35,61% 0,00% Dont part du Public 622 566     622 566     Dont part Crédit Agricole S.A.             Dont part Sacam Mutualisation 1 467 581     1 467 581     Parts sociales 3 779 962 0 0 3 779 961 64,39% 0,00% Dont 65 Caisses Locales 3 779 936     3 779 936     Dont 22 administrateurs de la CR 26     24     Dont Crédit Agricole S.A.             Dont Sacam Mutualisation 1     1     Dont Autres             Total 5 870 109 0 0 5 870 108 100,00% 0,00% La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 58 701 milliers d’euros — Résultat par action Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation. Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de ... sont composés de parts sociales, de CCI (le cas échéant) et de CCA. Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie. La rémunération des CCI et CCA est quant à elle fixée annuellement par l’Assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales. Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées. — Dividendes Au titre de l’exercice 2016, l’Assemblée générale du 30/03/2017 de la CR Pyrénées Gascogne a approuvé le versement d’une rémunération nette par part sociale de 0,12 euros. – Dividendes Année de rattachement du dividende Par CCI Par CCA Par Part Sociale Montant Net Montant Net Montant Net 2014   9 949 930 2015   10 388 643 2016   11 203 404 2017   9 677 454 – Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 12 046 milliers d’euros en 2017. — Affectations du résultat et fixation du dividende 2017 L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2017 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne du 30 mars 2018. Projet de résolution Affectation du bénéfice de l’exercice 2017 de la Caisse Régionale L'Assemblée Générale, conformément à l'article 40 des statuts, approuve l'affectation du bénéfice de l'exercice 2017 de la Caisse Régionale qui s'élève à 100 398 482,13 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d'Administration, de la manière suivante : - 566 994,15 € au titre de la rémunération des parts sociales, l’intérêt se montant à 1.50 % net du nominal des parts rémunérées ; - 7 528 690,53 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés, émis en 2001 et détenus par la SAS Sacam Mutualisation, le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l'article 4.4 du protocole d'accord du 22 novembre 2001 ; - 3 193 763,58 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires ; - 66 831 775,40 € au titre de la réserve légale, soit les ¾ du solde disponible ; - 22 277 258,47 € au titre des réserves facultatives, soit le ¼ disponible. 6.22 Participations ne donnant pas le contrôle — Informations sur l’étendue des intérêts détenus par les participations ne donnant pas le contrôle significatives Le tableau ci-après présente les informations relatives aux filiales et entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du Groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenues par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif. (En milliers d'euros) 31/12/2017 Pourcentage des droits de vote des détenteurs de pa r ticipations ne donnant pas le contrôle Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période Montant dans les capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle à la fin de la période Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle (1) CAPG Energies Nouvelles 0,00% 0,00%     82 BANKOA SA 5,19% 5,19% 454 8 059 209 CREDIT AGRICOLE BANKOA GESTION 5,19% 5,19% 10 37   BANKOA KARTERA SA 5,19% 5,19% 3 39   PYRÉNÉES GASCOGNE GESTION 0,01% 0,01% 0 11   PYRÉNÉES GASCOGNE ALTITUDE 0,02% 0,02% 0 0   SAINT CLAR (SNC) 35,13% 0,20% -57 -931   EPV6 35,00% 0,00% -18 -112   CAPG INVESTISSEMENTS ENERGETIQUES 35,00% 35,00% -270 81   Total     122 7 184 291 (1) Concernant les 82 K€ de dividendes versés aux détenteurs de participation ne donnant pas le contrôle, ils correspondent aux dividendes versés sur 2017, au titre du résultat de 2016, aux actionnaires minoritaires de Horizon Energie (faisant partie du sous-groupe de CAPGEN au 31/12/2016). (En milliers d'euros) 31/12/2016 Pourcentage des droits de vote des détenteurs de pa r ticipations ne donnant pas le contrôle Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période Montant dans les capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle à la fin de la période Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle CAPG Energies Nouvelles 0,00% 0,00% 184 809   BANKOA SA 5,19% 5,19% 471 7 832 145 PYRÉNÉES GASCOGNE GESTION 0,01% 0,01% 0 11   PYRÉNÉES GASCOGNE ALTITUDE 0,02% 0,02% 0 0   Total     655 8 652 145 — Informations financières individuelles résumées concernant les participations ne donnant pas le contrôle significatives Le tableau ci-après présente les données résumées des filiales dans lesquelles les participations ne donnant pas le contrôle sont significatives pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sur la base des états financiers présentés en normes IFRS. (En milliers d'euros) 31/12/2017 Total bilan PNB Résultat net Résultat global BANKOA SA 2 070 180 46 463 8 752 8 406 CREDIT AGRICOLE BANKOA GESTION 3 700 1 101 198 212 BANKOA KARTERA SA 20 862 42 52 52 PYRÉNÉES GASCOGNE GESTION 92 530 -155 193 789 PYRÉNÉES GASCOGNE ALTITUDE 68 605 2 650 2 014 1 735 SAINT CLAR (SNC) 22 200 2 935 636 636 EPV6 6 056 467 -50 -50 CAPG INVESTISSEMENTS ENERGETIQUES 10 253 -19 -770 -770 Total 2 294 386 53 484 11 025 11 010 (En milliers d'euros) 31/12/2016 Total bilan PNB Résultat net Résultat global BANKOA 1 984 736 41 652 7 893 10 389 PYRÉNÉES GASCOGNE GESTION 92 983 775 1 059 1 339 PYRÉNÉES GASCOGNE ALTITUDE 66 914 120 176 333 Total 2 144 633 42 547 9 128 12 061 6.23 Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle. L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminée ». (En milliers d'euros) 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 191 321         191 321 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 240 780 620 5 318   6 958 Instruments dérivés de couverture 47 160 6 099 13 183 166 19 655 Actifs financiers disponibles à la vente 235 11 469 74 566 406 549 1 248 051 1 740 870 Prêts et créances sur les établissements de crédit 79 138 46 794 191 496 229 971 1 101 548 500 Prêts et créances sur la clientèle 722 464 1 248 253 4 337 593 7 618 318 52 359 13 978 987 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 15 838         15 838 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 13 766 13 593 335 408 475 651   838 418 Total Actifs financiers par échéance 1 023 049 1 321 049 4 945 782 8 748 990 1 301 677 17 340 547 Banques centrales 58 000   191 200     249 200 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 1 023 766 726 11 667   14 182 Instruments dérivés de couverture 56 293 12 856 82 119   95 324 Dettes envers les établissements de crédit 1 043 936 1 996 198 3 182 312 1 086 743 3 7 309 192 Dettes envers la clientèle 5 808 685 516 002 560 815 74 065   6 959 567 Dettes représentées par un titre 153 781 298 526 120 000 16 690   588 997 Dettes subordonnées 10 795 25 003   3 268 29 076 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 481         481 Total Passifs financiers par échéance 7 065 972 2 812 580 4 092 912 1 271 284 3 271 15 246 019 (En milliers d'euros) 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 125 806         125 806 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 350 426 842 7 430   9 048 Instruments dérivés de couverture 106 208 2 435 9 242   11 991 Actifs financiers disponibles à la vente 11 496 16 550 94 389 489 723 1 221 497 1 833 655 Prêts et créances sur les établissements de crédit 97 261 89 829 109 775 241 290   538 155 Prêts et créances sur la clientèle 690 780 1 251 585 4 130 403 7 153 019 22 884 13 248 671 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 28 551         28 551 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 21 642 27 938 220 735 277 546   547 861 Total Actifs financiers par échéance 975 992 1 386 536 4 558 579 8 178 250 1 244 381 16 343 738 Banques centrales 266 200         266 200 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 1 991 415 1 019 14 980   18 405 Instruments dérivés de couverture 1 326 1 209 16 074 112 136   130 745 Dettes envers les établissements de crédit 1 238 086 1 739 820 2 635 282 1 509 386 155 237 7 277 811 Dettes envers la clientèle 5 231 471 693 580 648 143 103 579   6 676 773 Dettes représentées par un titre 6 167 30 958 60 000 70 000   167 125 Dettes subordonnées 5 405 20 896 25 004   -5 151 46 154 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 773         773 Total Passifs financiers par échéance 6 751 419 2 486 878 3 385 522 1 810 081 150 086 14 5 83 986 7. Avantages au personnel et autres rémunérations 7.1 Détail des charges de personnel (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Salaires et traitements (1) (2) 79 022 80 983 Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) 7 676 7 750 Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) 2 207 1 590 Autres charges sociales 25 409 26 591 Intéressement et participation 13 373 13 192 Impôts et taxes sur rémunération 13 574 13 930 Total Charges de personnel 141 261 144 036 (1) Dont indemnités liées à la retraite pour 1 501 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 1 073 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Dont médailles du travail pour 129 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 84 milliers d’euros au 31 décembre 2016. 7.2 Effectifs de la période Effectifs Effectif moyen Effectif fin de période 31/12/2017 31/12/2017 31/12/2016 France 1 856 1 855 1 786 Etranger 287 283 266 Total 2 143 2 138 2 052 7.3 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe CR Pyrénées Gascogne n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer. 7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies – Variation dette actuarielle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle au 31/12/N-1 30 321   30 321 26 172 Ecart de change     0   Coût des services rendus sur l'exercice 2 037   2 037 1 497 Coût financier 374   374 483 Cotisations employés     0   Modifications, réductions et liquidations de régime (2)     0   Variation de périmètre -14   -14 -95 Prestations versées (obligatoire) -2 069   -2 069 -1 519 Taxes, charges administratives et primes     0   (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 163   163 1 114 (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses financières (1) 252   252 2 669 Dette actuarielle au 31/12/N 31 064 0 31 064 30 321 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience – Détail de la charge comptabilisée au résultat (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Coût des services 2 037   2 037 1 497 Charge/produit d'intérêt net 129   129 58 Impact en compte de résultat au 31/12/N 2 166 0 2 166 1 555 – Détail des gains et pertes comptabilisés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Réévaluation du passif (de l'actif) net     0   Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables au 31/12/N-1 7 889   7 889 4 827 Ecart de change     0   Gains/(pertes) actuariels sur l'actif -47   -47 -17 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 163   163 1 114 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) 120   120 1 965 Ajustement de la limitation d'actifs     0   Total des éléments reconnus immédiatement en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres au 31/12/N 8 125 0 8 125 7 889 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience. – Variation de juste valeur des actifs (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Juste valeur des actifs au 31/12/N-1 24 145   24 145  22 784  Ecart de change     0   Intérêt sur l'actif (produit) 245   245 425 Gains/(pertes) actuariels 179   179 721 Cotisations payées par l'employeur 2 656   2 656 1 829 Cotisations payées par les employés     0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime (1)     0 0 Variation de périmètre -14   -14 -95 Taxes, charges administratives et primes     0 0 Prestations payées par le fonds -2 069   -2 069 -1 519 Juste valeur des actifs au 31/12/N 25 142 0 25 142 24 145 – Position nette (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle fin de période 28 586     27 759 Impact de la limitation d'actifs         Juste valeur des actifs fin de période 22 664     21 583 Position nette (passif) / actif fin de période 5 922 0 0 6 176 – Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Zone euro Hors zone euro Zone euro Hors zone euro Taux d'actualisation (1) 0,91%   0,89%   Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement 1,58%   1,58%   Taux attendus d'augmentation des salaires (2) 1,75%   2,00%   Taux d'évolution des coûts médicaux         Autres (à détailler)         (1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de rotation du personnel. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice iboxx AA. (2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres). – Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs (1) (En milliers d'euros) Zone euro En % En montant dont coté Actions (2) 9,40% 2 130   Obligations (2) 83,40% 18 902   Immobiliers       Autres actifs (3) 7,20% 1 632   (1) Dont juste valeur des droits à remboursement. (2) Dont instruments émis par l’entité  (3) Cash contrat d'assurance Au 31 décembre 2017, les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 3,79 % ; - une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 4,10 %. 7.5 Autres avantages sociaux La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au calcul de la participation des salariés, telle que la loi le prévoit. En outre, elle a signé un accord de retour financier, dont l’intéressement calculé sur les résultats de la Caisse Régionale vient compléter le calcul de la participation. L’ensemble constitue une enveloppe plafonnée à un pourcentage du résultat. Les engagements sociaux tels que retracés plus haut sont couverts par des contrats d’assurance. Les primes payées sont enregistrées en charges comptables. Ces primes représentent la totalité des engagements de la Caisse Régionale, entièrement financés à chaque arrêté des comptes. Il n’y a pas au sens de l’IAS 19 d’engagements autres de la Caisse Régionale envers ses salariés. Au titre de l’obligation préconisée par la Convention Collective, la Caisse Régionale calcule selon un modèle interne la provision pour médailles du travail dont le montant reflète l’engagement cumulé des droits acquis par les salariés à la clôture de l’exercice. La provision s’élève au 31/12/2017 à 1 664 milliers d’euros. 7.6 Rémunérations de dirigeants En milliers d'euros 31/12/2017 31/12/2016 Rémunération (1) des mandataires sociaux 478 342 Rémunération (1) des membres des organes de Direction 1 734 1 908 Total rémunération 2 212 2 250 (1) Rémunérations brutes déclarées. 8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties – Engagements donnés et reçus (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements donnés     Engagements de financement 1 289 527 1 327 629 Engagements en faveur des établissements de crédit   2 648 Engagements en faveur de la clientèle 1 289 527 1 324 981 Ouverture de crédits confirmés 779 061 778 206 Ouverture de crédits documentaires 8 959 11 406 Autres ouvertures de crédits confirmés 770 102 766 800 Autres engagements en faveur de la clientèle 510 466 546 775 Engagements de garantie 854 329 880 580 Engagements d'ordre d'établissement de crédit 376 307 304 889 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 691 327 Autres garanties (1) 375 616 304 562 Engagements d'ordre de la clientèle 478 022 575 691 Cautions immobilières 77 021 141 319 Autres garanties d'ordre de la clientèle 401 001 434 372 (1) Dont 247 211 milliers d’euros relatifs à la garantie Switch Assurance mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée depuis le 2 janvier 2014 pour 642 211 milliers d’euros. Engagements reçus     Engagements de financement 47 034 122 720 Engagements reçus des établissements de crédit 47 034 122 720 Engagements reçus de la clientèle     Engagements de garantie 3 700 241 3 490 982 Engagements reçus des établissements de crédit 518 230 423 143 Engagements reçus de la clientèle 3 182 011 3 067 839 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 672 379 625 464 Autres garanties reçues 2 509 632 2 442 375 – Instruments financiers remis et reçus en garantie ( En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) (1)     Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) 3 309 083 3 330 787 Titres prêtés     Dépôts de garantie sur opérations de marché 88 129 129 549 Autres dépôts de garantie (2) 83 681 83 681 Titres et valeurs donnés en pension 90 358 95 422 Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 3 571 251 3 639 439 Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie     Autres dépôts de garantie     Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés     Titres empruntés     Titres et valeurs reçus en pension     Titres vendus à découvert     Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés 0 0 (1) Des actifs financiers éligibles ont été mobilisés dans le cadre des dispositifs de refinancement auprès de la Banque de France et de la CRH. Des dépôts de garantie en cash sont effectués afin de couvrir notre position en mark to market sur nos portefeuilles de dérivés de taux. (2) Dans le cadre de la garantie Switch Assurance mise en place le 1er juillet 2016, Crédit Agricole S.A. a reçu un dépôt de 83 681 milliards d’euros en amendement des précédents dépôts reçus depuis le 2 janvier 2014 pour 216 862 milliards. Au 31 décembre 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’a pas utilisé les titres souscrits auprès du FCT Crédit Agricole Habitat 2015 comme dispositif de refinancement. – Créances apportées en garantie Au cours de l’année 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a apporté 3 309 083 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3 330 786 milliers d’euros en 2016. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a apporté : - 2 059 349 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France contre 1 850 838 milliers d’euros en 2015 ; - 281 212 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 307 606 milliers d’euros en 2016 ; - 968 521 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 172 342 milliers d’euros en 2016  – Garanties détenues et actifs reçus en garantie La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.  La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties. Au cours de la période, les actifs que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s’élèvent à 270 milliers d’euros, selon la répartition suivante : (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées     Immobilisations corporelles 270 2 775 Immeubles de placement   2 003 Instruments de capitaux propres et de dettes     Autres     Total Actifs obtenus par prise de possession de garantie au cours de la période 270 4 778 9. Reclassements d’instruments financiers En 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas opéré de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union Européenne le 15 octobre 2008. 10. Juste valeur des instruments financiers La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion “d’exit price”). Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs. Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés. La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13. Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif. Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté. Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé. Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment : - des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux du marché ; - des actifs ou passifs à court terme pour lesquels il est considéré que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ; - des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ; - des actifs ou passifs exigibles à vue ; - des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables. 10.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. – Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur (En milliers d'euros) Valeur au bilan au 31 décembre 2017 Juste valeur au 31  décembre 2017 Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan           Prêts et créances 14 527 487 14 562 784 0 14 560 469 2 315 Créances sur les établissements de crédit 548 500 547 884 0 547 884 0 Comptes ordinaires et prêts JJ 45 163 46 248   46 248   Comptes et prêts à terme 502 690 500 989   500 989   Valeurs reçues en pension           Titres reçus en pension livrée           Prêts subordonnés 647 647   647   Titres non cotés sur un marché actif           Autres prêts et créances           Créances sur la clientèle 13 978 987 14 014 900 0 14 012 585 2 315 Créances commerciales 101 075 104 145   104 145   Autres concours à la clientèle 13 759 082 13 786 764   13 786 764   Titres reçus en pension livrée           Prêts subordonnés           Titres non cotés sur un marché actif 2 315 2 315     2 315 Créances nées d’opérations d’assurance directe           Créances nées d’opérations de réassurance           Avances en comptes courants d'associés 88 111 93 208   93 208   Comptes ordinaires débiteurs 28 404 28 468   28 468   Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 838 418 866 284 866 284 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 205 671 216 745 216 745     Obligations et autres titres à revenu fixe 632 747 649 539 649 539     Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 15 365 905 15 429 068 866 284 14 560 469 2 315 (En milliers d'euros) Valeur au bilan au 31  décembre 2016 Juste valeur au 31 décembre 2016 Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan           Prêts et créances 13 786 834 13 839 067 0 551 312 13 287 755 Créances sur les établissements de crédit 538 163 551 312 0 551 312 0 Comptes ordinaires et prêts JJ 73 696 73 549   73 549   Comptes et prêts à terme 463 820 477 116   477 116   Valeurs reçues en pension           Titres reçus en pension livrée           Prêts subordonnés 647 647   647   Titres non cotés sur un marché actif           Autres prêts et créances           Créances sur la clientèle 13 248 671 13 287 755 0 0 13 287 755 Créances commerciales 85 024 87 303     87 303 Autres concours à la clientèle 13 074 482 13 111 050     13 111 050 Titres reçus en pension livrée           Prêts subordonnés           Titres non cotés sur un marché actif 2 315 2 315     2 315 Créances nées d’opérations d’assurance directe           Créances nées d’opérations de réassurance           Avances en comptes courants d'associés 59 985 60 117     60 117 Comptes ordinaires débiteurs 26 865 26 970     26 970 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 547 861 547 431 547 431 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 120 559 120 559 120 559     Obligations et autres titres à revenu fixe 427 302 426 872 426 872     Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 14 334 695 14 386 498 547 431 551 312 13 287 755 – Passifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur  (En milliers d'euros) Valeur au bilan au 31 décembre 2017 Juste valeur au 31 décembre 2017 Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan           Dettes envers les établissements de crédit 7 309 192 7 309 155 0 7 309 155 0 Comptes ordinaires et emprunts JJ 112 810 112 810   112 810   Comptes et emprunts à terme 7 196 382 7 196 345   7 196 345   Valeurs données en pension           Titres donnés en pension livrée           Dettes envers la clientèle 6 959 567 6 956 793 0 6 902 413 54 380 Comptes ordinaires créditeurs 4 484 159 4 482 420   4 482 420   Comptes d'épargne à régime spécial 187 454 187 452   139 549 47 903 Autres dettes envers la clientèle 2 197 596 2 196 606   2 190 129 6 477 Titres donnés en pension livrée 90 358 90 315   90 315   Dettes nées d'opérations d'assurance directe           Dettes nées d'opérations de réassurance           Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques           Dettes représentées par un titre 588 997 590 154 17 844 572 310   Dettes subordonnées 29 076 27 488   27 488   Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 14 886 832 14 883 590 17 844 14 811 366 54 380  (En milliers d'euros) Valeur au bilan au 31 décembre 2016 Juste valeur au 31 décembre 2016 Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan           Dettes envers les établissements de crédit 7 277 811 7 276 824 0 7 276 824 0 Comptes ordinaires et emprunts JJ 59 464  59 464    59 464    Comptes et emprunts à terme 7 218 266  7 217 360    7 217 360    Valeurs données en pension           Titres donnés en pension livrée 81          Dettes envers la clientèle 6 676 773 6 674 317 0 6 674 317 0 Comptes ordinaires créditeurs 4 074 149  4 074 026    4 074 026    Comptes d'épargne à régime spécial 160 292  160 292    160 292    Autres dettes envers la clientèle 2 346 991  2 344 688    2 344 688    Titres donnés en pension livrée 95 341  95 311    95 311    Dettes nées d'opérations d'assurance directe           Dettes nées d'opérations de réassurance           Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques           Dettes représentées par un titre 167 125  167 111    167 111    Dettes subordonnées 46 154  45 900    45 900    Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 14 167 863 14 164 152 0 14 164 152 0 10.2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (credit valuation adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs (debit valuation adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers. L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est en priorité directement déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides. — Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation – Actifs financiers valorisés à la juste valeur Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation. (En milliers d'euros) 31/12/2017 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 6 958 0 6 958 0 Créances sur les établissements de crédit 0       Créances sur la clientèle 0       Titres reçus en pension livrée 0       Valeurs reçues en pension 0       Titres détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 0       Obligations et autres titres à revenu fixe 0       Actions et autres titres à revenu variable 0       Instruments dérivés 6 958   6 958   Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Créances sur les établissements de crédit 0       Créances sur la clientèle 0       Actifs représentatifs de contrats en unités de compte 0       Valeurs reçues en pension 0       Titres à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 0       Obligations et autres titres à revenu fixe 0       Actions et autres titres à revenu variable 0       Actifs financiers disponibles à la vente 1 740 870 479 366 1 261 504 0 Effets publics et valeurs assimilées 65 798 65 798     Obligations et autres titres à revenu fixe 463 907 408 364 55 543   Actions et autres titres à revenu variable (1) 1 211 165 5 204 1 205 961   Créances disponibles à la vente 0       Instruments dérivés de couverture 19 655   19 655   Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 767 483 479 366 1 288 117 0 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques         Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables         Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables         Total des transferts vers chacun des niveaux   0 0 0 (1) Y compris 497 569 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif de la note 1.3 "Principes et méthodes comptables"). (En milliers d'euros) 31/12/2016 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 9 048 0 9 048 0 Créances sur les établissements de crédit 0       Créances sur la clientèle 0       Titres reçus en pension livrée 0       Valeurs reçues en pension 0       Titres détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 0       Obligations et autres titres à revenu fixe 0       Actions et autres titres à revenu variable 0       Instruments dérivés 9 048   9 048   Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Créances sur les établissements de crédit 0       Créances sur la clientèle 0       Actifs représentatifs de contrats en unités de compte 0       Valeurs reçues en pension 0       Titres à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 0       Obligations et autres titres à revenu fixe 0       Actions et autres titres à revenu variable 0       Actifs financiers disponibles à la vente 1 838 005 618 114 1 219 891 0 Effets publics et valeurs assimilées 56 774 56 774     Obligations et autres titres à revenu fixe 583 542 540 045 43 497   Actions et autres titres à revenu variable (1) 1 197 689 21 295 1 176 394   Créances disponibles à la vente 0       Instruments dérivés de couverture 11 991   11 991   Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 859 044 618 114 1 240 930 0 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques         Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables         Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables         Total des transferts vers chacun des niveaux   0 0 0 (1) Y compris 497 569 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif note 1.3 "Principes et méthodes comptables") – Passifs financiers valorisés à la juste valeur (En milliers d'euros) 31/12/2017 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 14 182 0 14 182 0 Titres vendus à découvert 0       Titres donnés en pension livrée 0       Dettes représentées par un titre 0       Dettes envers les établissements de crédit 0       Dettes envers la clientèle 0       Instruments dérivés 14 182   14 182   Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0       Instruments dérivés de couverture 95 324   95 324   Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 109 506 0 109 506 0 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques         Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables         Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables         Total des transferts vers chacun des niveaux   0 0 0 (En milliers d'euros) 31/12/2016 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 18 405 0 18 405 0 Titres vendus à découvert 0       Titres donnés en pension livrée 0       Dettes représentées par un titre 0       Dettes envers les établissements de crédit 0       Dettes envers la clientèle 0       Instruments dérivés 18 405   18 405   Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0       Instruments dérivés de couverture 130 745   130 745   Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 149 150 0 149 150 0 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques         Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables         Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables         Total des transferts vers chacun des niveaux   0 0 0 11. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2017 — Date de clôture Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe à l’exception des entités suivantes : Entités Nature du contrôle Date de clôture des états financiers utilisés Motivation PYRENEES GASCOGNE Contrôle au sens IFRS10 31/12/2017 CL PYRENEES GASCOGNE Contrôle au sens IFRS10 31/12/2017 PG IMMO Contrôle au sens IFRS10 30/09/2017 Clôture sociale Pyrénées Gascogne Gestion Contrôle au sens IFRS10 31/12/2017 Pyrénées Gascogne Altitude Contrôle au sens IFRS10 31/12/2017 PG INVEST Contrôle au sens IFRS10 31/12/2017 BANKOA Contrôle au sens IFRS10 31/12/2017 CREDIT AGRICOLE BANKOA GESTION Contrôle au sens IFRS10 31/12/2017 BANKOA KARTERA SA Contrôle au sens IFRS10 31/12/2017 CAPG Energies Nouvelles Contrôle au sens IFRS10 31/12/2017 SAINT CLAR (SNC) Contrôle au sens IFRS10 31/12/2017 EPV6 Contrôle au sens IFRS10 31/12/2017 CAPG INVESTISSEMENTS ENERGETIQUES Contrôle au sens IFRS10 31/12/2017 Création en Novembre 2017 TENERGIE INVEST 3 Contrôle au sens IFRS10 31/12/2017 Création en Novembre 2017 11.1 Information sur les filiales 11.1.1 Restrictions sur les entités contrôlées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est soumise aux restrictions suivantes : – Contraintes contractuelles Contraintes liées à des garanties : La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne grève certains actifs financiers pour lever des fonds par le biais de titrisations ou de refinancement auprès de banques centrales. Une fois remis en garantie, les actifs ne peuvent plus être utilisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Ce mécanisme est décrit dans la note 8 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". Au 31/12/2017, Bankoa a remis les actifs suivants en garantie auprès de la Banque d’Espagne dans le cadre de ses opérations de refinancement. Actifs apportés en collatéral par Bankoa auprès de la Banque d'Espagne Montants en M€ au 31/12/2017 Nominal Effectif Utilisé Libre Crédits au secteur public 150 111 111 0 Crédits hypothécaires 335 291 138 153 Obligations 77 76 0 76 Total 562 478 249 229 Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’est soumise à aucune restriction réglementaire, légale ou contractuelle visant à réduire l’accès aux actifs de ses filiales. 11.1.2 Soutiens aux entités structurées contrôlées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’a accordé aucun soutien financier à une ou plusieurs entités structurées consolidées au 31 décembre 2017 et au 31 décembre 2016. 11.1.3 Opérations de titrisation et fonds dédiés La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dispose de deux fonds dédiés, PG Gestion et PG Altitude, tous deux consolidés par intégration globale. L’objectif de ces fonds dédiés est de donner plus de souplesse à la gestion des excédents de fonds propres de la CR en permettant, en particulier, d’arbitrer les positions des portefeuilles sans pour autant externaliser de plus-values latentes dans les comptes individuels de la Caisse Régionale. Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue". En 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2017, titrisation décrite au niveau de la note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". 11.2 Composition du périmètre Périmètre de consoldation de la CR Pyrénées Gascogne Méthode de consolidation Modification de périmètre Implantation (Siège social si différent de l'implantation) Type d'entité et nature du contrôle % de contrôle % d'intérêt 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2017 31/12/2016 Banque de détail en France                 Caisse Régionale Pyrénées Gascogne Intégration globale   France Mère 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% CL PYRENEES GASCOGNE Intégration globale   France Mère 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% Banque de proximité à l'international                 BANKOA SA Intégration globale   Espagne Filiale 94,80955% 94,80955% 94,80955% 94,80955% CREDIT AGRICOLE BANKOA GESTION Intégration globale Création Espagne Filiale 94,80955%   94,80955%   BANKOA KARTERA SA Intégration globale Création Espagne Filiale 94,80955%   94,80955%   Titrisation                 FCT CREDIT AGRICOLE HABITAT 2015 COMPARTIMENT CR869 PYRENEES GASCOGNE Intégration globale   France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% Divers                 PG IMMO Intégration globale   France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% Pyrénées Gascogne Gestion Intégration globale   France Filiale 99,98767% 99,98767% 99,98767% 99,98767% Pyrénées Gascogne Altitude Intégration globale   France Filiale 99,99983% 99,99983% 99,99983% 99,99983% PG INVEST Intégration globale   France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% CAPG Energies Nouvelles Intégration globale   France Filiale 100,00000% 100,00000% 100,00000% 100,00000% SAINT CLAR (SNC) Intégration globale Modification du mode de consolidation France Filiale 100,00000%   100,00000%   EPV6 Intégration globale Modification du mode de consolidation France Filiale 100,00000%   100,00000%   CAPG INVESTISSEMENTS ENERGETIQUES Intégration globale Création France Filiale 65,00000%   65,00000%   TENERGIE INVEST 3 Mise en équivalence Création France Filiale 35,00000%   35,00000%   Au 31/12/2017, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2017) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales le 23 février 2017. Cette transaction est le premier RMBS français placé dans le marché par le Groupe. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2017 » pour un montant de 1 milliard d’euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès de 37 investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales). Au 31 décembre 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ayant participé à l’opération de titrisation a consolidé sa quote-part (analyse par silo), le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées au FCT. 12. Participations et entités structurées non consolidées 12.1 Participations non consolidées Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement. Ce poste s’élève à 36 583 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 43 623 milliers d’euros au 31 décembre 2016. 12.1.1 Entités exclues du périmètre de consolidation Les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint et sous influence notable qui ont été exclues du périmètre de consolidation, sont présentées dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt 31/12/2017 Motif d'exclusion du périmètre de consolidation SEM PAYS TOY France 25,0% Entité non significative SCI DUPLAA France 100,0% Entité non significative SCI PATRIMMOB France 100,0% Entité non significative SCI ACTIPOLE NORD France 100,0% Entité non significative SCI PORTIMSERVIEZ France 100,0% Entité non significative SARL PORTIMMO France 100,0% Entité non significative PG DEVELOPPEMENT France 100,0% Entrée dans le périmètre au 31/03/2018 SARL IMMERSIV LAB France 75,8% Entité en gestion extinctive AGENCE ADOUR PYRENEES France 100,0% Entité non significative ALTERNATIVE FONCIÈRE (SAS) France 51,0% Entité non significative LES PATIOS DE CHANTACO France 25,0% Entité non significative PRESTO BAIL (SNC) France 95,0% Entité non significative DIODE INVEST France 21,9% Entité non significative ALTERNATIVE FONCIERE SUD-OUEST France 100,0% Entité non significative CAM SOLAIRE France 100,0% Entité non significative SOCIETE ALTERNATIVE FONCIERE HOUNDARO France 50,0% Entité non significative HYDRO LES VIGNES France 60,0% Entité non significative HORIZON ENERGIES France 51,0% Entité en gestion extinctive SCI DE LA FRATERNITE France 100,0% Entité non significative WINCO SOL France 100,0% Entité non significative AMENAGEMENT FONCIER GERSOIS France 20,0% Entité non significative CAMIETA ARRANTZALEA (SCI) France 100,0% Entité non significative LOREKAM France 90,0% Entité non significative SOLEIL France 100,0% Entité non significative CSHPB France 45,0% Entité non significative CAM NYONS France 25,0% Entité non significative SCI DE LA VERDERIE France 100,0% Entité non significative CORSICAM France 100,0% Entité non significative CHILI INVEST France 66,0% Entité non significative BANKOA ZERBITZUAK S.L. Espagne 100,0% Entité non significative ECO PROD SOL C France 20,0% Entité non significative ZUBIAK France 26,0% Entité en gestion extinctive SCI LES GOUTS D'ICI France 95,0% Entité non significative SPV OMBRIERES France 100,0% Entité non significative FONCIERE PATRIMONIALE PYRENEES GASCOGNE SAINT-PIERRE France 100,0% Entité non significative PORTIM'PG France 100,0% Entité non significative METHAGRI 32 France 21,6% Entité non significative SCI CAMPG LA GALIOTTE France 100,0% Entité non significative KENNEDY France 100,0% Entité non significative CHE MIREPEIX France 100,0% Entité non significative CHE AUTERRIVE France 100,0% Entité non significative CENTRELEC France 100,0% Entité non significative SCI LASBARADES France 100,0% Entité non significative CAM MINO France 100,0% Entité non significative INOVUNION France 25,0% Entité non significative AMATEUR THE France 35,0% Entité non significative HESLYOM (ex CAM SERVICE) France 30,0% Entité non significative 12.1.2 Titres de participations significatifs non consolidés Les titres de participation significatifs représentant une fraction du capital supérieure ou égale à 10 % n’entrant pas dans le périmètre de consolidation sont présentés dans le tableau ci-dessous : Titres de participation non consolidées Siège social % d'intérêt 31/12/2017 Montant des capitaux propres Résultat de l'exercice précédent GRAND SUD-OUEST CAPITAL France 12,0% 77  9  SAEM POUR LE DEV TOURISTIQUE ET ECO DE BONNES-GOURETTE France 11,0% 31  12  SEM N'PY France 15,0% 342  17  SCI XORROETA France 10,0% -28  -1  KONIAMBO POWER SNC Nouvelle-Calédonie 13,0% -4 522  -816  CATHERINE DE BOURBON (SEM) France 15,0% 492  -4  IRAGARKIA France 16,0% 118  69  SAS FRANCE INOX France 11,0% Pas d'information à ce jour Pas d'information à ce jour NOTRE PLU France 15,0% 79  75  12.2 Informations sur les entités structurées non consolidées Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. — Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus Au 31 décembre 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées, dont les principales caractéristiques sont présentées ci-dessous sur la base de leur typologie d’activité : – Fonds de placement  La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie, d’une part, et dans le cadre du placement des primes d’assurance reçues des clients des sociétés d’assurance conformément aux dispositions réglementaires prévues par le Code des assurances d’autre part. Les placements des sociétés d’assurance permettent de garantir les engagements pris vis-à-vis des assurés tout au long de la vie des contrats d’assurance. Leur valeur et leur rendement sont corrélés à ces engagements. — Informations sur les risques associés aux intérêts détenus – Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités Au 31 décembre 2017 et au 31 décembre 2016, l’implication de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dans des entités structurées non consolidées est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dans les tableaux ci-dessous : 31/12/2017 (En millions d’euros) Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers détenus à des fins de transaction                 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option             Actifs financiers disponibles à la vente             Prêts et créances             Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance             Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres                 Passifs financiers détenus à des fins de transaction                 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option                 Dettes                 Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 0 0 0 0 0 0 0 0 Engagements donnés             Engagements de financement             Engagements de garantie             Autres             Provisions sur risque d'exécution - Engagements par signature             Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées   0 0 0   0 0 0 Total bilan des entités structurées non consolidées                 (En milliers d'euros) 31/12/2017 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers détenus à des fins de transaction                 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option             Actifs financiers disponibles à la vente 109 981 109 981   109 981       Prêts et créances             Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance             Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 109 981 109 981 0 109 981 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres                 Passifs financiers détenus à des fins de transaction                 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option                 Dettes                 Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 0 0 0 0 0 0 0 0 Engagements donnés           0 Engagements de financement             Engagements de garantie             Autres             Provisions sur risque d'exécution - Engagements par signature             Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées   0 0 0   0 0 0 Total bilan des entités structurées non consolidées   5 630 348             (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (En milliers d'euros) 31/12/2016 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers détenus à des fins de transaction                 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option             Actifs financiers disponibles à la vente             Prêts et créances             Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance             Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres                 Passifs financiers détenus à des fins de transaction                 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option                 Dettes                 Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 0 0 0 0 0 0 0 0 Engagements donnés             Engagements de financement             Engagements de garantie             Autres             Provisions sur risque d'exécution - Engagements par signature             Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées   0 0 0   0 0 0 Total bilan des entités structurées non consolidées                 (En milliers d'euros) 31/12/2016 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers détenus à des fins de transaction                 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option             Actifs financiers disponibles à la vente 151 632 151 632   151 632       Prêts et créances             Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance             Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 151 632 151 632 0 151 632 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres                 Passifs financiers détenus à des fins de transaction                 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option                 Dettes                 Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 0 0 0 0 0 0 0 0 Engagements donnés           0 Engagements de financement             Engagements de garantie             Autres             Provisions sur risque d'exécution - Engagements par signature             Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées   0 0 0   0 0 0 Total bilan des entités structurées non consolidées   6 121 207             (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. — Exposition maximale au risque de perte L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de credit default swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market. L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan. 13. Événements postérieurs au 31 décembre 2017 Néant IV. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2017 Aux sociétaires, En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l'audit des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu'ils sont joints au présent rapport t. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué é par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. I. Fondement de l’opinion Référentiel d'audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdit s par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. II. Justification des appréciations – Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L. 823·9 et R. 823·7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, la caisse régionale est exposée à un risque de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l'agriculture. Comme indiqué dans l'annexe aux comptes consolidés (notes 1.3, 3.1, 6.5 et 6.8), les créances faisant l'objet de pertes prévisibles au titre du risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d'une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable des prêts et la somme des flux futur s estimés actualisés. S'agissant de la détermination d'éventuelles dépréciation s, la direction de votre établissement est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futur s de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l'agriculture comme un point clé de l'audit des compte s consolidés en raison de l'importance relative de ces dépréciations dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées en note 3.1 de l'annexe aux comptes consolidés qui s'élèvent à M€ 235,3 au 31 décembre 2017. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : - mené des entretiens au cours de l'exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de la caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte alimentation en comptabilité ; - testé l'efficacité des contrôle s clés mis en œuvre par la caisse régionale relatifs à ces procédures ; - analysé le bien-fondé des hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futur s estimés sur un échantillon de dossiers de crédit présentant un risque avéré ; - effectué un examen analytique de la couverture des encours douteux par marché et par strate d'encours. Dépréciation des crédits sur base collective Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans l'annexe aux comptes consolidés (notes 1.3, 3.1, 6.5 et 6.8), la caisse régionale constitue des dépréciations sur une base collective concernant des encours non-dépréciés sur une base individuelle, pour un montant de M€ 54,6 au 31 décembre 2017. Ces dépréciations sont déterminées selon des modèles internes de risques de crédit sur la base de séries statistiques et historiques des défaillances de la clientèle du groupe Crédit Agricole. Nous avons considéré qu'il s'agissait d'un point clé de l'audit des comptes consolidés en raison : - de l'importance des hypothèses retenues dans les modèles de notation et dans les scénarios de dégradation de ces notations ; - de l'évolution du moteur de calcul des dépréciations sur une base collective de la banque de détail dont les paramètres ont été enrichis au cours de l'exercice 2017. Nos travaux ont consisté à : - effectuer une analyse des évolutions du modèle de notation et identifier les contrôles réalisés que nous considérons pertinents sur la qualité des données utilisées et produites par le modèle et la traçabilité des anomalies. Compte tenu de l'organisation qui prévaut au sein du groupe Crédit Agricole, nous nous sommes appuyés sur les travaux menés par les commissaires aux comptes de l'organe central pour la mise en œuvre des travaux définis ci-dessus. Nous avons pris connaissance de leurs travaux et nous nous sommes assurés que ces derniers étaient appropriés ; - tester le correct déversement des données servant de base au calcul des dépréciations collectives et de la correcte imputation des notations dans les outils alimentant la comptabilité ; - procéder à un examen analytique de l'évolution des encours et des dépréciation s par notation. III. Vérification des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. IV. Informations résultant d’autres obligations légales et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne par votre assemblée générale du 1er avril 2010 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 30 mars 2011 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres. Au 31 décembre 2017, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la huitième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la septième année. Antérieurement, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était commissaire aux comptes depuis 1992 et le cabinet ERNST & YOUNG Audit depuis 1999. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d'établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l'établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. V. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives des comptes consolidés Objectif et démarche d'audit Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l'article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse région ale. Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : - il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques, et recueille des éléments qu'il estime suffisant s et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d'une anomalie significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; - il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédures d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne ; - il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; - il apprécie le caractère approprié de l'application par la direction de la convention comptable de continuité d'exploitation et, selon les éléments collectés, l'existence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s'appuie sur les éléments collectés jusqu'à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude significative, il attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; - il apprécie la présentation d'ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; - concernant l'information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l'audit des comptes consolidés ainsi que de l'opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d'audit Nou s remettons un rapport au comité d'audit qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d'anomalie s significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 12 mars 2018 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit ERNST YOUNG et Autres Pierre Clavié Valérie Meeus V. - Rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public sur le site internet de la société : https://www.ca-pyrenees-gascogne.fr/Vitrine/ObjCommun/Fic/PyreneesGascogne/Binaires/PDF/869_qui-sommes-nous_RapportAnnuel-2017.pdf

10/11/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1705031
Texte de l'annonce :

1705031

10 novembre 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°135


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

 Société coopérative à capital variable

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy 65000 Tarbes.

776 983 546 R.C.S Tarbes.

 

Situation au 30 septembre 2017.

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Opérations interbancaires et assimilées

484 089

Caisse, banques centrales

110 474

Effets publics et valeurs assimilées

99 440

Créances sur les établissements de crédit

274 175

Opérations internes au Crédit Agricole

358 890

Opérations avec la clientèle

11 924 501

Opérations sur titres

1 243 945

Obligations et autres titres à revenu fixe

863 744

Actions et autres titres à revenu variable

380 201

Valeurs immobilisées

1 450 552

Participations et autres titres détenus à long terme

1 099 401

Parts dans les entreprises liées

277 627

Immobilisations incorporelles

1 910

Immobilisations corporelles

71 614

Comptes de régularisation et actifs divers

323 716

Autres actifs

263 810

Comptes de régularisation

59 906

Total actif

15 785 693

 

Passif

Montant

Opérations interbancaires et assimilées

24 917

Dettes envers les établissements de crédit

24 917

Opérations internes au Crédit Agricole

7 303 034

Comptes créditeurs de la clientèle

5 488 608

Dettes représentées par un titre

395 929

Comptes de régularisation et passifs divers

399 643

Autres passifs

67 158

Comptes de régularisation

332 485

Provisions et dettes subordonnées

340 907

Provisions

138 671

Dettes subordonnées

202 236

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

169 374

Capitaux propres hors FRBG

1 663 281

Capital souscrit

58 701

Primes d'émission

280 603

Réserves

1 323 832

Provisions réglementées et subventions d'investissement

145

Total passif

15 785 693

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

2 084 315

Engagements de financement

1 087 396

Engagements de garantie

996 778

Engagements sur titres

141

Engagements reçus

3 555 980

Engagements de financement

106 109

Engagements de garantie

3 449 730

Engagements sur titres

141

 

 

1705031

07/08/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1704158
Texte de l'annonce :

1704158

7 août 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°94


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

 Société coopérative à capital variable

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy 65000 Tarbes.

776 983 546 R.C.S Tarbes.

 

Situation au 30 juin 2017.

 

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Opérations interbancaires et assimilées

373 662

Caisse, banques centrales

95 850

Effets publics et valeurs assimilées

66 577

Créances sur les établissements de crédit

211 235

Opérations internes au Crédit agricole

335 408

Opérations avec la clientèle

11 842 726

Opérations sur titres

1 243 348

Obligations et autres titres à revenu fixe

850 663

Actions et autres titres à revenu variable

392 685

Valeurs immobilisées

1 443 667

Participations et autres titres détenus à long terme

1 100 003

Parts dans les entreprises liées

271 943

Immobilisations incorporelles

1 900

Immobilisations corporelles

69 821

Comptes de régularisation et actifs divers

306 070

Autres actifs

260 613

Comptes de régularisation

45 457

Total actif

15 544 851

 

Passif

Montant

Opérations interbancaires et assimilées

25 175

Dettes envers les établissements de crédit

25 175

Opérations internes au Crédit agricole

7 352 235

Comptes créditeurs de la clientèle

5 397 657

Dettes représentées par un titre

252 022

Comptes de régularisation et passifs divers

347 396

Autres passifs

73 981

Comptes de régularisation

273 415

Provisions et dettes subordonnées

337 733

Provisions

142 979

Dettes subordonnées

194 754

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

169 374

Capitaux propres hors FRBG

1 663 289

Capital souscrit

58 701

Primes d'émission

280 603

Réserves

1 323 832

Provisions réglementées et subventions d'investissement

153

Total passif

15 544 881

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

2 036 119

. Engagements de financement

1 120 918

. Engagements de garantie

913 917

. Engagements sur titres

1 284

Engagements reçus

3 506 754

. Engagements de financement

83 650

. Engagements de garantie

3 421 820

. Engagements sur titres

1 284

 

 

 

1704158

12/05/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1701782
Texte de l'annonce :

1701782

12 mai 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°57


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy – BP 329, 65003 Tarbes Cedex.

776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Siret 776 983 546 00032 – Code NAF : 6419Z.

 

Situation au 31 mars 2017

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Opérations interbancaires et assimilées

391 157

Caisse, banques centrales

100 103

Effets publics et valeurs assimilées

56 203

Créances sur les établissements de crédit

234 851

Opérations internes au Crédit agricole

389 210

Opérations avec la clientèle

11 727 767

Opérations sur titres

1 155 237

Obligations et autres titres à revenu fixe

733 894

Actions et autres titres à revenu variable

421 343

Valeurs immobilisées

1 446 349

Participations et autres titres détenus à long terme

1 099 026

Parts dans les entreprises liées

275 822

Immobilisations incorporelles

1 885

Immobilisations corporelles

69 616

Comptes de régularisation et actifs divers

305 681

Autres actifs

256 832

Comptes de régularisation

48 849

Total actif

15 415 401

 

Passif

Montant

Opérations interbancaires et assimilées

32 455

Dettes envers les établissements de crédit

32 455

Opérations internes au crédit agricole

7 284 066

Comptes créditeurs de la clientèle

5 396 935

Dettes représentées par un titre

226 820

Comptes de régularisation et passifs divers

277 928

Autres passifs

90 842

Comptes de régularisation

214 596

Provisions et dettes subordonnées

357 521

Provisions

165 419

Dettes subordonnées

192 102

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

148 871

Capitaux propres hors FRBG

1 663 295

Capital souscrit

58 701

Primes d'émission

280 603

Réserves

1 323 832

Provisions réglementées et subventions d'investissement

159

Total passif

15 415 401

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

2 021 988

Engagements de financement

1 116 739

Engagements de garantie

904 485

Engagements sur titres

764

Engagements reçus

3 571 346

Engagements de financement

166 840

Engagements de garantie

3 403 742

Engagements sur titres

764

 

 

1701782

05/05/2017 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1701315
Texte de l'annonce :

1701315

5 mai 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°54


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE PYRENEES GASCOGNE

 Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 58 701 100,00 €.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65000 Tarbes

776 983 546 R.C.S. Tarbes

 

Comptes annuels au 31 décembre 2016 approuvés par l’Assemblée générale ordinaire du 30 mars 2017.

Partie A. — Comptes individuels au 31 décembre 2016

 

Arrêtés par le Conseil d'administration de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne

en date du 26 janvier 2017 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 30 mars 2017

I — Bilan au 31 décembre 2016

(En milliers d'euros)

 

Actif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Opérations interbancaires et assimilées

 

354 643

362 975

Caisse, banques centrales

 

100 411

136 117

Effets publics et valeurs assimilées

5

49 445

44 471

Créances sur les établissements de crédit

3

204 787

182 387

Opérations internes au Crédit Agricole

3

390 629

1 145 307

Opérations avec la clientèle

4

11 477 115

10 713 630

Opérations sur titres

 

1 131 499

1 066 307

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

680 786

619 328

Actions et autres titres à revenu variable

5

450 713

446 979

Valeurs immobilisées

 

1 443 342

882 591

Participations et autres titres détenus à long terme

6 - 7

1 099 194

570 783

Parts dans les entreprises liées

6 - 7

271 863

240 812

Immobilisations incorporelles

7

1 895

1 866

Immobilisations corporelles

7

70 390

69 130

Capital souscrit non verse

 

 

 

Actions propres

8

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

 

333 061

273 797

Autres actifs

9

242 703

203 851

Comptes de régularisation

9

90 358

69 946

Total actif

 

15 130 289

14 444 607

 

Passif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Opérations interbancaires et assimilées

 

4 290

2 702

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

11

4 290

2 702

Opérations internes au Crédit Agricole

11

7 128 204

6 949 531

Comptes créditeurs de la clientèle

12

5 419 420

4 996 742

Dettes représentées par un titre

13

121 854

159 766

Comptes de régularisation et passifs divers

 

276 501

229 942

Autres passifs

14

79 266

64 193

Comptes de régularisation

14

197 235

165 749

Provisions et dettes subordonnées

 

357 722

362 515

Provisions

15 - 16 - 17

165 205

153 216

Dettes subordonnées

19

192 517

209 299

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

18

148 871

148 871

Capitaux propres hors FRBG

20

1 673 427

1 594 538

Capital souscrit

 

58 701

58 701

Primes d'émission

 

280 603

280 603

Réserves

 

1 243 463

1 150 138

Ecarts de réévaluation

 

 

 

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

159

164

Report à nouveau

 

 

 

Résultat de l'exercice

 

90 501

104 932

Total passif

 

15 130 289

14 444 607

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Engagements donnés

 

2 114 713

2 347 220

Engagements de financement

28

1 156 973

1 064 900

Engagements de garantie

28

957 080

1 281 664

Engagements sur titres

28

660

656

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Engagements reçus

 

3 449 735

3 022 355

Engagements de financement

28

122 720

87 198

Engagements de garantie

28

3 326 355

2 934 501

Engagements sur titres

28

660

656

 

Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :

- Opérations de change au comptant et à terme : note 25

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 26

 

II. — Compte de résultat au 31 décembre 2016

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Intérêts et produits assimilés

33

376 723

417 610

Intérêts et charges assimilées

33

-184 081

-228 111

Revenus des titres à revenu variable

34

29 671

41 607

Commissions Produits

35

167 776

164 720

Commissions Charges

35

-28 270

-27 426

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

36

696

-423

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

37

1 985

3 148

Autres produits d'exploitation bancaire

38

7 159

2 890

Autres charges d'exploitation bancaire

38

-804

-495

Produit net bancaire

 

370 855

373 520

Charges générales d'exploitation

39

-199 148

-186 944

Dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-9 950

-8 580

Résultat brut d'exploitation

 

161 757

177 996

Coût du risque

40

-25 657

-25 109

Résultat d'exploitation

 

136 100

152 887

Résultat net sur actifs immobilisés

41

2 602

2 816

Résultat courant avant impôt

 

138 702

155 703

Résultat exceptionnel

42

 

 

Impôts sur les bénéfices

43

-48 201

-49 771

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

 

-1 000

Résultat net de l'exercice

 

90 501

104 932

 

III. — Affectation du résultat

 

En milliers d'euros

31/12/2016

31/12/2015

Résultat Net

90 501

104 932

Affectation à la réserve légale

60 277

69 993

Affectation aux réserves facultatives

20 092

23 331

Affectation à la réserve spéciale Mécénat

 

 

Rémunération des parts sociales

454

404

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par SACAM Mutualisation

6 795

 

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par C.A.S.A

 

7 866

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés des autres détenus

2 882

3 337

 

— Projet de résolution

Affectation du bénéfice de l'exercice 2016 de la Caisse Régionale

 

L'Assemblée Générale, conformément à l'article 40 des statuts, approuve l'affectation du bénéfice de l'exercice 2016 de la Caisse Régionale qui s'élève à 90 500 508.36 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d'Administration, de la manière suivante :

- 453 595,56 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 1.20 % net du nominal des parts rémunérées ;

- 6 794 900,03 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés, émis en 2001 et détenus par la SAS Sacam Mutualisation, le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l'article 4.4 du protocole d'accord du 22 novembre 2001 ;

- 2 882 480,58 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires ;

- 60 277 149,14 € au titre de la réserve légale, soit les ¾ du solde disponible ;

- 20 092 383,05 € au titre des réserves facultatives, soit le ¼ disponible.

 

IV. — Annexes

 Note 1 : Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

Note 1.1. Cadre juridique et financier

 

Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération.

 

Sont affiliées au Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, 65 Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre.

 

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est agréé, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit.

 

Au 31 décembre 2016, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,24 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

 

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,66 %.

 

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 2 765 736 actions propres au 31 décembre 2016, soit 0,10 % de son capital, contre 4 027 798 actions propres au 31 décembre 2015.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.

 

Note 1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

— Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».

 

— Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

— Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc.…) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroir) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

—Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

—Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

—Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

— Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

— Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 2014 (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique transposés en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, le Conseil de résolution unique, autorité de résolution européenne, a été doté de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.

 

Le dispositif européen de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu'organe central et membre du réseau, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l'ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.

 

Par ailleurs, dans la conduite de son action en tant qu'autorité de résolution, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu'il aurait subies si l'entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l'article L. 613-57-1 du Code monétaire et financier et à l'article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l'existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, sans qu'il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte. Cette garantie a été consentie en 1988 au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A. par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés.

 

Enfin, dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

 

— Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

Suite à l’opération de simplification de la structure du Groupe qui s’est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n’est plus au capital des Caisses régionales à l’issue de l’opération (à l'exception de 4 Caisses régionales pour lesquelles Crédit Agricole SA a conservé une partie marginale des CCA pour des raisons juridiques) ; celle-ci s’est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA.

 

Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 2016 et permet désormais de transférer aux Caisses régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d’un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance.

 

La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi, les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues.

 

Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque.

 

Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune.

 

Note 1.3. Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2016

 

– Perception de 8 588 milliers d'euros d'IRA de nos clients.

– Comptabilisation de 10 919 milliers d'euros au titre de l'étalement des frais de dossiers crédit.

– Enregistrement de soultes de résiliation de swaps de macro-couverture pour 2 029 milliers d'euros.

– Dotation à la provision « Epargne logement » pour 4 508 milliers d'euros.

– Versement de 16 999 milliers d'euros d'indemnités de remboursement anticipé sur avances globales et emprunts en blanc.

– Perception d'un produit de 2 560 milliers d'euros correspondant à la restitution anticipée de commissions par la CAMCA.

– Perception d'un dividende de 23 456 milliers d'euros de la SAS Rue La Boétie.

– Paiement de cotisations au Fonds de Résolution Unique et au Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution à hauteur de 2 543 milliers d'euros.

– Le coût du risque s'élève à - 25 657 milliers d'euros et se décompose de la façon suivante :

- Provisions affectées - 16 307 milliers d'euros

- Provisions sur engagements hors bilan - 5 119 milliers d'euros

- Provisions collective et filières : - 2 112 milliers d'euros

- Provisions pour litiges - 1 984 milliers d'euros

– Reprise de provisions pour dépréciation de 2 000 milliers d'euros sur notre participation dans notre filiale PG Immo.

 

— Opération de simplification du groupe Crédit Agricole

L'opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016. L'essentiel des Certificats Coopératifs d'Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d'Associé (« CCA ») détenus par Crédit Agricole S.A. ont été cédés à une holding (« SACAM Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses régionales. Le prix de cession fixé initialement sur la base des bilans des Caisses régionales de Crédit Agricole arrêtés au 31 décembre 2015, soit 18,025 milliards d'euros, a fait l'objet d'un ajustement pour tenir compte de l'évolution des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses régionales entre le 31 décembre 2015 et le 30 juin 2016. Cet ajustement s'élève à 517 millions d'euros de sorte que le prix final de cession des CCI et CCA transférés par Crédit Agricole S.A. à SACAM Mutualisation (filiale à 100% des Caisses régionales), s'élève à 18,542 milliards d'euros. Le financement de « SACAM Mutualisation » a été réalisé via un apport en capital des Caisses régionales (souscription par chacune des Caisses régionales à une augmentation de capital de SACAM Mutualisation lui permettant d'acquérir les CCI/CCA détenus par Crédit Agricole SA). Dans ce cadre, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a participé à l'augmentation de capital de SACAM Mutualisation pour un montant de 504 564 milliers d'euros. Des prêts séniors de Crédit Agricole SA à hauteur de 11 milliards d'euros ont été consentis aux Caisses régionales pour financer une partie de l'augmentation de capital de « SACAM Mutualisation », dont 299 248 milliers d'euros en faveur du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne.

 

Cette opération s'inscrit dans une optique de simplification de la structure du Groupe, d'accroissement de la mutualisation des résultats des Caisses régionales et permet le maintien et le renforcement de la solidarité économique entre les Caisses régionales qui existait déjà indirectement au travers de la participation de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales et de la garantie Switch CCI/CCA.

 

Post opération, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne conserve un niveau de solvabilité extrêmement solide. Sa réalisation entraine le débouclage de la garantie Switch avec effet au 1er juillet 2016 pour sa composante couvrant les CCI/CCA et le remboursement du dépôt auprès de Crédit Agricole SA relatif à cette garantie (5 milliards d'euros pour l'ensemble des Caisses régionales et 133 181 milliers d'euros pour Crédit Agricole Pyrénées Gascogne).

 

Note 1.4. Evénements postérieurs à l'exercice 2016

 

Aucun évènement significatif n'est intervenu postérieurement au 31/12/2016.

 

Note 2 : Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit.

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants :

 

Règlements

Date de publication

par l'Etat français

Date de 1ère application :

exercices ouverts à compter du

Applicable dans Crédit Agricole Pyrénées

Gascogne

Règlement ANC N°2015-04 relatif aux comptes annuels des organismes de logement social

Chapitres 1 à 3 et chapitres 5 à 7

04 juin 2015

1er janvier 2016

Non

Règlement ANC N°2015-05 Relatif aux instruments financiers à terme et aux opérations de couverture

02 juillet 2015

1er janvier 2017

ou par anticipation au 1er janvier 2016

Non

Règlement ANC N°2015-06 modifiant le règlement ANC N°2014-03 relatif aux comptes plan comptable général

23 novembre 2015

1er janvier 2016

Oui

Règlement ANC N°2016-01 Relatif aux comptes annuels de l'Association de Gestion du Fonds Paritaire National (AGFPN)

05 février 2016

1er janvier 2016

Non

Règlement de l'ANC n° 2016-02 relatif aux comptes annuels des organismes de titrisation.

11 mars 2016

1er janvier 2017

ou par anticipation au 1er janvier 2016

Non

Règlement de l'ANC n° 2016-03 15 avril 2016 relatif aux règles comptables applicables aux sociétés civiles de placement immobilier (SCPI)

15 avril 2016

1er janvier 2017

ou par anticipation au 1er janvier 2016

Non

Règlement de l'ANC n° 2016-04 Relatif aux sociétés de libre partenariat.

01 juillet 2016

31 décembre 2016

Non

Règlement de l'ANC n° 2016-06 relatif aux règles comptables applicables aux organismes de placement collectif

immobilier.

14 octobre2016

1er janvier 2016

Non

Règlement de l'ANC n° 2016-07 modifiant le règlement ANC N°2014-03 relatif au plan comptable général.

04 novembre 2016

1er janvier 2016

Oui

Règlement de l'ANC n° 2016-12 modifiant le règlement ANC N° 2015-11 du 26 novembre 2015 relatif aux comptes annuels des entreprises d’assurance

12 décembre 2016

1er janvier 2016

Non

Version consolidée du règlement n° 99-01 rassemblant l’ensemble des textes comptables applicables au secteur

associatif.

20 septembre 2016

1er janvier 2016

Non

 

Note 2.1. Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ;

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ;

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

En application de l'article 2131-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

L'application du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier l'existence d'un risque de crédit.

 

— Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances.

 

Elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration.

 

Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité.

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre :

- la valeur nominale du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement).

 

La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d'intérêt.

 

Les crédits restructurés font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de trente jours d'impayés.

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s'élève à 36 913 milliers d'euros au 31 décembre 2016 contre 34 327 milliers d'euros au 31 décembre 2015. Sur ces prêts, des décotes sont comptabilisées pour un montant de 297 milliers d'euros.

 

— Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins,

- la situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé, on peut conclure à l'existence d'un risque avéré,

- il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

 

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

– Créances douteuses non compromises :

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

– Créances douteuses compromises :

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.

 

— Dépréciations au titre du risque de crédit avéré

Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors-bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

—Traitement comptable des dépréciations

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrits dans la marge d'intérêt.

 

— Provisions au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement telles que les provisions Risques pays ou les provisions sectorielles généralement calculées à partir des modèles Bâlois. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

— Risques-pays

Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués « du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors-bilan, portés par un établissement directement ou au travers de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays ». (Note de la Commission Bancaire du 24 décembre 1998).

 

Lorsque ces créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles demeurent dans leur poste d'origine.

 

— Passage en perte

L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'il a de son activité.

 

Note 2.2. Portefeuille Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

 

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

— Titres de transaction

Ce sont des titres qui, à l'origine, sont :

- soit acquis avec l'intention de les revendre ou vendus avec l'intention de les racheter à court terme ;

- soit (le cas échéant) détenus par l'établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l'objet d'une rotation effective et d'un volume d'opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d'une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d'autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d'un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l'objet d'un engagement de vente dans le cadre d'une opération d'arbitrage effectuée sur un marché d'instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Hormis dans les cas prévus conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu'à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d'acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l'établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

— Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus.

 

– Obligations et autres titres à revenu fixe

Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

– Actions et autres titres à revenu variable

Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

- s'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

— Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341-2 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

— Titres de l'activité de portefeuille

Conformément aux articles 2351-2 à 2352-6 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

 

Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention envisagé afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l'objet d'une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

 

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

— Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité.

 

Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention.

 

L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ».

 

— Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

— Dates d'enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation.

 

— Pensions livrées

Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan.

 

Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan.

 

Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus.

 

— Reclassement de titres

Conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants :

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance,

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a pas opéré, en 2016, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Note 2.3. Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Le règlement de l'ANC n° 2015-06 modifie la comptabilisation au bilan du mali technique de fusion ainsi que son suivi dans les comptes sociaux. Le mali ne doit plus être comptabilisé globalement et systématiquement au poste « Fonds commercial » ; il doit être comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent.

 

Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement.

 

A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation.

 

Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d'amortissement

Foncier

Non amortissable

 

Gros œuvre

33 ans

25 ans

(Logements de fonction)

(Immeubles commerciaux)

Second œuvre

20 ans

 

Installations techniques

10 ans

15 ans

(Acquisition avant le 1er juillet 2016)

(Acquisition après le 1er Juillet 2016)

Agencements

10 ans

15 ans

(Acquisition avant le 1er Juillet 2016)

(Acquisition après le 1er Juillet 2016)

Matériel informatique

3 ou 4 ans (dégressif)

3 ans (dégressif)

(Acquisition avant le 1er Juillet 2016)

(Acquisition après le 1er Juillet 2016)

Coffre

10 ans

 

Agora (concept d'agences)

8 ans

 

Mobilier

8 ou 10 ans

7 ans

(Acquisition avant le 1er Juillet 2016)

(Acquisition après le 1er Juillet 2016)

Logiciels

12 mois

 

Sécurité

7 ans (dégressif)

 

Matériel spécialisé

5 ans

 

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

Note 2.4. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Note 2.5. Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ».

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10 % du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10 % du prix d'émission.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

Note 2.6. Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel.

 

Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

— Provision pour risques sur GIE d'investissement

Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.

 

Note 2.7. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

Au 31/12/2016, le montant du FRBG est de 148 871 milliers d'euros.

 

Note 2.8. Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5 Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

— Opérations de couverture

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

— Opérations de marché

Les opérations de marché regroupent :

- les positions ouvertes isolées (catégorie « a » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07),

- la gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » article 2522 du règlement ANC 2014-07).

 

Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

 

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif.

 

– Pour les instruments :

- en position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ;

- en position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ;

- faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé.

 

— Risque de contrepartie sur les dérivés

Conformément au règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de CVA.

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne.

 

Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables.

 

Elle repose :

- prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels,

- en l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région.

Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.

Opérations complexes

Une opération complexe se définit comme une combinaison synthétique d'instruments (de types, natures et modes d'évaluation identiques ou différents) comptabilisée en un seul lot ou comme une opération dont la comptabilisation ne relève pas d'une réglementation explicite et qui implique, de la part de l'établissement, un choix de principe.

 

Note 2.9. Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

 

Dans le cadre de l'application du Titre 7 Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Note 2.10. Intégration des succursales à l'étranger

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ne détient pas de succursale à l'étranger.

 

Note 2.11. Engagements hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne.

 

Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

 

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe aux notes 28 et 29.

 

Note 2.12. Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L'intéressement est couvert par l'accord du 18 juin 2015.

 

La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ».

 

Note 2.13. Avantages au personnel postérieurs à l'emploi

 

— Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014.

 

En application de ce règlement, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés.

Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation.

 

Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement,

- majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica de d'Adicam

 

— Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.

 

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ».

 

Note 2.14. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

 

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %.

 

Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle aurait été redevable en l'absence d'intégration fiscale.

 

En raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôts pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l'impôt.

 

Note 3 : Créances sur les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total

en principal

Créances

rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

975

 

 

 

975

 

975

3 062

à terme

56 155

76 823

70 000

 

202 978

187

203 165

178 678

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

647

647

 

647

647

Total

57 130

76 823

70 000

647

204 600

187

204 787

182 387

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

204 787

182 387

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

15 254

 

 

 

15 254

8

15 262

29 782

Comptes et avances à terme

6 312

69 482

58 853

239 226

373 873

1 494

375 367

1 115 526

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

21 566

69 482

58 853

239 226

389 127

1 502

390 629

1 145 308

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

390 629

1 145 308

Total

 

 

 

 

 

 

595 416

1 327 695

 

— Commentaires :

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 647 milliers d'euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 19 812 milliers d'euros.

 

Parmi les créances sur les établissements de crédit, aucune n'est éligible au refinancement de la banque centrale.

 

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4 : Opérations avec la clientèle

 

Note 4.1. Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Créances commerciales

20 719

474

5

 

21 198

 

21 198

20 727

Autres concours à la clientèle

623 871

1 138 612

3 836 641

5 943 877

11 543 001

70 955

11 613 956

10 838 798

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

42 772

 

 

 

42 772

624

43 396

56 056

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-201 435

-201 951

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

11 477 115

10 713 630

 

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 31 263 milliers d'euros.

 

Parmi les créances sur la clientèle 1 850 649 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2016 contre 1 676 074 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Le montant des créances restructurées au 31 décembre 2016 s'élève à 36 913 milliers d'euros contre 34 327 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

Opérations avec la clientèle - Analyse par zone géographique

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

France (y compris DOM-TOM)

11 546 090

10 775 585

Autres pays de L'U.E.

43 656

46 207

Autres pays d'Europe

3 529

2 781

Amérique du Nord

3 910

2 058

Amérique Centrale et Latine

187

345

Afrique et Moyen-Orient

7 290

6 581

Asie et Océanie (hors Japon)

2 309

1 811

Japon

 

 

Non ventilés et organismes internationaux

 

 

Total en principal

11 606 971

10 835 368

Créances rattachées

71 579

80 213

Dépréciations

-201 435

-201 951

Valeur nette au bilan

11 477 115

10 713 630

 

Note 4.3. Opérations avec la clientèle - Encours douteux et dépréciations par zone géographique

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Encours brut

Dont

encours douteux

Dont

Encours

Douteux

compromis

Dépréciations des

encours douteux

préciations des encours douteux

compromis

Encours brut

Dont

encours douteux

Dont

encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

préciations des encours douteux

compromis

France (y compris DOM-TOM)

11 617 419

303 309

190 622

-200 323

-138 890

10 855 438

305 138

183 632

-200 638

-135 211

Autres pays de L'U.E.

43 877

1 870

1 394

-1 106

-976

46 537

4

1 356

-1 307

-934

Autres pays d'Europe

3 537

6

 

-6

 

2 786

5

 

-3

 

Amérique du Nord

3 914

 

 

 

 

2 062

 

 

 

 

Amérique Centrale et Latine

188

 

 

 

 

347

 

 

-3

 

Afrique et Moyen-Orient

7 301

 

 

 

 

6 595

 

 

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

2 314

 

 

 

 

1 816

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Non ventilés et organismes internationaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

11 678 550

305 185

192 016

-201 435

-139 866

10 915 581

305 147

184 988

-201 951

-136 145

 

Note 4.4. Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Encours brut

Dont

encours douteux

Dont

encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

préciations des encours douteux

compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont

encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

préciations des encours douteux

compromis

Particuliers

5 643 692

107 692

59 821

-57 798

-35 482

4 970 619

108 508

58 273

-59 896

-35 085

Agriculteurs

1 167 404

35 432

21 591

-26 150

-17 729

1 128 121

38 467

19 806

-28 607

-16 861

Autres professionnels

1 438 791

47 652

30 556

-32 230

-23 222

1 317 573

48 148

27 994

-31 967

-20 418

Clientèle financière

260 458

5 066

1 278

-1 800

-430

278 023

1 746

1 074

-562

-326

Entreprises

2 082 994

107 515

77 075

-81 985

-61 622

2 097 379

105 985

75 754

-79 042

-61 780

Collectivités publiques

1 028 572

238

147

-206

-147

1 068 118

147

147

-147

-147

Autres agents économiques

56 639

1 590

1 548

-1 266

-1 234

55 749

2 146

1 941

-1 729

-1 528

Total

11 678 550

305 185

192 016

-201 435

-139 866

10 915 582

305 147

184 989

-201 950

-136 145

 

Note 5 : Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Placement

Titres de

l'activité de portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

48 859

48 859

43 907

dont surcote restant à amortir

 

 

 

2 526

2 526

 

dont décote restant à amortir

 

 

 

-1 079

-1 079

-1 079

Créances rattachées

 

 

 

586

586

563

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

49 445

49 445

44 471

Obligations et autres titres à revenu fixe (1):

 

 

 

 

 

 

Emis par organismes publics

 

 

 

46 386

46 386

52 834

Autres émetteurs

 

6 476

 

621 502

627 978

560 627

dont surcote restant à amortir

 

692

 

28 181

28 873

 

dont décote restant à amortir

 

 

 

-2 368

-2 368

-1 445

Créances rattachées

 

220

 

6 229

6 449

5 917

Dépréciations

 

-27

 

 

-27

-50

Valeur nette au bilan

 

6 669

 

674 117

680 786

619 328

Actions et autres titres à revenu variable

 

451 577

 

 

451 577

448 275

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

-864

 

 

-864

-1 297

Valeur nette au bilan

 

450 713

 

 

450 713

446 979

Total

 

457 382

 

723 562

1 180 944

1 110 778

Valeurs estimatives

 

484 823

 

751 721

1 236 544

1 157 149

(1) : dont 51 188 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre et 52 773 milliers d'euros au 31 décembre 2015

 

Il n'y a eu aucune cession de titres d'investissement avant leur échéance au cours de l'exercice 2016.

 

— Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes nettes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 27 660 milliers d'euros au 31 décembre 2016, contre 23 843 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

 

La valeur estimée des plus-values latentes nettes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 34 974 milliers d'euros au 31 décembre 2016, contre 30 090 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Note 5.1. Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Administration et banques centrales (y compris Etats) (1)

36 718

40 924

Etablissements de crédit

221 327

186 228

Clientèle financière

644 513

641 398

Collectivités locales

9 668

11 910

Entreprises, assurances et autres clientèles

213 715

181 276

Divers et non ventilés

 

 

Total en principal

1 125 941

1 061 736

Créances rattachées

6 449

5 917

Dépréciations

-891

-1 347

Valeur nette au bilan

1 131 499

1 066 306

(1) La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne détient des titres de dettes souveraines de l'Etat Français et du Royaume de Belgique.

 

Pour l'Etat Français, la valeur nette au bilan est de 28 929 milliers d'euros.

 

Pour le Royaume de Belgique, la valeur nette au bilan est de 19 930 milliers d'euros.

 

Note 5.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs

assimilées

Actions et autres titres

à revenu

variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs

assimilées

Actions et autres titres

à revenu

variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

674 364

48 859

451 577

1 174 800

613 461

43 907

448 275

1 105 643

dont titres cotés

489 763

48 859

 

538 622

433 363

43 907

 

477 270

dont titres non cotés (1)

184 601

 

451 577

636 178

180 098

 

448 275

628 373

Créances rattachées

6 449

586

 

7 035

5 917

563

 

6 480

Dépréciations

-27

 

-864

-891

-50

 

-1 297

-1 347

Valeur nette au bilan

680 786

49 445

450 713

1 180 944

619 328

44 470

446 978

1 110 776

— Commentaires :

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

- OPCVM français 4404milliers d'euros

dont OPCVM français de capitalisation 4129milliers d'euros

- OPCVM étrangers 75milliers d'euros

dont OPCVM étrangers de capitalisation 74milliers d'euros

 

Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l'actif du bilan pour 1427milliers d'euros. Leur valeur estimative au 3décembre 201s'élève à 1528milliers d'euros.

 

La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2016 :

 

(En milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

129 249

132 826

OPCVM obligataires

230 632

243 044

OPCVM actions

10 230

13 701

OPCVM autres

80 235

87 105

Total

450 346

476 676

 

Note 5.3. Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

23 998

40 666

195 970

413 730

674 364

6 449

680 813

619 377

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-27

-50

Valeur nette au bilan

23 998

40 666

195 970

413 730

674 364

6 449

680 786

619 327

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

5 040

 

5 053

38 766

48 859

586

49 445

44 471

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

5 040

 

5 053

38 766

48 859

586

49 445

44 471

 

Note 5.4. Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Encours bruts

Dont Encours douteux

Encours bruts

Dont Encours douteux

France (y compris DOM-TOM)

575 827

 

508 649

 

Autres pays de l'U.E.

136 760

 

143 725

 

Autres pays de l'Europe

7 336

 

 

 

Amérique du Nord

3 300

 

4 994

 

Amérique Centrale et du Sud

 

 

 

 

Afrique et Moyen-Orient

 

 

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

Total en principal

723 223

 

657 368

 

Créances rattachées

7 035

 

6 480

 

Dépréciations

-27

 

-50

 

Valeur nette au bilan

730 231

 

663 798

 

 

Note 6 : Titres de participation et de filiales

 

INFORMATIONS FINANCIERES

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part de

capital détenue

(En %)

Valeurs comptables des titres détenus - Brutes

Valeurs comptables des titres détenus - Nettes

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de Crédit Agricole

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit :

 

 

 

 

 

Participations dans des établissements de crédit :

 

 

 

 

 

SA Bankoa

27 529

109 104

94,81%

111 702

111 702

Autres parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

SAS CAM Energie

62 000

328

100,00%

90 350

90 350

SAS PG Immo

14 949

-404

100,00%

28 280

21 994

SAS PG Invest

3 822

3 193

100,00%

3 822

3 822

FPPG Saint Pierre

3 796

 

96,15%

3 650

3 650

Autres titres de participations :

 

 

 

 

 

SAS rue La Boétie

2 616 980

16 253 640

2,77%

505 549

505 549

SAS SACAM Mutualisation

18 556 677

 

2,72%

504 564

504 564

SAS SACAM Développement

725 471

62 071

2,64%

19 253

19 253

SAS SACAM International

522 023

89 878

2,62%

23 612

15 647

SAS SACAM Immobilier

139 588

-143

2,65%

3 702

3 702

Grand Sud-Ouest Capital

39 714

27 843

11,76%

6 148

6 148

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de Crédit Agricole

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit (ensemble)

 

 

 

 

 

Participations dans des établissements de crédit (ensemble)

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises liées (ensemble)

 

 

 

3 607

3 437

Autres titres de participation (ensemble)

 

 

 

17 328

14 943

Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

1 321 567

1 304 760

 

INFORMATIONS FINANCIERES

Prêts et avances consentis par la

société et non

encore remboursés

Montant des

cautions et avals donnés par

la société

PNB ou chiffre

d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé

Résultats

(Bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes

encaissés par la

société au cours de l'exercice

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de Crédit Agricole

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit :

 

 

 

 

 

Participations dans des établissements de crédit :

 

 

 

 

 

SA Bankoa

 

260 711

42 161

8 254

2 649

Autres parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

SAS CAM Energie

7 976

5 550

0

686

312

SAS PG Immo

5 491

 

8 552

598

 

SAS PG Invest

22 071

 

72

-229

 

FPPG Saint Pierre

 

 

 

 

 

Autres titres de participations :

 

 

 

 

 

SAS rue La Boétie

 

 

509 567

501 994

23 456

SAS SACAM Mutualisation

 

 

 

 

 

SAS SACAM Développement

9 954

 

97 358

27 580

804

SAS SACAM International

 

 

15 637

16 943

472

SAS SACAM Immobilier

 

 

4 180

4 180

 

Grand Sud-Ouest Capital

 

 

2 640

9 267

747

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de Crédit Agricole

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit (ensemble)

 

 

 

 

 

Participations dans des établissements de crédit (ensemble)

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises liées (ensemble)

1 284

 

 

 

 

Autres titres de participation (ensemble)

16 038

 

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées et participations

62 814

 

680 167

569 273

28 440

 

Note 6.1. Valeur estimative des titres de participation

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

241 411

267 805

213 760

279 224

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

36 823

36 823

35 381

35 381

Créances rattachées

85

85

322

322

Dépréciations

-6 456

 

-8 651

 

Valeur nette au bilan

271 863

304 713

240 812

314 927

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

1 080 156

1 316 507

551 285

749 804

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

25 992

25 900

24 865

24 865

Créances rattachées

286

286

283

283

Dépréciations

-10 442

 

-10 150

 

Sous-total titres de participation

1 095 992

1 342 693

566 283

774 952

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

3 202

3 203

4 501

4 501

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 202

3 203

4 501

4 501

Valeur nette au bilan

1 099 194

1 345 896

570 784

779 453

Total des titres de participation

1 371 057

1 650 609

811 596

1 094 380

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

1 324 769

 

769 546

 

Titres cotés

 

 

 

 

Total

1 324 769

 

769 546

 

 

Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché.

 

Note 7 : Variation de l'actif immobilisé

 

— Immobilisations financières

 

(En milliers d'euros)

01/01/2016

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions

(cessions, échéance)

Autres mouvements

(1)

31/12/2016

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

213 760

27 651

 

 

241 411

Avances consolidables

35 381

1 555

-113

 

36 823

Créances rattachées

322

179

-416

 

85

Dépréciations

-8 651

-2

2 197

 

-6 456

Valeur nette au bilan

240 812

29 383

1 668

 

271 863

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

551 285

504 564

-693

25 000

1 080 156

Avances consolidables

24 864

1 128

 

 

25 992

Créances rattachées

283

5

-2

 

286

Dépréciations

-10 150

-295

3

 

-10 442

Sous-total titres de participation

566 282

505 402

-692

25 000

1 095 992

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

4 501

 

-1 299

 

3 202

Avances consolidables

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

4 501

 

-1 299

 

3 202

Valeur nette au bilan

570 783

505 402

-1 991

25 000

1 099 194

Total

811 595

534 785

-323

25 000

1 371 057

(1) Augmentation de notre participation à hauteur de 25 000 milliers d’euros dans la SAS Rue La Boétie

 

Commentaires sur les principales variations intervenues au cours de l'exercice 2016 :

 

– Parts dans les entreprises liées :

- CAM Energie : augmentation de capital de 24 000 milliers d'euros

 

– Titres de participation :

- SACAM Mutualisation : entrée au capital au titre de l'opération de simplification du Groupe Crédit Agricole (cf point 1.3 Faits marquants de l'exercice) pour 504 564 milliers d'euros

- SAS Rue La Boétie : augmentation de notre participation à hauteur de 25 000 milliers d'euros.

 

— Immobilisations corporelles et incorporelles

 

(En milliers d'euros)

01/01/2016

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions

(cessions, échéance)

Autres

mouvements

31/12/2016

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

176 172

18 355

-7 836

 

186 691

Amortissements et dépréciations

-107 042

-9 931

672

 

-116 301

Mali technique de fusion sur immobilisation corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

Amortissements et dépréciations

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

69 130

8 424

-7 164

 

70 390

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

2 469

47

 

 

2 516

Amortissements et dépréciations

-603

-18

 

 

-621

Mali technique de fusion sur immobilisation incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

Amortissements et dépréciations

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

1 866

29

 

 

1 895

Total

70 996

8 453

-7 164

 

72 285

 

Note 8 : Actions propres

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ne détient pas d'actions propres.

 

Note 9 : Comptes de régularisation et actifs divers

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Autres actifs (1)

 

 

Instruments conditionnels achetés

16

29

Comptes de stock et emplois divers

922

1 138

Débiteurs divers (2)

241 701

202 600

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Comptes de règlement

64

85

Valeur nette au bilan

242 703

203 852

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

41 229

2 558

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

 

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

 

Charges constatées d'avance

1 046

590

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

3 081

2 395

Autres produits à recevoir

44 423

50 694

Charges à répartir

 

 

Autres comptes de régularisation

579

13 709

Valeur nette au bilan

90 358

69 946

Total

333 061

273 798

(1) Les montants incluent les créances rattachées.

(2) dont 342 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention.

 

Note 10 : Dépréciations inscrites en déduction de l'actif

 

(En milliers d'euros)

Solde au 01/01/2016

Dotations

Reprises et

utilisations

Désactualisation

Autres

mouvements

Solde au 31/12/2016

Sur opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

201 951

65 255

-64 034

-1 737

 

201 435

Sur opérations sur titres

1 347

651

-1 107

 

 

891

Sur valeurs immobilisées

18 801

298

-2 201

 

 

16 898

Sur autres actifs

1

22

 

 

 

23

Total

222 100

66 226

-67 342

-1 737

 

219 247

 

Note 11 : Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

3 625

 

 

 

3 625

1

3 626

2 054

à terme

 

 

 

646

646

18

664

647

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

3 625

 

 

646

4 271

19

4 290

2 701

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

57 122

 

 

 

57 122

13

57 135

78 650

Comptes et avances à terme

1 015 413

1 821 299

2 705 282

1 508 740

7 050 734

20 254

7 070 988

6 870 882

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

81

81

 

Valeur au bilan

1 072 535

1 821 299

2 705 282

1 508 740

7 107 856

20 348

7 128 204

6 949 532

Total

1 076 160

1 821 299

2 705 282

1 509 386

7 112 127

20 367

7 132 494

6 952 233

 

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale (Cf. Cadre Juridique et Financier).

 

Note 12 : Comptes créditeurs de la clientèle

 

Note 12.1. Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

3 579 613

 

 

 

3 579 613

199

3 579 812

3 146 748

Comptes d'épargne à régime spécial :

44 238

 

 

 

44 238

 

44 238

37 116

à vue

44 238

 

 

 

44 238

 

44 238

37 116

à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes envers la clientèle :

762 517

253 670

639 689

103 579

1 759 455

35 915

1 795 370

1 812 878

à vue

7 537

 

 

 

7 537

 

7 537

7 636

à terme

754 980

253 670

639 689

103 579

1 751 918

35 915

1 787 833

1 805 242

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

4 386 368

253 670

639 689

103 579

5 383 306

36 114

5 419 420

4 996 742

 

Note 12.2. Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par zone géographique

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

France (y compris DOM-TOM)

5 278 117

4 968 295

Autres pays de L'U.E.

64 204

993

Autres pays d'Europe

22 780

325

Amérique du Nord

6 667

25 733

Amérique Centrale et Latine

1 004

 

Afrique et Moyen-Orient

7 026

 

Asie et Océanie (hors Japon)

3 203

1 396

Japon

305

 

Non ventilés et organismes internationaux

 

 

Total en principal

5 383 306

4 996 742

Dettes rattachées

36 114

44 952

Valeur au bilan

5 419 420

5 041 694

 

Note 12.3. Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Particuliers

2 440 768

2 300 602

Agriculteurs

518 687

495 144

Autres professionnels

348 808

308 372

Clientèle financière

106 757

67 878

Entreprises

1 784 129

1 609 653

Collectivités publiques

22 144

24 701

Autres agents économiques

162 013

145 440

Total en principal

5 383 306

4 951 790

Dettes rattachées

36 114

44 952

Valeur au bilan

5 419 420

4 996 742

 

Note 13 : Dettes représentées par un titre

 

Note 13.1. Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Bons de caisse

 

 

 

 

 

 

 

6 575

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables (1)

 

30 150

20 000

70 000

120 150

1 704

121 854

153 191

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

30 150

20 000

70 000

120 150

1 704

121 854

159 766

 

Note 13.2. Emprunts obligataires (par monnaie d'émission)

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a procédé à l'émission d'aucun emprunt obligataire

 

Note 14 : Comptes de régularisation et passifs divers

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Autres passifs (1)

 

 

Opérations de contrepartie (titres de transaction)

 

 

Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

Instruments conditionnels vendus

16

29

Comptes de règlement et de négociation

 

 

Créditeurs divers

58 389

59 824

Versements restant à effectuer sur titres

20 861

4 340

Valeur au bilan

79 266

64 193

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

21 761

21 294

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

 

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d'avance

72 818

66 543

Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

8 694

8 326

Autres charges à payer

62 696

56 067

Autres comptes de régularisation

31 266

13 521

Valeur au bilan

197 235

165 751

Total

276 501

229 944

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 15 : Provisions

 

(En milliers d'euros)

Solde au 01/01/2016

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

Solde au 31/12/2016

Provisions pour engagements de retraite et assimilés (10)

105

 

 

-22

 

83

Provisions pour autres engagements sociaux

1 505

38

 

 

 

1 543

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

15 415

10 430

-699

-5 311

 

19 835

Provisions pour litiges fiscaux (1)

18

2 117

 

-18

 

2 117

Provisions pour autres litiges

5 796

7 402

-134

-5 596

 

7 468

Provision pour risques pays

 

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de crédit (2)

71 570

6 277

 

-4 165

 

73 682

Provisions pour restructurations

 

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts (3)

35 280

539

-100

-1 063

 

34 656

Provisions sur participations

 

 

 

 

 

 

Provisions pour risques opérationnels (4)

4 340

 

-2 075

-106

 

2 159

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (5)

10 869

4 508

 

 

 

15 377

Autres provisions

8 317

3 160

-2 106

-1 086

 

8 285

Valeur au bilan

153 215

34 471

-5 114

-17 367

 

165 205

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II. Elles comprennent également une provision pour filière aviaire.

(3) Comprend les provisions pour impôts différés sur les GIE fiscaux.

(4) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement.

(5) Voir note 16 ci-après

 

Outre les provisions pour engagements sociaux (médaille du travail), les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle. Le solde de cette provision est de 7 468 milliers d'euros.

 

Concernant les risques de crédit, le montant de 73 682 milliers d'euros inscrits dans les comptes au 31 décembre 2016 correspond à la provision collective pour 68 618 milliers d'euros et à une provision pour filière aviaire à hauteur de 5 065 milliers d'euros.

 

Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrées sur la base des modèles établis par le groupe Crédit Agricole.

 

Note 16 : Epargne-logement

 

— Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

788 443

616 792

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

459 152

447 486

Ancienneté de plus de 10 ans

478 085

489 625

Total plans d'épargne-logement

1 725 680

1 553 903

Total comptes épargne-logement

182 765

187 841

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 908 445

1 741 744

 

L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

— Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plans d'épargne-logement

4 170

6 039

Comptes épargne-logement

18 143

25 152

Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

22 313

31 191

 

— Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

5 691

3 430

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

2 499

1 555

Ancienneté de plus de 10 ans

7 187

5 884

Total plans d'épargne-logement

15 377

10 869

Total comptes épargne-logement

0

0

Total provision au titre des contrats épargne-logement

15 377

10 869

 

(En milliers d'euros)

01/01/2016

Dotations

Reprises

31/12/2016

Plans d'épargne-logement :

10 869

4 508

0

15 377

Comptes épargne-logement :

0

 

 

0

Total provision au titre des contrats épargne-logement

10 869

4 508

0

15 377

 

La dotation de la provision épargne logement au 31 décembre 2016 est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte.

 

Note 17 : Engagements sociaux – Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est à jour de ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes de prestations définies.

 

A ce titre, les engagements actualisés par la compagnie d'assurance du Groupe, à savoir Prédica, ont été couverts par les versements correspondants, ainsi que le retracent les tableaux communiqués par l'assureur.

 

Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographique, et selon la méthode dite de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne applique, depuis le 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l'autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires (cf note 2.13 des principes et méthodes comptables) et notamment la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor sans seuil.

 

— Variations de la dette actuarielle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dette actuarielle au 31/12/N-1

24 099

24 342

Coût des services rendus sur l'exercice

1 497

1 682

Coût financier

483

356

Cotisations employés

0

0

Modifications, réductions et liquidations de régime

0

-280

Variation de périmètre

-95

-176

Indemnités de cessation d'activité

0

0

Prestations versées (obligatoire)

-1 307

-1 960

(Gains) / pertes actuariels

3 079

136

Dette actuarielle au 31/12/n

27 756

24 099

 

— Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Coût des services rendus

1 716

1 682

Coût financier

483

356

Rendement attendu des actifs

-425

-306

Coût des services passés

0

-280

Amortissement des (Gains) / pertes actuariels net

252

265

(Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes

 

 

(Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

2 026

1 716

 

— Variations de juste valeur des actifs des régimes

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1

20 714

20 655

Rendement attendu des actifs

425

306

Gains / (pertes) actuariels

16

149

Cotisations payées par l'employeur

1 828

1 738

Cotisations payées par les employés

0

0

Modifications, réductions et liquidations de régime

0

0

Variation de périmètre

-95

-176

Indemnités de cessation d'activité

0

0

Prestations payées par le fonds

-1307

-1960

Juste valeur des actifs / droits a remboursement au 31/12/N

21 583

20 712

 

— Composition des actifs des régimes

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Composition des actifs

 

 

% des produits de taux

84,10%

84,20%

% d'actions & diversifiés

9,60%

9,70%

% autres actifs

6,30%

6,10%

 

— Variation de la provision

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dette actuarielle au 31/12/N

-27 758

-24 099

Impact de la limitation d'actifs

0

0

Gains et (pertes) actuariels restant à étaler

6 092

3 282

Juste valeur des actifs fin de période

21 583

20 714

Position nette (passif) / actifs au 31/12/N

-83

-103

 

— Rendement des actifs des régimes

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Taux d'actualisation

de 0,89 % à 1,37 %

de 1,04 % à 2,05 %

Taux technique

de 1,04% à 2,05%

de 2,56% à 1,74%

Taux du rendement attendu des actifs du régime

1,58%

2,08%

Taux du rendement effectif des actifs du régime

 

 

Indemnité de fin de carrière :

 

 

de 16 à 29 ans

4,40%

4,40%

de 30 à 50 ans

2,80%

2,80%

de 51 à 65 ans

1,60%

1,60%

Retraite

de 2.00 % à 5.20 %

de 2.00 % à 5.20 %

 

— Hypothèses actuarielles utilisées

Au 31 décembre 2016, les taux de sensibilité démontrent que :

- une variation de plus 50 bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 3.80 % ;

- une variation de moins de 50 bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 4.11 %.

 

Note 18 : Fonds pour risques bancaires généraux

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Fonds pour risques bancaires généraux

148 871

148 871

Valeur au bilan

148 871

148 871

 

Note 19 : Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme

 

20 000

25 000

 

45 000

892

45 892

45 889

Euro

 

20 000

25 000

 

45 000

892

45 892

45 889

Autres devises de l’Union Europ.

 

 

 

 

 

 

 

 

Franc Suisse

 

 

 

 

 

 

 

 

Dollar

 

 

 

 

 

 

 

 

Yen

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres devises

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

Euro

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres devises de l’Union Europ.

 

 

 

 

 

 

 

 

Franc Suisse

 

 

 

 

 

 

 

 

Dollar

 

 

 

 

 

 

 

 

Yen

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres devises

 

 

 

 

 

 

 

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

143 830

143 830

2 795

146 625

163 410

Dépôts de Garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

 

20 000

25 000

143 830

188 830

3 687

192 517

209 299

(1) durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5 ans.

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 5 335 milliers d'euros au 31 décembre 2016 contre 5 503 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

(En milliers d'euros)

Montant

Taux

TSR Radian échéance 26/06/2019

25 000 

6,145 %

TSR Radian échéance 15/11/2017

20 000 

3,73 %

 

Note 20 : Variation des capitaux propres (avant répartition)

 

— Variation des capitaux propres

 

(En milliers d'euros)

Capitaux propres

Capital

Réserve légale

Réserve statutaire

Primes, autres réserves et report à nouveau

Ecarts conversion / réévaluation

Provisions réglementées & subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31/12/2014

58 701

820 321

243 646

280 632

 

162

97 173

1 500 635

Dividendes versés au titre de N-2

 

 

 

 

 

 

-11 031

-11 031

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

 

 

 

 

 

 

 

Affectation du résultat social N-2

 

64 607

21 536

 

 

 

-86 143

 

Report à nouveau

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l’exercice N-1

 

 

 

 

 

 

104 932

104 932

Autres variations

 

 

 

 

 

2

 

2

Solde au 31/12/2015

58 701

884 928

265 182

280 632

 

164

104 931

1 594 538

Dividendes versés au titre de N-1

 

 

 

 

 

 

-11 608

-11 608

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

 

 

 

 

 

 

 

Affectation du résultat social N-1

 

69 993

23 331

 

 

 

-93 325

 

Report à nouveau

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l’exercice N

 

 

 

 

 

 

90 501

90 501

Autres variations

 

 

 

 

 

-5

 

-5

Solde au 31/12/2016

58 701

954 921

288 513

280 632

 

159

90 501

1 673 427

 

Primes, autres réserves et report à nouveau :

- dont 202 050 milliers d'euros de primes d'émission, dont 78 553 milliers d'euros de primes de fusion.

 

Note 21 : Composition des fonds propres

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Capitaux propres

1 673 427

1 594 539

Fonds pour risques bancaires généraux

148 871

148 871

Dettes subordonnées et titres participatifs

192 517

209 299

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Total des fonds propres

2 014 815

1 952 709

 

Note 22 : Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations

 

(En milliers d'euros)

Solde 31/12/2016

Solde 31/12/2015

Opérations avec les entreprises

liées et les participations

Opérations avec les entreprises

liées et les participations

Créances

56212

29444

Sur les établissements de crédit et institutions financières

565 308

1 294 165

Sur la clientèle

904

1 279

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Dettes

29622

14012

Sur les établissements de crédits et institutions financières

7 093 736

6 924 782

Sur la clientèle

6 361

9 917

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

192 525

209 313

Engagements donnés

60512

06260

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

2 648

95 049

Engagements de financement en faveur de la clientèle

655

355

Garanties données à des établissements de crédit

247 211

642 211

Garanties données à la clientèle

358 998

329 645

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

Note 23 : Transactions effectuées avec les parties liées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne effectue toutes les transactions avec les parties liées aux conditions normales de marché.

 

Note 24 : Opérations effectuées en devises

 

— Contributions par devise au bilan

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

15 147 736

14 840 413

14 470 467

14 168 481

Autres devises de l’Union Europ.

1 795

1 795

768

768

Franc Suisse

743

743

782

782

Dollar

26 493

26 493

31 402

31 402

Yen

 

 

 

 

Autres devises

1 736

1 736

1 738

1 738

Valeur brute

15 178 503

14 871 180

14 505 157

14 203 171

Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation

171 033

259 109

161 550

241 436

Dépréciations

-219 247

 

-222 100

 

Total

15 130 289

15 130 289

14 444 607

14 444 607

 

Note 25 : Opérations de change, prêts et emprunts en devises

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Opérations de change au comptant

 

 

 

 

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

42 044

42 003

105 268

105 201

Devises

21 546

21 546

53 971

53 971

Euros

20 498

20 457

51 297

51 230

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

42 044

42 003

105 268

105 201

 

Opérations sur instruments financiers à terme

 

Encours Notionnel

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Opérations de

couverture

Opérations autres

que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

3 621 343

182 978

3 804 321

2 678 655

Opérations sur marchés organisés (1)

 

 

 

 

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations de gré à gré (1)

3 621 343

182 978

3 804 321

2 678 655

Swaps de taux d'intérêt

3 621 343

182 978

3 804 321

2 678 655

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

59 426

59 426

4 538

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments sur action et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

59 426

59 426

4 538

Options de swaps de taux

 

 

 

 

Achetées

 

 

 

 

Vendues

 

 

 

 

Instruments de taux d'intérêts à terme

 

 

 

 

Achetés

 

1 667

1 667

1 838

Vendus

 

1 667

1 667

1 838

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

28 046

28 046

431

Vendus

 

28 046

28 046

431

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

Contrats de dérivés de crédit

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Total

3 621 343

242 404

3 863 747

2 683 193

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

Note 26.1. Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle

 

Encours notionnels

(En milliers d'euros)

Total 31/12/2016

Dont opérations effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés

organisés et assimilés

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

8 372

47 720

 

56 092

8 372

47 720

 

56 092

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

504 326

1 320 610

1 979 385

3 804 321

504 326

1 320 610

1 979 385

3 804 321

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

3 334

 

3 334

 

3 334

 

3 334

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

512 698

1 371 664

1 979 385

3 863 747

512 698

1 371 664

1 979 385

3 863 747

 

 

 

Swaps de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

82 576

1 470

 

84 046

82 576

1 470

 

84 046

 

 

 

Sous total

82 576

1 470

 

84 046

82 576

1 470

 

84 046

 

 

 

Total

595 274

1 373 134

1 979 385

3 947 793

595 274

1 373 134

1 979 385

3 947 793

 

 

 

 

Encours notionnels

(En milliers d'euros)

Total 31/12/2015

Dont opérations effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés

organisés et assimilés

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

862

 

 

862

862

 

 

862

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

713 717

469 904

1 495 035

2 678 656

713 717

469 904

1 495 035

2 678 656

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

3 676

0

3 676

 

3 676

 

3 676

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

714 579

473 580

1 495 035

2 683 194

714 579

473 580

1 495 035

2 683 194

 

 

 

Swaps de devises

0

0

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

208 671

1 799

 

210 470

208 671

1 799

 

210 470

 

 

 

Sous total

208 671

1 799

 

210 470

208 671

1 799

 

210 470

 

 

 

Total

923 250

475 379

1 495 035

2 893 664

923 250

475 379

1 495 035

2 893 664

 

 

 

 

Note 26.2. Instruments financiers à terme : juste valeur

 

(En milliers d'euros)

Juste Valeur Positive au 31/12/2016

Juste Valeur Négative au 31/12/2016

Encours

Notionnel au 31/12/2016

Juste Valeur Positive au 31/12/2015

Juste Valeur Négative au

31/12/2015

Encours

Notionnel au 31/12/2015

Futures

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

1

56 092

-1

 

862

Options de taux

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

18 947

144 589

3 804 321

11 776

134 482

2 678 656

Caps, Floors, Collars

 

 

3 334

 

 

3 676

Forward taux

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Sous total

18 947

144 590

3 863 747

11 775

134 482

2 683 194

Swaps de devises

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

 

 

84 046

 

 

210 470

Sous total

 

 

84 046

 

 

210 470

Total

18 947

144 590

3 947 793

11 775

134 482

2 893 664

 

Note 26.3. Information sur les Swaps

 

— Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt

 

(En milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

163 842

748 746

2 872 596

29 835

Contrats assimilés (1)

 

 

 

 

(1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 2521-1 du règlement ANC 2014-07.

 

Note 27 : Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

Dans le cadre de la surveillance réglementaire des risques interbancaires en général et du risque de contrepartie sur les instruments dérivés en particulier, la Caisse Régionale s'appuie sur les règles suivantes :

 

— Organisation par unités spécialisées et par métiers :

Les limites par contrepartie sont décidées en Comité Financier, sur proposition du service Trésorerie et Gestion Actif Passif. Elles sont communiquées aux opérateurs autorisés et suivies par l'unité « Ratios et Middle Office ». La mise à jour des limites a lieu annuellement. Un suivi de l'évolution des ratings est assuré tout au long de l'exercice.

 

— Procédures internes pour la fixation des règles de prise et de suivi du risque :

Les contreparties bancaires potentielles font l'objet de limites globales d'engagement, en risques et en durée, par nature de risque (bilan ou hors bilan). Conformément aux recommandations prudentielles formulées par le Groupe, le calcul des limites fait référence :

- aux fonds propres consolidés de la CR (10% maximum par contrepartie hors Groupe Crédit Agricole),

- à la solidité financière de la contrepartie, appréhendée, entre autres, au travers de ses fonds propres et de son rating,

- à la nature de l'activité de la contrepartie (banque commerciale ou de marché),

- à la nature de l'engagement (bilan ou hors bilan).

 

La Caisse Régionale procède trimestriellement à la déclaration réglementaire sur les risques interbancaires.

 

En 2016, les opérations suivantes ont été réalisées avec des contreparties hors groupe Crédit Agricole (il s'agit de la mise en place de nouveaux swaps) :

- 4 swaps de macro couverture avec JP MORGAN pour un montant notionnel global de 81 468 milliers d'euros. Ces swaps ont une valeur de marché cumulée négative de 295 milliers d'euros au 31/12/2016.

- 1 swap de macro couverture avec Natixis pour un montant notionnel global de 50 000 milliers d'euros. Ce swap a une valeur de marché cumulée positive de 55 milliers d'euros au 31/12/2016.

- 4 swaps de macro couverture avec la Société Générale pour un montant notionnel de 143 167 milliers d'euros. Ces swaps ont une valeur de marché négative de 47 milliers d'euros au 31/12/2016.

 

— Méthodologie de mesure des risques :

Le principe retenu est celui de la non compensation des positions pour une même contrepartie. Le risque de contrepartie sur le hors bilan est composé du coût de remplacement des contrats (risque courant), mais aussi du risque potentiel futur. La quotité de consommation globale des limites se calcule comme la valeur de marché positive de l'opération, majorée d'un add-on (pourcentage de la valeur nominale multipliée par la durée résiduelle de l'opération). Ce facteur de majoration évolue avec la nature des contrats.

 

Note 28 : Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

1 156 973

1 064 901

Engagements en faveur d'établissements de crédit

2 648

95 049

Engagements en faveur de la clientèle

1 154 325

969 852

Ouverture de crédits confirmés

627 665

547 749

Ouverture de crédits documentaires

9 129

887

Autres ouvertures de crédits confirmés

618 536

546 862

Autres engagements en faveur de la clientèle

526 660

422 103

Engagements de garantie

95080

28664

Engagements d'ordre d'établissement de crédit

314 590

728 100

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

327

568

Autres garanties

314 263

727 532

Engagements d'ordre de la clientèle

642 490

553 564

Cautions immobilières

141 319

101 231

Autres garanties d'ordre de la clientèle

501 171

452 333

Engagements sur titres

660

656

Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Autres engagements à donner

660

656

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

12720

8198

Engagements reçus d'établissements de crédit

122 720

87 198

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

32355

93500

Engagements reçus d'établissements de crédit

417 579

287 797

Engagements reçus de la clientèle

2 908 776

2 646 703

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

625 464

556 152

Autres garanties reçues

2 283 312

2 090 551

Engagements sur titres

660

656

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Autres engagements reçus

660

656

 

Engagements donnés de garantie d'ordre d'établissements de crédit – Autres garanties : dont 247 211 milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée le 2 janvier 2014 pour 642 211 milliers d'euros.

 

Note 29 : Actifs donnés et reçus en garantie

 

— Créances apportées en garantie :

Au cours de l'année 2016, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a apporté 3 330 787 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3 291 661 milliers d'euros en 2015. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

En particulier, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a apporté :

- 1 850 838 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 823 566 milliers d'euros en 2015 ;

- 307 606 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 297 339 milliers d'euros en 2015 ;

- 1 172 342 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 170 756 milliers d'euros en 2015.

 

Note 30 : Engagements donnés aux entreprises liées

 

— Engagements de financement

Parmi les filiales de la Caisse Régionale, c'est la banque espagnole Bankoa, intervenant sur le Pays Basque espagnol, qui génère les relations financières les plus importantes.

 

Ces relations financières avec Bankoa, qui fait partie du périmètre de consolidation, sont approuvées par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, au titre des conventions réglementées. Elles portent à la fois sur des contre-garanties de crédits clientèle (cf paragraphe « engagements de garantie » ci-après), un accès à des lignes de refinancement et des garanties financières visant à respecter des contraintes réglementaires dans le cadre de l'activité bancaire espagnole et européenne.

 

La Caisse Régionale aide ainsi sa filiale à sécuriser sa liquidité. Pour cela, Bankoa cherche à diversifier ses sources de refinancement : refinancement direct sur le marché interbancaire, refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. via la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, refinancement auprès de la Banque Européenne d'Investissement contre garanti par la Caisse Régionale et, depuis 2013, émission de covered bonds en remplacement de la titrisation d'actifs qui n'étaient plus éligibles au refinancement de la BCE. Le refinancement de Bankoa via la Caisse Régionale, approuvé en Conseil d'Administration de cette dernière avait été porté à un montant maximum de 1 100 millions d'euros en 2011, ramené à 750 millions d'euros en 2012. Cet engagement a été remplacé en 2014 par un engagement de financement à première demande de 40 millions d'euros dans une limite interne de refinancement abaissée à 400 millions d'euros. Au 31/12/2016, cette ligne à première demande est entièrement utilisée et l'encours de refinancement global accordé à Bankoa de 183 millions d'euros, en hausse de 8 % par rapport à l'année précédente.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a également consenti 2 648 milliers d'euros d'engagement de financement suite à l'appel de collatéral de la SFH CA Home Loan.

 

— Engagements de garantie

D'un montant global de 688 196 milliers d'euros, les opérations les plus significatives sont :

- 247 211 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA dans le cadre de l'opération Switch, pour garantir la valeur de mise en équivalence de la participation de CASA dans les Caisses Régionales de Crédit Agricole,

- 260 711 milliers d'euros en faveur de Bankoa SA, en contre garantie de dossiers de financement de sa clientèle,

- 40 000 milliers d'euros de garanties données au nom de Bankoa, pour l'émission d'obligations hypothécaires achetées par la BEI,

- 90 milliers d'euros de contre garanties accordées à l'ICO (Instituto de Credito Official) afin de permettre à Bankoa d'accéder à des refinancements à taux bonifiés,

- 77 516 milliers d'euros de contre garanties à des filiales de crédit-bail du Groupe Crédit Agricole (Lixxbail, Finamur, Auxifip) au titre de contrats de crédit-bail qu'elles ont conclu avec nos clients.

- 5 550 milliers d'euros à notre filiale CAM Energie au titre d'une garantie à première demande couvrant des avances en comptes courants et des investissements en capital et en titres obligataires,

- le solde des engagements, soit 57 116 milliers d'euros, porte essentiellement sur des garanties accordées à d'autres Caisses Régionales de Crédit Agricole et à CACIB dans le cadre de financements en pool.

 

Note 31 : Engagements de crédit-bail

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'exerce pas d'activité de crédit-bail. Elle contre-garantit cependant des engagements de crédit-bail octroyés à sa clientèle par les sociétés de crédit-bail du groupe Crédit Agricole et constitue le cas échéant des provisions à ce titre.

 

Note 32 : Opérations de désendettement de fait et de titrisation

 

Note 32.1. Désendettement de fait

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de ce type.

 

Note 33 : Produits nets d'intérêts et revenus assimilés

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Sur opérations avec les établissements de crédit

2 299

2 802

Sur opérations internes au Crédit Agricole

27 813

35 515

Sur opérations avec la clientèle

329 184

366 000

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

12 692

11 412

Produit net sur opérations de macro-couverture

 

 

Sur dettes représentées par un titre

2 660

1 881

Autres intérêts et produits assimilés

2 075

 

Intérêts et produits assimilés

376 723

417 610

Sur opérations avec les établissements de crédit

-6 837

-1 199

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-100 581

-139 070

Sur opérations avec la clientèle

-59 000

-62 163

Charge nette sur opérations de macro-couverture

-8 553

-16 802

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

-2 452

-1 998

Sur dettes représentées par un titre

-6 586

-6 670

Autres intérêts et charges assimilées

-72

-209

Intérêts et charges assimilées

-184 081

-228 111

Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1)

192 642

189 499

 

Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2016 est de 5 335 milliers d'euros, il était de 5 503 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.

 

Note 34 : Revenus des titres

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

29 671

41 607

Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille

 

 

Opérations diverses sur titres

 

 

Total des revenus des titres à revenus variables

29 671

41 607

 

Note 35 : Produit net des commissions

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

1 059

-135

924

3 325

-194

3 131

Sur opérations internes au crédit agricole

14 355

-19 047

-4 692

16 645

-17 770

-1 125

Sur opérations avec la clientèle

43 494

-835

42 659

42 314

-811

41 503

Sur opérations sur titres

15

-146

-131

 

-69

-69

Sur opérations de change

194

-1

193

198

-1

197

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

60

 

60

135

 

135

Sur prestations de services financiers (1)

108 387

-7 871

100 516

101 915

-8 383

93 532

Provision pour risques sur commissions

212

-235

-23

189

-199

-10

Total produit net des commissions

167 776

-28 270

139 506

164 721

-27 427

137 294

(1) dont prestations assurance-vie : 17 279 milliers d'euros.

 

Note 36 : Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Solde des opérations sur titres de transaction

 

 

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

573

593

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

123

-1 017

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

696

-424

 

Note 37 : Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

-652

-942

Reprises de dépréciations

1 107

1 068

Dotations ou reprises nettes aux dépréciations

455

126

Plus-values de cession réalisées

2 080

3 342

Moins-values de cession réalisées

-550

-321

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

1 530

3 021

Solde des opérations sur titres de placement

1 985

3 147

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

 

 

Reprises de dépréciations

 

 

Dotations ou reprises nettes aux dépréciations

 

 

Plus-values de cession réalisées

 

 

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

 

 

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

1 985

3 147

 

Note 38 : Autres produits et charges d'exploitation bancaire

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Produits divers

7 139

2 870

Quote part des opérations faites en commun

 

 

Refacturation et transfert de charges

 

 

Reprises provisions

20

21

Autres produits d'exploitation bancaire

7 159

2 891

Charges diverses

-449

-333

Quote part des opérations faites en commun

-329

-142

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations provisions

-26

-20

Autres charges d'exploitation bancaire

-804

-495

Total autres produits et charges d'exploitation bancaire

6 355

2 396

 

Produits divers : dont 5 103 milliers d'euros de complément de prix de cession perçu dans le cadre de l'opération de titrisation FCT Crédit Agricole Habitat 2015.

 

Note 39 : Charges générales d'exploitation

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-68 464

-64 697

Charges sociales

-31 160

-29 469

dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

-7 242

1 751

Intéressement et participation

-13 192

-14 166

Impôts et taxes sur rémunérations

-13 930

-13 621

Total des charges de personnel

-126 746

-121 953

Refacturation et transferts de charges de personnel

6 141

5 890

Frais de personnel nets

-120 605

-116 063

Frais administratifs

 

 

Impôts et taxes (1)

-11 531

-8 757

Services extérieurs et autres frais administratifs

-67 580

-62 716

Total des charges administratives

-79 111

-71 473

Refacturation et transferts de charges administratives

568

592

Frais administratifs nets

-78 543

-70 881

Charges générales d'exploitation

-199 148

-186 944

(1) dont 1 160 milliers d'euros au titre du fonds de résolution.

 

— Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE)

Au titre de l'exercice écoulé, un montant de 2 673 milliers d'euros a été accordé à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au titre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi contre 2 633 milliers d'euros au titre de 2015.

 

A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne consacre une part significative de ses ressources à des dépenses éligibles au CICE telles que les investissements dans ses agences, la rénovation de ses sites, les investissements en matériels pour son activité commerciale (automates fiduciaires, tablettes tactiles en agences etc…), dans les nouvelles technologies ou de la formation.

 

Par ailleurs, en augmentant le résultat conservé par la Caisse Régionale, le CICE permet l'amélioration des ratios de solvabilité qui déterminent la capacité d'une banque à continuer à développer ses activités.

 

— Effectif moyen

– Effectif par catégorie

(Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité)

 

Catégories de personnel

31/12/2016

31/12/2015

Cadres

402

404

Non cadres

1 264

1 251

Total de l'effectif moyen

1 666

1 655

dont : France

1 665

1 655

Etranger

1

 

dont : personnel mis à disposition

48

44

 

— Rémunérations des dirigeants

 

(En milliers d’euros)

31/12/2016

31/12/2015

Rémunération (1) des mandataires sociaux

937

694

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

1 316 

1 218 

Total rémunération

2 253 

1 912 

(1) Rémunérations brutes déclarées

 

Note 40 : Coût du risque

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dotations aux provisions et dépréciations

-87 081

-80 650

Dépréciations de créances douteuses

-62 950

-63 978

Autres provisions et dépréciations

-24 131

-16 672

Reprises de provisions et dépréciations

72 383

71 196

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

56 599

55 183

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

15 784

16 013

Variation des provisions et dépréciations

-14 698

-9 454

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

-2 485

-2 210

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

-9 126

-14 147

Décote sur prêts restructurés

-155

-241

Récupérations sur créances amorties

805

944

Autres pertes

2

-3 677

Autres produits

 

3 677

Coût du risque

-25 657

-25 108

(1) dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 6 497 milliers d'euros

dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises : 1 845 milliers d'euros

(2) dont 784 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) dont 959 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(4) dont 6 497 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

 

Note 41 : Résultat net sur actifs immobilisés

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

-297

-307

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-297

-307

Reprises de dépréciations

2 201

1 836

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme (1)

2 201

1 836

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

1 904

1 529

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

1 904

1 529

Plus-values de cessions réalisées

105

126

Sur titres d'investissement

 

123

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

105

3

Moins-values de cessions réalisées

 

-14

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

-14

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus et moins-values de cessions

105

112

Sur titres d'investissement

 

123

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

105

-11

Solde en perte ou en bénéfice

2 009

1 641

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

606

1 181

Moins-values de cessions

-13

-7

Solde en perte ou en bénéfice

593

1 174

Résultat net sur actifs immobilises

2 602

2 815

(1) Dont reprises de provisions sur titres PG Immo pour 2 000 milliers d'euros.

 

Note 42 : Charges et produits exceptionnels

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’a comptabilisé aucune charge ni aucun produit exceptionnel au cours de l’exercice 2016.

 

Note 43 : Impôt sur les bénéfices

 

En milliers d'euros

31/12/2016

31/12/2015

Charge d'impôt courant

46 726

50 602

Charge / produit d'impôt différé

(624)

(830)

Dot° / Rep provision pour litige IS

2 117

 

Impôt sur les bénéfices

48 219

49 771

 

— Intégration fiscale :

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est intégrée fiscalement au sein du groupe Crédit Agricole. A ce titre, Crédit Agricole S.A a réalloué à la Caisse Régionale 819 milliers d'euros au titre de l'intégration fiscale du groupe Crédit Agricole pour l'exercice 2016.

 

L'intégration fiscale des filiales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a quant à elle généré un surplus d'impôt sur les sociétés de 93 milliers d'euros.

 

Note 44 : Informations relatives aux résultats des activités bancaires

 

Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d'activité suivants :

- Banque de proximité en France

- Gestion pour compte propre et divers

- Services financiers spécialisés

- Banque de détail à l'étranger

- Gestion d'actifs, assurance et banque privée

- Banque de financement et d'investissement

 

Le métier de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est la banque de proximité.

 

En termes de zone géographique, la Caisse Régionale n'intervient que sur le territoire français.

 

Note 45 : Affectation des résultats

 

En milliers d'euros

31/12/2016

31/12/2015

Résultat Net

90 501

104 932

Affectation à la réserve légale

60 277

69 993

Affectation aux réserves facultatives

20 092

23 331

Affectation à la réserve spéciale Mécénat

 

 

Rémunération des parts sociales

454

404

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par SACAM Mutualisation

6 795

 

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par C.A.S.A

 

7 866

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés des autres détenus

2 882

3 337

 

— Projet de résolution

Affectation du bénéfice de l'exercice 2016 de la Caisse Régionale

 

L'Assemblée Générale, conformément à l'article 40 des statuts, approuve l'affectation du bénéfice de l'exercice 2016 de la Caisse Régionale qui s'élève à 90 500 508,36 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d'Administration, de la manière suivante :

- 453 595,56 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 1.20 % net du nominal des parts rémunérées ;

- 6 794 900,03 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés, émis en 2001 et détenus par la SAS Sacam Mutualisation, le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l'article 4.4 du protocole d'accord du 22 novembre 2001 ;

- 2 882 480,58 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires ;

- 60 277 149,14 € au titre de la réserve légale, soit les ¾ du solde disponible ;

- 20 092 383,05 € au titre des réserves facultatives, soit le ¼ disponible.

 

Note 46 : Implantation dans des états ou territoires non coopératifs

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts.

 

Note 47 : Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

 

Collège des Commissaires aux Comptes de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne

 

(En milliers d'euros)

EY

%

PriceWaterhouseCoopers

%

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (*)

139

 

136

 

Autres services

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes

0

 

0

 

Autres prestations (1)

 

 

 

 

Services autres que la certification des comptes (2)

13

 

4

 

Total

152

52,05 %

140

47,95 %

y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes.

(1) pour 2016, prestations du 1er janvier au 16 juin 2016

(2) pour 2016, prestations à partir du 17 juin 2016

 

V. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels

 Exercice clos le 31 décembre 2016

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31décembre 2016, sur :

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

 

- Comme indiqué dans les notes 2.1 et 15 de l'annexe aux comptes annuels, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

 

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe aux comptes annuels. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

 

- Votre caisse régionale détient des titres en portefeuille. La note 2.2 de l'annexe aux comptes annuels expose les règles et les méthodes comptables relatives à ces titres. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans ces notes de annexes et leur correcte application.

 

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.6 et 2.13 de l’annexe aux comptes annuels.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n’avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Bordeaux et Toulouse, le 10 mars 2017

 

Les Commissaires aux comptes

 

Partie B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2016

 

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne en date du 26 janvier 2017

et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 30 mars 2017.

 

Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers.

 

I. – Cadre général

 

Présentation juridique de l’entité

 

Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 RCS TARBES

Société coopérative à capital variable

Code NAF : 6419Z

 

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy - BP 329 – 65003 TARBES Cedex

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

— Un Groupe bancaire d’essence mutualiste

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.

 

Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 9,2 millions de sociétaires qui élisent quelques 30 902 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.

 

La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.

 

— La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

 

L’opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016. L’essentiel des Certificats Coopératifs d’Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d’Associé (« CCA ») des Caisses régionales détenus par Crédit Agricole S.A. ont été cédés dans une holding (« Sacam Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses régionales.

 

(Cf. note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période", paragraphe "Opération de simplification capitalistique du groupe Crédit Agricole").

 

 

(1) 100 % des parts sociales de la Caisse régionale

 

Relations internes au Crédit Agricole

 

— Mécanismes financiers internes

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

– Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

– Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

– Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

– Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

– Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

– Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

– Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

– Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453.

 

Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l’année 2014 (directive BRRD, transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français au règlement sur le mécanisme de résolution unique) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit.

Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.

 

Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu’organe central, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.

 

L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du Réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.

 

Dans la conduite de son action en tant qu’autorité de résolution, le Conseil de Résolution Unique doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu’il aurait subies si l’entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d’insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l’article L.613-57-I du Code monétaire et financier et à l’article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l’existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par le Conseil de Résolution Unique, sans qu’il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte.

 

– Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

L’opération de simplification de la structure du Groupe s’est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation (Cf. note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période", paragraphe "Opération de simplification capitalistique du groupe Crédit Agricole"). Crédit Agricole S.A. n’étant plus au capital des Caisses régionales à l’issue de l’opération (à l’exception de 4 Caisses régionales pour lesquels Crédit Agricole S.A. a conservé une partie marginale des CCA pour des raisons juridiques) ; celle-ci s’est accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch.

 

Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3), s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat.

 

A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant.

Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant désormais aux participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels : on parle désormais des garanties Switch Assurance. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

 

La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement, en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, pourrait restituer (ou peut restituer) les indemnisations préalablement perçues.

 

Sur le plan prudentiel :

- Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant des garanties accordées par les Caisses régionales ;

- Les Caisses régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A.

 

Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales.

 

Sur le plan comptable :

Les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque d’assurance au sens de la norme IFRS 4.

 

La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme.

 

Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d’hypothèse raisonnables de retour à meilleure fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque.

 

Il convient de noter que l’activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s’apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d’estimer s’il existe un risque d’indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n’étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l’activation des garanties sous forme d’appel ou de retour à meilleure fortune.

 

— Informations relatives aux parties liées

 

– Avec les Caisses Locales

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne étant avec les Caisses Locales l’entité consolidante, il n’y a pas de relation avec une société mère, des co-entreprises où elle serait co-entrepreneur, des entreprises associées ou des entités exerçant un contrôle conjoint.

 

Au 31/12/2016, le montant des comptes courants bloqués des Caisses Locales dans la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s’élève à 143 830 milliers d’euros.

 

– Avec ses filiales

Parmi les filiales de la Caisse Régionale, c’est la banque espagnole Bankoa, intervenant sur le Pays Basque espagnol, qui génère les relations financières les plus importantes.

 

Ces relations financières avec, Bankoa, qui fait partie du périmètre de consolidation, sont approuvées par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, au titre des conventions réglementées. Elles portent à la fois sur des contre-garanties de crédits clientèle, un accès à des lignes de refinancement et des garanties financières visant à respecter des contraintes réglementaires dans le cadre de l’activité bancaire espagnole.

 

Ainsi, afin de sécuriser Bankoa contre la défaillance d’un débiteur important, la Caisse Régionale contre garantit 261 millions d'euros de prêts clientèle. Ces contre garanties induisent 6,3 millions d’euros de provisions inscrites au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Par ailleurs, la Caisse Régionale aide sa filiale à sécuriser sa liquidité. Pour cela, Bankoa cherche à diversifier ses sources de refinancement : refinancement direct sur le marché interbancaire, refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. via la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, refinancement auprès de la Banque Européenne d’Investissement contre garanti par la Caisse Régionale et, depuis 2013, émission de covered bonds en remplacement de la titrisation d’actifs qui n’étaient plus éligibles au refinancement de la BCE. Le refinancement de Bankoa via la Caisse Régionale, approuvé en Conseil d’Administration de cette dernière avait été porté à un montant maximum de 1 100 millions d’euros en 2011 puis ramené en 2012 à 750 millions d’euros. Cet engagement a été remplacé en 2014 par un engagement de financement à première demande de 40 millions d’euros. Au 31/12/2016, l’utilisation de cette ligne est de 40 millions d’euros.

 

Une caution complémentaire a été mise en place fin novembre 2012 auprès de la BEI, afin de garantir une ligne de crédit de 40 millions d’euros destiné au financement des PME.

 

Un autre type de garantie est accordé à l’I.C.O. (Instituto de Credito Official) afin de permettre à Bankoa de distribuer des crédits à taux bonifiés. Cette garantie se monte à 0,09 millions d’euros au 31/12/2016.

 

Concernant son autre filiale espagnole, la société de bourse Mercagentes, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne qui détenait 100% des parts, a procédé, en novembre 2015, à la cession de toutes ses parts à Bankoa. Une fusion-absorption s’est opérée de façon rétrospective au 01/01/2016 entre Mercagentes et Bankoa.

 

Concernant l’activité d’agence immobilière du réseau Square Habitat, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a maintenu son soutien financier au travers d’une avance en comptes courants d’associés afin de financer les besoins de ses propres filiales ou de nouvelles acquisitions, qui se monte à 5,5 millions d’euros au 31/12/2016.

 

La filiale PG Invest, détenue à 100% également par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, est dédiée aux prises de participations sur le territoire de Pyrénées Gascogne.

 

Elle possède par exemple, depuis 2007, une société de capital risques, détenant des participations dans des sociétés régionales en relation commerciale avec la Caisse Régionale. Elle a à ce jour investi 6,644 millions d’euros en capital dans cette filiale.

 

La SAS CAM ENERGIE, créée en 2009, est une holding destinée à regrouper les investissements de la Caisse Régionale dans les énergies renouvelables.

 

Elle intervient essentiellement sur les régions du grand sud-ouest mais aussi à l’échelle nationale.

 

La première réalisation d’envergure s’est faite en 2010 suite la mise en service de la SNC SAINT CLAR. Le parc solaire au sol d’une puissance de 8.907 kwc, installé sur un terrain de 23 ha était à l’époque parmi les plus puissants de ce type sur le sol métropolitain.

 

La SA CAM ENERGIE détient, en date du 31/12/2016, 30 filiales spécialisées dans la production d’énergie photovoltaïque ou hydroélectrique, pour une puissance installée de 70,26 GWc au 31/12/2016.

 

En vendant l’électricité produite à EDF, ces sociétés ont dégagé un chiffre d’affaires de 27,6 M€ et un résultat net de 28K€ avant retraitements de consolidation.

 

La SAS CAM ENERGIE SERVICE, dédiée essentiellement à la maintenance des centrales photovoltaïques, mais aussi à l'assistance à maîtrise d'ouvrage, est en date du 31 décembre 2016 détenue à hauteur de 30% par la SA CAM ENERGIE.

 

La méthode de consolidation du groupe CAM ENERGIE a évolué au cours de l’année 2016 : la méthode d’intégration globale est désormais appliquée avec la création d’un palier opaque.

 

Par ailleurs la SAS CAM ENERGIE et la SAS PG INVEST relèvent du périmètre d’intégration fiscale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Ce groupe d’intégration fiscale, inchangé en 2016, est lui-même entré, au cours de l’exercice 2010, dans un régime de groupe fiscal avec Crédit Agricole S.A. En application de cette convention, Crédit Agricole S.A. est l’unique interlocuteur de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne pour le versement des acomptes et du solde de l’IS. 

 

En 2016, comme en 2015, les acomptes d’IS et la dette d’IS de ce groupe d’intégration fiscale (la Caisse Régionale et les filiales citées ci-dessus) ont été payés à Crédit Agricole S.A. La convention de régime de groupe fiscal est neutre pour la Caisse Régionale qui continuera à constater dans ses comptes une charge d’IS égale à celle qu’elle aurait constatée si elle était demeurée tête de son propre groupe fiscal, à l’exception d’une quote-part de l’économie d’IS constatée par Crédit Agricole S.A. et reversée à la Caisse Régionale sur les dividendes perçus des sociétés membres du groupe fiscal et sur la neutralisation de la quote-part de frais et charges sur les dividendes reçus de SAS RUE LA BOETIE. Pour l’exercice 2016, ce gain fiscal s’élève à 0,8 millions d’euros.

 

- Avec le Groupe Crédit Agricole

Cf. paragraphe « Relations internes au Crédit Agricole » ci-dessus.

 

- Avec les dirigeants de la Caisse Régionale

Cf. paragraphe 7.7.

 

II. – Etats financiers consolidés

 Compte de résultat

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Intérêts et charges assimilées

4.1

214 767

249 665

Commissions (produits)

4.2

181 531

178 948

Commissions (charges)

4.2

-28 966

-28 111

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

-467

-605

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4 - 6.4

33 920

28 758

Produits des autres activités

4.5

41 129

12 859

Charges des autres activités

4.5

-1 835

-1 931

Produit net bancaire

 

440 079

439 583

Charges générales d'exploitation

4.6 - 7.1 - 7.4 - 7.6

-235 862

-222 295

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-22 845

-9 275

Résultat brut d’exploitation

 

181 372

208 013

Coût du risque

4.8

-31 497

-30 627

Résultat d'exploitation

 

149 875

177 386

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

-4 327

1 165

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôt

 

145 548

178 551

Impôts sur les bénéfices

4.10

-48 406

-61 635

Résultat net d'impôt des activités abandonnées

 

 

 

Résultat net

 

97 142

116 916

Participations ne donnant pas le contrôle

 

655

580

Résultat net – part du groupe

 

96 487

116 336

 

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Résultat net

 

97 142

116 916

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

4.11

-3 063

13

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence

4.11

-3 063

13

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence

4.11

620

-5

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

-2 443

8

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

4.11

-7 721

11 866

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

4.11

1 684

4 871

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence

4.11

-6 037

16 737

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables part du Groupe, des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence

4.11

-1 700

1 245

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

4.11

-7 737

17 982

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

4.11

-10 180

17 990

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

86 962

134 906

Dont part du Groupe

 

86 184

134 578

Dont participations ne donnant pas le contrôle

 

780

326

 

Bilan actif

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Caisse, banques centrales

6.1

125 806

196 132

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2 - 6.9

9 048

8 538

Instruments dérivés de couverture

3.2 - 3.4

11 991

4 944

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4 - 6.7 - 6.8 - 6.9

1 838 005

1 333 339

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1 - 3.3 - 6.5 - 6.7 - 6.9

538 163

1 208 618

Prêts et créances sur la clientèle

3.1 - 3.3 - 6.5 - 6.7 - 6.9

13 248 671

12 335 459

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

28 551

24 411

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.6 - 6.7 - 6.9

547 861

471 406

Actifs d'impôts courants et différés

6.13

25 078

75 902

Comptes de régularisation et actifs divers

6.14

362 315

285 595

Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

6.16

13 269

13 909

Immobilisations corporelles

6.17

273 413

84 152

Immobilisations incorporelles

6.17

11 117

8 563

Ecarts d'acquisition

6.18

9 666

 

Total de l'actif

 

17 042 954

16 050 968

 

Bilan passif

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Banques centrales

6.1

266 200

186 582

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

18 405

18 031

Instruments dérivés de couverture

3.2 - 3.4

130 745

118 509

Dettes envers les établissements de crédit

3.3 - 6.10

7 277 811

6 943 690

Dettes envers la clientèle

3.1 - 3.3 - 6.10

6 676 773

6 084 356

Dettes représentées par un titre

3.2 - 3.3 - 6.11

167 125

260 906

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

773

174

Passifs d'impôts courants et différés

6.13

13 664

63 543

Comptes de régularisation et passifs divers

6.14

286 519

248 112

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

Provisions

6.19

67 387

47 417

Dettes subordonnées

3.2 - 3.3 - 6.11

46 154

45 945

Total dettes

 

14 951 556

14 017 265

Capitaux propres

 

2 091 398

2 033 703

Capitaux propres - part du Groupe

 

2 082 746

2 026 315

Capital et réserves liées

 

467 526

483 665

Réserves consolidées

 

1 500 297

1 397 575

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

18 436

28 739

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées

 

 

 

Résultat de l'exercice

 

96 487

116 336

Participations ne donnant pas le contrôle

 

8 652

7 388

Total du passif

 

17 042 954

16 050 968

 

Tableau de variation des capitaux propres

 

(En milliers d'Euros)

Part du Groupe

Capital et réserves liées

Capital

Primes et Réserves consolidées liées

au capital (1)

Elimination des titres auto-détenus

Autres instruments de capitaux propres

Total Capital et Réserves consolidées

Capitaux propres au 1er janvier 2015

202 640

1 677 912

-15

0

1 880 537

Augmentation de capital

428

 

7

 

435

Variation des titres auto-détenus

 

 

 

 

0

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

 

0

Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

 

0

Dividendes versés en 2015

 

 

 

 

0

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

270

 

 

270

Mouvements liés aux paiements en actions

 

 

 

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

428

270

7

0

705

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

0

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres hors résultat des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

0

Résultat 2015

 

 

 

 

0

Autres variations

 

-3

 

 

-3

Capitaux propres au 31 décembre 2015

203 068

1 678 179

-8

0

1 881 239

Affectation du résultat 2015

 

103 170

 

 

103 170

Capitaux propres au 1er janvier 2016

203 068

1 781 349

-8

0

1 984 409

Augmentation de capital

-16 033

 

-103

 

-16 136

Variation des titres auto-détenus

 

 

 

 

0

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

 

0

Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

 

0

Dividendes versés en 2016

 

 

 

 

0

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

-718

 

 

-718

Mouvements liés aux paiements en actions

 

268

 

 

268

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

-16 033

-450

-103

0

-16 586

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

0

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres hors résultat des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

0

Résultat 2016

 

 

 

 

0

Autres variations

 

 

 

 

0

Capitaux propres au 31 décembre 2016

187 035

1 780 899

-111

0

1 984 409

(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle.

 

(en milliers d'euros)

Part du Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net

Capitaux propres

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres au 1er janvier 2015

13 669

-3 173

10 497

13 140

1 904 174

Augmentation de capital

 

 

0

 

435

Variation des titres auto-détenus

 

 

0

 

0

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

0

 

0

Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2015

 

 

0

-13 140

-13 140

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

0

 

270

Mouvements liés aux paiements en actions

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

0

0

0

-13 140

-12 435

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

18 425

8

18 433

 

18 433

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres hors résultat des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

0

Résultat 2015

 

 

0

116 336

116 336

Autres variations

-190

 

-190

 

-193

Capitaux propres au 31 décembre 2015

31 904

-3 165

28 740

116 336

2 026 315

Affectation du résultat 2015

 

 

0

103 170

 

Capitaux propres au 1er janvier 2016

31 904

-3 165

28 740

13 166

2 026 315

Augmentation de capital

 

 

0

 

-16 136

Variation des titres auto-détenus

 

 

0

 

0

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

0

 

0

Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2016

 

 

0

-13 166

-13 166

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

0

 

-718

Mouvements liés aux paiements en actions

 

 

0

 

268

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

0

0

0

-13 166

-29 752

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-7 861

-2 443

-10 304

 

-10 304

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres hors résultat des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

0

Résultat 2016

 

 

0

96 487

96 487

Autres variations

 

 

0

 

0

Capitaux propres au 31 décembre 2016

24 043

-5 608

18 436

96 487

2 082 746

 

(En milliers d'euros)

Participations ne donnant pas le contrôle

Capitaux propres

consolidés

Capital

réserves liées et

résultat

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres

Gains et pertes comptabilisés

directement en capitaux propres recyclables

Gains et pertes comptabilisés

directement en

capitaux propres non recyclables

Total des gains

et pertes

comptabilisés

directement en capitaux propres

Capitaux propres au 1er janvier 2015

7084

380

 

380

7464

1 911 638

Augmentation de capital

 

 

 

0

0

435

Variation des titres auto-détenus

 

 

 

0

0

0

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

0

0

0

Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

0

0

0

Dividendes versés en 2015

-125

 

 

0

-125

-13 265

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

0

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

-278

 

 

0

-278

-8

Mouvements liés aux paiements en actions

 

 

 

0

0

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

-403

0

0

0

-403

-12 838

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

-443

 

-443

-443

17 990

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres hors résultat des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

0

0

Résultat 2015

580

 

 

0

580

116 916

Autres variations

 

190

 

190

190

-3

Capitaux propres au 31 décembre 2015

7 261

127

0

127

7 388

2 033 703

Affectation du résultat 2015

 

 

 

0

0

 

Capitaux propres au 1er janvier 2016

7 261

127

0

127

7 388

2 033 703

Augmentation de capital

 

 

 

0

0

-16 136

Variation des titres auto-détenus

 

 

 

0

0

0

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

0

0

0

Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

0

0

0

Dividendes versés en 2016

-145

 

 

0

-145

-13 311

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

0

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

625

 

 

0

625

-93

Mouvements liés aux paiements en actions

5

 

 

0

5

273

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

485

0

0

0

485

-29 267

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

124

 

124

124

-10 180

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres hors résultat des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

0

0

Résultat 2016

655

 

 

0

655

97 142

Autres variations

 

 

 

0

0

0

Capitaux propres au 31 décembre 2016

8 401

251

0

251

8 652

2 091 398

 

Les principaux éléments ayant contribué à la variation des capitaux propres au cours de l’exercice 2016 sont les suivants :

– Diminution du capital des CL : -16M€

– Dividendes versés par la CR et les CL : -13M€

– Gains et pertes en capitaux propres : -10M€

- Actifs financiers disponibles à la vente : +12M€

- IAS 19 : -2M€

- Variation de périmètre de CAM Energie : -20M€

 

CAM Energie constitue un palier de sous-consolidation au sein du Groupe Pyrénées Gascogne, afin d’améliorer la présentation de ses comptes consolidés. Les impacts au niveau des capitaux sont les suivants :

 

— Sur les réserves consolidées part du groupe : -715 K€ avec le détail ci-dessous :

– Entrée de périmètre des filiales : -295 K€

- entrée de périmètre des filiales consolidées : -5 239K€

- Comptabilisation d’un écart d’acquisition : 9 666 K€

- Annulation des résultats antérieurs des filiales conso : -4 722 K€

– Augmentation de capital de CAM Energie souscrite par la CR : -420 K€ (imputation des frais d’augmentation de capital sur la prime d’émission)

 

— Sur les réserves de réévaluation part du groupe : - 20 166 K€ avec le détail ci-dessous :

– Entrée de périmètre des filiales : -14 427 K€

– Correction de la réévaluation de CAM Hydro au 31/12/15 : -5 739 K€

 

— Sur le résultat conso part du groupe : -1 353K€ (quote-part du groupe)

 

— Au niveau des minoritaires : + 809 K€

– Réserves consolidées : +625 K€ (Entrée de périmètre des filiales du Groupe CAM Energie conso)

– Résultat conso : 184 K€ (minoritaires des filiales du Groupe CAM Energie conso)

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

– Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

– Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.

 

– Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

– La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Résultat avant impôt

145 548

178 551

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

22 842

9 273

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

32 170

35 165

Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence

 

 

Résultat net des activités d'investissement

3 207

-1 943

Résultat net des activités de financement

2 695

2 361

Autres mouvements (5)

16 775

-16 400

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

77 689

28 456

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

879 849

140 791

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-370 938

-54 576

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-174 483

-291 500

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-54 679

-53 321

Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence (1)

 

 

Impôts versés

-46 268

-52 085

Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

233 481

-310 691

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

456 718

-103 684

Flux liés aux participations (2)

-516 192

-33 446

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-34 772

-11 519

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-550 964

-44 965

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (3)

-21 252

37 163

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (4)

-2 626

-2 327

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-23 878

34 836

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

-118 124

-113 813

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

-8 030

105 783

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

9 632

44 921

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

-17 662

60 862

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

-126 154

-8 030

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

-140 394

9 632

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

14 240

-17 662

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

-118 124

-113 813

* Composé du solde net du poste Caisse et banques centrales, hors intérêts courus et y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées.

** Composé du solde des postes Comptes ordinaires débiteurs sains et Comptes et prêts au jour le jour sains tels que détaillés en note 6.5 et des postes Comptes ordinaires créditeurs et Comptes et emprunts au jour le jour tels que détaillés en note 6.10 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole) ;

(1) Pour l’année 2016, ce montant est nul, car aucune participation dans une entreprise a été mise en équivalence.

(2) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". Au cours de l’année 2016, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s’élève à 516 192 milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes :

- Augmentation de participations non consolidées de nos filiales : -9 714 milliers d’euros

- Entrée de périmètre dans CAM Energie : 9 116 milliers d’euros

- Augmentation des participations de la CR dans CAM Energie : - 8 615 milliers d’euros

- Souscription à l’augmentation de capital de SACAM Mutualisation : -504 564 milliers d’euros

- Souscription de la Caisse Régionale de Crédit Mutuel Pyrénées Gascogne au capital du Fonds St Pierre : - 3 650 milliers d’euros

- Souscription de titres de participation par nos filiales CAM Energie et PG Immo : -2 194 milliers d’euros

- Cession de participations pour la Caisse Régionale, Bankoa et CAM Energie : + 2 382 milliers d’euros

(3) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne à ses actionnaires, à hauteur de 11 203 milliers d’euros pour l’année 2016.

(4) Au cours de l’année 2016, il n’y a pas eu d’émissions nettes de dettes subordonnées.

(5) Le poste « Autres mouvements » s’élève à 16 775 milliers d’euros et concerne essentiellement la Caisse Régionale. Il comprend pour -5 340 milliers d’euros les impacts des éléments calculés de la rémunération avec étalement au TIE et pour 19 752 milliers d’euros les autres comptes de régularisation.

 

III. – Notes annexes aux états financiers

 1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés.

 

1.1. Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2016 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2015.

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2016 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2016. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Applicable dans le Groupe

Améliorations des IFRS cycle 2010-2012 :

17 décembre 2014

(UE n° 2015/28)

 

 

- IFRS 2 Paiement fondé sur des actions : Reformulation de la définition d’une condition d’acquisition de droits

 

1er février 2015 (1)

 

Oui

 

- IFRS 3 Regroupement d’entreprises : Harmonisation sur la comptabilisation d’un ajustement éventuel du prix ; évaluation à la juste valeur des compléments de prix éventuels

 

1er février 2015 (1)

 

Oui

 

- IFRS 8 Secteurs opérationnels : Regroupement de secteurs opérationnels et réconciliation des actifs sectoriels avec le total des actifs

 

1er février 2015 (1)

 

Oui

 

- IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 38 Immobilisations incorporelles : Clarification sur la méthode optionnelle de réévaluation des immobilisations corporelles et incorporelles

 

1er février 2015 (1)

 

Non

 

- IAS 24 Information relative aux parties liées : Modification de la définition d’une partie liée

 

1er février 2015 (1)

Oui

Amendement IAS 19 Avantages du personnel

Régimes à prestations définies : précision sur la comptabilisation des cotisations des membres du personnel qui se rattachent aux services rendus mais qui ne dépendent pas du nombre d’années de service

17 décembre 2014 

(UE n°2015/29)

1er février 2015 (1)

Oui

Amendement à IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 41 Agriculture

Evaluation d’un actif biologique selon IAS 41 s’il ne correspond pas à une plante productrice

23 novembre 2015

(UE 2015/2113)

1er janvier 2016

Non

Amendement à IFRS 11 Partenariats 

Comptabilisation des acquisitions d'intérêts dans une activité conjointe selon IFRS 3 si les actifs acquis constituent un "business" au sens d'IFRS 3 et non un simple groupe d’actifs

24 novembre 2015

(UE 2015/2173)

1er janvier 2016

Oui

Amendement à IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 38 Immobilisations incorporelles 

Clarifications sur la méthode d’amortissement fondée sur le revenu (interdite sous IAS 16 et acceptable sous IAS 38)

02 décembre 2015

(UE 2015/2231)

1er janvier 2016

Oui

Améliorations des IFRS cycle 2012-2014 :

15 décembre 2015

(UE 2015/2343)

 

 

- IFRS 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente : 

Précision sur les modifications apportées à un plan de cession lorsqu’un actif non courant destiné à être cédé doit être reclassé en actif non courant destiné à être distribué, et réciproquement

 

1er janvier 2016

Oui

- IFRS 7 Instruments financiers Informations à fournir :

Clarification sur le maintien d’implication continue aux contrats de services dont la rémunération dépend de la performance des actifs transférés

Informations non obligatoires pour les arrêtés intermédiaires sur la compensation des actifs et passifs financiers

 

1er janvier 2016

Oui

- IAS 19 Avantages au personnel :

Précision sur le taux de rendement des obligations d’Etat utilisé pour l’actualisation de la dette actuarielle

 

1er janvier 2016

Oui

- IAS 34 Information financière intermédiaire : Clarification sur l’emplacement possible des autres informations à fournir

 

1er janvier 2016

Oui

Amendement à IAS 1 Présentation des états financiers 

Objectif d’amélioration de la présentation d’informations

18 décembre 2015

(UE 2015/2406)

1er janvier 2016

Oui

Amendement IAS 27 Etats financiers individuels

Autorisation à l’utilisation de la méthode de la mise en équivalence dans les états financiers individuels

18 décembre 2015

(UE 2015/2441)

1er janvier 2016

Non

Amendement à IFRS 10-IFRS 12-IAS 28

Entités d'investissement : application de l'exception à la consolidation

22 septembre 2016

(UE 2016/1703)

1er janvier 2016

Non

(1) Soit à partir du 1er janvier 2016 dans le Groupe.

 

Il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.

 

Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Applicable dans le Groupe

IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients

Remplacement d’IAS 11 sur la reconnaissance des contrats de construction et d’IAS 18 sur la reconnaissance des produits ordinaires

22 septembre 2016

(UE 2016/1905)

1er janvier 2018

Oui

IFRS 9 Instruments financiers

Remplacement d’IAS 39 - Instruments financiers : classification et évaluation, dépréciation, couverture

22 novembre 2016

(UE 2016/2067)

1er janvier 2018

Oui

 

— Norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients

La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018 (conformément au règlement UE 2016/1905). L’amendement « Clarification d’IFRS 15 » qui apporte des précisions complémentaires est en cours d’adoption par l’Union européenne et devrait entrer en vigueur à la même date.

 

Pour la première application de cette norme, le groupe Crédit Agricole a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l’effet cumulatif au 01/01/2018, sans comparatif au niveau de l’exercice 2017, et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers.

 

La norme IFRS 15 remplacera les normes IAS 11 Contrats de construction, IAS 18 Produits des activités ordinaires, ainsi que toutes les interprétations liées IFRIC 13 Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15 Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18 Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31 Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité.

 

Elle regroupe dans un texte unique les principes de comptabilisation des revenus issus des ventes de contrats à long terme, ventes de biens, ainsi que des prestations de services qui n’entrent pas dans le champ d’application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39), aux contrats d’assurance (IFRS 4) ou aux contrats de location (IAS 17). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire.

 

Une étude d’impact de la mise œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole est en cours de réalisation, avec des premiers résultats attendus début 2017.

 

En l’état actuel de ses analyses, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’attend pas d’impacts significatifs sur son résultat.

 

— Norme IFRS 9 Instruments Financiers

La norme IFRS 9 Instruments Financiers est appelée à remplacer la norme IAS 39 Instruments financiers. Elle a été adoptée par l’Union européenne le 22 novembre 2016 et publiée au Journal Officiel de l’Union européenne le 29 novembre 2016. Elle entrera en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.

 

Elle définit de nouveaux principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture.

 

— Les principales évolutions apportées par la norme

– Classement et évaluation des actifs financiers

Sous IFRS 9, les critères de classement et d’évaluation dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié d’instrument de dette (i.e. prêt, avance, crédit, titre obligataire, part de fonds) ou d’instruments de capitaux propres (i.e. action).

 

S’agissant des instruments de dettes (prêts et titres à revenus fixes ou déterminables), la norme IFRS 9 s’appuie sur le modèle de gestion d’une part et sur l’analyse des caractéristiques contractuelles d’autre part, pour classer et évaluer les actifs financiers.

 

Les trois modèles de gestion :

- Le modèle de pure collecte dont l’intention est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie ;

- Le modèle mixte dont l’intention est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie et de céder l’actif s’il existe une opportunité ; et

- Le modèle de pure cession dont l’intention est de céder l’actif.

 

Les caractéristiques contractuelles (test ‘Solely Payments of Principal & Interests’ ou test ‘SPPI’) :

Ce second critère est appliqué aux caractéristiques contractuelles du prêt ou du titre de dette pour en déduire l’éligibilité définitive de l’instrument à une catégorie comptable de classement et d’évaluation.

 

Lorsque l’instrument de dette a des flux de trésorerie attendus qui ne reflètent pas uniquement des éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts (i.e. taux simple), ses caractéristiques contractuelles sont jugées trop complexes et dans ce cas, le prêt ou le titre de dette est comptabilisé à la juste valeur par résultat quel que soit le modèle de gestion. Sont visés les instruments qui ne respectent pas les conditions du test ‘SPPI’.

 

Sur cet aspect, certains points d’interprétation sont encore à l’étude au niveau de l’IASB. Ainsi, le groupe Crédit Agricole suit attentivement les discussions à l’IASB relatives notamment à certaines indemnités de remboursement anticipé et prendra en compte le cas échéant les conclusions de ces discussions.

 

Sur la base des critères énoncés ci-dessus :

- Un instrument de dette est comptabilisé au coût amorti à condition d’être détenu en vue d’en percevoir les flux de trésorerie représentatifs uniquement d’éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts respectant le test SPPI.

- Un instrument de dette est comptabilisé à la juste valeur par capitaux propres recyclables à condition d’être dans un modèle mixte de collecte de flux de trésorerie et de revente en fonction des opportunités, sous réserve que ses caractéristiques contractuelles soient également représentatives d’éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts respectant le test SPPI.

- Un instrument de dette qui n’est pas éligible à la catégorie coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables est enregistré en juste valeur par résultat. C’est le cas notamment des instruments de dette dont le modèle de gestion est de pure cession. Cela concerne également les parts d’OPCVM non consolidées qui sont des instruments de dette ne respectant pas le test SPPI indépendamment du modèle de gestion.

 

S’agissant des instruments de capitaux propres (investissements de type actions), ils doivent être, par défaut, comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction).

 

En synthèse, l’application du volet classement et évaluation d’IFRS 9 devrait conduire à une augmentation de la part des instruments financiers – OPCVM et instruments de capitaux propres – valorisés à la juste valeur par résultat. Globalement, les prêts et créances respectent le test SPPI et resteront au coût amorti.

 

– Dépréciation

La norme IFRS 9 instaure un nouveau modèle de dépréciation qui exige de comptabiliser les pertes de crédit attendues (‘Expected Credit Losses’ ou ‘ECL’) sur les crédits et les instruments de dette évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, sur les engagements de prêts et sur les contrats de garantie financière qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur, ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et créances commerciales.

 

Cette nouvelle approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues alors que dans le modèle de provisionnement d’IAS 39, elle est conditionnée par la constatation d’un événement objectif de perte avérée.

 

L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuelles et ceux attendus (incluant le principal et les intérêts).

 

La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut.

 

Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique.

 

La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle (downturn) pour la perte en cas de défaut.

 

L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (‘Loss Given Default’ ou ‘LGD’).

 

Le nouveau modèle de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes :

- 1ère étape : dès la comptabilisation initiale de l’instrument (prêt, titre de dette, garantie …), l’entité comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ;

- 2ème étape : dans un deuxième temps, si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l’entité comptabilise les pertes prévues sur sa durée de vie ;

- 3ème étape : dans un troisième temps, dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l’entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité.

 

Concernant la deuxième étape, le suivi et l’estimation de la dégradation significative du risque de crédit peuvent être effectués sur une base individuelle de niveau transactionnel ou sur une base collective de niveau portefeuille en regroupant les instruments financiers en fonction de caractéristiques communes de risque de crédit. La démarche repose sur l’utilisation d’un large éventail d’informations, incluant des données historiques de pertes observées, des ajustements de nature conjoncturelle et structurelle, ainsi que des projections de pertes établies à partir de scénarii raisonnables.

 

Cette dégradation dépend du niveau de risque à la date de comptabilisation initiale et doit être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (3ème phase).

 

Afin d’apprécier la dégradation significative, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s’inscrit dans le processus du groupe Crédit Agricole fondé sur deux niveaux d’analyse :

- Un premier niveau dépendant de règles et de critères absolus et relatifs qui s’imposent à l’ensemble des entités du Groupe ;

- Un deuxième niveau lié à l’appréciation en local de critères qualitatifs du risque porté par le Groupe sur ses portefeuilles pouvant conduire à durcir les critères de dégradation définis en premier niveau (bascule d’un portefeuille ou sous-portefeuille en phase 2 d’ECL à maturité).

 

Il existe une présomption réfutable de dégradation significative en présence d’un impayé de plus de trente jours. Le Groupe pourra réfuter cette présomption sur le périmètre des encours pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits, en particulier les expositions suivies en méthodes avancées, considérant que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayés de plus de trente jours.

 

Concernant le périmètre des instruments entrant dans la troisième étape de provisionnement, le Groupe alignera la définition de la défaillance avec celle du défaut actuellement utilisée en gestion pour des fins réglementaires.

 

Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite :

- Un arriéré de paiement généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ;

- L’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté.

 

En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d’IFRS 9 pourrait conduire à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales.

 

– Comptabilité de couverture

Sur la comptabilité de couverture (hors opérations de macro-couverture de juste valeur), la norme IFRS 9 prévoit des évolutions limitées par rapport à IAS 39. Les dispositions de la norme s’appliquent au périmètre suivant :

- Toutes les opérations de micro-couverture ; et

- Les opérations de macro-couverture de flux de trésorerie uniquement.

 

Les opérations de macro-couverture de Juste Valeur de risque de taux sont exclues et peuvent rester dans le champ d’IAS 39 (option).

 

Lors de la première application de la norme IFRS 9, deux possibilités sont offertes par la norme :

- Appliquer le volet « couverture » IFRS 9 ; ou

- Maintenir IAS 39 jusqu’à l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des relations de couverture (au plus tard lorsque le texte macro-couverture de Juste Valeur de taux sera adopté par l’Union européenne).

 

Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’appliquera pas ce volet de la norme.

 

Toutefois, des informations devront être fournies dans les annexes aux états financiers avec une granularité accrue sur la gestion des risques et les effets de la comptabilité de couverture sur les états financiers.

 

– Autres dispositions de première application

La norme IFRS 9 permet d’appliquer de manière anticipée les dispositions relatives au risque de crédit propre des passifs financiers désignés en juste valeur par résultat sur option, à savoir la reconnaissance des variations de valeur liées au risque de crédit propre en autres éléments du résultat global non recyclables. A ce stade, conformément à l’orientation du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’envisage pas d’appliquer par anticipation ces dispositions.

 

– Le déploiement du projet dans le groupe Crédit Agricole

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne fait partie intégrante du projet Groupe qui s’est organisé pour mettre en œuvre la norme IFRS 9 dans les délais requis, en associant l’ensemble des fonctions comptables, finances, risques et informatiques.

 

– Les étapes du projet et les réalisations à date

Au premier semestre 2015, les travaux ont porté sur :

- L’analyse des dispositions de la norme, avec une attention particulière sur les changements induits par les nouveaux critères de classement et d’évaluation des actifs financiers et par la refonte du modèle de dépréciation du risque de crédit qui requiert de passer d’un provisionnement de pertes de crédit avérées à un provisionnement de pertes de crédit attendues (ECL) ;

- L’identification des questions clés et des principaux sujets d’interprétation comptable à partir des premiers macro-chiffrages des impacts de la norme.

 

Après cette étape d’analyse et de diagnostic, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a pris part à la phase de mise en œuvre du projet à partir de septembre 2015.

 

Par ailleurs, depuis le début de l’année 2016, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a été associée aux principales réalisations qui ont concerné :

- Les chantiers normatifs avec l’identification des principaux impacts sur les états financiers et la définition du processus cible de provisionnement du Groupe qui s’est concrétisé par la rédaction d’un cadre méthodologique commun ;

- Les chantiers méthodologiques Groupe de définition des options possibles concernant la formule de calcul des provisions, la dégradation significative et le forward looking, ainsi que la méthodologie de calcul de la juste valeur des crédits ;

Des simulations provisoires des impacts de la nouvelle norme sur les états financiers et les fonds propres prudentiels, notamment pour répondre au mieux aux demandes de l’Autorité Bancaire Européenne au niveau du groupe Crédit Agricole. Ces travaux ont été effectués sur la base des données comptables au 31/12/2015 de niveau Groupe ;

- Les chantiers informatiques avec des impacts majeurs dans les systèmes d’information, impliquant des travaux de spécifications sur les outils Risques et Finance et des choix d’outils mutualisés, à savoir : un outil central de provisionnement et pour les titres de dettes côtés un outil d’analyse des caractéristiques contractuelles permettant l’industrialisation du test SPPI.

 

L’ensemble de ces travaux de déploiement se poursuivront en 2017 et intègreront des chiffrages d’impact sur la base des états financiers au 31 décembre 2016 afin de répondre notamment à la demande de l’Autorité Bancaire Européenne (EBA).

 

– Transition

La norme IFRS 9 est d’application rétrospective et obligatoire à compter du 1er janvier 2018 en ajustant le bilan d’ouverture en date de première application, sans l’obligation de retraiter les états financiers de la période comparative 2017. En conséquence, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ne prévoit pas de retraiter les états financiers présentés en comparaison avec ceux de l’année 2018.

 

Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2016 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2016.

 

Cela concerne en particulier la norme IFRS 16.

 

La norme IFRS 16 Contrats de location remplacera la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location,

SIC 15 Avantages dans les contrats de location et SIC 27 Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d’un contrat de location). Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019.

 

La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité des locataires. IFRS 16 imposera pour les locataires un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d’une dette locative représentative des engagements sur toute la durée du contrat, et à l’actif un droit d’utilisation à amortir.

 

Une étude d’impact de la mise en œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole sera réalisée en 2017 afin d’en évaluer les principaux enjeux.

 

Par ailleurs, trois amendements à des normes existantes ont été publiés par l’IASB, sans enjeu majeur pour le Groupe : il s’agit des amendements à IAS 7 Etat des flux de trésorerie, à IAS 12 Impôts sur le résultat, applicables au groupe Crédit Agricole S.A. au 1er janvier 2017 tandis que l’amendement à IFRS 2 Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions sera applicable au 1er janvier 2018, ces dates seront confirmées après adoption de ces textes par l’Union européenne.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 07 novembre 2013.

 

1.3. Principes et méthodes comptables

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

- les activités des marchés nationaux et internationaux ;

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

- les instruments financiers évalués à la juste valeur ;

- les participations non consolidées ;

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;

- les plans de stock-options ;

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

- les dépréciations des créances ;

- les provisions ;

- les dépréciations des écarts d’acquisition ;

- les actifs d’impôts différés ;

- la valorisation des entreprises mises en équivalence ;

- la participation aux bénéfices différés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

— Titres à l’actif

– Classification des titres à l’actif

Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :

 

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

- prêts et créances ;

- actifs financiers disponibles à la vente.

 

– Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

 

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

 

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.

 

–Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des Actifs détenus jusqu’à l’échéance.

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote/décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

– Prêts et créances

La catégorie Prêts et créances enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres du portefeuille Prêts et créances sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

– Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie Actifs financiers disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

 

L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».

 

– Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

L’ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.

La fixation de paramètres permettant de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A. ;

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales ;

- Les relations économiques et financières internes au groupe Crédit Agricole ;

- La mise en commun de moyens ; et

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole.

 

En conséquence, et en application de l’exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses régionales. Les titres font l’objet d’un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d’indice de pertes de valeur (cf. partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).

 

– Dépréciation des titres

Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes.

 

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc.

 

Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.

 

– Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel et en cas d’indices de pertes de valeurs.

 

À titre d’exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :

- Annonce d’un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A. ;

- Baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A. ;

- Diminution de l’actif net consolidé de Crédit Agricole S.A. ;

- Constatation d’un résultat net déficitaire ;

- Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A. ...

 

Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futures attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

 

La constatation de cette dépréciation ne se fait que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi :

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

– Date d’enregistrement des titres

Les titres classés dans les catégories Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et Prêts et créances sont enregistrés à la date de règlement livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

– Reclassements d’actifs financiers

Conformément à IAS 39, il est autorisé d’opérer des reclassements de la catégorie Actifs financiers à la vente vers la catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance en cas de changement d’intention de gestion et si les critères de reclassement en HTM sont respectés.

 

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est également autorisé d’opérer les reclassements suivants :

- des catégories Actifs financiers détenus à des fins de transaction et Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Prêts et créances, si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie Actifs financiers détenus à des fins de transaction vers les catégories Actifs financiers disponibles à la vente ou Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé.

 

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne en application de l’amendement de la norme IAS 39 sont données dans la note 9 "Reclassements d’instruments financiers".

 

– Acquisition et cession temporaire de titres

Au sens de l’IAS 39, les cessions temporaires de titres (prêts/emprunts de titres, pensions) ne remplissent pas les conditions de décomptabilisation d’IAS 39 et sont considérées comme des financements garantis.

 

Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Le cas échéant, le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan par le cédant.

 

Les éléments empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire.

Une créance est enregistrée en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif évalué à la juste valeur qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension.

 

Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement en actifs et passifs à la juste valeur par résultat.

 

– Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie Prêts et créances. Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

– Dépréciations de créances

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en Prêts et créances sont dépréciées lorsqu’elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, tel que :

- des difficultés financières importantes du débiteur ;

- une rupture de contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du capital ;

- l’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances (restructuration de prêts) ;

- une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l’emprunteur.

 

Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

– Dépréciations sur base individuelle

Le risque de perte avéré est tout d’abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

– Dépréciations sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

Dépréciations calculées à partir de modèles bâlois.

 

Dans le cadre de la règlementation bâloise, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues calculé selon les modèles bâlois, d’un coefficient correcteur de passage à maturité, destiné à prendre en compte la nécessité de constituer des dépréciations sur les pertes attendues jusqu’au terme du contrat.

 

Pour sa part, Bankoa calcule et comptabilise à l’actif de son bilan une provision collective, prenant en compte des historiques de défaillances ainsi que des éléments connus au moment du calcul, le cas échéant. De nouvelles règles issues de la Banque d’Espagne concernant les provisions ont été mises en vigueur sur le T4 16. Les garanties sont désormais prises en compte dans le calcul de la provision collective.

 

– Autres dépréciations sur base collective :

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles ou les dépréciations sur pays à risque. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle ou géographique pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel. Des risques ont été identifiés dans le secteur aviaire.

 

– Restructurations de créances

Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration.

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

- la valeur comptable du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La perte constatée lors d’une restructuration de créance est comptabilisée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés font l’objet d’un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de 30 jours d’impayés.

 

Les crédits restructurés restent classés dans cette catégorie pendant une période de deux ans (trois ans s’ils étaient en défaut au moment de la restructuration).

 

– Encours en souffrance

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

– Renégociations commerciales

Les créances renégociées pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisées en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à cette date à leur juste valeur puis ultérieurement au coût amorti à partir du taux d’intérêt effectif déterminé selon les conditions du nouveau contrat.

 

– Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

– Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

— Titres au passif

– Distinction dettes – capitaux propres

La distinction entre instrument de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels.

 

Un instrument de dettes constitue une obligation contractuelle :

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou ;

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette.

 

– Produits de la collecte

Les produits de la collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des Dettes envers la clientèle malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.21 "Provisions".

 

– Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

– La comptabilité de couverture 

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la - nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

- couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

– Dérivés incorporés

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

– Détermination de la juste valeur des instruments financiers

La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

 

La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

– Risque de contrepartie sur les dérivés

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.

 

– Hiérarchie de la juste valeur

La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation

 

– Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs.

 

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

– Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

– Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

 

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

 

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

 

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.

 

Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile.

 

— Gains ou pertes nets sur instruments financiers

– Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture.

 

– Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

— Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan.

 

Cet effet de compensation est présenté dans le tableau de la note 6.12 relative à l’amendement d’IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers.

 

— Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ; ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

— Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ;

- ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie :

- lorsqu’il arrive à extinction ; ou

- lorsque les analyses quantitative et qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration.

 

— Provisions (IAS 37 et 19)

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a constitué des provisions qui couvrent notamment :

- les risques opérationnels ;

- les avantages au personnel ;

- les risques d’exécution des engagements par signature ;

- les litiges et garanties de passif ;

- les risques fiscaux ;

- les risques liés à l’épargne-logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ;

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ;

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ;

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies en note 6.21 "Provisions".

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ;

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

- les indemnités de fin de contrat de travail ;

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

– Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.

 

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.

 

– Avantages postérieurs à l’emploi

- Régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 "Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies").

 

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover.

 

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19 révisé la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

Le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

 

- Régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

 

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

 

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

 

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

 

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

 

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

- la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ;

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

 

En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

Cependant, en raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôts pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du CGI) en déduction des charges de personnel.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

Le groupe CR Pyrénées-Gascogne applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe CR Pyrénées-Gascogne suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d'amortissement

Foncier

Non amortissable

 

Gros œuvre

33 ans

25 ans

(Logements de fonction)

(Immeubles commerciaux)

Second œuvre

20 ans

 

Installations techniques

10 ans

15 ans

(Acquisition avant le 1er Juillet 2016)

(Acquisition après le 1er juillet 2016)

Agencements

10 ans

15 ans

(Acquisition avant le 1er Juillet 2016)

(Acquisition après le 1er juillet 2016)

Matériel informatique

3 ou 4 ans (dégressif)

3 ans (dégressif)

(Acquisition avant le 1er Juillet 2016)

(Acquisition après le 1er Juillet 2016)

Coffre

10 ans

 

Agora (concept d'agences)

8 ans

 

Mobilier

8 ou 10 ans

7 ans

(Acquisition avant le 1er Juillet 2016)

(Acquisition après le 1er Juillet 2016)

Logiciels

12 mois

 

Sécurité

7 ans (dégressif)

 

Matériel spécialisé

5 ans

 

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

 

Les éléments dont dispose Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe CR Pyrénées-Gascogne. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ;

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique Commissions et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable ;

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et de l'amortissement financier relatif à la période comprise entre la date de dernière échéance et la clôture de l’exercice ;

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées ;

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

 

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

— Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

 

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

 

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées.

 

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

 

Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées.

 

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :

- elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ;

- elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou,

- elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

 

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

- le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ;

- le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28)

 

— Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable.

 

– Consolidation des Caisses régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

– Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité.

 

Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances.

 

Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation du pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysés afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte).

 

Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquels donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité.

 

Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle.

 

Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.

 

– Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28.18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

- l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ;

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition.

 

Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne constate :

- en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un « écart d’acquisition » complémentaire ;

- en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat.

 

— Retraitements et éliminations

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement.

 

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

— Conversion des états financiers des filiales étrangères (IAS 21)

Les états financiers des filiales étrangères sont convertis en euros en deux étapes :

- conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère) ;

- conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs sont convertis au cours de clôture. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de la conversion des actifs, des passifs et du compte de résultat sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat lors de la cession totale ou partielle de l’entité. Dans le cas de la cession d’une filiale (contrôle exclusif), le reclassement de capitaux propres à résultat intervient uniquement en cas de perte du contrôle.

 

— Regroupements d’entreprises – Ecarts d’acquisition

Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, conformément à IFRS 3, à l’exception des regroupements sous contrôle commun (notamment les fusions de Caisses régionales) lesquels sont exclus du champ d’application d’IFRS 3. Ces opérations sont traitées, conformément aux possibilités offertes par IAS 8, aux valeurs comptables selon la méthode de la mise en commun d’intérêts, par référence à la norme américaine ASU805-50 qui apparaît conforme aux principes généraux IFRS.

 

A la date de prise de contrôle, les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables de l’entité acquise qui satisfont aux critères de comptabilisation de la norme IFRS 3 sont comptabilisés à leur juste valeur.

 

En particulier, un passif de restructuration n’est comptabilisé en tant que passif de l’entité acquise que si celle-ci se trouve, à la date d’acquisition, dans l’obligation d’effectuer cette restructuration.

 

Les clauses d’ajustement de prix sont, comptabilisées pour leur juste valeur même si leur réalisation n’est pas probable. Les variations ultérieures de la juste valeur des clauses qui ont la nature de dettes financières sont constatées en résultat. Seules les clauses d’ajustement de prix relatives à des opérations dont la prise de contrôle est intervenue au plus tard au 31 décembre 2009 peuvent encore être comptabilisées par la contrepartie de l’écart d’acquisition car ces opérations ont été comptabilisées selon IFRS 3 non révisée (2004).

 

La part des participations ne donnant pas le contrôle qui sont des parts d’intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l’actif net en cas de liquidation peut être évaluée, au choix de l’acquéreur, de deux manières :

- à la juste valeur à la date d’acquisition ;

- à la quote-part dans les actifs et passifs identifiables de l’acquise réévalués à la juste valeur.

 

Cette option peut être exercée acquisition par acquisition.

 

Le solde des participations ne donnant pas le contrôle (instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe) doit être comptabilisé pour sa juste valeur à la date d’acquisition.

 

L’évaluation initiale des actifs, passifs et passifs éventuels peut être modifiée dans un délai maximum de douze mois à compter de la date d’acquisition.

 

Certaines transactions relatives à l’entité acquise sont comptabilisées séparément du regroupement d’entreprises. Il s’agit notamment :

- des transactions qui mettent fin à une relation existante entre l’acquise et l’acquéreur ;

- des transactions qui rémunèrent des salariés ou actionnaires vendeurs de l’acquise pour des services futurs ;

- des transactions qui visent à faire rembourser à l’acquise ou à ses anciens actionnaires des frais à la charge de l’acquéreur.

 

Ces transactions séparées sont généralement comptabilisées en résultat à la date d’acquisition.

 

La contrepartie transférée à l'occasion d'un regroupement d'entreprises (le coût d’acquisition) est évaluée comme le total des justes valeurs transférées par l’acquéreur, à la date d’acquisition en échange du contrôle de l’entité acquise (par exemple : trésorerie, instruments de capitaux propres…).

 

Les coûts directement attribuables au regroupement considéré sont comptabilisés en charges, séparément du regroupement. Dès lors que l'opération a de très fortes probabilités de se réaliser, ils sont enregistrés dans la rubrique Gains ou pertes nets sur autres actifs, sinon ils sont enregistrés dans le poste Charges générales d'exploitation.

 

L’écart entre la somme du coût d’acquisition et des participations ne donnant pas le contrôle et le solde net, à la date d'acquisition, des actifs identifiables acquis et des passifs repris, évalués à la juste valeur est inscrit, quand il est positif, à l’actif du bilan consolidé, sous la rubrique Ecarts d’acquisition lorsque l’entité acquise est intégrée globalement et au sein de la rubrique Participations dans les entreprises mises en équivalence lorsque l’entreprise acquise est mise en équivalence. Lorsque cet écart est négatif, il est immédiatement enregistré en résultat.

 

Les écarts d’acquisition sont inscrits au bilan à leur coût initial libellé dans la devise de l’entité acquise et convertis sur la base du cours de change à la date de clôture.

 

En cas de prise de contrôle par étape, la participation détenue avant la prise de contrôle est réévaluée à la juste valeur par résultat à la date d’acquisition et l’écart d’acquisition est calculé en une seule fois, à partir de la juste valeur à la date d’acquisition des actifs acquis et des passifs repris.

 

Les écarts d’acquisition font l’objet de tests de dépréciation dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur et au minimum une fois par an.

 

Les choix et les hypothèses d’évaluation des participations ne donnant pas le contrôle à la date d’acquisition peuvent influencer le montant de l’écart d’acquisition initial et de la dépréciation éventuelle découlant d’une perte de valeur.

 

Pour les besoins de ces tests de dépréciation, chaque écart d’acquisition est réparti entre les différentes unités génératrices de trésorerie (UGT) du Groupe qui vont bénéficier des avantages attendus du regroupement d’entreprises. Les UGT ont été définies, au sein des grands métiers du Groupe, comme le plus petit groupe identifiable d’actifs et de passifs fonctionnant selon un modèle économique propre. Lors des tests de dépréciation, la valeur comptable de chaque UGT, y compris celle des écarts d’acquisition qui lui sont affectés, est comparée à sa valeur recouvrable.

 

La valeur recouvrable de l’UGT est définie comme la valeur la plus élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts de la vente et sa valeur d’utilité. La valeur d’utilité est calculée comme la valeur actuelle de l’estimation des flux futurs dégagés par l’UGT, tels qu’ils résultent des plans à moyen terme établis pour les besoins du pilotage du Groupe.

 

Lorsque la valeur recouvrable est inférieure à la valeur comptable, l’écart d’acquisition rattaché à l’UGT est déprécié à due concurrence. Cette dépréciation est irréversible.

 

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dans une entité déjà contrôlée de manière exclusive, l’écart entre le coût d’acquisition et la quote-part d’actif net acquis est constaté dans le poste Réserves consolidées - part du Groupe ; en cas de diminution du pourcentage d’intérêt de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dans une entité restant contrôlée de manière exclusive, l’écart entre le prix de cession et la valeur comptable de la quote-part de la situation nette cédée est également constaté directement en réserves consolidées - part du Groupe. Les frais liés à ces opérations sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Le traitement comptable des options de vente accordées aux actionnaires minoritaires est le suivant :

- lorsqu’une option de vente est accordée à des actionnaires minoritaires d’une filiale consolidée par intégration globale, une dette est enregistrée au passif du bilan ; sa comptabilisation initiale intervient pour la valeur présente estimée du prix d’exercice des options consenties aux actionnaires minoritaires. En contrepartie de cette dette, la quote-part d’actif net revenant aux minoritaires concernés est ramenée à zéro et le solde est inscrit en réduction des capitaux propres ;

- les variations ultérieures de la valeur estimée du prix d’exercice modifient le montant de la dette enregistrée au passif, en contrepartie de l’ajustement des capitaux propres. Symétriquement, les variations ultérieures de la quote-part d’actif net revenant aux actionnaires minoritaires sont annulées par contrepartie des capitaux propres.

 

En cas de perte de contrôle, le résultat de cession est calculé sur l’intégralité de l’entité cédée et l’éventuelle part d’investissement conservée est comptabilisée au bilan pour sa juste valeur à la date de perte de contrôle.

 

2. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période

 

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2016 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 11 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2016".

 

2.1. Evènements significatifs de la période

 

— Pour la CR Pyrénées Gascogne :

- Comptabilisation de 12 425 milliers d’euros d’indemnités de remboursement anticipé sur avances globales CASA dont 4 309 milliers d’euros de charges liées aux résiliations effectuées en 2016 et 8 116 milliers d’euros de charges liées à l’étalement des indemnités sur les résiliations d’avances effectuées en 2015.

- Comptabilisation de 2 624 milliers d’euros d’étalement de soultes de résiliation de swaps de macro-couverture intervenues en 2015.

- Comptabilisation de 9 200 milliers d’euros de charge lié au changement du taux d’impôt différé.

Les impacts de ces changements sont détaillés dans les sections 4.10 et 6.13.

 

— Pour Bankoa :

- Fusion-absorption de Mercagentes réalisée de façon rétroactive au 01/01/2016. Mercagentes ne fait donc plus partie de notre périmètre de consolidation au 31/12/2016.

Le changement du périmètre de consolidation est détaillé dans la section 12.4.

 

- Mise en application des nouvelles règles édictées par la Banque d’Espagne en matière de provisions de crédit.

Les impacts de ces changements figurent dans la section 6.8.

 

—Pour CAM Energie :

- Notre filiale CAM Energie fait désormais l’objet d’un véritable palier de sous-consolidation au sein du Groupe Pyrénées Gascogne, afin d’améliorer la présentation de ses comptes consolidés. Auparavant, les filiales portées par CAM Energie étaient consolidées via une réévaluation des titres à leur valeur économique.

Les impacts de ces changements sont détaillés dans le tableau de variation des capitaux propres (cf § sur les états financiers consolidés).

 

2.2. Principales opérations externes réalisées au cours de l’exercice

 

— Opération de simplification capitalistique du groupe Crédit Agricole

L’opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016. L’essentiel des Certificats Coopératifs d’Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d’Associé (« CCA ») détenus par Crédit Agricole S.A. ont été cédés à une holding (« Sacam Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses régionales. Le prix de cession fixé initialement sur un multiple des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses régionales de Crédit Agricole arrêtés au 31 décembre 2015, soit 18,025 milliards d’euros, a fait l’objet d’un ajustement pour tenir compte de l’évolution des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses régionales entre le 31 décembre 2015 et le 30 juin 2016. Cet ajustement s’élève à 517 millions d’euros de sorte que le prix final de cession des CCI et CCA transférés par Crédit Agricole S.A. à SACAM Mutualisation (filiale à 100% des Caisses régionales), s’élève à 18,542 milliards d’euros. Le financement de « Sacam Mutualisation » a été réalisé via un apport en capital des Caisses régionales (souscription par chacune des Caisses régionales à une augmentation de capital de SACAM Mutualisation lui permettant d’acquérir les CCI/CCA détenus par Crédit Agricole SA). Dans ce cadre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a participé à l’augmentation de capital de Sacam Mutualisation pour un montant de 505 millions d’euros. Des prêts séniors de Crédit Agricole SA à hauteur de 11 milliards d’euros ont été consentis aux Caisses régionales pour financer une partie de l’augmentation de capital de « Sacam Mutualisation », dont 299 millions d’euros en faveur de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Cette opération s’inscrit dans une optique de simplification de la structure du Groupe, d’accroissement de la mutualisation des résultats des Caisses régionales et permet le maintien et le renforcement de la solidarité économique entre les Caisses régionales qui existait déjà indirectement au travers de la participation de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales et de la garantie Switch CCI/CCA.

 

Post opération, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne conserve un niveau de solvabilité extrêmement solide. Sa réalisation entraine le débouclage de la garantie Switch avec effet au 1er juillet 2016 pour sa composante couvrant les CCI/CCA et le remboursement du dépôt auprès de Crédit Agricole SA relatif à cette garantie (5 milliards d’euros pour l’ensemble des Caisses régionales et 133 millions d’euros pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne).

 

— Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

Suite à l’opération de simplification de la structure du Groupe qui s’est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n’est plus au capital des Caisses régionales à l’issue de l’opération (à l’exception de 4 Caisses régionales pour lesquels Crédit Agricole S.A. a conservé une partie marginale des CCA pour des raisons juridiques) ; celle-ci s’est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA.

 

Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 2016 et permet désormais de transférer aux Caisses régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d’un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance.

 

La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A. et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues.

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est assuré par la Direction des Risques et du Contrôle Permanent. Cette direction est rattachée au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels.

 

La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.

 

3.1. Risque de crédit

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

— Exposition maximale au risque de crédit

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois, au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

La Caisse régionale présente à la garantie de FONCARIS (Fonds de garantie interne du Groupe Crédit Agricole, établissement de crédit, filiale à 100% de Crédit Agricole S.A.) tous les risques qu’elle prend sur un emprunteur donné dès lors que leur montant global atteint un seuil d’éligibilité contractualisé pour une période de 3 ans (hors Collectivités Publiques, opérations de Promotion Immobilière et opérations strictement patrimoniales).

 

Après examen du dossier au sein d'un comité ad hoc, FONCARIS peut décider de garantir la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, en règle générale à hauteur de 50%. En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée, dans la limite du taux de couverture, sur la perte résiduelle après épuisement des procédures de recouvrement et mise en jeu de toutes les sûretés.

 

Au 31 décembre 2016, les garanties reçues de Foncaris s’élèvent à 34.2 millions d’euros.

 

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

9 048

8 538

Instruments dérivés de couverture

11 991

4 944

Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable)

640 316

619 692

Prêts, créances et dépôts de garantie sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole)

150 576

65 045

Prêts, créances et dépôts de garantie sur la clientèle

13 311 997

12 388 953

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

547 861

471 406

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

14 671 789

13 558 578

Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole)

1 324 981

1 154 687

Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole)

591 896

578 472

Provisions - Engagements par signature

-15 146

-12 413

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

1 901 731

1 720 746

Exposition maximale au risque de crédit

16 573 520

15 279 324

 

Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à 6 399 001 milliers d’euros.

 

Pour information, les opérations internes au Crédit Agricole se ventilent comme suit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole)

390 630 

1 145 333 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole)

2 648 

70 049 

Engagements de garantie donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole)

288 684 

678 459 

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.

 

— Concentrations par agent économique de l’activité de crédit

 

– Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Encours bruts

dont encours bruts

dépréciés sur base

individuelle

Dépréciations

individuelles

Dépréciations

collectives

Total

Administration générale

1 282 705

238

206

 

1 282 499

Banques centrales

 

 

 

 

0

Etablissements de crédit

147 533

 

 

 

147 533

Grandes entreprises

2 840 558

158 072

99 388

17 318

2 723 852

Clientèle de détail

9 432 242

225 316

129 964

59 958

9 242 320

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

13 703 038

383 626

229 558

77 276

13 396 204

(1) Dont encours restructurés pour 72 224 milliers d'euros.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Encours bruts

dont encours bruts

dépréciés sur base

individuelle

Dépréciations

individuelles

Dépréciations

collectives

Total

Administration générale

1 259 147

151

147

 

1 259 000

Banques centrales

 

 

 

 

0

Etablissements de crédit

63 285

 

 

 

63 285

Grandes entreprises

2 833 918

151 593

100 046

26 689

2 707 183

Clientèle de détail

8 549 738

227 669

129 817

50 645

8 369 276

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

12 706 088

379 413

230 010

77 334

12 398 744

(1) Dont encours restructurés pour 93 000 milliers d'euros.

 

– Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administration générale

64 407

63 297

Grandes entreprises

591 307

525 685

Clientèle de détail

669 267

565 705

Total Engagements de financement

1 324 981

1 154 687

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administration générale

3 954

556

Grandes entreprises

521 121

459 968

Clientèle de détail

50 616

78 447

Total Engagements de garantie

575 691

538 971

 

– Dettes envers la clientèle par agent économique

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Administration générale

29 836

25 645

Grandes entreprises

2 505 585

2 126 115

Clientèle de détail

4 141 352

3 932 599

Total Dettes envers la clientèle

6 676 773

6 084 359

 

— Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit

 

– Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Encours bruts

dont encours bruts

dépréciés sur base

individuelle

Dépréciations

individuelles

Dépréciations

collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

12 015 263

319 237

207 401

73 682

11 734 180

Autres pays de l'Union européenne

1 669 016

64 382

22 150

3 594

1 643 272

Autres pays d'Europe

3 539

7

7

 

3 532

Amérique du Nord

5 172

 

 

 

5 172

Amériques centrale et du Sud

188

 

 

 

188

Afrique et Moyen-Orient

7 524

 

 

 

7 524

Asie et Océanie (hors Japon)

2 336

 

 

 

2 336

Japon

 

 

 

 

0

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

13 703 038

383 626

229 558

77 276

13 396 204

(1) Dont encours restructurés pour 72 224 milliers d'euros.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Encours bruts

dont encours bruts

dépréciés sur base

individuelle

Dépréciations

individuelles

Dépréciations

collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

11 193 365

318 553

206 299

71 570

10 915 496

Autres pays de l'Union européenne

1 498 646

60 851

23 706

5 764

1 469 176

Autres pays d'Europe

2 987

5

3

 

2 984

Amérique du Nord

2 201

 

 

 

2 201

Amériques centrale et du Sud

207

4

2

 

205

Afrique et Moyen-Orient

6 840

 

 

 

6 840

Asie et Océanie (hors Japon)

1 842

 

 

 

1 842

Japon

 

 

 

 

0

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

12 706 088

379 413

230 010

77 334

12 398 744

(1) Dont encours restructurés pour 93 000 milliers d'euros.

 

– Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

1 153 339

968 891

Autres pays de l'Union européenne

171 131

185 374

Autres pays d'Europe

249

52

Amérique du Nord

108

42

Amériques centrale et du Sud

14

11

Afrique et Moyen-Orient

111

92

Asie et Océanie (hors Japon)

 

201

Japon

29

24

Total Engagements de financement

1 324 981

1 154 687

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

378 267

316 902

Autres pays de l'Union européenne

197 309

222 004

Autres pays d'Europe

10

10

Amérique du Nord

80

37

Amériques centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen-Orient

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

25

18

Japon

 

 

Total Engagements de garantie

575 691

538 971

 

– Dettes envers la clientèle par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

France (y compris DOM-TOM)

5 310 982

4 868 950

Autres pays de l'Union européenne

1 324 784

1 179 837

Autres pays d'Europe

22 788

22 643

Amérique du Nord

6 675

6 113

Amériques centrale et du Sud

1 002

756

Afrique et Moyen-Orient

7 029

3 854

Asie et Océanie (hors Japon)

306

455

Japon

3 207

1 748

Organismes supranationaux

 

 

Total Dettes envers la clientèle

6 676 773

6 084 356

 

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

 

– Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2016

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés

individuellement

préciations d'actifs financiers

individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180 jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

517 567 

26 112 

Instruments de dettes

Administration générale

 

 

 

 

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

193 357 

1 054 

1 079 

195 490 

154 068 

306 834 

Administration générale

17 342 

 

 

 

17 342 

32 

206 

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

95 252 

367 

412 

 

96 031 

58 684 

116 706 

Clientèle de détail

80 763 

687 

667 

 

82 117 

95 352 

189 922 

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

193 357 

1 054 

1 079 

195 490 

671 635 

332 946 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2015

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180 jours

> 180 jours ≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

503 363 

27 547 

Instruments de dettes

Administration générale

 

 

 

 

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

155 490 

5 675 

1 069 

162 234 

149 403 

307 344 

Administration générale

11 871 

607 

 

 

12 478 

147 

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

66 730 

935 

64 

 

67 729 

51 547 

126 735 

Clientèle de détail

76 889 

4 133 

1 005 

 

82 027 

97 852 

180 462 

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

155 490 

5 675 

1 069 

162 234 

652 766 

334 891 

 

3.2. Risque de marché

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

— Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

 

– Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Opérations sur marchés organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt

0

0

0

314

2 435

9 242

11 991

4 521

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

314

2 435

9 242

11 991

4 521

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps - floors - collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

0

0

0

314

2 435

9 242

11 991

4 521

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

423

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif

0

0

0

314

2 435

9 242

11 991

4 944

 

– Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Opérations sur marchés organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt

0

0

0

2 242

16 074

112 136

130 452

118 509

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

2 242

16 074

112 136

130 452

118 509

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps - floors - collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

0

0

0

2 242

16 074

112 136

130 452

118 509

Opérations de change à terme

 

 

 

293

 

 

293

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif

0

0

0

2 535

16 074

112 136

130 745

118 509

 

– Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Opérations sur marchés organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt

0

0

0

47

842

7 430

8 319

8 221

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

47

842

7 430

8 319

8 221

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps - floors - collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

0

0

0

93

0

0

93

109

Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

 

19

 

 

19

38

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

74

 

 

74

71

Sous total

0

0

0

140

842

7 430

8 412

8 330

Opérations de change à terme

 

 

 

636

 

 

636

208

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif

0

0

0

776

842

7 430

9 048

8 538

 

– Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Opérations sur marchés organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt

0

0

0

48

1 019

14 980

16 047

15 957

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

48

1 019

14 980

16 047

15 957

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps - floors - collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or

0

0

0

0

0

0

0

1

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

1

Autres instruments

0

0

0

1 765

0

0

1 765

1 853

Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

 

19

 

 

19

38

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

1 746

 

 

1 746

1 815

Sous total

0

0

0

1 813

1 019

14 980

17 812

17 811

Opérations de change à terme

 

 

 

593

 

 

593

220

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif

0

0

0

2 406

1 019

14 980

18 405

18 031

 

– Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt

3 927 450

2 827 457

Futures

 

 

F.R.A.

 

 

Swaps de taux d'intérêts

3 924 116

2 823 781

Options de taux

 

 

Caps - floors - collars

3 334

3 676

Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or

56 092

864

Opérations fermes de change

 

 

Options de change

56 092

864

Autres instruments

7 678

66 480

Dérivés sur actions et indices boursiers

7 678

66 480

Dérivés sur métaux précieux

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

Dérivés de crédits

 

 

Autres

 

 

Sous-total

3 991 220

2 894 801

Opérations de change à terme

124 845

253 020

Total Notionnels

4 116 065

3 147 821

 

Il s’agit essentiellement de swaps de couverture.

 

— Risque de change

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

– Contribution des différentes devises au bilan consolidé

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

16 998 876

16 999 738

15 979 357

15 989 861

Autres devises de l’Union européenne

 

 

1 284

1 247

USD

39 500

38 501

67 771

57 296

JPY

2 411

2 615

 

 

Autres devises

2 167

2 100

2 556

2 564

Total bilan

17 042 954

17 042 954

16 050 968

16 050 968

 

– Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

EUR

0

45 900

254

0

45 903

42

Autres devises de l'Union européenne

0

0

0

0

0

0

USD

0

0

0

0

0

0

JPY

0

0

0

0

0

0

Autres devises

0

0

0

0

0

0

Total

0

45 900

254

0

45 903

42

 

3.3. Risque de liquidité et de financement

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

– Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

97 261

89 829

109 775

241 298

 

538 163

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement)

812 003

1 288 016

4 191 801

7 235 074

28 611

13 555 505

Total

909 264

1 377 845

4 301 576

7 476 372

28 611

14 093 668

Dépréciations

 

 

 

 

 

-306 834

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

13 786 834

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

177 254

597 794

153 405

280 163

 

1 208 616

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement)

809 065

1 238 309

3 817 745

6 729 392

48 294

12 642 805

Total

986 319

1 836 103

3 971 150

7 009 555

48 294

13 851 421

Dépréciations

 

 

 

 

 

-307 344

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

13 544 077

 

– Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 238 086

1 739 820

2 635 282

1 509 386

155 237

7 277 811

Dettes envers la clientèle

5 231 471

693 580

648 143

103 579

 

6 676 773

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

6 469 557

2 433 400

3 283 425

1 612 965

155 237

13 954 584

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 076 182

2 008 466

2 537 371

1 321 287

384

6 943 690

Dettes envers la clientèle

4 580 120

661 396

732 145

110 695

 

6 084 356

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

5 656 302

2 669 862

3 269 516

1 431 982

384

13 028 046

 

– Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

 

(En milliers d'euros)

 

31/12/2016

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

 

 

 

 

 

0

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables

6 167

30 958

60 000

70 000

 

167 125

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

6 167

30 958

60 000

70 000

0

167 125

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

20 896

25 004

 

 

45 900

Dettes subordonnées à durée indéterminée

5 405

 

 

 

-5 151

254

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

5 405

20 896

25 004

0

-5 151

46 154

 

 

(En milliers d'euros)

 

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

4 474

2 101

 

 

 

6 575

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables

18 180

76 001

55 217

104 933

 

254 331

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

22 654

78 102

55 217

104 933

0

260 906

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

889

45 014

 

 

45 903

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

42

42

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

0

889

45 014

0

42

45 945

 

– Garanties financières en risque données par maturité attendue

 

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Garanties financières données

2 306

90

967

8 163

 

11 526

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Garanties financières données

1 803

70

685

9 621

 

12 179

 

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 " Risque de marché".

 

Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

– Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable.

 

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

– Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

 

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

– Couverture d’un investissement net en devise

Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères.

 

– Instruments dérivés de couverture

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur marché

Montant

Valeur marché

Montant

Positive

Négative

Notionnel

Positive

Négative

Notionnel

Couverture de juste valeur

7 940

109 458

3 456 281

708

95 447

2 217 565

Taux d'intérêt

7 940

109 458

3 400 189

708

95 447

2 217 565

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

56 092

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

4 051

21 287

278 004

4 236

23 062

288 903

Taux d'intérêt

4 051

20 994

259 755

3 813

23 062

272 215

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

293

18 249

423

 

16 688

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

 

 

 

Total Instruments dérivés de couverture

11 991

130 745

3 734 285

4 944

118 509

2 506 468

 

3.4. Risques opérationnels

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

3.5. Gestion du capital et ratios réglementaires 

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « conglomérats financiers », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013 depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3 qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires au terme de la liquidité et du levier. Certaines dispositions s’appliquent de manière progressive jusqu’au 31 décembre 2017, de même pour l’exigence de coussins en capital qui atteindra la cible en 2019.

 

Toutefois, le régulateur a maintenu les exigences de fonds propres au titre des niveaux plancher (l’exigence Bâle 3 ne pouvant être inférieure à 80 % de l’exigence Bâle 1).

 

Le niveau plancher a été supprimé. Cependant, l’information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire et est prévue jusqu’à la fin de la période transitoire prévue fin 2017.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

- les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1) et des immobilisations incorporelles ;

- les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1, constitués du Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1) ;

- les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans.

 

Pour être reconnus en Bâle 3, les instruments de fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion plus exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles Bâle 3, ils font l’objet d’une clause de « grand-père » qui s’étale sur 10 ans jusqu’à fin 2021 pour les éliminer des fonds propres de façon progressive.

 

Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2. Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l’établissement n’est pas soumis à l’application de la « Directive conglomérat financier », sinon les valeurs de mise en équivalence des titres des entreprises d’assurances détenues dans le Groupe sont pondérées en risques.

 

En 2016 comme en 2015 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a répondu aux exigences réglementaires.

 

4. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

4.1. Produits et charges d’intérêts

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Sur opérations avec les établissements de crédit

2 103

983

Sur opérations internes au Crédit Agricole

27 342

35 485

Sur opérations avec la clientèle

356 209

392 497

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

5 919

5 866

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

12 157

12 021

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

15 080

10 778

Sur opérations de location-financement

318

357

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Produits d'intérêts (1) (2)

419 128

457 987

Sur opérations avec les établissements de crédit

-9 266

-739

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-98 955

-113 158

Sur opérations avec la clientèle

-44 319

-47 717

Sur dettes représentées par un titre

-5 491

-7 882

Sur dettes subordonnées

-2 695

-2 361

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-43 206

-36 456

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

-429

-9

Charges d'intérêts

-204 361

-208 322

(1) Dont 5 599 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2016 contre 12.603 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

(2) Dont 4.092 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2016 contre 4.173 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

4.2. Commissions nettes

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

1 059

-135

924

3 325

-312

3 013

Sur opérations internes au Crédit Agricole

14 355

-19 046

-4 691

16 645

-17 770

-1 125

Sur opérations avec la clientèle

46 304

-1 070

45 234

44 969

-1 010

43 959

Sur opérations sur titres

15

-146

-131

 

-69

-69

Sur opérations de change

354

-1

353

389

-1

388

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

60

 

60

135

 

135

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

115 906

-8 339

107 567

110 521

-8 695

101 826

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

3 478

-229

3 249

2 964

-254

2 710

Produits nets des commissions

181 531

-28 966

152 565

178 948

-28 111

150 837

 

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

-984

-696

Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option

 

17

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

544

593

Résultat de la comptabilité de couverture

-27

-519

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-467

-605

 

– Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

147 458

-147 454

4

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

72 658

-70 771

1 887

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

74 800

-76 683

-1 883

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

50 061

-50 081

-20

Variations de juste valeur des éléments couverts

28 091

-21 925

6 166

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

21 970

-28 156

-6 186

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

46

-57

-11

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

46

-57

-11

Total Résultat de la comptabilité de couverture

197 565

-197 592

-27

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

75 827

-75 830

-3

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

71 220

-1 321

69 899

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

4 607

-74 509

-69 902

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

51 178

-51 656

-478

Variations de juste valeur des éléments couverts

25 242

-25 903

-661

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

25 936

-25 753

183

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

34

-72

-38

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

34

-72

-38

Total Résultat de la comptabilité de couverture

127 039

-127 558

-519

 

4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dividendes reçus

27 034

15 438

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1)

7 032

13 369

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres)

-164

-175

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

18

126

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

33 920

28 758

(1) Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8 " Coût du risque".

Il s'agit pour l'essentiel de plus-values nettes de cessions sur titres à revenu fixe et titres à revenu variable non titres de participation :

- CR Pyrénées Gascogne pour 2,6 millions d'euros

- Bankoa pour 2,3 millions d’euros

- CAM Energie pour 0,5 million d’euros

- PG Gestion pour 1,8 millions d’euros

- PG Altitude pour -0,3 million d’euros

- PG Immo pour 0,3 million d’euros

- PG Invest pour -0.1 million d’euros

 

En 2016, les pertes sur les créances dépréciées durablement se décomposent comme suit :

2016

CA Innove

4

SACAM FIA Net Europe

10

SACAM FIRECA

15

Square Achat

2

SCIC TOOKETS, COOP - FR60697

133

Total

164

 

En 2015, les pertes sur les créances dépréciées durablement se décomposent comme suit :

2015

SACAM FIA Net Europe

78

TOOKETS

89

CA Innov

7

Courcelles

1

Total

175

 

4.5. Produits et charges nets des autres activités

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

48

51

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-1 001

-989

Autres produits (charges) nets (1)

40 247

11 866

Produits (charges) des autres activités

39 294

10 928

(1) dont :

- 8 136 milliers d’euros concernant les revenus locatifs et de syndic de PG IMMO,

- 1 771 milliers d’euros concernant les loyers perçus par la Caisse Régionale au titre de son patrimoine immobilier mis en location,

- 27 867 milliers d’euros de produits générés par les activités de CAM Energie.

 

4.6. Charges générales d’exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Charges de personnel

-144 036

-137 928

Impôts et taxes (1)

-13 138

-9 542

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-78 688

-74 825

Charges générales d'exploitation

-235 862

-222 295

(1) Dont 1.160 milliers d’euros pour la CR Pyrénées Gascogne et 1.351 milliers d’euros pour Bankoa, comptabilisés au titre du fonds de résolution.

 

— Honoraires des commissaires aux comptes

Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2016 est donnée ci-dessous :

 

– Collège des Commissaires aux comptes de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

 

(En milliers d'euros hors taxes)

EY

PwC

Total 2016

2016

2015

2016

2015

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

176

166

220

227

396

Emetteur

139

143

136

150

275

Filiales intégrées globalement

37

23

84

77

121

Autres services

14

8

30

1

44

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes (1)

14

8

30

1

44

Emetteur

13

7

4

 

17

Filiales intégrées globalement

1

1

26

1

27

Autres prestations (1)

 

 

 

 

0

Services autres que la certification des comptes (2)

 

 

 

 

0

Total

190

174

250

228

440

(1) pour 2016, prestations du 1er janvier au 16 juin 2016

(2) pour 2016, prestations à partir du 17 juin 2016

 

– Autres Commissaires aux comptes intervenant sur les sociétés du groupe Pyrénées Gascogne, consolidées par intégration globale

 

(En milliers d'euros hors taxes)

Groupe Sully

Total

2016

2016

2015

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

14

13

14

Autres services

8

1

8

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes (1)

8

1

8

Services autres que la certification des comptes (2)

 

 

0

Total

22

14

22

(1) pour 2016, prestations du 1er janvier au 16 juin 2016

(2) pour 2016, prestations à partir du 17 juin 2016

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dotations aux amortissements

-22 565

-9 275

Immobilisations corporelles (1)

-22 358

-9 099

Immobilisations incorporelles

-207

-176

Dotations (reprises) aux dépréciations

-280

0

Immobilisations corporelles

-280

 

Immobilisations incorporelles

 

 

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-22 845

-9 275

(1) Dont 11 701 proviennent de CAM Energie (consolidation en palier opaque en 2016).

 

4.8. Coût du risque

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-103 561

-87 966

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

-79 930

-77 004

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

-18

-1

Engagements par signature

-8 408

-4 633

Risques et charges

-15 205

-6 328

Reprises de provisions et de dépréciations

73 967

58 762

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

61 844

50 086

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

 

20

Engagements par signature

4 690

3 256

Risques et charges

7 433

5 400

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-29 594

-29 204

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-2 277

-1 766

Récupérations sur prêts et créances amortis

1 126

1 207

Décotes sur crédits restructurés

-155

-241

Pertes sur engagements par signature

-118

-211

Autres pertes

-479

-412

Autres produits

 

 

Coût du risque

-31 497

-30 627

 

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-4 327

1 165

Plus-values de cession

619

1 189

Moins-values de cession (1)

-4 946

-24

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Produits (charges) nets sur opérations de regroupement

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

-4 327

1 165

(1) dont 4 933 milliers d’euros proviennent de CAM Energie (consolidation en palier opaque en 2016).

 

4.10. Impôts

 

– Charge d’impôt

 

(en milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Charge d'impôt courant

-54 524

-54 180

Charge d'impôt différé

6 118

-7 455

Charge d'impôt de la période

-48 406

-61 635

(1) Dont 9 200 milliers d’euros de charge d’impôt différés au titre de l’exercice 2016 liée à la publication de la loi de finance 2017 portant le taux d’imposition courant de 34 ,43% à 28,92%. Cette charge est relative aux impôts différés pour lesquels le retournement est prévu à compter de l’exercice 2019.

 

– Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté

 

Au 31 décembre 2016

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence

145 548

34,43%

-50 112

Effet des différences permanentes

 

-5,34%

7 776

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

0,00%

-3

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

-1,05%

1 533

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

 

Effet des autres éléments

 

5,22%

-7 599

Taux et charge effectifs d'impôt

 

33,26%

-48 405

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2016.

La ligne « Effet des autres éléments » de - 7.599 K€ intègre l’effet sur les ID de la baisse du taux d’IS à 28,92% à compter de 2019

 

Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres est de 1.230 milliers d’euros.

 

Au 31 décembre 2015 

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence

178 551

34,43%

-67 849

Effet des différences permanentes

 

-0,91%

-1 626

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

-0,02%

-31

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

0,52%

920

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

 

Effet des autres éléments

 

3,89%

6 951

Taux et charge effectifs d'impôt

 

34,52%

-61 635

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2015.

 

4.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période :

 

– Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

0

0

Ecart de réévaluation de la période

 

 

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

-7 719

11 866

Ecart de réévaluation de la période

20 370

21 205

Transfert en résultat

-7 026

-9 339

Autres variations

-21 063

 

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

1 684

4 871

Ecart de réévaluation de la période

1 684

4 871

Transferts en résultat

 

 

Autres variations

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence

-1 700

1 245

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

-7 735

17 982

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

-3 063

13

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence

620

-5

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

-2 443

8

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

-10 178

17 990

Dont part du Groupe

-10302

18243

Dont participations ne donnant pas le contrôle

124

-253

 

– Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

 

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

51 162

-7 459

43 703

43 576

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

-17 802

6 129

-11 673

-11 673

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence

33 360

-1 330

32 030

31 903

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

33 360

-1 330

32 030

31 903

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

-4 827

1 663

-3 164

-3 164

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence

-4 827

1 663

-3 164

-3 164

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

-4 827

1 663

-3 164

-3 164

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

28 533

333

28 866

28 739

 

(En milliers d'euros)

Variation

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

 

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

-7 719

-232

-7 951

-8 075

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

1 684

-1 468

216

216

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence

-6 035

-1 700

-7 735

-7 859

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

-6 035

-1 700

-7 735

-7 859

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

-3 063

620

-2 443

-2 443

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence

-3 063

620

-2 443

-2 443

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

-3 063

620

-2 443

-2 443

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-9 098

-1 080

-10 178

-10 302

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

 

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

43 444

-7 693

35 751

35 501

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

-16 118

4 661

-11 457

-11 457

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence

27 326

-3 032

24 294

24 044

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

27 326

-3 032

24 294

24 044

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

-7 890

2 283

-5 607

-5 607

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence

-7 890

2 283

-5 607

-5 607

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

-7 890

2 283

-5 607

-5 607

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

19 436

-749

18 687

18 437

 

5. Informations sectorielles

 

– Définition des secteurs opérationnels

En application d’IFRS 8, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction générale pour le pilotage de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, l’évaluation des performances et l’affectation des ressources aux secteurs opérationnels identifiés.

 

Les secteurs opérationnels présentés dans le reporting interne correspondant aux métiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne et conformes à la nomenclature en usage au sein du groupe Crédit Agricole S.A., sont les suivants :

- Banque de proximité en France

- Gestion pour compte propre et divers

- Banque de détail à l’étranger

- Services financiers spécialisés

- Gestion d’actifs, assurance et banque privée

- Banque de financement et d’investissement

 

Le métier principal du Groupe Pyrénées Gascogne est la banque de proximité.

Le tableau en 5.1 ventile le résultat au 31/12/2016 en fonction de ces différents secteurs.

 

– Présentation par zone géographique

Le Groupe Pyrénées Gascogne intervient sur deux zones géographiques, la France et l’Espagne.

Le tableau en 5.2 répartit le résultat au 31/12/2016 en fonction de ces deux zones géographiques.

 

5.1. Information par secteur opérationnel

 

Les transactions entre les secteurs opérationnels sont conclues à des conditions de marché.

Les actifs sectoriels sont déterminés à partir des éléments comptables composant le bilan de chaque secteur opérationnel.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Banque de proximité France

Banque de détail Espagne

Total

Produit net bancaire

397 240

42 839

440 079

Charges d'exploitation

-233 945

-24 762

-258 707

Résultat brut d'exploitation

163 295

18 077

181 372

Coût du risque

-25 285

-6 212

-31 497

Résultat d'exploitation

138 010

11 865

149 875

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

-4 327

 

-4 327

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

0

Résultat avant impôt

133 683

11 865

145 548

Impôts sur les bénéfices

-45 621

-2 785

-48 406

Résultat net d'impôt des activités abandonnées

 

 

0

Résultat net

88 062

9 080

97 142

Participations ne donnant pas le contrôle

184

471

655

Résultat net part du Groupe

87 878

8 609

96 487

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Banque de proximité France

Banque de détail Espagne

Total

Actifs sectoriels

 

 

0

dont parts dans les entreprises mises en équivalence

 

 

0

dont écarts d'acquisition

 

 

0

Total Actif

 

 

 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Banque de proximité France

Banque de détail Espagne

Total

Produit net bancaire

390 922

48 661

439 583

Charges d'exploitation

-202 951

-28 619

-231 570

Résultat brut d'exploitation

187 971

20 042

208 013

Coût du risque

-25 217

-5 410

-30 627

Résultat d'exploitation

162 754

14 632

177 386

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

1 165

 

1 165

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

0

Résultat avant impôt

163 919

14 632

178 551

Impôts sur les bénéfices

-58 174

-3 461

-61 635

Résultat net d'impôt des activités abandonnées

 

 

0

Résultat net

105 745

11 171

116 916

Participations ne donnant pas le contrôle

 

580

580

Résultat net part du Groupe

105 745

10 591

116 336

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

 

31/12/2015

Banque de proximité France

(En milliers d'euros)

Banque de proximité France

Actifs sectoriels

 

 

0

dont parts dans les entreprises mises en équivalence

 

 

0

dont écarts d'acquisition

 

 

0

Total Actif

 

 

 

 

5.2. Information sectorielle par zone géographique

 

L’analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Résultat net part du Groupe

dont Produit net bancaire

Actifs sectoriels

dont écarts d'acquisition

Résultat net part du Groupe

dont Produit net bancaire

Actifs sectoriels

dont écarts

d'acquisition

France (y compris DOM-TOM)

89 065

398 427

 

 

105 745

390 922

 

 

Autres pays de l'Union européenne

7 422

41 652

 

 

10 591

48 661

 

 

Autres pays d'Europe

 

 

 

 

 

 

 

 

Amérique du Nord

 

 

 

 

 

 

 

 

Amériques centrale et du Sud

 

 

 

 

 

 

 

 

Afrique et Moyen-Orient

 

 

 

 

 

 

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

 

 

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

96 487

440 079

0

0

116 336

439 583

0

0

 

6. : Notes relatives au bilan

 

6.1. Caisse, banques centrales

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

48 099

 

48 078

 

Banques centrales

77 707

266 200

148 054

186 582

Valeur au bilan

125 806

266 200

196 132

186 582

 

6.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

– Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

9 048

8 538

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

9 048

8 538

Dont Titres prêtés

 

 

 

– Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Instruments de capitaux propres

0

0

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Titres de dettes

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Prêts et avances

0

0

Créances sur la clientèle

 

 

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Instruments dérivés

9 048

8 538

Valeur au bilan

9 048

8 538

 

– Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

18 405

18 031

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

18 405

18 031

 

– Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

18 405

18 031

Valeur au bilan

18 405

18 031

 

6.3. Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêt et de change.

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur au bilan

Gains latents

Pertes latentes

Valeur au bilan

Gains latents

Pertes latentes

Effets publics et valeurs assimilées

56 774

2 085

 

55 148

992

-14

Obligations et autres titres à revenu fixe

583 542

16 307

-3 207

564 544

13 919

-4 289

Actions et autres titres à revenu variable (2)

77 364

9 583

-426

85 012

7 835

-390

Titres de participation non consolidés

1 120 325

26 944

-7 842

628 635

40 586

-7 476

Total des titres disponibles à la vente

1 838 005

54 919

-11 475

1 333 339

63 332

-12 169

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Total des créances disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

1 838 005

54 919

-11 475

1 333 339

63 332

-12 169

Impôts

 

-8 715

1 022

 

-8 829

1 368

Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôts)

 

46 204

-10 453

 

54 503

-10 801

(1) Dont 14.397 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances au 31 décembre 2016 et 15.832 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

(2) « Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 497.569 milliers d’euros au 31 décembre 2016 et 472.569 milliers d’euros au 31 décembre 2015. »

 

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

– Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Etablissements de crédit

 

 

Titres de dettes

0

0

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Prêts et avances

147 533

63 285

Comptes et prêts

146 886

62 210

dont comptes ordinaires débiteurs sains

58 434

32 482

dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

Valeurs reçues en pension

 

428

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

647

647

Autres prêts et créances

 

 

Valeur brute

147 533

63 285

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit

147 533

63 285

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Titres de dettes

0

44

Titres non cotés sur un marché actif

 

44

Prêts et avances

390 630

1 145 289

Comptes ordinaires

15 262

29 763

Comptes et avances à terme

375 368

1 115 526

Prêts subordonnés

 

 

Valeur brute

390 630

1 145 333

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole

390 630

1 145 333

Valeur au bilan

538 163

1 208 618

 

– Prêts et créances sur la clientèle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Opérations avec la clientèle

 

 

Titres de dettes

2 315

2 314

Titres non cotés sur un marché actif

2 315

2 314

Prêts et avances

13 538 657

12 626 339

Créances commerciales

72 894

74 468

Autres concours à la clientèle

13 362 171

12 417 711

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

60 739

78 562

Comptes ordinaires débiteurs

42 853

55 598

Valeur brute

13 540 972

12 628 653

Dépréciations

-304 860

-307 344

Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle

13 236 112

12 321 309

Opérations de location-financement

 

 

Location-financement immobilier

8 593

9 745

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

5 940

4 405

Valeur brute

14 533

14 150

Dépréciations

-1 974

 

Valeur nette des opérations de location-financement

12 559

14 150

Valeur au bilan

13 248 671

12 335 459

 

6.6. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Effets publics et valeurs assimilées

120 559

107 237

Obligations et autres titres à revenu fixe

427 302

364 169

Total

547 861

471 406

Dépréciations

 

 

Valeur au bilan

547 861

471 406

 

6.7. Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue

 

– Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2016

 

« Néant »

 

– Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2015

 

« Néant »

 

— Titrisations

Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs.

 

Les titrisations consolidées intégralement auto-souscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7.

 

– Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2016

Au titre de l’exercice 2016, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement.

 

6.8. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Variations de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de

conversion

Autres

mouvements

31/12/2016

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

307 344

 

81 930

-82 749

 

-1 665

304 860

dont dépréciations collectives

77 334

 

9 436

-12 044

 

2 550

77 276

Opérations de location-financement

 

 

310

 

 

1 664

1 974

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

0

Actifs disponibles à la vente

27 547

-326

166

-1 275

 

 

26 112

Autres actifs financiers

1

1 933

18

 

 

 

1 952

Total Dépréciations des actifs financiers

334 892

1 607

82 424

-84 024

0

-1

334 898

 

Les variations significatives concernant les dotations / reprises se décomposent comme suit :

- Sur les crédits de trésorerie et autres concours clientèle : dotation nette de 3,1 millions d’euros

- Sur les crédits à l’équipement : reprise nette de 2,1 millions d’euros

- Sur les crédits immobiliers : dotation nette de 0,8 millions d’euros

 

Une reprise nette de 2,6 millions d’euros a été comptabilisée au titre de la provision collective :

- Dotation nette de 1,9 millions d’euros pour la CR Pyrénées Gascogne

- Reprise nette de 4.7 millions d’euros pour Bankoa

 

La variation de périmètre concerne 2 entités :

- La fusion opérée entre des titres de participation détenus dans PG Immo pour 326 milliers d’euros

- L’intégration des filiales dans les comptes consolidés de CAM Energie entraine la constation des dépréciations débiteurs divers – clientèle des filiales dans les comptes de CAM Energie, pour 1.933 milliers d’euros.

 

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, la reprise concerne une cession partielle d’OPCVM pour 930 milliers d’euros, et des cessions de titres de participation pour 345 milliers d’euros.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

Variations de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de

conversion

Autres

mouvements

31/12/2015

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

300 295

 

85 626

-78 577

 

 

307 344

dont dépréciations collectives

73 350

 

7 011

-3 027

 

 

77 334

Opérations de location-financement

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

0

Actifs disponibles à la vente

27 377

 

174

-4

 

 

27 547

Autres actifs financiers

88

 

1

-88

 

 

1

Total Dépréciations des actifs financiers

327 760

0

85 801

-78 669

0

0

334 892

 

6.9. Exposition au risque souverain 

 

Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement.

 

L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture.

 

Les expositions significatives de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne au risque souverain sont les suivantes :

 

– Activité bancaire

 

31/12/2016

Expositions nettes de dépréciations

(En milliers d'euros)

Dont portefeuille bancaire

Dont portefeuille de négociation

(hors dérivés)

Total activité banque brut de couvertures

Couvertures

Actifs financiers disponibles à la vente

Total activité banque net de

couvertures

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

Actifs financiers disponibles à la vente

Actifs à la juste valeur par

résultat

Prêts et créances

Allemagne

 

 

 

 

 

 

 

 

Arabie Saoudite

 

 

 

 

 

 

 

 

Belgique

15 034

5 207

 

 

 

 

-220

20 021

Chine

 

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

81 131

26 946

 

 

 

 

 

108 077

Etats-Unis

 

 

 

 

 

 

 

 

France

24 393

5 607

 

 

 

 

-91

29 909

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Hong Kong

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

 

 

 

 

Maroc

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

Royaume-Uni

 

 

 

 

 

 

 

 

Russie

 

 

 

 

 

 

 

 

Syrie

 

 

 

 

 

 

 

 

Ukraine

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

120 558

37 760

0

0

0

0

-311

158 007

 

31/12/2015

Expositions nettes de dépréciations

(En milliers d'euros)

Dont portefeuille bancaire

Dont portefeuille de négociation (hors dérivés)

Total activité banque brut de couvertures

Couvertures

Actifs financiers disponibles à la vente

Total activité banque net de

couvertures

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

Actifs financiers disponibles à la vente

Actifs à la juste

valeur par résultat

Prêts et créances

Allemagne

 

 

 

 

 

 

 

 

Arabie Saoudite

 

 

 

 

 

 

 

 

Belgique

9 819

5 422

 

 

 

 

-20

15 221

Chine

 

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

78 018

20 761

 

 

 

 

 

98 779

Etats-Unis

 

 

 

 

 

 

 

 

France

19 400

10 782

 

 

 

 

 

30 182

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Hong Kong

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

 

 

 

 

Maroc

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

Royaume-Uni

 

 

 

 

 

 

 

 

Russie

 

 

 

 

 

 

 

 

Syrie

 

 

 

 

 

 

 

 

Ukraine

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

107 237

36 965

0

0

0

0

-20

144 182

 

6.10. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

– Dettes envers les établissements de crédit

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

172 867

17 369

dont comptes ordinaires créditeurs

8 458

5 775

dont comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

172 867

17 369

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

51 087

74 126

Comptes et avances à terme

7 053 857

6 852 195

Total

7 104 944

6 926 321

Valeur au bilan

7 277 811

6 943 690

 

– Dettes envers la clientèle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires créditeurs

4 074 149

3 516 786

Comptes d'épargne à régime spécial

160 292

135 283

Autres dettes envers la clientèle

2 346 991

2 333 088

Titres donnés en pension livrée

95 341

99 199

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Valeur au bilan

6 676 773

6 084 356

 

6.11. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

 

6 575

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

167 125

254 331

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Valeur au bilan

167 125

260 906

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

45 900

45 903

Dettes subordonnées à durée indéterminée

254

42

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

0

0

Valeur au bilan

46 154

45 945

 

– Émissions de dettes subordonnées

Les émissions de dettes subordonnées entrent dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels, tout en contribuant au refinancement de l’ensemble des activités de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

La directive et le règlement européens sur les exigences de fonds propres des établissements de crédit et des entreprises d’investissement – CRD 4/CRR définissent les conditions selon lesquelles les instruments subordonnés peuvent bénéficier du statut de fonds propres réglementaires et prévoit les modalités et les conditions de la disqualification progressive entre le 1er janvier 2014 (date d’entrée en vigueur de la CRD 4 et du CRR) et le 1er janvier 2022 des anciens instruments qui ne remplissent pas ces conditions.

 

Toutes les émissions de dettes subordonnées, qu’il s’agisse des nouvelles émissions ou des émissions plus anciennes, sont susceptibles de faire l’objet d’absorption de pertes par renflouement interne (“bail-in”) dans certaines circonstances et notamment en cas de résolution de la banque émettrice, conformément à l’ordonnance du 20 août 2015 portant diverses dispositions d’adaptation à la législation au droit de l’Union européenne en matière financière transposant, en droit français, la directive européenne sur le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (BRRD) du 15 mai 2014.

 

En 2016, la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a émis aucun titre subordonné.

Il n’existe pas de clauses restrictives qui pourraient conduire à une exigibilité immédiate de la dette dans le cas où elles ne seraient pas respectées

 

6.12. Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers

 

– Compensation – Actifs financiers

 

31/12/2016

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Nature des instruments

financiers

(En milliers d'euros)

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement (1)

Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de

synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après

l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des

passifs financiers

relevant de convention - cadre de compensation

Montants des autres

instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés (2)

20 965

 

20 965

11 429

 

9 536

Prises en pension de titres (3)

47 752

47 752

0

 

 

0

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

68 717

47 752

20 965

11 429

0

9 536

(1) Montants compensables en application d'IAS 32.42.

(2) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100 % des dérivés à l'actif à la date d'arrêté.

(3) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation représente 0 % des prises en pension de titres à l'actif à la date d'arrêté.

 

31/12/2015

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Nature des instruments financiers

(En milliers d'euros)

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation (1)

Montants bruts des

passifs effectivement compensés

comptablement (1) et (2)

Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après

l'ensemble des effets

de compensation

Montants bruts des

passifs financiers

relevant de convention - cadre de compensation

Montants des autres

instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d) (3) et (4)

(e)=(c)-(d)

Dérivés (5)

13 411

 

13 411

4 210

 

9 201

Prises en pension de titres (6)

428

 

428

 

 

428

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

13 839

0

13 839

4 210

0

9 629

(1) Le montant des dérivés soumis à compensation présente 99 % des dérivés à l'actif à la date d'arrêté.

(2) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation présente 100% des prises en pension de titres à l'actif à la date d'arrêté.

 

– Compensation – Passifs financiers

 

31/12/2016

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Nature des instruments financiers

(en milliers d'euros)

Montants bruts des

passifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des

actifs effectivement compensés comptablement (1)

Montants nets des

passifs financiers

présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après

l'ensemble des effets

de compensation

Montants bruts des

actifs financiers relevant de convention cadre - de compensation

Montants des autres

instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés (2)

147 404

 

147 404

11 429

129 549

6 426

Mises en pension de titres (3)

143 174

47 752

95 422

 

 

95 422

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à compensation

290 578

47 752

242 826

11 429

129 549

101 848

(1) Montants compensables en application d'IAS 32.42.

(2) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100 % des dérivés au passif à la date d'arrêté.

(3) Le montant des mises en pension de titres soumis à compensation représente 67 % des mises en pension de titres au passif à la date d'arrêté.

 

31/12/2015

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Nature des instruments financiers

(En milliers d'euros)

Montants bruts des

passifs comptabilisés avant tout effet de

compensation

Montants bruts des

actifs effectivement

compensés

comptablement

Montants nets des

passifs financiers

présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après

l'ensemble des effets

de compensation

Montants bruts des

actifs financiers relevant de convention cadre-de compensation

Montants des autres

instruments financiers donnés en garantie,

dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés (1)

134 725

 

134 725

4 210

91 235

39 280

Mises en pension de titres (2)

99 199

 

99 199

 

 

99 199

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à compensation

233 924

0

233 924

4 210

91 235

138 479

(1) Le montant des dérivés soumis à compensation présente 100 % des dérivés au passif à la date d'arrêté.

(2) Le montant des mises en pension de titres soumis à compensation présente 100 % des mises en pension de titres au passif à la date d'arrêté.

 

6.13. Actifs et passifs d’impôts courants et différés

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Impôts courants

4 085

59 508

Impôts différés

20 993

16 394

Total Actifs d'impôts courants et différés

25 078

75 902

Impôts courants

5 860

55 642

Impôts différés

7 804

7 901

Total Passifs d'impôts courants et différés

13 664

63 543

(1) Dont diminution du stock d’impôts différés actifs de 15 186 milliers d’euros et d’impôts différés passifs de 5 910 milliers d’euros au titre de l’exercice 2016 liée à la publication de la loi de finance 2017 portant le taux d’imposition courant de 34 ,43% à 28,92%. Cette diminution du stock d’impôts différés est relative aux impôts différés pour lesquels le retournement est prévu à compter de l’exercice 2019.

 

Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Impôts différés

Actif

Impôts différés

Passif

Impôts différés

Actif

Impôts différés

Passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

15 416

2 158

8 654

1 083

Charges à payer non déductibles

2 249

 

1 037

 

Provisions pour risques et charges non déductibles

 

2 158

 

1 083

Autres différences temporaires

13 167

 

7 617

 

Impôts différés sur réserves latentes

947

-283

7 577

4 682

Actifs disponibles à la vente

 

5 193

 

4 682

Couvertures de Flux de Trésorerie

4 661

 

6 447

 

Gains et pertes sur écarts actuariels

1 762

 

1 130

 

Effet des compensations

-5 476

-5 476

-4 848

-4 848

Impôts différés sur résultat

4 630

5 929

5 011

6 984

Total Impôts différés

20 993

7 804

16 394

7 901

(1) La part d'impôts différés relative aux déficits reportables est nulle pour 2016 comme pour 2015.

 

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

 

6.14. Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

– Comptes de régularisation et actifs divers

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Autres actifs

264 557

214 100

Comptes de stocks et emplois divers

9 634

10 701

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Débiteurs divers (1)

253 800

201 820

Comptes de règlements

1 123

1 579

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

97 758

71 495

Comptes d'encaissement et de transfert

48 070

6 268

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits à recevoir

44 555

50 486

Charges constatées d'avance

3 088

362

Autres comptes de régularisation

2 045

14 379

Valeur au bilan

362 315

285 595

(1) Dont 342 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le

Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention.

 

– Comptes de régularisation et passifs divers

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Autres passifs (1)

83 759

88 569

Comptes de règlements

146

1 578

Créditeurs divers

78 127

82 632

Versement restant à effectuer sur titres

5 486

4 359

Autres passifs d'assurance

 

 

Autres

 

 

Comptes de régularisation

202 760

159 543

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

21 764

16 494

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits constatés d’avance

72 871

64 421

Charges à payer

76 852

65 100

Autres comptes de régularisation

31 273

13 528

Valeur au bilan

286 519

248 112

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

 

6.15. Co-entreprises et entreprises associées

 

Aucune entité du Groupe Pyrénées Gascogne ne détient d’intérêts dans des co-entreprises ou entreprises associées.

 

6.16. Immeubles de placement

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2016

Valeur brute

23 943

 

361

 

 

 

24 304

Amortissements et dépréciations

-10 034

 

-1 001

 

 

 

-11 035

Valeur au bilan (1)

13 909

0

-640

0

0

0

13 269

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2015

Valeur brute

23 653

 

417

-127

 

 

23 943

Amortissements et dépréciations

-9 044

 

-1 143

153

 

 

-10 034

Valeur au bilan (1)

14 609

0

-726

26

0

0

13 909

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple.

 

6.17. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition)

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Variations

de périmètre

Augmentations (Acquisitions,

regroupements d'entreprises)

Diminutions

(Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2016

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

207 420

227 103

34 267

-12 558

 

 

456 232

Amortissements et dépréciations (1)

-123 268

-45 059

-22 633

8 141

 

 

-182 819

Valeur au bilan

84 152

182 044

11 634

-4 417

0

0

273 413

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

11 793

3 333

609

-667

 

 

15 068

Amortissements et dépréciations

-3 230

-1 165

-209

653

 

 

-3 951

Valeur au bilan

8 563

2 168

400

-14

0

0

11 117

(1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

Variations

de périmètre

Augmentations (Acquisitions,

regroupements d'entreprises)

Diminutions

(Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2015

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

196 576

 

15 427

-4 583

 

 

207 420

Amortissements et dépréciations (1)

-115 418

 

-9 096

1 246

 

 

-123 268

Valeur au bilan

81 158

0

6 331

-3 337

0

0

84 152

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

11 196

 

672

-75

 

 

11 793

Amortissements et dépréciations

-3 053

 

-177

 

 

 

-3 230

Valeur au bilan

8 143

0

495

-75

0

0

8 563

(1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple.

 

6.18. Ecarts d’acquisition

 

Les principaux écarts d’acquisition en stock au 31/12/2016 sont les suivants :

 

% détention

Intitulé

Ecart d’acquisition

(GW)

100 %

Titres SARL VOLTAFRANCE 3 

273

100 %

Titres SARL VOLTAFRANCE 4 

237

100 %

Titres SARL VOLTAFRANCE 10 

338

100 %

Titres Platane Energies

14

100 %

Titres EPV6 

1

100 %

Titres SOLEIL

223

100 %

Titres Souleyada

223

100 %

Titres CLAIRANA

254

100 %

Titres IRIS

10

100 %

Titres BOULEAU ENERGIES

777

100 %

Titres SOLEFI

5 541

100 %

Titres JACINTHE

631

100 %

TOULOUSE 1 ENERGY

111

100 %

Titres CS PISTOLE

974

35 %

METHAGRI 32 

2

100 %

JASMIN

28

100 %

WINCO SOL

29

 

Total

9 666 

 

Des écarts d’acquisition ont été constatés pour la première fois, au 30/06/2016, compte tenu du fait que CAM Energie a consolidé à partir de cet arrêté, certaines de ses filiales, au sein de son propre périmètre.

 

Cet écart d’acquisition fera l’objet d’un test de dépréciation au moins une fois par exercice. Le premier test de dépréciation sera donc réalisé en 2017.

 

6.19. Provisions

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Variations de périmètre

Dotations

Reprises

utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de

conversion

Autres

mouvements

31/12/2016

Risques sur les produits épargne-logement

10 870

 

4 507

 

 

 

 

15 377

Risques d’exécution des engagements par signature

12 413

 

8 408

-418

-4 690

 

-567

15 146

Risques opérationnels

4 341

 

 

-2 075

-106

 

 

2 160

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

5 068

 

60

 

-22

 

2 811

7 917

Litiges divers

6 507

 

9 519

-134

-6 176

 

 

9 716

Participations

 

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

8 218

1 959

10 002

-2 323

-1 352

 

567

17 071

Total

47 417

1 959

32 496

-4 950

-12 346

0

2 811

67 387

(1) Dont 6.176 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1.542 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Variations de périmètre

Dotations

Reprises

utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de

conversion

Autres

mouvements

31/12/2015

Risques sur les produits épargne-logement

10 650

 

3 914

 

-3 694

 

 

10 870

Risques d’exécution des engagements par signature

11 035

 

4 633

 

-3 255

 

 

12 413

Risques opérationnels

4 568

 

1

 

-228

 

 

4 341

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

5 261

 

131

 

-47

 

-277

5 068

Litiges divers

6 174

 

5 553

-100

-5 120

 

 

6 507

Participations

 

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

7 299

 

3 979

-1 922

-1 138

 

 

8 218

Total

44 987

0

18 211

-2 022

-13 482

0

-277

47 417

(1) Dont 3.388 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1.504 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

 

Outre les provisions pour engagements sociaux, les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle. Le solde de cette provision est de 9.716 milliers d’euros.

 

Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole.

 

– Provision épargne-logement :

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- Le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-12 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

– Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

788 443 

616 792 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

459 152 

447 486

Ancienneté de plus de 10 ans

478 085 

489 625 

Total plans d'épargne-logement

1 725 680 

1 553 903 

Total comptes épargne-logement

182 765 

187 841 

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

1 908 445 

1 741 744 

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Les encours de collecte, hors prime de l’Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2016 pour les données au 31 décembre 2016 et à fin novembre 2015 pour les données au 31 décembre 2015.

 

– Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plans d'épargne-logement

4 170

6 039

Comptes épargne-logement

18 143

25 152

Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

22 313

31 191

 

– Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

5 691

3 430

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

2 499

1 555

Ancienneté de plus de 10 ans

7 187

5 884

Total plans d'épargne-logement

15 377

10 869

Total comptes épargne-logement

0

0

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

15 377

10 869

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Dotations

Reprises

Autres

mouvements

31/12/2016

Plans d'épargne-logement

10 869

4 508

0

 

15 377

Comptes épargne-logement

 

 

 

 

0

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

10 869

4 508

0

0

15 377

 

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

6.20. Capitaux propres 

 

– Composition du capital au 31 décembre 2016

La Caisse régionale du Crédit Agricole Mutuel de Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01/01/2016

Nombre de titres émis

Nombre de titres

remboursés

Nombre de titres au 31/12/2016

% du

capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

0

0

0

0

0 %

0 %

dont part du Public

 

 

 

 

 

 

dont part Sacam Mutualisation

 

 

 

 

 

 

dont part auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

2 090 147

0

0

2 090 147

35,61 %

0 %

dont part du Public

622 566

 

 

622 566

 

 

dont part Crédit Agricole S.A.

1 467 581

 

 

 

 

 

dont part Sacam Mutualisation

 

 

 

1 467 581

 

 

Parts sociales

3 779 966

0

3

3 779 962

64,39 %

0 %

dont 65 Caisses Locales

3 779 936

 

 

3 779 936

 

 

dont 22 administrateurs de la CR

29

 

3

26

 

 

dont Crédit Agricole S.A.

1

 

1

 

 

 

dont Sacam Mutualisation

 

1

 

1

 

 

dont Autres

 

 

 

 

 

 

Total

 

5 870 113

0

3

5 870 109

100 %

0 %

 

La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 58 701 milliers d’euros.

 

– Résultat par action

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sont composés de parts sociales, de CCI (le cas échéant) et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCI et CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

– Dividendes

 

En milliers d'euros

Prévu 2017

2016

2015

2014

2013

2012

Rémunération des parts sociales

454

404

643

930

1 051

1 134

Rémunération des CCA détenus par Crédit Agricole S.A.

-

7 866

7 294

6 986

6 560

6 765

Rémunération des CCA détenus par SACAM Mutualisation

6 795

 

 

 

 

 

Rémunération des CCA des autres souscripteurs

2 882

3 337

3 094

2 963

2 783

2 870

 

– Dividendes payés au cours de l’exercice

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 13 311 milliers d’euros en 2016.

 

— Affectations du résultat et fixation du dividende 2016

L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2016 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne du 24/02/2017.

 

Le texte de la résolution est le suivant :

 

— Projet de résolution

Affectation du bénéfice de l’exercice 2016 de la Caisse Régionale

 

L'Assemblée Générale, conformément à l'article 40 des statuts, approuve l'affectation du bénéfice de l'exercice 2016 de la Caisse Régionale qui s'élève à 90 500 508, 36 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d'Administration, de la manière suivante :

- 453 595,56 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 1.20 % net du nominal des parts rémunérées ;

- 6 794 900,03 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés, émis en 2001 et détenus par la SAS Sacam Mutualisation, le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l'article 4.4 du protocole d'accord du 22 novembre 2001 ;

- 2 882 480,58 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires ;

- 60 277 149,14 € au titre de la réserve légale, soit les ¾ du solde disponible ;

- 20 092 383,05 € au titre des réserves facultatives, soit le ¼ disponible.

 

6.21. Participations ne donnant pas le contrôle

 

– Informations sur l’étendue des intérêts détenus par les participations ne donnant pas le contrôle significatives

Le tableau ci-après présente les informations relatives aux filiales et entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du Groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenues par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Pourcentage des droits de vote des détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle

Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle

Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période

Montant dans les capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle à la fin de la période

Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle

CAM Energie

0,00 %

0,00 %

184

809

 

Bankoa SA

5,19 %

5,19 %

471

7 832

145

Pyrénées Gascogne Gestion

0,01 %

0,01 %

0

11

 

Pyrénées Gascogne Altitude

0,02 %

0,02 %

0

0

 

Total

 

 

655

8 652

145

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Pourcentage des droits de vote des détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle

Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle

Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période

Montant dans les capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle à la fin de la période

Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle

MercagenteS

5,19 %

0,00 %

-238

-27

 

Bankoa SA

5,19 %

5,19 %

-342

7 404

-125

Pyrénées Gascogne Gestion

0,01 %

0,01 %

0

11

 

Pyrénées Gascogne Altitude

0,02 %

0,02 %

0

0

 

Total

 

 

-580

7 388

-125

 

– Informations financières individuelles résumées concernant les participations ne donnant pas le contrôle significatives

Le tableau ci-après présente les données résumées des filiales dans lesquelles les participations ne donnant pas le contrôle sont significatives pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sur la base des états financiers présentés en normes IFRS.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Total bilan

PNB

Résultat net

Résultat global

Bankoa

1 984 736

41 652

7 893

10 389

Pyrénées Gascogne Gestion

92 983

775

1 059

1 339

Pyrénées Gascogne Altitude

66 914

120

176

333

Total

2 144 633

42 547

9 128

12 061

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Total bilan

PNB

Résultat net

Résultat global

Mercagentes

21 221

7 047

4 584

1 011

Bankoa SA

1 767 033

41 614

6 587

1 606

Pyrénées Gascogne Gestion

91 806

717

-2 440

-2 972

Pyrénées Gascogne Altitude

66 800

-671

-1 244

-369

Total

1 946 860

48 707

7 487

-724

 

6.22. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminée ».

Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l’absence de maturité définie.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

125 806

 

 

 

 

125 806

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

350

426

842

7 430

 

9 048

Instruments dérivés de couverture

106

208

2 435

9 242

 

11 991

Actifs financiers disponibles à la vente

11 496

16 550

94 389

489 723

1 221 497

1 833 655

Prêts et créances sur les établissements de crédit

97 261

89 829

109 775

241 290

 

538 155

Prêts et créances sur la clientèle

690 780

1 251 585

4 130 403

7 153 019

22 884

13 248 671

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

28 551

 

 

 

 

28 551

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

21 642

27 938

220 735

277 546

 

547 861

Total Actifs financiers par échéance

975 992

1 386 536

4 558 579

8 178 250

1 244 381

16 343 738

Banques centrales

266 200

 

 

 

 

266 200

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

1 991

415

1 019

14 980

 

18 405

Instruments dérivés de couverture

1 326

1 209

16 074

112 136

 

130 745

Dettes envers les établissements de crédit

1 238 086

1 739 820

2 635 282

1 509 386

155 237

7 277 811

Dettes envers la clientèle

5 231 471

693 580

648 143

103 579

 

6 676 773

Dettes représentées par un titre

6 167

30 958

60 000

70 000

 

167 125

Dettes subordonnées

5 405

20 896

25 004

 

-5 151

46 154

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

773

 

 

 

 

773

Total Passifs financiers par échéance

6 751 419

2 486 878

3 385 522

1 810 081

150 086

14 583 986

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

196 132

 

 

 

 

196 132

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

148

196

1 558

6 636

 

8 538

Instruments dérivés de couverture

 

33

284

4 204

423

4 944

Actifs financiers disponibles à la vente

4 279

8 707

118 678

391 066

810 609

1 333 339

Prêts et créances sur les établissements de crédit

177 254

597 794

153 405

280 163

 

1 208 616

Prêts et créances sur la clientèle

716 242

1 215 282

3 758 713

6 603 300

41 924

12 335 461

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

24 411

 

 

 

 

24 411

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6 284

33 623

175 651

255 848

 

471 406

Total Actifs financiers par échéance

1 124 750

1 855 635

4 208 289

7 541 217

852 956

15 582 847

Banques centrales

136 059

 

50 523

 

 

186 582

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

1 898

202

1 820

14 111

 

18 031

Instruments dérivés de couverture

195

1 204

12 847

104 263

 

118 509

Dettes envers les établissements de crédit

1 076 182

2 008 466

2 537 371

1 321 287

384

6 943 690

Dettes envers la clientèle

4 580 120

661 396

732 145

110 695

 

6 084 356

Dettes représentées par un titre

22 654

78 102

55 217

104 933

 

260 906

Dettes subordonnées

42

889

45 014

 

 

45 945

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

174

 

 

 

 

174

Total Passifs financiers par échéance

5 817 324

2 750 259

3 434 937

1 655 289

384

13 658 193

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

7.1. Détail des charges de personnel

 

(en milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Salaires et traitements (1) (2)

80 983

75 435

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

7 750

7 225

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

1 590

1 486

Autres charges sociales

26 591

25 995

Intéressement et participation

13 192

14 166

Impôts et taxes sur rémunération

13 930

13 621

Total Charges de personnel

144 036

137 928

(1) Dont médailles du travail pour 84 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 100 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

(2) Dont indemnités liées à la retraite pour 1.073 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 796 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

7.2. Effectif fin de période

 

Effectifs

31/12/2016

31/12/2015

France

1 786

1 827

Etranger

266

289

Total

2 052

2 116

 

7.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe CR Pyrénées-Gascogne n’ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

– Variation dette actuarielle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Zone euro

Hors zone euro

Toutes zones

Toutes zones

Dette actuarielle au 31/12/N-1 

26 172

 

26 172

26 660

Ecart de change

 

 

 

 

Coût des services rendus sur l'exercice

1 497

 

1 497

1 682

Coût financier

483

 

483

356

Cotisations employés

 

 

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

 

-280

Variation de périmètre

-95

 

-95

-362

Prestations versées (obligatoire)

-1 519

 

-1 519

-2 174

Taxes, charges administratives et primes 

 

 

 

 

(Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1)

1 114

 

1 114

664

(Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses financières (1)

2 669

 

2 669

-374

Dette actuarielle au 31/12/N

30 321

0

30 321

26 172

(1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience

 

– Détail de la charge comptabilisée au résultat

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Zone euro

Hors zone euro

Toutes zones

Toutes zones

Coût des services

1 497

 

1 497

1 402

Charge/produit d'intérêt net

58

 

58

50

Impact en compte de résultat au 31/12/N

1 555

0

1 555

1 452

 

– Détail des gains et pertes comptabilisés en autres éléments du résultat global non recyclables

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Zone euro

Hors zone euro

Toutes zones

Toutes zones

Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en autres éléments du résultat global non recyclables au 31/12/N-1

4 827

 

4 827

4 840

Ecart de change

 

 

 

 

Gains/(pertes) actuariels sur l'actif

-17

 

-17

5

Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1)

1 114

 

1 114

664

Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1)

1 965

 

1 965

-374

Ajustement de la limitation d'actifs

 

 

 

 

Total des éléments reconnus immédiatement en autres éléments du résultat global au 31/12/N

7 889

0

7 889

5 135

(1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience.

 

– Variation de juste valeur des actifs

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Zone euro

Hors zone euro

Toutes zones

Toutes zones

Juste valeur des actifs au 31/12/N-1

22 784

 

22 784

22 973

Ecart de change

 

 

 

0

Intérêt sur l'actif (produit)

425

 

425

306

Gains/(pertes) actuariels

721

 

721

303

Cotisations payées par l'employeur

1 829

 

1 829

1 738

Cotisations payées par les employés

 

 

0

0

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

0

0

Variation de périmètre

-95

 

-95

-362

Taxes, charges administratives et primes

 

 

0

0

Prestations payées par le fonds

-1 519

 

-1 519

-2 174

Juste valeur des actifs au 31/12/N

24 145

0

24 145

22 784

 

– Position nette

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Zone euro

Hors zone euro

Toutes zones

Toutes zones

Dette actuarielle fin de période

27 759

 

27 759

26 172

Impact de la limitation d'actifs

 

 

 

 

Juste valeur des actifs fin de période

21 583

 

21 583

22 784

Position nette (passif) / actif fin de période

6 176

0

6 176

3 388

 

– Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

 

(en milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Zone euro

Hors zone euro

Zone euro

Hors zone euro

Taux d'actualisation (1)

0,89 %

 

1,04 %

 

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

1,58 %

 

2,08 %

 

Taux attendus d'augmentation des salaires (2)

2,00 %

 

2,00 %

 

Taux d'évolution des coûts médicaux

 

 

 

 

Autres (à détailler)

 

 

 

 

(1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de rotation du personnel. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice

(2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres)

 

– Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs (1)

 

(En milliers d'euros)

Zone euro

En %

En montant

Dont coté

Actions (2)

9,6 %

2 073

 

Obligations (2)

84,1 %

18 152

 

Immobiliers

6,3 %

1 358

 

Autres actifs (3)

Y %

 

 

(1) Dont juste valeur des droits à remboursement

(2) Dont instruments émis par l’entité 

(3) Cash, contrat d'assurance…

 

Au 31 décembre 2016, les taux de sensibilité démontrent que :

- Une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 3,80 % ;

- Une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 4,11 %.

 

7.5. Autres avantages sociaux

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au calcul de la participation des salariés, telle que la loi le prévoit. En outre, elle a signé un accord de retour financier, dont l’intéressement calculé sur les résultats de la Caisse Régionale vient compléter le calcul de la participation. L’ensemble constitue une enveloppe plafonnée à un pourcentage du résultat.

 

Les engagements sociaux tels que retracés plus haut sont couverts par des contrats d’assurance. Les primes payées sont enregistrées en charges comptables. Ces primes représentent la totalité des engagements de la Caisse Régionale, entièrement financés à chaque arrêté des comptes.

 

Il n’y a pas au sens de l’IAS 19 d’engagements autres de la Caisse Régionale envers ses salariés. Au titre de l’obligation préconisée par la Convention Collective, la Caisse Régionale calcule selon un modèle interne la provision pour médailles du travail dont le montant reflète l’engagement cumulé des droits acquis par les salariés à la clôture de l’exercice. La provision s’élève au 31/12/2016 à 1 542 milliers d’euros.

 

7.6. Rémunérations de dirigeants

 

En milliers d'euros

31/12/2016 

31/12/2015 

Rémunération (1) des mandataires sociaux

937 

694 

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

1316 

1218 

Total rémunération

2 253 

1912 

(1) Rémunérations brutes déclarées.

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

– Engagements donnés et reçus

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de financement

1 327 629

1 224 736

. Engagements en faveur des établissements de crédit

2 648

70 049

. Engagements en faveur de la clientèle

1 324 981

1 154 687

Ouverture de crédits confirmés

778 206

712 842

- Ouverture de crédits documentaires

11 406

3 617

- Autres ouvertures de crédits confirmés

766 800

709 225

Autres engagements en faveur de la clientèle

546 775

441 845

Engagements de garantie

880 580

1 256 931

. Engagements d'ordre des établissements de crédit

304 889

717 960

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

327

568

Autres garanties (1)

304 562

717 392

. Engagements d'ordre de la clientèle

575 691

538 971

Cautions immobilières

141 319

101 231

Autres garanties d'ordre de la clientèle

434 372

437 740

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

122 720

87 261

. Engagements reçus des établissements de crédit

122 720

87 261

. Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

3 490 982

3 105 194

. Engagements reçus des établissements de crédit

423 143

287 895

. Engagements reçus de la clientèle

3 067 839

2 817 299

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

625 464

556 152

Autres garanties reçues

2 442 375

2 261 147

(1) Dont 247 211 milliers d’euros relatifs à la garantie Switch Assurance mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée depuis le 2 janvier 2014 pour 642 211 milliers d’euros.

 

– Instruments financiers remis et reçus en garantie

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015 retraité (1)

Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés)

 

 

Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …)

3 330 787

3 291 661

Titres prêtés

 

 

Dépôts de garantie sur opérations de marché

129 549

98 389

Autres dépôts de garantie (2)

83 681

216 862

Titres et valeurs donnés en pension

95 422

99 199

Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie

3 639 439

3 706 111

Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie

 

 

Autres dépôts de garantie

 

 

Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés (2)

 

 

Titres empruntés

 

 

Titres et valeurs reçus en pension

 

 

Titres vendus à découvert

 

 

Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

0

0

(1) Dans le cadre de la garantie globale (Switch) mise en place le 2 janvier 2014, l’entité a versé un dépôt de 216 862 milliers d’euros en amendement du précédent dépôt versé le 23 décembre 2011 pour 133 181 milliers d’euros. Ces montants n’étaient pas repris dans l’annexe au 31/12/2015, d’où la mention « retraité » figurant en en-tête de colonne.

(2) L’opération de simplification capitalistique qui s’est traduite par la cession des parts CCI/CCA le 3 août 2016 s’est accompagnée de deux avenants au dispositif switch qui ont pris effet le 21 juillet 2016. Dans ce contexte, l’assiette de la garantie globale (switch) et le dépôt de gage espèces ont été en partie réduits. Ainsi, le montant plafond de la garantie a baissé à concurrence de la composante liées aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et la partie correspondante du dépôt de gage espèces a été remboursée. A l’issue de l’opération, l’entité conserve un dépôt de 83 681 milliers d’euros relatif aux exigences prudentielles liées à la mise en équivalence des participations dans Crédit Agricole Assurance détenues par Crédit Agricole S.A.

 

Au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a utilisé les titres souscrits auprès du FCT Crédit Agricole Habitat 2015 comme dispositif de refinancement en mettant en œuvre une opération de repo/reverse repo compenséé financièrement et comptablement sur une durée d’un an : les titres seniors ont été mis en pension à hauteur de 47 752 milliers d’euros et une O.A.T. a été prise en pension auprès de CASA à hauteur de 47 752 milliers d’euros.

 

– Créances apportées en garantie

Au cours de l’année 2016, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a apporté 3 330 786 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3 291 661 milliers d’euros en 2015. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a apporté :

- 1 850 838 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 823 566 milliers d’euros en 2015 ;

- 307 606 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 297 339 milliers d’euros en 2015 ;

- 1 172 342 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 170 756 milliers d’euros en 2015.

 

– Garanties détenues et actifs reçus en garantie

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis. 

 

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

Au cours de la période, les actifs que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s’élèvent à 4 778 milliers d’euros, selon la répartition suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actifs non courants détenus en vue de la vente

 

 

Immobilisations corporelles

2 775

3 576

Immeubles de placement

2 003

2 152

Instruments de capitaux propres et de dettes

 

 

Autres

 

 

Total Actifs obtenus par prise de possession de garantie

4 778

5 728

 

9. Reclassements d’instruments financiers

 

Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’a pas opéré en 2016 de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 octobre 2008.

 

10. Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion d’exit price).

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des donnés de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique

 

Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.

 

Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

- des actifs ou passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;

- des actifs ou passifs exigibles à vue.

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût

 

Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.

 

– Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(En milliers d'euros)

Valeur au bilan

au 31 décembre 2016

Juste valeur

au 31 décembre 2016

Prix côtés sur des

marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données

non observables :

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Prêts et Créances

13 786 834

13 839 067

0

551 312

13 287 755

Créances sur les établissements de crédit

538 163

551 312

0

551 312

0

Comptes ordinaires & prêts JJ

73 696

73 549

 

73 549

 

Comptes et prêts à terme

463 820

477 116

 

477 116

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

647

647

 

647

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

 

 

 

Autres prêts et créances

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

13 248 671

13 287 755

0

0

13 287 755

Créances commerciales

85 024

87 303

 

 

87 303

Autres concours à la clientèle

13 074 482

13 111 050

 

 

13 111 050

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

2 315

2 315

 

 

2 315

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

 

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Avances en comptes courants d'associés

59 985

60 117

 

 

60 117

Comptes ordinaires débiteurs

26 865

26 970

 

 

26 970

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

547 861

547 431

547 431

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

120 559

120 559

120 559

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

427 302

426 872

426 872

 

 

Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

14 334 695

14 386 498

547 431

551 312

13 287 755

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan

au 31 décembre 2015

Juste valeur

au 31 décembre 2015

Prix côtés sur des

marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non

observables :

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Prêts et Créances

13 544 077

13 709 682

0

1 204 880

12 504 802

Créances sur les établissements de crédit

1 208 618

1 204 880

0

1 204 880

0

Comptes ordinaires & prêts JJ

62 245

62 234

 

62 234

 

Comptes et prêts à terme

1 145 254

1 141 528

 

1 141 528

 

Valeurs reçues en pension

428

428

 

428

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

647

647

 

647

 

Titres non cotés sur un marché actif

44

43

 

43

 

Autres prêts et créances

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

12 335 459

12 504 802

0

0

12 504 802

Créances commerciales

88 618

88 456

 

 

88 456

Autres concours à la clientèle

12 127 316

12 281 554

 

 

12 281 554

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

2 314

2 297

 

 

2 297

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

 

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Avances en comptes courants d'associés

77 956

77 574

 

 

77 574

Comptes ordinaires débiteurs

39 255

54 921

 

 

54 921

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

471 406

490 225

490 225

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

107 237

111 245

111 245

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

364 169

378 980

378 980

 

 

Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

14 015 483

14 199 907

490 225

1 204 880

12 504 802

 

– Passifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(En milliers d'euros)

Valeur au bilan

au 31 décembre 2016

Juste valeur

au 31 décembre 2016

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments

identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données

observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données

non observables :

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

7 277 811 

7 276 824 

7 276 824 

Comptes ordinaires & emprunts JJ

59 464 

59 464 

 

59 464 

 

Comptes et emprunts à terme

7 218 266 

7 217 360 

 

7 217 360 

 

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

81 

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

6 676 773 

6 674 317 

6 674 317 

Comptes ordinaires créditeurs

4 074 149 

4 074 026 

 

4 074 026 

 

Comptes d'épargne à régime spécial

160 292 

160 292 

 

160 292 

 

Autres dettes envers la clientèle

2 346 991 

2 344 688 

 

2 344 688 

 

Titres donnés en pension livrée

95 341 

95 311 

 

95 311 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

167 125 

167 111 

 

167 111 

 

Dettes subordonnées

46 154 

45 900 

 

45 900 

 

Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

14 167 863 

14 164 152 

14 164 152 

 

(En milliers d'euros)

Valeur au bilan

au 31 décembre 2015

Juste valeur

au 31 décembre 2015

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments

identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données

observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données

non observables :

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

6 943 690 

6 919 241 

6 919 241 

Comptes ordinaires & emprunts JJ

79 901 

79 896 

 

79 896 

 

Comptes et emprunts à terme

6 863 789 

6 839 345 

 

6 839 345 

 

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

6 084 356 

6 037 466 

6 037 466 

Comptes ordinaires créditeurs

3 516 786 

3 516 355 

 

3 516 355 

 

Comptes d'épargne à régime spécial

135 283 

135 283 

 

135 283 

 

Autres dettes envers la clientèle

2 333 088 

2 286 755 

 

2 286 755 

 

Titres donnés en pension livrée

99 199 

99 073 

 

99 073 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

260 906 

258 455 

 

258 455 

 

Dettes subordonnées

45 945 

45 014 

 

45 014 

 

Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

13 334 897 

13 260 176 

13 260 176 

 

10.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

 

L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (Credit Value Adjustment – CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers.

 

L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (Debt Value Adjustment – DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers.

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides.

 

— Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

– Actifs financiers valorisés à la juste valeur

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

9 048

0

9 048

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Instruments dérivés

9 048

 

9 048

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

1 838 005

618 114

1 219 891

0

Effets publics et valeurs assimilées

56 774

56 774

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

583 542

540 045

43 497

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

1 197 689

21 295

1 176 394

 

Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

11 991

 

11 991

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

1 859 044

618 114

1 240 930

0

Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques

 

 

 

 

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables

 

 

 

 

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

(1) Y compris 497.569 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif de la note 1.3 "Principes et méthodes comptables").

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur

des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

8 538

0

8 538

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Instruments dérivés

8 538

 

8 538

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

1 333 339

630 653

702 686

0

Effets publics et valeurs assimilées

55 148

55 148

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

564 544

543 792

20 752

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

713 647

31 713

681 934

 

Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

4 944

 

4 944

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

1 346 821

630 653

716 168

0

Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques

 

 

 

 

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables

 

 

 

 

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

(1) Y compris 472.569 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif note 1.3 "Principes et méthodes comptables").

 

– Passifs financiers valorisés à la juste valeur

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

18 405

0

18 405

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

18 405

 

18 405

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

130 745

 

130 745

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

149 150

0

149 150

0

Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques

 

 

 

 

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables

 

 

 

 

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur

des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

18 031

0

18 031

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

18 031

 

18 031

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

118 509

 

118 509

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

136 540

0

136 540

0

Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques

 

 

 

 

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables

 

 

 

 

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

 

11. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2016

 

– Date de clôture

Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe à l’exception des entités suivantes :

 

Entités

Nature du contrôle

Date de clôture

des états financiers utilisés

Motivation

Pyrénées Gascogne

Contrôle au sens IFRS10

31/12/2016

 

CL Pyrénées Gascogne

Contrôle au sens IFRS10

31/12/2016

 

Bankoa

Contrôle au sens IFRS10

31/12/2016

 

CAM Energie

Contrôle au sens IFRS10

31/12/2016

 

PG Immo

Contrôle au sens IFRS10

30/09/2016

Clôture sociale

Pyrénées Gascogne Gestion

Contrôle au sens IFRS10

31/12/2016

 

Pyrénées Gascogne Altitude

Contrôle au sens IFRS10

31/12/2016

 

PG INVEST

Contrôle au sens IFRS10

31/12/2016

 

FCT Crédit Agricole Habitat 2015 Compartiment CR869 Pyrénées Gascogne

Contrôle au sens IFRS10

31/12/2016

 

Mercagentes (Absorption rétroactive au 01/01/2016 par E86920)

Contrôle au sens IFRS10

31/12/2016

 

 

12. Information sur les filiales

 

12.1. Restrictions sur les entités contrôlées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’est soumise à aucune restriction réglementaire, légale ou contractuelle visant à réduire l’accès aux actifs de ses filiales.

 

12.2. Soutiens aux entités structurées contrôlées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne n’a accordé aucun soutien financier à une ou plusieurs entités structurées consolidées au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2015.

 

12.3. Opérations de titrisation et fonds dédiés

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dispose de deux fonds dédiés, PG Gestion et PG Altitude, tous deux consolidés par intégration globale. L’objectif de ces fonds dédiés est de donner plus de souplesse à la gestion des excédents de fonds propres de la CR en permettant, en particulier, d’arbitrer les positions des portefeuilles sans pour autant externaliser de plus-values latentes dans les comptes individuels de la Caisse Régionale.

 

Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.7 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue.

 

En 2015, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2015.

 

12.4. Composition du périmètre

 

Périmètre de consolidation de la CR Pyrénées Gascogne

Méthode de

consolidation

Modification

de périmètre (1)

Implantation

(Siège social si différent de l'implantation)

Type d'entité et nature du contrôle (2)

% de contrôle

% d'intérêt

31/12/2016

31/12/2015

31/12/2016

31/12/2015

Banque de détail en France

 

 

 

 

 

 

 

 

Caisse Régionale Pyrénées Gascogne

Intégration globale

 

France

Mère

100,00000 %

100,00000 %

100,00000 %

100,00000 %

CL Pyrénées Gascogne

Intégration globale

 

France

Mère

100,00000 %

100,00000 %

100,00000 %

100,00000 %

Banque de proximité à l'international

 

 

 

 

 

 

 

 

Bankoa SA

Intégration globale

 

Espagne

Filiale

94,80955 %

94,80955 %

94,80955 %

94,80955 %

Société de bourse

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercagentes

Intégration globale

Absorption rétroactive au 01/01/2016 par E86920

Espagne

Filiale

 

100,00000 %

 

94,80955 %

Divers

 

 

 

 

 

 

 

 

PG Immo

Intégration globale

 

France

Filiale

100,00000 %

100,00000 %

100,00000 %

100,00000 %

Pyrénées Gascogne Gestion

Intégration globale

 

France

Filiale

99,98767 %

99,98767 %

99,98767 %

99,98767 %

Pyrénées Gascogne Altitude

Intégration globale

 

France

Filiale

99,99983 %

99,99983 %

99,99983 %

99,99983 %

PG Invest

Intégration globale

 

France

Filiale

100,00000 %

100,00000 %

100,0000 0%

100,00000 %

Cam Energie SAS

Intégration globale

 

France

Filiale

100,00000 %

100,00000 %

100,00000 %

100,00000 %

Titrisation

 

 

 

 

 

 

 

 

FCT Crédit Agricole Habitat 2015 

Compartiment CR869 Pyrénées Gascogne

Intégration globale

 

France

Filiale

100,00000 %

100,00000 %

100,00000 %

100,00000 %

(1) Entrée dans le périmètre

Sortie de périmètre

Changement de méthode

(2) Filiale

Entité structurée contrôlée

Co-entreprise

Co-entreprise structurée

Opération en commun

Entreprise associée

Entreprise associée structurée

 

13. Participations et entités structurées non consolidées

 

13.1. Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.

 

Ce poste s’élève à 43 623 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 74 155 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

Au 31 décembre 2016, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % sont individuellement non significatives (total bilan et résultat net).

 

 

13.2. Entités structurées non consolidées

 

Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

 

— Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus

Au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées, dont les principales caractéristiques sont présentées ci-dessous sur la base de leur typologie d’activité :

 

– Fonds de placement 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie, d’une part, et dans le cadre du placement des primes d’assurance reçues des clients des sociétés d’assurance conformément aux dispositions réglementaires prévues par le Code des assurances d’autre part. Les placements des sociétés d’assurance permettent de garantir les engagements pris vis-à-vis des assurés tout au long de la vie des contrats d’assurance. Leur valeur et leur rendement sont corrélés à ces engagements.

 

— Informations sur les risques associés aux intérêts détenus

– Soutien financier apporté aux entités structurées

 

– Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités

Au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2015 l’implication de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dans des entités structurées non consolidées, est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne dans les tableaux ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Titrisation

Gestion d'actifs

Valeur

au bilan

Perte maximale

Valeur au bilan

Perte maximale

Exposition maximale au risque de perte

Garanties reçues et autres

rehaussements de crédit

Exposition nette

Exposition maximale au risque de perte

Garanties reçues

et autres rehaussements de crédit

Exposition nette

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

0

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Engagements donnés

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de financement

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions - Engagements par signature

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total bilan des entités structurées non consolidées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Fonds de placement (1)

Financement structuré (1)

Valeur

au bilan

Perte maximale

Valeur au bilan

Perte maximale

Exposition maximale au risque de perte

Garanties

reçues et autres rehaussements de crédit

Exposition nette

Exposition maximale au risque de perte

Garanties reçues et autres rehaussements de crédit

Exposition nette

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

151 632

151 632

 

151 632

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

151 632

151 632

0

151 632

0

0

0

0

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

0

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Engagements donnés

 

 

 

 

 

 

 

0

Engagements de financement

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions - Engagements par signature

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total bilan des entités structurées non consolidées

 

6 121 207

 

 

 

 

 

 

(1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Titrisation

Gestion d'actifs

Valeur

au bilan

Perte maximale

Valeur au bilan

Perte maximale

Exposition maximale au risque de perte

Garanties reçues et autres rehaussements de crédit

Exposition nette

Exposition maximale au risque de perte

Garanties reçues et autres rehaussements de crédit

Exposition nette

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

0

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Engagements donnés

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de financement

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions - Engagements par signature

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total bilan des entités structurées non consolidées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Fonds de placement (1)

Financement structuré (1)

Valeur au bilan

Perte maximale

Valeur au bilan

Perte maximale

Exposition maximale au risque de perte

Garanties reçues et autres rehaussements de crédit

Exposition nette

Exposition maximale au risque de perte

Garanties reçues et autres rehaussements de crédit

Exposition nette

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

249 683

249 683

 

249 683

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

249 683

249 683

0

249 683

0

0

0

0

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

0

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Engagements donnés

 

 

 

 

 

 

 

0

Engagements de financement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions - Engagements par signature

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total bilan des entités structurées non consolidées

10 668 883

 

 

 

 

 

 

 

 

— Exposition maximale au risque de perte

L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de credit default swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market. L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan.

 

14. Événements postérieurs au 31 décembre 2016

 

Néant.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 Exercice clos le 31 décembre 2016

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2016, sur :

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

- Comme indiqué dans les notes 1.3 et 3.1 de l’annexe aux comptes consolidés, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions et des dépréciations individuelles et collectives.

 

- La note 1.3 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et les méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues par la valorisation de ces titres, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour les dépréciations.

 

- Dans le cadre de l’arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l’évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, que ces estimations comptables s’appuient sur les méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.

 

- Votre caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé dans la note 1.3 de l’annexe aux comptes consolidés, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et les hypothèses retenues, et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans cette note 1.3 l’annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Bordeaux et Toulouse, le 10 mars2017

 

Les Commissaires aux comptes

 

 

V. — Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est consultable sur le site internet www.lefil.com à la rubrique « qui sommes-nous ? » dans le menu « Documents disponibles au téléchargement ».

 

 

1701315

09/11/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5110
Texte de l'annonce :

1605110

9 novembre 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°135


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

 Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy – BP 329, 65003 Tarbes Cedex.

 776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Siret 776 983 546 00032 – Code NAF : 6419Z.

 Situation au 30 septembre 2016

 (En milliers d’euros)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

103 715

Effets publics et valeurs assimilées

49 608

Créances sur les établissements de crédits

251 584

Opérations internes au Crédit agricole

426 643

Créances sur la clientèle

11 255 048

Obligations et autres titres à revenu fixe

650 603

Actions et autres titres à revenu variable

426 621

Participations et autres titres détenus à long terme

1 101 327

Parts dans les entreprises liées

245 565

Immobilisations corporelles et incorporelles

72 183

Autres actifs

331 221

Comptes de régularisation

59 706

Total de l’actif

14 973 824

 

Passif

Montant

Banques centrales

0

Dettes envers les établissements de crédit

3 459

Opérations internes au Crédit Agricole

7 168 090

Comptes créditeurs de la clientèle

5 236 907

Dettes représentées par un titre

132 449

Autres passifs

55 040

Comptes de régularisation

298 138

Provisions pour risques et charges

153 313

Dettes subordonnées et titres participatifs

194 632

Fonds pour risques bancaires généraux

148 871

Capitaux propres hors FRBG

1 582 925

Capital souscrit

58 701

Primes d’émission

280 603

Réserves

1 243 463

Provisions règlementées et subventions d’investissement

158

Report à nouveau

0

Total du passif

14 973 824

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 991 677

Engagements de financements

1 065 562

Engagements de garantie

924 911

Engagements sur titres

1 204

Engagements reçus

3 315 672

Engagements de financements

162 762

Engagements de garantie

3 151 706

Engagements sur titres

1 204

 

 

1605110

05/08/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4282
Texte de l'annonce :

1604282

5 août 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°94


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

 Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy – BP 329, 65003 Tarbes Cedex.

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Code NAF : 6419Z.

 

Situation au 30 juin 2016

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

99 113

Effets publics et valeurs assimilées

54 624

Créances sur les établissements de crédits

209 692

Opérations internes au Crédit agricole

500 309

Créances sur la clientèle

10 992 450

Obligations et autres titres à revenu fixe

648 768

Actions et autres titres à revenu variable

428 304

Participations et autres titres détenus à long terme

595 842

Parts dans les entreprises liées

245 535

Immobilisations corporelles et incorporelles

72 862

Autres actifs

304 694

Comptes de régularisation

49 571

Total de l’actif

14 201 764

 

 

Passif

Montant

Banques centrales

0

Dettes envers les établissements de crédit

7 396

Opérations internes au Crédit Agricole

6 592 214

Comptes créditeurs de la clientèle

5 075 517

Dettes représentées par un titre

140 133

Autres passifs

58 761

Comptes de régularisation

243 405

Provisions pour risques et charges

155 199

Dettes subordonnées et titres participatifs

197 337

Fonds pour risques bancaires généraux

148 871

Capitaux propres hors FRBG

1 582 931

Capital souscrit

58 701

Primes d’émission

280 603

Réserves

1 243 463

Provisions règlementées et subventions d’investissement

164

Report à nouveau

0

Total du passif

14 201 764

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

2 341 884

Engagements de financements

1 042 077

Engagements de garantie

1 299 009

Engagements sur titres

798

Engagements reçus

3 219 342

Engagements de financements

219 277

Engagements de garantie

2 999 267

Engagements sur titres

798

 

 

1604282

04/05/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1786
Texte de l'annonce :

1601786

4 mai 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°54


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy – BP 329, 65003 Tarbes Cedex.

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Code NAF : 6419Z.

 

Situation au 31 mars 2016

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

99 191

Effets publics et valeurs assimilées

54 755

Créances sur les établissements de crédits

235 877

Opérations internes au Crédit agricole

1 053 226

Créances sur la clientèle

10 781 011

Obligations et autres titres à revenu fixe

634 114

Actions et autres titres à revenu variable

428 202

Participations et autres titres détenus à long terme

570 953

Parts dans les entreprises liées

244 310

Immobilisations corporelles et incorporelles

71 358

Autres actifs

298 334

Comptes de régularisation

64 823

Total de l’actif

14 536 154

 

Passif

Montant

Banques centrales

0

Dettes envers les établissements de crédit

14 358

Opérations internes au Crédit Agricole

6 976 195

Comptes créditeurs de la clientèle

5 026 331

Dettes représentées par un titre

154 879

Autres passifs.

55 800

Comptes de régularisation

315 218

Provisions pour risques et charges

152 256

Dettes subordonnées et titres participatifs

202 633

Fonds pour risques bancaires généraux

148 871

Capitaux propres hors FRBG

1 489 613

Capital souscrit

58 701

Primes d’émission

280 603

Réserves

1 150 138

Provisions règlementées et subventions d’investissement

171

Report à nouveau

0

Total du passif

14 536 154

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

2 293 784

Engagements de financements

983 224

Engagements de garantie

1 309 924

Engagements sur titres

636

Engagements reçus

3 242 684

Engagements de financements

294 474

Engagements de garantie

2 947 574

Engagements sur titres

636

 

 

1601786

27/04/2016 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1549
Texte de l'annonce :

1601549

27 avril 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°51


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

 Société Coopérative à capital variable.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, BP 329, 65003 Tarbes Cedex.

Siret 77698354600032 - 776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Code NAF : 6419Z.

 

Documents comptables annuels approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire du 1er avril 2016

 

Partie A. — Comptes individuels au 31/12/2015

 

I. — Bilan au 31 décembre 2015

(En milliers d’euros)

 

Actif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Opérations interbancaires et assimilées

 

362 975

389 527

Caisse, banques centrales

 

136 117

133 384

Effets publics et valeurs assimilées

5

44 471

44 827

Créances sur les établissements de crédit

3

182 387

211 315

Opérations internes au Crédit Agricole

3

1 145 307

1 192 411

Opérations avec la clientèle

4

10 713 630

10 495 367

Opérations sur titres

 

1 066 307

792 798

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

619 328

376 542

Actions et autres titres à revenu variable

5

446 979

416 255

Valeurs immobilisées

 

882 592

841 048

Participations et autres titres détenus à long terme

6,7

570 783

549 259

Parts dans les entreprises liées

6,7

240 812

223 881

Immobilisations incorporelles

7

1 866

1 905

Immobilisations corporelles

7

69 130

66 003

Capital souscrit non versé

 

 

 

Actions propres

8

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

 

273 796

197 491

Autres actifs

9

203 851

127 869

Comptes de régularisation

9

69 945

69 623

Total actif

 

14 444 607

13 908 642

 

Passif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Opérations interbancaires et assimilées

 

2 702

37 457

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

11

2 702

37 457

Opérations internes au Crédit Agricole

11

6 949 531

6 789 587

Comptes créditeurs de la clientèle

12

4 996 742

4 585 243

Dettes représentées par un titre

13

159 766

292 776

Comptes de régularisation et passifs divers

 

229 942

195 362

Autres passifs

14

64 193

52 303

Comptes de régularisation

14

165 749

143 059

Provisions et dettes subordonnées

 

362 515

359 710

Provisions

15, 16, 17

153 216

151 832

Dettes subordonnées

19

209 299

207 878

Fonds pour risques bancaires généraux

18

148 871

147 871

Capitaux propres hors FRBG

20

1 594 539

1 500 636

Capital souscrit

 

58 701

58 701

Primes d'émission

 

280 603

280 603

Réserves

 

1 150 138

1 063 996

Ecart de réévaluation

 

 

 

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

164

162

Report à nouveau

 

 

 

Résultat de l'exercice

 

104 932

97 173

Total passif

 

14 444 607

13 908 642

 

Hors-bilan au 31 décembre 2015 (en milliers d'euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Engagements donnés

 

2 347 219

2 221 133

Engagements de financement

28

1 064 900

949 461

Engagements de garantie

28

1 281 664

1 271 481

Engagements sur titres

28

656

191

Engagements reçus

 

3 022 355

3 526 689

Engagements de financement

28

87 198

500 152

Engagements de garantie

28

2 934 501

3 026 346

Engagements sur titres

28

656

191

 

Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :

- Opérations de change au comptant et à terme : note 25

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 26

 

II. — Compte de résultat au 31 décembre 2015

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Intérêts et produits assimilés

33, 34

417 610

415 485

Intérêts et charges assimilées

33

-228 111

-208 263

Revenus des titres à revenu variable

34

41 607

19 785

Commissions (produits)

35

164 720

159 877

Commissions (charges)

35

-27 426

-23 169

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

36

-423

-935

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

37

3 148

7 573

Autres produits d'exploitation bancaire

38

2 890

2 099

Autres charges d'exploitation bancaire

38

-496

-508

Produit net bancaire

 

373 520

371 944

Charges générales d'exploitation

39

-186 944

-185 401

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations

 

 

 

Incorporelles et corporelles

 

-8 580

-8 288

Résultat brut d'exploitation

 

177 997

178 255

Coût du risque

40

-25 109

-19 562

Résultat d'exploitation

 

152 888

158 693

Résultat net sur actifs immobilisés

41

2 816

-13 228

Résultat courant avant impôt

 

155 703

145 465

Résultat exceptionnel

42

 

 

Impôt sur les bénéfices

43

-49 771

-37 792

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-1 000

-10 500

Résultat net de l'exercice

 

104 932

97 173

 

III. — Affectation du résultat

 

En milliers d'euros

31/12/2015

31/12/2014

Résultat Net

104 932

97 173

Affectation à la réserve légale

69 993

64 607

Affectation aux réserves facultatives

23 331

21 535

Affectation à la réserve spéciale Loi Mécénat

 

 

Rémunération des parts sociales

404

643

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par C.A. S.A.

7 866

7 294

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés des autres souscripteurs

3 337

3 094

 

Projet de résolution

 

Affectation du bénéfice de l’exercice 2015 de la Caisse Régionale

 

L’Assemblée Générale, conformément à l’article 40 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2015 de la Caisse Régionale qui s’élève à 104 931 988.24 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d’Administration, de la manière suivante :

- 404 456.26 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 1.07 % net du nominal des parts rémunérées ;

- 7 866 234,16 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A., le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001;

- 3 336 953,76 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires;

- 69 993 258.05 € au titre de la réserve légale, soit les ¾ du solde disponible;

- 23 331 086.01 € au titre des réserves facultatives, soit le ¼ disponible.

 

IV. — Annexes

 

Note 1 : Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

1.1. Cadre juridique et financier

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, 65 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

 

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale Mutuel Pyrénées Gascogne est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2015, la Caisse régionale Mutuel Pyrénées Gascogne fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,70 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

 

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,15 %.

 

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 4 027 798 actions propres au 31 décembre 2015, soit 0,15 % de son capital, contre 4 855 393 actions propres au 31 décembre 2014.

 

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25 % du capital sous la forme de Certificats Coopératifs d’Associés émis par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».

Comptes d'épargne à régime spécial

 

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroir) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

 

Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l’année 2014 (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.

 

Ce dispositif européen de résolution, dont les principales dispositions ont été partiellement adoptées de manière anticipée par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013, ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R.512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu’organe central et membre du réseau, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.

 

L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du Réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.

 

Dans la conduite de son action en tant qu’autorité de résolution, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu’il aurait subies si l’entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d’insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l’article L.613-31-16 II du Code monétaire et financier et à l’article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l’existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, sans qu’il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte.

 

Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par avenant signé le 19 décembre 2013, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve d’une résiliation anticipée totale ou partielle, ou d’une prorogation selon les dispositions prévues au contrat.

 

A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant.

 

Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurance (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

 

La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque.

 

Cette garantie Switch a été mise en œuvre pour la première fois le 30 juin 2015 (voir note 1.3 relative aux événements significatifs de la période).

 

1.3. Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2015

 

- Perception d’indemnités de remboursement anticipé de nos clients pour 15 223 milliers d’euros,

- Comptabilisation de soultes de résiliation de swaps de macro-couverture pour 11 182 milliers d’euros,

- Versement de 26 282 milliers d’euros d’indemnités de remboursement anticipé sur avances globales CASA,

- Enregistrement d’un dividende exceptionnel de 21 871 milliers d’euros de notre filiale espagnole Bankoa,

- Un coût du risque qui s’élève à – 25 109 milliers d’euros :

* - 19 763 milliers d’euros de dotations nettes aux provisions affectées,

* - 2 271 milliers d’euros de dotations nettes sur engagements hors bilan et

* - 2 653 milliers d’euros de dotations aux provisions collectives.

 

- Reprises nettes de provisions sur immobilisations financières pour 1 530 milliers d’euros

- Une dotation de 1 000 milliers d’euros au Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG)

 

Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole SA (Switch)

Au cours de l’exercice 2015, la valeur globale de mise en équivalence des participations couvertes par le dispositif a respectivement subi une baisse au 30 juin 2015 entraînant un appel de la garantie, puis une hausse au 30 septembre 2015 se matérialisant par un retour total à meilleure fortune. Ainsi, l’indemnité versée au titre du 30 juin 2015 pour un montant de 3.7 millions d’euros a été remboursée par Crédit Agricole SA en intégralité en date du 1er décembre par imputation sur le dépôt de garantie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Cela s’est traduit, dans les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, par la comptabilisation en résultat au second trimestre, d’une charge en coût du risque de 3.7 millions d’euros et d’un produit d’impôt à hauteur de 3.7 millions d’euros, et par l’annulation de ces impacts dans les mêmes agrégats du compte de résultat du troisième trimestre.

 

Opération de titrisation

Le 21 octobre 2015, avec l'opération « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 », le Groupe a initié une opération de titrisation portant sur les créances habitat des 39 Caisses régionales. Cette transaction est le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession « true sale » des créances habitat.

 

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 9,932 milliards d’euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT pour un montant de 10 milliards d’euros se répartissant en 8,6 milliards d’euros d’obligations senior et 1,4 milliards d’euros de titres subordonnés.

 

Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a cédé, à l’origine, un portefeuille de crédits habitat pour un montant de 176.6 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2015. Elle a souscrit des obligations senior pour 152.9 millions d’euros et des titres subordonnés pour 24.9 millions d’euros. Une période de 5 ans de rechargements mensuels des créances est prévue pour compenser au mieux l’amortissement du portefeuille de crédits habitat.

 

Note 2 : Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l’ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit.

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

 

Règlements

Date de publication par l’Etat français

Date de 1ere application : exercices ouverts à compter du

Applicable dans la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

Règlement ANC relatif à la comptabilisation des certificats d’économie d’énergie

4 Octobre 2012

2012-04

1er janvier 2015

(modifiée par le règlement ANC N° 2013-02)

Non

Règlement ANC relatif à la comptabilisation des terrains et carrières et des redevances de fortage

2 octobre 2014

N° 2014-05

1er janvier 2015

ou par anticipation au 1er janvier 2014

Non

Règlement ANC relatif au plan comptable des organismes de placement collectif immobilier

2 octobre 2014

N° 2014-06

1er janvier 2015 ou par anticipation au 1er janvier 2014

Non

Règlement ANC relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire

26 novembre 2014

N° 2014-07

1er janvier 2015

Oui

Règlement ANC relatif aux comptes des comités d’entreprises des comités centraux d’entreprises et des comités interentreprises relevant de l’article L.2325-45 du Code du travail

02 avril 2015

N°2015-01

1er janvier 2015

Non

Règlement ANC relatif aux documents comptables des comités d’entreprises des comités centraux d’entreprises et des comités interentreprises relevant de l’article L.2325-46 du Code du travail

02 avril 2015

N°2015-02

1er janvier 2015

Non

Règlement ANC relatif aux comptes annuels établis par les organismes paritaires collecteurs de la formation

07 mai 2015

N°2015-03

1er janvier 2015

Non

Règlement ANC relatif aux comptes annuels des organismes de logement social

04 juin 2015

N°2015-04

 

Non

- Chapitre 4 – Les opérations de fusion et opérations assimilées

 

1er janvier 2015

 

- Chapitres 1 à 3 et chapitres 5 à 7

 

1er janvier 2016 ou par anticipation au 1er janvier 2015

 

 

L’application de ces nouveaux règlements n’a pas eu d’incidence significative sur les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

2.1. Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ;

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ;

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

En application de l’article 2131-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014  les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

L‘application du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes. L’utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d’apprécier l’existence d’un risque de crédit.

 

Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration.

 

Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité,

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre :

- la valeur nominale du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés font l’objet d’une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de trente jours d’impayés.

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s’élève à 34 327 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 37 890 milliers d’euros au 31 décembre 2014. Sur ces prêts des décotes sont comptabilisées pour un montant de 349 milliers d’euros

 

Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements, sur des preneurs de crédit-bail immobilier et pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits)

- la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

 

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

- Créances douteuses non compromises :

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

- Créances douteuses compromises :

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Pour les créances douteuses l’enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.

 

Dépréciations au titre du risque de crédit avéré

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Traitement comptable des dépréciations

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrits dans la marge d’intérêt.

 

Provisions au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement telles que les provisions Risques pays ou les provisions sectorielles généralement calculées à partir des modèles Bâlois. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

Risques-pays

Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués « du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors-bilan, portés par un établissement directement ou au travers de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays ». (Note de la Commission Bancaire du 24 décembre 1998).

 

Lorsque ces créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles demeurent dans leur poste d’origine.

 

Passage en perte

L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité.

 

2.2. Portefeuille Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction

Ce sont des titres qui, à l’origine, sont

- soit acquis avec l’intention de les revendre ou vendus avec l’intention de les racheter à court terme ;

- soit détenus par l’établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l’objet d’une rotation effective et d’un volume d’opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Hormis dans les cas prévus conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable :

Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus.

 

Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l’article 2514-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, prenant la forme d’achats ou de ventes d’instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d’acquisition et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d’investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l’article 2341-2 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Titres de l’activité de portefeuille

Conformément aux articles 2351-2 à 2352-6 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

 

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l’horizon de détention envisagé afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

 

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

 

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention.

 

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «Résultat net sur actifs immobilisés».

 

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Pensions livrées

Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan.

Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l’actif du bilan.

Les titres donnés en pension livrée font l’objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus.

 

Reclassement de titres

Conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, il est autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants :

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas opéré, en 2015, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

2.3. Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 par rapport à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

 

A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

33 ans (logements de fonction)

25 ans (immeubles commerciaux)

Second œuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans (dégressif)

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans (dégressif)

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5. Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ».

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10 % du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10 % du prix d'émission.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6. Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l’évaluation des provisions.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

Les provisions incluent également les risques-pays. L’ensemble de ces risques fait l’objet d’un examen trimestriel.

 

Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d’opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Provision pour risques sur GIE d’investissement

Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.

 

2.7. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

Au titre de l’exercice 2015, ce fonds a été doté de 1 000 milliers d’euros supplémentaires. Ceci porte son montant global à 148 871 milliers d’euros au 31/12/2015.

 

2.8. Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5 Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07 sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

Les opérations de marché regroupent :

- Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07)

- La gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction (catégorie « d » article 2522 du règlement ANC 2014-07)

 

Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

 

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

 

Pour les instruments :

- En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

- En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisés en résultat au moment du dénouement.

- Faisant partie d’un portefeuille de transaction, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Risque de contrepartie sur les dérivés

Conformément au règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne intègre l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l’article 2522-1. du règlement précité) font l’objet d’un calcul de CVA.

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables.

 

Elle repose :

- prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels

- en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d’une approximation fondée sur la base d’un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région.

 

Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.

 

Opérations complexes :

Une opération complexe se définit comme une combinaison synthétique d’instruments (de types, natures et modes d’évaluation identiques ou différents) comptabilisée en un seul lot ou comme une opération dont la comptabilisation ne relève pas d’une réglementation explicite et qui implique, de la part de l’établissement, un choix de principe.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a émis pour 85 millions d’euros de nominal de BMTN structurés comptabilisés à leur valeur nominale au passif du bilan.

 

2.9. Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les produits perçus et les charges payés sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

 

Dans le cadre de l'application du Titre 7 Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a mis en place une comptabilité multidevises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s'établit à 7 milliers d’euros.

 

2.10. Intégration des succursales à l’étranger

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ne détient pas de succursale à l’étranger.

 

2.11. Engagements hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

 

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe aux notes 28 et 29.

 

2.12. Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L’intéressement est couvert par l’accord du 18 juin 2015.

 

La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».

 

2.13. Avantages au personnel postérieurs à l’emploi

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

 

la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l’Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014.

 

En application de ce règlement, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatées au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation.

 

Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l’exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement,

- majoré des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’Adicam.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.14. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

 

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 % ainsi que la majoration exceptionnelle d'impôt sur les sociétés de 10,7 % due par les entreprises réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 250 millions d’euros.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale.

 

En raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôts pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l’impôt.

 

Note 3 : Créances sur les établissements de crédit – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

3 062

 

 

 

3 062

 

3 062

1 373

à terme

58 100

45 000

65 000

10 000

178 100

578

178 678

209 295

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

647

647

0

647

647

Total

61 162

45 000

65 000

10 647

181 809

578

182 387

211 315

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

182 387

211 315

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

29 771

 

 

 

29 771

11

29 781

52 478

Comptes et avances à terme

104 626

595 916

133 406

277 859

1 111 807

3 719

1 115 526

1 139 933

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

134 396

595 916

133 406

277 859

1 141 578

3 729

1 145 307

1 192 411

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

1 145 307

1 192 411

Total

 

 

 

 

 

 

1 327 694

1 403 727

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 647 milliers d’euros.

 

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 21 356 milliers d’euros.

 

Parmi les créances sur les établissements de crédit, aucune n’est éligible au refinancement de la banque centrale.

 

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4 : Opérations avec la clientèle

 

4.1. Opérations avec la clientèle – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Créances commerciales

20 314

378

35

 

20 727

 

20 727

18 248

Autres concours à la clientèle

615 134

1 136 862

3 527 897

5 479 369

10 759 262

79 536

10 838 798

10 623 268

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

55 379

 

 

 

55 379

677

56 056

47 794

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-201 951

-193 944

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

10 713 630

10 495 367

 

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 6 517 milliers d’euros.

 

Parmi les créances sur la clientèle 1 676 074 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2015 contre 1 869 082 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Le montant des créances restructurées au 31 décembre 2015 s’élève à 34 327 milliers d’euros contre 37 890 milliers d’euros au 31 décembre 2014. Le montant au 31 décembre 2015 correspond aux créances restructurées selon la nouvelle définition décrite dans la note 2 sur les Principes et méthodes comptables.

 

4.2. Opérations avec la clientèle – Analyse par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

France (y compris DOM-TOM)

10 775 585

10 583 573

Autres pays de l'U.E.

46 207

48 607

Autres pays d'Europe

2 781

1 844

Amérique du Nord

2 058

1 962

Amérique Centrale et Latine

345

354

Afrique et Moyen-Orient

6 581

7 504

Asie et Océanie (hors Japon)

1 811

2 018

Japon

 

 

Non ventilés et organismes internationaux

 

 

Total en principal

10 835 369

10 645 862

Créances rattachées

80 213

80 884

Dépréciations

-201 951

-193 944

Valeur nette au bilan

10 713 630

10 532 802

 

4.3. Opérations avec la clientèle – Encours douteux et dépréciations par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

France (y compris DOM-TOM)

10 855 438

305 138

183 632

-200 638

-135 211

10 434 243

289 099

176 942

-192 301

-130 641

Autres pays de l'U.E.

46 537

4

1 356

-1 307

-934

47 411

2 647

2 206

-1 640

-1 452

Autres pays d'Europe

2 786

5

0

-3

-0

1 849

 

 

 

 

Amérique du Nord

2 062

0

0

-0

-0

1 967

 

 

 

 

Amérique Centrale et Latine

347

 

 

-3

 

349

4

 

-3

 

Afrique et Moyen-Orient

6 595

 

 

 

 

7 524

 

 

 

 

Asie et Océanie (hors japon)

1 816

0

0

-0

-0

2 023

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Non ventilés et organismes internationaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

10 915 581

305 147

184 989

-201 951

-136 145

10 495 366

291 750

179 148

-193 944

-132 093

 

4.4. Opérations avec la clientèle – Analyse par agents économiques

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciation des encours douteux compromis

Particuliers

4 970 619

108 508

58 273

-59 896

-35 085

4 865 133

103 635

55 732

-57 174

-33 549

Agriculteurs

1 128 121

38 467

19 806

-28 607

-16 861

1 101 426

32 485

21 378

-24 555

-18 262

Autres professionnels

1 317 573

48 148

27 994

-31 967

-20 418

1 210 201

41 913

24 012

-27 588

-17 383

Clientèle financière

278 023

1 746

1 074

-562

-326

241 158

2 018

1 447

-1 064

-698

Entreprises

2 097 379

105 985

75 754

-79 042

-61 780

1 966 134

108 378

74 725

-81 217

-60 785

Collectivités publiques

1 068 118

147

147

-147

-147

1 254 163

917

 

-604

 

Autres agents économiques

55 749

2 146

1 941

-1 729

-1 528

51 096

2 407

1 854

-1 742

-1 416

Total

10 915 581

305 147

184 989

-201 951

-136 145

10 689 311

291 753

179 148

-193 944

-132 093

 

Note 5 : Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

Titres de l'activité de portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

43 907

43 907

44 337

dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

 

 

dont décote restant à amortir

 

 

 

-1 078

-1 078

1

Créances rattachées

 

 

 

563

563

491

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

44 471

44 471

44 827

Obligations et autres titres à revenu fixe (1) :

 

 

 

 

 

 

Emis par organismes publics

 

 

 

52 834

52 834

48 336

Autres émetteurs

 

7 657

 

552 970

560 626

322 663

dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

 

 

dont décote restant à amortir

 

-18

 

-1 427

-1 445

1

Créances rattachées

 

230

 

5 687

5 917

5 568

Dépréciations

 

-50

 

 

-50

-24

Valeur nette au bilan

 

7 837

 

611 491

619 328

376 542

Actions et autres titres à revenu variable

 

448 275

 

 

448 275

417 704

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

-1 297

 

 

-1 297

-1 449

Valeur nette au bilan

 

446 979

 

 

446 979

416 255

Total

 

454 816

 

655 961

1 110 777

837 625

Valeurs estimatives au 31 décembre 2014

 

478 429

 

678 720

1 157 149

892 371

 

L’augmentation du poste « Obligations et autres titres à revenu fixe » classés en titres d’investissement s’explique par la souscription d’obligations senior et de titres subordonnés pour un montant de 177 800 milliers d’euros dans le cadre de la participation de l’établissement à l’opération de titrisation décrite en note 1.3 Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2015.

 

Transferts de titres en cours d’exercice :

Le montant des titres d’investissement transférés pendant l'exercice en titres de placement s'élève à 1 004 milliers d’euros. Ce reclassement est intervenu suite à la dégradation de plus de trois crans de la notation de l’émetteur depuis l’achat du titre.

 

Le montant des cessions de titres d'investissement intervenues avant l'échéance conformément aux dispositions dérogatoires prévues à l’article 2341-2 du règlement ANC 2014-07, s'est élevé à 2 015 milliers d’euros. Les plus ou moins-values dégagées à cette occasion s'élèvent à 123 milliers d’euros.

 

Ces cessions sont intervenues suite à la dégradation de plus de trois crans de la notation de l’émetteur des titres depuis leur achat.

 

Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes nettes des moins-values sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 22 497 milliers d’euros au 31 décembre 2015, contre 24 537 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

 

La valeur estimée des plus-values latentes nettes des moins-values sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 29 008 milliers d’euros au 31 décembre 2015, contre 34 795 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

5.1. Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Administrations et banques centrales (y compris Etats) (1)

40 924

36 099

Etablissements de crédit

186 228

188 914

Clientèle financière

641 398

422 285

Collectivités locales

11 910

12 236

Entreprises, assurances et autres clientèles

181 276

129 167

Divers et non ventilés

 

 

Total en principal

1 061 736

788 701

Créances rattachées

5 917

5 568

Dépréciations

-1 347

-1 473

Valeur nette au bilan

1 066 307

792 798

(1) la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détient des titres de dettes souveraines de l’Etat français.

Leur valeur nette au bilan est de 34 093 milliers d’euros du portefeuille d’investissement.

 

5.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable:

613 461

43 907

448 275

1 105 644

370 998

44 337

417 704

833 039

dont titres cotés (1)

433 363

43 907

 

477 271

366 701

44 337

 

411 037

dont titres non cotés

180 098

 

448 275

628 373

4 298

 

417 704

422 002

Créances rattachées

5 917

563

 

6 480

5 568

491

 

6 059

Dépréciations

-50

 

-1 297

-1 347

-24

 

-1 449

-1 473

Valeur nette au bilan

619 328

44 471

446 979

1 110 777

376 543

44 828

416 255

837 625

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 413 185 milliers d’euros, dont OPCVM français de capitalisation 413 185 milliers d’euros.

OPCVM étrangers 23 261 milliers d’euros, dont OPCVM étrangers de capitalisation 19 252 milliers d’euros.

Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l’actif du bilan pour 141 276 milliers d’euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2015 s’élève à 155 829 milliers d’euros.

 

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2015:

 

(en milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

102 338

106 153

OPCVM obligataires

244 153

254 684

OPCVM actions

724

959

OPCVM autres

96 499

105 548

Total

443 714

467 344

 

5.3. Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

3 501

32 159

204 461

373 339

613 461

5 917

619 378

376 567

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-50

-24

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

619 328

376 542

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

 

5 086

5 212

33 610

43 907

563

44 471

44 827

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

44 471

44 827

 

5.4. Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours brut

Dont encours douteux

Encours brut

Dont encours douteux

France (y compris DOM-TOM)

508 649

 

266 479

 

Autres pays de l'U.E.

143 725

 

140 379

 

Autres pays d'Europe

 

 

 

 

Amérique du Nord

4 994

 

8 477

 

Amérique Centrale et du sud

 

 

 

 

Afrique et Moyen-Orient

 

 

 

 

Asie et Océanie (hors japon)

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

Total en principal

657 368

 

415 335

 

Créances rattachées

6 480

 

6 059

 

Dépréciations

-50

 

-24

 

Valeur nette au bilan

663 799

 

421 370

 

 

Note 6 : Titres de participation et de filiales

 

Informations financières

Filiales et participations

(en milliers d’euros)

Devise

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part de capital détenue (en pourcentage)

Valeurs comptables des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou chiffre d'affaires hors taxes (à préciser) du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Brutes

Nettes

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SA BANKOA

EUR

27 529

105 684

94,81%

111 703

111 703

 

226 860

40 516

6 793

2 275

- Autres parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS CAM ENERGIE

EUR

12 000

-358

100,00 %

66 350

66 350

7 976

 

0

678

 

SAS PG IMMO

EUR

14 949

-700

100,00 %

28 280

19 994

0

 

7 329

-67

 

- Autres titres de participations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS RUE LA BOETIE (1)

EUR

2 550 739

15 790 563

2,64 %

480 549

480 549

 

 

492 583

484 979

13 078

SAS SACAM DEVELOPPEMENT (1)

EUR

725 471

90 384

2,64 %

19 253

19 253

9 954

 

138 524

89 207

1 473

SAS SACAM INTERNATIONAL (1)

EUR

522 023

78 935

2,62 %

23 612

15 663

 

 

44 590

44 172

157

GRAND SUD OUEST CAPITAL (1)

EUR

39 714

25 335

11,76 %

6 147

6 147

 

 

2 965

2 509

 

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées

EUR

 

 

 

7 429

7 065

27 404

 

 

 

 

- Autres titres de participations

EUR

 

 

 

23 387

21 186

19 912

 

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

 

766 710

747 910

65 246

226 860

726 507

628 271

16 983

(1) Informations sur la base de l'exercice clos au 31/12/2014.

 

6.1. Valeur estimative des titres de participation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

213 760

279 224

179 336

210 893

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

35 381

35 381

53 497

53 497

Créances rattachées

322

 

208

 

Dépréciations

-8 651

 

-9 161

 

Valeur nette au bilan

240 812

314 604

223 880

264 390

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

551 285

749 804

532 654

682 842

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

24 865

24 865

24 720

24 720

Créances rattachées

283

 

284

 

Dépréciations

-10 150

 

-11 170

 

Sous-total titres de participation

566 283

774 669

546 488

707 562

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

4 501

4 501

2 772

2 772

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

4 501

4 501

2 772

2 772

Valeur nette au bilan

570 783

779 170

549 260

710 334

Total des titres de participation

811 595

1 093 775

773 140

974 724

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

769 546

 

714 762

 

Titres cotés

 

 

 

 

Total

769 546

 

714 762

 

 

Les valeurs estimatives sont déterminées d’après la valeur d’utilité des titres ; celle-ci n’est pas nécessairement la valeur de marché.

 

Note 7 : Variation de l’actif immobilisé

 

Immobilisations financières

 

(en milliers d'euros)

01/01/2015

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (cessions) (échéance)

Autres

mouvements

31/12/2015

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

179 336

50 039

15 615

 

213 760

Avances consolidables

53 497

317

18 433

 

35 381

Créances rattachées

208

543

429

 

322

Dépréciations

-9 161

19

-529

 

-8 651

Valeur nette au bilan

223 881

50 918

33 948

 

240 812

Titres de participation et autres titres

 

 

 

 

 

Détenus à long terme

 

 

 

 

 

Titres de participation :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

532 654

18 645

14

 

551 285

Avances consolidables

24 720

477

333

 

24 865

Créances rattachées

284

 

1

 

283

Dépréciations

-11 170

287

-1 307

 

-10 150

Sous-total titres de participation

546 488

19 409

-959

 

566 283

Autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

2 772

1 729

 

 

4 501

Avances consolidables

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

2 772

1 729

 

 

4 501

Valeur nette au bilan

549 259

21 138

-959

 

570 783

Total

773 140

72 056

32 989

 

811 595

 

Commentaires des principales variations enregistrées sur l’exercice 2015 :

 

Parts dans les entreprises liées :

CAM Energie, augmentation de capital de 50 000 milliers d’euros dont 18 419 milliers d’euros par incorporation d’avances consolidables

Mercagentes : cession de notre participation à notre filiale espagnole Bankoa pour 15 615 milliers d’euros.

 

Titres de participation :

SAS Rue La Boétie : augmentation de notre participation à hauteur de 14 819 milliers d’euros

Delta : prise de participation à hauteur de 2 002 milliers d’euros.

 

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

01/01/2015

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (cessions) (échéance)

Autres

mouvements

31/12/2015

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

164 721

14 276

2 824

 

176 173

Amortissements et dépréciations

-98 718

8 529

 

-205

-107 042

Valeur nette au bilan

66 003

22 805

2 824

-205

69 130

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

2 458

86

75

 

2 470

Amortissements et dépréciations

-553

50

 

 

-603

Valeur nette au bilan

1 905

136

75

 

1 866

Total

67 908

22 941

2 899

-205

70 997

 

Note 8 : Actions propres

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ne détient pas d’actions propres.

 

Note 9 : Comptes de régularisation et actifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Autres actifs (1)

 

 

Instruments conditionnels achetés

29

41

Comptes de stock et emplois divers

1 138

1 158

Débiteurs divers (2) (3)

202 600

126 608

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Comptes de règlement

85

62

Valeur nette au bilan

203 851

127 869

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

2 558

16 053

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

0

0

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

 

Charges constatées d'avance

590

1 508

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

2 395

1 773

Autres produits à recevoir

50 694

46 839

Charges à répartir

 

 

Autres comptes de régularisation

13 709

3 450

Valeur nette au bilan

69 945

69 623

Total

273 796

197 491

(1) Les montants incluent les créances rattachées.

(2) Dont 122 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention.

(3) La forte augmentation du poste débiteur divers est liée au dépôt de garantie de 77 M€ réalisé auprès de CACIB au titre des appels de marge sur des opérations de swaps reprises dans nos livres en 2015.

 

Note 10 : Dépréciations inscrites en déduction de l’actif

 

(en milliers d'euros)

Solde au 01/01/2015

Dotations

Reprises et utilisations

Désactualisation

Autres mouvements

Solde au 31/12/2015

Sur opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

193 944

72 601

-62 881

-1 713

 

201 951

Sur opérations sur titres

1 473

942

-1 068

 

 

1 347

Sur valeurs immobilisées

20 331

307

-1 836

 

-1

18 801

Sur autres actifs

88

1

-88

 

 

1

Total

215 836

73 852

-65 873

-1 713

-1

222 100

 

Note 11 : Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

2 054

 

 

 

2 054

0

2 055

2 051

à terme

 

 

 

647

647

0

647

35 406

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

2 054

 

 

647

2 701

0

2 702

37 457

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

78 648

 

 

 

78 648

2

78 650

11 510

Comptes et avances à terme

989 020

1 989 536

2 543 458

1 324 438

6 846 452

24 430

6 870 881

6 778 077

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

1 067 668

1 989 536

2 543 458

1 324 438

6 925 099

24 432

6 949 531

6 789 587

Total

1 069 722

1 989 536

2 543 458

1 325 085

6 927 800

24 432

6 952 233

6 827 045

 

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale. (Cf. Cadre Juridique et Financier).

 

Note 12 : Comptes créditeurs de la clientèle

 

12.1. Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

3 146 411

 

 

 

3 146 411

337

3 146 748

2 768 901

Comptes d'épargne à régime spécial :

37 116

 

 

 

37 116

 

37 116

34 014

à vue

37 116

 

 

 

37 116

 

37 116

34 014

à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes envers la clientèle

683 175

248 126

726 268

110 695

1 768 264

44 615

1 812 879

1 782 328

à vue

7 636

 

 

 

7 636

0

7 636

11 728

à terme

675 539

248 126

726 268

110 695

1 760 628

44 614

1 805 242

1 770 600

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

3 866 701

248 126

726 268

110 695

4 951 790

44 952

4 996 742

4 585 243

 

12.2. Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

France (y compris DOM-TOM)

4 968 295

4 471 720

Autres pays de l'U.E.

993

57 177

Autres pays d’Europe

325

2 658

Amérique du Nord

25 733

4 819

Amérique Centrale et Latine

 

516

Afrique et Moyen-Orient

0

4 673

Asie et Océanie (hors japon)

1 396

1 681

Japon

 

415

Non ventilés et organismes internationaux

 

 

Total en principal

4 951 790

4 543 659

Dettes rattachées

44 952

41 584

Valeur au bilan

4 996 742

4 585 243

 

12.3. Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par agents économiques

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Particuliers

2 300 602

2 120 816

Agriculteurs

495 144

472 864

Autres professionnels

308 372

279 916

Clientèle financière

67 878

53 102

Entreprises

1 609 653

1 434 459

Collectivités publiques

24 701

47 486

Autres agents économiques

145 440

135 016

Total en principal

4 951 790

4 543 659

Dettes rattachées

44 952

41 584

Valeur au bilan

4 996 742

4 585 243

 

Note 13 : Dettes représentées par un titre

 

13.1. Dettes représentées par un titre – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Bons de caisse

3 836

2 101

 

 

5 937

638

6 575

7 646

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables

10 340

56 000

15 150

70 000

151 490

1 701

153 191

285 130

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

14 176

58 101

15 150

70 000

157 427

2 339

159 766

292 776

 

13.2. Emprunts obligataires (par monnaie d’émission)

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a procédé à l’émission d’aucun emprunt obligataire.

 

Note 14 : Comptes de régularisation et passifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Autres passifs (1)

 

 

Opérations de contrepartie (titres de transaction)

 

 

Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

Instruments conditionnels vendus

29

45

Comptes de règlement et de négociation

 

 

Créditeurs divers

59 824

49 681

Versements restant à effectuer sur titres

4 340

2 578

Valeur au bilan

64 193

52 303

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

21 294

3 797

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

 

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d'avance

66 543

70 137

Charges à payer sur engagement sur instruments financiers à terme

8 326

5 368

Autres charges à payer

56 067

54 957

Autres comptes de régularisation

13 521

8 800

Valeur au bilan

165 749

143 059

Total

229 942

195 362

(1) Les montants incluent les dettes rattachées

 

Note 15 Provisions

 

(en milliers d'euros)

Solde au 01/01/2015

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements (6)

Solde au 31/12/2015

Provisions pour engagements de retraite et assimilés

127

 

 

-22

 

105

Provisions pour autres engagements sociaux

1 373

132

 

 

 

1 504

Provisions pour risques d'exécution des engagements par signature

17 365

2 625

-4 220

-3 289

2 934

15 417

Provisions pour litiges fiscaux (1)

19

 

 

-1

 

18

Provisions pour autres litiges

5 526

5 432

-100

-5 062

 

5 795

Provision pour risques pays

 

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de crédit (2)

68 918

5 679

 

-3 027

 

71 570

Provisions pour restructurations

 

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts (3)

36 109

689

-110

-1 408

 

35 280

Provisions sur participations

 

 

 

 

 

 

Provisions pour risques opérationnels (4)

4 568

 

 

-228

 

4 341

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (5)

10 650

3 914

 

-3 695

 

10 870

Autres provisions

7 177

7 121

-1 907

-1 140

-2 934

8 316

Valeur au bilan

151 832

25 592

-6 336

-17 872

 

153 216

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(3) Comprend les provisions pour impôts différés sur les GIE Fiscaux

(4) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'’insuffisance de conception, d'’organisation et de mise en œuvre des procédures d'’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'’information de l’'ensemble des événements relatifs aux opérations de l’'établissement.

(5) Voir note 16 ci-après

(6) Reclassement comptable d'une provision.

 

Outre les provisions pour engagements sociaux (médailles du travail), les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle. Le solde de cette provision est de 5 795 milliers d'euros.

 

Concernant les risques de crédit, le montant de 71 570 milliers d'euros inscrit dans les comptes au 31 décembre 2015 correspond dans son intégralité à la provision collective.

 

Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrées sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole.

 

Note 16 : Epargne logement

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

616 792

402 929

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

447 486

447 658

Ancienneté de plus de 10 ans

489 625

525 084

Total plans d'épargne-logement

1 553 903

1 375 671

Total comptes épargne-logement

187 841

198 273

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 741 744

1 573 944

 

L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Plans d'épargne-logement

6 039

8 659

Comptes épargne-logement

25 152

34 232

Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

31 191

42 891

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d’euros)

31/12/2015

31/12/2014

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

3 430

2 813

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 555

1 837

Ancienneté de plus de 10 ans

5 884

6 000

Total plans d'épargne-logement

10 869

10 650

Total comptes épargne-logement

 

 

Total provision au titre des contrats épargne-logement

10 869

10 650

 

(en milliers d'euros)

01/01/2015

Dotations

Reprises

31/12/2015

Plans d'épargne-logement

10 650

3 914

-3 695

10 869

Comptes d'épargne-logement

 

 

 

 

Total provision au titre des contrats épargne-logement

 

3 914

-3 695

10 869

 

Note 17 : Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est à jour de ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

A ce titre, les engagements actualisés par la compagnie d'assurance du Groupe, à savoir Prédica, ont été couverts par les versements correspondants, ainsi que le retracent les tableaux communiqués par l'assureur.

 

Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique, depuis le 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l’Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires (cf. note 2.13 des principes et méthodes comptables) et notamment la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor sans seuil.

 

Variations de la dette actuarielle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dette actuarielle au 31/12/N-1

24 342

20 216

Coût des services rendus sur l'exercice

1 682

1 384

Coût financier

356

612

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

-280

 

Variation de périmètre

-176

23

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 960

-1 221

(Gains) / pertes actuariels

136

3 328

Autres

 

 

Dette actuarielle au 31/12/N

24 099

24 342

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Coûts des services rendus

1 682

1 384

Coût financier

356

612

Rendement attendu des actifs

-306

-599

Coût des services passés

-280

 

(Gains) / pertes actuariels

265

13

(Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes

 

 

(Gains) /pertes du(e)s au changement de limitation d'actif

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 716

1 410

 

Variations de juste valeur des actifs des régimes

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Juste valeur des actifs/droits à remboursement au 31/12/N-1

20 655

19 919

Rendement attendu des actifs

306

599

Gains / pertes actuariels

149

-97

Cotisations payées par l'employeur

1 738

1 432

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

-176

23

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 960

-1 221

Juste valeur des actifs/droits a remboursement au 31/12/N

20 712

20 655

 

Composition des actifs des régimes

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Composition des actifs

 

 

- % des produits de taux

84,20 %

83,50 %

- % d'actions & diversifiés

9,70 %

9,50 %

- % autres actifs

6,10 %

7,00 %

 

Variations de la provision

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dette actuarielle au 31/12/N

-24 099

-24 342

Impact de la limitation d'actifs

 

 

(Gains) et pertes actuariels restant à étaler

3 282

3 560

Juste valeur des actifs fin de période

20 714

20 655

Position nette (passif) / actifs au 31/12/N

-103

-127

 

Rendement des actifs des régimes

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Taux d'actualisation

de 1,04 % à 2,05 %

de 1,45 % à 1,74 %

Taux du rendement attendu des actifs du régime

de 1,45 % à 1,74 %

de 2,09 % à 3,05 %

Taux du rendement effectif des actifs du régime

2,08 %

de 2,40 % à 2,45 %

Indemnité de fin de carrière :

 

 

de 16 à 29 ans

4,40 %

4,40 %

de 30 à 50 ans

2,80 %

2,80 %

de 51 à 65 ans

1,60 %

1,60 %

 

Hypothèses actuarielles utilisées

Au 31 décembre 2015, les taux de sensibilité démontrent que :

- Une variation de plus 50bp des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 3.64 % ;

- Une variation de moins de 50bp des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 3.93 %.

 

Note 18 : Fonds pour risques bancaires généraux

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Fonds pour risques bancaires généraux

148 871

147 871

Valeur au bilan

148 871

147 871

 

Au cours de l’exercice 2015, une dotation de 1 000 milliers d’euros au Fonds pour Risques Bancaires Généraux a été comptabilisée au titre du risque lié à l’augmentation de la cotisation au Fonds de Résolution Unique pour 2016.

 

Note 19 : Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme

 

 

45 000

 

45 000

889

45 889

45 892

Euro

 

 

45 000

 

45 000

889

45 889

45 892

Autres devises de l'UE

 

 

 

 

 

 

 

 

Dollar

 

 

 

 

 

 

 

 

Franc suisse

 

 

 

 

 

 

 

 

Yen

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

Euro

 

 

 

 

 

 

 

 

Dollar

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

160 335

160 335

3 075

163 409

161 987

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

 

 

45 000

160 335

205 335

3 964

209 299

207 878

(1) Durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5 ans

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 5 503 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 4 981 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

(en milliers d'euros)

Montant

Taux

TSR Radian échéance 26/06/2019

25 000

6,145%

TSR Radian échéance 15/11/2017

20 000

3,73%

 

Note 20 : Variation des capitaux propres (avant répartition)

 

Variation des capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Capital

Réserve légale

Réserve statutaire

Primes, autres réserves et report à nouveau(1)

Ecarts conversion / réévaluation

Provisions réglementées et subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 décembre 2013

58 701

758 603

223 073

280 298

 

165

93 504

1 414 345

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2013

 

 

 

 

 

 

-10 879

-10 879

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

 

 

 

 

 

 

0

Affectation du résultat social 2013

 

61 718

20 573

335

 

 

-82 626

0

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l’exercice 2014

 

 

 

 

 

 

97 173

97 173

Autres variations

 

 

 

 

 

-3

 

-3

Solde au 31 décembre 2014

58 701

820 321

243 646

280 632

 

162

97 173

1 500 636

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2014

 

 

 

 

 

 

-11 031

-11 031

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

 

 

 

 

 

 

 

Affectation du résultat social 2014

 

64 607

21 536

 

 

 

-86 143

 

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l’exercice 2015

 

 

 

 

 

 

104 932

104 932

Autres variations

 

 

 

 

 

2

 

2

Solde au 31 décembre 2015

58 701

884 928

265 182

280 632

 

164

104 932

1 594 539

(1) Dont 202 050 milliers d'euros de primes d'émission, dont 78 553 milliers d'euros de primes de fusion

 

Note 21 : Composition des fonds propres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Capitaux propres

1 594 539

1 500 636

Fonds pour risques bancaires généraux

148 871

147 871

Dettes subordonnées et titres participatifs

209 299

207 878

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Total des fonds propres

1 952 708

1 856 385

 

Note 22 : Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations

 

(en milliers d'euros)

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Opérations avec les entreprises liées et les participations

31/12/2015

31/12/2014

Créances

1 295 444

1 569 377

Sur les établissements de crédit et institutions financières

1 294 165

1 402 434

Sur la clientèle

1 279

126

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

166 817

Dettes

7 144 012

7 043 865

Sur les établissements de crédits et institutions financières

6 924 782

6 824 541

Sur la clientèle

9 917

11 427

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

209 313

207 897

Engagements donnés

1 067 260

1 021 026

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

95 049

47 090

Engagements de financement en faveur de la clientèle

355

 

Garanties données à des établissements de crédit

642 211

642 211

Garanties données à la clientèle

329 645

331 725

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

Note 23 : Transactions effectuées avec les parties liées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne effectue toutes les transactions avec les parties liées aux conditions normales de marché.

 

Note 24 : Opérations effectuées en devises

 

Contributions par devise au bilan

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

15 086 666

15 086 666

14 555 931

14 555 931

Autres devises de l'Union Européenne

993

993

929

929

Franc Suisse

782

782

663

663

Dollar

32 108

32 108

14 060

14 060

Yen

 

 

 

 

Autres devises

1 550

1 550

1 566

1 566

Valeur brute

15 122 099

15 122 099

14 573 149

14 573 149

 

Note 25 : Opérations de change, prêts et emprunts en devises

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Opérations de change au comptant

 

 

 

 

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

105 269

105 201

54 830

54 803

Devises

53 971

53 971

28 136

28 136

Euros

51 297

51 230

26 695

26 667

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

105 269

105 201

54 830

54 803

 

Note 26 : Opérations sur instruments financiers à terme

 

Encours notionnels (en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

2 469 616

209 039

2 678 656

1 684 067

Opérations sur marchés organisés (1)

 

 

 

 

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations de gré à gré (1)

2 469 616

209 039

2 678 656

1 684 067

Swaps de taux d'intérêt

2 469 616

209 039

2 678 656

1 684 067

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

4 538

4 538

13 568

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

4 538

4 538

13 568

Options de swap de taux

 

 

 

 

Achetées

 

 

 

 

Vendues

 

 

 

 

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

1 838

1 838

2 009

Vendus

 

1 838

1 838

2 009

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

431

431

4 775

Vendus

 

431

431

4 775

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Dérivés de Crédit

 

 

 

 

Contrats de dérivés de crédit

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Total

2 469 616

213 578

2 683 194

1 697 635

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

26.1. Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2015

Dont opérations effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés et assimilés

≤ 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

Total

≤ 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

Total

≤ 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

862

 

 

862

862

 

 

862

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

713 717

469 904

1 495 035

2 678 656

713 717

469 904

1 495 035

2 678 656

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

3 676

 

3 676

 

3 676

 

3 676

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

714 579

473 580

1 495 035

2 683 194

714 579

473 580

1 495 035

2 683 194

 

 

 

Swaps de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

208 671

1 799

 

210 470

208 671

1 799

 

210 470

 

 

 

Sous total

208 671

1 799

 

210 470

208 671

1 799

 

210 470

 

 

 

Total

923 250

475 379

1 495 035

2 893 664

923 250

475 379

1 495 035

2 893 664

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2014

Dont opérations effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés et assimilés

≤ 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

Total

≤ 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

Total

≤ 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

1 536

8 014

 

9 550

1 536

8 014

 

9 550

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

517 420

526 284

640 362

1 684 067

517 420

526 284

640 362

1 684 067

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

4 018

 

4 018

 

4 018

 

4 018

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

518 956

538 316

640 362

1 697 634

518 956

538 316

640 362

1 697 635

 

 

 

Swaps de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

44 896

64 737

 

109 633

44 896

64 737

 

109 633

 

 

 

Sous total

44 896

64 737

 

109 633

44 896

64 737

 

109 633

 

 

 

Total

563 852

603 053

640 362

1 807 267

563 852

603 053

640 362

1 807 267

 

 

 

 

26.2. Instruments financiers à terme : juste valeur

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

Futures

 

 

 

 

Options de change

-1

862

-4

9 550

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

-122 706

2 678 656

-67 004

1 684 067

Forward taux

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

3 676

 

4 018

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

Sous Total

-122 707

2 683 194

-67 008

1 697 635

Swaps de devises

 

 

 

 

Opérations de change à terme

 

210 470

 

109 633

Total

-122 707

2 893 664

-67 008

1 807 268

 

26.3. Information sur les Swaps

 

Encours notionnels (en milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

182 880

777 088

1 692 528

29 836

Contrats assimilés (1)

 

 

 

 

(1) Il s'agit des contrats assimilés au sens de l'article 2521-1 du règlement ANC 2014-07.

 

Note 27 : Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

Dans le cadre de la surveillance réglementaire des risques interbancaires en général et du risque de contrepartie sur les instruments dérivés en particulier, la Caisse Régionale s'appuie sur les règles suivantes :

 

- Organisation par unités spécialisées et par métiers :

Les limites par contrepartie sont décidées en Comité Financier, sur proposition du service Trésorerie et Gestion Actif Passif. Elles sont communiquées aux opérateurs autorisés et suivies par l'unité « Ratios et Middle Office ». La mise à jour des limites a lieu annuellement. Un suivi de l'évolution des ratings est assuré tout au long de l'exercice.

 

- Procédures internes pour la fixation des règles de prise et de suivi du risque :

Les contreparties bancaires potentielles font l'objet de limites globales d'engagement, en risques et en durée, par nature de risque (bilan ou hors bilan). Conformément aux recommandations prudentielles formulées par le Groupe, le calcul des limites fait référence :

* aux fonds propres consolidés de la CR (10% maximum par contrepartie hors Groupe Crédit Agricole),

* à la solidité financière de la contrepartie, appréhendée, entre autres, au travers de ses fonds propres et de son rating,

* à la nature de l'activité de la contrepartie (banque commerciale ou de marché),

* à la nature de l'engagement (bilan ou hors bilan).

 

La Caisse Régionale procède trimestriellement à la déclaration réglementaire sur les risques interbancaires.

 

En 2015, les opérations suivantes ont été réalisées avec des contreparties hors groupe Crédit Agricole (il s’agit de la mise en place de nouveaux swaps) :

- 6 swaps de macro couverture avec JP MORGAN pour un montant notionnel global de 210 833 milliers d'euros. Ces swaps ont une valeur de marché cumulée négative de 50 milliers d’euros au 31/12/2015.

- 3 swaps de macro couverture avec Natixis pour un montant notionnel global de 125 000 milliers d'euros. Ces swaps ont une valeur de marché cumulée négative de 19 milliers d’euros au 31/12/2015.

- 6 swaps de macro couverture avec la Société Générale pour un montant notionnel de 156 333 milliers d’euros. Ces swaps ont une valeur de marché négative de 756 milliers d’euros au 31/12/2015.

 

- Méthodologie de mesure des risques :

Le principe retenu est celui de la non compensation des positions pour une même contrepartie. Le risque de contrepartie sur le hors bilan est composé du coût de remplacement des contrats (risque courant), mais aussi du risque potentiel futur. La quotité de consommation globale des limites se calcule comme la valeur de marché positive de l'opération, majorée d'un add-on (pourcentage de la valeur nominale multipliée par la durée résiduelle de l'opération). Ce facteur de majoration évolue avec la nature des contrats.

 

Note 28 : Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements donnés

2 347 219

2 221 133

Engagements de financement

1 064 900

949 461

Engagements en faveur d'établissements de crédit

95 049

47 090

Engagements en faveur de la clientèle

969 851

902 371

Ouverture de crédits confirmés

547 749

614 819

- Ouverture de crédits documentaires

887

7 754

- Autres ouvertures de crédits confirmés

546 862

607 064

Autres engagements en faveur de la clientèle

422 103

287 553

Engagements de garantie

1 281 664

1 271 481

Engagements d'ordre d'établissements de crédit

728 100

734 864

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

568

464

Autres garanties (1)

727 532

734 399

Engagements d'ordre de la clientèle

553 564

536 617

Cautions immobilières

101 231

103 060

Autres garanties d'ordre de la clientèle

452 333

433 557

Engagements sur titres

656

191

Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Autres engagements à donner

656

191

Engagements reçus

3 022 355

3 526 689

Engagements de financement

87 198

500 152

Engagements reçus d'établissements de crédit

87 198

500 152

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

2 934 501

3 026 346

Engagements reçus d'établissements de crédit

287 797

213 442

Engagements reçus de la clientèle

2 646 703

2 812 904

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

556 152

525 073

Autres garanties reçues (2)

2 090 551

2 287 831

Engagements sur titres

656

191

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Autres engagements reçus

656

191

(1) Dont 642 211 milliers d’euros relatifs à la garantie globale (Switch) mise en place le 2 janvier 2015, en amendement de la garantie précédente octroyée le 23 décembre 2011 pour 395 000 milliers d’euros.

(2) La variation des engagements de garantie reçus de la clientèle s’explique par la cession d’un portefeuille de crédit habitat ainsi que les garanties attachées à ces crédits pour 170 596 milliers d’euros dans le cadre de la participation à la Titrisation décrite en note 1.3 Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2015.

 

Note 29 : Actifs donnés et reçus en garantie

 

Créances apportées en garantie :

Au cours de l’année 2015, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté 3 291 661 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3 290 129 milliers d’euros en 2014. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté :

- 1 823 566  milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 922 861 milliers d’euros en 2014;

- 297 339 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 315 670 milliers d’euros en 2014 ;

- 1 170 756 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 051 598 milliers d’euros en 2014.

 

Note 30 : Engagements donnés aux entreprises liées

 

Engagements de financement

Parmi les filiales de la Caisse Régionale, c’est la banque espagnole Bankoa, intervenant sur le Pays Basque espagnol, qui génère les relations financières les plus importantes.

 

Ces relations financières avec Bankoa, qui fait partie du périmètre de consolidation, sont approuvées par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, au titre des conventions réglementées. Elles portent à la fois sur des contre-garanties de crédits clientèle (cf. paragraphe « engagements de garantie » ci-après), un accès à des lignes de refinancement et des garanties financières visant à respecter des contraintes réglementaires dans le cadre de l’activité bancaire espagnole et européenne.

 

La Caisse Régionale aide ainsi sa filiale à sécuriser sa liquidité. Pour cela, Bankoa cherche à diversifier ses sources de refinancement : refinancement direct sur le marché interbancaire, refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. via la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, refinancement auprès de la Banque Européenne d’Investissement contre garanti par la Caisse Régionale et, depuis 2013, émission de covered bonds en remplacement de la titrisation d’actifs qui n’étaient plus éligibles au refinancement de la BCE. Le refinancement de Bankoa via la Caisse Régionale, approuvé en Conseil d’Administration de cette dernière avait été porté à un montant maximum de 1 100 millions d’euros en 2011, ramené à 750 millions d’euros en 2012. Cet engagement a été remplacé en 2014 par un engagement de financement à première demande de 40 millions d’euros dans une limite interne de refinancement abaissée à 400 millions d’euros. Au 31/12/2015, l’utilisation de la ligne à première demande est de 15 millions d’euros et l’encours de refinancement global accordé à Bankoa de 168,8 millions d’euros, en baisse de 15 % par rapport à l’année précédente.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a également consenti 70 049 milliers d’euros d’engagement de financement suite à l’appel de collatéral de la SFH CA Home Loan.

 

Engagements de garantie

D'un montant global de 1 065 299 milliers d'euros, les opérations les plus significatives sont :

- 642 211 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA dans le cadre de l'opération Switch, pour garantir la valeur de mise en équivalence de la participation de CASA dans les Caisses Régionales de Crédit Agricole,

- 226 860 milliers d'euros en faveur de Bankoa SA, en contre garantie de dossiers de financement de sa clientèle,

- 75 000 milliers d’euros de garanties données au nom de Bankoa, pour l’émission d’obligations hypothécaires achetées par la BEI,

- 181 milliers d’euros de contre garanties accordées à l’ICO (Instituto de Credito Official) afin de permettre à Bankoa d’accéder à des refinancements à taux bonifiés,

- 80 870 milliers d’euros de contre garanties à des filiales de crédit-bail du Groupe Crédit Agricole (Lixxbail, Finamur, Auxifip) au titre de contrats de crédit-bail qu’elles ont conclu avec nos clients.

- le solde des engagements, soit 40 177 milliers d’euros, porte essentiellement sur des garanties accordées à d'autres Caisses Régionales de Crédit Agricole dans le cadre de financements en pool.

 

Note 31 : Engagements de crédit-bail

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'exerce pas d’activité de crédit-bail. Elle contre-garantit cependant des engagements de crédit-bail octroyés à sa clientèle par les sociétés de crédit-bail du groupe Crédit Agricole et constitue le cas échéant des provisions à ce titre.

 

Note 32 : Opérations de désendettement de fait et de titrisation

 

32.1. Désendettement de fait

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de ce type.

 

32.2. Titrisation

 

Le 21 octobre 2015, avec l'opération « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 », le Groupe a initié une opération de titrisation portant sur les créances habitat des 39 Caisses régionales. Cette transaction est le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession « true sale » des créances habitat.

 

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 9,932 milliards d’euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT pour un montant de 10 milliards d’euros se répartissant en 8,6 milliards d’euros d’obligations senior et 1,4 milliards d’euros de titres subordonnés.

 

Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 176.6 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2015. Elle a souscrit des obligations senior pour 152.9 millions d’euros et des titres subordonnés pour 24.9 millions d’euros. Une période de 5 ans de rechargements mensuels des créances est prévue pour compenser au mieux l’amortissement du portefeuille de crédits habitat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne donne une garantie sur le capital restant dû des créances en défaut au sens du FCT, qui génère la constitution d’un dépôt de garantie par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans le FCT lorsque ce dernier constate des créances en défaut au sens du FCT sur le portefeuille de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Le dépôt de garantie se traduira par la comptabilisation d’une créance sur le FCT à l’actif de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Cette créance donnera lieu à dépréciation en fonction de l’appréciation par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne du risque sur les créances titrisées en défaut au sens du FCT (selon la méthodologie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne).

 

Du fait de la constatation de la créance, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est toujours exposée au risque de crédit des créances cédées. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne peut maintenir des provisions filières/collectives pour toutes les créances, qu’elles soient cédées ou non.

 

Note 33 : Produits nets d’intérêts et revenus assimilés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Sur opérations avec les établissements de crédit

2 802

3 297

Sur opérations internes au Crédit Agricole

35 515

42 142

Sur opérations avec la clientèle

366 000

354 955

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

11 412

11 216

Produit net sur opérations de macro-couverture

 

 

Sur dettes représentées par un titre

1 881

1 994

Autres intérêts et produits assimilés

 

1 880

Intérêts et produits assimilés

417 610

415 485

Sur opérations avec les établissements de crédit

-1 199

-1 269

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-139 070

-141 007

Sur opérations avec la clientèle

-62 163

-48 907

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

-1 998

-1 832

Charge nette sur opérations de macro-couverture

-16 802

-6 508

Sur dettes représentées par un titre

-6 670

-8 468

Autres intérêts et charges assimilées

-209

-272

Intérêts et charges assimilées

-228 111

-208 263

Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1)

189 500

207 222

(1) Le montant des produits nets d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2015 est de - 5 545 milliers d'euros, il était de - 4 981 milliers d'euros au 31 décembre 2014

 

Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d’opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.

 

Note 34 : Revenus des titres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

41 607

19 785

Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille

 

 

Opérations diverses sur titres

 

 

Total des revenus des titres à revenus variables

41 607

19 785

La forte évolution des revenus est liée à la perception d'un dividende exceptionnel de 21 871 milliers d'euros de notre filiale espagnole Mercagentes sur l'exercice 2015.

 

Note 35 : Produit net des commissions

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

3 325

-194

3 131

3 045

-277

2 767

Sur opérations internes au Crédit Agricole

16 645

-17 770

-1 125

19 386

-12 986

6 400

Sur opérations avec la clientèle

42 314

-811

41 503

42 439

-884

41 554

Sur opérations sur titres

 

-69

-69

 

-148

-148

Sur opérations de change

197

-1

197

112

-0

112

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

135

 

135

464

 

464

Sur prestations de services financiers (1)

101 915

-8 383

93 532

93 458

-8 190

85 268

Provisions pour risques de commissions

189

-199

-10

975

-683

292

Total produit net des commissions

164 720

-27 426

137 294

159 877

-23 169

136 708

(1) dont prestations d'assurance-vie : 16 894 milliers d'euros

 

Note 36 : Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Solde des opérations sur titres de transaction

 

 

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

593

377

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

-1 017

-1 311

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

-423

-935

 

Note 37 : Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

-942

-387

Reprises de dépréciations

1 068

489

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

126

102

Plus-values de cession réalisées

3 342

7 471

Moins-values de cession réalisées

-321

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

3 021

7 471

Solde des opérations sur titres de placement

3 148

7 573

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

 

 

Reprises de dépréciations

 

 

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

 

 

Plus-values de cession réalisées

 

 

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

 

 

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimiles

3 148

7 573

 

Note 38 : Autres produits et charges d’exploitation bancaire

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Produits divers (1)

2 870

2 056

Quote part des opérations faites en commun

 

 

Refacturation et transfert de charges

 

 

Reprises de provisions

21

44

Autres produits d'exploitation bancaire

2 890

2 099

Charges diverses

-333

-376

Quote part des opérations faites en commun

-142

-82

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations de provisions

-20

-50

Autres charges d'exploitation bancaire

-496

-508

Total autres produits et charges d'exploitation bancaire

2 395

1 591

(1) L’augmentation des produits divers s’explique pour 879 milliers d’euros par la comptabilisation d’un complément de prix de cession dans le cadre de la participation à la Titrisation décrite en note 1.3 Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2015

 

Note 39 : Charges générales d’exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitements

-64 697

-64 544

Charges sociales

-29 469

-28 592

- Dont cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies

 

 

Intéressement et participation

-14 166

-13 607

Impôts et taxes sur rémunérations

-13 621

-13 240

Total des charges de personnel

-121 952

-119 983

Refacturation et transferts de charges de personnel

5 890

5 887

Frais de personnel nets

-116 062

-114 096

Frais administratifs:

 

 

Impôts et taxes (1)

-8 757

-10 438

Services extérieurs et autres frais administratifs

-62 716

-61 555

Total des charges administratives

-71 473

-71 993

Refacturation et transferts de charges administratives

592

687

Frais administratifs nets

-70 881

-71 305

Charges générales d'exploitation

-186 944

-185 401

(1) Dont 284 milliers d'euros au titre du fonds de résolution

 

Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE)

Au titre de l’exercice écoulé, un montant de 2 633 milliers d’euros a été accordé à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au titre du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi contre 2 547 milliers d’euros au titre de 2014.

 

A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne consacre une part significative de ses ressources à des dépenses éligibles au CICE telles que les investissements dans ses agences, la transition énergétique (chaufferie bois notamment), les investissements en matériels pour son activité commerciale (automates fiduciaires, tablettes tactiles en agences etc…) ou de la formation.

 

Par ailleurs, en augmentant le résultat conservé par la Caisse Régionale, le CICE permet l’amélioration des ratios de solvabilité qui déterminent la capacité d’une banque à continuer à développer ses activités.

 

Effectif moyen

 

Effectif par catégorie

(Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité)

 

Catégorie de personnel

31/12/2015

31/12/2014

Cadres

404

397

Non cadres

1 251

1 245

Total

1 655

1 642

Dont : France

1 655

1 642

Etranger

 

 

Dont : Personnel mis à disposition

44

46

 

Note 40 : Coût du risque

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dotations aux provisions et dépréciations

-80 650

-79 175

Dépréciations sur créances douteuses

-63 978

-67 168

Autres provisions et dépréciations

-16 672

-12 007

Reprises des provisions et dépréciations

71 196

73 123

Reprises des dépréciations de créances douteuses (1)

55 183

57 176

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

16 013

15 947

Variation des provisions et dépréciations

-9 454

-6 053

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

-2 210

-1 882

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

-14 147

-11 908

Décote sur prêts restructurés

-241

-320

Récupérations sur créances amorties

944

612

Autres pertes (5)

-3 677

-12

Autres produits (6)

3 677

 

Coût du risque

-25 109

-19 562

(1) Dont 7 533 milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises

Dont 2 295 milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises

(2) Dont 4 319 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) Dont 805 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(4) Dont 7 533 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(5) Dont 3 677 milliers relatifs à l’appel de la garantie globale (Switch), versés (ou à payer) à Crédit Agricole SA pour combler la baisse de la valeur de mise en équivalence globale des participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels.

(6) Dont 3 677 milliers relatifs au retour à meilleure fortune de la garantie globale (Switch), reçus (ou à recevoir) de Crédit Agricole SA suite à la hausse de la valeur de mise en équivalence globale des participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels.

 

Note 41 : Résultat net sur actifs immobilisés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

-307

-1 617

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-307

-1 617

Reprises des dépréciations

1 836

1 921

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

1 836

1 921

Dotation ou reprise nette aux dépréciations (1)

1 530

304

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

1 530

304

Plus-values de cession réalisées

126

164

Sur titres d'investissement

123

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

3

164

Moins-values de cession réalisées

-14

-13 754

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-14

-10

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

-13 743

Solde des plus et moins-values de cession

112

-13 590

Sur titres d'investissement

123

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-11

-13 590

Solde en perte ou en bénéfice

1 642

-13 285

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

1 181

122

Moins-values de cessions

-7

-65

Solde en perte ou en bénéfice (2)

1 174

57

Résultat net sur actifs immobilisés

2 816

-13 228

(1) Dont reprises de provisions sur titres de participation Sacam International (1 039 milliers d'euros) et SARL Portimmo (485 milliers d'euros)

(2) Dont 970 milliers d'euros de plus-values de cession de la marque Tookets à la SCIC Tookets.

 

Note 42 : Charges et produits exceptionnels

 

Aucune charge ni aucun produits exceptionnels n'ont été comptabilisés, tant en 2015 qu'en 2014.

 

Note 43 : Impôt sur les bénéfices

 

En milliers d'euros

31/12/2015

31/12/2014

Charge d'impôt courant

50 602

53 193

Charge / produit d'impôt différé (1)

-830

-15 420

Dot° / Rep provision pour litige IS

 

0

Impôt sur les bénéfices

49 771

37 773

(1) En 2014, reprise de provision pour impôt différé non récurrente liée au GIE Fiscal Ines Bail

 

Intégration fiscale :

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est intégrée fiscalement au sein du groupe Crédit Agricole. A ce titre, Crédit Agricole S.A. a réalloué à la Caisse Régionale 1 827 milliers d'euros au titre de l'intégration fiscale du Groupe Crédit Agricole pour l'exercice 2015.

 

L'intégration fiscale des filiales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a quant à elle généré un surplus d'impôt sur les sociétés de 662 milliers d'euros.

 

Note 44 : Informations relatives aux résultats des activités bancaires

 

Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d'activité suivants :

- Banque de proximité en France

- Gestion pour compte propre et divers

- Services financiers spécialisés

- Banque de détail à l'étranger

- Gestion d'actifs, assurance et banque privée

- Banque de financement et d'investissement

 

Le métier de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est la banque de proximité.

 

En termes de zone géographique, la Caisse Régionale n'intervient que sur le territoire français.

 

Note 45 : Affectation des résultats

 

En milliers d'euros

31/12/2015

31/12/2014

Résultat Net

104 932

97 173

Affectation à la réserve légale

69 993

64 607

Affectation aux réserves facultatives

23 331

21 535

Affectation à la réserve spéciale Loi Mécénat

 

 

Rémunération des parts sociales

404

643

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par C.A. S.A.

7 866

7 294

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés des autres souscripteurs

3 337

3 094

 

Projet de résolution

 

Affectation du bénéfice de l’exercice 2015 de la Caisse Régionale

L’Assemblée Générale, conformément à l’article 40 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2015 de la Caisse Régionale qui s’élève à 104 931 988,24 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d’Administration, de la manière suivante :

- 404 456,26 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 1.07 % net du nominal des parts rémunérées ;

- 7 866 234,16 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A., le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001;

- 3 336 953,76 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires;

- 69 993 258,05 € au titre de la réserve légale, soit les 3/4 du solde disponible ;

- 23 331 086,01 € au titre des réserves facultatives, soit le 1/4 disponible.

 

Note 46 : Implantation dans des états ou territoires non coopératifs

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l’article 238-0 A du Code général des impôts.

 

Note 47 : Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

 

Collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

(en milliers d’euros)

E&Y

%

PWC

%

Total 2015

Total 2014

Audit

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

143

 

150

 

293

232

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes

7

 

 

 

7

 

Sous-Total

 

 

 

 

 

 

Autres prestations

 

 

 

 

 

 

Juridique, fiscal, social

 

 

 

 

 

 

Technologie de l'information

 

 

 

 

 

 

Audit interne

 

 

 

 

 

 

Autres : à préciser si > à 10 % des honoraires d'audit

 

 

 

 

 

 

Sous-Total

 

 

 

 

 

 

Total

150

50 %

150

50 %

300

232

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes

 

V. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels

Exercice clos le 31 décembre 2015

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015, sur :

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

- Comme indiqué dans les notes 2.1 et 15 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

- Votre caisse régionale détient des titres en portefeuille. La note 2.2 de l'annexe expose les règles et les méthodes comptables relatives à ces titres. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous avons vérifié leur correcte application.

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.6 et 2.13 de l’annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n’avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

Partie B. — Comptes consolidés au 31/12/2015

 

Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers.

 

I. — Cadre général

 

Présentation juridique de l’entité

 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 RCS TARBES

Société coopérative à capital variable

Code NAF : 6419Z

 

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy - BP 329 – 65003 TARBES CEDEX

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

Un Groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.

Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 8,8 millions de sociétaires qui élisent quelques 31 150 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.

La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.

 

La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

 

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R.512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L.511-31 et article L.511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

 

Organigramme du groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

 

 

 

Relations internes au Crédit Agricole

 

— Mécanismes financiers internes

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

- Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

- Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

- Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

- Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

- Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

- Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de  France, centralise leurs opérations de change.

 

- Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

- Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

 

Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l’année 2014 (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique, transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit.

Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.

 

Ce dispositif européen de résolution, dont les principales dispositions ont été partiellement adoptées de manière anticipée par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013, ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R.512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu’organe central et membre du réseau, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.

 

L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du Réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.

 

Dans la conduite de son action en tant qu’autorité de résolution, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu’il aurait subies si l’entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d’insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l’article L.613-31-16 II du Code monétaire et financier et à l’article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l’existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, sans qu’il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte.

 

- Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole SA (Switch)

Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par avenant signé le 19 décembre 2013, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat.

 

A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant.

Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

 

La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A, et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

Sur le plan prudentiel :

- Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant de la garantie accordée par les Caisses régionales ;

- Les Caisses régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A.

 

Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales.

 

Comptablement, les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque global d’assurance au sens de la norme IFRS 4.

 

La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme.

 

Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d’hypothèse raisonnables de retour à meilleur fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque.

 

— Informations relatives aux parties liées

 

- Avec les Caisses Locales

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne étant avec les Caisses Locales l’entité consolidante, il n’y a pas de relation avec une société mère, des co-entreprises où elle serait co-entrepreneur, des entreprises associées ou des entités exerçant un contrôle conjoint.

Au 31/12/2015, le montant des comptes courants bloqués des Caisses Locales dans la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s’élève à 160 335 milliers d’euros.

 

- Avec ses filiales

Parmi les filiales de la Caisse Régionale, c’est la banque espagnole Bankoa, intervenant sur le Pays Basque espagnol, qui génère les relations financières les plus importantes.

 

Ces relations financières avec, Bankoa, qui fait partie du périmètre de consolidation, sont approuvées par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, au titre des conventions réglementées. Elles portent à la fois sur des contre-garanties de crédits clientèle, un accès à des lignes de refinancement et des garanties financières visant à respecter des contraintes réglementaires dans le cadre de l’activité bancaire espagnole.

 

Ainsi, afin de sécuriser Bankoa contre la défaillance d’un débiteur important, la Caisse Régionale contre garantit 227 millions d'euros de prêts clientèle. Ces contre garanties induisent 5 millions d’euros de provisions inscrites au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Par ailleurs, la Caisse Régionale aide sa filiale à sécuriser sa liquidité. Pour cela, Bankoa cherche à diversifier ses sources de refinancement : refinancement direct sur le marché interbancaire, refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. via la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, refinancement auprès de la Banque Européenne d’Investissement contre garanti par la Caisse Régionale et, depuis 2013, émission de covered bonds en remplacement de la titrisation d’actifs qui n’étaient plus éligibles au refinancement de la BCE. Le refinancement de Bankoa via la Caisse Régionale, approuvé en Conseil d’Administration de cette dernière avait été porté à un montant maximum de 1 100 millions d’euros en 2011 puis ramené en 2012 à 750 millions d’euros. Cet engagement a été remplacé en 2014 par un engagement de financement à première demande de 40 millions d’euros. Au 31/12/2015, l’utilisation de cette ligne est de 15 millions d’euros.

 

Une caution complémentaire a été mise en place fin novembre 2012 auprès de la BEI, afin de garantir une ligne de crédit de 75 millions d’euros destiné au financement des PME, ainsi qu’un prêt syndiqué de la société GAMESA de 1 millions d’euros.

 

Un autre type de garantie est accordé à l’I.C.O. (Instituto de Credito Official) afin de permettre à Bankoa de distribuer des crédits à taux bonifiés. Cette garantie se monte à 0,2 millions d’euros au 31/12/2015.

 

Concernant son autre filiale espagnole, la société de bourse Mercagentes, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne qui détenait 100 % des parts, a procédé, en novembre 2015, à la cession de toutes ses parts à Bankoa.

 

Concernant l’activité d’agence immobilière du réseau Square Habitat, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a maintenu son soutien financier au travers d’une avance en comptes courants d’associés afin de financer les besoins de ses propres filiales ou de nouvelles acquisitions, qui se monte à 3,9 millions d’euros au 31/12/2015.

 

La filiale PG INVEST, détenue à 100 % également par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, investit depuis quelques années dans différentes activités.

 

Elle possède par exemple, depuis 2007, une société de capital risques, détenant des participations dans des sociétés régionales en relation commerciale avec la Caisse Régionale. Elle a à ce jour investi 6,644 millions d’euros en capital dans cette filiale.

 

La SAS CAM ENERGIE, créée en 2009, est une holding spécialisée dans l’acquisition, la construction et l’exploitation de centrales de production d’énergie renouvelable et principalement d’énergie photovoltaïque et hydroélectrique.

 

Elle intervient essentiellement sur les régions du grand sud-ouest mais aussi à l’échelle nationale.

 

La première réalisation d’envergure s’est faite en 2010 suite la mise en service de la SNC SAINT CLAR. Le parc solaire au sol d’une puissance de 8.907 kwc, installé sur un terrain de 23 ha était à l’époque parmi les plus puissants de ce type sur le sol métropolitain.

 

Il permet d’éviter le rejet dans l’atmosphère de 4000 tonnes de CO2 par an. Grâce à une technologie au silicium cristallin, il atteint une puissance de 11,7 MW en 2012 et produit l’équivalent de la consommation électrique spécifique annuelle de plus de 8000 habitants. Il fournit en particulier l’énergie nécessaire à une base de loisirs et un parc animalier.

 

La SAS CAM ENERGIE détient en date du 31/12/2015 32 filiales et participations (dont 8 ne sont pas encore en production) spécialisées dans les domaines décrits ci-dessus, pour une puissance installée prévisionnelle totale de 71 MW au 31/12/2015. Elle détient également une filiale de services à hauteur de 56,36 %, la SAS Cam Energie Service essentiellement dédiée à la maintenance des centrales photovoltaïques mais aussi au développement, à l’assistance à la maitrise d'ouvrage et à la structuration juridique et financière de projets. Le bureau d’étude Gleize Energie Services détenu à hauteur de 54 % a été apporté à la société Cam Energie Service en 2015.

 

Actuellement positionnée principalement sur l’énergie photovoltaïque, la société a élargi son champ d’action en direction de l’hydroélectricité. D’autres projets relevant de la méthanisation, de la biomasse et de l’éolien terrestre sont à l’étude.

 

La méthode de consolidation retenue pour ce titre est celle de l’intégration globale, avec une particularité cependant ; un sous palier de consolidation simplifié entre la SAS CAM ENERGIE et ses filiales a en effet été créé.

 

La SAS CAM ENERGIE a constaté dans ses comptes 2015 les résultats des sous-filiales de l’année 2015. L’investissement total en fonds propres sur ces sociétés au 31/12/2015 s’élève à 32.188 milliers d’euros.

 

Les entités retenues sont celles dont la mise en service des centrales est effective en 2015.

 

Par ailleurs la SAS CAM ENERGIE et la SAS PG INVEST relèvent du périmètre d’intégration fiscale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Ce groupe d’intégration fiscale, inchangé en 2015, est lui-même entré, au cours de l’exercice 2010, dans un régime de groupe fiscal avec Crédit Agricole S.A. En application de cette convention, Crédit Agricole S.A. est l’unique interlocuteur de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne pour le versement des acomptes et du solde de l’IS.

 

En 2015, comme en 2014, les acomptes d’IS et la dette d’IS de ce groupe d’intégration fiscale (la Caisse Régionale et les filiales citées ci-dessus) ont été payés à Crédit Agricole S.A. La convention de régime de groupe fiscal est neutre pour la Caisse Régionale qui continuera à constater dans ses comptes une charge d’IS égale à celle qu’elle aurait constatée si elle était demeurée tête de son propre groupe fiscal, à l’exception d’une quote-part de l’économie d’IS constatée par Crédit Agricole S.A. et reversée à la Caisse Régionale sur les dividendes perçus des sociétés membres du groupe fiscal et sur la neutralisation de la quote-part de frais et charges sur les dividendes reçus de SAS RUE LA BOETIE. Pour l’exercice 2015, ce gain fiscal s’élève à 1,8 millions d’euros.

 

- Avec le Groupe Crédit Agricole

Cf. paragraphe « Relations internes au Crédit Agricole » ci-dessus.

 

- Avec les dirigeants de la Caisse Régionale

Cf. paragraphe 7.7.

 

II. — Etats financiers consolidés

 

Compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Retraité (1)

Intérêts et charges assimilées

4.1

249 665

236 214

Commissions (produits)

4.2

178 948

173 971

Commissions (charges)

4.2

-28 111

-23 912

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

-605

-4 302

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4-6.4

28 758

30 181

Produits des autres activités

4.5

12 859

13 021

Charges des autres activités

4.5

-1 931

-1 681

Produit net bancaire

 

439 583

423 492

Charges générales d'exploitation

4.6-7.1-7.4-7.6

-222 295

-221 138

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-9 275

-8 775

Résultat brut d’exploitation

 

208 013

193 579

Coût du risque

4.8

-30 627

-38 695

Résultat d'exploitation

 

177 386

154 884

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

6.16

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

1 165

190

Variations de valeur des écarts d'acquisition

6.19

 

 

Résultat avant impôt

 

178 551

155 074

Impôts sur les bénéfices

4.10

-61 635

-38 956

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

116 916

116 118

Participations ne donnant pas le contrôle

 

580

303

Résultat net part du groupe

 

116 336

115 815

(1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 11.

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Retraité (1)

Résultat net

 

116 916

116 118

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

4.11

13

-3 424

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

4.11

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence

 

13

-3 424

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, des entreprises mises en équivalence

4.11

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence

4.11

-5

1 179

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

4.11

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

8

-2 245

Gains et pertes sur écarts de conversion

4.11

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

4.11

11 866

7 511

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

4.11

4 871

-7 453

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

4.11

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence

 

16 737

58

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables part du Groupe, des entreprises mises en équivalence

4.11

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence

4.11

1 245

1 178

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

4.11

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

17 982

1 236

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

 

17 990

-1 009

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

134 906

115 109

Dont part du Groupe

 

134 578

115 060

Dont participations ne donnant pas le contrôle

 

326

49

(1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 11.

 

Bilan actif

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Retraité (1)

01/01/2014

Retraité (1)

Caisse, banques centrales

6.1

196 132

150 421

119 049

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2-6.8

8 538

12 670

8 191

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

4 944

4 229

2 799

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4-6.6-6.7-6.8

1 333 339

1 255 571

1 035 540

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1-3.3-6.5-6.7-6.8

1 208 618

1 283 108

1 436 791

Prêts et créances sur la clientèle

3.1-3.3-6.5-6.7-6.8

12 335 459

11 853 434

11 783 676

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

24 411

25 331

5 485

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.7-6.8-6.10

471 406

401 724

372 537

Actifs d'impôts courants et différés

6.13

75 902

83 657

9 633

Comptes de régularisation et actifs divers

6.14

285 595

203 553

280 332

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

Immeubles de placement

6.16

13 909

14 609

14 263

Immobilisations corporelles

6.17

84 152

81 158

81 970

Immobilisations incorporelles

6.17

8 563

8 143

6 819

Ecarts d'acquisition

 

 

 

 

Total de l'actif

 

16 050 968

15 377 608

15 157 085

(1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 11.

 

Bilan passif

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Retraité (1)

01/01/2014

Retraité (1)

Banques centrales

6.1

186 582

106 302

164 288

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

18 031

20 746

13 025

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

118 509

62 711

29 453

Dettes envers les établissements de crédit

3.3-6.10

6 943 690

6 807 571

7 266 774

Dettes envers la clientèle

3.1-3.3-6.10

6 084 356

5 624 194

4 935 539

Dettes représentées par un titre

3.2-3.3-6.11

260 906

468 046

614 595

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

174

 

 

Passifs d'impôts courants et différés

6.13

63 543

62 894

25 154

Comptes de régularisation et passifs divers

6.14

248 112

222 607

249 187

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

6.15

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

6.20

 

 

 

Provisions

6.18

47 417

44 987

38 927

Dettes subordonnées

3.2-3.3-6.11

45 945

45 911

45 916

Total dettes

 

14 017 265

13 465 969

13 382 858

Capitaux propres

 

2 033 703

1 911 639

1 774 227

Capitaux propres - part du Groupe

 

2 026 315

1 904 174

1 760 741

Capital et réserves liées

 

483 665

483 228

439 165

Réserves consolidées

 

1 397 575

1 294 634

1 203 354

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

28 739

10 497

11 253

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

0

Résultat de l'exercice

 

116 336

115 815

106 969

Participations ne donnant pas le contrôle

 

7 388

7 465

13 486

Total du passif

 

16 050 968

15 377 608

15 157 085

(1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 11.

 

Tableau de variation des capitaux propres

 

(en milliers d'Euros)

Part du Groupe

Capital et réserves liées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net

Capitaux propres

Capital

Primes et Réserves consolidées liées au capital (1)

Elimination des titres auto-détenus

Autres instruments de capitaux propres

Total Capital et Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres au 1er janvier 2014 Publié

158 589

1 577 535

-23

 

1 736 101

12 180

-927

11 253

12 888

1 760 242

Impacts IFRIC 21

 

499

 

 

499

 

 

0

 

499

Capitaux propres au 1er janvier 2014 Retraité

158 589

1 578 034

-23

0

1 736 600

12 180

-927

11 253

12 888

1 760 741

Augmentation de capital

44 051

 

4

 

44 055

 

 

0

 

44 055

Variation des titres auto-détenus

 

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Rémunération 2014 des titres super subordonnés à durée indéterminée

 

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2014

 

 

 

 

0

 

 

0

-12 888

-12 888

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

-945

4

 

-941

 

 

0

 

-941

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

44 051

-945

8

0

43 114

0

0

0

-12 888

30 226

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

0

1 489

-2 246

-757

 

-757

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Résultat au 31/12/2014

 

 

 

 

0

 

 

0

115 815

115 815

Autres variations

 

-1 852

 

 

-1 852

 

 

1

 

-1 851

Capitaux propres au 31 décembre 2014 Retraité (2)

202 640

1 575 237

-15

0

1 777 862

13 669

-3 173

10 497

115 815

1 904 174

Affectation du résultat 2014

 

102 675

 

 

102 675

 

 

0

-102 675

0

Capitaux propres au 1er janvier 2015

202 640

1 677 912

-15

0

1 880 537

13 669

-3 173

10 497

13 140

1 904 174

Augmentation de capital

428

 

7

 

435

 

 

0

 

435

Variation des titres auto-détenus

 

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Rémunération 2015 des titres super subordonnés à durée indéterminée

 

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2015

 

 

 

 

0

 

 

0

-13 140

-13 140

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions/cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

270

 

 

270

 

 

0

 

270

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

428

270

7

0

705

0

0

0

-13 140

-12 435

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

0

18 425

8

18 433

 

18 433

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Résultat au 31/12/2015

 

 

 

 

0

 

 

0

116 336

116 336

Autres variations

 

-3

 

 

-3

-190

 

-190

 

-193

Capitaux propres au 31 décembre 2015

203 068

1 678 179

-8

0

1 881 239

31 904

-3 165

28 740

116 336

2 026 315

(1) réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle.

(2) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 11.

 

(en milliers d'Euros)

Participations ne donnant pas le contrôle

Capitaux propres consolidés

Capital réserves consolidées et résultat

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres au 1er janvier 2014 Publié

12 852

634

 

634

13 486

1 773 728

Impacts IFRIC 21

 

 

 

0

0

499

Capitaux propres au 1er janvier 2014 Retraité

12 852

634

0

634

13 486

1 774 227

Augmentation de capital

 

 

 

0

0

44 055

Variation des titres auto-détenus

 

 

 

0

0

0

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

0

0

0

Rémunération 2014 des titres super subordonnés à durée indéterminée

 

 

 

0

0

0

Dividendes versés en 2014

-253

 

 

0

-253

-13 141

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

0

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

-5714

 

 

0

-5714

-6 655

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

0

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

-5 967

0

0

0

-5 967

24 259

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

264

 

264

264

-493

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

0

0

Résultat au 31/12/2014

303

 

 

0

303

116 118

Autres variations

-104

-518

 

-518

-622

-2 473

Capitaux propres au 31 décembre 2014 Retraité (2)

7 084

380

0

380

7 464

1 911 638

Affectation du résultat 2014

 

 

 

0

0

0

Capitaux propres au 1er janvier 2015

7 084

380

0

380

7 464

1 911 638

Augmentation de capital

 

 

 

0

0

435

Variation des titres auto-détenus

 

 

 

0

0

0

Emissions d'instruments de capitaux propres

 

 

 

0

0

0

Rémunération 2015 des titres super subordonnés à durée indéterminée

 

 

 

0

0

0

Dividendes versés en 2015

-125

 

 

0

-125

-13 265

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

0

0

Effet des acquisitions/cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

-278

 

 

0

-278

-8

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

0

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

-403

0

0

0

-403

-12 838

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

-443

 

-443

-443

17 990

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

0

0

Résultat au 31/12/2015

580

 

 

0

580

116 916

Autres variations

 

190

 

190

190

-3

Capitaux propres au 31 décembre 2015

7 261

127

0

127

7 388

2 033 703

(1) réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle.

(2) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 11.

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité (5)

Résultat avant impôt

178 551

155 074

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

9 273

8 774

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

35 165

44 395

Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence

 

 

Résultat net des activités d'investissement

-1 943

-344

Résultat net des activités de financement

2 361

2 289

Autres mouvements

-16 400

-14 497

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements

28 456

40 617

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

140 791

-301 910

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-54 576

579 120

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-291 500

-354 254

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-53 321

50 603

Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence (1)

 

 

Impôts versés

-52 085

-72 868

Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-310 691

-99 309

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-103 684

96 382

Flux liés aux participations (2)

-33 446

-10 778

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-11 519

-7 542

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-44 965

-18 320

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (3)

37 163

31 692

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (4)

-2 327

-2 294

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

34 836

29 398

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation/ (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

-113 813

107 460

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

105 783

-1 677

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

44 921

-42 951

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

60 862

41 274

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

-8 030

105 783

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

9 632

44 921

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

-17 662

60 862

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

-113 813

107 460

* Composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées).

** Composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.10 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole) ;

(1) Pour l’année 2015, ce montant se monte à 0 euros, car aucune participation dans une entreprise a été mise en équivalence.

(2) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période au cours de l’année 2015, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s’élève à 33.446 milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes :

- Prise de participation dans DELTA pour – 2.002 milliers d’euros

- Prise de participations nettes diverses dans CAM ENERGIE pour – 26.058 milliers d’euros

(3) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à ses porteurs de titres de capital, à hauteur de – 13 265 milliers d’euros et l’augmentation de capital de CAM Energie à hauteur de 50 000 milliers d’euros au titre de l’année 2015.

(4) Au cours de l’année 2015, il n’y a pas eu d’émissions de dettes subordonnées.

(5) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 11.

 

III. — Notes annexes aux états financiers

 

1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés.

 

1.1. Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2015 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm .

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre2014.

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2014 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2015. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du

Applicable dans le Groupe

Interprétation IFRIC 21 Taxes

13 juin 2014

(UE n° 634/2014)

1er janvier 2015

Oui

Améliorations des IFRS cycle 2011-2013 :

18 décembre 2014

(UE n° 1361/2014)

 

 

IFRS 3 Exclusion du champ d'application des formations de partenariats (ie les co-entreprises déjà exclues et pour la 1er fois les activités conjointes)

 

1er janvier 2015

Oui

IFRS 13 Extension à certains instruments non financiers de l’exception qui permet l’évaluation de la juste valeur sur base nette

 

1er janvier 2015

Oui

IAS 40 Nécessité de jugement pour déterminer si l'acquisition d'un immeuble de placement constitue une acquisition d'actif (IAS 40) ou d'un groupe d'actifs ou un regroupement d'entreprises (IFRS 3)

 

1er janvier 2015

Oui

 

L’interprétation d’IFRIC 21 donne des précisions sur la comptabilisation des droits, taxes et autres prélèvements publics qui relèvent d’IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels (hors amendes et pénalités, et hors impôts sur les sociétés régis par IAS 12). Elle permet notamment de clarifier :

- La date à laquelle ces droits et taxes doivent être enregistrés,

- Et si l’enregistrement peut être progressif (étalement) au cours de l’exercice ou pas.

 

Au regard de ces clarifications, la mise en œuvre d’IFRIC 21 a pour effet de changer le fait générateur d’enregistrement de certains droits et taxes (décalage de la date de l’enregistrement d’un exercice à l’autre et/ou fin de l’étalement sur la durée de l’exercice).

 

Ainsi, sont notamment concernées les principales taxes suivantes : taxe bancaire systémique, taxe pour frais de contrôle ACPR, taxe pour le financement du fonds de soutien aux collectivités territoriales, contribution au Fonds de Résolution Unique, Contribution Foncière des Entreprises, C3S et taxe foncière.

 

L’application d’IFRIC 21 est d’application rétrospective avec retraitement des exercices antérieurs et ajustement des capitaux propres d’ouverture de l’année 2014 en comparatif dans les états financiers.

 

Les principaux effets chiffrés de ce changement sont présentés en note 11 Impacts des évolutions comptables et autres événements. Les autres évolutions de normes applicables pour la première fois en 2015 (hormis IFRIC21) n’ont pas d’impact sur les comptes consolidés.

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.

 

Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Applicable ultérieurement dans le Groupe

Améliorations des IFRS cycle 2010-2012 :

17 décembre 2014

(UE n°2015/28)

 

 

- IFRS 2 Conditions d'acquisition des droits, de marché, de performance, de service

 

1er février 2015 (1)

Oui

- IFRS 3 Comptabilisation d'un ajustement éventuel du prix

 

1er février 2015 (1)

Oui

- IFRS 8 Regroupement de secteurs opérationnels et réconciliation des actifs sectoriels avec le total des actifs

 

1er février 2015 (1)

Oui

- IAS 16 et IAS 38 Réévaluation et ajustement proportionnel de l'amortissement cumulé

 

1er février 2015 (1)

Non

- IAS 24 Notion de services de direction (« key management personnel services »)

 

1er février 2015 (1)

Oui

Amendement IAS 19, Régimes à prestations définies : cotisations des membres du personnel

17 décembre 2014

(UE n°2015/29)

1er février 2015 (1)

Oui

Amendements IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 41 Agriculture : Mode de comptabilisation des plantes productrices

23 novembre 2015

(UE 2015/2113)

1er janvier 2016

Non

Amendements IFRS 11 Partenariats  Comptabilisation des acquisitions d'intérêts dans des entreprises communes : Application d’IFRS 3 lorsque l'activité constitue un "business" au sens d'IFRS 3

24 novembre 2015

(UE 2015/2173)

1er janvier 2016

Oui

Amendement IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 38 Immobilisations incorporelles : Eclaircissements sur les modes d'amortissement acceptables

02 décembre 2015

(UE 2015/2231)

1er janvier 2016

Oui

Améliorations des IFRS cycle 2012-2014 :

15 décembre 2015

(UE 2015/2343)

 

 

IFRS 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées : Modifications dans les modalités de cession envisagée

 

1er janvier 2016

Oui

IFRS 7 Instruments financiers : Informations à fournir

Contrats de services

Application de la norme aux états financiers intermédiaires condensés

 

1er janvier 2016

Oui

IAS 19 Avantages au personnel :

Taux d’actualisation des avantages postérieur à l’emploi

 

1er janvier 2016

Oui

IAS 34 Information financière intermédiaire : Précision de la formulation « ailleurs dans le rapport financier intermédiaire »

 

1er janvier 2016

Oui

Amendement IAS 1 Présentation des états financiers : Initiative concernant les informations à fournir

18 décembre 2015

(UE 2015/2406)

1er janvier 2016

Oui

Amendement IAS 27 : Utilisation de la méthode de la mise en équivalence dans les états financiers individuels

18 décembre 2015

(UE 2015/2441)

1er janvier 2016

Non

(1) Soit à partir du 1er janvier 2016 dans le Groupe

 

Par ailleurs, les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2015 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2015.

 

Cela concerne en particulier les normes IFRS 9 et IFRS 15.

 

La norme IFRS 9 Instruments Financiers publiée par l’IASB est appelée à remplacer la norme IAS 39 Instruments financiers. Elle définit de nouveaux principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture.

 

La norme IFRS 9 devrait entrer en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, sous réserve de son adoption par l’Union européenne.

 

Le Groupe s’est organisé pour mettre en œuvre cette norme dans les délais requis, en associant les fonctions comptables, finances et risques ainsi que l’ensemble des entités concernées. Dès début 2015, le Groupe a lancé des travaux de diagnostic des principaux enjeux de la norme IFRS 9. Les analyses ont prioritairement porté sur les changements induits par :

Les nouveaux critères de classement et d’évaluation des actifs financiers

La refonte du modèle de dépréciation du risque de crédit qui permet de passer d’un provisionnement de pertes de crédit avérées à un provisionnement de pertes de crédit attendues (ECL). Cette nouvelle approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues sans attendre un événement objectif de perte avérée. Elle repose sur l’utilisation d’un large éventail d’informations, incluant des données historiques de pertes observées, des ajustements de nature conjoncturelle et structurelle, ainsi que des projections de pertes établies à partir de scénarios raisonnables.

 

A ce stade de l’avancement du projet, le Groupe reste entièrement mobilisé sur la définition des options structurantes liées à l’interprétation de la norme. Parallèlement, le Groupe est entré dans une phase de déclinaison opérationnelle en vue du déploiement des premières évolutions d’architecture des systèmes d’information.

 

La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. Elle remplacera les normes IAS 11, Contrats de construction, IAS 18, Produits des activités ordinaires, ainsi que les interprétations IFRIC 13, Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15, Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18, Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31, Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité.

 

La norme IFRS 15 présente un modèle unique de comptabilisation du revenu pour les ventes de contrats à long terme, les ventes de biens, ainsi que les prestations de services qui n’entrent pas dans le champ d’application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39), aux contrats d’assurance (IFRS 4) ou aux contrats de location (IAS 17). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire.

 

Une étude d’impact de la mise œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole SA sera réalisé en 2016. Néanmoins, en première analyse, le groupe n’attend pas d’impacts significatifs sur son résultat.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 07 novembre 2013.

 

1.3. Principes et méthodes comptables

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

- les activités des marchés nationaux et internationaux ;

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

- les instruments financiers évalués à la juste valeur ;

- les participations non consolidées ;

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;

- les plans de stock-options ;

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance;

- les dépréciations des créances ;

- les provisions ;

- les dépréciations des écarts d’acquisition ;

- les actifs d’impôts différés ;

- la valorisation des entreprises mises en équivalence ;

- la participation aux bénéfices différés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

– Titres à l’actif

 

- Classification des titres à l’actif

 

Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

- prêts et créances ;

- actifs financiers disponibles à la vente.

 

* Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

 

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

 

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.

 

* Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

 

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote/décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

* Prêts et créances

La catégorie Prêts et créances enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres du portefeuille Prêts et créances sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

* Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie Actifs financiers disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

 

L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

 

L’ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.

La fixation de paramètres permettant de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A.,

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales,

- Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,

- La mise en commun de moyens et,

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole,

 

En conséquence, et en application de l’exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses régionales. Les titres font l’objet d’un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d’indice de pertes de valeur (cf. partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).

 

- Dépréciation des titres

Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes.

 

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc.

 

Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

 

Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel et en cas d’indices de pertes de valeurs.

A titres d’exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :

- Annonce d’un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A.,

- Baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A.,

- Diminution de l’actif net consolidé de Crédit Agricole S.A.,

- Constatation d’un résultat net déficitaire,

- Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A. ...

 

Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futures attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

 

La constatation de cette dépréciation ne se fait que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi :

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

- Date d’enregistrement des titres

Les titres classés dans les catégories Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et Prêts et créances sont enregistrés à la date de règlement livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

– Reclassements d’actifs financiers

Conformément à IAS 39, il est autorisé d’opérer des reclassements de la catégorie Actifs financiers à la vente vers la catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance en cas de changement d’intention de gestion et si les critères de reclassement en HTM sont respectés.

 

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est également autorisé d’opérer les reclassements suivants :

- des catégories Actifs financiers détenus à des fins de transaction et Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Prêts et créances, si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie Actifs financiers détenus à des fins de transaction vers les catégories Actifs financiers disponibles à la vente ou Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé.

 

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en application de l’amendement de la norme IAS 39 sont données dans la note 9 « Reclassements d’instruments financiers ».

 

– Acquisition et cession temporaire de titres

Au sens de l’IAS 39, les cessions temporaires de titres (prêts/emprunts de titres, pensions) ne remplissent pas les conditions de décomptabilisation d’IAS 39 et sont considérées comme des financements garantis.

 

Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Le cas échéant, le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan par le cédant.

 

Les éléments empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire.

Une créance est enregistrée en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif évalué à la juste valeur qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension.

 

Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement en actifs et passifs à la juste valeur par résultat.

 

– Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie Prêts et créances. Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

- Dépréciations de créances

 

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en Prêts et créances sont dépréciées lorsqu’elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, tel que :

- des difficultés financières importantes du débiteur ;

- une rupture de contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du capital ;

- l’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances (restructuration de prêts) ;

- une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l’emprunteur.

 

Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

* Dépréciations sur base individuelle

Le risque de perte avéré est tout d’abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

* Dépréciations sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

Dépréciations calculées à partir de modèles bâlois.

 

Dans le cadre de la règlementation bâloise, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues calculé selon les modèles bâlois, d’un coefficient correcteur de passage à maturité, destiné à prendre en compte la nécessité de constituer des dépréciations sur les pertes attendues jusqu’au terme du contrat

 

Pour sa part, Bankoa calcule et comptabilise à l’actif de son bilan une provision collective, prenant en compte des historiques de défaillances ainsi que des éléments connus au moment du calcul, le cas échéant.

 

- Restructurations de créances

Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration.

 

Sont exclues les créances réaménagées pour des raisons commerciales, dans le but de développer ou conserver une relation commerciale, et non du fait de difficultés financières de la contrepartie.

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

- la valeur comptable du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La perte constatée lors d’une restructuration de créance est comptabilisée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés font l’objet d’un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de 30 jours d’impayés.

 

Les crédits restructurés restent classés dans cette catégorie pendant une période de deux ans (trois ans s’ils étaient en défaut au moment de la restructuration).

 

- Encours en souffrance

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

- Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

– Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

- Titres au passif

 

* Distinction dettes – capitaux propres

La distinction entre instrument de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels.

 

Un instrument de dettes constitue une obligation contractuelle :

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou ;

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette.

 

– Produits de la collecte

Les produits de la collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des Dettes envers la clientèle malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.18 Provisions.

 

– Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

- La comptabilité de couverture 

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

- couverture de juste valeur: seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture de flux de trésorerie: l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture d'investissement net à l'étranger: Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

- Dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :

 

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

– Détermination de la juste valeur des instruments financiers

La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

 

La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

- Risque de contrepartie sur les dérivés

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

 

La CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, la DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.

 

- Hiérarchie de la juste valeur

La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation

 

* Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs.

Sont présentés en niveau 1  les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

* Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

* Niveau 3: justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

 

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

 

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

 

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.

Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile.

 

– Gains ou pertes nets sur instruments financiers

 

- Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture

 

- Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

– Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan.

 

Cet effet de compensation est présenté dans le tableau de la note 6.12 relative à l’amendement d’IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers.

 

– Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ; ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

– Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ;

- ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie :

- lorsqu’il arrive à extinction, ou

- lorsque les analyses quantitative et qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration.

 

— Provisions (IAS 37 et 19)

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a constitué des provisions qui couvrent notamment :

- les risques opérationnels ;

- les avantages au personnel ;

- les risques d’exécution des engagements par signature ;

- les litiges et garanties de passif ;

- les risques fiscaux ;

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ;

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ;

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ;

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies en note 6.18 Provisions.

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ;

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

- les indemnités de fin de contrat de travail ;

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

– Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.

 

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.

 

– Avantages postérieurs à l’emploi

 

- Régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies).

 

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover.

 

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies.

Conformément à la norme IAS 19 révisé la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

Le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

 

- Régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

 

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

 

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

 

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

 

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

 

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

- la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ;

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

 

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

Cependant, en raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôts pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du CGI) en déduction des charges de personnel.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

33 ans (logements de fonction)

25 ans (immeubles commerciaux)

Second œuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans (dégressif)

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans (dégressif)

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement.

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ;

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique Commissions et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable ;

 

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

— Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

 

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

 

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes Actifs non courants destinés à être cédés et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés.

 

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

 

Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées.

 

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :

- elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ;

- elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou,

- elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

 

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

- le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ;

- le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28)

 

— Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable.

 

– Consolidation des Caisses régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

– Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité.

 

Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seule les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances.

 

Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation du pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysés afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte).

 

Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquels donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affectés la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité.

 

Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle

 

Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.

 

– Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28 § 18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

- l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ;

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition.

 

Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constate :

- en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un « écart d’acquisition » complémentaire,

- en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat.

 

— Retraitements et éliminations

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement.

 

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

2. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période

 

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2015 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 11 «  Périmètre de consolidation au 31 décembre2015 ».

 

2.1. Evènements significatifs de la période

 

Pour la CR Pyrénées Gascogne :

- Perception d’indemnités de remboursement anticipé de nos clients pour 15 223 milliers d’euros ;

- Versement de 26 282 milliers d’euros d’indemnités de remboursement anticipé sur avances globales CASA avec un impact en charges de 7 595 milliers d’euros

 

Pour Mercagentes, comptabilisation de plus-values de cessions de titres AFS pour 5 200 milliers d’euros.

 

Pour Bankoa, réalisations de plus-values sur le portefeuille AFS pour 4 017 milliers d’euros.

 

Pour CAM Energie, cession de titres AFS ayant généré une plus-value de 792 milliers d’euros.

 

2.2. Principales opérations externes réalisées au cours de l’exercice

 

- Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole SA (Switch)

 

Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par un avenant signé le 19 décembre 2013, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole S.A.

 

Ce dispositif permet de transférer aux Caisses régionales les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d’un plafond contractuel.

 

La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A. et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues.

 

Au cours de l’exercice 2015, la valeur globale de mise en équivalence des participations couvertes par le dispositif a respectivement subi une baisse au 30 juin 2015 entraînant un appel de la garantie, puis une hausse au 30 septembre 2015 se matérialisant par un retour total à meilleure fortune. Ainsi, l’indemnité versée au titre du 30 juin 2015 pour un montant de 3,7 millions d’euros a été remboursée par Crédit Agricole SA en intégralité en date du 1er décembre par imputation sur le dépôt de garantie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Cela s’est traduit, dans les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, par la comptabilisation en résultat au second trimestre, d’une charge en coût du risque de 3,7 millions d’euros et d’un produit d’impôt à hauteur de 1,4 millions d’euros, et par l’annulation de ces impacts dans les mêmes agrégats du résultat du troisième trimestre.

 

- Opération de titrisation

Au 31/12/2015, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2015) a été consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les Caisses régionales le 21 octobre 2015. Cette transaction est le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession des créances habitat.

 

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 9,932 milliards d’euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT pour un montant de 10 milliards d’euros se répartissant en 8,6 milliards d’euros d’obligations senior et 1,4 milliards d’euros de titres subordonnés.

 

Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 176,6 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2015. Elle a souscrit des obligations senior pour 152,9 millions d’euros et des titres subordonnés pour 24,9 millions d’euros. Une période de 5 ans de rechargements mensuels des créances est prévue pour tenir compte de l’amortissement du portefeuille de crédits habitat.

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est assurée par la direction Risques et du Contrôle Permanent qui est rattachée au Directeur général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels.

 

La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.

 

3.1. Risque de crédit

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

Exposition maximale au risque de crédit

 

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois, au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

La Caisse régionale présente à la garantie de FONCARIS (Fonds de garantie interne du Groupe Crédit Agricole, établissement de crédit, filiale à 100 % de Crédit Agricole S.A.) tous les risques qu’elle prend sur un emprunteur donné dès lors que leur montant global atteint un seuil d’éligibilité contractualisé pour une période de 3 ans (hors Collectivités Publiques, opérations de Promotion Immobilière et opérations strictement patrimoniales).

 

Après examen du dossier au sein d'un comité ad hoc, FONCARIS peut décider de garantir la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, en règle générale à hauteur de 50%. En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée, dans la limite du taux de couverture, sur la perte résiduelle après épuisement des procédures de recouvrement et mise en jeu de toutes les sûretés.

 

Au 31 décembre 2015, les encours de financement couverts par Foncaris s’élèvent à 23.4 millions d’euros.

 

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

8 538

12 670

Instruments dérivés de couverture

4 944

4 229

Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

619 692

608 528

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

65 045

114 158

Prêts et créances sur la clientèle

12 388 953

11 895 973

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

471 406

401 724

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

13 558 578

13 037 282

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

1 154 687

1 071 835

Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes)

578 472

616 709

Provisions - Engagements par signature

-12 413

-11 035

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

1 720 746

1 677 509

Exposition maximale au risque de crédit

15 279 324

14 714 791

 

Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à 5 816 579 milliers d’euros:

 

Pour information, montant des opérations internes au Crédit Agricole :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 145 333

1 192 071

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

Engagements de financement donnés

70 049

22 090

Engagements de garantie donnés

678 459

684 616

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.

 

Concentrations par agent économique de l’activité de crédit

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administration générale

1 259 147

151

147

 

1 259 000

Banques centrales

 

 

 

 

0

Etablissements de crédit

63 285

 

 

 

63 285

Grandes entreprises

2 833 918

151 593

100 046

26 689

2 707 183

Clientèle de détail

8 549 738

227 669

129 817

50 645

8 369 276

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

12 706 088

379 413

230 010

77 334

12 398 744

(1) Dont encours restructurés pour 93 000 milliers d'euros.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014 retraité

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administration générale (2)

1 394 529

917

604

3

1 393 922

Banques centrales

 

 

 

 

0

Etablissements de crédit

91 037

 

 

 

91 037

Grandes entreprises

2 555 177

145 120

98 103

21 614

2 435 460

Clientèle de détail

8 204 023

229 296

128 238

51 733

8 024 052

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

12 244 766

375 333

226 945

73 350

11 944 471

(1) Dont encours restructurés pour 89 294 milliers d'euros.

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administration générale

63 297

83 131

Grandes entreprises

525 685

490 048

Clientèle de détail

565 705

493 656

Total Engagements de financement

1 154 687

1 066 835

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administration générale

556

621

Grandes entreprises

459 968

510 712

Clientèle de détail

78 447

70 504

Total Engagements de garantie

538 971

581 837

 

Dettes envers la clientèle par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Administration générale

25 642

51 720

Grandes entreprises

2 126 115

1 897 739

Clientèle de détail

3 932 599

3 674 735

Total Dettes envers la clientèle

6 084 356

5 624 194

 

Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

11 193 365

318 553

206 299

71 570

10 915 496

Autres pays de l'UE

1 498 646

60 851

23 706

5 764

1 469 176

Autres pays d'Europe

2 987

5

3

 

2 984

Amérique du Nord

2 201

 

 

 

2 201

Amériques Centrale et du Sud

207

4

2

 

205

Afrique et Moyen Orient

6 840

 

 

 

6 840

Asie et Océanie (hors Japon)

1 842

 

 

 

1 842

Japon

 

 

 

 

0

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

12 706 088

379 413

230 010

77 334

12 398 744

(1) Dont encours restructurés pour 93 000 milliers d'euros.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014 retraité

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

10 733 509

304 915

202 241

68 950

10 462 318

Autres pays de l'UE

1 487 287

70 411

24 700

4 399

1 458 188

Autres pays d'Europe

2 288

 

 

 

2 288

Amérique du Nord

11 338

 

 

1

11 337

Amériques Centrale et du Sud

523

7

4

 

519

Afrique et Moyen Orient

7 783

 

 

 

7 783

Asie et Océanie (hors Japon)

2 038

 

 

 

2 038

Japon

 

 

 

 

0

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

12 244 766

375 333

226 945

73 350

11 944 471

(1) Dont encours restructurés pour 89 294 milliers d'euros.

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

968 891

891 666

Autres pays de l'UE

185 374

173 996

Autres pays d'Europe

52

46

Amérique du Nord

42

66

Amériques Centrale et du Sud

11

832

Afrique et Moyen Orient

92

179

Asie et Océanie (hors Japon)

201

1

Japon

24

29

Total Engagements de financement

1 154 687

1 066 815

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

316 902

337 973

Autres pays de l'UE

222 004

228 881

Autres pays d'Europe

10

 

Amérique du Nord

37

283

Amériques Centrale et du Sud

 

2 961

Afrique et Moyen Orient

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

18

 

Japon

 

11 739

Total Engagements de garantie

538 971

581 837

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

France (y compris DOM-TOM)

4 868 950

4 509 900

Autres pays de l'UE

1 179 837

1 086 683

Autres pays d'Europe

22 643

3 069

Amérique du Nord

6 113

6 334

Amériques Centrale et du Sud

756

6 423

Afrique et Moyen Orient

3 854

9 617

Asie et Océanie (hors Japon)

455

417

Japon

1 748

1 751

Organismes supra-nationaux

 

 

Total Dettes envers la clientèle

6 084 356

5 624 194

 

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

 

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2015

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180 jours

> 180 jours

≤ 1 an

> 1 an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

503 363

27 547

Instruments de dette

0

0

0

0

0

0

0

Administration générale

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

155 490

5 675

1 069

0

162 234

149 403

307 344

Administration générale

11 871

607

 

 

12 478

4

147

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

66 730

935

64

 

67 729

51 547

126 735

Clientèle de détail

76 889

4 133

1 005

 

82 027

97 852

180 462

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

155 490

5 675

1 069

0

162 234

652 766

334 891

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

31/12/2014

Retraité

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180 jours

> 180 jours

≤ 1 an

> 1 an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

486 738

27 377

Instruments de dette

0

0

0

0

0

0

0

Administration générale

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

446 214

12 552

1 536

84

460 386

148 388

300 295

Administration générale

125 248

3 765

36

 

129 049

313

607

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

152 022

2 427

1 060

1

155 510

47 017

119 717

Clientèle de détail

168 944

6 360

440

83

175 827

101 058

179 971

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

446 214

12 552

1 536

84

460 386

635 126

327 672

 

3.2. Risque de marché

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

 

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

33

284

4 204

4 521

4 229

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

33

284

4 204

4 521

4 229

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

33

284

4 204

4 521

4 229

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

423

423

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif

0

0

0

33

284

4 627

4 944

4 229

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

1 399

12 847

104 263

118 509

62 587

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

1 399

12 847

104 263

118 509

62 587

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

1 399

12 847

104 263

118 509

62 587

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

124

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif

0

0

0

1 399

12 847

104 263

118 509

62 711

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

27

1 558

6 636

8 221

9 930

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

27

1 558

6 636

8 221

9 930

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

109

0

0

109

503

. Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

 

38

 

 

38

439

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

71

 

 

71

64

Sous total

0

0

0

136

1 558

6 636

8 330

10 433

. Opérations de change à terme

 

 

 

208

 

 

208

249

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif

0

0

0

344

1 558

6 636

8 538

10 682

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

27

1 819

14 111

15 957

19 050

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

27

1 819

14 111

15 957

19 050

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

1

0

1

4

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

1

 

1

4

Autres instruments :

0

0

0

1 853

0

0

1 853

1 273

. Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

 

38

 

 

38

423

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

1 815

 

 

1 815

850

Sous total

0

0

0

1 880

1 820

14 111

17 811

20 327

. Opérations de change à terme

 

 

 

220

 

 

220

419

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif

0

0

0

2 100

1 820

14 111

18 031

20 746

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

2 827 457

1 804 532

. Futures

 

 

. FRA

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

2 823 781

1 800 514

. Options de taux

 

 

. Caps-floors-collars

3 676

4 018

. Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

864

9 550

. Opérations fermes de change

 

 

. Options de change

864

9 550

Autres instruments :

66 480

100 350

. Dérivés sur actions et indices boursiers

66 480

100 350

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

. Autres

 

 

Sous total

2 894 801

1 914 432

. Opérations de change à terme

253 020

131 126

Total Notionnels

3 147 821

2 045 558

 

Il s’agit essentiellement de swaps de couverture.

 

Risque de change

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

Contribution des différentes devises au bilan consolidé

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

15 979 357

15 989 861

15 349 769

15 350 247

Autres devises de l'Union européenne

1 284

1 247

916

846

USD

67 771

57 296

24 817

24 420

JPY

 

 

3

 

Autres devises

2 556

2 564

2 345

2 337

Total bilan

16 050 968

16 050 968

15 377 850

15 377 850

 

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée

indéterminée

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée

indéterminée

EUR

 

45 903

42

 

45 911

 

Autres devises de l'Union européenne

 

 

 

 

 

 

USD

 

 

 

 

 

 

JPY

 

 

 

 

 

 

Autres devises

 

 

 

 

 

 

Total

0

45 903

42

0

45 911

0

 

3.3. Risque de liquidité et de financement

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

177 254

597 794

153 405

280 163

 

1 208 616

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

809 065

1 238 309

3 817 745

6 729 392

48 294

12 642 805

Total

986 319

1 836 103

3 971 150

7 009 555

48 294

13 851 421

Dépréciations

 

 

 

 

 

-307 344

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

13 544 077

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

≤ 3 mois

> 3 mois

à≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

387 221

249 497

360 836

285 554

 

1 283 108

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

751 360

1 220 756

3 652 950

6 484 849

43 814

12 153 729

Total

1 138 581

1 470 253

4 013 786

6 770 403

43 814

13 436 837

Dépréciations

 

 

 

 

 

-300 295

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

13 136 542

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 076 182

2 008 466

2 537 371

1 321 287

384

6 943 690

Dettes envers la clientèle

4 580 120

661 396

732 145

110 695

 

6 084 356

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

5 656 302

2 669 862

3 269 516

1 431 982

384

13 028 046

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 417 891

1 239 838

2 724 185

1 425 657

 

6 807 571

Dettes envers la clientèle

4 118 955

595 569

844 569

65 101

 

5 624 194

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

5 536 846

1 835 407

3 568 754

1 490 758

0

12 431 765

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

4 474

2 101

 

 

 

6 575

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

18 180

76 001

55 217

104 933

 

254 331

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

22 654

78 102

55 217

104 933

0

260 906

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

889

45 014

 

 

45 903

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

42

42

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

0

889

45 014

0

42

45 945

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

892

817

5 937

 

 

7 646

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

41 685

255 948

57 683

105 084

 

460 400

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

42 577

256 765

63 620

105 084

0

468 046

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

892

45 019

 

 

45 911

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

0

892

45 019

0

0

45 911

 

Garanties financières en risque données par maturité attendue

 

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provision ou qui sont sous surveillance.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Garanties financières données

1 803

70

685

9 621

 

12 179

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Garanties financières données

947

60

2 121

10 729

 

13 857

 

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « Risque de marché ».

 

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise

Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères.

 

Instruments dérivés de couverture

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Valeur marché

Montant notionnel

Valeur marché

Montant notionnel

Positive

Négative

Positive

Négative

Couverture de juste valeur

708

95 447

2 217 565

148

35 818

1 205 486

Taux d'intérêt

708

95 447

2 217 565

148

35 818

1 150 682

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

54 804

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

4 236

23 062

288 903

4 081

26 893

328 445

Taux d'intérêt

3 813

23 062

272 215

4 081

26 769

308 770

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

423

 

16 688

 

124

19 675

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

 

 

 

Total Instruments dérivés de couverture

4 944

118 509

2 506 468

4 229

62 711

533 931

 

3.5. Risques opérationnels

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013 depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3 qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires au terme de la liquidité et du levier. Certaines dispositions s’appliquent de manière progressive jusqu’au 31 décembre 2017, de même pour l’exigence de coussins en capital.

 

Toutefois, le régulateur a maintenu les exigences de fonds propres au titre des niveaux plancher (l’exigence Bâle 3 ne pouvant être inférieure à 80 % de l’exigence Bâle 1).

 

Le niveau plancher a été supprimé cependant l’information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire et est prévu jusqu’à la fin de la période transitoire.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

- les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1) et des immobilisations incorporelles ;

- les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1, constitué du Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1) ;

- les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans.

 

Pour être reconnus en Bâle 3, les instruments de fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion plus exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles Bâle 3, ils font l’objet d’une clause de « grand-père » qui s’étale sur 10 ans jusqu’à fin 2021 pour les éliminer des fonds propres de façon progressive.

 

Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2. Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l’établissement n’est pas soumis à l’application de la « Directive conglomérat financier», sinon les valeurs de mise en équivalence des titres des entreprises d’assurances détenues dans le Groupe sont pondérées en risques.

 

En 2015 comme en 2014 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a répondu aux exigences réglementaires.

 

4. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

4.1. Produits et charges d’intérêts

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Sur opérations avec les établissements de crédit

983

1 198

Sur opérations internes au Crédit Agricole

35 485

41 768

Sur opérations avec la clientèle

392 497

387 961

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

5 866

6 185

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

12 021

11 787

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

10 778

8 901

Sur opérations de location-financement

357

504

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Produits d'intérêts (1) (2)

457 987

458 304

Sur opérations avec les établissements de crédit

-739

-1 172

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-113 158

-133 949

Sur opérations avec la clientèle

-47 717

-55 611

Sur dettes représentées par un titre

-7 882

-10 085

Sur dettes subordonnées

-2 361

-2 289

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-36 456

-18 946

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

-9

-38

Charges d'intérêts

-208 322

-222 090

(1) dont 12 603 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2015 contre 12 197  milliers d'euros au 31 décembre 2014.

(2) dont 4 173 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2015 contre 4 762 milliers d'euros au 31 décembre 2014.

 

4.2 Commissions nettes

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

3 325

-312

3 013

3 045

-353

2 692

Sur opérations internes au Crédit Agricole

16 645

-17 770

-1 125

19 386

-12 986

6 400

Sur opérations avec la clientèle

44 969

-1 010

43 959

46 085

-1 567

44 518

Sur opérations sur titres

 

-69

-69

 

-148

-148

Sur opérations de change

389

-1

388

240

 

240

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

135

 

135

464

 

464

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

110 521

-8 695

101 826

101 463

-8 617

92 846

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

2 964

-254

2 710

3 288

-241

3 047

Produits nets des commissions

178 948

-28 111

150 837

173 971

-23 912

150 059

 

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

-696

-4 799

Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option

17

-7

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

593

389

Résultat de la comptabilité de couverture

-519

115

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-605

-4 302

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

75 827

-75 830

-3

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

71 220

-1 321

69 899

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

4 607

-74 509

-69 902

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

51 178

-51 656

-478

Variations de juste valeur des éléments couverts

25 242

-25 903

-661

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

25 936

-25 753

183

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

34

-72

-38

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

34

-72

-38

Total Résultat de la comptabilité de couverture

127 039

-127 558

-519

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

4 474

-4 458

16

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

4 064

 

4 064

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

410

-4 458

-4 048

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

33 719

-33 691

28

Variations de juste valeur des éléments couverts

26 760

-6 913

19 847

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

6 959

-26 778

-19 819

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

84

-13

71

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

84

-13

71

Total Résultat de la comptabilité de couverture

38 277

-38 162

115

 

4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Dividendes reçus

15 438

14 994

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1)

13 369

16 133

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres)

-175

-946

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

126

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

28 758

30 181

(1) Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8 « Coût du risque ».

Il s'agit pour l'essentiel de plus-values nettes de cessions sur titres à revenu fixe et titres à revenu variable non titres de participation :

- CR Pyrénées Gascogne pour 3 millions d'euros

- Bankoa pour 4 millions d’euros

- CAM Energie pour 0,8 million d’euros

- Mercagentes pour 5,2 millions d’euros

- PG Gestion pour -0,5 million d’euros

- PG Altitude pour 1 million d’euros.

 

En 2015, les pertes sur les créances dépréciées durablement se décomposent comme suit :

2015

SACAM FIA NET EUROPE

78

TOOKETS

89

CA INNOV

7

COURCELLES

1

Total

175

 

En 2014, les pertes sur les créances dépréciées durablement se décomposent comme suit :

2014

SACAM FIA NET EUROPE

941

CA INNOVE

5

Total

946

 

4.5. Produits et charges nets des autres activités

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

51

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-989

-1 185

Autres produits (charges) nets (1)

11 866

12 525

Produits (charges) des autres activités

10 928

11 340

(1) dont :

7 296 milliers d’euros concernant les revenus locatifs et de syndic de PG IMMO,

1 542 milliers d’euros concernant les loyers perçus par la Caisse Régionale au titre de son patrimoine immobilier mis en location,

2 222 milliers d’euros de produits générés par les activités de CAM Energie.

 

4.6. Charges générales d’exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Charges de personnel

-137 928

-136 069

Impôts et taxes (1)

-9 542

-11 510

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-74 825

-73 559

Charges générales d'exploitation

-222 295

-221 138

(1) Dont 283 milliers d’euros pour la CR Pyrénées Gascogne et 418 milliers d’euros pour Bankoa, comptabilisés au titre du fonds de résolution.

 

Honoraires des commissaires aux comptes

 

Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2015 est donnée ci-dessous :

 

(en milliers d'euros hors taxes)

2015

2014 Retraité

E&Y

PwC

Autre

Total

Total

Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

166

227

13

406

350

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissariat aux comptes

8

1

1

10

135

Total Honoraires des commissaires aux comptes

174

228

14

416

485

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Dotations aux amortissements

-9 275

-8 945

- immobilisations corporelles

-9 099

-8 668

- immobilisations incorporelles

-176

-277

Dotations (reprises) aux dépréciations

0

170

- immobilisations corporelles

 

 

- immobilisations incorporelles

 

170

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

-9 275

-8 775

 

4.8. Coût du risque

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-87 966

-87 482

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

-77 004

-78 593

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

-1

-12

Engagements par signature

-4 633

-3 409

Risques et charges

-6 328

-5 468

Reprises de provisions et de dépréciations

58 762

64 539

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

50 086

56 807

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

20

64

Engagements par signature

3 256

1 814

Risques et charges

5 400

5 854

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-29 204

-22 943

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-1 766

-15 254

Récupérations sur prêts et créances amortis

1 207

662

Décotes sur crédits restructurés

-241

-320

Pertes sur engagements par signature

-211

-602

Autres pertes (1) (2)

-412

-238

Autres produits

 

 

Coût du risque

-30 627

-38 695

(1) Dont 3 677 milliers relatifs à l’appel de la garantie globale (Switch), versés (ou à payer) à Crédit Agricole S.A. pour combler la baisse de la valeur de mise en équivalence globale des participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels.

(2) Dont 3 677 milliers relatifs au retour à meilleure fortune de la garantie globale (Switch), reçus de Crédit Agricole S.A. suite à la hausse de la valeur de mise en équivalence globale des participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels.

 

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

1 165

190

Plus-values de cession

1 189

1 043

Moins-values de cession

-24

-853

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Produits (charges) nets sur opérations de regroupement

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

1 165

190

 

4.10. Impôts

 

Charge d’impôt :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Charge d'impôt courant (1)

-54 180

-40 406

Charge d'impôt différé (2)

-7 455

1 450

Charge d'impôt de la période

-61 635

-38 956

(1) Impact en 2014 de l’arrivée à l’échéance d’une opération sur GIE Fiscal

(2) Variation de la charge d’impôt différé liée à l’étalement de soultes sur swaps et d’indemnités de remboursement anticipé sur avances globales.

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté

 

Au 31 décembre 2015

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence

178 551

38,00 %

-67 849

Effet des différences permanentes

 

-0,91 %

-1 626

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

-0,02 %

-31

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

0,52 %

920

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

 

Effet des autres éléments

 

3,89 %

6 951

Taux et charge effectifs d'impôt

 

-34,52 %

-61 635

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2015.

 

Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres est de -997 milliers d’euros.

 

Au 31 décembre 2014 retraité

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence

155 074

38,00 %

-58 955

Effet des différences permanentes

 

4,56 %

7 067

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

0,25 %

-391

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

 

Effet des autres éléments

 

8,56 %

13 322

Taux et charge effectifs d'impôt

 

25,14 %

-38 957

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2014.

 

4.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période.

 

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

0

0

Ecart de réévaluation de la période

 

 

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

11 866

7 511

Ecart de réévaluation de la période

21 205

22 994

Transfert en résultat

-9 339

-15 483

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

4 871

-7 453

Ecart de réévaluation de la période

4 871

-7 453

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

0

0

Ecart de réévaluation de la période

 

 

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence

1 245

1 178

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

17 982

1 236

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

13

-3 424

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence

-5

1 179

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat

8

-2 245

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

17 990

-1 009

Dont part du Groupe

18 243

-755

Dont participations ne donnant pas le contrôle

-253

-254

 

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

Variation

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part du Groupe

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part du Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

39 298

-10 381

28 917

28 535

11 864

2 922

14 786

15 041

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

-22 673

7 806

-14 867

-14 867

4 871

-1 677

3 194

3 194

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence

16 625

-2 575

14 050

13 668

16 735

1 245

17 980

18 235

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

16 625

-2 575

14 050

13 668

16 735

1 245

17 980

18 235

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

-4 840

1 668

-3 172

-3 172

13

-5

8

8

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence

-4 840

1 668

-3 172

-3 172

13

-5

8

8

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat

-4 840

1 668

-3 172

-3 172

13

-5

8

8

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

11 785

-907

10 878

10 496

16 748

1 240

17 988

18 243

 

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt (suite)

 

(en milliers d'euros)

Variation

31/12/2015

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part du Groupe

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part du Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

11 864

2 922

14 786

15 041

51 162

-7 459

43 703

43 576

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

4 871

-1 677

3 194

3 194

-17 802

6 129

-11 673

-11 673

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence

16 735

1 245

17 980

18 235

33 360

-1 330

32 030

31 903

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

16 735

1 245

17 980

18 235

33 360

-1 330

32 030

31 903

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

13

-5

8

8

-4 827

1 663

-3 164

-3 164

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence

13

-5

8

8

-4 827

1 663

-3 164

-3 164

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat

13

-5

8

8

-4 827

1 663

-3 164

-3 164

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

16 748

1 240

17 988

18 243

28 533

333

28 866

28 739

 

5. Informations sectorielles

 

Définition des secteurs opérationnels

 

En application d’IFRS 8, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction générale pour le pilotage de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, l’évaluation des performances et l’affectation des ressources aux secteurs opérationnels identifiés.

 

Les secteurs opérationnels présentés dans le reporting interne correspondant aux métiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et conformes à la nomenclature en usage au sein du groupe Crédit Agricole S.A., sont les suivants :

- Banque de proximité en France

- Gestion pour compte propre et divers

- Banque de détail à l’étranger

- Services financiers spécialisés

- Gestion d’actifs, assurance et banque privée

- Banque de financement et d’investissement

 

Le métier principal du Groupe Pyrénées Gascogne est la banque de proximité.

Le tableau en 5.1 ventile le résultat au 31/12/2015 en fonction de ces différents secteurs.

 

Présentation par zone géographique

 

Le Groupe Pyrénées Gascogne intervient sur deux zones géographiques, la France et l’Espagne.

Le tableau en 5.2 répartit le résultat au 31/12/2015 en fonction de ces deux zones géographiques.

 

5.1. Information par secteur opérationnel

 

Les transactions entre les secteurs opérationnels sont conclues à des conditions de marché.

Les actifs sectoriels sont déterminés à partir des éléments comptables composant le bilan de chaque secteur opérationnel.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

Banque de proximité

France

Banque de détail Espagne

Total

Produit net bancaire

390 922

48 661

439 583

Charges d'exploitation

-202 951

-28 619

-231 570

Résultat brut d'exploitation

187 971

20 042

208 013

Coût du risque

-25 217

-5 410

-30 627

Résultat d'exploitation

162 754

14 632

177 386

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

1 165

 

1 165

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

0

Résultat avant impôt

163 919

14 632

178 551

Impôts sur les bénéfices

-58 174

-3 461

-61 635

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

0

Résultat net

105 745

11 171

116 916

Participations ne donnant pas le contrôle

 

580

580

Résultat net part du Groupe

105 745

10 591

116 336

Actifs sectoriels

 

 

0

- dont parts dans les entreprises mises en équivalence

 

 

0

- dont écarts d'acquisition

 

 

0

Total Actif

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

Banque de proximité

France

Banque de détail Espagne

Total

Produit net bancaire

380 951

42 541

423 492

Charges d'exploitation

-201 292

-28 621

-229 913

Résultat brut d'exploitation

179 659

13 920

193 579

Coût du risque

-33 743

-4 952

-38 695

Résultat d'exploitation

145 916

8 968

154 884

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

190

 

190

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

0

Résultat avant impôt

146 106

8 968

155 074

Impôts sur les bénéfices

-36 834

-2 122

-38 956

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

0

Résultat net

109 272

6 846

116 118

Participations ne donnant pas le contrôle

 

303

303

Résultat net part du Groupe

109 272

6 543

115 815

Actifs sectoriels

 

 

0

- dont parts dans les entreprises mises en équivalence

 

 

0

- dont écarts d'acquisition

 

 

0

Total Actif

 

 

 

 

5.2. Information sectorielle par zone géographique

 

L’analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 retraité

Résultat net part Groupe

Dont produit net bancaire

Actifs sectoriels

Dont écarts d'acquisition

Résultat net part Groupe

Dont produit net bancaire

Actifs sectoriels

Dont écarts d'acquisition

France (y compris DOM-TOM)

105 745

390 922

 

 

109 272

380 951

 

 

Autres pays de l'Union européenne

10 591

48 661

 

 

6 846

42 541

 

 

Autres pays d'Europe

 

 

 

 

 

 

 

 

Amérique du Nord

 

 

 

 

 

 

 

 

Amériques Centrale et du Sud

 

 

 

 

 

 

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

 

 

 

 

 

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

 

 

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

116 336

439 583

0

0

116 118

423 492

0

0

 

6. Notes relatives au bilan

 

6.1. Caisse, banques centrales

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

48 078

 

47 868

 

Banques centrales

148 054

186 582

102 553

106 302

Valeur au bilan

196 132

186 582

150 421

2

 

6.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

8 538

10 681

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

1 989

Valeur au bilan

8 538

12 670

Dont Titres prêtés

 

0

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Instruments de capitaux propres

0

0

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Titres de dettes

0

0

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Prêts et avances

0

0

- Créances sur la clientèle

 

 

- Créances sur les établissements de crédit

 

 

- Titres reçus en pension livrée

 

 

- Valeurs reçues en pension

 

 

Instruments dérivés

8 538

10 681

Valeur au bilan

8 538

10 681

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Instruments de capitaux propres

 

0

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Titres de dettes

 

1 989

- Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

 

1 989

Prêts et avances

 

0

- Créances sur la clientèle

 

 

- Créances sur les établissements de crédit

 

 

- Titres reçus en pension livrée

0

 

- Valeurs reçues en pension

 

 

Valeur au bilan

0

1 989

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

18 031

20 746

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

18 031

20 746

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

18 031

20 746

Total Passifs financiers détenus à des fins de transaction

18 031

20 746

 

Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt.

 

6.3. Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêt et de change.

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Valeur comptable

Gains latents

Pertes latentes

Valeur comptable

Gains latents

Pertes latentes

Effets publics et valeurs assimilées

55 148

992

-14

78 362

2 154

-293

Obligations et autres titres à revenu fixe

564 544

13 919

-4 289

530 166

21 503

-2 535

Actions et autres titres à revenu variable

85 012

7 835

-390

93 123

11 531

-258

Titres de participation non consolidés

628 635

40 586

-7 476

553 920

15 474

-8 277

Total des titres disponibles à la vente

1 333 339

63 332

-12 169

1 255 571

50 662

-11 363

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Total des créances disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

1 333 339

63 332

-12 169

1 255 571

50 662

-11 363

Impôts

 

-8 829

1 368

 

-11 276

893

Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente comptabilisés directement en capitaux propres (net d'impôts)

 

54 503

-10 801

 

39 386

-10 470

(1) Dont 15.832 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances au 31 décembre 2015 et -15.662 milliers d'euros au 31 décembre 2014 retraité.

(2) « Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 472.569 milliers d’euros au 31 décembre 2015 et 457.750 milliers d’euros au 31 décembre 2014. »

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Etablissements de crédit

 

 

Titres de dettes

0

0

- Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Prêts et avances

63 285

91 037

- Comptes et prêts

62 210

63 726

dont comptes ordinaires débiteurs sains

32 482

19 766

dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

- Valeurs reçues en pension

428

428

- Titres reçus en pension livrée

 

26 236

- Prêts subordonnés

647

647

- Autres prêts et créances

 

 

Valeur brute

63 285

91 037

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit

63 285

91 037

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Titres de dettes

44

110

- Titres non cotés sur un marché actif

44

110

Prêts et avances

1 145 289

1 191 961

- Comptes ordinaires

29 763

51 091

- Comptes et avances à terme

1 115 526

1 140 870

- Prêts subordonnés

 

 

Valeur brute

1 145 333

1 192 071

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole

1 145 333

1 192 071

Valeur au bilan

1 208 618

1 283 108

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Opérations avec la clientèle

 

 

Titres de dettes

2 314

2 314

- Titres non cotés sur un marché actif

2 314

2 314

Prêts et avances

12 626 339

12 138 814

- Créances commerciales

74 468

78 603

- Autres concours à la clientèle

12 417 711

11 933 964

- Titres reçus en pension livrée

 

 

- Prêts subordonnés

 

 

- Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

- Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

- Avances en comptes courants d'associés

78 562

74 331

- Comptes ordinaires débiteurs

55 598

51 916

Valeur brute

12 628 653

12 141 128

Dépréciations

-307 344

-300 295

Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle

12 321 309

11 840 833

Opérations de location-financement

 

 

Location-financement immobilier

9 745

8 361

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

4 405

4 240

Valeur brute

14 150

12 601

Dépréciations

 

 

Valeur nette des opérations de location-financement

14 150

12 601

Valeur au bilan

12 335 459

11 853 434

 

6.6. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 retraité

Effets publics et valeurs assimilées

107 237

104 314

Obligations et autres titres à revenu fixe

364 169

297 410

Total

471 406

401 724

Dépréciations

 

 

Valeur au bilan

471 406

401 724

 

6.7. Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue

 

Titrisations

Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs.

 

Les titrisations consolidées intégralement auto-souscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7.

 

Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2015

Au titre de l’exercice, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement.

 

6.8. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2015

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

300 295

 

85 626

-78 577

 

 

307 344

dont dépréciations collectives

73 350

 

7 011

-3 027

 

 

77 334

Opérations de location-financement

0

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

 

 

 

 

 

0

Actifs disponibles à la vente

27 377

 

174

-4

 

 

27 547

Autres actifs financiers

88

 

1

-88

 

 

1

Total Dépréciations des actifs financiers

327 760

0

85 801

-78 669

0

0

334 892

 

Les variations les plus significatives concernent les dotations/reprises :

- sur les crédits de trésorerie : reprise nette de 2,2 millions d’euros

- sur les crédits à l’équipement : dotation nette de 0,1 million d’euros

- sur les crédits à l’habitat : dotation nette de 3,7 millions d’euros

 

Une dotation nette de 3,9 millions d’euros a été comptabilisée au titre de la provision collective (CR Pyrénées Gascogne essentiellement).

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Retraité

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2014

Retraité

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

298 341

 

87 262

-85 308

 

 

300 295

dont dépréciations collectives

77 864

 

2 713

-7 227

 

 

73 350

Opérations de location-financement

0

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

 

 

 

 

 

0

Actifs disponibles à la vente

26 597

 

945

 

 

-165

27 377

Autres actifs financiers

127

 

12

-51

 

 

88

Total Dépréciations des actifs financiers

325 065

0

88 219

-85 359

0

-165

327 760

 

6.9. Exposition au risque souverain

 

Expositions significatives au risque souverain

Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement

 

L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture.

 

Activité bancaire

 

31/12/2015

(en milliers d'euros)

Expositions nettes de dépréciations

Dont portefeuille bancaire

Dont portefeuille de

négociation (hors dérivés)

Total activité banque brut de

couvertures

Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente

Total activité banque net de

couvertures

Actifs à la juste valeur par résultat

Actifs financiers disponibles à la vente

Prêts et créances

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

Allemagne

 

 

 

 

 

 

 

 

Arabie Saoudite

 

 

 

 

 

 

 

 

Belgique

 

5 422

 

9 819

 

 

-20

15 221

Brésil

 

 

 

 

 

 

 

 

Chine

 

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

 

20 761

 

78 018

 

 

 

98 779

Etats Unis

 

 

 

 

 

 

 

 

France

 

10 782

 

19 400

 

 

 

30 182

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Hong Kong

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

 

 

 

 

Maroc

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

Russie

 

 

 

 

 

 

 

 

Syrie

 

 

 

 

 

 

 

 

Ukraine

 

 

 

 

 

 

 

 

Venezuela

 

 

 

 

 

 

 

 

Yémen

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Exposition

0

36 965

0

107 237

0

0

-20

144 182

 

31/12/2014 Retraité

(en milliers d'euros)

Expositions nettes de dépréciations

Dont portefeuille bancaire

Dont portefeuille de

négociation (hors dérivés)

Total activité banque brut de

couvertures

Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente

Total activité banque net de

couvertures

Actifs à la juste valeur par résultat

Actifs financiers disponibles à la vente

Prêts et créances

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

Allemagne

 

 

 

 

 

 

 

 

Arabie Saoudite

 

 

 

 

 

 

 

 

Belgique

 

16 719

 

9 784

 

 

 

26 503

Brésil

 

 

 

 

 

 

 

 

Chine

 

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

 

11 377

 

75 033

 

 

 

86 410

Etats Unis

 

 

 

 

 

 

 

 

France

 

18 715

 

19 497

 

 

-544

37 668

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Hong Kong

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

 

 

 

 

Maroc

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

Russie

 

 

 

 

 

 

 

 

Syrie

 

 

 

 

 

 

 

 

Ukraine

 

 

 

 

 

 

 

 

Venezuela

 

 

 

 

 

 

 

 

Yémen

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Exposition

0

46 811

0

104 314

0

0

-544

150 581

 

Dettes souveraines – Activité bancaire

 

Variations entre le 31 décembre 2014 retraité et le 31 décembre 2015

 

Variation des expositions brutes de couverture

(en milliers d'euros)

Solde au 31/12/2014

Retraité

Variation de juste valeur

Recyclage des réserves AFS

Créances rattachées

Tombées d'échéance

Cessions nettes de reprises de provisions

Acquisitions

Solde au 31/12/2015

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

0

France

 

 

 

 

 

 

 

0

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

0

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

0

Italie

 

 

 

 

 

 

 

0

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

Belgique

16 719

92

-210

61

 

-19 126

7 886

5 422

Espagne

11 377

872

-1 370

73

 

-10 075

19 884

20 761

France

18 715

965

-837

13

 

-30 786

22 712

10 782

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

0

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

0

Italie

 

 

 

 

 

 

 

0

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers disponibles à la vente

46 811

1 929

-2 417

147

0

-59 987

50 482

36 965

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

 

France

 

 

 

 

 

 

 

 

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

0

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

0

Italie

 

 

 

 

 

 

 

0

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Prêts et créances

0

0

0

0

0

0

0

0

Belgique

9 784

 

 

 

 

 

35

9 819

Espagne

75 033

 

 

 

 

 

2 985

78 018

France

19 497

 

 

 

 

-97

 

19 400

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

0

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

0

Italie

 

 

 

 

 

 

 

0

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

104 314

0

0

0

0

-97

3 020

107 237

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

0

France

 

 

 

 

 

 

 

0

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

0

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

0

Italie

 

 

 

 

 

 

 

0

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Portefeuille de négociation (hors dérivés)

0

0

0

0

0

0

0

0

Total Activité Banque

151 125

1 929

-2 417

147

0

-60 084

53 502

144 202

 

Variations entre le 1er janvier 2014 retraité et le 31 décembre 2014 retraité

 

Variation des expositions brutes de couverture

(en milliers d'euros)

Solde au 01/01/2014

Retraité

Variation de juste valeur

Recyclage des réserves AFS

Créances rattachées

Tombées d'échéance

Cessions nettes de reprises de provisions

Acquisitions

Solde au 31/12/2014

Retraité

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

0

France

 

 

 

 

 

 

 

0

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

0

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

0

Italie

 

 

 

 

 

 

 

0

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

Belgique

5 676

273

60

52

 

-165

10 823

16 719

Espagne

28 169

1 892

-1 595

243

 

-27 407

10 075

11 377

France

4 798

13

617

33

 

 

13 254

18 715

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

0

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

0

Italie

 

 

 

 

 

 

 

0

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers disponibles à la vente

38 643

2 178

-918

328

0

-27 572

34 152

46 811

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

0

France

 

 

 

 

 

 

 

0

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

0

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

0

Italie

 

 

 

 

 

 

 

0

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Prêts et créances

0

0

0

0

0

0

0

0

Belgique

9 749

 

 

35

 

 

 

9 784

Espagne

72 162

 

 

 

 

 

2 871

75 033

France

19 593

 

 

32

 

-128

 

19 497

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

0

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

0

Italie

 

 

 

 

 

 

 

0

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

101 504

0

0

67

0

-128

2 871

104 314

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

0

France

 

 

 

 

 

 

 

0

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

0

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

0

Italie

 

 

 

 

 

 

 

0

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Portefeuille de négociation (hors dérivés)

0

0

0

0

0

0

0

0

Total Activité Banque

140 147

2 178

-918

395

0

-27 700

37 023

151 125

 

6.10. Dettes envers les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

17 369

25 240

dont comptes ordinaires créditeurs

5 775

5 656

dont comptes et emprunts au jour le jour

 

85

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

17 369

25 240

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

74 126

4 254

Comptes et avances à terme

6 852 195

6 778 077

Total

6 926 321

6 782 331

Valeur au bilan

6 943 690

6 807 571

 

Dettes envers la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Comptes ordinaires créditeurs

3 516 786

3 035 670

Comptes d'épargne à régime spécial

135 283

113 440

Autres dettes envers la clientèle

2 333 088

2 361 181

Titres donnés en pension livrée

99 199

113 903

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Valeur au bilan

6 084 356

5 624 194

 

6.11. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

6 575

7 646

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

254 331

460 400

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Valeur au bilan

260 906

468 046

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

45 903

45 911

Dettes subordonnées à durée indéterminée

42

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

Valeur au bilan

45 945

45 911

 

Émissions de dettes subordonnées

L’activité de toute banque est de faire évoluer continuellement le volume et la nature de ses passifs en regard de l’évolution de ses emplois.

 

Les dettes subordonnées entrent donc dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l’ensemble des activités de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

En 2015, la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a émis aucun titre subordonné.

Il n’existe pas de clauses restrictives qui pourraient conduire à une exigibilité immédiate de la dette dans le cas où elles ne seraient pas respectées.

 

6.12. Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers

 

Compensation – Actifs financiers

 

31/12/2015

Nature des instruments financiers

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants net des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés (1)

13 411

 

13 411

4 210

 

9 201

Prises en pension de titres (2)

428

 

428

 

 

428

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

13 839

0

13 839

4 210

0

9 629

(1) Le montant des dérivés soumis à compensation présente 99 % des dérivés à l'actif à la date d'arrêté.

(2) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation présente 100 % des prises en pension de titres à l'actif à la date d'arrêté.

 

31/12/2014 Retraité

Nature des instruments financiers

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants net des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d) (3) et (4)

(e)=(c)-(d)

Dérivés (1)

14 910

 

14 910

5 187

 

9 723

Prises en pension de titres (2)

26 664

 

26 664

 

 

26 664

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

41 574

0

41 574

5 187

0

36 387

(1) Le montant des dérivés soumis à compensation présente 100 % des dérivés à l'actif à la date d'arrêté.

(2) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation présente 100% des prises en pension de titres à l'actif à la date d'arrêté.

 

Compensation – Passifs financiers

 

31/12/2015

Nature des instruments financiers

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants net des passifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés (1)

134 725

 

134 725

4 210

91 235

39 280

Mises en pension de titres (2)

99 199

 

99 199

 

 

99 199

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à compensation

233 924

0

233 924

4 210

91 235

138 479

(1) Le montant des dérivés soumis à compensation présente 98 % des dérivés au passif à la date d'arrêté.

(2) Le montant des mises en pension de titres soumis à compensation présente 100 % des mises en pension de titres au passif à la date d'arrêté.

 

31/12/2014 Retraité

Nature des instruments financiers

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants net des passifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés (1)

83 457

 

83 457

5 187

 

78 270

Mises en pension de titres (2)

113 903

 

113 903

 

 

113 903

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à compensation

197 360

0

197 360

5 187

0

192 173

(1) Le montant des dérivés soumis à compensation présente 100 % des dérivés au passif à la date d'arrêté.

(2) Le montant des mises en pension de titres soumis à compensation présente 100 % des mises en pension de titres au passif à la date d'arrêté.

 

6.13. Actifs et passifs d’impôts courants et différés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Impôts courants

59 508

65 328

Impôts différés

16 394

18 329

Total Actifs d'impôts courants et différés

75 902

83 657

Impôts courants

55 642

59 093

Impôts différés

7 901

3 801

Total Passifs d'impôts courants et différés

63 543

62 894

 

Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

8 654

1 083

6 614

2 534

Charges à payer non déductibles

1 037

 

1 386

 

Provisions pour risques et charges non déductibles

 

1 083

 

2 534

Autres différences temporaires

7 617

 

5 228

 

Impôts différés sur réserves latentes

7 577

4 682

9 034

6 651

Actifs disponibles à la vente

 

4 682

 

6 651

Couvertures de Flux de Trésorerie

6 447

 

7 806

 

Gains et pertes / Ecarts actuariels

1 130

 

1 228

 

Effet des compensations

-4 848

-4 848

-5 384

-5 384

Impôts différés sur résultat

5 011

6 984

8 065

 

Total Impôts différés

16 394

7 901

18 329

3 801

(1) La part d'impôts différés relative aux déficits reportables pour 2015 est nulle comme pour 2014.

 

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

 

6.14. Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

Comptes de régularisation et actifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Autres actifs

214 100

127 845

Comptes de stocks et emplois divers

10 701

6 762

Gestion collective des titres Livret développement durable

 

 

Débiteurs divers (1)

201 820

119 022

Comptes de règlements

1 579

2 061

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

71 495

75 708

Comptes d'encaissement et de transfert

6 268

22 787

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits à recevoir

50 486

47 723

Charges constatées d'avance

362

1 098

Autres comptes de régularisation

14 379

4 100

Valeur au bilan

285 595

203 553

(1) Dont 122 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention.

 

Comptes de régularisation et passifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Autres passifs (1)

88 569

74 460

Comptes de règlements

1 578

177

Créditeurs divers

82 632

71 615

Versement restant à effectuer sur titres

4 359

2 668

Autres passifs d'assurance

 

 

Autres

 

 

Comptes de régularisation

159 543

148 147

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

16 494

3 796

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits constatés d’avance

64 421

66 706

Charges à payer

65 100

66 318

Autres comptes de régularisation

13 528

11 327

Valeur au bilan

248 112

222 607

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

 

6.15. Co-entreprises et entreprises associées

 

Aucune entité du Groupe Pyrénées Gascogne ne détient d’intérêts dans des co-entreprises ou entreprises associées.

 

6.16. Immeubles de placement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2015

Valeur brute

23 653

 

417

-127

 

 

23 943

Amortissements et dépréciations

-9 044

 

-1 143

153

 

 

-10 034

Valeur au bilan (1)

14 609

0

-726

26

0

0

13 909

(1) Y compris Immeubles de placement donnés en location simple.

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Retraité

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2014

Retraité

Valeur brute

22 122

 

1 619

-88

 

 

23 653

Amortissements et dépréciations

-7 859

 

-1 185

 

 

 

-9 044

Valeur au bilan (1)

14 263

0

434

-88

0

0

14 609

(1) Y compris Immeubles de placement donnés en location simple.

 

6.17. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2015

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

196 576

 

15 427

-4 583

 

 

207 420

Amortissements et dépréciations (1)

-115 418

 

-9 096

1 246

 

 

-123 268

Valeur au bilan

81 158

0

6 331

-3 337

0

0

84 152

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

11 196

 

672

-75

 

 

11 793

Amortissements et dépréciations

-3 053

 

-177

 

 

 

-3 230

Valeur au bilan

8 143

0

495

-75

0

0

8 563

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple.

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Retraité

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2014

Retraité

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

189 002

 

13 808

-6 234

 

 

196 576

Amortissements et dépréciations (1)

-107 032

 

-8 668

282

 

 

-115 418

Valeur au bilan

81 970

0

5 140

-5 952

0

0

81 158

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

10 237

 

1 258

-1 853

 

1 554

11 196

Amortissements et dépréciations

-3 418

 

-276

641

 

 

-3 053

Valeur au bilan

6 819

0

982

-1 212

0

1 554

8 143

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple.

 

6.18. Provisions

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2015

Risques sur les produits épargne logement

10 650

 

3 914

 

-3 694

 

 

10 870

Risques d’exécution des engagements par signature

11 035

 

4 633

 

-3 255

 

 

12 413

Risques opérationnels

4 568

 

1

 

-228

 

 

4 341

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

5 261

 

131

 

-47

 

-277

5 068

Litiges divers

6 174

 

5 553

-100

-5 120

 

 

6 507

Participations

0

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

0

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

7 299

 

3 979

-1 922

-1 138

 

 

8 218

Total

44 987

0

18 211

-2 022

-13 482

0

-277

47 417

(1) Dont 3 388 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1.504 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Retraité

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2014

Retraité

Risques sur les produits épargne logement

6 656

 

4 226

 

-232

 

 

10 650

Risques d’exécution des engagements par signature

7 343

 

3 409

 

-1 814

 

2 097

11 035

Risques opérationnels

6 238

 

222

-12

-1 880

 

 

4 568

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

1 659

 

212

 

-23

 

3 413

5 261

Litiges divers

6 874

 

5 182

-468

-5 414

 

 

6 174

Participations

0

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

0

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

10 157

 

2 292

-2 541

-512

 

-2 097

7 299

Total

38 927

0

15 543

-3 021

-9 875

0

3 413

44 987

(1) Dont 3.687 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1.373 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

 

Outre les provisions pour engagements sociaux, les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle. Le solde de cette provision est de 6.174 milliers d’euros.

 

Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole.

 

Provision épargne-logement :

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-12 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

616 792

402 929

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

447 486

447 658

Ancienneté de plus de 10 ans

489 625

525 084

Total plans d'épargne-logement

1 553 903

1 375 671

Total comptes épargne-logement

187 841

198 273

Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 741 744

1 573 944

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Les encours de collecte, hors prime de l’Etat sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2015 pour les données au 31 décembre 2015 et à fin novembre 2014 pour les données au 31 décembre 2015.

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Plans d'épargne-logement :

6 039

8 659

Comptes épargne-logement :

25 152

34 232

Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

31 191

42 891

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

3 430

2 813

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 555

1 837

Ancienneté de plus de 10 ans

5 884

6 000

Total plans d'épargne-logement

10 869

10 650

Total comptes épargne-logement

 

 

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

10 869

10 650

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Dotations

Reprises

Autres

mouvements

31/12/2015

Plans d'épargne-logement :

10 650

3 914

-3 695

 

10 869

Comptes épargne-logement :

 

 

 

 

 

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

10 650

3 914

-3 695

0

10 869

 

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

6.19. Capitaux propres part du groupe

 

— Composition du capital de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au 31 décembre 2015

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L.231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01/01/2015

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2015

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

0

0

0

0

0

0

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

2 090 147

0

0

2 090 147

36 %

0

Dont part du Public

622 566

 

 

622 566

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 467 581

 

 

1 467 581

 

 

Parts sociales

3 779 966

0

0

3 779 966

64 %

0

Dont Caisses Locales

3 779 936

 

 

3 779 936

 

 

Dont administrateurs de la CR

29

 

 

29

 

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

 

 

Total

5 870 113

0

0

5 870 113

100 %

0

 

La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 58 701 milliers d’euros.

 

— Résultat par action

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

Dividendes

 

En milliers d'euros

Prévu 2016

2015

2014

2013

2012

Rémunération des parts sociales

404

643

930

1 051

1 134

Rémunération des CCA détenus par Crédit Agricole S.A.

7 866

7 294

6 986

6 560

6 765

Rémunération des CCA des autres souscripteurs

3 337

3 094

2 963

2 783

2 870

 

Ces intérêts ouvrent droit au bénéfice de l’abattement sur les revenus des valeurs mobilières prévu à l’article 158.3 du Code général des impôts.

 

Dividendes payés au cours de l’exercice :

 

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 13 265 milliers d’euros en 2015.

 

— Affectations du résultat et fixation du dividende 2015

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2015 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale de la Caisse Régionale du 01 avril 2016.

 

Le texte de la résolution est le suivant :

 

Projet de résolution

 

Affectation du bénéfice de l’exercice 2015 de la Caisse Régionale

 

L’Assemblée Générale, conformément à l’article 40 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2015 de la Caisse Régionale qui s’élève à 104 931 98,24 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d’Administration, de la manière suivante :

- 404 456,27 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 1.07 % net du nominal des parts rémunérées ;

- 7 866 234,16 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A., le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001 ;

- 3 336 953,76 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires ;

- 69 993 258,03 € au titre de la réserve légale, soit les 3/4 du solde disponible ;

- 23 331 086,02 € au titre des réserves facultatives, soit le 1/4 disponible.

 

6.20. Participations ne donnant pas le contrôle

 

Informations sur l’étendue des intérêts détenus par les participations ne donnant pas le contrôle significatives

 

Le tableau ci-après présente les informations relatives aux filiales et entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du Groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenus par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

Pourcentage des droits de vote des détenteurs des participations ne donnant pas le contrôle

Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle

Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période

Montant dans les capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle à la fin de la période

Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle

MERCAGENTES

5,19 %

0,00 %

-238

-27

 

BANKOA SA

5,19 %

5,19 %

-342

7 404

-125

PYRÉNÉES GASCOGNE GESTION

0,01 %

0,01 %

0

11

 

PYRÉNÉES GASCOGNE ALTITUDE

0,02 %

0,02 %

0

0

 

Total

 

 

-580

7 388

-125

 

Informations financières individuelles résumées concernant les participations ne donnant pas le contrôle significatives

 

Le tableau ci-après présente les données résumées des filiales dans lesquelles les participations ne donnant pas le contrôle sont significatives pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur la base des états financiers présentés en normes IFRS.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

Total bilan

PNB

Résultat net

Résultat global

MERCAGENTES

21 221

7 047

4 584

1 011

BANKOA SA

1 767 033

41 614

6 587

1 606

PYRÉNÉES GASCOGNE GESTION

91 806

717

-2 440

-2 972

PYRÉNÉES GASCOGNE ALTITUDE

66 800

-671

-1 244

-369

Total

1 946 860

48 707

7 487

-724

 

6.21. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l’absence de maturité définie.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

196 132

 

 

 

 

196 132

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

148

196

1 558

6 636

 

8 538

Instruments dérivés de couverture

 

33

284

4 204

423

4 944

Actifs financiers disponibles à la vente

4 279

8 707

118 678

391 066

810 609

1 333 339

Prêts et créances sur les établissements de crédit

177 254

597 794

153 405

280 163

 

1 208 616

Prêts et créances sur la clientèle

716 242

1 215 282

3 758 713

6 603 300

41 924

12 335 461

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

24 411

 

 

 

 

24 411

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6 284

33 623

175 651

255 848

 

471 406

Total Actifs financiers par échéance

1 124 750

1 855 635

4 208 289

7 541 217

852 956

15 582 847

Banques centrales

136 059

 

50 523

 

 

186 582

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

1 898

202

1 820

14 111

 

18 031

Instruments dérivés de couverture

195

1 204

12 847

104 263

 

118 509

Dettes envers les établissements de crédit

1 076 182

2 008 466

2 537 371

1 321 287

384

6 943 690

Dettes envers la clientèle

4 580 120

661 396

732 145

110 695

 

6 084 356

Dettes représentées par un titre

22 654

78 102

55 217

104 933

 

260 906

Dettes subordonnées

42

889

45 014

 

 

45 945

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

174

 

 

 

 

174

Total Passifs financiers par échéance

5 817 324

2 750 259

3 434 937

1 655 289

384

13 658 193

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

150 421

 

 

 

 

150 421

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

2 163

497

2 153

7 858

 

12 671

Instruments dérivés de couverture

148

 

 

4 081

 

4 229

Actifs financiers disponibles à la vente

2 040

5 764

152 016

419 999

675 755

1 255 574

Prêts et créances sur les établissements de crédit

387 209

249 497

360 836

285 554

 

1 283 096

Prêts et créances sur la clientèle

655 011

1 193 845

3 595 956

6 365 379

43 245

11 853 436

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

25 331

25 331

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6 488

39 315

153 265

202 655

 

401 723

Total Actifs financiers par échéance

1 203 480

1 488 918

4 264 226

7 285 526

744 331

14 986 481

Banques centrales

106 302

 

 

 

 

106 302

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

1 123

505

2 504

16 614

 

20 746

Instruments dérivés de couverture

76

2 328

15 911

44 273

124

62 712

Dettes envers les établissements de crédit

1 417 891

1 239 837

2 724 185

1 425 657

 

6 807 570

Dettes envers la clientèle

4 118 955

595 569

844 569

65 101

 

5 624 194

Dettes représentées par un titre

42 577

256 765

63 620

105 084

 

468 046

Dettes subordonnées

 

892

45 019

 

 

45 911

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

0

Total Passifs financiers par échéance

5 686 924

2 095 896

3 695 808

1 656 729

124

13 135 481

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

7.1. Détail des charges de personnel

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Salaires et traitements (1) (2)

75 435

75 351

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

7 225

6 977

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

1 486

1 429

Autres charges sociales

25 995

25 465

Intéressement et participation

14 166

13 607

Impôts et taxes sur rémunération

13 621

13 240

Total Charges de personnel

137 928

136 069

(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 796 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 823  milliers d’euros au 31 décembre 2014.

(2) Dont médailles du travail pour 100 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 90 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

7.2. Effectif fin de période

 

Effectifs

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

France

1 827

1 759

Etranger

289

279

Total

2 116

2 038

 

7.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

(en milliers d'euros)

Zone euro

Hors zone

Toutes zones

Toutes zones

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Variation dette actuarielle

 

 

 

 

Dette actuarielle au 31/12/N-1

26 660

 

26 660

22 534

Ecart de change

 

 

0

 

Coût des services rendus sur l'exercice

1 682

 

1 682

1 384

Coût financier

356

 

356

612

Cotisations employés

 

 

0

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

-280

 

-280

 

Variation de périmètre

-362

 

-362

23

Prestations versées (obligatoire)

-2 174

 

-2 174

-1 221

Taxes, charges administratives et primes

 

 

0

 

(Gains) / pertes actuariels liés aux hypothèses démographiques

664

 

664

1 066

(Gains) / pertes actuariels liés aux hypothèses financières

-374

 

-374

2 262

Dette actuarielle au 31/12/N

26 172

0

26 172

26 660

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Détail de la charge comptabilisée au résultat

 

 

 

 

Coût des services

1 402

 

1 402

1 384

Charge / produit d'intérêt net

50

 

50

 

Impact en compte de résultat au 31/12/N

1 452

0

1 452

1 384

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Détail des gains et pertes comptabilisés en autres éléments du résultat global non recyclables

 

 

 

 

Réévaluation du passif (de l'actif) net

 

 

 

 

Montant du stock d’écarts actuariels cumulés en autres éléments du résultat global non recyclables au 31/12/N-1

4 840

 

4 840

1 415

Ecart de change

 

 

0

 

Gains / (pertes) actuariels sur l'actif

5

 

5

97

Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses démographiques (1)

664

 

664

1 066

Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses financières (1)

-374

 

-374

2 262

Ajustement de la limitation d'actifs

 

 

0

 

Total des éléments reconnus immédiatement en autres éléments du résultat global au 31/12/N

5 135

0

5 135

4 840

(1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Variation de juste valeur des actifs

 

 

 

 

Juste valeur des actifs au 31/12/N-1

22 973

 

22 973

22 237

Ecart de change

 

 

0

 

Intérêt sur l'actif (produit)

306

 

306

 

Gains / (pertes) actuariels

303

 

303

599

Cotisations payées par l'employeur

1 738

 

1 738

-97

Cotisations payées par les employés

 

 

0

1 432

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

0

 

Variation de périmètre

-362

 

-362

 

Taxes, charges administratives et primes

 

 

0

23

Prestations payées par le fonds

-2 174

 

-2 174

-1 221

Juste valeur des actifs au 31/12/N

22 784

0

22 784

22 973

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Position nette

    

Dette actuarielle fin de période

26 172

 

26 172

26 660

Impact de la limitation d'actifs

  

0

 

Juste valeur des actifs fin de période

22 784

 

22 784

22 973

Position nette (passif) / actif fin de période

3 388

0

3 388

3 687

Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus

    

Position nette (passif) / actif fin de période publiée au 31/12/N-1

   

3 687

 

Information sur les actifs des régimes Allocations d'actifs

Zone euro

Hors zone euro

Toutes zones

En %

En montant

Dont coté

En %

En montant

Dont coté

En %

En montant

Dont coté

Actions

9,7 %

2 210

 

 

 

 

9,7 %

2 210

 

Obligations

84,2 %

19 184

 

 

 

 

84,2 %

19 184

 

Immobiliers et autres actifs

6,1 %

1 390

 

 

 

 

6,1 %

1 390

 

 

Hypothèses actuarielles utilisées

 

Au 31 décembre 2015, les taux de sensibilité démontrent que :

- Une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 3,64 % ;

- Une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 3,93 %.

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Taux d'actualisation

de 1,04 % à 2,05 %

de 1,45 % à 1,74 %

Taux du rendement attendu des actifs du régime

de 1,45 % à 1,74 %

de 2,09 % à 3,05 %

Taux du rendement effectif des actifs du régime

2,08 %

de 2,40 % à 2,45 %

Indemnité de fin de carrière :

 

 

de 16 à 29 ans

4,40 %

4,40 %

de 30 à 50 ans

2,80 %

2,80 %

de 51 à 65 ans

1,60 %

1,60 %

 

Autres avantages sociaux

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au calcul de la participation des salariés, telle que la loi le prévoit. En outre, elle a signé un accord de retour financier, dont l’intéressement calculé sur les résultats de la Caisse Régionale vient compléter le calcul de la participation. L’ensemble constitue une enveloppe plafonnée à un pourcentage du résultat.

 

Les engagements sociaux tels que retracés plus haut sont couverts par des contrats d’assurance. Les primes payées sont enregistrées en charges comptables. Ces primes représentent la totalité des engagements de la Caisse Régionale, entièrement financés à chaque arrêté des comptes.

 

Il n’y a pas au sens de l’IAS 19 d’engagements autres de la Caisse Régionale envers ses salariés. Au titre de l’obligation préconisée par la Convention Collective, la Caisse Régionale calcule selon un modèle interne la provision pour médailles du travail dont le montant reflète l’engagement cumulé des droits acquis par les salariés à la clôture de l’exercice. La provision s’élève au 31/12/2015 à 1.504  milliers d’euros.

 

7.6. Paiements à base d’actions

 

Il n’y a pas de règlement de rémunération à base d’actions sous quelque forme que ce soit, compte tenu de la structure du capital de la Caisse Régionale et de la réglementation applicable aux parts sociales.

 

7.7. Rémunération des dirigeants

 

En milliers d'euros

31/12/2015

31/12/2014

Rémunération (1) des mandataires sociaux

694

684

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

1 218

1 292

Total rémunération

1 912

1 976

(1) Rémunérations brutes déclarées.

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

Engagements donnés et reçus

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

1 224 736

1 093 925

. Engagements en faveur des établissements de crédit

70 049

27 090

. Engagements en faveur de la clientèle

1 154 687

1 066 835

Ouverture de crédits confirmés

712 842

761 518

- Ouverture de crédits documentaires

3 617

10 035

- Autres ouvertures de crédits confirmés

709 225

751 483

Autres engagements en faveur de la clientèle

441 845

305 317

Engagements de garantie

1 256 931

1 301 325

. Engagements d'ordre des établissements de crédit

717 960

719 488

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

568

464

Autres garanties (1)

717 392

719 024

. Engagements d'ordre de la clientèle

538 971

581 837

Cautions immobilières

101 231

103 060

Autres garanties d'ordre de la clientèle

437 740

478 777

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

87 261

520 152

Engagements reçus des établissements de crédit

87 261

520 152

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

3 105 194

3 033 771

Engagements reçus des établissements de crédit

287 895

220 867

Engagements reçus de la clientèle

2 817 299

2 812 904

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

556 152

525 073

Autres garanties reçues

2 261 147

2 287 831

(1) Dont 642 211 milliers d’euros relatifs à la garantie globale (Switch) mise en place le 2 janvier 2014, en amendement de la garantie précédente octroyée le 23 décembre 2011 pour 395 00 milliers d’euros.

 

Instruments financiers remis et reçus en garantie

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) (1)

 

 

Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (SFEF, Banque de France, CRH …)

3 291 661

3 290 129

Titres prêtés

 

 

Dépôts de garantie sur opérations de marché

98 389

20 440

Autres dépôts de garantie

 

 

Titres et valeurs donnés en pension

99 199

113 903

Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie

3 489 249

3 424 472

Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés (2)

 

 

Titres empruntés

 

 

Titres et valeurs reçus en pension

 

26 236

Titres vendus à découvert

 

 

Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

0

26 236

(1) Dans le cadre de la garantie globale (Switch) mise en place le 2 janvier 2014, l’entité a versé un dépôt de 216 862 milliers d’euros en amendement du précédent dépôt versé le 23 décembre 2011 pour 133 181  milliers d’euros.

 

Au 31 décembre 2015 la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas utilisé les titres souscrits auprès du FCT Crédit Agricole Habitat 2015 comme dispositif de refinancement.

 

Créances apportées en garantie :

Au cours de l’année 2015, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté 3 291 661 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3 290 129 milliers d’euros en 2014. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté :

- 1 823 566 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 922 861 milliers d’euros en 2014 ;

- Aucune créance n’a été apportée en 2015 à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l'Economie Française), contre 0 milliers d’euros en 2014 ;

- 297 339 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 315 670 milliers d’euros en 2014 ;

- 1 170 756 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 492 672 milliers d’euros en 2014.

 

Garanties détenues et actifs reçus en garantie

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.

 

A l ’exception des titres reçus en pension livrée, pour un montant nul au 31 décembre 2015 contre 26.236 milliers d’euros au 31 décembre 2014, les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

Les actifs que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a obtenu par prise de possession de garantie et détenu à la date de clôture s’élèvent à 5 727 milliers d’euros, selon la répartition suivante :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Actifs non courants détenus en vue de la vente

 

 

Immobilisations corporelles

3 576

2 646

Immeubles de placement

2 151

2 084

Instruments de capitaux propres et de dettes

 

 

Autres

 

 

Total Actifs obtenus par prise de possession de garantie

5 727

4 730

 

9. Reclassements d’instruments financiers

 

Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas opéré en 2015 de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 octobre 2008.

 

10. Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion d’exit price).

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des donnés de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût

 

Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.

 

Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2015

Juste valeur au 31 décembre 2015

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Prêts et Créances

13 544 077

13 709 683

0

1 204 881

12 504 802

Créances sur les établissements de crédit (1)

1 208 618

1 204 881

0

1 204 881

0

Comptes ordinaires et prêts JJ

62 245

62 234

 

62 234

 

Comptes et prêts à terme

1 145 254

1 141 528

 

1 141 528

 

Valeurs reçues en pension

428

428

 

428

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

647

647

 

647

 

Titres non cotés sur un marché actif

44

44

 

44

 

Autres prêts et créances

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

12 335 459

12 504 802

0

0

12 504 802

Créances commerciales

88 618

88 456

 

 

88 456

Autres concours à la clientèle

12 127 316

12 281 554

 

 

12 281 554

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

2 314

2 297

 

 

2 297

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

 

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Avances en comptes courants d'associés

77 956

77 574

 

 

77 574

Comptes ordinaires débiteurs

39 255

54 921

 

 

54 921

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

471 406

490 225

490 225

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

107 237

111 245

111 245

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

364 169

378 980

378 980

 

 

Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

14 015 483

14 199 908

490 225

1 204 881

12 504 802

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2014 Retraité

Juste valeur au 31 décembre 2014

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Prêts et Créances

13 136 542

13 569 190

0

1 274 278

12 294 912

Créances sur les établissements de crédit (1)

1 283 108

1 278 811

0

1 274 278

4 533

Comptes ordinaires et prêts JJ

70 857

71 970

 

70 182

1 788

Comptes et prêts à terme

1 184 830

1 179 331

 

1 177 014

2 317

Valeurs reçues en pension

428

428

 

 

428

Titres reçus en pension livrée

26 236

26 236

 

26 236

 

Prêts subordonnés

647

712

 

712

 

Titres non cotés sur un marché actif

110

134

 

134

 

Autres prêts et créances

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

11 853 434

12 290 379

0

0

12 290 379

Créances commerciales

78 603

78 403

 

 

78 403

Autres concours à la clientèle

11 648 409

12 072 058

 

 

12 072 058

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

2 314

2 297

 

 

2 297

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

 

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Avances en comptes courants d'associés

86 363

86 480

 

 

86 480

Comptes ordinaires débiteurs

37 745

51 141

 

 

51 141

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

401 394

426 261

341 740

84 521

0

Effets publics et valeurs assimilées

104 314

108 731

33 698

75 033

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

297 080

317 530

308 042

9 488

 

Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

13 537 936

13 995 451

341 740

1 358 799

12 294 912

 

La hiérarchie de juste valeur des actifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de prix de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.

 

Passifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2015

Juste valeur au 31 décembre 2015

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

6 943 690

6 919 241

0

6 919 241

0

Comptes ordinaires et emprunts JJ

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts à terme

79 901

79 896

 

79 896

 

Valeurs données en pension

6 863 789

6 839 345

 

6 839 345

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

6 084 356

6 037 466

0

6 037 466

0

Comptes ordinaires créditeurs

3 516 786

3 516 355

 

3 516 355

 

Comptes d'épargne à régime spécial

135 283

135 283

 

135 283

 

Autres dettes envers la clientèle

2 333 088

2 286 755

 

2 286 755

 

Titres donnés en pension livrée

99 199

99 073

 

99 073

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

260 906

258 455

 

258 455

 

Dettes subordonnées

45 945

45 014

 

45 014

 

Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

13 334 897

13 260 176

0

13 260 176

0

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2014 Retraité

Juste valeur au 31 décembre 2014

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

6 807 571

7 305 536

0

7 305 536

0

Comptes ordinaires et emprunts JJ

9 995

10 268

 

10 268

 

Comptes et emprunts à terme

6 797 576

7 295 268

 

7 295 268

 

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

5 624 194

5 145 821

0

5 145 821

0

Comptes ordinaires créditeurs

3 035 670

3 035 214

 

3 035 214

 

Comptes d'épargne à régime spécial

113 440

113 440

 

113 440

 

Autres dettes envers la clientèle

2 361 181

1 883 382

 

1 883 382

 

Titres donnés en pension livrée

113 903

113 785

 

113 785

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

468 046

464 908

 

464 908

 

Dettes subordonnées

45 911

21 111

 

21 111

 

Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

12 945 722

12 937 376

0

12 937 376

0

 

La hiérarchie de juste valeur des passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des passifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de prix de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.

 

Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;

- des actifs ou passifs exigibles à vue.

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

 

L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (Credit Value Adjustment – CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers.

 

L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (Debt Value Adjustment – DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers.

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides.

 

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

 

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2015

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

8 538

0

8 538

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Valeurs reçues en pension

0

0

0

0

Titres détenus à des fins de transaction

0

 

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

Instruments dérivés

8 538

 

8 538

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

 

0

 

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

1 333 339

630 653

702 686

0

Effets publics et valeurs assimilées

55 148

55 148

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

564 544

543 792

20 752

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

713 647

31 713

681 934

 

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

4 944

 

4 944

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

1 346 821

630 653

716 168

0

Transfert issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

(1) Y compris 472 569 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif de la note 1.3 Principes et méthodes comptables).

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2014

Retraité

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

10 681

0

10 681

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Valeurs reçues en pension

0

0

0

0

Titres détenus à des fins de transaction

0

 

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

10 681

 

10 681

 

Instruments dérivés

0

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

1 989

0

1 989

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

1 989

0

1 989

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 989

 

1 989

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

1 255 571

598 729

656 842

0

Effets publics et valeurs assimilées

78 362

78 362

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

530 166

490 739

39 427

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

647 043

29 628

617 415

 

Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

4 229

 

4 229

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

1 272 470

598 729

673 741

0

Transfert issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

(1) Y compris 457 750 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif note 1.3 Principes et méthodes comptables).

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2015

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

18 031

0

18 031

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

 

 

Instruments dérivés

18 031

 

18 031

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

118 509

 

118 509

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

136 540

0

136 540

0

Transfert issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2014

Retraité

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

20 742

0

20 742

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

20 742

 

20 742

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

62 711

 

62 711

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

83 453

0

83 453

0

Transfert issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

 

11. Impacts des évolutions comptables (IFRIC 21) ou autres événements

 

Compte de résultat

 

Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

Impacts

autres

31/12/2014

Publié

Intérêts et produits assimilés

458 304

 

 

458 304

Intérêts et charges assimilées

-222 090

 

 

-222 090

Commissions (produits)

173 971

 

 

173 971

Commissions (charges)

-23 912

 

 

-23 912

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-4 302

 

 

-4 302

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

30 181

 

 

30 181

Produits des autres activités

13 021

 

 

13 021

Charges des autres activités

-1 681

 

 

-1 681

Produit net bancaire

423 492

0

0

423 492

Charges générales d’exploitation

-221 138

-70

 

-221 068

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

-8 775

 

 

-8 775

Résultat brut d'exploitation

193 579

-70

0

193 649

Coût du risque

-38 695

 

 

-38 695

Résultat d'exploitation

154 884

-70

0

154 954

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

0

 

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

190

 

 

190

Variations de valeur des écarts d’acquisition

0

 

 

 

Résultat avant impôt

155 074

-70

0

155 144

Impôts sur les bénéfices

-38 956

39

 

-38 995

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

0

 

 

 

Résultat net

116 118

-31

0

116 149

Participations ne donnant pas le contrôle

303

 

 

303

Résultat net - part du groupe

115 815

-31

0

115 846

Résultat par action (en euros) (1)

 

 

 

 

Résultat dilué par action (en euros) (1)

 

 

 

 

(1) correspond au résultat y compris résultat net des activités arrêtées ou en cours de cession

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

Impacts

autres

31/12/2014

Publié

Résultat net

116 118 

-31 

 

116 149 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

-3 424 

 

 

-3 424 

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entités mises en équivalence

-3 424 

-3 424 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entités mises en équivalence

1 179 

 

 

1 179 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

-2 245 

-2 245 

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente (1)

7 511 

 

 

7 511 

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

-7 453 

 

 

-7 453 

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entités mises en équivalence

58

0

0

58

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables part du Groupe des entités mises en équivalence

 

 

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entités mises en équivalence

1 178

 

 

1 178

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

0

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

1 236 

1 236 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

-1 009 

-1 009 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

115 109 

-31 

115 140 

Dont part du Groupe

115 839 

748 

 

115 091 

Dont participations ne donnant pas le contrôle

49 

 

 

49 

 

Bilan Actif

 

Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

Impacts

autres

31/12/2014

Publié

Caisse, banques centrales

150 421

 

 

150 421

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

12 670

 

 

12 670

Instruments dérivés de couverture

4 229

 

 

4 229

Actifs financiers disponibles à la vente

1 255 571

 

 

1 255 571

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 283 108

 

 

1 283 108

Prêts et créances sur la clientèle

11 853 434

 

 

11 853 434

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

25 331

 

 

25 331

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

401 724

 

 

401 724

Actifs d'impôts courants et différés

83 657

-242

 

83 899

Comptes de régularisation et actifs divers

203 553

 

 

203 553

Actifs non courants destinés à être cédés

0

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

0

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

0

 

 

 

Immeubles de placement

14 609

 

 

14 609

Immobilisations corporelles

81 158

 

 

81 158

Immobilisations incorporelles

8 143

 

 

8 143

Ecarts d'acquisition

0

 

 

 

Total de l’actif

15 377 608

-242

0

15 377 850

 

Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 1er janvier 2014

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

Impacts

autres

01/01/2014

Publié

Caisse, banques centrales

119 049

 

 

119 049

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

8 191

 

 

8 191

Instruments dérivés de couverture

2 799

 

 

2 799

Actifs financiers disponibles à la vente

1 035 540

 

 

1 035 540

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 436 791

 

 

1 436 791

Prêts et créances sur la clientèle

11 783 676

 

 

11 783 676

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

5 485

 

 

5 485

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

372 537

 

 

372 537

Actifs d'impôts courants et différés

9 633

-281

 

9 914

Comptes de régularisation et actifs divers

280 332

 

 

280 332

Actifs non courants destinés à être cédés

0

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

0

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

0

 

 

 

Immeubles de placement

14 263

 

 

14 263

Immobilisations corporelles

81 970

 

 

81 970

Immobilisations incorporelles

0

 

 

 

Ecarts d'acquisition

0

 

 

 

Total de l’actif

15 157 085

-281

0

15 157 366

 

Bilan Passif

 

Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

Impacts

autres

31/12/2014

Publié

Banques centrales

106 302

 

 

106 302

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

20 746

 

 

20 746

Instruments dérivés de couverture

62 711

 

 

62 711

Dettes envers les établissements de crédit

6 807 571

 

 

6 807 571

Dettes envers la clientèle

5 624 194

 

 

5 624 194

Dettes représentées par un titre

468 046

 

 

468 046

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

 

Passifs d'impôts courants et différés

62 894

 

 

62 894

Comptes de régularisation et passifs divers

222 607

-710

 

223 317

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

0

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

0

 

 

 

Provisions

44 987

 

 

44 987

Dettes subordonnées

45 911

 

 

45 911

Total dettes

13 465 969

-710

0

13 466 679

Capitaux propres

1 911 639

468

0

1 911 171

Capitaux propres - part du Groupe

1 904 174

468

0

1 903 706

Capital et réserves liées

483 228

 

 

483 228

Réserves consolidées

1 294 634

499

 

1 294 135

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

10 497

 

 

10 497

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs non courants destinés à être cédés

0

 

 

 

Résultat de l'exercice

115 815

-31

 

115 846

Participations ne donnant pas le contrôle

7 465

 

 

7 465

Total du passif

15 377 608

-242

0

15 377 850

 

Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 1er janvier 2014

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

Impacts

autres

01/01/2014

Publié

Banques centrales

164 288

 

 

164 288

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

13 025

 

 

13 025

Instruments dérivés de couverture

29 453

 

 

29 453

Dettes envers les établissements de crédit

7 266 774

 

 

7 266 774

Dettes envers la clientèle

4 935 539

 

 

4 935 539

Dettes représentées par un titre

614 595

 

 

614 595

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

 

Passifs d'impôts courants et différés

25 154

 

 

25 154

Comptes de régularisation et passifs divers

249 187

-780

 

249 967

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

0

 

 

 

Provisions techniques des contrats d’assurance

0

 

 

 

Provisions

38 927

 

 

38 927

Dettes subordonnées

45 916

 

 

45 916

Total dettes

13 382 858

-780

0

13 383 638

Capitaux propres

1 774 227

499

0

1 773 728

Capitaux propres - part du Groupe

1 760 741

499

0

1 760 242

Capital et réserves liées

439 165

 

 

439 165

Réserves consolidées

1 203 354

499

 

1 202 855

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

11 253

 

 

11 253

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs non courants destinés à être cédés

0

 

 

 

Résultat de l’exercice

106 969

0

 

106 969

Participations ne donnant pas le contrôle

13 486

 

 

13 486

Total du passif

15 157 085

-281

0

15 157 366

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Impact

IFRIC21

Impacts

autres

31/12/2014

Publié

Résultat avant impôts

155 074

-70

 

155 144

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

8 774

 

 

8 774

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

0

 

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

44 395

 

 

44 395

Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence

0

 

 

 

Résultat net des activités d'investissement

-344

 

 

-344

Résultat net des activités de financement

2 289

 

 

2 289

Autres mouvements

-14 497

-710

 

-13 787

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

40 617

-710

0

41 327

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-301 910

 

 

-301 910

Flux liés aux opérations avec la clientèle

579 120

 

 

579 120

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-354 254

 

 

-354 254

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

50 603

 

 

50 603

Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence (3)

0

 

 

 

Impôts versés

-72 868

 

 

-72 868

Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-99 309

0

0

-99 309

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

 

 

Total flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

96 382

-780

0

97 162

Flux liés aux participations (4)

-10 778

 

 

-10 778

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-7 542

 

 

-7 542

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

 

 

Total flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-18 320

0

0

-18 320

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (5)

31 692

780

 

30 912

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (6)

-2 294

 

 

-2 294

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

 

 

Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

29 398

780

0

28 618

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

 

 

Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

107 460

0

0

107 460

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

-1 677

0

0

-1 677

Solde net des comptes de caisse et banques centrales (1)

-42 951

 

 

-42 951

Solde net des comptes, prêts/ emprunts à vue auprès des établissements de crédit (2)

41 274

 

 

41 274

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

105 783

0

0

105 783

Solde net des comptes de caisse et banques centrales (1)

44 921

 

 

44 921

Solde net des comptes prêts/ emprunts à vue auprès des établissements de crédit (2)

60 862

 

 

60 862

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

107 460

0

 

107 460

(1) composé du solde net des postes « Caisses et Banques centrales » hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en activités)

(2) composé du solde des postes « Comptes ordinaires débiteurs sains » et « Comptes et prêts au jour le jour sains » tels que détaillés en note 5.3 et des postes « comptes ordinaires créditeurs » et « comptes en emprunts au jour le jour » tels que détaillés en note 5.7 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)

 

12. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2015

 

Date de clôture

 

Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe à l’exception des entités suivantes :

 

Entités

Nature du contrôle

Date de clôture des états financiers utilisés

Motivation

PG IMMO

Contrôle au sens IFRS 10

30/09/2015

Clôture sociale

 

13. Information sur les filiales

 

13.1. Restrictions sur les entités contrôlées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’est soumise à aucune restriction réglementaire, légale ou contractuelle visant à réduire l’accès aux actifs de ses filiales.

 

13.2. Soutiens aux entités structurées contrôlées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas apporté de soutien financier aux entités structurées qu’elle contrôle au titre de l’exercice 2015.

 

13.3. Opérations de titrisation et fonds dédiés

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose de deux fonds dédiés, PG Gestion et PG Altitude, tous deux consolidés par intégration globale. L’objectif de ces fonds dédiés est de donner plus de souplesse à la gestion des excédents de fonds propres de la CR en permettant, en particulier, d’arbitrer les positions des portefeuilles sans pour autant externaliser de plus-values latentes dans les comptes individuels de la Caisse Régionale.

 

Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.7 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptablisés avec implication continue.

 

En 2015 la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2015, titrisation décrite au niveau de la note 2 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période.

 

13.4. Composition du périmètre

 

Périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

Méthode de consolidation

Modification de périmètre (1)

Implantation

Siège social si différent de l'implantation

Type d'entité et nature du contrôle (2)

% de contrôle

% d'intérêt

31/12/2015

31/12/2014

31/12/2015

31/12/2014

Établissements bancaires et financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pyrénées Gascogne

Intégration globale

 

France

 

Mère

100,00 %

100,00 %

100,00 %

100,00 %

CL Pyrénées Gascogne

Intégration globale

 

France

 

Mère

100,00 %

100,00 %

100,00 %

100,00 %

Bankoa

Intégration globale

 

Espagne

 

Filiale

94,81 %

94,78 %

94,81 %

94,78 %

Sociétés de bourse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercagentes

Intégration globale

 

Espagne

 

Filiale

94,81 %

82,40 %

94,81 %

82,40 %

Divers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cam Energie

Intégration globale

 

France

 

Filiale

100,00 %

100,00 %

100,00 %

100,00 %

PG IMMO

Intégration globale

 

France

 

Filiale

100,00 %

100,00 %

100,00 %

100,00 %

Pyrénées Gascogne Gestion

Intégration globale

 

France

 

Filiale

99,99 %

99,99 %

99,99 %

99,99 %

Pyrénées Gascogne Altitude

Intégration globale

 

France

 

Filiale

99,99 %

99,99 %

99,99 %

99,99 %

PG Invest

Intégration globale

 

France

 

Filiale

100,00 %

100,00 %

100,00 %

100,00 %

 

Au 31/12/2015, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2015) a été consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les Caisses régionales le 21 octobre 2015. Cette transaction est le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession des créances habitat.

 

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 10 milliards d’euros et une souscription par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT.

 

Au 31 décembre 2015 la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ayant participé à l’opération de titrisation a consolidé sa quote-part (analyse par silo), le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées au FCT.

 

14. Participations et entités structurées non consolidées

 

14.1. Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.

 

Ce poste s’élève à 74.155 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 64.515 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Au 31 décembre 2015, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % ont des montants non significatifs.

 

14.2. Entités structurées non consolidées

 

Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

 

Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus

 

Au 31 décembre 2015, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées, dont les principales caractéristiques sont présentées ci-dessous sur la base de leur typologie d’activité :

 

Fonds de placement 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie, d’une part, et dans le cadre du placement des primes d’assurance reçues des clients des sociétés d’assurance conformément aux dispositions réglementaires prévues par le Code des assurances d’autre part. Les placements des sociétés d’assurance permettent de garantir les engagements pris vis-à-vis des assurés tout au long de la vie des contrats d’assurance. Leur valeur et leur rendement sont corrélés à ces engagements.

 

Informations sur les risques associés aux intérêts détenus

 

Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités

Au 31 décembre 2015 et au 31 décembre 2014 l’implication de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans des entités structurées non consolidées, est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans les tableaux ci-dessous :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

Titrisation

Gestion d'actifs

Valeur au bilan

Perte maximale

Valeur au bilan

Perte maximale

Exposition maximale au risque de perte

Garanties reçues et autres rehaussements de crédit

Exposition nette

Exposition maximale au risque de perte

Garanties reçues et autres rehaussements de crédit

Exposition nette

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

0

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Engagements donnés

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de financement

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions - Engagements par signature

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total bilan des entités structurées non consolidées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

Fonds de placement (1)

Financement structuré (1)

Valeur au bilan

Perte maximale

Valeur au bilan

Perte maximale

Exposition maximale au risque de perte

Garanties reçues et autres rehaussements de crédit

Exposition nette

Exposition maximale au risque de perte

Garanties reçues et autres rehaussements de crédit

Exposition nette

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

249 683

249 683

 

249 683

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

249 683

249 683

0

249 683

0

0

0

0

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

0

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Engagements donnés

 

 

 

 

 

 

 

0

Engagements de financement

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions - Engagements par signature

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total bilan des entités structurées non consolidées

 

 

 

 

 

 

 

 

(1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

Titrisation

Gestion d'actifs

Valeur au bilan

Perte maximale

Valeur au bilan

Perte maximale

Exposition maximale au risque de perte

Garanties reçues et autres rehaussements de crédit

Exposition nette

Exposition maximale au risque de perte

Garanties reçues et autres rehaussements de crédit

Exposition nette

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

0

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Engagements donnés

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de financement

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions - Engagements par signature

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total bilan des entités structurées non consolidées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

Fonds de placement (1)

Financement structuré (1)

Valeur au bilan

Perte maximale

Valeur au bilan

Perte maximale

Exposition maximale au risque de perte

Garanties reçues et autres rehaussements de crédit

Exposition nette

Exposition maximale au risque de perte

Garanties reçues et autres rehaussements de crédit

Exposition nette

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

307 396

307 396

 

307 396

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

307 396

307 396

0

307 396

0

0

0

0

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

0

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Engagements donnés

 

 

 

 

 

 

 

0

Engagements de financement

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions - Engagements par signature

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total bilan des entités structurées non consolidées

 

 

 

 

 

 

 

 

(1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt.

 

Exposition maximale au risque de perte

L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de credit default swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market. L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspondent au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan.

 

15. Evénements postérieurs à la clôture

 

Néant.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

Exercice clos le 31 décembre 2015

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2015, sur :

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

- Comme indiqué dans les notes 2.1 et 15 de l’annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d’utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

- Votre caisse régionale détient des titres en portefeuille. La note 2.2 de l’annexe expose les règles et les méthodes comptables relatives à ces titres. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous avons vérifié leur correcte application.

- Votre caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.6 et 2.13 de l’annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

V. — Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est consultable sur le site internet www.lefil.com à la rubrique « qui sommes-nous ? ».

 

1601549

06/11/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5045
Texte de l'annonce :

1505045

6 novembre 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°133


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy – BP 329, 65003 Tarbes Cedex.

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Code NAF : 6419Z.

 

Situation au 30 septembre 2015.

(en milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

125 192

Effets publics et valeurs assimilées

44 635

Créances sur les établissements de crédits

220 146

Opérations internes au Crédit Agricole

869 998

Créances sur la clientèle

10 772 611

Obligations et autres titres à revenu fixe

417 218

Actions et autres titres à revenu variable

467 958

Participations et autres titres détenus à long terme

566 505

Parts dans les entreprises liées

253 982

Immobilisations corporelles et incorporelles

68 639

Autres actifs

226 974

Comptes de régularisation

87 402

Total de l’actif

14 121 260

 

Passif

Montant

Banques centrales

0

Dettes envers les établissements de crédit

13 722

Opérations internes au Crédit Agricole

6 730 691

Comptes créditeurs de la clientèle

4 842 082

Dettes représentées par un titre

195 734

Autres passifs

44 104

Comptes de régularisation

287 072

Provisions pour risques et charges

160 233

Dettes subordonnées et titres participatifs

210 150

Fonds pour risques bancaires généraux

147 871

Capitaux propres hors FRBG

1 489 601

Capital souscrit

58 701

Primes d’émission

280 603

Réserves

1 150 138

Provisions règlementées et subventions d’investissement

159

Report à nouveau

0

Total du passif

14 121 260

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés:

2 311 778

Engagements de financements

1 034 311

Engagements de garantie

1 276 950

Engagements sur titres

517

Engagements reçus :

3 495 331

Engagements de financements

432 000

Engagements de garantie

3 062 814

Engagements sur titres

517

 

 

1505045

03/08/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4170
Texte de l'annonce :

1504170

3 août 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°92


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy – BP 329, 65003 Tarbes Cedex.

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Code NAF : 6419Z.

 

Situation au 30 juin 2015

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

194 250

Effets publics et valeurs assimilées

44 456

Créances sur les établissements de crédits

247 566

Opérations internes au Crédit agricole

1 002 243

Créances sur la clientèle

10 665 570

Obligations et autres titres à revenu fixe

403 832

Actions et autres titres à revenu variable

479 519

Participations et autres titres détenus à long terme

565 259

Parts dans les entreprises liées

228 347

Immobilisations corporelles et incorporelles

67 919

Autres actifs

203 469

Comptes de régularisation

55 605

Total de l’actif

14 158 035

 

Passif

Montant

Banques centrales

0

Dettes envers les établissements de crédit

47 216

Opérations internes au Crédit Agricole

6 912 980

Comptes créditeurs de la clientèle

4 681 976

Dettes représentées par un titre

223 775

Autres passifs

47 817

Comptes de régularisation

239 628

Provisions pour risques et charges

159 836

Dettes subordonnées et titres participatifs

207 335

Fonds pour risques bancaires généraux

147 871

Capitaux propres hors FRBG

1 489 601

Capital souscrit

58 701

Primes d’émission

280 603

Réserves

1 150 138

Provisions règlementées et subventions d’investissement

159

Total du passif

14 158 035

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

2 225 895

Engagements de financements

949 225

Engagements de garantie

1 276 613

Engagements sur titres

57

Engagements reçu

3 501 540

Engagements de financements

463 000

Engagements de garantie

3 038 483

Engagements sur titre

57

 

 

1504170

06/05/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1692
Texte de l'annonce :

1501692

6 mai 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°54


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CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital variable

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy – BP 329, 65003 Tarbes Cedex

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 RCS Tarbes

Code NAF : 6419Z

 

Situation au 31 mars 2015

(en milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

111 387

Effets publics et valeurs assimilées

44 823

Créances sur les établissements de crédits

220 475

Opérations internes au Crédit agricole

977 262

Créances sur la clientèle

10 559 409

Obligations et autres titres à revenu fixe

366 904

Actions et autres titres à revenu variable

511 948

Participations et autres titres détenus à long terme

550 405

Parts dans les entreprises liées

227 011

Immobilisations corporelles et incorporelles

67 884

Autres actifs

224 712

Comptes de régularisation

54 355

Total de l’actif

13 916 575

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

36 000

Opérations internes au Crédit Agricole

6 843 474

Comptes créditeurs de la clientèle

4 539 349

Dettes représentées par un titre

222 064

Autres passifs

60 990

Comptes de régularisation

211 983

Provisions pour risques et charges

156 094

Dettes subordonnées et titres participatifs

209 148

Fonds pour risques bancaires généraux

147 871

Capitaux propres hors FRBG

1 489 602

Capital souscrit

58 701

Primes d’émission

280 603

Réserves

1 150 138

Provisions règlementées et subventions d’investissement

160

Total du passif

13 916 575

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

2 179 334

Engagements de financements

916 346

Engagements de garantie

1 262 367

Engagements sur titres

621

Engagements reçus :

3 542 623

Engagements de financements

508 745

Engagements de garantie

3 033 257

Engagements sur titres

621

 

 

1501692

20/04/2015 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1092
Texte de l'annonce :

1501092

20 avril 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°47


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy–BP329, 65003 Tarbes Cedex.

Siret 77698354600032–776983546 R.C.S. Tarbes.

Code NAF : 6419Z.

 

Documents comptables annuels approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire du 24 mars 2015.

Partie A. – Comptes consolidés au 31/12/2014

I. – Cadre général

 

Présentation juridique de l’entité

 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 R.C.S. TARBES

Société coopérative à capital variable

Code NAF : 6419Z

 

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy - BP 329 – 65003 Tarbes cedex

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

Un Groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.

Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 8,2 millions de sociétaires qui élisent quelques 31 500 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.

La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.

 

La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

 

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R.512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L.511-31 et article L.511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

 

Organigramme du groupe consolidé de la CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

 

 

 

Relations internes au Crédit Agricole

 

# Mécanismes financiers internes

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

.Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

.Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

.Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

.Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

.Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

.Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

.Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

.Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

 

Le nouveau dispositif de résolution des crises bancaires introduit par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013 n’a pas d’impact sur le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au Réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R.512-18 de ce même Code. Au titre de ce mécanisme, qui devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution, Crédit Agricole S.A., Organe central et membre du Réseau, doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du réseau (et ce compris Crédit Agricole SA) bénéficie de cette solidarité financière interne.

 

L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution pourrait limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole SA consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leur fonds propres agrégés, dans la mesure où la résolution devrait intervenir avant la liquidation. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole SA constatée à l’issue de sa liquidation ou de sa dissolution.

 

.Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole SA (Switch)

Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par avenant signé le 19 décembre 2013, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat.

 

A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant.

Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

 

La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A, et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

Sur le plan prudentiel :

 

- Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant de la garantie accordée par les Caisses régionales ;

- Les Caisses régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A.

 

Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales.

 

Comptablement, les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque global d’assurance au sens de la norme IFRS 4.

 

La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme.

 

Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d’hypothèse raisonnables de retour à meilleur fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque.

 

# Informations relatives aux parties liées

 

Avec les Caisses Locales.— La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne étant avec les Caisses Locales l’entité consolidante, il n’y a pas de relation avec une société mère, des co-entreprises où elle serait co-entrepreneur, des entreprises associées ou des entités exerçant un contrôle conjoint.

Au 31/12/2014, le montant des comptes courants bloqués des Caisses Locales dans la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s’élève à 159 287 milliers d’euros.

 

Avec ses filiales.— Parmi les filiales de la Caisse Régionale, c’est la banque espagnole Bankoa, intervenant sur le Pays Basque espagnol, qui génère les relations financières les plus importantes.

Ces relations financières avec Bankoa, qui fait partie du périmètre de consolidation, sont approuvées par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, au titre des conventions réglementées. Elles portent à la fois sur des contre-garanties de crédits clientèle, un accès à des lignes de refinancement et des garanties financières visant à respecter des contraintes réglementaires dans le cadre de l’activité bancaire espagnole.

Ainsi, afin de sécuriser Bankoa contre la défaillance d’un gros débiteur, la Caisse Régionale contre garantit 229 millions d'euros de prêts clientèle. Ces contre garanties induisent 8.6 millions d’euros de provisions inscrites au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

Par ailleurs, la Caisse Régionale aide sa filiale à sécuriser sa liquidité. Pour cela, Bankoa cherche à diversifier ses sources de refinancement : refinancement direct sur le marché interbancaire, refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. via la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, refinancement auprès de la Banque Européenne d’Investissement contre garanti par la Caisse Régionale et, depuis 2013, émission de covered bonds en remplacement de la titrisation d’actifs qui n’étaient plus éligibles au refinancement de la BCE. Le refinancement de Bankoa via la Caisse Régionale, approuvé en Conseil d’Administration de cette dernière avait été porté à un montant maximum de 1 100 millions d’euros en 2011 puis ramené en 2012 à 750 millions d’euros. Cet engagement a été remplacé en 2014 par un engagement de financement à première demande de 40 millions d’euros. Au 31/12/2014, l’utilisation de cette ligne est de 15 millions d’euros.

Une caution complémentaire a été mise en place fin novembre 2012 auprès de la BEI, afin de garantir une ligne de crédit de 75 millions d’euros destiné au financement des PME, ainsi qu’un prêt syndiqué de la société GAMESA de 1 millions d’euros.

Un autre type de garantie est accordé à l’I.C.O. (Instituto de Credito Official) afin de permettre à Bankoa de distribuer des crédits à taux bonifiés. Cette garantie se monte à 0,8 millions d’euros au 31/12/2014.

Concernant son autre filiale espagnole, la société de bourse Mercagentes, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a procédé, fin 2014, au rachat des intérêts minoritaires pour un montant de 6.6 millions d’euros et détient ainsi 100 % du capital au 31/12/2014.

Concernant l’activité d’agence immobilière du réseau Square Habitat, et compte tenu des difficultés rencontrées par sa filiale PG IMMO qui est toutefois en voie de redressement, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a maintenu son soutien financier au travers d’une augmentation de capital à hauteur de 2 millions d’euros par incorporation de comptes courants d’associés.

Une avance en comptes courants d’associés a également été accordée au second semestre afin de financer les besoins de ses propres filiales ou de nouvelles acquisitions.

La filiale PG INVEST, détenue à 100 % également par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, investit depuis quelques années dans différentes activités.

Elle possède par exemple, depuis 2007, une société de capital risques, détenant des participations dans des sociétés régionales en relation commerciale avec la Caisse Régionale. Elle a à ce jour investi 6,644 millions d’euros en capital dans cette filiale.

La SAS CAM ENERGIE, créée en 2009, est une holding spécialisée dans l’acquisition, la construction et l’exploitation de centrales de production d’énergie renouvelable et principalement d’énergie photovoltaïque.

Elle intervient essentiellement sur les régions Aquitaine et Midi Pyrénées mais le déploiement sur les années à venir est prévu sur l’ensemble du territoire national.

La première réalisation d’envergure s’est faite en 2010 suite la mise en service de la SNC SAINT CLAR. Le parc solaire au sol d’une puissance de 8.907 kwc, installé sur un terrain de 23 ha était à l’époque parmi les plus puissants de ce type sur le sol métropolitain.

Il permet d’éviter le rejet dans l’atmosphère de 4000 tonnes de CO2 par an. Grâce à une technologie au silicium cristallin, il atteint une puissance de 11,7MW en 2012 et produit l’équivalent de la consommation électrique spécifique annuelle de plus de 8000 habitants. Il fournit en particulier l’énergie nécessaire à une base de loisirs et un parc animalier.

La SAS CAM ENERGIE détient en date du 31/12/2014 17 filiales et participations spécialisées dans les domaines décrits ci-dessus (pour une puissance installée prévisionnelle totale de 46.615 kwc au 31/12/2014) ainsi que deux filiales de services (détention de 54 % du bureau d’étude Gleize Energie Services spécialisé dans et la détention de 54 % de la SAS CAM ENERGIE SERVICE essentiellement dédiée à la maintenance des centrales photovoltaïques mais aussi au développement, à l’assistance à la maitrise d'ouvrage et à la structuration juridique et financière de projets ).

Actuellement positionnée principalement sur l’énergie photovoltaïque, la société a élargi son champ d’action en direction de l’hydroélectricité. D’autres projets relevant de la méthanisation, de la biomasse et de l’éolien terrestre sont à l’étude.

La méthode de consolidation retenue pour ce titre est celle de l’intégration globale, avec une particularité cependant ; un sous palier de consolidation simplifié entre la SAS CAM ENERGIE et ses filiales a en effet été créé.

La SAS CAM ENERGIE a constaté dans ses comptes 2014 les résultats des sous-filiales de l’année 2014. L’investissement total en fonds propres sur ces sociétés au 31/12/2014 s’élève à 6.587 milliers d’euros.

Les entités retenues sont celles détenues à plus de 50 % et dont la mise en service des centrales est effective à l’exception de deux sociétés, la SARL EPV6 et la SAS Cam Hydro, dont les mises en services seront effectives sur 2015.

Par ailleurs la SAS CAM ENERGIE et la SAS PG INVEST relèvent du périmètre d’intégration fiscale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

Ce groupe d’intégration fiscale, inchangé en 2014, est lui-même entré, au cours de l’exercice 2010, dans un régime de groupe fiscal avec Crédit Agricole S.A. En application de cette convention, Crédit Agricole S.A. est l’unique interlocuteur de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne pour le versement des acomptes et du solde de l’IS.

En 2014, comme en 2013, les acomptes d’IS et la dette d’IS de ce groupe d’intégration fiscale (la Caisse Régionale et les filiales citées ci-dessus) ont été payés à Crédit Agricole S.A. La convention de régime de groupe fiscal est neutre pour la Caisse Régionale qui continuera à constater dans ses comptes une charge d’IS égale à celle qu’elle aurait constatée si elle était demeurée tête de son propre groupe fiscal, à l’exception d’une quote-part de l’économie d’IS constatée par Crédit Agricole S.A. et reversée à la Caisse Régionale sur les dividendes perçus des sociétés membres du groupe fiscal et sur la neutralisation de la quote-part de frais et charges sur les dividendes reçus de SAS RUE LA BOETIE. Pour l’exercice 2014, ce gain fiscal s’élève à 1.7 millions d’euros.

 

Avec le Groupe Crédit Agricole.— Cf. paragraphe « Relations internes au Crédit Agricole » ci-dessus.

 

Avec les dirigeants de la Caisse Régionale.— Cf. paragraphe 7.7.

 

II. – États financiers consolidés

 

Compte de résultat

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Intérêts et charges assimilées

4.1

236 214

240 353

Commissions (produits)

4.2

173 971

184 243

Commissions (charges)

4.2

-23 912

-20 656

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

-4 302

1 462

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4-6.4

30 181

9 695

Produits des autres activités

4.5

13 021

15 379

Charges des autres activités

4.5

-1 681

-2 181

Produit net bancaire

 

423 492

428 295

Charges générales d'exploitation

4.6-7.1-7.4-7.6

-221 068

-217 253

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-8 775

-8 765

Résultat brut d’exploitation

 

193 649

202 277

Coût du risque

4.8

-38 695

-34 691

Résultat d'exploitation

 

154 954

167 586

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

190

565

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôt

 

155 144

168 151

Impôts sur les bénéfices

4.10

-38 995

-60 733

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

116 149

107 418

Participations ne donnant pas le contrôle

 

-303

-449

Résultat net – part du groupe

 

115 846

106 969

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Résultat net

 

116 149 

107 418 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

-3 424

-153

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entités mises en équivalence

 

-3 424

-153

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, des entités mises en équivalence

 

 

 

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entités mises en équivalence

 

1 179

53

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en résultat

 

-2 245

-100

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

 

7 511

8 144

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

 

-7 453

7 195

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entités mises en équivalence

 

58

15 339

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables part du Groupe, des entités mises en équivalence

 

 

 

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entités mises en équivalence

 

1 178

-5 516

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

 

1 236

9 823

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

4.11

-1 009

9 723

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

115 140

117 141

Dont participations ne donnant pas le contrôle

 

115 091

116 294

Dont part du Groupe

 

49

847

 

Bilan actif

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Caisse, banques centrales

6.1

150 421

119 049

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2-6.8

12 670

8 191

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

4 229

2 799

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4-6.6-6.7-6.8

1 255 571

1 035 540

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1-3.4-6.5-6.7-6.8

1 283 108

1 436 791

Prêts et créances sur la clientèle

3.1-3.4-6.5-6.7-6.8

11 853 434

11 783 676

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

25 331

5 485

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.7-6.8-6.10

401 724

372 537

Actifs d'impôts courants et différés

6.13

83 899

9 914

Comptes de régularisation et actifs divers

6.14

203 553

280 332

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

6.16

14 609

14 263

Immobilisations corporelles

6.17

81 158

81 970

Immobilisations incorporelles

6.17

8 143

6 819

Ecarts d'acquisition

 

 

 

Total de l'actif

 

15 377 850

15 157 366

 

Bilan passif

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Banques centrales

6.1

106 302

164 288

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

20 746

13 025

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

62 711

29 453

Dettes envers les établissements de crédit

3.4-6.9

6 807 571

7 266 774

Dettes envers la clientèle

3.1-3.4-6.9

5 624 194

4 935 539

Dettes représentées par un titre

3.2-3.4-6.11

468 046

614 595

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Passifs d'impôts courants et différés

6.13

62 894

25 154

Comptes de régularisation et passifs divers

6.14

223 317

249 967

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

Provisions

6.18

44 987

38 927

Dettes subordonnées

3.2-3.4-6.11

45 911

45 916

Total dettes

 

13 466 679

13 383 638

Capitaux propres

 

1 911 171

1 773 728

Capitaux propres - part du Groupe

 

1 903 706

1 760 242

Capital et réserves liées

 

483 228

439 165

Réserves consolidées

 

1 294 135

1 202 855

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

10 497

11 253

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Résultat de l'exercice

 

115 846

106 969

Participations ne donnant pas le contrôle

 

7 465

13 486

Total du passif

 

15 377 850

15 157 366

 

Tableau de variation des capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Part du Groupe

Capital et réserves liées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net

Capitaux propres

Capital

Primes et Réserves consolidées liées au capital (1)

Elimination des titres auto-détenus

Total Capital et Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres au 1er janvier 2013 Publié

126 450

1 483 743

-973

1 609 220

-827

2 754

1 927

11 925

1 623 072

Impacts nouvelles normes de consolidation (IFRS 10)

 

 

 

0

 

 

0

0

0

Capitaux propres au 1er janvier 2013 Retraité

126 450

1 483 743

-973

1 609 220

-827

2 754

1 927

11 925

1 623 072

Augmentation de capital

32 139

 

228

32 367

 

 

0

 

32 367

Variation des titres auto détenus

 

 

722

722

 

 

0

 

722

Dividendes versés en 2013

 

 

 

0

 

 

0

-11 925

-11 925

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

32 139

0

950

33 089

0

0

0

 

33 089

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

-100

9 424

9 324

-11 925

-2 601

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Résultat au 31/12/2013

 

 

 

0

 

 

0

106 969

106 969

Autres variations

 

-289

 

-289

 

2

2

 

-287

Capitaux propres au 31 décembre 2013 Retraité

158 589

1 483 454

-23

1 642 020

-927

12 180

11 253

106 969

1 760 242

Affectation du résultat 2013

 

94 081

 

94 081

 

 

 

-94 081

 

Capitaux propres au 1er janvier 2014

158 589

1 577 535

-23

1 736 101

-927

12 180

11 253

12 888

1 760 242

Augmentation de capital

44 051

 

8

44 059

 

 

0

 

44 059

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2014

 

 

 

0

 

 

0

-12 888

-12 888

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

-945

 

-945

 

 

0

 

-945

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

44 051

-945

8

43 114

0

0

0

-12 888

30 226

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

-2 245

1 489

-756

 

-756

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Résultat au 31/12/2014

 

 

 

0

 

 

 

115 846

115 846

Autres variations (2)

 

-1 852

 

-1 852

 

 

0

 

-1 852

Capitaux propres au 31 décembre 2014

202 640

1 574 738

-15

1 777 363

-3 172

13 669

10 497

115 846

1 903 706

(1) réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle

(2) Une variation d'un montant de – 95milliers d'euros (- 85milliers d’euros part du groupe) est liée à une décision de la Banque d’Espagne, intervenue en 2014, et impactant les comptes de notre filiale Bankoa. Cette décision porte à la fois sur :

- une contribution additionnelle de 83milliers d’euros liée à l’insuffisance du fonds de garantie des dépôts pour répondre aux contributions à apporter aux entités en difficulté, calculée sur les soldes des dépôts de la clientèle au 31/12/201;

- un changement pour la comptabilisation en charges de la contribution au fonds de garantie des dépôts qui doit dorénavant intervenir l’année de calcul de la contribution et non plus l’année de versement de cette contribution. Bankoa a ainsi constaté en réserves le montant de contribution payée en 201au titre de l’année 2013, à savoir 11milliers d’euros.

 

Tableau de variation des capitaux propres (suite) :

 

(en milliers d'euros)

Participations ne donnant pas le contrôle

Capitaux propres consolidés

Capital réserves consolidées et résultat

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres au 1er janvier 2013 Publié

12 808

 

236

236

13 044

1 636 116

Impacts nouvelles normes de consolidation (IFRS 10)

 

 

 

0

0

0

Capitaux propres au 1er janvier 2013 Retraité

12 808

 

236

236

13 044

1 636 116

Augmentation de capital

 

 

 

0

0

32 367

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

0

722

Dividendes versés en 2013

-397

 

 

0

-397

-12 322

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

0

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

0

0

0

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

0

0

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

-397

0

0

0

-397

32 692

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

398

398

398

-2 203

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

0

0

Résultat au 31/12/2013

449

 

 

0

449

107 418

Autres variations

-8

 

 

0

-8

-295

Capitaux propres au 31 décembre 2013 Retraité

12 852

0

634

634

13 486

1 773 728

Affectation du résultat 2013

 

 

 

 

0

0

Capitaux propres au 1er janvier 2014

12 852

0

634

634

13 486

1 773 728

Augmentation de capital

 

 

 

0

0

44 059

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

0

0

Dividendes versés en 2014

-253

 

 

0

-253

-13 141

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

0

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

-5 714

 

 

0

-5 714

-6 659

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

0

0

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

-5 967

0

0

0

-5 967

24 259

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

264

264

264

-492

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

0

0

Résultat au 31/12/2014

303

 

 

0

303

116 149

Autres variations (2)

101

 

-518

-518

-417

-2 269

Capitaux propres au 31 décembre 2014

7 289

0

380

380

7 669

1 911 375

(1) réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle

(2) Une variation d'un montant de – 1 951 milliers d'euros (- 1 852 milliers d’euros part du groupe) est liée à une décision de la Banque d’Espagne, intervenue en 2014, et impactant les comptes de notre filiale Bankoa. Cette décision porte à la fois sur :

- une contribution additionnelle de 832 milliers d’euros liée à l’insuffisance du fonds de garantie des dépôts pour répondre aux contributions à apporter aux entités en difficulté, calculée sur les soldes des dépôts de la clientèle au 31/12/2012 ;

- un changement pour la comptabilisation en charges de la contribution au fonds de garantie des dépôts qui doit dorénavant intervenir l’année de calcul de la contribution et non plus l’année de versement de cette contribution. Bankoa a ainsi constaté en réserves le montant de contribution payée en 2014 au titre de l’année 2013, à savoir 1 119 milliers d’euros.

 

Les réserves consolidées sont essentiellement constituées des résultats des exercices antérieurs non distribués, de montants relatifs à la première application des normes IFRS et de retraitements de consolidation.

 

Les montants sortis des capitaux propres par transfert en compte de résultat et relatifs à des couvertures de flux de trésorerie sont positionnés en Produit Net Bancaire.

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Résultat avant impôts

155 144

168 151

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

8 774

8 765

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

44 395

39 147

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

Résultat net des activités d'investissement

-344

-875

Résultat net des activités de financement

2 289

3 350

Autres mouvements

-13 787

-15 086

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

41 327

35 301

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-301 910

226 384

Flux liés aux opérations avec la clientèle

579 120

-91 586

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-354 254

-148 913

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

50 603

-85 723

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

 

 

Impôts versés

-72 868

-69 078

Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-99 309

-168 916

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (A)

97 162

34 536

Flux liés aux participations (3)

-10 778

6 931

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-7 542

-6 792

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-18 320

139

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (4)

30 912

20 670

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (5)

-2 294

-25 583

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

28 618

-4 913

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

107 460

29 762

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

-1 677

-31 439

Solde net des comptes de caisse et banques centrales (1)

-42 951

-12 884

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit (2)

41 274

-18 555

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

105 783

-1 677

Solde net des comptes de caisse et banques centrales (1)

44 921

-42 951

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit (2)

60 862

41 274

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

107 460

29 762

(1) composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus, tel que détaillé en note 6.(y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)

(2) composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 5.et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole).

(3) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation.

Ces opérations externes sont décrites dans la note 2.2. Au cours de l’année 2014, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de l’entité s’élève à 177milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes :

- rachat des minoritaires de Mercagentes pour - 63milliers d’euros

- prise de participation dans la SAS Sacam Avenir pour – 64milliers d’euros

- prises de participations diverses par PG Immo dans des sociétés immobilières pour un montant de – 82milliers d’euros

- Prises de participations diverses de CAM Energie pour – 74milliers d’euros.

(4) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à ses porteurs de titres de capital, à hauteur de – 114milliers d’euros et les souscriptions de nos clients sociétaires au capital des Caisses locales pour + 405milliers d’euros au titre de l’année 2014.

(5) Au cours de l’année 2014, le flux de trésorerie lié aux activités de financement résulte des charges d’intérêts sur TSR à hauteur de 2,millions d’euros.

 

III. – Notes annexes aux états financiers

1. Principes et méthodes applicables dans le groupe, jugements et estimations utilisés

 

1.1. Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2014 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm .

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2013.

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2014 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2014. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du

Applicable dans le Groupe

Norme IFRS 10 sur les états financiers consolidés

11 décembre 2012 (UE n° 1254/2012)

1er janvier 2014

Oui

Norme IFRS 11 sur les partenariats

11 décembre 2012 (UE n° 1254/2012)

1er janvier 2014

Oui

Norme IFRS 12 sur les informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités

11 décembre 2012 (UE n° 1254/2012)

1er janvier 2014

Oui

Norme IAS 27 modifiée sur les états financiers individuels

11 décembre 2012 (UE n° 1254/2012)

1er janvier 2014

Non

Norme IAS 28 modifiée sur les participations dans des entreprises associées et des coentreprises

11 décembre 2012 (UE n° 1254/2012)

1er janvier 2014

Oui

Amendement d’IAS 32 sur la présentation des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers

13 décembre 2012

(UE n° 1256/2012)

1er janvier 2014

Oui

Amendements relatifs aux dispositions transitoires pour les normes IFRS 10 : Consolidation des états financiers, IFRS 11 : Partenariats et IFRS 12 : Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités

04 avril 2013

(UE n°313/2013)

1er janvier 2014

Oui

Amendement des normes IFRS 10 et 12 par rapport aux entreprises d’investissement

20 novembre 2013

(UE n° 1174/ 2013)

1er janvier 2014

Non

Amendement de la norme IAS 36 sur les informations à fournir sur la valeur recouvrable des actifs non financiers

19 décembre 2013

(UE n° 1374/2013)

1er janvier 2014

Oui

Amendements de la norme IAS 39 sur les instruments financiers, par rapport à la comptabilisation et l’évaluation de la novation de dérivés et le maintien de la comptabilité de couverture

19 décembre 2013

(UE n° 1375/2013)

1er janvier 2014

Oui

 

Les normes de consolidation, IFRS 10, 11 et 12 et IAS 28 amendée, sont entrées en vigueur au 1er janvier 2014. Elles sont d’application rétrospective. Elles conduisent à revoir la nature des intérêts détenus au regard des nouveaux critères de contrôle, de l’évolution de la méthode de consolidation en cas de contrôle conjoint, et des informations à communiquer en annexe.

 

La norme IFRS 10 se substitue à IAS 27 et SIC 12 et définit un cadre d’analyse commun du contrôle reposant sur trois critères cumulatifs :

 

(1) la détention du pouvoir sur les activités pertinentes de l’entité visée,

(2) l’exposition ou la détention de droits sur les rendements variables et

(3) la capacité d’exercer le pouvoir pour influer sur le montant des rendements.

 

La première application d’IFRS 10 n’a pas d’impact sur le périmètre de consolidation du Groupe Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

La norme IFRS 11 se substitue à IAS 31 et SIC 13. Elle précise les modalités d’exercice du contrôle conjoint à travers deux formes de partenariat, l’activité conjointe et la co-entreprise.

Dans les activités conjointes, les co-participants ont des droits sur les actifs, et des obligations au titre des passifs de l’entité et doivent comptabiliser les actifs, les passifs, les produits et les charges relatifs à leurs intérêts dans l’activité conjointe. A contrario, les co-entreprises dans lesquelles les co-entrepreneurs se partagent les droits sur l’actif net ne sont plus consolidées par intégration proportionnelle, mais sont mises en équivalence conformément à la norme IAS 28 amendée.

 

Au 31 décembre 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’intervient dans aucune entité en qualité de co-entrepreneur.

 

L’application des nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et les capitaux propres.

 

Les nouvelles informations à donner au titre d’IFRS 12 sont communiquées au sein des notes annexes suivantes :

 

- Note 6.15 Co-entreprises et entreprises associées,

- Note 6.20 Participations ne donnant pas le contrôle,

- Note 12.1 Restrictions sur les entités contrôlées,

- Note 12.2 Soutiens sur les entités structurées contrôlées

- Note 13.2 Entités structurées non consolidées.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.

 

Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Applicable ultérieurement dans le Groupe

Interprétation IFRIC 21 sur les droits et taxes

13 juin 2014

(UE n° 634/2014

1er janvier 2015

Oui

Amendement portant sur les améliorations annuelles des IFRS cycle 2011-2013 modifiant les normes suivantes : IFRS 3, IFRS 13 et IAS 40

21 décembre 2014

(UE 1361/2014)

1er janvier 2015

Oui

 

L’interprétation d’IFRIC 21 donne des précisions sur la comptabilisation des droits, taxes et autres prélèvements publics qui relèvent d’IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels (hors amendes et pénalités, et hors impôts sur les sociétés régis par IAS 12). Elle permet notamment de clarifier :

 

- La date à laquelle ces droits et taxes doivent être enregistrés,

- Et si l’enregistrement peut être progressif (étalement) au cours de l’exercice ou pas.

 

Au regard de ces clarifications, la mise en œuvre d’IFRIC 21 aura pour effet de changer le fait générateur d’enregistrement de certains droits et taxes (décalage de la date de l’enregistrement d’un exercice à l’autre et/ou fin de l’étalement sur la durée de l’exercice). Ainsi, seront notamment concernées les principales taxes suivantes :

 

- Taxe systémique, taxe ACPR dont l’étalement sur la période est supprimé

- Cotisation solidarité … (C3S) dont le provisionnement au cours de la période d’acquisition de l’assiette est supprimé et l’enregistrement décalé sur l’exercice suivant, sans étalement.

 

L’application d’IFRIC 21 n’aura pas d’impact significatif sur le résultat annuel et la situation nette.

Par ailleurs, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2014.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 07 novembre 2013.

 

1.3. Principes et méthodes comptables

 

# Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

 

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

 

- les activités des marchés nationaux et internationaux ;

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

- les instruments financiers des activités de marché évalués à la juste valeur ;

- les participations non consolidées ;

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

- les dépréciations des créances ;

- les provisions ;

- les dépréciations des écarts d’acquisition ;

- les actifs d’impôts différés ;

- la valorisation des entreprises mises en équivalence ;

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

# Instruments financiers (IAS 32 et 39)

 

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

# Titres à l’actif

 

¤ Classification des titres à l’actif

Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définies par la norme IAS 39 :

 

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

- prêts et créances ;

- actifs financiers disponibles à la vente.

 

¤ Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

 

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

 

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.

 

¤ Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

 

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

¤ Prêts et créances

La catégorie Prêts et créances enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres du portefeuille Prêts et créances sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

¤ Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie Actifs financiers disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

 

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie.— L’ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.

La fixation de paramètres permettant de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :

 

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A.,

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales,

- Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,

- La mise en commun de moyens et,

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole,

 

En conséquence, et en application de l’exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses régionales. Les titres font l’objet d’un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d’indice de pertes de valeur (cf partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).

 

¤ Dépréciation des titres

Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes.

 

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc...

Au-delà de ces critères, elle constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie.— Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel et en cas d’indices de pertes de valeurs.

A titres d’exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :

 

- Annonce d’un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A.,

- Baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A.,

- Diminution de l’actif net consolidé de Crédit Agricole S.A.,

- Constatation d’un résultat net déficitaire,

- Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A. ...

 

Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futurs attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

 

La constatation de cette dépréciation se fait :

 

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

¤ Date d’enregistrement des titres

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et Prêts et créances. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

# Reclassements d’actifs financiers

 

Conformément à IAS 39, il est autorisé d’opérer des reclassements de la catégorie Actifs financiers à la vente vers la catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance en cas de changement d’intention de gestion et si les critères de reclassement en HTM sont respectés.

 

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est également autorisé d’opérer les reclassements suivants :

 

- des catégories Actifs financiers détenus à des fins de transaction et Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Prêts et créances, si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

 

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie Actifs financiers détenus à des fins de transaction vers les catégories Actifs financiers disponibles à la vente ou Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé.

 

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 9 « Reclassements d’instruments financiers ».

 

# Acquisition et cession temporaire de titres

 

Au sens de l’IAS 39, les cessions temporaires de titres (prêts/emprunts de titres, pensions) ne remplissent pas les conditions de décomptabilisation d’IAS 39 et sont considérées comme des financements garantis.

 

Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Le cas échéant, le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan par le cédant.

 

Les éléments empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire.

Une créance est enregistrée en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif évalué à la juste valeur qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension.

 

Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement en actifs et passifs à la juste valeur par résultat.

 

# Activité de crédits

 

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie Prêts et créances. Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

¤ Dépréciations de créances

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en Prêts et créances sont dépréciées lorsqu’elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, tel que :

 

- des difficultés financières importantes du débiteur ;

- une rupture de contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du capital ;

- l’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances (restructuration de prêts) ;

- une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l’emprunteur.

 

Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

¤ Dépréciations sur base individuelle

Le risque de perte avéré est tout d’abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

¤ Dépréciations sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, le Groupe Pyrénées Gascogne a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

¤ Dépréciations calculées à partir de modèles Bâlois

Dans le cadre de la règlementation Bâloise, la Direction des risques de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues d’un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la Direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâlois, tels que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.

 

Pour sa part, Bankoa calcule et comptabilise à l’actif de son bilan une provision collective, prenant en compte des historiques de défaillances ainsi que des éléments connus au moment du calcul, le cas échéant. Cette provision est calculée conformément aux directives établies par la Banque d’Espagne.

 

¤ Restructurations de créances

Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de le restructuration.

 

Sont exclues les créances réaménagées pour des raisons commerciales, dans le but de développer ou conserver une relation commerciale, et non du fait de difficultés financières de la contrepartie.

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur comptable du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La perte constatée lors d’une restructuration de créance est comptabilisée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés font l’objet d’un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de 30 jours d’impayés.

 

Les crédits restructurés restent classés dans cette catégorie pendant une période de deux ans (trois ans s’ils étaient en défaut au moment de la restructuration).

 

¤ Encours en souffrance

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

¤ Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

# Passifs financiers

 

La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

¤ Titres au passif - Distinction dettes – capitaux propres

La distinction instrument de dette / capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance des termes contractuels.

 

- Un instrument de dettes constitue une obligation contractuelle : de remettre des liquidités ou un autre actif ou ;

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette.

 

# Produits de la collecte

 

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.21 Provisions.

 

# Instruments dérivés

 

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

¤ La comptabilité de couverture 

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

 

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

 

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

 

- couverture de juste valeur: seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture de flux de trésorerie: l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture d'investissement net à l'étranger: Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

¤ Dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :

 

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

# Détermination de la juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

 

La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permettent et font l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif.

 

En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

¤ Risque de contrepartie sur les dérivés

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.

 

¤ Hiérarchie de la juste valeur

 

La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation

 

.Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs.— Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

.Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.— Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

 

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

.Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.— La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

 

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

 

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

 

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.— Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile.

 

# Gains ou pertes nets sur instruments financiers

 

¤ Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

¤ Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

# Compensation des actifs et passifs financiers

 

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si elle a un droit juridiquement exécutoire à tout moment de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan.

 

Cet effet de compensation est présenté dans le tableau 6.12 relatif à l’amendement d’IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers.

 

# Garanties financières données

 

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

 

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ; ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

# Décomptabilisation des instruments financiers

 

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

 

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration,

- ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et, lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie :

 

- lorsqu’il arrive à extinction, ou

- lorsque les analyses quantitative et qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration.

 

# Provisions (IAS 37 et 19)

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, La Caisse Régionale a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels ;

- les avantages au personnel ;

- les risques d’exécution des engagements par signature ;

- les litiges et garanties de passif ;

- les risques fiscaux ;

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ;

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ;

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

 

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ;

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies en note 6.21 Provisions.

 

# Avantages au personnel (IAS 19)

 

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participation et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ;

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

- les indemnités de fin de contrat de travail ;

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

# Avantages à long terme

 

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.

 

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.

 

# Avantages postérieurs à l’emploi

 

¤ Régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies).

 

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

 

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies.

 

Le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

 

¤ Régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

# Impôts courants et différés

 

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

 

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

 

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

 

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

 

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

 

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

 

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

 

- la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ;

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

En France, les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

 

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

 

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

Cependant, en raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôts pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du CGI) en déduction des charges de personnel.

 

# Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

 

Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

33 ans (logements de fonction)

25 ans (immeubles commerciaux)

Second œuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans (dégressif)

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans (dégressif)

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

# Opérations en devises (IAS 21)

 

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

 

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

# Commissions sur prestations de services (IAS 18)

 

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

 

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ;

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique Commissions et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

 

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable ;

 

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

# Contrats de location (IAS 17)

 

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

 

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 1et IAS 28)

 

# Périmètre de consolidation

 

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable.

 

# Consolidation des Caisses régionales

 

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle, appelée entité consolidante, et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

# Notions de contrôle

 

Conformément aux normes internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle existe sur une entité lorsque la Caisse Régionale est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité.

 

Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances.

 

Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, il convient de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquels donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité.

 

Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle.

 

Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.

 

# Exclusions du périmètre de consolidation

 

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28  18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

# Méthodes de consolidation

 

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

 

- l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de Caisse Régionale;

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition.

 

Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la caisse régionale constate :

 

- en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un « écart d’acquisition » complémentaire,

- en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession / dilution en résultat.

 

# Retraitements et éliminations

 

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement..

 

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

2. Informations significatives de l’exercice

 

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2014 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 12 «Périmètre de consolidation au 31 décembre 2014 ».

 

2.1. Évènements significatifs de la période

 

Évolution du PNB

 

Le PNB du Groupe Pyrénées Gascogne est en baisse de 5 M€ sur l’exercice, celui de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne reculant de 12 M€ avec :

 

- la baisse de 4.3 M€ des indemnités de remboursement anticipé clients

- la diminution de 7 M€ des commissions collecte

- une dotation à la provision épargne logement de 4 M€ (+ 2.4 M€ par rapport à 2013).

- perception de 12.7 M€ de dividendes de la SAS Rue La Boétie et de 1.3 M€ de Sacam Développement

- réalisation de plus-values sur titres de placement pour 7.5 M€ (+ 3,1 M€ par rapport à 2013)

- la mise en œuvre de la nouvelle méthode de calcul du risque de crédit sur les instruments dérivés (CVA) a un impact de -0,8 M€

- un effet de base négatif de 2.8 M€ lié à la non reconduction de la convention d’indemnisation de la perte sur commissions de courtage CAMCA.

 

Les autres entités contribuent positivement au PNB Groupe à hauteur de 8 M€ avec notamment des réallocations d’actifs dans le fonds dédié PGG pour devenir éligible au LCR avec réalisation de plus-values pour 3.5 M€. Le PNB de Bankoa s’accroît de 3 M€.

 

Evolution des charges

 

Les charges générales d’exploitation sont en progression de 4 M€ au niveau du groupe, dont + 4.6 M€ pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne :

 

- progression de 3.5 M€ des charges de personnel liées à des recrutements en 2014 et une baisse des refacturations.

- des charges de fonctionnement hors personnel qui augmentent de 1 M€.

 

Coût du risque

 

Pour le Groupe Pyrénées Gascogne, le coût du risque est en hausse de 4 millions d’euros avec un impact exceptionnel de – 13.7 M€ lié à l’arrivée à échéance d’une opération de type « loi Girardin » qui se matérialise par un abandon de créance de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne au profit du GIE Inès bail. La contrepartie de cet abandon de créance est une reprise de provision pour impôt différé de 14.6 M€ qui a été comptabilisée au niveau de la ligne « impôts » du compte de résultat consolidé.

Hormis impact « GIE Inès bail », le coût du risque est en retrait de 10 millions d’euros.

Cette amélioration est le fait de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne et s’explique d’une part par le passage du taux de provisionnement automatique de 82 % à 65 % (+ 5.5 M€) des créances CDL non encore revues à dire d’expert ou inférieures à 16 k€ et d’autre part par une reprise nette de 4.6 M€ de la provision collective, principalement du fait de la bascule en CDL de créances entrant précédemment dans la base de la provision collective. Cette bascule est liée au processus de convergence de la notion comptable de CDL vers la notion prudentielle du défaut au sens bâlois mis en œuvre en novembre 2014.

La convergence CDL/défaut en elle-même a eu un impact limité à – 1.8 M€ sur le résultat avant impôts au moment de son application

 

Le coût du risque de notre filiale espagnole Bankoa est en hausse de 1 M€.

 

Impôt

 

L’impôt est en baisse de 21.7 M€ dont 14.6 M€ imputables à la reprise de provision pour impôt différé de 14.6 M€ comptabilisée au titre de l’opération Inès Bail (cf ci-dessus).

 

L’impôt reste néanmoins en retrait par rapport à 2013 grâce à la perception du dividende SAS RLB bénéficiant d’un taux d’imposition réduit et de la reprise sur provision collective de 5.4 M€ non imposable.

 

2.2. Principales opérations externes réalisées au cours de l’exercice

 

Conformément à IFRS 3, la juste valeur provisoire des actifs et passifs acquis peut être ajustée afin de refléter les informations nouvelles obtenues à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d’acquisition pendant la période d’évaluation qui ne doit pas excéder un an à compter de la date d’acquisition. Par conséquent les écarts d’acquisition présentés dans ce paragraphe peuvent faire l'objet d’ajustements ultérieurs dans ce délai.

 

.Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole SA (Switch)

 

Par avenant signé le 19 décembre 2013, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ainsi que les autres Caisses régionales et Crédit Agricole SA ont décidé d’étendre l’assiette des garanties déjà accordées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. le 23 décembre 2011 à la participation de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA).

 

Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014 et permettent désormais un transfert des exigences prudentielles s’appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA). Le montant garanti par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s’élève à 395 000 milliers d’euros au titre des CCI/CCA et à 247 211 milliers d’euros au titre de Crédit Agricole Assurances (CAA).

 

En parallèle, le 2 janvier 2014, Crédit Agricole S.A. a remboursé l’intégralité du solde de l’avance d’actionnaires consentie par les Caisses régionales et des titres de capital hybride dits “T3CJ” souscrits par elles, soit un total de 38 308 milliers d’euros pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

À compter du 2 janvier 2014, les garanties transfèrent ainsi aux Caisses régionales le risque de baisse de la valeur de mise en équivalence (VME) des participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels.

 

La garantie de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne couvre un montant fixe de valeur de mise en équivalence de 642 211 milliers d’euros.

 

Cette garantie est assortie d’un dépôt de garantie de 216 862 milliers d’euros qui permet de reconstituer sur le long terme la liquidité remboursée au titre des T3CJ et de l’avance d’actionnaires et de fournir un surcroît de ressources longues.

 

Les dépôts de garantie versés par l’ensemble des Caisses régionales sont calibrés pour matérialiser l’économie globale de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A.

 

En cas de baisse de la valeur de mise en équivalence globale, la Caisse régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne supporte une quote-part de la perte de valeur à hauteur de son engagement maximum de 642 211 milliers d’euros, avec une clause de retour à meilleure fortune.

 

Si la garantie est activée, l’indemnisation correspondante est prélevée par Crédit Agricole S.A. sur le dépôt de garantie qui est alors reconstitué par la Caisse régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à hauteur d’une quote-part contractuelle de la nouvelle exigence prudentielle globale.

 

L’échéance des garanties globales reste identique (1er mars 2027), mais certaines facultés de résiliation anticipées totales ou partielles, notamment à la main du bénéficiaire, ont été introduites.

 

Le mécanisme général du dispositif est similaire au premier volet de l’opération, mais la substance du contrat s’analyse désormais comme un contrat d’assurance du fait de l’existence d’un risque global d’assurance au sens de la norme IFRS 4.

 

La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme.

 

Par conséquent, le traitement comptable de la garantie globale est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et sa rémunération est comptabilisée en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance, après prise en compte d’hypothèses raisonnables de retour à meilleur fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel de la garantie globale, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seront respectivement reconnus en Coût du risque.

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est assurée par la direction Risques et du Contrôle Permanent qui est rattachée au Directeur général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

 

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.

 

3.1. Risque de crédit

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu’il contrôle, un fonds d’investissement ou une personne physique.

 

L’engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d’un système sécurisé de règlement.

 

Exposition maximale au risque de crédit

 

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois, au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

La Caisse régionale présente à la garantie de FONCARIS (Fonds de garantie interne du Groupe Crédit Agricole, établissement de crédit, filiale à 100 % de Crédit Agricole S.A.) tous les risques qu’elle prend sur un emprunteur donné dès lors que leur montant global atteint un seuil d’éligibilité contractualisé pour une période de 3 ans (hors Collectivités Publiques, opérations de Promotion Immobilière et opérations strictement patrimoniales).

 

Après examen du dossier au sein d'un comité ad hoc, FONCARIS peut décider de garantir la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, en règle générale à hauteur de 50 %. En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée, dans la limite du taux de couverture, sur la perte résiduelle après épuisement des procédures de recouvrement et mise en jeu de toutes les sûretés.

 

Au 31 décembre 2014, les encours de financement couverts par Foncaris s’élèvent à 25.1 millions d’euros.

 

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

12 670

8 191

Instruments dérivés de couverture

4 229

2 799

Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable )

608 528

367 478

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

114 158

142 089

Prêts et créances sur la clientèle

11 895 973

11 827 395

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

401 724

372 537

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

13 037 282

12 720 489

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

1 071 835

1 230 222

Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes)

616 709

621 832

Provisions - Engagements par signature

-11 035

-7 343

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

1 677 509

1 844 711

Exposition maximale au risque de crédit

14 714 791

14 565 200

 

Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à : 5 171 741 milliers d’euros.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

1 192 071

1 300 065

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

22 090

138 786

Engagements de garantie donnés (hors opérations internes)

684 616

432 461

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.

 

Concentrations par agent économique de l’activité de crédit

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au crédit agricole)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administration générale

1 394 529

917

604

3

1 393 922

Banques centrales

 

 

 

 

0

Etablissements de crédit

91 037

 

 

 

91 037

Grandes entreprises

2 555 177

145 120

98 103

21 614

2 435 460

Clientèle de détail

8 204 023

229 296

128 238

51 733

8 024 052

Total (1) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

12 244 766

375 333

226 945

73 350

11 944 471

(1) Dont encours clientèle sains restructurés selon la nouvelle définition (cf. paragraphe sur les créances restructurées de la note 1.Principes et méthodes comptables) 89 29milliers d'euros

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administration générale (2)

1 672 830

24 083

1 178

 

1 671 652

Banques centrales

 

 

 

 

0

Etablissements de crédit

136 728

 

 

 

136 728

Grandes entreprises

2 676 807

161 414

107 086

28 506

2 541 215

Clientèle de détail

7 732 380

183 580

112 213

49 358

7 570 809

Total (1) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

12 218 745

369 077

220 477

77 864

11 920 404

(1) Dont encours clientèle sains restructurés pour 21 42milliers d'euros (cf. paragraphe sur les créances restructurées de la note 1.Principes et méthodes comptables 2013)

(2) Cette ligne reprend les montants présentés sur les lignes intitulées « Institutions non établissement de crédit » et « Administrations centrales » dans les annexes publiées au 3décembre 2013

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administration générale (1)

83 131

115 936

Grandes entreprises

490 048

636 090

Clientèle de détail

493 656

478 196

Total Engagements de financement

1 066 835

1 230 222

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administration générale (1)

621

80 551

Grandes entreprises

510 712

237 185

Clientèle de détail

70 504

263 023

Total Engagements de garantie

581 837

580 759

(1) Cette ligne reprend les montants présentés sur les lignes intitulées « Institutions non établissement de crédit » et « Administrations centrales » dans les annexes publiées au 3décembre 2013

 

Dettes envers la clientèle par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Administration générale (1)

51 720

113 329

Grandes entreprises

1 897 739

1 425 239

Clientèle de détail

3 674 734

3 396 971

Total Dettes envers la clientèle

5 624 193

4 935 539

(1) Cette ligne reprend les montants présentés sur les lignes intitulées « Institutions non établissements de crédit » et « Administrations centrales » dans les annexes publiées au 3décembre 2013

 

Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au crédit agricole)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

10 733 509

304 915

202 241

68 950

10 462 318

Autres pays de l'UE

1 487 287

70 411

24 700

4 399

1 458 188

Autres pays d'Europe

2 288

 

 

 

2 288

Amérique du Nord

11 338

 

 

1

11 337

Amériques Centrale et du Sud

523

7

4

 

519

Afrique et Moyen Orient

7 783

 

 

 

7 783

Asie et Océanie (hors Japon)

2 038

 

 

 

2 038

Japon

 

 

 

 

0

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total (1) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

12 244 766

375 333

226 945

73 350

11 944 471

(1) Dont encours clientèle restructurés selon la nouvelle définition (cf. paragraphe sur les créances restructurés de la note 1.Principes et méthodes comptables) pour 89 29milliers d'euros

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

10 588 728

296 907

193 209

74 384

10 321 135

Autres pays de l'UE

1 602 855

72 123

27 238

3 480

1 572 137

Autres pays d'Europe

2 135

1

1

 

2 134

Amérique du Nord

14 200

 

 

 

14 200

Amériques Centrale et du Sud

535

20

11

 

524

Afrique et Moyen Orient

7 939

26

18

 

7 921

Asie et Océanie (hors Japon)

2 353

 

 

 

2 353

Japon

 

 

 

 

0

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total (1) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

12 218 745

369 077

220 477

77 864

11 920 404

(1) Dont encours clientèle sains restructurés pour 21.42milliers d'euros (cf. paragraphe sur les créances restructurés de la note 1.Principes et méthodes comptables 2013)

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

891 666

960 075

Autres pays de l'UE

173 996

269 849

Autres pays d'Europe

46

119

Amérique du Nord

66

32

Amériques Centrale et du Sud

832

21

Afrique et Moyen Orient

179

100

Asie et Océanie (hors Japon)

1

1

Japon

29

25

Total Engagements de financement

1 066 815

1 230 222

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

337 973

369 356

Autres pays de l'UE

228 881

211 352

Autres pays d'Europe

 

 

Amérique du Nord

283

38

Amériques Centrale et du Sud

2 961

 

Afrique et Moyen Orient

 

13

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

11 739

 

Total Engagements de garantie

581 837

580 759

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

France (y compris DOM-TOM)

4 509 900

4 117 648

Autres pays de l'UE

1 086 683

529 165

Autres pays d'Europe

3 069

11 724

Amérique du Nord

6 334

15 716

Amériques Centrale et du Sud

6 423

129 673

Afrique et Moyen Orient

9 617

127 573

Asie et Océanie (hors Japon)

417

3 746

Japon

1 751

294

Organismes supra-nationaux

 

 

Total Dettes envers la clientèle

5 624 194

4 935 539

 

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

 

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2014

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 9jours

> 9jours ≤ 180jours

> 18jours ≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

486 738

27 377

Instruments de dette

0

0

0

0

0

0

0

Administration générale (1)

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

446 214

12 552

1 536

84

460 386

148 388

300 295

Administration générale (1)

125 248

3 765

36

 

129 049

313

607

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

152 022

2 427

1 060

1

155 510

47 017

119 717

Clientèle de détail

168 944

6 360

440

83

175 827

101 058

179 971

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

446 214

12 552

1 536

84

460 386

635 126

327 672

(1) Cette ligne reprend les montants présentés sur les lignes intitulées « Institutions non établissements de crédit » et « Administrations centrales » dans les annexes publiées au 3décembre 2013

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2013

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 9jours

> 9jours ≤ 180jours

> 18jours ≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

462 396

26 597

Instruments de dette

0

0

0

0

0

0

0

Administration générale (1)

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

276 405

3 592

1 542

261

281 800

148 600

298 341

Administration générale (1)

85 361

240

 

 

85 601

22 905

1 178

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

95 261

1 262

1 473

 

97 996

54 328

135 592

Clientèle de détail

95 783

2 090

69

261

98 203

71 367

161 571

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

276 405

3 592

1 542

261

281 800

610 996

324 938

(1) Cette ligne reprend les montants présentés sur les lignes intitulées « Institutions non établissements de crédit » et « Administrations centrales » dans les annexes publiées au 3décembre 2013

 

3.2. Risque de marché

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché notamment :

 

- les taux d’intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

- les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise ;

- les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

 

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Retraité

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

148

0

4 081

4 229

2 674

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

148

 

4 081

4 229

2 674

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

148

0

4 081

4 229

2 674

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

125

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif

0

0

0

148

0

4 081

4 229

2 799

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Retraité

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

an

> an ≤ ans

> ans

an

> an ≤ ans

> ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

2 404

15 911

44 272

62 587

29 453

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

2 404

15 911

44 272

62 587

29 453

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

2 404

15 911

44 272

62 587

29 453

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

124

124

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif

0

0

0

2 404

15 911

44 396

62 711

29 453

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Retraité

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

an

> an ≤ ans

> ans

an

> an ≤ ans

> ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

99

1 973

7 858

9 930

5 867

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

99

1 973

7 858

9 930

5 867

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

323

180

0

503

241

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

259

180

 

439

241

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

64

 

 

64

 

Sous total

0

0

0

422

2 153

7 858

10 433

6 108

. Opérations de change à terme

 

 

 

249

 

 

249

34

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif

0

0

0

671

2 153

7 858

10 682

6 142

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Retraité

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

an

> an ≤ ans

> ans

an

> an ≤ ans

> ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

115

2 321

16 614

19 050

12 607

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

115

2 321

16 614

19 050

12 599

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

8

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

4

5

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

4

5

Autres instruments :

0

0

0

1 094

179

0

1 273

378

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

244

179

 

423

241

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

850

 

 

850

137

Sous total

0

0

0

1 209

2 500

16 614

20 327

12 990

. Opérations de change à terme

 

 

 

419

 

 

419

35

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif

0

0

0

1 628

2 500

16 614

20 746

13 025

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

1 804 532

2 184 518

. Futures

 

 

. FRA

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

1 800 514

2 180 158

. Options de taux

 

 

. Caps-floors-collars

4 018

4 360

. Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

9 550

0

. Opérations fermes de change

 

 

. Options de change

9 550

 

Autres instruments :

100 350

18 000

. Dérivés sur actions & indices boursiers

100 350

18 000

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

. Autres

 

 

Sous total

1 914 432

2 202 518

. Opérations de change à terme

131 126

181 914

Total Notionnels

2 045 558

2 384 432

 

Il s’agir essentiellement de swaps de couverture.

 

3.3. Risque de change

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

Contribution des différentes devises au bilan consolidé

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/201Retraité

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

15 349 769

15 350 247

15 113 229

15 113 442

Autres devises de l'UE

916

846

483

418

USD

24 817

24 420

40 971

40 836

JPY

3

 

 

 

Autres devises

2 345

2 337

2 683

2 670

Total bilan

15 377 850

15 377 850

15 157 366

15 157 366

 

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d’émission

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/201Retraité

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

EUR

0

45 911

0

0

45 916

0

Autres devises de l'UE

0

0

0

0

0

0

USD

0

0

0

0

0

0

JPY

0

0

0

0

0

0

Autres devises

0

0

0

0

0

0

Total (1)

0

45 911

0

0

45 916

0

(1) Total en principal, hors dettes rattachées non ventilables.

 

3.4. Risque de liquidité et de financement

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun ou de renouveler ses emprunts à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

 

Prêts et créances envers les établissements de crédit et la clientèle par durée restant à courir

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

387 221

249 497

360 836

285 554

 

1 283 108

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

751 360

1 220 756

3 652 950

6 484 849

43 814

12 153 729

   Total

1 138 581

1 470 253

4 013 786

6 770 403

43 814

13 436 837

Dépréciations

 

 

 

 

 

-300 295

   Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

13 136 542

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

589 308

329 745

322 043

194 063

1 632

1 436 791

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

766 158

1 303 857

3 787 855

6 200 368

23 779

12 082 017

   Total

1 355 466

1 633 602

4 109 898

6 394 431

25 411

13 518 808

Dépréciations

 

 

 

 

 

-298 341

   Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

13 220 467

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée restant à courir

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

mois

> mois

à ≤ an

> an

à ≤ ans

> ans

Indéterminé

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 417 891

1 239 838

2 724 185

1 425 657

 

6 807 571

Dettes envers la clientèle

4 118 955

595 569

844 569

65 101

 

5 624 194

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

5 536 846

1 835 407

3 568 754

1 490 758

0

12 431 765

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

mois

> mois

à ≤ an

> an

à ≤ ans

> ans

Indéterminé

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 416 356

1 811 948

2 520 735

1 517 735

 

7 266 774

Dettes envers la clientèle

3 625 368

447 064

793 740

69 367

 

4 935 539

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

5 041 724

2 259 012

3 314 475

1 587 102

0

12 202 313

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

mois

> mois

à ≤ an

> an

à ≤ ans

> ans

Indéterminé

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

892

817

5 937

 

 

7 646

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

41 685

255 948

57 683

105 084

 

460 400

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

42 577

256 765

63 620

105 084

0

468 046

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

892

45 019

 

 

45 911

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

0

892

45 019

0

0

45 911

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

mois

> mois

à ≤ an

> an

à ≤ ans

> ans

Indéterminé

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

1 406

1 545

7 066

 

 

10 017

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

161 887

219 799

77 490

145 402

 

604 578

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

163 293

221 344

84 556

145 402

0

614 595

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

892

20 016

25 008

 

45 916

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

0

892

20 016

25 008

0

45 916

 

Garanties financières en risque données par maturité attendue

 

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provision ou qui sont sous surveillance.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

mois

> mois

à ≤ an

> an

à ≤ ans

> ans

Indéterminé

Total

Garanties financières données

947

60

2 121

10 729

 

13 857

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

mois

> mois

à ≤ an

> an

à ≤ ans

> ans

Indéterminé

Total

Garanties financières données

1 489

330

690

6 175

 

8 684

 

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « Risque de marché ».

 

3.5. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d'intérêt et de change

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi

 

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise.

 

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

Couverture de juste valeur

 

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie

 

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise

 

Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devises étrangères.

 

Instruments dérivés de couverture

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur marché

Montant

Valeur marché

Montant

positive

négative

Notionnel

positive

négative

Notionnel

Couverture de juste valeur

148

35 818

1 205 486

1 558

11 628

1 400 028

Taux d'intérêt

148

35 818

1 150 682

1 433

11 628

1 314 398

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change (1)

 

 

54 804

125

 

85 630

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

4 081

26 893

328 445

1 241

17 825

414 776

Taux d'intérêt

4 081

26 769

308 770

1 241

17 825

414 776

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

124

19 675

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

 

 

7 333

Total Instruments dérivés de couverture

4 229

62 711

1 533 931

2 799

29 453

1 822 137

(1) Pour 2014, opérations clientèles parfaitement adossées, les valeurs de marché s'annulent.

 

3.6. Risques opérationnels

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un événement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

3.7. Gestion du capital et ratios règlementaires

 

L’amendement de la norme IAS 1 adopté par l’Union européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L’objectif de l’amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l’émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l’entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d’obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « conglomérats financiers », Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la Directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013 depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3 qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires au terme de la liquidité et du levier. Certaines dispositions s’appliquent de manière progressive jusqu’au 31 décembre 2017, de même pour l’exigence de coussins en capital.

 

Toutefois, le régulateur a maintenu les exigences de fonds propres au titre des niveaux plancher (l’exigence Bâle 3 ne pouvant être inférieure à 80 % de l’exigence Bâle 1).

 

Le niveau plancher a été supprimé cependant l’information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire et est prévu jusqu’à la fin de la période transitoire.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

 

- les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), détermines à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment de certains instruments de capital qui sont classés en AT1 et des immobilisations incorporelles ;

- les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1, constitué du Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1),

- les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans.

 

Pour être reconnus en Bâle 3, les instruments de fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion plus exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles Bâle 3, ils font l’objet d’une clause de « grand-père » qui s’étale sur 10 ans jusqu’à fin 2021 pour les éliminer des fonds propres de façon progressive.

 

Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier1 (AT1) et du Tier2. Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l’établissement n’est pas soumis à l’application de la « Directive conglomérat financier», sinon les valeurs de mise en équivalence des titres des entreprises d’assurances détenues dans le Groupe sont pondérées en risques.

 

Niveau des fonds propres prudentiels calculés conformément à la réglementation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET 1)

1 447 253

1 415 829

Fonds propres de catégorie 1 (Tier 1 = CET1 + AT1))

1 447 253

1 415 829

Fonds propres de catégorie 2 (Tier 2)

0

0

Valeur de mise en équivalence des titres des sociétés d'assurance

 

 

Total des fonds propres prudentiels

1 447 253

1 415 829

 

Avant toute exigence de coussin de capital, l’exigence minimale de CET1 est de 4 % en 2014, puis sera porté à 4,5 % les années suivantes. De même, l’exigence minimale de Tier 1 est de 5,5 % en 2014, puis sera porté à 6 % les années suivantes. Enfin, l’exigence minimale de fonds propres est de 8 %.

 

En 2014 comme en 2013 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a répondu aux exigences réglementaires.

 

4. Notes relatives au résultat

 

4.1. Produits et charges d'intérêts

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Sur opérations avec les établissements de crédit

1 198

3 465

Sur opérations internes au Crédit Agricole

41 768

40 513

Sur opérations avec la clientèle

387 961

402 940

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

6 185

5 501

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

11 787

12 149

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

8 901

7 831

Sur opérations de location-financement

504

559

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Produits d'intérêts (1) (2)

458 304

472 958

Sur opérations avec les établissements de crédit

-1 172

-1 960

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-133 949

-139 428

Sur opérations avec la clientèle

-55 611

-56 555

Sur dettes représentées par un titre

-10 085

-10 656

Sur dettes subordonnées

-2 289

-3 350

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-18 946

-20 640

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

-38

-16

Charges d'intérêts

-222 090

-232 605

(1) dont 12 19milliers d’euros sur créances dépréciées individuellement au 3décembre 201contre 11 52milliers d’euros au 3décembre 2013.

(2) dont 4 76milliers d’euros correspondant à des bonifications reçues de l’Etat au 3décembre 201contre 5 22milliers d’euros au 3décembre 2013.

 

4.2. Commissions nettes

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

3 045

-353

2 692

2 742

-213

2 529

Sur opérations internes au Crédit Agricole

19 386

-12 986

6 400

24 723

-10 720

14 003

Sur opérations avec la clientèle

46 085

-1 567

44 518

49 296

-1 667

47 629

Sur opérations sur titres

 

-148

-148

 

-59

-59

Sur opérations de change

240

 

240

241

 

241

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

464

 

464

18

 

18

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

101 463

-8 617

92 846

103 533

-7 790

95 743

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

3 288

-241

3 047

3 690

-207

3 483

Produits nets des commissions

173 971

-23 912

150 059

184 243

-20 656

163 587

 

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

-4 799

518

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option

-7

580

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

389

364

Résultat de la comptabilité de couverture

115

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-4 302

1 462

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

4 474

-4 458

16

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

4 064

 

4 064

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

410

-4 458

-4 048

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

33 719

-33 691

28

Variations de juste valeur des éléments couverts

26 760

-6 913

19 847

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

6 959

-26 778

-19 819

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

84

-13

71

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

84

-13

71

Total Résultat de la comptabilité de couverture

38 277

-38 162

115

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

429

-429

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

392

-37

355

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

37

-392

-355

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace (1)

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

28 198

-28 198

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

7 919

-20 279

-12 360

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

20 279

-7 919

12 360

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Total Résultat de la comptabilité de couverture

28 627

-28 627

0

 

4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dividendes reçus

14 994

3 157

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1)

16 133

7 570

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres)

-946

-1 091

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

 

59

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

30 181

9 695

(1) hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8

Il s'agit pour l'essentiel de plus-values nettes de cessions sur titres à revenu fixe et titres à revenu variable non titres de participation :

- CR Pyrénées Gascogne pour 7,millions d'euros

- Bankoa pour 3,millions d’euros

- Mercagentes pour 0.millions d’euros

- PG Gestion pour 3,millions d’euros

- PG Altitude pour million d’euros.

 

En 2014, les pertes sur les créances dépréciées durablement se décomposent comme suit

2014

SACAM FIA NET EUROPE

941

CA INNOVE

5

Total

946

 

En 2013, les pertes sur les créances dépréciées durablement se décomposent comme suit

2013

SACAM SANTEFFI

60

CA INNOVE

3

SNC COURCELLES

6

PORTIMMO

3

DIDODE INVESTISSEMENT déprécié durablement en 2012

61

SACAM INTERNATIONAL déprécié durablement en 2012

866

RUE DE LA BOETIE déprécié durablement en 2012

0

TOOKETS

90

TALDE

2

Total

1 091

 

4.5. Produits et charges nets des autres activités

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-1 185

-960

Autres produits (charges) nets (1)

12 525

14 158

Produits (charges) des autres activités

11 340

13 198

(1) dont :

6 36milliers d’euros concernant les revenus locatifs et de syndic de PG IMMO,

1 71milliers d’euros concernant les loyers perçus par la Caisse Régionale au titre de son patrimoine immobilier mis en location,

1 88milliers d’euros de reprise de provision ASP,

1 60milliers d’euros de produits générés par les activités de CAM Energie

 

4.6. Charges générales d’exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Charges de personnel

-136 069

-132 693

Impôts et taxes

-11 440

-11 071

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-73 559

-73 489

Charges générales d'exploitation

-221 068

-217 253

 

Honoraires des commissaires aux comptes

 

Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2014 est donnée ci-dessous :

 

(en milliers d'euros hors taxe)

2014

31/12/2013

E&Y

PWC

Autre

Total

Total

Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

141

197

12

350

305

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissariat aux comptes

3

132

 

135

49

Total Honoraires des commissaires aux comptes

144

329

12

485

354

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dotations aux amortissements

-8 945

-8 748

- immobilisations corporelles

-8 668

-8 502

- immobilisations incorporelles

-277

-246

Dotations aux dépréciations

170

-17

- immobilisations corporelles

 

 

- immobilisations incorporelles

170

-17

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

-8 775

-8 765

 

4.8. Cout du risque

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-87 482

-101 764

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

-78 593

-92 827

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

-12

-23

Engagements par signature

-3 409

-1 365

Risques et charges

-5 468

-7 549

Reprises de provisions et de dépréciations

64 539

68 051

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

56 807

60 107

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

64

 

Engagements par signature

1 814

1 693

Risques et charges

5 854

6 251

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-22 943

-33 713

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés (1)

-15 254

-1 736

Récupérations sur prêts et créances amortis

662

1 328

Décotes sur crédits restructurés

-320

-286

Pertes sur engagements par signature

-602

-66

Autres pertes

-238

-218

Autres produits

 

0

Coût du risque

-38 695

-34 691

(1) Dont abandon de créances au GIE Inès Bail pour – 13,millions d’euros.

 

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

190

565

Plus-values de cession

1043

838

Moins-values de cession

-853

-273

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Produits (charges) nets sur opérations de regroupement

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

190

565

 

4.10. Impôts

 

Charge d’impôt :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Charge d'impôt courant

-40 406

-60 060

Charge d'impôt différé

1 411

-673

Charge d'impôt de la période

-38 995

-60 733

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté

 

Au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

155 144

-38,00 %

-58 955

Effet des différences permanentes

 

4,56 %

7 067

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

-0,25 %

-391

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

8,56 %

13 283

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

 

Effet des autres éléments

 

0,00 %

0

Taux et charge effectifs d'impôt

 

-25,14 %

-38 996

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2014.

 

Au 31 décembre 2013

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

168 151

-38,00 %

-63 897

Effet des différences permanentes

 

0,00 %

-6

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

-0,72 %

-1 204

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

2,80 %

4 704

Effet de l'imposition à taux réduit

 

-0,20 %

-330

Effet des autres éléments

 

0,00 %

 

Taux et charge effectifs d'impôt

 

-36,12 %

-60 733

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2013.

 

4.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

0

0

Ecart de réévaluation de la période

 

 

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

7 511

8 144

Ecart de réévaluation de la période

22 994

19 976

Transfert en résultat

-15 483

-11 832

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

-7 453

7 195

Ecart de réévaluation de la période

-7 453

7 195

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

0

0

Ecart de réévaluation de la période

 

 

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entités mises en équivalence

1 178

-5 516

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

1 236

9 823

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en résultat

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

-3 424

-153

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entités mises en équivalence

1 179

53

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables en résultat

-2 245

-100

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

-1 009

9 723

Dont part Groupe

-755

9324

Dont participations ne donnant pas le contrôle

-254

399

 

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Variation

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

31 787

-8 993

22 794

22 158

7 511

-1 388

6 123

6 377

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

-15 220

5 240

-9 980

-9 978

-7 453

2 566

-4 887

-4 887

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entités mises en équivalence

16 567

-3 753

12 814

12 180

58

1 178

1 236

1 490

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

16 567

-3 753

12 814

12 180

58

1 178

1 236

1 490

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

-1 416

489

-927

-827

-3 424

1 179

-2 245

-2 245

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entités mises en équivalence

-1 416

489

-927

-827

-3 424

1 179

-2 245

-2 245

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables en résultat

-1 416

489

-927

-827

-3 424

1 179

-2 245

-2 245

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

15 151

-3 264

11 887

11 353

-3 366

2 357

-1 009

-755

 

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt (suite)

 

(en milliers d'euros)

Variation

31/12/2014

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

7 511

-1 388

6 123

6 377

39 298

-10 381

28 917

28 535

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

-7 453

2 566

-4 887

-4 887

-22 673

7 806

-14 867

-14 867

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entités mises en équivalence

58

1 178

1 236

1 490

16 625

-2 575

14 050

13 668

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

58

1 178

1 236

1 490

16 625

-2 575

14 050

13 668

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

-3 424

1 179

-2 245

-2 245

-4 840

1 668

-3 172

-3 172

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entités mises en équivalence

-3 424

1 179

-2 245

-2 245

-4 840

1 668

-3 172

-3 172

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables en résultat

-3 424

1 179

-2 245

-2 245

-4 840

1 668

-3 172

-3 172

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-3 366

2 357

-1 009

-755

11 785

-907

10 878

10 496

 

5. Informations sectorielles

 

Définition des secteurs opérationnels

 

Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d’activité suivants :

 

- Banque de proximité en France

- Gestion pour compte propre et divers

- Banque de détail à l’étranger

- Services financiers spécialisés

- Gestion d’actifs, assurance et banque privée

- Banque de financement et d’investissement

 

Le métier principal du Groupe Pyrénées Gascogne est la banque de proximité.

Le tableau en 5.1 ventile le résultat au 31/12/2014 en fonction de ces différents secteurs.

 

Présentation par zone géographique

 

Le Groupe Pyrénées Gascogne intervient sur deux zones géographiques, la France et l’Espagne.

Le tableau en 5.2 répartit le résultat au 31/12/2014 en fonction de ces deux zones géographiques.

 

5.1. Information par secteur opérationnel

 

Les transactions entre les secteurs opérationnels sont conclues à des conditions de marché.

Les actifs sectoriels sont déterminés à partir des éléments comptables composant le bilan de chaque secteur opérationnel.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Banque de proximité en France

Banque de détail à l'étranger

Secteur opérationnel 3

Total

Produit net bancaire

380 951

42 541

 

423 492

Charges d'exploitation

-201 222

-28 621

 

-229 843

Résultat brut d'exploitation

179 729

13 920

0

193 649

Coût du risque

-33 743

-4 952

 

-38 695

Résultat d'exploitation

145 986

8 968

0

154 954

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

190

 

 

190

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

0

Résultat avant impôt

146 176

8 968

0

155 144

Impôts sur les bénéfices

-36 873

-2 122

 

-38 995

Gains ou pertes nets des activités arrêtées

 

 

 

0

Résultat net de l'exercice

109 303

6 846

0

116 149

Participations ne donnant pas le contrôle

 

303

 

 

Résultat net part du Groupe

109 303

6 543

0

116 149

Actifs sectoriels

 

 

 

0

- dont Parts dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

- dont écarts d'acquisition liés aux opérations de la période

 

 

 

0

Total actif

 

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Banque de proximité en France

Banque de détail à l'étranger

Secteur opérationnel 3

Total

Produit net bancaire

388 427

39 868

 

428 295

Charges d'exploitation

-198 238

-27 780

 

-226 018

Résultat brut d'exploitation

190 189

12 088

0

202 277

Coût du risque

-30 781

-3 910

 

-34 691

Résultat d'exploitation

159 408

8 178

0

167 586

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

565

 

 

565

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

0

Résultat avant impôt

159 973

8 178

0

168 151

Impôts sur les bénéfices

-58 625

-2 108

 

-60 733

Gains ou pertes nets des activités arrêtées

 

 

 

0

Résultat net de l'exercice

101 348

6 070

0

107 418

Participations ne donnant pas le contrôle

 

449

 

449

Résultat net part du Groupe

101 348

5 621

0

106 969

Actifs sectoriels

 

 

 

0

- dont Parts dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

- dont écarts d'acquisition liés aux opérations de la période

 

 

 

0

Total actif

 

 

 

 

 

5.2. Information sectorielle par zone géographique

 

5.2.a Analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels.

 

Elle repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

France

Espagne

Total

Produit net bancaire

380 951

42 541

423 492

Charges de fonctionnement

-201 222

-28 621

-229 843

Résultat brut d'exploitation

179 729

13 920

193 649

Coût du risque

-33 743

-4 952

-38 695

Résultat d'exploitation

145 986

8 968

154 954

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

190

 

190

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

0

Résultat avant impôt

146 176

8 968

155 144

Impôts sur les bénéfices

-36 873

-2 122

-38 995

Gains ou pertes nets des activités arrêtées

 

 

0

Résultat net de l'exercice

109 303

6 846

116 149

Participations ne donnant pas le contrôle

 

303

303

Résultat net part du Groupe

109 303

6 543

115 846

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

France

Espagne

Total

Produit net bancaire

388 427

39 868

428 295

Charges de fonctionnement

-198 238

-27 780

-226 018

Résultat brut d'exploitation

190 189

12 088

202 277

Coût du risque

-30 781

-3 910

-34 691

Résultat d'exploitation

159 408

8 178

167 586

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

565

 

565

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

0

Résultat avant impôt

159 973

8 178

168 151

Impôts sur les bénéfices

-58 625

-2 108

-60 733

Gains ou pertes nets des activités arrêtées

 

 

0

Résultat net de l'exercice

101 348

6 070

107 418

Participations ne donnant pas le contrôle

 

449

449

Résultat net part du Groupe

101 348

5 621

106 969

 

6. Notes relatives au bilan

 

6.1. Caisse, banques centrales

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

47 868

 

45 651

 

Banques centrales

102 553

106 302

73 398

164 288

Valeur au bilan

150 421

106 302

119 049

164 288

 

6.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

10 681

6 154

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

1 989

2 037

Valeur au bilan

12 670

8 191

Dont Titres prêtés

 

0

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Instruments de capitaux propres

0

0

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Titres de dettes

0

0

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Prêts et avances

0

0

- Créances sur la clientèle

 

 

- Créances sur les établissements de crédit

 

 

- Titres reçus en pension livrée

 

 

- Valeurs reçues en pension

 

 

Instruments dérivés

10 681

6 154

Valeur au bilan

10 681

6 154

 

Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Instruments de capitaux propres

 

 

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Titres de dettes

1 989

2 037

- Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

1 989

2 037

Prêts et avances

 

 

- Créances sur la clientèle

 

 

- Créances sur les établissements de crédit

 

 

- Titres reçus en pension livrée

0

0

- Valeurs reçues en pension

 

 

Valeur au bilan

1 989

2 037

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

20 746

13 025

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

20 746

13 025

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

20 746

13 025

Valeur au bilan

20 746

13 025

 

Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt

 

6.3. Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêt et de change.

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur comptable

Gains latents

Pertes latentes

Valeur comptable

Gains latents

Pertes latentes

Effets publics et valeurs assimilées

78 362

2 154

-293

38 643

1 056

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

530 166

21 503

-2 535

328 835

13 858

-2 088

Actions et autres titres à revenu variable

93 123

11 531

-258

132 241

13 962

-166

Titres de participation non consolidés (2)

553 920

15 474

-8 277

535 821

11 492

-6 326

Total des titres disponibles à la vente

1 255 571

50 662

-11 363

1 035 540

40 368

-8 580

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Total des créances disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

1 255 571

50 662

-11 363

1 035 540

40 368

-8 580

Impôts

 

-11 276

893

 

-9 648

654

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (net d'impôts)

 

39 386

-10 470

 

30 720

-7 926

(1) dont – 15 66milliers d’euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Etablissements de crédit

 

 

Titres de dettes

0

0

- Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Prêts et avances

63 726

136 075

- Comptes et prêts

 

 

dont comptes ordinaires débiteurs sains

19 766

32 329

dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

- Valeurs reçues en pension

428

 

- Titres reçus en pension livrée

26 236

651

- Prêts subordonnés

647

 

- Autres prêts et créances

 

 

Valeur brute

91 037

136 726

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit

91 037

136 726

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Titres de dettes

110

110

- Titres non cotés sur un marché actif

110

110

Prêts et avances

1 191 961

1 299 955

- Comptes ordinaires

51 091

13 318

- Comptes et avances à terme

1 140 870

1 286 637

- Prêts subordonnés

 

 

Valeur brute

1 192 071

1 300 065

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole

1 192 071

1 300 065

Valeur au bilan

1 283 108

1 436 791

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Opérations avec la clientèle

 

 

Titres de dettes

2 314

2 315

- Titres non cotés sur un marché actif

2 314

2 315

Prêts et avances

12 138 814

12 062 794

- Créances commerciales

78 603

68 208

- Autres concours à la clientèle

11 933 964

11 825 185

- Titres reçus en pension livrée

 

 

- Prêts subordonnés

 

13 232

- Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

- Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

- Avances en comptes courants d'associés

74 331

106 969

- Comptes ordinaires débiteurs

51 916

49 200

Valeur brute

12 141 128

12 065 109

Dépréciations

-300 295

-298 341

Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle

11 840 833

11 766 768

Opérations de location financement

 

 

Location-financement immobilier

8 361

12 043

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

4 240

4 865

Valeur brute

12 601

16 908

Dépréciations

 

 

Valeur nette des opérations de location financement

12 601

16 908

Valeur au bilan

11 853 434

11 783 676

 

6.6. Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue

 

La Caisse Régionale n’est plus concernée par des opérations relatives à des actifs transférés non décomptabilisés.

L’opération de titrisation de crédits hypothécaires accordés par Bankoa qui s’élevait à 382,6 millions d’euros au 31 décembre 2012 a été remplacée en 2013 par une émission de Covered Bonds.

 

Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2014

 

La Caisse Régionale n’est pas concernée par des opérations relatives à des actifs transférés décomptabilisés.

 

6.7. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2014

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

298 341

 

87 262

-85 308

 

 

300 295

dont dépréciations collectives

77 864

 

2 713

-7 227

 

 

73 350

Opérations de location financement

0

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

0

 

 

 

 

 

0

Actifs disponibles à la vente

26 597

 

945

 

 

-165

27 377

Autres actifs financiers

127

 

12

-51

 

 

88

Total Dépréciations des actifs financiers

325 065

0

88 219

-85 359

0

-165

327 760

 

Les variations les plus significatives concernent les dotations/reprises :

 

- sur les crédits de trésorerie : reprise nette de 1,8 millions d’euros

- sur les crédits à l’équipement : dotation nette de 3,1 millions d’euros

- sur les crédits à l’habitat : dotation nette de 8,8 millions d’euros

 

Une reprise nette de 4,5 millions d’euros a été comptabilisée au titre de la provision collective (CR Pyrénées Gascogne essentiellement).

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2013

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

270 788

369

101 599

-79 543

 

5 128

298 341

dont dépréciations collectives

81 538

 

6 910

-10 584

 

 

77 864

Opérations de location financement

0

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

0

Actifs disponibles à la vente

26 927

 

1 092

 

 

-1 422

26 597

Autres actifs financiers

104

 

23

 

 

 

127

Total Dépréciations des actifs financiers

297 819

369

102 714

-79 543

0

3 706

325 065

 

6.8. Exposition au risque souverain

 

Expositions significatives au risque souverain

 

Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement

 

L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture.

 

Activité bancaire

 

31/12/2014

(en milliers d'euros)

Expositions nettes Activité bancaire nettes de dépréciations

Total activité banque

Brut de couvertures

Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente (2)

Total Activité Banque Net de couverture

Dont portefeuille bancaire

Dont portefeuille de négociation (hors dérivés)

Actifs à la juste valeur par résultat

Actifs financiers disponibles à la vente

Prêts et créances (1)

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

Allemagne

 

 

 

 

 

 

 

 

Belgique

 

16 719

 

9 784

 

 

 

26 503

Espagne

 

11 377

 

75 033

 

 

 

86 410

Etats Unis

 

 

 

 

 

 

 

 

France

 

18 715

 

19 497

 

 

-544

37 668

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

0

46 811

0

104 314

0

0

-544

150 581

(1) Hors créances d’impôts différés

(2) Pas de couverture sur les actifs détenus jusqu’à l’échéance et sur le trading

 

31/12/2013

(en milliers d'euros)

Expositions nettes Activité bancaire nettes de dépréciations

Total activité banque

Brut de couvertures

Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente (2)

Total Activité Banque Net de couverture

Dont portefeuille bancaire

Dont portefeuille de négociation (hors dérivés)

Actifs à la juste valeur par résultat

Actifs financiers disponibles à la vente

Prêts et créances * (1)

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

Allemagne

 

 

 

 

 

 

 

 

Belgique

 

5 676

 

9 749

 

 

-23

15 402

Espagne

 

28 169

 

72 162

 

 

 

100 331

Etats Unis

 

 

 

 

 

 

 

 

France

 

4 798

 

19 593

 

 

-54

24 337

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

0

38 643

0

101 504

0

0

-77

140 070

(1) Hors créances d’impôts différés

(2) Pas de couverture sur les actifs détenus jusqu’à l’échéance et sur le trading

 

Dettes souveraines sur les pays sous surveillance – activité bancaire – variations

 

Variation des expositions brutes de couverture

(en milliers d'euros)

Solde au 3décembre 2013

Variation de juste valeur

Recyclage des réserves AFS

Créances rattachées

Tombées d'échéance

Cessions nettes de reprises de provisions

Acquisitions

Solde au 3décembre 2014

Espagne

72 162

 

 

 

 

 

2 871

75 033

France

19 593

 

 

32

 

-128

 

19 497

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

91 755

0

0

32

0

-128

2 871

94 530

Espagne

28 169

1 892

-1 595

243

 

-27 407

10 075

11 377

France

4 798

13

617

33

 

 

13 254

18 715

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers disponibles à la vente

32 967

1 905

-978

276

0

-27 407

23 329

30 092

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

0

France

 

 

 

 

 

 

 

0

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Prêts et créances

0

0

0

0

0

0

0

0

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

0

France

 

 

 

 

 

 

 

0

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Portefeuille de négociation (hors dérivés)

0

0

0

0

0

0

0

0

Total Activité Banque

124 722

1 905

-978

308

0

-27 535

26 200

124 622

 

Variation des expositions brutes de couverture

(en milliers d'euros)

Solde au 3décembre 2012

Variation de juste valeur

Recyclage des réserves AFS

Créances rattachées

Tombées d'échéance

Cessions nettes de reprises de provisions

Acquisitions

Solde au 3décembre 201Retraité

Espagne

69 401

 

 

 

 

 

2 761

72 162

France

5 184

 

 

109

 

 

14 300

19 593

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

74 585

0

0

109

0

0

17 061

91 755

Espagne

21 979

2 310

 

 

 

 

3 880

28 169

France

 

64

 

27

 

 

4 707

4 798

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers disponibles à la vente

21 979

2 374

0

27

0

0

8 587

32 967

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

0

France

 

 

 

 

 

 

 

0

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Prêts et créances

0

0

0

0

0

0

0

0

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

0

France

 

 

 

 

 

 

 

0

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Portefeuille de négociation (hors dérivés)

0

0

0

0

0

0

0

0

Total Activité Banque

96 564

2 374

0

136

0

0

25 648

124 722

 

6.9. Dettes envers les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

25 240

37 272

dont comptes ordinaires créditeurs

5 656

4 361

dont comptes et emprunts au jour le jour

85

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

25 240

37 272

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

4 254

1

Comptes et avances à terme

6 778 077

7 229 501

Total

6 782 331

7 229 502

Valeur au bilan

6 807 571

7 266 774

 

Dettes envers la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires créditeurs

3 035 670

2 962 242

Comptes d'épargne à régime spécial

113 440

33 165

Autres dettes envers la clientèle

2 361 181

1 855 168

Titres donnés en pension livrée

113 903

84 964

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Valeur au bilan

5 624 194

4 935 539

 

6.10. Actifs financiers détenus jusqu'à l’échéance

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Effets publics et valeurs assimilées

104 314

101 504

Obligations et autres titres à revenu fixe

297 410

271 033

Total

401 724

372 537

Dépréciations

 

 

Valeur au bilan

401 724

372 537

 

6.11. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

7 646

10 017

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

460 400

604 578

Emprunts obligataires

 

40 000

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Valeur au bilan

468 046

654 595

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

45 911

45 916

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

Valeur au bilan

45 911

45 916

 

L'activité de toute banque est de faire évoluer continuellement le volume et la nature de ses passifs en regard de l'évolution de ses emplois.

Les dettes subordonnées entrent donc dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l'ensemble des activités de la Caisse Régionale.

En 2014, la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a émis aucun titre.

Il n’existe pas de clauses restrictives qui pourraient conduire à une exigibilité immédiate de la dette dans le cas où elles ne seraient pas respectées.

 

6.12. Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers

 

6.12.a Compensation - actifs financiers

 

31/12/2014

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants net des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c) = (a) - (b)

(d)

(e) = (c) - (d)

Dérivés

14 910

 

14 910

5 187

 

9 723

Prises en pension de titres

26 664

 

26 664

 

 

26 664

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

41 574

0

41 574

5 187

0

36 387

 

31/12/2013

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants net des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c) = (a) - (b)

(d)

(e) = (c) - (d)

Dérivés

8 949

 

8 949

2 475

 

6 474

Prises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

8 949

0

8 949

2 475

0

6 474

 

6.12.b Compensation – passifs financiers

 

31/12/2014

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants net des passifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c) = (a) - (b)

(d)

(e) = (c) - (d)

Dérivés

83 457

 

83 457

5 187

 

78 270

Mises en pension de titres

113 903

 

113 903

 

 

113 903

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à compensation

197 360

0

197 360

5 187

0

192 173

 

31/12/2013

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants net des passifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c) = (a) - (b)

(d)

(e) = (c) - (d)

Dérivés

42 336

 

42 336

2 475

 

39 861

Mises en pension de titres

84 964

 

84 964

 

 

84 964

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à compensation

127 300

0

127 300

2 475

0

124 825

 

6.13. Actifs et passifs d’impôts courants et différés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Impôts courants

65 328

1 687

Impôts différés

18 571

8 227

Total Actifs d'impôts courants et différés

83 899

9 914

Impôts courants

59 093

12 087

Impôts différés

3 801

13 067

Total Passifs d'impôts courants et différés

62 894

25 154

 

Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

6 856

2 534

40 107

51 529

Charges à payer non déductibles

1 386

 

1 226

0

Provisions pour risques et charges non déductibles

0

2 534

38 881

0

Autres différences temporaires

5 470

 

(1)

51 529

Impôts différés / Réserves latentes

9 034

6 651

5 293

1 645

Actifs disponibles à la vente

0

6 651

0

1 645

Couvertures de Flux de Trésorerie

7 806

 

5 240

 

Gains et pertes / Ecarts actuariels

1 228

 

53

 

Effet des compensations

-5 384

-5 384

-42 636

-40 107

Impôts différés / Résultat

8 065

 

5 463

 

Total Impôts différés

18 571

3 801

8 227

13 067

(1) La part d'impôts différés relative aux déficits reportables pour 201est nulle comme pour 2013.

 

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

 

6.14. Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Autres actifs

127 845

123 374

Comptes de stocks et emplois divers

6 762

7 416

Gestion collective des titres Livret développement durable

 

 

Débiteurs divers

119 022

115 352

Comptes de règlements

2 061

606

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

75 708

156 958

Comptes d'encaissement et de transfert (1)

22 787

99 680

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits à recevoir

47 723

51 526

Charges constatées d'avance

1 098

866

Autres comptes de régularisation

4 100

4 886

Valeur au bilan

203 553

280 332

(1) La variation à la baisse provient essentiellement des comptes de correspondants sur virements interbancaires (- 6millions d'euros) et sur prélèvements interbancaires (- 1millions d'euros).

 

Comptes de régularisation et passifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Autres passifs (1)

75 170

84 228

Comptes de règlements

177

198

Créditeurs divers

72 325

78 677

Versement restant à effectuer sur titres

2 668

5 353

Autres passifs d'assurance

 

 

Autres

 

 

Comptes de régularisation

148 147

165 739

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

3 796

9 931

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits constatés d’avance

66 706

69 538

Charges à payer

66 318

64 810

Autres comptes de régularisation

11 327

21 460

Valeur au bilan

223 317

249 967

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées

(2) Les montants sont indiqués en net

 

6.15. Co-entreprises et entreprises associées

 

Aucune entité du Groupe Pyrénées Gascogne ne détient d’intérêts dans des co-entreprises ou entreprises associées.

 

6.16. Immeubles de placement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Retraité

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde

31/12/2014

Valeur brute

22 122

 

1 619

-88

 

 

23 653

Amortissements et dépréciations

-7 859

 

-1 185

 

 

 

-9 044

Valeur au bilan (1)

14 263

0

434

-88

0

0

14 609

(1) Y compris Immeubles de placement donnés en location simple

 

(en milliers d'euros)

01/01/2013

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2013

Valeur brute

19 346

 

3 087

-311

 

 

22 122

Amortissements et dépréciations

-6 899

 

-1 097

137

 

 

-7 859

Valeur au bilan (1)

12 447

0

1 990

-174

0

0

14 263

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple

 

6.17. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Retraité

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2014

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

189 002

 

13 808

-6 234

 

 

196 576

Amortissements et dépréciations (1)

-107 032

 

-8 668

282

 

 

-115 418

Valeur au bilan

81 970

0

5 140

-5 952

0

0

81 158

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

10 237

 

1 258

-1 853

 

1 554

11 196

Amortissements et dépréciations

-3 418

 

-276

641

 

 

-3 053

Valeur au bilan

6 819

0

982

-1 212

0

1 554

8 143

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple

 

(en milliers d'euros)

01/01/2013

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2013

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

182 699

 

15 364

-9 061

 

 

189 002

Amortissements et dépréciations (1)

-100 036

 

-8 502

1 506

 

 

-107 032

Valeur au bilan

82 663

0

6 862

-7 555

0

0

81 970

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

10 144

 

368

-275

 

 

10 237

Amortissements et dépréciations

-3 159

 

-263

4

 

 

-3 418

Valeur au bilan

6 985

0

105

-271

0

0

6 819

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple

 

6.18. Provisions

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2014

Risques sur les produits épargne logement

6 656

 

4 226

 

-232

 

 

10 650

Risques d’exécution des engagements par signature

7 343

 

3 409

 

-1 814

 

2 097

11 035

Risques opérationnels

6 238

 

222

-12

-1 880

 

 

4 568

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

1 659

 

212

 

-23

 

3 413

5 261

Litiges divers

6 874

 

5 182

-468

-5 414

 

 

6 174

Participations

0

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

0

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

10 157

 

2 292

-2 541

-512

 

-2 097

7 299

Total

38 927

0

15 543

-3 021

-9 875

0

3 413

44 987

(1) Dont 3.68milliers d’euros au titre des avantages postérieurs à l’emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.dont 1.37milliers d’euros au titre de la provision pour médaille du travail

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2013

Risques sur les produits épargne logement

5 013

 

2 890

 

-1 247

 

 

6 656

Risques d’exécution des engagements par signature

13 752

 

1 365

-952

-1 694

 

-5 128

7 343

Risques opérationnels

9 008

 

 

-133

-2 637

 

 

6 238

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

1 473

 

100

-5

-26

 

117

1 659

Litiges divers

6 114

 

6 563

-230

-5 564

 

-9

6 874

Participations

0

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

0

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

9 465

 

4 169

-2 904

-573

 

 

10 157

Total

44 825

0

15 087

-4 224

-11 741

0

-5 020

38 927

(1) Dont 29milliers d’euros au titre des avantages postérieurs à l’emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1.24milliers d’euros au titre de la provision pour médaille du travail

 

Outre les provisions pour engagements sociaux, les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle, observation étant faite que cette politique est prudente eu égard à l’observation des résultats des contentieux. Le solde de cette provision est de 6.174 milliers d’euros.

 

Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole.

 

Provision épargne-logement :

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-12 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

402 929

222 258

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

447 658

436 750

Ancienneté de plus de 10 ans

525 084

585 224

Total plans d'épargne-logement

1 375 671

1 244 232

Total comptes épargne-logement

198 273

217 238

Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 573 944

1 461 470

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Les encours de collecte, hors prime de l’Etat sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2014 pour les données au 31 décembre 2014 et à fin novembre 2013 pour les données au 31 décembre 2013 ;

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Retraité

Plans d'épargne-logement :

8 659

11 320

Comptes épargne-logement :

34 232

41 743

Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

42 891

53 063

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Retraité

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

2 813

71

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 837

1 244

Ancienneté de plus de 10 ans

6 000

5 342

Total plans d'épargne-logement

10 650

6 657

Total comptes épargne-logement

 

0

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

10 650

6 657

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Retraité

Dotations

Reprises

31/12/2014

Plans d'épargne-logement :

6 657

4 226

-233

10 650

Comptes épargne-logement :

 

 

 

0

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

6 657

4 226

-233

10 650

 

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

6.19. Capitaux propres

 

# Composition du capital de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au 31 décembre 2014

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L.231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01/01/2014

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2014

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

0

0

0

0

0

0

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

2 090 147

0

0

2 090 147

36%

0

Dont part du Public

622 566

 

 

622 566

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 467 581

 

 

1 467 581

 

 

Parts sociales

3 779 966

0

0

3 779 966

64%

0

Dont Caisses Locales

3 779 936

 

 

3 779 936

 

 

Dont administrateurs de la CR

29

 

 

29

 

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

 

 

Total

5 870 113

0

0

5 870 113

100 %

0

 

La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 58 701 milliers d’euros

 

# Résultat par action

 

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

En milliers d'euros

Prévu 2015

2014

2013

2012

Rémunération des parts sociales

643

930

1 051

1 134

Rémunération des CCA détenus par Crédit Agricole S.A.

7 294

6 986

6 560

6 765

Rémunération des CCA des autres souscripteurs

3 094

2 963

2 783

2 870

 

Ces intérêts ouvrent droit au bénéfice de l’abattement sur les revenus des valeurs mobilières prévu à l’article 158.3 du Code Général des Impôts.

 

# Affectation du résultat et fixation du dividende 2014

 

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2014 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale de la Caisse Régionale du 24 mars 2015.

 

Le texte de la résolution est le suivant :

 

Projet de résolution.— Affectation du bénéfice de l’exercice 2014 de la Caisse Régionale

L’Assemblée Générale, conformément à l’article 40 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2014 de la Caisse Régionale qui s’élève à 97 172 582,38 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d’Administration, de la manière suivante :

 

- 642 589,12 € au titre de la rémunération des parts sociales,

l'intérêt se montant à 1,70% net du nominal des parts rémunérées;

- 7 293 877,57 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés,

émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A., soit 4,97 € par CCA, le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001;

- 3 094 153,02 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires, soit 4,97 € par CCA ;

- 64 606 468,31 € au titre de la réserve légale, soit les 3/4 du solde disponible;

- 21 535 489,43 € au titre des réserves facultatives, soit le 1/4 disponible.

 

6.20. Participations ne donnant pas le contrôle

 

Informations sur l’étendue des intérêts détenus par les participations ne donnant pas le contrôle significatives

 

Néant.

 

6.21. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l’absence de maturité définie.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

mois

> mois

à ≤ an

> an

à ≤ ans

> ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

150 421

 

 

 

 

150 421

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

2 163

497

2 153

7 858

 

12 671

Instruments dérivés de couverture

148

 

 

4 081

 

4 229

Actifs financiers disponibles à la vente

2 040

5 764

152 016

419 999

675 755

1 255 574

Prêts et créances sur les établissements de crédit

387 209

249 497

360 836

285 554

 

1 283 096

Prêts et créances sur la clientèle

655 011

1 193 845

3 595 956

6 365 379

43 245

11 853 436

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

25 331

25 331

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6 488

39 315

153 265

202 655

 

401 723

Total Actifs financiers par échéance

1 203 480

1 488 918

4 264 226

7 285 526

744 331

14 986 481

Banques centrales

106 302

 

 

 

 

106 302

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

1 123

505

2 504

16 614

 

20 746

Instruments dérivés de couverture

76

2 328

15 911

44 273

124

62 712

Dettes envers les établissements de crédit

1 417 891

1 239 837

2 724 185

1 425 657

 

6 807 570

Dettes envers la clientèle

4 118 955

595 569

844 569

65 101

 

5 624 194

Dettes représentées par un titre

42 577

256 765

63 620

105 084

 

468 046

Dettes subordonnées

 

892

45 019

 

 

45 911

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

0

Total Passifs financiers par échéance

5 686 924

2 095 896

3 695 808

1 656 729

124

13 135 481

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

mois

> mois

à ≤ an

> an

à ≤ ans

> ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

119 049

 

 

 

 

119 049

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

113

142

3 961

3 975

 

8 191

Instruments dérivés de couverture

9

254

38

2 373

125

2 799

Actifs financiers disponibles à la vente

3 655

379

53 054

234 035

744 417

1 035 540

Prêts et créances sur les établissements de crédit

589 308

329 745

322 043

194 063

1 632

1 436 791

Prêts et créances sur la clientèle

679 450

1 276 111

3 699 466

6 105 239

23 410

11 783 676

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

5 485

5 485

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

11 404

20 749

117 366

223 018

 

372 537

Total Actifs financiers par échéance

1 402 988

1 627 380

4 195 928

 

775 069

14 764 068

Banques centrales

 

 

164 288

 

 

164 288

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

256

305

2 192

10 272

 

13 025

Instruments dérivés de couverture

1 030

3 469

10 484

14 470

 

29 453

Dettes envers les établissements de crédit

1 416 358

1 811 948

2 520 733

1 517 735

 

7 266 774

Dettes envers la clientèle

3 625 368

447 064

793 740

69 367

 

4 935 539

Dettes représentées par un titre

163 284

221 353

84 556

145 402

 

614 595

Dettes subordonnées

 

892

20 016

25 008

 

45 916

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

0

Total Passifs financiers par échéance

5 206 296

2 485 031

3 596 009

 

0

13 069 590

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

7.1. Détail des charges de personnel

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Salaires et traitements (1)

75 351

73 776

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

6 977

6 795

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

1 429

1 779

Autres charges sociales

25 465

25 165

Intéressement et participation

13 607

13 121

Impôts et taxes sur rémunération

13 240

12 057

Total Charges de personnel

136 069

132 693

(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 82milliers d’euros au 3décembre 201contre 1.27milliers d’euros au 3décembre 2013.

Dont médailles du travail pour 9milliers d’euros au 3décembre 201contre 12milliers d’euros au 3décembre 2013.

 

7.2. Effectif fin de période

 

Effectifs

31/12/2014

31/12/2013

France

1 759

1 753

Etranger

279

279

Total

2 038

2 032

 

7.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

(en milliers d'euros)

Euro zone

Toutes zones

31/12/2014

31/12/2013

Variation dette actuarielle

 

 

Dette actuarielle au 31/12/N-1 

22 534

26 585

Ecart de change

1 384

 

Coût des services rendus sur l'exercice

 

1 528

Coût financier

612

552

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

-5 425

Variation de périmètre

23

-16

Prestations versées (obligatoire)

-1 221

-1 356

Taxes, charges administratives et primes

 

 

(Gains) / pertes actuariels * liés aux hypothèses démographiques

1 066

-180

(Gains) / pertes actuariels liés aux hypothèses financières

2 262

353

Autres

 

493

Dette actuarielle au 31/12/N

26 660

22 534

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Détail de la charge comptabilisée au résultat

 

 

Coût des services

1 384

1 528

Charge / produit d'intérêt net

 

18

Impact en compte de résultat au 31/12/N

1 384

1 546

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Détail des gains et pertes comptabilisés en autres éléments du résultat global non recyclables

 

 

Réévaluation du passif (de l'actif) net

 

 

Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en autres éléments du résultat global non recyclables au 31/12/N-1

1415

1246

Ecart de change

 

 

Gains/(pertes) actuariels sur l'actif

97

-20

Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses démographiques (1)

1 066

-180

Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses financières (1)

2 262

369

Ajustement de la limitation d'actifs

 

 

Autres

 

 

Total des éléments reconnus immédiatement en autres éléments du résultat global au 31/12/N

4 840

1 415

(1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Variation de juste valeur des actifs

 

 

Juste valeur des actifs au 31/12/N-1

22 237

26 638

Ecart de change

 

 

Intérêt sur l'actif (produit)

 

534

Gains / (pertes) actuariels

599

20

Cotisations payées par l'employeur

-97

1 948

Cotisations payées par les employés

1 432

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

 

-5 425

Taxes, charges administratives et primes

23

-16

Prestations payées par le fonds

-1 221

-1 356

Autres

 

-106

Juste valeur des actifs au 31/12/N

22 973

22 237

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Position nette

 

 

Dette actuarielle fin de période

26 660

22 534

Impact de la limitation d'actifs

 

 

Juste valeur des actifs fin de période

22 973

22 237

Position nette (passif) / actif fin de période

-3 687

-297

Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus

 

 

Position nette (passif) / actif fin de période publiée au 31/12/N-1

 

-297

 

Information sur les actifs des régimes Allocations d'actifs

31/12/2014

31/12/2013

En %

en montant

En %

en montant

Actions

9,5 %

2 182

86,1 %

19 146

Obligations

83,8 %

19 244

7,9 %

1 757

Immobiliers

2,4 %

551

2,7 %

593

Autres actifs

4,3 %

988

3,3 %

741

 

Hypothèses actuarielles utilisées

 

Au 31 décembre 2014, les taux de sensibilité démontrent que :

 

- Une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 3,84 % ;

- Une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 4,16 %.

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31/12/2014

31/12/2013

Taux d'actualisation

de 1,45 % à 1,74 %

de 2,85 % à 3,10 %

Taux du rendement attendu des actifs du régime

de 2,09% à 3,05%

de 2,80 % à 2,85 %

Taux du rendement effectif des actifs du régime

de 2,40 % à 2,45 %

0,03

Indemnité de fin de carrière :

 

 

de 16 à 29 ans

4,40 %

4,40 %

de 30 à 50 ans

2,80 %

2,80 %

de 51 à 65 ans

1,60 %

1,60 %

 

7.5. Autres avantages sociaux

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au calcul de la participation des salariés, telle que la loi le prévoit. En outre, elle a signé un accord de retour financier, dont l’intéressement calculé sur les résultats de la Caisse Régionale vient compléter le calcul de la participation. L’ensemble constitue une enveloppe plafonnée à un pourcentage du résultat.

 

Les engagements sociaux tels que retracés plus haut sont couverts par des contrats d’assurance. Les primes payées sont enregistrées en charges comptables. Ces primes représentent la totalité des engagements de la Caisse Régionale, entièrement financés à chaque arrêté des comptes.

 

Il n’y a pas au sens de l’IAS 19 d’engagements autres de la Caisse Régionale envers ses salariés. Au titre de l’obligation préconisée par la Convention Collective, la Caisse Régionale calcule selon un modèle interne la provision pour médailles du travail dont le montant reflète l’engagement cumulé des droits acquis par les salariés à la clôture de l’exercice. La provision s’élève au 31/12/2014 à 1.373 milliers d’euros.

 

7.6. Paiements à base d’actions

 

Il n’y a pas de règlement de rémunération à base d’actions sous quelque forme que ce soit, compte tenu de la structure du capital de la Caisse Régionale et de la réglementation applicable aux parts sociales.

 

7.7. Rémunérations des dirigeants

 

En milliers d’euros

31/12/2014

31/12/2013

Rémunération (1) des mandataires sociaux

684

683

Rémunération (1) des membres des organes de direction

1 292

1 353

Total rémunération

1 976

2 036

(1) Rémunérations brutes déclarées pour les dirigeants de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

Engagements donnés et reçus

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

1 093 925

1 369 008

. Engagements en faveur d'établissements de crédit

27 090

138 786

. Engagements en faveur de la clientèle

1 066 835

1 230 222

Ouverture de crédits confirmés

761 518

752 091

- Ouverture de crédits documentaires

10 035

6 108

- Autres ouvertures de crédits confirmés

751 483

745 983

Autres engagements en faveur de la clientèle

305 317

478 131

Engagements de garantie

1 301 325

1 054 293

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit

719 488

473 534

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

464

 

Autres garanties (1)

719 024

473 534

. Engagements d'ordre de la clientèle

581 837

580 759

Cautions immobilières

103 060

140 425

Autres garanties d'ordre de la clientèle

478 777

440 334

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

520 152

963 152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

520 152

963 152

. Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

3 033 771

3 003 929

. Engagements reçus d'établissements de crédit

220 867

232 750

. Engagements reçus de la clientèle

2 812 904

2 771 179

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

525 073

506 575

Autres garanties reçues

2 287 831

2 264 604

(1)Dont 642 21milliers d’euros relatifs à la garantie globale (Switch) mise en place le janvier 2014, en amendement de la garantie précédente octroyée le 2décembre 201pour 395 00milliers d’euros.

 

Instruments financiers remis et reçus en garantie

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés)

 

 

Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (SFEF, Banque de France, CRH …)

3 290 129

3 882 054

Titres prêtés

 

 

Dépôts de garantie sur opérations de marché

20 440

3 492

Autres dépôts de garantie

 

 

Titres et valeurs donnés en pension

113 903

84 964

Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie

3 424 472

3 970 510

Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

 

 

Titres empruntés

 

 

Titres & valeurs reçus en pension

26 236

 

Titres vendus à découvert

 

 

Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

26 236

0

 

Créances apportées en garantie :

 

Au cours de l’année 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté 3 290 129 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3 882 054 milliers d’euros en 2013. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté :

 

- 1 922 861 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 2 436 434 milliers d’euros en 2013 ;

- Aucune créance n’a été apportée en 2014 à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l'Economie Française), contre 104 206 milliers d’euros en 2013 ;

- 315 670 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 326 889 milliers d’euros en 2013 ;

- 492 672 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 220 388 milliers d’euros en 2013.

 

Garanties détenues et actifs reçus en garantie

 

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis 

 

Quant aux actifs obtenus par prise de garantie au cours de la période, la politique de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne consiste à céder dès que possible de tels actifs.

 

Les garanties détenues par la Caisse Régionale et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives. L'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

A l ’exception des titres reçus en pension livrée, pour un montant de 26 236 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (aucun au 31 décembre 2013), les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne .

 

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

Au cours de la période, les actifs que le Groupe Pyrénées Gascogne a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s’élèvent à 4 730 milliers d’euros, selon la répartition suivante :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actifs non courants détenus en vue de la vente

 

 

Immobilisations corporelles

2 646

 

Immeubles de placement

2 084

 

Instruments de capitaux propres et de dettes

 

 

Autres

 

 

Total Actifs obtenus par prise de possession de garantie

4 730

0

 

9. Reclassements d’instruments financiers

 

En 2014, Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas opéré de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 octobre 2008.

 

10. Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion d’exit price).

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des donnés de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au cout

 

Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.

 

Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 3décembre 2014

Juste valeur au 3décembre 2014

Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la Juste Valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Prêts et Créances

13 136 542

13 569 190

0

1 274 278

12 294 912

Créances sur les établissements de crédit

1 283 108

1 278 811

0

1 274 278

4 533

Comptes ordinaires & prêts JJ

70 857

71 970

 

70 182

1 788

Comptes et prêts à terme

1 184 830

1 179 331

 

1 177 014

2 317

Valeurs reçues en pension

428

428

 

 

428

Titres reçus en pension livrée

26 236

26 236

 

26 236

 

Prêts subordonnés

647

712

 

712

 

Titres non cotés sur un marché actif

110

134

 

134

 

Autres prêts et créances

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

11 853 434

12 290 379

0

0

12 290 379

Créances commerciales

78 603

78 403

 

 

78 403

Autres concours à la clientèle

11 648 409

12 072 058

 

 

12 072 058

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

2 314

2 297

 

 

2 297

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

 

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Avances en comptes courants d'associés

86 363

86 480

 

 

86 480

Comptes ordinaires débiteurs

37 745

51 141

 

 

51 141

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

401 394

426 261

341 740

84 521

0

Effets publics et valeurs assimilées

104 314

108 731

33 698

75 033

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

297 080

317 530

308 042

9 488

 

Total actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

13 537 936

13 995 451

341 740

1 358 799

12 294 912

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 3décembre 2013

Juste valeur au 3décembre 2013

Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la Juste Valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Prêts et Créances

13 220 467

13 506 930

0

1 681 673

11 825 257

Créances sur les établissements de crédit

1 436 791

1 524 936

0

1 524 936

0

Comptes ordinaires & prêts JJ

45 647

68 276

 

68 276

 

Comptes et prêts à terme

1 390 383

1 340 666

 

1 340 666

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

761

115 994

 

115 994

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

0

 

 

 

Autres prêts et créances

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

11 783 676

11 981 994

0

156 737

11 825 257

Créances commerciales

68 208

67 970

 

 

67 970

Autres concours à la clientèle

11 558 476

11 741 755

 

 

11 741 755

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

15 547

54 633

 

39 101

15 532

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

 

 

 

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

 

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Avances en comptes courants d'associés

106 600

69 259

 

69 259

 

Comptes ordinaires débiteurs

34 845

48 377

 

48 377

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

372 537

386 642

377 679

8 963

0

Effets publics et valeurs assimilées

101 504

104 718

104 718

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

271 033

281 924

272 961

8 963

 

Total actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

13 593 004

13 893 572

377 679

1 690 636

11 825 257

 

La hiérarchie de juste valeur des actifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de prix de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.

 

Passifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 3décembre 2014

Juste valeur au 3décembre 2014

Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la Juste Valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

6 807 571

7 305 536

0

7 305 536

0

Comptes ordinaires & emprunts JJ

9 995

10 268

 

10 268

 

Comptes et emprunts à terme

6 797 576

7 295 268

 

7 295 268

 

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

5 624 194

5 145 821

0

5 145 821

0

Comptes ordinaires créditeurs

3 035 670

3 035 214

 

3 035 214

 

Comptes d'épargne à régime spécial

113 440

113 440

 

113 440

 

Autres dettes envers la clientèle

2 361 181

1 883 382

 

1 883 382

 

Titres donnés en pension livrée

113 903

113 785

 

113 785

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

468 046

464 908

 

464 908

 

Dettes subordonnées

45 911

21 111

 

21 111

 

Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

12 945 722

12 937 376

0

12 937 376

0

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 3décembre 2013

Juste valeur au 3décembre 2013

Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la Juste Valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

7 431 061

7 648 296

0

7 648 296

0

Comptes ordinaires & emprunts JJ

168 649

167 678

 

167 678

 

Comptes et emprunts à terme

7 262 412

7 480 618

 

7 480 618

 

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

4 935 539

4 895 583

0

4 862 418

33 165

Comptes ordinaires créditeurs

2 962 242

2 961 931

 

2 961 931

 

Comptes d'épargne à régime spécial

33 165

33 165

 

 

33 165

Autres dettes envers la clientèle

1 855 168

1 815 699

 

1 815 699

 

Titres donnés en pension livrée

84 964

84 788

 

84 788

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

614 595

610 986

 

610 986

 

Dettes subordonnées

45 916

82 012

 

82 012

 

Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

13 027 111

13 236 877

0

13 203 712

33 165

 

La hiérarchie de juste valeur des passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des passifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de prix de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.

 

Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

 

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;

- des actifs ou passifs exigibles à vue ;

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

L’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

 

L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (Credit Value Adjustment – CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers.

 

L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (Debt Value Adjustment – DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers.

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides.

 

.Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

 

Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2014

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

10 681

0

10 681

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Instruments dérivés

10 681

 

10 681

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

1 989

0

1 989

0

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

1 989

0

1 989

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 989

 

1 989

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

797 821

598 729

199 092

0

Effets publics et valeurs assimilées

78 362

78 362

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

530 166

490 739

39 427

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

189 293

29 628

159 665

 

Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

4 229

 

4 229

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

814 720

598 729

215 991

0

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

(1) Hors 457.75milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. note 1.2).

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2013

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

6 154

0

6 154

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Instruments dérivés

6 154

 

6 154

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

2 037

0

2 037

0

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

2 037

0

2 037

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 037

 

2 037

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

596 045

318 496

277 549

0

Effets publics et valeurs assimilées

38 643

38 643

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

328 837

242 429

86 408

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

228 565

37 424

191 141

 

Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

2 799

 

2 799

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

607 035

318 496

288 539

0

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

(1) Hors 4484milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. note 1.2).

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2014

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

20 742

0

20 742

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

20 742

 

20 742

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

62 711

 

62 711

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

83 453

0

83 453

0

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2013

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

13 020

0

13 020

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

13 020

 

13 020

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

29 453

 

29 453

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

42 473

0

42 473

0

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

 

11. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2014

 

Date de clôture

 

Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe à l’exception des entités suivantes :

 

Entités

Nature du contrôle

Date de clôture

des états financiers utilisés

Motivation

PYRENEES GASCOGNE

Contrôle au sens IFRS10

31/12/2014

 

CL PYRENEES GASCOGNE

Contrôle au sens IFRS10

31/12/2014

 

BANKOA

Contrôle au sens IFRS10

31/12/2014

 

CAM ENERGIE

Contrôle au sens IFRS10

31/12/2014

 

PG IMMO

Contrôle au sens IFRS10

30/09/2014

Clôture sociale

Pyrénées Gascogne Gestion

Contrôle au sens IFRS10

31/12/2014

 

Pyrénées Gascogne Altitude

Contrôle au sens IFRS10

31/12/2014

 

PG INVEST

Contrôle au sens IFRS10

31/12/2014

 

 

12. Information sur les filiales

 

12.1. Restrictions sur les entités contrôlées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’est soumise à aucune restriction réglementaire, légale ou contractuelle visant à réduire l’accès aux actifs de ses filiales.

 

12.2. Soutiens aux entités structurées contrôlées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas apporté de soutien financier aux entités structurées qu’elle contrôle au titre de l’exercice 2014.

 

12.3. Opérations de titrisation et fonds dédiés

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose de deux fonds dédiés, PG Gestion et PG Altitude, tous deux consolidés par intégration globale. L’objectif de ces fonds dédiés est de donner plus de souplesse à la gestion des excédents de fonds propres de la CR en permettant, en particulier, d’arbitrer les positions des portefeuilles sans pour autant externaliser de plus-values latentes dans les comptes individuels de la Caisse Régionale.

 

Elle n’est plus concernée par les opérations de titrisation (remplacement par une par une émission de Covered Bonds par Bankoa courant 2013).

 

12.4. Composition du périmètre

 

Périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

Modification de périmètre

Implantation

Siège social (si différent)

Type d'entité et nature du contrôle

Méthode de consolidation au 3décembre 2014

% de contrôle

% d'intérêt

31/12/2014

31/12/2013

31/12/2014

31/12/2013

Établissements bancaires et financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PYRENEES GASCOGNE

 

France

 

Mère

Intégration globale

100,00 %

100,00 %

100,00 %

100,00%

CL PYRENEES GASCOGNE

 

France

 

Mère

Intégration globale

100,00 %

100,00 %

100,00 %

100,00 %

BANKOA

 

Espagne

 

Filiale

Intégration globale

94,80 %

94,78 %

94,80 %

94,78 %

Sociétés de bourse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MERCAGENTES

 

Espagne

 

Filiale

Intégration globale

100,00 %

82,40 %

100,00 %

82,40 %

Sociétés d’investissement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sociétés de crédit bail et de location

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Assurances

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Divers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CAM ENERGIE

 

France

 

Filiale

Intégration globale

100,00 %

100,00 %

100,00 %

100,00 %

PG IMMO

 

France

 

Filiale

Intégration globale

100,00 %

100,00 %

100,00 %

100,00 %

Pyrénées Gascogne Gestion

 

France

 

Filiale

Intégration globale

99,99 %

99,99 %

99,99 %

99,99 %

Pyrénées Gascogne Altitude

 

France

 

Filiale

Intégration globale

99,99 %

99,99 %

99,99 %

99,99 %

PG INVEST

 

France

 

Filiale

Intégration globale

100,00 %

100,00 %

100,00 %

100,00 %

 

Il n’y a pas eu de modification du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2014.

 

13. Participations et entités structurées non consolidées.

 

13.1. Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement

 

Au 31 décembre 2014, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % ont des montants non significatifs.

 

13.2. Entités structurées non consolidées

 

Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

 

Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus

 

Au 31 décembre 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées, dont les principales caractéristiques sont présentées ci-dessous sur la base de leur typologie d’activité :

 

Fonds de placement 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie (parts d’OPCVM et de FCPR).

 

Informations sur les risques associés aux intérêts détenus

 

Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités

 

Au 31 décembre 2014, l’implication de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans des entités structurées non consolidées, est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dans le tableau ci-dessous :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Titrisation

Gestion d'actifs

Valeur au bilan

Perte maximale

Valeur au bilan

Perte maximale

Exposition maximale au risque de perte

Garanties reçues et autres rehaussements de crédit

Exposition nette

Exposition maximale au risque de perte

Garanties reçues et autres rehaussements de crédit

Exposition nette

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

0

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Engagements donnés

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de financement

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions - Engagements par signature

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total bilan des entités structurées non consolidées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

familles d’entités (suite)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Fonds de placement (1)

Financement structuré (1)

Valeur au bilan

Perte maximale

Valeur au bilan

Perte maximale

Exposition maximale au risque de perte

Garanties reçues et autres rehaussements de crédit

Exposition nette

Exposition maximale au risque de perte

Garanties reçues et autres rehaussements de crédit

Exposition nette

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

307 396

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

307 396

0

0

0

0

0

0

0

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

0

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Engagements donnés

 

 

 

 

 

 

 

0

Engagements de financement

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions - Engagements par signature

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total bilan des entités structurées non consolidées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Exposition maximale au risque de perte

L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de Credit Default Swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market. L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspondent au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan.

 

14. Évènements postérieurs à la clôture

 

Néant

 

IV. – Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014, sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

- Comme Indiqué dans les notes 1.3 et 3.1 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions et des dépréciations individuelles et collectives.

- La note 1.3 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour leur dépréciation.

- Dans le cadre de l'arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l'évaluation en juste valeur des Instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé dans la note 1.3 de l'annexe, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et hypothèses retenues et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 1.3 de l'annexe aux comptes consolidés.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre do notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la toi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Bordeaux et Toulouse, le 9 mars 2015

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

V. – Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est consultable sur le site internet www.lefil.com à la rubrique « qui sommes-nous ? »

 

Partie B.– Comptes individuels au 31/12/2014

I.– États financiers

 

Bilan au 31 décembre 2014

Actif

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Opérations interbancaires et assimilées

 

389 526

466 923

Caisse, banques centrales

 

133 384

92 325

Effets publics et valeurs assimilées

5

44 827

39 723

Créances sur les établissements de crédit

3

211 315

334 875

Opérations internes au Crédit Agricole

3

1 192 411

1 300 351

Opérations avec la clientèle

4

10 495 367

10 355 664

Opérations sur titres

 

792 797

600 200

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

376 542

326 030

Actions et autres titres à revenu variable

5

416 255

274 170

Valeurs immobilisées

 

841 048

841 870

Participations et autres titres détenus à long terme

6,7

549 259

572 563

Parts dans les entreprises liées

6,7

223 881

202 030

Immobilisations incorporelles

7

1 905

1 719

Immobilisations corporelles

7

66 003

65 557

Capital souscrit non versé

 

 

 

Actions propres

8

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

 

197 493

266 409

Autres actifs

9

127 869

114 766

Comptes de régularisation

9

69 624

151 644

Total actif

 

13 908 642

13 831 418

 

Passif

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Opérations interbancaires et assimilées

 

37 457

1 881

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

11

37 457

1 881

Opérations internes au Crédit Agricole

11

6 789 587

7 237 681

Comptes créditeurs de la clientèle

12

4 585 243

4 037 200

Dettes représentées par un titre

13

292 776

446 582

Comptes de régularisation et passifs divers

 

195 363

224 264

Autres passifs

14

52 303

61 981

Comptes de régularisation

14

143 060

162 284

Provisions et dettes subordonnées

 

359 710

332 093

Provisions

15,16,17

151 832

168 111

Dettes subordonnées

19

207 878

163 982

Fonds pour risques bancaires généraux

18

147 871

137 371

Capitaux propres hors FRBG

20

1 500 635

1 414 345

Capital souscrit

 

58 701

58 701

Primes d'émission

 

280 603

280 603

Réserves

 

1 063 996

981 706

Ecart de réévaluation

 

 

 

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

162

165

Report à nouveau

 

 

(335)

Résultat de l'exercice

 

97 173

93 504

Total passif

 

13 908 642

13 831 418

 

Hors-bilan au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés :

 

2 221 132

2 186 324

Engagements de financement

28

949 461

1 103 093

Engagements de garantie

28

1 271 480

1 082 445

Engagements sur titres

28

191

787

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Engagements reçus :

 

3 526 690

3 961 292

Engagements de financement

28

500 152

963 152

Engagements de garantie

28

3 026 347

2 997 353

Engagements sur titres

28

191

787

 

Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :

 

- Opérations de change au comptant et à terme : note 25

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 26

 

Compte de résultat au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Intérêts et produits assimilés

33,34

415 484

428 302

Intérêts et charges assimilées

33

-208 264

-218 543

Revenus des titres à revenu variable

34

19 785

8 835

Commissions (produits)

35

159 877

170 504

Commissions (charges)

35

-23 169

-19 816

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

36

-934

943

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

37

7 573

4 970

Autres produits d'exploitation bancaire

38

2 100

4 836

Autres charges d'exploitation bancaire

38

-508

-472

Produit net bancaire

 

371 944

379 560

Charges générales d'exploitation

39

-185 401

-180 929

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations

 

 

 

incorporelles et corporelles

 

-8 288

-8 158

Résultat brut d'exploitation

 

178 255

190 473

Coût du risque

40

-19 562

-30 213

Résultat d'exploitation

 

158 693

160 260

Résultat net sur actifs immobilisés

41

-13 228

-2 193

Résultat courant avant impôt

 

145 465

158 067

Résultat exceptionnel

42

 

 

Impôt sur les bénéfices

43

-37 792

-59 562

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-10 500

-5 000

Résultat net de l'exercice

 

97 173

93 504

 

II. – Annexes aux comptes individuels

Note 1 Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

1.1. Cadre juridique et financier

 

(Paragraphe IV.2 de l’annexe 1 du règlement 2000-03 du CRC)

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, 65 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

Au 31 décembre 2014, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,46 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,35 %.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 4 855 393 actions propres au 31 décembre 2014, soit 0,19 % de son capital, contre 6 022 703 actions propres au 31 décembre 2013.

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25 % du capital sous la forme de Certificats Coopératifs d’Associés émis par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

Comptes ordinaires des Caisses régionales.— Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».

 

Comptes d'épargne à régime spécial.— Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

Comptes et avances à terme.— Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroir) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales.— Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.— Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises.— Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.— Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité.— Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

Le nouveau dispositif de résolution des crises bancaires introduit par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013 n’a pas d’impact sur le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au Réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R.512-18 de ce même Code. Au titre de ce mécanisme, qui devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution, Crédit Agricole S.A., Organe central et membre du Réseau, doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.

L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution pourrait limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leur fonds propres agrégés, dans la mesure où la résolution devrait intervenir avant la liquidation. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation ou de sa dissolution.

 

Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch).— Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par avenant signé le 19 décembre 2013, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve d’une résiliation anticipée totale ou partielle, ou d’une prorogation selon les dispositions prévues au contrat.

A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant.

Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurance (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales. La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque.

 

1.3. Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2014

 

Un PNB en retrait de 2.6 M€ sur l’exercice et marqué par :

 

- la baisse de 4,3 M€ des indemnités de remboursement anticipé clients

- la diminution de 7 M€ des commissions collecte

- une dotation à la provision épargne logement de 4 M€ (+ 2,4 M€ par rapport à 2013).

- perception de 12,7 M€ de dividendes de la SAS Rue La Boétie et de 1,3 M€ de Sacam Développement

- réalisation de plus-values sur titres de placement pour 7,5 M€ (+ 3,1 M€ par rapport à 2013)

- la mise en œuvre de la nouvelle modalité de calcul du risque de crédit sur les instruments dérivés (CVA) a un impact de - 0,8 M€

- un effet de base négatif de 2,8 M€ lié à la non reconduction de la convention d’indemnisation de la perte sur commissions de courtage CAMCA.

 

Des charges de fonctionnement en hausse de 4,6 M€ :

 

-une progression de 3.5 M€ des charges de personnel liées à des recrutements en 2014 et une baisse des refacturations.

- des charges de fonctionnement hors personnel qui augmentent de 1 M€.

 

Un coût du risque en baisse de 10,7 M€ à - 19,6 M€.— Cette amélioration s’explique d’une part par le passage du taux de provisionnement automatique des créances CDL de 82 % à 65 % (+ 5.5 M€) des créances CDL non encore revues à dire d’experts ou inférieures à 16 k€ et d’autre part par une reprise nette de 4.6 M€ de la provision collective, principalement du fait de la bascule en CDL de créances entrant précédemment dans la base de la provision collective. Cette bascule est liée au processus de convergence de la notion comptable de CDL vers vers la notion prudentielle du défaut au sens bâlois mis en œuvre en novembre 2014.

La convergence CDL/défaut en elle-même a eu un impact net de – 1,8 M€ sur le résultat avant impôts au moment de son application.

 

Autres faits marquants.— En 2014, on peut noter l’arrivée à échéance de l’opération fiscale « GIE Inès Bail » de type loi Girardin, sans impact sur le compte de résultat mais qui, en raison de ses modalités de comptabilisation, affecte significativement certaines rubriques du compte de résultat, dont notamment :

 

- enregistrement d’un abandon de créance au GIE Ines bail dans la rubrique « résultat sur actifs immobilisés » pour – 13,7 M€, opération prévue par le montage fiscal dès son origine ;

- comptabilisation d’une reprise de provisions pour impôts différés de 14.6 M€ dans la rubrique « impôts sur les sociétés ».

 

Comptabilisation d’un complément de 10,5 M€ au Fonds pour Risques Bancaires Généraux.

 

1.4. Evénements postérieurs à l’exercice 201

 

NEANT significatif susceptible d’avoir un impact sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.

 

Note 2 Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses locales et de ses filiales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

La présentation des états financiers de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié notamment en 2010 par le règlement ANC 2010-08 du 07 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

 

Règlements

Date de publication par l’Etat français

Date de 1ere application : exercices ouverts à compter du

Applicable dans la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

Règlement ANC relatif au plan comptable des organismes de placement collectif à capital variable

14 janvier 2014

N° 2014-01

1er janvier 2014

Non

Règlement ANC relatif aux modalités d’établissement des comptes des sociétés de financement

6 février 2014

N° 2014-02

1er janvier 2014

Non

Règlement ANC relatif au plan comptable général

5 juin 2014

N° 2014-03

16 octobre 2014

Oui

Règlement ANC relatif au classement comptable des obligations convertibles en actions dans les entreprises d’assurance, les mutuelles et les institutions de prévoyance

5 juin 2014

N° 2014-04

1er janvier 2014

Non

Règlement ANC relatif à la comptabilisation des terrains et carrières et des redevances de fortage

2 octobre 2014

N° 2014-05

1er janvier 2015

ou par anticipation au 1er janvier 2014

Non

Règlement ANC relatif au plan comptable des organismes de placement collectif immobilier

2 octobre 2014

N° 2014-06

1er janvier 2015 ou par anticipation au 1er janvier 2014

Non

Règlements

Date de publication par l’Etat français

Date de 1ere application : exercices ouverts à compter du

Applicable à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

Recommandation ANC Relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires pour les comptes annuels et les comptes consolidés établis selon les normes comptables françaises

07 novembre 2013

N° 2013-02

1er janvier 2014

ou par anticipation au 1er janvier 2013

Oui

Règlement ANC relatif aux règles de comptabilisation des valeurs amortissables visées à l’article R.332-20 du code des assurances, R.931-10-41 du code de la sécurité sociale et R.212-53 du code de la mutualité

N° 2013-03

31 décembre 2013

Oui

Règlement ANC relatif au plan comptable général

5 juin 2014

N° 2014-03

16 octobre 2014

Oui

 

2.1. Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

 

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ;

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

En application du règlement CRC 2009-03 les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont désormais étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

L‘application du règlement CRC 2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes. L’utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d’apprécier l’existence d’un risque de crédit.

 

Créances restructurées.— Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration.

Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité,

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

Les crédits restructurés font l’objet d’une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de trente jours d’impayés.

Le montant des créances restructurées détenues par La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s’élève à 37 890 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 16 701 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Le montant au 31 décembre 2014 correspond aux créances restructurées selon la nouvelle définition décrite ci-dessus.

Sur ces prêts des décotes sont comptabilisées pour un montant de 307 milliers d’euros

 

Créances douteuses.— Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

Parmi les encours douteux, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

- Créances douteuses non compromises :

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

- Créances douteuses compromises :

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels sont toujours comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis et provisionnés à 100 %.

 

Dépréciations au titre du risque de crédit avéré.— Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan

 

Traitement comptable des décotes et dépréciations.— Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrits dans la marge d’intérêt.

 

Provisions au titre du risque de crédit non affecté individuellement.— Par ailleurs, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement telles que les provisions Risques pays ou les provisions sectorielles généralement calculées à partir des modèles Bâlois. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

Risques-pays.— Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués « du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors-bilan, portés par un établissement directement ou au travers de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays ». (Note de la Commission Bancaire du 24 décembre 1998).

Lorsque ces créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles demeurent dans leur poste d’origine.

Pour la gestion de ce risque par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, se référer au paragraphe V) Facteurs de Risques – Risque de crédit – IV. Risque pays du rapport de gestion.

 

Passage en perte.— L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité.

 

2.2. Portefeuille Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction.— Ce sont des titres qui, à l’origine, sont

 

- soit acquis avec l’intention de les revendre ou vendus avec l’intention de les racheter à court terme ;

- soit détenus par l’établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l’objet d’une rotation effective et d’un volume d’opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

Sont également considérés comme des titres de transaction :

 

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Hormis dans les cas prévus par le CRC 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Titres de placement.— Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable :

Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l’article 4 du règlement 88-02 du CRB, prenant la forme d’achats ou de ventes d’instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

 

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d'investissement.— Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d’acquisition et coupons inclus

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

En cas de cession de titres d’investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.

 

Titres de l’activité de portefeuille.— Conformément au règlement CRC 2000-02, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l’horizon de détention envisagé afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme :

 

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention.

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «Résultat net sur actifs immobilisés».

 

Prix de marché.— Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

 

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement.— La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Pensions livrées.— Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan.

Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l’actif du bilan.

Les titres donnés en pension livrée font l’objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus.

 

Reclassement de titres.— Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants :

 

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

2.3. Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 par rapport à l’amortissement et à la dépréciation des actifs

Elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

33 ans (logements de fonction)

25 ans (immeubles commerciaux)

Second œuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans (dégressif)

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans (dégressif)

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

Enfin, les éléments dont dispose La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

 

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5. Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ».

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

 

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10 % du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10 % du prix d'émission.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6. Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l’évaluation des provisions.

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d’opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement.

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Provision pour risques sur GIE d’investissement.— Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.

 

2.7. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

Au titre de l’exercice 2014, ce fonds a été doté de 10.5 millions d’euros supplémentaires. Ceci porte son montant global à 147 871 milliers d’euros au 31/12/2014.

 

2.8. Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements 88-02 et 90-15 modifiés et de l’instruction 94-04 de la Commission Bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture.— Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2.1 du règlement 90-15) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2.1 du règlement 90-15) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché.— Les opérations de marché regroupent :

 

- Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » article 2.1 du règlement 90-15)

- La gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction (catégorie « d » article 2.1 du règlement 90-15)

- Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

 

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

Pour les instruments :

 

- En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés. En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement.

- Faisant partie d’un portefeuille de transaction, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Risque de contrepartie sur les dérivés.— Conformément au Règlement 90-15 relatif à la comptabilisation des contrats d’échange de taux d’intérêt ou de devise, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne intègre l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l’article 2.1. du Règlement 90-15) font l’objet d’un calcul de CVA.

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables.

Elle repose :

 

- prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels

- en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d’une approximation fondée sur la base d’un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région.

 

Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.

 

Opérations complexes.— Une opération complexe se définit comme une combinaison synthétique d’instruments (de types, natures et modes d’évaluation identiques ou différents) comptabilisée en un seul lot ou comme une opération dont la comptabilisation ne relève pas d’une réglementation explicite et qui implique, de la part de l’établissement, un choix de principe.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a émis pour 85 millions d’euros de nominal de BMTN structurés comptabilisés à leur valeur nominale au passif du bilan.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détient également en portefeuille des BMTN structurés à hauteur 2 millions d’euros en portefeuille d’investissement.

Les règles de comptabilisation de ces titres sont les mêmes que celles appliquées aux autres titres enregistrés dans les compartiments placement et investissement. Les dérivés incorporés ne font pas l’objet d’une comptabilisation distincte en normes françaises.

 

2.9. Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

Les produits perçus et les charges payés sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture.

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89-01, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a mis en place une comptabilité multidevises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s'établit à 6 milliers d’euros.

 

2.10. Intégration des succursales à l’étranger

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ne détient pas de succursale à l’étranger.

 

2.11. Engagements hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe aux notes 25 et 26.

 

2.12. Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

L’intéressement est couvert par l’accord du 21 juin 2012.

La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».

 

2.13. Avantages au personnel postérieurs à l’emploi

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l’Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

En application de cette recommandation, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a opté pour la méthode 2 de la recommandation 2013-02 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatées au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation.

La recommandation autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l’exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- majoré des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’Adicam.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies.— Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.14. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 % ainsi que la majoration exceptionnelle d'impôt sur les sociétés de 10,7 % due par les entreprises réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 250 millions d’euros.

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale.

En raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôts pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l’impôt.

 

Note 3 Créances sur les établissements de crédit – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

< = 3 mois

> 3 mois

< = 1 an

> 1 an

< = 5 ans

> 5ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

Total

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

1 373

 

 

 

1 373

 

1 373

4 718

à terme

19 677

20 050

153 753

15 000

208 481

814

209 295

329 506

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

647

647

0

647

651

Total

21 051

20 050

153 753

15 647

210 501

814

211 315

334 875

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

211 315

334 875

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

52 478

 

 

 

52 478

0

52 478

13 714

Comptes et avances à terme

276 814

212 768

360 033

282 985

1 132 599

7 334

1 139 933

1 286 638

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

329 292

212 768

360 033

282 985

1 185 078

7 334

1 192 411

1 300 352

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

1 192 411

1 300 352

Total

 

 

 

 

 

 

1 403 727

1 635 226

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 647 milliers d’euros

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 33 221 milliers d’euros

Parmi les créances sur les établissements de crédit aucune n’est éligible au refinancement de la banque centrale

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4 Opérations avec la clientèle

 

4.1. Opérations avec la clientèle – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

< = mois

> mois

< = an

> 1 an

< = 5 ans

> 5 ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

Total

Créances commerciales

18 073

175

 

 

18 248

 

18 248

14 788

Autres concours à la clientèle

548 919

1 113 543

3 429 314

5 451 383

10 543 159

80 108

10 623 267

10 477 690

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

47 019

 

 

 

47 019

775

47 794

49 328

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-193 944

-186 142

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

10 495 365

10 355 664

 

Commentaires :

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 2 298 milliers d’euros

Parmi les créances sur la clientèle 1 869 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2014 contre 2 307 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Le montant des créances restructurées au 31 décembre 2014 s’élèvent à 37 890 milliers d’euros contre 16 701 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Le montant au 31 décembre 2014 correspond aux créances restructurées selon la nouvelle définition décrite dans la note 2 sur les Principes et méthodes comptables.

 

4.2. Opérations avec la clientèle – Analyse par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

France (y compris DOM-TOM)

10 583 573

10 365 993

Autres pays de l'U.E.

48 607

83 396

Autres pays d'Europe

1 844

1 726

Amérique du Nord

1 962

1 823

Amérique Centrale et Latine

354

409

Afrique et Moyen-Orient

7 504

7 685

Asie et Océanie (hors Japon)

2 018

2 347

Japon

 

 

Non ventilés et organismes internationaux

 

 

Total en principal

10 645 862

10 463 378

Créances rattachées

80 884

83 127

Dépréciations

-193 944

-186 142

Valeur nette au bilan

10 532 802

10 360 364

 

4.3. Opérations avec la clientèle – Encours douteux et dépréciations par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours

brut

Dont

encours

douteux

Dont

encours

douteux

compromis

Dépréciations

des encours

douteux

Dépréciations

des encours

douteux

compromis

Encours

brut

Dont

encours

douteux

Dont

encours

douteux

compromis

Dépréciations

des encours

douteux

Dépréciations

des encours

douteux

compromis

France (y compris DOM-TOM)

10 434 243

289 099

176 942

-192 301

-130 641

10 443 948

267 612

156 331

-184 640

-117 085

Autres pays de l'U.E.

47 411

2 647

2 206

-1 640

-1 452

83 837

2 514

2 140

-1 481

-1 351

Autres pays d'Europe

1 849

0

 

0

 

1 731

1

 

-1

 

Amérique du Nord

1 967

 

 

 

 

1 827

 

 

 

 

Amérique Centrale et Latine

349

4

 

-3

 

410

6

2

-6

-2

Afrique et Moyen-Orient

7 524

0

 

0

 

7 702

14

14

-14

-14

Asie et Océanie (hors japon)

2 023

0

 

0

 

2 352

0

 

-0

 

Japon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Non ventilés et organismes internationaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

10 495 367

291 751

179 148

-193 944

-132 094

10 541 806

270 147

158 487

-186 142

-118 452

 

4.4. Opérations avec la clientèle – Analyse par agents économiques

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours

brut

Dont

encours

douteux

Dont

encours

douteux

compromis

Dépréciations

des encours

douteux

Dépréciations

des encours

douteux

compromis

Encours

brut

Dont

encours

douteux

Dont

encours

douteux

compromis

Dépréciations

des encours

douteux

Dépréciations

des encours

douteux

compromis

Particuliers

4 865 133

103 635

55 732

-57 174

-33 549

4 664 526

93 648

49 254

-54 918

-30 770

Agriculteurs

1 101 426

32 485

21 378

-24 555

-18 262

1 057 165

31 529

24 588

-26 280

-21 336

Autres professionnels

1 210 201

41 913

24 012

-27 588

-17 383

1 113 232

33 964

21 050

-22 981

-15 408

Clientèle financière

241 158

2 018

1 447

-1 064

-698

268 259

2 005

1 299

-1 173

-539

Entreprises

1 966 134

108 378

74 725

-81 217

-60 785

2 097 999

106 925

61 330

-79 552

-49 547

Collectivités publiques

1 254 163

917

 

-604

 

1 288 027

83

 

-69

 

Autres agents économiques

51 096

2 407

1 854

-1 742

-1 416

52 597

1 992

967

-1 170

-852

Total

10 689 311

291 751

179 148

-193 944

-132 094

10 541 806

270 147

158 487

-186 142

-118 452

 

Note 5 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

Titres de

l'activité de

portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

44 337

44 337

39 359

dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

 

 

dont décote restant à amortir

 

 

 

1

1

 

Créances rattachées

 

 

 

491

491

364

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

44 827

44 827

39 723

Obligations et autres titres à revenu fixe (1) :

 

 

 

 

 

 

Emis par organismes publics

 

 

 

48 336

48 336

28 962

Autres émetteurs

 

6 852

 

315 811

322 663

291 806

dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

 

 

dont décote restant à amortir

 

0

 

1

1

 

Créances rattachées

 

221

 

5 348

5 568

5 357

Dépréciations

 

-24

 

 

-24

-96

Valeur nette au bilan

 

7 048

 

369 495

376 542

326 030

Actions et autres titres à revenu variable

 

417 704

 

 

417 704

275 649

Créances rattachées 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

-1 449

 

 

-1 449

-1 479

Valeur nette au bilan

 

416 255

 

 

416 255

274 170

Total

 

423 303

 

414 322

837 625

639 923

Valeurs estimatives

 

449 093

 

443 278

892 371

674 661

(1) : Dont 351milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 3décembre 201et 275milliers d'euros au 3décembre 2013.

 

Commentaires :

 

Transferts de titres en cours d’exercice :

Le montant des titres de placement transférés pendant l'exercice en titres d’investissement s'élève à 61 827 milliers d’euros et correspond à des reclassements intra-annuels.

Ces titres, acquis dans le cadre de la gestion du nouveau ratio de liquidité Bâle III (ratio LCR), sont couverts par des swaps sur toute leur durée de vie afin d’éliminer le risque de taux d’intérêt, et ont donc vocation à être détenus jusqu’à leur échéance. Ce transfert permettra d’éviter tout impact négatif des évolutions de la valeur de marché de ces titres sur le compte de résultat de la Caisse Régionale.

 

Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes nettes des moins-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 24 537 milliers d’euros au 31 décembre 2014, contre 23 181 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

La valeur estimée des plus-values latentes nettes des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 34 795 milliers d’euros au 31 décembre 2014, contre 15 708 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

5.1. Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Administrations et banques centrales (y compris Etats)

36 099

16 390

Etablissements de crédit

188 914

171 330

Clientèle financière

422 285

280 532

Collectivités locales

12 236

12 572

Entreprises, assurances et autres clientèles

129 167

115 594

Divers et non ventilés

 

 

Total en principal

788 702

596 418

Créances rattachées

5 568

5 357

Dépréciations

-1 473

-1 575

Valeur nette au bilan

792 798

600 200

 

5.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Obligations

et autres

titres à

revenu fixe

Effets

publics et

valeurs

assimilées

Actions et

autres titres

à revenu

variable (1)

Total

Obligations

et autres

titres à

revenu fixe

Effets

publics et

valeurs

assimilées

Actions et

autres titres

à revenu

variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable:

370 998

44 337

417 704

833 039

320 769

39 359

275 649

635 777

dont titres cotés

366 701

44 337

 

411 037

314 568

39 359

 

353 927

dont titres non cotés

4 298

 

417 704

422 002

6 201

 

275 649

281 850

Créances rattachées

5 568

491

 

6 059

5 357

364

 

5 721

Dépréciations

-24

 

-1 449

-1 473

-96

 

-1 479

-1 575

Valeur nette au bilan

376 542

44 827

416 255

837 625

326 030

39 723

274 170

639 923

 

Commentaires :

(1) La répartition des parts d'OPCVM nettes de dépréciations est la suivante :

OPCVM français 393 329 milliers d’euros,

dont OPCVM français de capitalisation 382 975 milliers d’euros

OPCVM étrangers 22 927 milliers d’euros,

dont OPCVM étrangers de capitalisation 18 918 milliers d’euros

Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l’actif du bilan pour 141 276 milliers d’euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2014 s’élève à 155 594 milliers d’euros.

 

La répartition de l’ensemble des OPCVM nette de dépréciations par nature est la suivante au 31 décembre 2014 :

 

(en milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

110 763

115 282

OPCVM obligataires

209 966

221 627

OPCVM actions

8 267

9 591

OPCVM autres

87 260

95 517

Total

416 256

442 017

 

5.3. Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

<= 3mois

> 3mois

<= 1an

> 1an

<= 5ans

> 5ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

5 983

36 678

188 799

139 538

370 998

5 568

376 566

326 125

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-24

-96

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

376 542

326 029

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

 

 

10 684

33 653

44 337

491

44 828

39 723

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

44 828

39 723

 

5.4. Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours

brut

Dont encours

douteux

Encours

brut

Dont encours

douteux

France (y compris DOM-TOM)

266 479

 

240 883

 

Autres pays de l'U.E.

140 379

 

110 792

 

Autres pays d'Europe

 

 

 

 

Amérique du Nord

8 477

 

8 452

 

Amérique Centrale et du sud

 

 

 

 

Afrique et Moyen-Orient

 

 

 

 

Asie et Océanie (hors japon)

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

Total en principal

415 335

 

360 127

 

Créances rattachées

6 059

 

5 721

2

Dépréciations

-24

 

-96

 

Valeur nette au bilan

421 370

 

365 752

2

 

Note 6 Titres de participation et de filiales

 

Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 31 décembre 2014.

 

Informations financières

(en milliers d'euros)

Devise

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part de capital détenue (en pourcentage)

Valeurs comptables des titres détenus

Brutes

Nettes

Filiales et participations

 

 

 

 

 

 

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1 % du capital de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

 

 

 

 

 

 

- Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

SA BANKOA

EUR

25 411

104 981

94,80 %

111 694

111 694

- Autres parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

 

SAS CAM ENERGIE (1)

EUR

12 000

-810

100,00 %

16 350

16 350

SAS PG IMMO (1)

EUR

18 880

-5 656

100,00 %

28 280

19 994

MERCAGENTES

EUR

4 509

27 899

100,00 %

15 615

15 615

- Autres titres de participations :

 

 

 

 

 

 

SAS RUE LA BOETIE (1)

EUR

2 480 628

14 893 885

2,62 %

465 731

465 731

SAS SACAM DEVELOPPEMENT (1)

EUR

725 471

-24

2,64 %

19 253

19 147

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1 % du capital de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

 

 

 

 

 

 

- Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

- Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées

EUR

 

 

 

7 400

6 526

- Autres titres de participations

EUR

 

 

 

47 673

36 608

Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

 

711 996

691 665

(1) Informations sur la base de l'exercice clos au 31/12/2013.

 

(suite)

 

Informations financières

(en milliers d'euros)

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou chiffre d'affaires hors taxes (à préciser) du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Filiales et participations

 

 

 

 

 

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1 % du capital de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

 

 

 

 

 

- Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit :

 

 

 

 

 

SA BANKOA

 

207 816

39 792

5 208

3 209

- Autres parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

SAS CAM ENERGIE (1)

26 395

 

305

581

 

SAS PG IMMO (1)

3 619

 

5 706

-3 985

 

MERCAGENTES

 

 

2 749

1 068

880

- Autres titres de participations :

 

 

 

 

 

SAS RUE LA BOETIE (1)

 

 

99 002

-5 606

12 691

SAS SACAM DEVELOPPEMENT (1)

9 954

 

39 968

11 720

302

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1 % du capital de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

 

 

 

 

 

- Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit

 

 

 

 

 

- Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées

23 482

 

 

 

 

- Autres titres de participations

18 038

 

 

 

 

   Total parts dans les entreprises liées et participations

81 488

207 816

187 522

8 986

17 082

(1) Informations sur la base de l'exercice clos au 31/12/2013.

 

 

6.1. Valeur estimative des titres de participation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

179 336

210 893

168 668

196 621

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

53 497

53 497

42 281

42 281

Créances rattachées

208

 

205

 

Dépréciations

-9 161

 

-9 123

 

Valeur nette au bilan

223 880

264 389

202 031

238 902

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

532 654

682 842

518 037

639 432

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

24 720

24 720

62 888

62 888

Créances rattachées

284

 

379

 

Dépréciations

-11 170

 

-11 512

 

Sous-total titres de participation

546 488

707 562

569 792

702 320

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

2 772

2 772

2 772

2 772

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

2 772

2 772

2 772

2 772

Valeur nette au bilan

549 260

710 334

572 563

705 092

Total des titres de participation

773 140

974 723

774 593

943 994

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

714 762

 

689 476

 

Titres cotés

 

 

 

 

Total

714 762

 

689 476

 

 

Les valeurs estimatives sont déterminées d’après la valeur d’utilité des titres ; celle-ci n’est pas nécessairement la valeur de marché.

 

Note 7 Variation de l’actif immobilisé

 

Immobilisations financières

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions

(cessions)

(échéance)

Autres

mouvements

31/12/2014

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes (1)

168 668

8 669

 

1 999

179 336

Avances consolidables

42 281

22 457

-9 041

-2 200

53 497

Créances rattachées

205

424

-421

 

208

Dépréciations

-9 123

-630

592

 

-9 161

Valeur nette au bilan

202 030

30 920

-8 870

-201

223 881

Titres de participation et autres titres

 

 

 

 

 

détenus à long terme

 

 

 

 

 

Titres de participation :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes (2)

518 037

783

-67

13 901

532 654

Avances consolidables (3)

62 888

13 901

-52 269

200

24 720

Créances rattachées

379

 

-95

 

284

Dépréciations

-11 512

-987

1 329

 

-11 170

Sous-total titres de participation

569 791

13 697

-51 102

14 101

546 488

Autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

2 772

 

 

 

2 772

Avances consolidables

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

2 772

 

 

 

2 772

Valeur nette au bilan

572 563

13 697

-51 102

14 101

549 259

Total

774 593

44 617

-59 972

13 900

773 140

(1) - Rachat des minoritaires de Mercagentes pour 64milliers d'euros

- Augmentation de notre participation dans Bankoa par distribution de dividendes en actions

(2) Augmentation de capital de la SAS Rue la Boétie par réinvestissement du dividende perçu en 2014

(3) Remboursement d'avance SAS Rue La Boétie dans le cadre de la mise en place du switch assurances

 

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions

(cessions)

(échéance)

Autres

mouvements

31/12/2014

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

156 391

14 644

-6 314

 

164 721

Amortissements et dépréciations

-90 833

-8 162

 

277

-98 718

Valeur nette au bilan

65 557

6 482

-6 314

277

66 003

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

2 146

448

-136

 

2 458

Amortissements et dépréciations

-427

-126

 

 

-553

Valeur nette au bilan

1 719

322

-136

 

1 905

Total

67 277

6 804

-6 450

277

67 908

 

Note 8 Actions propres

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ne détient pas d’actions propres.

 

Note 9 Comptes de régularisation et actifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Autres actifs (1)

 

 

Instruments conditionnels achetés

41

53

Comptes de stock et emplois divers

1 158

1 187

Débiteurs divers

126 608

113 491

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Comptes de règlement

62

34

valeur nette au bilan

127 869

114 765

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

16 053

92 675

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

0

0

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

 

Charges constatées d'avance

1 508

1 179

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

1 773

2 378

Autres produits à recevoir

46 839

51 194

Charges à répartir

 

 

Autres comptes de régularisation

3 450

4 219

Valeur nette au bilan

69 623

151 644

Total

197 491

266 409

(1) Les montants incluent les créances rattachées.

(2) La variation à la baisse provient essentiellement des comptes de correspondants sur virements interbancaires (- 606milliers d'euros) et sur prélèvements interbancaires (- 199milliers d'euros).

 

Note 10 Dépréciations inscrites en déduction de l’actif

 

(en milliers d'euros)

Solde au

01/01/2014

Dotations

Reprises

et utilisations

Désactualisation

Autres

mouvements

Solde au

31/12/2014

Sur opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

186 142

75 835

-66 166

-1 867

 

193 944

Sur opérations sur titres

1 575

387

-489

 

 

1 473

Sur valeurs immobilisées

20 635

1 617

-1 921

 

 

20 331

Sur autres actifs

105

12

-28

 

-1

88

Total

208 457

77 851

-68 604

-1 867

-1

215 836

 

Note 11 Dettes envers les établissements de crédit - analyse par dure résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

<= 3mois

> 3mois

<= 1an

> 1an

<= 5ans

> 5ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

2 051

 

 

 

2 051

0

2 051

1 231

à terme

3 750

31 000

 

647

35 397

9

35 406

650

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

5 801

31 000

 

647

37 448

9

37 457

1 881

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

11 510

 

 

 

11 510

0

11 510

8 179

Comptes et avances à terme

1 381 048

1 226 386

2 713 608

1 423 103

6 744 145

33 932

6 778 077

7 229 502

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

1 392 558

1 226 386

2 713 608

1 423 103

6 755 655

33 932

6 789 587

7 237 681

Total

1 398 359

1 257 386

2 713 608

1 423 750

6 793 103

33 942

6 827 045

7 239 562

 

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale. [Cf. Cadre Juridique et Financier)].

 

Note 12 Comptes créditeurs de la clientèle

 

12.1. Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

< = 3 mois

> 3 mois

< = 1 an

> 1 an

< = 5 ans

> 5 ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 768 534

 

 

 

2 768 534

367

2 768 901

2 663 236

Comptes d'épargne à régime spécial :

34 014

 

 

 

34 014

 

34 014

33 165

à vue

34 014

 

 

 

34 014

 

34 014

33 165

à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes envers la clientèle

701 246

174 712

800 053

65 101

1 741 112

41 217

1 782 329

1 340 799

à vue

11 728

 

 

 

11 728

 

11 728

17 677

à terme

689 518

174 712

800 053

65 101

1 729 384

41 217

1 770 601

1 323 122

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

3 503 793

174 712

800 053

65 101

4 543 660

41 584

4 585 244

4 037 200

 

12.2. Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

France (y compris DOM-TOM)

4 471 720

3 937 267

Autres pays de l'U.E.

57 177

53 413

Autres pays d’Europe

2 658

1 652

Amérique du Nord

4 819

3 853

Amérique Centrale et Latine

516

589

Afrique et Moyen-Orient

4 673

5 188

Asie et Océanie (hors japon)

1 681

1 030

Japon

415

291

Non ventilés et organismes internationaux

 

 

Total en principal

4 543 659

4 003 241

Dettes rattachées

41 584

33 959

Valeur au bilan

4 585 243

4 037 200

 

12.3. Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par agents économiques

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Particuliers

2 120 816

1 981 305

Agriculteurs

472 864

447 351

Autres professionnels

279 916

267 948

Clientèle financière

53 102

43 567

Entreprises

1 434 459

1 069 232

Collectivités publiques

47 486

69 441

Autres agents économiques

135 016

124 397

Total en principal

4 543 659

4 003 241

Dettes rattachées

41 584

33 959

Valeur au bilan

4 585 243

4 037 200

 

Note 1Dettes représentées par un titre

 

13.1. Dettes représentées par un titre – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

< = 3 mois

> 3 mois

< = 1 an

> 1 an

< = 5 ans

> 5 ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Bons de caisse

312

817

5 937

 

7 066

580

7 646

10 017

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables

7 000

188 500

17 490

70 000

282 990

2 140

285 130

436 565

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

7 312

189 317

23 427

70 000

290 056

2 720

292 776

446 582

 

13.2. Emprunts obligataires (par monnaie d’émission)

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a procédé à l’émission d’aucun emprunt obligataire.

 

Note 14 Comptes de régularisation et passifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Autres passifs (1)

 

 

Opérations de contrepartie (titres de transaction)

 

 

Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

Instruments conditionnels vendus

45

53

Comptes de règlement et de négociation

 

 

Créditeurs divers

49 681

57 213

Versements restant à effectuer sur titres

2 578

4 715

Valeur au bilan

52 303

61 981

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

3 797

9 931

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

 

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d'avance

70 137

71 663

Charges à payer sur engagement sur instruments financiers à terme

5 368

7 157

Autres charges à payer

54 957

55 824

Autres comptes de régularisation

8 800

17 709

Valeur au bilan

143 059

162 284

Total

195 362

224 264

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 15 Provisions

 

(en milliers d'euros)

Solde au

01/01/2014

Dotations

Reprises

utilisées

Reprises

non

utilisées

Autres

mouvements

Solde au

31/12/2014

Provisions pour engagements de retraite et assimilés

149

 

 

22

 

127

Provisions pour autres engagements sociaux

1 241

-132

 

 

 

1 373

Provisions pour risques d'’exécution des engagements par signature

15 487

-4 815

108

2 829

 

17 365

Provisions pour litiges fiscaux (1)

 

-19

 

 

 

19

Provisions pour autres litiges

6 157

-5 163

468

5 326

 

5 526

Provisions pour risques de crédit (2)

74 349

-1 796

 

7 228

-1

68 918

Provisions pour impôts (3)

51 529

-417

114

15 723

 

36 109

Provisions pour risques opérationnels (4)

6 238

-222

12

1 880

 

4 568

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (5)

6 657

-4 226

 

233

 

10 650

Autres provisions

6 305

-3 502

2 119

511

 

7 177

Valeur au bilan

168 112

-20 292

2 821

33 752

-1

151 832

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(3) Comprend les provisions pour impôts différés sur les GIE fiscaux.

(4) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œoeuvre des procédures d’'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l'’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’'établissement.

(5) Voir note 1ci-après

 

Outre les provisions pour engagements sociaux (médailles du travail), les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle. Le solde de cette provision est de 5 526 milliers d'euros.

Concernant les risques de crédit, le montant de 68 918 milliers d'euros inscrit dans les comptes au 31 décembre 2013 correspond dans son intégralité à la provision collective.

Les provisions pour impôts enregistrent une importante diminution sur l’exercice en raison de l’arrivée à échéance d’une opération de type « loi Girardin » qui a donné lieu à une reprise de provision pour impôt différé de 14 825 milliers d’euros.

Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrées sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole.

 

Note 16 Épargne logement

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

402 929

222 258

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

447 658

436 750

Ancienneté de plus de 10 ans

525 084

585 224

Total plans d'épargne-logement

1 375 671

1 244 232

Total comptes épargne-logement

198 273

217 238

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 573 944

1 461 470

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plans d'épargne-logement

8 659

11 320

Comptes épargne-logement

34 232

41 743

Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

42 891

53 063

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d’euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

2 813

71

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 837

1 244

Ancienneté de plus de 10 ans

6 000

5 342

Total plans d'épargne-logement

10 650

6 657

Total comptes épargne-logement

 

 

Total provision au titre des contrats épargne-logement

10 650

6 657

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Dotations

Reprises

31/12/2014

Plans d'épargne-logement

6 657

4 226

-233

10 650

Comptes d'épargne-logement

 

 

 

 

Total provision au titre des contrats épargne-logement

6 657

4 226

-233

10 650

 

La dotation à la provision épargne logement au 31 décembre 2014 est liée à l’actualisation du modèle de calcul.

Les principales évolutions du modèle concernent la révision des lois d’écoulement des Plans Epargne Logement et des Comptes Epargne Logement ainsi que l’intégration d’une composante liquidité afin de refléter les conditions actuelles de marché.

 

Note 17 Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est à jour de ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

A ce titre, les engagements actualisés par la compagnie d'assurance du Groupe, à savoir Prédica, ont été couverts par les versements correspondants, ainsi que le retracent les tableaux communiqués par l'assureur.

Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique, depuis le 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l’Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires (cf note 2.13 des principes et méthodes comptables) et notamment la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor sans seuil.

 

Variations de la dette actuarielle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dette actuarielle au 31/12/N-1

20 216

19 176

Coût des services rendus sur l'exercice

1 384

1 528

Coût financier

612

552

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

23

-17

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 221

-1 357

(Gains) / pertes actuariels

3 328

173

Autres

 

161

Dette actuarielle au 31/12/N

24 342

20 216

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Coûts des services rendus

1 384

1 528

Coût financier

612

552

Rendement attendu des actifs

-599

-533

Coût des services passés

 

 

(Gains) / pertes actuariels

13

6

(Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes

 

 

(Gains) /pertes du(e)s au changement de limitation d'actif

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 410

1 553

 

Variations de juste valeur des actifs des régimes

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Juste valeur des actifs/droits à remboursement au 31/12/N-1

19 919

18 792

Rendement attendu des actifs

599

533

Gains / pertes actuariels

-97

20

Cotisations payées par l'employeur

1 432

1 948

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

23

-17

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 221

-1 356

Juste valeur des actifs/droits à remboursement au 31/12/N

20 655

19 919

 

Composition des actifs des régimes

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Composition des actifs

 

 

- % des produits de taux

83,50 %

86,10 %

- % d'actions & diversifiés

9,50 %

7,90 %

- % autres actifs

7,00 %

6,00 %

 

Variations de la provision

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dette actuarielle au 31/12/N

-24 342

-20 216

Impact de la limitation d'actifs

 

 

(Gains) et pertes actuariels restant à étaler

3 560

147

Juste valeur des actifs fin de période

20 655

19 919

Position nette(passif)/actif au31/12/N

-127

-150

 

Rendement des actifs des régimes

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Taux d'actualisation

de 1,45 % à 1,74 %

de 2,85 % à 3,10 %

Taux du rendement attendu des actifs du régime

de 2,09% à 3,05%

de 2,80 % à 2,85 %

Taux du rendement effectif des actifs du régime

de 2,40 % à 2,45 %

3,00 %

Indemnité de fin de carrière :

 

 

de 16 à 29 ans

4,40 %

4,40 %

de 30 à 50 ans

2,80 %

2,80 %

de 51 à 65 ans

1,60 %

1,60 %

 

Hypothèses actuarielles utilisées

 

Au 31 décembre 2014, les taux de sensibilité démontrent que :

 

- Une variation de plus 50bp des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 3,84 % ;

- Une variation de moins de 50bp des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 4,16 %.

 

Note 18 Fonds pour risques bancaires généraux

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Fonds pour risques bancaires généraux

147 871

137 371

Valeur au bilan

147 871

137 371

 

Au cours de l’exercice 2014, une dotation de 10 500 milliers au Fonds pour Risques Bancaires Généraux a été comptabilisée au titre du risque général de contrepartie non né.

 

Note 19 Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

< = 3 mois

> 3 mois

< = 1 an

> 1 an

< = 5 ans

> 5 ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme

 

 

45 000

 

45 000

892

45 892

45 892

Euro

 

 

45 000

 

45 000

892

45 892

45 892

Autres devises de l'UE

 

 

 

 

 

 

 

 

Dollar

 

 

 

 

 

 

 

 

Franc suisse

 

 

 

 

 

 

 

 

Yen

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

Euro

 

 

 

 

 

 

 

 

Dollar

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

C/C bloqués des Caisses Locales (2)

 

 

 

159 287

159 287

2 699

161 987

118 090

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

 

 

45 000

159 287

204 287

3 591

207 878

163 982

(1) Durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > ans

(2) Augmentation liée aux souscriptions nettes de parts sociales par nos clients en 201pour 4millions d'euros.

 

Commentaires :

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 4 981 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 6 088 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

(en milliers d'euros)

Montant

Taux

TSR Radian échéance 26/06/2019

25 000

6,145 %

TSR Radian échéance 15/11/2017

20 000

3,73 %

 

Note 20 Variation des capitaux propres (avant répartition)

 

(en milliers d'euros)

Capital

Réserve

légale

Réserve

statutaire

Primes, autres

réserves et

report à nouveau

(1)

Ecarts

conversion/

réévaluation

Provisions

réglementées et

subventions

d'investissement

Résultat

Total des

capitaux

propres

Solde au 31 décembre 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

Dividendes ou intérêts aux parts sociales

 

 

 

 

 

 

 

 

versés au titre de 2012

 

 

 

 

 

 

-10 394

-10 394

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

 

 

 

 

 

 

 

Affectation du résultat social 2012

 

57 802

19 267

5

 

 

-77 075

0

Report à nouveau débiteur

 

 

 

-335

 

 

 

-335

Résultat de l’exercice 2013

 

 

 

 

 

 

93 504

93 504

Autres variations

 

 

 

 

 

2

 

2

Solde au 31 décembre 2013

58 701

758 603

223 073

280 298

 

165

93 504

1 414 345

Dividendes ou intérêts aux parts sociales

 

 

 

 

 

 

 

 

versés au titre de 2013

 

 

 

 

 

 

-10 879

-10 879

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

 

 

 

 

 

 

0

Affectation du résultat social 2013

 

61 718

20 573

335

 

 

-82 626

0

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l’exercice 2014

 

 

 

 

 

 

97 173

97 173

Autres variations

 

 

 

 

 

-3

 

-3

Solde au 31 décembre 2014

58 701

820 321

243 646

280 632

 

162

97 173

1 500 636

(1) Dont 2005milliers d'euros de primes d'émission, dont 755milliers d'euros de primes de fusion

 

Note 21 Composition des fonds propres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Capitaux propres

1 500 636

1 414 345

Fonds pour risques bancaires généraux

147 871

137 371

Dettes subordonnées et titres participatifs

207 878

163 982

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Total des fonds propres

1 856 385

1 715 698

 

Note 22 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations

 

(en milliers d'euros)

Opérations avec les

entreprises liées

et les participations

Opérations avec les

entreprises liées

et les participations

31/12/2014

31/12/2013

Créances

1 569 377

1 852 048

Sur les établissements de crédit et institutions financières

1 402 434

1 663 994

Sur la clientèle

126

36

Obligations et autres titres à revenu fixe

166 817

188 018

Dettes

7 043 865

7 412 426

Sur les établissements de crédits et institutions financières

6 824 541

7 238 263

Sur la clientèle

11 427

10 157

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

207 897

164 006

Engagements donnés

1 021 026

890 009

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

47 090

45 372

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Garanties données à des établissements de crédit

642 211

488 414

Garanties données à la clientèle

331 725

356 223

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

Note 23 Transactions effectuées avec les parties liées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne effectue toutes les transactions avec les parties liées aux conditions normales de marché.

 

Note 24 Opérations effectuées en devises

 

Contributions par devise au bilan

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

14 555 931

14 555 931

14 464 673

14 464 673

Autres devises de l'Union Européenne

929

929

325

325

Franc Suisse

663

663

644

644

Dollar

14 060

14 060

14 806

14 806

Yen

 

 

 

 

Autres devises

1 566

1 566

2 008

2 008

Valeur brute

14 573 149

14 573 149

14 482 456

14 482 456

 

Note 25 Opérations de change, prêts et emprunts en devises

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Opérations de change au comptant

 

 

 

 

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

54 830

54 803

85 664

85 630

Devises

28 136

28 136

42 455

42 455

Euros

26 695

26 667

43 209

43 175

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

54 830

54 803

85 664

85 630

 

Note 26 Opérations sur instruments financiers à terme

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Opérations

de couverture

Opérations autres

que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

1 477 926

206 141

1 684 067

2 069 136

Opérations sur marchés organisés (1)

 

 

 

 

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations de gré à gré (1)

1 477 926

206 141

1 684 067

2 069 136

Swaps de taux d'intérêt

1 477 926

206 141

1 684 067

2 069 136

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

13 568

13 568

4 360

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

13 568

13 568

4 360

Options de swap de taux

 

 

 

 

Achetées

 

 

 

 

Vendues

 

 

 

 

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

2 009

2 009

2 180

Vendus

 

2 009

2 009

2 180

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

4 775

4 775

 

Vendus

 

4 775

4 775

 

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Dérivés de Crédit

 

 

 

 

Contrats de dérivés de crédit

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Total

1 477 926

219 709

1 697 635

2 073 495

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses

(swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

26.1. Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

Total

31/12/2014

Dont opérations

effectuées de gré à gré

Dont opérations sur

marchés organisés

et assimilés

< = an

de à

ans

> ans

< = an

de à

ans

> ans

< = an

de à

ans

> ans

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

1 536

8 014

 

1 536

8 014

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

517 420

526 284

640 362

517 420

526 284

640 362

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

4 018

 

 

4 018

 

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

518 956

538 316

640 362

518 956

538 316

640 362

 

 

 

Swaps de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

44 896

64 737

 

44 896

64 737

 

 

 

 

Sous total

44 896

64 737

 

44 896

64 737

 

 

 

 

Total

563 852

603 053

640 362

563 852

603 053

640 362

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

Total

31/12/2013

Dont opérations

effectuées de gré à gré

Dont opérations sur

marchés organisés

et assimilés

< = an

de à

ans

> ans

< = an

de à

ans

> ans

< = an

de à

ans

> ans

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

1 074 642

364 997

629 497

1 074 642

364 997

629 497

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

4 360

 

 

4 360

 

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

1 074 642

369 357

629 497

1 074 642

369 357

629 497

 

 

 

Swaps de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

171 295

 

 

171 295

 

 

 

 

 

Sous total

171 295

 

 

171 295

 

 

 

 

 

Total

1 245 937

369 357

629 497

1 245 937

369 357

629 497

 

 

 

 

26.2. Instruments financiers à terme : juste valeur

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

Futures

 

 

 

 

Options de change

-4

9 550

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

-67 004

1 684 067

-33 819

2 069 136

Forward taux

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

4 018

 

4 360

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

Sous Total

-67 004

1 698 114

-33 819

2 073 495

Swaps de devises

 

 

 

 

Opérations de change à terme

 

 

 

 

Total

 

1 807 267

 

2 244 790

 

26.3. Information sur les Swaps

 

Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt

 

(en milliers d'euros)

Position

ouverte isolée

Micro-

couverture

Macro-

couverture

Swaps de

transaction

Contrats d'échange de taux

168 294

431 926

1 046 000

41 864

Contrats assimilés (1)

 

 

 

 

(1) Il s'agit des contrats assimilés au sens de l'article 1er du règlement 90.1du CRBF.

 

Note 27 Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

Dans le cadre de la surveillance réglementaire des risques interbancaires en général et du risque de contrepartie sur les instruments dérivés en particulier, la Caisse Régionale s'appuie sur les règles suivantes :

 

- Organisation par unités spécialisées et par métiers :

Les limites par contrepartie sont décidées en Comité Financier, sur proposition du service Trésorerie et Gestion Actif Passif. Elles sont communiquées aux opérateurs autorisés et suivies par l'unité « Ratios et Middle Office ». La mise à jour des limites a lieu annuellement. Un suivi de l'évolution des ratings est assuré tout au long de l'exercice.

- Procédures internes pour la fixation des règles de prise et de suivi du risque :

Les contreparties bancaires potentielles font l'objet de limites globales d'engagement, en risques et en durée, par nature de risque (bilan ou hors bilan). Conformément aux recommandations prudentielles formulées par le Groupe, le calcul des limites fait référence :

 

- aux fonds propres consolidés de la CR (10% maximum par contrepartie hors Groupe Crédit Agricole),

- à la solidité financière de la contrepartie, appréhendée, entre autres, au travers de ses fonds propres et de son rating,

- à la nature de l'activité de la contrepartie (banque commerciale ou de marché),

- à la nature de l'engagement (bilan ou hors bilan).

 

La Caisse Régionale procède trimestriellement à la déclaration réglementaire sur les risques interbancaires.

 

En 2014, les opérations suivantes ont été réalisées avec des contreparties hors groupe Crédit Agricole :

 

- 4 swaps de macro couverture avec Barclays pour un montant notionnel global de 245 000 milliers d'euros. Ces swaps ont une valeur de marché cumulée négative de 5 644 milliers d'euros au 31/12/2014.

- 1 swap de macro couverture et 2 swaps de micro couverture avec JP MORGAN pour un montant notionnel global de 50 000 milliers d'euros. Ces swaps ont une valeur de marché cumulée négative de 474 milliers d’euros au 31/12/2014.

- 3 swaps de macro couverture et 1 swap de micro couverture avec Natixis pour un montant notionnel global de 154 550 milliers d'euros. Ces swaps ont une valeur de marché cumulée négative de 1 347 milliers d’euros au 31/12/2014.

- 1 swap de micro couverture avec la Société Générale pour un montant notionnel de 5 000 milliers d’euros. Ce swap a une valeur de marché négative de 94 milliers d’euros au 31/12/2014.

- Méthodologie de mesure des risques :

Le principe retenu est celui de la non compensation des positions pour une même contrepartie. Le risque de contrepartie sur le hors bilan est composé du coût de remplacement des contrats (risque courant), mais aussi du risque potentiel futur. La quotité de consommation globale des limites se calcule comme la valeur de marché positive de l'opération, majorée d'un add-on (pourcentage de la valeur nominale multipliée par la durée résiduelle de l'opération). Ce facteur de majoration évolue avec la nature des contrats.

 

Note 28 Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés

2 221 133

2 186 324

Engagements de financement

949 461

1 103 093

Engagements en faveur d'établissements de crédit

47 090

138 786

Engagements en faveur de la clientèle

902 371

964 307

Ouverture de crédits confirmés

614 819

616 333

- Ouverture de crédits documentaires

7 754

6 108

- Autres ouvertures de crédits confirmés

607 064

610 225

Autres engagements en faveur de la clientèle

287 553

347 973

Engagements de garantie

1 271 481

1 082 445

Engagements d'ordre d'établissements de crédit

734 864

473 534

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

464

 

Autres garanties (1)

734 399

473 534

Engagements d'ordre de la clientèle

536 617

608 911

Cautions immobilières

103 060

140 425

Autres garanties d'ordre de la clientèle

433 557

468 486

Engagements sur titres

191

787

Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Autres engagements à donner

191

787

Engagements reçus

3 526 689

3 961 292

Engagements de financement

500 152

963 152

Engagements reçus d'établissements de crédit (2)

500 152

963 152

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

3 026 346

2 997 353

Engagements reçus d'établissements de crédit

213 442

226 174

Engagements reçus de la clientèle

2 812 904

2 771 179

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

525 073

506 575

Autres garanties reçues

2 287 831

2 264 604

Engagements sur titres

191

787

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Autres engagements reçus

191

787

(1) Dont 6421milliers d’euros relatifs à la garantie globale (Switch) mise en place le janvier 2014,

en amendement de la garantie précédente octroyée le 2décembre 201pour 3900milliers d’euros.

(2) Baisse des accords de refinancement reçus de CASA dans le cadre de l'optimisation de leur ratio de liquidité (LCR Bâle III)

 

Note 29 Actifs donnés et reçus en garantie

 

Les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives. L'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

Note 30 Engagements donnés aux entreprises liées

 

Engagements de financement.— Parmi les filiales de la Caisse Régionale, c’est la banque espagnole Bankoa, intervenant sur le Pays Basque espagnol, qui génère les relations financières les plus importantes.

Ces relations financières avec Bankoa, qui fait partie du périmètre de consolidation, sont approuvées par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, au titre des conventions réglementées. Elles portent à la fois sur des contre-garanties de crédits clientèle (cf paragraphe « engagements de garantie » ci-après), un accès à des lignes de refinancement et des garanties financières visant à respecter des contraintes réglementaires dans le cadre de l’activité bancaire espagnole et européenne.

La Caisse Régionale aide ainsi sa filiale à sécuriser sa liquidité. Pour cela, Bankoa cherche à diversifier ses sources de refinancement : refinancement direct sur le marché interbancaire, refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. via la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, refinancement auprès de la Banque Européenne d’Investissement contregaranti par la Caisse Régionale et, depuis 2013, émission de covered bonds en remplacement de la titrisation d’actifs qui n’étaient plus éligibles au refinancement de la BCE. Le refinancement de Bankoa via la Caisse Régionale, approuvé en Conseil d’Administration de cette dernière avait été porté à un montant maximum de 1 100 millions d’euros en 2011, ramené à 750 millions d’euros en 2012. Cet engagement a été remplacé en 2014 par un engagement de financement à première demande de 40 millions d’euros dans une limite interne de refinancement abaissée à 400 millions d’euros. Au 31/12/2014, l’utilisation de la ligne à première demande est de 15 millions d’euros et l’encours de refinancement global accordé à Bankoa de 197,5 millions d’euros, en baisse de 36 % par rapport à l’année précédente.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a également consenti 22 090 milliers d’euros d’engagement de financement suite à l’appel de collatéral de la SFH CA Home Loan.

 

Engagements de garantie.— D'un montant global de 1 050 636 milliers d'euros, les opérations les plus significatives sont :

 

- 642 211 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA dans le cadre de l'opération Switch, pour garantir la valeur de mise en équivalence de la participation de CASA dans les Caisses Régionales de Crédit Agricole,

- 207 816 milliers d'euros en faveur de Bankoa SA, en contre garantie de dossiers de financement de sa clientèle,

- 76 000 milliers d’euros de garanties données au nom de Bankoa, pour l’émission d’obligations hypothécaires achetées par la BEI (75 000 milliers d’euros) et pour garantir un prêt syndiqué de 1 000 milliers d’euros refinancé par la BEI,

- 813 milliers d’euros de contre garanties accordées à l’ICO (Instituto de Credito Official) afin de permettre à Bankoa d’accéder à des refinancements à taux bonifiés,

- 76 811 milliers d’euros de contregaranties à des filiales de crédit-bail du Groupe Crédit Agricole (Lixxbail, Finamur, Auxifip) au titre de contrats de crédit-bail qu’elles ont conclu avec nos clients.

- le solde des engagements, soit 46 985 milliers d’euros, porte essentiellement sur des garanties accordées à d'autres Caisses Régionales de Crédit Agricole dans le cadre de financements en pool.

 

Autres engagements (créances apportées en garantie).— Dans le cadre du système de gestion globale des garanties au niveau du groupe Crédit Agricole :

 

- 1 922 861 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA au titre des créances éligibles aux opérations de refinancement de la Banque de France,

- 558 927 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA au titre des refinancements accordés par la Société de Financement de l'Economie Française (SFEF),

- 315 670 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA au titre des créances éligibles au refinancement de la CRH,

- 185 645 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA dans le cadre des refinancements de la Banque Européenne d'Investissement,

- 33 167 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA dans le cadre des refinancements BDCE et CDC.

- 273 859 milliers d’euros en faveur du fonds commun de titrisation Evergreen pour garantir ses émissions.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

Note 31 Engagements de crédit bail

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'exerce pas d’activité de crédit-bail. Elle contre-garantit cependant des engagements de crédit bail octroyés à sa clientèle par les sociétés de crédit-bail du groupe crédit agricole et constitue le cas échéant des provisions à ce titre.

 

Note 32 Opérations de désendettement de fait et de titrisation

 

32.1. Désendettement de fait

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de ce type.

 

32.2. Titrisation

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de ce type.

 

Note 33 Produits nets d’intérêts et revenus assimilés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Sur opérations avec les établissements de crédit

3 297

5 762

Sur opérations internes au Crédit Agricole

42 142

40 956

Sur opérations avec la clientèle

354 955

366 781

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

11 216

10 028

Produit net sur opérations de macro-couverture

 

 

Sur dettes représentées par un titre

1 994

2 172

Autres intérêts et produits assimilés

1 880

2 604

Intérêts et produits assimilés

415 485

428 303

Sur opérations avec les établissements de crédit

-1 269

-1 492

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-141 007

-147 593

Sur opérations avec la clientèle

-48 907

-50 831

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

-1 832

-491

Charge nette sur opérations de macro-couverture

-6 508

-9 227

Sur dettes représentées par un titre

-8 468

-8 551

Autres intérêts et charges assimilées

-272

-358

Intérêts et charges assimilées

-208 263

-218 543

Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1)

207 222

209 759

(1) Le montant des produits nets d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 3décembre 201est de - 98milliers d'euros, il était de - 57milliers d'euros au 3décembre 2013

 

Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d’opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.

 

Note 34 Revenus des titres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Titres de placement

907

806

Livret développement durable

 

 

Titres d'investissement

8 937

9 031

Opérations diverses sur titres

3 366

2 363

Revenus des titres à revenus fixes

13 210

12 200

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

19 785

8 835

Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille

 

 

Opérations diverses sur titres

 

 

Revenus des titres à revenus variables

19 785

8 835

Total des revenus des titres

32 995

21 035

 

Note 35 Produit net des commissions

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

3 045

-277

2 767

2 742

-92

2 650

Sur opérations internes au Crédit Agricole

19 386

-12 986

6 400

24 723

-10 720

14 003

Sur opérations avec la clientèle

42 439

-884

41 554

45 601

-862

44 739

Sur opérations sur titres

 

-148

-148

 

-59

-59

Sur opérations de change

112

-0

112

105

 

105

Sur opérations sur instruments financiers à terme et

 

 

 

 

 

 

autres opérations de hors-bilan

464

 

464

18

 

18

Sur prestations de services financiers (1)

93 458

-8 190

85 268

96 466

-7 278

89 188

Provisions pour risques de commissions

975

-683

292

851

-805

45

Total produit net des commissions

159 877

-23 169

136 708

170 506

-19 816

150 690

(1) dont prestations d'assurance-vie : 140milliers d'euros

 

Note 36 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Solde des opérations sur titres de transaction

 

 

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

377

367

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

-1 311

577

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation

-935

944

 

Note 37 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

-387

-190

Reprises de dépréciations

489

820

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

102

630

Plus-values de cession réalisées

7 471

4 393

Moins-values de cession réalisées

 

-52

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

7 471

4 341

Solde des opérations sur titres de placement

7 573

4 971

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

 

 

Reprises de dépréciations

 

 

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

 

 

Plus-values de cession réalisées

 

 

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

 

 

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimiles

7 573

4 971

 

Note 38 Autres produits et charges d’exploitation bancaire

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Produits divers

2 056

4 804

Quote part des opérations faites en commun

 

 

Refacturation et transfert de charges

 

 

Reprises de provisions

44

30

Autres produits d'exploitation bancaire

2 099

4 834

Charges diverses

-376

-400

Quote part des opérations faites en commun

-82

-36

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations de provisions

-50

-36

Autres charges d'exploitation bancaire

-508

-472

Total autres produits et charges d'exploitation bancaire

1 591

4 364

 

Note 39 Charges générales d’exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Frais de personnel:

 

 

Salaires et traitements

-64 544

-62 594

Charges sociales

-28 592

-29 463

Intéressement et participation

-13 607

-13 121

Impôts et taxes sur rémunérations

-13 240

-12 057

Total des charges de personnel

-119 983

-117 234

Refacturation et transferts de charges de personnel

5 887

6 679

Frais de personnel nets

-114 096

-110 555

Frais administratifs:

 

 

Impôts et taxes

-10 438

-10 347

Services extérieurs et autres frais administratifs

-61 555

-60 809

Total des charges administratives

-71 993

-71 156

Refacturation et transferts de charges administratives

687

782

Frais administratifs nets

-71 305

-70 374

Charges générales d'exploitation

-185 401

-180 929

 

Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE)

 

Au titre de l’exercice écoulé, un montant de 2 547 milliers d’euros a été accordé à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au titre du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi contre 1 687 milliers d’euros au titre de 2013.

A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne consacre une part significative de ses ressources à des dépenses éligibles au CICE telles que les investissements dans ses agences, la transition énergétique (chaufferie bois notamment), les investissements en matériels pour son activité commerciale (automates fiduciaires, tablettes tactiles en agences etc…) ou de la formation.

 

Par ailleurs, en augmentant le résultat conservé par la Caisse Régionale, le CICE permet l’amélioration des ratios de solvabilité qui déterminent la capacité d’une banque à continuer à développer ses activités.

 

39.1. Effectif moyen

 

Effectif par catégorie

(Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité)

 

Catégorie de personnel

31/12/2014

31/12/2013

Cadres

397

394

Non cadres

1 245

1 232

Total

1 642

1 626

Dont: France

1 642

1 626

Etranger

 

 

Dont: Personnel mis à disposition

46

51

 

39.2. Rémunération des dirigeants

 

En milliers d'euros

31/12/2014

31/12/2013

Rémunération (1) des mandataires sociaux

684

683

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

1 292

1 353

Total rémunération

1 976

2 036

(1) Rémunérations brutes déclarées.

 

Note 40 Cout du risque

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dotations aux provisions et dépréciations

-79 175

-86 630

Dépréciations sur créances douteuses

-67 168

-68 780

Autres provisions et dépréciations

-12 007

-17 850

Reprises des provisions et dépréciations

73 123

66 879

Reprises des dépréciations de créances douteuses (1)

57 176

51 463

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

15 947

15 416

Variation des provisions et dépréciations

-6 053

-19 751

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

-1 882

-1 937

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

-11 908

-9 441

Décote sur prêts restructurés

-320

-286

Récupérations sur créances amorties

612

1 202

Autres pertes

-12

 

Autres produits

 

 

Coût du risque

-19 562

-30 213

(1) Dont 35milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises

Dont 01milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises

(2) Dont 55milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) Dont 64milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(4) Dont 35milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

 

Note 41 Résultat net sur actifs immobilisés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

-1 617

-3 996

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-1 617

-3 996

Reprises des dépréciations

1 921

1 314

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

1 921

1 314

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

304

-2 683

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

304

-2 683

Plus-values de cession réalisées

164

59

Sur titres d'investissement

 

59

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

164

 

Moins-values de cession réalisées

-13 754

 

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-10

 

Pertes sur créances liées à des titres de participation (1)

-13 743

 

Solde des plus et moins-values de cession

-13 590

59

Sur titres d'investissement

 

59

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-13 590

 

Solde en perte ou en bénéfice

-13 285

-2 623

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

122

465

Moins-values de cessions

-65

-35

Solde en perte ou en bénéfice

57

430

Résultat net sur actifs immobilises

-13 228

-2 193

(1) Abandon de créance au GIE fiscal INES Bail (cf note 1.3)

 

Note 42 Charges et produits exceptionnels

 

Aucune charge ni aucun produits exceptionnels n'ont été comptabilisés, tant en 2014 qu'en 2013.

 

Note 43 Impôt sur les bénéfices

 

En milliers d'euros

31/12/2014

31/12/2013

Charge d'impôt courant

53 193

59 459

Charge / produit d'impôt différé (1)

-15 420

104

Dot° / Rep provision pour litige IS

19

 

IMPOT SUR LES BENEFICES

37 792

59 563

(1) Ce flux est essentiellement lié au dénouement de l'opération sur le GIE Inès Bail.

 

Intégration fiscale :

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est intégrée fiscalement au sein du groupe Crédit Agricole. A ce titre, Crédit Agricole S.A. a réalloué à la Caisse Régionale 1 741 milliers d'euros au titre de l'intégration fiscale du Groupe Crédit Agricole pour l'exercice 2014.

L'intégration fiscale des filiales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a quant à elle généré un surplus d'impôt sur les sociétés de 647 milliers d'euros.

 

Note 44 Informations relatives aux résultats des activités bancaires

 

Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d'activité suivants :

 

- Banque de proximité en France

- Gestion pour compte propre et divers

- Services financiers spécialisés

- Banque de détail à l'étranger

- Gestion d'actifs, assurance et banque privée

- Banque de financement et d'investissement

 

Le métier de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est la banque de proximité.

 

En termes de zone géographique, la Caisse Régionale n'intervient que sur le territoire français.

 

Note 45 Affectation des résultats

 

En milliers d'euros

31/12/2014

31/12/2013

Résultat Net

97 173

93 504

Affectation à la réserve légale

64 607

61 718

Affectation aux réserves facultatives

21 535

20 573

Affectation à la réserve spéciale Loi Mécénat

 

 

Rémunération des parts sociales

643

930

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par C.A. S.A.

7 294

6 986

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés des autres souscripteurs

3 094

2 963

 

Projet de résolution

Affectation du bénéfice de l’exercice 2014 de la Caisse Régionale

L’Assemblée Générale, conformément à l’article 40 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2014 de la Caisse Régionale qui s’élève à 97 172 582,38 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d’Administration, de la manière suivante :

 

- 642 589,12 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 1,70% net du nominal des parts rémunérées ;

- 7 293 877,57 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A., le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001 ;

- 3 094 153,02 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires ;

- 64 606 468,31 € au titre de la réserve légale, soit les 3/4 du solde disponible ;

- 21 535 489,43 € au titre des réserves facultatives, soit le 1/4 disponible.

 

Note 46 Implantation dans des états ou territoires non coopératifs

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l’article 238-0 A du Code général des impôts.

 

Note 47 Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

 

Collège des Commissaires aux Comptes de Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

(en milliers d'euros)

EY

%

PWC

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen

 

 

 

 

des comptes individuels et consolidés (1)

116

100 %

116

100 %

Missions accessoires

 

 

 

 

Sous-Total

116

 

116

 

Autres prestations

 

 

 

 

Juridique, fiscal et social

 

 

 

 

Technologie de l'information

 

 

 

 

Audit interne

 

 

 

 

Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

 

 

 

Sous-Total

 

 

 

 

Total

116

 

116

 

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes

 

III. – Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014, sur :

 

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agacer° Mutuel Pyrénées Gascogne, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

- Comme indiqué dans les notes 2.1 et 15 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre do notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Les parts dans les entreprises liées, les litres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2,2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

- Votre caisse régionale détient des titres en portefeuille. La note 2.2 de l'annexe expose les règles et les méthodes comptables relatives à ces titres. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous avons vérifié leur correcte application.

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.6 et 2.13 de l'annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Bordeaux et Toulouse, le 9 mars 2015

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

1501092

14/11/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5133
Texte de l'annonce :

1405133

14 novembre 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°137


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

 Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy – BP 329, 65003 Tarbes Cedex.

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Code NAF : 6419Z.

 

Situation au 30 septembre 2014

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

106 301

Effets publics et valeurs assimilées

44 992

Créances sur les établissements de crédits

241 398

Opérations internes au Crédit agricole

1 574 830

Créances sur la clientèle

10 540 572

Obligations et autres titres à revenu fixe

379 335

Actions et autres titres à revenu variable

414 766

Participations et autres titres détenus à long terme

563 872

Parts dans les entreprises liées

214 571

Immobilisations corporelles et incorporelles

67 491

Autres actifs

154 902

Comptes de régularisation

80 239

Total de l’actif

14 383 269

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

37 104

Opérations internes au Crédit Agricole

7 225 924

Comptes créditeurs de la clientèle

4 478 408

Dettes représentées par un titre

419 766

Autres passifs.

41 609

Comptes de régularisation

275 566

Provisions pour risques et charges

164 598

Dettes subordonnées et titres participatifs

199 458

Fonds pour risques bancaires généraux

137 371

Capitaux propres hors FRBG

1 403 465

Capital souscrit

58 701

Primes d’émission

280 603

Réserves

1 063 996

Provisions règlementées et subventions d’investissement

165

Total du passif

14 383 269

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

2 378 376

Engagements de financements

1 110 550

Engagements de garantie

1 267 515

Engagements sur titres

311

Engagements reçus :

3 536 077

Engagements de financements.

501 502

Engagements de garantie

3 034 264

Engagements sur titres

311

 

 

1405133

01/08/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4195
Texte de l'annonce :

1404195

1 août 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°92


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

 Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy – BP 329, 65003 Tarbes Cedex.

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Code NAF : 6419Z.

 Situation au 30 juin2014

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

91 129

Effets publics et valeurs assimilées

44 771

Créances sur les établissements de crédits

328 548

Opérations internes au Crédit Agricole

1 320 056

Créances sur la clientèle

10 505 255

Obligations et autres titres à revenu fixe

387 003

Actions et autres titres à revenu variable

403 381

Participations et autres titres détenus à long terme

563 805

Parts dans les entreprises liées

212 727

Immobilisations corporelles et incorporelles

67 419

Autres actifs

129 517

Comptes de régularisation

118 518

Total de l’actif

14 172 129

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

62 660

Opérations internes au Crédit Agricole

7 173 726

Comptes créditeurs de la clientèle

4 274 049

Dettes représentées par un titre

488 261

Autres passifs

46 500

Comptes de régularisation

231 904

Provisions pour risques et charges

167 612

Dettes subordonnées et titres participatifs

186 570

Fonds pour risques bancaires généraux

137 371

Capitaux propres (hors FRBG)

1 403 476

Capital souscrit

58 701

Primes d’émission

280 603

Réserves

1 063 996

Provisions règlementées et subventions d’investissement

176

Total du passif

14 172 129

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

2 313 860

Engagements de financements

1 022 573

Engagements de garantie

1 290 873

Engagements sur titres

414

Engagements reçus

3 724 283

Engagements de financements

703 152

Engagements de garantie

3 020 717

Engagements sur titres

414

 

 

1404195

09/05/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1757
Texte de l'annonce :

1401757

9 mai 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°56


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy – BP 329, 65003 Tarbes Cedex.

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Code NAF : 6419Z.

 

Situation au 31 Mars 2014

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

82 486

Effets publics et valeurs assimilées

45 133

Créances sur les établissements de crédits

332 284

Opérations internes au Crédit agricole

1 002 250

Créances sur la clientèle

10 418 089

Obligations et autres titres à revenu fixe

375 471

Actions et autres titres à revenu variable

345 756

Participations et autres titres détenus à long terme

548 682

Parts dans les entreprises liées

207 625

Immobilisations corporelles et incorporelles

67 417

Autres actifs

136 800

Comptes de régularisation

87 083

Total de l’actif

13 649 076

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 720

Opérations internes au Crédit Agricole

6 918 307

Comptes créditeurs de la clientèle

4 124 855

Dettes représentées par un titre

445 638

Autres passifs

69 893

Comptes de régularisation

197 620

Provisions pour risques et charges

172 349

Dettes subordonnées et titres participatifs

176 850

Fonds pour risques bancaires généraux

137 371

Capitaux propres hors FRBG

1 403 473

Capital souscrit

58 701

Primes d’émission

280 603

Réserves

1 063 996

Provisions règlementées et subventions d’investissement

173

Total du passif

13 649 076

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

2 243 022

Engagements de financements

955 419

Engagements de garantie

1 286 561

Engagements sur titres

1 042

Engagements reçus

3 968 343

Engagements de financements

963 152

Engagements de garantie

3 004 149

Engagements sur titres

1 042

 

 

1401757

23/04/2014 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1204
Texte de l'annonce :

1401204

23 avril 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°49


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy – BP 329, 65003 Tarbes Cedex.

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Code NAF : 6419Z.

 

Documents comptables annuels approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire du 25 mars 2014.

 

Partie A. — Comptes consolidés au 31/12/2013

I. — Cadre général

Présentation juridique de l’entité

 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital variable

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 RCS TARBES

Code NAF : 6419Z

 

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy - BP 329 – 65003 TARBES CEDEX

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

Un groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 7,4 millions de sociétaires qui élisent quelques 31.921 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses Régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.

 

La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

 

Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R.512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code Monétaire et Financier (art L.511-31 et art L.511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

 

Organigramme du groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

 

 

 

Relations internes au Crédit Agricole

 

— Mécanismes financiers internes

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

– Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

– Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

– Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

– Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

– Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

– Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de  France, centralise leurs opérations de change.

 

– Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

– Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

 

En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

– Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole SA (Switch)

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole.

 

Crédit Agricole S.A. consolide par mise en équivalence ses participations dans les Caisses régionales. Ces participations sont des risques pondérés à 290% (CCI) ou 370% (CCA) dans le ratio de solvabilité de Crédit Agricole S.A.

 

A travers le dispositif Switch, les Caisses régionales s’engagent à supporter les exigences en Fonds Propres et les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant.

 

La bonne fin du dispositif est garantie par la mise en place d’un dépôt de garantie versé par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi le dispositif protège Crédit Agricole S.A. dès lors qu’une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole S.A. perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

En conséquence, sur le plan prudentiel :

 

- Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant de la garantie accordée par les Caisses Régionales ;

- Les Caisses régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A.

 

Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales.

 

Ce contrat s’analyse en substance comme un droit complémentaire attaché aux 25 % de CCI/CCA détenus par Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales, et par conséquent il est lié à l’influence notable que Crédit Agricole S.A. exerce sur les Caisses régionales.

 

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l’accord préalable de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.

Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

 

Dans les comptes consolidés, le traitement comptable repose sur l’analyse en substance de la transaction : cela conduit à considérer que l’indemnisation issue de la mise en jeu des garanties et son remboursement lors du retour à meilleure fortune s’analysent comme un partage des résultats dont les impacts sont enregistrés en réserves consolidées au niveau des Caisses régionales et en résultat sur sociétés mises en équivalences dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A., compte tenu de l’influence notable exercée par Crédit Agricole S.A. Le dépôt de garantie constitue une créance au coût amorti pour les Caisses régionales et symétriquement une dette au coût amorti pour Crédit Agricole S.A. Les rémunérations sont respectivement enregistrées en Produit net bancaire, à l’exception de la rémunération de la garantie qui est affectée au résultat des entreprises mises en équivalence chez Crédit Agricole S.A.

 

Par avenant signé le 19 décembre 2013, Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales ont décidé d’étendre l’assiette des garanties déjà accordées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. le 23 décembre 2011 à la participation de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA). Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014 et permettent désormais un transfert des exigences prudentielles s’appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels.

 

Dans ce contexte, les dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. ont été complétés en date du 2 janvier 2014. Les dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A.

 

L’échéancier des garanties globales reste identique (1er mars 2027).

 

Le mécanisme général du dispositif est similaire au premier volet de l’opération, mais la substance du contrat s’analyse désormais comme un contrat d’assurance du fait de l’existence d’un risque global d’assurance au sens de la norme IFRS 4.

 

— Informations relatives aux parties liées

 

Avec les Caisses Locales — La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne étant avec les Caisses Locales l’entité consolidante, il n’y a pas de relation avec une société mère, des co-entreprises où elle serait co-entrepreneur, des entreprises associées ou des entités exerçant un contrôle conjoint.

Au 31/12/2013, le montant des comptes courants bloqués des Caisses Locales dans la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s’élève à 115 215 milliers d’euros.

 

Avec ses filiales — Parmi les filiales de la Caisse Régionale, c’est la banque espagnole Bankoa, intervenant sur le Pays Basque espagnol, qui génère les relations financières les plus importantes.

Ces relations financières avec Bankoa, qui fait partie du périmètre de consolidation, sont approuvées par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, au titre des conventions réglementées. Elles portent à la fois sur des contre-garanties de crédits clientèle, un accès à des lignes de refinancement et des garanties financières visant à respecter des contraintes réglementaires dans le cadre de l’activité bancaire espagnole.

Ainsi, afin de sécuriser Bankoa contre la défaillance d’un gros débiteur, la Caisse Régionale contregarantit 229 millions d'euros de prêts clientèle. Ces contre garanties induisent 8.6 millions d’euros de provisions inscrites au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

Par ailleurs, la Caisse Régionale aide sa filiale à sécuriser sa liquidité. Pour cela, Bankoa cherche à diversifier ses sources de refinancement : refinancement direct sur le marché interbancaire, refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. via la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, refinancement auprès de la Banque Européenne d’Investissement contregaranti par la Caisse Régionale et, depuis 2013, émission de covered bonds en remplacement de la titrisation d’actifs qui n’étaient plus éligibles au refinancement de la BCE. Le refinancement de Bankoa via la Caisse Régionale, approuvé en Conseil d’Administration de cette dernière avait été porté à un montant maximum de 1 100 millions d’euros en 2011 puis ramené en 2012 à 750 millions d’euros. L’utilisation de cette ligne atteint 310 millions d’euros au 31/12/2013, contre 513 millions d’euros un an plus tôt. Cette diminution est liée notamment à la hausse de la collecte de Bankoa face à une stagnation de sa production de crédits en 2013.

Une caution complémentaire a été mise en place fin novembre 2012 auprès de la BEI, afin de garantir une ligne de crédit de 75 millions d’euros destiné au financement des PME, ainsi qu’un prêt syndiqué de la société GAMESA de 1 millions d’euros.

Un autre type de garantie est accordé à l’I.C.O. (Instituto de Credito Official) afin de permettre à Bankoa de distribuer des crédits à taux bonifiés. Cette garantie se monte à 2,5 millions d’euros au 31/12/2013.

 

Concernant l’activité d’agence immobilière du réseau Square Habitat, et compte tenu des difficultés rencontrées par sa filiale PG IMMO, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a maintenu son soutien financier au travers d’une augmentation de capital à hauteur de 3,5 millions d’euros en numéraire et de 3,8 millions d’euros par incorporation de comptes courants d’associés.

 

Une avance en comptes courants d’associés a été accordée sur la fin d’année 2013 afin de couvrir les charges exceptionnelles de l’exercice 2013 et afin de financer les besoins de ses propres filiales.

 

La filiale PG INVEST, détenue à 100% également par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, investit depuis quelques années dans différentes activités.

 

Elle possède par exemple, depuis 2007, une société de capital risques, détenant des participations dans des sociétés régionales en relation commerciale avec la Caisse Régionale. Elle a à ce jour investit 6,469 millions d’euros en capital dans cette filiale.

 

L’activité de PG INVEST s’est également étendue en 2009 à la conception et au financement de projets dans le domaine du développement durable, et en particulier de l’énergie photovoltaïque, au travers de sa filiale spécialisée CAM Energie.

 

Les titres de CAM Energie ont été rachetés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur l’exercice 2013. Cette opération de rachat a généré une plus-value de cession dans les comptes de PG INVEST.

 

Compte tenu de leur développement, ces structures PG INVEST et CAM Energie sont entrées dans le périmètre de consolidation en 2013.

 

La plus-value de cession des titres CAM ENERGIE dans les comptes de PG INVEST a donc été parfaitement éliminée suite à cette entrée dans le périmètre de consolidation.

 

La SAS CAM ENERGIE, créée en 2009, est une holding spécialisée dans l’acquisition, la construction et l’exploitation de centrales de production d’énergie renouvelable et principalement d’énergie photovoltaïque.

 

Elle intervient essentiellement sur les régions Aquitaine et Midi Pyrénées mais le déploiement sur les années à venir est prévu sur l’ensemble du territoire national.

 

La première réalisation d’envergure s’est faite en 2010 suite la mise en service de la SNC SAINT CLAR. Le parc solaire au sol d’une puissance de 8.907 kwc, installé sur un terrain de 23 ha était à l’époque parmi les plus puissants de ce type sur le sol métropolitain.

 

Il permet d’éviter le rejet dans l’atmosphère de 4000 tonnes de CO2 par an. Grâce à une technologie au silicium cristallin, il atteint une puissance de 11,7MW en 2012 et produit l’équivalent de la consommation électrique spécifique annuelle de plus de 8000 habitants. Il fournit en particulier l’énergie nécessaire à une base de loisirs et un parc animalier.

 

La SAS CAM ENERGIE détient en date du 31/12/2013 26 filiales et participations spécialisées dans les domaines décrits ci-dessus (pour une puissance installée totale de 20.105 kwc au 31/12/2013) ainsi que deux filiales de services (détention de 40% du bureau d’étude Gleize Energie Services spécialisé dans et la détention de 54% de la SAS CAM SERVICE essentiellement dédiée à la maintenance des centrales photovoltaïques).

 

La puissance totale en cours d’installation est de 19.712 kwc (une centrale au sol dans les Landes + 36 centrales sur toitures).

 

Sociétés

Détention

SNC SAINT CLAR

99,80 %

SAS MAGNIE

49,01 %

MPPI

9,88 %

SAS SOLATTEXPLOIT

60,00 %

VOLTAFRANCE 3

85,00 %

VOLTAFRANCE 4

85,00 %

VOLTAFRANCE 10

85,00 %

VOLTAFRANCE 14

85,00 %

VOLTAFRANCE 17

85,00 %

BATISOLAIRE 10

85,00 %

BATISOLAIRE 11

85,00 %

SAS CASTELSOL

100,00 %

HYDRO LES VIGNES

60,00 %

CAM SOLAIRE

100,00 %

HORIZON ENERGIE

88,00 %

PLATANE ENERGIES

100,00 %

INEO SOL3

51,00 %

EPV 3

100,00 %

EPV 4

100,00 %

EPV 6

100,00 %

EPV 7

100,00 %

EPV 8

100,00 %

EPV 9

100,00 %

EPV 10

100,00 %

GLEIZE ENERGIE SERVICE

40,00 %

CAM SERVICE

54,00 %

 

Actuellement positionnée principalement sur l’énergie photovoltaïque, la société souhaite élargir son champ d’action en direction de l’hydroélectricité (la première réalisation interviendra en 2014), de la méthanisation, de la biomasse et de l’éolien terrestre.

 

La méthode de consolidation retenue pour ce nouveau titre est celle de l’intégration globale, avec une particularité cependant ; un sous palier de consolidation simplifié entre la SAS CAM ENERGIE et ses filiales a en effet été créé.

 

La SAS CAM ENERGIE a donc constaté dans ses comptes 2013 les résultats des sous-filiales de l’année 2013 et des résultats antérieurs (traitement particulier et ponctuel suite à l’entrée de périmètre sur 2013), pour un total de 1.874 milliers d’euros. L’investissement total en fonds propres sur ces sociétés mises en service au 31/12/2013 s’élève à 14.094 K€ après restructuration de la dette de certaines sociétés.

 

Les entités retenues sont celles détenues à plus de 50% et dont la mise en service des centrales est effective à l’exception de deux sociétés, les SAS Horizon Energies et Platane Energies, dont les mises en services seront effectives sur 2014.

 

Par ailleurs la SAS CAM ENERGIE et la SAS PG INVEST relèvent du périmètre d’intégration fiscale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Ce groupe d’intégration fiscale, inchangé en 2013, est lui-même entré, au cours de l’exercice 2010, dans un régime de groupe fiscal avec Crédit Agricole S.A. En application de cette convention, Crédit Agricole S.A. est l’unique interlocuteur de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne pour le versement des acomptes et du solde de l’IS.

 

En 2013, comme en 2012, les acomptes d’IS et la dette d’IS de ce groupe d’intégration fiscale (la Caisse Régionale et les filiales citées ci-dessus) ont été payés à Crédit Agricole S.A. La convention de régime de groupe fiscal est neutre pour la Caisse Régionale qui continuera à constater dans ses comptes une charge d’IS égale à celle qu’elle aurait constatée si elle était demeurée tête de son propre groupe fiscal, à l’exception d’une quote-part de l’économie d’IS constatée par Crédit Agricole S.A. et reversée à la Caisse Régionale sur les dividendes perçus des sociétés membres du groupe fiscal et sur la neutralisation de la quote-part de frais et charges sur les dividendes reçus de SAS RUE LA BOETIE. Cependant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’ayant pas perçu sur l’exercice 2013 de dividendes de la SAS RUE DE LA BOETIE, ce gain fiscal est à néant sur 2013.

 

Avec le Groupe Crédit Agricole — Cf. paragraphe « Relations internes au Crédit Agricole » ci-dessus.

 

Avec les dirigeants de la Caisse Régionale — Cf. paragraphe 7.7.

 

II. — Etats financiers consolidés

Compte de résultat

(en milliers d’euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Intérêts et charges assimilées

4.1

472 958

496 840

Intérêts et charges assimilées

4.1

-232 605

-266 441

Commissions (produits)

4.2

184 243

184 999

Commissions (charges)

4.2

-20 656

-20 404

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

1 462

-205

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4

9 695

-8 585

Produits des autres activités

4.5

15 379

9 505

Charges des autres activités

4.5

-2 181

-1 816

Produit net bancaire

 

428 295

393 893

Charges générales d'exploitation

4.6-7.1-7.4-7.6

-217 253

-218 555

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-8 765

-8 572

Résultat brut d’exploitation

 

202 277

166 766

Coût du risque

4.8

-34 691

-30 476

Résultat d'exploitation

 

167 586

136 290

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

2.3

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

565

280

Variations de valeur des écarts d'acquisition

2.6

 

 

Résultat avant impôt

 

168 151

136 570

Impôts sur les bénéfices

4.10

-60 733

-49 348

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

107 418

87 222

Participations ne donnant pas le contrôle

 

449

492

Résultat net – part du groupe

 

106 969

86 730

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Résultat net

 

107 418

87 222 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

-153

-769

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entités mises en équivalence

 

-153

-769

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, des entités mises en équivalence

 

 

 

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entités mises en équivalence

 

53

265

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables

ultérieurement en résultat

 

-100

-504

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

 

8 144

11 302

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

 

7 195

-12 652

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entités mises en équivalence

 

15 339

-1 350

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables part du Groupe, des entités mises en équivalence

 

 

 

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entités mises en équivalence

 

-5 516

2 181

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

 

9 823

831

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

4.11

9 723

327

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

117 141

87 549

Dont participations ne donnant pas le contrôle

 

116 294

86 981

Dont part du Groupe

 

847

568

 

L’ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue la Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A. Les opérations sur les titres non cotés SAS Rue la Boétie sont encadrées par une convention de liquidité qui détermine le prix de référence qui devrait s’appliquer en cas de transferts des titres SAS Rue La Boétie entre Caisses régionales ou lors des augmentations de capital de SAS Rue la Boétie.

 

Au plan comptable, les titres SAS Rue La Boétie sont classés en titres disponibles à la vente (AFS) et doivent être valorisés à leur juste valeur dans les comptes des Caisses régionales. Dans la mesure où ces titres ne sont pas côtés sur un marché actif, cette juste valeur doit être établie sur la base de techniques de valorisation. Si aucune juste valeur ne peut être déterminée de manière fiable, la norme prévoit que les titres soient maintenus à leur prix de revient. Jusqu’en 2012 et pour refléter les spécificités des titres SAS Rue La Boétie, la valeur retenue pour l’établissement des comptes consolidés des Caisses régionales a été alignée sur la convention de liquidité qui détermine le prix de référence qui doit s'appliquer en cas de transferts des titres SAS Rue La Boétie entre Caisses régionales. Ce prix de référence est déterminé par une formule qui intègre trois composantes : le cours de bourse des titres Crédit Agricole S.A., le coût de revient de l’action Crédit Agricole S.A. dans les comptes de la SAS Rue La Boétie et l’actif net consolidé par action de Crédit Agricole S.A.

 

Toutefois, dans un contexte de marché dégradé, la baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A. s’est traduit par un écart croissant constaté durablement entre le cours de l’action Crédit Agricole S.A. et le prix de l'action SAS Rue La Boétie fixé par la convention de liquidité. En l’absence de transaction sur le titre entre les Caisses régionales, ce prix fixé par la convention n’a plus semblé pouvoir être considéré comme une référence de prix représentative de leur juste valeur au sens de la norme IAS 39.

 

La mise en œuvre d'une valorisation qui permettrait de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie soulève de nombreuses incertitudes, en particulier en ce qui concerne la valorisation d’éléments intangibles et incessibles comme :

 

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A.,

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales,

- Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,

- La mise en commun de moyens et,

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole.

 

En conséquence, et comme le prévoit la norme IAS 39 dès lors que le recours à un modèle de valorisation ne permet pas d’établir une valorisation fiable, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût depuis le 31 décembre 2012. En cas de cession ou de dépréciation, les gains et pertes latents précédemment constatés en gains et pertes directement en capitaux propres sont transférés en résultat. En cas d’indication objective de perte de valeur les titres sont dépréciés dès lors que la valeur comptable du titre est supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère basée sur la valeur de marché des différentes activités de Crédit Agricole S.A. Ainsi, les travaux de valorisation, réalisés par un expert externe, s’appuient sur une approche fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futurs attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Ainsi, depuis le 31 décembre 2012, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués à leur coût. Ce dernier correspondait à la juste valeur des titres au 30 septembre 2012, soit 14 euros.

 

La valeur fondée sur des paramètres de marché et déterminée pour le test de dépréciation selon la méthodologie décrite ci-avant ressortait à 17,56 euros au 31 décembre 2013.

 

Au 31 décembre 2013, les titres SAS Rue La Boétie ont fait l’objet de test de dépréciation, il en résulte que la valeur de l’action SAS Rue La Boétie est estimée à 17,56 euros à fin 2013, contre 13,64 euros à fin 2012. Dès lors, aucune dépréciation complémentaire n’a été à constater.

 

Bilan

(en milliers d’euros)

 

Actif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisse, banques centrales

6.1

119 049

202 116

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2-6.8

8 191

27 822

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

2 799

4 128

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4-6.6-6.7-6.8

1 035 540

965 692

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1-3.3-6.5-6.7-6.8

1 436 791

1 600 222

Prêts et créances sur la clientèle

3.1-3.3-6.5-6.7-6.8

11 783 676

11 479 689

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

5 485

17 845

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.7-6.8-6.10

372 537

344 423

Actifs d'impôts courants et différés

6.13

9 914

12 617

Comptes de régularisation et actifs divers

6.14

280 332

251 939

Actifs non courants destinés à être cédés

6.15

 

 

Participation aux bénéfices différée

6.18

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

2.3

 

 

Immeubles de placement

6.16

14 263

12 447

Immobilisations corporelles

6.17

81 970

82 663

Immobilisations incorporelles

6.17

6 819

6 985

Ecarts d'acquisition

2.6

 

 

Total de l'actif

 

15 157 366

15 008 588

 

Passif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Banques centrales

6.1

164 288

216 861

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

13 025

19 539

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

29 453

48 937

Dettes envers les établissements de crédit

3.3-6.9

7 266 774

7 249 720

Dettes envers la clientèle

3.1-3.3-6.9

4 935 539

4 674 162

Dettes représentées par un titre

3.2-3.3-6.11

614 595

710 055

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Passifs d'impôts courants et différés

6.13

25 154

30 516

Comptes de régularisation et passifs divers

6.14

249 967

309 789

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

6.15

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

6.18

 

 

Provisions

6.19

38 927

44 825

Dettes subordonnées

3.2-3.3-6.11

45 916

68 068

Total dettes

 

13 383 638

13 372 472

Capitaux propres

 

1 773 728

1 636 116

. Capitaux propres - part du Groupe

 

1 760 242

1 623 072

. Capital et réserves liées

 

439 165

406 076

. Réserves consolidées

 

1 202 855

1 128 339

. Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

11 253

1 927

. Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

. Résultat de l'exercice

 

106 969

86 730

Participations ne donnant pas le contrôle

 

13 486

13 044

Total du passif

 

15 157 366

15 008 588

 

Tableau de variation des capitaux propres :

 

(en milliers d’euros)

Part du Groupe

Capital et réserves liées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net

Capitaux propres

Capital

Primes et Réserves consolidées liées au capital (1)

Elimination des titres

auto-détenus

Total Capital et Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Capitaux propres au 1er janvier 2012

82 752

1 408 994

-99

1 491 647

-323

2 001

11 479

1 504 804

Augmentation de capital

43 698

 

 

43 698

 

 

 

43 698

Variation des titres auto détenus

 

 

-874

-874

 

 

 

-874

Dividendes versés en 2012

 

 

 

0

 

 

-11 479

-11 479

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

 

 

 

 

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

0

 

 

 

 

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

 

 

 

 

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

43 698

0

-874

42 824

0

0

-11 479

31 345

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

-504

755

 

251

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

 

 

Résultat au 31/12/2012

 

 

 

0

 

 

86 730

86 730

Autres variations

 

-56

 

-56

 

-2

 

-58

Capitaux propres au 31 décembre 2012

126 450

1 408 938

-973

1 534 415

-827

2 754

86 730

1 623 072

Affectation du résultat 2012

 

74 805

 

74 805

 

 

-74 805

 

Capitaux propres au 1er janvier 2013

126 450

1 483 743

-973

1 609 220

-827

2 754

11 925

1 623 072

Augmentation de capital

32 139

 

950

33 089

 

 

 

33 089

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

 

 

 

0

Dividendes versés en 2013

 

 

 

0

 

 

-11 925

-11 925

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

 

 

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

0

 

 

 

0

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

 

 

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

32 139

0

950

33 089

0

0

-11 925

21 164

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

-100

9 424

 

9 324

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

 

0

Résultat au 31/12/2013

 

 

 

0

 

 

106 969

106 969

Autres variations (2)

 

-289

 

-289

 

2

 

-287

Capitaux propres au 31 décembre 2013

158 589

1 483 454

-23

1 642 020

-927

12 180

106 969

1 760 242

(1) réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle

(2) Une variation d’un montant de 118 milliers d’euros est due à l’application de l’amendement d’IAS 19 au 1er janvier 2013

 

(en milliers d’euros)

Participations ne donnant pas le contrôle

Capitaux propres consolidés

Capital réserves consolidées et résultat

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Capitaux propres au 1er janvier 2012

12 488

 

159

12 647

1 517 451

Augmentation de capital

 

 

 

0

43 698

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

-874

Dividendes versés en 2012

-180

 

 

-180

-11 659

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

0

0

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

-180

0

0

-180

31 165

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

77

77

328

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

0

Résultat au 31/12/2012

494

 

 

494

87 224

Autres variations

6

 

 

6

-52

Capitaux propres au 31 décembre 2012

12 808

0

236

13 044

1 636 116

Affectation du résultat 2012

 

 

 

0

0

Capitaux propres au 1er janvier 2013

12 808

0

236

13 044

1 636 116

Augmentation de capital

 

 

 

0

33 089

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

0

Dividendes versés en 2013

-397

 

 

-397

-12 322

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

0

0

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

-397

0

0

-397

20 767

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

398

398

9 722

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

0

Résultat au 31/12/2013

449

 

 

449

107 418

Autres variations (2)

-8

 

 

-8

-295

Capitaux propres au 31 décembre 2013

12 852

0

634

13 486

1 773 728

(2) Une variation d'un montant de 118 milliers d'euros est due à l'application de l'amendement d'IAS 19 au 1er janvier 2013.

 

Les réserves consolidées sont essentiellement constituées des résultats des exercices antérieurs non distribués, de montants relatifs à la première application des normes IFRS et de retraitements de consolidation.

 

Les montants sortis des capitaux propres par transfert en compte de résultat et relatifs à des couvertures de flux de trésorerie sont positionnés en Produit Net Bancaire.

 

Tableau des flux de trésorerie

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placement détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Résultat avant impôts

168 151

136 570

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

8 765

8 572

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

39 147

53 598

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

Résultat net des activités d'investissement

-875

-280

Résultat net des activités de financement

3 350

4 011

Autres mouvements

-15 086

-6 197

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

35 301

59 704

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

226 384

-209 246

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-91 586

40 049

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-148 913

103 165

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-85 723

43 703

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence (1)

 

 

Impôts versés

-69 078

-54 430

Diminution / (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-168 916

-76 759

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (A)

34 536

119 515

Flux liés aux participations (2)

6 931

-4 698

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-6 792

-11 419

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

139

-16 117

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (3)

20 670

32 141

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (4)

-25 583

-23 871

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

-4 913

8 270

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

29 762

111 668

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

-31 439

-143 107

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

-12 884

-128 345

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

-18 555

-14 762

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

-1 677

-31 439

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

-42 951

-12 884

Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

41 274

-18 555

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

29 762

111 668

* composé du solde net des postes "Caisses et Banques centrales", hors intérêts courus, tel que détaillé en note 6.1 (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées).

** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 6.9. (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)

Le Groupe Pyrénées Gascogne ne détient aucun solde de trésorerie important non disponible.

(1) Néant.

(2) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation mais aussi des entrées de périmètre des sociétés PG INVEST et CAM ENERGIE.

Ces opérations externes sont décrites dans la note 2.3. Au cours de l’année 2013, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de l’entité s’élève à 6.931 milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes :

- participation à l’augmentation de capital de GRAND CRU INVESTISSEMENT pour un total de -703 milliers d’euros

- entrée au capital dans la SACAM IMMOBILIER pour un montant de -3.702 milliers d’euros

- prises de participations diverses par la SAS CAM ENERGIE dans des sociétés de projets photovoltaïques pour un montant de -225 milliers d’euros mais à l’inverse, la SAS a enregistré des remboursements de capitaux à hauteur de +6.070 milliers d’euros

- prises de participations diverses dans des sociétés immobilières pour un montant de -690 milliers d’euros

- l’entrée de périmètre de la SAS CAM ENERGIE a eu un effet positif sur la trésorerie à hauteur de +1.160 milliers d’euros alors que l’entrée de la SAS PG INVEST a eu un effet de +4.858 milliers d’euros.

(3) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à ses actionnaires, à hauteur de 9,3 millions d’euros pour l’année 2013.

(4) Au cours de l’année 2013, le flux de trésorerie lié aux activités de financement résulte de remboursements de TSR à hauteur de 22 millions d’euros et des charges d’intérêts à hauteur de 3,2 millions d’euros.

 

III. — Notes annexes aux états financiers

1. Principes et méthodes applicables dans le groupe, jugements et estimations utilisés

 

1.1 Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2012 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2012.

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2013 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2013. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication

par l’Union européenne

Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du

Applicable

dans le Groupe

Amendement de la norme IAS 1, relatif à la présentation des autres éléments du résultat global, nouvelle décomposition des autres capitaux

05 juin 2012 (UE n°475/2012)

1er janvier 2013

Oui

Amendement de la norme IAS 19 relatif aux engagements de retraite (régimes à prestations définies)

05 juin 2012 (UE n°475/2012)

1er janvier 2013

Oui

Norme IFRS 13 relative à l’évaluation de la juste valeur

11 décembre 2012 (UE n° 1255/12)

1er janvier 2013

Oui

Amendements d’IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers

13 décembre 2012 (UE n° 1256/12)

1er janvier 2013

Oui

Amendements portant sur les améliorations annuelles des IFRS, cycle 2009-2011 modifiant les normes suivantes : IFRS 1, IAS 1, IAS 16, IAS 32, IAS 34, IFRIC 2

27 mars 2013 (UE n°301/2013)

1er janvier 2013

Oui

 

La norme IFRS 13 donne un cadre général à l’évaluation de la juste valeur, en s’appuyant sur une nouvelle définition basée sur un prix de sortie et prévoit des informations supplémentaires à communiquer en annexe sur les évaluations à la juste valeur.

 

La principale portée de cette norme est la prise en compte du risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debit Value Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre), et selon une approche symétrique à l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Value Adjustment ou CVA).

 

L’impact de la première application d’IFRS 13 au sein du Groupe Pyrénées Gascogne s’élève à -138 milliers d’euros en Produit net bancaire (CVA = -142 milliers d’euros/DVA = 4 milliers d’euros).

 

En effet :

 

- L’amendement de la norme IAS 1 prévoit, au sein des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la distinction des éléments recyclables/non recyclables. La mise en œuvre de cet amendement se résume à un impact de présentation.

- L’amendement de la norme IAS 19 prévoit principalement l’obligation d’enregistrer les écarts actuariels, relatifs aux régimes à prestations définies, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Cette méthode étant déjà appliquée par le Groupe (optionnelle dans la version précédente d’IAS 19), les effets de cet amendement sont très limités et non significatifs (enregistrement en capitaux propres dans les comptes au 31 décembre 2013). L’impact au 01.01.2013 est de – 118 milliers d’euros.

- L’amendement d’IFRS 7 qui vise à réconcilier les règles de compensation IFRS telles que définies dans IAS 32, avec les règles de compensations américaines selon le référentiel US Gaap, prévoit que soient mentionnés les effets des accords de compensation sur les actifs et les passifs financiers. La traduction de cet amendement est l’intégration d’une note complémentaire (note 6.12 « Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers ») au niveau des notes annexes des états financiers au 31 décembre 2013.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.

 

Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication

par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts

à compter du

Applicable

dans le Groupe

Norme IFRS 10 sur les états financiers consolidés

11 décembre 2012 (UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Oui

Norme IFRS 11 sur les partenariats

11 décembre 2012 (UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Oui

Norme IFRS 12 sur les informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités

11 décembre 2012 (UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Oui

Norme IAS 28 modifiée sur les participations dans des entreprises associées et des coentreprises

11 décembre 2012 (UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Oui

Amendement d’IAS 32 sur la présentation des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers

13 décembre 2012 (UE n° 1256/12)

1er janvier 2014

Oui

Amendements relatifs aux dispositions transitoires pour les normes IFRS 10 : Consolidation des états financiers, IFRS 11 : Partenariat et IFRS 12 : Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités

04 avril 2013 (UE n°313/2013)05

1er janvier 2014

Oui

Amendement de la norme IAS 36 sur les informations à fournir sur la valeur recouvrable des actifs non financiers

19 décembre 2013 (UE n° 1374/2013)

1er janvier 2014

Oui

Amendements de la norme IAS 39 sur les instruments financiers, par rapport à la comptabilisation et l’évaluation de la novation de dérivés et le maintien de la comptabilité de couverture

19 décembre 2013 (UE n° 1375/2013)

1er janvier 2014

Oui

 

Les études d’impact concernant la mise en œuvre des normes pour IFRS 10, IFRS 12 et IFRS 13 sont en cours.

 

Par ailleurs, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2013.

 

1.2 Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 07 novembre 2013.

 

1.3 Principes et méthodes comptables

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

 

- les activités des marchés nationaux et internationaux,

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change,

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays,

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

- les instruments financiers des activités de marché évalués à la juste valeur,

- les participations non consolidées,

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs,

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à échéance,

- les dépréciations des créances irrécouvrables,

- les provisions,

- les dépréciations des écarts d’acquisition,

- les actifs d’impôts différés,

- la valorisation des entités mises en équivalence

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

 

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

– Titres à l’actif

Classification des titres à l’actif — Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres, définis par la norme IAS 39 :

 

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option,

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance,

- prêts et créances,

- actifs financiers disponibles à la vente,

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option — Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

 

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

 

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance — La catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que l’entreprise a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

 

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat,

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Prêts et créances — La catégorie « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres du portefeuille « prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Actifs financiers disponibles à la vente — La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

 

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres ».

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

 

L’ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.

 

La fixation de paramètres permettant de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :

 

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A.,

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales,

- Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,

- La mise en commun de moyens et,

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole,

 

En conséquence, et en application de l’exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses régionales. Les titres font l’objet d’un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d’indice de pertes de valeur (cf. partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).

 

Dépréciation des titres — Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

 

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc...

 

Au-delà de ces critères, elle constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50% ou observée pendant plus de 3 ans.

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

 

Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel et en cas d’indices de pertes de valeurs.

A titres d’exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :

 

- Annonce d’un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A.,

- Baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A.,

- Diminution de l’actif net consolidé de Crédit Agricole S.A.,

- Constatation d’un résultat net déficitaire,

- Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A.

 

Une dépréciation est enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre est supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futures attendus actualisés au taux qui est retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

 

La constatation de cette dépréciation se fait :

 

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure du cours des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

Date d’enregistrement des titres — La Caisse Régionale enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

– Reclassements d’actifs financiers

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est autorisé d’opérer les reclassements suivants :

 

- des catégories « actifs financiers détenus à des fins de transaction » et « actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « actifs financiers détenus à des fins de transaction » vers les catégories « actifs financiers disponibles à la vente » ou « actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance », si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti selon le cas, de l’actif financier reclassé.

 

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 9 « Reclassements d’instruments financiers ».

 

– Acquisition et cession temporaire de titres

Au sens de l’IAS 39, les cessions temporaires de titres (prêts/emprunts de titres, pensions) ne remplissent pas les conditions de décomptabilisation d’IAS 39 et sont considérées comme des financements garantis.

 

Les éléments d’actifs prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Le cas échéant, le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan.

 

Les éléments empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire.

Une créance est enregistrée en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension.

 

Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement en actifs et passifs à la juste valeur par résultat.

 

– Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie « Prêts et créances ». Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Dépréciations de créances — Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « Prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, tel que :

 

- des difficultés financières importantes du débiteur ;

- une rupture de contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du capital ;

- l’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances (restructuration de prêts) ;

- une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l’emprunteur.

 

Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

Dépréciations sur base individuelle — Le risque de perte avéré est tout d’abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Dépréciations sur base collective — Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, le Groupe Pyrénées Gascogne a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

Dépréciations calculées à partir de modèles Bâle 2.

 

Dans le cadre de Bâle II, la Direction des risques de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues d’un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la Direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l’extension au-delà d’un an de l’horizon de pertes attendues, ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.

 

Pour sa part, Bankoa calcule et comptabilise à l’actif de son bilan une provision collective, prenant en compte des historiques de défaillances ainsi que des éléments connus au moment du calcul, le cas échéant. Cette provision est calculée conformément aux directives établies par la Banque d’Espagne.

 

Restructurations de créances — Les créances restructurées pour cause de défaillance du client sont des créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances.

 

Sont exclues les créances réaménagées pour des raisons commerciales, dans le but de développer ou conserver une relation commerciale, et non du fait de difficultés financières de la contrepartie.

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés font l’objet d’un suivi en fonction de la notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement dès le premier impayé.

 

Encours en souffrance — Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) — Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du Groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

– Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

Titres au passif - Distinction dettes – capitaux propres — Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

 

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier,

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

– Produits de la collecte

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.18.

 

– Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

La comptabilité de couverture — La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

 

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

 

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

 

- couverture de juste valeur: seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture de flux de trésorerie: l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture d'investissement net à l'étranger: Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

Dérivés incorporés — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :

 

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

– Détermination de la juste valeur des instruments financiers

La juste valeur des instruments financiers est déterminée et présenté selon la hiérarchie définie par IFRS 13.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

 

La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permettent et font l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif.

 

En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

* Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs.

 

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotés sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

* Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

 

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

 

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (telle que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables,

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

* Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

 

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif, repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

 

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

 

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

 

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.

 

« Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile. ».

 

– Gains ou pertes nets sur instruments financiers

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat — Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente — Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

– Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si elle a un droit juridiquement exécutoire à tout moment de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

– Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

 

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ; ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

– Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

 

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et,

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

— Provisions (IAS 37 et 19)

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, La Caisse Régionale a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels,

- les avantages au personnel,

- les risques d’exécution des engagements par signature,

- les litiges et garanties de passif,

- les risques fiscaux,

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures,

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période,

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

 

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction,

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies au point 6.18.

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participation et primes dont leur règlement intégral est attendu dans les douze mois qui suivent la fin de l’exercice  au cours duquel les membres du personnel ont rendu les services correspondants ;

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

- les indemnités de fin de contrat de travail ;

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

– Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel elles ont été acquises, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.

 

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestation définie.

 

– Avantages postérieurs à l’emploi

Régimes à prestations définies — La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).

 

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

 

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies.

 

Le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible.

 

Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’Adicam.

 

Régimes à cotisations définies — Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

 

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

 

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

 

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

 

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

 

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

 

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

 

- la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition,

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

En France, les plus-values latentes sur titres, lorsqu’ elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel réellement supportée par l’entité au titre de ces plus ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

 

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres,

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

 

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

Cependant, en raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôts pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du CGI) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l’impôt.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

33 ans (logements de fonction)

25 ans (immeubles commerciaux)

Second œuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans (dégressif)

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans (dégressif)

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

 

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

 

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ;

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

 

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

 

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable ;

 

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

 

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28 et 31)

 

— Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale dispose d’un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

 

– Consolidation des Caisses régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le Groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et Financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existe, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du Groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politiques et commerciales communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation françaises, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle, appelée entité consolidante, et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette entité consolidante (maison-mère conventionnelle) étant définie, le Groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

L'entité consolidante (maison-mère conventionnelle) est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

– Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

 

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

 

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

– Consolidation des entités ad hoc

La consolidation des entités ad hoc (structures créées pour gérer une opération ou un groupe d’opérations similaires) et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif, a été précisée par le SIC 12 (Standing Interpretations Committee).

 

En application de ce texte, une entité ad hoc est consolidée lorsqu’elle est en substance contrôlée par la Caisse Régionale, même en l’absence de lien capitalistique. Cela concerne en particulier les OPCVM dédiés.

 

La détermination du contrôle s’apprécie notamment au regard des circonstances suivantes :

 

- les activités de l’entité ad hoc sont menées pour le compte de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne selon ses besoins opérationnels spécifiques, de façon à ce que la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne obtienne des avantages de l’activité de l’entité ad hoc ;

- la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a les pouvoirs de décision pour obtenir la majorité des avantages des activités de l’entité ad hoc ou, en mettant en place un mécanisme « de pilotage automatique », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a délégué ses pouvoirs de décision ;

- la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a le droit d’obtenir la majorité des avantages de l’entité ad hoc et par conséquent peut être exposée aux risques liés aux activités de l’entité ad hoc ; ou,

- la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne conserve la majorité des risques résiduels ou inhérents à la propriété relatifs à l’entité ad hoc ou à ses actifs afin d’obtenir des avantages de ses activités.

 

– Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28 § 1 et IAS 31 § 1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

 

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

 

- l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale,

- l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale,

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IAS 27 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

 

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte désormais de l’évolution de l’écart d’acquisition.

 

Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable [l’entité] constate :

 

- en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un « écart d’acquisition » complémentaire,

- en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession / dilution en résultat.

 

— Retraitements et éliminations

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

 

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

2. Informations significatives de l’exercice

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2013 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note12 «Périmètre de consolidation au 31 décembre 2013 ».

 

2.1 Evènements significatifs de la période

 

Les éléments les plus notables relatifs à l’exercice 2013 sont :

 

- une reprise de provision pour risque opérationnel ASP de 2.5 millions d’euros suite à l’audit des millésimes 2004-2006.

- la forte hausse des indemnités de remboursement anticipé perçues de nos clients qui s’établissent à 10.9 millions d’euros (+ 7.8 millions d’euros sur un an).

- la dotation d’une provision de 1.6 millions d’euros au titre du risque Epargne Logement.

- l’incidence de l’étalement des frais de dossiers crédits, ceux –ci étant devenus plus significatifs, avec un impact comparatif résultat de -4.7 millions d’euros sur l’année (montant des produits dont la comptabilisation est étalée sur la durée de vie des crédits).

- la comptabilisation d’indemnités de remboursement anticipé pour avances globales à hauteur de – 4.1 millions d’euros (- 8.9 millions d’euros en 2012) dans le cadre de - la refonte du refinancement réalisée pour sécuriser les échéances de liquidité et optimiser le coût futur de la ressource.

- la comptabilisation d’un produit de 2.4 millions d’euros reçu de la CAMCA au titre de la restitution anticipée des commissions variables relatives à la période 1998/2003 en contrepartie de la levée de la garantie sur certaines créances sûres.

- des charges de fonctionnement en baisse de 1.4 % (- 2.7 millions d’euros) liée essentiellement aux charges de personnel (dont CICE – 1.7 millions d’euros) et à la baisse de notre facture informatique liée à notre passage sur un système d’information unique fin 2012.

- un coût du risque en progression de 4.2 millions d’euros à 34.7 millions d’euros liée essentiellement à une dégradation des provisions affectées (32.7 millions d’euros).

- une dotation pour dépréciation durable d’un montant de 0,9 millions d’euros sur les titres SACAM International, société regroupant les participations des Caisses Régionales dans les filiales étrangères de Crédit Agricole S.A. que sont Emporiki, Cariparma et Banco Espirito Santo.

- la forte hausse de l’IS : + 11.3 millions d’euros à 60.7 millions d’euros.

- l’absence de dividendes versés par la SAS Rue La Boétie (comme en 2012) qui résulte du non versement de dividendes par Crédit Agricole S.A. dont la SAS détient les parts pour le compte des Caisses Régionales ;

 

Sur le plan des risques, on peut noter que 2013 a vu une évolution sensible de la provision affectée (+31,2 millions d’euros) tandis que la provision collective est en recul de 3,6 millions d’euros. Le coût du risque est ainsi en progression de 4.2 millions d’euros à- 34.7 millions d’euros.

 

2.2 Principales opérations externes réalisées au cours de l’exercice

 

Conformément à IFRS 3, la juste valeur provisoire des actifs et passifs acquis peut être ajustée afin de refléter les informations nouvelles obtenues à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d’acquisition pendant la période d’évaluation qui ne doit pas excéder un an à compter de la date d’acquisition. Par conséquent les écarts d’acquisition présentés dans ce paragraphe peuvent faire l'objet d’ajustements ultérieurs dans ce délai.

 

2.3 Opérations de titrisation et fonds dédiés

 

La Caisse Régionale dispose de deux fonds dédiés, PG Gestion et PG Altitude, tous deux consolidés par intégration globale. L’objectif de ces fonds dédiés est de donner plus de souplesse à la gestion des excédents de fonds propres de la CR en permettant, en particulier, d’arbitrer les positions des portefeuilles sans pour autant externaliser de plus-values latentes dans les comptes individuels de la Caisse Régionale.

 

Elle n’est plus concernée par les opérations de titrisation (remplacement par une par une émission de Covered Bonds par Bankoa courant 2013).

 

2.4 Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.

 

Cf. les principales participations non consolidées au paragraphe 12.3.

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

3.1 Risque de crédit

 

La gestion du risque bancaire au sein de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est assurée par la Direction des Risques et du Contrôle Permanent qui est rattachée au Directeur Général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

 

Le risque de crédit  se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu’il contrôle, un fonds d’investissement ou une personne physique.

 

L’engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d’un système sécurisé de règlement.

 

Exposition maximale au risque de crédit

 

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

 

La Caisse régionale présente à la garantie de FONCARIS (Fonds de garantie interne du Groupe Crédit Agricole, établissement de crédit, filiale à 100% de Crédit Agricole S.A.) tous les risques qu’elle prend sur un emprunteur donné dès lors que leur montant global atteint un seuil d’éligibilité contractualisé pour une période de 3 ans (hors Collectivités Publiques, opérations de Promotion Immobilière et opérations strictement patrimoniales).

 

Après examen du dossier au sein d'un comité ad hoc, FONCARIS peut décider de garantir la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, en règle générale à hauteur de 50%. En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée, dans la limite du taux de couverture, sur la perte résiduelle après épuisement des procédures de recouvrement et mise en jeu de toutes les sûretés.

 

Au 31 décembre 2013, les encours de financement couverts par Foncaris s’élèvent à 33 millions d’euros.

 

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

8 191

27 822

Instruments dérivés de couverture

2 799

4 128

Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable)

367 478

344 529

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

142 089

190 613

Prêts et créances sur la clientèle

11 827 395

11 479 689

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

372 537

344 423

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

12 720 489

12 391 204

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

1 230 222

1 116 905

Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes)

621 832

865 106

Provisions - Engagements par signature

-7 343

-13 752

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

1 844 711

1 968 259

Exposition maximale au risque de crédit

14 565 200

14 359 463

 

Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

1 300 065

1 409 609

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

138 786

 

Engagements de garantie donnés (hors opérations internes)

432 461

431 006

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole).

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administrations centrales

1 734

 

 

 

1 734

Banques centrales

 

 

 

 

0

Etablissements de crédit

136 728

 

 

 

136 728

Institutions non établissements de crédit

1 671 096

24 083

1 178

 

1 669 918

Grandes entreprises

2 676 807

161 414

107 086

28 506

2 541 215

Clientèle de détail

7 732 380

183 580

112 213

49 358

7 570 809

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

12 218 745

369 077

220 477

77 864

11 920 404

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 21 550 milliers d'euros

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administrations centrales

1 821

 

 

 

1 821

Banques centrales

0

 

 

 

0

Etablissements de crédit

190 611

 

 

 

190 611

Institutions non établissements de crédit

1 654 044

44 913

1 814

349

1 651 881

Grandes entreprises

2 792 987

138 341

72 443

35 940

2 684 604

Clientèle de détail

7 301 627

187 720

114 993

45 249

7 141 385

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

11 941 090

370 974

189 250

81 538

11 670 302

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 10.325 milliers d'euros

 

Engagements donnes en faveur de la clientèle par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

115 920

122 420

Institutions non établissements de crédit

639 090

543 382

Grandes entreprises

498 196

451 103

Clientèle de détail

 

 

Total Engagements de financement

1 253 206

1 116 905

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

30

30

Institutions non établissements de crédit

80 521

255 888

Grandes entreprises

237 185

440 386

Clientèle de détail

263 023

82 511

Total Engagements de garantie

580 759

778 815

 

Dettes envers la clientèle par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Administrations centrales

21

69 008

Institutions non établissements de crédit

113 308

116 369

Grandes entreprises

1 425 239

1 236 595

Clientèle de détail

3 396 971

3 252 189

Total Dettes envers la clientèle

4 935 539

4 674 161

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

10 588 728

296 907

193 209

74 384

10 321 135

Autres pays de l'UE

1 602 855

72 123

27 238

3 480

1 572 137

Autres pays d'Europe

2 135

1

1

 

2 134

Amérique du Nord

14 200

 

 

 

14 200

Amériques Centrale et du Sud

535

20

11

 

524

Afrique et Moyen Orient

7 939

26

18

 

7 921

Asie et Océanie (hors Japon)

2 353

 

 

 

2 353

Japon

 

 

 

 

0

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

12 218 745

369 077

220 477

77 864

11 920 404

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 21 428 milliers d'euros

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

10 254 701

308 509

167 663

74 538

10 012 500

Autres pays de l'UE

1 649 525

62 283

21 514

7 000

1 621 011

Autres pays d'Europe

8 150

5

2

 

8 148

Amérique du Nord

17 422

102

34

 

17 388

Amériques Centrale et du Sud

1 388

53

20

 

1 368

Afrique et Moyen Orient

7 349

22

17

 

7 332

Asie et Océanie (hors Japon)

2 555

 

 

 

2 555

Japon

 

 

 

 

0

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

11 941 090

370 974

189 250

81 538

11 670 302

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 10.325 milliers d'euros

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

960 075

861 562

Autres pays de l'UE

269 849

255 120

Autres pays d'Europe

119

21

Amérique du Nord

32

30

Amériques Centrale et du Sud

21

34

Afrique et Moyen Orient

100

112

Asie et Océanie (hors Japon)

1

24

Japon

25

2

Total Engagements de financement

1 230 222

1 116 905

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

369 356

507 285

Autres pays de l'UE

211 352

271 514

Autres pays d'Europe

 

 

Amérique du Nord

38

16

Amériques Centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

13

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

 

 

Total Engagements de garantie

580 759

778 815

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

France (y compris DOM-TOM)

4 117 648

4 054 751

Autres pays de l'UE

529 165

414 611

Autres pays d'Europe

11 724

4 760

Amérique du Nord

15 716

19 789

Amériques Centrale et du Sud

129 673

125 664

Afrique et Moyen Orient

127 573

50 766

Asie et Océanie (hors Japon)

3 746

3 587

Japon

294

233

Organismes supra-nationaux

 

 

Total Dettes envers la clientèle

4 935 539

4 674 161

 

Actifs financiers en souffrance ou déprécies individuellement par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2013

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180 jours

> 180 jours ≤ 1 an

> 1 an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

0

462 396

26 597

Instruments de dette

0

0

0

0

0

0

0

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

276 405

3 592

1 542

261

281 800

148 600

298 341

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

85 361

240

 

 

85 601

22 905

1 178

Grandes entreprises

95 261

1 262

1 473

 

97 996

54 328

135 592

Clientèle de détail

95 783

2 090

69

261

98 203

71 367

161 571

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

276 405

3 592

1 542

261

281 800

610 996

324 938

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2012

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

> 180 jours ≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

463 746

26 927

Instruments de dette

0

0

0

0

0

0

0

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

276 076

8 013

995

480

285 564

181 725

270 787

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

3

 

 

 

3

 

 

Institutions non établissements de crédit

89 524

5 419

40

 

94 983

43 099

2 163

Grandes entreprises

109 445

244

210

16

109 915

65 898

108 383

Clientèle de détail

77 104

2 350

745

464

80 663

72 728

160 241

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

276 076

8 013

995

480

285 564

645 471

297 714

 

3.2 Risque de marché

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché notamment :

 

- les taux d’intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

- les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise ;

- les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

Opérations sur instruments dérives : analyse par durée résiduelle

 

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

263

38

2 373

2 674

4 109

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

263

38

2 373

2 674

4 109

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

263

38

2 373

2 674

4 109

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

125

125

19

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif

0

0

0

263

38

2 498

2 799

4 128

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

4 499

10 484

14 470

29 453

48 932

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

4 499

10 484

14 470

29 453

48 932

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

4 499

10 484

14 470

29 453

48 932

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

6

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif

0

0

0

4 499

10 484

14 470

29 453

48 938

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

218

1 917

3 732

5 867

10 220

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

218

1 917

3 732

5 867

10 214

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

241

241

97

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

241

241

97

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

218

1 917

3 973

6 108

10 317

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

29

5

34

56

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif

0

0

0

218

1 946

3 978

6 142

10 373

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

389

2 187

10 031

12 607

19 384

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

389

2 179

10 031

12 599

19 378

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

8

6

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

5

0

5

5

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

5

 

5

5

Autres instruments :

0

0

0

137

0

241

378

97

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

241

241

97

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

137

 

 

137

 

Sous total

0

0

0

526

2 192

10 272

12 990

19 486

. Opérations de change à terme

 

 

 

35

 

 

35

52

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif

0

0

0

561

2 192

10 272

13 025

19 538

 

Opérations sur instruments dérives : montant des engagements

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

2 184 518

2 623 151

. Futures

 

 

. FRA

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

2 180 158

2 618 449

. Options de taux

 

 

. Caps-floors-collars

4 360

4 702

. Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

0

20 998

. Opérations fermes de change

 

 

. Options de change

 

20 998

Autres instruments :

18 000

34 660

. Dérivés sur actions & indices boursiers

18 000

34 660

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

. Autres

 

 

Sous total

2 202 518

2 678 809

. Opérations de change à terme

181 914

29 503

Total Notionnels

2 384 432

2 708 312

Il s'agit essentiellement de swaps de couverture

 

3.3 Risque de change

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

Contribution des différentes devises au bilan consolidé

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

15 113 229

15 113 442

14 968 362

14 967 972

Autres devises de l'UE

483

418

1 917

313

USD

40 971

40 836

35 733

37 207

JPY

 

 

3

 

Autres devises

2 683

2 670

2 573

3 096

Total bilan

15 157 366

15 157 366

15 008 588

15 008 588

 

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d’émission

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

EUR

0

45 916

0

0

68 068

0

Autres devises de l'UE

0

0

0

0

0

0

USD

0

0

0

0

0

0

JPY

0

0

0

0

0

0

Autres devises

0

0

0

0

0

0

Total (1)

0

45 916

0

0

68 068

0

(1) Total en principal, hors dettes rattachées non ventilables

 

3.4 Risque de liquidité et de financement

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

 

Prêts et créances envers les établissements de crédit et la clientèle par durée restant à courir

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

589 308

329 745

322 043

194 063

1 632

1 436 791

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

766 158

1 303 857

3 787 855

6 200 368

23 779

12 082 017

Total

1 355 466

1 633 602

4 109 898

6 394 431

25 411

13 518 808

Dépréciations

 

 

 

 

 

-298 341

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

13 220 467

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

450 464

514 603

438 548

196 605

 

1 600 220

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

831 861

1 159 400

3 754 066

6 005 152

 

11 750 479

Total

1 282 325

1 674 003

4 192 614

6 201 757

0

13 350 699

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

13 350 699

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée restant à courir

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 416 356

1 811 948

2 520 735

1 517 735

 

7 266 774

Dettes envers la clientèle

3 625 368

447 064

793 740

69 367

 

4 935 539

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

5 041 724

2 259 012

3 314 475

1 587 102

0

12 202 313

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

2 156 442

1 243 958

2 432 849

1 416 471

 

7 249 720

Dettes envers la clientèle

3 530 142

305 865

725 401

112 753

 

4 674 161

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

5 686 584

1 549 823

3 158 250

1 529 224

0

11 923 881

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes représentées par un titre

      

Bons de caisse

1 406

1 545

7 066

 

 

10 017

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

161 887

219 799

77 490

145 402

 

604 578

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

163 293

221 344

84 556

145 402

0

614 595

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

892

20 016

25 008

 

45 916

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

0

892

20 016

25 008

0

45 916

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes représentées par un titre

      

Bons de caisse

4 133

2 387

9 492

 

 

16 012

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

342 659

103 677

137 490

110 217

 

694 043

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

346 792

106 064

146 982

110 217

0

710 055

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

13 042

30 016

25 010

 

68 068

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

0

13 042

30 016

25 010

0

68 068

 

Garanties financières en risque données par maturité attendue

 

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provision ou qui sont sous surveillance.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Garanties financières données

1 489

330

690

6 175

 

8 684

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Garanties financières données

100

95

1 631

7 499

 

9 325

 

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « Risque de marché ».

 

3.5 Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d'intérêt et de change

 

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi :

 

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise.

 

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

Couverture de juste valeur

 

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie

 

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise

 

Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devises étrangères.

 

Instruments dérivés de couverture

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur marché

Montant

Notionnel

Valeur marché

Montant

Notionnel

Positive

Négative

Positive

Négative

Couverture de juste valeur

1 558

11 628

1 400 028

960

21 895

1 690 364

Taux d'intérêt

1 433

11 628

1 314 398

941

21 889

1 676 833

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

125

 

85 630

19

6

13 531

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

1 241

17 825

414 776

3 168

27 042

509 755

Taux d'intérêt

1 241

17 825

414 776

3 168

27 042

488 757

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

20 998

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

7 333

 

 

 

Total Instruments dérivés de couverture

2 799

29 453

1 822 137

4 128

48 937

2 200 119

 

3.6 Risques opérationnels

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un événement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

3.7 Gestion du capital et ratios réglementaires

 

L’amendement de la norme IAS 1 adopté par l’Union européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L’objectif de l’amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l’émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l’entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d’obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « conglomérats financiers », Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

L’arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

 

Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

 

Toutefois, le régulateur a maintenu jusqu’au 31 décembre 2011 les exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux plancher (l’exigence Bâle 2 ne pouvant être inférieure à 80 % de l’exigence Bâle 1). En 2012, le niveau plancher a été supprimé cependant l’information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

 

- les fonds propres durs (Tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

- les fonds propres complémentaires (Tier 2), limités à 100 % du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,

- les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (Tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

 

Les déductions relatives notamment aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent désormais directement sur les montants du Tier 1 et du Tier 2, conformément à la réglementation.

 

En application de la règlementation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4% et un ratio de solvabilité égal à 8%.

 

En 2012 comme en 2011, Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a répondu aux exigences réglementaires.

 

Niveau des fonds propres prudentiels calculés conformément à la réglementation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Fonds propres de base (Tier 1)

1 415 829

1 309 529

Fonds propres complémentaires (Tier 2)

 

 

Fonds propres surcomplémentaires (Tier 3)

 

 

Valeur de mise en équivalence des titres des sociétés d'assurance (si concerné)

 

 

Total des fonds propres prudentiels

1 415 829

1 309 529

 

Chiffres non audités

 

4. Notes relatives au compte de résultat

4.1 Produits et charges d'intérêts

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Sur opérations avec les établissements de crédit

3 465

2 769

Sur opérations internes au Crédit Agricole

40 513

47 630

Sur opérations avec la clientèle

402 940

418 834

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

5 501

4 995

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

12 149

12 177

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

7 831

9 782

Sur opérations de location-financement

559

653

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Produits d'intérêts (1) (2)

472 958

496 840

Sur opérations avec les établissements de crédit

-1 960

-3 443

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-139 428

-168 729

Sur opérations avec la clientèle

-56 555

-56 898

Sur dettes représentées par un titre

-10 656

-11 282

Sur dettes subordonnées

-3 350

-4 011

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-20 640

-21 588

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

-16

-490

Charges d'intérêts

-232 605

-266 441

(1) dont 11.527 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement (total PCCO 70709000 et 70519000) au 31 décembre 2013 contre 11.211 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

(2) dont 5.223 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2013 contre 5.473 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

 

4.2 Commissions nettes

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

2 742

-213

2 529

3 663

-113

3 550

Sur opérations internes au Crédit Agricole

24 723

-10 720

14 003

23 988

-10 610

13 378

Sur opérations avec la clientèle

49 296

-1 667

47 629

46 232

-1 500

44 732

Sur opérations sur titres

 

-59

-59

 

-60

-60

Sur opérations de change

241

 

241

199

 

199

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

18

 

18

374

 

374

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

103 533

-7 790

95 743

107 288

-7 957

99 331

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

3 690

-207

3 483

3 255

-164

3 091

Produits nets des commissions

184 243

-20 656

163 587

184 999

-20 404

164 595

 

4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

518

-2 591

Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option

580

2 068

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

364

318

Résultat de la comptabilité de couverture

 

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

1 462

-205

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

429

-429

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

392

-37

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

37

-392

 

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

28 198

-28 198

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

7 919

-20 279

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

20 279

-7 919

 

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Total Résultat de la comptabilité de couverture

28 627

-28 627

0

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

2 554

2 554

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

 

2 554

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

2 554

 

 

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace (1)

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

36 668

36 668

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

18 850

17 818

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

17 818

18 850

 

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Total Résultat de la comptabilité de couverture

39 222

39 222

0

 

4.4 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dividendes reçus

3 157

2 414

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente *

7 570

10 321

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) (1)

-1 091

-21 165

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

59

-155

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

9 695

-8 585

* hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8

 

(1)

 

En 2013, les pertes sur créances dépréciées durablement se décomposent comme suit :

2013

SACAM SANTEFFI

60

SNC COURCELLES

3

CA INNOVE

6

PORTIMMO

3

DIDODE INVESTISSEMENT déprécié durablement en 2012

61

SACAM INTERNATIONAL déprécié durablement en 2012

866

RUE DE LA BOETIE déprécié durablement en 2012

0

TOOKETS

90

TALDE

2

Total

1 091

 

En 2012, les pertes sur créances dépréciées durablement se décomposent comme suit :

2012

SACAM SANTEFFI

17

CA INNOVE

0

SQUARE ACHAT

11

DIDODE INVESTISSEMENT déprécié durablement en 2012

234

SACAM INTERNATIONAL déprécié durablement en 2012

8 972

RUE DE LA BOETIE déprécié durablement en 2012

11 714

GREEN WAY DEDICATED OPPORTUNITIES

18

FOCH GERANCE

169

Total

21 135

 

4.5 Produits et charges nets des autres activités

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-960

-913

Autres produits (charges) nets (1)

14 158

8 602

Produits (charges) des autres activités

13 198

7 689

(1) dont :

- 5.671 milliers d’euros concernant les revenus locatifs et de syndic de PG IMMO,

- 1.614 milliers d’euros concernant les loyers perçus par la Caisse Régionale au titre de son patrimoine immobilier mis en location,

- 2.471 milliers d’euros de reprise de provision ASP,

- 2.800 milliers d’euros de compensation de pertes de commissions CAMCA (2012 et 2013)

 

4.6 Charges générales d’exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Charges de personnel

-132 693

133 433

Impôts et taxes

-11 071

10 756

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-73 489

74 366

Charges générales d'exploitation

-217 253

218 555

 

Honoraires des commissaires aux comptes

 

Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2013 est donnée ci-dessous :

 

(en milliers d'euros hors taxe)

2013

2012

E&Y

PWC

Autre

Total

Total

Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

133

171

1

305

333

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissariat aux comptes

0

49

0

49

504

Total Honoraires des commissaires aux comptes

133

220

1

354

837

 

4.7 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dotations aux amortissements

8 748

8 577

- immobilisations corporelles

8 502

8 319

- immobilisations incorporelles

246

258

Dotations aux dépréciations

17

-5

- immobilisations corporelles

 

 

- immobilisations incorporelles

17

-5

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

8 765

8 572

 

4.8 Coût du risque

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-101 764

-110 929

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

-92 827

-95 054

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

-23

-40

Engagements par signature

-1 365

-9 030

Risques et charges

-7 549

-6 805

Reprises de provisions et de dépréciations

68 051

79 790

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

60 107

64 207

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

 

 

Engagements par signature

1 693

9 095

Risques et charges

6 251

6 488

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-33 713

-31 139

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-1 736

-1 018

Récupérations sur prêts et créances amortis

1 328

2 905

Décotes sur crédits restructurés

-286

-479

Pertes sur engagements par signature

-66

-34

Autres pertes

-218

-711

Coût du risque

-34 691

-30 476

 

4.9 Gains ou pertes nets sur autres actifs

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

565

280

Plus-values de cession

838

323

Moins-values de cession

-273

-43

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Produits (charges) nets sur opérations de regroupement

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

565

280

 

4.10 Impôts

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Charge d'impôt courant

-60 060

-51 627

Charge d'impôt différé

-673

2 279

Charge d'impôt de la période

-60 733

-49 348

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté

 

Au 31 décembre 2013

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

168 151

-38,00%

-63 897

Effet des différences permanentes

 

0,00%

-6

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

-0,72%

-1 204

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

2,80%

4 704

Effet de l'imposition à taux réduit

 

-0,20%

-330

Effet des autres éléments

 

0,00%

 

Taux et charge effectifs d'impôt

 

-36,12%

-60 733

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2013.

 

Au 31 décembre 2012

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

136 570

-36,10%

-49 302

Effet des différences permanentes

 

-4,15%

-5 665

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

0,38%

524

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

-0,41%

-560

Effet de l'imposition à taux réduit

 

0,00%

 

Effet des autres éléments

 

4,14%

5 655

Taux et charge effectifs d'impôt

 

-36,13%

-49 348

 

4.11 Variation des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

0

0

Ecart de réévaluation de la période

 

 

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

8 144

11 303

Ecart de réévaluation de la période

19 976

2 858

Transfert en résultat

-11 832

8 445

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

7 195

-12 652

Ecart de réévaluation de la période

7 195

-12 652

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

0

0

Ecart de réévaluation de la période

 

 

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entités mises en équivalence

-5 516

2 181

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

9 823

832

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en résultat

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

-153

-769

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

53

265

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entités mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables en résultat

-100

-504

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

9 723

328

Dont part Groupe

9324

253

Dont participations ne donnant pas le contrôle

399

75

 

Détail des effets d'impôt relatifs aux gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Variation

31/12/2013

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont

part Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

23 644

-5 957

17 687

17 451

8 143

-3 038

5 105

4 707

31 787

-8 993

22 794

22 158

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

-22 415

7 718

-14 697

-14 697

7 195

-2 478

4 717

4 717

-15 220

5 240

-9 980

-9 978

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entités mises en équivalence

1 229

1 761

2 990

2 754

15 338

-5 516

9 822

9 424

16 567

-3 753

12 814

12 180

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

1 229

1 761

2 990

2 754

15 338

-5 516

9 822

9 424

16 567

-3 753

12 814

12 180

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

-1 263

436

-827

-827

-153

53

-100

 

-1 416

489

-927

-827

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

 

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entités mises en équivalence

-1 263

436

-827

-827

-153

53

-100

0

-1 416

489

-927

-827

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

-100

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables en résultat

-1 263

436

-827

-827

-153

53

-100

-100

-1 416

489

-927

-827

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-34

2 197

2 163

1 927

15 185

-5 463

9 722

9 324

15 151

-3 264

11 887

11 353

 

5. Informations sectorielles

Définition des secteurs opérationnels

 

Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d’activité suivants :

 

- Banque de proximité en France

- Gestion pour compte propre et divers

- Banque de détail à l’étranger

- Services financiers spécialisés

- Gestion d’actifs, assurance et banque privée

- Banque de financement et d’investissement

 

Le métier principal du Groupe Pyrénées Gascogne est la banque de proximité.

Le tableau en 5.1 ventile le résultat au 31/12/2013 en fonction de ces différents secteurs.

 

Présentation par zone géographique

 

Le Groupe Pyrénées Gascogne intervient sur deux zones géographiques, la France et l’Espagne.

Le tableau en 5.2 répartit le résultat au 31/12/2013 en fonction de ces deux zones géographiques.

 

5.1 Information par secteur opérationnel

 

Les transactions entre les secteurs opérationnels sont conclues à des conditions de marché.

Les actifs sectoriels sont déterminés à partir des éléments comptables composant le bilan de chaque secteur opérationnel.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Banque de proximité en France

Banque de détail à l'étranger

Secteur opérationnel 3

Total

Produit net bancaire

388 427

39 868

 

428 295

Charges d'exploitation

-198 238

-27 780

 

-226 018

Résultat brut d'exploitation

190 189

12 088

0

202 277

Coût du risque

-30 781

-3 910

 

-34 691

Résultat d'exploitation

159 408

8 178

0

167 586

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

565

 

 

565

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

0

Résultat avant impôt

159 973

8 178

0

168 151

Impôts sur les bénéfices

-58 625

-2 108

 

-60 733

Gains ou pertes nets des activités arrêtées

 

 

 

0

Résultat net de l'exercice

101 348

6 070

0

107 418

Participations ne donnant pas le contrôle

 

449

 

449

Résultat net part du Groupe

101 348

5 621

0

106 969

Actifs sectoriels

 

 

 

0

- dont Parts dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

- dont écarts d'acquisition liés aux opérations de la période

 

 

 

0

Total actif

 

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Banque de proximité en France

Banque de détail

à l'étranger

Secteur opérationnel 3

Total

Produit net bancaire

372 160

21 733

 

393 893

Charges d'exploitation

-212 855

-14 272

 

-227 127

Résultat brut d'exploitation

159 305

7 461

0

166 766

Coût du risque

-29 034

-1 442

 

-30 476

Résultat d'exploitation

130 271

6 019

0

136 290

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

280

 

 

280

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

0

Résultat avant impôt

130 551

6 019

0

136 570

Impôts sur les bénéfices

-47 884

-1 464

 

-49 348

Gains ou pertes nets des activités arrêtées

 

 

 

0

Résultat net de l'exercice

82 667

4 555

0

87 222

Participations ne donnant pas le contrôle

 

492

 

492

Résultat net part du Groupe

82 667

4 063

0

86 730

Actifs sectoriels

 

 

 

0

- dont Parts dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

- dont écarts d'acquisition liés aux opérations de la période

 

 

 

0

Total actif

 

 

 

 

 

5.2 Information sectorielle par zone géographique

 

5.2.a Analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels.

 

Elle repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

France

Espagne

Total

Produit net bancaire

388 427

39 868

428 295

Charges de fonctionnement

-198 238

-27 780

-226 018

Résultat brut d'exploitation

190 189

12 088

202 277

Coût du risque

-30 781

-3 910

-34 691

Résultat d'exploitation

159 408

8 178

167 586

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

565

 

565

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

0

Résultat avant impôt

159 973

8 178

168 151

Impôts sur les bénéfices

-58 625

-2 108

-60 733

Gains ou pertes nets des activités arrêtées

 

 

0

Résultat net de l'exercice

101 348

6 070

107 418

Participations ne donnant pas le contrôle

 

449

449

Résultat net part du Groupe

101 348

5 621

106 969

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

France

Espagne

Total

Produit net bancaire

372 160

21 733

393 893

Charges de fonctionnement

-212 855

-14 272

-227 127

Résultat brut d'exploitation

159 305

7 461

166 766

Coût du risque

-29 034

-1 442

-30 476

Résultat d'exploitation

130 271

6 019

136 290

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

280

 

280

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

0

Résultat avant impôt

130 551

6 019

136 570

Impôts sur les bénéfices

-47 884

-1 464

-49 348

Gains ou pertes nets des activités arrêtées

 

 

0

Résultat net de l'exercice

82 667

4 555

87 222

Participations ne donnant pas le contrôle

 

492

492

Résultat net part du Groupe

82 667

4 063

86 730

 

5.2.b Informations sur les implantations et les activités par Etat ou territoires inclus dans le périmètre de consolidation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Nature d'activité

Produit net bancaire

Effectifs(en équivalent temps plein)

Bankoa Espagne

Bancaire

37 121

263

Mercagentes Espagne

Société de Bourse

2 747

16

Total

39 868

279

 

6. Notes relatives au bilan

6.1 Caisse, banques centrales

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

45 651

 

42 578

 

Banques centrales

73 398

164 288

159 538

216 861

Valeur au bilan

119 049

164 288

202 116

216 861

 

6.2 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

6 154

10 373

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

2 037

17 449

Valeur au bilan

8 191

27 822

Dont Titres prêtés

0

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Instruments dérivés

6 154

10 373

Valeur au bilan

6 154

10 373

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

2 037

24 876

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

2 037

24 876

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Valeur au bilan

2 037

24 876

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

13 025

19 539

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

13 025

19 539

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

13 025

19 539

Valeur au bilan

13 025

19 539

 

Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt.

 

6.3 Instruments dérives de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.5 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêt et de change.

 

6.4 Actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur comptable

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement

en capitaux propres

Valeur comptable

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Effets publics et valeurs assimilées

38 643

1 056

 

21 979

 

-1 270

Obligations et autres titres à revenu fixe

328 835

13 858

-2 088

322 550

14 222

-4 565

Actions et autres titres à revenu variable

132 241

13 962

-166

102 011

8 797

-340

Titres de participation non consolidés

535 821

11 492

-6 326

519 152

11 454

-4 654

Total des titres disponibles à la vente

1 035 540

40 368

-8 580

965 692

34 473

-10 829

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Total des créances disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

1 035 540

40 368

-8 580

965 692

34 473

-10 829

Impôts

 

-9 648

654

 

-7 700

1 743

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (net d'impôts)

 

30 720

-7 926

 

26 773

-9 086

(1) dont -1 091 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances sur l’exercice 2013

 

6.5 Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

136 075

189 959

dont comptes ordinaires débiteurs sains

32 329

82 950

dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

107 009

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

651

654

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

 

 

Valeur brute

136 726

190 613

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit

136 726

190 613

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

13 318

10 446

Comptes et avances à terme

1 286 637

1 399 119

Prêts subordonnés

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

110

44

Valeur brute

1 300 065

1 409 609

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole

1 300 065

1 409 609

Valeur au bilan

1 436 791

1 600 222

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

68 208

60 766

Autres concours à la clientèle

11 825 185

11 494 915

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

13 232

13 212

Titres non cotés sur un marché actif

2 315

2 315

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

106 969

105 405

Comptes ordinaires débiteurs

49 200

55 190

Valeur brute

12 065 109

11 731 803

Dépréciations

-298 341

-270 788

Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle

11 766 768

11 461 015

Opérations de location financement

 

 

Location-financement immobilier

12 043

 

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

4 865

18 654

Valeur brute

16 908

18 654

Dépréciations

 

 

Valeur nette des opérations de location financement

16 908

18 654

Valeur au bilan

11 783 676

11 479 669

 

6.6 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue

 

Actifs transférés non décomptabilisés intégralement

 

La Caisse Régionale n’est plus concernée par des opérations relatives à des actifs transférés non décomptabilisés.

L’opération de titrisation de crédit hypothécaires accordés par Bankoa qui s’élevait à 382,6 millions d’euros au 31 décembre 2012 a été remplacée en 2013 par une émission de Covered Bonds.

 

Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement

 

La Caisse Régionale n’est pas concernée par des opérations relatives à des actifs transférés décomptabilisés.

 

6.7 Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2013

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

270 788

369

101 599

-79 543

 

5 128

298 341

dont dépréciations collectives

81 538

 

6 910

-10 584

 

 

77 864

Opérations de location financement

0

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

0

Actifs disponibles à la vente

26 927

 

1 092

 

 

-1 422

26 597

Autres actifs financiers

104

 

23

 

 

 

127

Total Dépréciations des actifs financiers

297 819

369

102 714

-79 543

0

3 706

325 065

 

Les variations les plus significatives concernent les dotations/reprises :

 

- sur les crédits de trésorerie : dotation nette de 12,4 millions d’euros

- sur les crédits à l’équipement : dotation nette de 11 millions d’euros

 

Une reprise de 3.7 millions d’euros a été comptabilisée au titre de la provision collective (Bankoa essentiellement).

 

La Caisse régionale contregarantit à sa filiale Bankoa des prêts à la clientèle. Les dépréciations relatives à ces dossiers sont enregistrées par la Caisse Régionale en provisions de passif, et par Bankoa en dépréciations sur créances à la clientèle.

Afin d’avoir une présentation comptable homogène de ces opérations au niveau du groupe, les 5 128 milliers d’euros de provisions constatées par la Caisse régionale ont fait l’objet d’un transfert vers le poste de dépréciations des créances sur la clientèle (cf. colonne « autres mouvements »).

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2012

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

259 313

 

102 368

-90 893

 

 

270 788

dont dépréciations collectives

78 721

 

14 675

-11 858

 

 

81 538

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Actifs disponibles à la vente (1)

6 162

 

21 164

-399

 

 

26 927

Autres actifs financiers

64

 

40

 

 

 

104

Total Dépréciations des actifs financiers

265 539

0

123 572

-91 292

0

0

297 819

(1) Les titres SAS Rue La Boétie ont été dépréciés durablement au cours de l’exercice pour un montant de 11.715 milliers d’euros

 

6.8 Exposition au risque souverain et non souverain sur les pays européens sous surveillance

 

Compte tenu du contexte économique confirmant les difficultés de certains pays de la zone euro à maîtriser leurs finances publiques, l’exposition de l’entité sur certains pays européens est présentée ci-après :

 

Exposition au risque souverain sur la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Italie l’Espagne, Chypre et la Hongrie.

 

Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales.

L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture.

 

Activité bancaires

 

31/12/2013

(en milliers d'euros)

Expositions nettes Activité bancaire nettes de dépréciations

Total activité banque

Brut de couvertures

Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente **

Total Activité Banque Net de couverture

Dont portefeuille bancaire

Dont portefeuille de négociation (hors dérivés)

Actifs à la juste valeur par résultat

Actifs financiers disponibles à la vente

Prêts et créances *

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

0

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

0

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Italie

 

 

 

 

 

 

 

0

Espagne

 

28 169

 

72 162

 

 

 

100 331

Total

0

28 169

0

72 162

0

0

0

100 331

* hors créances d'impôts différés 

** Pas de couverture sur les actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur le trading

 

31/12/2012

(en milliers d'euros)

Expositions nettes Activité bancaire nettes de dépréciations

Total activité banque

Brut de couvertures

Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente **

Total Activité Banque Net de couverture

Dont portefeuille bancaire

Dont portefeuille de négociation (hors dérivés)

Actifs à la juste valeur par résultat

Actifs financiers disponibles à la vente

Prêts et créances *

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

0

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

0

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Italie

 

 

 

 

 

 

 

0

Espagne

 

21 979

 

69 401

 

 

 

91 380

Total

0

21 979

0

69 401

0

0

0

91 380

* hors créances d'impôts différés

** Pas de couverture sur les actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur le trading

 

Traitement comptable des titres émis par l’Etat Grec

 

Néant

 

Dettes souveraines brutes de couverture activités banque et assurance (pour les entités concernées) – Maturités

 

Banque (portefeuille bancaire)

 

(en milliers d'euros)

Maturités résiduelles

Expositions brutes

31/12/2013

31/12/2012

Grèce

 

 

 

 

Un an

 

 

 

Deux ans

 

 

 

Trois ans

 

 

 

Cinq ans

 

 

 

Dix ans

 

 

 

Dix ans et plus

 

 

 

Total Grèce

0

0

Irlande

 

 

 

 

Un an

 

 

 

Deux ans

 

 

 

Trois ans

 

 

 

Cinq ans

 

 

 

Dix ans

 

 

 

Dix ans et plus

 

 

 

Total Irlande

0

0

Portugal

 

 

 

 

Un an

 

 

 

Deux ans

 

 

 

Trois ans

 

 

 

Cinq ans

 

 

 

Dix ans

 

 

 

Dix ans et plus

 

 

 

Total Portugal

0

0

Italie

 

 

 

 

Un an

 

 

 

Deux ans

 

 

 

Trois ans

 

 

 

Cinq ans

 

 

 

Dix ans

 

 

 

Dix ans et plus

 

 

 

Total Italie

0

0

Espagne

 

 

 

 

Un an

2 961

 

 

Deux ans

 

 

 

Trois ans

 

 

 

Cinq ans

64 264

 

 

Dix ans

33 106

91 379

 

Dix ans et plus

 

1

 

Total Espagne

100 331

91 380

 

Total Expositions brutes

100 331

91 380

 

Dettes souveraines activité banque – Variations

 

Variation des expositions brutes de couverture

(en milliers d'euros)

Solde au 31 décembre 2012

Variation de juste valeur

Recyclage des réserves AFS

Créances rattachées

Tombées d'échéance

Cessions nettes de reprises de provisions

Acquisitions

Solde au 31 décembre 2013

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

0

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

0

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Italie

 

 

 

 

 

 

 

0

Espagne

69 401

 

 

 

 

 

2 761

72 162

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

69 401

0

0

0

0

0

2 761

72 162

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

0

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

0

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Italie

 

 

 

 

 

 

 

0

Espagne

21 979

2 310

 

 

 

 

3 880

28 169

Actifs financiers disponibles à la vente

21 979

2 310

0

0

0

0

3 880

28 169

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

0

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

0

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Italie

 

 

 

 

 

 

 

0

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

0

Prêts et créances

0

0

0

0

0

0

0

0

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

0

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

0

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Italie

 

 

 

 

 

 

 

0

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

0

Portefeuille de négociation (hors dérivés)

0

0

0

0

0

0

0

0

Total Activité Banque

91 380

2 310

0

0

0

0

6 641

100 331

 

Variation des expositions brutes de couverture

(en milliers d'euros)

Solde au 31 décembre 2012

Variation de juste valeur

Recyclage des réserves AFS

Créances rattachées

Tombées d'échéance

Cessions nettes de reprises de provisions

Acquisitions

Solde au 31 décembre 2013

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

0

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

0

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Italie

 

 

 

 

 

 

 

0

Espagne

66 739

 

 

 

 

 

2 662

69 401

Total Activité Assurances

66 739

0

0

0

0

0

2 662

69 401

 

Exposition au risque non souverain sur la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l'Italie, l'Espagne, Chypre, la Hongrie.

 

L’exposition de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au risque non souverain sur les pays européens sous surveillance est détaillée ci-dessous. Elle porte sur les portefeuilles d’instruments de dettes et les prêts et créances accordés à la clientèle et aux établissements de crédit. Les expositions comptabilisées en trading et les engagements hors bilan sont exclues de cette analyse. La ventilation par pays est réalisée par pays de risque de la contrepartie.

 

Activité bancaire – Risque de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédit brut

Dont encours bruts dépréciés

Dépréciations sur base individuelle et collective

Taux de provisionnement des encours bruts

Encours de crédit net

Encours de crédit net

Grèce (y compris Chypre)

 

0

0

0

0

0

0

 

Banque

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

1 391

0

0

0

1 391

1 568

 

Banque

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

1 391

 

 

 

1 391

1 568

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

 

 

Italie

 

317

0

0

0

317

2

 

Banque

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

317

 

 

 

317

2

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

 

 

Espagne

 

1 404 593

69 757

25 126

1,79

1 379 467

1 397 669

 

Banque

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

738 959

19 293

5 744

0,78

733 215

755 258

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

531 886

50 464

19 382

3,64

512 504

494 274

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

52 962

 

 

 

52 962

79 370

 

Collectivités locales

80 786

 

 

 

80 786

68 767

Portugal

 

1 195

23

0

0

1 195

852

 

Banque

 

 

 

 

 

655

 

Clientèle de détail

803

23

 

 

803

197

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

392

 

 

 

392

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

 

 

Hongrie

 

0

0

0

0

0

0

 

Banque

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

 

 

 

Total Exposition sur pays à risque - Risque de crédit

1 407 496

69 780

25 126

1,79

1 382 370

1 400 091

 

Activité bancaire – Instruments de dettes

 

Les montants présentés comprennent la valeur au bilan des instruments de dettes classés en actifs financiers disponibles à la vente et en actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Exposition sur obligations nette de dépréciation

Exposition sur autres instruments de dettes nette de dépréciation

Exposition nette des instruments de dettes

Exposition nette des instruments de dettes

Grèce (y compris Chypre)

 

0

0

0

0

 

Banque

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

Irlande

 

0

1 025

1 025

2 046

 

Banque

 

 

 

1 015

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

1 025

1 025

1 031

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

Italie

 

2 056

1 552

3 608

3 608

 

Banque

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

2 056

1 552

3 608

3 608

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

Espagne

 

8 028

0

8 028

123 451

 

Banque

990

 

990

14 934

 

Clientèle de détail

 

 

 

0

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

2 009

 

2 009

90 196

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

13 293

 

Collectivités locales

5 029

 

5 029

5 028

Portugal

 

0

0

0

0

 

Banque

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

Hongrie

 

0

0

0

0

 

Banque

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

 

Total Exposition sur pays à risque - Instruments de dettes

10 084

2 577

12 661

129 105

 

6.9 Dettes envers les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

37 272

51 353

dont comptes ordinaires créditeurs

4 361

5 925

dont comptes et emprunts au jour le jour

 

45 341

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

37 272

51 353

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

1

106 026

Comptes et avances à terme

7 229 501

7 092 341

Total

7 229 502

7 198 367

Valeur au bilan

7 266 774

7 249 720

 

Dettes envers la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs

2 962 242

2 803 961

Comptes d'épargne à régime spécial

33 165

30 224

Autres dettes envers la clientèle

1 855 168

1 782 811

Titres donnés en pension livrée

84 964

57 165

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Valeur au bilan

4 935 539

4 674 161

 

6.10 Actifs financiers détenus jusqu'à l’échéance

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Effets publics et valeurs assimilées

101 504

74 585

Obligations et autres titres à revenu fixe

271 033

269 838

Total

372 537

344 423

Dépréciations

 

 

Valeur au bilan

372 537

344 423

 

6.11 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

10 017

16 012

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

604 578

694 043

Emprunts obligataires

40 000

984

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Valeur au bilan

654 595

711 039

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

45 916

68 068

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

Valeur au bilan

45 916

68 068

 

L'activité de toute banque est de faire évoluer continuellement le volume et la nature de ses passifs en regard de l'évolution de ses emplois.

Les dettes subordonnées entrent donc dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l'ensemble des activités de la Caisse Régionale.

En 2013, la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a émis aucun titre.

Par ailleurs, un titre subordonné est arrivé à échéance le 17 novembre 2013 pour un nominal de 12 000 milliers d’euros et un autre titre, à échéance du 02/11/2016 a été remboursé par anticipation en 2013 pour un nominal de 10 000 milliers d’euros.

Il n’existe pas de clauses restrictives qui pourraient conduire à une exigibilité immédiate de la dette dans le cas où elles ne seraient pas respectées.

 

6.12 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers

 

6.12.a Compensation - actifs financiers

 

31/12/2013

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants net des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c) = (a)-(b)

(d)

(e) = (c)-(d)

Dérivés

8 949

 

8 949

2 475

 

6 474

Prises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

8 949

0

8 949

2 475

0

6 474

 

31/12/2012

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants net des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

14 501

 

14 501

4 231

 

10 270

Prises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

14 501

0

14 501

4 231

0

10 270

 

6.12.b Compensation – passifs financiers

 

31/12/2013

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants net des passifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

42 336

 

42 336

2 475

 

39 861

Mises en pension de titres

84 964

 

84 964

 

 

84 964

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à compensation

127 300

0

127 300

2 475

0

124 825

 

31/12/2012

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants net des passifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

68 476

 

68 476

4 231

 

64 245

Mises en pension de titres

57 165

 

57 165

 

57 165

0

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à compensation

125 641

0

125 641

4 231

57 165

64 245

 

6.13 Actifs et passifs d’impôts courants et différés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Impôts courants

1 687

437

Impôts différés

8 227

12 180

Total Actifs d'impôts courants et différés

9 914

12 617

Impôts courants

12 087

17 889

Impôts différés

13 067

12 627

Total Passifs d'impôts courants et différés

25 154

30 516

 

Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

0

11 422

0

12 627

Charges à payer non déductibles

 

-1 226

 

-2 059

Provisions pour risques et charges non déductibles

 

-38 881

 

-34 396

Autres différences temporaires

(1)

51 529

(1)

49 082

Impôts différés / Réserves latentes

2 764

1 645

6 687

0

Actifs disponibles à la vente

-2 529

1 645

-1 108

 

Couvertures de Flux de Trésorerie

5 240

 

7 722

 

Gains et pertes / Ecarts actuariels

53

 

73

 

Impôts différés / Résultat

5 463

 

5 493

 

Total Impôts différés

8 227

13 067

12 180

12 627

(1) La part d'impôts différés relative aux déficits reportables pour 2013 est nulle comme pour 2012.

 

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

 

6.14 Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

Comptes de régularisation et actifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Autres actifs

123 374

117 191

Comptes de stocks et emplois divers

7 416

7 713

Gestion collective des titres Livret développement durable

 

 

Débiteurs divers

115 352

108 625

Comptes de règlements

606

853

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

156 958

134 648

Comptes d'encaissement et de transfert

99 680

67 401

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits à recevoir

51 526

54 498

Charges constatées d'avance

866

1 146

Autres comptes de régularisation

4 886

11 603

Valeur au bilan

280 332

251 839

 

Comptes de régularisation et passifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Autres passifs (1)

84 228

132 862

Comptes de règlements

198

352

Créditeurs divers

78 677

128 757

Versement restant à effectuer sur titres

5 353

3 753

Autres passifs d'assurance

 

 

Autres

 

 

Comptes de régularisation

165 739

176 927

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

9 931

25 037

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits constatés d’avance

69 538

72 202

Charges à payer

64 810

69 427

Autres comptes de régularisation

21 460

10 261

Valeur au bilan

249 967

309 789

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées

(2) Les montants sont indiqués en net 

 

6.15 Immeubles de placement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2013

Valeur brute

19 346

 

3 087

-311

 

 

22 122

Amortissements et dépréciations

-6 899

 

-1 097

137

 

 

-7 859

Valeur au bilan (1)

12 447

0

1 990

-174

0

0

14 263

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2012

Valeur brute

18 743

 

1 415

-812

 

 

19 346

Amortissements et dépréciations

-6 655

 

-913

669

 

 

-6 899

Valeur au bilan (1)

12 088

0

502

-143

0

0

12 447

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple

 

6.16 Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2013

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

182 699

 

15 364

-9 061

 

 

189 002

Amortissements et dépréciations (1)

-100 036

 

-8 502

1 506

 

 

-107 032

Valeur au bilan

82 663

0

6 862

-7 555

0

0

81 970

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

10 144

 

368

-275

 

 

10 237

Amortissements et dépréciations

-3 159

 

-263

4

 

 

-3 418

Valeur au bilan

6 985

0

105

-271

0

0

6 819

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2012

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

196 252

 

13 769

-27 322

 

 

182 699

Amortissements et dépréciations (1)

-116 012

 

-8 316

24 292

 

 

-100 036

Valeur au bilan

80 240

0

5 453

-3 030

0

0

82 663

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

12 533

 

1 038

-3 427

 

 

10 144

Amortissements et dépréciations

-6 252

 

-266

3 359

 

 

-3 159

Valeur au bilan

6 281

0

772

-68

0

0

6 985

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple

 

6.17 Provisions techniques des contrats d’assurance

 

Non applicable pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

6.18 Provisions

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2013

Risques sur les produits épargne logement

5 013

 

2 890

 

-1 247

 

 

6 656

Risques d’exécution des engagements par signature

13 752

 

1 365

-952

-1 694

 

-5 128

7 343

Risques opérationnels

9 008

 

 

-133

-2 637

 

 

6 238

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

1 473

 

100

-5

-26

 

117

1 659

Litiges divers

6 114

 

6 563

-230

-5 564

 

-9

6 874

Participations

0

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

0

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

9 465

 

4 169

-2 904

-573

 

 

10 157

Total

44 825

0

15 087

-4 224

-11 741

0

-5 020

38 927

(1) Dont 297 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1.241 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2012

Risques sur les produits épargne logement

6 075

 

1 333

 

-2 395

 

 

5 013

Risques d’exécution des engagements par signature

13 817

 

9 030

 

-9 095

 

 

13 752

Risques opérationnels

9 343

 

 

 

-335

 

 

9 008

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

1 770

 

6

-496

 

 

193

1 473

Litiges divers

7 280

 

5 781

-459

-6 506

 

18

6 114

Participations

0

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

0

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

7 785

 

3 396

-1 251

-615

 

150

9 465

Total

46 070

0

19 546

-2 206

-18 946

0

361

44 825

(1) Dont 224 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1.163 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail

 

Outre les provisions pour engagements sociaux, les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle, observation étant faite que cette politique est prudente eu égard à l’observation des résultats des contentieux. Le solde de cette provision est de 6.874 milliers d’euros.

 

Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole.

 

Provision épargne-logement :

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-12 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

222 258

125 280

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

436 750

432 836

Ancienneté de plus de 10 ans

585 224

642 727

Total plans d'épargne-logement

1 244 232

1 200 843

Total comptes épargne-logement

217 238

228 215

Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 461 470

1 429 058

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007

Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2013 pour les données au 31 décembre 2013 et à fin décembre 2013 pour les données au 31 décembre 2012 et hors prime d'Etat

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plans d'épargne-logement :

11 320

14 814

Comptes épargne-logement :

41 743

50 015

Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

53 063

64 829

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

71

0

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 244

0

Ancienneté de plus de 10 ans

5 342

4 943

Total plans d'épargne-logement

6 657

4 943

Total comptes épargne-logement

0

69

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

6 657

5 012

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2013

Plans d'épargne-logement :

4 943

2 891

1 177

 

6 657

Comptes épargne-logement :

69

 

69

 

0

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

5 012

2 891

1 246

0

6 657

 

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

6.19 Capitaux propres

 

— Composition du capital au 31 décembre 2013

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L.512-20 et suivants du Code monétaire etfFinancier relatifs au Crédit Agricole, aux articles L.231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du Conseil d’Administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des caisses locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01/01/2013

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2013

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

0

0

0

0

0

0

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

2 090 147

0

0

2 090 147

35,61%

0

Dont part du Public

622 566

 

 

622 566

10,61%

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 467 581

 

 

1 467 581

25,00%

 

Parts sociales

3 779 966

0

0

3 779 966

64,39%

0

Dont Caisses Locales

3 779 936

 

 

3 779 936

64,39%

 

Dont administrateurs de la CR

29

 

 

29

0,00%

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

0,00%

 

Total

5 870 113

0

0

5 870 113

100%

0

 

La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant du capital est de 58.701 milliers d’euros. Ils sont entièrement libérés.

 

— Résultat par action

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres que sur les caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

En milliers d'euros

Prévu 2014

2013

2012

2011

Rémunération des parts sociales

930

1 051

1 134

1 134

Rémunération des CCA détenus par Crédit Agricole S.A.

6 986

6 560

6 765

7 265

Rémunération des CCA des autres souscripteurs

2 963

2 783

2 870

3 082

 

Ces intérêts ouvrent droit au bénéfice de l’abattement sur les revenus des valeurs mobilières prévu à l’article 158.3 du Code Général des Impôts.

 

— Affectation du résultat et fixation du dividende 2013

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2013 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale de la Caisse Régionale du 21 mars 2014.

 

Le texte de la résolution est le suivant :

 

Projet de quatrième résolution

 

Affectation du bénéfice de l’exercice 2013 de la C.R.

 

L’Assemblée Générale, conformément à l’article 36 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2013 de la CR. Le bénéfice s’élève à 93 504 351,04 € duquel il convient de déduire 334 667,00 € affectés pour solder le compte de report à nouveau débiteur constitué au 01.01.2013 consécutivement à l'incidence du changement de méthode comptable relatif aux engagements de retraites. L'excédent total restant à affecter s'établit à 93 169 684 €. L’affectation proposée par le Conseil d’Administration est la suivante :

 

- 929 871.64 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 2,46% net du nominal des parts rémunérées

- 6 985 685,56 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A. soit 4,76 € par CCA, le niveau de cette rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001

- 2 963 414,16 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires, soit 4,76 € par CCA

- 61 718 034,51 € au titre de la réserve légale soit les ¾ du solde disponible

- 20 572 678,17 € au titre des réserves facultatives soit le ¼ disponible.

 

6.20 Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l’absence de maturité définie.

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

119 049

    

119 049

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

113

142

3 961

3 975

 

8 191

Instruments dérivés de couverture

9

254

38

2 373

125

2 799

Actifs financiers disponibles à la vente

3 655

379

53 054

234 035

744 417

1 035 540

Prêts et créances sur les établissements de crédit

589 308

329 745

322 043

194 063

1 632

1 436 791

Prêts et créances sur la clientèle

679 450

1 276 111

3 699 466

6 105 239

23 410

11 783 676

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

5 485

5 485

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

11 404

20 749

117 366

223 018

 

372 537

Total Actifs financiers par échéance

1 402 988

1 627 380

4 195 928

 

775 069

14 764 068

Banques centrales

 

 

164 288

 

 

164 288

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

256

305

2 192

10 272

 

13 025

Instruments dérivés de couverture

1 030

3 469

10 484

14 470

 

29 453

Dettes envers les établissements de crédit

1 416 358

1 811 948

2 520 733

1 517 735

 

7 266 774

Dettes envers la clientèle

3 625 368

447 064

793 740

69 367

 

4 935 539

Dettes représentées par un titre

163 284

221 353

84 556

145 402

 

614 595

Dettes subordonnées

 

892

20 016

25 008

 

45 916

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

0

Total Passifs financiers par échéance

5 206 296

2 485 031

3 596 009

 

0

13 069 590

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

202 116

    

202 116

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

3 317

61

14 765

9 679

 

27 822

Instruments dérivés de couverture

 

647

215

3 247

19

4 128

Actifs financiers disponibles à la vente

30 255

8 510

27 181

223 470

676 276

965 692

Prêts et créances sur les établissements de crédit

450 464

514 605

438 548

196 246

359

1 600 222

Prêts et créances sur la clientèle

751 728

1 138 717

3 694 597

5 894 647

 

11 479 689

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

17 845

17 845

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

7 937

31 462

103 408

201 616

 

344 423

Total Actifs financiers par échéance

1 445 817

1 694 002

4 278 714

 

694 499

14 641 937

Banques centrales

216 861

 

 

 

 

216 861

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

58

115

3 529

15 837

 

19 539

Instruments dérivés de couverture

703

1 789

23 667

22 772

6

48 937

Dettes envers les établissements de crédit

2 156 442

1 243 958

2 432 849

1 416 471

 

7 249 720

Dettes envers la clientèle

3 530 142

305 865

725 401

112 753

 

4 674 161

Dettes représentées par un titre

346 792

106 064

146 982

110 217

 

710 055

Dettes subordonnées

 

13 042

30 016

25 010

 

68 068

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

0

Total Passifs financiers par échéance

6 250 998

1 670 833

3 362 444

 

6

12 987 341

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

7.1 Détail des charges de personnel

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Salaires et traitements (1)

73 776

73 327

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

6 795

6 744

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

1 779

1 747

Autres charges sociales

25 165

26 317

Intéressement et participation

13 121

12 683

Impôts et taxes sur rémunération

12 057

12 615

Total Charges de personnel

132 693

133 433

(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 1.270 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 6.690 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

Dont médailles du travail pour 125 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 104 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

7.2 Effectif fin de période

 

Effectifs

31/12/2013

31/12/2012

France

1 753

1 813

Etranger

279

284

Total

2 032

2 097

 

Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE)

 

Suite à la mise en place du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (conformément à l’article 244 quater C du Code générale des impôts, applicable à compter du 1er janvier 2013), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a constaté en déduction de ses charges générales d’exploitation, au niveau de la rubrique « Autres charges sociales » un montant de 1 687 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

7.3 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

(en milliers d'euros)

Euro zone

Hors euro zone

Toutes zones

Toutes zones

31/12/2013

31/12/2013

31/12/2013

31/12/2012

Variation dette actuarielle

 

 

 

 

Dette actuarielle au 31/12/N-1

26 585

 

26 585

25 337

Ecart de change

 

 

 

 

Coût des services rendus sur l'exercice

1 528

 

1 528

1 492

Coût financier

552

 

552

1 048

Cotisations employés

 

 

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime (1)

-5 425

 

 - 5 425

 

Variation de périmètre 

-16

 

-16

207

Prestations versées (obligatoire)

-1 356

 

-1 356

-1 613

Taxes, charges administratives et primes

 

 

 

 

(Gains) / pertes actuariels liés aux hypothèses démographiques

-180

 

-180

114

(Gains) / pertes actuariels liés aux hypothèses financières

353

 

353

 

Autres (2)

493

 

493

 

Dette actuarielle au 31/12/N

22 534

0

22 534

26 585

(1) Transformation du régime à prestations définies de Bankoa en régime à cotisations définies par accord du 22/07/2013.

(2) : dont 163 milliers d'euros d'écarts actuariels non comptabilisés au 31/12/2012. Régularisé en report à nouveau.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2013

31/12/2013

31/12/2012

Détail de la charge comptabilisée au résultat

 

 

 

 

Coût des services

1 528

 

1 528

1 513

Charge / produit d'intérêt net

18

 

18

49

Impact en compte de résultat au 31/12/N

1 546

0

1 546

1 562

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2013

31/12/2013

31/12/2012

Détail des gains et pertes comptabilisés en autres éléments du résultat global non recyclables

 

 

 

 

Réévaluation du passif (de l'actif) net

 

 

 

 

Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en autres éléments du résultat global non recyclables au 31/12/N-1

1 246

 

1 246

612

Ecart de change

 

 

 

 

Gains / (pertes) actuariels sur l'actif

-20

 

-20

520

Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses démographiques*

-180

 

-180

 

Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses financières*

353

 

353

114

Ajustement de la limitation d'actifs

 

 

 

 

Autres (1)

16

 

16

 

Total des éléments reconnus immédiatement en autres éléments du résultat global au 31/12/N

1 415

0

1 415

1 246

*dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience

(1) : dont sortie de périmètre Bankoa (plus de régime à prestation définie) pour 16 milliers d'euros

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2013

31/12/2013

31/12/2012

Variation de juste valeur des actifs

 

 

 

 

Juste valeur des actifs au 31/12/N-1

26 638

 

26 638

25 289

Ecart de change

 

 

 

 

Intérêt sur l'actif (produit)

534

 

534

999

Gains / (pertes) actuariels

20

 

20

-520

Cotisations payées par l'employeur

1 948

 

1 948

2 276

Cotisations payées par les employés

 

 

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime (1)

-5 425

 

- 5 425

 

Variation de périmètre

-16

 

-16

207

Taxes, charges administratives et primes

 

 

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 356

 

-1 356

-1 613

Autres

-106

 

-106

 

Juste valeur des actifs au 31/12/N

22 237

0

22 237

26 638

(1) Transformation du régime à prestations définies de Bankoa en régime à constations définies par accord du 22/07/2013.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2013

31/12/2013

31/12/2012

Position nette

 

 

 

 

Dette actuarielle fin de période

22 534

 

22 534

26 585

Impact de la limitation d'actifs

 

 

 

171

Juste valeur des actifs fin de période

22 237

 

22 237

26 638

Position nette (passif) / actif fin de période

-297

0

-297

224

Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus

 

 

 

 

Position nette (passif) / actif fin de période publiée au 31/12/2012

 

 

 

224

 

Information sur les actifs des régimes

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Composition des actifs

 

 

- % des produits de taux

86,10%

86,20%

- % d'actions & diversifiés

7,90%

7,90%

- % autres actifs

6,00%

5,90%

 

Hypothèses actuarielles utilisées

 

Au 31 décembre 2013, les taux de sensibilité démontrent que :

 

- une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 3,55%

- une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 3,83 %

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Taux d'actualisation (1)

de 2,85% à 3,10%

de 2,85% à 3,10%

Taux du rendement attendu des actifs du régime

de 2,80% à 2,85%

de 3,50% à 3,60%

Taux du rendement effectif des actifs du régime

3,00%

3,00%

Indemnité de fin de carrière :

 

 

de 16 à 29 ans

4,40%

4,40%

de 30 à 50 ans

2,80%

2,80%

de 51 à 65 ans

1,60%

1,60%

(1) les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over

 

7.5 Autres avantages sociaux

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au calcul de la participation des salariés, telle que la loi le prévoit. En outre, elle a signé un accord de retour financier, dont l’intéressement calculé sur les résultats de la Caisse Régionale vient compléter le calcul de la participation. L’ensemble constitue une enveloppe plafonnée à un pourcentage du résultat.

 

Les engagements sociaux tels que retracés plus haut sont couverts par des contrats d’assurance. Les primes payées sont enregistrées en charges comptables. Ces primes représentent la totalité des engagements de la Caisse Régionale, entièrement financés à chaque arrêté des comptes.

 

Il n’y a pas au sens de l’IAS 19 d’engagements autres de la Caisse Régionale envers ses salariés. Au titre de l’obligation préconisée par la Convention Collective, la Caisse Régionale calcule selon un modèle interne la provision pour médailles du travail dont le montant reflète l’engagement cumulé des droits acquis par les salariés à la clôture de l’exercice. La provision s’élève au 31/12/2013 à 1,24  millions d’euros.

 

7.6 Paiements à base d’actions

 

Il n’y a pas de règlement de rémunération à base d’actions sous quelque forme que ce soit, compte tenu de la structure du capital de la Caisse Régionale et de la réglementation applicable aux parts sociales.

 

7.7 Rémunérations de dirigeants

 

En milliers d’euros

31/12/2013

31/12/2012

Rémunération (1) des mandataires sociaux

683

657

Rémunération (1) des membres des organes de direction

1 353

1 288

Total rémunération

2 036

1 945

(1) Rémunérations brutes déclarées pour les dirigeants de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

Engagements donnés et reçus

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

1 369 008

1 116 905

. Engagements en faveur d'établissements de crédit (1)

138 786

 

. Engagements en faveur de la clientèle

1 230 222

1 116 905

Ouverture de crédits confirmés

752 091

712 185

- Ouverture de crédits documentaires

6 108

11 765

- Autres ouvertures de crédits confirmés

745 983

700 420

Autres engagements en faveur de la clientèle

478 131

404 720

Engagements de garantie

1 054 293

1 292 557

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit

473 534

513 742

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

 

396

Autres garanties (2)

473 534

513 346

. Engagements d'ordre de la clientèle

580 759

778 815

Cautions immobilières

140 425

111 447

Autres garanties d'ordre de la clientèle

440 334

667 368

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

963 152

1 229 152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

963 152

1 229 152

. Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

3 003 929

2 808 045

. Engagements reçus d'établissements de crédit

232 750

225 952

. Engagements reçus de la clientèle

2 771 179

2 582 093

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

506 575

511 872

Autres garanties reçues

2 264 604

2 070 221

(1) Dont 93 414 milliers d’euros à CA Home Loan SFH et 45 372 milliers d’euros à Crédit Agricole S.A. correspondant au complément de dépôt de garantie à verser au 2 janvier 2014 dans le cadre de la mise en place du switch combiné.

(2) Dont 395 000 milliers d’euros de garanties données à Crédit Agricole S.A. dans le cadre de l’opération switch détaillée au paragraphe « Relations internes au Crédit Agricole ».

 

Instruments financiers remis et reçus en garantie

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés)

 

 

Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (SFEF, Banque de France, CRH …)

3 882 054

4 041 091

Titres prêtés

 

 

Dépôts de garantie sur opérations de marché

3 492

 

Titres et valeurs donnés en pension

84 964

57 165

Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie

3 970 510

4 098 256

Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

 

 

Titres empruntés

 

 

Titres & valeurs reçus en pension

 

 

Titres vendus à découvert

 

 

Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

0

0

 

Créances apportées en garantie :

 

Au cours de l’année 2013, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté 3 882 054 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 4 041 090 milliers d’euros en 2012. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté :

 

- 2 436 434 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre2 832 838 milliers d’euros en 2012 ;

- 104 206 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l'Economie Française), contre 104 134 milliers d’euros en 2012 ;

- 326 889 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 326 889 milliers d’euros en 2012 ;

- 1 220 388 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 777 229 milliers d’euros en 2012.

 

Garanties détenues et actifs reçus en garantie

 

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.

 

Quant aux actifs obtenus par prise de garantie au cours de la période, la politique de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne consiste à céder dès que possible de tels actifs.

 

Les garanties détenues par la Caisse Régionale et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives. L'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Actifs obtenus par prise de possession de garantie au cours de l'année

 

Néant.

 

9. Reclassements d’instruments financiers

En 2013, Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas opéré de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 octobre 2008.

 

10. Juste valeur des instruments financiers

La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion d’exit price).

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des donnés de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

Conformément à IFRS 13 § 91(a), pour les actifs et passifs évalués à la juste valeur sur une base récurrente ou non, l’entité indiquera les techniques d’évaluation et les données d’entrée utilisées pour établir les valeurs.

 

Recommandation AMF sur les informations présentées en annexe

Il est important que les sociétés précisent, pour les éléments significatifs et sensibles, le type d’analyse effectuée ayant permis de déterminer le niveau de juste valeur.

 

10.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilises au coût

 

Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.

 

(en milliers d'euros)

Valeur de marché estimée au 31 décembre 2013

Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la Juste Valeur au Bilan

 

 

 

 

Prêts et Créances

13 506 930

0

1 681 673

11 825 257

Créances sur les établissements de crédit

1 524 936

0

1 524 936

0

Comptes ordinaires & prêts JJ

68 276

 

68 276

 

Comptes et prêts à terme

1 340 666

 

1 340 666

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

Prêts subordonnés

115 994

 

115 994

 

Titres non cotés sur un marché actif

0

 

 

 

Autres prêts et créances

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

11 981 994

0

156 737

11 825 257

Créances commerciales

67 970

 

 

67 970

Autres concours à la clientèle

11 741 755

 

 

11 741 755

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

Prêts subordonnés

54 633

 

39 101

15 532

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

 

 

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

 

 

Avances en comptes courants d'associés

69 259

 

69 259

 

Comptes ordinaires débiteurs

48 377

 

48 377

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

386 642

377 679

8 963

0

Effets publics et valeurs assimilées

104 718

104 718

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

281 924

272 961

8 963

 

Total actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

13 893 572

377 679

1 690 636

11 825 257

 

La hiérarchie de juste valeur des actifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de CDS. Les pensions reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé, ou des paramètres de risque de taux lorsque les taux sont réglementés.

 

(en milliers d'euros)

Valeur de marché estimée au 31 décembre 2013

Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la Juste Valeur au Bilan

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

7 648 296

0

7 648 296

0

Comptes ordinaires & emprunts JJ

167 678

 

167 678

 

Comptes et emprunts à terme

7 480 618

 

7 480 618

 

Valeurs données en pension

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

4 895 583

0

4 862 418

33 165

Comptes ordinaires créditeurs

2 961 931

 

2 961 931

 

Comptes d'épargne à régime spécial

33 165

 

 

33 165

Autres dettes envers la clientèle

1 815 699

 

1 815 699

 

Titres donnés en pension livrée

84 788

 

84 788

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

610 986

 

610 986

 

Dettes subordonnées

82 012

 

82 012

 

Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

13 236 877

0

13 203 712

33 165

 

La hiérarchie de juste valeur des passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des passifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de CDS. Les pensions données portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé, ou des paramètres de risque de taux lorsque les taux sont réglementés.

 

Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

 

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché,

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché,

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics,

- des actifs ou passifs exigibles à vue,

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée repose sur des paramètres de marché lorsque la contrepartie dispose d’un CDS coté directement ou indirectement observable (Credit Default Swap) ou des paramètres historiques de défaut pour les autres contreparties.

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.

 

L’impact de la première application d’IFRS 13 au sein du Groupe Pyrénées Gascogne s’élève à -138 milliers d’euros en Produit net bancaire (CVA = -142 milliers d’euros/DVA = 4 milliers d’euros).

 

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

 

Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2013

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

6 154

0

6 154

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Instruments dérivés

6 154

 

6 154

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

2 037

0

2 037

0

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

2 037

0

2 037

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 037

 

2 037

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

596 045

318 496

277 549

0

Effets publics et valeurs assimilées

38 643

38 643

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

328 837

242 429

86 408

 

Actions et autres titres à revenu variable

228 565

37 424

191 141

 

Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

2 799

 

2 799

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

607 035

318 496

288 539

0

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2012

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

10 373

0

10 373

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Instruments dérivés

10 373

 

10 373

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

17 449

0

17 449

0

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

17 449

0

17 449

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

17 449

 

17 449

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

521 843

326 109

195 734

0

Effets publics et valeurs assimilées

21 979

21 979

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

322 550

267 437

55 113

 

Actions et autres titres à revenu variable

177 314

36 693

140 621

 

Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

4 128

 

4 128

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

553 793

326 109

227 684

0

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2013

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

13 020

0

13 020

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

13 020

 

13 020

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

29 453

 

29 453

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

42 473

0

42 473

0

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2012

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

19 539

0

19 539

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

19 539

 

19 539

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

48 937

 

48 937

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

68 476

0

68 476

0

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

 

11. Evènements postérieurs à la clôture

Néant

 

12. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2013

12.1 Evolution du périmètre de consolidation

 

Le périmètre de consolidation a enregistré l’entrée de deux nouvelles sociétés : PG INVEST et CAM ENERGIE.

 

Dénomination

% détenu

Méthode de consolidation

Objet

CAISSES LOCALES ET CAISSES REGIONALES

Non applicable

Non applicable

Etablissement de crédit

BANKOA S.A.

94,78 %

Intégration globale

Etablissement de crédit

MERCAGENTES

82,40 %

Intégration globale

Société de bourse

PG IMMO

100,00 %

Intégration globale

Réseau d’agences immobilières

PG GESTION

99,99 %

Intégration globale

Fond dédié

PG ALTITUDE

99,99 %

Intégration globale

Fond dédié

CAM ENERGIE

100,00 %

Intégration globale

Autres

PG INVEST

100,00 %

Intégration globale

Autres

 

12.2 Détail du périmètre de consolidation

 

Filiales traditionnelles

 

 

% de contrôle

% d’intérêt

Périmètre de consolidation

Implantation

Méthode de consolidation

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

BANKOA S.A.

ESPAGNE

Intégration globale

94,78 %

94,78 %

94,78 %

94,78 %

MERCAGENTES

ESPAGNE

Intégration globale

82,40 %

82,40 %

82,40 %

82,40 %

PG IMMO

FRANCE

Intégration globale

100,00 %

100,00 %

100,00 %

100,00 %

PG GESTION

FRANCE

Intégration globale

99,99 %

99,99 %

99,99 %

99,99 %

PG ALTITUDE

FRANCE

Intégration globale

99,99 %

99,99 %

99,99 %

99,99 %

CAM ENERGIE

FRANCE

Intégration globale

100,00 %

Non consolidé

100,00 %

Non consolidé

PG INVEST

FRANCE

Intégration globale

100,00 %

Non consolidé

100,00 %

Non consolidé

 

Liste des 65 caisses locales

 

Caisse locale

Président

Secrétaire ADM

2 GAVES

ENOUS Richard

BLANC Brigitte

AIGNAN

VILLENEUVE William

LE BURLU Yannick

ANGLET

LAMBERT Jean Michel

ESCAPIL-INCHAUSPE Philippe

ARGELES GAZOST

GERBET Pierre

MOULINIER Jacques

ARTHEZ

LARQUIER Dominique

GONZALEZ Hervé

ARTIX

CAMET Monique

CUADRADO Gilles

ARZACQ

DUPLANTIER Pierre

RETHO Cédric

AUCH

BAYLAC Michel

CAILLAU Lilian

BAGNERES DE BIGORRE

COLOMES Chantal

DASQUE Jean-Claude

BAYONNE BAS ADOUR

SAUSSIE Victor

EYHARTS Jean Marie

BIARRITZ

GUILHOU Marie Thérèse

LACAZE Marie-Cécile

BIDACHE

DOILLET Bernard

MARTIN-RAGNEAU Martine

CADER

RICAUD Michel

GUERIN Pascal

CASTELNAU MAGNOAC

DOSSAT Christian

LABORIE Michel

COLOGNE

CETTOLO Gérard

SALAT Anne

CONDOM

LARREY Jean Marc

FALC Patrick

COTEAUX DE L ARROS

LARRE Michel

IRASTORZA Valérie

DES BASTIDES A L'ARROS

PUCH NEDELLEC Jasmine

REBATO Jean-Pierre

ERROBI

BORT Jean Jacques

JIMENEZ Cécile

ESTANG

REQUIER Luc

DUCLAUX Jany

FLEURANCE

SENAT Philippe

ROUSSEL Florence

GARAZI-BAIGORRI

TAMBOURIN Jean François

HANDY Éric

GARLIN

BOURGUINAT Pascal

LASPOUMADERES Jean-Marc

GIMONT

LAVA Pierre

SALAT Anne

HASPARREN

BOUDON Nathalie

INCARGARAT Isabelle

HAUT BEARN

CAZAUX Jean François

LE DAUPHIN Valéry

ISLE JOURDAIN

MONTAGNER Éric

LACAZE Francis

JEGUN

FAVAREL Corine

DEBARD Olivier

L’ARMAGNAC

CARRE Michel

BOUE Bernard

L’ASTARAC

MEAU Francis

LAFFARGUE Régis

LA NESTE

FERRAN Jean Pierre

FRAZER Didier

LA SOULE

ERBIN SABUQUIDOY Julien

URRUTY Stéphane

LECTOURE

CANDELON Jean Pierre

MAGENDIE Roland

LEMBEYE

IRATZOQUY Jean Christophe

MOURA Jean-Pierre

LOURDES & SAINT PE

TARBES Daniel

ASTIER Frédéric

LUZ SAINT SAUVEUR

SOUBERBIELLE Bernard

CLAVERIE Denis

MARCIAC

MARCHESIN Patrick

MENDIZABAL Dominique

MAUVEZIN

DONADEI Annie

MARQUES Bernard

MIRADOUX

AEBERHARD Simone

MAGENDIE Roland

MONEIN

NOUSTY Marie Josée

DURAND Jean-Philippe

MONTREAL

PLANTE Thierry

BOUE Bernard

MORLAAS

LANGLES Marie-Thérèse

ESTEVEZ Patrick

NAVARRENX

LASARROQUES Monique

GARROCQ Jean Marc

NAY

TROUILLET Joseph

SEVILLE Christian

NOGARO

SEMPE Jean Paul

THORIGNAC Béatrice

NORD BIGORRE

COSSOU Michel

SAYOUS David

ORTHEZ

DUPUY Olivier

DARGENT Jean-Philippe

OUSSE MONTANERES

LABEROU Jacqueline

AZAM Estelle

PAU GAVE

ROMEIRO Alvaro

SANCHEZ VEGA Samuel

PAU PIEMONT

SARRADE Dominique

GOYHETCHE Anne

PAU PONT LONG

WIBRATTE François

CHARLOPIN Yannick

PLAISANCE

PAGES Jean

LE BURLU Yannick

RISCLE

PARGADE Gérard

NAOURI ABOU NASSR Hakim

SAINT CLAR

DOMEJEAN Maryline

ROUSSEL Florence

SAUVETERRE

DUFAU Jean Claude

CLAVERIE Arnaud

SAVE ET GIMONE

RANCON Pierre

CAZENEUVE Jean Marc

SEVIGNACQ

JOUANJUS Armand

ESTEVEZ Patrick

ST JEAN DE LUZ

BILLAC Marie Pierre

RIVEL Olivier

ST PALAIS

AYCAGUER Arnaud Jean

CHAMALBIDE Vincent

TARBES LA PLAINE

DUMESTRE Bernadette

MAGENTIES Jean-Christophe

TOURISME

LAUQUE Henri

RIBAUT Hélène

TRIE SUR BAISE

SORBET Jean Louis

LABORIE Michel

TROIS VALLEES

BALLERINI Francis

LE BOULCH Ludovic

VALLEE D'OSSAU

BONNEMASON Bernard

LANNES Jean-Pierre

VIC FEZENSAC

DALLA BARBA Marie Martine

PEPET Alban

 

12.3 Participations non consolidées

 

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

Valeur au bilan

% détenu

Valeur au bilan

% détenu

Titres détenus par la CAISSE REGIONALE

 

 

 

 

GIE ATTICA

 

 

 

 

MERCAGESTION

 

 

 

 

RADIAN

75

3,81%

75

3,81%

CREDIT AGRICOLE TITRES

963

1,46%

860

1,30%

SACAM PARTICIPATIONS

2 253

2,61%

2 251

2,61%

SAS SACAM DEVELOPPEMENT

19 142

2,64%

20 072

2,64%

SACAM PROGICA

234

2,43%

233

2,43%

SACAM FIA NET EUROPE

566

2,18%

718

2,18%

SAS MIROMESNIL

4

2,62%

4

2,62%

SAS SEGUR

4

2,62%

4

2,62%

SNC COURCELLES

1

1,46%

3

1,30%

GRAND SUD-OUEST CAPITAL

7 397

11,76%

8 817

11,76%

SACAM INTERNATIONAL

13 774

2,62%

14 639

2,62%

MIDI-PYRENEES CROISSANCE

32

0,39%

32

0,39%

SACAM MACHINISME

71

2,28%

71

2,28%

SACAM AVENIR

2 046

1,80%

2 046

1,80%

SAS RUE LA BOETIE

443 850

2,62%

443 850

2,62%

CEDICAM

189

1,31%

187

1,31%

SACAM ASSURANCE CAUTION

640

2,02%

570

2,02%

SCI CAM

1 852

2,66%

1 726

2,66%

SCI SUD II

97

6,45%

91

6,45%

SCI BOUSCASSE

8

1,78%

8

1,78%

CTCAM

662

1,43%

644

1,43%

SACAM SQUARE HABITAT

107

6,58%

96

6,58%

CREDIT AGRICOLE ASSURANCES GESTION INFORMATIQUE

154

1,03%

154

1,03%

MONAGENCECA.COM

1

50,00%

4

50,00%

PRESTO BAIL (SNC)

1

95,00%

1

95,00%

DIODE INVEST

114

21,87%

41

20,00%

DIODE IMMO

10

25,00%

10

25,00%

SCI DUPLAA

1 509

99,00%

1 505

99,00%

SCI ACTIPOLE NORD

604

99,00%

604

99,00%

SCI PORTIMSERVIEZ

377

99,00%

377

99,00%

SACAM FIRECA

559

2,36%

548

2,36%

SACAM SANTEFFI

5

2,25%

66

2,25%

SACAM PLEINCHAMP

119

2,16%

120

2,16%

PG INVEST

 

 

730

100,00%

SARL PORTIMMO

239

99,99%

257

99,99%

SQUARE ACHAT

8

7,69%

20

7,69%

CA INNOVE

38

2,44%

44

2,44%

GRANDS CRUS INVESTISSEMENT

3 543

7,98%

2 798

7,48%

IRDINOV

34

0,62%

38

0,62%

SCIC TOOKETS.COOP

0

49,52%

90

49,52%

C2MS

188

2,69%

 

 

SCI LA FRATERNITE

1

99,00%

 

 

SCI CAMIETA ARRANTZALEA

1

99,00%

 

 

SACAM IMMOBILIER

3 702

2,60%

 

 

Titres détenus par BANKOA

 

 

 

 

BANKOA GESTION

1 915

100,00%

1 915

86,00%

BANKOA SDAD PROMOCION EMPRESAS

3 006

100,00%

3 006

100,00%

BIG INVESTMENT

 

 

 

 

LUZARO

361

7,06%

361

7,06%

TALDE CAPITAL

384

0,73%

439

0,83%

Titres détenus par MERCAGENTES

 

 

 

 

CA MERCAGESTION

370

14,00%

370

14,00%

Titres détenus par PG IMMO

 

 

 

 

AGENCE ADOUR PYRENEES

5 140

100,00%

5 640

100,00%

COUTURE - GRAMONT

1 385

100,00%

1 204

88,99%

ARBEL IMMOBILIER

1 255

100,00%

1 255

100,00%

FOCH GERANCE

169

100,00%

169

100,00%

IMMOLOGIS

331

100,00%

389

100,00%

PG PBT

509

99,99%

0

 

Titres détenus par PG INVEST

 

 

 

 

SEM PAYS TOY

5

25,00%

 

 

SAFER G.H.L.

274

16,61%

 

 

SEM N’PY

24

16,31%

 

 

SE G.E.B.

2

10,81%

 

 

S.T.A.P.

117

11,60%

 

 

S.T.E.P.

21

9,06%

 

 

SEM BIARRITZ OCEAN

181

6,22%

 

 

ABC

4

2,08%

 

 

SEC CATHERINE DE BOURBON

73

14,55%

 

 

SEM ARAGNOUET

17

5,07%

 

 

SDD 65

38

4,36%

 

 

SEM PONT D’ESPAGNE

35

5,00%

 

 

SEM ADEV

51

4,34%

 

 

SEM ABATTOIRS DE TARBES

11

4,00%

 

 

COTX GASCOGNE

89

4,47%

 

 

SEM PAUL ARMAGNAC

5

1,51%

 

 

SEMI TARBES

30

1,28%

 

 

GERSINVEST

7

8,55%

 

 

S.I.I. HENDAYE

3

2,47%

 

 

SOGOLFMIX

77

7,35%

 

 

HERRIKOA

109

2,08%

 

 

MI.V.A.C.E.F

7

3,26%

 

 

SEMAP

40

3,37%

 

 

SAFER AQUIT. ATL.

271

9,73%

 

 

HELIOPARC PAU PYR.

33

5,00%

 

 

SEMILUB

115

9,37%

 

 

SEM PAU PYRENEES

95

1,49%

 

 

SEM LUDOTHERM

11

5,00%

 

 

MAISON VIGNERONS

4

0,62%

 

 

SEM CRE@CTICITE

59

2,09%

 

 

SEM GOLF MAKILA

39

0,00%

 

 

HLM PROMOLOGIS

165

0,70%

 

 

SEM PYR. SERV. PUBLICS

1

0,03%

 

 

ALTERNATIVE FONCIERE

1 808

51,00%

 

 

IMMERSIV LAB

38

50,84%

 

 

PG DEV

6 273

100,00%

 

 

PORTIMSERVIEZ

10

1,00%

 

 

DUPLAA

16

1,00%

 

 

ACTIPOLE NORD

7

1,00%

 

 

PATRIMMOB

10

1,00%

 

 

A.F.G.

40

20,00%

 

 

Titres détenus par CAM ENERGIE

 

 

 

 

SNC SAINT CLAR

1 542

99,80%

 

 

SAS MAGNIE

267

49,01%

 

 

MPPI

0

9,88%

 

 

SAS SOLTATTEXPLOIT

1 578

60,00%

 

 

VOLTAFRANCE 3

87

85,00%

 

 

VOLTAFRANCE 4

-75

85,00%

 

 

VOLTAFRANCE 10

-56

85,00%

 

 

VOLTAFRANCE 14

-3

85,00%

 

 

VOLTAFRANCE 17

-45

85,00%

 

 

BATISOLAIRE 10

-23

85,00%

 

 

BATISOLAIRE 11

-18

85,00%

 

 

SAS CASTELSOL

2 718

100,00%

 

 

HYDRO LES VIGNES

228

60,00%

 

 

CAM SOLAIRE

1

100,00%

 

 

HORIZON ENERGIE

39

88,00%

 

 

PLATANE ENERGIES

1 797

100,00%

 

 

INEO SOL3

1

51,00%

 

 

EPV 3

10

100,00%

 

 

EPV 4

10

100,00%

 

 

EPV 6

10

100,00%

 

 

EPV 7

10

100,00%

 

 

EPV 8

10

100,00%

 

 

EPV 9

10

100,00%

 

 

EPV 10

10

100,00%

 

 

GLEIZE ENERGIE SERVICE

1 200

40,00%

 

 

CAM SERVICE

653

54,00%

 

 

Valeur au bilan des titres de participation non consolidés

581 810

 

560 426

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013, sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France : ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes.

 

Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations

En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

- Comme indiqué dans la note 1.3 de l’annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions et dépréciations individuelles et collectives.

- La note 1.3 de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour leur dépréciation.

- Dans le cadre de l’arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l’évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.

- Votre caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé en note 1.3 de l’annexe, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et les hypothèses retenues et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 1.3 de l’annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 

V. — Rapport de gestion

Le rapport de gestion est consultable sur le site internet www.lefil.com à la rubrique « qui sommes-nous ? ».

 

Partie B. — Comptes individuels au 31/12/2013

Arrêtés par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en date du 31 janvier 2014 et soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale Ordinaire en date du 25 mars 2014.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2013

Actif

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Opérations interbancaires et assimilées

 

466 923

690 034

Caisse, banques centrales

 

92 325

60 147

Effets publics et valeurs assimilées

5

39 723

5 184

Créances sur les établissements de crédit

3

334 875

624 702

Opérations internes au Crédit Agricole

3

1 300 351

1 409 566

Opérations avec la clientèle

4

10 355 664

10 007 385

Opérations sur titres

 

600 200

560 954

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

326 030

270 025

Actions et autres titres à revenu variable

5

274 170

290 928

Valeurs immobilisées

 

841 870

813 964

Participations et autres titres détenus à long terme

6, 7

572 563

567 277

Parts dans les entreprises liées

6, 7

202 030

181 352

Immobilisations incorporelles

7

1 719

1 710

Immobilisations corporelles

7

65 557

63 624

Capital souscrit non versé

 

 

 

Actions propres

8

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

 

266 409

234 323

Autres actifs

9

114 766

107 410

Comptes de régularisation

9

151 644

126 913

Total actif

 

13 831 418

13 716 225

 

Passif

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Opérations interbancaires et assimilées

 

1 881

1 753

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

11

1 881

1 753

Opérations internes au Crédit Agricole

11

7 237 681

7 205 114

Comptes créditeurs de la clientèle

12

4 037 200

3 938 234

Dettes représentées par un titre

13

446 582

548 685

Comptes de régularisation et passifs divers

 

224 264

238 550

Autres passifs

14

61 981

64 408

Comptes de régularisation

14

162 284

174 143

Provisions et dettes subordonnées

 

332 093

319 952

Provisions

15, 16, 17

168 111

166 749

Dettes subordonnées

19

163 982

153 203

Fonds pour risques bancaires généraux

18

137 371

132 371

Capitaux propres hors FRBG

20

1 414 345

1 331 567

Capital souscrit

 

58 701

58 701

Primes d'émission

 

280 603

280 603

Réserves

 

981 706

904 631

Ecart de réévaluation

 

 

 

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

165

163

Report à nouveau

 

-335

 

Résultat de l'exercice

 

93 504

87 469

Total passif

 

13 831 418

13 716 225

 

Hors bilan au 31 décembre 2013 :

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés

 

2 186 324

1 933 502

Engagements de financement

28

1 103 093

862 671

Engagements de garantie

28

1 082 445

1 059 939

Engagements sur titres

28

787

10 893

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements reçus

 

3 961 292

4 093 484

Engagements de financement

28

963 152

1 229 152

Engagements de garantie

28

2 997 353

2 863 439

Engagements sur titres

28

787

893

 

Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :

 

- Opérations de change au comptant et à terme : note 25

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 26

 

II. — Compte de résultat au 31 décembre 2013

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Intérêts et produits assimilés

33, 34

428 302

442 183

Intérêts et charges assimilées

33

-218 543

-248 382

Revenus des titres à revenu variable

34

8 835

9 200

Commissions (produits)

35

170 504

172 150

Commissions (charges)

35

-19 816

-19 673

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

36

943

-546

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

37

4 970

5 575

Autres produits d'exploitation bancaire

38

4 836

2 947

Autres charges d'exploitation bancaire

38

-472

-681

Produit net bancaire

 

379 560

362 773

Charges générales d'exploitation

39

-180 929

-183 893

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations

 

 

 

incorporelles et corporelles

 

-8 158

-7 873

Résultat brut d'exploitation

 

190 473

171 007

Coût du risque

40

-30 213

-25 491

Résultat d'exploitation

 

160 260

145 516

Résultat net sur actifs immobilisés

41

-2 193

-3 858

Résultat courant avant impôt

 

158 067

141 658

Résultat exceptionnel

42

 

 

Impôt sur les bénéfices

43

-59 562

-51 189

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-5 000

-3 000

Résultat net de l'exercice

 

93 504

87 469

 

III. — Notes annexes aux états financiers individuels

Note 1 Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

1.1 Cadre juridique et financier

 

(Paragraphe IV.2 de l'annexe 1 du règlement 2000.03 du CRC)

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, 64 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

 

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2013, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56.18 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

 

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,58 %.

 

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 6 022 703 actions propres au 31 décembre 2013, soit 0.24 % de son capital, contre 7 319 186 actions propres au 31 décembre 2012.

 

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25% du capital de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sous forme de Certificats Coopératifs d’Associés. 10,6 % dudit capital sont détenus par des sociétaires de Pyrénées Gascogne sous forme également de CCA émis dans le public sous le contrôle de l’Autorité des Marchés Financiers au deuxième semestre 2003 (5,96 %) et lors d’une émission au cours du deuxième semestre 2006 (4,64 %).

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2 Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

– Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires".

 

– Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune et livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

– Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33% et enfin 50% depuis le 31 décembre 2001, des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er Janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

— Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine "monétaire" des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts Clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole".

 

— Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

— Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

— Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Provisions et dettes subordonnées".

 

— Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRLBS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'Organe Central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l'éventualité d'une insolvabilité ou d'un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d'actif. L'engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

— Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s'inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d'organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole.

 

Il permet le transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales, qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A. Ce transfert est réalisé vers les Caisses régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole S.A. sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des certificats coopératifs d’investissement et des certificats coopératifs d’associées (CCI/CCA) émis par les Caisses régionales. Cette valeur est fixée à l’origine de l’opération.

 

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole S.A. de la baisse de valeur de mise en équivalence globale des Caisses régionales. En effet, dès lors qu'une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole S.A. perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction.

Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l'accord préalable de l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution.

 

Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l'objet d'une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d'immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

 

Dans les comptes individuels, la garantie Switch est un engagement de hors-bilan donné par les Caisses régionales et symétriquement reçu par Crédit Agricole S.A. La rémunération globale de la garantie est étalée sur la durée du contrat et comptabilisée en Produit net bancaire dans la marge d'intérêt. En cas d'exercice de la garantie, l'indemnisation est enregistrée symétriquement par Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales en résultat dans l'agrégat coût du risque. La clause de retour à meilleure fortune fait naître une provision dans les comptes de Crédit Agricole S.A. dont le montant est déterminé en fonction du caractère probable du remboursement.

 

Par avenant signé le 19 décembre 2013, Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales ont décidé d’étendre l’assiette des garanties déjà accordées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. le 23 décembre 2011 à la participation de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA). Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014 et permettent désormais un transfert des exigences prudentielles s’appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels.

 

Dans ce contexte, les dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. ont été complétés en date du 2 janvier 2014. Les dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A.

 

L’échéance des garanties globales reste identique (1er mars 2027).

 

Le mécanisme général du dispositif est similaire au premier volet de l’opération, et le traitement comptable reste inchangé.

 

1.3 Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2013

 

Les éléments les plus notables relatifs à l’exercice 2013 sont :

 

- une reprise de provision pour risque opérationnel ASP de 2.5 millions d’euros suite à l’audit des millésimes 2004-2006.

- la forte hausse des indemnités de remboursement anticipé perçues de nos clients qui s’établissent à 10.9 millions d’euros (+ 7.8 millions d’euros sur un an).

- la dotation d’une provision de 1.6 millions d’euros au titre du risque Epargne Logement.

- l’incidence de l’étalement des frais de dossiers crédits, ceux –ci étant devenus plus significatifs, avec un impact comparatif résultat de -4.7 millions d’euros sur l’année (montant des produits dont la comptabilisation est étalée sur la durée de vie des crédits).

- la comptabilisation d’indemnités de remboursement anticipé pour avances globales à hauteur de – 4.1 millions d’euros (- 8.9 millions d’euros en 2012) dans le cadre de la refonte du refinancement réalisée pour sécuriser les échéances de liquidité et optimiser le coût futur de la ressource.

- la comptabilisation d’un produit de 2.4 millions d’euros reçu de la CAMCA au titre de la restitution anticipée des commissions variables relatives à la période 1998/2003 en contrepartie de la levée de la garantie sur certaines créances sûres.

- des charges de fonctionnement en baisse de 1.4 % (- 2.7 millions d’euros) liée essentiellement aux charges de personnel (dont CICE – 1.7 millions d’euros) et à la baisse de notre facture informatique liée à notre passage sur un système d’information unique fin 2012.

- un coût du risque en progression de 4.7 millions d’euros à 30.2 millions d’euros liée à une dégradation des provisions affectées (-27.7 millions d’euros) et des provisions sur engagements hors bilan (essentiellement des dossiers contre garantis à notre filiale espagnole Bankoa) pour 2.7 millions d’euros.

Nous avons procédé à une dotation en provision collective de 0.8 millions d’euros au titre des dossiers en substandard que nous contregarantissons à notre filiale Bankoa.

La provision collective reste toutefois au même niveau qu’à fin 2012.

- des dotations aux provisions pour dépréciations d’immobilisations financières de 2.7 millions d’euros avec notamment :

 

* une dotation de 0.9 millions d’euros sur Sacam International

* une dotation de 2.1 millions d’euros sur PG Immo

* une reprise de 0.7 millions d’euros sur PG Développement.

 

- dotation du FRBG de 5 millions d’euros pour accroître la couverture des risques liés à notre exposition sur l’Espagne.

- la forte hausse de l’IS : + 8.4 millions d’euros à 59.5 millions d’euros. Les contributions additionnelles font varier l’IS de 3.4 millions d’euros par rapport à N-1.

- rachat à PG Invest de la filiale CAM Energie pour un montant de 16.4 millions d’euros.

 

Note 2 Principes et méthodes comptables

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l'établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié notamment en 2010 par le règlement ANC 2010-08 du 07 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

 

Règlements

Date de publication par l’Etat français

Date de 1ere application : exercices ouverts à compter du

Applicable dans l’Entité

Recommandation ANC Relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires pour les comptes annuels et les comptes consolidés établis selon les normes comptables françaises

07 novembre 2013

N° 2013-02

1er janvier 2014

ou par anticipation au 1er janvier 2013

Oui

 

L’application de cette recommandation au 01/01/2013 a eu un impact de – 334 milliers d’euros comptabilisés en report à nouveau.

 

2.1 Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du Groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

 

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

En application du règlement CRC 2009-03 les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont désormais étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

L'application du règlement CRC 2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier l'existence d'un risque de crédit.

 

– Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité.

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés sortent des créances douteuses. Ils font l’objet d’une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont reclassés en créances douteuses dès le premier impayé.

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s'élève à 16 701 milliers d'euros au 31 décembre 2013 contre 10 240 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

 

Une décote a été comptabilisée lors de l'enregistrement de tels prêts pour un montant de 255 milliers d'euros.

 

– Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :

 

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- la situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé on peut conclure à l'existence d'un risque avéré,

- il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limité fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

 

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

Depuis le 24 juin 2003, la Caisse Régionale applique les règles de détection des clients douteux et litigieux (CDL) CDL compromis et des CDL non compromis selon les dispositions en vigueur. Un client CDL forcé est comptabilisé en CDL compromis dès lors qu’un de ses contrats présente un retard supérieur ou égal à 90 jours quelle que soit la nature de la créance.

 

Créances douteuses non compromises – Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances douteuses compromises – Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

Les intérêts contractuels sont toujours comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis et provisionnés à 100%.

 

– Dépréciations au titre du risque de crédit avéré

Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

– Traitement comptable des décotes et dépréciations

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrite dans la marge d'intérêt.

 

– Dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

Au 31 décembre 2013, seule une provision collective Bâle II est inscrite au bilan.

 

– Risques-pays

Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués « du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors bilan, portés par un établissement directement ou au travers de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays ». (Note de la Commission Bancaire du 24 décembre 1998).

 

Lorsque ces créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles demeurent dans leur poste d'origine.

 

Pour la gestion de ce risque par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, se référer au paragraphe V) Facteurs de Risques – Risque de crédit – IV. Risque pays du rapport de gestion.

 

– Passage en perte

L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'expert, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité.

 

2.2 Portefeuille-Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction

Ce sont des titres qui, à l'origine, sont :

 

- soit acquis ou vendus avec l'intention de les revendre ou de les racheter à court terme ;

- soit (le cas échéant) détenus par l'établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l'objet d'une rotation effective et d'un volume d'opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

 

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d'une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d'autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d'un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l'objet d'un engagement de vente dans le cadre d'une opération d'arbitrage effectuée sur un marché d'instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Hormis dans les cas prévus par le CRC 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu'à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d'acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l'établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant et enregistré dans la rubrique "Solde des opérations des portefeuilles de négociation".

 

Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe – Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : "Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe".

 

Actions et autres titres à revenu variable – Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat frais d'acquisition exclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique : "Revenus des titres à revenu variable".

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 4 du règlement 88-02 du CRB, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

 

- s'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée.

- s'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 - créances et engagements par signature - dépréciation au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique : "Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés" du compte de résultat.

 

Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition exclus et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit; elle est enregistrée dans la rubrique "Coût du risque".

 

En cas de cession de titres d'investissement, ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.

 

Titres de l'activité de portefeuille

Conformément au règlement CRC 2000-02, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des «investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l'horizon de détention envisagé, afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre, et font l'objet d'une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique "Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés", de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que les parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité.

Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.

L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique "Résultat net sur actifs immobilisés".

 

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

 

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d'enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Reclassement de titres

Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants :

 

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance.

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a pas opéré, en 2013, de reclassement au titre du règlement CRC 2008-17.

 

2.3 Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l'amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

En application du règlement CRC 2004-06, le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement.

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.

 

Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que les durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation.

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

33 ans (logements de fonction)

25 ans (immeubles commerciaux)

Second œuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans (dégressif)

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans (dégressif)

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

 

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle–ci inclut notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5 Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif "Dettes subordonnées".

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : "Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe".

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

 

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10% du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10% du prix d'émission.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6 Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique le règlement du CRC 2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l'évaluation des provisions entrant dans le champ d'application de ce règlement.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Provision pour risques sur GIE d'investissement

 

Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.

 

2.7 Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

Au titre de l’exercice 2013, ce fonds a été doté de 5 millions d’euros supplémentaires pour tenir compte de la dégradation de la situation de l’Espagne à laquelle la Caisse Régionale est exposée via sa filiale Bankoa. Ceci porte son montant global à 137 371 milliers d’euros au 31/12/2013.

 

2.8 Opérations sur instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifié et de l'instruction 94-04 de l'Autorité de contrôle prudentiel et de Résolution (ex Commission Bancaire).

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

Les instruments négociés sur un marché organisé, assimilé, de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif.

 

Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision.

 

Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Opérations complexes :

Une opération complexe se définit comme une combinaison synthétique d'instruments (de types, natures et modes d'évaluation identiques ou différents) comptabilisée en un seul lot ou comme une opération dont la comptabilisation ne relève pas d'une réglementation explicite et qui implique, de la part de l'établissement, un choix de principe.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a émis pour 85 millions d’euros de nominal de BMTN structurés comptabilisés à leur valeur nominale au passif du bilan.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détient également en portefeuille des BMTN structurés à hauteur 2 millions d’euros en portefeuille d’investissement.

 

Les règles de comptabilisation de ces titres sont les mêmes que celles appliquées aux autres titres enregistrés dans les compartiments placement et investissement. Les dérivés incorporés ne font pas l’objet d’une comptabilisation distincte en normes françaises.

 

2.9 Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés».

 

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89.01, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s'établit à 89 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

2.10 Intégration des succursales à l'étranger

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n’a pas de succursale à l’étranger.

 

2.11 Engagements Hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe, aux notes 25 et 26.

 

2.12 Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

L'intéressement est couvert par l'accord du 26 juin 2009.

 

La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».

 

2.13 Avantages au personnel postérieurs à l'emploi

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière - régime à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l’Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

Ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a opté pour la méthode 2 de la recommandation 2013-02 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatées au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation.

 

La recommandation autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor  ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l’exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- majoré des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’Adicam

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.14 Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3% ainsi que la majoration exceptionnelle d'impôt sur les sociétés de 10.7 % due par les entreprises réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 250 millions d’euros.

 

Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle aurait été redevable en l'absence d'intégration fiscale.

 

En raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôts pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l’impôt.

 

Note 3 Créances sur les établissements de crédit- analyse par durée résiduelle

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

Total

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

4 718

 

 

 

4 718

0

4 718

45 394

à terme

92 363

88 000

147 503

 

327 866

1 640

329 506

578 654

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

647

647

4

651

654

Total

97 081

88 000

147 503

647

333 231

1 644

334 875

624 702

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

334 875

624 702

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

13 702

 

 

 

13 702

12

13 714

10 446

Comptes et avances à terme

481 583

323 283

280 215

190 647

1 275 728

10 910

1 286 638

1 399 119

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

495 285

323 283

280 215

190 647

1 289 430

10 922

1 300 352

1 409 566

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

1 300 352

1 409 566

Total

 

 

 

 

 

 

1 635 226

2 034 268

 

Commentaires :

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 647 milliers d'euros au 31 décembre 2013 contre 654 milliers d'euros au 31 décembre 2012

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 27 051 milliers d'euros au 31 décembre 2013 contre 11 453 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

Parmi les créances sur les établissements de crédit aucune n'est éligible au refinancement de la banque centrale.

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4 Opérations avec la clientèle

4.1 Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

Total

Créances commerciales

14 527

224

1

37

14 789

 

14 788

13 180

Autres concours à la clientèle

542 377

1 124 691

3 333 942

5 394 376

10 395 386

82 304

10 477 690

10 108 491

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

48 504

 

 

 

48 504

824

49 328

54 704

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-186 142

-168 990

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

10 355 664

10 007 385

 

Commentaires:

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 13 232 milliers d’euros au 31 décembre 2013, soit le même montant qu'au 31 décembre 2012.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 2 628 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 2 880 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

Parmi les créances sur la clientèle 2 307 221 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2013 contre 2 634 868 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

Les encours restructurés au 31 décembre 2013 s'élèvent à 16 701 milliers d'euros contre 10 240 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

4.2 Opérations avec la clientèle - analyse par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

France (y compris DOM-TOM)

10 365 993

9 984 373

Autres pays de l'U.E.

83 396

88 982

Autres pays d'Europe

1 726

7 704

Amérique du Nord

1 823

2 023

Amérique Centrale et Latine

409

549

Afrique et Moyen-Orient

7 685

7 148

Asie et Océanie (hors Japon)

2 347

2 373

Japon

 

 

Non ventilés et organismes internationaux

 

 

Total en principal

10 458 678

10 093 152

Créances rattachées

83 127

83 224

Dépréciations

-186 142

-168 990

Valeur nette au bilan

10 355 664

10 007 385

 

4.3 Opérations avec la clientèle - encours douteux et dépréciations par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dont dépréciat°

des encours douteux compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dont dépréciat° des encours douteux compromis

France (y compris DOM-TOM)

10 443 948

267 612

156 331

-184 640

-117 085

10 067 141

241 852

145 373

-167 456

-107 326

Autres pays de l'U.E.

83 837

2 514

2 140

-1 481

-1 351

89 397

2 821

1 505

-1 515

-898

Autres pays d'Europe

1 731

1

 

-1

 

7 714

1

 

-1

 

Amérique du Nord

1 827

 

 

 

 

2 027

 

 

 

 

Amérique Centrale et Latine

410

6

2

-6

-2

550

3

3

-3

-3

Afrique et Moyen-Orient

7 702

14

14

-14

-14

7 167

15

15

-15

-15

Asie et Océanie (hors japon)

2 352

0

 

0

 

2 379

0

 

0

 

Japon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Non ventilés et organismes internationaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

10 541 806

270 147

158 487

-186 142

-118 452

10 176 375

244 691

146 895

-168 990

-108 242

 

4.4 Opérations avec la clientèle - analyse par agents économiques

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dont dépréciat° des encours douteux compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dont dépréciat° des encours douteux compromis

Particuliers

4 664 526

93 648

49 254

-54 918

-30 770

4 363 064

91 170

47 465

-54 276

-27 920

Agriculteurs

1 057 165

31 529

24 588

-26 280

-21 336

1 002 912

32 275

25 498

-26 396

-22 204

Autres professionnels

1 113 232

33 964

21 050

-22 981

-15 408

990 533

29 083

20 989

-20 534

-14 858

Clientèle financière

268 259

2 005

1 299

-1 173

-539

242 524

1 617

120

-768

-120

Entreprises

2 097 999

106 925

61 330

-79 552

-49 547

2 250 138

89 448

52 682

-66 159

-43 026

Collectivités publiques

1 288 027

83

 

-69

 

1 273 209

105

 

-86

 

Autres agents économiques

52 597

1 992

967

-1 170

-852

53 995

994

141

-771

-115

Total

10 541 806

270 147

158 487

-186 142

-118 452

10 176 375

244 691

146 895

-168 990

-108 242

 

Note 5 Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille

(en milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Titres de l’activité de portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

10 314

 

29 045

39 359

5 095

dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

 

95

dont décote restant à amortir

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

67

 

297

364

89

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

10 381

 

29 342

39 723

5 184

Obligations et autres titres à revenu fixe (1) :

 

 

 

 

 

 

Emis par organismes publics

 

 

 

28 962

28 962

28 049

Autres émetteurs

 

58 489

 

233 317

291 806

237 315

dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

 

6 367

dont décote restant à amortir

 

 

 

 

 

2 369

Créances rattachées

 

492

 

4 865

5 357

5 000

Dépréciations

 

-96

 

 

-96

-338

Valeur nette au bilan

 

58 885

 

267 145

326 030

270 025

Actions et autres titres à revenu variable

 

275 649

 

 

275 649

292 902

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

-1 479

 

 

-1 479

-1 974

Valeur nette au bilan

 

274 170

 

 

274 170

290 928

Total

 

343 437

 

296 486

639 923

566 138

Valeurs estimatives

 

 

 

 

 

600 590

(1) : Dont 22 753 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2013 et 14 333 milliers d'euros au 31 décembre 2012

 

Commentaires :

 

Le montant des cessions de titres d'investissement intervenues avant l'échéance conformément aux dispositions dérogatoires prévues à l'article 7 bis du règlement CRB n°90-01 modifié par le règlement CRC N°2005-01, s'est élevé à 2 930 milliers d'euros. Les plus-values dégagées à cette occasion s'élèvent à 0.61 milliers d'euros.

 

Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 24 754 milliers d'euros au 31 décembre 2013, contre 20 127 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

 

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

 

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 16 308  milliers d'euros au 31 décembre 2013 contre 20 001 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

 

5.1 Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Administrations et banques centrales (y compris Etats)

16 390

15 035

Etablissements de crédit

171 330

144 907

Clientèle financière

280 532

297 997

Collectivités locales

12 572

13 014

Entreprises, assurances et autres clientèles

115 594

87 313

Divers et non ventilés

 

 

Total en principal

596 418

558 266

Créances rattachées

5 357

5 000

Dépréciations

-1 575

-2 312

Valeur nette au bilan

600 200

560 954

 

5.2  Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable

 

(en milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable :

320 769

39 359

275 649

635 777

265 364

5 095

292 902

563 361

dont titres cotés

314 568

39 359

 

353 927

244 304

5 095

12

249 410

dont titres non cotés

6 201

 

275 649

281 850

21 060

 

292 891

313 951

Créances rattachées

5 357

364

 

5 721

5 000

89

 

5 089

Dépréciations

-96

 

-1 479

-1 575

-338

 

-1 974

-2 312

Valeur nette au bilan

326 030

39 723

274 170

639 923

270 025

5 184

290 928

566 138

 

Commentaires :

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 249 210 milliers d'euros dont OPCVM français de capitalisation 202 152 milliers d'euros

OPCVM étrangers 24 959 milliers d'euros dont OPCVM étrangers de capitalisation 22 951 milliers d'euros

Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l'actif du bilan pour 141 276 milliers d’euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2013 s'élève à 151 197 milliers d'euros.

 

La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2013:

 

(en milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

61 365

66 618

OPCVM obligataires

29 216

32 535

OPCVM actions

173 967

188 631

OPCVM autres

9 621

10 750

Total

274 169

298 534

 

5.3 Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

7 690

16 301

141 250

155 527

320 768

5 357

326 125

270 364

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-96

-338

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

326 029

270 025

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

 

 

5 608

33 751

39 359

364

39 723

5 184

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

39 723

5 184

 

5.4  Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique

 

(en milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours brut

Dont encours douteux

Encours brut

Dont encours douteux

France (y compris DOM-TOM)

240 883

 

186 268

179

Autres pays de l'U.E.

110 792

 

71 852

 

Autres pays d'Europe

 

 

3 913

 

Amérique du Nord

8 452

 

8 427

 

Amérique Centrale et du sud

 

 

 

 

Afrique et Moyen-Orient

 

 

 

 

Asie et Océanie (hors japon)

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

Total en principal

360 127

 

270 459

179

Créances rattachées

5 721

2

5 089

0

Dépréciations

-96

 

-338

 

Valeur nette au bilan

365 752

2

275 210

179

 

Note 6 Titres de participation et de filiales

Informations financières

Filiales et participations

(en milliers d'euros)

Devise

Capital

Capitaux propres autre que le Capital

Quote-part de capital détenue (en %)

Valeurs comptables des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou CA HT du dernier exercice écoulé

Résultat du dernier exercice clos

Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice

Brutes

Nettes

2013

2013

2013

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1) Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SA BANKOA

EUR

25 411

99 188

94,78

109 666

109 666

 

 

37 121

5 003

3 206

2) Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS CAM ENERGIE

EUR

12 000

-810

100,00

16 350

16 350

15 835

 

305

581

 

SAS PG IMMO

EUR

18 000

-4 776

100,00

26 280

17 994

3 004

 

5 706

-3 985

 

3) Autres titres de participations (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS RUE LA BOETIE

EUR

2 480 628

14 893 885

2,62

451 830

451 830

25 076

 

100

-3 361

 

SAS SACAM DEVELOPPEMENT

EUR

725 471

-24

2,62

19 253

19 142

9 954

 

3 583

927

 

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1) Autres parts dans les entreprises liées

EUR

 

 

 

16 375

15 538

23 441

 

 

 

 

2) Autres titres de participations

EUR

 

 

 

46 956

35 554

27 858

 

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

 

686 709

666 074

105 168

 

38 173

-835

3 206

(1) Informations sur la base de l'exercice clos au 31/12/2012

 

6.1 Valeur estimative des titres de participation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

168 668

196 621

141 636

167 033

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

42 281

42 281

46 538

46 538

Créances rattachées

205

 

859

 

Dépréciations

-9 123

 

-7 680

 

Valeur nette au bilan

202 031

238 902

181 352

213 571

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

518 037

639 432

513 311

678 908

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

62 888

62 888

61 099

61 099

Créances rattachées

379

 

368

 

Dépréciations

-11 512

 

-10 273

 

Sous-total titres de participation

569 792

702 320

564 506

740 007

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

2 772

2 772

2 772

2 772

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

2 772

2 772

2 772

2 772

Valeur nette au bilan

572 563

705 092

567 277

742 779

Total des titres de participation

774 593

943 994

748 630

956 350

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

689 476

 

657 719

 

Titres cotés

 

 

 

 

Total

689 476

 

657 719

 

 

Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché.

 

Note 7 Variation de l'actif immobilisé

Immobilisations financières

 

(en milliers d’euros)

01/01/2013

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions (Cessions) (Echéance)

Autres mouvements

31/12/2013

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes (1)

141 636

22 252

 

4 780

168 668

Avances consolidables

46 538

51 805

-51 282

-4 780

42 281

Créances rattachées

859

419

1 073

 

205

Dépréciations

-7 680

-2 640

1 197

 

-9 123

Valeur nette au bilan

181 352

71 836

-51 158

 

202 030

Titres de participation et autres titres

 

 

 

 

 

détenus à long terme

 

 

 

 

 

Titres de participation :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes (2)

513 311

4 726

 

 

518 037

Avances consolidables

61 100

1 911

-123

 

62 888

Créances rattachées

368

11

 

 

379

Dépréciations

-10 273

-1 356

117

 

-11 512

Sous-total titres de participation

564 506

5 291

-6

 

569 791

Autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

2 772

 

 

 

2 772

Avances consolidables

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

2 772

 

 

 

2 772

Valeur nette au bilan

567 277

5 291

-6

 

572 563

Total

748 630

77 127

-51 164

 

774 593

(1) - Prise de participation dans CAM Energie par rachat de la participation de PG Invest

- Augmentation de capital de PG Immo de 8 300 milliers d'euros dont 4 780 milliers d'euros par incorporation d'avances consolidables.

- Augmentation de capital de PG Invest pour 2 400 milliers d'euros

(2) Prise de participation de 3 700 milliers d'euros dans Sacam Immobilier.

 

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d’euros)

01/01/2013

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions (Cessions) (Echéance)

Autres mouvements

31/12/2013

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

147 710

17 431

-8 751

 

156 391

Amortissements et dépréciations

-84 086

-8 033

 

1 286

-90 833

Valeur nette au bilan

63 624

9 398

-8 751

1 286

65 557

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

2 011

225

-90

 

2 146

Amortissements et dépréciations

-301

-126

 

 

-427

Valeur nette au bilan

1 710

100

-90

 

1 719

Total

65 334

9 498

-8 841

1 286

67 277

 

Note 8 Actions propres

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ne détient pas d’actions propres.

 

Note 9 Comptes de régularisation et actif divers

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Autres actifs (1)

 

 

Instruments conditionnels achetés

53

65

Comptes de stock et emplois divers

1 187

757

Débiteurs divers

113 491

106 534

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Comptes de règlement

34

54

Valeur nette au bilan

114 765

107 410

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

92 675

60 260

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

0

0

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

 

Charges constatées d'avance

1 179

1 039

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

2 378

2 562

Autres produits à recevoir

51 194

52 108

Charges à répartir

 

 

Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires

 

 

Autres comptes de régularisation

4 219

10 944

Valeur nette au bilan

151 644

126 913

Total

266 409

234 323

(1) Les montants incluent les créances rattachées.

 

Note 10 Dépréciations inscrites en déduction de l'actif

(en milliers d’euros)

Solde au 01/01/2013

Dotations

Reprises et utilisations

Désactualisation

Autres mouvements

Solde au 31/12/2013

Sur opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

168 990

77 552

-58 598

-1 802

 

186 142

Sur opérations sur titres

2 312

190

-927

 

 

1 575

Sur valeurs immobilisées

17 953

3 996

-1 314

 

 

20 635

Sur autres actifs

105

 

 

 

 

105

Total

189 360

81 738

-60 839

-1 802

 

208 457

 

Note 11 Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle

(en milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

1 231

 

 

 

1 231

0

1 231

1 100

à terme

 

 

 

647

647

3

650

653

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

1 231

 

 

647

1 878

3

1 881

1 753

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

8 178

 

 

 

8 178

1

8 179

112 773

Comptes et avances à terme

1 377 689

1 795 798

2 503 228

1 513 055

7 189 770

39 732

7 229 502

7 092 342

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

1 385 867

1 795 798

2 503 228

1 513 055

7 197 948

39 733

7 237 681

7 205 115

Total

1 387 098

1 795 798

2 503 228

1 513 702

7 199 826

39 736

7 239 562

7 206 868

 

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale. [(Cf. Cadre Juridique et Financier).]

 

Note 12 Comptes créditeurs de la clientèle

12.1 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 662 992

 

 

 

2 662 992

243

2 663 236

2 502 560

Comptes d'épargne à régime spécial :

33 165

 

 

 

33 165

 

33 165

30 224

à vue

33 165

 

 

 

33 165

 

33 165

30 224

à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes envers la clientèle

411 402

98 957

727 358

69 366

1 307 083

33 716

1 340 799

1 405 450

à vue

17 677

 

 

 

17 677

 

17 677

63 764

à terme

393 725

98 957

727 358

69 366

1 289 406

33 716

1 323 122

1 341 686

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

 

 

 

 

4 003 241

33 959

4 037 200

3 938 234

 

12.2  Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

France (y compris DOM-TOM)

3 937 267

3 855 566

Autres pays de l'U.E.

53 413

47 532

Autres pays d’Europe

1 652

2 640

Amérique du Nord

3 853

2 912

Amérique Centrale et Latine

589

392

Afrique et Moyen-Orient

5 188

2 745

Asie et Océanie (hors japon)

1 030

719

Japon

291

230

Non ventilés et organismes internationaux

 

 

Total en principal

4 003 241

3 912 736

Dettes rattachées

33 959

25 498

Valeur au bilan

4 037 200

3 938 234

 

12.3  Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Particuliers

1 981 305

1 994 273

Agriculteurs

447 351

437 294

Autres professionnels

267 948

236 575

Clientèle financière

43 567

21 154

Entreprises

1 069 232

1 003 970

Collectivités publiques

69 441

108 937

Autres agents économiques

124 397

110 533

Total en principal

4 003 241

3 912 736

Dettes rattachées

33 959

25 498

Valeur au bilan

4 037 200

3 938 234

 

Note 13 Dettes représentées par un titre

13.1 Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Bons de caisse

860

1 545

7 066

 

9 471

546

10 017

16 012

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables

100 800

185 900

77 490

70 000

434 190

2 375

436 565

532 672

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

101 660

187 445

84 556

70 000

443 661

2 921

446 582

548 685

 

13.2 Emprunts obligataires (par monnaie d'émission)

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a procédé à l'émission d'aucun emprunt obligataire.

 

Note 14 Comptes de régularisation et passif divers

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Autres passifs (1)

 

 

Opérations de contrepartie (titres de transaction)

 

 

Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

Instruments conditionnels vendus

53

70

Comptes de règlement et de négociation

 

 

Créditeurs divers

57 213

60 585

Versements restant à effectuer sur titres

4 715

3 753

Valeur au bilan

61 981

64 408

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

9 931

25 067

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

 

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d'avance

71 663

72 367

Charges à payer sur engagement sur instruments financiers à terme

7 157

7 341

Autres charges à payer

55 824

59 315

Autres comptes de régularisation

17 709

10 052

Valeur au bilan

162 284

174 143

Total

224 264

238 550

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 15 Provisions

(en milliers d’euros)

Solde au 01/01/2013

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

Solde au 31/12/2013

Provisions pour engagements de retraite et assimilés (10)

211

 

5

400

-344

149

Provisions pour autres engagements sociaux

1 163

-77

 

 

0

1 241

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

12 812

-5 198

1 149

1 373

1

15 487

Provisions pour litiges fiscaux (1)

 

 

 

 

 

 

Provisions pour autres litiges

5 856

-6 020

229

5 481

9

6 157

Provision pour risques pays (2)

 

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de crédit (3)

74 538

-6 910

 

7 099

 

74 349

Provisions pour restructurations (4)

 

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts (5)

51 425

-1 274

104

1 065

1

51 529

Provisions sur participations (6)

 

 

 

 

 

 

Provisions pour risques opérationnels (7)

9 008

 

133

2 637

 

6 238

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (8)

5 013

-2 890

 

1 247

-1

6 657

Autres provisions (9)

6 723

-3 043

2 501

960

 

6 305

Valeur au bilan

166 749

-25 412

4 121

20 262

-333

168 112

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) La provision pour risques pays couvre le risque de contrepartie sur des débiteurs privés ou publics, lié à la situation économique des pays dont ilsdépendent (nationalité et /ou résidence).

(3) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(4) Notamment provisions relatives aux fusions, regroupement de moyens

(5) Correspond à des provisions pour impôts différés

(6) Y compris sociétés en participation, GIE, risques immobiliers de participations

(7) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en oeuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement.

(8) Voir note 16 ci-après

(9) Y compris les provisions pour risques sur GIE d'investissement

(10) Les autres mouvements correspondent au changement de méthode liée à la prise en compte des gains/pertes actuariels de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime et à une régularisation des écarts actuariels de l'exercice N-1.

 

Outre les provisions pour engagements sociaux (médailles du travail), les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle, observation étant faite que cette politique est prudente eu égard à l'observation des résultats des contentieux. Le solde de cette provision est de 6 157 milliers d'euros.

 

Concernant les risques de crédit, le montant de 74 349 milliers d'euros inscrit dans les comptes au 31 décembre 2013 correspond dans son intégralité à la provision collective.

 

Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrées sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole.

 

Note 16 Epargne logement

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- Le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec le règlement CRC n° 2007-01 du 14 décembre 2007 sur la comptabilisation des comptes et plans d'épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

222 258

125 280

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

436 750

432 836

Ancienneté de plus de 10 ans

585 224

642 727

Total plans d'épargne-logement

1 244 232

1 200 843

Total comptes épargne-logement

217 238

228 215

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 461 470

1 429 058

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plans d'épargne-logement

11 320

14 814

Comptes épargne-logement

41 743

50 015

Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

53 063

64 829

 

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

71

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 244

 

Ancienneté de plus de 10 ans

5 342

4 943

Total plans d'épargne-logement

6 657

4 943

Total comptes épargne-logement

 

69

Total provision au titre des contrats épargne-logement

6 657

5 012

 

(en milliers d'euros)

01/01/2013

Dotations

Reprises

31/12/2013

Plans d'épargne-logement

4 943

2 891

-1 177

6 657

Comptes d'épargne-logement

69

 

-69

 

Total provision au titre des contrats épargne-logement

5 012

2 891

-1 246

6 657

 

La dotation de la provision épargne logement au 31 décembre 2013 est liée à la composante « épargne » des PEL.

 

Note 17 Engagements sociaux : avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est à jour de ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

A ce titre, les engagements actualisés par la compagnie d'assurance du Groupe, à savoir Prédica, ont été couverts par les versements correspondants, ainsi que le retracent les tableaux communiqués par l'assureur.

 

Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l’Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires (cf. note 2.13 des principes et méthodes comptables) et notamment la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor sans seuil.

L’impact de l’application de la recommandation 2013-02 au 1er janvier 2013 est de – 334 milliers d’euros comptabilisés en report à nouveau débiteur.

 

Variations de la dette actuarielle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dette actuarielle au 31/12/N-1

19 176

17 401

Coût des services rendus sur la période

1 528

1 326

Coût financier

552

807

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

-17

207

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 357

-867

(Gains) / pertes actuariels

173

302

Autres

161

 

Dette actuarielle au 31/12/N

20 216

19 176

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Coûts des services rendus

1 528

1 326

Coût financier

552

807

Rendement attendu des actifs

-533

-602

Coût des services passés

 

21

Amortissement des gains / (pertes) actuariels net

6

769

(Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes

 

 

Gains / (pertes) du(e)s au changement de limitation d'actif

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 553

2 321

 

Variations de juste valeur des actifs des régimes

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Juste valeur des actifs/droits à remboursement au 31/12/N-1

18 792

17 207

Rendement attendu des actifs

533

602

Gains / pertes actuariels

20

-467

Cotisations payées par l'employeur

1 948

2 110

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

-17

207

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 356

-867

Juste valeur des actifs / droits a remboursement au 31/12/N

19 919

18 792

 

Composition des actifs des régimes

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Composition des actifs

 

 

- % des produits de taux

86,10%

86,20%

- % d'actions & diversifiés

7,90%

7,90%

- % autres actifs

6,00%

5,90%

 

Variations de la provision

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dette actuarielle au 31/12/N

-20 216

-19 176

Impact de la limitation d'actifs

 

 

Gains et (pertes) actuariels restant à étaler (1)

147

 

Coût des services passés (changement de régime) non reconnus

 

171

Juste valeur des actifs fin de période

19 919

18 792

Position nette (passif) / actifs au 31/12/N

-150

-213

(1) Les écarts actuariels jusqu’au 31 décembre 2012 ont été comptabilisé immédiatement en résultat. Depuis le 1er janvier 2013 ils sont enregistrés au cours de l’exercice suivant leur détermination de façon étalée sur la durée de vie active résiduelle moyenne.

 

Hypothèses actuarielles utilisées

 

Au 31 décembre 2013, les taux de sensibilité démontrent que :

 

- Une variation de plus 50bp des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 3.55 %;

- Une variation de moins de 50bp des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 3.83 %.

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Taux d'actualisation

de 2,85 % à 3,10 %

de 2,85 % à 3,10 %

Taux du rendement attendu des actifs du régime

de 2,80% à 2,85%

de 3,50% à 3,60%

Taux du rendement effectif des actifs du régime

3,00%

3,00%

Indemnité de fin de carrière :

 

 

de 16 à 29 ans

4,40%

4,40%

de 30 à 50 ans

2,80%

2,80%

de 51 à 65 ans

1,60%

1,60%

 

Note 18 Fonds pour risques bancaires généraux

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Fonds pour risques bancaires généraux

137 371

132 371

Valeur au bilan

137 371

132 371

 

Le fonds pour risques bancaires généraux a été de doté de 5 000 milliers d'euros durant l'exercice 2013 au titre du risque général induit par la situation économique espagnole.

 

Note 19 Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle

(en milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme

 

 

20 000

25 000

45 000

892

45 892

68 068

Euro

 

 

20 000

25 000

45 000

892

45 892

68 068

Autres devises de l'UE

 

 

 

 

 

 

 

 

Dollar

 

 

 

 

 

 

 

 

Franc suisse

 

 

 

 

 

 

 

 

Yen

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

Euro

 

 

 

 

 

 

 

 

Dollar

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

115 215

115 215

2 875

118 090

85 135

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

 

 

20 000

140 215

160 215

3 767

163 982

153 203

(1) Durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5 ans

 

Commentaires :

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 6 088 milliers d'euros au 31 décembre 2013 contre 6 084 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

 

Les dettes subordonnées représentant individuellement plus de 10 % du total se détaillent comme suit :

 

(en milliers d'euros)

Montant

Taux

TSR Radian échéance 26/06/2019

25 000

6,145%

TSR Radian échéance 15/11/2017

20 000

3,73%

 

Note 20 Variation des capitaux propres (avant répartition)

Variation des capitaux propres

 

(en milliers d’euros)

Capital

Réserve légale

Réserve statutaire

Primes, autres réserves et report à nouveau (1) (2)

Ecarts

conversion/réévaluation

Provisions réglementées et subventions d’investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 décembre 2011

58 701

641 195

183 937

280 621

 

155

90 249

1 254 859

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation de capital

0

 

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

 

 

 

 

 

 

 

Affectation du résultat social 2011

 

59 605

19 868

6

 

 

-79 480

 

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l’exercice 2012

 

 

 

 

 

 

87 469

87 469

Autres variations

 

 

 

 

 

8

 

8

Solde au 31 décembre 2012

58 701

700 801

203 806

280 627

 

163

87 469

1 331 567

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

 

 

 

 

 

 

 

Affectation du résultat social 2012

 

57 802

19 267

5

 

 

-77 075

0

Report à nouveau débiteur

 

 

 

-335

 

 

 

-335

Résultat de l’exercice 2013

 

 

 

 

 

 

93 504

93 504

Autres variations

 

 

 

 

 

2

 

2

Solde au 31 décembre 2013

58 701

758 603

223 073

280 298

 

165

93 504

1 414 345

(1) Dont 202 050 milliers d'euros de primes d'émission, dont 78 553 milliers d'euros de primes de fusion

(2) Report à nouveau débiteur lié au changement de méthode de comptabilisation des écarts actuariels liés aux engagements de retraite (cf. note 17 ci-dessus)

 

Note 21 Composition des fonds propres

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Capitaux propres

1 414 345

1 331 567

Fonds pour risques bancaires généraux

137 371

132 371

Dettes subordonnées et titres participatifs

163 982

153 203

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Total des fonds propres

1 715 698

1 617 140

 

Au 31/12/13, le capital de la Caisse Régionale est composé de 3 779 966 parts sociales d’un montant de 37.800 milliers d'euros et de 2 090 147 Certificats Coopératifs d'Associés d’un montant de 20.901 milliers d'euros, dont 14.676 milliers d'euros détenus par Crédit Agricole S.A.

 

Note 22 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations

(en milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations avec les entreprises liées

et les participations

Opérations avec les entreprises liées

et les participations

Créances

1 852 048

2 202 953

Sur les établissements de crédit et institutions financières

1 663 994

2 033 439

Sur la clientèle

36

1 625

Obligations et autres titres à revenu fixe

188 018

167 889

Dettes

7 412 426

7 356 233

Sur les établissements de crédits et institutions financières

7 238 263

7 201 869

Sur la clientèle

10 157

1 161

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

164 006

153 203

Engagements donnés

890 009

694 234

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

45 372

 

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Garanties données à des établissements de crédit

488 414

694 234

Garanties données à la clientèle

356 223

 

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

Note 23 Transactions effectuées avec les parties liées

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne effectue toutes les transactions avec les parties liées aux conditions normales de marché.

 

Note 24 Opérations effectuées en devises

Contributions par devise au bilan

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

14 464 673

14 464 673

14 368 782

14 368 782

Autres devises de l'Union Européenne

325

325

 

 

Franc Suisse

644

644

703

703

Dollar

14 806

14 806

21 569

21 569

Yen

 

 

 

 

Autres devises

2 008

2 008

457

457

Valeur brute

14 482 456

14 482 456

14 391 511

14 391 511

 

Note 25 Opérations de change, prêts et emprunts en devises

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Opérations de change au comptant

 

 

 

 

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

85 664

85 630

11 144

11 131

Devises

42 455

42 455

5 506

5 506

Euros

43 209

43 175

5 639

5 625

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

85 664

85 630

11 144

11 131

 

Note 26 Opérations sur instruments financiers à terme

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

1 812 285

256 851

2 069 136

2 555 363

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

1 812 285

256 851

2 069 136

2 555 363

Swaps de taux d'intérêt

1 812 285

256 851

2 069 136

2 555 363

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

4 360

4 360

25 699

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

4 360

25 699

Options de swap de taux

 

 

 

 

Achetées

 

 

 

 

Vendues

 

 

 

 

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

2 180

2 180

2 351

Vendus

 

2 180

2 180

2 351

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

10 499

Vendus

 

 

 

10 499

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Dérivés de Crédit

 

 

 

 

Contrats de dérivés de crédit

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Total

1 812 285

261 211

2 073 495

2 581 061

 

26.1  Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle

 

(en milliers d’euros)

Total 31/12/2013

Dont opérations effectuées

de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés et assimilés

≤ 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

1 074 642

364 997

629 497

1 074 642

364 997

629 497

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

4 360

 

 

4 360

 

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

1 074 642

369 357

629 497

1 074 642

369 357

629 497

 

 

 

Swaps de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

171 295

 

 

171 295

 

 

 

 

 

Sous total

171 295

 

 

171 295

 

 

 

 

 

Total

1 245 937

369 357

629 497

1 245 937

369 357

629 497

 

 

 

 

(en milliers d’euros)

Total 31/12/2012

Dont opérations effectuées

de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés et assimilés

≤ 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

1 700

19 297

 

1 700

19 297

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

881 053

1 146 940

527 369

881 053

1 146 940

527 369

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

 

4 702

 

 

4 702

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

882 753

1 166 237

532 071

882 753

1 166 237

532 071

 

 

 

Swaps de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

20 760

1 515

 

20 760

1 515

 

 

 

 

Sous total

20 760

1 515

 

20 760

1 515

 

 

 

 

Total

903 513

1 167 752

532 071

903 513

1 167 752

532 071

 

 

 

 

26.2 Instruments financiers à terme : juste valeur

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

Futures

 

 

 

 

Options de change

 

 

-5

20 997

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

-33 819

2 069 136

-54 091

2 555 363

Forward taux

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

4 360

 

4 702

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

Sous Total

-33 819

2 073 495

-54 096

2 581 061

Swaps de devises

 

 

 

 

Opérations de change à terme

 

 

 

 

Total

 

2 244 790

 

2 603 337

 

26.3 Informations sur les swaps

 

Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt

 

(en milliers d’euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

193 620

565 118

1 247 167

63 231

Contrats assimilés (1)

 

 

 

 

(1) Il s'agit des contrats assimilés au sens de l'article 1er du règlement 90.15 du CRBF.

 

Note 27 Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

Dans le cadre de la surveillance réglementaire des risques interbancaires en général et du risque de contrepartie sur les instruments dérivés en particulier, la Caisse Régionale s'appuie sur les règles suivantes :

 

– Organisation par unités spécialisées et par métiers :

Les limites par contrepartie sont décidées en Comité Financier, sur proposition du service Trésorerie et Gestion Actif Passif. Elles sont communiquées aux opérateurs autorisés et suivies par l'unité « Ratios et Middle Office ». La mise à jour des limites a lieu annuellement. Un suivi de l'évolution des ratings est assuré tout au long de l'exercice.

 

– Procédures internes pour la fixation des règles de prise et de suivi du risque :

Les contreparties bancaires potentielles font l'objet de limites globales d'engagement, en risques et en durée, par nature de risque (bilan ou hors bilan). Conformément aux recommandations prudentielles formulées par le Groupe, le calcul des limites fait référence :

 

- aux fonds propres consolidés de la CR (10% maximum par contrepartie hors Groupe Crédit Agricole),

- à la solidité financière de la contrepartie, appréhendée, entre autres, au travers de ses fonds propres et de son rating,

- à la nature de l'activité de la contrepartie (banque commerciale ou de marché),

- à la nature de l'engagement (bilan ou hors bilan).

 

La Caisse Régionale procède trimestriellement à la déclaration réglementaire sur les risques interbancaires.

 

En 2013, les opérations suivantes ont été réalisées avec des contreparties hors groupe Crédit Agricole :

 

- 4 swaps de micro couverture et 5 swaps de macro couverture avec Barclays pour un montant notionnel global de 193 000 milliers d'euros. Ces swaps ont une valeur de marché cumulée négative de 126 milliers d'euros au 31/12/2013.

- 1 swaps de micro couverture et 2 swaps de macro couverture avec HSBC pour un montant notionnel global de 67 400 milliers d'euros. Ces swaps ont une valeur de marché cumulée positive de 468 milliers d’euros au 31/12/2013.

- 3 swaps de macro couverture et 4 swaps de micro couverture avec JP MORGAN pour un montant notionnel global de 81 500 milliers d'euros. Ces swaps ont une valeur de marché cumulée positive de 184 milliers d’euros au 31/12/2013.

- 1 swap de macro couverture et 4 swaps de micro couverture avec Natixis pour un montant notionnel global de 70 200 milliers d'euros. Ces swaps ont une valeur de marché cumulée négative de 951 milliers d’euros au 31/12/2013.

- 1 swap de micro couverture avec la Société Générale pour un montant notionnel de 3 000 milliers d’euros

 

– Méthodologie de mesure des risques :

Le principe retenu est celui de la non compensation des positions pour une même contrepartie. Le risque de contrepartie sur le hors bilan est composé du coût de remplacement des contrats (risque courant), mais aussi du risque potentiel futur. La quotité de consommation globale des limites se calcule comme la valeur de marché positive de l'opération, majorée d'un add-on (pourcentage de la valeur nominale multipliée par la durée résiduelle de l'opération). Ce facteur de majoration évolue avec la nature des contrats.

 

Note 28 Engagements de financement et de garantie et autres garanties

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés

2 186 324

1 933 502

Engagements de financement

1 103 093

862 671

Engagements en faveur d'établissements de crédit (1)

138 786

 

Engagements en faveur de la clientèle

964 307

862 671

Ouverture de crédits confirmés

616 333

589 038

- Ouverture de crédits documentaires

6 108

11 765

- Autres ouvertures de crédits confirmés

610 225

577 272

Autres engagements en faveur de la clientèle

347 973

273 633

Engagements de garantie

1 082 445

1 059 939

Engagements d'ordre d'établissements de crédit

473 534

513 741

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

 

396

Autres garanties (2)

473 534

513 346

Engagements d'ordre de la clientèle

608 911

546 197

Cautions immobilières

140 425

111 447

Autres garanties d'ordre de la clientèle

468 486

434 751

Engagements sur titres

787

10 893

Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Autres engagements à donner

787

10 893

Engagements reçus

3 961 292

4 093 484

Engagements de financement

963 152

1 229 152

Engagements reçus d'établissements de crédit

963 152

1 229 152

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

2 997 353

2 863 439

Engagements reçus d'établissements de crédit

226 174

219 082

Engagements reçus de la clientèle

2 771 179

2 644 358

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

506 575

511 872

Autres garanties reçues

2 264 604

2 132 485

Engagements sur titres

787

893

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Autres engagements reçus

787

893

(1) Dont 93 414 milliers d'euros à CA Home Loan SFH et 45 372 milliers d'euros au titre de l'extension du dispositif "switch" au 2 janvier 2014 (cf. note 1.2).

(2) Dont 395 000 milliers d'euros de garanties données à Crédit Agricole S.A. dans le cadre de l'opération "switch" détaillée au paragraphe 1.2 mécanismes financiers internes au Crédit Agricole.

 

Note 29 Actifs donnés et reçus en garantie

Les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives. L'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

Note 30 Engagements donnés aux entreprises liées

Engagements de financement

 

Parmi les filiales de la Caisse Régionale, c’est la banque espagnole Bankoa, intervenant sur le Pays Basque espagnol, qui génère les relations financières les plus importantes.

 

Ces relations financières avec Bankoa, qui fait partie du périmètre de consolidation, sont approuvées par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, au titre des conventions réglementées. Elles portent à la fois sur des contre-garanties de crédits clientèle (cf. paragraphe « engagements de garantie » ci-après), un accès à des lignes de refinancement et des garanties financières visant à respecter des contraintes réglementaires dans le cadre de l’activité bancaire espagnole et européenne.

 

La Caisse Régionale aide ainsi sa filiale à sécuriser sa liquidité. Pour cela, Bankoa cherche à diversifier ses sources de refinancement : refinancement direct sur le marché interbancaire, refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. via la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, refinancement auprès de la Banque Européenne d’Investissement contregaranti par la Caisse Régionale et, depuis 2013, émission de covered bonds en remplacement de la titrisation d’actifs qui n’étaient plus éligibles au refinancement de la BCE. Le refinancement de Bankoa via la Caisse Régionale, approuvé en Conseil d’Administration de cette dernière avait été porté à un montant maximum de 1 100 millions d’euros en 2011 puis ramené en 2012 à 750 millions d’euros. L’utilisation de cette ligne atteint 310 millions d’euros au 31/12/2013, contre 513 millions d’euros un an plus tôt. Cette diminution est liée notamment à la hausse de la collecte de Bankoa face à une stagnation de sa production de crédits en 2013.

 

Engagements de garantie

 

D'un montant global de 964 947 milliers d'euros, les opérations les plus significatives sont :

 

- 45 372 milliers d’euros d’engagement de financement en faveur de Crédit Agricole S.A. correspondant au complément de dépôt de garantie à verser au 2 janvier 2014. Ce complément intervient suite à l’extension de l’assiette des garanties accordées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. dans le cadre de l’opération « switch (cf. note 1.2 Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole,

- 93 414 milliers d’euros d’engagement de financement suite à l’appel de collatéral de la SFH CA Home Loan,

- 395 000 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA dans le cadre de l'opération Switch, pour garantir la valeur de mise en équivalence de la participation de CASA dans les Caisses Régionales de Crédit Agricole,

- 229 202 milliers d'euros en faveur de Bankoa SA, en contre garantie de dossiers de financement de sa clientèle,

- 76 000 milliers d’euros de garanties données au nom de Bankoa, pour l’émission d’obligations hypothécaires achetées par la BEI (75 000 milliers d’euros) et pour garantir un prêt syndiqué de 1 000 milliers d’euros refinancé par la BEI,

- 2 534 milliers d’euros de contre garanties accordées à l’ICO (Instituto de Credito Official) afin de permettre à Bankoa de distribuer des crédits à taux bonifiés,

- le solde des engagements, soit 123 424 milliers d’euros, porte essentiellement sur des filiales de crédit-bail du Groupe Crédit Agricole (Lixxbail, Finamur et Auxifip) et sur des garanties accordées à d'autres Caisses Régionales de Crédit Agricole dans le cadre de financements en pool.

 

Autres engagements (créances apportées en garantie)

 

Dans le cadre du système de gestion globale des garanties au niveau du groupe Crédit Agricole :

 

- 2 436 434 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA au titre des créances éligibles aux opérations de refinancement de la Banque de France,

- 104 206 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA au titre des refinancements accordés par la Société de Financement de l'Economie Française (SFEF),

- 326 889 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA au titre des créances éligibles au refinancement de la CRH,

- 316 997 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA dans le cadre des refinancements de la Banque Européenne d'Investissement,

- 631 908 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole Covered Bonds pour garantir les émissions obligataires réalisées par cette dernière.

- 271 483 milliers d’euros en faveur du fonds commun de titrisation Evergreen pour garantir ses émissions.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

Note 31 Engagements de crédit-bail

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de crédit-bail.

 

Note 32 Opérations de désendettement de fait et de titrisation

32.1 Désendettement de fait

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de ce type.

 

32.2 Titrisation

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de ce type.

 

Note 33 Produits nets d'intérêts et revenus assimilés

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Sur opérations avec les établissements de crédit

5 762

7 243

Sur opérations internes au Crédit Agricole

40 956

49 239

Sur opérations avec la clientèle

366 781

374 319

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

10 028

9 844

Produit net sur opérations de macro-couverture

 

 

Sur dettes représentées par un titre

2 172

1 537

Autres intérêts et produits assimilés

2 604

0

Intérêts et produits assimilés

428 303

442 183

Sur opérations avec les établissements de crédit

-1 492

-955

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-147 593

-176 362

Sur opérations avec la clientèle

-50 831

-53 233

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

-491

 

Charge nette sur opérations de macro-couverture

-9 227

-8 554

Sur dettes représentées par un titre

-8 551

-8 828

Autres intérêts et charges assimilées

-358

-450

Intérêts et charges assimilées

-218 543

-248 382

Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1)

209 759

193 801

(1) Le montant des produits nets d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2013 est de - 5 570 milliers d'euros, il était de 5 594 milliers d'euros au 31 décembre 2012

 

Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.

 

Note 34 Revenus des titres

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Titres de placement

806

411

Livret développement durable

 

 

Titres d'investissement

9 031

9 433

Opérations diverses sur titres

2 363

1 537

Revenus des titres à revenus fixes

12 200

11 382

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

8 835

9 200

Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille

 

 

Opérations diverses sur titres

 

 

Revenus des titres à revenus variables

8 835

9 200

Total des revenus des titres

21 035

20 582

 

Note 35 Produit net des commissions

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

2 742

-92

2 650

3 663

-39

3 624

Sur opérations internes au Crédit Agricole

24 723

-10 720

14 003

23 988

-10 610

13 378

Sur opérations avec la clientèle

45 601

-862

44 739

42 743

-763

41 979

Sur opérations sur titres

 

-59

-59

 

-60

-60

Sur opérations de change

105

 

105

59

 

59

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

18

 

18

374

 

374

Sur prestations de services financiers (1)

96 466

-7 278

89 188

100 732

-7 464

93 268

Provisions pour risques de commissions

851

-805

46

592

-737

-145

Total produit net des commissions

170 506

-19 816

150 690

172 150

-19 673

152 477

(1) dont prestations d'assurance-vie : 13 773 milliers d'euros contre 14 523 milliers d'euros au 31/12/2012.

 

Note 36 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Solde des opérations sur titres de transaction

 

 

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

367

316

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

577

-862

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

944

-546

 

Note 37 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimiles

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

-190

-343

Reprises de dépréciations

820

2 801

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

630

2 457

Plus-values de cession réalisées

4 393

3 531

Moins-values de cession réalisées

-52

-414

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

4 341

3 117

Solde des opérations sur titres de placement

4 971

5 575

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

 

 

Reprises de dépréciations

 

 

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

 

 

Plus-values de cession réalisées

 

 

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

 

 

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

4 971

5 575

 

Note 38 Autres produits et charges d'exploitation bancaire

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Produits divers

4 804

2 947

Quote part des opérations faites en commun

 

 

Refacturation et transfert de charges

 

 

Reprises de provisions

30

 

Autres produits d'exploitation bancaire

4 834

2 947

Charges diverses

-400

-622

Quote part des opérations faites en commun

-36

-25

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations de provisions

-36

-34

Autres charges d'exploitation bancaire

-472

-681

Total autres produits et charges d'exploitation bancaire

4 364

2 267

 

Note 39 Charges générales d'exploitation

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitements

-62 594

-63 469

Charges sociales

-29 463

-31 198

- Dont cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies

 

 

Intéressement et participation

-13 121

-12 683

Impôts et taxes sur rémunérations

-12 057

-12 615

Total des charges de personnel

-117 234

-119 966

Refacturation et transferts de charges de personnel

6 679

6 829

Frais de personnel nets

-110 555

-113 137

Frais administratifs:

 

 

Impôts et taxes

-10 347

-10 190

Services extérieurs et autres frais administratifs

-60 809

-61 295

Total des charges administratives

-71 156

-71 485

Refacturation et transferts de charges administratives

782

728

Frais administratifs nets

-70 374

-70 756

Charges générales d'exploitation

-180 929

-183 893

Les droits individuels à la formation acquis par les salariés présents au 31/12/2013 dans la Caisse Régionale s'élèvent à 32 442 heures. Les droits utilisés s'élèvent, eux, à 28 563 heures.

 

Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE)

 

Suite à la mise en place du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (conformément à l’article 244 quater C du Code général des impôts, applicable à compter du 1er janvier 2013), la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a constaté en déduction de ses charges de frais de personnel, au niveau de la rubrique «  Charges sociales » un montant de 1 687 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

39.1 Effectif moyen

 

Effectif par catégorie

(Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité)

 

Catégorie de personnel

31/12/2013

31/12/2012

Cadres

394

417

Non cadres

1 232

1 230

Total

1 626

1 647

Dont : France

1 626

1 647

Etranger

 

 

Dont : Personnel mis à disposition

51

44

 

39.2 Rémunération des dirigeants

 

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

Rémunération (1) des mandataires sociaux

683

634

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

1 353

1 288

Total rémunération

2 036

1 922

(1) Rémunérations brutes déclarées.

 

Note 40 Coût du risque

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dotations aux provisions et dépréciations

-86 630

-93 549

Dépréciations sur créances douteuses

-68 780

-64 178

Autres provisions et dépréciations

-17 850

-29 371

Reprises des provisions et dépréciations

66 879

77 571

Reprises des dépréciations de créances douteuses (1)

51 463

59 742

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

15 416

17 828

Variation des provisions et dépréciations

-19 751

-15 978)

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

-1 937

-1 336

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

-9 441

-10 480

Décote sur prêts restructurés

-286

-479

Récupérations sur créances amorties

1 202

2 782

Autres pertes

 

 

Coût du risque

-30 213

-25 491

(1) Dont 6 529 milliers d'euros utilisés en couverture de pertes sur créances douteuses compromises

Dont 1 592 milliers d'euros utilisés en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises

(2) Dont 1 321 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) Dont 718 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(4) Dont 6 529 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

 

Note 41 Résultat net sur actifs immobilisés

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

-3 996

-11 815

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-3 996

-11 815

Reprises des dépréciations

1 314

7 794

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

1 314

7 794

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-2 683

-4 021

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-2 682

-4 021

Plus-values de cession réalisées

59

0

Sur titres d'investissement

59

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

0

Moins-values de cession réalisées

 

-155

Sur titres d'investissement

 

-155

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus et moins-values de cession

59

-155

Sur titres d'investissement

59

-155

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

0

Solde en perte ou en bénéfice

-2 623

-4 176

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

465

323

Moins-values de cessions

-35

-5

Solde en perte ou en bénéfice

430

318

Résultat net sur actifs immobilises

-2 193

-3 858

 

Note 42 Charges et produits exceptionnels

Aucune charge ni aucun produit exceptionnels n'ont été comptabilisés, tant en 2013 qu'en 2012.

 

Note 43 Impôt sur les bénéfices

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

Charge d'impôt courant

59 459

49 704

Charge / produit d'impôt différé

104

1 485

Impôt sur les bénéfices

59 563

51 189

 

Intégration fiscale :

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est intégrée fiscalement au sein du groupe Crédit Agricole. A ce titre, Crédit Agricole S.A. a réalloué à la Caisse Régionale 1 255 milliers d'euros au titre de l'intégration fiscale du Groupe Crédit Agricole pour l'exercice 2013.

L'intégration fiscale des filiales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a quant à elle généré un surplus d'impôt sur les sociétés de 745 milliers d'euros.

 

Note 44 Informations relatives aux résultats des activités bancaires

Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d'activité suivants :

 

- Banque de proximité en France

- Gestion pour compte propre et divers

- Services financiers spécialisés

- Banque de détail à l'étranger

- Gestion d'actifs, assurance et banque privée

- Banque de financement et d'investissement

 

Le métier de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est la banque de proximité.

 

En termes de zone géographique, la Caisse Régionale n'intervient que sur le territoire français.

 

Note 45 Exemption d'établir des comptes consolidés

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par une telle exemption.

 

Note 46 Evènements postérieurs à la clôture

Aucun événement postérieur à la clôture de l'exercice susceptible de remettre en cause les comptes de l’exercice n’est survenu.

 

Note 47 Affectation des résultats

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

Résultat Net

93 504

87 469

Report à nouveau

-334

0

Affectation à la réserve légale

61 718

57 803

Affectation aux réserves facultatives

20 573

19 267

Affectation à la réserve spéciale Loi Mécénat

 

5

Rémunération des parts sociales

930

1 051

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par C.A. S.A.

6 986

6 560

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés des autres souscripteurs

2 963

2 783

 

Affectation du bénéfice de l’exercice 2013 de la C.R.

 

L’Assemblée Générale, conformément à l’article 36 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2013 de la CR. Le bénéfice s’élève à 93 504 351,04 € duquel il convient de déduire 334 667,00 € affectés pour solder le compte de report à nouveau débiteur constitué au 01.01.2013 consécutivement à l'incidence du changement de méthode comptable relatif aux engagements de retraites. L'excédent total restant à affecter s'établit à 93 169 684 €. L’affectation proposée par le Conseil d’Administration est la suivante :

 

- 929 871,64 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 2,46% net du nominal des parts rémunérées

- 6 985 685,56 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A. soit 4,76 € par CCA, le niveau de cette rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001 

- 2 963 414,16 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires, soit 4,76 € par CCA

- 61 718 034,51 € au titre de la réserve légale soit les ¾ du solde disponible

- 20 572 678,17 € au titre des réserves facultatives soit le ¼ disponible.

 

Note 48 Implantation dans des états ou territoires non coopératifs

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un état ou un territoire qui n'a pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

 

Note 49 Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

 

Collège des Commissaires aux Comptes de Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

 

(en milliers d’euros)

EY

%

PricewaterhouseCoopers

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

110

100 %

110

100 %

Missions accessoires

 

 

 

 

Sous-Total

110

 

110

 

Autres prestations

 

 

 

 

Juridique, fiscal et social

 

 

 

 

Technologie de l'information

 

 

 

 

Audit interne

 

 

 

 

Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

 

 

 

Sous-Total

 

 

 

 

Total

110

 

110

 

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013, sur :

 

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France : ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes.

Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels de l’exercice sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations

En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

- Comme indiqué dans les notes 2.1 et 15 de l’annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d’utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

- Votre caisse régionale détient des titres en portefeuille, la note 2.2 de l’annexe expose les méthodes comptables relatives à ces titres. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

- Votre caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.6 et 2.13 de l’annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

V. — Rapport de gestion

Le rapport de gestion est consultable sur le site internet www.lefil.com à la rubrique « qui sommes-nous ? ».

 

 

1401204

08/11/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5459
Texte de l'annonce :

1305459

8 novembre 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°134


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital variable

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy - BP 329, 65003 Tarbes cedex.

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Code NAF : 6419Z.

 

Situation au 30 septembre 2013.

(en milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

84 022

Effets publics et valeurs assimilées

34 214

Créances sur les établissements de crédits

450 980

Opérations internes au Crédit agricole

1 399 123

Créances sur la clientèle

10 275 133

Obligations et autres titres à revenu fixe

318 510

Actions et autres titres à revenu variable

274 586

Participations et autres titres détenus à long terme

570 984

Parts dans les entreprises liées

206 160

Immobilisations corporelles et incorporelles

66 260

Autres actifs

146 042

Comptes de régularisation

168 034

Total de l’actif

13 994 048

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 300

Opérations internes au Crédit Agricole

7 354 513

Comptes créditeurs de la clientèle

3 981 604

Dettes représentées par un titre

509 399

Autres passifs

42 389

Comptes de régularisation

314 750

Provisions pour risques et charges

170 524

Dettes subordonnées et titres participatifs

165 023

Fonds pour risques bancaires généraux

132 371

Capitaux propres hors FRBG

1 321 175

Capital souscrit

58 701

Primes d’émission

280 603

Réserves

981 706

Provisions règlementées et subventions d’investissement

165

Total du passif

13 994 048

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

2 070 661

Engagements de financements

978 467

Engagements de garantie

1 091 165

Engagements sur titres

1 029

Engagements reçus :

4 056 462

Engagements de financements

1 119 152

Engagements de garantie

2 936 281

Engagements sur titres

1 029

 

 

1305459

05/08/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4468
Texte de l'annonce :

1304468

5 août 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°93


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital variable

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy - BP 329, 65003 Tarbes cedex.

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Code NAF : 6419Z.

 

Situation au 30 juin 2013

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

56 307

Effets publics et valeurs assimilées

29 931

Créances sur les établissements de crédits

449 765

Opérations internes au Crédit agricole

1 156 392

Créances sur la clientèle

10 166 600

Obligations et autres titres à revenu fixe

294 887

Actions et autres titres à revenu variable

312 801

Participations et autres titres détenus à long terme

569 454

Parts dans les entreprises liées

198 024

Immobilisations corporelles et incorporelles

65 682

Autres actifs

122 599

Comptes de régularisation

159 632

Total de l’actif

13 582 074

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 345

Opérations internes au Crédit Agricole

7 040 456

Comptes créditeurs de la clientèle

3 891 726

Dettes représentées par un titre

566 631

Autres passifs

48 159

Comptes de régularisation

252 507

Provisions pour risques et charges

172 527

Dettes subordonnées et titres participatifs

155 176

Fonds pour risques bancaires généraux

132 371

Capitaux propres hors FRBG

1 321 176

Capital souscrit

58 701

Primes d’émission

280 603

Réserves

981 706

Provisions règlementées et subventions d’investissement

166

Total du passif

13 582 074

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

1 939 949

Engagements de financements

853 652

Engagements de garantie

1 085 581

Engagements sur titres

716

Engagements reçus

4 121 020

Engagements de financements

1 229 152

Engagements de garantie

2 890 152

Engagements sur titres

1 716

1304468

15/05/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 2239
Texte de l'annonce :

1302239

15 mai 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°58


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital variable

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy - BP 329, 65003 Tarbes cedex.

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Code NAF : 6419Z

Situation au 31 mars 2013

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

59 697

Effets publics et valeurs assimilées

25 136

Créances sur les établissements de crédits

467 126

Opérations internes au Crédit Agricole

1 343 940

Créances sur la clientèle

10 014 455

Obligations et autres titres à revenu fixe

290 716

Actions et autres titres à revenu variable

323 176

Participations et autres titres détenus à long terme

567 131

Parts dans les entreprises liées

186 507

Immobilisations corporelles et incorporelles

65 382

Autres actifs

135 811

Comptes de régularisation

155 569

Total de l’actif

13 634 646

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 905

Opérations internes au Crédit Agricole

7 037 668

Comptes créditeurs de la clientèle

3 882 188

Dettes représentées par un titre

643 978

Autres passifs

84 443

Comptes de régularisation

210 110

Provisions pour risques et charges

173 061

Dettes subordonnées et titres participatifs

147 751

Fonds pour risques bancaires généraux

132 371

Capitaux propres hors FRBG

1 321 171

Capital souscrit

58 701

Primes d’émission

280 603

Réserves

981 706

Provisions règlementées et subventions d’investissement

161

Total du passif

13 634 646

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

1 977 597

Engagements de financements

903 185

Engagements de garantie

1 062 821

Engagements sur titres

11 591

Engagements reçus

4 376 836

Engagements de financements

1 512 152

Engagements de garantie

2 862 079

Engagements sur titres

2 605

1302239

26/04/2013 : Publications périodiques (74B)

Société : Crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1336
Texte de l'annonce :

1301336

26 avril 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°50


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital variable

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy - BP 329, 65003 Tarbes cedex.

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Code NAF : 6419Z

 

Documents comptables annuels approuvés par l'Assemblée Générale Ordinaire du 14 mars 2013

 

Partie A. — Comptes consolidés au 31/12/2012

 

Arrêtés par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en date du 01 février 2013 et soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale Ordinaire en date du 14 mars 2013.

 

I. — Cadre général

 

Présentation juridique de l’entité

 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital variable

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 RCS TARBES

Code NAF : 6419Z

 

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy - BP 329 – 65003 TARBES CEDEX

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

Un groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,9 millions de sociétaires qui élisent quelques 29.118 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses Régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.

 

La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

 

Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central du Groupe Crédit Agricole, veille, conformément aux dispositions du Code Monétaire et Financier (art L511-31 et art L511-32), à la cohésion du réseau du Groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

 

Organigramme du groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

 

 

Relations internes au Crédit Agricole

 

— Mécanismes financiers internes

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

– Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

– Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

– Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

– Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

– Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

– Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

– Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

– Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453.

 

En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

– Garanties Switch

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole.

 

Il permet le transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales, qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A. Ce transfert est réalisé vers les Caisses régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole S.A. sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des CCI/CCA émis par les Caisses régionales. Cette valeur est fixée à l’origine de l’opération.

 

La bonne fin du dispositif est garantie par la mise en place d’un dépôt de garantie versé par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A.

 

Ce contrat s’analyse en substance comme un droit complémentaire attaché aux 25 % de CCI/CCA détenus par Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales, et par conséquent il est lié à l’influence notable que Crédit Agricole S.A. exerce sur les Caisses régionales.

 

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole S.A. de la baisse de valeur de mise en équivalence globale des Caisses régionales. En effet, dès lors qu’une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole S.A. perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l’accord préalable de l’Autorité de contrôle prudentiel.

Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

 

Dans les comptes consolidés, le traitement comptable repose sur l’analyse en substance de la transaction : cela conduit à considérer que l’indemnisation issue de la mise en jeu des garanties et son remboursement lors du retour à meilleure fortune s’analysent comme un partage des résultats dont les impacts sont enregistrés en réserves consolidées au niveau des Caisses régionales et en résultat sur sociétés mises en équivalences dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A., compte tenu de l’influence notable exercée par Crédit Agricole S.A. . Le dépôt de garantie constitue une créance au coût amorti pour les Caisses régionales et symétriquement une dette au coût amorti pour Crédit Agricole S.A. Les rémunérations sont respectivement enregistrées en PNB, à l’exception de la rémunération de la garantie qui est affectée au résultat des sociétés mises en équivalence chez Crédit Agricole S.A.

 

— Informations relatives aux parties liées

 

Avec les Caisses Locales. — La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne étant avec les Caisses Locales l’entité consolidante, il n’y a pas de relation avec une société mère, des co-entreprises où elle serait co-entrepreneur, des entreprises associées ou des entités exerçant un contrôle conjoint.

Au 31/12/2012, le montant des comptes courants bloqués des Caisses Locales dans la Caisse Régionale s’élève à 83.090 milliers d’euros.

 

Avec ses filiales. — Parmi les filiales de la Caisse Régionale, c’est la banque espagnole Bankoa, intervenant sur le Pays Basque espagnol, qui génère les relations financières les plus importantes.

Ces relations financières avec Bankoa, qui fait partie du périmètre de consolidation, sont approuvées par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, au titre des conventions réglementées. Elles portent à la fois sur des contre-garanties de crédits clientèle, un accès à des lignes de refinancement et des garanties financières visant à respecter des contraintes réglementaires dans le cadre de l’activité bancaire espagnole.

Ainsi, afin de sécuriser Bankoa contre la défaillance d’un gros débiteur, la Caisse Régionale contregarantit 210,0 millions d'euros de prêts clientèle. Ces contre-garanties induisent 7,2 millions d'euros de provisions inscrites au bilan de la Caisse Régionale.

Par ailleurs, la Caisse Régionale aide sa filiale à sécuriser sa liquidité. Pour cela, Bankoa cherche à diversifier ses sources de refinancement : refinancement direct sur le marché interbancaire, refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. via la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et, depuis juillet 2009, possibilité de refinancement direct auprès de la BCE consécutivement à la titrisation partielle du portefeuille crédits de Bankoa. Avec la crise de liquidité et l’assèchement du marché interbancaire qui en a résulté, le refinancement de Bankoa via la Caisse Régionale, approuvé en Conseil d’Administration de cette dernière avait été porté à un montant maximum de 1 100 millions d'euros en 2011. Avec l’amélioration de la situation de liquidité de Bankoa, ce plafond de refinancement a été ramené en 2012 à 750 millions d’euros. L’utilisation de cette ligne atteint 513 millions d’euros au 31/12/2012, contre 399 millions d’euros un an plus tôt. Cette remontée de l’utilisation de la ligne est la conséquence de l’exclusion de la titrisation de Bankoa des actifs éligibles au refinancement BCE suite à la dégradation de la notation de l’Espagne et de ses banques par Moody’s au 4ième trimestre 2012. La titrisation sera donc remplacée, courant 2013, par une émission de Covered Bonds.

Si l’opération de titrisation a permis, tant qu’elle a été éligible au refinancement BCE, de réduire la dépendance de Bankoa aux sources de refinancement amenées par la Caisse Régionale, elle s’est également traduite par la mise en place de garanties supplémentaires accordées, au nom de Bankoa, par la Caisse Régionale. Ces garanties, d’un montant global de 113,6 millions d’euros au 31/12/2012, bénéficient au fonds de titrisation. La titrisation de ces créances ne remet toutefois pas en cause leur présence au bilan de Bankoa.

Une caution complémentaire a été mise en place fin novembre 2012 auprès de la BEI, afin de garantir une ligne de crédit de 75 millions d’euros destiné au financement des PME, ainsi qu’un prêt syndiqué de la société GAMESA de 1 millions d’euros.

Par ailleurs, dans le cadre de l’activité de sa filiale Bankoa, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne accorde deux autres types de contre-garanties. La première se rapporte aux émissions de SICAV réalisées par Bankoa Gestion. Elles sont rendues nécessaires par la législation espagnole et se montent à 28,1 millions d’euros. L’autre type de garantie est accordé à l’I.C.O. (Instituto de Credito Official) afin de permettre à Bankoa de distribuer des crédits à taux bonifiés. Cette garantie se monte à 4,7 millions d’euros au 31/12/2012.

 

Concernant l’activité d’agence immobilière du réseau Square Habitat, et compte tenu des difficultés rencontrées par sa filiale PG IMMO, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a maintenu son soutien financier en lui versant des sommes en compte courant à hauteur de 1,630 millions d’euros sur l’exercice 2012.

Ces sommes ont permis d’une part, l’acquisition par PG IMMO de fonds de commerce spécialisés en gestion immobilière et d’autre part, de soutenir financièrement ses propres filiales.

 

La filiale PG INVEST, détenue à 100% également par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, investit depuis quelques années dans différentes activités.

Elle possède par exemple, depuis 2007, une société de capital risques, détenant des participations dans des sociétés régionales en relation commerciale avec la Caisse Régionale. Elle a ce jour investit 6,469 millions d’euros en capital.

L’activité de PG INVEST s’est également étendue en 2009 à la conception et au financement de projets dans le domaine du développement durable, et en particulier de l’énergie photovoltaïque, au travers de sa filiale spécialisée CAM Energie. A ce jour, PG INVEST a investit à hauteur de 2 millions d’euros en capital et concédé à sa filiale des avances en compte courant, rémunérées, sans que les montants soient cependant significatifs au regard de la taille de la Caisse Régionale.

 

Par ailleurs, la Caisse Régionale est tête de groupe, au sens fiscal, d’une SCI, de la filiale PG INVEST et de la SAS CAM ENERGIE. Ce groupe d’intégration fiscale, inchangé en 2012, est lui-même entré, au cours de l’exercice 2010, dans un régime de groupe fiscal avec Crédit Agricole S.A. En application de cette convention, Crédit Agricole S.A. est l’unique interlocuteur de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne pour le versement des acomptes et du solde de l’IS.

En 2012, comme en 2011, les acomptes d’IS et la dette d’IS de ce groupe d’intégration fiscale (la Caisse Régionale et les filiales citées ci-dessus) ont été payés à Crédit Agricole S.A. La convention de régime de groupe fiscal est neutre pour la Caisse Régionale qui continuera à constater dans ses comptes une charge d’IS égale à celle qu’elle aurait constatée si elle était demeurée tête de son propre groupe fiscal, à l’exception d’une quote-part de l’économie d’IS constatée par Crédit Agricole S.A. et reversée à la Caisse Régionale sur les dividendes perçus des sociétés membres du groupe fiscal et sur la neutralisation de la quote-part de frais et charges sur les dividendes reçus de SAS RUE LA BOETIE. Cependant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’ayant pas perçu sur l’exercice 2012 de dividendes de la SAS RUE DE LA BOETIE, ce gain fiscal est à néant sur 2012.

 

Avec le Groupe Crédit Agricole. — Cf. paragraphe « Relations internes au Crédit Agricole » ci-dessus.

 

Avec les dirigeants de la Caisse Régionale. — Cf. paragraphe 7.7.

 

II. — Etats financiers consolidés

 

Compte de résultat

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Intérêts et charges assimilées

4.1

496 840

478 712

Intérêts et charges assimilées

4.1

-266 441

-277 078

Commissions (produits)

4.2

184 999

193 693

Commissions (charges)

4.2

-20 404

-25 412

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

-205

-4 137

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4-6.4

-8 585

15 861

Produits des autres activités

4.5

9 505

10 454

Charges des autres activités

4.5

-1 816

-2 275

Produit net bancaire

 

393 893

389 818

Charges générales d'exploitation

4.6-7.1-

7.4-7.6

-218 555

-207 356

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-8 572

-9 078

Résultat brut d’exploitation

 

166 766

173 384

Coût du risque

4.8

-30 476

-38 197

Résultat d'exploitation

 

136 290

135 187

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

2.3

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

280

182

Variations de valeur des écarts d'acquisition

2.6

 

 

Résultat avant impôt

 

136 570

135 369

Impôts sur les bénéfices

4.10

-49 348

-43 243

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

87 222

92 126

Intérêts minoritaires

 

492

453

Résultat net – part du groupe

 

86 730

91 673

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Résultat net part du groupe

 

86 730

91 673 

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

1

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente (1)

 

9 049

-7 742

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

 

-8 295

-6 807

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

-504

126

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe, hors entités mises en équivalence

 

251

-14 423

Quote part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

0

0

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe

4.11

251

-14 423

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du groupe

 

86 981

77 250

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part des minoritaires

 

568

435

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

87 549

77 685

 

Les montants sont présentés net d’impôts.

 

Comme mentionné dans la partie « cadre général », l’ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue la Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A. Les opérations sur les titres non cotés SAS Rue la Boétie sont encadrées par une convention de liquidité qui détermine le prix de référence qui devrait s’appliquer en cas de transferts des titres SAS Rue La Boétie entre Caisses régionales ou lors des augmentations de capital de SAS Rue la Boétie.

 

Au plan comptable, les titres SAS Rue La Boétie sont classés en titres disponibles à la vente (AFS) et doivent être valorisés à leur juste valeur dans les comptes des Caisses régionales. Dans la mesure où ces titres ne sont pas côtés sur un marché actif, cette juste valeur doit être établie sur la base de techniques de valorisation. Si aucune juste valeur ne peut être déterminée de manière fiable, la norme prévoit que les titres soient maintenus à leur prix de revient. Jusqu’à présent et pour refléter les spécificités des titres SAS Rue La Boétie, la valeur retenue pour l’établissement des comptes consolidés des Caisses régionales a été alignée sur la convention de liquidité qui détermine le prix de référence qui doit s'appliquer en cas de transferts des titres SAS Rue La Boétie entre Caisses régionales. Ce prix de référence est déterminé par une formule qui intègre trois composantes : le cours de bourse des titres Crédit Agricole S.A., le coût de revient de l’action Crédit Agricole S.A. dans les comptes de la SAS Rue La Boétie et l’actif net consolidé par action de Crédit Agricole S.A.

 

Toutefois, dans un contexte de marché dégradé, la baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A. se traduit par un écart croissant constaté durablement entre le cours de l’action Crédit Agricole S.A. et le prix de l'action SAS Rue La Boétie fixé par la convention de liquidité. En l’absence de transaction sur le titre entre les Caisses régionales, ce prix fixé par la convention ne semble plus pouvoir être considéré comme une référence de prix représentative de leur juste valeur au sens de la norme IAS 39.

 

En outre, la mise en œuvre d'une valorisation qui permettrait de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie soulève de nombreuses incertitudes, en particulier en ce qui concerne la valorisation d’éléments intangibles et incessibles comme :

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A.,

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales,

- Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,

- La mise en commun de moyens et,

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole,

 

En conséquence et comme le prévoit la norme IAS 39 dès lors que le recours à un modèle de valorisation ne permet pas d’établir une valorisation fiable, les titres SAS Rue La Boétie sont désormais valorisés à leur coût qui correspond à leur juste valeur au 30 septembre 2012. En cas de cession ou de dépréciation, les gains et pertes latents précédemment constatés en gains et pertes directement en capitaux propres sont transférés en résultat. En cas d’indication objective de perte de valeur (cf. principes et méthodes comptables – dépréciation des titres), les titres sont dépréciés dès lors que la valeur comptable du titre est supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère basée sur la valeur de marché des différentes activités de Crédit Agricole S.A. Ainsi, les travaux de valorisation s’appuient sur une approche fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futurs attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Ainsi, au 31 décembre 2012, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués à leur coût. Ce dernier correspond à la juste valeur des titres au 30 septembre 2012, soit 14 euros. La valeur fondée sur des paramètres de marché et déterminée pour le test de dépréciation selon la méthodologie décrite ci-avant ressort à 13,64 euros. En conséquence, les impacts pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont les suivants :

 

- Constatation d’une dépréciation de 11.715 milliers d’euros déterminée à partir de la différence entre la valeur des titres au 30 septembre 2012 soit 14 euros par action et la valeur déterminée pour le test de dépréciation soit 13,64 euros par action.

 

- Reclassement partiel en résultat des gains latents constatés en capitaux propres pour 3.734 milliers d’euros, montant correspondant à la différence entre la valeur des titres au 30 septembre 2012 et la valeur des titres servant de base au calcul de la dépréciation au 31 décembre 2012 soit 13,64 euros par titre.

 

Soit un impact global sur le résultat consolidé au 31 décembre 2012 de -7.981 milliers d’euros.

 

Bilan

(En milliers d’euros)

 

Actif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Caisse, banques centrales

6.1

202 116

98 655

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2-6.8

27 822

33 399

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

4 128

1 114

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4-6.6-6.8

965 692

938 036

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1-3.3-6.5-6.8

1 600 222

1 225 676

Prêts et créances sur la clientèle

3.1-3.3-6.5-6.8

11 479 689

11 154 839

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

17 845

16 813

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.7-6.8-6.10

344 423

287 689

Actifs d'impôts courants et différés

6.12

12 617

7 362

Comptes de régularisation et actifs divers

6.13

251 939

221 179

Actifs non courants destinés à être cédés

6.14

 

 

Participation aux bénéfices différée

6.17

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

2.3

 

 

Immeubles de placement

6.15

12 447

12 088

Immobilisations corporelles

6.16

82 663

80 240

Immobilisations incorporelles

6.16

6 985

6 281

Ecarts d'acquisition

2.6

 

 

Total de l'actif

 

15 008 588

14 083 371

 

Passif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Banques centrales

6.1

216 861

227 058

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

19 539

17 030

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

48 937

34 158

Dettes envers les établissements de crédit

3.3-6.9

7 249 720

7 085 197

Dettes envers la clientèle

3.1-3.3-6.9

4 674 162

4 275 789

Dettes représentées par un titre

3.2-3.3-6.11

710 055

532 282

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Passifs d'impôts courants et différés

6.12

30 516

32 596

Comptes de régularisation et passifs divers

6.13

309 789

227 732

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

6.14

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

6.17

 

 

Provisions

6.18

44 825

46 070

Dettes subordonnées

3.2-3.3-6.11

68 068

88 008

Total dettes

 

13 372 472

12 565 920

Capitaux propres

 

1 636 116

1 517 451

. Capitaux propres - part du Groupe

 

1 623 072

1 504 804

. Capital et réserves liées

 

406 076

363 256

. Réserves consolidées

 

1 128 339

1 048 198

. Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

1 927

1 677

. Résultat de l'exercice

 

86 730

91 673

Intérêts minoritaires

 

13 044

12 647

Total du passif

 

15 008 588

14 083 371

 

Tableau de variation des capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Capital et réserves liées

Capital et Réserves consolidées part du Groupe

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total des capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total des capitaux propres consolidés

Capital

Primes et Réserves consolidées liées au capital (1)

Elimination des titres auto-détenus

Capitaux propres au 1er janvier 2011

81 295

-42

1 328 462

1 409 715

16 101

12 168

1 437 984

12 845

1 450 829

Augmentation de capital

1 457

 

 

1 457

 

 

1 457

 

1 457

Variation des titres auto détenus

 

-57

 

-57

 

 

-57

 

-57

Dividendes versés en 2011

 

 

 

0

 

-12 168

-12 168

-506

-12 674

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

1 457

-57

0

1 400

0

-12 168

-10 768

-506

-11 274

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

0

0

0

-14 423

0

-14 423

-19

-14 442

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Résultat au 31/12/2011

 

 

 

0

 

91 673

91 673

453

92 126

Autres variations

 

 

338

338

 

 

338

-126

212

Capitaux propres au

31 décembre 2011

82 752

-99

1 328 800

1 411 453

1 678

91 673

1 504 804

12 647

1 517 451

Affectation du résultat 2011

 

 

80 194

80 194

 

-80 194

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2012

82 752

-99

1 408 994

1 491 647

1 678

11 479

1 504 804

12 647

1 517 451

Augmentation de capital

43 698

 

 

43 698

 

 

43 698

 

43 698

Variation des titres auto détenus

 

-874

 

-874

 

 

-874

 

-874

Dividendes versés en 2012

 

 

 

0

 

-11 479

-11 479

 

-11 479

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

 

0

0

-182

-182

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

43 698

-874

0

42 824

0

-11 479

31 345

-182

31 163

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

0

0

0

251

 

251

74

325

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Résultat au 31/12/2012

 

 

 

0

 

86 730

86 730

494

87 224

Autres variations

 

 

-56

-56

-2

 

-58

11

-47

Capitaux propres au

31 décembre 2012

126 450

-973

1 408 938

1 534 415

1 927

86 730

1 623 072

13 044

1 636 116

(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle.

 

Les réserves consolidées sont essentiellement constituées des résultats des exercices antérieurs non distribués, de montants relatifs à la première application des normes IFRS et de retraitements de consolidation.

 

Les montants sortis des capitaux propres par transfert en compte de résultat et relatifs à des couvertures de flux de trésorerie sont positionnés en Produit Net Bancaire.

 

Tableau des flux de trésorerie

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placement détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Résultat avant impôts

136 570

135 369

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

8 572

9 074

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

53 598

39 997

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

Résultat net des activités d'investissement

-280

-394

Résultat net des activités de financement

4 011

4 700

Autres mouvements

-6 197

20 807

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

59 704

74 184

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-209 246

185 435

Flux liés aux opérations avec la clientèle

40 049

-401 888

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

103 165

65 646

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

43 703

-44 221

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence (1)

 

 

Impôts versés

-54 430

-29 590

Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-76 759

-224 618

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (A)

119 515

-15 065

Flux liés aux participations (2)

-4 698

-3 042

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-11 419

-5 751

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-16 117

-8 793

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (3)

32 141

8 759

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (4)

-23 871

-13 603

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

8 270

-4 844

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

111 668

-28 702

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

-143 107

-114 405

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

-128 345

-115 565

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

-14 762

1 160

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

-31 439

-143 107

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

-12 884

-128 345

Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

-18 555

-14 762

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

111 668

-28 702

* Composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus, tel que détaillé en note 6.1 (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)

** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 6.9. (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole).

Le Groupe Pyrénées Gascogne ne détient aucun solde de trésorerie important non disponible.

(1) Néant

(2) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation.

Ces opérations externes sont décrites dans la note 2.3. Au cours de l’année 2012, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de l’entité s’élève à 4.698 milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes :

- participation à l’augmentation de capital de Grand Sud Ouest Capital,

- entrée au capital de GRAND CRU INVESTISSEMENT pour un total de 4.562 milliers d’euros.

(3) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à ses actionnaires, à hauteur de 9,7 millions d’euros pour l’année 2012.

(4) Au cours de l’année 2012, le flux de trésorerie lié aux activités de financement résulte de remboursements de TSR à hauteur de 19,8 millions d’euro et des charges d’intérêts à hauteur de 4 millions d’euros.

 

III. — Notes annexes aux états financiers

1. Principes et méthodes applicables dans le groupe, jugements et estimations utilisés

1.1. Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2012 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2011.

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2012 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2012. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application : exercices ouverts

à compter du

Amendement de la norme IFRS 7, informations complémentaires à donner sur les transferts d’actifs financiers

22 novembre 2011

(UE n° 1205/2011)

1er janvier 2012

 

L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.

 

Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Amendement de la norme IAS 1, relatif à la présentation des autres éléments du résultat global, nouvelle décomposition des autres capitaux

05 juin 2012

(UE n°475/2012)

1er juillet 2012

Amendement de la norme IAS 19 relatif aux engagements de retraite (régimes à prestations définies)

05 juin 2012

(UE n°475/2012)

1er janvier 2013

Norme IFRS 10 sur les états financiers consolidés

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Norme IFRS 11 sur les partenariats

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Norme IFRS 12 sur les informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Norme IAS 27 modifiée sur les états financiers individuels

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Norme IAS 28 modifiée sur les participations dans des entreprises associées et des coentreprises

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Amendement de la norme IAS 12, par rapport au recouvrement des actifs sous-jacents

11 décembre 2012

(UE n° 1255/12)

1er janvier 2013

Amendement de la norme IFRS 1, sur l’hyperinflation grave, nouveau guide d'application pour les 1ers adoptants qui ont (ou avaient) une monnaie fonctionnelle touchée par une hyperinflation grave

11 décembre 2012

(UE n° 1255/12)

1er janvier 2013

Norme IFRS 13 relative à l’évaluation de la juste valeur

11 décembre 2012

(UE n° 1255/12)

1er janvier 2013

Interprétation d’IFRIC 20 sur les frais de déblaiement engagés pendant la phase de production d’une mine à ciel ouvert

11 décembre 2012

(UE n° 1255/12)

1er janvier 2013

Amendement d’IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers

13 décembre 2012

(UE n° 1256/12)

1er janvier 2013

Amendement d’IAS 32 sur la présentation des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers

13 décembre 2012

(UE n° 1256/12)

1er janvier 2014

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’attend pas d’effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette.

 

En effet :

- L’amendement de la norme IAS 1 prévoit, au sein des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux, la distinction recyclable/non recyclable.

- L’amendement de la norme IAS 19 prévoit principalement l’obligation d’enregistrer les écarts actuariels, relatifs aux régimes à prestations définies, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Cette méthode est déjà appliquée par le Groupe (optionnelle dans la version actuelle d’IAS 19).

- L’amendement de la norme IAS 12 prévoit une nouvelle méthode d'évaluation des impôts différés Actif et Passif issus des différences temporaires relatives à certains actifs réévalués. Cette approche ne concerne pas le Groupe qui n’a pas opté pour la méthode de réévaluation des immobilisations corporelles non amortissables selon IAS 16, ni des immeubles de placement selon IAS 40.

- L’amendement IFRS 1 ne s’applique qu’aux premiers adoptants.

 

Les études d’impact concernant la mise en œuvre des normes pour IFRS 10, IFRS 12 et IFRS 13 sont en cours.

 

Par ailleurs, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2012.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2009-R-04 du 2 juillet 2009.

 

1.3. Principes et méthodes comptables

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

 

- les activités des marchés nationaux et internationaux,

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change,

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays,

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

- les instruments financiers des activités de marché évalués à la juste valeur,

- les participations non consolidées,

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs,

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à échéance,

- les dépréciations des créances irrécouvrables,

- les provisions,

- les dépréciations des écarts d’acquisition,

- les actifs d’impôts différés,

- la valorisation des entités mises en équivalence

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

– Titres à l’actif

Classification des titres à l’actif. — Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres, définis par la norme IAS 39 :

 

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option,

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance,

- prêts et créances,

- actifs financiers disponibles à la vente,

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option. — Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

 

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

 

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — La catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que l’entreprise a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

 

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat,

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Prêts et créances. — La catégorie « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres du portefeuille « prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

 

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres ».

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

 

L’ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.

La fixation de paramètres permettant de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :

 

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A.,

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales,

- Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,

- La mise en commun de moyens et,

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole,

 

En conséquence, et en application de l’exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses régionales. Les titres font l’objet d’un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d’indice de pertes de valeur (cf. partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).

 

Dépréciation des titres. — Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

 

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc...

Au-delà de ces critères, elle constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50% ou observée pendant plus de 3 ans.

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

 

Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel et en cas d’indices de pertes de valeurs.

A titres d’exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :

 

- Annonce d’un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A.,

- Baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A.,

- Diminution de l’actif net consolidé de Crédit Agricole S.A.,

- Constatation d’un résultat net déficitaire,

- Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A..

 

Une dépréciation est enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre est supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futures attendus actualisés au taux qui est retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

 

La constatation de cette dépréciation se fait :

 

pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

 

pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure du cours des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

Date d’enregistrement des titres. — La Caisse Régionale enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

– Reclassements d’actifs financiers

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est autorisé d’opérer les reclassements suivants :

 

- des catégories « actifs financiers détenus à des fins de transaction » et « actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « actifs financiers détenus à des fins de transaction » vers les catégories « actifs financiers disponibles à la vente » ou « actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance », si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti selon le cas, de l’actif financier reclassé.

 

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 9.

 

– Acquisition et cession temporaire de titres

Au sens de l’IAS 39, les cessions temporaires de titres (prêts/emprunts de titres, pensions) ne remplissent pas les conditions de décomptabilisation d’IAS 39 et sont considérées comme des financements garantis.

 

Les éléments d’actifs prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Le cas échéant, le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan.

 

Les éléments empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire.

Une créance est enregistrée en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension.

 

Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement en actifs et passifs à la juste valeur par résultat.

 

– Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie « Prêts et créances ». Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Créances dépréciées. — Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

On distingue ainsi :

 

- les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes,

- les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. Cela concerne notamment les créances en souffrance.

 

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

Créances dépréciées sur base individuelle. — Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation, tel que :

 

- des difficultés financières importantes du débiteur;

- une rupture de contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du capital ;

- l’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances (restructuration de prêts) ;

- une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l’emprunteur.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les créances restructurées sont des créances, pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque.

 

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt ;

- la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

Toutefois, par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, le montant des crédits restructurés n’étant pas significatif, aucune décote n’a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts.

 

Créances dépréciées sur base collective. — Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives telles que dépréciations sur encours en souffrance, calculées à partir de modèles Bâle II et les dépréciations sectorielles.

 

Dans le cadre de Bâle II, la Direction des risques de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues d’un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la Direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l’extension au-delà d’un an de l’horizon de pertes attendues, ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.

 

Pour sa part, Bankoa calcule et comptabilise à l’actif de son bilan une provision collective, prenant en compte des historiques de défaillances ainsi que des éléments connus au moment du calcul, le cas échéant. Cette provision est calculée conformément aux directives établies par la Banque d’Espagne.

 

Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20). — Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du Groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

– Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

Titres au passif - Distinction dettes – capitaux propres. — Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

 

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier,

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

– Produits de la collecte

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.18.

 

– Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

La comptabilité de couverture. — La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

 

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

 

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

 

- couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

 

- couverture de flux de trésorerie: l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

 

- couverture d'investissement net à l'étranger: Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

Dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :

 

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

– Détermination de la juste valeur des instruments financiers

Les justes valeurs des instruments financiers sont déterminées conformément aux dispositions d’IAS 39 et sont présentées selon la hiérarchie définie par IFRS 7.

 

Le Groupe applique par ailleurs la recommandation en matière de valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur publiée par l'AMF, le CNC et l'ACAM le 15 octobre 2008.

 

Lorsque la méthode de valorisation d’un instrument financier est la juste valeur, la norme IAS 39 considère que la meilleure indication pour déterminer celle-ci est l’existence de cotations publiées sur un marché actif.

 

IAS 39 précise qu’en l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des prix cotés (non ajustés) sur un marché actif.

 

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur un marché actif. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotés sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

 

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (telle que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables,

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

 

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif, repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

 

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

 

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

 

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.

 

« Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile. »

 

– Gains ou pertes nets sur instruments financiers

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

– Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si elle a un droit juridiquement exécutoire à tout moment de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

– Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

 

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ; ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

– Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

 

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et,

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

— Provisions (IAS 37 et 19)

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, La Caisse Régionale a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels,

- les avantages au personnel,

- les risques d’exécution des engagements par signature,

- les litiges et garanties de passif,

- les risques fiscaux,

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures,

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période,

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

 

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction,

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies au point 6.17.

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice ;

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

- les indemnités de fin de contrat de travail ;

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

– Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi, les indemnités de fin de contrats et avantages sur capitaux propres, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés de plus de douze mois.

 

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestation définie.

 

– Avantages postérieurs à l’emploi

Engagement en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière - régimes à prestations définies. — La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).

 

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

 

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

La Caisse Régionale n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute depuis le 01/01/2010 la totalité des écarts actuariels constatés en gains et partes comptabilisés directement en capitaux propres et non plus en résultat.

 

Le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’Adicam.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies. — Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

 

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

 

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

 

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

 

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

 

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

 

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

 

- la comptabilisation initiale du goodwill,

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

En France, les plus-values latentes sur titres, lorsqu’ elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel réellement supportée par l’entité au titre de ces plus ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

 

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres,

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

 

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

33 ans (logements de fonction)

25 ans (immeubles commerciaux)

Second oeuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans (dégressif)

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans (dégressif)

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

 

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

 

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ;

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

 

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable ;

 

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

 

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28 et 31)

 

— Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale dispose d’un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

 

– Consolidation des Caisses régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le Groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et Financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existe, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du Groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politiques et commerciales communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation françaises, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle, appelée entité consolidante, et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette entité consolidante (maison-mère conventionnelle) étant définie, le Groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

L'entité consolidante (maison-mère conventionnelle) est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

– Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

 

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

 

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

– Consolidation des entités ad hoc

La consolidation des entités ad hoc (structures créées pour gérer une opération ou un groupe d’opérations similaires) et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif, a été précisée par le SIC 12.

En application de ce texte, une entité ad hoc est consolidée lorsqu’elle est en substance contrôlée par la Caisse Régionale, même en l’absence de lien capitalistique. Cela concerne en particulier les OPCVM dédiés.

 

La détermination du contrôle s’apprécie notamment au regard des circonstances suivantes :

 

- les activités de l’entité ad hoc sont menées pour le compte de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne selon ses besoins opérationnels spécifiques, de façon à ce que la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne obtienne des avantages de l’activité de l’entité ad hoc ;

 

- la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a les pouvoirs de décision pour obtenir la majorité des avantages des activités de l’entité ad hoc ou, en mettant en place un mécanisme « de pilotage automatique », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a délégué ses pouvoirs de décision ;

 

- la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a le droit d’obtenir la majorité des avantages de l’entité ad hoc et par conséquent peut être exposée aux risques liés aux activités de l’entité ad hoc ; ou,

 

- la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne conserve la majorité des risques résiduels ou inhérents à la propriété relatifs à l’entité ad hoc ou à ses actifs afin d’obtenir des avantages de ses activités.

 

– Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28  1 et IAS 31 1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

 

- l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale,

- l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale,

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidé.

 

Les intérêts minoritaires correspondent aux participations ne donnant pas le contrôle telles que définies par la norme IAS 27 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

 

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte désormais de l’évolution du goodwill.

 

— Retraitements et éliminations

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

 

Les plus ou moinsvalues provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

2. Informations significatives de l’exercice

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2012 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 12.

 

2.1 Evénements significatifs de la période

 

Sur un plan organisationnel, l’année 2012 a été marquée par la bascule sur un nouveau système d’information bancaire complet. Cette bascule est intervenue les 10 et 11 novembre 2012, après de longs mois de travaux préparatoires qui ont mobilisé l’ensemble des équipes non commerciales.

 

Sur le plan financier, on peut noter plusieurs évènements affectant les participations de la Caisse Régionale :

 

- L’absence de dividendes versés par la SAS Rue La Boétie (15,7 millions d’euros en 2011) qui résulte du non versement de dividendes par Crédit Agricole S.A. dont la SAS détient les parts pour le compte des Caisses Régionales ;

- La dépréciation durable de 11,7 millions d’euros des titres SAS Rue LA Boétie détenus par la Caisse Régionale. Compte du recyclage en résultat de 3,9 millions d’euros de la juste valeur des titres au 31 décembre 2011, cette dépréciation se traduit par un impact en résultat de -7,8 millions d’euros.

- Une dotation pour dépréciation durable d’un montant de 9 millions d’euros sur les titres SACAM International, société regroupant les participations des Caisses Régionales dans les filiales étrangères de Crédit Agricole S.A. que sont Emporiki, Cariparma et Banco Espirito Santo.

 

Sur le plan des risques, on peut noter que 2012 a vu une évolution sensible de la provision collective (+ 11, 7 millions d’euros) dans un contexte de mise à jour des paramètres du modèle de calcul et d’augmentation des encours sensibles.

 

Au niveau fiscal, on peut également noter que la Caisse Régionale a gagné un litige portant sur la TVA des cartes bancaires qui lui a rapporté globalement 3 millions d’euros, gain qui a permis de compenser les effets de l’alourdissement des différentes taxes (taxe systémique, forfait social, taxes sur les salaires…) votées durant le 2ième semestre 2012 et qui ont induit une hausse de 3,3 millions d’euros de ces charges

 

2.2 Principales opérations externes réalisées au cours de l’exercice

 

Conformément à IFRS 3, la juste valeur provisoire des actifs et passifs acquis peut être ajustée afin de refléter les informations nouvelles obtenues à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d’acquisition pendant la période d’évaluation qui ne doit pas excéder un an à compter de la date d’acquisition. Par conséquent les écarts d’acquisition présentés dans ce paragraphe peuvent faire l'objet d’ajustements ultérieurs dans ce délai.

 

2.3 Opérations de titrisation et fonds dédiés

 

La Caisse Régionale dispose de deux fonds dédiés, PG Gestion et PG Altitude, tous deux consolidés par intégration globale. L’objectif de ces fonds dédiés est de donner plus de souplesse à la gestion des excédents de fonds propres de la CR en permettant, en particulier, d’arbitrer les positions des portefeuilles sans pour autant externaliser de plus-values latentes dans les comptes individuels de la Caisse Régionale.

 

Elle est également concernée par une opération de titrisation, via sa filiale Bankoa. En effet, dans le but de sécuriser son refinancement, Bankoa a procédé à une opération de titrisation dès l’exercice 2009. Cette opération consiste en l’apport de créances hypothécaires en garantie d’une émission obligataire souscrite par Bankoa. Ces obligations sont ensuite apportées aux opérations de refinancement de la Banque Centrale Européenne, via la Banque d’Espagne, afin d’obtenir des refinancements. Au 31/12/2012, le montant des créances titrisées se montent à 382,6 millions d’euros. Par contre, suite à la dégradation de la notation de l’Espagne et de ses banques par Moody’s au 4ième trimestre 2012, cette titrisation n’est plus éligible aux opérations de refinancement de la BCE. Elle sera donc remplacée courant 2013 par une émission de Covered Bonds.

 

2.4 Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.

 

Cf. les principales participations non consolidées au paragraphe 12.3.

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

3.1 Risque de crédit

 

La gestion du risque bancaire au sein de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est assurée par la Direction des Risques et du Contrôle Permanent qui est rattachée au Directeur Général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

 

Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu’il contrôle, un fonds d’investissement ou une personne physique.

 

L’engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d’un système sécurisé de règlement.

 

Exposition maximale au risque de crédit

 

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

La Caisse régionale présente à la garantie de FONCARIS (Fonds de garantie interne du Groupe Crédit Agricole, établissement de crédit, filiale à 100% de Crédit Agricole S.A.) tous les risques qu’elle prend sur un emprunteur donné dès lors que leur montant global atteint un seuil d’éligibilité contractualisé pour une période de 3 ans (hors Collectivités Publiques, opérations de Promotion Immobilière et opérations strictement patrimoniales).

 

Après examen du dossier au sein d'un comité ad hoc, FONCARIS peut décider de garantir la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, en règle générale à hauteur de 50 %. En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée, dans la limite du taux de couverture, sur la perte résiduelle après épuisement des procédures de recouvrement et mise en jeu de toutes les sûretés.

 

Au 31 décembre 2012, les encours de financement couverts par Foncaris s’élèvent à 46 millions d’euros.

 

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

27 822

33 399

Instruments dérivés de couverture

4 128

1 114

Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable)

344 529

321 849

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

190 613

72 003

Prêts et créances sur la clientèle

11 479 689

11 154 839

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

344 423

287 689

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

12 391 204

11 870 893

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

1 116 905

1 313 080

Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes)

865 106

558 049

Provisions - Engagements par signature

-13 752

-13 817

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

1 968 259

1 857 312

Exposition maximale au risque de crédit

14 359 463

13 728 205

 

Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à : 4.942.843 milliers d'euros

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

1 409 609

1 153 673

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

 

150 000

Engagements de garantie donnés (hors opérations internes)

431 006

435 223

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Encours

bruts

Dont encours bruts

dépréciés

sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administrations centrales

1 821

 

 

 

1 821

Banques centrales

0

 

 

 

0

Etablissements de crédit

190 611

 

 

 

190 611

Institutions non établissements de crédit

1 654 044

44 913

1 814

349

1 651 881

Grandes entreprises

2 792 987

138 341

72 443

35 940

2 684 604

Clientèle de détail

7 301 627

187 720

114 993

45 249

7 141 385

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

11 941 090

370 974

189 250

81 538

11 670 302

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 10.325 milliers d'euros.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Encours

bruts

dont encours bruts

dépréciés

sur base

individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administrations centrales

2 014

 

 

 

2 014

Banques centrales

 

 

 

 

0

Etablissements de crédit

71 998

 

 

 

71 998

Institutions non établissements de crédit

1 541 318

42 753

832

406

1 540 080

Grandes entreprises

2 888 267

129 230

67 164

24 590

2 796 513

Clientèle de détail

6 982 558

178 443

112 593

53 728

6 816 237

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

11 486 155

350 426

180 589

78 724

11 226 842

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 10 735 milliers d'euros.

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

122 420

175 707

Institutions non établissements de crédit

543 382

702 375

Grandes entreprises

451 103

434 998

Clientèle de détail

 

 

Total Engagements de financement

1 116 905

1 313 080

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

30

30

Institutions non établissements de crédit

255 888

9 541

Grandes entreprises

440 386

482 722

Clientèle de détail

82 511

97 610

Total Engagements de garantie

778 815

589 903

 

Dettes envers la clientèle par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Administrations centrales

69 008

157

Institutions non établissements de crédit

116 369

126 456

Grandes entreprises

1 236 595

1 224 094

Clientèle de détail

3 252 189

2 925 082

Total Dettes envers la clientèle

4 674 161

4 275 789

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations

individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

10 254 701

308 509

167 663

74 538

10 012 500

Autres pays de l'UE

1 649 525

62 283

21 514

7 000

1 628 011

Autres pays d'Europe

8 150

5

2

 

8 148

Amérique du Nord

17 422

102

34

 

17 388

Amériques Centrale et du Sud

1 388

53

20

 

1 368

Afrique et Moyen Orient

7 349

22

17

 

7 332

Asie et Océanie (hors Japon)

2 555

 

 

 

2 555

Japon

 

 

 

 

0

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

11 941 090

370 974

189 250

81 538

11 677 302

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 10.325 milliers d'euros.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

9 832 593

299 985

166 623

78 724

9 587 246

Autres pays de l'UE

1 627 148

50 240

13 858

 

1 613 290

Autres pays d'Europe

8 122

 

 

 

8 122

Amérique du Nord

7 854

111

47

 

7 807

Amériques Centrale et du Sud

1 156

33

11

 

1 145

Afrique et Moyen Orient

6 631

57

50

 

6 581

Asie et Océanie (hors Japon)

2 651

 

 

 

2 651

Japon

 

 

 

 

0

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

11 486 155

350 426

180 589

78 724

11 226 842

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 10 735 milliers d'euros.

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

861 562

1 061 883

Autres pays de l'UE

255 120

250 847

Autres pays d'Europe

21

49

Amérique du Nord

30

26

Amériques Centrale et du Sud

34

127

Afrique et Moyen Orient

112

116

Asie et Océanie (hors Japon)

24

30

Japon

2

2

Total Engagements de financement

1 116 905

1 313 080

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

507 285

317 235

Autres pays de l'UE

271 514

272 663

Autres pays d'Europe

 

 

Amérique du Nord

16

5

Amériques Centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

 

 

Total Engagements de garantie

778 815

589 903

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

France (y compris DOM-TOM)

4 054 751

3 969 885

Autres pays de l'UE

414 611

284 174

Autres pays d'Europe

4 760

3 795

Amérique du Nord

19 789

5 978

Amériques Centrale et du Sud

125 664

6 072

Afrique et Moyen Orient

50 766

3 920

Asie et Océanie (hors Japon)

3 587

1 524

Japon

233

441

Organismes supra-nationaux

 

 

Total Dettes envers la clientèle

4 674 161

4 275 789

 

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2012

Ventilation par ancienneté d'impayé

des encours en souffrance

Valeur nette comptable

des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180 jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur comptable

des actifs financiers en

souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

463 746

26 927

Instruments de dette

0

0

0

0

0

0

0

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

276 076

8 013

995

480

285 564

181 725

270 787

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

3

 

 

 

3

 

 

Institutions non établissements de crédit

89 524

5 419

40

 

94 983

43 099

2 163

Grandes entreprises

109 445

244

210

16

109 915

65 898

108 383

Clientèle de détail

77 104

2 350

745

464

80 663

72 728

160 241

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

276 076

8 013

995

480

285 564

645 471

297 714

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2011

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180 jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

4 134

-6 162

Instruments de dette

0

0

0

0

0

0

0

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

198 834

7 023

2 285

0

208 142

169 837

-259 313

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

8

 

 

 

8

 

 

Institutions non établissements de crédit

64 905

729

1 971

 

67 605

41 921

-1 238

Grandes entreprises

84 728

2 024

96

 

86 848

62 066

-91 754

Clientèle de détail

49 193

4 270

218

 

53 681

65 850

-166 321

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

198 834

7 023

2 285

0

208 142

173 971

-265 475

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur instruments dérivés – risque de contrepartie

 

Le risque de contrepartie sur instruments dérivés est établi à partir de la valeur de marché et du risque de crédit potentiel, calculé et pondéré selon les normes prudentielles.

Pour information, les effets des accords de compensation et de collatérisation, qui réduisent ce risque, sont également présentés.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur de marché

Risque

de crédit

potentiel *

Total risque de

contrepartie

Valeur de marché

Risque

de crédit

potentiel *

Total risque de

contrepartie

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

3 265

8 248

11 513

 

 

0

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

1 262

5 860

7 122

1 510

4 159

5 669

Risques sur les autres contreparties

9 955

1 871

11 826

6 899

1 731

8 630

Total Risques de contreparties

14 482

15 979

30 461

8 409

5 890

14 299

Risques sur contrats de :

 

 

0

 

 

0

- taux d'intérêt, change et matières premières

14 385

14 839

29 224

7 665

3 915

11 580

- dérivés actions et sur indices

97

1 140

1 237

744

1 975

2 719

- dérivés de crédit

 

 

0

 

 

0

Total Risques sur contrats

14 482

15 979

30 461

8 409

5 890

14 299

Incidence des accords de compensation et de collatérisation

0

0

0

0

0

0

Total après effets des accords de compensation et de collatérisation

14 482

15 979

30 461

8 409

5 890

14 299

* Calculé selon les normes prudentielles Bâle 2.

 

Les contrats conclus entre membres du réseau sont exclus, car ils ne présentent pas de risque de contrepartie.

 

3.2. Risque de marché

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché notamment :

- les taux d’intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

- les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise ;

- les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

 

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

647

215

3 247

4 109

1 114

. Futures

 

 

 

 

 

 

0

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

0

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

647

215

3 247

4 109

1 114

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

0

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

0

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

0

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

0

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

0

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

0

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

0

 

Sous total

0

0

0

647

215

3 247

4 109

1 114

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

19

19

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif

0

0

0

647

215

3 266

4 128

1 114

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

2 492

23 668

22 772

48 932

34 158

. Futures

 

 

 

 

 

 

0

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

0

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

2 492

23 668

22 772

48 932

34 158

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

0

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

0

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

0

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

0

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

0

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

0

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

0

 

Sous total

0

0

0

2 492

23 668

22 772

48 932

34 158

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

6

6

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif

0

0

0

2 492

23 668

22 778

48 938

34 158

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

67

2 459

7 694

10 220

7 483

. Futures

 

 

 

 

 

 

0

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

0

4

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

67

2 459

7 688

10 214

7 446

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

0

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

6

6

33

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

0

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

0

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

0

 

Autres instruments :

0

0

0

0

97

0

97

744

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

97

 

97

744

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

0

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

0

 

Sous total

0

0

0

67

2 556

7 694

10 317

8 227

. Opérations de change à terme

 

 

 

56

 

 

56

296

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif

0

0

0

123

2 556

7 694

10 373

8 523

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

121

3 432

15 831

19 384

15 965

. Futures

 

 

 

 

 

 

0

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

0

4

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

121

3 432

15 825

19 378

15 928

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

0

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

6

6

33

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

0

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

5

0

0

5

1

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

0

 

. Options de change

 

 

 

5

 

 

5

1

Autres instruments :

0

0

0

0

97

0

97

744

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

97

 

97

744

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

0

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

0

 

Sous total

0

0

0

126

3 529

15 831

19 486

16 710

. Opérations de change à terme

 

 

 

52

 

 

52

320

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif

0

0

0

178

3 529

15 831

19 538

17 030

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Total encours

notionnel

Total encours

notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

2 623 151

1 767 949

. Futures

 

 

. FRA

 

 

. Swaps de taux d'intérêts (1)

2 618 449

1 762 905

. Options de taux

 

 

. Caps-floors-collars

4 702

5 044

. Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

20 998

4 248

. Opérations fermes de change

 

 

. Options de change

20 998

4 248

Autres instruments :

34 660

54 966

. Dérivés sur actions & indices boursiers

34 660

54 966

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

. Autres

 

 

Sous total

2 678 809

1 827 163

. Opérations de change à terme

29 503

20 177

Total Notionnels

2 708 312

1 847 340

(1) Il s'agit essentiellement de swaps de couverture.

 

3.3. Risque de change

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

Contribution des différentes devises au bilan consolidé

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

14 968 362

14 967 972

14 026 401

14 026 982

Autres devises de l'UE

1 917

313

233

222

USD

35 733

37 207

41 383

40 840

JPY

3

 

15

13

Autres devises

2 573

3 096

15 339

15 314

Total bilan

15 008 588

15 008 588

14 083 371

14 083 371

 

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d’émission

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Emprunts

obligataires

Dettes

subordonnées

à durée

déterminée

Dettes

Subordonnées

à durée

indéterminée

Emprunts

obligataires

Dettes

Subordonnées

à durée

déterminée

Dettes

Subordonnées

à durée

indéterminée

EUR

0

68 068

0

0

87 928

80

Autres devises de l'UE

0

0

0

0

0

0

USD

0

0

0

0

0

0

JPY

0

0

0

0

0

0

Autres devises

0

0

0

0

0

0

Total

0

68 068

0

0

87 928

80

 

3.4. Risque de liquidité et de financement

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

 

Prêts et créances envers les établissements de crédit et la clientèle par durée restant à courir

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indé-

terminé

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

450 464

514 603

438 548

196 605

 

1 600 220

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

831 861

1 159 400

3 754 066

6 005 152

 

11 750 479

Total

1 282 325

1 674 003

4 192 614

6 201 757

0

13 350 699

Dépréciations

 

 

 

 

 

-270 788

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

13 079 911

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indé-

terminé

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

328 951

199 690

503 627

193 408

 

1 225 676

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

890 794

1 063 974

3 651 023

5 808 361

 

11 414 152

Total

1 219 745

1 263 664

4 154 650

6 001 769

0

12 639 828

Dépréciations

 

 

 

 

 

-259 313

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

12 380 515

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée restant à courir

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indé-

terminé

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

2 156 442

1 243 958

2 432 849

1 416 471

 

7 249 720

Dettes envers la clientèle

3 530 142

305 865

725 401

112 753

 

4 674 161

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

5 686 584

1 549 823

3 158 250

1 529 224

0

11 923 881

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indé-

terminé

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 553 079

1 239 124

2 560 801

1 732 193

 

7 085 197

Dettes envers la clientèle

3 193 858

283 119

715 281

83 531

 

4 275 789

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

4 746 937

1 522 243

3 276 082

1 815 724

0

11 360 986

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indé-

terminé

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

4 133

2 387

9 492

 

 

16 012

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

342 659

103 677

137 490

110 217

 

694 043

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

346 792

106 064

146 982

110 217

0

710 055

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

13 042

30 016

25 010

 

68 068

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

0

13 042

30 016

25 010

0

68 068

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indé-

terminé

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

1 522

 

8 665

 

 

10 187

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

303 836

52 647

40 340

125 272

 

522 095

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

305 358

52 647

49 005

125 272

0

532 282

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

20 880

22 014

45 034

 

87 928

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

80

 

80

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

0

20 880

22 014

45 114

0

88 008

 

Garanties financières en risque données par maturité attendue

 

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provision ou qui sont sous surveillance.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indé-

terminé

Total

Garanties financières données

100

95

1 631

7 499

 

9 325

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indé-

terminé

Total

Garanties financières données

95

98

398

1 845

 

2 436

 

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « Risque de marché ».

 

3.5. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d'intérêt et de change

 

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi :

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise.

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

Couverture de juste valeur

 

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie

 

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise

 

Les couvertures d’un investissement net en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées à des détentions d’actifs ou de passifs dans des devises différentes de la devise de référence de l’entité.

 

Instruments dérivés de couverture

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur marché

Montant

Notionnel

Valeur marché

Montant

Notionnel

positive

négative

positive

négative

Couverture de juste valeur

960

21 895

1 690 364

0

22 703

1 042 345

Taux d'intérêt

941

21 889

1 676 833

 

22 703

1 042 345

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

19

6

13 531

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

3 168

27 042

509 755

1 114

11 455

283 452

Taux d'intérêt

3 168

27 042

488 757

1 114

11 455

283 452

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

20 998

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

 

 

 

Total Instruments dérivés de couverture

4 128

48 937

2 200 119

1 114

34 158

1 325 797

 

3.6. Risques opérationnels

(cf. Rapport de gestion Point V – Facteurs de Risques)

 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un événement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

3.7. Gestion du capital et ratios règlementaires

 

L’amendement de la norme IAS 1 adopté par l’Union européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L’objectif de l’amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l’émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l’entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d’obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « conglomérats financiers », Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par l’Autorité de contrôle prudentiel afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

L’arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

Toutefois, le régulateur a maintenu jusqu’au 31 décembre 2011 les exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux plancher (l’exigence Bâle 2 ne pouvant être inférieure à 80 % de l’exigence Bâle 1). En 2012, le niveau plancher a été supprimé cependant l’information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

 

- les fonds propres durs (Tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

- les fonds propres complémentaires (Tier 2), limités à 100 % du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,

- les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (Tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

 

Les déductions relatives notamment aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent désormais directement sur les montants du Tier 1 et du Tier 2, conformément à la réglementation.

 

En application de la règlementation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4 % et un ratio de solvabilité égal à 8 %.

 

En 2012 comme en 2011, Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a répondu aux exigences réglementaires.

 

Niveau des fonds propres prudentiels calculés conformément à la réglementation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Fonds propres de base (Tier 1)

1 309 529

1 143 684

Fonds propres complémentaires (Tier 2)

 

 

Fonds propres surcomplémentaires (Tier 3)

 

 

Valeur de mise en équivalence des titres des sociétés d'assurance (si concerné)

 

 

Total des fonds propres prudentiels

1 309 529

1 143 684

 

Chiffres non audités.

 

4. Notes relatives au compte de résultat.

4.1 Produits et charges d'intérêts

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Sur opérations avec les établissements de crédit

2 769

2 624

Sur opérations internes au Crédit Agricole

47 630

32 131

Sur opérations avec la clientèle

418 834

411 996

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

4 995

3 885

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

12 177

11 590

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

9 782

15 808

Sur opérations de location-financement

653

678

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Produits d'intérêts (1) (2)

496 840

478 712

Sur opérations avec les établissements de crédit

-3 443

-4 205

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-168 729

-191 035

Sur opérations avec la clientèle

-56 898

-43 040

Sur dettes représentées par un titre

-11 282

-11 586

Sur dettes subordonnées

-4 011

-4 312

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-21 588

-22 713

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

-490

-187

Charges d'intérêts

-266 441

-277 078

(1) Dont 11.211milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2012 contre 10.633 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

(2) Dont 5.473 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2012 contre 5.872 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

 

4.2 Commissions nettes

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

3 663

-113

3 550

3 483

-98

3 385

Sur opérations internes au Crédit Agricole

23 988

-10 610

13 378

26 668

-13 841

12 827

Sur opérations avec la clientèle

46 232

-1 500

44 732

45 732

-705

45 027

Sur opérations sur titres

 

-60

-60

 

-30

-30

Sur opérations de change

199

 

199

191

 

191

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

374

 

374

7 150

-1 151

5 999

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

107 288

-7 957

99 331

107 367

-9 447

97 920

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

3 255

-164

3 091

3 102

-140

2 962

Produits nets des commissions

184 999

-20 404

164 595

193 693

-25 412

168 281

 

4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

-2 591

-4 317

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option

2 068

-97

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

318

277

Résultat de la comptabilité de couverture

 

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-205

-4 137

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

2 554

2 554

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

 

2 554

-2 554

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

2 554

 

2 554

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

36 668

36 668

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

18 850

17 818

1 032

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

17 818

18 850

-1 032

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

0

Total Résultat de la comptabilité de couverture

39 222

39 222

0

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

4 329

4 329

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

3 308

1 021

2 287

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

1 021

3 308

-2 287

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace (1)

 

 

0

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

22 733

22 733

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

16 854

5 879

10 975

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

5 879

16 854

-10 975

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

0

Total Résultat de la comptabilité de couverture

27 062

27 062

0

 

4.4 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dividendes reçus

2 414

17 002

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente * (1)

10 321

382

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) (2)

-21 165

-1 523

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

-155

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

-8 585

15 861

* Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8

(1) Dont 3.734 milliers d’euros de plus-value latente sur le titre SAS Rue la Boétie transférés en résultat. Ce montant correspond à la différence entre le coût de revient historique moyen du titre et sa juste valeur au moment du reclassement soit 14 euros par titre.

(2) Dont 11.714 milliers d'euros sur les titres Rue de la Boetie et 8.972 milliers d'euros sur les titres Sacam International.

 

En 2012, les principales pertes sur créances dépréciées durablement se décomposent comme suit :

2012

SACAM SANTEFFI

17

CA INNOVE

0

SQUARE ACHAT

11

DIDODE INVESTISSEMENT déprécié durablement en 2012

234

SACAM INTERNATIONAL déprécié durablement en 2012

8 972

RUE DE LA BOETIE déprécié durablement en 2012

11 714

GREEN WAY DEDICATED OPPORTUNITIES

18

FOCH GERANCE

169

Total

21 135

 

4.5 Produits et charges nets des autres activités

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-913

-663

Autres produits (charges) nets

8 602

8 842

Produits (charges) des autres activités

7 689

8 179

 

4.6 Charges générales d’exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Charges de personnel

133 433

125 380

Impôts et taxes

10 756

9 183

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

74 366

72 793

Charges générales d'exploitation

218 555

207 356

 

Ce montant intègre les honoraires des commissaires aux comptes.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2012 est donnée ci-dessous :

 

(en milliers d'euros hors taxe)

2012

2011

Ernst & Young

Pricewater-houseCoopers

Total

Total

Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

144

189

333

303

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissariat aux comptes

1

503

504

66

Total Honoraires des commissaires aux comptes

145

692

837

369

 

4.7 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dotations aux amortissements

8 577

9 276

- immobilisations corporelles

8 319

8 981

- immobilisations incorporelles

258

295

Dotations aux dépréciations

-5

-198

- immobilisations corporelles

 

 

- immobilisations incorporelles

-5

-198

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

8 572

9 078

 

4.8 Coût du risque

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-110 929

-95 480

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

-95 054

-83 338

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

-40

 

Engagements par signature

-9 030

-5 471

Risques et charges

-6 805

-6 671

Reprises de provisions et de dépréciations

79 790

60 579

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

64 207

47 306

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

 

-3

Engagements par signature

9 095

4 717

Risques et charges

6 488

8 559

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-31 139

-3 296

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-1 018

-4 005

Récupérations sur prêts et créances amortis

2 905

777

Décotes sur crédits restructurés

-479

 

Pertes sur engagements par signature

-34

 

Autres pertes

-711

-68

Coût du risque

-30 476

-38 197

 

4.9 Gains ou pertes nets sur autres actifs

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

280

182

Plus-values de cession

323

1 316

Moins-values de cession

-43

-1 134

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Produits (charges) nets sur opérations de regroupement

0

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

280

182

 

4.10 Impôts

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Charge d'impôt courant

-51 627

-47 346

Charge d'impôt différé

2 279

4 103

Charge d'impôt de la période

-49 348

-43 243

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté

 

Au 31 décembre 2012

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

136 570

-36,10 %

-49 302

Effet des différences permanentes

 

-4,15 %

-5 665

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

0,38 %

524

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

-0,41 %

-560

Effet de l'imposition à taux réduit

 

0,00 %

 

Effet des autres éléments

 

4,14 %

5 655

Taux et charge effectif d'impôt

 

-36,13 %

-49 348

 

Au 31 décembre 2011

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

135 369

-36,10 %

-48 868

Effet des différences permanentes

 

7,01 %

9 491

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

0,79 %

1 073

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

3,29 %

4 454

Effet de l'imposition à taux réduit

 

0,00 %

 

Effet des autres éléments

 

-6,94 %

-9 393

Taux et charge effectif d'impôt

 

-31,94 %

-43 243

 

4.11 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période, nets d’impôts.

 

(en milliers d'euros)

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Total des gains / pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Liés aux écarts de conversion

Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente (1)

Variation de juste valeur des dérivés de couverture

Gains et pertes

actuariels sur avantages post emploi

Variation de juste valeur

 

-1 631

-8 295

 

-9 926

Transfert en compte de résultat

 

10 681

 

 

10 681

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

0

Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

 

 

-504

-504

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

 

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2012 (part du Groupe)

0

9 050

-8 295

-504

251

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2012 (part minoritaire)

 

74

 

 

74

Total Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2012 (1)

0

9 124

-8 295

-504

325

Variation de juste valeur *

 

-6 962

-6 807

 

-13 769

Transfert en compte de résultat

 

-780

 

 

-780

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

0

Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

 

 

126

126

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

 

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2011 (part du Groupe)

0

-7 742

-6 807

126

-14 423

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2011 (part minoritaire)

 

-19

 

 

-19

Total Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2011 (1)

0

-7 761

-6 807

126

-14 442

 

* Dont -3.734 milliers d'euros de variation de juste valeur pour les titres SAS Rue de la Boétie

 

(1) Les données "total des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs disponibles à la vente" se décomposent comme suit :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Montant brut

11 303

8 003

Impôt

-2 179

-241

Total net des gains ou pertes

9 124

7 762

 

5. Informations sectorielles.

Définition des secteurs opérationnels

 

Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d’activité suivants :

 

- Banque de proximité en France

- Gestion pour compte propre et divers

- Banque de détail à l’étranger

- Services financiers spécialisés

- Gestion d’actifs, assurance et banque privée

- Banque de financement et d’investissement

 

Le métier principal du Groupe Pyrénées Gascogne est la banque de proximité.

Le tableau en 5.1 ventile le résultat au 31/12/2012 en fonction de ces différents secteurs.

 

Présentation par zone géographique

 

Le Groupe Pyrénées Gascogne intervient sur deux zones géographiques, la France et l’Espagne.

Le tableau en 5.2 répartit le résultat au 31/12/2012 en fonction de ces deux zones géographiques.

 

5.1 Information par secteur opérationnel

 

Les transactions entre les secteurs opérationnels sont conclues à des conditions de marché.

Les actifs sectoriels sont déterminés à partir des éléments comptables composant le bilan de chaque secteur opérationnel.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Banque

de proximité

en France

Banque

de détail

à l'étranger

Secteur

opérationnel 3

Total

Produit net bancaire

372 160

21 733

 

393 893

Charges d'exploitation

-212 855

-14 272

 

-227 127

Résultat brut d'exploitation

159 305

7 461

0

166 766

Coût du risque

-29 034

-1 442

 

-30 476

Résultat d'exploitation

130 271

6 019

0

136 290

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

280

 

 

280

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

0

Résultat avant impôt

130 551

6 019

0

136 570

Impôts sur les bénéfices

-47 884

-1 464

 

-49 348

Gains ou pertes nets des activités arrêtées

 

 

 

0

Résultat net de l'exercice

82 667

4 555

0

87 222

Intérêts minoritaires

 

492

 

492

Résultat net part du Groupe

82 667

4 063

0

86 730

Actifs sectoriels

 

 

 

 

- dont Parts dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

- dont écarts d'acquisition liés aux opérations de la période

 

 

 

 

Total actif

 

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Banque

de proximité

en France

Banque

de détail à l'étranger

Secteur

opérationnel 3

Total

Produit net bancaire

343 290

46 528

 

389 818

Charges d'exploitation

-188 401

-28 033

 

-216 434

Résultat brut d'exploitation

154 889

18 495

0

173 384

Coût du risque

-37 591

-606

 

-38 197

Résultat d'exploitation

117 298

17 889

0

135 187

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

182

 

 

182

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

0

Résultat avant impôt

117 480

17 889

0

135 369

Impôts sur les bénéfices

-40 813

-2 430

 

-43 243

Gains ou pertes nets des activités arrêtées

 

 

 

0

Résultat net de l'exercice

76 667

15 459

0

92 126

Intérêts minoritaires

 

453

 

453

Résultat net part du Groupe

76 667

15 006

0

91 673

Actifs sectoriels

 

 

 

 

- dont Parts dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

- dont écarts d'acquisition liés aux opérations de la période

 

 

 

 

Total actif

 

 

 

 

 

5.2 Information sectorielle par zone géographique

 

L’analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

France

Espagne

Total

Produit net bancaire

372 160

21 733

393 893

Charges de fonctionnement

-212 855

-14 272

-227 127

Résultat brut d'exploitation

159 305

7 461

166 766

Coût du risque

-29 034

-1 442

-30 476

Résultat d'exploitation

130 271

6 019

136 290

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

 

 

0

Variations de valeur des écarts d'acquisition

280

 

280

Résultat avant impôt

130 551

6 019

136 570

Impôts sur les bénéfices

-47 884

-1 464

-49 348

Gains ou pertes nets des activités arrêtées

 

 

0

Résultat net de l'exercice

82 667

4 555

87 222

Intérêts minoritaires

 

492

492

Résultat net part du Groupe

82 667

4 063

86 730

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

France

Espagne

Total

Produit net bancaire

343 290

46 528

389 818

Charges de fonctionnement

-188 401

-28 033

-216 434

Résultat brut d'exploitation

154 889

18 495

173 384

Coût du risque

-37 591

-606

-38 197

Résultat d'exploitation

117 298

17 889

135 187

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

182

 

182

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

0

Résultat avant impôt

117 480

17 889

135 369

Impôts sur les bénéfices

-40 813

-2 430

-43 243

Gains ou pertes nets des activités arrêtées

 

 

0

Résultat net de l'exercice

76 667

15 459

92 126

Intérêts minoritaires

 

453

453

Résultat net part du Groupe

76 667

15 006

91 673

 

6. Notes relatives au bilan.

6.1 Caisse, banques centrales

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

42 578

 

45 444

 

Banques centrales

159 538

216 861

53 211

227 058

Valeur au bilan

202 116

216 861

98 655

227 058

 

6.2 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

10 373

8 523

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

17 449

24 876

Valeur au bilan

27 822

33 399

Dont Titres prêtés

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Instruments dérivés

10 373

8 523

Valeur au bilan

0

8 523

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

17 449

24 876

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

17 449

24 876

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Valeur au bilan

17 449

24 876

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

19 539

17 030

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

19 539

17 030

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

19 539

17 030

Valeur au bilan

19 539

17 030

 

Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie à la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêts

 

6.3 Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.5 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêts et de change.

 

6.4 Actifs financiers disponible à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur comptable

Gains

comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes

comptabilisées directement

en capitaux propres

Valeur comptable

Gains

comptabilisés directement

en capitaux propres

Pertes

comptabilisées directement

en capitaux propres

Effets publics et valeurs assimilées

21 979

 

-1 270

32 318

40

-1 537

Obligations et autres titres à revenu fixe

322 550

14 222

-4 565

289 531

10 325

-5 699

Actions et autres titres à revenu variable

102 011

8 797

-340

88 584

7 497

-844

Titres de participation non consolidés

519 152

11 454

-4 654

527 603

9 605

-7 046

Total des titres disponibles à la vente

965 692

34 473

-10 829

938 036

27 467

-15 126

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Total des créances disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

965 692

34 473

-10 829

938 036

27 467

-15 126

Impôts

 

-7 700

1 743

 

-6 082

2 303

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS)

 

26 773

-9 086

 

21 385

-12 823

(1) En 2012, par exception, les titres SAS Rue de La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 443,85 millions d’euros.

 

6.5 Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

189 959

71 318

dont comptes ordinaires débiteurs sains

82 950

33 331

dont comptes et prêts au jour le jour sains

107 009

37 987

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

654

685

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

 

 

Valeur brute

190 613

72 003

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit

190 613

72 003

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

10 446

13 383

Comptes et avances à terme

1 399 119

1 140 290

Prêts subordonnés

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

44

 

Valeur brute

1 409 609

1 153 673

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole

1 409 609

1 153 673

Valeur au bilan

1 600 222

1 225 676

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

60 766

68 115

Autres concours à la clientèle

11 494 915

11 156 408

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

13 212

13 232

Titres non cotés sur un marché actif

2 315

2 315

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

105 405

103 437

Comptes ordinaires débiteurs

55 190

50 039

Valeur brute

11 731 803

11 393 546

Dépréciations

-270 788

-259 313

Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle

11 461 015

11 134 233

Opérations de location financement

 

 

Location-financement immobilier

 

 

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

18 654

20 606

Valeur brute

18 654

20 606

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole

18 654

20 606

Valeur au bilan

11 479 669

11 154 839

 

6.6 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue

 

Actifs transférés non décomptabilisés intégralement

 

Actifs transférés non décomptabilisés intégralement

Nature des actifs transférés

Actifs transférés restant comptabilisés en totalité

Actifs transférés

Valeur comptable

Dont titrisation

(non

déconsolidante)

Dont pensions livrées

Autres

(1)

Juste valeur *

Détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

Titres de dette

 

 

 

 

 

Prêts et avances

 

 

 

 

 

Désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

0

0

0

0

0

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

Titres de dette

 

 

 

 

 

Prêts et avances

 

 

 

 

 

Disponibles à la vente

0

0

0

0

0

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

Titres de dette

 

 

 

 

 

Prêts et avances

 

 

 

 

 

Prêts et créances

382 611

382 611

0

0

382 611

Titres de dette

 

 

 

 

 

Prêts et avances

382 611

382 611

 

 

382 611

Détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

Titres de dette

 

 

 

 

 

Prêts et avances

 

 

 

 

 

Total Actifs financiers

382 611

382 611

0

0

382 611

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

Total des actifs transférés

382 611

382 611

0

0

382 611

* Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D. (D)).

(1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral.

 

Actifs transférés non décomptabilisés intégralement

Nature des actifs transférés

 

Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité

Passifs associés

Actifs et passifs associés

Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert

Valeur comptable de l'actif encore

comptabilisée (implication continue)

Valeur comptable des passifs associés

Valeur comptable

Dont titrisation

(non déconsolidante)

Dont pensions livrées

Autres

Juste valeur *

Juste valeur nette *

Détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de dette

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de dette

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de dette

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

0

0

0

0

382 611

0

0

0

0

Titres de dette

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

 

 

 

 

382 611

 

 

 

 

Détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres de dette

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Actifs financiers

0

0

0

0

382 611

0

0

0

0

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des actifs transférés

0

0

0

0

382 611

0

0

0

0

* Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D. (D)).

(1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral.

 

Les 382,6 millions d’euros de titrisation concernent des crédits hypothécaires accordés par Bankoa, la filiale espagnole de la Caisse Régionale. L’objectif de cette titrisation, initiée en 2009, était d’autosouscrire les titres qui en sont issus et de les apporter aux opérations de refinancement de la Banque Centrale Européenne (BCE) afin de sécuriser l’accès à la liquidité de Bankoa. Suite à la dégradation de la notation de l’Espagne et de ses banques par Moody’s au 4ième trimestre 2012, cette titrisation n’est plus éligible au refinancement BCE. Elle sera donc remplacée courant 2013 pour une émission de Covered Bonds.

 

Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement

 

La Caisse Régionale n’est pas concernée par des opérations relatives à des actifs transférés décomptabilisés.

 

6.7 Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2012

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

259 313

 

102 368

-90 893

 

 

270 788

dont dépréciations collectives

78 721

 

14 675

-11 858

 

 

81 538

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Actifs disponibles à la vente (1)

6 162

 

21 164

-399

 

 

26 927

Autres actifs financiers

64

 

40

 

 

 

104

Total Dépréciations des actifs financiers

265 539

0

123 572

-91 292

0

0

297 819

(1) Les titres SAS Rue La Boétie ont été dépréciés durablement au cours de l’exercice pour un montant de 11.715 milliers d’euros.

 

Les reprises et utilisations correspondent essentiellement à des cessions intégrales d’OPVCM

 

Les variations les plus significatives concernent les dotations/reprises :

 

- sur les crédits Equipement : dotation nette de 8,9 millions d’euros ;

- sur les crédits Habitat : dotation nette de 5,3 millions d’euros.

 

Un complément de provision collective a été constaté à hauteur de 2,8 millions d’euros.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres

mouvements

31/12/2011

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

236 051

 

90 692

-67 430

 

 

259 313

dont dépréciations collectives

72 448

 

9 705

-3 432

 

 

78 721

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Actifs disponibles à la vente

5 722

 

1 523

-1 083

 

 

6 162

Autres actifs financiers

64

 

 

 

 

 

64

Total Dépréciations des actifs financiers

241 837

0

92 215

-68 513

0

0

265 539

 

6.8 Exposition au risque souverain et non souverain sur les pays européens sous surveillance

 

Compte tenu du contexte économique confirmant les difficultés de certains pays de la zone euro à maîtriser leurs finances publiques, l’exposition de l’entité sur certains pays européens est présentée ci-après :

 

Exposition au risque souverain sur la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Italie et l’Espagne

 

Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État.

L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) et brute et nette de couverture.

 

31/12/2012

Expositions nettes Activité bancaire nettes de dépréciations

Total activité banque

Brut

de couvertures

Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente (2)

Total

Activité Banque Net de

couverture

(en milliers d'euros)

Dont portefeuille bancaire

Dont portefeuille de négociation (hors dérivés)

Actifs à la juste valeur par résultat

Actifs financiers disponibles à la vente

Prêts et créances

(1)

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

0

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

0

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Italie

 

 

 

 

 

 

 

0

Espagne

 

21 979

 

69 401

 

 

 

91 380

Total

0

21 979

0

69 401

0

0

0

91 380

(1) Hors créances d'impôts différés.

(2) Pas de couverture sur les actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur le trading.

 

31/12/2011

Expositions nettes Activité bancaire nettes de dépréciations

Total activité banque

Brut

de couvertures

Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente (2)

Total

Activité Banque Net de

couverture

(en milliers d'euros)

Dont portefeuille bancaire

Dont portefeuille de négociation (hors dérivés)

Actifs à la juste valeur par résultat

Actifs financiers disponibles à la vente

Prêts et créances

(1)

Actifs

financiers détenus jusqu'à l'échéance

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

0

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

0

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

0

Italie

 

 

 

 

 

 

 

0

Espagne

 

28 896

 

66 739

 

 

 

95 635

Total

0

28 896

0

66 739

0

0

0

95 635

(1) Hors créances d'impôts différés.

(2) Pas de couverture sur les actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur le trading.

 

Traitement comptable des titres émis par l’Etat grec

 

Néant.

 

Dettes souveraines brutes de couverture activité banque et assurance (pour les entités concernées) – maturité

 

Banque (portefeuille bancaire)

 

(en milliers d'euros)

Maturités résiduelles

Expositions brutes

31/12/2012

31/12/2011

Grèce

 

 

 

 

Un an

 

 

 

Deux ans

 

 

 

Trois ans

 

 

 

Cinq ans

 

 

 

Dix ans

 

 

 

Dix ans et plus

 

 

 

Total Grèce

 

0

Irlande

 

 

 

 

Un an

 

 

 

Deux ans

 

 

 

Trois ans

 

 

 

Cinq ans

 

 

 

Dix ans

 

 

 

Dix ans et plus

 

 

 

Total Irlande

 

0

Portugal

 

 

 

 

Un an

 

 

 

Deux ans

 

 

 

Trois ans

 

 

 

Cinq ans

 

 

 

Dix ans

 

 

 

Dix ans et plus

 

 

 

Total Portugal

 

0

Italie

 

 

 

 

Un an

 

 

 

Deux ans

 

 

 

Trois ans

 

 

 

Cinq ans

 

 

 

Dix ans

 

 

 

Dix ans et plus

 

 

 

Total Italie

 

0

Espagne

 

 

 

 

Un an

 

 

 

Deux ans

 

 

 

Trois ans

 

 

 

Cinq ans

 

 

 

Dix ans

91 379

99 028

 

Dix ans et plus

1

9 486

 

Total Espagne

91 380

108 514

 

Total Expositions brutes

91 380

108 514

 

Dettes souveraines activité banque – variations

 

Variation des expositions brutes de couverture

Solde au

31 décembre 2011

Variation de juste valeur

Recyclage des réserves AFS

Créances rattachées

Dépréciation

Tombées d'échéance

Cessions nettes de reprises de provisions

Acquisitions

Solde au

31 décembre 2012

(en milliers d'euros)

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

66 739

 

 

 

 

 

 

2 662

69 401

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

66 739

0

0

0

0

0

0

2 662

69 401

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

28 896

-42

-103

 

 

 

-6 772

 

21 979

Actifs financiers disponibles à la vente

28 896

-42

-103

0

0

0

-6 772

0

21 979

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Portefeuille de négociation (hors dérivés)

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Total Activité Banque

95 635

-42

-103

0

0

0

-6 772

2 662

91 380

 

Variation des expositions brutes de couverture

Solde au 30 juin 2011

Variation de juste valeur

Recyclage des réserves AFS

Créances rattachées

Dépréciation

Tombées d'échéance

Cessions nettes de reprises de provisions

Acquisitions

Solde au 31 décembre 2011

(en milliers d'euros)

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

65 439

 

 

 

 

 

 

1 300

66 739

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

65 439

0

0

0

0

0

0

1 300

66 739

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

39 030

2 155

-390

 

 

 

-12 483

584

28 896

Actifs financiers disponibles à la vente

39 030

2 155

-390

0

0

0

-12 483

584

28 896

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Portefeuille de négociation (hors dérivés)

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Total Activité Banque

104 469

2 155

-390

0

0

0

-12 483

1 884

95 635

 

Exposition au risque non souverain sur la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Italie, l’Espagne, Chypre, la Hongrie.

 

L’exposition de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au risque non souverain sur les pays européens sous surveillance est détaillée ci-dessous. Elle porte sur les portefeuilles d’instruments de dettes et les prêts et créances accordés à la clientèle et aux établissements de crédit. Les expositions comptabilisées en trading et les engagements hors bilan sont exclues de cette analyse. La ventilation par pays est réalisée par pays de risque de la contrepartie.

 

Activité bancaire – Risque de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours de crédit brut

Dont encours bruts dépréciés

Dépréciations sur base individuelle et collective

Taux de provisionnement des encours bruts

Encours de crédit net

Encours de crédit net

Grèce (y compris Chypre)

 

0

0

0

0

0

0

 

Banque

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

1 568

0

0

0

1 568

11

 

Banque

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

1 568

 

 

 

1 568

11

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

 

 

Italie

 

2

0

0

0

2

2

 

Banque

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

2

 

 

 

2

2

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

 

 

Espagne

 

1 397 669

0

0

0

1 397 669

1 402 660

 

Banque

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

755 258

 

 

 

755 258

771 985

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

494 274

 

 

 

494 274

549 516

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

79 370

 

 

 

79 370

44 930

 

Collectivités locales

68 767

 

 

 

68 767

36 229

Portugal

 

852

0

0

0

852

677

 

Banque

655

 

 

 

655

666

 

Clientèle de détail

197

 

 

 

197

11

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

 

 

Hongrie

 

0

0

0

0

0

0

 

Banque

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

 

 

 

Total Exposition sur pays à risque - Risque de crédit

1 400 091

0

0

0

1 400 091

1 403 350

 

Activité bancaire – Instruments de dettes

 

Les montants présentés comprennent la valeur au bilan des instruments de dettes classés en actifs financiers disponibles à la vente et en actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Exposition sur obligations nette de dépréciation

Exposition sur autres instruments de dettes nette de dépréciation

Exposition nette des instruments de dettes

Exposition nette des instruments de dettes

Grèce (y compris Chypre)

 

0

0

0

0

 

Banque

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

Irlande

 

0

2 046

2 046

1 037

 

Banque

 

1 015

1 015

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

1 031

1 031

1 037

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

Italie

 

2 056

1 552

3 608

0

 

Banque

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

2 056

1 552

3 608

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

Espagne

 

113 535

9 916

123 451

39 570

 

Banque

14 934

 

14 934

6 560

 

Clientèle de détail

 

 

0

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

90 196

 

90 196

19 674

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

3 377

9 916

13 293

13 336

 

Collectivités locales

5 028

 

5 028

 

Portugal

 

0

0

0

0

 

Banque

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

Hongrie

 

0

0

0

0

 

Banque

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

 

Total Exposition sur pays à risque - Instruments de dettes

115 591

13 514

129 105

40 607

 

6.9 Dettes envers les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

51 353

62 679

dont comptes ordinaires créditeurs

5 925

4 966

dont comptes et emprunts au jour le jour

45 341

57 713

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

51 353

62 679

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

106 026

56 436

Comptes et avances à terme

7 092 341

6 966 082

Total

7 198 367

7 022 518

Valeur au bilan

7 249 720

7 085 197

 

Dettes envers la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires créditeurs

2 803 961

2 813 865

Comptes d'épargne à régime spécial

30 224

30 834

Autres dettes envers la clientèle

1 782 811

1 373 289

Titres donnés en pension livrée

57 165

57 801

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Valeur au bilan

4 674 161

4 275 789

 

6.10 Actifs financiers détenus jusqu'à l’échéance

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Effets publics et valeurs assimilées

74 585

81 847

Obligations et autres titres à revenu fixe

269 838

205 842

Total

344 423

287 689

Dépréciations

 

 

Valeur au bilan

344 423

287 689

 

6.11 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

16 012

10 187

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

694 043

522 095

Emprunts obligataires

984

40 865

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Valeur au bilan

710 055

532 282

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

68 068

87 928

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

80

Titres et emprunts participatifs

 

 

Valeur au bilan

68 068

88 008

 

L'activité de toute banque est de faire évoluer continuellement le volume et la nature de ses passifs en regard de l'évolution de ses emplois.

Les dettes subordonnées entrent donc dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l'ensemble des activités de la Caisse Régionale.

En 2012, la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a émis aucun titre.

Par ailleurs, un titre subordonné est arrivé à échéance le 17 décembre 2012 avec un nominal de 19.818 milliers d’euros.

Il n’existe pas de clauses restrictives qui pourraient conduire à une exigibilité immédiate de la dette dans le cas où elles ne seraient pas respectées.

 

6.12 Actifs et passifs d’impôts courants et différés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Impôts courants

437

0

Impôts différés

12 180

7 362

Total Actifs d'impôts courants et différés

12 617

7 362

Impôts courants

17 889

19 424

Impôts différés

12 627

13 172

Total Passifs d'impôts courants et différés

30 516

32 596

 

Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

0

12 627

0

13 170

Charges à payer non déductibles

 

-2 059

 

-1 190

Provisions pour risques et charges non déductibles

 

-34 396

 

-33 155

Autres différences temporaires

(1)

49 082

(1)

47 515

Impôts différés / Réserves latentes

6 687

0

3 647

0

Actifs disponibles à la vente

-1 108

 

286

 

Couvertures de Flux de Trésorerie

7 722

 

3 361

 

Gains et pertes / Ecarts actuariels

73

 

 

 

Impôts différés / Résultat

5 493

 

3 717

 

Total Impôts différés

12 180

12 627

7 364

13 170

(1) La part d'impôts différés relative aux déficits reportables pour 2012 est à néant comme pour 2011.

 

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

 

6.13 Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

Comptes de régularisation et actifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Autres actifs

117 191

125 385

Comptes de stocks et emplois divers

7 713

8 403

Gestion collective des titres Livret développement durable

 

 

Débiteurs divers

108 625

108 747

Comptes de règlements

853

8 235

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

134 648

95 794

Comptes d'encaissement et de transfert

67 401

38 966

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits à recevoir

54 498

53 446

Charges constatées d'avance

1 146

657

Autres comptes de régularisation

11 603

2 725

Valeur au bilan

251 839

221 179

 

Comptes de régularisation et passifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Autres passifs (1)

132 862

68 625

Comptes de règlements

352

141

Créditeurs divers

128 757

63 959

Versement restant à effectuer sur titres

3 753

4 525

Autres passifs d'assurance

 

 

Autres

 

 

Comptes de régularisation

176 927

159 107

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

25 037

3 498

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits constatés d’avance

72 202

70 783

Charges à payer

69 427

61 158

Autres comptes de régularisation

10 261

23 668

Valeur au bilan

309 789

227 732

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

 

6.14 Immeubles de placement

 

(en milliers

d'euros)

31/12/2011

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres

mouvements

Solde 31/12/2012

Valeur brute

18 743

 

1 415

-812

 

 

19 346

Amortissements et dépréciations

-6 655

 

-913

669

 

 

-6 899

Valeur au bilan (1)

12 088

0

502

-143

0

0

12 447

(1) Y compris Immeubles de placement donnés en location simple.

 

(en milliers

d'euros)

31/12/2010

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres

mouvements

Solde 31/12/2011

Valeur brute

15 405

 

439

-241

 

3 140

18 743

Amortissements

et dépréciations

-4 324

 

-800

146

 

-1 677

-6 655

Valeur au bilan (1)

11 081

0

-361

-95

0

1 463

12 088

(1) Y compris Immeubles de placement donnés en location simple.

 

6.15 Immobilisations corporelles et incorporelles (Hors écarts d’acquisition)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2012

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

196 252

 

13 769

-27 322

 

 

182 699

Amortissements

et dépréciations (1)

-116 012

 

-8 316

24 292

 

 

-100 036

Valeur au bilan

80 240

0

5 453

-3 030

0

0

82 663

Immobilisations

incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

12 533

 

1 038

-3 427

 

 

10 144

Amortissements

et dépréciations

-6 252

 

-266

3 359

 

 

-3 159

Valeur au bilan

6 281

0

772

-68

0

0

6 985

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2011

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

198 592

 

8 209

-6 827

 

-3 722

196 252

Amortissements

et dépréciations (1)

-113 003

 

-8 976

4 261

 

1 706

-116 012

Valeur au bilan

85 589

0

-767

-2 566

0

-2 016

80 240

Immobilisations

incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

12 270

 

706

-1 121

 

678

12 533

Amortissements

et dépréciations

-6 308

 

-296

352

 

 

-6 252

Valeur au bilan

5 962

0

410

-769

0

678

6 281

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple.

 

6.16 Provisions techniques des contrats d’assurance

 

Non applicable pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

6.17 Provisions

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Variations de

périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2012

Risques sur les produits épargne logement

6 075

 

1 333

 

-2 395

 

 

5 013

Risques d’exécution des engagements par signature

13 817

 

9 030

 

-9 095

 

 

13 752

Risques opérationnels

9 343

 

 

 

-335

 

 

9 008

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

1 770

 

6

-496

 

 

193

1 473

Litiges divers

7 280

 

5 781

-459

-6 506

 

18

6 114

Participations

0

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

0

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

7 785

 

3 396

-1 251

-615

 

150

9 465

Total

46 070

0

19 546

-2 206

-18 946

0

361

44 825

(1) Dont 224 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1.163 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

Variations de

périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2011

Risques sur les produits épargne logement

6 942

 

429

 

-1 296

 

 

6 075

Risques d’exécution des engagements par signature

13 141

 

5 471

-78

-4 717

 

 

13 817

Risques opérationnels

9 198

 

145

 

 

 

 

9 343

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

1 778

 

49

-57

 

 

 

1 770

Litiges divers

10 206

 

6 215

-724

-8 406

 

-11

7 280

Participations

0

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

0

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

7 289

 

3 179

-1 406

-1 288

 

11

7 785

Total

48 554

0

15 488

-2 265

-15 707

0

0

46 070

(1) Dont 0 millier d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1.659 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

 

Outre les provisions pour engagements sociaux, les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle, observation étant faite que cette politique est prudente eu égard à l’observation des résultats des contentieux. Le solde de cette provision est de 6.114 milliers d’euros.

 

Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole.

 

Provision épargne-logement :

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-12 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

125 280

42 682

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

432 836

835 046

Ancienneté de plus de 10 ans

642 727

320 895

Total plans d'épargne-logement

1 200 843

1 198 623

Total comptes épargne-logement

228 215

246 571

Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 429 058

1 445 194

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007

Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2012 pour les données au 31 décembre 2012 et à fin novembre 2011 pour les données au 31 décembre 2011 et hors prime d'Etat

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plans d'épargne-logement :

14 814

17 361

Comptes épargne-logement :

50 015

53 098

Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

64 829

70 459

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

0

777

Ancienneté de plus de 10 ans

4 943

4 269

Total plans d'épargne-logement

4 943

5 046

Total comptes épargne-logement

69

1 029

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

5 012

6 075

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2012

Plans d'épargne-logement :

5 046

996

1 099

 

4 943

Comptes épargne-logement :

1 029

336

1 296

 

69

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

6 075

1 332

2 395

0

5 012

 

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

6.18 Capitaux propres

 

Composition du capital au 31 décembre 2012

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L.512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, aux articles L.231-1 et suivants du Code de Commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du Conseil d’Administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des caisses locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital

de la Caisse régionale

Nombre

de titres au 01/01/2012

Nombre de titres émis

Nombre

de titres

remboursés

Nombre

de titres au 31/12/2012

% du capital

% des droits

de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

 

 

 

 

 

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

2 090 147

 

 

2 090 147

 

 

Dont part du Public

622 566

 

 

622 566

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 467 581

 

 

1 467 581

 

 

Parts sociales

3 779 967

 

 

3 779 966

 

 

Dont Caisses Locales

3 779 936

 

 

3 779 936

 

 

Dont administrateurs de la CR

29

 

 

29

 

 

Dont Sociétaires directs

1

 

1

0

 

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

 

 

Total

5 870 114

0

0

5 870 113

0

0

 

La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant du capital est de 58.701 milliers d’euros. Ils sont entièrement libérés.

 

— Résultat par action

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres que sur les caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

En milliers d'euros

Prévu 2013

2012

2011

2010

Rémunération des parts sociales

1 051

1 134

1 134

1 134

Rémunération des CCA détenus par Crédit Agricole S.A.

6 560

6 765

7 265

6 986

Rémunération des CCA des autres souscripteurs

2 783

2 870

3 082

2 963

 

Ces intérêts ouvrent droit au bénéfice de l’abattement sur les revenus des valeurs mobilières prévu à l’article 158.3 du Code Général des Impôts.

 

— Affectation du résultat et fixation du dividende 2012

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2012 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale de la Caisse Régionale du 14 mars 2013.

 

Le texte de la résolution est le suivant :

 

Projet de troisième résolution

 

Affectation du bénéfice de l’exercice 2012 de la Caisse Régionale

 

L’Assemblée Générale, conformément à l’article 36 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2012 de la C.R. qui s’élève à 87.468.736,95 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d’Administration, de la manière suivante :

 

- 1.050.830,55 € au titre de la rémunération des parts sociales,

l'intérêt se montant à 2,78 % net du nominal des parts rémunérées

 

- 6.560.087,07 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés,

émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A., le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001

 

- 2.782.870,02 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés,

émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires,

 

- 4.800,00 € au titre de la réserve spéciale Loi Mécénat prévue à l’article 238 bis AB du Code Général des Impôts

- 57.802.611,98 € au titre de la réserve légale

soit les ¾ du solde disponible

 

- 19.267.537,33 € au titre des réserves facultatives

soit le ¼ disponible.

 

6.19 Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l’absence de maturité définie.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indé-

terminé

Total

Caisse, banques centrales

202 116

 

 

 

 

202 116

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

3 317

61

14 765

9 679

 

27 822

Instruments dérivés de couverture

 

647

215

3 247

19

4 128

Actifs financiers disponibles à la vente

30 255

8 510

27 181

223 470

676 276

965 692

Prêts et créances sur les établissements de crédit

450 464

514 605

438 548

196 246

359

1 600 222

Prêts et créances sur la clientèle

751 728

1 138 717

3 694 597

5 894 647

 

11 479 689

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

17 845

17 845

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

7 937

31 462

103 408

201 616

 

344 423

Total Actifs financiers par échéance

1 445 817

1 694 002

4 278 714

6 528 905

694 499

14 641 937

Banques centrales

216 861

 

 

 

 

216 861

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

58

115

3 529

15 837

 

19 539

Instruments dérivés de couverture

703

1 789

23 667

22 772

6

48 937

Dettes envers les établissements de crédit

2 156 442

1 243 958

2 432 849

1 416 471

 

7 249 720

Dettes envers la clientèle

3 530 142

305 865

725 401

112 753

 

4 674 161

Dettes représentées par un titre

346 792

106 064

146 982

110 217

 

710 055

Dettes subordonnées

 

13 042

30 016

25 010

 

68 068

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

0

Total Passifs financiers par échéance

6 250 998

1 670 833

3 362 444

1 703 060

6

12 987 341

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indé-

terminé

Total

Caisse, banques centrales

98 655

 

 

 

 

98 655

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

717

7 573

16 897

8 122

90

33 399

Instruments dérivés de couverture

 

 

1 015

99

 

1 114

Actifs financiers disponibles à la vente

1 335

3 266

28 159

227 512

677 764

938 036

Prêts et créances sur les établissements de crédit

328 951

199 690

503 627

193 408

 

1 225 676

Prêts et créances sur la clientèle

786 698

1 044 038

3 604 853

5 718 877

373

11 154 839

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

16 813

16 813

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

8 741

14 821

77 049

187 078

 

287 689

Total Actifs financiers par échéance

1 225 097

1 269 388

4 231 600

6 335 096

695 040

13 756 221

Banques centrales

67 017

 

160 041

 

 

227 058

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

607

592

2 814

13 017

 

17 030

Instruments dérivés de couverture

285

951

17 813

15 109

 

34 158

Dettes envers les établissements de crédit

1 553 079

1 239 124

2 560 801

1 732 193

 

7 085 197

Dettes envers la clientèle

3 193 858

283 119

715 281

83 531

 

4 275 789

Dettes représentées par un titre

305 358

52 647

49 005

125 272

 

532 282

Dettes subordonnées

 

20 880

22 014

45 114

 

88 008

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

0

Total Passifs financiers par échéance

5 120 204

1 597 313

3 527 769

2 014 236

0

12 259 522

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

7.1 Détail des charges de personnel

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Salaires et traitements (1) (2)

73 327

70 154

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

6 744

5 430

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

1 747

1 817

Autres charges sociales

26 317

25 993

Intéressement et participation

12 683

13 413

Impôts et taxes sur rémunération

12 615

8 573

Total Charges de personnel

133 433

125 380

(2) Dont indemnités liées à la retraite pour 1.270 milliers d’euros au 31 décembre 2012 contre 6.690 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

     Dont médailles du travail pour 125 milliers d’euros au 31 décembre 2012 contre 104 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

 

7.2 Effectif fin de période

 

Effectifs

31/12/2012

31/12/2011

France

1 813

1 759

Etranger

284

289

Total

2 097

2 048

 

7.3 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

Variation dette actuarielle

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dette actuarielle au 31/12/n-1

25 337

24 285

Ecart de change

 

 

Coût des services rendus sur la période

1 492

1 387

Coût financier

1 048

854

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

207

 

Variation de périmètre

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 613

-1 311

(Gains) / pertes actuariels *

114

122

Dette actuarielle au 31/12/n

26 585

25 337

 

Détail de la charge comptabilisée au résultat

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Coût des services rendus

1 492

1 387

Coût financier

1 048

854

Rendement attendu des actifs

-999

-936

Amortissement du coût des services passés

21

22

Gains / (pertes) actuariels net

 

 

Amortissement des gains / pertes générés par modifications, réductions et liquidations de régimes

 

 

Gains / (pertes) du(e)s au changement de limitation d'actifs

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 562

1 327

 

Variation de juste valeur des actifs et des Droits à remboursement

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

25 289

24084

Ecart de change

 

 

Rendement attendu des actifs

999

936

Gains / (pertes) actuariels

-520

396

Cotisations payées par l'employeur

2 276

1 181

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

207

 

Variation de périmètre

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 613

-1 308

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

26 638

25 289

 

Position nette

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dette actuarielle fin de période

26 585

25 337

Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus

171

192

Impact de la limitation d'actifs

 

 

Juste valeur des actifs fin de période

26 638

25 289

Position nette (passif) / actif fin de période

224

144

 

Eléments reconnus immédiatement en SoRIE

et comptabilisés dans le résultat global (Montants en millions d'Euros)

31/12/2012

31/12/2011

Ecarts actuariels générés sur les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi

634

-73

Ajustements de plafonnement des actifs (incluant les effets d'IFRIC 14)

 

 

Total des éléments reconnus immédiatement en SoRIE dans l'année

634

-73

Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en SoRIE en fin d'année

1 246

612

 

Information sur les actifs des régimes

31/12/2012

31/12/2011

Composition des actifs

 

 

-% d'obligations

86,2 %

83,6 %

-% d'actions

7,9 %

9,6 %

-% autres actifs

5,9 %

6,8 %

 

Hypothèses actuarielles utilisées

 

Au 31 décembre 2012, les taux de sensibilité démontrent que :

 

- une variation de plus 50bp des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 3,64 %

- une variation de moins 50bp des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 3,91 %

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31/12/2012

31/12/2011

Taux d'actualisation (2)

de 2,85 %

à 3,10 %

de 4,38%

à 5,10%

Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement

de 3,50% à 3,60%

de 3,50% à 4,50%

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

3,00%

4,50%

Taux attendus d'augmentation des salaires (3)

 

 

Indemnité de fin de carrière :

 

 

de 16 à 29 ans

4,40%

4,40%

de 30 à 50 ans

2,80%

2,80%

de 51 à 65 ans

1,60%

1,60%

Taux d'évolution des coûts médicaux

 

 

Autres (à détailler)

 

 

(1) les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over

(2) suivant les populations concernées (cadres ou non cadres)

 

7.5 Autres avantages sociaux

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au calcul de la participation des salariés, telle que la loi le prévoit. En outre, elle a signé un accord de retour financier, dont l’intéressement calculé sur les résultats de la Caisse Régionale vient compléter le calcul de la participation. L’ensemble constitue une enveloppe plafonnée à un pourcentage du résultat.

 

Les engagements sociaux tels que retracés plus haut sont couverts par des contrats d’assurance. Les primes payées sont enregistrées en charges comptables. Ces primes représentent la totalité des engagements de la Caisse Régionale, entièrement financés à chaque arrêté des comptes.

 

Il n’y a pas au sens de l’IAS 19 d’engagements autres de la Caisse Régionale envers ses salariés. Au titre de l’obligation préconisée par la Convention Collective, la Caisse Régionale calcule selon un modèle interne la provision pour médailles du travail dont le montant reflète l’engagement cumulé des droits acquis par les salariés à la clôture de l’exercice. La provision s’élève au 31/12/2012 à 1,16 millions d’euros.

 

7.6 Paiements à base d’actions

 

Il n’y a pas de règlement de rémunération à base d’actions sous quelque forme que ce soit, compte tenu de la structure du capital de la Caisse Régionale et de la réglementation applicable aux parts sociales.

 

7.7 Rémunérations de dirigeants

 

En milliers d'euros

31/12/2012

31/12/2011

Rémunération (1) des mandataires sociaux

634

632

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

1 288

1 151

Total rémunération

1 922

1 783

(1) Rémunérations brutes déclarées pour les dirigeants de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

Engagements donnés et reçus

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

1 116 905

1 463 080

. Engagements en faveur d'établissements de crédit (1)

 

150 000

. Engagements en faveur de la clientèle

1 116 905

1 313 080

Ouverture de crédits confirmés

712 185

860 733

- Ouverture de crédits documentaires

11 765

4 846

- Autres ouvertures de crédits confirmés

700 420

855 887

Autres engagements en faveur de la clientèle

404 720

452 347

Engagements de garantie

1 292 557

993 272

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit

513 742

403 369

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

396

 

Autres garanties

513 346

403 369

. Engagements d'ordre de la clientèle

778 815

589 903

Cautions immobilières

111 447

122 514

Autres garanties d'ordre de la clientèle (2)

667 368

467 389

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

1 229 152

1 070 152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

1 229 152

1 070 152

. Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

2 808 045

2 659 587

. Engagements reçus d'établissements de crédit

225 952

210 811

. Engagements reçus de la clientèle

2 582 093

2 448 776

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

511 872

469 883

Autres garanties reçues

2 070 221

1 978 893

(1) Suppression en 2012 de l'engagement de refinancement envers CASA.

(2) Les garanties financières présentées séparément aux 31 décembre 2011 pour un montant de 122 249 milliers d'euros ont été reclassées en "autres garanties d'ordre de la clientèle".

 

Instruments financiers remis et reçus en garantie

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés)

 

 

Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (SFEF, Banque de France, CRH …)

4 041 091

3 028 658

Titres prêtés

 

 

Dépôts de garantie sur opérations de marché

 

80

Titres et valeurs donnés en pension

57 165

57 801

Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie

4 098 256

3 086 539

Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

 

 

Titres empruntés

 

 

Titres & valeurs reçus en pension

 

 

Titres vendus à découvert

 

 

Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

0

0

 

Créances apportées en garantie :

 

Au cours de l’année 2012, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté 4.041.090 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3.028.659 milliers d’euros en 2011. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a apporté :

 

- 2.832.838 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1.783.966 milliers d’euros en 2011 ;

- 104.134 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l'Economie Française), contre 287.976 milliers d’euros en 2011 ;

- 326.889 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 305.778 milliers d’euros en 2011 ;

- 777.229 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 650.939 milliers d’euros en 2011.

 

Garanties détenues et actifs reçus en garantie

 

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.

 

Quant aux actifs obtenus par prise de garantie au cours de la période, la politique de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne consiste à céder dès que possible de tels actifs.

 

Les garanties détenues par la Caisse Régionale et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives. L'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Actifs obtenus par prise de possession de garantie au cours de l'année

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actifs non courants détenus en vue de la vente

638

-300

Immobilisations corporelles

 

 

Immeubles de placement

277

700

Instruments de capitaux propres et de dettes

 

 

Autres

 

 

Total Actifs obtenus par prise de possession de garantie

915

400

 

9. Reclassements d’instruments financiers

En 2012, Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas opéré de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 octobre 2008.

 

10. Juste valeur des instruments financiers

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l’activité, l’ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l’objet d’une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

10.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Actifs

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 600 222

1 729 614

1 225 676

1 266 708

Prêts et créances sur la clientèle

11 479 689

12 237 788

11 154 839

11 141 071

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

344 423

362 018

287 689

290 753

Passifs

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

7 249 720

7 556 931

7 085 197

7 771 407

Dettes envers la clientèle

4 674 161

4 407 489

4 275 789

4 276 389

Dettes représentées par un titre

710 055

709 380

532 282

536 878

Dettes subordonnées

68 068

128 651

88 008

58 122

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

 

Dans les cas où il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

 

En outre, il est à noter que la Caisse Régionale prend en compte le rapport d'expert publié par l'IASB le 31 octobre 2008, relatif à la valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur cotés sur des marchés qui ne sont plus actifs.

 

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché,

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché,

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics,

- des passifs exigibles à vue,

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

 

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2012

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

10 373

0

10 373

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Instruments dérivés

10 373

 

10 373

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

17 449

0

17 449

0

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

17 449

0

17 449

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

17 449

 

17 449

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

521 843

326 109

195 734

0

Effets publics et valeurs assimilées

21 979

21 979

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

322 550

267 437

55 113

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

177 314

36 693

140 621

 

Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

4 128

 

4 128

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

553 793

326 109

227 684

0

(1) Hors 443.850 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût.

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2011

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

8 523

48

8 475

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Instruments dérivés

8 523

48

8 475

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

24 876

0

24 876

0

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

24 876

0

24 876

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

24 876

 

24 876

 

Actifs financiers disponibles à la vente

938 036

272 471

665 565

0

Effets publics et valeurs assimilées

32 318

32 318

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

289 532

227 955

61 577

 

Actions et autres titres à revenu variable

616 186

12 198

603 988

 

Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

1 114

 

1 114

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

972 549

272 519

700 030

0

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2012

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

19 539

0

19 539

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

19 539

 

19 539

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

48 937

 

48 937

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

68 476

0

68 476

0

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2011

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

17 030

48

16 982

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

17 030

48

16 982

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

34 158

 

34 158

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

51 188

48

51 140

0

 

11. Evènements postérieurs à la clôture

Le titre Sacam International étant de nouveau déprécié, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a été amenée dès février 2013 à constater une dotation nette aux provisions supplémentaire sur ce titre à hauteur de 866 milliers d’euros.

 

12. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2012

12.1 Evolution du périmètre de consolidation

 

Le périmètre de consolidation est demeuré inchangé par rapport à celui de l'an passé.

 

Dénomination

% détenu

Méthode

de consolidation

Objet

CAISSES LOCALES & CAISSE REGIONALE

Non applicable

Non applicable

Etablissement de crédit

BANKOA S.A.

94,78 %

Intégration globale

Etablissement de crédit

MERCAGENTES

82,40 %

Intégration globale

Société de bourse

PG IMMO

100,00 %

Intégration globale

Réseau d'agences

immobilières

PG GESTION

99,99 %

Intégration globale

fond dédié

PG ALTITUDE

99,99 %

Intégration globale

fond dédié

 

12.2 Détail du périmètre de consolidation

 

Filiales traditionnelles

 

 

% de contrôle

% d'intérêt

Périmètre

de consolidation

Implantation

Méthode de

consolidation

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

BANKOA S.A.

ESPAGNE

intégration

globale

94,78 %

94,74 %

94,78 %

94,74 %

MERCAGENTES

ESPAGNE

intégration

globale

82,40 %

82,40 %

82,40 %

82,40 %

PG IMMO

FRANCE

intégration

globale

100,00 %

100,00 %

100,00 %

100,00 %

PG GESTION

FRANCE

intégration

globale

99,99 %

99,99 %

99,99 %

99,99 %

PG ALTITUDE

FRANCE

intégration

globale

99,99 %

99,99 %

99,99 %

99,99 %

 

Liste des 64 caisses locales

 

Désignation

Président

Localité

FLEURANCE

SENAT Phillipe

ROUSSEL Florence

LARMAGNAC

CARRE Michel

BOUE Bernard

LECTOURE

CANDELON Jean Pierre

MAGENDIE Roland

MIRADOUX

AEBERHARD Simone

MAGENDIE Roland

MONTREAL

PLANTE Thierry

BOUE Bernard

NOGARO

SEMPE Jean Paul

THORIGNAC Béatrice

PLAISANCE

PAGES Jean

MAUME Lilian

RISCLE

PARGADE Gérard

NAOURI ABOU NASSR Hakim

SAINT CLAR

DOMEJEAN Maryline

ROUSSEL Florence

TROIS VALLEES

BALLERINI Francis

LE BOULCH Ludovic

VIC FEZENSAC

DALLA BARBA Marie Martine

PEPET Alban

JEGUN

FAVAREL Corine

DEBARD Olivier

AUCH

BAYLAC Michel

CAILLAU Lilian

ISLE JOURDAIN

MONTAGNER Eric

LACAZE Francis

SAVE ET GIMONE

SERIN Jacques

CAZENEUVE Jean Marc

GIMONT

LAVA Pierre

SALAT Anne

COLOGNE

CETTOLO Gérard

SALAT Anne

MAUVEZIN

DONADEI Annie

MARQUES Bernard

DES BASTIDES A L'ARROS

PUCH NEDELLEC Jasmine

REBATO Jean-Pierre

LASTARAC

MEAU Francis

LAFFARGUE Régis

MARCIAC

MARCHESIN Patrick

MENDIZABAL Dominique

TRIE SUR BAISE

SORBET Jean Louis

LABORIE Michel

NORD BIGORRE

COSSOU Michel

SAYOUS David

CASTELNAU MAGNOAC

DOSSAT Christian

LABORIE Michel

ANGLET

LAMBERT Jean Michel

ESCAPIL-INCHAUSPE Philippe

BAYONNE BAS ADOUR

SAUSSIE Victor

EYHARTS Jean Marie

BIARRITZ

GUILHOU Marie Thérèse

LACAZE Marie-Cécile

ST JEAN DE LUZ

BILLAC Marie Pierre

JOLY Sandrine

BIDACHE

SAINT MARTIN Jean

MARTIN-RAGNEAU Martine

ERROBI

BORT Jean Jacques

JIMENEZ Cécile

GARAZI-BAIGORRI

TAMBOURIN Jean François

HANDY Eric

HASPARREN

BOUDON Nathalie

ALCHUTEGUY Cécile

LA SOULE

HASTOY Albert

URRUTY Stéphane

ST PALAIS

CURUTCHAGUE Jean Marie

CHAMALBIDE Vincent

NAVARRENX

LASARROQUES Monique

GARROCQ Jean Marc

SAUVETERRE

DUFAU Jean Claude

BARRERE Jérôme

2 GAVES

ENOUS Richard

BLANC Brigitte

ARTHEZ

LARQUIER Dominique

GONZALEZ Hervé

ARTIX

CAMET Monique

CUADRADO Gilles

MONEIN

NOUSTY Marie Josée

PEYROULET Bernard

ORTHEZ

DUPUY Olivier

MAYSOUNAVE Fabrice

ARZACQ

DUPLANTIER Pierre

RETHO Cédric

GARLIN

BOURGUINAT Pascal

LASPOUMADERES Jean-Marc

LEMBEYE

IRATZOQUY Jean Christophe

LAHON Jean Louis

MORLAAS

LANGLES Marie-Thérèse

ESTEVEZ Patrick

OUSSE MONTANERES

LABEROU Jacqueline

DUPONT Sylvie

SEVIGNACQ

JOUANJUS Armand

ESTEVEZ Patrick

HAUT BEARN

CAZAUX Jean François

LE DAUPHIN Valéry

NAY

TROUILLET Joseph

SEVILLE Christian

VALLEE D'OSSAU

BONNEMASON Bernard

LANNES Jean-Pierre

PAU GAVE

ROMEIRO Alvaro

SANCHEZ VEGA Samuel

PAU PIEMONT

SARRADE Dominique

GOYHETCHE Anne

PAU PONT LONG

WIBRATTE François

CHARLOPIN Yannick

ARGELES GAZOST

GERBET Pierre

MOULINIER Jacques

BAGNERES DE BIGORRE

COLOMES Chantal

DASQUE Jean-Claude

LA NESTE

FERRAN Jean Pierre

FRAZER Didier

LOURDES & SAINT PE

TARBES Daniel

MYLORD Philippe

LUZ SAINT SAUVEUR

SOUBERBIELLE Bernard

MOULINIER Jacques

COTEAUX DE L ARROS

LARRE Michel

LIEBART Sandrine

TARBES LA PLAINE

DUMESTRE Bernadette

MAGENTIES Jean-Christophe

LUZ SAINT SAUVEUR

SOUBERBIELLE Bernard

MOULINIER Jacques

COTEAUX DE L ARROS

LARRE Michel

LIEBART Sandrine

TARBES LA PLAINE

DUMESTRE Bernadette

MAGENTIES Jean-Christophe

 

12.3 Participations non consolidées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur

au bilan

% détenu

Valeur

au bilan

% détenu

Titres détenus par la CAISSE REGIONALE

 

 

 

 

GIE ATTICA

 

 

 

 

MERCAGESTION

 

 

 

 

RADIAN

75

3,81 %

111

3,81 %

CREDIT AGRICOLE TITRES

860

1,30 %

860

1,30 %

SACAM PARTICIPATIONS

2 251

2,61 %

2 110

2,61 %

SAS SACAM DEVELOPPEMENT

20 072

2,64 %

20 072

2,64 %

SACAM PROGICA

233

2,43 %

232

2,43 %

SACAM FIA NET EUROPE

718

2,18 %

1 030

2,11 %

SAS MIROMESNIL

4

2,62 %

4

2,62 %

SAS SEGUR

4

2,62 %

4

2,62 %

SNC COURCELLES

3

1,30 %

3

2,61 %

GRAND SUD-OUEST CAPITAL

8 817

11,76 %

6 838

11,76 %

SACAM INTERNATIONAL

14 639

2,62 %

16 576

2,62 %

MIDI-PYRENEES CROISSANCE

32

0,39 %

34

0,39 %

SACAM MACHINISME

71

2,28 %

74

2,39 %

SACAM AVENIR

2 046

1,80 %

2 045

2,31 %

SAS RUE LA BOETIE

443 850

2,62 %

455 564

2,72 %

CEDICAM

187

1,31 %

186

1,31 %

SACAM ASSURANCE CAUTION

570

2,02 %

511

2,02 %

SCI CAM

1 726

2,66 %

1 670

2,66 %

SCI SUD II

91

6,45 %

78

6,45 %

SCI BOUSCASSE

8

1,78 %

8

1,78 %

CTCAM

644

1,43 %

645

1,43 %

SACAM SQUARE HABITAT

96

6,58 %

72

6,58 %

CREDIT AGRICOLE ASSURANCES GESTION INFORMATIQUE

154

1,03 %

152

1,03 %

MONAGENCECA.COM

4

50,00 %

10

50,00 %

PRESTO BAIL (SNC)

1

95,00 %

1

95,00 %

DIODE INVEST

41

20,00 %

275

20,00 %

DIODE IMMO

10

25,00 %

10

25,00 %

SCI DUPLAA

1 505

99,00 %

1 557

99,00 %

SCI ACTIPOLE NORD

604

99,00 %

626

99,00 %

SCI PORTIMSERVIEZ

377

99,00 %

381

99,00 %

SACAM FIRECA

548

2,36 %

549

2,36 %

SACAM SANTEFFI

66

2,25 %

84

2,25 %

SACAM PLEINCHAMP

120

2,16 %

110

2,16 %

PG INVEST

730

100,00 %

0

100,00 %

SARL PORTIMMO

257

99,99 %

242

99,99 %

SQUARE ACHAT

20

7,69 %

31

9,09 %

CA INNOVE

44

2,44 %

53

2,44 %

GRANDS CRUS INVESTISSEMENT

2 798

7,48 %

 

 

IRDINOV

38

49,52 %

 

 

SCIC TOOKETS.COOP

90

1,50 %

 

 

Titres détenus par BANKOA

 

 

 

 

BANKOA GESTION

1 915

86,00 %

1 915

100,00 %

BANKOA SDAD PROMOCION EMPRESAS

3 006

100,00 %

3 006

100,00 %

BIG INVESTMENT

 

 

 

 

LUZARO

361

7,06 %

361

7,06 %

TALDE CAPITAL

439

0,83 %

439

0,83 %

Titres détenus par MERCAGENTES

 

 

 

 

CA MERCAGESTION

370

14,00 %

370

37,50 %

Titres détenus par PG IMMO

 

 

 

 

AGENCE ADOUR PYRENEES

5 640

100,00 %

5 640

100,00 %

COUTURE - GRAMONT

1 204

88,99 %

1 204

100,00 %

ARBEL IMMOBILIER

1 255

100,00 %

1 255

100,00 %

FOCH GERANCE

169

100,00 %

216

100,00 %

IMMOLOGIS

389

100,00 %

389

100,00 %

FNAIM

0

N/C

0

N/C

Valeur au bilan des titres de participation non consolidés

519 152

 

527 603

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012, sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés.

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations.

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

- Comme indiqué dans la note « 1.3 Activité de crédits» de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et collectives et des provisions.

La note 1.3 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour leur dépréciation. Nous avons revu plus particulièrement les critères ayant conduit à valoriser les titres S.A.S. Rue La Boétie à leur coût ainsi que la cohérence des approches multicritères et des paramètres retenus dans le cadre du test de dépréciation de ces titres.

Dans le cadre de l'arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l'évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.

- Votre Caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé en note 1.3 de l'annexe aux états financiers, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et hypothèses retenues et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 1.3 de l'annexe aux états financiers.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique.

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Bordeaux et Toulouse, le 28 février 2013

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

V. — Rapport de gestion

Le rapport de gestion est consultable sur le site internet www.lefil.com à la rubrique « qui sommes-nous ? ».

 

 

Partie B – Comptes individuels au 31/12/2012

Arrêtés par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en date du 1er février 2013 et soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale Ordinaire en date du 14 mars 2013.

 

I. − Bilan au 31 décembre 2012

 

Actif

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Opérations interbancaires et assimilées

 

690 034

527 773

Caisse, banques centrales

 

60 147

57 192

Effets publics et valeurs assimilées

5

5 184

5 194

Créances sur les établissements de crédit

3

624 702

465 387

Opérations internes au Crédit Agricole

3

1 409 566

1 156 864

Opérations avec la clientèle

4

10 007 385

9 628 062

Opérations sur titres :

 

560 954

563 994

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

270 025

230 357

Actions et autres titres à revenu variable

5

290 928

333 638

Valeurs immobilisées

 

813 964

806 229

Participations et autres titres détenus à long terme

6,7

567 277

562 811

Parts dans les entreprises liées

6,7

181 352

181 564

Immobilisations incorporelles

7

1 710

1 690

Immobilisations corporelles

7

63 624

60 164

Capital souscrit non versé

 

 

 

Actions propres

8

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

 

234 323

205 545

Autres actifs

9

107 410

116 765

Comptes de régularisation

9

126 913

88 780

Total actif

 

13 716 225

12 888 468

 

Passif

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2012

31/12/2010

Opérations interbancaires et assimilées

 

1 753

50 947

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

11

1 753

50 947

Opérations internes au Crédit Agricole

11

7 205 114

7 028 830

Comptes créditeurs de la clientèle

12

3 938 234

3 542 115

Dettes représentées par un titre

13

548 685

375 764

Comptes de régularisation et passifs divers

 

238 550

223 454

Autres passifs

14

64 408

61 987

Comptes de régularisation

14

174 143

161 466

Provisions et dettes subordonnées

 

319 952

283 127

Provisions

15, 16, 17

166 749

154 684

Dettes subordonnées

19

153 203

128 442

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

18

132 371

129 371

Capitaux propres hors FRBG :

20

1 331 567

1 254 859

Capital souscrit

 

58 701

58 701

Primes d'émission

 

280 603

280 603

Réserves

 

904 631

825 151

Ecart de réévaluation

 

 

 

Provisions réglementées et subventions d’investissement

 

163

155

Report à nouveau

 

 

 

Résultat de l'exercice

 

87 469

90 249

Total passif

 

13 716 225

12 888 468

 

Hors bilan au 31 décembre 2012 :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés

 

1 933 502

2 358 779

Engagements de financement

28

862 671

1 213 369

Engagements de garantie

28

1 059 939

1 119 694

Engagements sur titres

 

10 893

25 717

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements reçus

 

4 093 484

3 730 456

Engagements de financement

28

1 229 152

1 070 152

Engagements de garantie

28

2 863 439

2 659 587

Engagements sur titres

 

893

717

 

Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :

 

- Opérations de change au comptant et à terme : note 25

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 26

 

II. − Compte de résultat au 31 décembre 2012

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Intérêts et produits assimilés

33, 34

442 183

423 842

Intérêts et charges assimilées

33

-248 382

-254 561

Revenus des titres à revenu variable

34

9 200

33 163

Commissions (produits)

35

172 150

174 506

Commissions (charges)

35

-19 673

-23 563

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

36

-546

-39

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

37

5 575

-617

Autres produits d’exploitation bancaire

38

2 947

3 695

Autres charges d’exploitation bancaire

38

-681

-1721

Produit net bancaire

 

362 773

354 705

Charges générales d’exploitation

39

-183 893

-173 062

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-7 873

-8 359

Résultat brut d'exploitation

 

171 007

173 284

Coût du risque

40

- 25 491

-34 700

Résultat d'exploitation

 

145 516

138 584

Résultat net sur actifs immobilisés

41

-3 858

-6 341

Résultat courant avant impôt

 

141 658

132 243

Résultat exceptionnel

42

 

 

Impôt sur les bénéfices

43

-51 189

-41 994

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-3 000

 

Résultat net de l'exercice

 

87 469

90 249

 

III. − Notes annexes aux états financiers individuels

Note 1 Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l’exercice.

1.1. Cadre juridique et financier

 

(Paragraphe IV.2 de l'annexe 1 du règlement 2000.03 du CRC)

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, 64 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2012, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne fait partie, avec 38 autres Caisses Régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,26 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,46 %.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 7 319 186 actions propres au 31 décembre 2012, soit 0,29 % de son capital, contre 6 969 381 actions propres au 31 décembre 2011.

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25 % du capital de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sous forme de Certificats Coopératifs d’Associés. 10,6 % dudit capital sont détenus par des sociétaires de Pyrénées Gascogne sous forme également de CCA émis dans le public sous le contrôle de l’Autorité des Marchés Financiers au deuxième semestre 2003 (5,96 %) et lors d’une émission au cours du deuxième semestre 2006 (4,64 %).

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses Régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

− Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires".

 

− Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune et livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

− Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin 50 % depuis le 31 décembre 2001, des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er Janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

 

— Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts Clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole".

 

— Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

— Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

— Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Provisions et dettes subordonnées".

 

− Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRLBS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'Organe Central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l'éventualité d'une insolvabilité ou d'un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d'actif. L'engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

— Garanties Switch

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s'inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole SA, en qualité d'organe central, et le réseau mutualiste des Caisses Régionales de Crédit Agricole.

 

Il permet le transfert des exigences prudentielles s'appliquant aux participations de Crédit Agricole SA dans les Caisses Régionales, qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole SA. Ce transfert est réalisé vers les Caisses Régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole SA sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des CCI/CCA émis par les Caisses Régionales. Cette valeur est fixée à l'origine de l'opération.

 

La bonne fin du dispositif est garantie par la mise en place d'un dépôt de garantie versé par les Caisses Régionales à Crédit Agricole SA.

 

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole SA de la baisse de valeur de mise en équivalence globale des Caisses Régionales. En effet, dès lors qu'une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole SA perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole SA, de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l'accord préalable de l'Autorité de Contrôle Prudentiel.

Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l'objet d'une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d'immobilisation des fonds propres par les Caisses Régionales.

 

Dans les comptes individuels, la garantie Switch est un engagement de hors-bilan donné par les Caisses Régionales et symétriquement reçu par Crédit Agricole SA. La rémunération globale de la garantie est étalée sur la durée du contrat et comptabilisée en PNB dans la marge d'intérêt. En cas d'exercice de la garantie, l'indemnisation est enregistrée symétriquement par Crédit Agricole SA et les Caisses Régionales en résultat dans l'agrégat coût du risque. La clause de retour à meilleure fortune fait naître une provision dans les comptes de Crédit Agricole SA dont le montant est déterminé en fonction du caractère probable du remboursement.

 

1.3. Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2012

 

Les éléments les plus notables relatifs à l’exercice 2012 sont :

 

- Absence de dividendes « SAS Rue La Boétie » et d’intérêts sur les T3CJ, soit un manque à gagner de 18 559 milliers d’euros sur la base des dividendes perçus en 2011.

- Le provisionnement des contre-garanties accordées sur des clients de notre filiale BANKOA devenus CDL, est désormais établi en tenant compte de la solvabilité des dossiers (contre un provisionnement à 100 % auparavant) générant une reprise de provisions de 5.7 milllions d'euros

- Comptabilisation en produits d’un versement de 3,1 millions d'euros reçu de l’administration fiscale suite à un litige datant de 2007 que nous avons gagné et portant sur la déductibilité de 100 % la TVA sur des charges liées aux moyens de paiement.

- Hausse des engagements sociaux liés aux régimes de retraite à prestation définie avec un impact de 2,2 millions d’euros de charges supplémentaires sur l’exercice 2012.

- Comptabilité d’une charge d’indemnités de remboursement anticipé sur avances globales pour un montant de -8,9 millions d’euros au 31 décembre 2012.

- Le passage du taux de forfait social de 8 à 20 % et l’extension de la taxe sur les salaires sur la participation et l’intéressement se traduisent par des charges complémentaires de 3,5 millions d’euros sur l’exercice 2012.

- Doublement du taux de la taxe systémique : -1,6 millions d’euros d’impact en compte de résultat.

- Forte augmentation de la provision collective de 11,7 millions d'euros liée à des changements de modèles mais également à une progression importante des encours sensibles sur le second semestre.

- Dotation à hauteur de 3 millions d’euros du FRBG pour couvrir des risques liés à notre exposition sur l’Espagne.

- Une dotation aux provisions pour dépréciation complémentaire de 1,9 millions d’euros au titre de la participation que Pyrénées Gascogne détient dans Sacam International.

 

Note 2 Principes et méthodes comptables

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l'établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié notamment en 2010 par le règlement ANC N° 2010-08 du 07 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

 

2.1. Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du Groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

L'application du règlement CRC n° 2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier l'existence d'un risque de crédit.

 

− Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

- les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité,

- les créances dont le tableau d'amortissement théorique est modifié du fait de l'application d'une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d'échéance).

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s'élève à 10 240 milliers d'euros au 31 décembre 2012 contre 9 693 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

 

Une décote a été comptabilisée lors de l'enregistrement de tels prêts pour un montant de 441 milliers d'euros.

 

− Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :

 

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- la situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé on peut conclure à l'existence d'un risque avéré,

- il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limité fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

Depuis le 24 juin 2003, la Caisse Régionale applique les règles de détection des clients douteux et litigieux (CDL) CDL compromis et des CDL non compromis selon les dispositions en vigueur. Un client CDL forcé est comptabilisé en CDL compromis dès lors qu’un de ses contrats présente un retard supérieur ou égal à 90 jours quelle que soit la nature de la créance.

 

Créances douteuses non compromises − Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances douteuses compromises − Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels sont toujours comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis et provisionnés à 100 %.

 

− Dépréciations au titre du risque de crédit avéré

Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

− Traitement comptable des décotes et dépréciations

La décote constatée lors d'une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d'intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l'amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d'intérêt.

 

− Dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a également constaté au passif de son bilan des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

Au 31 décembre 2012, seule une provision collective est inscrite au bilan.

 

− Risques-pays

Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués « du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors bilan, portés par un établissement directement ou au travers de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par l'Autorité de Contrôle Prudentiel, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays ». (Note de la Commission Bancaire du 24 décembre 1998).

 

Lorsque ces créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles demeurent dans leur poste d'origine.

 

Pour la gestion de ce risque par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, se référer au paragraphe V) Facteurs de Risques – Risque de crédit – IV. Risque pays du rapport de gestion.

 

− Passage en perte

L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'expert, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité.

 

2.2. Portefeuille-Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction

Ce sont des titres qui, à l'origine, sont :

 

- soit acquis ou vendus avec l'intention de les revendre ou de les racheter à court terme ;

- soit (le cas échéant) détenus par l'établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l'objet d'une rotation effective et d'un volume d'opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

 

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d'une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d'autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d'un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l'objet d'un engagement de vente dans le cadre d'une opération d'arbitrage effectuée sur un marché d'instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Hormis dans les cas prévus par le CRC 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu'à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d'acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l'établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe − Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable − Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat frais d'acquisition exclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique : « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 4 du règlement 88-02 du CRB, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

 

- s'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée.

- s'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2 - Créances et engagements par signature - Dépréciation au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition exclus et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d'investissement, ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.

 

Titres de l'activité de portefeuille

Conformément au règlement CRC 2000-02, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l'horizon de détention envisagé, afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre, et font l'objet d'une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

 

- Les titres de participation sont des titres (autres que les parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle.

 

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité.

Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.

L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique "Résultat net sur actifs immobilisés".

 

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

 

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d'enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Reclassement de titres

 

Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants :

 

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille de d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a pas opéré, en 2012, de reclassement au titre du règlement CRC 2008-17.

 

2.3. Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l'amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

En application du règlement CRC 2004-06, le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement.

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.

 

Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que les durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation.

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

33 ans (logements de fonction)

25 ans (immeubles commerciaux)

Second oeuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans (dégressif)

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans (dégressif)

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

 

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle-ci inclut notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5. Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif "Dettes subordonnées".

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : "Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe".

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10% du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10% du prix d'émission.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6. Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique le règlement du CRC n°2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l'évaluation des provisions entrant dans le champ d'application de ce règlement.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Provision pour risques sur GIE d'investissement

 

Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.

 

2.7. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

Au titre de l’exercice 2012, ce fonds a été doté de 3 millions d’euros supplémentaires pour tenir compte de la dégradation de la situation de l’Espagne à laquelle la Caisse Régionale est exposée via sa filiale Bankoa. Ceci porte son montant global à 132 371 milliers d’euros au 31/12/2012.

 

2.8. Opérations sur instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifié et de l'instruction 94-04 de l'Autorité de contrôle prudentiel (ex Commission Bancaire).

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

Les instruments négociés sur un marché organisé, assimilé, de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif.

 

Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision.

 

Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Opérations complexes :

Une opération complexe se définit comme une combinaison synthétique d'instruments (de types, natures et modes d'évaluation identiques ou différents) comptabilisée en un seul lot ou comme une opération dont la comptabilisation ne relève pas d'une réglementation explicite et qui implique, de la part de l'établissement, un choix de principe.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a émis pour 65 millions d’euros de nominal de BMTN structurés comptabilisés à leur valeur nominale au passif du bilan.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détient également en portefeuille des BMTN structurés à hauteur de 9.9 millions d’euros en titres de placement et de 7 millions d’euros en portefeuille d’investissement.

Les règles de comptabilisation de ces titres sont les mêmes que celles appliquées aux autres titres enregistrés dans les compartiments placement et investissement. Les dérivés incorporés ne font pas l’objet d’une comptabilisation distincte en normes françaises.

 

2.9. Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés».

 

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89.01, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a mis en place une comptabilité multidevises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s'établit à 89 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

2.10. Intégration de succursales à l'étranger

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n’a pas de succursale à l’étranger.

 

2.11 Engagements Hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe, aux notes 25 et 26.

 

2.12. Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L'intéressement est couvert par l'accord du 26 juin 2009.

 

La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».

 

2.13. Avantages au personnel postérieurs à l'emploi

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière - régime à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique, à compter du 1er janvier 2004, la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

Dans la mesure où la réforme (2010-1330 du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites) ne modifie pas les accords de branche existants mais simplement les hypothèses actuarielles d'âge de départ en retraite, elle est analysée comme une mise à jour d'hypothèses actuarielles et non comme une modification de régime. A ce titre, l'impact de la réforme doit être enregistré comme les autres écarts actuariels, intégralement en résultat.

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’Adicam.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.14. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3% et la contribution exceptionnelle de 5 % votée dans le cadre de la Loi de Finances rectificative de 2011.

 

Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle aurait été redevable en l'absence d'intégration fiscale.

 

Note 3 Créances sur les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

<= 3mois

> 3mois

<= 1an

> 1an

<= 5ans

> 5ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

Total

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

45 394

 

 

 

45 394

0

45 394

57 359

à terme

288 162

90 003

199 250

 

577 415

1 239

578 654

407 343

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

647

647

7

654

685

Total

333 556

90 003

199 250

647

623 456

1 246

624 702

465 387

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

624 702

465 387

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

10 438

 

 

 

10 438

8

10 446

16 575

Comptes et avances à terme

287 849

475 959

429 949

192 003

1 385 761

13 359

1 399 119

1 140 291

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

298 287

475 959

429 949

192 003

1 396 199

13 367

1 409 566

1 156 866

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

1 409 566

1 156 866

Total

 

 

 

 

 

 

2 034 268

1 622 253

 

Commentaires :

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 654 milliers d'euros au 31 décembre 2012 contre 685 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 11 453  milliers d'euros au 31 décembre 2012 contre 10 763 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

Parmi les créances sur les établissements de crédit aucune n'est éligible au refinancement de la banque centrale.

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4 Opérations avec la clientèle

4.1. Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle :

 

(en millier d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

<= 3 mois

> 3 mois

<= 1 an

> 1an

<= 5ans

> 5ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

Total

Créances commerciales

12 694

486

 

 

13 180

 

13 180

11 053

Autres concours à la clientèle

507 694

998 760

3 385 950

5 133 784

10 026 187

82 304

10 108 491

9 738 471

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

53 784

 

 

 

53 784

920

54 704

47 047

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-168 990

-168 509

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

10 007 385

9 628 062

 

Commentaires :

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 13 232 milliers d’euros au 31 décembre 2012, soit le même montant qu'au 31 décembre 2011.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 2 880 milliers d’euros au 31 décembre 2012 contre 6 591 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

Parmi les créances sur la clientèle 2 634 868 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2012 contre 1 797 299 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

Les encours restructurés au 31 décembre 2012 s'élèvent à l0 240 milliers d'euros contre 9 693 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

 

4.2. Opérations avec la clientèle - analyse par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

France (y compris DOM-TOM)

9 984 373

9 593 325

Autres pays de l'U.E.

88 982

96 085

Autres pays d'Europe

7 704

7 716

Amérique du Nord

2 023

2 461

Amérique Centrale et Latine

549

555

Afrique et Moyen-Orient

7 148

6 765

Asie et Océanie (hors Japon)

2 373

2 529

Japon

 

 

Non ventilés et organismes internationaux

 

 

Total en principal

10 093 152

9 709 436

Créances rattachées

83 224

87 135

Dépréciations

-168 990

-168 509

Valeur nette au bilan

10 007 385

9 628 062

 

4.3. Opérations avec la clientèle - encours douteux et dépréciations par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours

brut

 

Dont

encours

douteux

Dont

encours

douteux

compromis

Dépréciations

des encours

douteux

Dont Dépréciat°

des encours

douteux

compromis

Encours

brut

 

Dont

encours

douteux

Dont

encours

douteux

compromis

Dépréciations

des encours

douteux

Dont Dépréciat°

des encours

douteux

compromis

France (y compris DOM-TOM)

10 067 141

241 852

145 373

-167 456

-107 326

9 787 469

234 465

133 222

-166 496

-101 864

Autres pays de l'U.E.

89 397

2 821

1 505

1 515

-898

96 643

3 055

1 943

-1 912

-1 101

Autres pays d'Europe

7 714

1

 

-1

 

7 735

 

 

 

 

Amérique du Nord

2 027

 

 

 

 

2 478

111

111

-47

-47

Amérique Centrale et Latine

550

3

3

-3

-3

557

3

2

-3

-2

Afrique et Moyen-Orient

7 167

15

15

-15

-15

6 786

57

57

-51

-51

Asie et Océanie -hors japon)

2 379

0

 

0

 

2 536

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Non ventilés et organismes internationaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

10 176 375

244 691

146 895

-168 990

-108 242

9 904 204

237 692

135 335

-168 509

-103 065

 

4.4. Opérations avec la clientèle - analyse par agents économiques :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours

brut

Dont

encours

douteux

Dont

encours

douteux

compromis

Dépréciations

des encours

douteux

Dont Dépréciat°

des encours

douteux

compromis

Encours

brut

Dont

encours

douteux

Dont

encours

douteux

compromis

Dépréciations

des encours

douteux

Dont Dépréciat°

des encours

douteux

compromis

Particuliers

4 363 064

91 170

47 465

-54 276

-27 920

4 113 336

77 956

35 498

-47 982

-21 120

Agriculteurs

1 002 912

32 275

25 498

-26 396

-22 204

984 203

39 881

28 268

-32 573

-25 706

Autres professionnels

990 533

29 083

20 989

-20 534

-14 858

959 243

32 380

19 526

-23 604

-14 556

Clientèle financière

242 524

1 617

120

-768

-120

193 505

539

109

-509

-109

Entreprises

2 250 138

89 448

52 682

-66 159

-43 026

2 241 911

86 696

51 797

-63 685

-41 462

Collectivités publiques

1 273 209

105

 

-86

 

1 250 005

70

 

-17

 

Autres agents économiques

53 995

994

141

-771

-115

54 367

171

139

-139

-113

Total

10 176 375

244 691

146 895

-168 990

-108 242

9 796 570

237 693

135 337

-168 509

-103 065

 

Note 5 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

Titres de

l'activité de

portefeuille

Investis-

sement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

5 095

5 095

5 123

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

95

95

105

       - dont décote restant à amortir

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

89

89

70

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

5 184

5 184

5 193

Obligations et autres titres à revenu fixe (1) :

 

 

 

 

 

 

       Emis par organismes publics

 

 

 

28 049

28 049

7 083

       Autres émetteurs

 

14 200

 

223 115

237 315

220 210

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

6 367

6 367

3 265

- dont décote restant à amortir

 

838

 

1 531

2 369

3 065

Créances rattachées

 

18

 

4 982

5 000

4 451

Dépréciations

 

-338

 

 

-338

-1 387

Valeur nette au bilan

 

13 880

 

256 146

270 025

230 357

Actions et autres titres à revenu variable

 

292 902

 

 

292 902

337 048

Créances rattachées 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

-1 974

 

 

-1 974

-3 411

Valeur nette au bilan

 

290 928

 

 

290 928

333 637

Total

 

304 808

 

261 330

566 138

569 187

Valeurs estimatives

 

324 918

 

275 672

600 590

577 990

(1) Dont 14 333 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2012 et 17 354 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

 

Commentaires :

 

Le montant des cessions de titres d'investissement intervenues avant l'échéance conformément aux dispositions dérogatoires prévues à l'article 7 bis du règlement CRB n° 90-01 modifié par le règlement CRC N °2005-01, s'est élevé à 7 513 milliers d'euros. Les plus ou moins-values dégagées à cette occasion s'élèvent à 0,16 milliers d'euros.

 

Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 20 127 milliers d'euros au 31décembre 2012, contre 14 545 milliers d'euros au 31décembre 2011.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 20 001  milliers d'euros au 31décembre 2012 contre 3 061 milliers d'euros au 31décembre 2011.

 

5.1. Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Administrations et banques centrales (y compris Etats)

15 035

2 093

Etablissements de crédit

144 907

130 709

Clientèle financière

297 997

345 720

Collectivités locales

13 014

4 990

Entreprises, assurances et autres clientèles

87 313

80 829

Divers et non ventilés

 

 

Total en principal

558 266

564 341

Créances rattachées

5 000

4 451

Dépréciations

-2 312

-4 797

Valeur nette au bilan

560 954

563 994

 

5.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Obligations

et autres

titres à

revenu fixe

Effets

publics et

valeurs

assimilées

Actions et

autres titres

à revenu

variable

Total

Obligations

et autres

titres à

revenu fixe

Effets

publics et

valeurs

assimilées

Actions et

autres titres

à revenu

variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable:

265 364

5 095

292 902

563 361

227 293

5 123

337 048

569 464

dont titres cotés

244 304

5 095

12

249 410

197 745

5 123

 

202 868

dont titres non cotés

21 060

 

292 891

313 951

29 548

 

337 048

366 596

Créances rattachées

5 000

89

 

5 089

4 451

70

 

4 521

Dépréciations

-338

 

-1 974

-2 312

-1 387

 

-3 411

-4 798

Valeur nette au bilan

270 025

5 184

290 928

566 138

230 357

5 193

333 637

569 187

 

Commentaires :

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 268 310 milliers d'euros dont OPCVM français de capitalisation 259 485 milliers d'euros.

OPCVM étrangers 22 610 milliers d'euros dont OPCVM étrangers de capitalisation 22 610 milliers d'euros.

Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l'actif du bilan pour 111 003 milliers. Leur valeur estimative au 31 décembre 2012 s'élève à 115 733 milliers d'euros.

 

La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2012 :

 

(en milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

105 443

111 595

OPCVM obligataires

33 484

37 239

OPCVM actions

144 168

152 431

OPCVM autres

7 825

9 142

Total

290 920

310 407

 

5.3. Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

<= 3mois

> 3mois

<= 1an

> 1an

<= 5ans

> 5ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

6 378

25 105

112 337

121 544

265 364

5 000

270 364

231 743

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-338

-1 387

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

270 025

230 356

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

 

 

 

5 095

5 095

89

5 184

5 193

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

5 184

5 193

 

5.4. Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours

brut

Dont encours

douteux

Encours

brut

Dont encours

douteux

France (y compris DOM-TOM)

186 268

179

152 779

226

Autres pays de l'U.E.

71 852

 

67 473

 

Autres pays d'Europe

3 913

 

3 760

 

Amérique du Nord

8 427

 

8 403

 

Amérique Centrale et du sud

 

 

 

 

Afrique et Moyen-Orient

 

 

 

 

Asie et Océanie (hors japon)

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

Total en principal

270 459

179

232 415

226

Créances rattachées

5 089

0

4 521

0

Dépréciations

-338

 

-1 387

-136

Valeur nette au bilan

275 210

179

235 549

90

 

Note 6 Titres de participation et de filiales

Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 31/12/2012.

 

Informations financières

Filiales et participations.

Devise

 

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part de capital détenue (en pourcentage)

Valeur comptable

des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions

et avals donnés par la société

PNB ou chiffre d'affaires hors taxes (à préciser) du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice

ou perte

du dernier exercice clos)

(1)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Brutes

Nettes

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SA BANKOA

EUR

25 411

99 168

94,78 

109 666

109 666

0

0

39 539

5 206

3 241

- Autres titres de participations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS RUE LA BOETIE (1)

EUR

2 480 628

14 896 652

2,62

451 830

451 830

25 076

0

603 349

595 827

0

SAS SACAM INTERNATIONAL (1)

EUR

778 835

424

2,62

23 612

14 640

0

0

-146 376

-146 935

0

SAS SACAM DEVELOPPEMENT (1)

EUR

730 622

12 720

2,64

19 253

19 253

9 954

0

-14 658

-17 894

0

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées

EUR

 

 

 

31 972

24 293

46 538

 

 

 

 

- Autres titres de participations

EUR

 

 

 

18 618

17 317

26 069

 

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

 

654 951

636 999

107 637

0

481 854

436 204

3 241

(1) Informations sur la base de l'exercice clos au 31/12/2011.

 

6.1. Valeur estimative des titres de participation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur

au bilan

Valeur

estimative

Valeur

au bilan

Valeur

estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

       Titres non cotés

141 636

167 033

141 589

166 140

       Titres cotés

 

 

 

 

       Avances consolidables

46 538

46 538

45 783

45 783

       Créances rattachées

859

 

354

 

       Dépréciations

-7 680

 

-6 163

 

Valeur nette au bilan

181 352

213 571

181 563

211 923

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

       Titres non cotés

513 311

678 908

508 626

752 688

       Titres cotés

 

 

 

 

       Avances consolidables

61 099

61 099

58 836

58 836

       Créances rattachées

368

 

346

 

       Dépréciations

-10 273

 

-7 769

 

Sous-total titres de participation

564 506

740 007

560 039

811 524

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

       Titres non cotés

2 772

2 772

2 772

2 772

       Titres cotés

 

 

 

 

       Avances consolidables

 

 

 

 

       Créances rattachées

 

 

 

 

       Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

2 772

2 772

2 772

2 772

Valeur nette au bilan

567 277

742 779

562 811

814 296

Total des titres de participation

748 630

956 350

744 374

1 026 219

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur

au bilan

Valeur

estimative

Valeur

au bilan

Valeur

estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

       Titres non cotés

657 719

848 713

652 987

921 600

       Titres cotés

0

0

0

0

Total

657 719

848 713

652 987

921 600

 

Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché.

 

Note 7 Variation de l’actif immobilisé

Immobilisations financières :

 

(en milliers d'euros)

01/01/2012

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions

(cessions)

(échéance)

Autres

Mouvements

(1)

31/12/2012

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

       Valeurs brutes

141 589

47

 

 

141 636

       Avances consolidables

45 783

2 525

-1 770

 

46 538

       Créances rattachées

354

604

-100

 

859

       Dépréciations

-6 163

-2 262

745

 

-7 680

Valeur nette au bilan

181 563

914

-1 125

 

181 352

Titres de participation et autres titres

 

 

 

 

 

détenus à long terme

 

 

 

 

 

Titres de participation :

 

 

 

 

 

       Valeurs brutes

508 626

4 963

-3

-275

513 311

       Avances consolidables

58 836

2 263

 

 

61 099

       Créances rattachées

346

22

 

 

368

       Dépréciations

-7 769

-9 553

7 049

 

-10 273

Sous-total titres de participation

560 039

-2 305

7 046

-275

564 506

Autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

       Valeurs brutes

2 772

 

 

 

2 772

       Avances consolidables

 

 

 

 

 

       Créances rattachées

 

 

 

 

 

       Dépréciations

 

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

2 772

 

 

 

2 772

Valeur nette au bilan

562 811

-2 305

7 046

-275

567 277

Total

744 375

-1 391

5 921

-275

748 630

 

Augmentation des titres de participation liée à l'entrée au capital de Grand Sud Ouest Capital pour 1 763 milliers d'euros et de Grand Cru Investissement pour 2 798 milliers d'euros.

Les mouvements sur les dépréciations de titres de participation (augmentation et diminution) s'expliquent par le passage des titres Sacam International en durable et d'une dépréciation complémentaire constatée sur ces mêmes titres de 1 936 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

 

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

01/01/2012

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions

(cessions)

(échéance)

Autres

mouvements (1)

31/12/2012

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

       Valeurs brutes

161 132

14 190

-27 612

 

147 710

       Amortissements et dépréciations

-100 968

-7 781

 

24 663

-84 086

Valeur nette au bilan

60 164

6 409

-27 612

24 663

63 624

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

       Valeurs brutes

5 248

124

-3 361

 

2 011

       Amortissements et dépréciations

-3 558

-92

 

3 349

-301

Valeur nette au bilan

1 690

32

-3 361

3 349

1 710

Total

61 854

6 441

-30 973

28 012

65 334

 

Note 8 Actions propres

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ne détient pas d’actions propres.

 

Note 9 Comptes de régularisation et actif divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Autres actifs (1)

 

 

Instruments conditionnels achetés

65

78

Comptes de stock et emplois divers

757

2 088

Débiteurs divers

106 534

106 502

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Comptes de règlement

54

8 097

Valeur nette au bilan

107 410

116 765

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

60 260

30 180

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

0

0

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

 

Charges constatées d'avance

1 039

577

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

2 562

4 788

Autres produits à recevoir

52 108

51 119

Charges à répartir

 

 

Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires

 

 

Autres comptes de régularisation

10 944

2 116

Valeur nette au bilan

126 913

88 780

Total

234 323

205 545

(1) Les montants incluent les créances rattachées.

 

Note 10 Dépréciations inscrites en déduction de l’actif

 

(en milliers d'euros)

Solde au

01/01/2012

Dotations

Reprises

et utilisations

Désactua-

lisation

Autres

mouvements

Solde au

31/12/2012

Sur opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

168 509

71 492

-69 364

-1 647

 

168 990

Sur opérations sur titres

4 797

343

-2 829

 

 

2 312

Sur valeurs immobilisées

13 932

11 815

-7 794

 

 

17 953

Sur autres actifs

64

41

 

 

 

105

Total

187 302

83 691

-79 987

-1 647

 

189 359

 

Note 11 Dettes envers les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

<= 3mois

> 3mois

<= 1an

> 1an

<= 5ans

> 5ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

1 100

 

 

 

1 100

0

1 100

1 221

à terme

 

 

 

647

647

6

653

49 727

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

1 100

 

 

647

1 747

6

1 753

50 948

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

112 772

 

 

 

112 772

2

112 773

60 447

Comptes et avances à terme

2 007 791

1 224 959

2 411 424

1 406 192

7 050 365

41 976

7 092 340

6 968 384

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

2 120 562

1 224 959

2 411 424

1 406 192

7 163 136

41 977

7 205 114

7 028 831

Total

2 121 662

1 224 959

2 411 424

1 406 839

7 164 883

41 983

7 206 867

7 079 779

 

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale. [(Cf. Cadre Juridique et Financier).]

 

Note 12 Comptes créditeurs de la clientèle.

12.1. Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

<= 3mois

> 3mois

<= 1an

> 1an

<= 5ans

> 5ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 502 310

 

 

 

2 502 310

250

2 502 560

2 500 373

Comptes d'épargne à régime spécial :

30 224

 

 

 

30 224

 

30 224

30 834

à vue

30 224

 

 

 

30 224

 

30 224

30 834

à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes envers la clientèle

534 798

62 370

670 281

112 753

1 380 203

25 247

1 405 450

1 010 908

à vue

63 764

 

 

 

63 764

 

63 764

7 599

à terme

471 034

62 370

670 281

112 753

1 316 438

25 247

1 341 686

1 003 308

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

3 067 332

62 370

670 281

112 753

3 912 736

25 498

3 938 234

3 542 115

 

12.2. Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

France (y compris DOM-TOM)

3 855 566

3 473 149

Autres pays de l'U.E.

47 532

39 371

Autres pays d’Europe

2 640

3 671

Amérique du Nord

2 912

5 012

Amérique Centrale et Latine

392

382

Afrique et Moyen-Orient

2 745

3 114

Asie et Océanie (hors japon)

719

1 267

Japon

230

434

Non ventilés et organismes internationaux

 

 

Total en principal

3 912 736

3 526 400

Dettes rattachées

25 498

15 715

Valeur au bilan

3 938 234

3 542 115

 

12.3. Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Particuliers

1 994 273

1 776 748

Agriculteurs

437 294

385 922

Autres professionnels

236 575

234 655

Clientèle financière

21 154

40 705

Entreprises

1 003 970

955 293

Collectivités publiques

108 937

31 648

Autres agents économiques

110 533

101 429

Total en principal

3 912 736

3 526 400

Dettes rattachées

25 498

15 715

Valeur au bilan

3 938 234

3 542 115

 

Note 13 Dettes représentées par un titre.

13.1. Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

<= 3mois

> 3mois

<= 1an

> 1an

<= 5ans

> 5ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Bons de caisse

3 771

2 387

9 492

 

15 650

362

16 012

10 187

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables

263 000

60 000

137 490

70 000

530 490

2 182

532 672

365 578

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

266 771

62 387

146 982

70 000

546 140

2 545

548 685

375 765

 

13.2. Emprunts obligataires (par monnaie d'émission)

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a procédé à l'émission d'aucun emprunt obligataire.

 

Note 14 Comptes de régularisation et passif divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Autres passifs (1)

 

 

Opérations de contrepartie (titres de transaction)

 

 

Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

Instruments conditionnels vendus

70

79

Comptes de règlement et de négociation

 

135

Créditeurs divers

60 585

57 248

Versements restant à effectuer sur titres

3 753

4 525

Valeur au bilan

64 408

61 987

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

25 067

3 497

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

0

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d'avance

72 367

70 780

Charges à payer sur engagement sur instruments financiers à terme

7 341

8 935

Autres charges à payer

59 315

54 535

Autres comptes de régularisation

10 052

23 719

Valeur au bilan

174 143

161 466

Total

238 550

223 453

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 15 Provisions

 

(en milliers d'euros)

Solde au

01/01/2012

Dotations

Reprises

utilisées

Reprises

non utilisées

Autres

mouvements

Solde au

31/12/2012

Provisions pour engagements de retraite et assimilés (10)

18

-211

 

 

18

211

Provisions pour autres engagements sociaux

1 659

 

496

 

 

1 163

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

12 154

-9 030

 

8 372

 

12 812

Provisions pour litiges fiscaux (1)

 

 

 

 

 

 

Provisions pour autres litiges

7 053

-5 706

459

6 462

-18

5 856

Provision pour risques pays (2)

 

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de crédit (3)

62 838

-14 673

 

2 972

 

74 538

Provisions pour restructurations (4)

 

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts (5)

49 941

-2 170

104

581

 

51 425

Provisions sur participations (6)

 

 

 

 

 

 

Provisions pour risques opérationnels (7)

9 343

 

 

335

 

9 008

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (8)

6 075

-1 333

 

2 395

 

5 013

Autres provisions (9)

5 603

-2 987

1 232

636

 

6 723

Valeur au bilan

154 684

-36 110

2 291

21 753

 

166 749

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) La provision pour risques pays couvre le risque de contrepartie sur des débiteurs privés ou publics, lié à la situation économique des pays dont ils dépendent (nationalité et /ou résidence).

(3) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(4) Notamment provisions relatives aux fusions, regroupement de moyens.

(5) Comprend notamment les impôts dus aux filiales dans le cadre de l'intégration fiscale.

(6) Y compris sociétés en participation, GIE, risques immobiliers de participations.

(7) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en oeuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement.

(8) Voir note 16 ci-après.

(9) Y compris les provisions pour risques sur GIE d'investissement.

 

Outre les provisions pour engagements sociaux (médailles du travail), les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle, observation étant faite que cette politique est prudente eu égard à l'observation des résultats des contentieux. Le solde de cette provision est de 5 856 milliers d'euros.

 

Concernant les risques de crédit, le montant de 74 538 milliers d'euros inscrit dans les comptes au 31 décembre 2012 correspond dans son intégralité à la provision collective.

 

Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrées sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole.

 

Note 16 Epargne logement

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec le règlement CRC n° 2007-01 du 14 décembre 2007 sur la comptabilisation des comptes et plans d'épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

125 280

42 682

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

432 836

835 046

Ancienneté de plus de 10 ans

642 727

320 895

Total plans d'épargne-logement

1 200 843

1 198 623

Total comptes épargne-logement

228 215

246 571

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 429 058

1 445 194

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plans d'épargne-logement

14 814

17 361

Comptes épargne-logement

50 015

53 098

Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

64 829

70 459

 

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

 

777

Ancienneté de plus de 10 ans

4 943

4 269

Total plans d'épargne-logement

4 943

5 046

Total comptes épargne-logement

69

1 029

Total provision au titre des contrats épargne-logement

5 012

6 075

 

(en milliers d'euros)

01/01/2012

Dotations

Reprises

31/12/2012

Plans d'épargne-logement

5 046

996

-1 099

4 943

Comptes d'épargne-logement

1 029

336

-1 296

69

Total provision au titre des contrats épargne-logement

6 075

1 332

-2 395

5 012

 

La reprise de la provision épargne logement au 31 décembre 2012 est liée à l’actualisation du modèle de calcul.

Les principales évolutions du modèle concernent la révision des lois d’écoulement des Plans Epargne Logement et des Comptes Epargne Logement ainsi que l’intégration d’une composante liquidité afin de refléter les conditions actuelles de marché.

 

Note 17 Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est à jour de ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

A ce titre, les engagements actualisés par la compagnie d'assurance du Groupe, à savoir Prédica, ont été couverts par les versements correspondants, ainsi que le retracent les tableaux communiqués par l'assureur.

Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

Le Groupe Crédit Agricole n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et règle les écarts actuariels qui viennent impacter le résultat. L'obligation étant totalement couverte par la police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Variations de la dette actuarielle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dette actuarielle au 31/12/N-1

17 401

16 366

Coût des services rendus sur la période

1 326

1 204

Coût financier

807

615

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

207

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-867

-987

(Gains) / pertes actuariels *

302

203

Dette actuarielle au 31/12/N

19 176

17 401

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Coûts des services rendus

1 326

1 204

Coût financier

807

615

Rendement attendu des actifs

-602

-638

Amortissement du coût des services passés

21

22

Gains / (pertes) actuariels net

769

-192

Amortissement des gains / pertes générés par modifications, réductions et liquidations de régimes

 

 

Gains /(pertes) du(e)s au changement de limitation d'actif

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

2 321

1 011

 

Variations de juste valeur des actifs des régimes :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Juste valeur des actifs/droits à remboursement au 31/12/N-1

17 207

16 106

Rendement attendu des actifs

602

638

Gains / pertes actuariels

-467

391

Cotisations payées par l'employeur

2 110

1 057

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

207

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations payées par le fonds

-867

-985

Juste valeur des actifs/droits à remboursement au 31/12/N

18 792

17 207

 

Composition des actifs des régimes :

 

Information sur les actifs des régimes

31/12/2012

31/12/2011

Composition des actifs

 

 

- % des produits de taux

86,20 %

85,90 %

- % d'actions & diversifiés

7,90 %

7,40 %

- % autres actifs

5,90 %

6,70 %

 

Variations de la provision :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

(Provisions)/actifs au 31/12/N-1

-2

-50

Cotisations payées par l'employeur

2 110

1 057

Variation de périmètre

 

 

Paiements directs de l'employeur

 

2

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-2 321

-1 011

(Provisions)/actifs au 31/12/N

-213

-2

 

Hypothèses actuarielles utilisées.

 

Au 31 décembre 2012, les taux de sensibilité démontrent que :

- Une variation de plus 50bp des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 3,64 % ;

- Une variation de moins de 50bp des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 3,91 %.

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Taux d'actualisation

de 2,85 %

à 3,10 %

de 4,38 %

à 5,10 %

Taux du rendement attendu des actifs du régime

de 3,50 %

à 3,60 %

de 3,50 %

à 4,50 %

Taux du rendement effectif des actifs du régime

3,00 %

4,50 %

Taux attendu d'augmentation des salaires :

de 2,00 % à 5,20 %

de 2,00 % à 5,20 %

Indemnité de fin de carrière :

 

 

de 16 à 29 ans

4,40%

4,40%

de 30 à 50 ans

2,80%

2,80%

de 51 à 65 ans

1,60%

1,60%

Retraite

de 2,00 %

à 5,20 %

de 2,00 %

à 5,20 %

 

Note 18 Fonds pour risques bancaires généraux

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Fonds pour risques bancaires généraux

132 371

129 371

Valeur au bilan

132 371

129 371

 

Le fonds pour risques bancaires généraux a été de doté de 3 000 milliers d'euros durant l'exercice 2012 au titre du risque général induit par la situation économique espagnole.

 

Note 19 Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

<= 3mois

> 3mois

<= 1an

> 1an

<= 5ans

> 5ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme

 

12 009

30 016

25 010

67 035

1 033

68 068

87 928

       Euro

 

12 009

30 016

25 010

67 035

1 033

68 068

87 928

Autres devises de l'UE

 

 

 

 

 

 

 

 

       Dollar

 

 

 

 

 

 

 

 

Franc suisse

 

 

 

 

 

 

 

 

Yen

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

Euro

 

 

 

 

 

 

 

 

Dollar

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

83 090

83 090

2 045

85 135

40 435

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

 

 

80

Valeur au bilan

 

12 009

30 016

108 100

150 125

3 078

153 203

128 443

(1) Durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5 ans.

 

Commentaires :

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 6 084 milliers d'euros au 31 décembre 2012 contre 5 392 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

 

Les dettes subordonnées représentant individuellement plus de 10 % du total se détaillent comme suit :

 

(en milliers d'euros)

Montant

Taux

TSR RADIAN à échéance du 17/11/2013

12 000

4,63 %

TSR RADIAN à échéance du 02/11/2016

10 000

4,451 %

TSR RADIAN à échéance du 15/11/2017

20 000

3,73 %

BMTN RADIAN à échéance du 26/06/2019

25 000

6,145 %

 

Note 20 Variation des capitaux propres (avant répartition)

Variation des capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Capital

 

 

Réserve

légale

 

Réserve

statutaire

 

Primes, autres

réserves et

report à nouveau

(1)

Ecarts

conversion/

réévaluation

Provisions

réglementées et subventions

d'investissement

Résultat

 

 

Total des

capitaux

propres

Solde au 31 décembre 2010

58 703

577 144

162 587

280 615

 

170

96 888

1 176 107

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2010

 

 

 

 

 

 

-11 481

-11 481

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

 

 

 

 

 

 

 

Affectation du résultat social 2010

 

64 051

21 350

6

 

 

-85 407

 

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l’exercice 2011

 

 

 

 

 

 

90 249

90 249

Autres variations

-2

 

 

 

 

-15

 

-17

Solde au 31 décembre 2011

58 701

641 195

183 937

280 621

 

155

90 249

1 254 859

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2011

 

 

 

 

 

 

-10 770

-10 770

Variation de capital

0

 

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

 

 

 

 

 

 

 

Affectation du résultat social 2011

 

59 605

19 868

6

 

 

-79 480

 

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l’exercice 2012

 

 

 

 

 

 

87 469

87 469

Autres variations

 

 

 

 

 

8

 

8

Solde au 31 décembre 2012

58 701

700 801

203 806

280 627

 

163

87 469

1 331 567

 

Commentaires :

 

(1) Dont 202 050 milliers d'euros de primes d'émission, dont 78 553 milliers d'euros de primes de fusion.

 

Note 21 Composition des fonds propres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Capitaux propres

1 331 567

1 254 858

Fonds pour risques bancaires généraux

132 371

129 371

Dettes subordonnées et titres participatifs

153 203

128 363

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

80

Total des fonds propres

1 617 140

1 512 672

 

Au 31/12/12, le capital de la Caisse Régionale est composé de parts sociales à hauteur de 37.800 milliers d'euros et de Certificats Coopératifs d'Associés à hauteur de 20.901 milliers d'euros, dont 14.676 milliers d'euros détenus par Crédit Agricole SA.

 

Note 22 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Créances

2 202 953

1 798 012

Sur les établissements de crédit et institutions financières

2 033 439

1 618 214

Sur la clientèle

1 625

2 077

Obligations et autres titres à revenu fixe

167 889

177 721

Dettes

7 356 233

7 207 507

Sur les établissements de crédits et institutions financières

7 201 869

7 078 102

Sur la clientèle

1 161

1 042

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

153 203

128 363

Engagements donnés

694 234

873 058

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

150 000

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Garanties données à des établissements de crédit

694 234

723 058

Garanties données à la clientèle

 

 

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

Note 23 Transactions effectuées avec les parties liées

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne effectue toutes les transactions avec les parties liées aux conditions normales de marché.

 

Note 24  Opérations effectuées en devises

Contributions par devise au bilan :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

14 368 782

14 368 782

13 615 386

13 615 386

Autres devises de l'Union Européenne

 

 

114

114

Franc Suisse

703

703

13 190

13 190

Dollar

21 569

21 569

28 257

28 257

Yen

 

 

13

13

Autres devises

457

457

1 994

1 994

Total

14 391 511

14 391 511

13 658 954

13 658 954

 

Note 25 Opérations de change, prêts et emprunts en devises

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Opérations de change au comptant

 

 

 

 

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

11 144

11 131

4 313

4 308

Devises

5 506

5 506

2 226

2 226

Euros

5 639

5 625

2 087

2 082

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

11 144

11 131

4 313

4 308

 

Note 26  Opérations sur instruments financiers à terme

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Opérations

de couverture

Opérations autres

que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

2 260 599

294 764

2 555 363

1 707 616

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

2 260 599

294 764

2 555 363

1 707 616

Swaps de taux d'intérêt

2 260 599

294 764

2 555 363

1 707 616

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

25 699

25 699

9 290

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

25 699

25 699

9 290

Options de swap de taux

 

 

 

 

Achetées

 

 

 

 

Vendues

 

 

 

 

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

2 351

2 351

2 522

Vendus

 

2 351

2 351

2 522

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

10 499

10 499

2 123

Vendus

 

10 499

10 499

2 123

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Dérivés de Crédit

 

 

 

 

Contrats de dérivés de crédit

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Total

2 260 599

320 462

2 581 061

1 716 906

 

26.1. Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

Total

31/12/2012

Dont opérations

effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés et assimilés

<= 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

<= 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

<= 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

1 700

19 297

 

1 700

19 297

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

881 053

1 146 940

527 369

881 053

1 146 940

527 369

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

 

4 702

 

 

4 702

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

882 753

1 166 237

532 071

882 753

1 166 237

532 071

 

 

 

Swaps de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

20 760

1 515

 

20 760

1 515

 

 

 

 

Sous total

20 760

1 515

 

20 760

1 515

 

 

 

 

Total

903 513

1 167 752

532 071

903 513

1 167 752

532 071

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

Total

31/12/2011

Dont opérations

effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés et assimilés

<= 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

<= 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

<= 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

4 246

 

 

4 246

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

454 345

808 148

445 123

454 345

808 148

445 123

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

 

5 044

 

 

5 044

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

458 591

808 148

450 167

458 591

808 148

450 167

 

 

 

Swaps de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

8 621

 

 

8 621

 

 

 

 

 

Sous total

8 621

 

 

8 621

 

 

 

 

 

Total

467 212

808 148

450 167

467 212

808 148

450 167

 

 

 

 

26.2. Instruments financiers à terme : juste valeur

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Total juste valeur

Encours

notionnel

Total juste valeur

Encours

notionnel

Futures

 

 

 

 

Options de change

-5

20 997

-1

4 246

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

-54 091

2 555 363

-18 388

1 707 616

Forward taux

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

4 702

 

5 044

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

Sous Total

-54 096

2 581 061

-18 389

1 716 906

Swaps de devises

 

 

 

 

Opérations de change à terme

 

 

 

8 621

Total

 

2 603 337

 

1 725 527

 

26.3. Informations sur les swaps

 

Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt :

 

(en milliers d'euros)

Position

ouverte isolée

Micro-

couverture

Macro-

couverture

Swaps de

transaction

Contrats d'échange de taux

209 671

583 765

1 676 833

85 292

Contrats assimilés (1)

 

 

 

 

(1) Il s'agit des contrats assimilés au sens de l'article 1er du règlement 90.15 du CRBF.

 

Note 27 Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés.

Dans le cadre de la surveillance réglementaire des risques interbancaires en général et du risque de contrepartie sur les instruments dérivés en particulier, la Caisse Régionale s'appuie sur les règles suivantes :

 

− Organisation par unités spécialisées et par métiers :

Les limites par contrepartie sont décidées en Comité Financier, sur proposition du service Trésorerie et Gestion Actif Passif. Elles sont communiquées aux opérateurs autorisés et suivies par l'unité « Ratios et Middle Office ». La mise à jour des limites a lieu annuellement. Un suivi de l'évolution des ratings est assuré tout au long de l'exercice.

 

− Procédures internes pour la fixation des règles de prise et de suivi du risque :

Les contreparties bancaires potentielles font l'objet de limites globales d'engagement, en risques et en durée, par nature de risque (bilan ou hors bilan). Conformément aux recommandations prudentielles formulées par le Groupe, le calcul des limites fait référence :

 

- aux fonds propres consolidés de la CR (10 % maximum par contrepartie hors Groupe Crédit Agricole),

- à la solidité financière de la contrepartie, appréhendée, entre autres, au travers de ses fonds propres et de son rating,

- à la nature de l'activité de la contrepartie (banque commerciale ou de marché),

- à la nature de l'engagement (bilan ou hors bilan).

 

La Caisse Régionale procède trimestriellement à la déclaration réglementaire sur les risques interbancaires.

 

En 2012, les opérations suivantes ont été réalisées avec des contreparties hors groupe Crédit Agricole :

- 2 swaps de micro couverture et 4 swaps de macro couverture avec Barclays pour un montant notionnel global de 185 000 milliers d'euros. Ces swaps ont une valeur de marché cumulée positive de 995 milliers d'euros au 31/12/2012. Une swaption de 10 000 milliers d'euros a également été conclue avec Barclays en 2012, son échéance est intervenue en cours d'exercice.

- 2 swaps de micro couverture avec BBVA pour un montant notionnel global de 30 000 milliers d'euros. Ces swaps ont une valeur de marché cumulée négative au 31/12/2012.

- 2 swaps de micro couverture et 5 swaps de macro couverture avec HSBC pour un montant notionnel global de 167 000 milliers d'euros. Ces swaps ont une valeur de marché cumulée négative au 31/12/2012. Une swaption de 10 000 milliers d'euros a également été conclue avec HSBC en 2012, son échéance est intervenue en cours d'exercice.

- 2 swaps de macro couverture avec JP MORGAN pour un montant notionnel global de 160 000 milliers d'euros. Ces swaps ont une valeur de marché cumulée négative au 31/12/2012. Une swaption de 10 000 milliers d'euros a également été conclue avec JP MORGAN en 2012, son échéance est intervenue en cours d'exercice.

- 1 swap de macro couverture et 5 swaps de micro couverture avec Natixis pour un montant notionnel global de 200 000 milliers d'euros. Ces swaps ont une valeur de marché cumulée négative au 31/12/2012.

 

− Méthodologie de mesure des risques :

Le principe retenu est celui de la non compensation des positions pour une même contrepartie. Le risque de contrepartie sur le hors bilan est composé du coût de remplacement des contrats (risque courant), mais aussi du risque potentiel futur. La quotité de consommation globale des limites se calcule comme la valeur de marché positive de l'opération, majorée d'un add-on (pourcentage de la valeur nominale multipliée par la durée résiduelle de l'opération). Ce facteur de majoration évolue avec la nature des contrats.

 

Note 28 Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés

1 933 502

2 358 780

Engagements de financement

862 671

1 213 369

Engagements en faveur d'établissements de crédit (1)

 

150 000

Engagements en faveur de la clientèle

862 671

1 063 369

Ouverture de crédits confirmés

589 038

724 500

- Ouverture de crédits documentaires

11 765

4 846

- Autres ouvertures de crédits confirmés

577 272

719 653

Autres engagements en faveur de la clientèle

273 633

338 869

Engagements de garantie

1 059 939

1 119 694

Engagements d'ordre d'établissements de crédit

513 741

536 782

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

396

 

Autres garanties (2)

513 346

536 782

Engagements d'ordre de la clientèle

546 197

582 912

Cautions immobilières

111 447

122 514

Autres garanties d'ordre de la clientèle (3)

434 751

460 398

Engagements sur titres

10 893

25 717

Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Autres engagements à donner

10 893

25 717

Engagements reçus

4 093 484

3 730 455

Engagements de financement

1 229 152

1 070 152

Engagements reçus d'établissements de crédit

1 229 152

1 070 152

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

2 863 439

2 659 586

Engagements reçus d'établissements de crédit

219 082

210 810

Engagements reçus de la clientèle

2 644 358

2 448 776

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

511 872

469 883

Autres garanties reçues

2 132 485

1 978 893

Engagements sur titres

893

717

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Autres engagements reçus

893

717

(1) Engagement de financement de 150 000 milliers d'euros donné à Crédit Agricole S.A. au 31 décembre 2011 échu au cours de l'exercice 2012 et non renouvelé.

(2) Dont 395 000 milliers d'euros de garanties données à Crédit Agricole S.A. dans le cadre de l'opération

"Switch" détaillée au paragraphe 1.2 Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole.

(3) les garanties financières présentées séparément au 31 décembre 2011 pour un montant de 327 068 milliers d'euros ont été reclassées en "Autres garanties d'ordre de la clientèle".

 

Note 29  Actifs donnés et reçus en garantie

Les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives. L'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

Note 30 Engagements donnés aux entreprises liées

Engagements de financement

 

Parmi les filiales de la Caisse Régionale, c’est la banque espagnole Bankoa, intervenant sur le Pays Basque espagnol, qui génère les relations financières les plus importantes.

Ces relations financières avec Bankoa, qui fait partie du périmètre de consolidation, sont approuvées par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, au titre des conventions réglementées. Elles portent à la fois sur des contre-garanties de crédits clientèle (cf paragraphe « engagements de garantie » ci-après), un accès à des lignes de refinancement et des garanties financières visant à respecter des contraintes réglementaires dans le cadre de l’activité bancaire espagnole.

La Caisse Régionale aide ainsi sa filiale à sécuriser sa liquidité. Pour cela, Bankoa cherche à diversifier ses sources de refinancement : refinancement direct sur le marché interbancaire, refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. via la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et, depuis juillet 2009, possibilité de refinancement direct auprès de la BCE consécutivement à la titrisation partielle du portefeuille crédits de Bankoa. Avec la crise de liquidité et l’assèchement du marché interbancaire qui en a résulté, le refinancement de Bankoa via la Caisse Régionale, approuvé en Conseil d’Administration de cette dernière avait été porté à un montant maximum de 1 100 M€ en 2011. Avec l’amélioration de la situation de liquidité de Bankoa, ce plafond de refinancement a été ramené en 2012 à 750 millions d’euros. L’utilisation de cette ligne atteint 513 millions d’euros au 31/12/2012, contre 399 millions d’euros un an plus tôt. Cette remontée de l’utilisation de la ligne est la conséquence de l’exclusion de la titrisation de Bankoa des actifs éligibles au refinancement BCE suite à la dégradation de la notation de l’Espagne et de ses banques par Moody’s au 4ème trimestre 2012. La titrisation sera donc remplacée, courant 2013, par une émission de Covered Bonds.

 

Engagements de garantie

 

D'un montant global de 853 372 milliers d'euros, les opérations les plus significatives sont :

 

- 395 000 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA dans le cadre de l'opération Switch, pour garantir la valeur de mise en équivalence de la participation de CASA dans les Caisses Régionales de Crédit Agricole,

- 219 286 milliers d'euros en faveur de Bankoa SA, en contre garantie de dossiers de financement de sa clientèle,

- 113 605 milliers d’euros de garanties données au nom de Bankoa, au fonds de titrisation mis en place par cette dernière,

- 28 151 milliers d’euros de contre garanties aux émissions de Sicav réalisées par Bankoa Gestion,

- 4 740 milliers d’euros de contre garanties accordées à l’ICO (Instituto de Credito Official) afin de permettre à Bankoa de distribuer des crédits à taux bonifiés,

- le solde des engagements, soit 92 600 milliers d’euros, porte essentiellement sur des filiales de crédit-bail du Groupe Crédit Agricole (Lixxbail, Finamur et Unimat) et sur des garanties accordées à d'autres Caisses Régionales de Crédit Agricole dans le cadre de financements en pool.

 

Autres engagements (créances apportées en garantie)

 

Dans le cadre du système de gestion globale des garanties au niveau du groupe Crédit Agricole :

 

- 2 832 838 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA au titre des créances éligibles aux opérations de refinancement de la Banque de France,

- 104 134 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA au titre des refinancements accordés par la Société de Financement de l'Economie Française (SFEF),

- 326 889 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA au titre des créances éligibles au refinancement de la CRH,

- 97 420 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole SA dans le cadre des refinancements de la Banque Européenne d'Investissement,

- 679 809 milliers d'euros en faveur de Crédit Agricole Covered Bonds pour garantir les émissions obligataires réalisées par cette dernière.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

Note 31 Engagements de crédit-bail

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de crédit-bail.

 

Note 32 Opérations de désendettement de fait et de titrisation

32.1. Désendettement de fait

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de ce type.

 

32.2. Titrisation

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de ce type.

 

Note 33 Produits nets d'intérêts et revenus assimilés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Sur opérations avec les établissements de crédit

7 243

9 216

Sur opérations internes au Crédit Agricole

49 239

39 106

Sur opérations avec la clientèle

374 319

364 359

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

9 844

9 859

Produit net sur opérations de macro-couverture

 

 

Sur dettes représentées par un titre

1 537

1 302

Autres intérêts et produits assimilés

0

 

Intérêts et produits assimilés

442 183

423 842

Sur opérations avec les établissements de crédit

-955

-1 180

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-176 362

-197 127

Sur opérations avec la clientèle

-53 233

-40 980

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Charge nette sur opérations de macro-couverture

-8 554

-4 763

Sur dettes représentées par un titre

-8 828

-10 291

Autres intérêts et charges assimilées

-450

-220

Intérêts et charges assimilées

-248 382

-254 561

Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1)

193 801

169 281

(1) Le montant des produits nets d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2012 est de -5 494 milliers d'euros, il était de -2 429 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

 

Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.

 

Note 34  Revenus des titres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Titres de placement

411

799

Livret développement durable

 

 

Titres d'investissement

9 433

9 060

Opérations diverses sur titres

1 537

1 302

Revenus des titres à revenus fixes

11 382

11 161

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

9 200

33 163

Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille

 

 

Opérations diverses sur titres

 

 

Revenus des titres à revenus variables

9 200

33 163

Total des revenus des titres

20 582

44 324

 

Note 35 Produit net des commissions

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

3 663

-39

3 624

3 483

-5

3 478

Sur opérations internes au Crédit Agricole

23 988

-10 610

13 378

26 668

-13 841

12 827

Sur opérations avec la clientèle

42 743

-763

41 979

42 603

-44

42 559

Sur opérations sur titres

 

-60

-60

 

-30

-30

Sur opérations de change

59

 

59

50

 

50

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

374

 

374

778

-18

760

Sur prestations de services financiers (1)

100 732

-7 464

93 268

100 301

-8 965

91 336

Provisions pour risques de commissions

592

-737

-145

622

-661

-39

Total produit net des commissions

172 150

-19 673

152 477

174 505

-23 564

150 941

(1) Dont prestations d'assurance-vie : 14 523 milliers d'euros contre 13 448 milliers d'euros au 31/12/2011.

 

Note 36 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Solde des opérations sur titres de transaction

 

 

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

316

251

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

-862

-290

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

-546

-39

 

Note 37 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

-343

-3 024

Reprises de dépréciations

2 801

1 835

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

2 457

-1 189

Plus-values de cession réalisées

3 531

1 840

Moins-values de cession réalisées

-414

-1 261

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

3 117

579

Solde des opérations sur titres de placement

5 575

-610

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

 

 

Reprises de dépréciations

 

 

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

 

 

Plus-values de cession réalisées

 

 

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

 

 

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5 575

-610

 

Note 38 Autres produits et charges d'exploitation bancaire

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Produits divers

2 947

1 866

Quote part des opérations faites en commun

 

 

Refacturation et transfert de charges

 

1 829

Reprises de provisions

 

 

Autres produits d'exploitation bancaire

2 947

3 694

Charges diverses

-622

-1 714

Quote part des opérations faites en commun

-25

-7

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations de provisions

-34

 

Autres charges d'exploitation bancaire

-681

-1 721

Total autres produits et charges d'exploitation bancaire

2 267

1 974

 

Note 39 Charges générales d'exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Frais de personnel:

 

 

Salaires et traitements

-63 469

-60 020

Charges sociales

-31 198

-28 929

- Dont cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies

-8 691

-6 691

Intéressement et participation

-12 683

-13 413

Impôts et taxes sur rémunérations

-12 615

-8 573

Total des charges de personnel

-119 966

-110 935

Refacturation et transferts de charges de personnel

6 829

6 964

Frais de personnel nets

-113 137

-103 971

Frais administratifs:

 

 

Impôts et taxes

-10 190

-8 502

Services extérieurs et autres frais administratifs

-61 295

-61 945

Total des charges administratives

-71 485

-70 447

Refacturation et transferts de charges administratives

728

1 355

Frais administratifs nets

-70 756

-69 092

Charges générales d'exploitation

-183 893

-173 063

 

Les Droits individuels à la formation acquis par les salariés présents au 31/12/12 dans la Caisse Régionale s'élèvent à 33 040 heures. Les droits utilisés s'élèvent, eux, à 25 175 heures.

 

39.1. Effectif moyen

 

Effectif par catégorie

(Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité)

 

Catégorie de personnel

31/12/2012

31/12/2011

Cadres

417

417

Non cadres

1 230

1 227

Total

1 647

1 644

Dont :

 

 

France

1 647

1 644

Etranger

 

 

Dont :

 

 

Personnel mis à disposition

44

47

 

39.2 Rémunération des dirigeants

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Rémunération (1) des mandataires sociaux

634

632

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

1 288

1 151

Total rémunération

1 922

1 783

(1) Rémunérations brutes déclarées.

 

Note 40 Coût du risque

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dotations aux provisions et dépréciations

-93 549

-89 256

Dépréciations sur créances douteuses

-64 178

-67 784

Autres provisions et dépréciations

-29 371

-21 472

Reprises des provisions et dépréciations

77 571

62 547

Reprises des dépréciations de créances douteuses (1)

59 742

47 025

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

17 828

15 522

Variation des provisions et dépréciations

-15 978

-26 709

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

-1 336

-894

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

-10 480

-7 754

Décote sur prêts restructurés

-479

 

Récupérations sur créances amorties

2 782

658

Autres pertes

 

 

Coût du risque

-25 491

-34 698

(1) Dont 8 127 milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises.

     Dont 2 252 milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises.

(2) Dont 101 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif.

(3) Dont 496 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises.

(4) Dont 8 127 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises.

 

Note 41 Résultat net sur actifs immobilisés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations (1)

-11 815

-4 272

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-11 815

-4 272

Reprises des dépréciations (1)

7 794

381

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

7 794

381

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-4 021

-3 892

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-4 021

-3 892

Plus-values de cession réalisées

0

212

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

0

212

Moins-values de cession réalisées

-155

-3 000

Sur titres d'investissement

-155

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

-3 000

Solde des plus et moins-values de cession

-155

-2 788

Sur titres d'investissement

-155

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

0

-2 788

Solde en perte ou en bénéfice

-4 176

-6 679

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

323

1 339

Moins-values de cessions

-5

-1 001

Solde en perte ou en bénéfice

318

338

Résultat net sur actifs immobilisés

-3 858

-6 341

(1) 7 036 milliers d'euros liés au transfert des titres Sacam International vers un compte de titres dépréciés.

Il s'agit d'un transfert de comptes comptables, pas d'impact résultat.

Dotation complémentaire sur les titres Sacam International au titre de 2012 : 1 936 milliers d'euros.

 

Note 42 Charges et produits exceptionnels

Aucune charge ni aucun produits exceptionnels n'ont été comptabilisés, tant en 2012 qu'en 2011.

 

Note 43 Impôt sur les bénéfices

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Charge d'impôt courant

49 704

36 671

Charge / produit d'impôt différé

1 485

5 323

Impôt sur les bénéfices

51 189

41 994

 

Intégration fiscale :

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est intégrée fiscalement au sein du groupe Crédit Agricole. A ce titre, CASA a réalloué à la Caisse Régionale 1 223 milliers d'euros au titre de l'intégration fiscale du Groupe Crédit Agricole pour l'exercice 2012.

L'intégration fiscale des filiales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a quant à elle généré un surplus d'impôt sur les sociétés de 352 milliers d'euros.

 

Note 44  Informations relatives aux résultats des activités bancaires

Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d'activité suivants :

- Banque de proximité en France

- Gestion pour compte propre et divers

- Services financiers spécialisés

- Banque de détail à l'étranger

- Gestion d'actifs, assurance et banque privée

- Banque de financement et d'investissement

 

Le métier de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est la banque de proximité.

 

En termes de zone géographique, la Caisse Régionale n'intervient que sur le territoire français.

 

Note 45 Exemption d'établir des comptes consolides

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par une telle exemption.

 

Note 46 Evènements postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l'exploitation

Aucun événement postérieur à la clôture de l'exercice susceptible de remettre en cause la continuité d'exploitation n'est survenu.

 

Note 47 Affectation des résultats

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Résultat Net

87 469

90 249

Affectation à la réserve légale

57 803

59 605

Affectation aux réserves facultatives

19 267

19 868

Affectation à la réserve spéciale Loi Mécénat

5

6

Rémunération des parts sociales

1 051

1 134

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par C.A. S.A.

6 560

6 766

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés des autres souscripteurs

2 783

2 870

 

Affectation du bénéfice de l’exercice 2012 de la Caisse Régionale

 

L’Assemblée Générale, conformément à l’article 36 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2012 de la Caisse Régionale qui s’élève à 87 468 736,95 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d’Administration, de la manière suivante :

- 1 050 830,55 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 2,78 % net du nominal des parts rémunérées ;

- 6 560 087,07 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A., le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001 ;

- 2 782 870,02 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés émis en 2003 et

2006 et détenus par les sociétaires ;

- 4 800,00 € au titre de la réserve spéciale Loi Mécénat prévue à l’article 238 bis AB du Code Général des Impôts ;

- 57 802 611,98 € au titre de la réserve légale, soit les ¾ du solde disponible ;

- 19 267 537,33 € au titre des réserves facultatives, soit le ¼ disponible.

 

Note 48 Implantation dans des états ou territoires non coopératifs

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un état ou un territoire qui n'a pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

 

Note 49 Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

Collège des Commissaires aux Comptes de Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

 

(en milliers d'euros)

Ernst & Young

%

Pricewaterhouse Coopers

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

110

100 %

110

32 %

Missions accessoires

 

 

238

62 %

Sous-Total

110

 

348

 

Autres prestations

 

 

 

 

Juridique, fiscal et social

 

 

 

 

Technologie de l'information

 

 

 

 

Audit interne

 

 

 

 

Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

 

 

 

Sous-Total

 

 

 

 

Total

110

 

348

 

 

IV. — Rapport des Commissaires aux comptes

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012, sur :

 

- Le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- La justification de nos appréciations ;

- Les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi ;

- Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

- Comme indiqué dans les notes 2.1 et 15 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

- Votre caisse régionale détient des titres en portefeuille. La note 2.2 de l'annexe expose les règles et les méthodes comptables relatives à ces titres. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.6 et 2.13 de l'annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Bordeaux et Toulouse, le 28 février 2013

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

V.− Rapport de gestion

Le rapport de gestion est consultable sur le site internet www.lefil.com à la rubrique « qui sommes-nous ? »

 

 

1301336

09/11/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6364
Texte de l'annonce :

1206364

9 novembre 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°135


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

 Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, BP 329, 65003 Tarbes cedex.

776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Code APE : 6419Z.

 

Situation au 30/09/2012

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

56 548

Effets publics et valeurs assimilées

5 207

Créances sur les établissements de crédits

500 157

Opérations internes au Crédit agricole

1 353 198

Créances sur la clientèle

9 921 582

Obligations et autres titres à revenu fixe

268 459

Actions et autres titres à revenu variable

290 046

Participations et autres titres détenus à long terme

571 438

Parts dans les entreprises liées

183 814

Immobilisations corporelles et incorporelles

64 311

Autres actifs

149 256

Comptes de régularisation

119 918

Total de l’actif

13 483 934

    

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 492

Opérations internes au Crédit Agricole

7 170 309

Comptes créditeurs de la clientèle

3 879 007

Dettes représentées par un titre

398 885

Autres passifs

45 540

Comptes de régularisation

274 065

Provisions pour risques et charges

170 121

Dettes subordonnées et titres participatifs

171 059

Fonds pour risques bancaires généraux

129 371

Capitaux propres hors FRBG

1 244 085

Capital souscrit

58 701

Primes d’émission

280 603

Réserves

904 631

Provisions règlementées et subventions d’investissement

150

Total du passif

13 483 934

    

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

1 920 902

Engagements de financements

851 504

Engagements de garantie

1 066 134

Engagements sur titres.

3 264

Engagements reçus

4 150 137

Engagements de financements

1 374 152

Engagements de garantie

2 772 699

Engagements sur titres

3 286

 

1206364

03/08/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5240
Texte de l'annonce :

1205240

3 août 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°93


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE 

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, BP 329, 65003 Tarbes cedex.

776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Code APE : 6419Z. 

Situation au 30 juin 2012.

(En milliers d'euros). 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

54 541

Effets publics et valeurs assimilées

5 165

Créances sur les établissements de crédits

493 280

Opérations internes au Crédit agricole

1 466 356

Créances sur la clientèle

9 857 077

Obligations et autres titres à revenu fixe

261 579

Actions et autres titres à revenu variable

301 433

Participations et autres titres détenus à long terme

567 927

Parts dans les entreprises liées

183 512

Immobilisations corporelles et incorporelles

62 905

Autres actifs

128 793

Comptes de régularisation

120 363

Total de l’actif

13 502 931

 

Passif

Montant

Banques centrales

0

Dettes envers les établissements de crédit

3 352

Opérations internes au Crédit Agricole

7 334 327

Comptes créditeurs de la clientèle

3 726 345

Dettes représentées par un titre

461 662

Autres passifs

46 101

Comptes de régularisation

231 611

Provisions pour risques et charges

163 067

Dettes subordonnées et titres participatifs

163 008

Fonds pour risques bancaires généraux

129 371

Capitaux propres hors FRBG

1 244 087

. Capital souscrit

58 701

. Primes d’émission

280 603

. Réserves

904 631

. Provisions règlementées et subventions d’investissement

152

Total du passif

13 502 931

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

2 014 501

. Engagements de financements

909 380

. Engagements de garantie

1 083 035

. Engagements sur titres

22 086

Engagements reçus

3 805 724

. Engagements de financements

1 070 152

. Engagements de garantie

2 730 660

. Engagements sur titres

4 912

 

 

1205240

23/05/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 3076
Texte de l'annonce :

1203076

23 mai 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°62


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE  

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, bd du Président Kennedy, BP 329, 65003 Tarbes Cedex.

776 983 546 R.C.S. Tarbes. 

Situation au 31 mars 2012

(En milliers d'euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

50 568

Effets publics et valeurs assimilées

5 236

Créances sur les établissements de crédits

395 391

Opérations internes au Crédit agricole

1 212 627

Créances sur la clientèle

9 780 295

Obligations et autres titres à revenu fixe

262 131

Actions et autres titres à revenu variable

304 161

Participations et autres titres détenus à long terme

564 249

Parts dans les entreprises liées

186 062

Immobilisations corporelles et incorporelles

62 269

Autres actifs

138 208

Comptes de régularisation

117 220

Total de l’actif

13 078 417

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 510

Opérations internes au Crédit Agricole

6 925 840

Comptes créditeurs de la clientèle

3 619 187

Dettes représentées par un titre

551 202

Autres passifs

73 727

Comptes de régularisation

222 818

Provisions pour risques et charges

156 511

Dettes subordonnées et titres participatifs

152 162

Fonds pour risques bancaires généraux

129 371

Capitaux propres hors FRBG

1 244 089

. Capital souscrit

58 701

. Primes d’émission

280 603

. Réserves

904 631

. Provisions règlementées et subventions d’investissement

154

Total du passif

13 078 417

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

2 256 961

. Engagements de financements

1 132 326

. Engagements de garantie

1 083 632

. Engagements sur titres

41 003

Engagements reçus

3 844 950

. Engagements de financements

1 135 152

. Engagements de garantie

2 708 795

. Engagements sur titres

1 003

 

 

1203076

02/05/2012 : Publications périodiques (74B)

Société : Crédit Agricole Mutuel Pyrenees Gascogne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 1997
Texte de l'annonce :

1201997

2 mai 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE 

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, bd du Président Kennedy, BP 329, 65003 Tarbes cedex.

776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Code APE : 6419Z.

 

Documents comptables annuels approuvés par l’assemblée générale du 30 mars 2012

 

Partie A. — Comptes consolidés au 31/12/2011

 

Arrêtés par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en date du 27 janvier 2011 et soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale Ordinaire en date du 30 mars 2012.

 

I. — Cadre général

 

Présentation juridique de l’entité

 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital variable

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 RCS TARBES

Code NAF : 6419Z

 

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy - BP 329 – 65003 TARBES CEDEX

 

Organigramme simplifie du Crédit Agricole

 

Un groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,5 millions de sociétaires qui élisent quelques 32.200 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue par les Caisses Régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

 

Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central du Groupe Crédit Agricole, veille, conformément aux dispositions du Code Monétaire et Financier (Art L511-31 et Art L511-32), à la cohésion du réseau du Groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

 

  

 

 

 

(1) A l’exception de la Caisse Régionale de Corse. Le pourcentage de détention exact de chacune est détaillé dans la note 2.2 des états financiers.

 

Relations internes au Crédit Agricole

 

— Mécanismes financiers internes

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

– Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

– Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

– Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25%, puis 33% et, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

– Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts Clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

– Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

– Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France centralise leurs opérations de change.

 

– Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

– Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du Protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

– Garanties Switch

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole SA, en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole.

 

Il permet le transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole SA dans les Caisses régionales, qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole SA. Ce transfert est réalisé vers les Caisses régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole SA sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des CCI/CCA émis par les Caisses régionales. Cette valeur est fixée à l’origine de l’opération.

 

La bonne fin du dispositif est garantie par la mise en place d’un dépôt de garantie versé par les Caisses régionales à Crédit Agricole SA.

 

Ce contrat s’analyse en substance comme un droit complémentaire attaché aux 25% de CCI/CCA détenus par Crédit Agricole SA dans les Caisses régionales, et par conséquent il est lié à l’influence notable que Crédit Agricole SA exerce sur les Caisses régionales.

 

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole SA de la baisse de valeur de mise en équivalence globale des Caisses régionales. En effet, dès lors qu’une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole SA perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole SA, de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction pour une durée d’un an renouvelable. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l’accord préalable de l’ACP.

Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

 

Dans les comptes consolidés, le traitement comptable repose sur l’analyse en substance de la transaction : cela conduit à considérer que l’indemnisation issue de la mise en jeu des garanties et son remboursement lors du retour à meilleure fortune s’analysent comme un partage des résultats dont les impacts sont enregistrés en réserves consolidées au niveau des Caisses régionales et en résultat sur sociétés mises en équivalences dans les comptes consolidés de Crédit Agricole SA, compte tenu de l’influence notable exercée par Crédit Agricole SA . Le dépôt de garantie constitue une créance au coût amorti pour les Caisses régionales et symétriquement une dette au coût amorti pour Crédit Agricole SA. Les rémunérations sont respectivement enregistrées en PNB, à l’exception de la rémunération de la garantie qui est affectée au résultat des sociétés mises en équivalence chez Crédit Agricole SA.

 

— Informations relatives aux parties liées

 

Avec les Caisses Locales. — La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne étant avec les Caisses Locales l’entité consolidante, il n’y a pas de relation avec une société mère, des co-entreprises où elle serait co-entrepreneur, des entreprises associées ou des entités exerçant un contrôle conjoint.

Au 31/12/2011, le montant des comptes courants bloqués des Caisses Locales dans la Caisse Régionale s’élève à 39.359 milliers d’euros.

 

Avec ses filiales. — Les relations financières avec sa filiale Bankoa, qui fait partie du périmètre de consolidation, sont approuvées par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, au titre des conventions réglementées.

Au titre des garanties apportées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur des encours de crédit portés au bilan de sa filiale Bankoa, des provisions pour 403 milliers d’euros ont été enregistrées dans les comptes au 31/12/2011.

 

Bankoa cherche à diversifier ses sources de refinancement : refinancement direct sur le marché interbancaire, refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. via la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et, depuis juillet 2009, possibilité de refinancement direct auprès de la BCE consécutivement à la titrisation partielle du portefeuille crédits de Bankoa. Avec la crise de liquidité et l’assèchement du marché interbancaire qui en a résulté, le refinancement de Bankoa via la Caisse Régionale, approuvé en Conseil d’Administration de cette dernière, a été porté à un montant maximum de 1.100 millions d’euros. L’utilisation de cette ligne atteint 399 millions d’euros au 31/12/2011, contre 365 millions d’euros un an plus tôt. Si l’opération de titrisation a permis de réduire la dépendance de Bankoa aux sources de refinancement amenées par la Caisse Régionale, elle s’est également traduite par la mise en place de garanties supplémentaires accordées, au nom de Bankoa, par la Caisse Régionale. Ces garanties, d’un montant global de 133,4 millions d’euros au 31/12/2011, bénéficient au fonds de titrisation. La titrisation de ces créances ne remet toutefois pas en cause leur présence au bilan de Bankoa.

 

Par ailleurs, dans le cadre de l’activité de sa filiale Bankoa, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne accorde deux autres types de contre-garanties. La première se rapporte aux émissions de SICAV réalisées par Bankoa Gestion. Elles sont rendues nécessaires par la législation espagnole et se montent à 41,6 millions d’euros. L’autre type de garantie est accordé à l’I.C.O. (Instituto de Credito Official) afin de permettre à Bankoa de distribuer des crédits à taux bonifiés. Cette garantie se monte à 8,4 millions d’euros au 31/12/2011.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a maintenu sa politique de diversification dans l’immobilier en acquérant, via sa filiale PG IMMO des fonds de commerce essentiellement dédiés à la gestion immobilière.

La Caisse Régionale soutient financièrement le développement de sa filiale. Ceci l’a amené à verser des sommes en compte courant d’associé lors de l’exercice 2011.soit 1,367 millions d’euros.

 

La filiale PG INVEST, détenue à 100% également par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, possède, depuis 2007, une société de capital risques, détenant des participations dans des sociétés régionales en relation commerciale avec la Caisse Régionale. Les prises de participations se sont poursuivies durant cet exercice. Dans ce domaine, afin de respecter la règlementation des sociétés de capital-risque et afin de couvrir les investissements de 2012, PG INVEST a procédé à une augmentation de capital de sa filiale à hauteur de 2,2 millions d’euros en décembre 2011.

Depuis le début de l’année 2009, l’activité de PG INVEST s’étend également à la conception et au financement de projets dans le domaine du développement durable, et en particulier de l’énergie photovoltaïque, au travers de sa filiale spécialisée CAM Energie créée en mars 2009. Afin de poursuivre les investissements en 2011 dans ce domaine d’activité, PG INVEST a concédé à sa filiale des avances en compte courant, rémunérées, sans que les montants soient cependant significatifs au regard de la taille de la Caisse Régionale.

 

Par ailleurs, La Caisse Régionale est tête de groupe, au sens fiscal, d’une SCI, de la filiale PG INVEST et de la SAS CAM ENERGIE. Ce groupe fiscal est lui-même entré, au cours de l’exercice 2010, dans un régime de groupe fiscal avec Crédit Agricole S.A. En application de cette convention, Crédit Agricole S.A. est l’unique interlocuteur de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne pour le versement des acomptes et du solde de l’IS. En 2011, les acomptes d’IS et la dette d’IS de ce groupe d’intégration fiscale (la Caisse Régionale et les filiales citées ci-dessus) ont été payés à Crédit Agricole S.A. La convention de régime de groupe fiscal est neutre pour la Caisse Régionale qui continuera à constater dans ses comptes une charge d’IS égale à celle qu’elle aurait constatée si elle était demeurée tête de son propre groupe fiscal, à l’exception d’une quote-part de l’économie d’IS constatée par Crédit Agricole S.A. et reversée à la Caisse Régionale sur les dividendes perçus des sociétés membres du groupe fiscal et sur la neutralisation de la quote-part de frais et charges sur les dividendes reçus de SAS RUE LA BOETIE. Pour l’exercice 2011, ce gain fiscal s’élève à 1,5 millions d’euros contre 1,2 millions en 2010.

 

Avec le Groupe Crédit Agricole. — Cf. paragraphe « Relations internes au Crédit Agricole » ci-dessus.

 

Avec les dirigeants de la Caisse Régionale. — Cf. paragraphe 7.7.

 

II. — Etats financiers consolidés

 

Compte de résultat

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Intérêts et produits assimilés

4.1

478 712

434 795

Intérêts et charges assimilées

4.1

-277 078

-251 871

Commissions (produits)

4.2

193 693

194 833

Commissions (charges)

4.2

-25 412

-25 522

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

-4 137

-2 798

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4-6.4

15 861

16 742

Produits des autres activités

4.5

10 454

13 678

Charges des autres activités

4.5

-2 275

-6 812

Produit net bancaire

 

389 818

373 045

Charges générales d'exploitation

4.6-7.1-7.4-7.6

-207 356

-203 362

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-9 078

-10 631

Résultat brut d’exploitation

 

173 384

159 052

Coût du risque

4.8

-38 197

-22 685

Résultat d'exploitation

 

135 187

136 367

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

2.2

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

182

-330

Variations de valeur des écarts d'acquisition

2.5

 

 

Résultat avant impôt

 

135 369

136 037

Impôts sur les bénéfices

4.10

-43 243

-40 150

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

92 126

95 887

Intérêts minoritaires

 

453

463

Résultat net – part du groupe

 

91 673

95 424

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Résultat net part du groupe

 

91 673 

95 424 

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

 

-7 742

-5 818

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

 

-6 807

405

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

126

-449

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe, hors entités mises en équivalence

 

-14 423

-5 862

QP gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

0

0

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe

4.11

-14 423

-5 862

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du groupe

 

77 250

89 562

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part des minoritaires

 

435

23

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

77 685

89 585

 

Bilan :

(En milliers d'euros)

 

Actif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Caisse, banques centrales

6.1

98 655

93 435

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

33 399

41 199

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

1 114

1 051

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4-6.6

938 036

904 549

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1-3.3-6.5-6.6

1 225 676

891 613

Prêts et créances sur la clientèle

3.1-3.3-6.5-6.6

11 154 839

10 567 842

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

16 813

5 837

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.6-6.9

287 689

276 127

Actifs d'impôts courants et différés

6.11

7 362

19 260

Comptes de régularisation et actifs divers

6.12

221 179

171 962

Actifs non courants destinés à être cédés

6.13

 

 

Participation aux bénéfices différée

6.16

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

2.2

 

 

Immeubles de placement

6.14

12 088

11 081

Immobilisations corporelles

6.15

80 240

85 589

Immobilisations incorporelles

6.15

6 281

5 962

Ecarts d'acquisition

2.5

 

 

Total de l'actif

 

14 083 371

13 075 507

 

Passif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Banques centrales

6.1

227 058

209 052

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

17 030

14 208

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

34 158

10 901

Dettes envers les établissements de crédit

3.3-6.8

7 085 197

6 657 383

Dettes envers la clientèle

3.1-3.3-6.8

4 275 789

3 934 589

Dettes représentées par un titre

3.2-3.3-6.10

532 282

419 777

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Passifs d'impôts courants et différés

6.11

32 596

34 590

Comptes de régularisation et passifs divers

6.12

227 732

198 715

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

6.13

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

6.16

 

 

Provisions

6.17

46 070

48 554

Dettes subordonnées

3.2-3.3-6.10

88 008

96 911

Total dettes

 

12 565 920

11 624 680

Capitaux propres

 

1 517 451

1 450 827

Capitaux propres - part du Groupe

 

1 504 804

1 437 984

Capital et réserves liées

 

363 256

361 856

Réserves consolidées

 

1 048 198

964 603

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

1 677

16 101

Résultat de l'exercice

 

91 673

95 424

Intérêts minoritaires

 

12 647

12 843

Total du passif

 

14 083 371

13 075 507

 

Tableau de variation des capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Capital et réserves liées

Capital et Réserves consolidées part du Groupe

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total des capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total des capitaux propres consolidés

 

Capital

Primes et Réserves consolidées liées au capital (1)

Elimination des titres auto-détenus

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2010

80 865

-629

1 245 130

1 325 366

21 963

11 768

1 359 097

13 735

1 372 832

Augmentation de capital

430

 

 

430

 

 

430

 

430

Variation des titres auto détenus

 

587

 

587

 

 

587

 

587

Dividendes versés en 2010

 

 

 

0

 

-11 768

-11 768

-914

-12 682

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

430

587

0

1 017

0

-11 768

-10 751

-914

-11 665

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

0

0

0

-5 862

0

-5 862

-439

-6 301

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence (2)

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Résultat au 31/12/2010

 

 

 

0

 

95 424

95 424

463

95 887

Autres variations

 

 

76

76

 

 

76

 

76

Capitaux propres au 31 décembre 2010

81 295

-42

1 245 206

1 326 459

16 101

95 424

1 437 984

12 845

1 450 829

Affectation du résultat 2010

 

 

83 256

83 256

 

-83 256

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2010

81 295

-42

1 328 462

1 409 715

16 101

12 168

1 437 984

12 845

1 450 829

Augmentation de capital

1 457

 

 

1 457

 

 

1 457

 

1 457

Variation des titres auto détenus

 

-57

 

-57

 

 

-57

 

-57

Dividendes versés en 2011

 

 

 

0

 

-12 168

-12 168

-506

-12 674

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

1 457

-57

0

1 400

0

-12 168

-10 768

-506

-11 274

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

0

0

0

-14 423

0

-14 423

-19

-14 442

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence (2)

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Résultat au 31/12/2011

 

 

 

0

 

91 673

91 673

453

92 126

Autres variations

 

 

338

338

 

 

338

-126

212

Capitaux propres au 31 décembre 2011

82 752

-99

1 328 800

1 411 453

1 678

91 673

1 504 804

12 647

1 517 451

(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle.

(2) Néant

 

Les réserves consolidées sont essentiellement constituées des résultats des exercices antérieurs non distribués, de montants relatifs à la première application des normes IFRS et de retraitements de consolidation.

 

Les montants sortis des capitaux propres par transfert en compte de résultat et relatifs à des couvertures de flux de trésorerie sont positionnés en Produit Net Bancaire.

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placement détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Résultat avant impôts

135 369

139 869

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

9 074

11 290

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

39 997

30 044

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

Résultat net des activités d'investissement

-394

-3 502

Résultat net des activités de financement

4 700

5 011

Autres mouvements

20 807

-29

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

74 184

42 814

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

185 435

511 319

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-401 888

-566 852

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

65 646

-49 362

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-44 221

1 588

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

 

 

Impôts versés

-29 590

-27 569

Diminution/ (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-224 618

-130 876

Total Flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (A)

-15 065

51 807

Flux liés aux participations (1)

-3 042

-5 987

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-5 751

-9 705

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-8 793

-15 692

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

8 759

-12 152

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (3)

-13 603

-16 828

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

-4 844

-28 980

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation/ (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

-28 702

7 135

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

-114 405

-121 540

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

-115 565

-254 163

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

1 160

-132 623

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

-143 107

-114 405

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

-128 345

-115 565

Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

-14 762

1 160

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

-28 702

7 135

* composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus, tel que détaillé en note 6.1 (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)

** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 6.8. (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)

Le Groupe Pyrénées Gascogne ne détient aucun solde de trésorerie important non disponible.

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation.

Ces opérations externes sont décrites dans la note 2.3. Les principales acquisitions ont été réalisées dans le cadre de deux souscriptions (participation à l’augmentation de capital de Grand Sud-Ouest Capital et entrée au capital de SACAM FIA NET EUROPE) pour un total de 2.048 milliers d’euros.

A noter toutefois l'augmentation de capital de la SAS Rue la Boétie d'un montant de 15.840 milliers d'euros, par capitalisation d'avances, donc sans impact en trésorerie.

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale à ses actionnaires, à hauteur de 11,5 millions d’euros pour l’année

(3) Au cours de l’année 2011, le flux de trésorerie lié aux activités de financement résulte de remboursements de TSR à hauteur de 8,6 millions d’euro et des charges d’intérêts à hauteur de 4 millions d’euros.

 

III. — Notes annexes aux états financiers consolidés

 

1. Principes et méthodes applicables dans le groupe, jugements et estimations utilisés

 

1.1. Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2011 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission Européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2011.

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union Européenne au 31 décembre 2011 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2011. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union Européenne

Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du

Amendement de la norme IAS 32, relatif au classement des émissions de droits de souscription d’actions. 

23 décembre 2009

(UE n° 1293/2009)

1er janvier 2011

Amendement des normes IFRS 1R, relatif à des exemptions de fournir des informations comparatives sur les instruments financiers pour les premiers adoptants.

30 juin 2010

(UE n° 574/2010)

1er janvier 2011

Amendement de la norme IAS 24, relatif à l'information au titre des parties liées sous forme d'organisme d'Etat. 

19 juillet 2010

(UE 632/2010)

1er janvier 2011

Amendement de l’interprétation IFRIC 14, relatif à la reconnaissance des actifs de régimes à prestations définies. 

19 juillet 2010

(UE 633/2010)

1er janvier 2011

Interprétation d’IFRIC 19, relative à l’extinction de passifs financiers avec des instruments de capitaux propres.

23 juillet 2010

(UE n° 662/2010)

1er janvier 2011

Amendements portant améliorations annuelles (2008-2010) modifiant les normes et interprétations suivantes : IFRS 1, IFRS 3R, IFRS 7, IAS 1, IAS 27, IAS 34, IFRIC13

18 février 2011

UE n° 149/2011

1er janvier 2011

 

L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union Européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Amendement d’IFRS 7 sur les transferts d’actifs financiers

22 novembre 2011

(UE n°1205/2011)

1er janvier 2012

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’attend pas d’effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette.

 

Enfin, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2011.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2009-R-04 du 2 juillet 2009.

 

1.3 Principes et méthodes comptables

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

 

- les activités des marchés nationaux et internationaux,

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change,

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays,

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

- les instruments financiers des activités de marché évalués à la juste valeur,

- les participations non consolidées,

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs,

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à échéance,

- les dépréciations des créances irrécouvrables,

- les provisions,

- les dépréciations des écarts d’acquisition

- les actifs d’impôts différés.

- la valorisation des entités mises en équivalence

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Les instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission Européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

– Titres à l’actif

Classification des titres à l’actif. — Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres, définis par la norme IAS 39 :

 

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option,

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance,

- prêts et créances,

- actifs financiers disponibles à la vente,

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option.

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que l’entreprise a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

 

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat,

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Prêts et créances

La catégorie « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres du portefeuille « prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

 

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres ».

 

Dépréciation des titres. — Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

 

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme.

Au-delà de ces critères, elle constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50% ou observée pendant plus de 3 ans.

 

Les titres non cotés SAS Rue la Boétie, classés en AFS ont une « nature particulière » ils sont essentiels à la structure mutualiste du groupe. Leur détention permet d’assurer la stabilité et la cohésion au sein des différentes entités du Groupe. Compte tenu du contexte de crise financière et de la volatilité des marchés constatée ces dernières années, le calibrage de la durée d'observation pour ces titres stratégiques doit être modifié dans la mesure où la période de 3 ans ne permet plus – dans ce contexte - d’appréhender les caractéristiques spécifiques de ces titres, qui, par ailleurs, ne peuvent être librement cédés par les Caisses régionales sur le marché. Ainsi, une indication objective de baisse prolongée est dorénavant constatée lorsque la situation de moins-value latente de ces titres au regard de leur valeur comptable s’étend sur une période de plus de 10 ans (qui correspond mieux à la nature de ces titres particuliers).

 

Les titres de la SAS Rue de la Boétie ne sont pas dépréciés dans les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

 

La constatation de cette dépréciation se fait :

 

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

 

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure du cours des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

Date d’enregistrement des titres. — La Caisse Régionale enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

– Reclassements d’actifs financiers

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est autorisé d’opérer les reclassements suivants :

 

- des catégories « actifs financiers détenus à des fins de transaction » et « actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « actifs financiers détenus à des fins de transaction » vers les catégories « actifs financiers disponibles à la vente » ou « actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance », si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti selon le cas, de l’actif financier reclassé.

 

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 9.

 

– Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie « Prêts et créances ». Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Créances dépréciées. — Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

On distingue ainsi :

 

- les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes,

- les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. Cela concerne notamment les créances en souffrance.

 

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

Créances dépréciées sur base individuelle

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de location-financement immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Le classement pour une contrepartie donnée d’encours en encours dépréciés entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

 

Dans le cas d’une créance restructurée maintenue en créance dépréciée, la décote ne fait pas l’objet d’une comptabilisation séparée et est comptabilisée par le biais de la dépréciation.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés.

 

Dans le cas de créances restructurées pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie, tout en reclassant l’encours en créances saines, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote.

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est enregistrée en coût du risque.

 

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt,

- la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

Toutefois, par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, le montant des crédits restructurés n’étant pas significatif, aucune décote n’a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts.

 

Créances dépréciées sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives telles que dépréciations sur encours en souffrance, calculées à partir de modèles Bâle II et les dépréciations sectorielles.

 

Dans le cadre de Bâle II, la Direction des risques de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues d’un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la Direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l’extension au-delà d’un an de l’horizon de pertes attendues, ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.

 

Pour sa part, Bankoa calcule et comptabilise à l’actif de son bilan une provision collective, prenant en compte des historiques de défaillances ainsi que des éléments connus au moment du calcul, le cas échéant. Cette provision est calculée conformément aux directives établies par la Banque d’Espagne.

 

Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20). — Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du Groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

– Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

Titres au passif - Distinction dettes – capitaux propres

Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

 

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier,

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

– Produits de la collecte

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle » malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le Groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses Régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.17.

 

– Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en compte de résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

La comptabilité de couverture. — La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

 

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert,

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert,

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le Groupe Crédit Agricole privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

 

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture,

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

 

- couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres AFS, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture d'investissement net à l'étranger : les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

Dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

 

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat,

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé,

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

– Détermination de la juste valeur des instruments financiers

Les justes valeurs des instruments financiers sont déterminées conformément aux dispositions d’IAS 39 et sont présentées selon la hiérarchie définie par IFRS 7.

 

Le Groupe applique par ailleurs la recommandation en matière de valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur publiée par l'AMF, le CNC et l'ACAM le 15 octobre 2008.

 

Lorsque la méthode de valorisation d’un instrument financier est la juste valeur, la norme IAS 39 considère que la meilleure indication pour déterminer celle-ci est l’existence de cotations publiées sur un marché actif.

 

IAS 39 précise qu’en l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des prix cotés (non ajustés) sur un marché actif.

 

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur un marché actif. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotés sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

 

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (telle que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables,

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

 

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif, repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

 

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

 

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

 

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.

 

Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Il s’agit principalement de titres de participation de sociétés non cotées sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile.

 

– Gains ou pertes nets sur instruments financiers

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,

- les pertes de valeur des titres à revenu variable,

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé,

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

– Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si elle a un droit juridiquement exécutoire à tout moment de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

– Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

 

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

– Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

 

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

— Provisions (IAS 37 et 19)

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, La Caisse Régionale a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels,

- les avantages au personnel,

- les risques d’exécution des engagements par signature,

- les litiges et garanties de passif,

- les risques fiscaux,

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures,

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période,

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

 

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction,

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies au point 6.17.

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice,

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice),

- les indemnités de fin de contrat de travail,

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

– Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi, les indemnités de fin de contrats et avantages sur capitaux propres, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés de plus de douze mois.

 

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestation définie.

 

– Avantages postérieurs à l’emploi

Engagements en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies. — La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).

 

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

 

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

La Caisse Régionale n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute depuis le 01/01/2010 la totalité des écarts actuariels constatés en gains et partes comptabilisés directement en capitaux propres et non plus en résultat.

 

Le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’Adicam.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies. — Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

 

- la comptabilisation initiale du goodwill,

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

En France, les plus-values latentes sur titres, lorsqu’ elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel réellement supportée par l’entité au titre de ces plus ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

 

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 10% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres,

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

 

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

Le Groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le Groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros OEuvre

33 ans (logements de fonction)

25 ans (immeubles commerciaux)

Second OEuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans (dégressif)

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans (dégressif)

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires et non monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du Groupe Crédit Agricole. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés pour les actifs monétaires en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres,

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

 

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction,

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat,

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

 

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif,

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

b) Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

 

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable.

 

Les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus,

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier,

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

 

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

1.4 Principes et méthodes de comptabilisation (IAS 27, 28 et 31)

 

— Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale dispose d’un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

 

– Consolidation des Caisses Régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le Groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et Financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existe, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du Groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politiques et commerciales communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation françaises, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle, appelée entité consolidante, et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette entité consolidante (maison-mère conventionnelle) étant définie, le Groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

L'entité consolidante (maison-mère conventionnelle) est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

– Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

 

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

 

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

– Consolidation des entités ad hoc

La consolidation des entités ad hoc (structures créées pour gérer une opération ou un groupe d’opérations similaires) et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif, a été précisée par le SIC 12.

En application de ce texte, une entité ad hoc est consolidée lorsqu’elle est en substance contrôlée par la Caisse Régionale, même en l’absence de lien capitalistique. Cela concerne en particulier les OPCVM dédiés.

 

La détermination du contrôle s’apprécie notamment au regard des circonstances suivantes :

 

- les activités de l’entité ad hoc sont menées pour le compte de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne selon ses besoins opérationnels spécifiques, de façon à ce que la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne obtienne des avantages de l’activité de l’entité ad hoc ;

 

- la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a les pouvoirs de décision pour obtenir la majorité des avantages des activités de l’entité ad hoc ou, en mettant en place un mécanisme « de pilotage automatique », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a délégué ses pouvoirs de décision ;

 

- la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a le droit d’obtenir la majorité des avantages de l’entité ad hoc et par conséquent peut être exposée aux risques liés aux activités de l’entité ad hoc ; ou,

 

- la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne conserve la majorité des risques résiduels ou inhérents à la propriété relatifs à l’entité ad hoc ou à ses actifs afin d’obtenir des avantages de ses activités.

 

– Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28  1 et IAS 31  1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

 

- l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale,

- l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale,

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidé.

 

Les intérêts minoritaires correspondent aux participations ne donnant pas le contrôle telles que définies par la norme IAS 27 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

 

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte désormais de l’évolution du goodwill.

 

— Retraitements et éliminations

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

 

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

2. Périmètre de consolidation

 

2.1 Principales opérations externes réalisées au cours de l’exercice

 

Dans un souci d'optimisation de la gestion des excédents de fonds propres de la Caisse Régionale, un fond dédié géré par LYXOR et nommé PYRENEES GASCOGNE ALTITUDE a été créé en août 2011.

Ce fond est entré dans le périmètre de consolidation du Groupe Pyrénées Gascogne en 2011.

 

Dénomination

% détenu

Méthode de consolidation

Objet

CAISSES LOCALES & CAISSE REGIONALE

Non applicable

Non applicable

Etablissement de crédit

BANKOA S.A.

94,56%

Intégration globale

Etablissement de crédit

MERCAGENTES

82,40%

Intégration globale

Société de bourse

PG IMMO

100,00%

Intégration globale

Réseau d'agences immobilières

PG GESTION

99,99%

Intégration globale

fond dédié

PG ALTITUDE

99,99%

Intégration globale

fond dédié

 

2.2 Détail du périmètre de consolidation

 

Filiales traditionnelles :

 

Périmètre de consolidation

Implantation

Méthode de consolidation

% de contrôle

% d'intérêt

 

 

 

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

BANKOA S.A.

ESPAGNE

intégration globale

94,74%

94,64%

94,74%

94,64%

MERCAGENTES

ESPAGNE

intégration globale

82,40%

82,40%

82,40%

82,40%

PG IMMO

FRANCE

intégration globale

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

PG GESTION

FRANCE

intégration globale

99,99%

99,99%

99,99%

99,99%

PG ALTITUDE

FRANCE

intégration globale

99,99%

0,00%

99,99%

0,00%

 

Liste des 64 caisses locales :

 

Désignation

président

Localité

2 GAVES

ENOUS Richard

SALIES DE BEARN

AIGNAN

VILLENEUVE William

AIGNAN

ANGLET

LAMBERT Jean Michel

ANGLET MAIRIE

ARGELES GAZOST

GERBET Pierre

ARGELES GAZOST

ARTHEZ

LARQUIER Dominique

ARTHEZ DE BEARN

ARTIX

CAMET Monique

ARTIX

ARZACQ

DUPLANTIER Pierre

ARZACQ

AUCH

BAYLAC Michel

AUCH

BAGNERES DE BIGORRE

COLOMES Chantal

BAGNERES DE BIGORRE

BAYONNE BAS ADOUR

SAUSSIE Victor

BAYONNE THIERS

BIARRITZ

GUILHOU Marie Thérèse

BIARRITZ CLEMENCEAU

BIDACHE

SAINT MARTIN Jean

BIDACHE

CADER

ESPONDA Germain

SERRES CASTET

CASTELNAU MAGNOAC

DOSSAT Christian

CASTELNAU MAGNOAC

COLOGNE

CETTOLO Gérard

COLOGNE

CONDOM

LARREY Jean Marc

CONDOM

COTEAUX DE L ARROS

LARRE Michel

TOURNAY

DES BASTIDES AL'ARROS

PUCH NEDELLEC Jasmine

MIRANDE

ERROBI

BORT Jean Jacques

ESPELETTE

ESTANG

REQUIER Luc

ESTANG

FLEURANCE

SAINT MARTIN Simon

FLEURANCE

GARAZI-BAIGORRI

TAMBOURIN Jean François

ST JEAN PIED DE PORT

GARLIN

BOURGUINAT Pascal

GARLIN

GIMONT

LAVA Pierre

GIMONT

HASPARREN

BIDEGORRY Jean Michel

HASPARREN

HAUT BEARN

CAZAUX Jean François

OLORON OUSTALOT

ISLE JOURDAIN

MONTAGNER Eric

ISLE JOURDAIN

JEGUN

GARDERE Pierre

JEGUN

Désignation

président

Localité

L'ARMAGNAC

CARRE Michel

EAUZE

L ASTARAC

MEAU Francis

MASSEUBE

LA NESTE

FERRAN Jean Pierre

LANNEMEZAN

LA SOULE

HASTOY Albert

MAULEON

LECTOURE

CANDELON Jean Pierre

LECTOURE

LEMBEYE

IRATZOQUY Jean Christophe

LEMBEYE

LOURDES& SAINT PE

TARBES Daniel

LOURDES CENTRE

LUZ SAINT SAUVEUR

SOUBERBIELLE Bernard

LUZ SAINT SAUVEUR

MARCIAC

MARCHESIN Patrick

MARCIAC

MAUVEZIN

BAUBESTE Claude

MAUVEZIN

MIRADOUX

AEBERHARD Simone

MIRADOUX

MONEIN

NOUSTY Marie Josée

MONEIN

MONTREAL

PLANTE Thierry

MONTREAL

MORLAAS

LANGLES Marie-Thérèse

MORLAAS

NAVARRENX

LASARROQUES Monique

NAVARRENX

NAY

TROUILLET Joseph

NAY

NOGARO

SEMPE Jean Paul

NOGARO

NORD BIGORRE

COSSOU Michel

VIC BIGORRE

ORTHEZ

DUPUY Olivier

ORTHEZ

OUSSE MONTANERES

LABEROU Jacqueline

PONTACQ

PAU GAVE

ROMEIRO Alvaro

LESCAR

PAU PIEMONT

SARRADE Dominique

PAU LASSENCE

PAU PONT LONG

WIBRATTE François

PAU CARNOT

PLAISANCE

PAGES Jean

PLAISANCE

RISCLE

PARGADE Gérard

RISCLE

SAINT CLAR

DOMEJEAN Maryline

SAINT CLAR

SAUVETERRE

DUFAU Jean Claude

SAUVETERRE DE BEARN

SAVE ET GIMONE

SERIN Jacques

LOMBEZ

SEVIGNACQ

JOUANJUS Armand

SEVIGNACQ

ST JEAN DE LUZ

BILLAC Marie Pierre

ST JEAN DE LUZ

ST PALAIS

CURUTCHAGUE Jean Marie

ST PALAIS

TARBES LA PLAINE

RICAUD Michel

TARBES MARCADIEU

TRIE SUR BAISE

SORBET Jean Louis

TRIE SUR BAISE

TROIS VALLEES

BALLERINI Francis

VALENCE SUR BAISE

VALLEE D'OSSAU

BONNEMASON Bernard

ARUDY

VIC FEZENSAC

DALLA BARBA Marie Martine

VIC FEZENSAC

 

2.3 Participations non consolidées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur au bilan

% détenu

Valeur au bilan

% détenu

Titres détenus par la Caisse Régionale

 

 

 

 

GIE ATTICA

 

 

20

1,24%

MERCAGESTION

 

 

490

51,00%

RADIAN

111

3,81%

108

3,81%

CREDIT AGRICOLE TITRES

860

1,30%

860

1,30%

SACAM PARTICIPATIONS

2 110

2,61%

1 954

2,61%

SAS SACAM DEVELOPPEMENT

20 072

2,64%

22 847

2,64%

SACAM PROGICA

232

2,43%

231

2,43%

SACAM FIA NET EUROPE

1 030

2,11%

 

 

SAS MIROMESNIL

4

2,62%

4

2,62%

SAS SEGUR

4

2,62%

4

2,62%

SNC COURCELLES

3

2,61%

4

2,61%

GRAND SUD-OUEST CAPITAL

6 838

11,76%

5 465

12,10%

SACAM INTERNATIONAL

16 576

2,62%

20 779

2,62%

MIDI-PYRENEES CROISSANCE

34

0,39%

34

0,39%

SACAM MACHINISME

74

2,39%

73

2,39%

SACAM AVENIR

2 045

2,31%

1 587

1,79%

SAS RUE LA BOETIE

455 564

2,72%

440 039

2,72%

CEDICAM

186

1,31%

187

1,31%

SACAM ASSURANCE CAUTION

511

2,02%

424

2,02%

SCI CAM

1 670

2,66%

1 614

2,66%

SCI SUD II

78

6,45%

72

6,45%

SCI BOUSCASSE

8

1,78%

7

1,75%

CTCAM

645

1,43%

644

1,43%

SACAM SQUARE HABITAT

72

6,58%

55

6,58%

CREDIT AGRICOLE ASSURANCES GESTION INFORMATIQUE ET

152

1,03%

154

1,03%

MONAGENCECA.COM

10

50,00%

10

50,00%

PRESTO BAIL (SNC)

1

95,00%

1

95,00%

DIODE INVEST

275

20,00%

 

 

DIODE IMMO

10

25,00%

 

 

SCI DUPLAA

1 557

99,00%

1 526

99,00%

SCI ACTIPOLE NORD

626

99,00%

638

99,00%

SCI PORTIMSERVIEZ

381

99,00%

405

99,00%

SACAM FIRECA

549

2,36%

551

2,36%

SACAM SANTEFFI

84

2,25%

101

2,25%

SACAM PLEINCHAMP

110

2,16%

103

2,16%

PG INVEST

0

100,00%

0

100,00%

SARL PORTIMMO

242

99,99%

242

99,99%

SQUARE ACHAT

31

9,09%

11

11,76%

CA INNOVE

53

2,44%

122

2,44%

Titres détenus par BANKOA

 

 

 

 

BANKOA GESTION

1 915

100,00%

1 915

100,00%

BANKOA SDAD PROMOCION EMPRESAS

3 006

100,00%

3 006

100,00%

BIG INVESTMENT

 

 

 

 

LUZARO

361

7,06%

361

7,06%

TALDE CAPITAL

439

0,83%

440

0,83%

Titres détenus par MERCAGENTES

 

 

 

 

CA MERCAGESTION

370

37,50%

241

37,50%

Titres détenus par PG IMMO

 

 

 

 

AGENCE ADOUR PYRENEES

5 640

100,00%

5 640

100,00%

COUTURE - GRAMONT

1 204

100,00%

1 204

100,00%

ARBEL IMMOBILIER

1 255

100,00%

1 255

100,00%

FOCH GERANCE

216

100,00%

216

100,00%

IMMOLOGIS

389

100,00%

340

100,00%

FNAIM

0

N/C

4

N/C

Valeur au bilan des titres de participation non consolidés

527 603

 

515 988

 

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

3.1 Risque de crédit

 

La gestion du risque bancaire au sein de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est assurée par la Direction des Risques et du Contrôle Permanent qui est rattachée au Directeur Général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

 

Exposition maximale au risque de crédit

 

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

La Caisse régionale présente à la garantie de FONCARIS (Fonds de garantie interne du Groupe Crédit Agricole, établissement de crédit, filiale à 100% de Crédit Agricole S.A.) tous les risques qu’elle prend sur un emprunteur donné dès lors que leur montant global atteint un seuil d’éligibilité contractualisé pour une période de 3 ans (hors Collectivités Publiques, opérations de Promotion Immobilière et opérations strictement patrimoniales).

 

Après examen du dossier au sein d'un comité ad hoc, FONCARIS peut décider de garantir la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, en règle générale à hauteur de 50%. En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée, dans la limite du taux de couverture, sur la perte résiduelle après épuisement des procédures de recouvrement et mise en jeu de toutes les sûretés.

 

Au 31 décembre 2011, les encours de financement couverts par Foncaris s’élèvent à 45,7 M€ millions d’euros.

 

L’exposition maximum au risque de crédit correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

33 399

41 199

Instruments dérivés de couverture

1 114

1 051

Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable)

321 849

294 298

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

72 003

58 351

Prêts et créances sur la clientèle

11 154 839

10 567 842

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

287 689

276 127

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

11 870 893

11 238 868

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

1 313 080

1 441 113

Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes)

558 049

452 266

Provisions - Engagements par signature

-13 817

-13 141

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

1 857 312

1 880 238

Total exposition nette

13 728 205

13 119 106

 

Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s’élèvent à :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

1 153 673

833 262

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

150 000

 

Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes)

435 223

27 792

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administrations centrales

2 014

 

 

 

2 014

Banques centrales

 

 

 

 

0

Etablissements de crédit

71 998

 

 

 

71 998

Institutions non établissements de crédit

1 541 318

42 753

832

406

1 540 080

Grandes entreprises

2 888 267

129 230

67 164

24 590

2 796 513

Clientèle de détail

6 982 558

178 443

112 593

53 728

6 816 237

Total *

11 486 155

350 426

180 589

78 724

11 226 842

Valeurs au bilan

 

 

 

 

11 226 842

* Dont encours clientèle sains restructurés non dépréciés pour 10.735 milliers d'euros au 31/12/11, contre 13.353 milliers d'euros au 31/12/10.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administrations centrales

2 189

 

 

 

2 189

Banques centrales

 

 

 

 

0

Etablissements de crédit

58 289

 

 

 

58 289

Institutions non établissements de crédit

1 268 813

794

557

907

1 267 349

Grandes entreprises

2 851 251

169 552

55 342

22 353

2 773 556

Clientèle de détail

6 595 239

121 399

67 245

49 188

6 478 806

Total *

10 775 781

291 745

123 144

72 448

10 580 189

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

46 004

Valeurs au bilan

 

 

 

 

10 626 193

* Dont encours clientèle sains restructurés non dépréciés pour 13.353 milliers d'euros au 31/12/10, contre 10.941 milliers d'euros au 31/12/09.

 

Engagements donnes en faveur de la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

 

 

Institutions non établissements de crédit

175 707

169 886

Grandes entreprises

702 375

765 425

Clientèle de détail

434 998

505 802

Total

1 313 080

1 441 113

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

30

30

Etablissements de crédit

 

 

Institutions non établissements de crédit

9 541

7 417

Grandes entreprises

482 722

360 394

Clientèle de détail

97 610

99 422

Total

589 903

467 263

 

Dettes sur les établissements de crédit et la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Administrations centrales

157

189

Institutions non établissements de crédit

126 456

95 751

Grandes entreprises

1 224 094

2 680 328

Clientèle de détail

2 925 082

1 142 944

Total (1)

4 275 789

3 919 212

Dettes rattachées

 

15 377

Valeur au bilan

4 275 789

3 934 589

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les dettes rattachées

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au crédit agricole) :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

9 832 593

299 985

166 623

78 724

9 587 246

Autres pays de l'UE

1 627 148

50 240

13 858

 

1 613 290

Autres pays d'Europe

8 122

 

 

 

8 122

Amérique du Nord

7 854

111

47

 

7 807

Amériques Centrale et du Sud

1 156

33

11

 

1 145

Afrique et Moyen Orient

6 631

57

50

 

6 581

Asie et Océanie (hors Japon)

2 651

 

 

 

2 651

Japon

 

 

 

 

0

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total * (1)

11 486 155

350 426

180 589

78 724

11 226 842

Valeurs au bilan

 

 

 

 

11 226 842

* Dont encours clientèle sains restructurés non dépréciés pour 10.735 milliers d'euros au 31/12/11, contre 13.353 milliers d'euros au 31/12/10.

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les créances rattachées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

9 137 275

252 015

110 443

55 072

8 971 760

Autres pays de l'UE

1 616 042

39 394

12 464

17 356

1 586 222

Autres pays d'Europe

1 730

 

 

 

1 730

Amérique du Nord

9 896

121

48

8

9 840

Amériques Centrale et du Sud

1 579

28

10

12

1 557

Afrique et Moyen Orient

7 233

187

179

 

7 054

Asie et Océanie (hors Japon)

1 945

 

 

 

1 945

Japon

81

 

 

 

81

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total *

10 775 781

291 745

123 144

72 448

10 580 189

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

46 004

Valeurs au bilan

 

 

 

 

10 626 193

* Dont encours clientèle sains restructurés non dépréciés pour 13.353 milliers d'euros au 31/12/10, contre 10.941 milliers d'euros au 31/12/09.

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

1 061 883

1 197 735

Autres pays de l'UE

250 847

243 152

Autres pays d'Europe

49

31

Amérique du Nord

26

27

Amériques Centrale et du Sud

127

15

Afrique et Moyen Orient

116

129

Asie et Océanie (hors Japon)

30

22

Japon

2

2

Total

1 313 080

1 441 113

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

317 235

341 977

Autres pays de l'UE

272 663

125 281

Autres pays d'Europe

 

 

Amérique du Nord

5

5

Amériques Centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

 

 

Total

589 903

467 263

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

France (y compris DOM-TOM)

3 969 885

3 065 258

Autres pays de l'UE

284 174

835 767

Autres pays d'Europe

3 795

2 467

Amérique du Nord

5 978

5 682

Amériques Centrale et du Sud

6 072

5 469

Afrique et Moyen Orient

3 920

2 922

Asie et Océanie (hors Japon)

1 524

1 185

Japon

441

462

Organismes supra-nationaux

 

 

Total

4 275 789

3 919 212

Dettes rattachées

 

15 377

Valeur au bilan

4 275 789

3 934 589

 

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2011

 

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

 

≤ 90 jours

> 90 jours ≤ 180jours

> 180 jours ≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

 

 

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

4 134

-6 162

Instruments de dette

0

0

0

0

0

0

0

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

198 834

7 023

2 285

0

208 142

169 837

-259 313

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

8

 

 

 

8

 

 

Institutions non établissements de crédit

64 905

729

1 971

 

67 605

41 921

-1 238

Grandes entreprises

84 728

2 024

96

 

86 848

62 066

-91 754

Clientèle de détail

49 193

4 270

218

 

53 681

65 850

-166 321

Total

198 834

7 023

2 285

0

208 142

173 971

-265 475

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2010

 

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

 

≤ 90 jours

> 90 jours ≤ 180jours

> 180 jours ≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

 

 

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

4 414

-5 722

Instruments de dette

0

0

0

0

0

0

0

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

123 172

5 800

2 926

0

131 898

168 797

-236 051

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

30 397

87

 

 

30 484

237

-1 470

Grandes entreprises

27 707

1 556

1 346

 

30 609

114 406

-83 994

Clientèle de détail

65 068

4 157

1 580

 

70 805

54 154

-150 587

Total

123 172

5 800

2 926

0

131 898

173 211

-241 773

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur instruments financiers à terme - risques de contrepartie :

 

Le risque de contrepartie sur instruments dérivés est établi à partir de la valeur de marché et du risque de crédit potentiel, calculé et pondéré selon les normes prudentielles.

Pour information, les effets des accords de compensation et de collatérisation, qui réduisent ce risque, sont également présentés.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Total risque de contrepartie

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Total risque de

contrepartie

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

0

 

 

0

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

1 510

4 159

5 669

1 171

3 302

4 473

Risques sur les autres contreparties

6 899

1 731

8 630

5 355

1 119

6 474

Total

8 409

5 890

14 299

6 526

4 421

10 947

Risques sur contrats de :

 

 

0

 

 

0

- taux d'intérêt, change et matières premières

7 665

3 915

11 580

5 355

2 296

7 651

- dérivés actions et sur indices

744

1 975

2 719

1 171

2 125

3 296

- dérivés de crédit

 

 

0

 

 

0

Total

8 409

5 890

14 299

6 526

4 421

10 947

Incidence des accords de compensation et de collatérisation

0

0

0

0

0

0

Total après effets des accords de compensation et de collatérisation

8 409

5 890

14 299

6 526

4 421

10 947

* calculé selon les normes prudentielles Bâle II

Les contrats conclus entre membres du réseau sont exclus car ils ne présentent pas de risques.

 

3.2. Risques de marché

 

Cf. Rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques

 

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment :

- les taux d’intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt,

- les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise,

- les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

Opérations sur instruments financiers à terme - analyse par durée résiduelle

 

La ventilation des valeurs de marché sur les instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

 

Instruments dérivés de couverture - juste valeur actif

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

1 015

99

1 114

1 051

. Futures

 

 

 

 

 

 

0

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

0

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

1 015

99

1 114

1 051

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

0

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

0

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

0

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

0

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

0

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

0

 

Sous total

0

0

0

0

1 015

99

1 114

1 051

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

0

1 015

99

1 114

1 051

 

Instruments dérivés de couverture - juste valeur passif

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

1 235

17 813

15 110

34 158

10 901

. Futures

 

 

 

 

 

 

0

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

0

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

1 235

17 813

15 110

34 158

10 901

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

0

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

0

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

0

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

0

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

0

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

0

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

0

 

Sous total

0

0

0

1 235

17 813

15 110

34 158

10 901

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

1 235

17 813

15 110

34 158

10 901

 

Instruments dérivés de transaction - juste valeur actif

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

64

1 978

5 442

7 483

6 725

. Futures

 

 

 

 

 

 

0

 

. FRA

 

 

 

4

 

 

4

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

60

1 978

5 409

7 446

6 649

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

0

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

33

33

76

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

0

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

0

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

0

 

Autres instruments :

0

0

0

714

30

0

744

1 171

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

714

30

 

744

1 171

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

0

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

0

 

Sous total

0

0

0

778

2 008

5 442

8 227

7 896

. Opérations de change à terme

 

 

 

296

 

 

296

131

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

1 074

2 008

5 442

8 523

8 027

 

Instruments dérivés de transaction - juste valeur passif

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

165

2 784

13 016

15 965

12 915

. Futures

 

 

 

 

 

 

0

 

. FRA

 

 

 

4

 

 

4

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

161

2 784

12 983

15 928

12 839

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

0

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

33

33

76

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

0

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

1

0

0

1

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

0

 

. Options de change

 

 

 

1

 

 

1

 

Autres instruments :

0

0

0

714

30

0

744

1 171

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

714

30

 

744

1 171

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

0

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

0

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

0

 

Sous total

0

0

0

880

2 814

13 016

16 710

14 086

. Opérations de change à terme

 

 

 

320

 

 

320

122

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

1 200

2 814

13 016

17 030

14 208

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

1 767 949

1 617 700

. Futures

 

 

. FRA

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

1 762 905

1 612 400

. Options de taux

 

 

. Caps-floors-collars

5 044

5 300

. Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

4 248

0

. Opérations fermes de change

 

 

. Options de change

4 248

 

Autres instruments :

54 966

89 625

. Dérivés sur actions & indices boursiers

54 966

57 538

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

. Autres

 

32 087

Sous total

1 827 163

1 707 325

. Opérations de change à terme

20 177

22 160

Total

1 847 340

1 729 485

 

Risque de taux :

 

Concernant le risque de taux, l’objectif est de minimiser les gaps statiques en conservant, éventuellement, un léger biais fonction des anticipations d'évolution des taux d'intérêt. Ainsi, une exposition favorable à la baisse des taux sur l'horizon 0-2 ans a été maintenue durant l'année 2011. Ces gaps ont toutefois été considérablement réduits par recours à des swaps de macro-couverture dont le nominal est passé de 1.115 millions d’euros au 31/12/2010 à 976,5 millions d’euros un an plus tard.

Cette sensibilité du Produit Net Bancaire aux variations de taux d'intérêt est gérée en référence aux limites conseillées par Crédit Agricole S.A.

 

Risque de change :

 

Cf. Rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques

 

Contribution des différentes devises au bilan consolide :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

14 026 401

14 026 982

13 014 458

13 016 779

JPY

15

13

418

404

USD

41 383

40 840

46 417

44 166

Autres devises

15 339

15 314

20

19

Autres devises de l'UE

233

222

14 194

14 139

Total bilan

14 083 371

14 083 371

13 075 507

13 075 507

 

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d’émission

 

(en milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

EUR

0

87 928

80

0

96 831

80

Autres devises de l’UE

0

0

0

0

0

0

USD

0

0

0

0

0

0

JPY

0

0

0

0

0

0

Autres devises

0

0

0

0

0

0

Total

0

87 928

80

0

96 831

80

 

Risque de prix :

 

Cf. Rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques

 

3.3. Risque de liquidité et de financement

 

Cf. Rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

 

Prêts et créances envers les établissements de crédit et la clientèle par durée restant à courir :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

328 951

199 690

503 627

193 408

1 225 676

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

890 794

1 063 974

3 651 023

5 808 361

11 414 152

Total (1)

1 219 745

1 263 664

4 154 650

6 001 769

12 639 828

Dépréciations

 

 

 

 

-259 313

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

12 380 515

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les créances rattachées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

182 682

70 546

543 430

81 485

878 143

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

699 750

1 050 644

3 473 242

5 493 856

10 717 492

Total

882 432

1 121 190

4 016 672

5 575 341

11 595 635

Créances rattachées

 

 

 

 

99 871

Dépréciations

 

 

 

 

-236 051

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

11 459 455

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée restant à courir :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 553 079

1 239 124

2 560 801

1 732 193

7 085 197

Dettes envers la clientèle

3 193 858

283 119

715 281

83 531

4 275 789

Total (1)

4 746 937

1 522 243

3 276 082

1 815 724

11 360 986

Valeur au bilan

 

 

 

 

11 360 986

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les dettes rattachées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 245 814

1 256 971

2 452 254

1 652 134

6 607 173

Dettes envers la clientèle

3 040 838

269 279

575 924

33 171

3 919 212

Total

4 286 652

1 526 250

3 028 178

1 685 305

10 526 385

Dettes rattachées

 

 

 

 

65 587

Valeur au bilan

 

 

 

 

10 591 972

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées par durée restant à courir :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

 

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

1 522

 

8 665

 

10 187

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

303 836

52 647

40 340

125 272

522 095

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

Total

305 358

52 647

49 005

125 272

532 282

Valeur au bilan

 

 

 

 

532 282

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

20 880

22 014

45 034

87 928

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

80

80

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

Total

0

20 880

22 014

45 114

88 008

Valeur au bilan

 

 

 

 

88 008

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

 

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

 

 

 

 

0

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

175 589

101 845

40 000

100 150

417 584

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

Total

175 589

101 845

40 000

100 150

417 584

Dettes rattachées

 

 

 

 

2 193

Valeur au bilan

 

 

 

 

419 777

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

9 000

31 845

54 658

95 503

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

80

80

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

Total

0

9 000

31 845

54 738

95 583

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 328

Valeur au bilan

 

 

 

 

96 911

 

Garanties financières en risque données par maturité attendue :

 

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provision ou qui sont sous surveillance.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Garanties financières données

95

98

398

1 845

2 436

 

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « risque de marché ».

 

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d'intérêt et de change

 

Cf. Rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques

 

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise.

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

Couverture de juste valeur

 

Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie

 

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise

 

Les couvertures d’un investissement net en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées à des détentions d’actifs ou de passifs dans des devises différentes de la devise de référence de l’entité.

 

Instruments dérivés de couverture

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur marché

Montant

Valeur marché

Montant

 

positive

négative

Notionnel

positive

négative

Notionnel

Couverture de juste valeur

0

22 703

1 042 345

463

10 901

1 193 305

Taux d'intérêt

 

22 703

1 042 345

463

10 901

1 193 305

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

1 114

11 455

283 452

588

0

12 557

Taux d'intérêt

1 114

11 455

283 452

588

 

12 557

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

 

 

 

Total instruments dérivés de couverture

1 114

34 158

1 325 797

1 051

10 901

1 205 862

 

3.5. Risques opérationnels

 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un événement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité ;

 

En 2004, le déploiement du dispositif risques opérationnels avec dans un premier temps l’outil « EUROPA » a permis de réaliser une cartographie, pour l’ensemble des Caisses Régionales et de leurs filiales, permettant par une approche qualitative et quantitative d’apprécier le niveau d’exposition d’une entité à ces risques opérationnels avérés et potentiels dans l’ensemble des métiers et fonctions (opérationnelles et support) qui la concernent et de recenser, de qualifier et de coter ces risques opérationnels.

 

En 2005, le Groupe Crédit Agricole a poursuivi la mise en oeuvre du dispositif avec le déploiement de l’outil « OLIMPIA » qui permet de collecter les incidents survenus depuis le 1er janvier.

Cette démarche quantitative et continuelle permet de recenser et de collecter les risques opérationnels avérés et d’en mesurer les fréquences et les impacts financiers.

 

Ce dispositif permet d’évaluer le coût du risque opérationnel qui doit figurer dans le tableau de bord de l’entité, d’en analyser l’évolution et ses composantes afin d’établir des priorités en matière d’actions correctives, d’alerter le management sur les incidents significatifs de la période nécessitant le cas échéant des mesures palliatives appropriées, ou de fournir les informations nécessaires à l’unité en charge des polices d’assurance et/ou pour adapter la politique de couverture des risques de l’entité.

 

3.6. Gestion du capital et ratios règlementaires

 

L’amendement de la norme IAS 1 adopté par l’Union européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L’objectif de l’amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l’émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l’entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d’obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « conglomérats financiers », Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par l’Autorité de contrôle prudentiel afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

L’arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

 

Toutefois, le régulateur a prolongé jusqu’au 31 décembre 2011 les exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux planchers (l’exigence Bâle II ne pouvant être inférieure à 80% de l’exigence Bâle I).

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

 

- les fonds propres durs (tiers 1) déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

- les fonds propres complémentaires (tiers 2), limités à 100% du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,

- les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (tiers 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

 

Les déductions relatives notamment aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent désormais directement sur les montants du tiers 1 et du tiers 2, conformément à la réglementation.

 

En application de la règlementation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4% et un ratio de solvabilité égal à 8%.

 

En 2011 comme en 2010, Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a répondu aux exigences réglementaires.

 

4. Notes relatives au compte de résultat

 

4.1. Produits et charges d'intérêts :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Sur opérations avec les établissements de crédit

2 624

1 955

Sur opérations internes au Crédit Agricole

32 131

30 763

Sur opérations avec la clientèle

411 996

381 646

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

3 885

4 336

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

11 590

10 631

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

15 808

4 800

Sur opérations de location-financement

678

664

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Produits d'intérêts (1) (2)

478 712

434 795

Sur opérations avec les établissements de crédit

-4 205

-3 679

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-191 035

-182 237

Sur opérations avec la clientèle

-43 040

-39 743

Sur dettes représentées par un titre

-11 586

-8 656

Sur dettes subordonnées

-4 312

-5 011

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-22 713

-12 032

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

-187

-513

Charges d'intérêts

-277 078

-251 871

(1) dont 10.633 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2011 contre 10.019 milliers d'euros au 31 décembre 2010.

(2) dont 5.872 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31/12/11 contre 6.586 milliers d'euros au 31/12/10.

 

4.2. Commissions nettes :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

3 483

-98

3 385

2 988

-175

2 813

Sur opérations internes au Crédit Agricole

26 668

-13 841

12 827

30 679

-13 889

16 790

Sur opérations avec la clientèle

45 732

-705

45 027

45 990

-599

45 391

Sur opérations sur titres

 

-30

-30

 

-35

-35

Sur opérations de change

191

 

191

162

 

162

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

7 150

-1 151

5 999

6 060

-1 323

4 737

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

107 367

-9 447

97 920

105 773

-9 374

96 399

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

3 102

-140

2 962

3 181

-127

3 054

Produits nets des commissions

193 693

-25 412

168 281

194 833

-25 522

169 311

 

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

-4 317

-4 357

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option

-97

1 326

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

277

233

Résultat de la comptabilité de couverture

 

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-4 137

-2 798

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

4 329

4 329

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

3 308

1 021

2 287

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

1 021

3 308

-2 287

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

22 733

22 733

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

16 854

5 879

10 975

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

5 879

16 854

-10 975

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

0

Total résultat de la comptabilité de couverture

27 062

27 062

0

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

1 775

1 775

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

1 021

754

267

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

754

1 021

-267

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

7 518

7 518

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

5 894

1 624

4 270

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

1 624

5 894

-4 270

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

0

Total résultat de la comptabilité de couverture

9 293

9 293

0

 

4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dividendes reçus

17 002

15 666

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente *

382

6 621

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres)

-1 523

-5 534

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

 

-11

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

15 861

16 742

* hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8.

 

 

 

En 2011, les pertes sur créances dépréciées durablement se décomposent comme suit :

2011

SACAM SANTEFFI

17

CA INNOVE

46

CA MERCAEUROPA EURO FI

4

MERCAVENIR SA SICAV

780

CA MERCAEUROPA EURO FI

107

MERCAVENIR SA SICAV

253

CA MERCAEUROPA EURO FI

48

IMMOLOGIS

268

Total

1 523

 

4.5. Produits et charges nets des autres activités :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

-27

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

-668

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

7 561

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-663

 

Autres produits (charges) nets

8 842

 

Produits (charges) des autres activités

8 179

6 866

 

4.6. Charges générales d'exploitation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Charges de personnel

125 380

128 356

Impôts et taxes

9 183

7 691

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

72 793

67 315

Charges d'exploitation

207 356

203 362

 

Ce montant intègre les honoraires des commissaires aux comptes.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2011 est donnée ci-dessous :

 

(en milliers d'euros hors taxe)

2011

2010

 

Ernst &Young

PricewaterhouseCoopers

Autres

Total

Total

Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

137

166

 

303

414

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissariat aux comptes

1

65

 

66

66

Total

138

231

0

369

480

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dotations aux amortissements

9 276

10 900

- immobilisations corporelles

8 981

10 684

- immobilisations incorporelles

295

216

Dotations aux dépréciations

-198

-269

- immobilisations corporelles

 

 

- immobilisations incorporelles

-198

-269

Total

9 078

10 631

 

4.8. Coût du risque :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-95 480

-83 260

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

-83 338

-65 331

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

 

 

Engagements par signature

-5 471

-8 210

Risques et charges

-6 671

-9 719

Reprises de provisions et de dépréciations

60 579

58 637

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

47 306

44 745

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

-3

 

Engagements par signature

4 717

2 284

Risques et charges

8 559

11 608

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-3 296

1 938

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-4 005

-704

Récupérations sur prêts et créances amortis

777

2 767

Décotes sur crédits restructurés

 

 

Pertes sur engagements par signature

 

 

Autres pertes

-68

-125

Coût du risque

-38 197

-22 685

 

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilises :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

182

-330

Plus-values de cession

1316

135

Moins-values de cession

-1134

-465

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Produits (charges) nets sur opérations de regroupement

0

 

Gains ou pertes sur autres actifs

182

-330

 

4.10. Charge d'impôt :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Charge d'impôt courant

-47 346

-38 233

Charge d'impôt différé

4 103

-1 917

Charge d'impôt de la période

-43 243

-40 150

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté au :

 

31/12/2011 :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

135 369

-36,10%

-48 868

Effet des différences permanentes

 

7,01%

9 491

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

0,79%

1 073

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

3,29%

4 454

Effet de l'imposition à taux réduit

 

0,00%

 

Effet des autres éléments

 

-6,94%

-9 393

Taux et charge effectif d'impôt

 

-31,94%

-43 243

 

Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31/12/2011.

Pour information, total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres au 31/12/2011 : 44.562 milliers d'euros.

L'effet des différences permanentes est essentiellement lié aux dividendes régime mère-fille.

L'effet des autres éléments est essentiellement lié aux effets d’intégration fiscale.

 

Au 31/12/2010 :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

136 067

-34,43%

-46 848

Effet des différences permanentes

 

4,53%

6 162

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

0,66%

902

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

0,00%

 

Effet de l'imposition à taux réduit

 

0,01%

8

Effet des autres éléments

 

-0,28%

-384

Taux et charge effectif d'impôt

 

-29,51%

-40 160

 

Pour information, total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres au 31/12/2010 : 39.120 milliers d'euros.

 

4.11. Variation des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Total des gains / pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Liés aux écarts de conversion

Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente (1)

Variation de juste valeur des dérivés de couverture

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

Variation de juste valeur

 

-6 962

-6 807

 

-13 769

Transfert en compte de résultat

 

-780

 

 

-780

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

0

Variation des gains et pertes actuarielssur avantages post emploi

 

 

 

126

126

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

 

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2011 (part du Groupe)

0

-7 742

-6 807

126

-14 423

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2011 (part minoritaire)

 

-19

 

 

-19

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2011 (1)

0

-7 761

-6 807

126

-14 442

Variation de juste valeur

 

-5 413

 

 

-5 413

Transfert en compte de résultat

 

 

 

 

0

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

0

Variation des gains et pertes actuarielssur avantages post emploi

 

-449

 

 

-449

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

 

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2010 (part du Groupe)

0

-5 862

0

0

-5 862

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2010 (part minoritaire)

 

-439

 

 

-439

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2010 (1)

0

-6 301

0

0

-6 301

 

(1) les données "total des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs disponibles à la vente" se décomposent comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Montant brut

-8 003

-7 601

Impôt

241

1 300

Total net

-7 762

-6 301

 

5. Informations sectorielles

 

Définition des secteurs opérationnels

 

Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d’activité suivants :

- Banque de proximité en France,

- Gestion pour compte propre et divers,

- Banque de détail à l’étranger,

- Services financiers spécialisés,

- Gestion d’actifs, assurance et banque privée,

- Banque de financement et d’investissement.

 

Le métier principal du Groupe Pyrénées Gascogne est la banque de proximité.

Le tableau en 5.1 ventile le résultat au 31/12/2011 en fonction de ces différents secteurs.

 

Présentation par zone géographique

 

Le Groupe Pyrénées Gascogne intervient sur deux zones géographiques, la France et l’Espagne.

Le tableau en 5.2 répartit le résultat au 31/12/2011 en fonction de ces deux zones géographiques.

 

5.1. Résultat par secteur d'activité :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

Banque de proximité en France

Banque de détail à l'étranger

Secteur opérationnel 3

Total

Produit net bancaire

343 290

46 528

 

389 818

Charges de fonctionnement

-188 401

-28 033

 

-216 434

Résultat brut d'exploitation

154 889

18 495

0

173 384

Coût du risque

-37 591

-606

 

-38 197

Résultat d'exploitation

117 298

17 889

0

135 187

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

182

 

 

182

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

0

Résultat avant impôt

117 480

17 889

0

135 369

Impôts sur les bénéfices

-40 813

-2 430

 

-43 243

Gains ou pertes nets des activités arrêtées

 

 

 

0

Résultat net de l'exercice

76 667

15 459

0

92 126

Intérêts minoritaires

 

453

 

453

Résultat net part du Groupe

76 667

15 006

0

91 673

Actifs sectoriels

 

 

 

 

- dont Parts dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

- dont écarts d'acquisition liés aux opérations de la période

 

 

 

 

Total actif

 

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

Banque de proximité en France

Banque de détail à l'étranger

Secteur opérationnel 3

Total

Produit net bancaire

333 525

39 520

 

373 045

Charges de fonctionnement

-185 953

-28 040

 

-213 993

Résultat brut d'exploitation

147 572

11 480

0

159 052

Coût du risque

-21 283

-1 402

 

-22 685

Résultat d'exploitation

126 289

10 078

0

136 367

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

-330

 

 

-330

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

0

Résultat avant impôt

125 959

10 078

0

136 037

Impôts sur les bénéfices

-37 617

-2 533

 

-40 150

Gains ou pertes nets des activités arrêtées

 

 

 

0

Résultat net de l'exercice

88 342

7 545

0

95 887

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

Résultat net part du Groupe

88 342

7 545

0

95 887

Actifs sectoriels

 

 

 

 

- dont Parts dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

- dont écarts d'acquisition liés aux opérations de la période

 

 

 

 

Total actif

 

 

 

 

 

5.2. Résultat par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

France

Espagne

Total

Produit net bancaire

343 290

46 528

389 818

Charges de fonctionnement

-188 401

-28 033

-216 434

Résultat brut d'exploitation

154 889

18 495

173 384

Coût du risque

-37 591

-606

-38 197

Résultat d'exploitation

117 298

17 889

135 187

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

182

 

182

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

0

Résultat avant impôt

117 480

17 889

135 369

Impôts sur les bénéfices

-40 813

-2 430

-43 243

Gains ou pertes nets des activités arrêtées

 

 

0

Résultat net de l'exercice

76 667

15 459

92 126

Intérêts minoritaires

 

453

453

Résultat net part du Groupe

76 667

15 006

91 673

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

Banque de proximité en France

Banque de détail à l'étranger

Total

Produit net bancaire

333 525

39 520

373 045

Charges de fonctionnement

-185 953

-28 040

-213 993

Résultat brut d'exploitation

147 572

11 480

159 052

Coût du risque

-21 283

-1 402

-22 685

Résultat d'exploitation

126 289

10 078

136 367

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

-330

 

-330

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

0

Résultat avant impôt

125 959

10 078

136 037

Impôts sur les bénéfices

-37 617

-2 533

-40 150

Gains ou pertes nets des activités arrêtées

 

 

0

Résultat net de l'exercice

88 342

7 545

95 887

Intérêts minoritaires

 

 

 

Résultat net part du Groupe

88 342

7 545

95 887

 

6. Notes relatives au bilan

 

6.1. Caisse et banques centrales :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

45 444

 

48 336

 

Banques centrales

53 211

227 058

45 099

209 052

Valeur au bilan

98 655

227 058

93 435

209 052

 

6.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

8 523

14 055

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

24 876

27 144

Valeur au bilan

33 399

41 199

Dont Titres prêtés

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

6 028

- Effets publics et valeurs assimilées

 

819

- Obligations et autres titres à revenu fixe

 

5 209

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Instruments dérivés

8 523

8 027

Valeur au bilan

8 523

14 055

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

24 876

27 144

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

24 876

27 144

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Valeur au bilan

24 876

27 144

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

17 030

14 208

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

17 030

14 208

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

17 030

14 208

Valeur au bilan

17 030

14 208

 

6.3. Instruments dérivés de couverture

 

L'information détaillée est fournie la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d'intérêt et de change.

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente :

 

Actifs financiers disponibles à la vente et gains et pertes latents sur les actifs disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Juste valeur

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Juste valeur

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Effets publics et valeurs assimilées

32 318

40

-1 537

41 657

 

-3 265

Obligations et autres titres à revenu fixe

289 531

10 325

-5 699

252 641

10 183

-3 157

Actions et autres titres à revenu variable

88 584

7 497

-844

94 263

8 403

-997

Titres de participation non consolidés

527 603

9 605

-7 046

515 988

12 061

-2 884

Total des titres disponibles à la vente

938 036

27 467

-15 126

904 549

30 647

-10 303

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Total des créances disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

938 036

27 467

-15 126

904 549

30 647

-10 303

Impôts

 

-6 082

2 303

 

-6 161

2 141

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS)

 

21 385

-12 823

 

24 486

-8 162

(1) dont 6.162 milliers d’euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances.

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et la clientèle :

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

71 318

56 064

dont comptes ordinaires débiteurs sains

33 331

26 704

dont comptes et prêts au jour le jour sains

37 987

29 360

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

685

2 225

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

 

 

Total (1)

72 003

58 289

Créances rattachées

 

62

Dépréciations

 

 

Valeur nette

72 003

58 351

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

13 383

30 338

Comptes et avances à terme

1 140 290

789 516

Prêts subordonnés

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Total (1)

1 153 673

819 854

Créances rattachées

 

13 408

Dépréciations

 

 

Valeur nette

1 153 673

833 262

Valeur nette au bilan

1 225 676

891 613

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les créances rattachées

 

Prêts et créances sur la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

68 115

73 253

Autres concours à la clientèle

11 156 408

10 330 871

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

13 232

51 800

Titres non cotés sur un marché actif

2 315

2 298

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

103 437

190 415

Comptes ordinaires débiteurs

50 039

43 950

Total (1)

11 393 546

10 692 587

Créances rattachées

 

86 401

Dépréciations

-259 313

-236 051

Valeur nette

11 134 233

10 542 937

Opérations de location financement

 

 

Location-financement immobilier

 

 

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

20 606

24 905

Total (1)

20 606

24 905

Créances rattachées

 

 

Dépréciations

 

 

Valeur nette

20 606

24 905

Valeur nette au bilan

11 154 839

10 567 842

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les créances rattachées.

Au cours de l’année 2011, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a apporté 3.028.658 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 2. 429.594 milliers d'euros en 2010.

En particulier, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a apporté :

- 1.783.966 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1.505.409 milliers d’euros en 2010 ;

- 287.976 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l'Economie Française), contre 384.750 milliers d'euros en 2010 ;

- 305.777 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la Caisse de Refinancement de l'Habitat, contre 296.740 milliers d'euros en 2010 ;

- 650.939 milliers de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement (dont 635.123 milliers d’euros en faveur de Crédit Agricole Covered Bonds pour garantir les émissions obligataires réalisées par cette dernière), contre 242.695 milliers d'euros en 2010.

 

6.6. Dépréciations inscrites en déduction d'actifs financiers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2011

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

236 051

 

90 692

-67 430

 

 

259 313

dont dépréciations collectives et sectorielle

72 448

 

9 705

-3 432

 

 

78 721

Opérations de location financement

0

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

0

 

 

 

 

 

0

Actifs disponibles à la vente

5 722

 

1 523

-1 083

 

 

6 162

Autres actifs financiers

64

 

 

 

 

 

64

Total des dépréciations des actifs financiers

241 837

0

92 215

-68 513

0

0

265 539

 

Les variations les plus significatives concernent les dotations/reprises :

- sur les crédits de Trésorerie : dotation nette de 5 millions d’euros.

- sur les crédits Equipement : dotation nette de 3,4 millions d’euros.

- sur les crédits Habitat : dotation nette de 10,9 millions d’euros.

 

Par ailleurs, la provision concernant la filière consacrée au risque photovoltaïque a été reprise du fait de la disparition du risque pour 1,4 millions d’euros.

Un complément de provision collective a été constaté à hauteur de 9,3 millions d’euros.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2010

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

243 675

 

72 295

-70 023

 

-9 896

236 051

dont dépréciations collectives

72 102

 

4 940

-5 998

 

 

71 044

dont dépréciations risque sectoriel

 

 

1 404

 

 

 

1 404

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

0

Actifs disponibles à la vente

161

 

5 534

-6

 

33

5 722

Autres actifs financiers

64

 

 

 

 

 

64

Total des dépréciations des actifs financiers

243 900

0

77 829

-70 029

0

-9 863

241 837

 

6.7. Exposition au risque souverain

 

Dette souveraine - Expositions nettes :

 

(en millions d'euros)

Expositions nettes Activité Banque (1)

Total Activité Banque

 

Dont portefeuille bancaire

Dont portefeuille de négociation (hors dérivés)

 

 

Actifs à la juste valeur par résultat

Prêts et créances

Actifs financiers disponibles à la vente

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Grèce

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

Espagne

 

 

28 896

66 739

 

95 635

Total

0

0

28 896

66 739

0

95 635

(1) Expositions nettes des dépréciations et de couverture

 

Traitement comptable des titres émis par l’Etat Grec

 

Néant

 

Dette souveraine – maturité (portefeuille bancaire)

 

(en millions d'euros)

Maturité résiduelle

Expositions nettes

Grèce

 

 

 

Un an

 

 

Deux ans

 

 

Trois ans

 

 

Cinq ans

 

 

Dix ans

 

 

Dix ans et plus

 

 

Total

0

Irlande

 

 

 

Un an

 

 

Deux ans

 

 

Trois ans

 

 

Cinq ans

 

 

Dix ans

 

 

Dix ans et plus

 

 

Total

0

Portugal

 

 

 

Un an

 

 

Deux ans

 

 

Trois ans

 

 

Cinq ans

 

 

Dix ans

 

 

Dix ans et plus

 

 

Total

0

Italie

 

 

 

Un an

 

 

Deux ans

 

 

Trois ans

 

 

Cinq ans

 

 

Dix ans

 

 

Dix ans et plus

 

 

Total

0

Espagne

 

 

 

Un an

 

 

Deux ans

 

 

Trois ans

 

 

Entre quatre et dix ans

95 634

 

Entre onze et quatorze ans

 

 

Supérieure à quinze ans

1

 

Total

95 635

 

Total général

95 635

 

6.8. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Dette envers les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

62 679

78 571

dont comptes ordinaires créditeurs 

4 966

4 760

dont comptes et emprunts au jour le jour 

57 713

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Sous-total (1)

62 679

78 571

Dettes rattachées

 

230

Total

62 679

78 801

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

56 436

51 122

Comptes et avances à terme

6 966 082

6 477 480

Sous-total (1)

7 022 518

6 528 602

Dettes rattachées

 

49 980

Total

7 022 518

6 578 582

Valeur au bilan

7 085 197

6 657 383

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les dettes rattachées

 

Dette envers la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires créditeurs

2 813 865

2 780 113

Comptes d'épargne à régime spécial

30 834

26 083

Autres dettes envers la clientèle

1 373 289

1 047 832

Titres donnés en pension livrée

57 801

65 184

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Total (1)

4 275 789

3 919 212

Dettes rattachées

 

15 377

Valeur au bilan

4 275 789

3 934 589

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les dettes rattachées

 

6.9. Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Effets publics et valeurs assimilées

81 847

74 100

Obligations et autres titres à revenu fixe

205 842

202 027

Total

287 689

276 127

Dépréciations

 

 

Valeur nette au bilan

287 689

276 127

 

6.10. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

10 187

 

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

522 095

417 584

Emprunts obligataires

40 865

45 860

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Total (1)

532 282

417 584

Dettes rattachées

 

2 193

Valeur au bilan

532 282

419 777

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

87 928

95 503

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

80

80

Titres et emprunts participatifs

 

 

Total (1)

88 008

95 583

Dettes rattachées

 

1 328

Valeur au bilan

88 008

96 911

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les dettes rattachées

 

L'activité de toute banque est de faire évoluer continuellement le volume et la nature de ses passifs en regard de l'évolution de ses emplois.

Les dettes subordonnées entrent donc dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l'ensemble des activités de la Caisse Régionale.

En 2011, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n'a émis aucun titre.

 

6.11. Actifs et passifs d'impôts courants et différés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Impôts courants

0

14 541

Impôts différés

7 362

4 719

Total actifs d'impôts courants et différés

7 362

19 260

Impôts courants

19 424

24 042

Impôts différés

13 172

10 548

Total passifs d'impôts courants et différés

32 596

34 590

 

Les actifs et passifs d'impôts différés se décomposent comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

37 710

939

35 088

1 018

Charges à payer non déductibles

1 190

 

3 199

 

Provisions pour risques et charges non déductibles

33 155

 

7 792

 

Autres différences temporaires

3 365

939

24 097

1 018

Impôts différés / Réserves latentes

5 488

1 843

6 616

46 515

Couvertures de Flux de Trésorerie

3 361

 

 

212

Actifs disponibles à la vente

2 127

1 843

1 798

-820

Gains et pertes / Ecarts actuariels

 

 

 

 

autre impôts différés

 

 

4 818

47 123

Impôts différés / Résultat

10 733

56 959

 

 

Effet des compensations

-46 569

-46 569

-36 985

-36 985

Total impôts différés

7 362

13 172

4 719

10 548

 

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

 

6.12 Comptes de régularisation actif, passif et divers :

 

Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Autres actifs

125 385

117 619

Comptes de stocks et emplois divers

8 403

8 219

Gestion collective des titres Livret développement durable

 

 

Débiteurs divers

108 747

73 273

Comptes de règlements

8 235

36 127

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

95 794

54 343

Comptes d'encaissement et de transfert

38 966

244

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits à recevoir

53 446

50 319

Charges constatées d'avance

657

749

Autres comptes de régularisation

2 725

3 031

Valeur nette au bilan

221 179

171 962

 

Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Autres passifs (1)

68 625

57 476

Comptes de règlements

141

166

Créditeurs divers

63 959

51 945

Versement restant à effectuer sur titres

4 525

5 365

Autres passifs d'assurance

 

 

Autres

 

 

Comptes de régularisation

159 107

141 239

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

3 498

15 502

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits constatés d’avance

70 783

59 598

Charges à payer

61 158

43 345

Autres comptes de régularisation

23 668

22 794

Valeur au bilan

227 732

198 715

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées

(2) Les montants sont indiqués en net

 

6.13. Actifs et passifs lies aux actifs non courants destines à être cédés

 

Non applicable pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

6.14. Immeubles de placement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2011

Valeur brute

15 405

 

439

-241

 

3 140

18 743

Amortissements et dépréciations

-4 324

 

-800

146

 

-1 677

-6 655

Valeur nette au bilan

11 081

0

-361

-95

0

1 463

12 088

Y compris Immeubles de placement donnés en location simple

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2010

Valeur brute

17 316

 

121

-2 032

 

 

15 405

Amortissements et dépréciations

-3 784

 

-668

4

 

124

-4 324

Valeur nette au bilan

13 532

0

-547

-2 028

0

124

11 081

Y compris Immeubles de placement donnés en location simple

 

6.15. Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2011

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

198 592

 

8 209

-6 827

 

-3 722

196 252

Amortissements et dépréciations (1)

-113 003

 

-8 976

4 261

 

1 706

-116 012

Valeur nette au bilan

85 589

0

-767

-2 566

0

-2 016

80 240

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

12 270

 

706

-1 121

 

678

12 533

Amortissements et dépréciations

-6 308

 

-296

352

 

 

-6 252

Valeur nette au bilan

5 962

0

410

-769

0

678

6 281

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2010

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

200 031

 

10 978

-12 417

 

 

198 592

Amortissements et dépréciations (1)

-112 445

 

-10 808

10 250

 

 

-113 003

Valeur nette au bilan

87 586

0

170

-2 167

0

0

85 589

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

11 757

 

515

-2

 

 

12 270

Amortissements et dépréciations

-6 362

 

-296

350

 

 

-6 308

Valeur nette au bilan

5 395

0

219

348

0

0

5 962

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple

 

6.16. Provisions techniques des contrats d'assurance :

 

Non applicable pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

6.17. Provisions :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2011

Risques sur les produits épargne logement

6 942

 

429

 

-1 296

 

 

6 075

Risques d’exécution des engagements par signature

13 141

 

5 471

-78

-4 717

 

 

13 817

Risques opérationnels

9 198

 

145

 

 

 

 

9 343

Engagements sociaux (retraites) et assimilés

1 778

 

49

-57

 

 

 

1 770

Litiges divers

10 206

 

6 215

-724

-8 406

 

-11

7 280

Participations

0

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

0

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

7 289

 

3 179

-1 406

-1 288

 

11

7 785

Total

48 554

0

15 488

-2 265

-15 707

0

0

46 070

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2010

Risques sur les produits épargne logement

8 165

 

2 632

-3 855

 

 

 

6 942

Risques d’exécution des engagements par signature

7 218

 

8 210

-2 284

-3

 

 

13 141

Risques opérationnels

11 223

 

1 498

-550

-2 973

 

 

9 198

Engagements sociaux (retraites) et assimilés

1 795

 

70

-87

 

 

 

1 778

Litiges divers

12 785

 

9 313

-11 423

-469

 

 

10 206

Participations

 

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

4 678

 

3 944

-243

-1 088

 

-2

7 289

Total

45 864

0

25 667

-18 442

-4 533

0

-2

48 554

 

Outre les provisions pour engagements sociaux, les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle, observation étant faite que cette politique est prudente eu égard à l’observation des résultats des contentieux. Le solde de cette provision est de 7.280 milliers d’euros.

 

Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole.

 

Epargne logement

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-12 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

42 682

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

835 046

833 754

Ancienneté de plus de 10 ans

320 895

332 830

Total plans d'épargne-logement

1 198 623

1 166 584

Total comptes épargne-logement

246 571

253 772

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 445 194

1 420 356

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire au 30/11/11 pour 2011 et au 30/11/10 pour 2010 et hors primes d'Etat.

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plans d'épargne-logement :

17 361

22 027

Comptes épargne-logement :

53 098

58 384

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

70 459

80 411

 

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

777

688

Ancienneté de plus de 10 ans

4 269

5 329

Total plans d'épargne-logement

5 046

6 017

Total comptes épargne-logement

1 029

925

Total provision au titre des contrats épargne-logement

6 075

6 942

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2011

Plans d'épargne-logement :

6 017

203

1 174

 

5 046

Comptes épargne-logement :

925

226

122

 

1 029

Total provision au titre des contrats épargne-logement

6 942

429

1 296

0

6 075

 

L'organisation du Groupe Crédit Agricole concernant les comptes d'épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « relations internes au Crédit Agricole - mécanismes financiers internes », partie « cadre général ».

 

6.18. Capitaux propres

 

Composition des capitaux propres

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de Commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du Conseil d’Administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

Nombre de titres au 01/01/2011

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2011

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

 

 

 

 

 

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

2 090 147

0

0

2 090 147

36%

 

Dont part du Public

622 566

 

 

622 566

11%

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 467 581

 

 

1 467 581

25%

 

Parts sociales

3 780 170

1

202

3 779 967

64%

100%

Dont xxx Caisses Locales

3 779 935

1

 

3 779 936

64%

100%

Dont xx administrateurs de la CR

32

 

1

29

n/s

 

Dont Sociétaires directs

202

 

201

1

n/s

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

n/s

 

Total

5 870 317

1

202

5 870 114

100%

100%

 

La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant du capital est de 58.701 milliers d’euros. Ils sont entièrement libérés.

 

Résultat par action

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres que sur les caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

En milliers d’euros

Prévu 2012

2011

2010

2009

Rémunération des parts sociales

1 134

1 134

1 134

1 134

Rémunération des CCA détenus par Crédit Agricole S.A.

6 765

7 265

6 986

6 986

Rémunération des CCA des autres souscripteurs

2 870

3 082

2 963

2 963

 

Ces intérêts ouvrent droit au bénéfice de l’abattement sur les revenus des valeurs mobilières prévu à l’article 158.3 du Code Général des Impôts.

 

Affectation du résultat et fixation du dividende 2011

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2011 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale de la Caisse Régionale du 30 mars 2012.

Le texte de la résolution est le suivant :

Affectation du bénéfice de l'exercice 2011 de la C.R.

 

L'Assemblée Générale, conformément à l'article 36 des statuts, approuve l'affectation du bénéfice de l'exercice 2011 de la C.R. qui s'élève à 90.249.411,43 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d'Administration, de la manière suivante :

 

1.133.990,10 € au titre de la rémunération des parts sociales,

l'intérêt se montant à 3,00 % net du nominal des parts rémunérées

6.765.548,41 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés,

émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A.,

le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l'article 4.4 du protocole d'accord du 22 novembre 2001

2.870.029,26 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés,

émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires,

6.000,00 € au titre de la réserve spéciale Loi Mécénat prévue à l'article 238 bis AB du Code Général des Impôts

59.605.382,75 € au titre de la réserve légale

soit les 3/4 du solde disponible

19.868.460,91 € au titre des réserves facultatives

soit le 1/4 disponible.

 

Conformément aux dispositions de l'article 243 bis du Code général des impôts, il est précisé que le dividende versé sur les CCA ouvre droit à l'abattement de 40 % mentionné aux 2° du 3 de l'article 158 du même code, abattement applicable aux seules personnes physiques résidentes fiscales en France, sauf option exercée au titre de ces dividendes ou des autres revenus perçus au cours de la même année pour le prélèvement forfaitaire libératoire.

Il est rappelé ci-après, conformément à la réglementation, le montant des dividendes, des revenus distribués éligibles à l'abattement et des revenus distribués non éligibles à l'abattement au titre du présent exercice et des trois exercices précédents.

 

Exercice

Dividende unitaire

du CCA

Montant des revenus

distribués éligibles à

l'abattement de 40%

Montant des revenus

distribués non éligibles à

l'abattement de 40%

 

En euros

En euros

 

2008

4,68

4,68

Néant

2009

4,76

4,76

Néant

2010

4,95

4,95

Néant

2011

4,61

4,61

Néant

 

 

Résolution Approuvée à l'unanimité.

 

 

6.19. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation présentée des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

 

 

 

 

 

 

 

Caisse, banques centrales

98 655

 

 

 

 

98 655

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

717

7 573

16 897

8 122

90

33 399

Instruments dérivés de couverture

 

 

1 015

99

 

1 114

Actifs financiers disponibles à la vente

1 335

3 266

28 159

227 512

677 764

938 036

Prêts et créances sur les établissements de crédit

328 951

199 690

503 627

193 408

 

1 225 676

Prêts et créances sur la clientèle

786 698

1 044 038

3 604 853

5 718 877

373

11 154 839

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

16 813

16 813

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

8 741

14 821

77 049

187 078

 

287 689

Total actifs financiers par échéance

1 225 097

1 269 388

4 231 600

6 335 096

695 040

13 756 221

Banques centrales

67 017

 

160 041

 

 

227 058

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

607

592

2 814

13 017

 

17 030

Instruments dérivés de couverture

285

951

17 813

15 109

 

34 158

Dettes envers les établissements de crédit

1 553 079

1 239 124

2 560 801

1 732 193

 

7 085 197

Dettes envers la clientèle

3 193 858

283 119

715 281

83 531

 

4 275 789

Dettes représentées par un titre

305 358

52 647

49 005

125 272

 

532 282

Dettes subordonnées

 

20 880

22 014

45 114

 

88 008

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

0

Total passifs financiers par échéance

5 120 204

1 597 313

3 527 769

2 014 236

0

12 259 522

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

 

 

 

 

 

 

 

Caisse, banques centrales

93 435

 

 

 

 

93 435

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

7 138

2 337

22 732

8 992

 

41 199

Instruments dérivés de couverture

 

5

58

988

 

1 051

Actifs financiers disponibles à la vente

 

514

27 381

205 607

671 047

904 549

Prêts et créances sur les établissements de crédit

187 235

71 026

550 104

83 248

 

891 613

Prêts et créances sur la clientèle

694 025

1 032 845

3 429 324

5 411 648

 

10 567 842

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

5 837

 

 

 

 

5 837

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

4 214

44 873

79 787

147 253

 

276 127

Total actifs financiers par échéance

991 884

1 151 600

4 109 386

5 857 736

671 047

12 781 653

Banques centrales

209 052

 

 

 

 

209 052

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

105

63

9 927

4 113

 

14 208

Instruments dérivés de couverture

869

854

7 691

1 487

 

10 901

Dettes envers les établissements de crédit

1 282 173

1 257 731

2 460 864

1 656 615

 

6 657 383

Dettes envers la clientèle

3 054 801

270 370

576 247

33 171

 

3 934 589

Dettes représentées par un titre

175 675

101 971

40 195

101 936

 

419 777

Dettes subordonnées

 

10 059

31 945

54 907

 

96 911

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

0

Total passifs financiers par échéance

4 722 675

1 641 048

3 126 869

1 852 229

0

11 342 821

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

7.1. Détail des charges de personnel :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Salaires et traitements (1)

70 154

73 760

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

5 430

5 555

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

1 817

1 819

Autres charges sociales

25 993

25 149

Intéressement et participation

13 413

13 741

Impôts et taxes sur rémunération

8 573

8 332

Total charges de personnel

125 380

128 356

(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 6.690 milliers d’euros au 31/12/2011 contre 7.384 milliers d’euros au 31/12/2010

Dont médailles du travail pour 104 milliers d’euros au 31/12/2011 contre 100 milliers d’euros au 31/12/2010.

 

7.2. Effectif fin de période :

 

Effectifs

31/12/2011

31/12/2010

France

1 759

1 809

Etranger

289

293

Total

2 048

2 102

 

7.3. Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés «employeurs». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4. Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies :

 

Variation dette actuarielle

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dette actuarielle au 31/12/n-1 

24 285

22 977

Ecart de change

 

 

Coût des services rendus sur la période

1 387

1 354

Coût financier

854

1 009

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 311

-1 454

(Gains) / pertes actuariels

122

399

Dette actuarielle au 31/12/n

25 337

24 285

 

Détail de la charge comptabilisée au résultat

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Coût des services rendus

1 387

1 354

Coût financier

854

1 009

Rendement attendu des actifs

-936

-920

Amortissement du coût des services passés

22

21

Gains / (pertes) actuariels net

 

 

Amortissement des gains / pertes générés par modifications, réductions et liquidations de régimes

 

 

Gains / (pertes) du(e)s au changement de limitation d'actifs

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 327

1 464

 

Variation de juste valeur des actifs et des Droits à remboursement

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1 

24 084

23 020

Ecart de change

 

 

Rendement attendu des actifs

936

920

Gains / (pertes) actuariels

396

-396

Cotisations payées par l'employeur

1 181

1 994

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 308

-1 454

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

25 289

24 084

 

Position nette

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dette actuarielle fin de période

25 337

24 285

Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus

192

-210

Impact de la limitation d'actifs

 

 

Juste valeur des actifs fin de période

25 289

 

Position nette (passif) / actif fin de période

144

24 075

 

Eléments reconnus immédiatement en SoRIE et comptabilisés dans le résultat global (Montants en millions d'Euros)

31/12/2011

31/12/2010

Ecarts actuariels générés sur les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi

-73

597

Ajustements de plafonnement des actifs (incluant les effets d'IFRIC 14)

 

 

Total des éléments reconnus immédiatement en SoRIE dans l'année

-73

597

Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en SoRIE en fin d'année

612

685

 

Information sur les actifs des régimes

31/12/2011

31/12/2010

Composition des actifs

 

 

-% d'obligations

83,60%

83,60%

-% d'actions

9,60%

9,60%

-% autres actifs

6,80%

6,80%

 

Hypothèses actuarielles utilisées

 

Au 31 décembre 2011, les taux de sensibilité démontrent que :

- une variation de plus 50bp des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 2,89%.

- une variation de moins 50bp des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 3,09 %.

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31/12/2011

31/12/2010

Taux d'actualisation (1)

de 4,38% à 5,10%

de 3,19% à 3,91%

Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement

de 3,50% à 4,50%

de 3,50% à 4,50%

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

4,50%

4,50%

Taux attendus d'augmentation des salaires (2)

 

 

Indemnité de fin de carrière :

 

 

de 16 à 29 ans

4,40%

4,40%

de 30 à 50 ans

2,80%

2,80%

de 51 à 65 ans

1,60%

1,60%

Taux d'évolution des coûts médicaux

 

 

Autres (à détailler)

 

 

(1) les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over

(2) suivant les populations concernées (cadres ou non cadres)

 

7.5. Autres engagements sociaux

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au calcul de la participation des salariés, telle que la loi le prévoit. En outre, elle a signé un accord de retour financier, dont l’intéressement calculé sur les résultats de la Caisse Régionale vient compléter le calcul de la participation. L’ensemble constitue une enveloppe plafonnée à un pourcentage du résultat.

Les engagements sociaux tels que retracés plus haut sont couverts par des contrats d’assurance. Les primes payées sont enregistrées en charges comptables. Ces primes représentent la totalité des engagements de la Caisse Régionale, entièrement financés à chaque arrêté des comptes.

Il n’y a pas au sens de l’IAS 19 d’engagements autres de la Caisse Régionale envers ses salariés. Au titre de l’obligation préconisée par la Convention Collective, la Caisse Régionale calcule selon un modèle interne la provision pour médailles du travail dont le montant reflète l’engagement cumulé des droits acquis par les salariés à la clôture de l’exercice. La provision s’élève au 31/12/2011 à 1,7 millions d’euros.

 

7.6. Paiements à base d'actions

 

Il n’y a pas de règlement de rémunération à base d’actions sous quelque forme que ce soit, compte tenu de la structure du capital de la Caisse Régionale et de la réglementation applicable aux parts sociales.

 

7.7. Rémunération des dirigeants :

 

En milliers d'euros

31/12/2011

31/12/2010

Rémunération (1) des mandataires sociaux

632

571

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

1 151

923

Total rémunération

1 783

1 494

(1) Rémunérations brutes déclarées pour les dirigeants de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

 

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

1 463 080

1 441 113

. Engagements en faveur d'établissements de crédit

150 000

 

. Engagements en faveur de la clientèle

1 313 080

1 441 113

Ouverture de crédits confirmés

860 733

828 908

- Ouverture de crédits documentaires

4 846

11 584

- Autres ouvertures de crédits confirmés

855 887

817 324

Autres engagements en faveur de la clientèle

452 347

612 205

Engagements de garantie

993 272

480 058

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit

403 369

12 795

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

 

 

Autres garanties

403 369

12 795

. Engagements d'ordre de la clientèle

589 903

467 263

Cautions immobilières

122 514

165 147

Garanties financières

122 249

105 883

Autres garanties d'ordre de la clientèle

345 140

196 233

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

1 070 152

700 152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

1 070 152

700 152

. Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

2 659 587

2 449 960

. Engagements reçus d'établissements de crédit

210 811

206 327

. Engagements reçus de la clientèle

2 448 776

2 243 633

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

469 883

451 157

Autres garanties reçues

1 978 893

1 792 476

 

A noter la mise en oeuvre le 23 décembre 2011 du dispositif switch permettant le transfert des exigences prudentielle s’appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A. Ce transfert est réalisé vers les Caisses Régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole SA sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des CCI/CCA émis par les Caisses régionales. Pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, le montant de la garantie octroyée s’élève à 395M€.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Titres prêtés

 

 

Dépôts de garantie sur opérations de marché

80

80

Titres et valeurs donnés en pension

57 801

65 393

Total

57 881

65 473

 

Garanties détenues

 

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.

Quant aux actifs obtenus par prise de garantie au cours de la période, la politique de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne consiste à céder dès que possible de tels actifs.

Les garanties détenues par la Caisse Régionale et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives. L'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

9. Reclassement d’instruments financiers

 

En 2011, Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas opéré de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 octobre 2008.

 

10. Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes, dans une transaction conclue à des conditions normales.

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d'arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d'autres périodes en raison de l'évolution des conditions de marché ou d'autres facteurs.

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d'évaluation et d'hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l'exploitation, l'ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l'objet d'une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilises au coût :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Actifs

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 225 676

1 266 708

891 613

891 613

Prêts et créances sur la clientèle

11 154 839

11 141 071

10 567 842

10 698 219

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

287 689

290 753

276 127

278 564

Passifs

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

7 085 197

7 771 407

6 657 383

6 892 616

Dettes envers la clientèle

4 275 789

4 276 389

3 934 589

3 934 589

Dettes représentées par un titre

532 282

536 878

419 777

419 777

Dettes subordonnées

88 008

58 122

96 911

96 911

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

 

Dans les cas où il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

 

En outre, il est à noter que la Caisse Régionale prend en compte le rapport d'expert publié par l'IASB le 31 octobre 2008, relatif à la valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur cotés sur des marchés qui ne sont plus actifs.

 

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

 

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché,

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché,

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics,

- des passifs exigibles à vue,

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.2. Information sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

Actifs financiers valorisés à la juste valeur :

 

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation.

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2011

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

8 523

48

8 475

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Instruments dérivés

8 523

48

8 475

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

24 876

0

24 876

0

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

24 876

0

24 876

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

24 876

 

24 876

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

938 036

272 471

665 565

0

Effets publics et valeurs assimilées

32 318

32 318

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

289 532

227 955

61 577

 

Actions et autres titres à revenu variable

616 186

12 198

603 988

 

Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

1 114

 

1 114

 

Total actifs financiers valorisés à la juste valeur

972 549

272 519

700 030

0

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2010

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

14 055

0

14 055

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

6 028

0

6 028

0

Effets publics et valeurs assimilées

819

 

819

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

5 209

 

5 209

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Instruments dérivés

8 027

 

8 027

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

27 144

0

26 918

226

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

27 144

0

26 918

226

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

27 144

 

26 918

226

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

904 549

80 431

824 161

0

Effets publics et valeurs assimilées

41 657

41 657

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

252 641

38 774

213 868

 

Actions et autres titres à revenu variable

610 251

 

610 293

 

Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

1 051

 

1 051

 

Total actifs financiers valorisés à la juste valeur

946 799

80 431

866 185

226

 

Passifs financiers valorisés à la Juste Valeur :

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées.

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2011

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

17 030

48

16 982

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

17 030

48

16 982

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

34 158

 

34 158

 

Total passifs financiers valorisés à la juste valeur

51 188

48

51 140

0

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2010

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

14 208

0

14 208

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

14 208

 

14 208

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

10 901

 

10 901

 

Total passifs financiers valorisés à la juste valeur

25 109

0

25 109

0

 

11. Evènements postérieurs à la clôture

 

Aucun événement postérieur à la clôture de l'exercice susceptible de remettre en cause la continuité d'exploitation n'est survenu.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à I 'exercice clos le 31 décembre 2011 sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir I' assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments gue nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l 'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

2. Justification des appréciations

 

Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro (et en particulier de la Grèce), qui est accompagnée d'une crise économique et d'une crise de liquidité, qui rend difficile l'appréhension des perspectives économiques. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

- Comme indiqué dans la note 1.3 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions individuelles et collectives.

- La note 1.3 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour leur dépréciation et plus particulièrement celle relative aux titres de capitaux propres.

- Dans le cadre de l'arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l'évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé en note 1.3 de l'annexe aux états financiers, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et hypothèses retenues et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 1.3 de l'annexe aux états financiers.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Bordeaux et Toulouse, le 12 mars 2012

Les Commissaires aux Comptes

 

 

PricewaterhouseCoopers Audit

ERNST & YOUNG Audit

 

 

Antoine Priollaud

Frank Astoux

 

V. — Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est consultable sur le site internet www.lefil.com à la rubrique "qui sommes-nous ?"

 

Partie B. — Comptes individuels au 31/12/2011

 

Arrêtés par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en date du 27 janvier 2012 et soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale Ordinaire en date du 30 mars 2012

 

I. —Bilan au 31 décembre 2011 :

 

Actif

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Opérations interbancaires et assimilées

 

527 773

476 826

Caisse, banques centrales

 

57 192

60 573

Effets publics et valeurs assimilées

5

5 194

0

Créances sur les établissements de crédit

3

465 387

416 253

Opérations internes au Crédit Agricole

3

1 156 864

833 178

Opérations avec la clientèle

4

9 628 062

8 949 715

Opérations sur titres :

 

563 995

520 183

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

230 357

230 200

Actions et autres titres à revenu variable

5

333 638

289 983

Valeurs immobilisées

 

806 229

881 466

Participations et autres titres détenus à long terme

6,7

562 811

619 834

Parts dans les entreprises liées

6,7

181 564

196 463

Immobilisations incorporelles

7

1 690

2 349

Immobilisations corporelles

7

60 164

62 820

Capital souscrit non versé

 

0

0

Actions propres

8

0

0

Comptes de régularisation et actifs divers

 

205 545

177 511

Autres actifs

9

116 765

123 751

Comptes de régularisation

9

88 780

53 760

Total actif

 

12 888 468

11 838 879

 

Passif

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Opérations interbancaires et assimilées

 

50 948

3 118

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

11

50 948

3 118

Opérations internes au Crédit Agricole

11

7 028 831

6 581 902

Comptes créditeurs de la clientèle

12

3 542 115

3 115 407

Dettes représentées par un titre

13

375 764

344 576

Comptes de régularisation et passifs divers

 

223 453

208 385

Autres passifs

14

61 987

61 315

Comptes de régularisation

14

161 466

147 070

Provisions et dettes subordonnées

 

283 127

280 013

Provisions

15,16,17

154 684

143 881

Dettes subordonnées

19

128 443

136 132

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

18

129 371

129 371

Capitaux propres hors FRBG :

20

1 254 859

1 176 107

Capital souscrit

 

58 701

58 703

Primes d'émission

 

280 603

280 603

Réserves

 

825 151

739 743

Ecart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d’investissement

 

155

170

Report à nouveau

 

0

0

Résultat de l'exercice

 

90 249

96 888

Total passif

 

12 888 468

11 838 879

 

Hors-bilan au 31 décembre 2011 :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements donnés

 

2 358 780

2 002 729

Engagements de financement

28

1 213 369

1 198 784

Engagements de garantie

28

1 119 694

801 997

Engagements sur titres

 

25 717

1 948

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements reçus

 

3 730 455

3 152 061

Engagements de financement

28

1 070 152

700 152

Engagements de garantie

28

2 659 586

2 449 961

Engagements sur titres

 

717

1 948

 

Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :

- Opérations de change au comptant et à terme : note 25

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 26

 

II. —Compte de résultat au 31 décembre 2011 :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Intérêts et produits assimilés

33,34

423 842

391 675

Intérêts et charges assimilées

33

-254 561

-238 086

Revenus des titres à revenu variable

34

33 163

32 384

Commissions (produits)

35

174 506

178 352

Commissions (charges)

35

-23 563

-25 797

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

36

-39

-41

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

37

-617

1 078

Autres produits d’exploitation bancaire

38

3 695

4 208

Autres charges d’exploitation bancaire

38

-1721

-3988

Produit net bancaire

 

354 705

339 785

Charges générales d’exploitation

39

-173 062

-170 903

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-8 359

-9 850

Résultat brut d'exploitation

 

173 284

159 032

Coût du risque

40

-34 700

-20 123

Résultat d'exploitation

 

138 584

138 909

Résultat net sur actifs immobilisés

41

-6 341

-3 407

Résultat courant avant impôt

 

132 243

135 502

Résultat exceptionnel

42

0

0

Impôt sur les bénéfices

43

-41 994

-38 614

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

0

0

Résultat net de l'exercice

 

90 249

96 888

 

III. — Notes annexes aux états financiers individuels

 

Note 1 Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

1.1.. Cadre juridique et financier

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, 64 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2011, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne fait partie, avec 38 autres Caisses Régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,25 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,47 %.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 6 969 381 actions propres au 31 décembre 2011, soit 0.28 % de son capital, contre 9 324 639 actions propres au 31 décembre 2010.

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25% du capital de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sous forme de Certificats Coopératifs d’Associés. 10,6 % dudit capital sont détenus par des sociétaires de Pyrénées Gascogne sous forme également de CCA émis dans le public sous le contrôle de l’Autorité des Marchés Financiers au deuxième semestre 2003 (5,96 %) et lors d’une émission au cours du deuxième semestre 2006 (4,64 %).

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses Régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

— Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires".

 

— Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune et livret A) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

— Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33% et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

 

— Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole".

 

— Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

— Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

— Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Provisions et dettes subordonnées".

 

— Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

— Garanties Switch

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole SA, en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses Régionales de Crédit Agricole.

 

Il permet le transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole SA dans les Caisses Régionales, qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole SA. Ce transfert est réalisé vers les Caisses Régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole SA sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des CCI/CCA émis par les Caisses Régionales. Cette valeur est fixée à l’origine de l’opération.

 

La bonne fin du dispositif est garantie par la mise en place d’un dépôt de garantie versé par les Caisses Régionales à Crédit Agricole SA.

 

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole SA de la baisse de valeur de mise en équivalence globale des Caisses Régionales. En effet, dès lors qu’une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole SA perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole SA, de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l’accord préalable de l’ACP.

Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses Régionales.

 

Dans les comptes individuels, la garantie Switch est un engagement de hors-bilan donné par les Caisses Régionales et symétriquement reçu par Crédit Agricole SA. La rémunération globale de la garantie est étalée sur la durée du contrat et comptabilisée en PNB dans la marge d’intérêt. En cas d’exercice de la garantie, l’indemnisation est enregistrée symétriquement par Crédit Agricole SA et les Caisses Régionales en résultat dans l’agrégat coût du risque. La clause de retour à meilleur fortune fait naitre une provision dans les comptes de Crédit Agricole SA dont le montant est déterminé en fonction du caractère probable du remboursement.

 

1.3. Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2011

 

Au plan financier, on pourra noter les événements suivants :

 

- L’augmentation de capital de la SAS Rue La Boétie par capitalisation des avances pour un montant de 15,8 millions d’euros ;

- Le remboursement de 73.2 millions d’euros d’avances d’actionnaires SAS Rue la Boétie et de 38.6 millions de prêts subordonnés dans le cadre de l’opération « switch » avec Crédit Agricole SA. Concomitamment à ces remboursements, la Caisse Régionale a déposé en garantie 133.2 millions d’euros à Crédit Agricole SA.

- Un engagement de garantie hors bilan de 395 millions d’euros en faveur de Crédit Agricole SA a également été comptabilisé dans le cadre de cette opération. Il est destiné à garantir une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des CCI/CCA représentatives de la participation de Crédit Agricole SA dans les Caisses Régionales.

- L’impact des charges liées au projet NICE qui est de 3.4 millions d’euros sur 2011, atténué par la reprise de la provision de 1 million au titre d’un fonds de péréquation pour charges salariales qui avait été dotée en 2010.

- L’augmentation du coût du risque de 14.6 millions d’euros dont environ 11 millions d’euros sont imputables à l’impact de nouvelles méthodes au niveau du groupe Crédit Agricole :

. Le retour arrière sur les modalités de calcul de la provision collective demandée par l’ACP et basée sur une méthodologie validée en 2007 : impact estimé à 6.5 millions d’euros

. La première phase de mise en oeuvre de la convergence des notions de CDL (comptable) et défaut (Bâle II) : impact estimé de 4.7 millions d’euros.

- Le prélèvement de deux nouvelles taxes dont l’assiette est basée sur le niveau de fonds propres des établissements bancaires : la taxe pour risque systémique d’un montant de 1.55 millions d’euros et la taxe de contribution à l’Autorité de Contrôle Prudentiel pour 0.38 millions d’euros.

- L’impact de la contribution exceptionnelle de 5% du montant de l’impôt sur les sociétés votée dans le cadre de la Loi de Finances rectificative de 2011 pour 2,3 millions d’euros

- L’abandon de créances consenti par la Caisse Régionale à sa filiale PG Invest pour un montant de 3 millions d’euros.

- La cession à Mercagentes des parts que la Caisse Régionale détenait dans la société de gestion Mercagestion pour un prix de vente de 505 milliers d’euros. Cette opération a généré une plus value de 212 milliers d’euros. Mercagestion a ensuite été fusionnée avec Bankoa Gestion pour devenir Crédit Agricole Mercagestion.

- La sortie du bilan d’un fonds de commerce localisé à Bayonne et devenu obsolète. La moins-value réalisée est de 0.7 million d’euros.

- Une dotation aux provisions pour dépréciation complémentaire de 4.2 millions d’euros au titre de la participation que Pyrénées Gascogne détient dans Sacam International.

 

Note 2 Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses locales et de ses filiales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié notamment en 2010 par le règlement ANC N° 2010-08 du 07 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

 

L’année 2011, n’a pas donné lieu à des changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent.

 

2.1. Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit,

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

L‘application du règlement CRC n°2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes. L’utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d’apprécier l’existence d’un risque de crédit.

 

– Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

- les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité,

- les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s’élève à 9 693 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 12 717 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale, le montant des crédits restructurés n’étant pas significatif, aucune décote n’a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts.

 

– Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, six mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

Depuis le 24 juin 2003, la Caisse Régionale applique les règles de détection des clients douteux et litigieux (CDL) CDL compromis et des CDL non compromis selon les dispositions en vigueur. Un client CDL forcé est comptabilisé en CDL compromis dès lors qu’un de ses contrats présente un retard supérieur ou égal à 90 jours quelle que soit la nature de la créance.

 

Créances douteuses non compromises. — Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances douteuses compromises —Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels sont toujours comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis et provisionnés à 100%.

 

– Dépréciations au titre du risque de crédit avéré 

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

– Traitement comptable des décotes et dépréciations

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d’intérêt.

 

Compte tenu de leur caractère non significatif, aucune décote sur créances restructurées n’est comptabilisée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

– Dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a également constaté au passif de son bilan des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II (provision collective). Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

Au 31/12/2011, seule une provision collective est inscrite au bilan.

 

– Risques-pays

Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués « du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors bilan, portés par un établissement directement ou au travers de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par l’Autorité de Contrôle Prudentiel, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays ». (Note de la Commission Bancaire du 24 décembre 1998).

 

Lorsque ces créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles demeurent dans leur poste d’origine.

 

La Caisse Régionale n’a pas de risque pays à gérer, son exposition à l’étranger se limitant à une zone très spécifique de l’Espagne (Pays Basque) via Bankoa. La situation de cette zone ne reflétant pas nécessairement l’état macroéconomique de l’Espagne, le risque de crédit présenté par Bankoa est géré dossier par dossier via une politique de contre garanties partielles accordées par la Caisse Régionale.

 

– Passage en perte

L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité.

 

2.2. Portefeuille-Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction

Ce sont des titres qui, à l’origine, sont acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme ;

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

 

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Hormis dans les cas prévus par le CRC 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe. — Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable. — Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat hors frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique : «Revenus des titres à revenu variable».

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l’article 4 du règlement 88-02 du CRB, prenant la forme d’achats ou de ventes d’instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

 

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2. Créances et engagements par signature – Dépréciation au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique : «Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés» du compte de résultat.

 

Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d’acquisition exclus et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d’investissement, ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.

 

Titres de l’activité de portefeuille

Conformément au règlement CRC 2000-02, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l’horizon de détention envisagé, afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre, et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

 

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «Résultat net sur actifs immobilisés».

 

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

 

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quel que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

 

Reclassement de titres

Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants :

 

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a pas opéré, en 2011, de reclassement au titre du règlement CRC 2008-17.

 

2.3. Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

En application du règlement CRC 2004-06, le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

33 ans (logements de fonction)

25 ans (immeubles commerciaux)

Second oeuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans (dégressif)

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans (dégressif)

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

 

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle‑ci inclut notamment la clientèle financière).

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5. Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif "Dettes subordonnées".

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : "Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe".

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

 

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10% du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10% du prix d'émission.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses Régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6. Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique le règlement du Comité de la Réglementation Comptable n°2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l’évaluation des provisions entrant dans le champ d’application de ce règlement.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

L’ensemble de ces risques fait l’objet d’un examen trimestriel.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Provision pour risques sur GIE d’investissement

 

Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de sa participation à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.

 

2.7. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, ces fonds sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris, le cas échéant, pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

2.8. Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée de la Commission Bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

Les instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé ou de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

 

Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision.

 

Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Opérations complexes :

Une opération complexe se définit comme une combinaison synthétique d’instruments (de types, natures et modes d’évaluation identiques ou différents) comptabilisée en un seul lot ou comme une opération dont la comptabilisation ne relève pas d’une réglementation explicite et qui implique, de la part de l’établissement, un choix de principe.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a émis pour 65 millions d’euros de nominal de BMTN structurés comptabilisés à leur valeur nominale au passif du bilan.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détient également en portefeuille des BMTN structurés à hauteur de 15.1 millions d’euros en titres de placement et de 10.2 millions d’euros en portefeuille d’investissement.

Les règles de comptabilisation de ces titres sont les mêmes que celles appliquées aux autres titres enregistrés dans les compartiments placement et investissement. Les dérivés incorporés ne font pas l’objet d’une comptabilisation distincte en normes françaises.

 

2.9. Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan, libellés en devises, sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : «Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés».

 

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89.01, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s'établit à 9 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

 

2.10. Intégration de succursales à l’étranger

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n’a pas de succursale à l’étranger.

 

2.11. Engagements hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

 

Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe, aux notes 25 et 26.

 

2.12. Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L’intéressement est couvert par l’accord du 26 juin 2009.

 

La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».

 

2.13. Avantages au personnel postérieurs à l’emploi

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne applique la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

Dans la mesure où la réforme (loi 2010-1330 du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites) ne modifie pas les accords de branche existants mais simplement les hypothèses actuarielles d’âge de départ en retraite, elle est analysée comme une mise à jour d’hypothèses actuarielles et non comme une modification de régime. A ce titre, l’impact de la réforme doit être enregistré comme les autres écarts actuariels, intégralement en résultat.

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’Adicam.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies.

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.14. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%et la contribution exceptionnelle de 5 % votée dans le cadre de la Loi de Finances rectificative de 2011.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale.

 

Note 3 Créances sur les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤ 3mois

>3mois ≤1an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

57 308

0

0

0

57 308

51

57 359

48 364

à terme

57 412

150 000

198 008

0

405 420

1923

407 343

365 652

Valeurs reçues en pension

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres reçus en pension livrée

0

0

0

0

0

0

0

0

Prêts subordonnés

0

0

0

678

678

7

685

2 237

Total

114 720

150 000

198 008

678

463 406

1 981

465 387

416 253

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

465 387

416 253

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

16 546

0

0

0

16 546

29

16 575

30 254

Comptes et avances à terme

254 128

186 425

496 397

189 265

1 126 215

14076

1 140 291

802 924

Titres reçus en pension livrée

0

0

0

0

0

0

0

0

Prêts subordonnés

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

270 674

186 425

496 397

189 265

1 142 761

14 105

1 156 866

833 178

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

1 156 866

833 178

Total

 

 

 

 

 

 

1 622 253

1 249 431

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 685 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 2 225 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 10 763 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 12 857 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

Parmi les créances sur les établissements de crédit, aucune n’est éligible au refinancement de la banque centrale.

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse Régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4 Opérations avec la clientèle

 

4.1. Opérations avec la clientèle – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤3mois

>3mois ≤1an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Créances commerciales

10 879

173

0

0

11 052

1

11 053

11 050

Autres concours à la clientèle

546 331

963 201

3 241 175

4 901 770

9 652 477

85994

9 738 471

9 046 148

Valeurs reçues en pension livrée

0

0

0

0

0

0

0

0

Comptes ordinaires débiteurs

45 907

0

0

0

45 907

1140

47 047

44 275

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-168 509

-151 758

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

9 628 062

8 949 715

 

Commentaires :

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 13 232 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 51 800 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 6 591 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 6 542 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

Parmi les créances sur la clientèle 1 797 299 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2011 contre 1 458 162 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

Les encours restructurés au 31 décembre 2011 s’élèvent à 9 693 milliers d’euros contre 12 717 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

4.2. Opérations avec la clientèle – Analyse par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

France (y compris DOM-TOM)

9 593 325

8 908 497

Autres pays de L'U.E.

96 085

93 632

Autres pays d'Europe

7 716

1 729

Amérique du Nord

2 461

2 817

Amérique Centrale et Latine

555

523

Afrique et Moyen-Orient

6 765

7 233

Asie et Océanie (hors Japon)

2 529

1 925

Japon

0

0

Non ventilés et organismes internationaux

0

0

Total en principal

9 709 436

9 016 356

Créances rattachées

87 135

85 117

Dépréciations

-168 509

-151 758

Valeur nette au bilan

9 628 062

8 949 715

 

4.3. Opérations avec la clientèle – Encours douteux et dépréciations par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

France (y compris DOM-TOM)

9 787 469

234 465

133 222

-166 496

-101 864

8 993 614

212 191

127 816

-150 488

-97 376

Autres pays de L'U.E.

96 643

3 055

1 943

-1 912

-1 101

93 632

2 216

1 416

-1 046

-628

Autres pays d'Europe

7 735

0

0

0

0

1 729

0

0

0

0

Amérique du Nord

2 478

111

111

-47

-47

2 817

105

0

-43

0

Amérique Centrale et Latine

557

3

2

-3

-2

523

2

2

-2

-2

Afrique et Moyen-Orient

6 786

57

57

-51

-51

7 233

187

150

-179

-149

Asie et Océanie (hors Japon)

2 536

0

0

0

 

1 925

 

 

 

 

Japon

0

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Non ventilés et organismes internationaux

0

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Total

9 904 204

237 691

135 335

-168 509

-103 065

9 101 473

214 701

129 384

-151 758

-98 155

 

4.4. Opérations avec la clientèle – Analyse par agents économiques :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Particuliers

4 113 336

77 956

35 498

47 982

21 120

3 838 185

57 298

33 304

33 827

18 931

Agriculteurs

984 203

39 881

28 268

32 573

25 706

956 974

44 048

32 897

36 581

29 216

Autres professionnels

959 243

32 380

19 526

23 604

14 556

923 950

31 075

20 034

22 150

15 350

Société financières

193 505

539

109

509

109

198 852

555

10

523

2

Entreprises

2 241 911

86 696

51 797

63 685

41 462

1 993 186

81 438

42 990

58 537

34 540

Collectivités publiques

1 250 005

70

0

17

0

1 136 333

112

0

1

0

Autres agents économiques

54 367

171

139

139

113

53 993

175

149

139

116

Total

9 796 570

237 693

135 337

168 509

103 066

9 101 473

214 701

129 384

151 758

98 155

 

Note 5 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Placement

Titres de l'activité de portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

0

0

0

5 123

5 123

0

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

105

105

 

- dont décote restant à amortir

 

 

 

0

0

 

Créances rattachées

0

0

0

70

70

0

Dépréciations

0

0

0

0

0

0

Valeur nette au bilan

0

0

0

5 193

5 193

0

Obligations et autres titres à revenu fixe (1) :

 

 

0

 

 

 

Emis par organismes publics

0

0

 

7 083

7 083

0

Autres émetteurs

0

17 645

 

202 565

220 210

227 449

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

3 265

3 265

2 976

- dont décote restant à amortir

 

1 379

 

1 686

3 065

3 102

Créances rattachées

0

18

0

4 433

4 451

3 466

Dépréciations

0

-1 387

0

0

-1 387

-715

Valeur nette au bilan

0

16 276

0

214 081

230 357

230 200

Actions et autres titres à revenu variable

0

337 048

0

 

337 048

293 080

Créances rattachées

0

0

0

 

0

 

Dépréciations

0

-3 411

0

 

-3 411

-3 097

Valeur nette au bilan

0

333 637

0

0

333 637

289 983

Total

0

349 913

0

219 274

569 187

520 183

Valeurs estimatives

0

364 441

0

213 549

577 990

536 863

(1) : Dont 17 354 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2011 et 19 399 milliers d'euros au 31 décembre 2010

 

Commentaires :

 

Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 14 545 milliers d’euros au 31/12/2011, contre 17 198 milliers d’euros au 31/12/2010.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 3 061 milliers d’euros au 31/12/2011, contre 4 641 milliers d’euros au 31/12/2010.

 

5.1. Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Administration et banques centrales (y compris Etats)

2 093

0

Etablissements de crédit

130 710

141 029

Sociétés financières

345 719

302 657

Collectivités locales

4 990

4 988

Entreprises, assurances et autres clientèles

80 829

71 855

Divers et non ventilés

0

0

Total en principal

564 341

520 529

Créances rattachées

4 451

3 466

Dépréciations

-4 798

-3 812

Valeur nette au bilan

563 994

520 183

 

5.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

227 293

5 123

337 048

569 464

227 449

0

293 080

520 529

dont titres cotés

197 745

5 123

0

202 868

168 819

0

0

168 819

dont titres non cotés (1)

29 548

0

337 048

366 596

58 630

0

293 080

351 710

Créances rattachées

4 451

70

0

4 521

3 466

0

0

3 466

Dépréciations

1 387

0

3 411

4 798

715

0

3 097

3 812

Valeur nette au bilan

230 357

5 193

333 637

569 187

230 200

0

289 983

520 183

 

Commentaires :

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 311 387 milliers d’euros

- dont OPCVM français de capitalisation 296 681 milliers d’euros

OPCVM étrangers 22 250 milliers d’euros

- dont OPCVM étrangers de capitalisation 22 250 milliers d’euros

Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l’actif du bilan pour 111 003 milliers d’euros. Leur valeur estimative au 31 décembre s’élève à 111 495 milliers d’euros.

 

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2011:

 

(en milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

134 189

139 938

OPCVM obligataires

45 242

49 145

OPCVM actions

10 524

12 118

OPCVM autres

143 682

146 868

Total

333 637

348 069

 

5.3. Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤3mois

>3mois ≤1an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

5 412

19 875

91 368

110 637

227 292

4 451

231 743

230 915

Dépréciations

 

 

 

 

1 387

 

1 387

715

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

225 905

4 451

230 356

230 200

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur Brute

0

0

0

5 123

5 123

70

5 193

0

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

0

0

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

5 123

70

5 193

0

 

5.4. Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Encours bruts

dont encours douteux

Encours bruts

dont encours douteux

France (y compris DOM-TOM)

152 779

226

164 456

 

Autres pays de l'U.E.

67 473

 

53 759

565

Autres pays de l'Europe

3 760

 

3 009

 

Amérique du Nord

8 403

 

6 225

 

Total en principal

232 415

226

227 449

565

Créances rattachées

4 521

0

3 466

0

Dépréciations

-1 387

-136

-715

-339

Valeur nette au bilan

235 549

90

230 200

226

 

Note 6 Titres de participation et de filiales :

 

Informations financières

Filiales et participations

Devise

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part de capital détenue (en pourcentage)

Valeurs comptables des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou chiffre d'affaires hors taxes (à préciser) du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) (1)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

 

 

 

 

 

Brutes

Nettes

 

 

 

 

 

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SA BANKOA

EUR

25 411

95 496

94,74 

109 619

109 619

0

0

36 130

6 888

3 481

- Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PG IMMO

EUR

18 000

-5 792

100,00

18 000

14 069

3 155

0

5 537

-1 412

0

- Autres titres de participations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS RUE LA BOETIE (1)

EUR

2 394 380

14 365 563

2,72

451 830

451 830

25 076

0

575 225

568 510

15 704

SAS SACAM INTERNATIONAL (1)

EUR

807 036

-446

2,62

23 612

16 576

0

0

-27 743

-28 179

0

SAS SACAM DEVELOPPEMENT (1)

EUR

730 622

22 242

2,64

19 253

19 253

9 954

0

13 839

11 653

558

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées

EUR

 

 

 

13 972

11 739

42 628

 

 

 

 

- Autres titres de participations

EUR

 

 

 

16 702

15 969

23 806

 

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

 

652 988

639 055

104 619

0

602 988

557 460

19 743

(1) Informations sur la base de l'exercice clos au 31/12/2010.

 

6.1 Valeur estimative des titres de participation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

141 589

166 140

141 742

162 152

Titres cotés

0

0

0

0

Avances consolidables

45 783

45 783

61 083

61 083

Créances rattachées

354

 

131

 

Dépréciations

-6 163

 

-6 493

 

Valeur nette au bilan

181 563

211 923

196 463

223 235

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

508 626

752 688

490 080

737 390

Titres cotés

0

0

0

0

Avances consolidables

58 836

58 836

130 296

130 296

Créances rattachées

346

 

232

 

Dépréciations

-7 769

 

-3 546

 

Sous-total titres de participation

560 039

811 524

617 062

867 686

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

2 772

2 772

2 772

2 772

Titres cotés

0

 

0

 

Avances consolidables

0

 

0

 

Créances rattachées

0

 

0

 

Dépréciations

0

 

0

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

2 772

2 772

2 772

2 772

Valeur nette au bilan

562 811

814 296

619 834

870 458

Total des titres de participation

744 374

1 026 219

816 297

1 093 693

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

652 987

921 600

634 594

902 314

Titres cotés

0

0

0

0

Total

652 987

921 600

634 594

902 314

 

Les valeurs estimatives sont déterminées d’après la valeur d’utilité des titres ; celle-ci n’est pas nécessairement la valeur de marché.

 

Note 7 Variation de l’actif immobilisé

 

Immobilisations financières :

 

(en milliers d'euros)

01/01/2011

Augmentations (acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres

mouvements

31/12/2011

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

141 742

138

292

 

141 589

Avances consolidables (1)

61 083

20 271

35 571

 

45 783

Créances rattachées

131

1 400

1 177

 

354

Dépréciations

-6 493

 

-330

 

-6 163

Valeur nette au bilan

196 463

21 809

36 710

0

181 563

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

Valeurs brutes (2)

490 081

18 545

 

 

508 626

Avances consolidables (3)

130 296

17 628

89 088

 

58 836

Créances rattachées

232

114

 

 

346

Dépréciations

-3 547

-4 272

-50

 

-7 769

Sous-total titres de participation

617 062

32 015

89 038

0

560 039

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

2 772

 

 

 

2 772

Avances consolidables

0

 

 

 

0

Créances rattachées

0

 

 

 

0

Dépréciations

0

 

 

 

0

Sous-total autres titres détenus à long terme

2 772

0

0

0

2 772

Valeur nette au bilan

619 834

32 015

89 038

0

562 811

Total

816 297

53 824

125 748

0

744 374

(1) Les mouvements sur les avances consolidables aux entreprises liées concernent essentiellement PG Invest avec 18 905 milliers d'euros

d'avances consenties et 35 476 milliers d'euros d'avances remboursées.

(2) L'augmentation d'encours sur titres de participations est due en grande partie à la capitalisation d'une avance consentie à la SAS Rue La Boétie

pour 15 840 milliers d'euros provenant du versement des dividendes 2010.

(3) Dans les diminutions d'avances consolidables figurent notamment 73 245 milliers d'euros liés au remboursement d'avances d'actionnaires à la

SAS Rue La Boétie dans le cadre de l'opération "Switch" avec CASA.

 

Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

01/01/2011

Augmentations (acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres mouvements

31/12/2011

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

159 478

8 202

-6 548

0

161 132

Amortissements et dépréciations

96 658

8 218

-3 908

0

100 968

Valeur nette au bilan

62 820

-16

-2 640

0

60 164

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

5 920

315

-987

0

5 248

Amortissements et dépréciations

3 571

141

-154

0

3 558

Valeur nette au bilan

2 349

174

-833

0

1 690

Total

65 169

158

-3 473

0

61 854

 

Note 8 Actions propres

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne ne détient pas d’actions propres.

 

Note 9 Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Autres actifs (1)

 

 

Instruments conditionnels achetés

78

89

Comptes de stock et emplois divers

2 088

1 607

Débiteurs divers

106 502

87 937

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Comptes de règlement

8 097

34 118

Valeur nette au bilan

116 765

123 751

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

30 180

244

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

0

0

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

0

0

Charges constatées d'avance

577

643

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

4 788

2 379

Autres produits à recevoir

51 119

47 791

Charges à répartir

0

329

Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires

0

0

Autres comptes de régularisation

2 116

2 374

Valeur nette au bilan

88 780

53 760

Total

205 545

177 511

(1) les montants incluent les créances rattachées.

 

Note 10 Dépréciations inscrites en déduction de l’actif :

 

(en milliers d'euros)

Solde au 01/01/2011

Dotations

Reprises et utilisations

Désactualisation

Autres mouvements

Solde au 31/12/2011

Sur opérations interbancaires et assimilées

0

0

0

0

0

0

Sur créances clientèle

151 758

75 003

-56 746

-1 506

0

168 509

Sur opérations sur titres

3 812

3 160

-2 174

0

-1

4 797

Sur valeurs immobilisées

10 040

4 272

-381

0

1

13 932

Sur autres actifs

64

0

0

0

0

64

Total

165 674

82 435

-59 301

-1 506

0

187 302

 

Note 11 Dettes envers les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤ 3mois

>3mois ≤1an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

· à vue

1 219

 

 

 

1 219

2

1 221

883

· à terme

49 000

646

0

32

49 678

49

49 727

2 235

Valeurs données en pension

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

0

0

Valeur au bilan

50 219

646

0

32

50 897

51

50 948

3 118

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

60 428

 

 

 

60 428

19

60 447

55 044

Comptes et avances à terme

1 448 762

1 217 353

2 527 037

1 722 858

6 916 010

52374

6 968 384

6 526 858

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

0

0

Valeur au bilan

1 509 190

1 217 353

2 527 037

1 722 858

6 976 438

52 393

7 028 831

6 581 902

Total

1 559 409

1 217 999

2 527 037

1 722 890

7 027 335

52 444

7 079 779

6 585 020

 

Opérations internes au Crédit Agricole : ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse Régionale. [Cf. Cadre Juridique et Financier)].

 

Note 12 Comptes créditeurs de la clientèle

 

12.1. Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤ 3mois

>3mois ≤1an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 499 764

 

 

 

2 499 764

610

2 500 374

2 460 008

Comptes d'épargne à régime spécial :

30 834

0

0

0

30 834

 

30 834

26 083

· à vue

30 834

 

 

 

30 834

 

30 834

26 083

· à terme

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes envers la clientèle :

172 044

75 866

664 361

83 531

995 802

15105

1 010 907

629 316

· à vue

7 599

 

 

 

7 599

 

7 599

10 977

· à terme

164 445

75 866

664 361

83 531

988 203

15105

1 003 308

618 339

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

2 702 642

75 866

664 361

83 531

3 526 400

15 715

3 542 115

3 115 407

 

12.2. Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

France (y compris DOM-TOM)

3 473 149

3 057 286

Autres pays de l'U.E.

39 371

34 573

Autres pays d'Europe

3 671

2 429

Amérique du Nord

5 012

5 273

Amérique Centrale et Latine

382

407

Afrique et Moyen-Orient

3 114

2 406

Asie et Océanie (hors Japon)

1 267

1 002

Japon

434

462

Non ventilés et organismes internationaux

0

0

Total en principal

3 526 400

3 103 838

Dettes rattachées

15 715

11 569

Valeur au bilan

3 542 115

3 115 407

 

12.3. Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par agents économiques :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Particuliers

1 783 843

1 600 630

Agriculteurs

388 273

349 877

Autres professionnels

235 512

212 991

Sociétés financières

40 705

28 094

Entreprises

960 018

822 988

Collectivités publiques

32 014

9 181

Autres agents économiques

101 750

91 646

Valeur au bilan

3 542 115

3 115 407

 

Les montants ventilés dans ce tableau sont ICNE inclus.

 

Note 13 Dettes représentées par un titre :

 

13.1. Dettes représentées par un titre – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤ 3mois

>3mois ≤1an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Bons de caisse

1 447

0

8 665

0

10 112

75

10 187

0

Titres du marché interbancaire

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres de créances négociables

234 403

4 000

40 340

85 150

363 893

1 685

365 578

344 576

Emprunts obligataires

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

0

0

0

0

0

0

Valeur au bilan

235 850

4 000

49 005

85 150

374 005

1760

375 765

344 576

 

13.2. Emprunts obligataires :

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n’a procédé à l’émission d’aucun emprunt obligataire.

 

Note 14 Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Autres passifs (1)

 

 

Opérations de contrepartie (titres de transactions)

0

0

Dettes représentatives de titres empruntés

0

0

Instruments conditionnels vendus

79

89

Comptes de règlement et de négociation

135

9

Créditeurs divers

57 248

55 852

Versements restant à effectuer sur titres

4 525

5 365

Valeur au bilan

61 987

61 315

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

3 497

20 162

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

0

0

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

0

0

Produits constatés d'avance

70 780

59 607

Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

8 935

7 109

Autres charges à payer

54 535

37 393

Autres comptes de régularisation

23 719

22 799

Valeur au bilan

161 466

147 070

Total

223 453

208 385

(1) les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 15 Provisions :

 

(en milliers d'euro)

Solde au 01/01/2011

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

Solde au 31/12/2011

Provisions pour engagements de retraite et assimilés

18

 

 

 

 

18

Provisions pour autres engagements sociaux

1 669

47

57

 

 

1 659

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

11 414

5 471

78

4 653

 

12 154

Provisions pour litiges fiscaux (1)

 

 

 

 

 

0

Provisions pour autres litiges

9 944

6 170

724

8 337

 

7 053

Provision pour risques pays (2)

 

 

 

 

 

0

Provisions pour risques de crédit (3)

54 898

9 707

 

1 768

 

62 837

Provisions pour restructurations (4)

 

 

 

 

 

0

Provisions pour impôts (5)

 

 

 

 

 

0

Provision pour risques sur GIE d'investissement (6)

44 618

6 168

201

644

 

49 941

Provisions pour risques opérationnels (7)

9 197

145

 

 

 

9 342

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (8)

6 942

429

 

1 296

 

6 075

Autres provisions (9)

5 181

2 895

1 375

1 097

-1

5 603

Valeur au bilan

143 881

31 032

2 435

17 795

-1

154 682

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) La provision pour risques pays couvre le risque de contrepartie sur des débiteurs privés ou publics, lié à la situation économique des pays dont ils dépendent (nationalité et /ou résidence).

(3) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(4) Notamment provisions relatives aux fusions, regroupement de moyens …

(5) Comprend notamment les impôts dus aux filiales dans le cadre de l'intégration fiscale

(6) Y compris sociétés en participation, GIE, risques immobiliers de participations…

(7) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

(8) Voir note 16 ci-après

(9) Y compris les provisions pour risques sur GIE d’investissement

 

Outre les provisions pour engagements sociaux (médailles du travail), les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle, observation étant faite que cette politique est prudente eu égard à l’observation des résultats des contentieux. Le solde de cette provision est de 7.053 milliers d’euros.

 

Concernant les risques de crédit, la provision filière constatée au 31/12/2010 pour 1.404 milliers d'euros ayant intégralement été reprise, il ne reste dans ce poste que la provision collective. Son montant s'établit au 31/12/2011 à 62.838 milliers d'euros. Elle a fait l'objet, au niveau de l'ensemble des Caisses Régionales, d'un changement de modèle en 2011 tel que préconisé par l'ACP dont l'impact a été de l'ordre de 6.500 milliers d'euros sur l'exercice.

 

Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrées sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole.

 

Note 16 Epargne logement

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec le règlement CRC n° 2007-01 du 14 décembre 2007 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

42 682

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

835 046

833 754

Ancienneté de plus de 10 ans

320 895

332 830

Total plans d'épargne-logement

1 198 623

1 166 584

Total comptes épargne-logement

246 571

253 772

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 445 194

1 420 356

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plans d'épargne-logement

17 361

22 027

Comptes épargne-logement

53 098

58 384

Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

70 459

80 411

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

777

688

Ancienneté de plus de 10 ans

4 269

5 329

Total plans d'épargne-logement

5 046

6 017

Total comptes épargne-logement

1 029

925

Total provision au titre des contrats épargne-logement

6 075

6 942

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

En milliers d'euros

01/01/2011

Dotations

Reprises

31/12/2011

Plans d'épargne-logement :

6 017

203

1 174

5 046

Comptes épargne-logement :

925

226

122

1 029

Total provision au titre des contrats épargne-logement

6 942

429

1 296

6 075

 

NB : les encours retenus pour le calcul de la provision au 31/12/11 sont les encours arrêtés au 30/09/11.

 

Note 17 Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est à jour de ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

A ce titre, les engagements actualisés par la compagnie d’assurance du Groupe, à savoir Prédica, ont été couverts par les versements correspondants, ainsi que le retracent les tableaux communiqués par l’assureur.

Ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

Le Groupe Crédit Agricole n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et règle les écarts actuariels qui viennent impacter le résultat. L’obligation étant totalement couverte par la police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Variations de la dette actuarielle

 

Variation dette actuarielle (en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dette actuarielle au 31/12/N-1

16 366

15 343

Coûts des services rendus sur la période

1 204

1 060

Coût financier

615

752

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-987

-1 259

(Gains) / pertes actuariels

203

470

Dette actuarielle au 31/12/n

17 401

16 366

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat

 

Détail de la charge comptabilisée au résultat (en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Coût des services rendus

1 204

1 060

Coût financier

615

752

Rendement attendu des actifs

-638

-588

Amortissement du coût des services passés

22

21

Gains / (pertes) actuariels net

-192

597

Amortissement des gains / pertes générés par modifications, réductions et liquidations de régimes

 

 

Gains/(pertes) du(e)s au changement de limitation d'actif

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 011

1 842

 

Variations de juste valeur des actifs des régimes

 

Variation de juste valeur des actifs et des Droits à remboursement (en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1

16 106

15 128

Rendement attendu des actifs

638

588

Gains / (pertes) actuariels

391

-126

Cotisations payées par l'employeur

1 057

1 775

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations payées par le fonds

-985

-1259

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

17 207

16 106

 

Composition des actifs des régimes

 

Information sur les actifs des régimes

31/12/2011

Composition des actifs

 

-% de produits de taux

85.9%

-% d'actions & diversifiées

7.4%

-% autres actifs

6.7%

 

Variations de la provision

 

Provision / Actifs (en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Situation financière nette au 1er janvier

17 401

16 366

Coût des services passés non comptabilisés

-192

-210

(Gains) / pertes sur la limitation de surplus

 

 

(Provisions) / actifs au 31 décembre

17 209

16 156

Situation financière nette (passif) / actif au 31 décembre

-2

-50

 

Variation de la provision (en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

(Provisions) / actifs au 31/12/N-1

-50

17

Cotisations payées par l'employeur

1 057

1 775

Variation de périmètre

 

 

Paiements directs de l'employeur

2

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-1 011

-1 842

(Provisions) / actifs au 31/12/n

-2

-50

 

Rendement des actifs des régimes

 

Information sur les actifs du régime

 

 

31/12/2011

31/12/2010

% d'obligations

83,60

83,60

% d'actions

9,60

9,60

% autres actifs

6,80

6,80

 

Hypothèses actuarielles utilisées

 

Au 31 décembre 2011, les taux de sensibilité démontrent que :

- une variation de plus 50bp des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 2.89 %;

- une variation de moins 50bp des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 3.09 %.

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Taux d'actualisation

de 4,38 % à 5,10 %

de 3,19% à 3,91%

Taux technique

 

 

Taux du rendement attendu des actifs du régime

de 3,50% à 4,50%

de 3,50% à 4,50%

Taux du rendement effectif des actifs du régime

4,50%

4,50%

Taux attendu d'augmentation des salaires :

 

 

Indemnité de fin de carrière :

 

 

de 16 à 29 ans

4,40%

4,40%

de 30 à 50 ans

2,80%

2,80%

de 51 à 65 ans

1,60%

1,60%

Retraite

de 2.00 % à 5.20 %

 

 

Note 18 Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Fonds pour risques bancaires généraux

129 371

129 371

Valeur au bilan

129 371

129 371

 

Note 19 Dettes subordonnées : Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤ 3mois

>3mois ≤1an

>1 an ≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme

0

19 818

22 014

45 034

86 866

1 062

87 928

97 195

Euro

 

19 818

22 014

45 034

86 866

1 062

87 928

97 195

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

0

0

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

0

0

0

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée (1)

 

 

 

0

0

0

0

0

Euro

 

 

 

0

0

0

0

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

39 359

39 359

1 076

40 435

38 857

Dépots de Garantie à caractère mutuel

 

 

 

80

80

0

80

80

Valeur au bilan

0

19 818

22 014

84 473

126 305

2 138

128 443

136 132

(1) Durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminées positionnées par défaut en > 5 ans

 

Commentaires :

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 6 187 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 5 011 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

Les dettes subordonnées représentant individuellement plus de 10% du total se détaillent comme suit :

 

(en milliers d'euros)

Montant

taux

TSR RADIAN à échéance du 17/12/2012

19 818

3,89%

TSR RADIAN à échéance du 17/11/2013

12 000

4,63%

TSR RADIAN à échéance du 02/11/2016

9 996

4,451%

TSR RADIAN à échéance du 15/11/2017

20 000

3,73%

BMTN RADIAN à échéance du 26/06/2019

25 000

6,145%

 

Note 20 Variation des capitaux propres (avant répartition) :

 

Variation des capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Capitaux propres

 

Capital

Réserve légale

Réserve statutaire

Primes, autres réserves et report à nouveau (1)

Ecarts conversion/ réévaluation

Provisions réglementées & subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 Décembre 2009

58 703

515 557

142 058

280 609

 

152

93 206

1 090 285

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2009

 

 

 

 

 

 

-11 084

-11 084

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

 

 

 

 

 

 

0

Affectation du résultat social 2009

 

61 587

20 529

6

 

 

-82 122

0

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

 

 

0

Résultat de l’exercice 2010

 

 

 

 

 

 

96 888

96 888

Autres variations

 

 

 

 

 

18

 

18

Solde au 31 Décembre 2010

58 703

577 144

162 587

280 615

0

170

96 888

1 176 107

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2010

 

 

 

 

 

 

-11 481

-11 481

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

 

 

 

 

 

 

0

Affectation du résultat social 2010

 

64 051

21 350

6

 

 

-85 407

0

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

 

 

0

Résultat de l’exercice 2011

 

 

 

 

 

 

90 249

90 249

Autres variations

-2

 

 

 

 

-15

 

-17

Solde au 31 décembre 2011

58 701

641 195

183 937

280 621

0

155

90 249

1 254 858

Commentaires : (1) Dont 202 050 milliers d'euros de primes d'émission, dont 78 553 milliers d'euros primes de fusion

 

Note 21 Composition des fonds propres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Capital

58 701

58 703

Primes d'émission

280 603

280 603

Réserve légale

641 195

577 144

Réserves statutaires et contractuelles

183 937

162 587

Réserves réglementées

18

12

Résultat de l'exercice

90 249

96 888

Subventions d'investissement

155

170

Total des capitaux propres

1 254 858

1 176 107

Fonds pour risques bancaires généraux

129 371

129 371

Dettes subordonnées et titres participatifs

128 363

136 052

Dépôts de garantie à caractère mutuel

80

80

Total des fonds propres

1 512 672

1 441 610

 

Au 31/12/11, le capital de la Caisse Régionale est composé de parts sociales à hauteur de 37.800 milliers d'euros et de Certificats Coopératifs d'Associés à hauteur de 20.901 milliers d'euros, dont 14.676 milliers d'euros détenus par Crédit Agricole SA.

 

Note 22 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations :

 

(en milliers d'euros)

Solde au 31/12/2011

Solde au 31/12/2010

 

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Créances

1 798 012

1 441 324

Sur les établissements de crédit et institutions financières

1 618 214

1 244 032

Sur la clientèle

2 077

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

177 721

197 292

Dettes

7 207 507

6 718 981

Sur les établissements de crédits et institutions financières

7 078 102

6 581 901

Sur la clientèle

1 042

1 392

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

128 363

135 688

Engagements donnés

873 058

97 934

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

150 000

0

Engagements de financement en faveur de la clientèle

0

0

Garanties données à des établissements de crédit

723 058

97 934

Garanties données à la clientèle

0

0

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

0

0

Autres engagements donnés

0

0

 

Note 23 Transactions effectuées avec les parties liées :

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne effectue toutes les transactions avec les parties liées aux conditions normales de marché.

 

Note 24 Opérations effectuées en devises :

 

Contributions par devise au bilan

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

13 615 386

13 615 386

11 787 767

11 787 767

Autres devises de l’Union Europ.

114

114

200

200

Franc Suisse

13 190

13 190

12 723

12 723

Dollar

28 257

28 257

36 864

36 864

Yen

13

13

19

19

Autres devises

1 994

1 994

1 306

1 306

Total bilan

13 658 954

13 658 954

11 838 879

11 838 879

 

Note 25 Opération de change, emprunts et prêts en devises :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

À recevoir

À livrer

À recevoir

À livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

4 313

4 308

7 250

7 242

Devises

2 226

2 226

3 624

3 624

Euros

2 087

2 082

3 626

3 618

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

4 313

4 308

7 250

7 242

 

Note 26 Opérations sur instruments financiers à terme :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

1 428 663

278 953

1 707 616

1 594 843

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

1 428 663

278 953

1 707 616

1 594 843

Swaps de taux d'intérêt

1 428 663

278 953

1 707 616

1 594 843

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

0

9 290

9 290

5 300

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments sur action et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

0

9 290

9 290

5 300

Options de swap de taux

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments de taux d'intérêts à terme

 

 

 

 

Achetés

 

2 522

2 522

2 650

Vendus

 

2 522

2 522

2 650

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

2 123

2 123

0

Vendus

 

2 123

2 123

0

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Dérivés de crédit

0

0

0

0

Contrats de dérivés de crédit

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Total

1 428 663

288 243

1 716 906

1 600 143

 

26.1. Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2011

dont opérations effectuées de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés et assimilés

 

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt prêteur

454 345

808 148

445 123

454 345

808 148

445 123

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

 

5 044

 

 

5 044

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de taux de change à terme conditionnels

4 246

 

 

4 246

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

458 591

808 148

450 167

458 591

808 148

450 167

0

0

0

Swaps de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

8 621

 

 

8 621

 

 

 

 

 

Sous total

8 621

0

0

8 621

0

0

0

0

0

Total

467 212

808 148

450 167

467 212

808 148

450 167

0

0

0

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2010

dont opérations effectuées de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés et assimilés

 

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

14 492

 

 

14 492

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

550 531

717 951

326 361

550 531

717 951

326 361

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

 

5 300

 

 

5 300

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

565 023

717 951

331 661

565 023

717 951

331 661

0

0

0

Swaps de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

565 023

717 951

331 661

565 023

717 951

331 661

0

0

0

 

26.2. Instruments financiers à terme : juste valeur :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

Futures

 

 

 

 

Options de change

-1

4 246

0

0

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

-18 388

1 707 616

-16 060

1 594 843

Forward taux

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

0

5 044

0

5 300

Dérivés sur actions, indices boursier et métaux précieux

 

 

 

 

Sous total

-18 389

1 716 906

-16 060

1 600 143

Swaps de devises

 

 

 

 

Opérations de change à terme

0

8 621

 

14 492

Sous total

0

8 621

0

14 492

Total

-18 389

1 725 527

-16 060

1 614 635

 

26.3. Information sur les Swaps

 

Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt

 

(en milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

152 903

452 162

976 500

126 050

Contrats assimilés

 

 

 

 

 

Note 27 Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

Dans le cadre de la surveillance réglementaire des risques interbancaires en général et du risque de contrepartie sur les instruments dérivés en particulier, la Caisse Régionale s’appuie sur les règles suivantes :

 

— Organisation par unités spécialisées et par métiers :

Les limites par contrepartie sont décidées en Comité Financier, sur proposition du service Trésorerie et Gestion Actif Passif. Elles sont communiquées aux opérateurs autorisés et suivies par l’unité « Ratios et Middle Office ». La mise à jour des limites a lieu annuellement. Un suivi de l’évolution des ratings est assuré tout au long de l’exercice.

 

- Procédures internes pour la fixation des règles de prise et de suivi du risque :

Les contreparties bancaires potentielles font l’objet de limites globales d’engagement, en risques et en durée, par nature de risque (bilan ou hors bilan). Conformément aux recommandations prudentielles formulées par le Groupe, le calcul des limites fait référence :

 

- aux fonds propres consolidés de la CR (10% maximum par contrepartie hors Groupe Crédit Agricole),

- à la solidité financière de la contrepartie, appréhendée, entre autres, au travers de ses fonds propres et de son rating,

- à la nature de l’activité de la contrepartie (banque commerciale ou de marché),

- à la nature de l’engagement (bilan ou hors bilan).

 

La Caisse Régionale procède trimestriellement à la déclaration réglementaire sur les risques interbancaires.

 

En 2011, les opérations suivantes ont été réalisées avec des contreparties hors groupe Crédit Agricole :

- 4 swaps de micro couverture et 2 swaps de macro couverture avec la Société Générale pour un montant notionnel global de 80 058 milliers d’euros.

- 2 swaps de macro couverture avec BNP Paribas pour un montant notionnel global de 100 000 milliers d’euros.

Ces 6 swaps ont tous une valeur de marché négative au 31/12/2011.

 

— Méthodologie de mesure des risques :

Le principe retenu est celui de la non compensation des positions pour une même contrepartie. Le risque de contrepartie sur le hors bilan est composé du coût de remplacement des contrats (risque courant), mais aussi du risque potentiel futur. La quotité de consommation globale des limites se calcule comme la valeur de marché positive de l’opération, majorée d’un add-on (pourcentage de la valeur nominale multipliée par la durée résiduelle de l’opération). Ce facteur de majoration évolue avec la nature des contrats.

 

Note 28 Engagements de financement et de garantie et autres garanties :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements donnés

2 358 780

2 002 729

Engagements de financement

1 213 369

1 198 784

. Engagements en faveur d'établissements de crédit

150 000

0

. Engagements en faveur de la clientèle

1 063 369

1 198 784

Ouverture de crédits confirmés

724 500

703 880

- Ouverture de crédits documentaires

4 846

11 584

- Autres ouvertures de crédits confirmés

719 654

692 296

Autres engagements en faveur de la clientèle

338 869

494 904

Engagements de garantie

1 119 694

801 997

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit

536 782

183 562

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres garanties (1)

536 782

183 562

. Engagements d'ordre de la clientèle

582 912

618 435

Cautions immobilières

122 514

165 147

Garanties financières

327 068

304 793

Autres garanties d'ordre de la clientèle

133 330

148 495

Engagements sur titres

25 717

1 948

. Autres titres à livrer

25 717

1 948

Engagements reçus

3 730 455

3 152 061

Engagements de financement

1 070 152

700 152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

1 070 152

700 152

. Engagements reçus de la clientèle

0

0

Engagements de garantie

2 659 586

2 449 961

. Engagements reçus d'établissements de crédit

210 810

206 327

. Engagements reçus de la clientèle

2 448 776

2 243 634

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

469 883

451 157

Autres garanties reçues

1 978 893

1 792 477

Engagements sur titres

717

1 948

. Autres engagements reçus

717

1 948

(1) Dont 395 000 milliers d'euros de garanties données à Crédit Agricole S.A. dans le cadre de l'opération "Switch" détaillée au paragraphe 1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

Note 29 Actifs donnés et reçus en garantie

 

Les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives. L'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

Note 30 Engagements donnés aux entreprises liées

 

Engagements de financement

 

Au 31/12/2011, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s’est engagée à octroyer 150 000 milliers d’euros de refinancements à Crédit Agricole SA.

Le Conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a autorisé un refinancement de Bankoa de 1.100 millions d’euros. Celui-ci était utilisé à hauteur de 399 millions d’euros à la clôture de l'exercice. 

 

Engagements de garantie

 

D’un montant global de 723 158 milliers d’euros, les opérations les plus significatives sont :

 

- 395 000 milliers d’euros en faveur de Crédit Agricole SA dans le cadre de l’opération switch, pour garantir la valeur de mise en équivalence de la participation de CASA dans les Caisses Régionales de Crédit Agricole,

- 216 136 milliers d’euros en faveur de Bankoa SA, en contregarantie de dossiers de financement de sa clientèle,

- le solde des engagements porte essentiellement sur des filiales de crédit-bail du Groupe Crédit Agricole (Lixxbail, Finamur et Unimat) et sur des garanties accordées à d'autres Caisses Régionales de Crédit Agricole dans le cadre de financements en pool.

 

Les émissions de SICAV faites par Bankoa Gestion sont contregaranties par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne pour répondre à la législation espagnole. Cette garantie est rémunérée à hauteur de 0,04% de l'encours.

 

Autres engagements (créances apportées en garantie)

 

Dans le cadre du système de gestion globale des garanties au niveau du groupe Crédit Agricole :

 

- 1 783 966 milliers d’euros en faveur de Crédit Agricole SA au titre des créances éligibles aux opérations de refinancement de la Banque de France,

- 287 976 milliers d’euros en faveur de Crédit Agricole SA au titre des refinancements accordés par la Société de Financement de l'Economie Française (SFEF),

- 305 777 milliers d’euros en faveur de Crédit Agricole SA au titre des créances éligibles au refinancement de la CRH,

- 15 816 milliers d’euros en faveur de Crédit Agricole SA dans le cadre des refinancements de la Banque Européenne d’Investissement,

- 635 123 milliers d’euros en faveur de Crédit Agricole Covered Bonds pour garantir les émissions obligataires réalisées par cette dernière.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

Note 31 Engagements de crédit-bail

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de crédit-bail.

Note 32 Opérations de désendettement de fait et de titrisation

 

32.1. Désendettement de fait

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de ce type.

 

32.2. Titrisation

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de ce type.

 

Note 33 Produits nets d’intérêts et revenus assimilés :

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Sur opérations avec les établissements de crédit

9 216

6 966

Sur opérations internes au Crédit Agricole

39 106

35 274

Sur opérations avec la clientèle

364 359

337 934

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

9 859

9 470

Produit net sur opérations de macro-couverture

0

0

Sur dettes représentées par un titre

1 302

1

Autres intérêts et produits assimilés

0

2 030

Intérêts et produits assimilés

423 842

391 675

Sur opérations avec les établissements de crédit

1 180

453

Sur opérations internes au Crédit Agricole

197 127

185 060

Sur opérations avec la clientèle

40 980

37 524

Charge nette sur opérations de macro-couverture

4 763

6 569

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

0

691

Sur dettes représentées par un titre

10 291

7 777

Autres intérêts et charges assimilées

220

12

Intérêts et charges assimilées

254 561

238 086

Total produits nets d'intérêt et revenus assimilés (1)

169 281

153 589

(1) Le montant des dettes subordonnées au 31 décembre 2011 est de 128 443 milliers d'euros, il était de 136 132 milliers d'euros au 31 décembre 2010

 

Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d’opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.

 

Note 34 Revenus des titres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Titres de placement

799

1 065

Livret développement durable

0

0

Titres d'investissement

9 060

8 405

Opérations diverses sur titres

1 302

1

Revenus des titres à revenus fixes

11 161

9 471

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

33 163

32 384

Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille

0

0

Opérations diverses sur titres

0

0

Revenus des titres à revenus variables

33 163

32 384

Total des revenus sur titres

44 324

41 855

 

Note 35 Produit net des commissions :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

3 483

5

3 478

2 988

75

2 913

Sur opérations internes au crédit agricole

26 668

13 841

12 827

30 679

13 889

16 790

Sur opérations avec la clientèle

42 603

44

42 559

43 246

46

43 200

Sur opérations sur titres

0

30

-30

0

35

-35

Sur opérations de change

50

0

50

51

0

51

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

778

18

760

187

0

187

Sur prestations de services financiers (1)

100 301

8 965

91 336

99 145

9 897

89 248

Provision pour risques sur commissions

622

661

-39

2 056

1 855

201

Total produit net des commissions

174 505

23 564

150 941

178 352

25 797

152 555

(1) dont prestations d'assurance-vie : 13 448 milliers d'euros au 31/12/2011 contre 13 294 milliers d'euros au 31/12/2010.

 

Note 36 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Solde des opérations sur titres de transaction

0

0

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

251

230

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

-290

-271

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation

-39

-41

 

Note 37 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

-3 024

-2 847

Reprises de dépréciations

1 835

2 644

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-1 189

-203

Plus-values de cession réalisées

1 840

1 409

Moins-values de cession réalisées

-1 261

-128

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

579

1 281

Solde des opérations sur titres de placement

-610

1 078

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

0

0

Reprises de dépréciations

0

0

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

0

0

Plus-values de cession réalisées

0

0

Moins-values de cession réalisées

0

0

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

0

0

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

0

0

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

-610

1 078

 

Note 38 Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Produits divers

1 866

3 834

Quote part des opérations faites en commun

0

370

Refacturation et transfert de charges

1 829

4

Reprises provisions

0

0

Autres produits d'exploitation bancaire

3 695

4 208

Charges diverses

-1 714

-3 952

Quote part des opérations faites en commun

-7

-36

Refacturation et transfert de charges

0

0

Dotations provisions

0

0

Autres charges d'exploitation bancaire

-1 721

-3 988

Total autres produits et charges d'exploitation bancaire

1 974

220

 

Note 39 Charges générales d’exploitation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements :

60 020

62 393

Charges sociales :

28 929

28 888

- dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

6 691

7 384

Intéressement et participation

13 413

13 741

Impôts et taxes sur rémunérations

8 573

8 214

Total des charges de personnel

110 935

113 235

Refacturation et transferts de charges de personnel

-6 964

-5 165

Frais de personnel nets

103 971

108 071

Frais administratifs

 

 

Impôts et taxes

8 502

7 291

Services extérieurs et autres frais administratifs

61 945

56 655

Total des charges administratives

70 447

63 946

Refacturation et transferts de charges administratives

-1 355

-1 113

Frais administratifs nets

69 092

62 833

Charges générales d'exploitation

173 063

170 904

 

Les Droits Individuels à la Formation acquis par les salariés présents au 31/12/11 dans la Caisse Régionale s'élèvent à 29 074 heures. Les droits utilisés s'élèvent, eux, à 27 888 heures.

 

39.1 Effectif moyen par catégorie :

 

Catégories de personnel

31/12/2011

31/12/2010

Cadres

417

409

Non cadres

1 227

1 292

Total

1 644

1 701

Dont : - France

1 644

1 701

- Étranger

 

 

Dont : personnel mis à disposition

47

55

 

39.2 Rémunération des dirigeants :

 

En milliers d'euros

31/12/2011

31/12/2010

Rémunération (1) des mandataires sociaux

632

571

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

1 151

923

Total rémunération

1 783

1 494

(1) Rémunérations brutes déclarées.

 

 

 

Note 40 Coût du risque :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dotations aux provisions et dépréciations

89 256

76 779

Dépréciations de créances douteuses

67 784

53 313

Autres provisions et dépréciations

21 472

23 466

Reprises de provisions et dépréciations

62 547

61 047

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

47 025

39 583

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

15 522

21 464

Variation des provisions et dépréciations

-26 709

-15 732

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

894

671

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

7 754

6 407

Décote sur prêts restructurés

0

0

Récupérations sur créances amorties

658

2 687

Autres pertes

0

0

Coût du risque

-34 699

-20 123

(1) Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 5 279 milliers d'euros

Dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises : 1 676 milliers d'euros

(2) Dont 799 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) Dont 496 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(4) Dont 5 279 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

 

Note 41 Résultat net sur actifs immobilisés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

4 272

4 521

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

4 272

4 521

Reprises de dépréciations

381

2 154

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

381

2 154

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-3 891

-2 367

Sur titres d'investissement

0

0

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-3 891

-2 367

Plus-values de cessions réalisées

212

0

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

212

0

Moins-values de cessions réalisées

3 000

718

Sur titres d'investissement

0

718

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Pertes sur créances liées à des titres de participation

3 000

0

Solde des plus et moins-values de cessions

-2 788

-718

Sur titres d'investissement

0

-718

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-2 788

0

Solde en perte ou en bénéfice

-6 679

-3 085

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

1 339

135

Moins-values de cessions

1 001

457

Solde en perte ou en bénéfice

338

-322

Résultat net sur actifs immobilises

-6 341

-3 407

 

Note 42 Charges et produits exceptionnels

 

Aucune charge ni aucun produit exceptionnels n’ont été comptabilisés, tant en 2011 qu’en 2010.

 

Note 43 Impôt sur les bénéfices :

 

En milliers d'euros

31/12/2011

31/12/2010

Charge d'impôt courant

36 671

20 616

Charge / produit d'impôt différé

5 323

17 998

Impôt sur les bénéfices

41 994

38 614

 

Commentaires :

 

L’impact de la contribution exceptionnelle de 5% du montant de l’impôt sur les sociétés votée dans le cadre de la Loi de Finances rectificative de 2011 est de 2 288 milliers d’euros.

 

Intégration fiscale :

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est intégrée fiscalement au sein du groupe Crédit Agricole. A ce titre, CASA à réalloué à la Caisse Régionale les montants suivants au titre de 2011 :

- 3 658 milliers d’euros au titre de l’intégration fiscale des filiales de Pyrénées Gascogne

- 1 483 milliers d’euros au titre de l’intégration fiscale du Groupe Crédit Agricole.

 

Note 44 Informations relatives aux résultats des activités bancaires

 

Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d'activité suivants :

- Banque de proximité en France,

- Gestion pour compte propre et divers,

- Services financiers spécialisés,

- Banque de détail à l'étranger,

- Gestion d'actifs, assurance et banque privée,

- Banque de financement et d'investissement.

 

Le métier de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est la banque de proximité.

 

En terme de zone géographique, la Caisse Régionale n'intervient que sur le territoire français.

 

Note 45 Exemption d'établir des comptes consolidés

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par une telle exemption.

 

Note 46 Evénements postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l’exploitation

 

Aucun événement postérieur à la clôture de l'exercice susceptible de remettre en cause la continuité d’exploitation n’est survenu.

 

Note 47 Affectation des résultats :

Affectation du bénéfice de l'exercice 2011 de la C.R.

 

L'Assemblée Générale, conformément à l'article 36 des statuts, approuve l'affectation du bénéfice de l'exercice 2011 de la C.R. qui s'élève à 90.249.411,43 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d'Administration, de la manière suivante :

 

1.133.990,10 € au titre de la rémunération des parts sociales,

l'intérêt se montant à 3,00% net du nominal des parts rémunérées

6.765.548,41 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés,

émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A.,

le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l'article 4.4 du protocole d'accord du 22 novembre 2001

2.870.029,26 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés,

émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires,

6.000,00 € au titre de la réserve spéciale Loi Mécénat prévue à l'article 238 bis AB du Code Général des Impôts

59.605.382,75 € au titre de la réserve légale

soit les 3/4 du solde disponible

19.868.460,91 € au titre des réserves facultatives

soit le 1/4 disponible.

 

Conformément aux dispositions de l'article 243 bis du Code général des impôts, il est précisé que le dividende versé sur les CCA ouvre droit à l'abattement de 40 % mentionné aux 2° du 3 de l'article 158 du même code, abattement applicable aux seules personnes physiques résidentes fiscales en France, sauf option exercée au titre de ces dividendes ou des autres revenus perçus au cours de la même année pour le prélèvement forfaitaire libératoire.

Il est rappelé ci-après, conformément à la réglementation, le montant des dividendes, des revenus distribués éligibles à l'abattement et des revenus distribués non éligibles à l'abattement au titre du présent exercice et des trois exercices précédents.

 

Exercice

Dividende unitaire

du CCA

Montant des revenus

distribués éligibles à

l'abattement de 40%

Montant des revenus

distribués non éligibles à

l'abattement de 40%

 

En euros

En euros

 

2008

4,68

4,68

Néant

2009

4,76

4,76

Néant

2010

4,95

4,95

Néant

2011

4,61

4,61

Néant

 

Résolution Approuvée à l'unanimité.

 

Note 48 Implantation dans des états ou territoires non coopératifs

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un état ou un territoire qui n'a pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

 

Note 49 Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

 

Collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

 

(en milliers d'euros)

Ernst & Young

%

Pricewaterhouse Coopers

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

112

100%

112

100%

Missions accessoires

 

0%

 

0%

Sous-total

112

100%

112

100%

Autres prestations

 

 

 

 

Juridique, fiscal et social

 

0%

 

0%

Technologie de l'information

 

0%

 

0%

Audit interne

 

0%

 

0%

Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

0%

 

0%

Sous-total

0

0%

0

0%

Total

112

100%

112

100%

 

IV. — Rapport des Commissaires aux comptes

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011, sur:

 

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, tels qu'ils sont joints au présent rapport;

- la justification de nos appréciations;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations

 

Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro (et en particulier de la Grèce), qui est accompagnée d'une crise économique et d'une crise de liquidité, qui rend difficile l'appréhension des perspectives économiques. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants:

 

Estimations comptables

- Comme indiqué dans les notes 2.1 et 15 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité au 31 décembre 2011 pour les principales lignes du portefeuille et à nous assurer que les notes 2.2 et 6.1 de l'annexe donnent une information appropriée à cet égard.

- Votre caisse régionale détient des positions sur titres et instruments financiers en portefeuille. Les notes 2.2 et 2.8 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives à ces titres et instruments financiers. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.6 et 2.13 de l'annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

Bordeaux et Toulouse, le 12 mars 2012

Les Commissaires aux Comptes

 

PricewaterhouseCoopers Audit

ERNST & YOUNG Audit

Antoine Priollaud

Frank Astoux

 

V. — Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est consultable sur le site internet www.lefil.com à la rubrique "qui sommes-nous ?"

 

1201997

21/10/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5982
Texte de l'annonce :

1105982

21 octobre 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°126


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

 Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, bd du Président Kennedy, BP 329, 65003 Tarbes Cedex.

776 983 546 R.C.S. Tarbes.

 

 

Situation au 30 septembre 2011

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

55 506

Effets publics et valeurs assimilées

3 141

Créances sur les établissements de crédits

455 252

Opérations internes au Crédit agricole

1 072 978

Créances sur la clientèle

9 495 579

Obligations et autres titres à revenu fixe

222 200

Actions et autres titres à revenu variable

311 686

Participations et autres titres détenus à long terme

644 305

Parts dans les entreprises liées

190 076

Immobilisations corporelles et incorporelles

62 397

Autres actifs

161 473

Comptes de régularisation

117 307

Total de l’actif

12 791 900

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 595

Opérations internes au Crédit Agricole

7 280 432

Comptes créditeurs de la clientèle

3 247 159

Dettes représentées par un titre

352 011

Autres passifs

39 598

Comptes de régularisation

288 873

Provisions pour risques et charges

157 132

Dettes subordonnées et titres participatifs

129 123

Fonds pour risques bancaires généraux

129 371

Capitaux propres hors FRBG

1 164 606

Capital souscrit

58 701

Primes d’émission

280 603

Réserves

825 151

Provisions règlementées et subventions d’investissement

151

Total du passif

12 791 900

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 817 063

Engagements de financements

1 092 178

Engagements de garantie

723 865

Engagements sur titres

1 020

Engagements reçus

3 667 101

Engagements de financements

1 070 152

Engagements de garantie

2 595 929

Engagements sur titres

1 020

 

 

1105982

29/07/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 4921
Texte de l'annonce :

1104921

29 juillet 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°90


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE 

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, bd du Président Kennedy, BP 329, 65003 Tarbes cedex.

R.C.S. Tarbes 776 983 546

 

Situation au 30 juin 2011

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

54 783

Effets publics et valeurs assimilées

1 553

Créances sur les établissements de crédits

430 732

Opérations internes au Crédit agricole

982 984

Créances sur la clientèle

9 375 698

Obligations et autres titres à revenu fixe

254 821

Actions et autres titres à revenu variable

310 692

Participations et autres titres détenus à long terme

642 647

Parts dans les entreprises liées

180 701

Immobilisations corporelles et incorporelles

63 363

Autres actifs

126 247

Comptes de régularisation

53 322

Total de l’actif

12 477 543

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 722

Opérations internes au Crédit Agricole

7 091 620

Comptes créditeurs de la clientèle

3 148 773

Dettes représentées par un titre

384 133

Autres passifs

43 085

Comptes de régularisation

235 010

Provisions pour risques et charges

150 430

Dettes subordonnées et titres participatifs

127 773

Fonds pour risques bancaires généraux

129 371

Capitaux propres hors FRBG

1 164 626

Capital souscrit

58 701

Primes d’émission

280 603

Réserves

825 151

Provisions règlementées et subventions d’investissement

171

Report à nouveau

0

Total du passif

12 477 543

 

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

1 838 116

Engagements de financements

1 109 577

Engagements de garantie

727 539

Engagements sur titres

1 000

Engagements reçus

3 333 724

Engagements de financements

795 497

Engagements de garantie

2 535 665

Engagements sur titres

2 562

 

 

 

1104921

29/06/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 4197
Texte de l'annonce :

1104197

29 juin 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°77


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE 

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, bd du Président Kennedy, BP 329, 65003 Tarbes cedex.

776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Code APE : 6419Z

 

Situation au 31/03/2011 

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

52 691

Effets publics et valeurs assimilées

0

Créances sur les établissements de crédits

388 392

Opérations internes au Crédit agricole

778 458

Opérations avec la clientèle

9 157 514

Obligations et autres titres à revenu fixe

247 738

Actions et autres titres à revenu variable

319 570

Participations et autres titres détenus à long terme

623 110

Parts dans les entreprises liées

201 046

Immobilisations corporelles et incorporelles

63 982

Autres actifs

127 422

Comptes de régularisation

69 396

    Total de l’actif

12 029 319

 

Passif

Montant

Banques centrales

0

Dettes envers les établissements de crédit

3 562

Opérations internes au Crédit Agricole

6 519 797

Comptes créditeurs de la clientèle

3 132 824

Dettes représentées par un titre

549 623

Autres passifs

75 525

Comptes de régularisation

174 395

Provisions pour risques et charges

143 596

Dettes subordonnées et titres participatifs

136 000

Fonds pour risques bancaires généraux

129 371

Capitaux propres hors FRBG

1 164 626

    Capital souscrit

58 702

    Primes d’émission

280 603

    Réserves

825 151

    Provisions règlementées et subventions d’investissement

170

    Report à nouveau

0

        Total du passif

12 029 319

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

2 022 992

    Engagements de financements

1 224 949

    Engagements de garantie

796 837

    Engagements sur titres

1 206

Engagements reçus

3 201 451

    Engagements de financements

700 152

    Engagements de garantie

2 496 790

    Engagements sur titres

4 509

 

 

 

1104197

29/04/2011 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 1610
Texte de l'annonce :

1101610

29 avril 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°51


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, bd du Président Kennedy, BP 329, 65003 Tarbes cedex.

776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Code APE : 6419Z.

 

Documents comptables annuels approuvés par l’assemblée générale du 30 mars 2011

 

Partie A.— Comptes consolidés au 31/12/2010

 

Arrêtés par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en date du 28 janvier 2011 et soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale Ordinaire en date du 30 mars 2011.

 

I.— Cadre général

 

Présentation juridique de l’entité

 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital variable

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 RCS TARBES

Code NAF : 6419Z

 

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy - BP 329 – 65003 TARBES CEDEX

 

 

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole 

Un groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,1 millions de sociétaires qui élisent quelques 32.500 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue par les Caisses Régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

 

Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central du Groupe Crédit Agricole, veille, conformément aux dispositions du Code Monétaire et Financier (Art L511-31 et Art L511-32), à la cohésion du réseau du Groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

 

Relations internes au Crédit Agricole

 

— Mécanismes financiers internes

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « dettes envers les établissements de crédit ».

 

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune et livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc…) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25%, puis 33% et, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts Clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du Protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

— Informations relatives aux parties liées

 

Avec les Caisses Locales. — La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne étant avec les Caisses Locales l’entité consolidante, il n’y a pas de relation avec une société mère, des co-entreprises où elle serait co-entrepreneur, des entreprises associées ou des entités exerçant un contrôle conjoint.

Au 31/12/2010, le montant des comptes courants bloqués des Caisses Locales dans la Caisse Régionale s’élève à 37.854 milliers d’euros.

 

Avec ses filiales. — Les relations financières avec sa filiale Bankoa, qui fait partie du périmètre de consolidation, sont approuvées par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale, au titre des conventions réglementées.

Au titre des garanties apportées par la Caisse Régionale sur des encours de crédit portés au bilan de sa filiale Bankoa, des provisions pour 1.158 milliers d’euros ont été enregistrées dans les comptes au 31/12/2010.

 

Bankoa cherche à diversifier ses sources de refinancement : refinancement direct sur le marché interbancaire, refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. via la Caisse Régionale et, depuis juillet 2009, possibilité de refinancement direct auprès de la BCE consécutivement à la titrisation partielle du portefeuille crédits de Bankoa. Avec la crise de liquidité et l’assèchement du marché interbancaire qui en a résulté, le refinancement de Bankoa via la Caisse Régionale, approuvé en Conseil d’Administration de cette dernière, a été porté à un montant maximum de 1.100 millions d’euros. L’utilisation de cette ligne atteint 365 millions d’euros au 31/12/2010, contre 207 millions d’euros un an plus tôt. Si l’opération de titrisation a permis de réduire la dépendance de Bankoa aux sources de refinancement amenées par la Caisse Régionale, elle s’est également traduite par la mise en place de garanties supplémentaires accordées, au nom de Bankoa, par la Caisse Régionale. Ces garanties, d’un montant global de 170,8 millions d’euros au 31/12/2010, bénéficient au fonds de titrisation. La titrisation de ces créances ne remet toutefois pas en cause leur présence au bilan de Bankoa.

 

Par ailleurs, dans le cadre de l’activité de sa filiale Bankoa, la Caisse Régionale accorde deux autres types de contre-garanties. La première se rapporte aux émissions de SICAV réalisées par Bankoa Gestion. Elles sont rendues nécessaires par la législation espagnole et se montent à 51,7 millions d’euros. L’autre type de garantie est accordé à l’I.C.O. (Instituto de Credito Official) afin de permettre à Bankoa de distribuer des crédits à taux bonifiés. Cette garantie se monte à 12,8 millions d’euros au 31/12/2010.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne développe une politique de diversification dans l’immobilier en acquérant des agences immobilières de transaction ou de gestion immobilière.

Ces acquisitions sont réalisées par une filiale à 100% de la Caisse Régionale, appelée PG IMMO, qui intègre progressivement, par voie de fusion, les différents investissements. Le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne soutient financièrement le développement de sa filiale. Ceci a amené la Caisse Régionale à souscrire à une augmentation de capital de 5 millions d’euros lors de l’exercice 2010. La Caisse Régionale apporte, en outre, sa contribution à l’activité de PG IMMO par la mise à disposition de moyens humains et matériels facturés à cette filiale. L’amélioration de la conjoncture du marché immobilier en 2010, complétée d’un changement d’évaluation destiné à mieux traduire la situation économique des sociétés immobilières qu’elle détient a conduit PG IMMO a réapprécier ses titres de participation de 505 milliers d’euros au 31/12/2010.

 

La filiale PG INVEST, détenue à 100% également par la Caisse Régionale, possède, depuis 2007, une société de capital risques, détenant des participations dans des sociétés régionales en relation commerciale avec la Caisse Régionale. Dans ce domaine, les investissements respectent le plafond annuel et les prises de participations se déroulent normalement. Les avances faites par PG INVEST à sa filiale de capital risque sont des avances en compte courant, rémunérées, sans que les montants soient cependant significatifs au regard de la taille de la Caisse Régionale. Depuis le début de l’année 2009, l’activité de PG INVEST s’étend également à la conception et au financement de projets dans le domaine du développement durable, et en particulier de l’énergie photovoltaïque, au travers de sa filiale spécialisée CAM Energie créée en mars 2009.

 

Par ailleurs, La Caisse Régionale est tête de groupe, au sens fiscal, d’une SCI, de la filiale PG INVEST et de la SAS SQUARE ENERGIE. Ce groupe fiscal est lui-même entré, au cours de l’exercice 2010, dans un régime de groupe fiscal avec Crédit Agricole S.A. En application de cette convention, à partir de l’exercice 2011, Crédit Agricole S.A. sera l’unique interlocuteur de la Caisse Régionale pour le versement des acomptes et du solde de l’IS. En 2010, les acomptes d’IS ont été versés au Trésor et la dette d’IS sera payée à Crédit Agricole S.A. La convention de régime de groupe fiscal est neutre pour la Caisse Régionale qui continuera à constater dans ses comptes une charge d’IS égale à celle qu’elle aurait constatée si elle était demeurée tête de son propre groupe fiscal, à l’exception d’une quote-part de l’économie d’IS constatée par Crédit Agricole S.A. et reversée à la Caisse Régionale sur les dividendes perçus des sociétés membres du groupe fiscal (dès l’exercice 2010) et sur la neutralisation de la quote-part de frais et charges sur les dividendes reçus de SAS RUE LA BOETIE (à partir de l’exercice 2011). Pour l’exercice 2010, ce gain fiscal s’élève à 1,2 millions d’euros ;

 

Avec le Groupe Crédit Agricole. — Cf paragraphe « Relations internes au Crédit Agricole » ci-dessus.

 

Avec les dirigeants de la Caisse Régionale. — Cf. paragraphe 7.7.

 

II.— Etats financiers consolidés

 

Compte de résultat

(en milliers d'euros)

Notes annexes

31/12/2010

31/12/2009

+ Intérêts et produits assimilés

4.1

434 795

464 295

- Intérêts et charges assimilées

4.1

-251 871

-282 511

+ Commissions (produits)

4.2

194 833

192 009

- Commissions (charges)

4.2

-25 522

-29 559

+/- Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

-2 798

1 798

+/- Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4

16 742

25 131

Résultat sur opérations financières

 

 

 

+ Produits des autres activités

4.5

13 678

10 059

- Charges des autres activités

4.5

-6 812

-3 773

Produit net bancaire

 

373 045

377 449

- Charges générales d'exploitation

4.6, 7.1, 7.4, 7.6

-203 362

-193 306

- Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-10 631

-11 976

Résultat brut d’exploitation

 

159 052

172 167

- Coût du risque

4.8

-22 685

-39 902

Résultat d’exploitation

 

136 367

132 265

+/- Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

+/- Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

-330

48

- Coûts liés au rapprochement

 

 

 

- Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôt

 

136 037

132 313

- Impôts sur les bénéfices

4.10

-40 150

-29 316

+/- Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

95 887

102 997

Intérêts minoritaires

 

463

1 167

Résultat net – Part du groupe

 

95 424

101 830

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Note

31/12/2010

31/12/2009

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

 

-5 818

140 732

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

 

405

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

-449

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe, hors entités mises en équivalence

 

-5 862

140 732

QP gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe

4.11

-5 862

140 732

Résultat net part du groupe

 

95 424

101 830

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du groupe

 

89 562

242 562

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part des minoritaires

 

23

1 074

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

89 585

243 636

 

Bilan :

(en milliers d’euros)

 

Actif

Notes annexes

31/12/2010

31/12/2009

Caisse, Banques centrales

6.1, 6.18

93 435

118 837

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2, 6.18

41 199

40 999

- Par nature

6.2, 10

14 055

8 619

- Par option

6.2, 10

27 144

32 380

Instruments dérives de couverture

3.2 3.4, 6.18

1 051

 

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4, 6.18, 10

904 549

986 150

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1, 3.3, 6.5, 6.6, 6.18, 10

891 613

885 554

Prêts et créances sur la clientèle    

3.1, 3.3, 6.5, 6.6, 6.18, 10

10 567 842

9 888 735

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

6.18

5 837

1 568

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.8, 6.18

276 127

229 857

Actifs d'impôts courants et différés

6.10

19 260

21 870

Comptes de régularisation et actifs divers

6.11

171 962

150 939

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Placements des entreprises d'assurance

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

6.13

11 081

13 532

Immobilisations corporelles

6.14

85 589

87 586

Immobilisations incorporelles

6.14

5 962

5 395

Ecarts d'acquisition

 

 

 

Total de l'actif

 

13 075 507

12 431 022

 

Passif

Notes annexes

31/12/2010

31/12/2009

Banques centrales

6.1, 6.18, 10

209 052

374 251

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2, 6.18, 10

14 208

13 670

- Par nature

 

14 208

13 670

- Par option

 

 

 

Instruments dérives de couverture

6.18, 10

10 901

4 009

Dettes envers les établissements de crédit

3.3, 6.7, 6.18, 10

6 657 383

6 007 110

Dettes envers la clientèle

3.1, 3.3, 6.7, 6.18, 10

3 934 589

3 796 178

Dettes représentées par un titre

3.2, 3.3, 6.9, 6.18, 10

419 777

515 994

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Passifs d'impôts courants et différés

6.10

34 590

16 016

Comptes de régularisation et passifs divers

6.11

198 715

176 741

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Provisions

6.16

48 554

45 864

Dettes subordonnées

3.2, 3.3, 6.9, 6.18, 10

96 911

108 358

Total dettes

 

11 624 680

11 058 191

Capitaux propres

6.17

1 450 827

1 372 831

Capitaux propres part du groupe

 

1 437 984

1 359 096

Capital et réserves liées

 

361 856

360 839

Réserves consolidées

 

964 603

874 465

Ecart de réévaluation

 

16 101

21 962

Résultat de l'exercice

 

95 424

101 830

Intérêts minoritaires

 

12 843

13 735

Total du passif

 

13 075 507

12 431 022

 

Tableau de variation des capitaux propres :

 

(en millions d'euros)

Capital et réserves liées

Capital et réserves consolidées part du Groupe

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total des capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total des capitaux propres consolidés

 

Capital

Primes et Réserves liées au capital (1)

Titres auto-détenus

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2009

80

1 155

-3

1 232

-119

11

1 124

15

1 139

Variation de capital

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Variation des titres auto-détenus (2)

 

 

3

3

 

 

3

 

3

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2008

 

 

 

0

 

-2

-2

-1

-3

Intérêts des CCA versés au titre de 2008

 

 

 

0

 

-9

-9

 

-9

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

80

1 155

0

1 235

-119

0

1 116

14

1 130

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

141

 

141

 

141

Résultat au 31/12/09

 

 

 

0

 

102

102

1

103

Autres variations

 

 

 

0

 

 

0

-1

-1

Capitaux propres au 31 décembre 2009

80

1 155

0

1 235

22

102

1 359

14

1 373

Affectation du résultat 2009

 

90

 

90

 

-90

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2010

80

1 245

0

1 325

22

12

1 359

14

1 373

Variation de capital

1

 

 

1

 

 

1

 

1

Variation des titres auto-détenus (2)

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2009

 

 

 

0

 

-2

-2

-1

-3

Intérêts des CCA versés au titre de 2009

 

 

 

0

 

-9

-9

 

-9

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

81

1 245

0

1 326

22

1

1 349

13

1 362

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

-6

 

-6

 

-6

Résultat au 31/12/10

 

 

 

0

 

95

95

 

95

Autres variations

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Capitaux propres au 31 décembre 2010

81

1 245

0

1 326

16

96

1 438

13

1 451

(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle.

(2) Certificats Coopératifs d'Associés détenus par une Caisse Locale dans le cadre du mécanisme de liquidité prévu au règlement général approuvé par l'AMF relatif aux Certificats Coopératifs.

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placement détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(en milliers d'euros)

2010

2009

Résultat avant impôts

139 869

130 430

+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

11 290

12 635

+ Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

+/- Dotations nettes aux provisions

30 044

37 198

+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

+/- Perte nette/gain net des activités d'investissement

-3 502

111

+/- (Produits)/charges des activités de financement

5 011

4 818

+/- Autres mouvements

-29

-17 195

= Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

42 814

37 567

+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

511 319

-90 685

+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle

-566 852

-179 375

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-49 362

-315 886

+/- Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

1 588

45 226

- Impôts versés

-27 569

2 026

= Diminution / (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-130 876

-538 694

Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

51 807

-370 697

+/- Flux liés aux participations (1)

-5 987

1 010

+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-9 705

-6 408

Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-15 692

-5 398

+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

-12 152

-12 795

+/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (3)

-16 828

10 403

Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-28 980

-2 392

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

7 135

-378 487

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

-121 540

256 947

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

-254 163

107 494

Soldes net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

132 623

149 453

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

-114 405

-121 540

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

-115 565

-254 163

Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

1 160

132 623

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

7 135

-378 487

* composé du solde net des postes « caisses et banques centrales » tel que détaillé en note 6.1.

** composé du solde des postes « comptes ordinaires débiteurs sains et comptes et prêts au jour le jour sains » tel que détaillé en note 6.5 et des postes « comptes ordinaires créditeurs et comptes et emprunts au jour le jour » tel que détaillés en note 6.7 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole).

Le Groupe Pyrénées Gascogne ne détient aucun solde de trésorerie important non disponible.

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. La principale acquisition a été réalisée par PG IMMO qui a augmenté sa participation et accru le capital de la SASU Agence Adour Pyrénées pour 4,8 millions d'euros. A noter toutefois l'augmentation de capital de la SAS Rue la Boétie d'un montant de 15.107 milliers d'euros, par capitalisation d'avances, donc sans impact en trésorerie.

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des intérêts aux parts sociales versés aux sociétaires pour 2 millions d'euros et la rémunération des certificats coopératifs d'associés pour 10 millions d'euros.

(3) Le flux de trésorerie lié aux activités de financement résulte de remboursement de TSR pour 16 millions d'euros.

 

III.— Notes annexes aux états financiers consolidés

 

1. Principes et méthodes applicables dans le groupe, jugements et estimations utilisés

 

1.1. Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2010 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission Européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2009, à l’exception du changement d’option relatif à la comptabilisation des écarts actuariels relatifs aux régimes à prestations définies postérieurs à l’emploi. En effet, selon la norme IAS 19, les écarts actuariels relatifs aux régimes à prestations définies peuvent être comptabilisés :

 

- soit en contrepartie du résultat pour leur totalité ;

- soit en contrepartie du résultat pour une fraction déterminée selon la méthode du corridor ;

- soit en contrepartie des autres éléments du résultat global pour la totalité.

 

Jusqu’au 31 décembre 2009, La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne imputait les écarts actuariels dans le résultat de la période pendant laquelle ils étaient constatés.

 

Afin de fournir une information plus comparable avec les principes appliqués par les autres sociétés, elle a décidé de les enregistrer intégralement en « gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres ». Cette méthode est appliquée de manière permanente et homogène à tous les régimes de retraite à compter du 1er janvier 2010.

 

Cette modification d’option comptable est traitée conformément aux dispositions de la norme IAS 8 avec application rétrospective. L’effet chiffré de ce changement sont présentés en note 1.5.

 

Les normes et interprétations utilisées dans les états financiers au 31 décembre 2009 ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union Européenne au 31 décembre 2010 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2010. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par

l’Union Européenne

Date de 1ère application : exercices ouverts

à compter du

Amendement annuel visant à améliorer la norme IFRS 5, relatif aux filiales faisant l’objet d’un plan de vente entraînant la perte de contrôle, et l’amendement de la norme IFRS 1 qui en découle ;

23 janvier 2009

(CE n° 70/2009)

1er janvier 2010

Révision de la norme IAS 27 relative aux états financiers consolidés et individuels ;

03 juin 2009

(CE n° 494/2009)

1er janvier 2010

Révision de la norme IFRS 3 relative aux regroupements d’entreprises ;

03 juin 2009

(CE 495/2009)

1er janvier 2010

Amendement de la norme IAS 39, relatif aux éléments éligibles à la couverture et qui apporte notamment des clarifications quant à l’application de la comptabilité de couverture à la composante inflation des instruments financiers ;

15 septembre 2009

(CE n° 839/2009)

1er janvier 2010

Révision de la norme IFRS 1, relatifs à la première adoption des normes internationales ;

25 novembre 2009 (CE n° 1136/2009)

et 23 juin 2010

(CE n°550/2010)

1er janvier 2010

Amendements annuels visant à améliorer et clarifier 9 normes et 2 interprétations et issus du règlement du 23 mars 2010 (UE n°243/2010) ;

23 mars 2009

1er janvier 2010

Amendement de la norme IFRS 2, relative aux paiements fondés sur des actions et qui incorpore en s’y substituant les interprétations IFRIC 8 et IFRIC 11 ;

23 mars 2009

(UE n° 244/2010)

1er janvier 2010

Interprétation d’IFRIC 12, relative aux accords de concession de services, et qui ne concerne pas les activités du Groupe ;

25 mars 2009

(UE n° 254/2009)

1er janvier 2010

Interprétation d’IFRIC 16 relative aux couvertures d’un investissement net dans une activité à l’étranger ;

04 juin 2009

(UE n° 460/2009)

1er janvier 2010

Interprétation d’IFRIC 15, relative aux contrats de construction de biens immobiliers traités dans les normes IAS 11, contrats de construction, et IAS18, produits des activités ordinaires ;

22 juillet 2009

(CE n°636/2009)

1er janvier 2010

Interprétation d’IFRIC 17, relative à la distribution d’actifs non monétaires aux propriétaires ;

26 novembre 2009

(CE n° 1142/2009)

1er janvier 2010

Interprétation d’IFRIC 18, relative au transfert d’actifs provenant de clients, et qui ne concerne pas les activités du Groupe.

27 novembre 2009

(CE n° 1164/2009)

1er janvier 2010

 

L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période, à l’exception de la révision des normes IAS 27 et IFRS 3.

 

En effet, l’application prospective de la révision des normes IAS 27 et IFRS 3 aux opérations d’acquisitions effectives à compter du 1er janvier 2010 entraîne un changement de méthode comptable pour le Groupe. Les principaux points concernent :

 

– l’évaluation initiale des intérêts minoritaires : elle peut se faire, au choix de l’acquéreur, de deux manières :

 

- à la juste valeur à la date d’acquisition ;

- à la quote-part dans les actifs et passifs identifiables de l’acquise réévalués à la juste valeur.

 

Cette option est exerçable acquisition par acquisition ; le Groupe a appliqué par anticipation l’amendement à la norme IFRS 3 révisée des améliorations annuelles 2010 qui précise que cette option ne s’applique pas à l’ensemble des instruments de capitaux propres détenus par les actionnaires mais à ceux qui sont des parts d’intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l’actif net en cas de liquidation ;

 

– les frais d’acquisition : ils ne peuvent plus être activés au sein de l’écart d’acquisition et doivent obligatoirement être comptabilisés en charges en totalité. Dès lors que l'opération a de très fortes probabilités de se réaliser, ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur autres actifs », sinon ils sont enregistrés dans le poste « Charges générales d'exploitation » ;

– certaines opérations doivent être désormais comptabilisées séparément du regroupement d’entreprises ;

– les modalités de comptabilisation des prises de contrôle par étape ou des cessions partielles entraînant la perte de contrôle ;

– le rattachement des clauses d'ajustement de prix, lorsqu'elles sont des instruments financiers, aux dispositions de la norme IAS 39.

 

Au cours de l’année 2010, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n’a pas effectué d’opération susceptible d’être concernée par ce changement de méthode comptable.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par

l’Union Européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Amendement de la norme IAS 32, relatif au classement des émissions de droit. 

23 décembre 2009

(UE n° 1293/2009)

1er janvier 2011

Amendement des normes IFRS1, relatif à des exemptions de fournir des informations comparatives sur les instruments financiers pour les premiers adoptants.

30 juin 2010

(UE n° 574/2010)

1er janvier 2011

Amendement de la norme IAS 24, relatif à l'information au titre des parties liées sous forme d'organisme d'Etat. 

19 juillet 2010

(UE 632/2010)

1er janvier 2011

Amendement de l’interprétation IFRIC 14, relatif à la reconnaissance des actifs de régimes à prestations définies. 

19 juillet 2010

(UE 633/2010)

1er janvier 2011

Interprétation d’IFRIC 19, relative à l’extinction de passifs financiers avec des instruments de capitaux propres. Cet amendement sera appliqué pour la première fois au 1er janvier 2011 

23 juillet 2010

(UE n° 662/2010)

1er janvier 2011

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n’attend pas d’effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette.

 

Enfin, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union Européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2010.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2009-R-04 du 2 juillet 2009.

 

1.3. Principes et méthodes comptables

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

 

- les activités des marchés nationaux et internationaux,

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change,

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays,

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

- les instruments financiers des activités de marché évalués à la juste valeur,

- les participations non consolidées,

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs,

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à échéance,

- les dépréciations des créances irrécouvrables,

- les provisions,

- les actifs d’impôt différé.

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Les instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission Européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

– Titres à l’actif

Classification des titres à l’actif. — Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres, définis par la norme IAS 39 :

 

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option,

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance,

- prêts et créances,

- actifs financiers disponibles à la vente,

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » (éligible aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que l’entreprise a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

 

- ceux que l’entreprise a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat,

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des placements détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Prêts et créances

La catégorie « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres du portefeuille « prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

 

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres ».

 

Dépréciation des titres. — Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

 

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme…

Au-delà de ces critères, elle constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50% ou observée pendant plus de 3 ans.

 

Afin de répondre à un besoin d’harmonisation l’ensemble des critères des entités du groupe le critère de durée a été modifié.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

 

La constatation de cette dépréciation se fait :

 

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

 

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure du cours des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

Date d’enregistrement des titres. — La Caisse Régionale enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

 

– Reclassements d’actifs financiers

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est autorisé d’opérer les reclassements suivants :

 

- des catégories « actifs financiers détenus à des fins de transaction » et « actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « actifs financiers détenus à des fins de transaction » vers les catégories « actifs financiers disponibles à la vente » ou « actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance », si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti selon le cas, de l’actif financier reclassé.

 

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 9.

 

– Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie « Prêts et créances ». Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Créances dépréciées. — Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

On distingue ainsi :

 

- les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes,

- les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. Cela concerne notamment les créances en souffrance.

 

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

Créances dépréciées sur base individuelle

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de location-financement immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Le classement pour une contrepartie donnée d’encours en encours dépréciés entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

 

Dans le cas d’une créance restructurée maintenue en créance dépréciée, la décote ne fait pas l’objet d’une comptabilisation séparée et est comptabilisée par le biais de la dépréciation.

 

La Caisse Régionale constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés.

 

Dans le cas de créances restructurées pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie, tout en reclassant l’encours en créances saines, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote.

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est enregistrée en coût du risque.

 

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt,

- la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

Toutefois, par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne, le montant des crédits restructurés n’étant pas significatif, aucune décote n’a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts.

 

 

Créances dépréciées sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives telles que dépréciations sur encours en souffrance, calculées à partir de modèles Bâle II et les dépréciations sectorielles.

 

Dans le cadre du projet Bâle II, la Direction des risques de la Caisse Régionale détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues d’un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la Direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l’extension au-delà d’un an de l’horizon de pertes attendues, ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.

 

Pour sa part, Bankoa calcule et comptabilise à l’actif de son bilan une provision collective, prenant en compte des historiques de défaillances ainsi que des éléments connus au moment du calcul, le cas échéant. Cette provision est calculée conformément aux directives établies par la Banque d’Espagne.

 

Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20). — Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du Groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

– Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

Titres au passif - Distinction dettes – capitaux propres

Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

 

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier,

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

Les parts sociales émises par les Caisses Régionales et des Caisses Locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l'IAS 32 et de l'interprétation IFRIC 2, et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.

 

L’amendement IAS 32 adopté par l’Union Européenne le 21 janvier 2009 permet, sous certaines conditions, la qualification en instrument de capitaux propres d’instruments financiers constituant auparavant des dettes. Ces instruments financiers sont :

 

- les instruments, émis par l’émetteur, remboursables au gré du porteur ;

- les instruments créant une obligation pour l’émetteur d’avoir à rembourser le porteur lors de la liquidation, sur la base de sa part dans l’actif net.

 

Ainsi, dès lors que ces conditions sont remplies, les parts d’OPCVM émises au passif doivent être classées en capitaux propres.

 

– Produits de la collecte

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle » malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le Groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses Régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.16.

 

– Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en compte de résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

La comptabilité de couverture. — La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

 

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert,

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert,

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le Groupe Crédit Agricole privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

 

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture,

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

 

- couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres AFS, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

 

- couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

 

- couverture d'investissement net à l'étranger : les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

Dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

 

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat,

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé,

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

– Détermination de la juste valeur des instruments financiers

Les justes valeurs des instruments financiers sont déterminées conformément aux dispositions d’IAS 39 et sont présentées selon la hiérarchie définie par IFRS 7.

 

Le Groupe applique par ailleurs la recommandation en matière de valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur publiée par l'AMF, le CNC et l'ACAM le 15 octobre 2008.

 

Lorsque la méthode de valorisation d’un instrument financier est la juste valeur, la norme IAS 39 considère que la meilleure indication pour déterminer celle-ci est l’existence de cotations publiées sur un marché actif.

 

IAS 39 précise qu’en l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des prix cotés (non ajustés) sur un marché actif.

 

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur un marché actif. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotés sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

 

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et basées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

 

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (telle que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables,

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux basées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

 

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif, repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

 

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

 

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

 

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

– Gains ou pertes nets sur instruments financiers

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

Gains ou pertes nets sur actifs disponibles à la vente. — Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,

- les pertes de valeur des titres à revenu variable,

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé,

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

 

– Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si elle a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

– Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé de :

 

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

– Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

 

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

— Provisions (IAS 37 et 19)

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que liées au risque de crédit, La Caisse Régionale a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels,

- les avantages au personnel,

- les risques d’exécution des engagements par signature,

- les litiges et garanties de passif,

- les risques fiscaux,

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures,

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période,

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

 

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction,

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies au point 6.16.

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice,

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice),

- les indemnités de fin de contrat de travail,

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

– Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi, les indemnités de fin de contrats et avantages sur capitaux propres, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondant ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés de plus de douze mois.

 

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestation définie.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi

Engagements en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies. — La Caisse Régionale détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).

 

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

 

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

La Caisse Régionale n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute depuis le 01/01/2010 les écarts actuariels constatés en gains et partes comptabilisés directement en capitaux propres et non plus en résultat. Le principal impact de ce changement d’option comptable sur les états financiers au 31/12/09 est non significatif et présenté en note 1.5.

 

Le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’Adicam.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies. — Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

 

— Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

 

- la comptabilisation initiale du goodwill,

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

En France, les plus-values latentes sur titres, lorsqu’ elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel réellement supportée par l’entité au titre de ces plus ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci.

 

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 5% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres,

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôt différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

 

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôt exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôt différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

Le Groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les fonds de commerce acquis. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le Groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

33 ans (logements de fonction)

25 ans (immeubles commerciaux)

Second oeuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans (dégressif)

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans (dégressif)

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires et non monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du Groupe Crédit Agricole. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés pour les actifs monétaires en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres,

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

 

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction,

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat,

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

 

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif,

 

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

b) Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

 

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable.

 

Les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus,

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier,

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

 

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

1.4. Principes et méthodes de comptabilisation (IAS 27, 28 et 31)

 

— Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale dispose d’un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

 

– Consolidation des Caisses Régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le Groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et Financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existe, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du Groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politiques et commerciales communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation françaises, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle, appelée entité consolidante, et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette entité consolidante (maison-mère conventionnelle) étant définie, le Groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

L'entité consolidante (maison-mère conventionnelle) est constituée de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

– Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

 

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

 

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

– Consolidation des entités ad hoc

La consolidation des entités ad hoc (structures créées pour gérer une opération ou un groupe d’opérations similaires) et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif, a été précisée par le SIC 12.

En application de ce texte, une entité ad hoc est consolidée lorsqu’elle est en substance contrôlée par la Caisse Régionale, même en l’absence de lien capitalistique. Cela concerne en particulier les OPCVM dédiés.

 

La détermination du contrôle s’apprécie notamment au regard des circonstances suivantes :

 

- les activités de l’entité ad hoc sont menées pour le compte de la Caisse Régionale selon ses besoins opérationnels spécifiques, de façon à ce que la Caisse régionale obtienne des avantages de l’activité de l’entité ad hoc ;

 

- la Caisse Régionale a les pouvoirs de décision pour obtenir la majorité des avantages des activités de l’entité ad hoc ou, en mettant en place un mécanisme « de pilotage automatique », la Caisse Régionale a délégué ses pouvoirs de décision ;

 

- la Caisse Régionale a le droit d’obtenir la majorité des avantages de l’entité ad hoc et par conséquent peut être exposée aux risques liés aux activités de l’entité ad hoc ; ou,

 

- la Caisse Régionale conserve la majorité des risques résiduels ou inhérents à la propriété relatifs à l’entité ad hoc ou à ses actifs afin d’obtenir des avantages de ses activités.

 

– Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28  1 et IAS 31 1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse Régionale sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

 

- l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale,

- l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale,

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

Les intérêts minoritaires correspondent aux participations ne donnant pas le contrôle telles que définies par la norme IAS 27 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le groupe.

 

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

— Retraitements et éliminations

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

 

Les plus ou moins‑values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

1.5. Impact du changement de méthode comptable relatif aux écarts actuariels (IAS19)

 

Depuis le 1er janvier 2010, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne comptabilise les écarts actuariels directement en capitaux propres et non plus en résultat. Si cette méthode avait été appliquée en 2009, l’impact net d’impôt sur le résultat aurait été de 57 milliers d’euros.

 

2. Périmètre de consolidation

 

2.1. Evolution du périmètre de consolidation

 

Le périmètre de consolidation est demeuré inchangé par rapport à celui de l'an passé.

Les 17,6% d'intérêts minoritaires de Mercagentes sont détenus par des personnes physiques.

Quant aux intérêts minoritaires de Bankoa, Casa en possède 5%.

Depuis juillet 2009, Bankoa S. A. procédé à la titrisation d’une partie de ses crédits afin de bénéficier de refinancements directs auprès de la Banque Centrale Européenne. Ce fonds fermé, « IM BANKOA MBS 1 FONDO DE TITULIZACION DE ACTIVOS », a été créé à l’origine pour un montant de 550 M€ (461 M€ au 31/12/2010). Il s’agit toutefois d’un montage déconsolidant.

 

Dénomination

% détenu

Méthode de consolidation

Objet

CAISSES LOCALES & CAISSE REGIONALE

Non applicable

Non applicable

Etablissement de crédit

BANKOA S.A.

94,56%

Intégration globale

Etablissement de crédit

MERCAGENTES

82,40%

Intégration globale

Société de bourse

PG IMMO

100,00%

Intégration globale

Réseau d'agences immobilières

PG GESTION

99,99%

Intégration globale

fond dédié

 

2.2. Détail du périmètre de consolidation

 

Filiales Traditionnelles :

 

Périmètre de consolidation

Implantation

Méthode de consolidation

% de contrôle

% d'intérêt

 

 

 

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

BANKOA S.A.

ESPAGNE

intégration globale

94,64%

94,56%

94,64%

94,56%

MERCAGENTES

ESPAGNE

intégration globale

82,40%

82,40%

82,40%

82,40%

PG IMMO

FRANCE

intégration globale

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

PG GESTION

FRANCE

intégration globale

99,99%

99,99%

99,99%

99,99%

 

Liste des 64 Caisses Locales :

 

Désignation

Président

Localité

2 GAVES

ENOUS Richard

SALIES DE BEARN

AIGNAN

HAMEL Jacques

AIGNAN

ANGLET

LAMBERT Jean Michel

ANGLET MAIRIE

ARGELES GAZOST

GERBET Pierre

ARGELES GAZOST

ARTHEZ

LARQUIER Dominique

ARTHEZ DE BEARN

ARTIX

CAMET Monique

ARTIX

ARZACQ

DUPLANTIER Pierre

ARZACQ

AUCH

BAYLAC Michel

AUCH

BAGNERES DE BIGORRE

COLOMES Chantal

BAGNERES DE BIGORRE

BAYONNE BAS ADOUR

SAUSSIE Victor

BAYONNE THIERS

BIARRITZ

GUILHOU Marie Thérèse

BIARRITZ CLEMENCEAU

BIDACHE

SAINT MARTIN Jean

BIDACHE

CADER

ESPONDA Germain

SERRES CASTET

CASTELNAU MAGNOAC

DOSSAT Christian

CASTELNAU MAGNOAC

COLOGNE

CETTOLO Gérard

COLOGNE

CONDOM

LARREY Jean Marc

CONDOM

COTEAUX DE L ARROS

LARRE Michel

TOURNAY

DES BASTIDES A L'ARROS

PUCH NEDELLEC Jasmine

MIRANDE

ERROBI

BORT Jean Jacques

ESPELETTE

ESTANG

REQUIER Luc

ESTANG

FLEURANCE

SAINT MARTIN Simon

FLEURANCE

GARAZI-BAIGORRI

TAMBOURIN Jean François

ST JEAN PIED DE PORT

GARLIN

BOURGUINAT Pascal

GARLIN

GIMONT

LAVA Pierre

GIMONT

HASPARREN

BIDEGORRY Jean Michel

HASPARREN

HAUT BEARN

CAZAUX Jean François

OLORON OUSTALOT

ISLE JOURDAIN

MONTAGNER Eric

ISLE JOURDAIN

JEGUN

GARDERE Pierre

JEGUN

Désignation

président

Localité

L ARMAGNAC

CARRE Michel

EAUZE

L ASTARAC

MEAU Francis

MASSEUBE

LA NESTE

FERRAN Jean Pierre

LANNEMEZAN

LA SOULE

HASTOY Albert

MAULEON

LECTOURE

CANDELON Jean Pierre

LECTOURE

LEMBEYE

IRATZOQUY Jean Christophe

LEMBEYE

LOURDES & SAINT PE

TARBES Daniel

LOURDES CENTRE

LUZ SAINT SAUVEUR

SOUBERBIELLE Bernard

LUZ SAINT SAUVEUR

MARCIAC

MARCHESIN Patrick

MARCIAC

MAUVEZIN

BAUBESTE Claude

MAUVEZIN

MIRADOUX

DOSTES Alain

MIRADOUX

MONEIN

NOUSTY Marie Josée

MONEIN

MONTREAL

PLANTE Thierry

MONTREAL

MORLAAS

LANGLES Marie-Thérèse

MORLAAS

NAVARRENX

LASARROQUES Monique

NAVARRENX

NAY

TROUILLET Joseph

NAY

NOGARO

SEMPE Jean Paul

NOGARO

NORD BIGORRE

COSSOU Michel

VIC BIGORRE

ORTHEZ

DUPUY Olivier

ORTHEZ

OUSSE MONTANERES

LABEROU Jacqueline

PONTACQ

PAU GAVE

ROMEIRO Alvaro

LESCAR

PAU PIEMONT

PEDEFLOUS Roger

PAU LASSENCE

PAU PONT LONG

FORGUES Alain

PAU CARNOT

PLAISANCE

PAGES Jean

PLAISANCE

RISCLE

PARGADE Gérard

RISCLE

SAINT CLAR

DOMEJEAN Maryline

SAINT CLAR

SAUVETERRE

DUFAU Jean Claude

SAUVETERRE DE BEARN

SAVE ET GIMONE

SERIN Jacques

LOMBEZ

SEVIGNACQ

JOUANJUS Armand

SEVIGNACQ

ST JEAN DE LUZ

BILLAC Marie Pierre

ST JEAN DE LUZ

ST PALAIS

CURUTCHAGUE Jean Marie

ST PALAIS

TARBES LA PLAINE

RICAUD Michel

TARBES MARCADIEU

TRIE SUR BAISE

SORBET Jean Louis

TRIE SUR BAISE

TROIS VALLEES

BALLERINI Francis

VALENCE SUR BAISE

VALLEE D'OSSAU

BONNEMASON Bernard

ARUDY

VIC FEZENSAC

DALLA BARBA Marie Martine

VIC FEZENSAC

 

2.3. Participations non consolidées :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Valeur au bilan

% détenu

Valeur au bilan

% détenu

Titres détenus par la Caisse Régionale

 

 

 

 

CA TITRES

860

1,30%

860

1,30%

CEDICAM

187

1,31%

189

1,31%

GIE ATTICA

20

1,24%

94

1,24%

GRAND SUD-OUEST CAPITAL

5 465

12,10%

5 097

12,10%

MERCAGESTION

490

51,00%

467

51,00%

PORTIMMO

242

99,99%

256

99,99%

RADIAN

108

3,81%

94

3,81%

CAAGIS

154

1,03%

154

1,03%

SACAM ASSURANCE CAUTION

424

2,02%

392

2,02%

SACAM AVENIR

1 587

1,79%

1 587

1,79%

SACAM DEVELOPPEMENT

22 847

2,64%

21 082

2,64%

SACAM FIRECA

551

2,36%

1 241

2,36%

SACAM INTERNATIONAL

20 779

2,62%

23 234

2,62%

SACAM MACHINISME

73

2,39%

73

2,39%

SACAM PARTICIPATIONS

1 954

2,61%

1 889

2,61%

SACAM PLEINCHAMP

103

2,16%

93

2,16%

SACAM PROGICA

231

2,43%

230

2,43%

SACAM SANTEFFI

101

2,25%

101

2,23%

SACAM SQUARE ACHAT

11

11,76%

40

50,00%

SACA SQUARE HABITAT

55

6,58%

55

6,93%

SAS BOETIE

440 039

2,72%

429 167

2,62%

SAS MIROSMENIL

4

2,62%

4

2,62%

SAS SEGUR

4

2,62%

4

2,62%

SASU PG INVEST

0

100,00%

949

100,00%

SCI ACTIPOLE NORD

638

99,00%

624

99,00%

SCI CAM

1 614

2,66%

1 574

2,66%

SCI DUPLAA

1 526

99,00%

1 509

99,00%

SCI PORTIMSERVIEZ

405

99,00%

411

99,00%

SCI SUD II

72

6,45%

67

6,45%

SNC COURCELLES

4

2,61%

4

2,61%

BOUSCASSE

7

1,75%

7

1,78%

MP CROISSANCE

34

0,39%

34

0,39%

MONAGENCECA.COM

10

50,00%

 

 

CA INNOVE

122

2,44%

 

 

GIE PRESTO BAIL

1

95,00%

 

 

CTCAM

644

1,43%

 

 

Titres détenus par BANKOA

 

 

 

 

BANKOA GESTION

1 915

100,00%

1 915

100,00%

BANKOA SDAD PROMOCION EMPRESAS

3 006

100,00%

3 006

100,00%

BIG INVESTMENT

 

 

1

0,00%

LUZARO

361

7,06%

361

7,06%

TALDE CAPITAL

440

0,83%

448

0,83%

Titres détenus par MERCAGENTES

 

 

 

 

CA MERCAGESTION

241

37,50%

241

37,50%

Titres détenus par PG IMMO

 

 

 

 

AGENCE ADOUR PYRENEES

5 640

100,00%

517

50,00%

COUTURE - GRAMONT

1 204

100,00%

1 204

88,98%

ARBEL IMMOBILIER

1 255

100,00%

1 255

100,00%

FOCH GERANCE

216

100,00%

333

100,00%

IMMOLOGIS

340

100,00%

13

100,00%

FNAIM

4

N/C

4

N/C

Valeur au bilan des titres de participation non consolidés

515 988

 

500 880

 

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

3.1. Risque de crédit

 

La gestion du risque bancaire au sein de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est assurée par la Direction des Risques et du Contrôle Permanent qui est rattachée au Directeur Général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

 

Exposition maximum au risque de crédit

 

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

La Caisse régionale présente à la garantie de FONCARIS (Fonds de garantie interne du Groupe Crédit Agricole, établissement de crédit, filiale à 100% de Crédit Agricole S.A.) tous les risques qu’elle prend sur un emprunteur donné dès lors que leur montant global atteint un seuil d’éligibilité contractualisé pour une période de 3 ans.

 

Après examen du dossier au sein d'un comité ad hoc, FONCARIS peut décider de garantir la Caisse Régionale, en règle générale à hauteur de 50%. En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée, dans la limite du taux de couverture, sur la perte résiduelle après épuisement des procédures de recouvrement et mise en jeu de toutes les sûretés.

 

Au 31 décembre 2010, les encours de financement couverts par Foncaris s’élèvent à 54,1 M€ millions d’euros.

 

L’exposition maximum au risque de crédit correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Actifs financiers à la juste par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

41 199

40 999

Instruments dérivés de couverture

1 051

 

Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

294 298

402 760

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

58 351

80 254

Prêts et créances sur la clientèle

10 567 842

9 888 735

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

276 127

229 857

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

11 238 868

10 642 605

Engagements de financement donnés (hors opérations internes) (1)

1 441 113

1 504 912

Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes) (2)

452 266

492 262

Provisions sur engagements par signature

-13 141

-7 218

Exposition des engagements de hors bilan (nets de provisions)

1 880 238

1 989 956

Total exposition nette

13 119 106

12 632 561

(1) Les montants publiés au 31/12/09 ne comprenaient aucune opération interne.

(2) Les montants publiés au 31/12/09 comprenaient les opérations internes pour un montant de 19.865 milliers d'euros.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

dépréciations individuelles

dépréciations collectives

Total

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

dépréciations individuelles

dépréciations collectives

Total

Administrations centrales

2 189

 

 

 

2 189

2 339

 

 

 

2 339

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Etablissements de crédit

58 289

 

 

 

58 289

80 099

 

 

 

80 099

Institutions non établissements de crédit

1 268 813

794

557

907

1 267 349

1 146 962

1 199

719

1 162

1 145 081

Grandes entreprises

2 851 251

169 552

55 342

22 353

2 773 556

2 717 317

84 877

58 196

23 411

2 635 710

Clientèle de détail

6 595 239

121 399

67 245

49 188

6 478 806

6 163 051

115 232

65 177

47 529

6 050 345

Total

10 775 781

291 745

123 144

72 448

10 580 189

10 109 768

201 308

124 092

72 102

9 913 574

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

46 004

 

 

 

 

55 415

Valeurs au bilan

 

 

 

 

10 626 193

 

 

 

 

9 968 989

 

Dont encours clientèle sains restructurés non dépréciés pour 13.353 milliers d'euros au 31/12/10, contre 10.941 milliers d'euros au 31/12/09.

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

 

 

Institutions non établissements de crédit

169 886

321 335

Grandes entreprises

765 425

723 883

Clientèle de détail

505 802

459 694

Total

1 441 113

1 504 912

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

30

10

Institutions non établissements de crédit

7 417

5 747

Grandes entreprises

360 394

410 990

Clientèle de détail

99 422

55 394

Total

467 263

472 141

 

Dettes sur les établissements de crédit et la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Administrations centrales

189

23

Institutions non établissements de crédit

95 751

63 948

Clientèle de détail

2 680 328

2 693 993

Grandes entreprises

1 142 944

1 023 877

Total

3 919 212

3 781 841

Dettes rattachées

15 377

14 337

Valeur au bilan

3 934 589

3 796 178

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

dépréciations individuelles

dépréciations collectives

Total

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

dépréciations individuelles

dépréciations collectives

Total

France

9 137 275

252 015

110 443

55 072

8 971 760

8 461 686

168 932

108 358

54 632

8 298 696

Autres pays de l'UE

1 616 042

39 394

12 464

17 356

1 586 222

1 623 730

32 024

15 536

17 470

1 590 724

Autres pays européens

1 730

 

 

 

1 730

7 929

46

13

 

7 916

Amérique du Nord

9 896

121

48

8

9 840

7 551

157

36

 

7 515

Amérique centrale et sud

1 579

28

10

12

1 557

558

2

2

 

556

Afrique et Moyen Orient

7 233

187

179

 

7 054

6 489

147

147

 

6 342

Asie Océanie (hors Japon)

1 945

 

 

 

1 945

1 822

 

 

 

1 822

Japon

81

 

 

 

81

3

 

 

 

3

Total

10 775 781

291 745

123 144

72 448

10 580 189

10 109 768

201 308

124 092

72 102

9 913 574

Créances rattachées

 

 

 

 

46 004

 

 

 

 

55 415

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

10 626 193

 

 

 

 

9 968 989

 

Dont encours clientèle sains restructurés non dépréciés pour 13.353 milliers d'euros au 31/12/10, contre 10.941 milliers d'euros au 31/12/09.

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France

1 197 735

1 254 813

Autres pays de l'UE

243 152

249 885

Autres pays européens

31

24

Amérique du Nord

27

26

Amérique centrale et sud

15

13

Afrique et moyen orient

129

130

Asie océanie (hors japon)

22

21

Japon

2

 

Total

1 441 113

1 504 912

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France

341 977

363 642

Autres pays de l'UE

125 281

108 494

Autres pays européens

 

 

Amérique du Nord

5

5

Total

467 263

472 141

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

France

3 065 258

2 890 669

Autres pays de l'UE

835 767

878 007

Autres pays européens

2 467

2 470

Amérique du Nord

5 682

5 991

Amérique centrale et sud

5 469

539

Afrique et Moyen Orient

2 922

2 657

Asie Océanie (hors Japon)

1 185

1 311

Japon

462

197

Total

3 919 212

3 781 841

Dettes rattachées

15 377

14 337

Valeur au bilan

3 934 589

3 796 178

 

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

Valeur nette comptable des actifs dépréciés

individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

Garanties et autres rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs dépréciés et arriéré de paiement

 

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

 

 

 

 

< 90 jours

> 90 jours

=< 180 jours

> 180 jours =< 1 an

> 1 an

 

 

 

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

4 414

-5 722

 

Instruments de dette

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

 

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

30 397

87

 

 

237

-1 470

19

Grandes entreprises

27 707

1 556

1 346

 

114 406

-83 994

42 030

Clientèle de détail

65 068

4 157

1 580

 

54 154

-150 587

110 196

 

123 172

5 800

2 926

0

173 211

-241 773

152 245

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

 

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

 

 

 

< 90 jours

> 90 jours

=< 180 jours

> 180 jours =< 1 an

> 1 an

 

 

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

1 596

-161

Instruments de dette

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

20 125

86

 

 

480

-1 911

Grandes entreprises

67 990

2 448

2 065

 

26 681

-87 340

Clientèle de détail

63 829

5 225

1 225

 

50 055

-154 424

 

151 944

7 759

3 290

0

78 812

-243 836

 

Nb : information sur les garanties et autres rehaussements de crédit reçus non disponible au titre de 2009.

 

Opérations sur instruments financiers à terme - Risques de contrepartie :

 

Le risque de contrepartie sur instruments dérivés est établi à partir de la valeur de marché et du risque de crédit potentiel, calculé et pondéré selon les normes prudentielles.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Total risque de contrepartie

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Total risque de contrepartie

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

0

 

 

0

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

1 171

3 302

4 473

1 346

3 647

4 993

Risques sur les autres contreparties

5 355

1 119

6 474

5 724

1 163

6 887

Total

6 526

4 421

10 947

7 070

4 810

11 880

Risques sur contrats de :

 

 

0

 

 

0

taux d'intérêt, change et matières premières

5 355

2 296

7 651

6 177

3 175

9 352

dérivés actions et sur indices

1 171

2 125

3 296

893

1 635

2 528

dérivés de crédit

 

 

0

 

 

0

Total

6 526

4 421

10 947

7 070

4 810

11 880

Incidence des accords de compensation et de collatérisation

0

0

0

0

0

0

Total après effets des accords de compensation et de collatérisation

6 526

4 421

10 947

7 070

4 810

11 880

* calculé selon les normes prudentielles Bâle II

Les contrats conclus entre membres du réseau sont exclus car ils ne présentent pas de risques.

 

3.2. Risques de marché

 

Cf rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques

 

Opérations sur instruments financiers à terme - Analyse par durée résiduelle :

 

La ventilation des valeurs de marché sur les instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

 

Instrument de couverture actif

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Opérations sur marchés organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt

 

 

 

5

58

988

1 051

 

Swaps de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

0

 

Sous-total

0

0

0

5

58

988

1 051

0

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

0

 

Valeur nette au bilan

0

0

0

5

58

988

1 051

0

 

Instrument de couverture passif

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Opérations sur marchés organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché 

Total en valeur de marché 

 

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

0

 

Swaps de taux d'intérêt

 

 

 

1 723

7 691

1 487

10 901

4 009

Sous-total

0

0

0

1 723

7 691

1 487

10 901

4 009

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

0

 

Valeur nette au bilan

0

0

0

1 723

7 691

1 487

10 901

4 009

 

Instrument de transaction actif

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Opérations sur marchés organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché 

Total en valeur de marché

 

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

0

 

Swaps de taux d'intérêt

 

 

 

50

3 227

3 372

6 649

7 448

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

76

76

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

1 171

 

1 171

893

Sous-total

0

0

0

50

4 398

3 448

7 896

8 341

Opérations de change à terme

 

 

 

131

 

 

131

278

Valeur nette au bilan

0

0

0

181

4 398

3 448

8 027

8 619

 

Instrument de transaction passif

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Opérations sur marchés organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

0

 

Swaps de taux d'intérêt

 

 

 

46

8 756

4 037

12 839

12 526

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

76

76

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

1 171

 

1 171

893

Sous-total

0

0

0

46

9 927

4 113

14 086

13 419

Opérations de change à terme

 

 

 

122

 

 

122

251

Valeur nette au bilan

0

0

0

168

9 927

4 113

14 208

13 670

 

Opérations sur instruments dérivés : Montant des engagements :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Total encours

notionnel

Total encours

notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

1 617 700

768 827

Swaps de taux d'intérêts

1 612 400

768 827

Caps-floors-collars

5 300

 

Instruments de devises et or :

0

0

Autres instruments :

89 625

20 439

Dérivés sur actions & indices boursiers

57 538

20 439

Autres

32 087

 

Sous-total

1 707 325

789 266

Opérations de change à terme

22 160

29 985

Total

1 729 485

819 251

 

Risque de taux :

 

Concernant le risque de taux, l’objectif est de minimiser les gaps statiques en conservant, éventuellement, un léger biais fonction des anticipations d'évolution des taux d'intérêt. Ainsi, une exposition favorable à la baisse des taux sur l'horizon 0-2 ans a été maintenue durant l'année 2010. Ces gaps ont toutefois été considérablement réduits par recours à des swaps de macro-couverture dont le nominal est passé de 380 millions d’euros au 31/12/2009 à 1.115 millions d’euros un an plus tard.

Cette sensibilité du Produit Net Bancaire aux variations de taux d'intérêt est gérée en référence aux limites conseillées par Crédit Agricole S.A.

 

Risque de change :

 

Cf rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques

 

Contribution des différentes devises au bilan consolidé :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

13 014 458

13 016 779

12 404 677

12 394 735

Autres devises de l'UE

418

404

1 019

11 112

USD

46 417

44 166

24 116

23 934

JPY

20

19

18

200

Autres devises

14 194

14 139

1 192

1 041

Total bilan

13 075 507

13 075 507

12 431 022

12 431 022

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Emprunts

obligataires

Dettes sub. à durée déterminée

Dettes sub. à durée indéterm.

Emprunts

obligataires

Dettes sub. à durée déterminée

Dettes sub. à durée indéterm.

EUR

 

96 831

80

 

108 278

80

Autres devises

 

 

 

 

 

 

Total bilan

0

96 831

80

0

108 278

80

 

Risque de prix :

 

Cf rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques

 

3.3. Risque de liquidité et de financement

 

Cf rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques

 

Prêts et créances envers les établissements de crédit et la clientèle par durée restant à courir :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

≤ 3 mois

> 3 mois à

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois à

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

182 682

70 546

543 430

81 485

878 143

276 785

108 622

309 175

176 450

871 032

Prêts et créances émis sur la clientèle

(y compris Crédit Bail)

699 750

1 050 644

3 473 242

5 493 856

10 717 492

635 351

980 320

3 241 979

5 172 019

10 029 669

Créances rattachées

 

 

 

 

99 871

 

 

 

 

69 782

Dépréciations

 

 

 

 

236 051

 

 

 

 

196 194

Total

 

 

 

 

11 459 455

 

 

 

 

10 774 289

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée restant à courir :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

≤ 3 mois

> 3 mois à

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois à

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 245 814

1 256 971

2 452 254

1 652 134

6 607 173

842 531

1 228 272

2 089 006

1 793 718

5 953 527

Dettes envers la clientèle

3 040 838

269 279

575 924

33 171

3 919 212

2 927 825

275 069

521 352

57 595

3 781 841

Dettes rattachées

 

 

 

 

65 587

 

 

 

 

67 920

Total

 

 

 

 

10 591 972

 

 

 

 

9 803 288

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées par durée restant à courir :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

≤ 3 mois

> 3 mois à

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois à

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables

175 589

101 845

40 000

100 150

417 584

210 611

118 110

85 000

100 150

513 871

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Total

175 589

101 845

40 000

100 150

417 584

210 611

118 110

85 000

100 150

513 871

Dettes rattachées

 

 

 

 

2 193

 

 

 

 

2 123

Valeur au bilan

 

 

 

 

419 777

 

 

 

 

515 994

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

9 000

31 845

54 658

95 503

 

11 602

40 853

54 616

107 071

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

80

80

 

 

 

80

80

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Total

0

9 000

31 845

54 738

95 583

0

11 602

40 853

54 696

107 151

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 328

 

 

 

 

1 207

Valeur au bilan

 

 

 

 

96 911

 

 

 

 

108 358

 

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d'intérêt et de change

 

Cf rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques

 

3.5. Risques opérationnels

 

En 2004, le déploiement du dispositif risques opérationnels avec dans un premier temps l’outil « EUROPA » a permis de réaliser une cartographie, pour l’ensemble des Caisses Régionales et de leurs filiales, permettant par une approche qualitative et quantitative d’apprécier le niveau d’exposition d’une entité à ces risques opérationnels avérés et potentiels dans l’ensemble des métiers et fonctions (opérationnelles et support) qui la concernent et de recenser, de qualifier et de coter ces risques opérationnels.

 

En 2005, le Groupe Crédit Agricole a poursuivi la mise en oeuvre du dispositif avec le déploiement de l’outil « OLIMPIA » qui permet de collecter les incidents survenus depuis le 1er janvier.

Cette démarche quantitative et continuelle permet de recenser et de collecter les risques opérationnels avérés et d’en mesurer les fréquences et les impacts financiers.

 

Ce dispositif permet d’évaluer le coût du risque opérationnel qui doit figurer dans le tableau de bord de l’entité, d’en analyser l’évolution et ses composantes afin d’établir des priorités en matière d’actions correctives, d’alerter le management sur les incidents significatifs de la période nécessitant le cas échéant des mesures palliatives appropriées, ou de fournir les informations nécessaires à l’unité en charge des polices d’assurance et/ou pour adapter la politique de couverture des risques de l’entité.

 

3.6. Gestion du capital et ratios règlementaires

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « conglomérats financiers », la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par la Commission Bancaire afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

L’arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

 

Toutefois, le régulateur a prolongé jusqu’à fin 2010 les niveaux planchers de fonds propres suivants :

 

* 95 % des exigences de fonds propres telles qu’elles auraient été calculées en CAD jusqu’au 31/12/2007,

* 90 % de ces exigences jusqu’au 31/12/2008,

* 80 % de ces exigences jusqu’au 31/12/2010.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

 

- les fonds propres durs (tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

- les fonds propres complémentaires (tier 2), limités à 100% du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,

- les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

 

Les déductions relatives notamment aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent désormais directement sur les montants du tier 1 et du tier 2, conformément à la réglementation.

 

Niveau de fonds propres prudentiels (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Fonds propres de base (tier 1)

1 295 519

1 281 448

Fonds propres complémentaires (tier 2)

85 902

103 537

Fonds propres surcomplémentaires (tier 3)

 

 

Total des fonds propres prudentiels

987 863

916 050

 

Nb : ces informations ne font pas l’objet d’une certification par les Commissaires aux Comptes.

 

En application de la règlementation, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4% et un ratio de solvabilité égal à 8%.

 

En 2010 comme en 2009, la Caisse Régionale a répondu à ces exigences réglementaires.

 

4. Notes relatives au compte de résultat

 

4.1. Produits et charges d'intérêts :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Sur opérations avec les établissements de crédit

1 955

5 259

Sur opérations internes au Crédit Agricole

30 763

41 207

Sur opérations avec la clientèle

381 646

402 756

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

4 336

5 535

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

10 631

8 228

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

4 800

 

Sur opérations de location-financement

664

1 239

Autres intérêts et produits assimilés

0

71

Produits d'intérêts (1) et (2)

434 795

464 295

Sur opérations avec les établissements de crédit

-3 679

-6 171

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-182 237

-219 920

Sur opérations avec la clientèle

-39 743

-40 166

Sur dettes représentées par un titre

-8 656

-11 184

Sur dettes subordonnées

-5 011

-4 818

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-12 032

 

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées (3)

-513

-252

Charges d'intérêts

-251 871

-282 511

(1) Dont 10.019 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31/12/10 contre 9.315 milliers d'euros au 31/12/09.

(2) dont 6.586 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31/12/10 contre 6.646 milliers d'euros au 31/12/09.

(3) La ligne « autres intérêts et charges assimilées » intègre les charges d'intérêt sur actifs financiers disponibles à la vente, qui étaient présentées séparément en 2009 pour un montant de 252 milliers d'euros.

 

4.2. Commissions nettes :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

2 988

-175

2 813

3 891

-107

3 784

Sur opérations internes au Crédit Agricole

30 679

-13 889

16 790

26 988

-18 924

8 064

Sur opérations avec la clientèle

45 990

-599

45 391

47 826

-504

47 322

Sur opérations sur titres

 

-35

-35

 

-48

-48

Sur opérations de change

162

 

162

167

 

167

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

6 060

-1 323

4 737

6 203

-737

5 466

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

105 773

-9 374

96 399

103 551

-9 161

94 390

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

3 181

-127

3 054

3 383

-78

3 305

Produits nets des commissions

194 833

-25 522

169 311

192 009

-29 559

162 450

 

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers a la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

-4 357

-1 403

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option

1 326

4 714

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

233

212

Résultat de la comptabilité de couverture

0

-1 725

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-2 798

1 798

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

1 775

1 775

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

1 021

754

267

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

754

1 021

-267

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

7 518

7 518

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

5 894

1 624

4 270

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

1 624

5 894

-4 270

Couvertures de flux de trésorerie

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Total résultat de la comptabilité de couverture

9 293

9 293

0

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

 

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

 

 

 

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

1 583

15

1 568

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

1 037

4 330

-3 293

Couvertures de flux de trésorerie

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Total résultat de la comptabilité de couverture

2 620

4 345

-1 725

 

4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dividendes reçus

15 666

19 736

Plus ou moins values de cession réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1)

6 621

5 396

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) (2)

-5 534

-1

Plus ou moins values de cession réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance (3)

-11

 

Gains ou pertes nets sur portefeuille disponible à la vente

16 742

25 131

(1) hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8.

(3) Deux Obligations Crédit Agricole S.A. remboursées à la demande de l'émetteur.

 

(2) En 2010, les pertes sur créances dépréciées durablement se décomposent comme suit :

PG INVEST - déprécié durablement en 2010

1 422

PORTIMMO - déprécié durablement en 2010

801

SQUARE ACHAT - déprécié durablement en 2010

40

SACAM FIRECA

428

SACAM PLEINCHAMP

104

SACAM SANTEFFI

0

TALDE CAPITAL II - déprécié durablement en 2010

28

IMMOLOGIS - déprécié durablement en 2010

340

Green Way Dedicated - déprécié durablement en 2010

17

Green Way Euro +1 - déprécié durablement en 2010

382

Mercaeuropa - déprécié durablement en 2010

1 972

Total

5 534

 

4.5. Produits et charges nets des autres activités :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

-27

-349

Produits nets des immeubles de placement

-668

-663

Autres produits (charges) nets

7 561

7 298

Produits et charges nets des autres activités

6 866

6 286

 

4.6. Charges générales d'exploitation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Charges de personnel

128 356

123 173

Impôts et taxes

7 691

5 690

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

67 315

64 443

Charges d'exploitation

203 362

193 306

 

Par ailleurs, les charges d'exploitation intègrent les honoraires des commissaires aux comptes.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2010 est donnée ci-dessous :

 

(en milliers d'euros)

2010

2009

 

Ernst & Young

PricewaterhouseCoopers

Groupe Sully

Total

Total

Audit

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

158

261

-5

414

304

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes

 

66

 

66

 

Total

158

327

-5

480

304

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dotations aux amortissements

10 900

11 325

- immobilisations corporelles

10 684

11 128

- immobilisations incorporelles

216

197

Dotations aux dépréciations

-269

651

- immobilisations corporelles

 

 

- immobilisations incorporelles

-269

651

Total

10 631

11 976

 

4.8. Coût du risque :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-83 260

-95 751

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances (1)

-65 331

-79 664

Autres actifs

 

 

Engagements par signature

-8 210

-2 971

Risques et charges

-9 719

-13 116

Reprises de provisions et de dépréciations

58 637

56 381

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

44 745

42 519

Autres actifs

0

23

Engagements par signature

2 284

1 467

Risques et charges

11 608

12 372

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

1 938

-532

Plus ou moins values de cession réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-704

-805

Récupérations sur prêts et créances amortis

2 767

523

Autres pertes

-125

-250

Total coût du risque

-22 685

-39 902

(1) Dans le cadre d'une opération d'avance en différé fiscal (opération loi Girardin, agréée par la Direction Générale des Impôts), une provision sur l'avance consentie au GIE Ines Bail avait été constituée au 31/12/09 à hauteur de 9.896 milliers d'euros, soit la totalité de la somme avancée.

Cette provision a été transférée en provision pour impôt différés, au passif, au cours de l'année 2010.

 

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-330

48

Plus-values de cession

135

147

Moins-values de cession

-465

-99

Titres de capitaux propres consolidés

 

 

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Total gains ou pertes sur autres actifs immobilisés

-330

48

 

4.10. Charge d'impôt :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Charge d'impôt courant

-38 233

-27 865

Charge d'impôt différé

-1 917

-1 451

Charge d'impôt de la période

-40 150

-29 316

 

Réconciliation taux d’impôt théorique et taux d’impôt constaté au 31/12/2010 :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt

136 037

34,43%

46 838

Effet des différences permanentes

 

-4,53%

-6 162

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

-0,66%

-902

Effet de l'imposition à taux réduit

 

-0,01%

-8

Effet des autres éléments

 

0,28%

384

Taux et charge effectifs d'impôt

 

29,51%

40 150

 

Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31/12/2010.

Pour information, total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres au 31/12/2010 : 39.120 milliers d'euros.

L'effet des différences permanentes est essentiellement lié aux dividendes régime mère-fille.

 

Réconciliation taux d’impôt théorique et taux d’impôt constaté au 31/12/2009 :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt

132 313

34,43%

45 555

Effet des différences permanentes

 

-11,39%

-15 500

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

-1,04%

-1 410

Effet de l'imposition à taux réduit

 

-0,01%

-13

Effet des autres éléments

 

0,50%

684

Taux et charge effectifs d'impôt

 

22,16%

29 316

 

4.11. Variation des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Gains et pertes comptabilisés

directement en capitaux propres

Total des gains / pertes comptabilisés directement en capitaux propres hors QP des entités mises en

équivalence

 

Liés aux écarts de conversion

Variation de juste valeur des actifs disponibles

à la vente (1)

Variation de juste valeur des dérivés de couverture

Gains et pertes

actuariels sur avantages

post emploi

 

Variation de juste valeur

 

-5 413

 

 

-5 413

Transfert en compte de résultat

 

 

 

 

0

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

0

Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

-449

 

 

 

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2010 (part du Groupe)

0

-5 862

0

0

-5 862

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2010 (part des minoritaires)

 

-439

 

 

-439

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2010 (1)

0

-6 301

0

0

-6 301

Variation de juste valeur

 

140 825

 

 

140 825

Transfert en compte de résultat

 

 

 

 

0

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

0

Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

 

 

 

 

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009 (part du Groupe)

0

140 825

0

0

140 825

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009 (part minoritaire)

 

-93

 

 

-93

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009 (1)

0

140 732

0

0

140 732

 

(1) les données "total des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs disponibles à la vente" se décomposent comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Montant brut

-7 601

144 426

Impôt

-1 300

3 694

Total net

-6 301

140 732

 

5. Informations sectorielles

 

Définition des secteurs opérationnels

 

Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d’activité suivants :

 

- Banque de proximité en France,

- Gestion pour compte propre et divers,

- Banque de détail à l’étranger,

- Services financiers spécialisés,

- Gestion d’actifs, assurance et banque privée,

- Banque de financement et d’investissement.

 

Le métier principal du Groupe Pyrénées Gascogne est la banque de proximité.

Le tableau en 5.1 ventile le résultat au 31/12/2010 en fonction de ces différents secteurs.

 

Présentation par zone géographique

 

Le Groupe Pyrénées Gascogne intervient sur deux zones géographiques, la France et l’Espagne.

Le tableau en 5.2 répartit le résultat au 31/12/2010 en fonction de ces deux zones géographiques.

 

5.1. Résultat par secteur d'activité :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

Banque de proximité en France

Services Financiers Spécialisés

Gestion d'actifs, Assurances, Banque Privée

Banque de Financement et d'Investissement

Banque de détail à l'étranger

Gestion pour compte propre et divers

Total

Produit net bancaire

333 525

 

 

 

39 520

 

373 045

Charges de fonctionnement

-185 953

 

 

 

-28 040

 

-213 993

Résultat brut d'exploitation

147 572

0

0

0

11 480

0

159 052

Coût du risque

-21 283

 

 

 

-1 402

 

-22 685

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-330

 

 

 

0

 

-330

Résultat avant impôt

125 959

0

0

0

10 078

0

136 037

Impôts sur les bénéfices

-37 617

 

 

 

-2 533

 

-40 150

Résultat net de l'exercice

88 342

0

0

0

7 545

0

95 887

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

 

Banque de proximité en France

Services Financiers Spécialisés

Gestion d'actifs, Assurances, Banque Privée

Banque de Financement et d'Investissement

Banque de détail à l'étranger

Gestion pour compte propre et divers

Total

Produit net bancaire

325 698

 

 

 

51 751

 

377 449

Charges de fonctionnement

-176 980

 

 

 

-28 302

 

-205 282

Résultat brut d'exploitation

148 718

0

0

0

23 449

0

172 167

Coût du risque

-31 673

 

 

 

-8 229

 

-39 902

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

48

 

 

 

0

 

48

Résultat avant impôt

117 093

0

0

0

15 220

0

132 313

Impôts sur les bénéfices

-25 541

 

 

 

-3 775

 

-29 316

Résultat net de l'exercice

91 552

0

0

0

11 445

0

102 997

 

5.2. Résultat par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

France

Espagne

Total

Produit net bancaire

333 525

39 520

373 045

Charges de fonctionnement

-185 953

-28 040

-213 993

Résultat brut d'exploitation

147 572

11 480

159 052

Coût du risque

-21 283

-1 402

-22 685

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-330

0

-330

Résultat avant impôt

125 959

10 078

136 037

Impôts sur les bénéfices

-37 617

-2 533

-40 150

Résultat net de l'exercice

88 342

7 545

95 887

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

 

France

Espagne

Total

Produit net bancaire

325 698

51 751

377 449

Charges de fonctionnement

-176 980

-28 302

-205 282

Résultat brut d'exploitation

148 718

23 449

172 167

Coût du risque

-31 673

-8 229

-39 902

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

48

0

48

Résultat avant impôt

117 093

15 220

132 313

Impôts sur les bénéfices

-25 541

-3 775

-29 316

Résultat net de l'exercice

91 552

11 445

102 997

 

6. Notes relatives au bilan

 

6.1. Caisse et banques centrales :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

48 336

 

53 824

 

Banques centrales, CCP

45 099

209 052

65 013

374 251

Valeur au bilan

93 435

209 052

118 837

374 251

 

6.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

14 055

8 619

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

27 144

32 380

Valeur au bilan

41 199

40 999

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

- Effets publics et valeurs assimilées

819

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

5 209

 

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Instruments dérivés

8 027

8 619

Valeur au bilan

14 055

8 619

(1) y compris les OPCVM

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

 

 

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

26 906

32 130

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Créances rattachées

238

250

Valeur au bilan

27 144

32 380

(1) y compris les OPCVM

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

14 208

13 670

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

14 208

13 670

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

14 208

13 670

Valeur au bilan

14 208

13 670

 

6.3. Instruments dérivés de couverture

 

L'information détaillée est fournie la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d'intérêt et de change.

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente :

 

Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Juste valeur

Gains comptabilisés directement en

capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Juste valeur

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Effets publics et valeurs assimilées

41 657

 

-3 265

100 543

597

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

252 641

10 183

-3 157

302 218

14 795

-3 240

Actions et autres titres à revenu variable

94 263

8 403

-997

82 510

7 890

-2 962

Titres de participation non consolidés

515 988

12 061

-2 884

500 880

13 698

-2 852

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

904 549

30 647

-10 303

986 151

36 980

-9 054

Impôts

 

-6 161

2 141

 

-7 059

1 714

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (net d'impôt)

 

24 486

-8 162

 

29 921

-7 340

(1) dont 5.722 milliers d'euros comptabilisés au titre de dépréciation durable contre 161 au 31/12/09.

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et la clientèle :

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

56 064

56 580

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

19 996

Prêts subordonnés

2 225

3 523

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

 

 

Total

58 289

80 099

Créances rattachées

62

155

Dépréciations

 

 

Valeur nette

58 351

80 254

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

30 338

96 161

Comptes et avances à terme

789 516

694 772

Prêts subordonnés

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Total

819 854

790 933

Créances rattachées

13 408

14 367

Dépréciations

 

 

Valeur nette

833 262

805 300

Valeur nette au bilan

891 613

885 554

 

Prêts et créances sur la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

73 253

77 909

Autres concours à la clientèle (1)

10 330 871

9 668 264

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

51 800

51 800

Titres non cotés sur un marché actif

2 298

2 298

Avances en comptes courants d'associés

190 415

156 089

Comptes ordinaires débiteurs

43 950

44 674

Total

10 692 587

10 001 034

Créances rattachées

86 401

102 741

Dépréciations

-236 051

-243 675

Valeur nette

10 542 937

9 860 100

Opérations de crédit bail

 

 

Crédit-bail immobilier

 

 

Crédit-bail mobilier

24 905

28 635

Total

24 905

28 635

Créances rattachées

 

 

Dépréciations

 

 

Valeur nette

24 905

28 635

Valeur nette au bilan

10 567 842

9 888 735

 

Au cours de l’année 2010, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a apporté 2.429.594 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 2. 051.895 milliers d'euros en 2009.

En particulier, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a apporté :

- 1.505.409 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1.162.198 milliers d’euros en 2009 ;

- 384.750 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l'Economie Française), contre 441.921 milliers d'euros en 2009 ;

- 296.740 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la Caisse de Refinancement de l'Habitat, contre 344.378 milliers d'euros en 2009 ;

- 242.695 milliers de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 103.398 milliers d'euros en 2009.

 

6.6. Dépréciations inscrites en déduction d'actifs financiers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

Dotations

Reprises

Utilisations

Autres mouvements

31/12/2010

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle (1)

243 675

72 295

-50 480

-19 543

-9 896

236 051

dont dépréciation collective

72 102

4 940

-5 998

 

 

71 044

dont risque sectoriel

0

1 404

 

 

 

1 404

Sur opérations de crédit-bail

0

 

 

 

 

0

Sur dépréciation durable titres AFS

161

5 534

-6

 

33

5 722

Sur titres détenus jusqu'à l'échéance

0

 

 

 

 

0

Sur autres actifs financiers

64

 

 

 

 

64

Total des dépréciations des actifs financiers

243 900

77 829

-50 486

-19 543

-9 863

241 837

(1) La dotation de 9.896 milliers d'euros, comptabilisée en 2009 sur l'avance du même montant consentie au GIE Ines Bail dans le cadre d'une opération d'avance en différé fiscal, a été transférée, courant 2010, en provisions pour impôts différés, au passif.

Concernant les risques de crédit, à la traditionnelle provision collective est venue s'ajouter une provision filière consacrée au risque photovoltaïque. Cette provision, d'un montant de 1.404 milliers d'euros, représente 1% de l'encours (EAD) des dossiers de financement photovoltaïque. A ceci s'ajoute la provision collective. Son montant s'établit au 31/12/2010 à 53.494 milliers d'euros. Elle reste calculée, conformément aux modèles développés par l'organe central, à partir de l'observation des cotations clientèles issues des modèles Bâle II.

Pour sa part, Bankoa calcule et comptabilise à l’actif de son bilan une provision collective, prenant en compte des historiques de défaillances ainsi que des éléments connus au moment du calcul, le cas échéant. Cette provision est calculée conformément aux directives établies par la Banque d’Espagne.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

Dotations

Reprises

Utilisations

Autres

mouvements

31/12/2009

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle (1)

213 128

86 931

-47 205

-9 179

 

243 675

dont dépréciation collective

72 226

3 924

-4 048

 

 

72 102

Sur opérations de crédit-bail

0

 

 

 

 

0

Sur dépréciation durable titres AFS

160

1

 

 

 

161

Sur titres détenus jusqu'à l'échéance

0

 

 

 

 

0

Sur autres actifs financiers

104

 

-23

-17

 

64

Total des dépréciations des actifs financiers

213 392

86 932

-47 228

-9 196

0

243 900

 

6.7. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

78 571

90 478

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

18 090

Sous-total

78 571

108 568

Dettes rattachées

230

227

Total

78 801

108 795

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

51 122

508

Comptes et avances à terme

6 477 480

5 844 451

Sous-total

6 528 602

5 844 959

Dettes rattachées

49 980

53 356

Total

6 578 582

5 898 315

Valeur au bilan

6 657 383

6 007 110

 

Dettes envers la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires créditeurs

2 780 113

2 538 004

Comptes d'épargne à régime spécial

26 083

25 659

Autres dettes envers la clientèle

1 047 832

1 111 430

Titres donnés en pension livrée

65 184

106 748

Sous-total

3 919 212

3 781 841

Dettes rattachées

15 377

14 337

Valeur au bilan

3 934 589

3 796 178

 

6.8. Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2009

Effets publics et valeurs assimilées

74 100

42 855

Obligations et autres titres à revenu fixe

202 027

187 002

Total

276 127

229 857

Dépréciations

 

 

Valeur nette au bilan

276 127

229 857

 

Les créances rattachées ne sont plus isolées ; les montants du 31/12/09 ont été retraités en conséquence.

 

6.9. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

 

 

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables

417 584

513 871

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Total

417 584

513 871

Dettes rattachées

2 193

2 123

Valeur au bilan

419 777

515 994

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

95 503

106 701

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

80

80

Titres et emprunts participatifs

 

 

Total

95 583

106 781

Dettes rattachées

1 328

1 577

Valeur au bilan

96 911

108 358

 

L'activité de toute banque est de faire évoluer continuellement le volume et la nature de ses passifs en regard de l'évolution de ses emplois.

Les dettes subordonnées entrent donc dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l'ensemble des activités de la Caisse Régionale.

En 2010, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n'a émis aucun titre. En 2009, elle avait émis un BMTN subordonné pour 25 millions d'euros.

 

6.10. Actifs et passifs d'impôts courants et différés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Impôts courants

14 541

0

Impôts différés

4 719

21 870

Total actifs d'impôts courants et différés

19 260

21 870

Impôts courants

24 042

14 651

Impôts différés

10 548

1 365

Total passifs d'impôts courants et différés

34 590

16 016

 

Les actifs et passifs d'impôts différés se décomposent comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Impôts différés

Actif

Impôts différés

Passif

Impôts différés

Actif

Impôts différés

Passif

Charges à payer non déductibles

3 199

 

4 293

 

Provisions non déductibles

7 792

 

7 844

 

Autres différences temporaires

24 097

1 018

26 832

1 098

Décalages temporaires comptables / fiscaux

35 088

1 018

38 969

1 098

Actifs disponibles à la vente

1 798

-820

1 005

1 676

Couverture de flux de trésorerie

 

212

 

 

Autres impôts différés

4 818

47 123

2 048

18 743

Impôts différés / réserves latentes

6 616

46 515

3 053

20 419

Effet des compensations

-36 985

-36 985

-20 152

-20 152

Total impôts différés

4 719

10 548

21 870

1 365

 

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

 

6.11. Comptes de régularisation actif, passif et divers :

 

Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Autres actifs

 

 

Comptes de stocks et emplois divers

8 219

2 343

Débiteurs divers

73 273

63 372

Comptes de règlements

36 127

23 002

Instruments conditionnels achetés

 

 

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

244

9 147

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits à recevoir

50 319

48 631

Charges constatées d'avance

749

781

Autres comptes de régularisation

3 031

3 663

Valeur nette au bilan

171 962

150 939

 

Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Autres passifs (1)

 

 

Comptes de règlements

166

367

Créditeurs divers

51 945

49 609

Versement restant à effectuer sur titres

5 365

6 397

Instruments conditionnels vendus

 

 

Autres

 

 

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

15 502

2 889

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Gains sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d’avance

59 598

46 175

Charges à payer

43 345

38 937

Autres comptes de régularisation

22 794

32 367

Valeur au bilan

198 715

176 741

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

 

6.12. Actifs et passifs liés aux actifs non courants destines à être cédés

 

Non applicable pour la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

6.13. Immeubles de placement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Autres

mouvements

31/12/2010

Valeur brute

17 316

121

-2 032

 

15 405

Amortissements et dépréciations

3 784

668

-4

-124

4 324

Valeur nette au bilan

13 532

-547

-2 028

124

11 081

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Autres

mouvements

31/12/2009

Valeur brute

14 214

3 603

-3 127

2 626

17 316

Amortissements et dépréciations

3 108

663

-15

28

3 784

Valeur nette au bilan

11 106

2 940

-3 112

2 598

13 532

 

6.14. Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

Variation de périmètre

Augmentations

Diminutions

Autres

mouvements

31/12/2010

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

200 031

 

10 978

-12 417

 

198 592

Amortissements et dépréciations

112 445

 

10 808

-10 250

 

113 003

Valeur nette au bilan

87 586

0

170

-2 167

0

85 589

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

11 757

 

515

-2

 

12 270

Amortissements et dépréciations

6 362

 

296

-350

 

6 308

Valeur nette au bilan

5 395

0

219

348

0

5 962

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

Variation de périmètre

Augmentations

Diminutions

Autres

mouvements

31/12/2009

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

198 129

 

9 711

-5 183

-2 626

200 031

Amortissements et dépréciations

101 907

 

11 128

-562

-28

112 445

Valeur nette au bilan

96 222

0

-1 417

-4 621

-2 598

87 586

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

11 483

 

1 314

-1 040

 

11 757

Amortissements et dépréciations

6 531

 

856

-1 025

 

6 362

Valeur nette au bilan

4 952

0

458

-15

0

5 395

 

6.15. Provisions techniques des contrats d'assurance :

 

Non applicable pour la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

6.16. Provisions :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

Variation de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres flux

31/12/2010

Risques sur les produits épargne logement

8 165

 

2 632

-3 855

 

 

6 942

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

7 218

 

8 210

-2 284

-3

 

13 141

Risque opérationnel

11 223

 

1 498

-550

-2 973

 

9 198

Engagements sociaux

96

 

13

 

 

 

109

Autres engagements sociaux

1 699

 

57

-87

 

 

1 669

Litiges

12 785

 

9 313

-11 423

-469

 

10 206

Autres risques et charges

4 678

 

3 944

-243

-1 088

-2

7 289

Total

45 864

0

25 667

-18 442

-4 533

-2

48 554

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

Variation de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres flux

31/12/2009

Risques sur les produits épargne logement

11 620

 

397

 

-3 852

 

8 165

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

5 714

 

2 971

 

-1 467

 

7 218

Risque opérationnel

11 608

 

1 003

-1 388

 

 

11 223

Engagements sociaux

492

 

25

-7

-414

 

96

Autres engagements sociaux

1 667

 

40

-8

 

 

1 699

Litiges

14 231

 

11 899

-612

-12 733

 

12 785

Autres risques et charges

3 027

 

2 089

-382

-54

-2

4 678

Total

48 359

0

18 424

-2 397

-18 520

-2

45 864

 

Outre les provisions pour engagements sociaux, les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle, observation étant faite que cette politique est prudente eu égard à l’observation des résultats des contentieux. Le solde de cette provision est de 10.206 milliers d’euros.

 

Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole.

 

Epargne logement

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période,

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-12 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

833 754

770 476

Ancienneté de plus de 10 ans

332 830

331 836

Total plans d'épargne-logement

1 166 584

1 102 312

Total comptes épargne-logement

253 772

254 785

Total encours collectes au titre des contrats épargne-logement

1 420 356

1 357 097

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire au 30/11/10 pour 2010 et au 30/11/09 pour 2009 et hors primes d'Etat.

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Plans d'épargne-logement

22 027

26 725

Comptes épargne-logement

58 384

66 377

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

80 411

93 102

 

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

688

823

Ancienneté de plus de 10 ans

5 329

2 603

Total plans d'épargne-logement

6 017

3 426

Total comptes épargne-logement

925

4 739

Total provision au titre des contrats épargne-logement

6 942

8 165

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

Dotations

Reprises

31/12/2010

Plans d'épargne-logement

3 426

2 591

 

6 017

Comptes épargne-logement

4 739

41

3 855

925

Total provision au titre des contrats épargne-logement

8 165

2 632

3 855

6 942

 

L'organisation du Groupe Crédit Agricole concernant les comptes d'épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « relations internes au Crédit Agricole - mécanismes financiers internes », partie « cadre général ».

 

6.17. Capitaux propres

 

Composition des capitaux propres

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de Commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du Conseil d’Administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la

Caisse Régionale Pyrénées Gascogne

Nombre de titres au 31/12/2009

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2010

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d’Associés

2.090.147

 

 

2.090.147

36%

 

dont part du public

622.566

 

 

622.566

11%

 

dont part Crédit Agricole S.A.

1.467.581

 

 

1.467.581

25%

 

Parts sociales

3.780.171

 

 

3.780.170

64%

100%

dont Caisses Locales

3.779.936

1

2

3.779.935

64%

100%

dont Administrateurs

32

 

 

32

n/s

n/s

dont Sociétaires directs

202

 

 

202

n/s

n/s

dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

n/s

n/s

Total

5.870.318

 

 

5.870.317

100%

100%

 

La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant du capital est de 58.703 milliers d’euros. Ils sont entièrement libérés.

 

Résultat par action

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres que sur les caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

(en milliers d’euros)

Prévu 2011

2010

2009

2008

Rémunération des parts sociales

1.134

1.134

1.134

1.229

Rémunération des CCA détenus par Crédit Agricole S.A.

7.265

6.986

6.986

7.514

Rémunération des CCA des autres souscripteurs

3.082

2.963

2.963

3.188

 

Ces intérêts ouvrent droit au bénéfice de l’abattement sur les revenus des valeurs mobilières prévu à l’article 158.3 du Code Général des Impôts.

 

Affectation du résultat et fixation du dividende 2010

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2010 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale de la Caisse Régionale du 30 mars 2011.

Le texte de la résolution est le suivant :

 

Projet de troisième résolution

 

Affectation du bénéfice de l’exercice 2010 de la Caisse Régionale

L’Assemblée Générale, conformément à l’article 40 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2010 de la Caisse Régionale qui s’élève à 96.887.670,17 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d’Administration, de la manière suivante :

 

- 1.134.051,00 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 3,00% net du nominal des parts rémunérées ;

- 7.264.525,95 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A., le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001 ;

- 3.081.701,70 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires ;

- 6.000,00 € au titre de la réserve spéciale Loi Mécénat prévue à l’article 238 bis AB du Code Général des Impôts ;

- 64.051.043,64 € au titre de la réserve légale, soit les 3/4 du solde disponible ;

- 21.350.347,88 € au titre des réserves facultatives, soit le 1/4 disponible.

 

6.18. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation présentée des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

Indéterminé

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Caisse, banques centrales

 

93 435

 

 

 

93 435

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

7 138

2 337

22 732

8 992

41 199

Instruments dérivés de couverture

 

 

5

58

988

1 051

Actifs financiers disponibles à la vente

671 047

 

514

27 381

205 607

904 549

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

187 235

71 026

550 104

83 248

891 613

Prêts et créances sur la clientèle

 

694 025

1 032 845

3 429 324

5 411 648

10 567 842

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

5 837

 

 

 

5 837

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

4 214

44 873

79 787

147 253

276 127

Total actifs financiers par échéance

671 047

991 884

1 151 600

4 109 386

5 857 736

12 781 653

Banques centrales

 

209 052

 

 

 

209 052

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

105

63

9 927

4 113

14 208

Instruments dérivés de couverture

 

869

854

7 691

1 487

10 901

Dettes envers les établissements de crédit

 

1 282 173

1 257 731

2 460 864

1 656 615

6 657 383

Dettes envers la clientèle

 

3 054 801

270 370

576 247

33 171

3 934 589

Dettes représentées par un titre

 

175 675

101 971

40 195

101 936

419 777

Dettes subordonnées

 

 

10 059

31 945

54 907

96 911

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

Total passifs financiers par échéance

0

4 722 675

1 641 048

3 126 869

1 852 229

11 342 821

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

 

Indéterminé

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Caisse, banques centrales

 

118 837

 

 

 

118 837

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

106

220

27 222

13 451

40 999

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

843 868

 

1 857

45 681

94 744

986 150

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

286 002

113 926

309 176

176 450

885 554

Prêts et créances sur la clientèle

 

632 659

974 684

3 187 231

5 094 161

9 888 735

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

1 568

 

 

 

1 568

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

1 040

21 314

101 071

106 432

229 857

Total actifs financiers par échéance

843 868

1 040 212

1 112 001

3 670 381

5 485 238

12 151 700

Banques centrales

 

165 553

208 698

 

 

374 251

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

104

189

3 453

9 924

13 670

Instruments dérivés de couverture

 

 

246

3 150

613

4 009

Dettes envers les établissements de crédit

 

881 693

1 233 186

2 094 347

1 797 884

6 007 110

Dettes envers la clientèle

 

2 966 737

275 871

521 634

31 936

3 796 178

Dettes représentées par un titre

 

210 709

118 418

86 717

100 150

515 994

Dettes subordonnées

 

 

12 268

41 225

54 865

108 358

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

Total passifs financiers par échéance

0

4 224 796

1 848 876

2 750 526

1 995 372

10 819 570

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

7.1. Détail des charges de personnel :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Salaires et traitements (1)

73 760

70 252

Cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies

5 555

5 457

Cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies

1 819

1 636

Autres charges sociales

25 149

24 732

Intéressement et participations

13 741

13 515

Impôts et taxes sur rémunération

8 332

7 581

Total charges de personnel

128 356

123 173

(1) dont autres avantages à long terme : médailles du travail pour 100 milliers d'euros au 31/12/10 contre 110 milliers d'euros au 31/12/09.

 

7.2. Effectif fin de période :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

France

1 809

1 925

Etranger

293

305

Total

2 102

2 230

 

7.3. Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés «employeurs». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4. Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies :

 

Variation dette actuarielle

(en milliers d'euros)

2010

2009

Dette actuarielle au 31/12/N-1

22 977

22 532

Coût des services rendus sur la période

1 354

1 024

Coût financier

1 009

994

Cotisations employés

 

 

Modifications / réductions et liquidations de régime

 

253

Variation de périmètre

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 454

-1 366

(Gains) / pertes actuariels

399

-460

Dette actuarielle au 31 décembre N

24 285

22 977

 

Détail de la charge comptabilisée au résultat

(en milliers d'euros)

2010

2009

Coût des services rendus

1 354

1 024

Coût financier

1 009

994

Rendement attendu des actifs

-920

-945

Amortissement du coût des services passés

21

21

Gains / (pertes) actuariels nets

 

 

Amortissement des gains / pertes générés par modifications, réductions et liquidations de régimes

 

 

Gains / (pertes) liés au changement de limitation d'actifs

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 464

1 094

 

Juste valeur des actifs et des droits à remboursement

(en milliers d'euros)

2010

2009

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N

23 020

22 128

Rendement attendu des actifs

920

945

Gains / (pertes) actuariels

-396

100

Cotisations payées par l'employeur

1 994

1 213

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications / réductions et liquidations de régime

0

0

Variation de périmètre

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 454

-1 366

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N

24 084

23 020

 

Position nette

(en milliers d'euros)

2010

2009

Dette actuarielle fin de période

24 285

22 977

Coûts des services passés (modification de régime) non reconnus

-210

-232

Juste valeur des actifs fin de période

 

 

Situation financière nette (passif) / actif au 31 décembre

24 075

22 745

 

(1) Les effets du changement de méthode comptable appliqués au 1er janvier 2010 sont décrits en note 1.5.

 

Eléments reconnus immédiatement en SoRIE et comptabilisés dans le résultat global (en milliers d'euros) :

 

 

2010

2009

Ecarts actuariels générés sur les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi

597

 

Ajustements de plafonnement des actifs

(incluant les effets d'IFRIC 14)

 

 

Total des éléments reconnus directement en SoRIE dans l'année

597

0

Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en SoRIE en fin d'année

685

88

 

Information sur les actifs du régime :

 

 

2010

2009

% d'obligations

83,60

77,00

% d'actions

9,60

15,70

% autres actifs

6,80

7,30

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

 

2010

2009

Taux d'actualisation

de 3,19% à 3,91%

de 4,23% à 5,19%

Taux technique

 

2,00%

Taux du rendement attendu des actifs du régime

de 3,50% à 4,50%

de 3,75% à 4,50%

Taux du rendement effectif des actifs du régime

4,50%

de 4% à 4,50%

Taux attendu d'augmentation des salaires :

 

 

Indemnité de fin de carrière :

 

 

de 16 à 29 ans

4,40%

4,40%

de 30 à 50 ans

2,80%

2,80%

de 51 à 65 ans

1,60%

1,60%

Retraite

 

de 2% à 5%

 

7.5. Autres engagements sociaux

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au calcul de la participation des salariés, telle que la loi le prévoit. En outre, elle a signé un accord de retour financier, dont l’intéressement calculé sur les résultats de la Caisse Régionale vient compléter le calcul de la participation. L’ensemble constitue une enveloppe plafonnée à un pourcentage du résultat.

Les engagements sociaux tels que retracés plus haut sont couverts par des contrats d’assurance. Les primes payées sont enregistrées en charges comptables. Ces primes représentent la totalité des engagements de la Caisse Régionale, entièrement financés à chaque arrêté des comptes.

Il n’y a pas au sens de l’IAS 19 d’engagements autres de la Caisse Régionale envers ses salariés. Au titre de l’obligation préconisée par la Convention Collective, la Caisse Régionale calcule selon un modèle interne la provision pour médailles du travail dont le montant reflète l’engagement cumulé des droits acquis par les salariés à la clôture de l’exercice. La provision s’élève au 31/12/2010 à 1,7 millions d’euros.

 

7.6. Paiements à base d'actions

 

Il n’y a pas de règlement de rémunération à base d’actions sous quelque forme que ce soit, compte tenu de la structure du capital de la Caisse Régionale et de la réglementation applicable aux parts sociales.

 

7.7. Rémunération des dirigeants :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Rémunération (1) des mandataires sociaux

571

533

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

923

913

Total rémunération

1 494

1 446

(1) Rémunérations brutes déclarées pour les dirigeants de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

1 441 113

1 504 912

. Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

 

. Engagements en faveur de la clientèle

1 441 113

1 504 912

Engagements de garantie

480 058

492 262

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit

12 795

20 121

. Engagements d'ordre de la clientèle

467 263

472 141

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

700 152

60 152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

700 152

60 152

. Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

2 449 960

2 220 077

. Engagements reçus d'établissements de crédit

206 327

213 612

. Engagements reçus de la clientèle

2 243 633

2 006 465

 

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.

Quant aux actifs obtenus par prise de garantie au cours de la période, la politique de la Caisse Régionale consiste à céder dès que possible de tels actifs.

Les garanties détenues par la Caisse Régionale et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives. L'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

9. Reclassement d’instruments financiers

 

En 2010, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n’a pas opéré de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 octobre 2008.

 

10. Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes, dans une transaction conclue à des conditions normales.

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d'arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d'autres périodes en raison de l'évolution des conditions de marché ou d'autres facteurs.

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d'évaluation et d'hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l'exploitation, l'ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l'objet d'une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilises au coût :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Valeur bilan

Juste Valeur

Valeur bilan

Juste Valeur

Actifs

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

891 613

891 613

885 554

885 554

Prêts et créances sur la clientèle

10 567 842

10 698 249

9 888 735

9 921 892

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

276 127

278 564

229 857

233 786

Immeubles de placement

11 081

11 081

13 532

13 532

Passifs

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

6 657 383

6 892 616

6 007 110

6 256 870

Dettes envers la clientèle

3 934 589

3 934 589

3 796 178

3 796 178

Dettes représentées par un titre

419 777

419 777

515 994

515 994

Dettes subordonnées

96 911

96 911

108 358

108 023

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

 

Dans les cas où il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

 

En outre, il est à noter que la Caisse Régionale prend en compte le rapport d'expert publié par l'IASB le 31 octobre 2008, relatif à la valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur cotés sur des marchés qui ne sont plus actifs.

 

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

 

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché,

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché,

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics,

- des passifs exigibles à vue,

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.2. Information sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

Actifs financiers valorises à la juste valeur :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

valorisation fondée sur des données

observables :

Niveau 2

valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

14 055

 

14 055

0

Titres détenus à des fins de transaction

6 028

 

6 028

 

- Effets publics et valeurs assimilées

819

 

819

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

5 209

 

5 209

 

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

Instruments dérivés

8 027

 

8 027

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

27 144

 

26 918

226

Titres à la juste valeur par résultat sur option

27 144

 

26 918

226

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

27 144

 

26 918

226

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

904 549

80 431

824 161

0

Effets publics et valeurs assimilées

41 657

41 657

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

252 641

38 774

213 868

 

Actions et autres titres à revenu variable

610 251

 

610 293

 

Instruments dérivés de couverture

1 051

 

1 051

 

Total actifs financiers valorisés à la juste valeur

946 799

80 431

866 185

226

 

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation.

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

valorisation fondée sur des données

observables :

Niveau 2

valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

14 208

 

14 208

 

Instruments dérivés

14 208

 

14 208

 

Instruments dérivés de couverture

10 901

 

10 901

 

Total passifs financiers valorisés à la juste valeur

25 109

0

25 109

0

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées.

 

Actifs financiers valorisés à la juste valeur :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

valorisation fondée sur des données

observables :

Niveau 2

valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

8 619

 

8 619

 

Instruments dérivés

8 619

 

8 619

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

32 380

 

32 380

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

32 380

 

32 380

 

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

32 380

 

32 380

 

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

986 150

154 400

831 750

 

Effets publics et valeurs assimilées

100 543

100 543

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

302 217

48 126

254 091

 

Actions et autres titres à revenu variable

583 390

5 731

577 659

 

Instruments dérivés de couverture

0

 

 

 

Total actifs financiers valorisés à la juste valeur

1 027 149

154 400

872 749

0

 

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation.

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

valorisation fondée sur des données

observables :

Niveau 2

valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

13 670

 

13 670

 

Instruments dérivés

13 670

 

13 670

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

0

 

Instruments dérivés de couverture

4 009

 

4 009

 

Total passifs financiers valorisés à la juste valeur

17 679

0

17 679

0

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées.

 

11. Evénements postérieurs à la clôture

 

Aucun événement postérieur à la clôture de l'exercice susceptible de remettre en cause la continuité d'exploitation n'est survenu.

 

IV.— Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les notes 1.1 et 1.5 de l'annexe des comptes consolidés qui exposent le changement de méthode de comptabilisation des écarts actuariels relatifs aux régimes à prestations définies postérieurs à l'emploi.

 

2. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

 

- Votre Groupe constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (notes 1.3, 3.1, 4.8 et 6.6). Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- La note 1.3 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente.

Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour leur dépréciation et plus particulièrement celle relative aux titres de capitaux propres.

- Dans le cadre de l'arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l'évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé en note 1.3 de l'annexe aux états financiers, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et hypothèses retenues et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 1.3 de l'annexe aux états financiers.

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Bordeaux et Toulouse, le 14 mars 2011

Les Commissaires aux Comptes

 

PricewaterhouseCoopers Audit

ERNST & YOUNG Audit

 

 

Antoine Priollaud

Frank Astoux

 

 

 

Partie B.— Comptes individuels au 31/12/2010

 

Arrêtés par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en date du 28 janvier 2011 et soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale Ordinaire en date du 30 mars 2011

 

I.— Bilan au 31 décembre 2010 :

 

Actif

(en milliers d'euros)

Notes annexes

31/12/2010

31/12/2009

Opérations interbancaires et assimilées

 

476 826

316 441

Caisse, Banques centrales

 

60 573

65 617

Effets publics et valeurs assimilées

5

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3

416 253

250 824

- à vue

 

48 364

39 183

- à terme

 

367 889

211 641

Opérations internes au Crédit Agricole

3

833 178

804 042

Comptes ordinaires

 

30 254

94 905

Comptes et avances à terme

 

802 924

709 137

Opérations avec la clientèle

4

8 949 715

8 335 736

Créances commerciales

 

10 849

10 332

Autres concours à la clientèle

 

8 906 437

8 291 624

Comptes ordinaires débiteurs

 

32 429

33 780

Opérations sur titres

 

520 183

526 226

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

230 200

221 176

Actions et autres titres à revenu variable

5

289 983

305 050

Valeurs immobilisées

 

881 466

830 643

Participations, activité de portefeuille

6, 7

619 834

599 354

Parts dans les entreprises liées

6, 7

196 463

162 347

Immobilisations incorporelles

7

2 349

2 291

Immobilisations corporelles

7

62 820

66 651

Comptes de régularisation et actifs divers

 

177 511

143 197

Autres actifs

8

123 751

87 347

Comptes de régularisation

8

53 760

55 850

Total actif

 

11 838 879

10 956 285

 

Passif

(en milliers d'euros)

Notes annexes

31/12/2010

31/12/2009

Opérations interbancaires et assimilées

 

3 118

5 883

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

10

3 118

5 883

- à vue

 

883

2 346

- à terme

 

2 235

3 537

Opérations internes au Crédit Agricole

10

6 581 902

5 901 636

Comptes ordinaires

 

55 044

3 829

Comptes et avances à terme

 

6 526 858

5 897 807

Comptes créditeurs de la clientèle

11

3 115 407

2 949 192

Dettes représentées par un titre

12

344 576

450 908

Bons de caisse

 

0

0

Titres du marché interbancaire et TCN

 

344 576

450 908

Emprunts obligataires

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

 

208 385

167 145

Autres passifs

13

61 315

48 717

Comptes de régularisation

13

147 070

118 428

Provisions et dettes subordonnées

 

280 013

261 865

Provisions

14, 15, 16

143 881

114 415

Dettes subordonnées

18, 20

136 132

147 450

Fonds pour risques bancaires généraux

17, 20

129 371

129 371

Capitaux propres hors FRBG

19, 20

1 176 107

1 090 285

Capital souscrit

 

58 703

58 703

Primes d'émission

 

280 603

280 603

Réserves

 

739 743

657 621

Report à nouveau

 

0

0

Provisions réglementées et subvention d'investissement

 

170

152

Résultat de l'exercice

 

96 888

93 206

Total passif

 

11 838 879

10 956 285

 

Hors bilan au 31 décembre 2010 :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements donnés

2 002 729

2 097 206

Engagements de financement

1 198 784

1 256 284

Engagements de garantie

801 997

840 454

Engagements sur titres

1 948

468

Engagements reçus

3 152 061

2 280 697

Engagements de financement

700 152

60 152

Engagements de garantie

2 449 961

2 220 077

Engagements sur titres

1 948

468

 

Notes concernant le hors bilan (autres informations) :

- Opérations de change au comptant et à terme : note 23

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 24

 

II.— Compte de résultat au 31 décembre 2010 :

 

(en milliers d'euros)

Notes annexes

31/12/2010

31/12/2009

+ Intérêts et produits assimilés

30, 31

391 675

408 760

- Intérêts et charges assimilées

30

238 086

268 513

+ Revenus des titres à revenu variable

31

32 384

35 860

+ Commissions - Produits

32

178 352

173 436

- Commissions - Charges

32

25 797

28 255

+/- Gains ou pertes sur opérations portefeuille de négociation

33

-41

416

+/- Gains ou pertes sur opérations portefeuille placement

34

1 078

2 838

+ Autres produits d'exploitation bancaire

35

4 208

5 230

- Autres charges d'exploitation bancaire

35

3 988

2 204

Produit net bancaire

 

339 785

327 568

- Charges générales d'exploitation

36

170 903

159 602

- Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

9 850

10 196

Résultat brut d'exploitation

 

159 032

157 770

+/- Coût du risque

37

-20 123

-22 636

Résultat d'exploitation

 

138 909

135 134

+/- Résultat net sur actifs immobilisés

38

-3 407

-15 980

Résultat courant avant impôt

 

135 502

119 154

+/- Résultat exceptionnel

39

0

0

- Impôts sur les bénéfices

40

38 614

25 948

+/- Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

0

0

Résultat net de l'exercice

 

96 888

93 206

 

III.— Notes annexes aux états financiers individuels

 

Note 1 Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l’exercice

 

1.1. Cadre juridique et financier

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit (cf. partie Rapport de Gestion).

 

Au 31 décembre 2010, sont rattachées à la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne 64 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2010, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 55,86 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,75 %.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 9.324.639 actions propres au 31 décembre 2010, soit 0,39 % de son capital, contre 10.300.864 actions propres au 31 décembre 2009.

 

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25% du capital de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sous forme de Certificats Coopératifs d’Associés. 10,6% dudit capital sont détenus par des sociétaires de Pyrénées Gascogne sous forme également de CCA émis dans le public sous le contrôle de l’Autorité des Marchés Financiers au deuxième semestre 2003 (5,96%) et lors d’une émission au cours du deuxième semestre 2006 (4,64%).

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, elle a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Elle garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses Régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne au Groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

— Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».

 

— Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune et livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

— Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les «  avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

 

— Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

— Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles des fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis à Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

— Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

— Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

— Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

1.3. Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2010

 

Le fait le plus marquant de l’exercice 2010 tient au lancement du projet « Nouveau Pacte Client » puisque celui-ci a entrainé une profonde modification de l’organisation du réseau commercial, une refonte des méthodes de management commercial avec, en particulier, un abandon des objectifs quantitatifs de vente et une révision de l’approche commerciale et des offres.

 

Une autre évolution organisationnelle peut être notée : l’externalisation de l’activité de back office pour les opérations de refinancement et de gestion des excédents de fonds propres de la Caisse Régionale. La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne, comme cinq autres Caisses Régionales, a confié cette activité à la Caisse Régionale de Crédit Agricole d’Ile de France afin de constituer des équipes plus nombreuses permettant de mieux gérer la continuité d’activité. Cette externalisation a entraîné la création d’une nouvelle fonction au sein de la Caisse Régionale : le middle office. Il est chargé de réaliser l’interface entre les opérateurs de marché de la Caisse Régionale et le back office externalisé.

 

Au plan financier, on pourra noter les événements suivants :

 

- L’augmentation de capital de 5 millions d’euros réalisée par la filiale immobilière PG IMMO et intégralement souscrite par la Caisse Régionale. En outre, la Caisse Régionale a procédé à une reprise de 2,1 millions d’euros de provision pour dépréciation des titres de PG IMMO. Cette reprise est justifiée par une amélioration de l’activité de la société complétée d’un changement de méthode d’évaluation destiné à mieux traduire la situation économique de la société ;

- L’augmentation de capital de la SAS Rue La Boétie par capitalisation des avances pour un montant de 15,1 millions d’euros ;

- Une mission d’audit de l’Inspection Générale Groupe ayant conduit au déclassement CDL de 11 groupes de risque. Au 31/12/2010, 10 d’entre eux restaient classés CDL et provisionnés à hauteur de 1,8 millions d’euros ;

- Les conséquences d’un contrôle fiscal sur les exercices 2007 et 2008 réduisant le résultat net de 0,9 millions d’euros ;

- L’entrée, au cours de l’exercice 2010 dans un régime de groupe fiscal avec Crédit Agricole S.A. En application de cette convention, à partir de l’exercice 2011, Crédit Agricole S.A. sera l’unique interlocuteur de la Caisse Régionale pour le versement des acomptes et du solde de l’IS. En 2010, les acomptes d’IS ont été versés au Trésor et la dette d’IS sera payée à Crédit Agricole S.A. La convention de régime de groupe fiscal est neutre pour la Caisse Régionale qui continuera à constater dans ses comptes une charge d’IS égale à celle qu’elle aurait constatée si elle était demeurée tête de son propre groupe fiscal, à l’exception d’une quote-part de l’économie d’IS constatée par Crédit Agricole S.A. et reversée à la Caisse Régionale sur les dividendes perçus des sociétés membres du groupe fiscal (dès l’exercice 2010) et sur la neutralisation de la quote-part de frais et charges sur les dividendes reçus de SAS RUE LA BOETIE (à partir de l’exercice 2011). Pour l’exercice 2010, ce gain fiscal s’élève à 1,2 millions d’euros ;

- L’impact exceptionnel des charges liées au projet de mise en oeuvre d’un système d’information unique au sein du groupe Crédit Agricole. Le début de réalisation de ce projet a accru les charges de la Caisse Régionale de 6,6 millions d’euros, dont 1 million au titre de la dotation d’un fonds de péréquation pour les charges salariales.

- La dotation d’une provision pour pénalité « Echange Image Chèques » dans le cadre du contentieux national impliquant les principaux établissements bancaires français. A ce titre, la Caisse Régionale a doté pour 1,3 millions d’euros en 2010 ;

- La création d’une provision sur la filière photovoltaïque pour un montant de 1,4 millions d’euros. Cette provision couvre les risques liés aux incertitudes techniques et fiscales pesant sur ces projets ;

- Le passage en charge d’une contribution exceptionnelle au fond de garantie des dépôts d’un montant de 0,9 millions d’euros ;

- L’investissement dans un nouveau dossier de financement « loi Girardin » servant à financer le logement social à la Réunion. Ce dossier « consomme » 39 millions d’euros de base fiscale et génère une écriture d’impôts différés de 13 millions d’euros.

 

Note 2 Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du Groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses Locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié notamment en 2010 par le règlement ANC N° 2010-08 du 07 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

 

Règlements

Date de publication par

l’Etat français

Date de 1ere application :

exercices ouverts à compter du

Règlement du CRC relatif à la comptabilisation des commissions reçues par un établissement de crédit et des coûts marginaux de transaction à l’occasion de l’octroi ou de l’acquisition d’un concours

03 décembre 2009

N° 2009-03

1er janvier 2010

Règlement de l’ANC, pour les établissements de crédit, relatif aux transactions entre parties liées et aux opérations non inscrites au bilan

07 octobre 2010

N° 2010-04

1er janvier 2010

 

L’application de ces nouveaux règlements n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sur la période.

 

L’application du règlement CRC 2009-03 induit des modifications de présentation du résultat : les frais de dossiers, jusqu’alors présentés en ligne « Commissions – produits » du compte résultat sont désormais présentés en « Intérêts et produits assimilés » et les commissions d’apporteurs d’affaires, jusqu’alors présentées en « Charges générales d’exploitation », figurent désormais en « Intérêts et charges assimilées ». La note 30 précise les effets de ces modifications.

 

2.1. Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002, modifié par les règlements CRC 2005-03 et 2007-06, relatifs au traitement comptable du risque de crédit dans les entreprises relevant du CRBF.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

 

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit,

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

L’application du règlement CRC n°2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit a conduit la Caisse Régionale à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes :

 

– Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

 

- les créances dont les caractéristiques ont été renégociées pour des raisons strictement commerciales,

- les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale s’élève à 12.717 milliers d’euros au 31 décembre 20109, contre 10.476 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne, le montant des crédits restructurés n’étant pas significatif, aucune décote n’a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts.

 

– Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert. Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

Depuis le 24 juin 2003, la Caisse Régionale applique les règles de détection des clients douteux et litigieux (CDL) CDL compromis et des CDL non compromis selon les dispositions en vigueur. Un client CDL forcé est comptabilisé en CDL compromis dès lors qu’un de ses contrats présente un retard supérieur ou égal à 90 jours quelle que soit la nature de la créance.

Par contre, tout dépôt à vue débiteur hors normes de moins de 500 € n’entraîne pas la codification CDL du client dès lors qu’il s’agit de la seule situation de retard potentiellement éligible à une codification CDL.

 

Créances douteuses non compromises. — Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances douteuses compromises. — Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels sont toujours comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis et provisionnés à 100%.

 

– Dépréciation au titre du risque de crédit avéré

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

– Traitement comptable des décotes et dépréciations

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrite dans la marge d’intérêt.

 

Compte tenu de leur caractère non significatif, aucune décote sur créances restructurées n’est comptabilisée par la Caisse Régionale.

 

– Dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a également constaté au passif de son bilan des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

– Risques pays

La Caisse Régionale n’a pas de risque pays à gérer, son exposition à l’étranger se limitant à une zone très spécifique de l’Espagne (Pays Basque) via Bankoa. La situation de cette zone ne reflétant pas nécessairement l’état macroéconomique de l’Espagne, le risque de crédit présenté par Bankoa est géré dossier par dossier via une politique de contre garanties partielles par la Caisse Régionale.

 

2.2. Portefeuille titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction

Ce sont des titres qui, à l’origine, sont :

 

- soit acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme,

- soit détenus par l’établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l’objet d’une rotation effective et d’un volume d’opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

 

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Hormis dans les cas prévus par le CRC 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe. — Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable. — Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat hors frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique : « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins value latente. Les plus values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

 

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée,

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2. Créances et engagements par signature – Dépréciation au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d’acquisition exclus et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d’investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.

 

Titres de l’activité de portefeuille

Conformément au règlement CRC 2000-02, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus values de cession réalisées.

La Caisse Régionale satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l’horizon de détention envisagé, afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

 

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ».

 

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

 

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, l’établissement détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, l’établissement utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement

La Caisse Régionale enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Reclassement de titres

Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants :

 

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance,

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n’a opéré aucun reclassement en 2010.

 

2.3. Immobilisations

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

En application du règlement CRC 2004-06, le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composant. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation.

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

33 ans (logements de fonction)

25 ans (immeubles commerciaux)

Second oeuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans (dégressif)

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans (dégressif)

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

 

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle-ci inclut notamment la clientèle financière).

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5. Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ».

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

 

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993 ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10% du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10% du prix d'émission.

 

La Caisse Régionale applique également la méthode actuarielle d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses Régionales sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6. Provisions

 

La Caisse Régionale applique le règlement du Comité de la Réglementation Comptable n°2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l’évaluation des provisions entrant dans le champ d’application de ce règlement.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

L’ensemble de ces risques fait l’objet d’un examen trimestriel.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Provision pour risques sur GIE d’investissement

 

Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse régionale Pyrénées Gascogne constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de sa participation à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la Caisse Régionale au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.

 

2.7. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 relatifs aux fonds propres, ces fonds sont constitués par la Caisse Régionale à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

2.8. Opérations sur les instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifié et de l’instruction 94-04 modifiée de la Commission Bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

Les instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé ou de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

 

Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision.

 

Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

2.9. Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale s'établit à 9 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

2.10. Intégration des succursales à l’étranger

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne ne dispose pas de succursale à l’étranger.

 

2.11. Engagements hors bilan

 

Le hors bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale.

 

Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe, aux notes 23 et 24.

 

2.12. Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L’intéressement est couvert par l’accord du 26 juin 2009.

 

La participation et l'intéressement figurent dans les « frais de personnel ».

 

2.13. Avantages au personnel postérieurs à l’emploi

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne applique la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

A ce titre, elle provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’Adicam.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, la Caisse Régionale n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.14. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

Note 3 Créances sur les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit à vue

48 340

 

 

 

48 340

24

48 364

39 183

Créances sur établissements de crédit à terme

66 860

50 000

248 008

 

364 868

784

365 652

208 100

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

2 225

2 225

12

2 237

3 541

Valeurs brutes

115 200

50 000

248 008

2 225

415 433

820

416 253

250 824

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

416 253

250 824

Operations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

30 254

 

 

 

30 254

 

30 254

94 906

Comptes et avances à terme

115 253

60 396

536 103

77 764

789 516

13 408

802 924

709 136

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

145 507

60 396

536 103

77 764

819 770

13 408

833 178

804 042

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

833 178

804 042

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 2.225 milliers d'euros au 31/12/10 contre 3.523 milliers d'euros au 31/12/09.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 12.857 milliers d'euros au 31/12/10 contre 12.846 milliers d'euros au 31/12/ 09.

Aucune créance sur les établissements de crédit n'est éligible au refinancement de la Banque de France.

 

Note 4 Opérations avec la clientèle

 

4.1. Opérations avec la clientèle – Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Opérations avec la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances commerciales

10 882

166

 

 

11 048

2

11 050

10 845

Autres concours à la clientèle

437 625

922 346

3 081 586

4 520 493

8 962 050

84 098

9 046 148

8 426 822

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

43 258

 

 

 

43 258

1 017

44 275

44 952

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

151 758

146 883

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

8 949 715

8 335 736

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 51.800 milliers d'euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 6.542 milliers d'euros contre 17.797 milliers d'euros au 31/12/09.

Créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque de France : 1.458.162 milliers d'euros au 31/12/10 contre 1.177.004 milliers d'euros au 31/12/09.

Les encours restructurés au 31/12/10 s'élèvent à 12.717 milliers d'euros contre 10.476 milliers d'euros au 31/12/09.

 

4.2. Opérations avec la clientèle – Analyse par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

France

8 908 497

8 282 903

Autres pays de L'U.E.

93 632

87 094

Autres pays d'Europe

1 729

7 929

Amérique du Nord

2 817

3 061

Amérique Centrale et Latine

523

558

Afrique et Moyen-Orient

7 233

6 489

Asie et Océanie (hors Japon)

1 925

1 724

Japon

 

 

Total en principal

9 016 356

8 389 758

Créances rattachées

85 117

92 861

Dépréciations

151 758

146 883

Valeur nette au bilan

8 949 715

8 335 736

 

4.3. Opérations avec la clientèle – Encours douteux et dépréciations par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

Encours Bruts

dont encours douteux

dont encours douteux

compromis

Dépréciation des encours douteux

dont dépréciation des encours

douteux

compromis

France

8 993 614

212 191

127 816

150 488

97 376

Autres pays de L'U.E.

93 632

2 216

1 416

1 046

628

Autres pays d'Europe

1 729

0

0

0

0

Amérique du Nord

2 817

105

0

43

0

Amérique Centrale et Latine

523

2

2

2

2

Afrique et Moyen-Orient

7 233

187

150

179

149

Asie et Océanie (hors Japon)

1 925

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

9 101 473

214 701

129 384

151 758

98 155

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

 

Encours Bruts

dont encours douteux

dont encours douteux

compromis

Dépréciation des encours douteux

dont dépréciation des encours

douteux

compromis

France

8 375 765

206 293

121 274

145 719

95 574

Autres pays de L'U.E.

87 094

2 065

787

967

439

Autres pays d'Europe

7 929

46

39

13

7

Amérique du Nord

3 061

157

157

36

36

Amérique Centrale et Latine

558

2

 

2

 

Afrique et Moyen-Orient

6 489

147

147

147

147

Asie et Océanie (hors Japon)

1 724

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

8 482 620

208 710

122 404

146 884

96 203

 

4.4. Opérations avec la clientèle – Analyse par agents économiques :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

Encours bruts

dont encours douteux

dont encours douteux

compromis

Dépréciation des encours douteux

Dépréciation des encours douteux

compromis

Couverture en %

Particuliers

3 838 185

57 298

33 304

33 827

18 931

59

Autres professionnels

923 950

31 075

20 034

22 150

15 350

71

Sociétés financières

198 852

555

10

523

2

94

Entreprises

1 993 186

81 438

42 990

58 537

34 540

72

Administrations publiques

1 136 333

112

0

1

0

1

Agriculteurs

956 974

44 048

32 897

36 581

29 216

83

Autres agents économiques

53 993

175

149

139

116

79

Valeur au bilan

9 101 473

214 701

129 384

151 758

98 155

71

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

 

Encours bruts

dont encours douteux

dont encours douteux

compromis

Dépréciation des encours douteux

Dépréciation des encours douteux

compromis

Couverture en %

Particuliers

3 549 578

54 899

25 020

30 493

15 033

56

Autres professionnels

868 747

32 904

21 976

23 541

16 834

72

Sociétés financières

153 371

813

109

643

104

79

Entreprises

1 907 231

67 131

33 990

48 492

27 548

72

Administrations publiques

1 047 199

548

0

108

0

20

Agriculteurs

903 833

52 191

41 136

43 436

36 555

83

Autres agents économiques

52 661

224

173

171

129

76

Valeur au bilan

8 482 620

208 710

122 404

146 884

96 203

70

 

Note 5 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investis-sement

Total

Transaction

Placement

Investis-sement

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe :

0

18 630

208 819

227 449

0

19 745

198 557

218 302

. Emis par des organismes publics

 

 

 

0

 

 

 

0

. Autres émetteurs

0

18 630

208 819

227 449

0

19 745

198 557

218 302

- dont surcote restant à amortir

 

 

2 976

2 976

 

 

 

0

- dont décote restant à amortir

 

1 733

1 369

3 102

 

 

 

0

Créances rattachées

 

51

3 415

3 466

 

23

3 195

3 218

Dépréciations

 

715

 

715

 

344

 

344

Valeur nette au bilan

0

17 966

212 234

230 200

0

19 424

201 752

221 176

Actions et autres titres à revenu variable

0

293 080

0

293 080

0

307 976

0

307 976

Créances rattachées

 

0

 

0

 

0

 

0

Dépréciations

 

3 097

 

3 097

 

2 926

 

2 926

Valeur nette au bilan

0

289 983

0

289 983

0

305 050

0

305 050

Total

0

307 949

212 234

520 183

0

324 474

201 752

526 226

Valeur estimative

 

 

 

536 863

 

 

 

542 340

 

5.1. Titres de placement et d’investissement : ventilation par grandes contreparties :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Administrations et banques centrales

 

 

Etablissements de crédit

141 029

139 813

Sociétés financières

302 657

321 092

Collectivités locales

4 988

4 987

Entreprises et autres clientèles

71 855

60 386

Total en principal

520 529

526 278

Créances rattachées

3 466

3 218

Dépréciations

3 812

3 270

Valeurs nettes au bilan

520 183

526 226

 

5.2. Ventilation des titres cotes et non cotes a revenu fixes ou variable :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

Actions et autres titres à revenu variable

Effets publics

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Actions et autres titres à revenu variable

Effets publics

Total

Titres cotés

168 819

 

 

168 819

150 257

 

 

150 257

Titres non cotés (1)

58 630

293 080

 

351 710

68 045

307 976

 

376 021

Créances rattachées

3 466

 

 

3 466

3 218

 

 

3 218

Dépréciations

715

3 097

 

3 812

344

2 926

 

3 270

Valeurs nettes au bilan

230 200

289 983

0

520 183

221 176

305 050

0

526 226

 

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

(en milliers d’euros)

OPCVM français

266 821

dont OPCVM français de capitalisation

250 414

OPCVM étrangers

23 162

dont OPCVM étrangers de capitalisation

23 162

 

Répartition par nature des OPCVM :

(en milliers d'euros)

 

31/12/2010

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

112 829

117 712

OPCVM obligataires

38 074

41 758

OPCVM actions

11 546

12 536

OPCVM autres

127 534

134 418

Total

289 983

306 424

 

31/12/2009

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

122 084

126 340

OPCVM obligataires

48 118

53 533

OPCVM actions

11 794

12 415

OPCVM autres

123 054

127 380

Total

305 050

319 668

 

5.3. Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelles :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

5 066

46 579

96 284

79 520

227 449

3 466

230 915

221 520

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

715

344

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

227 449

3 466

230 200

221 176

 

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 19.453 milliers d'euros au 31/12/10 contre 30.643 milliers d'euros au 31/12/09.

 

5.4. Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Encours brut

Dont encours douteux

Encours brut

Dont encours douteux

France

164 456

 

166 917

 

Autres pays de L'U.E.

53 759

565

41 756

 

Autres pays de l'Europe

3 009

 

3 016

 

Amérique du Nord

6 225

 

6 613

 

Valeur brute

227 449

565

218 302

0

Créances rattachées

3 466

 

3 218

 

Dépréciations

715

339

344

 

Valeur au bilan

230 200

226

221 176

0

 

Note 6 Titres de participation et de filiales :

 

(en milliers d'euros)

Capital

Réserves et report à nouveau avant affectation des résultats

Quote-part de capital détenue

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis, non encore

remboursés

Montant des cautions et avals donnés

PNB ou produit d'activité du dernier exercice écoulé

Résultats du dernier exercice clos

Dividendes encaissés au cours de l'exercice

 

 

 

 

Brutes

Nettes

 

 

 

 

 

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de l'entité

3 942 392

13 982 899

 

606 334

599 260

110 063

0

561 906

510 048

15 229

- Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SA BANKOA

25 411

91 901

94,64%

109 479

109 479

 

 

37 267

7 068

300

- Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS PG IMMO

18 000

-5 304

100,00%

18 000

13 759

1 788

 

5 015

-1 334

100

- Autres titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS RUE LA BOETIE (1)

2 312 121

13 870 226

2,72%

435 990

435 990

98 321

 

545 769

535 286

14 558

SAS SACAM INTERNATIONAL (1)

856 238

-7

2,62%

23 612

20 779

 

 

-49 408

-49 641

0

SAS SACAM DEVELOPPEMENT (1)

730 622

26 083

2,64%

19 253

19 253

9 954

 

23 263

18 669

271

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de l'entité

0

0

0

28 261

25 295

81 316

0

0

0

0

- Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

14 263

12 011

59 295

 

 

 

 

- Autres titres de participation

 

 

 

13 998

13 284

22 021

 

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

634 595

624 555

 

 

 

 

 

(1) informations sur la base du 31/12/09.

 

6.1. Valeur estimative des titres de participation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

141 742

162 152

136 661

159 189

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

61 083

61 083

32 250

32 250

Créances rattachées

131

 

 

 

Dépréciations

6 493

 

6 564

 

Sous-total

196 463

223 235

162 347

191 439

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

490 080

737 390

474 968

697 509

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

130 296

130 296

123 560

113 664

Créances rattachées (1)

232

 

9 060

 

Dépréciations (2)

3 546

 

11 006

 

Sous-total

617 062

867 686

596 582

811 173

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

2 772

2 772

2 772

2 772

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total

2 772

2 772

2 772

2 772

Total

816 297

1 093 693

761 701

1 005 384

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

634 594

902 314

614 401

859 470

Titres cotés

 

 

 

 

Total

634 594

902 314

614 401

859 470

Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché.

(1) Au 31/12/10, les intérêts des avances ont été versés, alors qu'ils ne l'avaient pas été au 31/12/09.

(2) Au 31/12/09 figurait dans cette ligne la provision sur une opération fiscale type loi Girardin pour 9.896 milliers d'euros. Cette provision a été transférée au passif, en provision pour impôt différé, sur l'année 2010.

 

Note 7 Variation de l’actif immobilisé

 

Immobilisations financières :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

Augmentations

Diminutions

Autres

mouvements

31/12/2010

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

Valeurs brutes (1)

136 661

5 081

0

 

141 742

Avances consolidables

32 250

32 223

3 390

 

61 083

Créances rattachées

0

235

104

 

131

Dépréciations

6 564

2 054

2 125

 

6 493

Valeur nette au bilan - entreprises liées

162 347

35 485

1 369

0

196 463

Titres de participation

 

 

 

 

 

Valeurs brutes (2)

474 968

15 884

771

 

490 081

Avances consolidables

123 560

22 724

15 988

 

130 296

Créances rattachées

9 060

10 788

19 616

 

232

Dépréciations (3)

11 006

2 467

30

-9 896

3 547

Sous-total titres de participations

596 582

46 929

36 345

9 896

617 062

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

2 772

 

0

 

2 772

Avances consolidables

0

 

0

 

0

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

0

 

 

 

0

Sous-total autres titres détenus à long terme

2 772

0

0

0

2 772

Valeur nette au bilan - participations ATDLT

599 354

46 929

36 345

9 896

619 834

Total immobilisations financières

761 701

82 414

37 714

9 896

816 297

(1) L'augmentation des parts dans les entreprises liées est principalement due à la capitalisation d'une avance consentie antérieurement à PG Immo pour 4.500 milliers d'euros.

(2) L'augmentation des titres de participation est principalement due à la capitalisation d'une avance consentie antérieurement à la SAS Rue la Boétie pour 15.107 milliers d'euros.

(3) En 2010, transfert en provision pour impôts différés au passif de la provision liée à une opération fiscale type loi Girardin pour 9.896 milliers d'euros.

 

Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

Augmentations

Diminutions

Autres

mouvements

31/12/2010

Immobilisations corporelles

66 651

330

4 161

0

62 820

Valeurs brutes

163 683

10 111

14 316

 

159 478

Amortissements et dépréciations

97 032

9 781

10 155

 

96 658

Immobilisations incorporelles

2 291

69

11

0

2 349

Valeurs brutes

5 793

138

11

 

5 920

Amortissements et dépréciations

3 502

69

 

 

3 571

Valeur nette au bilan

68 942

399

4 172

0

65 169

 

Note 8 Comptes de régularisation et actifs divers :

 

Autres actifs (1)

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Instruments conditionnels achetés

89

 

Comptes de stocks et emplois divers

1 607

1 471

Comptes de règlement

34 118

22 612

Débiteurs divers

87 937

63 264

Valeur nette au bilan

123 751

87 347

 

Comptes de régularisation actif

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes d'encaissements et de transfert

244

4 319

Charges constatées d'avance

643

697

Produits à recevoir sur engagements sur instr. financiers à terme

2 379

847

Autres produits à recevoir

47 791

45 752

Charges à répartir

329

577

Autres comptes de régularisation

2 374

3 658

Valeur nette au bilan

53 760

55 850

Total

177 511

143 197

(1) Les montants incluent les créances rattachées.

 

Note 9 Dépréciations inscrites en déduction de l’actif :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2009

Augmentations

Diminutions

Effet de l’actualisation des créances douteuses

Autres mouvements (1)

31/12/2010

Opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

 

Prêts clientèle

146 883

59 938

-53 569

-1 494

 

151 758

Opérations sur titres

3 270

3 186

-2 644

 

 

3 812

Valeurs immobilisées

17 570

4 520

-2 154

 

-9 896

10 040

Autres actifs

64

 

0

 

 

64

Total

167 787

67 644

-58 367

-1 494

-9 896

165 674

(1) En 2010, transfert en provision pour impôts différés au passif de la provision liée à une opération fiscale type loi Girardin pour 9.896 milliers d'euros.

 

Note 10 Dettes envers les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

Total

en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts à vue

882

 

 

 

882

1

883

2 346

Comptes et emprunts à terme

 

2 225

 

 

2 225

10

2 235

3 537

Valeur au bilan

 

 

 

 

3 107

11

3 118

5 883

Operations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

55 044

 

 

 

55 044

 

55 044

3 829

Comptes et avances à terme

1 173 271

1 257 657

2 410 617

1 635 333

6 476 878

49 980

6 526 858

5 897 807

Valeur au bilan

 

 

 

 

6 531 922

49 980

6 581 902

5 901 636

 

Note 11 Comptes créditeurs de la clientèle

 

11.1. Comptes créditeurs de la clientèle - Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires

2 470 542

 

 

 

2 470 542

443

2 470 985

2 241 880

Comptes d'épargne à régime spécial

26 083

 

 

 

26 083

 

26 083

25 659

Comptes créditeurs à terme

33 528

33 781

506 732

33 172

607 213

11 126

618 339

681 653

Valeur au bilan

 

 

 

 

3 103 838

11 569

3 115 407

2 949 192

 

11.2. Comptes créditeurs de la clientèle - Analyse par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

France

3 057 286

2 886 591

Autres pays de L'U.E.

34 573

37 654

Autres pays d'Europe

2 429

2 470

Amérique du Nord

5 273

5 991

Amérique Centrale et Latine

407

539

Afrique et Moyen-Orient

2 406

2 657

Asie et Océanie (hors Japon)

1 002

1 311

Japon

462

197

Total en principal

3 103 838

2 937 410

Dettes rattachées

11 569

11 782

Valeur au bilan

3 115 407

2 949 192

 

11.3 Comptes créditeurs de la clientèle - Analyse par agent économique :

 

(en milliers d'euros et y/c dettes rattachées)

31/12/2010

31/12/2009

Particuliers

1 600 630

1 620 670

Autres professionnels

212 991

210 336

Sociétés financières

28 094

34 356

Entreprises

822 988

691 545

Administrations publiques

9 181

11 456

Agriculteurs

349 877

290 333

Autres agents économiques

91 646

90 496

Valeur au bilan

3 115 407

2 949 192

 

Note 12 Dettes représentées par un titre :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Bons de caisse

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables

132 327

70 000

40 000

100 150

342 477

2 099

344 576

450 908

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

 

 

 

 

342 477

2 099

344 576

450 908

 

Note 13 Comptes de régularisation et divers passifs :

 

Autres passifs (1)

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Instruments conditionnels vendus

89

 

Comptes de règlement sur opérations sur titres

9

13

Créditeurs divers

55 852

42 306

Versements restant à effectuer

5 365

6 398

Valeur au bilan

61 315

48 717

 

Comptes de régularisation passif

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes d'encaissement et de transfert

20 162

2 877

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Gains potentiels sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d'avance

59 607

46 481

Charges à payer sur engagements sur instr. financiers à terme

7 109

4 011

Autres charges à payer

37 393

32 693

Autres comptes de régularisation

22 799

32 366

Valeur au bilan

147 070

118 428

Total

208 385

167 145

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 14 Provisions :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

Augmentations

Reprises utilisées

Reprises non

utilisées

Autres mouvements

31/12/2010

Engagements de retraite et assimilés

18

 

 

 

 

18

Autres engagements sociaux

1 699

57

 

-87

 

1 669

Risques d'exécution des engagements par signature

5 718

7 983

-3

-2 284

 

11 414

Risques fiscaux et autres litiges

12 474

9 253

-460

-11 323

 

9 944

Risques de crédit

54 632

6 264

 

-5 998

 

54 898

Risques opérationnels

11 223

1 498

-2 974

-550

 

9 197

Provision pour risques sur GIE d'investissement

16 723

18 102

-103

 

9 896

44 618

Déséquilibre sur contrat épargne logement

8 165

2 632

 

-3 855

 

6 942

Instruments financiers

805

 

 

-59

 

746

Autres

2 958

3 506

-593

-1 436

 

4 435

Valeur au bilan

114 415

49 295

-4 133

-25 592

9 896

143 881

 

Outre les provisions pour engagements sociaux (médailles du travail), les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle, observation étant faite que cette politique est prudente eu égard à l’observation des résultats des contentieux. Le solde de cette provision est de 9.944 milliers d’euros.

 

Concernant les risques de crédit, à la traditionnelle provision collective est venue s'ajouter une provision filière consacrée au risque photovoltaïque. Cette provision, d'un montant de 1.404 milliers d'euros, représente 1% de l'encours (EAD) des dossiers de financement photovoltaïque. A ceci s'ajoute la provision collective. Son montant s'établit au 31/12/2010 à 53.494 milliers d'euros. Elle reste calculée, conformément aux modèles développés par l'organe central, à partir de l'observation des cotations clientèles issues des modèles Bâle II.

 

Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole.

 

Au 31/12/09, une provision de 9.896 milliers d'euros sur une opération de type loi Girardin avait été comptabilisée en moins de l'actif immobilisé (cf. note 7). Elle a fait transférer en provision pour impôt différé au cours de l'année 2010.

 

Note 15 Epargne logement

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CRC n° 2007-01 du 14 décembre 2007 sur la comptabilisation des comptes et plans d'épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

833 754

770 476

Ancienneté de plus de 10 ans

332 830

331 836

Total plans d'épargne-logement

1 166 584

1 102 312

Total comptes épargne-logement

253 772

254 785

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 420 356

1 357 097

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Plans d'épargne-logement

22 027

26 725

Comptes épargne-logement

58 384

66 377

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

80 411

93 102

 

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

688

823

Ancienneté de plus de 10 ans

5 329

2 603

Total plans d'épargne-logement

6 017

3 426

Total comptes épargne-logement

925

4 739

Total provision au titre des contrats épargne-logement

6 942

8 165

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

Dotations

Reprises

31/12/2010

Plans d'épargne-logement

3 426

2 591

 

6 017

Comptes épargne-logement

4 739

41

3 855

925

Total provision au titre des contrats épargne-logement

8 165

2 632

3 855

6 942

 

NB : les encours retenus pour le calcul de la provision au 31/12/10 sont les encours arrêtés au 30/11/10.

 

Note 16 Engagements sociaux : Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est à jour de ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

A ce titre, les engagements actualisés par la compagnie d’assurance du Groupe, à savoir Prédica, ont été couverts par les versements correspondants, ainsi que le retracent les tableaux communiqués par l’assureur.

Ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

Le Groupe Crédit Agricole n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et règle les écarts actuariels qui viennent impacter le résultat. L’obligation étant totalement couverte par la police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

16.1. Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies :

 

Variation dette actuarielle

(en milliers d'euros)

2010

2009

2008

Dette actuarielle au 1er janvier

15 343

15 152

19 701

Coût des services rendus sur la période

1 060

838

1 002

Effet de l'actualisation

752

751

957

Cotisations de l'employé

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

253

-5 907

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 259

-1 178

-912

(Gains) / pertes actuariels

470

-473

311

Dette actuarielle au 31 décembre

16 366

15 343

15 152

 

Charge comptabilisée

(en milliers d'euros)

2010

2009

2008

Coût des services rendus sur l'exercice

1 060

838

1 002

Effet de l'actualisation

752

751

957

Rendement attendu des actifs sur la période

-588

-605

-802

Amortissement du coût des services passés

21

21

 

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

597

111

527

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

 

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 842

1 116

1 684

 

Juste valeur des actifs du régime

(en milliers d'euros)

2010

2009

2008

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 1er janvier

15 128

15 161

19 807

Rendement attendu des actifs

588

605

802

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

-126

-584

-216

Cotisations de l'employeur

1 775

1 124

1 587

Cotisations de l'employé

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

 

-5 907

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

Prestations versées

-1 259

-1 178

-912

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31 décembre

16 106

15 128

15 161

 

Provision / Actifs

(en milliers d'euros)

2010

2009

2008

Situation financière nette au 1er janvier

16 366

15 343

15 152

Coût des services passés non comptabilisés

-210

-232

 

(Gains) / pertes sur la limitation de surplus

 

 

 

(Provisions) / actifs au 31 décembre

16 156

15 111

15 152

Situation financière nette (passif) / actif au 31 décembre

-50

17

9

 

Variation

(en milliers d'euros)

2010

2009

2008

(Provisions) / actifs au 1er janvier

17

9

106

Cotisations de l'employeur

1 775

1 124

1 587

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

0

0

0

Paiements directs de l'employeur

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-1 842

-1 116

-1 684

Situation financière nette bilan (passif) / actif au 31 décembre

-50

17

9

 

Information sur les actifs du régime :

 

 

2010

2009

2008

% d'obligations

83,60

77,00

81,00

% d'actions

9,60

15,70

9,00

% autres actifs

6,80

7,30

10,00

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

 

2010

2009

2008

Taux d'actualisation

de 3,19% à 3,91%

de 4,23% à 5,19%

de 4,73% à 4,86%

Taux technique

 

2,00%

2,00%

Taux du rendement attendu des actifs du régime

de 3,50% à 4,50%

de 3,75% à 4,50%

4,05%

Taux du rendement effectif des actifs du régime

4,50%

de 4% à 4,50%

4,15%

Taux attendu d'augmentation des salaires :

 

 

 

Indemnité de fin de carrière :

 

 

 

de 16 à 29 ans

4,40%

4,40%

4,40%

de 30 à 50 ans

2,80%

2,80%

2,80%

de 51 à 65 ans

1,60%

1,60%

1,60%

Retraite

 

de 2% à 5%

de 2% à 5%

 

Note 17 Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

Augmentations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres

mouvements

31/12/2010

FRBG

129 371

 

 

 

 

129 371

Total

129 371

0

0

0

0

129 371

 

Note 18 Dettes subordonnées - Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

< 3 mois

>3mois

<1 an

> 1 an

< 5 ans

>5ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

(Devise d'émission : euro ; taux fixe)

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à terme

 

9 000

31 846

55 021

95 867

1 328

97 195

108 995

Emprunts participatifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

80

80

 

80

80

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

37 854

37 854

1 003

38 857

38 375

Valeur au bilan

 

9 000

31 846

92 955

133 801

2 331

136 132

147 450

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 5.011 milliers d'euros au 31/12/10 contre 4.025 milliers d'euros au 31/12/09.

 

Les dettes subordonnées représentant individuellement plus de 10% du total se détaillent comme suit :

 

(en milliers d'euros)

montant

taux

TSR RADIAN à échéance du 15/11/2017

20 000

3,73%

TSR RADIAN à échéance du 17/12/2012

19 818

3,89%

TSR RADIAN à échéance du 17/11/2013

12 000

4,63%

BMTN RADIAN à échéance du 26/06/2019

25 000

6,145%

 

Note 19 Variation des capitaux propres (avant répartition) :

 

(en milliers d'euros)

Capitaux propres

 

Capital

Primes et réserves

Ecart de conversion

Provisions réglementées & subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31/12/2008

58 703

857 581

0

160

91 660

1 008 104

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2008

 

 

 

 

-1 229

-1 229

Intérêts des CCA versés au titre de 2008

 

 

 

 

-9 788

-9 788

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

 

 

 

 

0

Report à nouveau

 

 

 

 

 

0

Affectation du résultat 2008

 

80 643

 

 

-80 643

0

Résultat de l'exercice 2009

 

 

 

 

93 206

93 206

Subvention d'investissement

 

 

 

-8

 

-8

Autres variations

 

 

 

 

 

0

Solde au 31/12/2009

58 703

938 224

0

152

93 206

1 090 285

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2009

 

 

 

 

-1 134

-1 134

Intérêts des CCA versés au titre de 2009

 

 

 

 

-9 950

-9 950

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

 

 

 

 

0

Report à nouveau

 

 

 

 

 

0

Affectation du résultat 2009

 

82 122

 

 

-82 122

0

Résultat de l'exercice 2010

 

 

 

 

96 888

96 888

Subvention d'investissement

 

 

 

18

 

18

Autres variations

 

 

 

 

 

0

Solde au 31/12/2010

58 703

1 020 346

0

170

96 888

1 176 107

 

Note 20 Composition des fonds propres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Capital

58 703

58 703

Prime d'émission

280 603

280 603

Réserve légale

577 144

515 557

Réserves statutaires et contractuelles

162 587

142 058

Réserves réglementées

12

6

Résultat de l'exercice

96 888

93 206

Subvention d'investissement

170

152

Total des capitaux propres

1 176 107

1 090 285

Fonds pour risques bancaires généraux

129 371

129 371

Dettes subordonnées

136 052

147 370

Dépôts de garantie à caractère mutuel

80

80

Total des fonds propres

1 441 610

1 367 106

 

Au 31/12/10, le capital de la Caisse Régionale est composé de parts sociales à hauteur de 37.802 milliers d'euros et de Certificats Coopératifs d'Associés à hauteur de 20.901 milliers d'euros, dont 14.676 milliers d'euros détenus par Crédit Agricole SA.

 

Note 21 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Créances

 

 

Sur les établissements de crédit et institutions financières

1 244 032

1 050 123

Sur la clientèle

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

197 292

124 885

Dettes

 

 

Sur les établissements de crédit et institutions financières

6 581 901

5 901 794

Sur la clientèle

1 392

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

135 688

108 648

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

 

 

Engagements de garantie

97 934

89 623

 

Note 22 Opérations effectuées en devises :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

11 787 767

11 787 767

10 927 489

10 927 489

Autres devises de l’U. E.

200

200

392

392

Franc Suisse

12 723

12 723

10 719

10 719

Dollar

36 864

36 864

16 608

16 608

Yen

19

19

198

198

Autres devises

1 306

1 306

879

879

Valeur au bilan

11 838 879

11 838 879

10 956 285

10 956 285

 

Note 23 Opérations de change, emprunts et prêts en devises :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

à recevoir

à livrer

à recevoir

à livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

7 250

7 242

6 630

6 623

Devises

3 624

3 624

3 334

3 334

Euros

3 626

3 618

3 296

3 289

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

7 250

7 242

6 630

6 623

 

Note 24 Opérations sur instruments financiers à terme :

 

Type d'opération

(en milliers d'euros) 

31/12/2010

31/12/2009

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total

Total

Opérations fermés

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

1 391 819

203 024

1 594 843

750 763

Swaps de taux d'intérêt

1 391 819

203 024

1 594 843

750 763

FRA

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

5 300

5 300

0

Instr. de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instr. sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

2 650

 

 

Vendus

 

2 650

 

 

Instr. de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

0

0

0

0

Total

1 391 819

208 324

1 600 143

750 763

 

24.1. Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnel par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

 

Dont opérations effectuées de gré à gré

 

< 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

< 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

Swaps de taux d'intérêt

550 531

717 951

326 361

550 531

717 951

326 361

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

 

5 300

 

 

5 300

Options de change

14 492

 

 

14 492

 

 

Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

 

 

Total

565 023

717 951

331 661

565 023

717 951

331 661

 

24.2. Instruments financiers à terme - Juste valeur :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

Options de change

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

-16 060

1 594 843

-9 113

750 763

Caps, Floors, Collars

0

5 300

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

Sous-total

-16 060

1 600 143

-9 113

750 763

Opérations de change à terme

 

14 492

 

13 253

Total

-16 060

1 614 635

-9 113

764 016

 

24.3. Contrats d'échange de taux d'intérêt :

 

Contrats d'échange de taux intérêt et de devises

(en milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de

transaction

Contrats d'échange de taux

102 437

276 818

1 115 001

105 887

Contrats assimilés

 

 

 

 

 

Note 25 informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

Dans le cadre de la surveillance réglementaire des risques interbancaires en général et du risque de contrepartie sur les instruments dérivés en particulier, la Caisse Régionale s’appuie sur les règles suivantes :

 

— Organisation par unités spécialisées et par métiers :

Les limites par contrepartie sont décidées en Comité Financier, sur proposition du service Trésorerie et Gestion Actif Passif. Elles sont communiquées aux opérateurs autorisés et suivies par l’unité « Ratios et Middle Office ». La mise à jour des limites a lieu annuellement. Un suivi de l’évolution des ratings est assuré tout au long de l’exercice.

 

- Procédures internes pour la fixation des règles de prise et de suivi du risque :

Les contreparties bancaires potentielles font l’objet de limites globales d’engagement, en risques et en durée, par nature de risque (bilan ou hors bilan). Conformément aux recommandations prudentielles formulées par le Groupe, le calcul des limites fait référence :

 

- aux fonds propres consolidés de la CR (10% maximum par contrepartie hors Groupe Crédit Agricole),

- à la solidité financière de la contrepartie, appréhendée, entre autres, au travers de ses fonds propres et de son rating,

- à la nature de l’activité de la contrepartie (banque commerciale ou de marché),

- à la nature de l’engagement (bilan ou hors bilan).

 

La Caisse Régionale procède trimestriellement à la déclaration réglementaire sur les risques interbancaires.

 

En 2010, un swap de micro-couverture a été réalisé avec une contrepartie hors groupe Crédit Agricole, à savoir BBVA, pour un montant nominal de 15 millions d'euros.

 

— Méthodologie de mesure des risques :

Le principe retenu est celui de la non compensation des positions pour une même contrepartie. Le risque de contrepartie sur le hors bilan est composé du coût de remplacement des contrats (risque courant), mais aussi du risque potentiel futur. La quotité de consommation globale des limites se calcule comme la valeur de marché positive de l’opération, majorée d’un add-on (pourcentage de la valeur nominale multipliée par la durée résiduelle de l’opération). Ce facteur de majoration évolue avec la nature des contrats.

 

Note 26 Actifs donnés et reçus en garantie

 

La politique de la Caisse Régionale consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garantie au cours de la période.

 

Les garanties détenues par la Caisse Régionale et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives. L'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

Note 27 Engagements donnés aux entreprises liées

 

Au 31/12/2010, la Caisse Régionale a accordé 384.750 milliers d'euros de garantie à Crédit Agricole S.A. dans le cadre de la participation du Groupe Crédit Agricole aux refinancements accordés par la Société de Financement de l'Economie Française (SFEF) et 2.895 milliers d’euros dans le cadre des refinancements de la Banque Européenne d’Investissement. La Caisse Régionale conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

Quant aux engagements de garantie, à hauteur de 93.732 milliers d'euros, ils portent essentiellement sur des filiales de crédit-bail du Groupe Crédit Agricole (Lixxbail, Finamur et Unimat) et sur des garanties accordées à d'autres Caisses Régionales dans le cadre de financement en pool.

 

Le Conseil d'administration de la Caisse Régionale a autorisé un refinancement de Bankoa de 1.100 millions d’euros. Celui-ci était utilisé à hauteur de 365 millions d’euros à la clôture de l'exercice.

Les émissions de SICAV faites par Bankoa Gestion sont contregaranties par la Caisse Régionale pour répondre à la législation espagnole. Cette garantie est rémunérée à hauteur de 0,04% de l'encours.

 

Note 28 Engagements de crédit bail

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de crédit-bail.

 

Note 29 Opérations de désendettement de fait et de titrisation

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de ce type.

 

Note 30 Produits nets d’intérêts et assimilés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Produits d'intérêts

391 675

408 760

sur opérations avec les établissements de crédit

6 966

16 467

sur opérations internes au Crédit Agricole

35 274

42 531

sur opérations avec la clientèle (1)

337 934

340 207

sur obligations et autres titres à revenu fixe

9 470

9 436

sur dettes représentées par un titre (2)

1

48

produits nets sur opérations de macro-couverture

 

 

autres intérêts et produits assimilés (2)

2 030

71

Charges d'intérêts

238 086

268 513

sur opérations avec les établissements de crédit

453

213

sur opérations internes au Crédit Agricole

185 060

225 526

sur opérations avec la clientèle (2)

37 524

30 902

sur obligations et autres titres à revenu fixe

691

411

sur dettes représentées par un titre (4)

7 777

9 817

charges nettes sur opérations de macro-couverture

6 569

1 636

autres intérêts et charges assimilées (4)

12

8

Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés

153 589

140 247

(1) En application du règlement CRC 2009-03, les frais de dossiers relatifs à l'octroi de crédits figurent désormais dans cette ligne, alors qu'ils étaient présentés en « Commissions – produits » jusqu'alors. Ils s'élèvent à 7.090 milliers d'euros au 31/12/2010 contre 5.513 milliers d'euros au 31/12/2009.

(2) les intérêts et produits assimilés liés aux « dettes représentées par un titre » sont désormais présentés sur une ligne spécifique et ne sont plus rattachés à la ligne « intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

Le solde de ces opérations s'élevait à 48 milliers d'euros en 2009.

(3) En application du règlement CRC 2009-03, les commissions d'apporteurs d'affaires liées à l'octroi de crédits figurent désormais dans cette ligne, alors qu'elles étaient présentées en « Charges générales d'exploitation » jusqu'alors. Elles s'élèvent à 581 milliers d'euros au 31/12/2010 contre 874 milliers d'euros au 31/12/2009.

(4) les intérêts et charges assimilés liés aux « dettes représentées par un titre » sont désormais présentés sur une ligne spécifique et ne sont plus rattachés à la ligne « intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

Le solde de ces opérations s'élevait à 9.817 milliers d'euros en 2009.

 

Note 31 Revenus des titres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Titres à revenu fixe

Titres à revenu variable

Titres à revenu fixe

Titres à revenu variable

Titres de participation et parts dans les entreprises liées

 

6 695

 

7 798

Autres titres détenus à long terme

 

25 689

 

28 062

Revenu des titres à revenu variable

0

32 384

0

35 860

Titres de placement

1 065

0

571

0

Titres d'investissement

8 405

 

8 662

 

Opérations diverses sur titres

1

 

251

 

Revenu des titres à revenu fixe

9 471

0

9 484

0

Total des revenus sur titres

9 471

32 384

9 484

35 860

 

Note 32 Produit net des commissions :

 

Type de commissions

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

33 667

13 964

19 703

30 879

18 938

11 941

Sur opérations avec la clientèle

43 246

46

43 200

45 481

57

45 424

Sur opérations sur titres

 

35

-35

 

48

-48

Sur opérations de change

51

 

51

44

 

44

Sur autres opérations

2 056

1 855

201

410

640

-230

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors bilan

187

0

187

290

4

286

Sur prestations de services financiers :

99 145

9 897

89 248

96 332

8 568

87 764

Produits nets de gestion d'OPCVM et titres

 

 

7 888

 

 

8 703

Produits nets sur moyens de paiement

 

 

25 525

 

 

25 981

Commissions d'assurance-vie

 

 

13 294

 

 

13 303

Commissions assurance IARD

 

 

12 052

 

 

10 602

Autres services financiers

 

 

30 488

 

 

29 175

Total

178 352

25 797

152 555

173 436

28 255

145 181

 

En application du règlement CRC 2009-03, les frais de dossiers relatifs à l'octroi de crédits, qui figuraient jusqu'alors en « Commissions – produits », sont désormais présentés sur la ligne « Intérêts et produits assimilés ». Ils s'élèvent à 7.090 milliers d'euros au 31/12/2010 contre 5.513 milliers d'euros au 31/12/2009.

 

Note 33 Gains ou pertes des opérations sur portefeuille de négociation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Solde des opérations sur titres de transaction

 

557

Solde des opérations sur instruments financiers à terme

-271

-354

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

230

213

Solde des opérations sur portefeuille de négociation

-41

416

 

Note 34 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de placement et assimilés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dotations aux dépréciations

2 847

2 494

Reprises de dépréciations

2 644

5 401

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-203

2 907

Plus-values de cession réalisées

1 409

3 843

Moins-values de cession réalisées

128

3 912

Solde en perte ou en bénéfice des plus ou moins-values réalisées

1 281

-69

Frais d'acquisition

0

0

Solde en perte ou en bénéfice sur les opérations de placement

1 078

2 838

 

Note 35 Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Produits divers

3 834

3 443

Quote part des opérations faites en commun

370

 

Refacturation et transfert de charges

4

1 776

Reprises de provisions

 

11

Autres produits d'exploitation bancaire

4 208

5 230

Charges diverses

3 952

2 129

Quote part des opérations faites en commun

36

75

Autres charges d'exploitation bancaire

3 988

2 204

Total

220

3 026

 

Note 36 Charges générales d’exploitation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Salaires et traitements

62 393

58 549

Charges sociales

28 887

27 634

dont charges de retraite

7 384

6 608

Intéressement et participation

13 741

13 515

Impôts et taxes sur rémunérations

8 214

7 453

Total des charges de personnel

113 235

107 151

Refacturation et transfert de charges de personnel

-5 165

-4 916

Frais de personnel nets

108 070

102 235

Impôts et taxes

7 291

5 295

Services extérieurs

57 271

53 474

Autres frais administratifs

-616

-700

Total des charges administratives

63 946

58 069

Refacturation et transfert de charges administratives

-1 113

-702

Frais administratifs nets

62 833

57 367

Charges générales d'exploitation

170 903

159 602

 

Les Droits Individuels à la Formation acquis par les salariés présents au 31/12/10 dans la Caisse Régionale s'élèvent à 31.523 heures. Les droits utilisés s'élèvent, eux, à 31.687 heures.

 

En application du règlement CRC 2009-03, les commissions d'apporteurs d'affaires liées à l'octroi de crédits, qui figuraient jusqu'alors en « Charges générales d'exploitation », sont désormais présentées en « Intérêts et charges assimilées ». Elles s'élèvent à 581 milliers d'euros au 31/12/10 contre 874 milliers d'euros au 31/12/09.

 

Effectif moyen par catégorie :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Cadres

409

417

Non cadres

1 292

1 395

Total

1 701

1 812

dont personnel mis à disposition

55

49

 

36.1. Rémunération des dirigeants :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Rémunération (1) des mandataires sociaux

571

533

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

923

913

Total rémunération

1 494

1 446

(1) Rémunérations brutes déclarées.

 

36.2. Mandats externes des mandataires sociaux :

 

Nom

Nature du mandat

Nom de la société

M. Jean PHILIPPE

Président

BANKOA

 

Administrateur

MERCAGENTES

 

Administrateur

CA COVERED BONDS

 

Administrateur

Crédit Agricole CIB France

 

Administrateur

FIA-NET

 

Administrateur

FIRECA

 

Président du Conseil d'Administration

RADIAN

M. Jean-Claude RIGAUD

Associé non exploitant

CUMA ST Mont - Corneilhan

 

Associé non exploitant

CUMA Lelin Lapuyolle

 

Associé non exploitant

ASA du SAGET

 

Associé non exploitant

VIVADOUR

 

Associé non exploitant

MAISADOUR

 

Associé non exploitant

LUR BERRI

 

Associé non exploitant

Ste Commercialisation Produits Gascons

 

Administrateur

CACG

 

Administrateur

Chambre d'agriculture du Gers

 

Administrateur

SAFER GHL

M. Jean-Louis CAZAUBON

Trésorier

Foire Expo Tarbes Bigorre

 

Associé

GAEC CAZAUBON

 

Associé

SCI Les Primevères

 

Président

Sté Encouragement Elev. Agri

 

Président

Chambre de l'Agriculture Midi Pyrénées

 

Vice-président

Assemblée permanente Chambre de l'Agriculture

 

Président Comité Départemental

SAFER GHL

M. Jean-Louis LOUSTAU

Associé

GAEC LARROUTURE

 

Président - Délégué Permanent

Maison BONCOLAC

 

Président

3A COOP

 

Président

LFO-BP-Maison Boncolac-3ASA

 

Président

Fédération Départementale de la Coopération Agricole (Maison de l'Agriculture)

 

Associé

CUMA DE LA RIBERE MASPIE

M. Simon SAINT MARTIN

Vice Président

CUMA D'AYGUES MORTES

 

Associé

SCEA SAINT MARTIN

 

Gérant

SCI LAUCECLAIR

M. Jean-François TAMBOURIN

Associé

GAEC TAMBOURIN

 

Président

Assoc de Gestion Lycée Agri Pro Frantses Enia

 

Président

SCI Frantses Enia

 

Président

Comité des Foires de Baïgorri

 

Président

CREAP Aquitaine (Conseil Régional Enseignement Agricole Privé)

Mme Jacqueline LABEROU

Membre CA

Office Public HLM

 

Membre CA

CAUE

M. Michel RICAUD

Associé

EARL RICAUD

 

Membre CA

ADASEA DES HAUTES PYRENEES

 

Président

FED DEP GROUP PROTECTION DES CULTURES

 

Membre du Comité

SAFER GHL

M. Victor SAUSSIE

 

 

M. Michel BAYLAC

Pdt Directeur Général - Actionnaire

SAFER G.H.L.

 

Membre fondateur

AFDI (AgriculteursFrançais Développement International)

 

Administrateur

CEEI

 

Membre du Bureau

CESR (Conseil Economique et Social Régional)

 

Administrateur

CCEA.ACEA.CECEMIP

M. Michel COSSOU

Associé

EARL DE LACOGE

 

Associé

SARL COSSOU

 

Associé

SARL Les 3 Soleils

 

Administrateur

ADASEA

Mme Martine DALLA BARBA

Associé

Biensan

 

Associé

Ferrer

M. Marc DIDIER

Président

ADASEA du Gers

 

Membre CA

Vignerons du GERLAND

 

Membre CA

VIVADOUR

 

Associé

CUMA du Bergons

 

Associé

CUMA COTES DE LA GELISE

Mme Maryline DOMEJEAN

 

 

M. Olivier DUPUY

Co-gérant

Devant la France

 

Président

O les Fruits

 

Co-gérant

Vergers Pelanne

 

Administrateur

Syndicat National des Kiwiculteurs Français

M. Jean-Pierre FERRAN

 

 

NOM

NATURE DU MANDAT

NOM DE LA SOCIETE

Mme Marie-Thérèse GUILHOU-MOUHICA

Gérante

SARL MAILIZ

 

Gérante

SARL MOUGUI

 

Gérante

SNC CHRISMA

Mme Annie HAU

Dirigeante

Hau Annie Bureau d'Etude Construction & Rénovation

M. Christian LARROUY

Associé

Pyrénées Charpentes

 

Associé

SC du Pibeste

 

Associé

ETS Guichot

 

Président

Fédération du Bâtiment des Hautes Pyrénées

 

Président

COBATY

M. Pierre LAVA

Président

Bienvenue à la Ferme

 

Président

CUMA Tournesols

M. Jean-Pierre MARINE

Associé

M. FLEURS

 

Président

CS HORTICOLE FRANCE AGRIMER

 

Associé

M' IMMO

 

Associé

M' AGRI

 

Président

ADER

 

Membre CA

Association Béarn Adour Pyrénées

M. Georges SAYOUS

Administrateur

Relais Gîtes de France des Hautes Pyrénées

 

Associé

EARL SAYOUS

 

Délégué

Mutualité Sociale Agricole

M. Sauveur URRUTIAGUER

Président

LUR BERRI

 

Président

SA LUR BERRI HOLDING

 

Président

SAS L.B

 

Président

SAGA BOUET

 

Président

PEDEFER

 

Associé

FERTIRESO

 

Administrateur

ARCADIE DISTRIBUTION SUD OUEST

 

Président

PALMITOU

 

Associé

ST PE DE LEREN NAISSAGE

 

Président

LURALI

 

Membre CA

UBAG

 

Président

AX'EL

 

Président

ALISO TRAVAUX AGRICOLES

 

Président

LUR BERRI JARDINERIE

 

Président

LBO

 

Président

PRAVILAND

 

Président

BIGORRE ELEVAGE

 

Président

LUR BERRI DISTRIBUTION

 

Président

COUSTENOBLE

 

Président

LUR BERRI BRICOLAGE

 

Président

BRICO HENDAYA

 

Administrateur

SPANGHERO

 

Président

MB DECOR

 

Président

AGRIROBOT

 

Président

VERTAMONT DISTRIBUTION

 

Note 37 Coût du risque :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dotations aux provisions et dépréciations

76 779

73 881

Dépréciations de créances douteuses

53 313

52 880

Autres provisions et dépréciations

23 466

21 001

Reprises de provisions et dépréciations

61 047

58 385

Reprises de dépréciations sur créances douteuses

39 583

39 012

- dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuses compromises

4 408

3 588

- dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuses non compromises

1 517

1 268

Autres reprises de provisions et dépréciations

21 464

19 373

- dont utilisées en couverture de risques provisionnés en passif

482

1 925

Provisions et dépréciations nettes

-15 732

-15 496

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées

671

835

- dont pertes sur créances douteuses compromises

459

438

- dont pertes sur créances douteuses non compromises

212

397

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées

6 407

5 392

- dont pertes sur créances douteuses compromises

1 999

1 804

- dont pertes sur créances douteuses non compromises

4 408

3 588

Récupération sur créances amorties

2 687

475

Autres pertes

 

1 388

Coût du risque

-20 123

-22 636

 

Note 38 Résultat net sur actifs immobilisés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations :

 

 

sur titres d'investissement

 

 

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

4 521

15 592

Reprises de dépréciations constituées :

 

 

sur titres d'investissement

 

 

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

2 154

51

Dotation ou reprise nette de dépréciation :

 

 

sur titres d'investissement

0

0

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

-2 367

-15 541

Plus-values de cession réalisées :

 

 

sur titres d'investissement

 

 

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

0

20

Moins-values de cession réalisées :

 

 

sur titres d'investissement

718

 

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

0

190

pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus ou moins-values de cession réalisées :

 

 

sur titres d'investissement

-718

0

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

0

-170

Résultat sur immobilisations financières

-3 085

-15 711

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cession

135

146

Moins-values de cession

457

415

Solde en perte ou bénéfice

-322

-269

Résultat net sur actifs immobilisés

-3 407

-15 980

 

Dans le cadre d'une opération d'avance en différé fiscal (opération loi Girardin, agréée par la Direction Générale des Impôts), une provision sur l'avance consentie au GIE Ines Bail avait été constituée au 31/12/09 à hauteur de 9.896 milliers d'euros, soit la totalité de la somme avancée.

Cette dotation, comptabilisée sur la ligne "résultat net sur actif immobilisé" était toutefois compensée par un effet d'impôt du même montant. Elle a été transférée en provision pour impôt différé au passif au cours de l'année 2010.

 

Note 39 Charges et produits exceptionnels

 

Aucune charge ni aucun produit à caractère exceptionnel n'a été enregistré, tant en 2010 qu'en 2009.

 

Note 40 Impôt sur les bénéfices :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Charge d'impôt courant

20 616

27 285

Charge / produit d'impôt différé

17 998

-1 337

Impôt sur les bénéfices

38 614

25 948

 

Dans le cadre d'une opération d'avance en différé fiscal (opération loi Girardin, agréée par la Direction Générale des Impôts), une provision sur l'avance consentie au GIE Ines Bail avait été constituée au 31/12/09 à hauteur de 9.896 milliers d'euros, soit la totalité de l'avance.

Cette dotation, comptabilisée sur la ligne "résultat net sur actif immobilisé" était toutefois compensée par un effet d'impôt du même montant.

 

Note 41 Informations relatives aux résultats des activités bancaires

 

Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d'activité suivants :

 

- Banque de proximité en France,

- Gestion pour compte propre et divers,

- Services financiers spécialisés,

- Banque de détail à l'étranger,

- Gestion d'actifs, assurance et banque privée,

- Banque de financement et d'investissement.

 

Le métier de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est la banque de proximité.

 

En terme de zone géographique, la Caisse Régionale n'intervient que sur le territoire français.

 

Note 42 Exemption d’établir des comptes consolidés

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par une telle exemption.

 

Note 43 Evénements postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l’exploitation

 

Aucun événement postérieur à la clôture de l'exercice susceptible de remettre en cause la continuité d’exploitation n’est survenu.

 

Note 44 Affectation du résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Résultat Net

96 888

93 206

Affectation à la réserve légale

64 051

61 587

Affectation aux réserves facultatives

21 350

20 529

Affectation à la réserve spéciale Loi Mécénat

6

6

Rémunération des parts sociales

1 134

1 134

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par C.A. S.A.

7 265

6 987

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés des autres souscripteurs

3 082

2 963

 

Projet de troisième résolution

Affectation du bénéfice de l’exercice 2010 de la Caisse Régionale

 

L’Assemblée Générale, conformément à l’article 40 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2010 de la Caisse Régionale qui s’élève à 96.887.670,17 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d’Administration, de la manière suivante :

 

- 1.134.051,00 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 3,00% net du nominal des parts rémunérées;

- 7.264.525,95 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A., le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001;

- 3.081.701,70 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires;

- 6.000,00 € au titre de la réserve spéciale Loi Mécénat prévue à l’article 238 bis AB du Code Général des Impôts;

- 64.051.043,64 € au titre de la réserve légale, soit les 3/4 du solde disponible;

- 21.350.347,88 € au titre des réserves facultatives, soit le 1/4 disponible.

 

44.1. Tableau des résultats des 5 derniers exercices :

 

(en milliers d'euros)

2006

2007

2008

2009

2010

Capital en fin d'exercice

 

 

 

 

 

Capital social

58 703

58 703

58 703

58 703

58 703

Nombre de Parts Sociales et de Certificats Coopératifs d'Associés (en milliers) :

 

 

 

 

 

Valeur unitaire 10 euros

5 870

5 870

5 870

5 870

5 870

Résultat de l'exercice

 

 

 

 

 

Produits d'exploitation bancaire

508 549

580 010

629 509

582 826

603 719

Résultat avant impôt, participation, intéressement des salariés et dotations aux amortissements et provisions

169 033

167 514

151 946

165 501

179 216

Impôts sur les bénéfices

40 138

40 887

24 170

25 948

38 614

Intéressement et participation des salariés

13 226

14 102

13 291

13 515

13 741

Résultat net

92 077

100 106

91 660

93 206

96 888

Résultat après impôt, participation et intéressement des salariés mais avant dotations aux amortissements et provisions

115 669

112 525

114 485

126 038

126 861

Résultat distribué

9 816

11 930

11 020

11 083

11 481

Personnel

 

 

 

 

 

Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice

1 817

1 860

1 863

1 812

1 701

Montant de la masse salariale de l'exercice

56 996

59 791

60 384

59 432

59 929

 

Note 45 Implantation dans les états ou territoires non coopératifs

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un état ou un territoire qui n'a pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

 

IV.— Rapport des commissaires aux comptes

 

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

 

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 de l'annexe qui expose un changement de méthode comptable résultant de l'application du règlement CRC n02009-03 relatif à la comptabilisation des commissions reçues par un établissement de crédit et des coûts marginaux de transaction à l'occasion de l'octroi ou de l'acquisition d'un concours.

 

2. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

- Votre Caisse Régionale comptabilise des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (notes 2.1, 9, 14 et 34 de l'annexe). Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche basée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

- Votre caisse régionale détient des titres en portefeuille. Les notes de l'annexe 2.2 et 2.8 exposent les règles et méthodes comptables relatives à ces titres. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.6 et 2.13 de l'annexe.

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Bordeaux et Toulouse, le 14 mars 2011

Les Commissaires aux Comptes

 

 

PricewaterhouseCoopers Audit

ERNST & YOUNG Audit

Antoine Priollaud

Frank Astoux

 

V.— Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est consultable sur le site internet www.lefil.com à la rubrique « qui sommes-nous ? »

 

1101610

07/05/2010 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 1709
Texte de l'annonce :

1001709

7 mai 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°55


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE  

Société coopérative à capital variable

Siège social : 11, Bd du Président Kennedy, BP 329, 65003 Tarbes cedex

776 983 546 R.C.S. Tarbes

Code APE : 6419Z

 

Documents comptables annuels

 

Partie A.– Comptes consolidés au 31/12/2009

 

Arrêtés par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en date du 29 janvier 2010 et soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale Ordinaire en date du 1er avril 2010

 

Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers.

 

I.– Cadre général

 

Présentation juridique de l’entité

 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital variable

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 RCS TARBES

Code APE : 6419Z

 

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy - BP 329 – 65003 TARBES CEDEX

 

Organigramme simplifié du Crédit agricole

 

Un groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,2 millions de sociétaires qui élisent quelques 32 600 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie est détenue par les Caisses Régionales et détient la majorité du capital de Crédit Agricole s.a. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

 

Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central du Groupe Crédit Agricole, veille, conformément aux dispositions du Code Monétaire et Financier (Art L511-31 et Art L511-32), à la cohésion du réseau du Groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

Relations internes au Crédit agricole

 

> Mécanismes financiers internes

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit ».

 

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole s.a., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole s.a. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole s.a. et centralisées à Crédit Agricole s.a. et figurent à ce titre à son bilan.

Elles permettent à Crédit Agricole s.a. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25%, puis 33% et, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole s.a.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts Clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole s.a., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole s.a.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole s.a. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole s.a.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole s.a., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole s.a., la CNCA (devenue Crédit Agricole s.a.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole s.a. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du Protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole s.a. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un événement similaire affectant Crédit Agricole s.a., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

> Autres relations internes

 

Informations relatives aux parties liées

Avec les Caisses Locales.— La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne étant avec les Caisses Locales l’entité consolidante, il n’y a pas de relation avec une société mère, des co-entreprises où elle serait co-entrepreneur, des entreprises associées ou des entités exerçant un contrôle conjoint.

Au 31/12/2009, le montant des comptes courants bloqués des Caisses Locales dans la Caisse Régionale s’élève à 37.384 milliers d’euros.

 

Avec ses filiales.— Les relations financières avec sa filiale Bankoa, qui fait partie du périmètre de consolidation, sont approuvées par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale, au titre des conventions réglementées.

Au titre des garanties apportées par la Caisse Régionale sur des encours de crédit portés au bilan de sa filiale Bankoa, des provisions pour 1.913 milliers d’euros ont été enregistrées dans les comptes au 31/12/2009.

 

Bankoa cherche à diversifier ses sources de refinancement : refinancement direct sur le marché interbancaire, refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. via la Caisse Régionale et, depuis juillet 2009, refinancement direct auprès de la BCE par apport de titres émis consécutivement à la titrisation du portefeuille de crédits de Bankoa. Avec la crise de liquidité et l’assèchement du marché interbancaire qui en a résulté, le refinancement de Bankoa via la Caisse Régionale, approuvé en Conseil d’Administration de cette dernière, a été porté à un montant maximum de 1.100 millions d’euros. L’utilisation de cette ligne, qui était de 587 millions d’euros à la date du 30/06/2009, n’est plus que de 207 millions d’euros au 31/12/2009. Si l’opération de titrisation a permis de réduire la dépendance de Bankoa aux sources de refinancement amenées par la Caisse Régionale, elle s’est également traduite par la mise en place de garanties supplémentaires accordées, au nom de Bankoa, par la Caisse Régionale. Ces garanties, d’un montant global de 179,5 millions d’euros au 31/12/2009, bénéficient au fonds de titrisation consolidé à Bankoa.

 

Par ailleurs, dans le cadre de l’activité de sa filiale Bankoa, la Caisse Régionale accorde deux autres types de contre-garanties. La première se rapporte aux émissions de SICAV réalisées par Bankoa Gestion. Elles sont rendues nécessaires par la législation espagnole et se montent à 39,3 millions d’euros. L’autre type de garantie est accordé à l’I.C.O. (Instituto de Credito Official) afin de permettre à Bankoa de distribuer des crédits à taux bonifiés. Cette garantie se monte à 19,6 millions d’euros au 31/12/2009.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne développe une politique de diversification dans l’immobilier en acquérant des agences immobilières de transaction ou de gestion immobilière.

Ces acquisitions sont réalisées par une filiale à 100% de la Caisse Régionale, appelée PG IMMO, qui intègre progressivement, par voie de fusion, les différents investissements. Le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne soutient le développement de sa filiale par la souscription aux éventuelles augmentations de capital (dernière en 2008) et par la mise à disposition de moyens humains et matériels facturés à cette filiale. Dans cette période de crise, la Caisse Régionale a matérialisé dans ses comptes au 31/12/2009 l’affaiblissement de l’activité de cette filiale par une provision pour dépréciation de sa participation dans PG Immo d’un montant de 5,3 millions d’euros.

 

La filiale PG INVEST, détenue à 100% également par la Caisse Régionale, possède, depuis 2007, une société de capital risques, détenant des participations dans des sociétés régionales en relation commerciale avec la Caisse Régionale. Dans ce domaine, les investissements respectent le plafond annuel et les prises de participations se déroulent normalement. Les avances faites par PG INVEST à sa filiale de capital risque sont des avances en compte courant, rémunérées, sans que les montants soient cependant significatifs au regard de la taille de la Caisse Régionale. Depuis le début de l’année 2009, l’activité de PG INVEST s’étend également à la conception et au financement de projets dans le domaine du développement durable, et en particulier de l’énergie photovoltaïque, au travers de sa filiale spécialisée CAM Energie créée en mars 2009.

 

Par ailleurs, après la dissolution en 2008 de trois sociétés civiles immobilières (SCI), la Caisse Régionale n’est plus tête de groupe au sens fiscal que d’une SCI, de la filiale PG INVEST et depuis 2009, de la SAS SQUARE ENERGIE. Cette situation ne génère pas de relations financières significatives.

 

Avec le Groupe Crédit Agricole.— Cf paragraphe « Relations internes au Crédit Agricole » ci-dessus.

 

Avec les dirigeants de la Caisse Régionale.— Cf. paragraphe 7.7.

 

II.– Etats financiers consolidés :

 

Compte de résultat

(en milliers d'euros)

Notes annexes

31/12/2009

31/12/2008

+ Intérêts et produits assimilés

4.1

464 295

504 921

- Intérêts et charges assimilées

4.1

-282 511

-356 998

+ Commissions (produits)

4.2

192 009

154 432

- Commissions (charges)

4.2

-29 559

-20 869

+/- Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

1 798

-6 124

+/- Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4

25 131

37 040

Résultat sur opérations financières

 

 

 

+ Produits des autres activités

4.5

10 059

38 666

- Charges des autres activités

4.5

-3 773

-2 053

Produit net bancaire

 

377 449

349 015

- Charges générales d'exploitation

4.6, 7.1, 7.4, 7.6

-193 306

-195 180

- Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-11 976

-11 132

Résultat brut d’exploitation

 

172 167

142 703

- Coût du risque

4.8

-39 902

-29 317

Résultat d’exploitation

 

132 265

113 386

+/- Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

+/- Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

48

-203

- Coûts liés au rapprochement

 

 

 

- Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôt

 

132 313

113 183

- Impôts sur les bénéfices

4.10

-29 316

-28 140

+/- Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

102 997

85 043

Intérêts minoritaires

 

1 167

1 635

Résultat net – Part du groupe

 

101 830

83 408

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Note

31/12/2009

31/12/2008

Ecarts de conversion

 

 

 

Actifs disponibles à la vente

 

140 732

-396 538

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe, hors entités mises en équivalence

 

140 732

-396 538

QP gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe

4.11

140 732

-396 538

Résultat net part du groupe

 

101 830

83 408

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du groupe

 

242 562

-313 130

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part des minoritaires

 

1 074

-2 511

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

243 636

-315 641

 

Les montants sont présentés nets d'impôt.

Les Caisses Régionales de Crédit Agricole détiennent la totalité du capital de SAS Rue la Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50% des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A. Les opérations sur les titres SAS Rue la Boétie sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination de la valeur du titre. Ces opérations recouvrent par exemple les cessions de titres entre les Caisses Régionales ou les augmentations de capital de SAS Rue la Boétie.

Les modalités de valorisation du titre SAS Rue la Boétie prévues par la convention de liquidité reposaient jusqu'à présent essentiellement sur la valorisation au cours de bourse des titres Crédit Agricole S.A. Elles ont été modifiées par décision unanime des Caisses Régionales et de Crédit Agricole S.A. le 19 mars 2009 afin de continuer à refléter l'objet de la société.

Toutefois, ce changement de modalités n'a eu aucun impact sur la juste valeur des titres SAS Rue la Boétie au 31/12/09.

 

Bilan :

(en milliers d'euros)

 

Actif

Notes annexes

31/12/2009

31/12/2008

Caisse, banques centrales

6.1, 6.18

118 837

107 494

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2, 6.18

40 999

50 206

- Par nature

10

8 619

30 459

- Par option

10

32 380

19 747

Instruments dérivés de couverture

3.2, 3.4, 6.18

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4, 6.18, 10

986 150

692 487

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1, 3.3, 6.5, 6.6, 6.18, 10

885 554

1 105 497

Prêts et créances sur la clientèle

3.1, 3.3, 6.5, 6.6, 6.18, 10

9 888 735

9 468 302

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

6.18

1 568

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.8, 6.18

229 857

194 641

Actifs d'impôts courants et différés (1)

6.10

21 870

46 265

Comptes de régularisation et actifs divers

6.11

150 939

213 116

Actifs non courants destines à être cédés

 

 

 

Placements des entreprises d'assurance

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

6.13

13 532

11 106

Immobilisations corporelles

6.14

87 586

96 222

Immobilisations incorporelles

6.14

5 395

4 952

Ecarts d'acquisition

 

 

 

Total de l'actif

 

12 431 022

11 990 288

(1) Au 31/12/08 cette ligne se décomposait comme suit : actifs d'impôts courants pour 23.655 milliers d'euros et actifs d'impôts différés pour 22.610 milliers d'euros.

Les lignes "impôt courant" et "impôt différé" sont désormais regroupées sur une même ligne.

La présentation des données au 31/12/08 a été modifiée en conséquence.

 

Passif

Notes annexes

31/12/2009

31/12/2008

Banques centrales

6.1, 6.18, 10

374 251

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2, 6.18, 10

13 670

10 623

- Par nature

 

13 670

10 623

- Par option

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

6.18, 10

4 009

 

Dettes envers les établissements de crédit

3.3, 6.7, 6.18, 10

6 007 110

6 309 069

Dettes envers la clientèle

3.1, 3.3, 6.7, 6.18, 10

3 796 178

3 502 217

Dettes représentées par un titre

3.2, 3.3, 6.9, 6.18, 10

515 994

688 437

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Passifs d'impôts courants et différés (1)

6.10

16 016

5 172

Comptes de régularisation et passifs divers

6.11

176 741

193 240

Dettes liées aux actifs non courants destinés a être cédés

 

 

 

Provisions

6.16

45 864

48 359

Dettes subordonnées

3.2, 3.3, 6.9, 6.18, 10

108 358

93 507

Total dettes

 

11 058 191

10 850 624

Capitaux propres

6.17

1 372 831

1 139 664

Capitaux propres part du groupe

 

1 359 096

1 125 329

Capital et réserves liées

 

360 839

358 061

Réserves consolidées

 

874 465

802 722

Ecart de réévaluation

 

21 962

-118 862

Résultat de l'exercice

 

101 830

83 408

Intérêts minoritaires

 

13 735

14 335

Total capitaux propres

 

1 372 831

1 139 664

Total du passif

 

12 431 022

11 990 288

(1) au 31/12/08, cette ligne se décomposait comme suit : passifs d'impôts courants pour 4.331 milliers d'euros et passifs d'impôts différés pour 841 milliers d'euros.

 

Tableau de variation des capitaux propres :

 

(en millions d'euros)

Capital et réserves liées

Capital et réserves consolidées part du Groupe

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (3)

Résultat net part du groupe

Total des capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total des capitaux propres consolidés

 

Capital

Primes et Réserves liées au capital (1)

Titres auto-détenus

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 31 décembre 2007

81

965

 

1 046

277

131

1 454

17

1 471

Affectation du résultat 2007

 

118

 

118

 

-118

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2008

81

1 083

0

1 164

277

13

1 454

17

1 471

Variation de capital

-1

 

 

-1

 

 

-1

 

-1

Variation des titres auto-détenus (2)

 

 

-3

-3

 

 

-3

 

-3

Variation des primes et réserves

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2007

 

 

 

0

 

-2

-2

 

-2

Intérêts des CCA versés au titre de 2007

 

 

 

0

 

-11

-11

 

-11

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

80

1 083

-3

1 160

277

0

1 437

17

1 454

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

-396

 

-396

-4

-400

Résultat au 31/12/08

 

 

 

0

 

83

83

2

85

Autres variations

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Capitaux propres au 31 décembre 2008

80

1 083

-3

1 160

-119

83

1 124

15

1 139

Affectation du résultat 2008

 

72

 

72

 

-72

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2009

80

1 155

-3

1 232

-119

11

1 124

15

1 139

Variation de capital

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Variation des titres auto-détenus (2)

 

 

3

3

 

 

3

 

3

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2008

 

 

 

0

 

-2

-2

-1

-3

Intérêts des CCA versés au titre de 2008

 

 

 

0

 

-9

-9

 

-9

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

80

1 155

0

1 235

-119

0

1 116

14

1 130

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

141

 

141

 

141

Résultat au 31/12/09

 

 

 

0

 

102

102

1

103

Autres variations

 

 

 

0

 

 

0

-1

-1

Capitaux propres au 31 décembre 2009

80

1 155

0

1 235

22

102

1 359

14

1 373

(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle.

(2) Certificats Coopératifs d'Associés détenus par une Caisse Locale dans le cadre du mécanisme de liquidité prévu au règlement général approuvé par l'AMF relatif aux Certificats Coopératifs d'Associés.

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placement détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(en milliers d'euros)

2009

2008

Résultat avant impôts

130 430

113 183

+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

12 635

12 234

+ Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

+/- Dotations nettes aux provisions

37 198

32 165

+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

+/- Perte nette/gain net des activités d'investissement

111

-7 585

+/- (Produits)/charges des activités de financement

4 818

4 898

+/- Intérêts courus non échus

-15 627

-369

+/- Autres mouvements

-1 568

 

= Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

37 567

41 343

+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-90 685

212 399

+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle

-179 375

-288 225

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-315 886

252 433

+/- Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

45 226

-36 054

- Impôts versés

2 026

-37 953

= Diminution / (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-538 694

102 600

Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-370 697

257 126

+/- Flux liés aux participations (1)

1 010

-65 165

+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-6 408

-7 724

Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-5 398

-72 889

+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

-12 795

-13 263

+/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (3)

10 403

-28 231

Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C )

-2 392

-41 494

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

-378 487

142 743

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

256 947

114 204

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

107 494

85 314

Soldes net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

149 453

28 890

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

-121 540

256 947

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

-254 163

107 494

Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

132 623

149 453

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

-378 487

142 743

* composé du solde net des postes "caisses et banques centrales" tel que détaillé en note 6.1

** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains et comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillé en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs et comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 6.7 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)

Le Groupe Pyrénées Gascogne ne détient aucun solde de trésorerie important non disponible.

 

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation, peu significatives au cours de l'année 2009. A noter toutefois l'augmentation de capital de la SAS Rue la Boétie d'un montant de 16.384 milliers d'euros, par capitalisation d'avances, donc sans impact en trésorerie.

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des intérêts aux parts sociales versés aux sociétaires pour 2 millions d'euros et la rémunération des certificats coopératifs d'associés pour 10 millions d'euros.

(3) Le flux de trésorerie lié aux activités de financement résulte de l'émission d'un BMTN subordonné pour 25 millions d'euros, de la tombée à échéance d'un TSR pour 10 millions d'euros et d'un versement d'intérêts à hauteur de 4 millions d'euros.

 

III.– Notes annexes aux états financiers

 

1- Principes et méthodes applicables dans le groupe, jugements et estimations utilises

 

1.1. Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu’adoptées par l’Union européenne et applicables au 31 décembre 2009.

 

Le groupe Crédit Agricole applique ce référentiel, en utilisant les dispositions de la norme IAS 39 dans sa version retenue par l’Union Européenne (version dite « carve out »), qui autorise certaines dérogations dans l’application pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission Européenne, à l’adresse suivante :

http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2008.

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union Européenne au 31 décembre 2009 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2009. Celles-ci portent sur :

 

- la norme IFRS 8 issue du règlement du 21 novembre 2007 (CE n° 1358/2007), relative aux secteurs opérationnels et remplaçant la norme IAS 14 relative à l’information sectorielle.

La première application d’IFRS 8 n’a pas entraîné de modification dans l’information sectorielle présentée par la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne. En effet, le premier niveau d’information sectorielle présentée sur les exercices précédents correspond déjà en pratique aux secteurs opérationnels à présenter selon les dispositions d’IFRS 8 ;

 

- l’amendement de la norme IAS 23 issu du règlement du 10 décembre 2008 (CE n° 1260/2008), relative aux coûts d’emprunt ;

 

- l’amendement de la norme IFRS 2 issu du règlement du 16 décembre 2008 (CE n° 1261/2008), relative au paiement fondé sur des actions et portant sur les conditions d’acquisition des droits et annulations de transactions ;

 

- la révision de la norme IAS 1 issue du règlement du 17 décembre 2008 (CE n° 1274/2008), relative à la présentation des états financiers. En application de cet amendement un état du « résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » est désormais présenté dans les états financiers et est complété par des notes annexes ;

 

- les amendements des normes IAS 32 et IAS 1, issus du règlement du 21 janvier 2009 (CE n° 53-2009), relatifs au classement de certains instruments financiers et aux informations liées à fournir ;

 

- 35 amendements visant à améliorer et clarifier 18 normes et issus du règlement du 23 janvier 2009 (CE n°70-2009). La date de première application de l’amendement de la norme IFRS 5, et de l’amendement de la norme IFRS 1 qui en découle, est repoussée aux exercices ouverts à compter du 1er juillet 2009 ;

 

- les amendements des normes IAS 39 et IFRS 7, issus du règlement du 9 septembre 2009 (CE n° 824-2009), relatifs à la date d’entrée en vigueur et à la transition pour le reclassement des actifs financiers ;

 

- l’amendement de la norme IFRS 7 issu du règlement du 27 novembre 2009 (CE n° 1165-2009), relative aux informations à fournir sur les instruments financiers. L’objectif principal de cet amendement est d’améliorer les informations données dans les états financiers en matière d’évaluation à la juste valeur des instruments financiers et de présentation du risque de liquidité ;

 

- l’interprétation IFRIC 11 issue du règlement du 1er juin 2007 (CE n° 611/2007), relative au traitement des actions propres et des transactions intra-groupe dans le cadre de la norme IFRS 2 portant sur le paiement fondé sur des actions ;

 

- l’interprétation IFRIC 13 issue du règlement du 16 décembre 2008 (CE n° 1262/2008), relative au programme de fidélisation des clients ;

 

- l’interprétation IFRIC 14 issue du règlement du 16 décembre 2008 (CE n° 1263/2008), relative au plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies, aux exigences de financement minimal et à leur interaction dans le cadre de la norme IAS 19 portant sur les avantages du personnel ;

 

- les amendements de l’interprétation IFRIC 9 et de la norme IAS 39 issus du règlement du 30 novembre 2009 (CE n° 1171/2009), relatifs aux dérivés incorporés et à leur réexamen lors de reclassements.

 

L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.

 

Néanmoins, la révision de la norme IAS 1 et l’amendement IFRS 7 ont eu des conséquences en matière de présentation des états financiers avec :

 

- la communication du nouvel état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (IAS 1) ;

 

- la présentation en annexe des instruments comptabilisés à la juste valeur selon une hiérarchie fondée sur trois niveaux (IFRS 7).

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application de normes et interprétations est optionnelle sur une période, celles-ci ne sont pas retenues par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :

 

- l’amendement de la norme IFRS 5, issu du règlement du 23 janvier 2009 (CE n° 70-2009), relatif aux filiales faisant l’objet d’un plan de vente entraînant la perte de contrôle, et l’amendement de la norme IFRS 1 qui en découle. Ces amendements seront appliqués pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

 

- la révision de la norme IAS 27 issue du règlement du 3 juin 2009 (CE n° 494/2009), relative aux états financiers consolidés et individuels. Cette norme révisée sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

 

- la révision de la norme IFRS 3 issue du règlement du 3 juin 2009 (CE n° 495/2009), relative aux regroupements d’entreprises. Cette norme révisée sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

 

- l’amendement de la norme IAS 39, issu du règlement du 15 septembre 2009 (CE n° 839/2009), relatif aux éléments éligibles à la couverture. Cet amendement sera appliqué pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

 

- la révision de la norme IFRS 1 issue du règlement du 25 novembre 2009 (CE n° 1136/2009), relative à la première adoption des normes internationales. Cette norme révisée sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

 

- l’amendement de la norme IAS 32, issu du règlement du 23 décembre 2009 (CE n° 1293/2009), relatif au classement des émissions de droit. Cet amendement sera appliqué pour la première fois au 1er janvier 2011 ;

 

- l’interprétation IFRIC 12 issue du règlement du 25 mars 2009 (CE n° 254/2009), relative aux accords de concession de services, et qui ne concerne pas les activités du Groupe. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

 

- l’interprétation IFRIC 16 issue du règlement du 4 juin 2009 (CE n° 460/2009), relative aux couvertures d’un investissement net dans une activité à l’étranger. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

 

- l’interprétation IFRIC 15 issue du règlement du 22 juillet 2009 (CE n° 636/2009), relative aux contrats de construction de biens immobiliers traités dans les normes IAS 11, contrats de construction, et IAS18, produits des activités ordinaires. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

 

- l’interprétation IFRIC 17 issue du règlement du 26 novembre 2009 (CE n° 1142/2009), relative à la distribution d’actifs non monétaires aux propriétaires. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

 

- l’interprétation IFRIC 18 issue du règlement du 27 novembre 2009 (CE n° 1164/2009), relative au transfert d’actifs provenant de clients, et qui ne concerne pas les activités du Groupe. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n’attend pas d’effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette.

 

Enfin, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union Européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2009.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ; tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2009-R.04 du 2 juillet 2009 qui annule et remplace la recommandation CNC n°2004-R-03 du 27 octobre 2004.

 

1.3. Principes et méthodes comptables

 

> Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

 

- les activités des marchés nationaux et internationaux,

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change,

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays,

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

- les instruments financiers des activités de marché évalués à la juste valeur,

- les participations non consolidées,

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs,

- les plans de stock-option,

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et détenus à maturité,

- les dépréciations des créances irrécouvrables,

- les provisions,

- les dépréciations des écarts d’acquisition,

- les actifs d’impôt différé.

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

> Les instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission Européenne le 19 novembre 2004 et complétée par les règlements (CE) n° 1751/2005 du 25 octobre 2005, n° 1864/2005 du 15 novembre 2005 relatif à l’utilisation de l’option de la juste valeur et n° 1004/2008 du 15 octobre 2008 relatif au reclassement d’actifs financiers.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

# Titres à l’actif

Classification des titres à l’actif.— Les titres sont classés dans les quatre catégories d’actifs financiers définis par la norme IAS 39 :

 

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option,

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance,

- prêts et créances,

- actifs financiers disponibles à la vente,

 

¤ Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. L’option juste valeur par résultat est généralement utilisée afin d’éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

¤ Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » (éligible aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que l’entreprise a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

 

- ceux que l’entreprise a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat,

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des placements détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

¤ Prêts et créances

La catégorie « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres du portefeuille « prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

¤ Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

 

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Les intérêts courus sur les titres disponibles à la vente sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres ».

 

Dépréciation des titres.— Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

 

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme…

Au-delà de ces critères, elle constate une dépréciation en cas de baisse de cours supérieure à 50% ou observée pendant plus de 2 ans.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

 

La constatation de cette dépréciation se fait :

 

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

 

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure du cours des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

Date d’enregistrement des titres.— La Caisse Régionale enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Titres détenus jusqu’à l’échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quel que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

# Reclassements d’instruments financiers

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements suivants :

 

- des catégories « actifs financiers détenus à des fins de transaction » et « actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « actifs financiers détenus à des fins de transaction » vers les catégories « actifs financiers disponibles à la vente » ou « actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance », si les critères d’éligibilité sont respectés la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti selon le cas.

 

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 9.

 

# Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie « Prêts et créances ». Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Créances dépréciées.— Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

On distingue ainsi :

 

- les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes,

- les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. Cela concerne notamment les créances en souffrance.

 

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

¤ Créances dépréciées sur base individuelle

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de location-financement immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours dépréciés entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

 

Parmi les encours dépréciés, La Caisse Régionale distingue les encours dépréciés compromis des encours dépréciés non compromis :

 

- les créances dépréciées compromises sont les créances dépréciées dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé,

 

- les créances dépréciées non compromises sont les créances dépréciées qui ne répondent pas à la définition des créances dépréciées compromises.

 

Dans le cas d’une créance restructurée maintenue en créance dépréciée, la décote ne fait pas l’objet d’une comptabilisation séparée et est comptabilisée par le biais de la dépréciation.

 

La Caisse Régionale constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés et dépréciés compromis.

 

Dans le cas de créances restructurées pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie, tout en reclassant l’encours en créances saines, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote.

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est enregistrée en coût du risque.

 

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt,

- la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

Toutefois, par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne, le montant des crédits restructurés n’étant pas significatif, aucune décote n’a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts.

 

¤ Créances dépréciées sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non classés en encours douteux. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives telles que dépréciations sur encours sensibles (encours sous surveillance), calculées à partir de modèles Bâle II, les dépréciations sectorielles et les dépréciations sur pays à risque.

 

Dans le cadre du projet Bâle II, la Direction des risques de La Caisse Régionale détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues d’un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la Direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l’extension au-delà d’un an de l’horizon de pertes attendues, ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.

 

Pour sa part, Bankoa calcule et comptabilise à l’actif de son bilan une provision collective, prenant en compte des historiques de défaillances ainsi que des éléments connus au moment du calcul, le cas échéant. Cette provision est calculée conformément aux directives établies par la Banque d’Espagne.

 

Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20).— Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du Groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

# Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

 

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

¤ Titres au passif - Distinction dettes – capitaux propres

Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

 

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier,

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

Les parts sociales émises par les Caisses Régionales et des Caisses Locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l'IAS 32 et de l'interprétation IFRIC 2, et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.

 

L’amendement IAS 32 adopté par l’UE le 21 janvier 2009 permet, sous certaines conditions, la qualification en instrument de capitaux propres d’instruments financiers constituant auparavant des dettes. Ces instruments financiers sont :

 

- les instruments, émis par l’émetteur, remboursables au gré du porteur ;

 

- les instruments créant une obligation pour l’émetteur d’avoir à rembourser le porteur lors de la liquidation, sur la base de sa part dans l’actif net.

 

Ainsi, dès lors que ces conditions sont remplies, les parts d’OPCVM émises au passif doivent dorénavant être classées en capitaux propres.

 

Par symétrie, le groupe Crédit Agricole a revu la qualification des parts d’OPCVM détenues à l’actif. Ainsi les parts d’OPCVM Obligataires et Monétaires sont toujours considérées comme des instruments de dettes ; les autres parts D’OPCVM (Equity, mixtes, alternatives…) sont désormais considérées comme des instruments de capitaux propres.

 

# Produits de la collecte

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle » malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le Groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses Régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.16.

 

# Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est en registrée en compte de résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

La comptabilité de couverture.— La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

 

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert,

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert,

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le Groupe Crédit Agricole privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

 

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture,

 

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

 

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Dérivés incorporés.— Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

 

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat,

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé,

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

# Détermination de la juste valeur des instruments financiers

Les justes valeurs des instruments financiers sont déterminées conformément aux dispositions d’IAS 39 et sont présentées selon la hiérarchie définie par IFRS 7.

 

Le Groupe applique par ailleurs la recommandation en matière de valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur publiée par l'AMF, le CNC et l'ACAM le 15 octobre 2008.

 

Lorsque la méthode de valorisation d’un instrument financier est la juste valeur, la norme IAS 39 considère que la meilleure indication pour déterminer celle-ci est l’existence de cotations publiées sur un marché actif.

 

IAS 39 précise qu’en l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des prix cotés (non ajustés) sur un marché actif.

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur un marché actif. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotés sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et basées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

 

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (telle que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et basée sur des données de marché observables,

- Les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux basées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont basés notamment sur des modèles standards et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif, repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

 

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

 

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

 

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

# Gains ou pertes nets sur instruments financiers

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.— Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

Gains ou pertes nets sur actifs disponibles à la vente.— Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,

- les pertes de valeur des titres à revenu variable,

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé,

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

# Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si elle a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

# Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé de :

 

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

# Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

 

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier sont transférés.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

> Provisions (IAS 37 et19)

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que liées au risque de crédit, La Caisse Régionale a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels,

- les avantages au personnel,

- les risques d’exécution des engagements par signature,

- les litiges et garanties de passif,

- les risques fiscaux,

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures,

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période,

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

 

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction,

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes..

 

Des informations détaillées sont fournies au point 6.16.

 

> Avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice,

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice),

- les indemnités de fin de contrat de travail,

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

# Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi, les indemnités de fin de contrats et avantages sur capitaux propres, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondant ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés de plus de douze mois.

 

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestation définie.

 

# Avantages postérieurs à l’emploi

Engagements en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies.— La Caisse Régionale détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).

 

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

 

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute les écarts actuariels constatés en résultat. De fait, elle a choisi de ne pas appliquer l’option ouverte par la norme IAS 19 93 qui consiste à comptabiliser les écarts actuariels en dehors du résultat et à les présenter en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Par conséquent, le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’Adicam.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies.— Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

> Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

 

- la comptabilisation initiale du goodwill,

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

En France, les plus-values latentes sur titres, lorsqu’ elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt réellement supportée par l’entité au titre de ces plus-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci.

 

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 5% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres,

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôt différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

 

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôt exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôt différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

> Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

Le Groupe Crédit Agricole applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les fonds de commerce acquis. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le Groupe Crédit Agricole suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

33 ans

Second oeuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

> Opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires et non monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du Groupe Crédit Agricole. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés pour les actifs monétaires en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres,

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

 

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction,

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat,

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

> Commissions sur prestations de services (IAS 18)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

 

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif,

 

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

 

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable.

 

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

> Contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus,

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier,

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

 

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

1.4. Principes et méthodes de comptabilisation (IAS 27, 28 et 31)

 

> Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale dispose d’un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

 

Par exception, les entités ayant un impact non significatif sur les comptes consolidés de l’ensemble ne sont pas incluses dans le périmètre de consolidation.

 

Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.

 

# Consolidation des Caisses Régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le Groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et Financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existe, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du Groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politiques et commerciales communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation françaises, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle, appelée entité consolidante, et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette entité consolidante (maison-mère conventionnelle) étant définie, le Groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

L'entité consolidante (maison-mère conventionnelle) est constituée de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

# Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

 

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

 

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

# Consolidation des entités ad hoc

La consolidation des entités ad hoc (structures créées pour gérer une opération ou un groupe d’opérations similaires) et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif, a été précisée par le SIC 12.

En application de ce texte, une entité ad hoc est consolidée lorsqu’elle est en substance contrôlée par la Caisse Régionale, même en l’absence de lien capitalistique. Cela concerne en particulier les OPCVM dédiés.

 

La détermination du contrôle s’apprécie notamment au regard des circonstances suivantes :

 

- les activités de l’entité ad hoc sont menées pour le compte de la Caisse Régionale selon ses besoins opérationnels spécifiques, de façon à ce que la Caisse régionale obtienne des avantages de l’activité de l’entité ad hoc ;

 

- la Caisse Régionale a les pouvoirs de décision pour obtenir la majorité des avantages des activités de l’entité ad hoc ou, en mettant en place un mécanisme « de pilotage automatique », la Caisse Régionale a délégué ses pouvoirs de décision ;

 

- la Caisse Régionale a le droit d’obtenir la majorité des avantages de l’entité ad hoc et par conséquent peut être exposée aux risques liés aux activités de l’entité ad hoc ; ou,

 

- la Caisse Régionale conserve la majorité des risques résiduels ou inhérents à la propriété relatifs à l’entité ad hoc ou à ses actifs afin d’obtenir des avantages de ses activités.

 

# Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28 1 et IAS 31 1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

> Méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse Régionale sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

 

- l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale,

- l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale,

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

> Retraitements et éliminations

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

 

Les plus ou moins‑values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

2. Périmètre de consolidation

 

2.1. Evolution du périmètre de consolidation

 

Afin d'améliorer encore l'optimisation de la gestion des excédents de fonds propres de la Caisse Régionale, un fond dédié géré par AMUNDI (ex Crédit Agricole Asset Management) et nommé PYRENEES GASCOGNE GESTION a été créé en janvier 2009.

Il permet de faciliter les opérations d'arbitrage et d'appuyer la mise en oeuvre de la stratégie de placement propre à la Caisse Régionale sur le professionnalisme et la technicité d' AMUNDI, l'un des principaux gérants de fonds européens.

Ce fond est entré dans le périmètre de consolidation du Groupe Pyrénées Gascogne en 2009.

Les 17,6% d'intérêts minoritaires de Mercagentes sont détenus par des personnes physiques.

Quant aux intérêts minoritaires de Bankoa, Casa en possède 5%.

 

Dénomination

% détenu

Méthode de consolidation

Objet

CAISSES LOCALES & CAISSE REGIONALE

Non applicable

Non applicable

Etablissement de crédit

BANKOA S.A.

94,56%

Intégration globale

Etablissement de crédit

MERCAGENTES

82,40%

Intégration globale

Société de bourse

PG IMMO

100,00%

Intégration globale

Réseau d'agences immobilières

PG GESTION

99,99%

Intégration globale

fond dédié

 

2.2 Détail du périmètre de consolidation

 

Filiales "traditionnelles" :

 

Périmètre de consolidation

Implantation

Méthode de consolidation

% de contrôle

% d'intérêt

 

 

 

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

BANKOA S.A.

Espagne

intégration globale

94,56%

94,11%

94,56%

94,11%

MERCAGENTES

Espagne

intégration globale

82,40%

82,40%

82,40%

82,40%

PG IMMO

France

intégration globale

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

PG GESTION

France

intégration globale

99,99%

-

99,99%

-

 

Liste des 64 Caisses Locales :

 

Désignation

Nom du Président

Localité

CADER

ESPONDA Germain

SERRES CASTET

ARTHEZ

LARQUIER Dominique

ARTHEZ DE BEARN

ARTIX

REMAUD Michel

ARTIX

PAU PONT LONG

FORGUES Alain

PAU CARNOT

ARZACQ

BOUE Jacques

ARZACQ

GARLIN

BOURGUINAT Pascal

GARLIN

LEMBEYE

IRATZOQUY Jean Christophe

LEMBEYE

MONEIN

NOUSTY Marie Josée

MONEIN

BAYONNE

SAUSSIE Victor

BAYONNE THIERS

MORLAAS

ROGER Jean-Michel

MORLAAS

SEVIGNACQ

JOUANJUS Armand

SEVIGNACQ

NAVARRENX

LASARROQUES Monique

NAVARRENX

NAY

TROUILLET Joseph

NAY

ORTHEZ

DUPUY Olivier

ORTHEZ

BIDACHE

SAINT MARTIN Jean

BIDACHE

SAUVETERRE

DUFAU Jean Claude

SAUVETERRE DE BEARN

BIARRITZ

GUILHOU Marie Thérèse

BIARRITZ CLEMENCEAU

PAU PIEMONT

PEDEFLOUS Roger

PAU LASSENCE

HASPARREN

BIDEGORRY Jean Michel

HASPARREN

ERROBI

BORT Jean-Jacques

ESPELETTE

ST JEAN DE LUZ

BILLAC Marie Pierre

ST JEAN DE LUZ

GARAZI-BAIGORRI

TAMBOURIN Jean François

ST JEAN PIED DE PORT

ST PALAIS

CURUTCHAGUE Jean Marie

ST PALAIS

ANGLET

LAMBERT Jean Michel

ANGLET MAIRIE

PAU GAVE

ROMEIRO Alvaro

LESCAR

2 GAVES

ENOUS Richard

SALIES DE BEARN

HAUT BEARN

CAZAUX Jean François

OLORON OUSTALOT

LA SOULE

HASTOY Albert

MAULEON

OUSSE MONTANERES

LABEROU Jacqueline

PONTACQ

VALLEE D'OSSAU

BONNEMASON Bernard

ARUDY

TRIE SUR BAISE

SORBET Jean Louis

TRIE SUR BAISE

LOURDES

TARBES Daniel

LOURDES CENTRE

CASTELNAU MAGNOAC

DOSSAT Christian

CASTELNAU MAGNOAC

BAGNERES DE BIGORRE

COLOMES Chantal

BAGNERES DE BIGORRE

ARGELES GAZOST

GERBET Pierre

ARGELES GAZOST

LUZ SAINT SAUVEUR

SOUBERBIELLE Bernard

LUZ SAINT SAUVEUR

TARBES

RICAUD Michel

TARBES MARCADIEU

COTEAUX DE L ARROS

LARRE Michel

TOURNAY

NORD BIGORRE

COSSOU Michel

VIC BIGORRE

LA NESTE

FERRAN Jean Pierre

LANNEMEZAN

AIGNAN

HAMEL Jacques

AIGNAN

AUCH

BAYLAC Michel

AUCH

COLOGNE

CETTOLO Gérard

COLOGNE

CONDOM

LARREY Jean Marc

CONDOM

ESTANG

REQUIER Luc

ESTANG

FLEURANCE

SAINT MARTIN Simon

FLEURANCE

GIMONT

LAVA Pierre

GIMONT

ISLE JOURDAIN

TOURON Michel

ISLE JOURDAIN

JEGUN

GARDERE Pierre

JEGUN

LECTOURE

ALIAS Jean

LECTOURE

MARCIAC

MARCHESIN Patrick

MARCIAC

MAUVEZIN

BAUBESTE Claude

MAUVEZIN

MIRADOUX

DOSTES Alain

MIRADOUX

MONTREAL

PLANTE Thierry

MONTREAL

NOGARO

SEMPE Jean-Paul

NOGARO

PLAISANCE

PAGES Jean

PLAISANCE

RISCLE

PARGADE Gérard

RISCLE

SAINT CLAR

DOMEJEAN Maryline

SAINT CLAR

VIC FEZENSAC

DALLA BARBA Marie

VIC FEZENSAC

L ARMAGNAC

CARRE Michel

EAUZE

TROIS VALLEES

BALLERINI Francis

VALENCE SUR BAISE

L ASTARAC

MEAU Francis

MASSEUBE

SAVE ET GIMONE

SERIN Jacques

LOMBEZ

DES BASTIDES A L'ARROS

PUCH NEDELLEC Jasmine

MIRANDE

 

2.3. Participations non consolidées :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Valeur au bilan

% détenu

Valeur au bilan

% détenu

Titres détenus par la Caisse régionale

 

 

 

 

CA TITRES

860

1,30%

860

1,30%

CEDICAM

189

1,31%

189

1,31%

GIE ATTICA

94

1,24%

94

1,24%

GRAND SUD-OUEST CAPITAL

5 097

12,10%

4 749

12,10%

MERCAGESTION

467

51,00%

437

51,00%

PORTIMMO

256

99,99%

248

99,99%

RADIAN

94

3,81%

113

5,07%

SACAM

 

 

2 382

2,55%

CAAGIS

154

1,03%

 

 

SACAM ASSURANCE CAIUTION

392

2,02%

810

4,87%

SACAM AVENIR

1 587

1,79%

 

 

SACAM DEVELOPPEMENT

21 082

2,64%

20 731

2,64%

SACAM FIRECA

1 241

2,36%

1 205

2,36%

SACAM INTERNATIONAL

23 234

2,62%

27 752

2,62%

SACAM MACHINISME

73

2,39%

74

2,41%

SACAM PARTICIPATIONS

1 889

2,61%

5

1,89%

SACAM PLEINCHAMP

93

2,16%

86

2,16%

SACAM PROGICA

230

2,43%

220

2,43%

SACAM SANTEFFI

101

2,23%

33

2,23%

SACAM SQUARE ACHAT

40

50,00%

 

 

SACA SQUARE HABITAT

55

6,93%

50

6,93%

SAS BOETIE

429 167

2,62%

272 934

2,62%

SAS MIROSMENIL

4

2,62%

4

2,62%

SAS SEGUR

4

2,62%

4

2,62%

SASU PG INVEST

949

100,00%

958

100,00%

SCI ACTIPOLE NORD

624

99,00%

629

99,00%

SCI CAM

1 574

2,66%

1 574

2,66%

SCI DUPLAA

1 509

99,00%

1 510

99,00%

SCI PORTIMSERVIEZ

411

99,00%

416

99,00%

SCI SUD II

67

6,45%

60

6,45%

SNC COURCELLES

4

2,61%

4

2,61%

BOUSCASSE

7

1,78%

8

1,78%

MP CROISSANCE

34

0,39%

38

0,63%

LA GALUPE

 

 

6

1,00%

Titres détenus par BANKOA

 

 

 

 

BANKOA GESTION

1 915

100,00%

1 915

100,00%

BANKOA SDAD PROMOCION EMPRESAS

3 006

100,00%

3 006

100,00%

BIG INVESTMENT

1

0,00%

1

N/C

ELKARGI S.G.R

 

 

6

0,12%

LOISTARAIN

 

 

1

N/C

LUZARO

361

7,06%

361

7,06%

TALDE CAPITAL

448

0,83%

463

0,83%

Titres détenus par MERCAGENTES

 

 

 

 

BME

 

 

6 587

0,45%

CA MERCAGESTION

241

37,50%

342

37,50%

GESTORA DEL FGGI

 

 

1

0,51%

Titres détenus par PG IMMO

 

 

 

 

GROUPE PYRENEES IMMOBILIER

 

 

799

50,00%

AGENCE ADOUR PYRENEES

517

50,00%

 

 

COUTURE - GRAMONT

1 204

88,98%

1 204

88,98%

ARBEL IMMOBILIER

1 255

100,00%

1 255

100,00%

FOCH GERANCE

333

100,00%

333

100,00%

IMMOLOGIS

13

100,00%

340

100,00%

FNAIM

4

N/C

18

N/C

Valeur au bilan des titres de participation non consolidés

500 880

 

354 815

 

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

La gestion du risque bancaire au sein de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est assurée par la Direction des Risques et du Contrôle Permanent qui est rattachée au Directeur Général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

 

3.1. Risque de crédit

 

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

La Caisse régionale présente à la garantie de FONCARIS (Fonds de garantie interne du Groupe Crédit Agricole, établissement de crédit, filiale à 100% de Crédit Agricole S.A.) tous les risques qu’elle prend sur un emprunteur donné dès lors que leur montant global atteint un seuil d’éligibilité contractualisé pour une période de 6 ans.

Après examen du dossier au sein d'un Comité ad hoc, FONCARIS peut décider de garantir la Caisse Régionale, en règle générale à hauteur de 50%. En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée, dans la limite du taux de couverture, sur la perte résiduelle après épuisement des procédures de recouvrement et mise en jeu de toutes les sûretés.

Au 31 décembre 2009, les encours de financement couverts par FONCARIS s’élèvent à 68,1 millions d’euros.

 

Exposition maximum au risque de crédit

 

L’exposition maximum au risque de crédit correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Actifs financiers à la juste par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

40 106

50 206

Instruments dérivés de couverture

 

 

Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

402 760

320 246

Prêts et créances sur les établissements de crédit

(hors opérations internes)

80 254

123 947

Prêts et créances sur la clientèle

9 888 735

9 468 302

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

229 857

194 641

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

10 641 712

10 157 342

Engagements de financement donnés

1 504 912

1 324 218

Engagements de garantie financière donnés

492 262

348 008

Provisions sur engagements par signature

7 218

5 714

Exposition des engagements de hors bilan (nets de provisions)

1 989 956

1 666 512

Total exposition nette

12 631 668

11 823 854

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

dépréciations individuelles

Total

 

 

encours bruts non compromis

encours bruts compromis

sur encours non compromis

sur encours compromis

 

Etablissements de crédit

80 099

 

 

 

 

80 099

Opérations internes au Crédit Agricole

790 933

 

 

 

 

790 933

Valeurs au bilan

871 032

0

0

0

0

871 032

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

14 522

Provisions collectives

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

885 554

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

dépréciations individuelles

Total

 

 

encours bruts non compromis

encours bruts compromis

sur encours non compromis

sur encours compromis

 

Etablissements de crédit

123 374

 

 

 

 

123 374

Opérations internes au Crédit Agricole

963 131

 

 

 

 

963 131

Valeurs au bilan

1 086 505

0

0

0

0

1 086 505

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

18 992

Provisions collectives

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

1 105 497

 

Prêts et créances sur la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

dépréciations individuelles

Total

 

 

encours bruts non compromis

encours bruts compromis

sur encours non compromis

sur encours compromis

 

Administrations centrales et institutions non établissements de crédit

2 339

 

 

 

 

2 339

Institutions non établissements de crédit

1 146 962

1 116

83

641

78

1 146 243

Grandes entreprises

2 717 317

58 786

26 091

37 574

20 622

2 659 121

Clientèle de détail

6 163 051

64 443

50 789

35 114

30 063

6 097 874

Total

10 029 669

124 345

76 963

73 329

50 763

9 905 577

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

55 260

Provisions collectives

 

 

 

 

 

72 102

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

9 888 735

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

dépréciations individuelles

Total

 

 

encours bruts non compromis

encours bruts compromis

sur encours non compromis

sur encours compromis

 

Administrations centrales et institutions non établissements de crédit

14 764

 

 

 

 

14 764

Institutions non établissements de crédit

1 006 287

685

500

2

31

1 006 254

Grandes entreprises

2 723 802

38 067

22 446

21 720

19 135

2 682 947

Clientèle de détail

5 835 883

52 969

41 992

27 447

25 088

5 783 348

Total

9 580 736

91 721

64 938

49 169

44 254

9 487 313

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

53 215

Provisions collectives

 

 

 

 

 

72 226

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

9 468 302

Dont encours clientèle sains restructurés non dépréciés pour 10.941 milliers d'euros au 31/12/09, contre 14.875 milliers d'euros au 31/12/08.

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

 

 

Institutions non établissements de crédit

321 335

280 406

Grandes entreprises

723 883

665 409

Clientèle de détail

459 694

384 935

Total

1 504 912

1 330 750

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

10

 

Institutions non établissements de crédit

5 747

4 940

Grandes entreprises

410 990

279 262

Clientèle de détail

55 394

62 016

Total

472 141

346 218

 

Dettes sur établissements de crédit par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Etablissements de crédit

108 568

54 376

Opérations internes au Crédit Agricole

5 844 959

6 188 109

Dettes rattachées

53 583

66 584

Valeur nette au bilan

6 007 110

6 309 069

 

Dettes envers la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Administrations centrales

23

 

Institutions non établissements de crédit

63 948

10 846

Clientèle de détail

2 693 993

2 811 012

Grandes entreprises

1 023 877

668 587

Total

3 781 841

3 490 446

Dettes rattachées

14 337

11 771

Valeur au bilan

3 796 178

3 502 217

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

dépréciations individuelles

Total

 

 

encours bruts non compromis

encours bruts compromis

sur encours non compromis

sur encours compromis

 

France

811 331

 

 

 

 

811 331

Autres pays de l'UE

59 701

 

 

 

 

59 701

Total

871 032

 

 

0

0

871 032

Créances rattachées

 

 

 

 

 

14 522

Provisions collectives

 

 

 

 

 

0

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

885 554

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

dépréciations individuelles

Total

 

 

encours bruts non compromis

encours bruts compromis

sur encours non compromis

sur encours compromis

 

France

981 863

 

 

 

 

981 863

Autres pays de l'UE

104 642

 

 

 

 

104 642

Total

1 086 505

 

 

0

0

1 086 505

Créances rattachées

 

 

 

 

 

18 992

Provisions collectives

 

 

 

 

 

0

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

1 105 497

 

Prêts et créances sur la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

dépréciations individuelles

Total

 

 

encours bruts non compromis

encours bruts compromis

sur encours non compromis

sur encours compromis

 

France

8 441 288

93 099

75 833

58 224

50 134

8 332 930

Autres pays de l'UE

1 568 620

31 237

787

15 097

439

1 553 084

Autres pays européens

7 929

7

39

6

7

7 916

Amérique du Nord

3 061

 

157

 

36

3 025

Amérique centrale et sud

558

2

 

2

 

556

Afrique et Moyen Orient

6 489

 

147

 

147

6 342

Asie Océanie (hors Japon)

1 724

 

 

 

 

1 724

Japon

 

 

 

 

 

0

Total

10 029 669

124 345

76 963

73 329

50 763

9 905 577

Créances rattachées

 

 

 

 

 

55 260

Provisions collectives

 

 

 

 

 

72 102

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

9 888 735

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

dépréciations individuelles

Total

 

 

encours bruts non compromis

encours bruts compromis

sur encours non compromis

sur encours compromis

 

France

7 997 481

74 822

64 494

42 191

43 903

7 911 387

Autres pays de l'UE

1 553 679

16 610

255

6 964

192

1 546 523

Autres pays européens

18 043

12

39

12

9

18 022

Amérique du Nord

3 561

160

 

1

 

3 560

Amérique centrale et sud

676

 

 

 

 

676

Afrique et Moyen Orient

5 580

116

150

 

150

5 430

Asie océanie (hors Japon)

1 716

1

 

1

 

1 715

Japon

 

 

 

 

 

0

Total

9 580 736

91 721

64 938

49 169

44 254

9 487 313

Créances rattachées

 

 

 

 

 

53 215

Provisions collectives

 

 

 

 

 

72 226

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

9 468 302

Dont encours clientèle sains restructurés non dépréciés pour 10.941 milliers d'euros

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France

1 254 813

1 030 511

Autres pays de l'UE

249 885

299 901

Autres pays européens

24

9

Amérique du Nord

26

10

Amérique centrale et sud

13

9

Afrique et moyen orient

130

269

Asie Océanie (hors japon)

21

41

Japon

 

 

Total

1 504 912

1 330 750

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France

363 642

234 332

Autres pays de l'UE

108 494

111 881

Autres pays européens

 

 

Amérique du Nord

5

5

Amérique centrale et sud

 

 

Afrique et moyen orient

 

 

Asie Océanie (hors japon)

 

 

Japon

 

 

Total

472 141

346 218

 

Dettes sur établissements de crédit par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

France

5 580 527

6 194 318

Autres pays de l'UE

373 000

48 167

Dettes rattachées

53 583

66 584

Valeur nette au bilan

6 007 110

6 309 069

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

France

2 890 669

2 653 225

Autres pays de l'UE

878 007

826 419

Autres pays européens

2 470

613

Amérique du Nord

5 991

5 926

Amérique centrale et sud

539

247

Afrique et Moyen Orient

2 657

3 155

Asie Océanie (hors Japon)

1 311

659

Japon

197

202

Total

3 781 841

3 490 446

Dettes rattachées

14 337

11 771

Valeur au bilan

3 796 178

3 502 217

 

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

 

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

 

 

 

< 90 jours

> 90 jours

=< 180 jours

> 180 jours

=< 1 an

> 1 an

 

 

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

1 596

-161

Instruments de dette

 

 

 

 

 

 

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

 

 

 

 

 

 

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

20 125

86

 

 

480

-1 911

Grandes entreprises

67 990

2 448

2 065

 

26 681

-87 340

Clientèle de détail

63 829

5 225

1 225

 

50 055

-154 424

 

151 944

7 759

3 290

0

78 812

-243 836

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

 

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

 

 

 

< 90 jours

> 90 jours

=< 180 jours

> 180 jours

=< 1 an

> 1 an

 

 

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

1 484

-160

Instruments de dette

 

 

 

 

 

 

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

 

 

 

 

 

 

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

31 479

2 584

795

 

407

-999

Grandes entreprises

39 300

1 383

102

 

19 098

-63 556

Clientèle de détail

83 473

3 809

697

 

43 731

-148 573

 

154 252

7 776

1 594

0

64 720

-213 288

 

Opérations sur instruments financiers à terme - Risques de contrepartie :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Total risque de contrepartie

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Total risque de contrepartie

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

0

 

 

0

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

1 346

3 647

4 993

217

975

1 192

Risques sur les autres contreparties

5 724

1 163

6 887

4 165

1 059

5 224

Total

7 070

4 810

11 880

4 382

2 034

6 416

Risques sur contrats de :

 

 

0

 

 

0

taux d'intérêt, change et matières premières

6 177

3 175

9 352

4 382

2 034

6 416

dérivés actions et sur indices

893

1 635

2 528

 

 

0

dérivés de crédit

 

 

0

 

 

0

Total

7 070

4 810

11 880

4 382

2 034

6 416

Incidence des accords de compensation et de collatérisation

0

0

0

0

0

0

Total après effets des accords de compensation et de collatérisation

7 070

4 810

11 880

4 382

2 034

6 416

* calculé selon les normes prudentielles Bâle2

Les contrats faits entre membres du réseau sont exclus car ils ne présentent pas de risques.

 

3.2. Risques de marché

 

Cf rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques

 

Opérations sur instruments financiers à terme - Analyse par durée résiduelle :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instrument de couverture actif

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché 

Total en valeur de marché 

 

≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

0

 

Valeur nette au bilan

0

0

0

0

0

0

0

0

 

Instrument de couverture passif

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché 

Total en valeur de marché 

 

≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

 

 

 

246

3 150

613

4 009

 

Instruments de devises et or

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

0

0

0

246

3 150

613

4 009

0

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

0

 

Valeur nette au bilan

0

0

0

246

3 150

613

4 009

0

 

Opérations sur instruments financiers à terme - Analyse par durée résiduelle :

 

Instrument de transaction actif

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché 

Total en valeur de marché 

 

≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

 

 

 

43

2 327

5 078

7 448

5 599

Instruments de devises et or

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

893

 

893

3 157

Sous-total

0

0

0

43

3 220

5 078

8 341

8 756

Opérations de change à terme

 

 

 

276

2

 

278

253

Valeur nette au bilan

0

0

0

319

3 222

5 078

8 619

9 009

 

Instrument de transaction passif

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché 

Total en valeur de marché 

 

≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

 

 

 

44

2 558

9 924

12 526

10 349

Instruments de devises et or

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

893

 

893

0

Sous-total

0

0

0

44

3 451

9 924

13 419

10 349

Opérations de change à terme

 

 

 

249

2

 

251

274

Valeur nette au bilan

0

0

0

293

3 453

9 924

13 670

10 623

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

768 827

291 118

Futures

 

 

FRA

 

 

Swaps de taux d'intérêts

768 827

291 118

Options de taux

 

 

Caps-floors-collars

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

0

5 504

Opérations fermes de change

 

 

Options de change

 

5 504

Autres instruments :

20 439

28 651

Dérivés sur actions & indices boursiers

20 439

28 651

Dérivés sur métaux précieux

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

Dérivés de crédits

 

 

Autres

 

 

Sous-total

789 266

325 273

Opérations de change à terme

29 985

28 695

Total

819 251

353 968

 

Risque de taux

Concernant le risque de taux, l’objectif est de minimiser les gaps statiques en conservant, éventuellement, un léger biais fonction des anticipations d'évolution des taux d'intérêt. Ainsi, une exposition favorable à la baisse des taux sur l'horizon

0-3 ans a été maintenue durant l'année 2009. Ces gaps ont toutefois été considérablement réduits par recours à des swaps de macro-couverture à partir de la fin du 1er semestre 2009.

Cette sensibilité du Produit Net Bancaire aux variations de taux d'intérêt est gérée en référence aux limites conseillées par Crédit Agricole SA.

 

Risque de change

Cf rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques

 

Contribution des devises au bilan consolidé :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

12 404 677

12 394 735

11 948 688

11 948 700

Autres devises de l'UE

1 019

11 112

11 625

11 530

USD

24 116

23 934

28 509

28 407

JPY

18

200

39

240

Autres devises

1 192

1 041

1 427

1 411

Total bilan

12 431 022

12 431 022

11 990 288

11 990 288

 

Risque de prix

Cf rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques

 

3.3. Risque de liquidité et de financement

 

Cf rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques

 

Prêts et créances envers les établissements de crédit par durée restant à courir :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

276 785

108 622

309 175

176 450

871 032

382 246

199 540

229 011

275 708

1 086 505

Créances rattachées

 

 

 

 

14 522

 

 

 

 

18 992

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

885 554

 

 

 

 

1 105 497

 

Prêts et créances envers la clientèle par durée restant à courir :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur la clientèle

(y compris Crédit Bail)

635 351

980 320

3 241 979

5 172 019

10 029 669

698 635

1 029 878

2 908 243

4 943 980

9 580 736

Créances rattachées

 

 

 

 

55 260

 

 

 

 

53 215

Dépréciations

 

 

 

 

196 194

 

 

 

 

165 649

Total

 

 

 

 

9 888 735

 

 

 

 

9 468 302

 

Dettes envers les établissements de crédit par durée restant à courir :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

842 531

1 228 272

2 089 006

1 793 718

5 953 527

824 482

1 015 006

2 182 420

2 220 577

6 242 485

Dettes rattachées

 

 

 

 

53 583

 

 

 

 

66 584

Total

 

 

 

 

6 007 110

 

 

 

 

6 309 069

 

Dettes envers la clientèle par durée restant à courir :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers la clientèle

2 927 825

275 069

521 352

57 595

3 781 841

3 095 628

273 342

116 116

5 360

3 490 446

Dettes rattachées

 

 

 

 

14 337

 

 

 

 

11 771

Total

 

 

 

 

3 796 178

 

 

 

 

3 502 217

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées par durée restant à courir :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

 

 

 

 

0

30

316

 

 

346

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Émis en France

165 834

97 900

85 000

100 150

448 884

386 725

63 939

47 000

100 150

597 814

Émis à l'étranger

44 777

20 210

 

 

64 987

68 029

17 591

 

 

85 620

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Total

210 611

118 110

85 000

100 150

513 871

454 784

81 846

47 000

100 150

683 780

Dettes rattachées

 

 

 

 

2 123

 

 

 

 

4 657

Valeur au bilan

 

 

 

 

515 994

 

 

 

 

688 437

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

11 602

40 853

54 616

107 071

 

9 992

52 466

30 027

92 485

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

80

80

 

 

 

80

80

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Total

0

11 602

40 853

54 696

107 151

0

9 992

52 466

30 107

92 565

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 207

 

 

 

 

942

Valeur au bilan

 

 

 

 

108 358

 

 

 

 

93 507

 

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d'intérêt et de change

 

Cf rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques

 

3.5. Risques opérationnels

 

En 2004, le déploiement du dispositif risques opérationnels avec dans un premier temps l’outil « EUROPA » a permis de réaliser une cartographie, pour l’ensemble des Caisses Régionales et de leurs filiales, permettant par une approche qualitative et quantitative d’apprécier le niveau d’exposition d’une entité à ces risques opérationnels avérés et potentiels dans l’ensemble des métiers et fonctions (opérationnelles et support) qui la concernent et de recenser, de qualifier et de coter ces risques opérationnels.

 

En 2005, le Groupe Crédit Agricole a poursuivi la mise en oeuvre du dispositif avec le déploiement de l’outil « OLIMPIA » qui permet de collecter les incidents survenus depuis le 1er janvier.

Cette démarche quantitative et continuelle permet de recenser et de collecter les risques opérationnels avérés et d’en mesurer les fréquences et les impacts financiers.

 

Ce dispositif permet d’évaluer le coût du risque opérationnel qui doit figurer dans le tableau de bord de l’entité, d’en analyser l’évolution et ses composantes afin d’établir des priorités en matière d’actions correctives, d’alerter le management sur les incidents significatifs de la période nécessitant le cas échéant des mesures palliatives appropriées, ou de fournir les informations nécessaires à l’unité en charge des polices d’assurance et/ou pour adapter la politique de couverture des risques de l’entité.

 

3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « conglomérats financiers », la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par la Commission Bancaire afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

L’arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

 

Toutefois, le régulateur a défini jusqu’à fin 2009 les niveaux planchers de fonds propres suivants :

 

* 95 % des exigences de fonds propres telles qu’elles auraient été calculées en CAD jusqu’au 31/12/2007,

* 90 % de ces exigences jusqu’au 31/12/2008,

* 80 % de ces exigences jusqu’au 31/12/2009.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

 

- les fonds propres durs (tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

- les fonds propres complémentaires (tier 2), limités à 100% du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,

- les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

 

Les déductions relatives notamment aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent désormais directement sur les montants du tier 1 et du tier 2, conformément à la réglementation.

 

4. Notes relatives au compte de résultat

 

4.1. Produits et charges d'intérêts :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Sur opérations avec les établissements de crédit

5 259

7 383

Sur opérations internes au Crédit Agricole

41 207

50 629

Sur opérations avec la clientèle

402 756

430 766

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

5 535

4 499

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

8 228

9 823

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

 

 

Sur opérations de location-financement

1 239

1 821

Autres intérêts et produits assimilés

71

 

Produits d'intérêts (1) et (2)

464 295

504 921

Sur opérations avec les établissements de crédit

-6 171

-2 476

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-219 920

-270 628

Sur opérations avec la clientèle

-40 166

-52 116

Actifs financiers disponibles à la vente

-252

-7

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Sur dettes représentées par un titre

-11 184

-26 873

Sur dettes subordonnées

-4 818

-4 898

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

 

 

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

Charges d'intérêts

-282 511

-356 998

(1) dont 9.315 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2009 contre 9.645 milliers d'euros au 31 décembre 2008

(2) dont 6.646 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2009 contre 6.679 milliers d'euros au 31 décembre 2008

 

4.2. Commissions nettes :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

3 891

-107

3 784

3 900

-419

3 481

Sur opérations internes au Crédit Agricole

26 988

-18 924

8 064

24 515

-11 415

13 100

Sur opérations avec la clientèle

47 826

-504

47 322

43 829

-64

43 765

Sur opérations sur titres

 

-48

-48

 

-38

-38

Sur opérations de change

167

 

167

139

 

139

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

6 203

-737

5 466

5 554

-930

4 624

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers (1) (2)

103 551

-9 161

94 390

52 948

-7 980

44 968

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues (1)

3 383

-78

3 305

23 547

-23

23 524

Produits nets des commissions

192 009

-29 559

162 450

154 432

-20 869

133 563

(1) certaines commissions de prestations de services financiers, jusque là affectées à la rubrique "commissions sur gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues", ont été affectées à la rubrique "commissions sur moyens de paiement et autres services bancaires et financiers".

Le montant net de ces commissions s'élève à 13.297 milliers d'euros en 2009 et à 13.199 milliers d'euros en 2008.

(2) Les commissions d'assurance, jusque là affectées à la ligne "autres produits (charges) nets" de la rubrique "produits et charges nets des autres activités", on été réaffectées à la ligne "commissions sur moyens de paiement et autres prestations de services financiers".

Le montant net de ces commissions s'élève à 29.115 milliers d'euros en 2009 et à 25.939 milliers d'euros en 2008.

 

4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dividendes reçus

 

6

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

-1 403

-5 515

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option

4 714

-797

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

212

182

Résultat de la comptabilité de couverture

-1 725

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

1 798

-6 124

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

 

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

 

 

 

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

1 583

15

1 568

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

1 037

4 330

-3 293

Couvertures de flux de trésorerie

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Total résultat de la comptabilité de couverture

2 620

4 345

-1 725

 

4.4 Gains ou pertes nets sur portefeuille disponible à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dividendes reçus

19 736

31 640

Plus ou moins values de cession réalisée sur actifs financiers disponibles à la vente (1)

5 396

5 420

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) (2)

-1

-20

Plus ou moins values de cession réalisée sur prêts et créances

 

 

Gains ou pertes nets sur portefeuille disponible à la vente

25 131

37 040

(1) hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement

(2) en 2009, augmentation de la provision Pleinchamp pour 1 millier d'euros

 

4.5 Produits et charges des autres activités :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

-349

269

Produits nets des immeubles de placement

-663

-478

Autres produits (charges) nets (1)

7 298

36 822

Produits et charges nets des autres activités

6 286

36 613

(1) Les commissions d'assurance, jusque là affectées à la ligne "autres produits (charges) nets" de la rubrique "produits et charges nets des autres activités", on été réaffectées à la ligne "commissions sur moyens de paiement et autres prestations de services financiers".

Le montant net de ces commissions s'élève à 29.115 milliers d'euros en 2009 et à 25.939 milliers d'euros en 2008.

 

4.6 Charges générales d'exploitation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Charges de personnel

123 173

127 456

Impôts et taxes

5 690

5 380

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

64 443

62 344

Charges d'exploitation

193 306

195 180

 

Ce montant intègre les honoraires des commissaires aux comptes.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires est donnée ci-dessous :

 

(en milliers d'euros)

2009

2008

 

Ernst & Young

PricewaterhouseCoopers

Groupe Sully

Total

Total

AUDIT

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

102,50

171,50

30,00

304,00

307,00

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes

 

 

 

 

36,00

Total

102,50

171,50

30,00

304,00

343,00

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dotations aux amortissements

11 325

10 803

- immobilisations corporelles

11 128

10 574

- immobilisations incorporelles

197

229

Dotations aux dépréciations

651

329

- immobilisations corporelles

 

 

- immobilisations incorporelles

651

329

Total

11 976

11 132

 

4.8 Coût du risque :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-95 751

-83 060

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances (1)

-79 664

-64 359

Autres actifs

 

-27

Engagements par signature

-2 971

-2 455

Risques et charges

-13 116

-16 219

Reprises de provisions et de dépréciations

56 381

53 844

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

42 519

36 452

Autres actifs

23

 

Engagements par signature

1 467

4 115

Risques et charges

12 372

13 277

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-532

-101

Plus ou moins values de cession réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-805

-505

Récupérations sur prêts et créances amortis

523

477

Autres pertes

-250

-73

Total coût du risque

-39 902

-29 317

(1) Dans le cadre d'une opération d'avance en différé fiscal (opération loi Girardin, agréée par la Direction Générale des Impôts), une provision sur l'avance consentie au GIE Ines Bail a été constituée au 31/12/09 à hauteur de 9.896 milliers d'euros, soit la totalité de la somme avancée.

Une approche plus économique aurait été de positionner sur la ligne « impôt » du compte de résultat cette provision, inhérente au montage même de ce type d’opération

 

4.9 Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

48

-203

Plus-values de cession

147

6

Moins-values de cession

-99

-209

Titres de capitaux propres consolidés

 

 

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Total gains ou pertes sur autres actifs immobilisés

48

-203

 

4.10 Charge d'impôt :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Charge d'impôt courant

-27 865

-32 077

Charge d'impôt différé

-1 451

3 937

Charge d'impôt de la période

-29 316

-28 140

 

Réconciliation taux d’impôt théorique et taux d’impôt constaté au 31/12/2009 :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt

132 313

34,43%

45 555

Effet des différences permanentes

 

-11,71%

-15 500

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

-1,07%

-1 410

Effet de l'imposition à taux réduit

 

-0,01%

-13

Effet des autres éléments

 

0,52%

684

Taux et charge effectifs d'impôt

 

22,16%

29 316

Pour information, total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres au 31/12/2009 : 48.118 milliers d'euros.

 

Réconciliation taux d’impôt théorique et taux d’impôt constaté au 31/12/2008 :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt

113 183

34,43%

38 969

Effet des différences permanentes

 

-8,06%

-10 666

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

-0,38%

-499

Effet de l'imposition à taux réduit

 

-0,01%

-7

Effet des autres éléments

 

0,26%

343

Taux et charge effectifs d'impôt

 

24,86%

28 140

Pour information, total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres au 31/12/2008 : 48.652 milliers d'euros.

 

Nb : l'effet des différences permanentes est essentiellement lié aux dividendes régime mère fille

 

4.11 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Gains et pertes comptabilisés

directement en capitaux propres

Total des gains / pertes comptabilisés directement en capitaux propres hors QP des entités mises en équivalence 

Quote part des gains/pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence 

Liés aux écarts de conversion

Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente (1)

Variation de juste valeur des dérivés de couverture

Variation de juste valeur

 

140 825

 

140 825

 

Transfert en compte de résultat

 

 

 

0

 

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

0

 

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

 

 

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009 (part du Groupe)

0

140 825

0

140 825

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009 (part des minoritaires)

 

-93

 

-93

 

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009 (1)

0

140 732

0

140 732

0

Variation de juste valeur

 

-392 992

 

-392 992

 

Transfert en compte de résultat

 

-3 546

 

-3 546

 

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

0

 

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

 

 

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2008 (part du Groupe)

0

-396 538

0

-396 538

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2008 (part minoritaire)

 

-4 146

 

-4 146

 

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2008 (1)

0

-400 684

0

-400 684

0

 

(1) les données "total des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs disponibles à la vente" se décomposent comme suit :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Montant brut

144 426

-415 755

Impôt

3 694

-15 071

Total net

140 732

-400 684

 

5. Informations sectorielles

 

Définition des secteurs d’activité

 

Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d’activité suivants :

 

- Banque de proximité en France

- Gestion pour compte propre et divers

- Banque de détail à l’étranger

- Services financiers spécialisés

- Gestion d’actifs, assurance et banque privée

- Banque de financement et d’investissement

 

Le métier principal du Groupe Pyrénées Gascogne est la banque de proximité.

Le tableau en 5.1 ventile le résultat au 31/12/2009 en fonction de ces différents secteurs.

 

Présentation par zone géographique

 

Le Groupe Pyrénées Gascogne intervient sur deux zones géographiques, la France et l’Espagne.

Le tableau en 5.2 répartit le résultat au 31/12/2009 en fonction de ces deux zones géographiques.

 

5.1 Résultat par secteur d'activité :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

 

Banque de proximité en France

Services Financiers Spécialisés

Gestion d'actifs, Assurances, Banque Privée

Banque de Financement et d'Investissement

Banque de détail à l'étranger

Gestion pour compte propre et divers

Total

Produit net bancaire

325 698

 

 

 

51 751

 

377 449

Charges de fonctionnement

-176 980

 

 

 

-28 302

 

-205 282

Résultat brut d'exploitation

148 718

0

0

0

23 449

0

172 167

Coût du risque

-31 673

 

 

 

-8 229

 

-39 902

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

48

 

 

 

0

 

48

Résultat avant impôt

117 093

0

0

0

15 220

0

132 313

Impôts sur les bénéfices

-25 541

 

 

 

-3 775

 

-29 316

Résultat net de l'exercice

91 552

0

0

0

11 445

0

102 997

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

 

Banque de proximité en France

Services Financiers Spécialisés

Gestion d'actifs, Assurances, Banque Privée

Banque de Financement et d'Investissement

Banque de détail à l'étranger

Gestion pour compte propre et divers

Total

Produit net bancaire

298 679

 

 

 

50 336

 

349 015

Charges de fonctionnement

-177 811

 

 

 

-28 501

 

-206 312

Résultat brut d'exploitation

120 868

0

0

0

21 835

0

142 703

Coût du risque

-24 730

 

 

 

-4 587

 

-29 317

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-166

 

 

 

-37

 

-203

Résultat avant impôt

95 972

0

0

0

17 211

0

113 183

Impôts sur les bénéfices

-24 249

 

 

 

-3 891

 

-28 140

Résultat net de l'exercice

71 723

0

0

0

13 320

0

85 043

 

5.2 Résultat par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

 

France

Espagne

Total

Produit net bancaire

325 698

51 751

377 449

Charges de fonctionnement

-176 980

-28 302

-205 282

Résultat brut d'exploitation

148 718

23 449

172 167

Coût du risque

-31 673

-8 229

-39 902

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

48

0

48

Résultat avant impôt

117 093

15 220

132 313

Impôts sur les bénéfices

-25 541

-3 775

-29 316

Résultat net de l'exercice

91 552

11 445

102 997

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

 

France

Espagne

Total

Produit net bancaire

298 679

50 336

349 015

Charges de fonctionnement

-177 811

-28 501

-206 312

Résultat brut d'exploitation

120 868

21 835

142 703

Coût du risque

-24 730

-4 587

-29 317

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-166

-37

-203

Résultat avant impôt

95 972

17 211

113 183

Impôts sur les bénéfices

-24 249

-3 891

-28 140

Résultat net de l'exercice

71 723

13 320

85 043

 

6. Notes relatives au bilan

 

6.1. Caisse et banques centrales :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

53 824

 

53 228

 

Banques centrales, CCP

65 013

374 251

54 266

0

Total

118 837

374 251

107 494

0

 

6.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

8 619

30 459

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

32 380

19 747

Valeur au bilan

40 999

50 206

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

21 450

- Effets publics et valeurs assimilées

 

0

- Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

0

21 450

Titres cotés

 

904

Titres non cotés

 

20 546

- Actions et autres titres à revenu variable

0

0

Titres cotés

 

0

Titres non cotés

 

0

Instruments dérivés

8 619

9 009

Valeur au bilan

8 619

30 459

(1) y compris les OPCVM

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

 

 

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

32 130

19 564

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

32 130

19 564

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

 

 

Créances rattachées

250

183

Valeur au bilan

32 380

19 747

(1) y compris les OPCVM

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

13 670

10 623

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

13 670

10 623

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

13 670

10 623

Valeur au bilan

13 670

10 623

 

6.3. Instruments dérivés de couverture

 

L'information détaillée est fournie la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d'intérêt et de change.

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Titres évalués à la juste valeur

 

 

- Effets publics et valeurs assimilées

98 818

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

300 798

320 246

Titres cotés

46 706

114 194

Titres non cotés

254 092

206 052

- Actions et autres titres à revenu variable

583 390

372 241

Titres cotés

3 464

8 983

Titres non cotés

579 926

363 258

Total des titres disponibles à la vente

983 006

692 487

Créances rattachées

3 144

 

Valeur au bilan (1)

986 150

692 487

(1) dont 161 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres au 31/12/09, contre 160 milliers d'euros au 31/12/08.

 

Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Juste valeur

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Juste valeur

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Effets publics et valeurs assimilées

98 818

597

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

300 798

14 795

-3 240

320 246

7 538

-7 868

Actions et autres titres à revenu variable

82 510

7 890

-2 962

17 429

1 487

-1 447

Titres de participation non consolidés

500 880

13 698

-2 852

354 812

17 226

-133 435

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente

983 006

36 980

-9 054

692 487

26 251

-142 750

Impôts

 

-7 059

1 714

 

-4 591

2 940

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (net d'impôt)

 

29 921

-7 340

 

21 660

-139 810

 

6.5 Prêts et créances sur les établissements de crédit et la clientèle

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

56 580

38 270

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

19 996

81 581

Prêts subordonnés

3 523

3 523

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

 

 

Total

80 099

123 374

Créances rattachées

155

573

Dépréciations

 

 

Valeur nette

80 254

123 947

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

96 161

136 027

Comptes et avances à terme

694 772

827 104

Prêts subordonnés

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Total

790 933

963 131

Créances rattachées

14 367

18 419

Dépréciations

 

 

Valeur nette

805 300

981 550

Valeur nette au bilan

885 554

1 105 497

 

Prêts et créances sur la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

77 909

99 655

Autres concours à la clientèle (1)

9 668 264

9 222 578

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

51 800

51 800

Titres non cotés sur un marché actif

2 298

2 298

Avances en comptes courants d'associés

156 089

117 842

Comptes ordinaires débiteurs

44 674

54 672

Total

10 001 034

9 548 845

Créances rattachées

102 741

100 694

Dépréciations

-243 675

-213 128

Valeur nette

9 860 100

9 436 411

Opérations de crédit bail

 

 

Crédit-bail immobilier

 

 

Crédit-bail mobilier

28 635

31 891

Total

28 635

31 891

Créances rattachées

 

 

Dépréciations

 

 

Valeur nette

28 635

31 891

Valeur nette au bilan

9 888 735

9 468 302

(1) Au cours de l'année 2009, La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a apporté 441.921 milliers d'euros de créances en garantie à Crédit Agricole SA dans le cadre de la participation du Groupe Crédit Agricole aux refinancements accordés par la Société de Financement de l'Economie Française (SFEF) contre 77.128 milliers d'euros en 2008.

La Caisse Régionale conserve l'intégralité des risques et avantages liés à ces créances.

 

6.6 Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

Dotations

Reprises

Utilisations

Autres mouvements

31/12/2009

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle (1)

213 128

86 931

-47 205

-9 179

 

243 675

dont dépréciation collective

72 226

3 924

-4 048

 

 

72 102

Sur opérations de crédit-bail

0

 

 

 

 

0

Sur dépréciation durable titres AFS

160

1

 

 

 

161

Sur titres détenus jusqu'à l'échéance

0

 

 

 

 

0

Sur autres actifs financiers

104

 

-23

-17

 

64

Total des dépréciations des actifs financiers

213 392

86 932

-47 228

-9 196

0

243 900

(1) dont une dotation de 9.896 milliers d'euros, sur l'avance du même montant consentie au GIE Ines Bail dans le cadre d'une opération d'avance en différé fiscal (opération loi Girardin, agréée par la Direction Générale des Impôts).

Conformément aux modèles développés par l’organe central, une provision collective sur les encours de crédits est calculée à partir de l’observation des cotations clientèles issues du modèle Bâle II. La stabilité de la provision sur la période résulte de la compensation entre les entrées dans le périmètre de provisionnement du fait de la dégradation de la situation de clients et les sorties liées au passage en créances douteuses et litigieuses de dossiers antérieurement couverts par la provision collective.

Pour sa part, Bankoa calcule et comptabilise à l’actif de son bilan une provision collective, prenant en compte des historiques de défaillances ainsi que des éléments connus au moment du calcul, le cas échéant. Cette provision est calculée conformément aux directives établies par la Banque d’Espagne.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2007

Dotations

Reprises

Utilisations

Autres mouvements

31/12/2008

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

198 682

71 344

-41 728

-14 941

-229

213 128

dont dépréciation collective

59 374

17 715

-4 863

 

 

72 226

Sur opérations de crédit-bail

0

 

 

 

 

0

Sur dépréciation durable titres AFS

140

20

 

 

 

160

Sur titres détenus jusqu'à l'échéance

0

 

 

 

 

0

Sur autres actifs financiers

77

27

 

 

 

104

Total des dépréciations des actifs financiers

198 899

71 391

-41 728

-14 941

-229

213 392

 

6.7 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

90 478

54 376

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

18 090

 

Sous-Total

108 568

54 376

Dettes rattachées

227

522

Total

108 795

54 898

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

508

19

Comptes et avances à terme

5 844 451

6 188 090

Sous-total

5 844 959

6 188 109

Dettes rattachées

53 356

66 062

Total

5 898 315

6 254 171

Valeur au bilan

6 007 110

6 309 069

 

Dettes envers la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires créditeurs

2 538 004

2 251 138

Comptes d'épargne à régime spécial

25 659

25 134

Autres dettes envers la clientèle

1 111 430

1 051 070

Titres donnés en pension livrée

106 748

163 104

Sous-total

3 781 841

3 490 446

Dettes rattachées

14 337

11 771

Valeur au bilan

3 796 178

3 502 217

 

6.8 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Effets publics et valeurs assimilées

42 855

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

184 057

191 090

Total

226 912

191 090

Créances rattachées

2 945

3 551

Dépréciations

 

 

Valeur nette au bilan

229 857

194 641

 

6.9 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

0

346

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

 

 

Émis en France

448 884

597 814

Émis à l'étranger

64 987

85 620

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Total

513 871

683 780

Dettes rattachées

2 123

4 657

Valeur au bilan

515 994

688 437

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

106 701

92 485

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

80

80

Titres et emprunts participatifs

 

 

Total

106 781

92 565

Dettes rattachées

1 577

942

Valeur au bilan

108 358

93 507

 

L'activité de toute banque est de faire évoluer continuellement le volume et la nature de ses passifs en regard de l'évolution de ses emplois.

Les dettes subordonnées entrent donc dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l'ensemble des activité de la Caisse Régionale.

En 2009, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a émis un BMTN subordonné pour 25 millions d'euros.

 

6.10 Actifs et passifs d'impôts courants et différés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

Impôts courants

0

Impôts différés

21 870

Total actifs d'impôts courants et différés

21 870

Impôts courants

14 651

Impôts différés

1 365

Total passifs d'impôts courants et différés

16 016

 

Les actifs et passifs d'impôts différés se décomposent comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Impôts différés

Actif

Impôts différés

Passif

Impôts différés

Actif

Impôts différés

Passif

Actifs disponibles à la vente

1 005

2 077

1 739

1 077

Provisions non déductibles

7 844

 

8 477

 

Charges à payer non déductibles

4 293

 

7 733

 

Autres différences temporaires

 

 

 

 

Autres impôts différés

9 440

 

5 493

596

Effet des compensations

-712

-712

-832

-832

Total impôts différés

21 870

1 365

22 610

841

 

6.11 Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Autres actifs

 

 

Comptes de stocks et emplois divers

2 343

2 117

Débiteurs divers

63 372

79 199

Comptes de règlements

23 002

24 469

Instruments conditionnels achetés

 

 

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

9 147

48 686

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits à recevoir

48 631

56 863

Charges constatées d'avance

781

1 324

Autres comptes de régularisation

3 663

458

Valeur nette au bilan

150 939

213 116

 

Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Autres passifs (1)

 

 

Comptes de règlements

367

24 690

Créditeurs divers

49 609

47 450

Versement restant à effectuer sur titres

6 397

5 905

Instruments conditionnels vendus

 

 

Autres

 

 

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert (2) (3)

2 889

9 682

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Gains sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d’avance

46 175

37 903

Charges à payer (4)

38 937

60 580

Autres comptes de régularisation (3) (4)

32 367

7 030

Valeur au bilan

176 741

193 240

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

(3) Les comptes de transfert, jusque là affecté à la ligne "autres comptes de régularisation" ont été réaffectés à la ligne "comptes d'encaissement et de transfert". Le montant s'élève à 436 milliers d'euros en 2009 et à 7.028 milliers d'euros en 2008

(4) Les sommes en instance, jusque là affectées à la ligne "charges à payer", on été réaffectées à la ligne "autres comptes de régularisation". Ces sommes s'élèvent à 32.367 milliers d'euros en 2009 et à 17.792 milliers d'euros en 2008.

 

6.12 Actifs et passifs liés aux actifs non courants destinés à être cédés

Non applicable pour la Caisse régionale Pyrénées Gascogne.

 

6.13 Immeubles de placement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Autres mouvements

31/12/2009

Valeur brute

14 214

3 603

-3 127

2 626

17 316

Amortissements et dépréciations

3 108

663

-15

28

3 784

Valeur nette au bilan

11 106

2 940

-3 112

2 598

13 532

 

(en milliers d'euros)

31/12/2007

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Autres mouvements

31/12/2008

Valeur brute

9 453

5 513

-752

 

14 214

Amortissements et dépréciations

2 653

478

-23

 

3 108

Valeur nette au bilan

6 800

5 035

-729

0

11 106

 

6.14 Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

Variation de périmètre

Augmentations

Diminutions

Autres mouvements

31/12/2009

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

198 129

 

9 711

-5 183

-2 626

200 031

Amortissements et dépréciations

101 907

 

11 128

-562

-28

112 445

Valeur nette au bilan

96 222

0

-1 417

-4 621

-2 598

87 586

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

11 483

 

1 314

-1 040

 

11 757

Amortissements et dépréciations

6 531

 

856

-1 025

 

6 362

Valeur nette au bilan

4 952

0

458

-15

0

5 395

 

(en milliers d'euros)

31/12/2007

Variation de périmètre

Augmentations

Diminutions

Autres mouvements

31/12/2008

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

203 849

458

38 153

-35 855

-8 476

198 129

Amortissements et dépréciations

100 763

205

10 574

-914

-8 721

101 907

Valeur nette au bilan

103 086

253

27 579

-34 941

245

96 222

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

6 553

1 482

2 726

-24

746

11 483

Amortissements et dépréciations

5 861

56

558

-22

78

6 531

Valeur nette au bilan

692

1 426

2 168

-2

668

4 952

 

6.15 Provisions techniques des contrats d'assurance

Non applicable pour la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

6.16 Provisions :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

Variation de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres flux

31/12/2009

Risques sur les produits épargne logement

11 620

 

397

 

-3 852

 

8 165

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

5 714

 

2 971

 

-1 467

 

7 218

Risque opérationnel

11 608

 

1 003

-1 388

 

 

11 223

Engagements sociaux (retraites)

492

 

25

-7

-414

 

96

Autres engagements sociaux

1 667

 

40

-8

 

 

1 699

Litiges

14 231

 

11 899

-612

-12 733

 

12 785

Autres risques et charges

3 027

 

2 089

-382

-54

-2

4 678

Total

48 359

0

18 424

-2 397

-18 520

-2

45 864

 

(en milliers d'euros)

31/12/2007

Variation de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres flux

31/12/2008

Risques sur les produits épargne logement

11 060

 

1 685

 

-1 125

 

11 620

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

7 374

 

2 455

-64

-4 051

 

5 714

Risque opérationnel

9 801

 

3 133

-1 326

 

 

11 608

Engagements sociaux (retraites)

189

29

305

 

-74

43

492

Autres engagements sociaux

1 730

 

5

-68

 

 

1 667

Litiges

12 673

33

13 375

-353

-11 589

92

14 231

Autres risques et charges

2 970

 

400

-261

-80

-2

3 027

Total

45 797

62

21 358

-2 072

-16 919

133

48 359

 

Outre les provisions pour engagements sociaux (médailles du travail), les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle, observation étant faite que cette politique est prudente eu égard à l’observation des résultats des contentieux. Le solde de cette provision est de 12.785 milliers d’euros.

Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole.

 

Epargne logement

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-12 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

770 476

678 662

Ancienneté de plus de 10 ans

331 836

391 922

Total plans d'épargne-logement

1 102 312

1 070 584

Total comptes épargne-logement

254 785

261 746

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 357 097

1 332 330

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2009 et hors prime d'état

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Plans d'épargne-logement

26 725

25 241

Comptes épargne-logement

66 377

67 405

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

93 102

92 646

 

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

823

2 247

Ancienneté de plus de 10 ans

2 603

1 721

Total plans d'épargne-logement

3 426

3 968

Total comptes épargne-logement

4 739

7 652

Total provision au titre des contrats épargne-logement

8 165

11 620

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

Dotations

Reprises

31/12/2009

Plans d'épargne-logement

3 968

36

578

3 426

Comptes épargne-logement

7 652

361

3 274

4 739

Total provision au titre des contrats épargne-logement

11 620

397

3 852

8 165

 

NB : les encours retenus pour le calcul de la provision au 31/12/09 sont les encours arrêtés au 30/11/09.

L'organisation du Groupe Crédit Agricole concernant les comptes d'épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe "relations internes au Crédit Agricole - mécanismes financiers internes", partie "cadre général".

 

6.17 Capitaux propres

 

Composition des capitaux propres

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de Commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du Conseil d’Administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne

Nombre de titres au 31/12/2008

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2009

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d’Associés

2.090.147

 

 

2.090.147

36%

 

dont part du public

622.566

 

 

622.566

11%

 

dont part Crédit Agricole S.A.

1.467.581

 

 

1.467.581

25%

 

Parts sociales

3.780.172

 

 

3.780.172

64%

100%

dont Caisses Locales

3.779.936

 

 

3.779.936

64%

100%

dont Administrateurs

33

1

2

32

n/s

n/s

dont Sociétaires directs

202

 

 

202

n/s

n/s

dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

n/s

n/s

Total

5.870.319

 

 

5.870.318

100%

100%

 

La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant du capital est de 58.703 milliers d’euros.

 

Résultat par action

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres que sur les caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

(en milliers d'euros)

Prévu 2009

2008

2007

2006

Rémunération des parts sociales

1.134

1.229

1.230

1.228

Rémunération des CCA détenus par Crédit Agricole S.A.

6.986

7.514

6.906

6.906

Rémunération des CCA des autres souscripteurs

2.963

3.188

1.682

1.682

 

Affectation du résultat et fixation du dividende 2009

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2009 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale de la Caisse Régionale du 1er avril 2010.

Le texte de la résolution est le suivant :

 

Projet de troisième résolution

 

Affectation du bénéfice de l’exercice 2009 de la C.R.

L’Assemblée Générale, conformément à l’article 40 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2009 de la C.R. qui s’élève à 93.205.524,43 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d’Administration, de la manière suivante :

 

# 1.134.051,30 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 3,00% net du nominal des parts rémunérées

# 6.985.685,56 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A., le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001

# 2.963.414,16 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires,

# 6.000,00 € au titre de la réserve spéciale Loi Mécénat prévue à l’article 238 bis AB du Code Général des Impôts

# 61.587.280,06 € au titre de la réserve légale, soit les 3/4 du solde disponible

# 20.529.093,35 € au titre des réserves facultatives, soit le 1/4 disponible.

 

6.18 Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

 

Indéterminé

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Caisse, banques centrales

 

118 837

 

 

 

118 837

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

106

220

27 222

13 451

40 999

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

843 868

 

1 857

45 681

94 744

986 150

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

286 002

113 926

309 176

176 450

885 554

Prêts et créances sur la clientèle

 

632 659

974 684

3 187 231

5 094 161

9 888 735

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

1 568

 

 

 

1 568

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

1 040

21 314

101 071

106 432

229 857

Total actifs financiers par échéance

843 868

1 040 212

1 112 001

3 670 381

5 485 238

12 151 700

Banques centrales

 

165 553

208 698

 

 

374 251

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

104

189

3 453

9 924

13 670

Instruments dérivés de couverture

 

 

246

3 150

613

4 009

Dettes envers les établissements de crédit

 

881 693

1 233 186

2 094 347

1 797 884

6 007 110

Dettes envers la clientèle

 

2 966 737

275 871

521 634

31 936

3 796 178

Dettes représentées par un titre

 

210 709

118 418

86 717

100 150

515 994

Dettes subordonnées

 

 

12 268

41 225

54 865

108 358

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

Total passifs financiers par échéance

0

4 224 796

1 848 876

2 750 526

1 995 372

10 819 570

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

 

Indéterminé

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Caisse, banques centrales

 

107 494

 

 

 

107 494

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

11 790

3 221

1 122

13 814

20 259

50 206

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

578 292

8 796

 

1 992

103 407

692 487

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

387 604

204 182

232 509

281 202

1 105 497

Prêts et créances sur la clientèle

 

703 368

1 022 226

2 876 895

4 865 813

9 468 302

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

18 408

22 510

88 063

65 660

194 641

Total actifs financiers par échéance

590 082

1 228 891

1 250 040

3 213 273

5 336 341

11 618 627

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

217

148

446

9 812

10 623

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

872 194

1 016 467

2 193 625

2 226 783

6 309 069

Dettes envers la clientèle

 

3 107 399

273 342

116 116

5 360

3 502 217

Dettes représentées par un titre

 

457 590

82 462

48 235

100 150

688 437

Dettes subordonnées

 

 

10 153

53 078

30 276

93 507

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

Total passifs financiers par échéance

0

4 437 400

1 382 572

2 411 500

2 372 381

10 603 853

 

7 Avantages au personnel et autres rémunérations

 

7.1 Détail des charges de personnel :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Salaires et traitements (1)

70 252

73 489

Cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies

5 457

6 791

Cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies

1 636

833

Autres charges sociales

24 732

25 584

Intéressement

13 515

13 291

Participation

 

 

Impôts et taxes sur rémunération

7 581

7 468

Total charges de personnel

123 173

127 456

(1) dont autres avantages à long terme : médailles du travail pour 110 milliers d'euros contre 124 milliers d'euros en 2008.

 

7.2 Effectif fin de période :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

France

1 925

1 941

Etranger

305

317

Total

2 230

2 258

 

7.3 Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés «employeurs». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4 Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies :

 

Variation dette actuarielle

(en milliers d'euros)

2009

2008

2007

2006

2005

Dette actuarielle au 1er janvier (1)

22 532

19 701

24 936

24 140

19 693

Coût des services rendus sur la période

1 024

1 002

833

1 016

846

Effet de l'actualisation

994

957

910

866

1 065

Cotisations de l'employé

 

 

 

 

 

Modification / Réduction / Liquidation de plan

253

-5 907

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 366

-912

-773

-613

-567

(Gains) / pertes actuariels

-460

311

-6 205

-473

3 103

Dette actuarielle au 31 décembre

22 977

15 152

19 701

24 936

24 140

 

Charge comptabilisée

(en milliers d'euros)

2009

2008

2007

2006

2005

Coût des services rendus sur l'exercice

1 024

1 002

833

1 016

846

Effet de l'actualisation

994

957

910

866

1 065

Rendement attendu des actifs sur la période

-945

-802

-1 025

-976

-692

Amortissement du coût des services passés

21

 

 

 

 

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

-560

527

951

172

1 915

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

 

 

 

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

534

1 684

1 669

1 078

3 134

 

Juste valeur des actifs du régime

(en milliers d'euros)

2009

2008

2007

2006

2005

Juste valeur des actifs / droits à rembourse ment au 1er janvier (1)

22 128

19 807

25 538

24 411

16 407

Rendement attendu des actifs

945

802

1 025

976

692

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

100

-216

-7 156

-645

1 187

Cotisations de l'employeur

1 213

1 587

1 173

1 409

6 704

Cotisations de l'employé

 

 

 

 

 

Modification / Réduction / Liquidation de plan

0

-5 907

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

 

-12

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

 

 

Prestations versées

-1 366

-912

-773

-613

-567

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31 décembre

23 020

15 161

19 807

25 538

24 411

 

Position nette

(en milliers d'euros)

2009

2008

2007

2006

2005

Dette actuarielle fin de période

22 977

15 152

19 701

24 936

24 140

(Gains) / pertes sur la limitation de surplus

-232

 

 

 

 

Dette actuarielle nette fin de période

22 745

15 152

19 701

24 936

24 140

Juste valeur des actifs/Droits à remboursement fin de période

 

 

 

 

 

(Provisions) / actifs au 31 décembre

22 745

15 152

19 701

24 936

24 140

Situation financière nette (passif) / actif au 31 décembre

275

9

106

602

271

 

(1) les données 2009 incluent pour la première fois les avantages post-emploi de la filiale Bankoa SA.

 

Information sur les actifs du régime

2009

2008

2007

% d'obligations

81,00

81,00

70,50

% d'actions

9,00

9,00

19,60

% autres actifs

10,00

10,00

9,90

 

Principales hypothèses actuarielles

2009

2008

2007

Taux d'actualisation

de 4,23% à 5,19%

de 4,71 % à 4,94%

de 4,73% à 4,86%

Taux technique

2,00%

2,00%

2,00%

Taux du rendement attendu des actifs du régime

de 3,75% à 4,50%

de 4% à 4,05%

4,05%

Taux du rendement effectif des actifs du régime

de 4% à 4,50%

4,15%

4,15%

Taux attendu d'augmentation des salaires :

 

 

 

Indemnité de fin de carrière :

 

 

 

de 16 à 29 ans

4,40%

4,40%

4,40%

de 30 à 50 ans

2,80%

2,80%

2,80%

de 51 à 65 ans

1,60%

1,60%

1,60%

Retraite

de 2% à 5%

de 2% à 5%

de 2% à 5%

 

7.5 Autres engagements sociaux

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au calcul de la participation des salariés, telle que la loi le prévoit. En outre, elle a signé un accord de retour financier, dont l’intéressement calculé sur les résultats de la Caisse Régionale vient compléter le calcul de la participation. L’ensemble constitue une enveloppe plafonnée à un pourcentage du résultat.

Les engagements sociaux tels que retracés plus haut sont couverts par des contrats d’assurance. Les primes payées sont enregistrées en charges comptables. Ces primes représentent la totalité des engagements de la Caisse Régionale, entièrement financés à chaque arrêté des comptes.

Il n’y a pas au sens de l’IAS 19 d’engagements autres de la Caisse Régionale envers ses salariés. Au titre de l’obligation préconisée par la Convention Collective, la Caisse Régionale calcule selon un modèle interne la provision pour médailles du travail dont le montant reflète l’engagement cumulé des droits acquis par les salariés à la clôture de l’exercice. La provision s’élève au 31/12/2009 à 1,7 millions d’euros.

 

7.6 Paiements à base d'actions

 

Il n’y a pas de règlement de rémunération à base d’actions sous quelque forme que ce soit, compte tenu de la structure du capital de la Caisse Régionale et de la réglementation applicable aux parts sociales.

 

7.7 Rémunération des dirigeants :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Rémunération (1) des mandataires sociaux

533

510

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

913

1 033

Total rémunération

1 446

1 543

(1) Rémunérations brutes déclarées pour les dirigeants de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

8 Engagements de financement et de garantie et autres garanties :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

1 504 912

1 324 218

. Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

 

. Engagements en faveur de la clientèle

1 504 912

1 324 218

Engagements de garantie

492 262

348 008

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit

20 121

1 790

. Engagements d'ordre de la clientèle

472 141

346 218

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

60 152

23 152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

60 152

23 152

. Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

2 220 077

2 077 556

. Engagements reçus d'établissements de crédit

213 612

210 329

. Engagements reçus de la clientèle

2 006 465

1 867 227

 

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.

Quant aux actifs obtenus par prise de garantie au cours de la période, la politique de la Caisse Régionale consiste à céder dès que possible de tels actifs.

Les garanties détenues par la Caisse Régionale et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives. L'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

9 Reclassements d'instruments financiers

 

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union Européenne en octobre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements suivants :

 

- des catégories « actifs financiers détenus à des fins de transaction » et « actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « actifs financiers détenus à des fins de transaction » vers les catégories « actifs financiers disponibles à la vente » ou « actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance », si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun de ces deux postes.

 

- Reclassements effectués

La Caisse Pyrénées Gascogne n'a opéré, ni en 2008, ni en 2009, de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39.

 

10 Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes, dans une transaction conclue à des conditions normales.

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d'arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d'autres périodes en raison de l'évolution des conditions de marché ou d'autres facteurs.

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d'évaluation et d'hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l'exploitation, l'ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l'objet d'une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

10.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilises au coût :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Valeur bilan

Juste Valeur

Valeur bilan

Juste Valeur

Actifs

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

885 554

885 554

1 105 497

1 105 497

Prêts et créances sur la clientèle

9 888 735

9 921 892

9 468 302

9 330 620

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

229 857

233 786

194 641

190 949

Immeubles de placement

13 532

13 532

11 106

11 106

Passifs

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

6 007 110

6 256 870

6 309 069

6 328 627

Dettes envers la clientèle

3 796 178

3 796 178

3 502 217

3 502 217

Dettes représentées par un titre

515 994

515 994

688 437

688 437

Dettes subordonnées

108 358

108 023

93 507

93 507

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

Dans les cas où il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

En outre, il est à noter que la Caisse Régionale prend en compte le rapport d'expert publié par l'IASB le 31 octobre 2008, relatif à la valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur cotés sur des marchés qui ne sont plus actifs.

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

 

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché,

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché,

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics,

- des passifs exigibles à vue,

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.2 Information sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

Actifs financiers valorisés à la juste valeur :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

8 619

 

8 619

 

Instruments dérivés

8 619

 

8 619

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

32 380

 

32 380

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

32 380

 

32 380

 

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

32 380

 

32 380

 

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

986 150

154 400

831 750

 

Effets publics et valeurs assimilées

100 543

100 543

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

302 217

48 126

254 091

 

Actions et autres titres à revenu variable

583 390

5 731

577 659

 

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

0

 

 

 

Total actifs financiers valorisés à la juste valeur

1 027 149

154 400

872 749

0

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

13 670

 

13 670

 

Instruments dérivés

13 670

 

13 670

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

4 009

 

4 009

 

Total passifs financiers valorisés à la juste valeur

17 679

0

17 679

0

Les montants indiqués sont y compris dettes rattachées

 

11 Evénements postérieurs à la clôture

 

Aucun événement postérieur à la clôture de l'exercice susceptible de remettre en cause la continuité d'exploitation n'est survenu.

 

IV.– Attestation des commissaires aux comptes

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009, sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté par l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention Sulla note 1.1 de l'annexe des comptes consolidés qui décrit les nouvelles normes et interprétations flue la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a appliquées à compter du Zef janvier 2009, notamment IAS1 et IFRS 7.

 

2. Justification des appréciations

 

Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte économique et des conditions de marché toujours dégradés. C'est dans ce contexte que, conformément aux dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance :

 

- Comme indiqué dans la note 1.3 de l'annexe, la caisse régionale constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations sur base individuelle et collective.

- Votre groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. La note 1.3 de l'annexe expose les règles et les méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le groupe et des informations fournies dans les notes annexes.

 

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

Vérification spécifique

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Neuilly-sur-Seine et Toulouse, le 12 mars 2010

Les Commissaires aux Comptes

 

 PricewaterhouseCoopers Audit

ERNST & YOUNG Audit

 Eric Bulle

 Frank Astoux

 

 

 

 

Partie B.– Comptes individuels au 31/12/2009

 

Arrêtés par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en date du 29 janvier 2010

 

I.– Bilan au 31 décembre 2009 :

 

Actif

(en milliers d'euros)

Notes annexes

31/12/2009

31/12/2008

Opérations interbancaires et assimilées

 

316 441

758 313

Caisse, Banques centrales

 

65 617

69 271

Effets publics et valeurs assimilées

5

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3

250 824

689 042

- à vue

 

39 183

26 970

- à terme

 

211 641

662 072

Opérations internes au Crédit agricole

3

804 042

981 550

Comptes ordinaires

 

94 905

136 356

Comptes et avances à terme

 

709 137

845 194

Opérations avec la clientèle

4

8 335 736

7 956 212

Créances commerciales

 

10 332

17 409

Autres concours à la clientèle

 

8 291 624

7 894 642

Comptes ordinaires débiteurs

 

33 780

44 161

Opérations sur titres

 

526 226

418 197

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

221 176

210 642

Actions et autres titres à revenu variable

5

305 050

207 555

Valeurs immobilisées

 

830 643

783 648

Participations, activité de portefeuille

6, 7

599 354

570 459

Parts dans les entreprises liées

6, 7

162 347

140 335

Immobilisations incorporelles

7

2 291

1 340

Immobilisations corporelles

7

66 651

71 514

Comptes de régularisation et actifs divers

 

143 197

356 854

Autres actifs

8

87 347

130 510

Comptes de régularisation

8

55 850

226 344

Total actif

 

10 956 285

11 254 774

 

Passif

(en milliers d'euros)

Notes annexes

31/12/2009

31/12/2008

Opérations interbancaires et assimilées

 

5 883

6 358

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

10

5 883

6 358

- à vue

 

2 346

2 787

- à terme

 

3 537

3 571

Opérations internes au Crédit agricole

10

5 901 636

6 256 702

Comptes ordinaires

 

3 829

2 549

Comptes et avances à terme

 

5 897 807

6 254 153

Comptes créditeurs de la clientèle

11

2 949 192

2 706 054

Dettes représentées par un titre

12

450 908

602 291

Bons de caisse

 

0

349

Titres du marché interbancaire et TCN

 

450 908

601 942

Emprunts obligataires

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

 

167 145

297 649

Autres passifs

13

48 717

61 576

Comptes de régularisation

13

118 428

236 073

Provisions et dettes subordonnées

 

261 865

248 245

Provisions

14, 15, 16

114 415

116 506

Dettes subordonnées

18, 20

147 450

131 739

Fonds pour risques bancaires généraux

17, 20

129 371

129 371

Capitaux propres hors FRBG

19, 20

1 090 285

1 008 104

Capital souscrit

 

58 703

58 703

Primes d'émission

 

280 603

280 603

Réserves

 

657 621

576 978

Report à nouveau

 

0

0

Provisions réglementées et subvention d'investissement

 

152

160

Résultat de l'exercice

 

93 206

91 660

Total passif

 

10 956 285

11 254 774

 

Hors-bilan au 31 décembre 2009 :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements donnés

2 097 206

1 569 919

Engagements de financement

1 256 284

1 025 889

Engagements de garantie

840 454

544 030

Engagements sur titres

468

 

Engagements reçus

2 280 697

2 100 709

Engagements de financement

60 152

23 152

Engagements de garantie

2 220 077

2 077 557

Engagements sur titres

468

 

 

Notes concernant le hors bilan (autres informations) :

- Opérations de change au comptant et à terme : note 23

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 24

 

II.– Compte de résultat au 31 décembre 2009 :

 

(en milliers d'euros)

Notes annexes

31/12/2009

31/12/2008

+ Intérêts et produits assimilés

30, 31

408 760

450 187

- Intérêts et charges assimilées

30

268 513

331 185

+ Revenus des titres à revenu variable

31

35 860

40 363

+ Commissions - Produits

32

173 436

136 543

- Commissions - Charges

32

28 255

19 235

+/- Gains ou pertes sur opérations portefeuille de négociation

33

416

-1 914

+/- Gains ou pertes sur opérations portefeuille placement

34

2 838

-5 559

+ Autres produits d'exploitation bancaire

35

5 230

30 338

- Autres charges d'exploitation bancaire

35

2 204

1 217

Produit net bancaire

 

327 568

298 321

- Charges générales d'exploitation

36

159 602

159 855

- Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

10 196

9 459

Résultat brut d'exploitation

 

157 770

129 007

+/- Coût du risque

37

-22 636

-24 366

Résultat d'exploitation

 

135 134

104 641

+/- Résultat net sur actifs immobilisés

38

-15 980

189

Résultat courant avant impôt

 

119 154

104 830

+/- Résultat exceptionnel

39

0

0

- Impôts sur les bénéfices

40

25 948

24 170

+/- Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

0

11 000

Résultat de l'exercice

 

93 206

91 660

 

III.– Annexes aux comptes individuels 2009

 

Note 1 Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

1.1. Cadre juridique et financier

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Au 31 décembre 2009, sont rattachées à la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne 64 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2009, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne fait partie, avec 38 autres Caisses Régionales, du Groupe Crédit Agricole Mutuel dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la S.A.S Rue La Boétie, qui détient elle-même 55,17% du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,39%.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 10.300.864 actions propres au 31 décembre 2009, soit 0,44% de son capital contre 13.011.521 actions propres au 31 décembre 2008.

 

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25% du capital de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sous forme de Certificats Coopératifs d’Associés. 10,6% dudit capital sont détenus par des sociétaires de Pyrénées Gascogne sous forme également de CCA émis dans le public sous le contrôle de l’Autorité des Marchés Financiers au deuxième semestre 2003 (5,96%) et lors d’une émission au cours du deuxième semestre 2006 (4,64%).

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, elle a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Elle garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses Régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit agricole

 

L'appartenance de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne au Groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

> Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».

 

> Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, Plans d'Epargne Populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole s.a., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole s.a. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

> Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole s.a. et centralisées à Crédit Agricole s.a. et figurent à ce titre à son bilan.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole s.a. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole s.a. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole s.a.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole s.a.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

> Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole s.a. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

> Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles des fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis à Crédit Agricole s.a. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont toutes les caractéristiques sont identiques à celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

> Opérations en devises

Crédit Agricole S.A, intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

> Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

> Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

1.3. Évènements significatifs relatifs à l’exercice 2009

 

L’activité de l’année 2009 est d’abord marquée par le virage pris par la Caisse Régionale en matière de politique commerciale. Cette évolution s’inscrit dans l’objectif réaffirmé de développer la relation durable avec nos clients avec, en particulier, la volonté de s’inscrire dans une démarche commerciale simple et utile pour le client. Ceci s’est traduit par de multiples actions dont seules les plus significatives sont présentées ci-dessous.

Le mot d’ordre « simple et utile » est la source d’un recentrage de nos préconisations en matière d’épargne autour de produits simples pour le client (épargne bilan), sécurisés et compétitifs en terme de rendement.

La simplicité, c’est aussi chercher à réduire les obligations administratives lors de la souscription d’un produit ou service. A ce titre, la Caisse Régionale s’est engagée dans un test de vente par enregistrement, c'est-à-dire une vente à distance sans échange de papier, ni signatures… Ce test, mené pour la fête des mères sur les publications de la filiale du Groupe nommée Uni Edition, s’appuie sur la conservation dans des conditions légales strictes des enregistrements des conversations entre le client et son conseiller. Il a naturellement vocation à être étendu.

La simplicité, c’est aussi fournir au client des solutions « clés en main » à des problématiques nouvelles. C’est l’objectif du lancement de l’offre e-commerce. Elle consiste à mettre à disposition des professionnels un site internet marchand opérationnel associé à un module de paiement en ligne. Cette offre permet donc aux clients professionnels étrangers au monde de l’internet de se positionner sur ce canal commercial en fort développement de façon simple et sécurisée. Elle a été développée en partenariat avec la filiale informatique de la Caisse Régionale (Immersive Lab) et elle est en cours de déploiement dans les autres Caisses du Groupe Crédit Agricole.

 

Etre utile, surtout pour un établissement mutualiste, c’est aussi appuyer nos clients en difficulté sans objectif mercantile. Ainsi, la Caisse Régionale a lancé en 2009 les « entretiens budgétaires ». Il s’agit de rencontrer nos clients les plus endettés ou connaissant une dégradation de leur situation (attestée par la dégradation des notes Bâle II, l’existence de dysfonctionnement de compte…), sans but commercial et même s’ils ne présentent pas de retard de paiement. Il s’agit de faire le point avec eux sur leur situation financière et, le cas échéant, de déterminer des actions permettant d’anticiper de futures difficultés. Cette démarche s’inscrit dans le dispositif plus large nommé « PG accompagnement » visant à garantir le solutionnement de la source des difficultés et pas uniquement le traitement des retards ou anomalies de paiement constatées.

Des dispositifs ciblés sur des catégories de clients faisant face à des difficultés spécifiques sont également mis en place. C’est par exemple le cas de l’aide aux éleveurs laitiers en difficulté prenant la forme d’un prêt de 15 milliers d’euros sur 5 ans au taux privilégié de 2,5%.

 

Dans la même logique d’utilité des services de la Caisse Régionale, un outil de simulation assurance a été mis à disposition des clients sur le site lefil.com. Cet outil vise à donner la possibilité au client, au moment où il le souhaite, de faire un diagnostic libre, complet et autonome de sa situation en matière d’assurance.

 

La Caisse Régionale a également poursuivi ses actions de valorisation des relations durables qu’elle entretient avec ses clients. On peut ainsi signaler le développement du DAT fidélité dont le taux croît avec la durée de placement mais qui reste liquide à tout moment.

Il faut noter également la révision des modalités de valorisation des CCA réservés aux sociétaires de la Caisse Régionale afin de garantir une évolution du cours de ces titres plus linéaire et plus proche des résultats à moyen terme de la Caisse Régionale. Cette adaptation, qui passe par une plus grande prise en compte de la situation patrimoniale de la Caisse Régionale et une réduction de l’influence des paramètres de marché, a été approuvée à plus de 99% des voix exprimées par les porteurs de CCA.

 

Mais au-delà des offres et des actions spécifiques, mettre la relation durable et la satisfaction client au cœur du fonctionnement de la Caisse Régionale suppose de revoir l’intégralité des pratiques de l’établissement. C’est l’ambition du projet « Nouveau Pacte Client » (NPC) visant à refonder notre relation avec la clientèle dans le sens de plus de proximité, plus de conseil personnalisé, un meilleur accueil, une meilleure écoute du client… Ce projet a réuni, sur la base du volontariat, plus de 500 collaborateurs de la Caisse Régionale, scindés en 9 groupes de travail. Ils ont remonté de nombreuses propositions qui, après arbitrage du comité de direction, font l’objet d’une mise en oeuvre dès le début 2010. D’ores et déjà, et au-delà des 9 grands thèmes identifiés dans NPC, l’ensemble des collaborateurs de la Caisse Régionale peut faire remonter leurs suggestions pour l’amélioration du fonctionnement quotidien via un site intranet nommé NOVAGO. L’ensemble de ces propositions fait l’objet d’un traitement par une équipe dédiée qui étudie la faisabilité avec les spécialistes de la Caisse Régionale.

 

Mais une démarche orientée vers la satisfaction du client ne saurait se réaliser sans prendre l’avis de celui-ci. Des réunions d’écoute ont donc été organisées pour connaître la vision et les attentes de nos clients et en tirer les enseignements qui s’imposent quant à notre mode de fonctionnement. Ces réunions seront maintenues et développées à l’avenir.

 

Et comme le premier pas vers l’amélioration passe par la mesure, un nouveau site qualité a été mis en ligne sur l'intranet de la Caisse Régionale. Il met l'accent sur les 2 lévriers principaux :

 

- le chantier Professionnalisation de l’Accueil, déployé depuis début février 2009, qui vise à améliorer l’accueil perçu par nos clients tant dans les sites que dans le réseau d’agences ;

- le processus SAV Clients qui globalise la vision Caisse Régionale de l’ensemble des demandes et réclamations clients. Il s’agit de suivre les indicateurs de délai et d’activité tant pour les agences que pour les services des sites afin d’améliorer la prise en charge de ces demandes.

 

Sans attendre la mise en oeuvre de ces innovations, la Caisse Régionale a souhaité donner un signal clair de sa volonté de fonder sa politique commerciale sur les besoins du client, sans interférence des intérêts et calendrier de la banque. Pour cela, l’ensemble des « campagnes » produits (vente d’un produit donné durant une période limitée) a été supprimé dès le 3ième trimestre 2009. L’activité commerciale repose donc sur la vente de produits et services au fil de l’eau en fonction des attentes et besoins détectées auprès de chacun de nos clients.

 

Au-delà de la relation client, la Caisse Régionale est restée fidèle à sa politique en faveur du développement durable et des économies d’énergie. Elle a ainsi maintenu les efforts entrepris l’an dernier en matière de réduction des impressions papier. Mais elle a souhaité aller plus loin en matière environnementale par :

 

- la mise en oeuvre d’une politique d’investissement de la Caisse Régionale dans des projets d’énergie renouvelable. Ceci est vrai pour les installations de la Caisse Régionale puisque 715 m² de panneaux photovoltaïques placés sur les toits de la Caisse Régionale ont été inaugurés en septembre 2009. C’est également vrai des projets locaux réalisés sur le territoire Pyrénées Gascogne. La réalisation la plus emblématique à ce propos est probablement le projet de parc solaire photovoltaïque implanté à St Clar (Gers). Celui-ci, l’un des plus grands de France avec ses 23 hectares, représente un investissement de 37 M€ où la Caisse Régionale apporte son concours en matière de crédit, mais également en investissant 3,2 M€ de ses fonds propres au travers de sa filiale CAM Energie.

L’installation du Parc solaire photovoltaïque de Saint-Clar est aussi remarquable par sa dimension « développement local », bien en phase avec les valeurs du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. En effet, les panneaux solaires photovoltaïques seront implantés sur des terrains appartenant à la maison de retraite et centre social de Saint-Clar, qui percevra un loyer annuel de l’exploitation du site. Les 23 hectares du parc solaire seront implantés à proximité de la base de loisirs existante, et d’un futur parc animalier de 10 hectares et pourront se visiter, développant ainsi une activité de tourisme industriel non négligeable pour ce secteur du Gers ;

 

- le développement du covoiturage pour les déplacements entre les différents sites de la Caisse Régionale. Outre l’incitation à utiliser cette solution de transport, le covoiturage a été favorisé par le déploiement d’un site permettant de repérer les possibilités de regroupements. Il en résulte qu’après 6 mois de fonctionnement de ce site, un déplacement sur trois se réalise par covoiturage ;

 

- la recherche d’un rapprochement systématique des collaborateurs de leur lieu de résidence afin de limiter les trajets ;

 

- le choix de fournitures produites dans le cadre d’un process écologiquement responsable et de véhicules français « propres » au sens des seuils d’émissions de CO2 retenu pour la fiscalité verte.

 

La Caisse Régionale a également décidé d’étendre ces préoccupations à sa gestion financière. Elle a donc orienté sa politique d’allocation des excédents de fonds propres vers des fonds d’Investissement Socialement Responsable (ISR).

 

Note 2 Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du Groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses Locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié.

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

 

- La Caisse Régionale applique à compter du 1er janvier 2009 le règlement CRC 2009-04 du 3 décembre 2009, afférent à la valorisation des swaps et modifiant le règlement CRB 90-15, relatif à la comptabilisation des contrats d’échange de taux d’intérêt ou de devises. L’application de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la Caisse Régionale sur la période.

 

La Caisse Régionale applique à compter du 1er janvier 2009, dans les conditions fixées par l’arrêté du 6 octobre 2009, l’article L511-45 du Code Monétaire et Financier créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009, relatif à l’information sur les implantations des établissements de crédit dans les Etats ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces informations sont présentées en note 45.

 

2.1. Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002, modifié par les règlements CRC 2005-03 et 2007-06, relatifs au traitement comptable du risque de crédit dans les entreprises relevant du CRBF.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

 

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit,

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

La mise en place du règlement CRC n°2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit a conduit la Caisse Régionale à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes :

 

– Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

 

- les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas de problèmes d’insolvabilité,

- les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale s’élève à 10.476 milliers d’euros au 31 décembre 2009, contre 13.659 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne, le montant des crédits restructurés n’étant pas significatif, aucune décote n’a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts.

 

– Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert. Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

Depuis le 24 juin 2003, la Caisse Régionale applique les règles de détection des clients douteux et litigieux (CDL) CDL compromis et des CDL non compromis selon les dispositions en vigueur. Un client CDL forcé est comptabilisé en CDL compromis dès lors qu’un de ses contrats présente un retard supérieur ou égal à 90 jours quelle que soit la nature de la créance.

Par contre, tout dépôt à vue débiteur hors normes de moins de 500 € n’entraîne pas la codification CDL du client dès lors qu’il s’agit de la seule situation de retard potentiellement éligible à une codification CDL.

 

Créances douteuses non compromises.— Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances douteuses compromises.— Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels sont toujours comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis et provisionnés à 100%.

 

– Dépréciation au titre du risque de crédit avéré

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

– Traitement comptable des décotes et dépréciations

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrite dans la marge d’intérêt.

 

Compte tenu de leur caractère non significatif, aucune décote sur créances restructurées n’est comptabilisée par la Caisse Régionale.

 

– Dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a également constaté au passif de son bilan des provisions pour risques et charges destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

– Risques pays

La Caisse Régionale n’intervient qu’en France, désormais, depuis la clôture de sa succursale en Espagne, durant l’année 2008.

 

2.2. Portefeuille titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction

Ce sont des titres qui, à l’origine, sont :

 

- soit acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme,

- soit détenus par l’établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l’objet d’une rotation effective et d’un volume d’opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

 

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Hormis dans les cas prévus par le CRC 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe.— Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable.— Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat hors frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique : « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins value latente. Les plus values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

 

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée,

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2. Créances et engagements par signature – Dépréciation au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d’acquisition exclus et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d’investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.

 

Titres de l’activité de portefeuille

Conformément au règlement CRC 2000-02, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus values de cession réalisées.

La Caisse Régionale satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l’horizon de détention envisagé, afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme :

 

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ».

 

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

 

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, l’établissement détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, l’établissement utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement

La Caisse Régionale enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Reclassement de titres

Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants :

 

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance,

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

2.3. Immobilisations

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

En application du règlement CRC 2004-06, le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composant. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation.

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

33 ans

Second oeuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

 

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle-ci inclut notamment la clientèle financière).

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5. Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ».

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

 

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993 ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10% du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10% du prix d'émission.

 

La Caisse Régionale applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses Régionales sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6. Provisions

 

La Caisse Régionale applique le règlement du Comité de la Réglementation Comptable n°2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l’évaluation des provisions entrant dans le champ d’application de ce règlement.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

L’ensemble de ces risques fait l’objet d’un examen trimestriel.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Provision pour risques sur GIE d’investissement

Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse régionale Pyrénées Gascogne constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de sa participation à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la Caisse Régionale au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.

 

2.7. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 relatifs aux fonds propres, ces fonds sont constitués par la Caisse Régionale à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

2.8. Opérations sur les instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88 02 et 90-15 modifié et de l’instruction 94-04 modifiée de la Commission Bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

Les instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé ou de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

 

Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision.

 

Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

2.9. Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale s'établit à 9 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

2.10. Intégration des succursales à l’étranger

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne à clôturé, fin 2008, la succursale qu’elle détenait en Espagne.

 

2.11. Engagements hors bilan

 

Le hors bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale.

 

Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe, aux notes 23 et 24.

 

2.12. Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L’intéressement est couvert par l’accord du 26 juin 2009.

 

La participation et l'intéressement figurent dans les « frais de personnel ».

 

2.13. Avantages au personnel postérieurs à l’emploi

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne applique la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

A ce titre, elle provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’Adicam.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, la Caisse Régionale n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.14. Impôt sur les Bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

Note 3 Créances sur les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

31/12/2009

31/12/2008

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit à vue

39 170

 

 

 

39 170

12

39 182

26 970

Créances sur établissements de crédit à terme

70 000

107 012

30 000

 

207 012

1 088

208 100

658 497

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

3 523

3 523

18

3 541

3 575

Valeurs brutes

109 170

107 012

30 000

3 523

249 705

1 118

250 823

689 042

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

250 823

689 042

Operations internes au Crédit agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

94 904

 

 

 

94 904

2

94 906

136 356

Comptes et avances à terme

120 475

104 146

300 902

169 248

694 771

14 365

709 136

845 194

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

215 379

104 146

300 902

169 248

789 675

14 367

804 042

981 550

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

804 042

981 550

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 3.523 milliers d'euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 12.846 milliers d'euros.

Aucune créance sur les établissements de crédit n'est éligible au refinancement de la Banque de France.

 

Note 4 Opérations avec la clientèle

 

4.1. Créances clientèle - Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

31/12/2009

31/12/2008

Opérations avec la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances commerciales

10 687

155

 

 

10 842

3

10 845

17 955

Autres concours à la clientèle

397 180

844 164

2 868 389

4 225 294

8 335 027

91 795

8 426 822

8 017 711

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

43 889

 

 

 

43 889

1 063

44 952

54 707

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

146 883

134 161

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

8 335 736

7 956 212

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 51.800 milliers d'euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 17.797 milliers d'euros.

Créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque de France : 1.177.004 milliers d'euros au 31/12/09.

Les encours restructurés au 31/12/09 s'élèvent à 10.476 milliers d'euros contre 13.659 milliers d'euros au 31/12/08.

 

4.2. Créances clientèle - Analyse par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

France

8 282 903

7 877 342

Autres pays de L'U.E.

87 094

84 931

Autres pays d'Europe

7 929

18 043

Amérique du Nord

3 061

3 561

Amérique Centrale et Latine

558

676

Afrique et Moyen-Orient

6 489

5 580

Asie et Océanie (hors Japon)

1 724

1 716

Japon

0

0

Total en principal

8 389 758

7 991 849

Créances rattachées

92 861

98 524

Dépréciations

146 883

134 161

Valeur nette au bilan

8 335 736

7 956 212

 

4.3. Créances clientèle - Encours douteux et dépréciations par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

 

Encours sains

Encours douteux

dont encours douteux compromis

Dépréciation des encours douteux

dont dépréciation des encours douteux compromis

France

8 169 472

206 293

121 274

145 719

95 574

Autres pays de L'U.E.

85 029

2 065

787

967

439

Autres pays d'Europe

7 883

46

39

13

7

Amérique du Nord

2 904

157

157

36

36

Amérique Centrale et Latine

556

2

 

2

 

Afrique et Moyen-Orient

6 342

147

147

147

147

Asie et Océanie (hors Japon)

1 724

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

8 273 910

208 710

122 404

146 884

96 203

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

 

Encours sains

Encours douteux

dont encours douteux compromis

Dépréciation des encours douteux

dont dépréciation des encours douteux compromis

France

7 789 069

186 796

110 068

133 572

89 474

Autres pays de L'U.E.

83 942

989

255

415

192

Autres pays d'Europe

17 992

51

39

21

9

Amérique du Nord

3 401

160

 

1

 

Amérique Centrale et Latine

676

 

 

 

 

Afrique et Moyen-Orient

5 314

266

150

150

150

Asie et Océanie (hors Japon)

1 715

1

 

1

 

Japon

0

 

 

 

 

Valeur au bilan

7 902 109

188 263

110 512

134 160

89 825

 

4.4. Créances clientèle - Analyse par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

 

Encours sains

Encours douteux

dont encours douteux compromis

Dépréciation des encours douteux

Dépréciation des encours douteux compromis

Couverture en %

Particuliers

3 494 679

54 899

25 020

30 493

15 033

56

Autres professionnels

835 843

32 904

21 976

23 541

16 834

72

Sociétés financières

152 558

813

109

643

104

79

Entreprises

1 840 100

67 131

33 990

48 492

27 548

72

Administrations publiques

1 046 651

548

0

108

0

20

Agriculteurs

851 642

52 191

41 136

43 436

36 555

83

Autres agents économiques

52 437

224

173

171

129

76

Valeur au bilan

8 273 910

208 710

122 404

146 884

96 203

70

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

 

Encours sains

Encours douteux

dont encours douteux compromis

Dépréciation des encours douteux

Dépréciation des encours douteux compromis

Couverture en %

Particuliers

3 334 984

43 144

17 526

26 640

12 703

62

Autres professionnels

803 180

32 138

19 830

21 126

14 679

66

Sociétés financières

101 388

1 530

100

1 476

100

96

Entreprises

1 770 664

56 744

28 685

38 710

22 683

68

Administrations publiques

1 034 406

1 213

503

62

34

5

Agriculteurs

808 020

53 305

43 711

46 024

39 531

86

Autres agents économiques

49 467

189

157

122

95

65

Valeur au bilan

7 902 109

188 263

110 512

134 160

89 825

71

 

Note 5 Détail des titres par portefeuille :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

0

 

 

 

0

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

0

Dépréciations

 

 

 

0

 

 

 

0

Valeur nette au bilan

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe :

0

19 745

198 557

218 302

9 660

7 798

190 115

207 573

. Emis par des organismes publics

 

 

 

0

 

 

 

0

. Autres émetteurs

0

19 745

198 557

218 302

9 660

7 798

190 115

207 573

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

0

 

 

 

0

- dont décote restant à amortir

 

 

 

0

 

 

 

0

Créances rattachées

 

23

3 195

3 218

 

49

3 707

3 756

Dépréciations

 

344

 

344

 

687

 

687

Valeur nette au bilan

0

19 424

201 752

221 176

9 660

7 160

193 822

210 642

Actions et autres titres à revenu variable

0

307 976

0

307 976

11 790

201 254

0

213 044

Créances rattachées

 

0

 

0

 

 

 

0

Dépréciations

 

2 926

 

2 926

 

5 489

 

5 489

Valeur nette au bilan

0

305 050

0

305 050

11 790

195 765

0

207 555

Total valeurs nettes

0

324 474

201 752

526 226

21 450

202 925

193 822

418 197

Valeur estimative

 

 

 

542 340

 

 

 

416 652

 

5.1. Ventilation des titres par grande catégorie de contrepartie :

 

(en milliers d'euros)

Encours nets

31/12/2009

Encours nets

31/12/2008

Administrations et banques centrales

 

 

Etablissements de crédit

139 813

123 941

Sociétés financières

321 092

223 019

Collectivités locales

4 987

 

Entreprises et autres clientèles

60 386

73 657

Total en principal

526 278

420 617

Créances rattachées

3 218

3 756

Dépréciations

3 270

6 176

Valeur nette au bilan

526 226

418 197

 

5.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

Actions et autres titres à revenu variable

Effets publics

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Actions et autres titres à revenu variable

Effets publics

Total

Titres cotés

150 257

 

 

150 257

159 695

3 843

 

163 538

Titres non cotés (1)

68 045

307 976

 

376 021

47 878

209 201

 

257 079

Créances rattachées

3 218

 

 

3 218

3 756

 

 

3 756

Dépréciations

344

2 926

 

3 270

687

5 489

 

6 176

Valeurs nettes au bilan

221 176

305 050

0

526 226

210 642

207 555

0

418 197

 

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

(en milliers d'euros)

 

OPCVM français 279 911

dont OPCVM français de capitalisation 267 219

OPCVM étrangers 25 139

dont OPCVM étrangers de capitalisation 25 139

 

Répartition par nature des OPCVM :

(en milliers d'euros)

 

31/12/2009

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

122 084

126 340

OPCVM obligataires

48 118

53 533

OPCVM actions

11 794

12 415

OPCVM autres

123 054

127 380

Total

305 050

319 668

 

31/12/2008

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

133 685

138 212

OPCVM obligataires

40 674

42 607

OPCVM actions

10 657

10 897

OPCVM autres

20 143

22 143

Total

205 159

213 859

 

5.3. Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe - Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

31/12/2009

31/12/2008

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

valeurs brutes

1 002

18 407

125 116

73 777

218 302

3 218

221 520

211 329

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

344

687

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

218 302

3 218

221 176

210 642

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

0

0

0

0

 

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 30.643 milliers d'euros au 31/12/2009.

 

5.4. Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe - Analyse par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Encours brut

Dont encours douteux

Encours brut

Dont encours douteux

France

218 302

 

207 573

 

Autres pays de L'U.E.

 

 

 

 

Autres pays de l'Europe

 

 

 

 

Amérique du Nord

 

 

 

 

Amérique Centrale et du sud

 

 

 

 

Afrique et Moyen-Orient

 

 

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

Valeur brute

218 302

 

207 573

 

Créances rattachées

3 218

 

3 756

 

Dépréciations

344

 

687

 

Valeur au bilan

221 176

0

210 642

0

 

Note 6 Titres de participation et de filiales :

 

(en milliers d'euros)

Capital

Réserves et report à nouveau avant affectation des résultats

Quote-part de capital détenue

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis, non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés

PNB ou produit d'activité du dernier exercice écoulé

Résultats du dernier exercice clos

Dividendes encaissés au cours de l'exercice

 

 

 

 

Brutes

Nettes

 

 

 

 

 

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de l'entité

3 893 437

13 471 060

 

587 568

581 413

143 581

0

1 457 524

1 093 238

17 558

- Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SA BANKOA

25 411

91 334

94,56%

109 398

109 398

 

 

44 231

7 171

3 239

- Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PG IMMO

13 000

-1 386

100,00%

13 000

7 696

1 450

 

4 434

-3 918

0

PG INVEST (1)

1 422

-463

100,00%

1 422

949

28 900

 

120

-10

0

- Autres titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA BOETIE (1) (2)

2 222 942

13 335 119

2,62%

420 883

420 883

103 277

 

1 345 162

1 099 649

13 997

SACAM INTERNATIONAL (1)

900 040

428

2,62%

23 612

23 234

 

 

18 219

-44 237

0

SACAM DEVELOPPEMENT (1)

730 622

46 028

2,64%

19 253

19 253

9 954

 

45 358

34 583

322

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de l'entité

0

0

0

24 061

22 543

12 229

0

0

0

0

- Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

12 841

12 053

1 900

 

 

 

 

- Autres titres de participation

 

 

 

11 220

10 490

10 329

 

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

611 629

603 956

 

 

 

 

 

(1) informations sur la base du 31/12/08

(2) l'exercice 2008 de la SAS la Boétie a couru du 01/07/07 au 30/06/08 puis du 01/07/08 au 31/12/08 afin de clôturer au 31 décembre et non plus au 30 juin.

 

6.1. Valeur estimative des titres de participation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

136 661

159 189

136 153

156 782

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

32 250

32 250

5 325

5 325

Créances rattachées

 

 

115

 

Dépréciations

6 564

 

1 258

 

Sous-total

162 347

191 439

140 335

162 107

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

474 968

697 509

455 516

680 686

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

123 560

113 664

112 063

112 062

Créances rattachées

9 060

 

155

 

Dépréciations

11 006

 

771

 

Sous-total

596 582

811 173

566 963

792 748

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

2 772

2 772

3 496

3 740

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total

2 772

2 772

3 496

3 740

Total

761 701

1 005 384

710 794

958 595

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

614 401

859 470

595 165

841 208

Titres cotés

 

 

 

 

Total

614 401

859 470

595 165

841 208

(1) Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché.

 

Note 7 Variation de l’actif immobilisé

 

Immobilisations financières :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentations

Diminutions

Autres mouvements

31/12/2009

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

136 153

513

5

 

136 661

Avances consolidables

5 325

27 400

475

 

32 250

Créances rattachées

115

85

200

 

0

Dépréciations

1 258

5 314

51

43

6 564

Valeur nette au bilan - entreprises liées

140 335

22 684

629

-43

162 347

Titres de participation

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

455 516

20 076

624

 

474 968

Avances consolidables

112 063

28 738

17 104

-137

123 560

Créances rattachées

155

9 491

586

 

9 060

Dépréciations

771

10 278

1

-42

11 006

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

3 496

 

724

 

2 772

Avances consolidables

0

 

0

 

0

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

0

 

 

 

0

Valeur nette au bilan - participations ATDLT

570 459

48 027

19 037

-95

599 354

Total immobilisations financières

710 794

70 711

19 666

-138

761 701

 

L'augmentation des titres de participation est principalement due à la capitalisation d'une avance consentie antérieurement à la SAS Rue la Boétie pour 16.384 milliers d'euros.

 

Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentations

Diminutions

Autres mouvements

31/12/2009

Immobilisations corporelles

71 514

-4 166

697

0

66 651

Valeurs brutes

158 610

5 957

884

 

163 683

Amortissements et dépréciations

87 096

10 123

187

 

97 032

Immobilisations incorporelles

1 340

951

0

0

2 291

Valeurs brutes

4 769

1 024

 

 

5 793

Amortissements et dépréciations

3 429

73

 

 

3 502

Valeur nette au bilan

72 854

-3 215

697

0

68 942

 

Note 8 Comptes de régularisation et actifs divers :

 

Autres actifs (1)

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Instruments conditionnels achetés

 

2 432

Comptes de stocks et emplois divers

1 471

1 601

Débiteurs divers

63 264

102 210

Comptes de règlement

22 612

24 267

Valeur nette au bilan

87 347

130 510

(1) Les montants incluent les créances rattachées

 

Comptes de régularisation actif

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes d'encaissements et de transfert

4 319

42 962

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

 

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

3

Charges constatées d'avance

697

1 221

Produits à recevoir sur engagements sur instr. financiers à terme

847

556

Autres produits à recevoir

45 752

55 525

Charges à répartir

577

235

Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires

 

6

Autres comptes de régularisation

3 658

125 836

Valeur nette au bilan

55 850

226 344

 

Note 9 Dépréciations inscrites en déduction de l’actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentations

Diminutions

Effet de l'actualisation des créances douteuses

Autres mouvements

31/12/2009

Opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

 

Prêts clientèle

134 161

60 147

-46 278

-1 147

 

146 883

Opérations sur titres

8 205

18 086

-5 451

 

 

20 840

Valeurs immobilisées

0

 

 

 

 

0

Autres actifs

102

 

-38

 

 

64

Total

142 468

78 233

-51 767

-1 147

0

167 787

 

L'essentiel de la variation des provisions afférentes aux opérations sur titres résulte, pour 9.896 milliers d'euros, de la provision sur l'avance du même montant consentie au GIE Ines Bail dans le cadre d'une opération d'avance en différé fiscal (opération loi Girardin, agréée par la Direction Générale des Impôts) et pour 5.304 milliers d'euros de la provision constituée sur PG IMMO, filiale immobilière de la Caisse Régionale.

 

Note 10 Dettes envers les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

31/12/2009

31/12/2008

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts à vue

2 345

 

 

 

2 345

1

2 346

2 787

Comptes et emprunts à terme

 

3 523

 

 

3 523

14

3 537

3 571

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

 

 

 

 

5 868

15

5 883

6 358

Operations internes au Crédit agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

3 829

 

 

 

3 829

 

3 829

2 549

Comptes et avances à terme

818 486

1 199 486

2 050 402

1 776 077

5 844 451

53 356

5 897 807

6 254 153

Valeur au bilan

 

 

 

 

5 848 280

53 356

5 901 636

6 256 702

 

Note 11 Comptes créditeurs de la clientèle

 

11.1 Comptes créditeurs de la clientèle - Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

31/12/2009

31/12/2008

Comptes créditeurs de la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

2 241 666

 

 

 

2 241 666

214

2 241 880

1 992 398

Comptes d'épargne à régime spécial

25 659

 

 

 

25 659

 

25 659

25 134

Comptes créditeurs à terme

158 707

25 050

457 156

29 172

670 085

11 568

681 653

688 522

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

 

 

 

 

2 937 410

11 782

2 949 192

2 706 054

 

11.2 Comptes créditeurs de la clientèle - Analyse par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

France

2 886 591

2 651 969

Autres pays de L'U.E.

37 654

36 526

Autres pays d'Europe

2 470

613

Amérique du Nord

5 991

5 926

Amérique Centrale et Latine

539

247

Afrique et Moyen-Orient

2 657

3 155

Asie et Océanie (hors Japon)

1 311

659

Japon

197

202

Total en principal

2 937 410

2 699 297

Dettes rattachées

11 782

6 757

Valeur au bilan

2 949 192

2 706 054

 

11.3 Comptes créditeurs de la clientèle - Analyse par agent économique :

 

(en milliers d'euros et y/c dettes rattachées)

31/12/2009

31/12/2008

Particuliers

1 620 670

1 584 248

Autres professionnels

210 336

198 946

Sociétés financières

34 356

25 723

Entreprises

691 545

492 616

Administrations publiques

11 456

8 409

Agriculteurs

290 333

308 498

Autres agents économiques

90 496

87 614

Valeur au bilan

2 949 192

2 706 054

 

Note 12 Dettes représentées par un titre :

 

(en milliers d'euros)

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

31/12/2009

31/12/2008

Bons de caisse

 

 

 

 

 

 

 

349

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables

165 834

97 900

85 000

100 150

448 884

2 024

450 908

601 942

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

 

 

 

 

448 884

2 024

450 908

602 291

 

Note 13 Comptes de régularisation et passifs divers :

 

Autres passifs (1)

31/12/2009

31/12/2008

Instruments conditionnels vendus

 

 

Comptes de règlement sur opérations sur titres

13

24 368

Créditeurs divers

42 306

31 303

Versements restant à effectuer

6 398

5 905

Valeur au bilan

48 717

61 576

(1) Les montants incluent les dettes rattachées

 

Comptes de régularisation passif

31/12/2009

31/12/2008

Comptes d'encaissement et de transfert

2 877

16 710

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Gains potentiels sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d'avance

46 481

38 243

Charges à payer sur engagements sur instr. financiers à terme

4 011

1 316

Autres charges à payer

32 693

36 627

Autres comptes de régularisation

32 366

143 177

Valeur au bilan

118 428

236 073

Total comptes de régularisation et passifs divers

167 145

297 649

 

Note 14 Provisions :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2009

Engagements de retraite et assimilés

26

 

-9

 

1

18

Autres engagements sociaux

1 667

40

-8

 

 

1 699

Risques d'exécution des engagements par signature

4 181

2 971

 

-1 435

1

5 718

Risques fiscaux et autres litiges

14 003

11 753

-578

-12 704

 

12 474

Risques de crédit : provision collective

54 041

3 924

 

-3 332

-1

54 632

Risques opérationnels

11 608

1 003

-1 388

 

 

11 223

Provision pour risques sur GIE d'investissement

18 061

 

-103

-1 235

 

16 723

Déséquilibre sur contrat épargne logement

11 620

397

 

-3 852

 

8 165

Instruments financiers

773

315

 

-283

 

805

Autres

526

3 226

-438

-355

-1

2 958

Valeur au bilan

116 506

23 629

-2 524

-23 196

0

114 415

 

Outre les provisions pour engagements sociaux (médailles du travail), les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle, observation étant faite que cette politique est prudente eu égard à l’observation des résultats des contentieux. Le solde de cette provision est de 12.474 milliers d’euros.

Conformément aux modèles développés par l’organe central, une provision collective sur les encours de crédits est calculée à partir de l’observation des cotations clientèles issues du modèle Bâle II. La stabilité de la provision sur la période résulte de la compensation entre les entrées dans le périmètre de provisionnement du fait de la dégradation de la situation de clients et les sorties liées au passage en créances douteuses et litigieuses de dossiers antérieurement couverts par la provision collective.

Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole.

 

Note 15 Epargne logement

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CRC n° 2007-01 du 14 décembre 2007 sur la comptabilisation des comptes et plans d'épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

770 476

678 662

Ancienneté de plus de 10 ans

331 836

391 922

Total plans d'épargne-logement

1 102 312

1 070 584

Total comptes épargne-logement

254 785

261 746

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 357 097

1 332 330

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Plans d'épargne-logement

26 725

25 241

Comptes épargne-logement

66 377

67 405

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

93 102

92 646

 

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

823

2 247

Ancienneté de plus de 10 ans

2 603

1 721

Total plans d'épargne-logement

3 426

3 968

Total comptes épargne-logement

4 739

7 652

Total provision au titre des contrats épargne-logement

8 165

11 620

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

Dotations

Reprises

31/12/2009

Plans d'épargne-logement

3 968

36

578

3 426

Comptes épargne-logement

7 652

361

3 274

4 739

Total provision au titre des contrats épargne-logement

11 620

397

3 852

8 165

 

NB : les encours retenus pour le calcul de la provision au 31/12/09 sont les encours arrêtés au 30/11/09.

 

Note 16 Engagements sociaux

 

Engagements en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est à jour de ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

A ce titre, les engagements actualisés par la compagnie d’assurance du Groupe, à savoir Prédica, ont été couverts par les versements correspondants, ainsi que le retracent les tableaux communiqués par l’assureur.

Ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

Le Groupe Crédit Agricole n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et règle les écarts actuariels qui viennent impacter le résultat. L’obligation étant totalement couverte par la police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

16.1 Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies :

 

Variation dette actuarielle

(en milliers d'euros)

2009

2008

Dette actuarielle au 1er janvier

15 152

19 701

Coût des services rendus sur la période

838

1 002

Effet de l'actualisation

751

957

Cotisations de l'employé

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

253

-5 907

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 178

-912

(Gains) / pertes actuariels

-473

311

Dette actuarielle au 31 décembre

15 343

15 152

 

Charge comptabilisée

(en milliers d'euros)

2009

2008

Coût des services rendus sur l'exercice

838

1 002

Effet de l'actualisation

751

957

Rendement attendu des actifs sur la période

-605

-802

Amortissement du coût des services passés

21

 

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

111

527

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 116

1 684

 

Juste valeur des actifs du régime

(en milliers d'euros)

2009

2008

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 1er janvier

15 161

19 807

Rendement attendu des actifs

605

802

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

-584

-216

Cotisations de l'employeur

1 124

1 587

Cotisations de l'employé

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

-5 907

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées

-1 178

-912

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31 décembre

15 128

15 161

 

Provision / Actifs

(en milliers d'euros)

2009

2008

Situation financière nette au 1er janvier

15 343

15 152

Coût des services passés non comptabilisés

-232

 

(Gains) / pertes sur la limitation de surplus

 

 

(Provisions) / actifs au 31 décembre

15 111

15 152

Situation financière nette (passif) / actif au 31 décembre

17

9

 

Variation

(en milliers d'euros)

2009

2008

(Provisions) / actifs au 1er janvier

9

106

Cotisations de l'employeur

1 124

1 587

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

0

0

Paiements directs de l'employeur

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-1 116

-1 684

Situation financière nette bilan (passif) / actif au 31 décembre

17

9

 

Information sur les actifs du régime

2009

2008

% d'obligations

77,00

81,00

% d'actions

15,70

9,00

% autres actifs

7,30

10,00

 

Principales hypothèses actuarielles

2009

2008

Taux d'actualisation

de 4,23% à 5,19%

de 4,73% à 4,86%

Taux technique

2,00%

2,00%

Taux du rendement attendu des actifs du régime

de 3,75% à 4,50%

4,05%

Taux du rendement effectif des actifs du régime

de 4% à 4,50%

4,15%

Taux attendu d'augmentation des salaires :

 

 

Indemnité de fin de carrière :

 

 

de 16 à 29 ans

4,40%

4,40%

de 30 à 50 ans

2,80%

2,80%

de 51 à 65 ans

1,60%

1,60%

Retraite

de 2% à 5%

de 2% à 5%

 

Note 17 Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2009

FRBG

129 371

 

 

 

 

129 371

Total

129 371

0

0

0

0

129 371

 

Note 18 Dettes subordonnées - Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

< 3 mois

>3mois

<1 an

> 1 an

< 5 ans

>5ans

Total en principal

Dettes rattachées

31/12/2009

31/12/2008

(Devise d'émission : euro ; taux fixe)

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à terme

 

11 600

40 818

55 000

107 418

1 577

108 995

93 361

Emprunts participatifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

80

80

 

80

80

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

37 384

37 384

991

38 375

38 298

Valeur au bilan

 

11 600

40 818

92 464

144 882

2 568

147 450

131 739

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 4.025 milliers d'euros au 31/12/09 contre 4.899 milliers d'euros au 31/12/08.

 

Les dettes subordonnées représentant individuellement plus de 10% du total se détaillent comme suit :

 

(en milliers d'euros)

Montant

Taux

TSR RADIAN à échéance du 15/11/2017

20 000

3,73%

TSR RADIAN à échéance du 17/12/2012

19 818

3,89%

TSR RADIAN à échéance du 17/011/2013

12 000

4,63%

BMTN RADIAN à échéance du 26/06/2019

25 000

6,145%

 

Note 19 Variation des capitaux propres (avant répartition) :

 

(en milliers d'euros)

Capitaux propres

 

Capital

Primes et réserves

(1)

Ecart de conversion

Ecart de réestimation

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31/12/2007

58 703

769 412

0

0

100 106

928 221

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2007

 

 

 

 

-1 228

-1 228

Intérêts des CCA versés au titre de 2007

 

 

 

 

-10 702

-10 702

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

 

 

 

 

0

Report à nouveau

 

-1 224

 

 

1 224

0

Affectation du résultat 2007

 

89 400

 

 

-89 400

0

Résultat de l'exercice 2008

 

 

 

 

91 660

91 660

Subvention d'investissement

 

153

 

 

 

153

Autres variations

 

 

 

 

 

0

Solde au 31/12/2008

58 703

857 741

0

0

91 660

1 008 104

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2008

 

 

 

 

-1 229

-1 229

Intérêts des CCA versés au titre de 2008

 

 

 

 

-9 788

-9 788

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

 

 

 

 

0

Report à nouveau

 

 

 

 

 

0

Affectation du résultat 2008

 

80 643

 

 

-80 643

0

Résultat de l'exercice 2009

 

 

 

 

93 206

93 206

Subvention d'investissement

 

-8

 

 

 

-8

Autres variations

 

 

 

 

 

0

Solde au 31/12/2009

58 703

938 376

0

0

93 206

1 090 285

(1) hors écarts de conversion et de réestimation.

 

Note 20 Composition des fonds propres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Capital :

58 703

58 703

Prime d'émission

280 603

280 603

Réserve légale

515 557

455 077

Réserves statutaires et contractuelles

142 064

121 901

Autres réserves

 

 

Ecarts de réévaluation

 

 

Report à nouveau

 

 

Résultat de l'exercice

93 206

91 660

Subvention d'investissement

152

160

Total des capitaux propres

1 090 285

1 008 104

Fonds pour risques bancaires généraux

129 371

129 371

Dettes subordonnées

147 370

131 659

Dépôts de garantie à caractère mutuel

80

80

Total des fonds propres

1 367 106

1 269 214

 

Au 31/12/09, le capital de la Caisse Régionale est composé de parts sociales à hauteur de 37.802 milliers d'euros et de Certificats Coopératifs d'Associés à hauteur de 20.901 milliers d'euros, dont 14.676 milliers d'euros détenus par Crédit Agricole SA.

 

Note 21 Opérations effectuées avec les parties liées :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Parties liées

Autres

Parties liées

Autres

Créances

 

 

 

 

Sur les établissements de crédit et institutions financières

1 050 123

4 743

1 666 433

4 159

Sur la clientèle

0

8 335 736

8 476

7 947 736

Obligations et autres titres à revenu fixe

124 885

96 291

108 838

101 804

Dettes

 

 

 

 

Sur les établissements de crédit et institutions financières

5 901 794

5 725

6 257 153

5 907

Sur la clientèle

 

2 949 192

 

2 706 054

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

108 648

489 710

93 360

640 669

Engagements donnés

 

 

 

 

Engagements de financement

 

1 256 284

 

1 025 889

Engagements de garantie

89 623

750 831

60 199

483 831

 

Note 22 Opérations effectuées en devises :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

10 927 489

10 927 489

11 234 525

11 234 525

Autres devises de l’U. E.

392

392

141

141

Franc Suisse

10 719

10 719

 

 

Dollar

16 608

16 608

18 667

18 667

Yen

198

198

230

230

Autres devises

879

879

1 211

1 211

Valeur au bilan

10 956 285

10 956 285

11 254 774

11 254 774

 

Note 23 Opérations de change :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

à recevoir

à livrer

à recevoir

à livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

6 630

6 623

9 328

9 328

Devises

3 334

3 334

4 552

4 552

Euros

3 296

3 289

4 776

4 776

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

6 630

6 623

9 328

9 328

 

Note 24 Opérations sur instruments financiers à terme :

 

Type d'opération

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

734 105

16 658

750 763

276 111

Swaps de taux d'intérêt

734 105

16 658

750 763

276 111

FRA

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

13 405

Instr. de taux d'intérêt à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instr. sur actions et indices boursiers à terme cond.

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

13 405

Vendus

 

 

 

0

Instr. de taux de change à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

0

0

0

5 504

Options de swap de taux

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instr. de taux d'intérêts à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instr.de taux de change à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

2 752

Vendus

 

 

 

2 752

Instr. sur actions et indices boursiers à terme cond.

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Contrats de dérivés de crédits

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

0

0

0

Total

734 105

16 658

750 763

295 020

 

24.1. Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnel par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

Dont opérations effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés

 

< 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

< 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

Swaps de taux d'intérêt

41 500

443 388

265 875

 

 

 

Opérations de change à terme

13 253

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

24.2. Instruments financiers à terme - Juste valeur :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

Options de change

 

 

 

5 504

Swaps de taux d'intérêt

-9 113

750 763

-4 782

276 111

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

2 432

13 405

Autres

 

 

 

 

Sous-total

-9 113

750 763

-2 350

295 020

Opérations de change à terme

 

13 253

 

18 656

Total

-9 113

764 016

-2 350

313 676

 

24.3. Contrats d'échange de taux d'intérêt :

 

Contrats d'échange de taux intérêt et de devises

(en milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

7 058

354 105

380 000

9 600

Contrats assimilés

 

 

 

 

 

Note 25 Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

Dans le cadre de la surveillance réglementaire des risques interbancaires en général et du risque de contrepartie sur les instruments dérivés en particulier, la Caisse Régionale s’appuie sur les règles suivantes :

 

– Organisation par unités spécialisées et par métiers :

Les limites par contrepartie sont décidées en Comité Financier, sur proposition du service Trésorerie et Gestion Actif Passif. Elles sont communiquées aux opérateurs autorisés et suivies par le Back Office. La mise à jour des limites a lieu annuellement. Un suivi de l’évolution des ratings est assuré tout au long de l’exercice.

– Procédures internes pour la fixation des règles de prise et de suivi du risque :

Les contreparties bancaires potentielles font l’objet de limites globales d’engagement, en risques et en durée, par nature de risque (bilan ou hors bilan). Conformément aux recommandations prudentielles formulées par le Groupe, le calcul des limites fait référence :

 

- aux fonds propres consolidés de la CR (10% maximum par contrepartie hors Groupe Crédit Agricole),

- aux fonds propres de contrepartie (à hauteur de 5%) et à la qualité de son rating,

- à la nature de l’activité de la contrepartie (banque commerciale ou de marché),

- à la nature de l’engagement (bilan ou hors bilan).

 

La Caisse Régionale procède trimestriellement à la déclaration réglementaire sur les risques interbancaires.

En 2009, trois swaps de macro-couverture ont été réalisés avec des contreparties hors groupe Crédit Agricole, à savoir Natixis et BBVA, pour un montant total de 40 millions d'euros.

 

– Méthodologie de mesure des risques :

Le principe retenu est celui de la non compensation des positions pour une même contrepartie. Le risque de contrepartie sur le hors bilan est composé du coût de remplacement des contrats (risque courant), mais aussi du risque potentiel futur. La quotité de consommation globale des limites se calcule comme la valeur de marché positive de l’opération, majorée d’un add-on (pourcentage de la valeur nominale multipliée par la durée résiduelle de l’opération). Ce facteur de majoration évolue avec la nature des contrats.

 

Note 26 Actifs donnés et reçus en garantie

 

La politique de la Caisse Régionale consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garantie au cours de la période.

Les garanties détenues par la Caisse Régionale et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives. L'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

Note 27 Engagements donnés aux entreprises liées

 

Au 31/12/2009, la Caisse Régionale a accordé 441.921milliers d'euros de garantie à Crédit Agricole S.A. dans le cadre de la participation du Groupe Crédit Agricole aux refinancements accordés par la Société de Financement de l'Economie Française (SFEF). La Caisse Régionale conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

Quant aux engagements de garantie, à hauteur de 89.623 milliers d'euros, ils portent essentiellement sur des filiales de crédit-bail du Groupe Crédit Agricole (Lixxbail, Finamur et Unimat) et sur des garanties accordées à d'autres Caisses Régionales dans le cadre de financement en pool.

Le Conseil d'administration de la Caisse Régionale a autorisé un refinancement de Bankoa de 1.100 millions d’euros. Celui-ci était utilisé à hauteur de 207 millions d’euros à la clôture de l'exercice.

Les émissions de SICAV faites par BankoaGestion sont contregaranties par la Caisse Régionale pour répondre à la législation espagnole. Cette garantie est rémunérée à hauteur de 0,04% de l'encours.

 

Note 28 Engagements de crédit bail

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de crédit-bail.

 

Note 29 Opérations de désendettement de fait et de titrisation

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de ce type.

 

Note 30 Produits nets d’intérêts et revenus assimilés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Produits d'intérêts

408 760

450 187

sur opérations avec les établissements de crédit

16 467

32 361

sur opérations internes au Crédit Agricole

42 531

51 854

sur opérations avec la clientèle

340 207

354 703

sur obligations et autres titres à revenu fixe

9 484

10 238

produits nets sur opérations de macro-couverture

 

951

autres intérêts et produits assimilés

71

80

Charges d'intérêts

268 513

331 185

sur opérations avec les établissements de crédit

213

195

sur opérations internes au Crédit Agricole

225 526

277 387

sur opérations avec la clientèle

30 902

31 011

sur obligations et autres titres à revenu fixe

10 228

22 586

charges nettes sur opérations de macro-couverture

1 636

 

autres intérêts et charges assimilées

8

6

Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés

140 247

119 002

 

Note 31 Revenus des titres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Titres à revenu fixe

Titres à revenu variable

Titres à revenu fixe

Titres à revenu variable

Titres de participation et parts dans les entreprises liées

 

7 798

 

6 140

Autres titres détenus à long terme

 

28 062

 

34 164

Revenu des titres à revenu variable

0

35 860

0

40 304

Titres de placement

571

0

157

59

Titres d'investissement

8 662

 

9 892

 

Opérations diverses sur titres

251

 

189

 

Revenu des titres à revenu fixe

9 484

0

10 238

59

Total des revenus sur titres

9 484

35 860

10 238

40 363

 

Note 32 Produit net des commissions :

 

Type de commissions

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

30 879

18 938

11 941

28 224

11 434

16 790

Sur opérations avec la clientèle

45 481

57

45 424

42 109

64

42 045

Sur opérations sur titres

 

48

-48

 

38

-38

Sur opérations de change

44

 

44

47

 

47

Sur autres opérations

410

640

-230

192

321

-129

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors bilan

290

4

286

222

39

183

Sur prestations de services financiers :

96 332

8 568

87 764

65 749

7 339

58 410

Produits nets de gestion d'OPCVM et titres

 

 

8 703

 

 

8 422

Produits nets sur moyens de paiement

 

 

25 981

 

 

26 957

Commissions d'assurance-vie

 

 

13 303

 

 

13 198

Commissions assurance IARD

 

 

10 602

 

 

9 826

Autres services financiers

 

 

29 175

 

 

7

Total

173 436

28 255

145 181

136 543

19 235

117 308

 

Les commissions d'assurance, jusque là affectées à la ligne "produits divers" de la rubrique "produits des autres activités", ont été réaffectées à la ligne "autres services financiers" ci-dessus.

Le montant net de ces commissions s'élève à 29.115 milliers d'euros en 2009 et à 25.939 milliers d'euros en 2008.

 

Note 33 Gains ou pertes des opérations sur portefeuille de négociation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Solde des opérations sur titres de transaction

557

-4 330

Solde des opérations sur instruments financiers à terme

-354

2 183

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

213

233

Solde des opérations sur portefeuille de négociation

416

-1 914

 

Note 34 Résultat des opérations sur titres de placement et assimilés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dotations aux dépréciations

2 494

12 804

Reprises de dépréciations

5 401

8 858

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

2 907

-3 946

Plus-values de cession réalisées

3 843

8 218

Moins-values de cession réalisées

3 912

9 827

Solde en perte ou en bénéfice des plus ou moins-values réalisées

-69

-1 609

Frais d'acquisition

0

-4

Solde en perte ou en bénéfice sur les opérations de placement

2 838

-5 559

 

Note 35 Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Produits divers

3 443

29 390

Quote part des opérations faites en commun

 

300

Refacturation et transfert de charges

1 776

606

Reprises de provisions

11

42

Opérations de crédit bail et assimilés

 

 

Autres produits d'exploitation bancaire

5 230

30 338

Charges diverses

2 129

1 113

Quote part des opérations faites en commun

75

93

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations provisions

 

11

Opérations de crédit bail et assimilés

 

 

Autres charges d'exploitation bancaire

2 204

1 217

 

Les commissions d'assurance, jusque là affectées à la ligne "produits divers" ci-dessus, ont été réaffectées à la ligne "autres services financiers" de la rubrique "Produits nets de commissions".

Le montant net de ces commissions s'élève à 29.115 milliers d'euros en 2009 et à 25.939 milliers d'euros en 2008.

 

Note 36 Charges générales d’exploitation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Salaires et traitements

58 549

60 894

Charges sociales

27 634

28 885

dont charges de retraite

6 608

7 157

Intéressement et participation

13 515

13 291

Impôts et taxes sur rémunérations

7 453

7 217

Total des charges de personnel

107 151

110 287

Refacturation et transfert de charges de personnel

-4 916

-5 179

Frais de personnel nets

102 235

105 108

Frais administratifs

 

 

Impôts et taxes

5 295

4 951

Services extérieurs

53 474

53 835

Autres frais administratifs

-700

-2 951

Total des charges administratives

58 069

55 835

Refacturation et transfert de charges administratives

-702

-1 088

Frais administratifs nets

57 367

54 747

Charges générales d'exploitation

159 602

159 855

 

Pour information, les Droits Individuels à la Formation acquis par les salariés présents au 31/12/09 dans la Caisse Régionale s'élèvent à 35.171 heures. Les droits utilisés s'élèvent, eux, à 28.684 heures.

 

Effectif moyen par catégorie :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Cadres

417

422

Non cadres

1 395

1 441

Total

1 812

1 863

dont personnel mis à disposition

49

53

 

36.1 Rémunération des dirigeants :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Rémunération (1) des mandataires sociaux

533

510

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

913

1 033

Total rémunération

1 446

1 543

(1) Rémunérations brutes déclarées.

 

36.2 Mandats externes des administrateurs :

 

Nom de l'administrateur

Nature du mandat

Nom de la société

M. Jean-Claude RIGAUD

Associé non exploitant

CUMA ST Mont - Corneilhan

 

Associé non exploitant

CUMA Lelin Lapuyolle

 

Associé non exploitant

ASA du SAGET

 

Associé non exploitant

VIVADOUR

 

Associé non exploitant

MAISADOUR

 

Associé non exploitant

LUR BERRI

 

Associé non exploitant

Ste Commercialisation Produits Gascons

 

Administrateur

CACG

 

Administrateur

Chambre d'agriculture du Gers

 

Administrateur

SAFER GHL

M. Jean-Louis CAZAUBON

Trésorier

Foire Expo Tarbes Bigorre

 

Associé

GAEC CAZAUBON

 

Associé

SCI Les Primevères

 

Président

Sté Encouragement Elev. Agri

 

Président

Chambre de l'Agriculture Midi Pyrénées

 

Vice-président

Assemblée permanente Chambre de l'Agriculture

 

Président Comité Départemental

SAFER GHL

M. Jean-Louis LOUSTAU

Associé

GAEC LARROUTURE

 

Président - Délégué Permanent

Maison BONCOLAC

 

Président

3A COOP

 

Président

LFO-BP-Maison Boncolac-3ASA

 

Président

Fédération Départementale de la Coopération Agricole (Maison de l'Agriculture)

 

Associé

CUMA DE LA RIBERE MASPIE

M. Simon SAINT MARTIN

Président

CUMA D'AYGUES MORTES

 

Gérant

SCEA SAINT MARTIN

 

Gérant

SCI LAUCECLAIR

 

Associé

CUMA du PIGEONNIER

M. Jean-François TAMBOURIN

Associé

GAEC TAMBOURIN

 

Président

Assoc de Gestion Lycée Agri Pro Frantses Enia

 

Président

SCI Frantses Enia

 

Président

Comité des Foires de Baïgorri

 

Président

CREAP Aquitaine (Conseil Régional Enseignement Agricole Privé)

Mme Jacqueline LABEROU

Membre CA

Office Public HLM

 

Membre CA

CAUE

M. Michel RICAUD

Associé

EARL RICAUD

 

Membre CA

ADASEA DES HAUTES PYRENEES

 

Président

FED DEP GROUP PROTECTION DES CULTURES

 

Membre du Comité

SAFER GHL

M. Victor SAUSSIE

 

 

M. Michel BAYLAC

Pdt Directeur Général - Actionnaire

SAFER G.H.L.

 

Membre fondateur

AFDI (Agriculteurs Français Développement International)

 

Administrateur

CEEI

 

Membre du Bureau

CESR (Conseil Economique et Social Régional)

 

Administrateur

CCEA.ACEA.CECEMIP

M. Michel COSSOU

Associé

EARL DE LACOGE

 

Associé

SARL COSSOU

 

Associé

SARL Les 3 Soleils

 

Administrateur

ADASEA

Mme Martine DALLA BARBA

Associé

Biensan

 

Associé

Ferrer

M. Marc DIDIER

Président

ADASEA du Gers

 

Membre CA

Vignerons du GERLAND

 

Membre CA

VIVADOUR

 

Associé

CUMA du Bergons

 

Associé

CUMA COTES DE LA GELISE

Mme Maryline DOMEJEAN

 

 

M. Olivier DUPUY

Co-gérant

Devant la France

 

Président

O les Fruits

 

Co-gérant

Vergers Pelanne

 

Administrateur

Syndicat National des Kiwiculteurs Français

M. Germain ESPONDA

Secrétaire

Lycée Agricole St Christophe

M. Jean-Pierre FERRAN

 

 

Mme Annie HAU

Dirigeante

Hau Annie Bureau d'Etude Construction & Rénovation

M. Christian LARROUY

Associé

Pyrénées Charpentes

 

Associé

SC du Pibeste

 

Associé

ETS Guichot

 

Président

Fédération du Bâtiment des Hautes Pyrénées

 

Membre associé du Conseil d'adm.

Chambre de Commerce et d'Industrie de Tarbes

 

Président

COBATY

M. Pierre LAVA

Président

Bienvenue à la Ferme

 

Président

CUMA Tournesols

M. Jean-Pierre MARINE

Associé

M. FLEURS

 

Président

CS HORTICOLE FRANCE AGRIMER

 

Associé

M' IMMO

 

Associé

M' AGRI

 

Président

ADER

 

Membre CA

Association Béarn Adour Pyrénées

M. Georges SAYOUS

Administrateur

Relais Gîtes de France des Hautes Pyrénées

 

Associé

EARL SAYOUS

 

Délégué

Mutualité Sociale Agricole

M. Sauveur URRUTIAGUER

Associé

NAHABRETA

 

Associé

PIAK

 

Président

LUR BERRI

 

Président

SA LUR BERRI HOLDING

 

Président

SAS L.B

 

Président

SAGA BOUET

 

Président

PEDEFER

 

Membre CA

FERTIRESO

 

Membre CA

OCEOL

 

Administrateur

Arcadie Distribution Sud Ouest

 

Membre Comité Stratégique

EUROCOB

 

Président

PALMITOU

 

Membre CA

ST PE DE LEREN NAISSAGE

 

Président

LURALI

 

Membre CA

UBAG

 

Président

AX'EL

 

Membre CA

Union de Coop VASCONIA

 

Président

ALISO TRAVAUX AGRICOLES

 

Président

LUR BERRI JARDINERIES

 

Président

LBO

 

Président

SAS LUR BERRI ALISO

 

Président

PRAVILAND

 

Vice Président

BIGORRE ELEVAGE

 

Président

LUR BERRI DISTRIBUTION

 

Président

COUSTENOBLE

 

Président

LUR BERRI BRICOLAGE

 

Président du Conseil de Surveillance

VERTAMONT DISTRIBUTION

 

Note 37 Coût du risque :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dotations aux provisions et dépréciations

73 881

76 405

Dépréciations de créances douteuses

52 880

57 963

Autres provisions et dépréciations

21 001

18 442

Reprises de provisions et dépréciations

58 385

62 577

Reprises de dépréciations sur créances douteuses

39 012

44 795

- dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuses compromises

3 588

7 946

- dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuses non compromises

1 268

2 510

Autres reprises de provisions et dépréciations

19 373

17 782

- dont utilisées en couverture de risques provisionnés en passif

1 925

1 935

Provisions et dépréciations nettes

-15 496

-13 828

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées

835

501

- dont pertes sur créances douteuses compromises

438

337

- dont pertes sur créances douteuses non compromises

397

164

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées

5 392

10 456

- dont pertes sur créances douteuses compromises

1 804

2 510

- dont pertes sur créances douteuses non compromises

3 588

7 946

Récupération sur créances amorties

475

419

Pertes sur risques opérationnels

1 388

 

Coût du risque

-22 636

-24 366

 

Note 38 Résultat net sur actifs immobilisés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations :

 

 

sur titres d'investissement

 

 

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

15 592

96

Reprises de dépréciations constituées :

 

 

sur titres d'investissement

 

 

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

51

80

Dotation ou reprise nette de dépréciation :

 

 

sur titres d'investissement

0

0

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

-15 541

-16

Plus-values de cession réalisées :

 

 

sur titres d'investissement

 

 

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

20

77

Moins-values de cession réalisées :

 

 

sur titres d'investissement

 

 

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

190

 

pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus ou moins-values de cession réalisées :

 

 

sur titres d'investissement

0

0

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

-170

77

Résultat sur immobilisations financières

-15 711

61

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cession

146

681

Moins-values de cession

415

553

Solde en perte ou bénéfice

-269

128

Résultat net sur actifs immobilises

-15 980

189

 

Dans le cadre d'une opération d'avance en différé fiscal (opération loi Girardin, agréée par la Direction Générale des Impôts), une provision sur l'avance consentie au GIE Ines Bail a été constituée au 31/12/09 à hauteur de 9.896 milliers d'euros, soit la totalité de la somme avancée.

Cette dotation, comptabilisée sur la ligne "résultat net sur actif immobilisé" est toutefois compensée par un effet d'impôt du même montant.

En outre, au 31/12/09, une dotation de 5.403 milliers d'euros relative à la filiale PG IMMO a été enregistrée dans les comptes.

 

Note 39 Résultat exceptionnel

 

Aucune charge ni aucun produit à caractère exceptionnel n'a été enregistré, tant en 2009 qu'en 2008.

 

Note 40 Impôt sur les bénéfices :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Charge d'impôt courant

27 285

7 707

Charge / produit d'impôt différé

-1 337

16 463

Impôt sur les bénéfices

25 948

24 170

 

Dans le cadre d'une opération d'avance en différé fiscal (opération loi Girardin, agréée par la Direction Générale des Impôts), une provision sur l'avance consentie au GIE Ines Bail a été constituée au 31/12/09 à hauteur de 9.896 milliers d'euros, soit la totalité de l'avance.

Cette dotation, comptabilisée sur la ligne "résultat net sur actif immobilisé" est toutefois compensée par un effet d'impôt du même montant.

 

Note 41 Informations relatives aux résultats des activités bancaires

 

Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d'activité suivants :

 

- Banque de proximité en France

- Gestion pour compte propre et divers

- Services financiers spécialisés

- Banque de détail à l'étranger

- Gestion d'actifs, assurance et banque privée

- Banque de financement et d'investissement

 

Le métier de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est la banque de proximité.

En terme de zone géographique, la Caisse Régionale n'intervient que sur le territoire français.

 

Note 42 Exemption d’établir des comptes consolidés

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par une telle exemption.

 

Note 43 Evènements postérieurs à la clôture

 

Aucun événement postérieur à la clôture de l'exercice susceptible de remettre en cause la continuité d'exploitation n'est survenu.

 

Note 44 Affectation du résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Résultat Net

93 206

91 660

Report à nouveau

 

 

Affectation à la réserve légale

61 587

60 480

Affectation aux réserves facultatives

20 529

20 154

Affectation à la réserve spéciale Loi Mécénat

6

6

Rémunération des parts sociales

1 134

1 229

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par C.A. S.A.

6 987

6 875

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés des autres souscripteurs

2 963

2 916

 

Affectation du bénéfice de l’exercice 2009 de la Caisse Régionale

L’Assemblée Générale, conformément à l’article 40 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2009 de la C.R. qui s’élève à 93.205.524,43 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d’Administration, de la manière suivante :

 

- 1.134.051,30 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 3,00% net du nominal des parts rémunérées

- 6.985.685,56 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A., le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001

- 2.963.414,16 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires,

- 6.000,00 € au titre de la réserve spéciale Loi Mécénat prévue à l’article 238 bis AB du Code Général des Impôts

- 61.587.280,06 € au titre de la réserve légale, soit les 3/4 du solde disponible

- 20.529.093,35 € au titre des réserves facultatives, soit le 1/4 disponible.

 

44.1 Tableau des résultats des 5 derniers exercices :

 

(en milliers d'euros)

2005

2006

2007

2008

2009

Capital en fin d'exercice

 

 

 

 

 

Capital social

58 703

58 703

58 703

58 703

58 703

Nombre de Parts Sociales et de Certificats Coopératifs d'Associés (en milliers) :

 

 

 

 

 

Valeur unitaire 10 euros

5 870

5 870

5 870

5 870

5 870

Résultat de l'exercice

 

 

 

 

 

Produits d'exploitation bancaire

456 070

508 549

580 010

629 509

582 826

Résultat avant impôt, participation, intéressement des salariés et dotations aux amortissements et provisions

108 926

169 033

167 514

151 946

165 501

Impôts sur les bénéfices

37 576

40 138

40 887

24 170

25 948

Intéressement et participation des salariés

11 183

13 226

14 102

13 291

13 515

Résultat net

77 577

92 077

100 106

91 660

93 206

Résultat après impôt, participation et intéressement des salariés mais avant dotations aux amortissements et provisions

60 167

115 669

112 525

114 485

126 038

Résultat distribué

7 450

9 816

11 930

11 020

11 083

Personnel

 

 

 

 

 

Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice

1 799

1 817

1 860

1 863

1 812

Montant de la masse salariale de l'exercice

54 438

56 996

59 791

60 384

59 432

 

Note 45 Implantation dans des états ou territoires n'ayant pas conclu avec la France

de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude

et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un état ou un territoire qui n'a pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

 

IV.– Attestation des commissaires aux comptes

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009, sur :

 

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne, tels qu'ils sont joints au présent rapport,

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 de l'annexe qui expose le changement de méthode comptable résultant de l'application du règlement CRC 2009-04 afférent à la valorisation des swaps.

 

2. Justification des appréciations

 

Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte économique et des conditions de marché toujours dégradés. C'est dans ce contexte que, conformément aux dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance :

 

Changement de méthode comptable

Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre caisse régionale, nous nous sommes assurés du bien-fondé du changement de méthode comptable mentionné ci-dessus et de la présentation qui en est faite.

 

Estimations comptables

- Comme indiqué dans la note 2.1 de l'annexe, la caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme par votre caisse régionale sont évalués à leur valeur d'utilité en retenant une approche basée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

- Votre caisse régionale détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes 2.2 et 2.8 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Neuilly-sur-Seine et Toulouse, le 12 mars 2010

Les Commissaires aux Comptes

 

 PricewaterhouseCoopers Audit

ERNST & YOUNG Audit 

 Eric Bulle

 Frank Astoux

 

 

 

V.– Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est consultable sur le site internet www.lefil.com à la rubrique Qui sommes-nous ?

 

 

 

1001709

13/05/2009 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 2913
Texte de l'annonce :

0902913

13 mai 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, BP 329, 65003 Tarbes Cedex.

776 983 546 RCS Tarbes.

Siret 776 983 546 00032.

Code APE : 651D.

 

Comptes annuels au 31 décembre 2008 approuvés par l'assemblée générale ordinaire du 3 avril 2009.

(En milliers d'euros).

 

A. – Comptes consolidés au 31 décembre 2008.

Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers.

 

Cadre général.

Présentation juridique de l’entité.

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy - BP 329 – 65003 Tarbes Cedex.

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Code APE : 6419Z.

 

Organigramme simplifie du Crédit Agricole.

Un groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,2 millions de sociétaires qui élisent quelques 32 900 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie est détenue par les Caisses Régionales et détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

 

Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central du Groupe Crédit Agricole, veille, conformément aux dispositions du Code Monétaire et Financier (Art L.511-31 et Art L.511-32), à la cohésion du réseau du Groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et à la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

Relations internes au Crédit Agricole.

 

— Mécanismes financiers internes.

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

- Comptes ordinaires des Caisses Régionales.

 

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur établissements de crédit ».

 

- Comptes d'épargne à régime spécial.

 

Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'Epargne-Logement, Plans d'Epargne Populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

- Comptes et avances à terme.

 

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

Elles permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

- Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales.

 

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts Clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

- Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

- Opérations en devises.

 

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France centralise leurs opérations de change.

 

- Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

 

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

- Couverture des risques de liquidité et de solvabilité.

 

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du Protocole sont détaillées au Chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

— Autres relations internes.

 

Informations relatives aux parties liées.

 

- Avec les Caisses Locales.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne étant avec les Caisses Locales l’entité consolidante, il n’y a pas de relation avec une société mère, des co-entreprises où elle serait co-entrepreneur, des entreprises associées ou des entités exerçant un contrôle conjoint.

Au 31/12/2008, le montant des comptes courants bloqués des Caisses Locales dans la Caisse Régionale s’élève à 37 227 milliers d’euros.

 

- Avec ses filiales.

 

Les relations financières avec sa filiale Bankoa qui fait partie du périmètre de consolidation sont approuvées par le Conseil de la Caisse Régionale, au titre des conventions réglementées.

Au titre des garanties apportées par la Caisse Régionale sur des encours de crédit portés au bilan de sa filiale Bankoa, des provisions pour 613 000 euros ont été enregistrées.

 

Le refinancement de Bankoa approuvé en Conseil d’Administration de la Caisse Régionale pour un montant maximum de 1 100 millions d’euros était utilisé à hauteur de 655 millions d’euros à la date du 31/12/2008.

 

Les émissions de SICAV faites par Bankoa sont contregaranties par la Caisse Régionale pour répondre à la législation espagnole. Cette garantie est rémunérée par Bankoa (0,04 % sur encours).

Ces opérations font l’objet d’élimination dans les comptes consolidés.

 

La Caisse Régionale accorde, en outre, une garantie de 31,6 millions d’euros à L’I.C.O. (Instituto de Credito Official) afin de permettre à Bankoa de distribuer des crédits à taux bonifiés.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne développe une politique de diversification dans l’immobilier en prenant des participations dans des agences immobilières de transaction ou de gestion immobilière.

Ces prises de participations sont réalisées par une filiale à 100 % de la Caisse Régionale, appelée PG IMMO. Outre la mise à disposition de moyens humains et matériels facturés à cette filiale, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a participé au capital pour 13 millions d’euros, capitalisant ses comptes courants durant l’année 2008. La société PG IMMO est entrée dans le périmètre de consolidation du Groupe Pyrénées Gascogne au 31/12/08.

 

La filiale PG INVEST, détenue à 100 % également par la Caisse Régionale, est une société détenant des participations dans des sociétés régionales en relations commerciales avec la Caisse Régionale. A ce titre, la Caisse Régionale a procédé à des avances en comptes courants rémunérées. Cette société a pris une participation dans le cadre d’une opération agréée en territoire d’Outre Mer.

 

Par ailleurs la Caisse Régionale a opéré une transmission universelle de patrimoine avec trois sociétés détenues à 100 % et intégrées fiscalement. La Caisse Régionale n’est ainsi plus que tête de groupe d’une société sans activité significative et est devenue tête de groupe de sa filiale PG INVEST en 2008.

 

- Avec le Groupe Crédit Agricole.

 

Cf paragraphe « Relations internes au Crédit Agricole » ci-dessus.

 

- Avec les dirigeants de la Caisse Régionale.

 

Cf. paragraphe 7.7.

 

I. — Bilan.

(En milliers d'euros).

Actif

Notes annexes

31/12/2008

31/12/2007

Caisse, banques centrales

6.1

107 494

85 314

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

50 206

80 607

- Par nature

 

30 459

56 967

- Par option

 

19 747

23 640

Instruments dérivés de couverture

3.2 - 3.4

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4

692 487

1 101 230

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1 - 3.3 - 6.5 - 6.6

1 105 497

1 114 472

Prêts et créances sur la clientèle

3.1 - 3.3 - 6.5 - 6.6

9 468 302

8 839 074

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.8

194 641

196 364

Actifs d'impôts courants

 

23 655

 

Actifs d'impôts différés

6.10

22 610

22 995

Comptes de régularisation et actifs divers

6.11

213 116

185 133

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Placements des entreprises d'assurance

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

6.13

11 106

6 800

Immobilisations corporelles

6.14

96 222

103 086

Immobilisations incorporelles

6.14

4 952

692

Ecarts d'acquisition

 

 

 

Total de l'actif

 

11 990 288

11 735 767

 

Passif

Notes annexes

31/12/2008

31/12/2007

Banques centrales

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

10 623

2 481

- Par nature

 

10 623

2 481

- Par option

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3.3 - 6.7

6 309 069

6 213 960

Dettes envers la clientèle

3.1 - 3.3 - 6.7

3 502 217

3 138 744

Dettes représentées par un titre

3.2 - 3.3 - 6.9

688 437

538 908

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Passifs d'impôts courants

 

4 331

6 904

Passifs d'impôts différés

6.10

841

 

Comptes de régularisation et passifs divers

6.11

193 240

200 963

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Provisions

6.16

48 359

45 797

Dettes subordonnées

3.2 - 3.3 - 6.9

93 507

116 840

Total dettes

 

10 850 624

10 264 597

Capitaux propres

6.17

1 139 664

1 471 170

Capitaux propres part du groupe

 

1 125 329

1 454 338

Capital et réserves liées

 

358 061

361 933

Réserves consolidées

 

802 722

685 093

Ecart de réévaluation

 

-118 862

277 676

Résultat de l'exercice

 

83 408

129 636

Intérêts minoritaires

 

14 335

16 832

Total capitaux propres

 

1 139 664

1 471 170

Total du passif

 

11 990 288

11 735 767

 

Etats financiers consolidés.

II. — Compte de résultat.

(En milliers d'euros).

 

Notes annexes

31/12/2008

31/12/2007

+ Intérêts et produits assimilés

4.1

504 921

442 686

- Intérêts et charges assimilées

4.1

-356 998

-297 744

+ Commissions (produits)

4.2

154 432

145 712

- Commissions (charges)

4.2

-20 869

-18 252

+/- Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

-6 124

266

+/- Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4

37 040

67 997

Résultat sur opérations financières

 

 

 

+ Produits des autres activités

4.5

38 666

27 329

- Charges des autres activités

4.5

-2 053

-1 620

Produit net bancaire

 

349 015

366 374

- Charges générales d'exploitation

4.6- 7.1 - 7.4 - 7.6

-195 180

-187 340

- Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-11 132

-10 752

Résultat brut d’exploitation

 

142 703

168 282

- Coût du risque

4.8

-29 317

9 229

Résultat d’exploitation

 

113 386

177 511

+/- Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

+/- Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

-203

-171

- Coûts liés au rapprochement

 

 

 

- Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôt

 

113 183

177 340

- Impôts sur les bénéfices

4.10

-28 140

-43 842

+/- Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

85 043

133 498

Intérêts minoritaires

 

1 635

3 862

Résultat net – Part du groupe

 

83 408

129 636

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En millions d'euros)

Capital et réserves liées

Capital et

réserves

consolidées

part du

Groupe

Gains/pertes latents ou différés

Résultat

net

part du

groupe

Total des

capitaux

propres

part du groupe

Capitaux

propres

part des

minoritaires

Total des

capitaux

propres

consolidés

Capital

Titres

auto-détenus

Primes et

Réserves

liées

au capital (1)

Variation de

juste valeur

des actifs

disponibles

à la vente

Variation de

juste valeur

des dérivés

de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2007

82

 

870

952

488

0

108

1 548

14

1 562

Variation de capital

-1

 

 

-1

 

 

 

-1

 

-1

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Intérêts aux parts sociales versés

au titre de 2006

 

 

 

0

 

 

-2

-2

 

-2

Intérêts des CCA versés au titre de 2006

 

 

 

0

 

 

-9

-9

 

-9

Affectation du résultat 2006

 

 

95

95

 

 

-95

0

 

0

Résultat de l'exercice 2007

 

 

 

0

 

 

129

129

5

134

Variation de juste valeur

 

 

 

0

-189

 

 

-189

1

-188

Transfert en compte de résultat

 

 

 

0

-22

 

 

-22

-3

-25

Effet des entrées de périmètre

 

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Capitaux propres au 31 décembre 2007

81

 

965

1 046

277

0

131

1 454

17

1 471

Changements de méthodes

comptables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation de capital

-1

 

 

-1

 

 

 

-1

 

-1

Variation des titres auto-détenus (2)

 

-3

 

-3

 

 

 

-3

 

-3

Variation des primes et réserves

 

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Intérêts aux parts sociales versés

au titre de 2007

 

 

 

0

 

 

-2

-2

 

-2

Intérêts des CCA versés au titre de 2007

 

 

 

0

 

 

-11

-11

 

-11

Affectation du résultat 2007

 

 

118

118

 

 

-118

0

 

0

Résultat de l'exercice 2008

 

 

 

0

 

 

83

83

2

85

Variation de juste valeur

 

 

 

0

-392

 

 

-392

-3

-395

Transfert en compte de résultat

 

 

 

0

-4

 

 

-4

-1

-5

Effet des entrées de périmètre

 

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Capitaux propres au 31 décembre 2008

80

-3

1 083

1 160

-119

0

83

1 124

15

1 139

(1) Comprend les primes d'émission, la réserve légale de la société mère et les écarts de conversion.

(2) Certificats Coopératifs d'Associés détenus par une Caisse Locale dans le cadre du mécanisme de liquidité prévu au règlement général approuvé par l'AMF relatif aux Certificats Coopératifs d'Associés.

 

IV. — Tableau des flux de Trésorerie.

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placement détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Résultat avant impôts

113 183

177 340

+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

12 234

11 100

+ Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

+/- Dotations nettes aux provisions

32 165

-7 574

+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

+/- Perte nette/gain net des activités d'investissement

-7 585

195

+/- (Produits)/charges des activités de financement

4 898

6 145

+/- Intérêts courus non échus

-369

12 137

+/- Autres mouvements

 

 

= Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

41 343

22 003

+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

212 399

678 451

+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle

-288 225

-602 345

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

252 433

-326 516

+/- Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-36 054

21 948

- Impôts versés

-37 953

-46 768

= Diminution / (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

102 600

-275 230

Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

257 126

-75 887

+/- Flux liés aux participations (1)

-65 165

-72 138

+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-7 724

-14 955

Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-72 889

-87 093

+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

-13 263

-12 294

+/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-28 231

-21 486

Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-41 494

-33 780

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

142 743

-196 760

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

114 204

310 964

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

85 314

147 542

Soldes net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

28 890

163 422

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

256 947

114 204

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

107 494

85 314

Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

149 453

28 890

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

142 743

-196 760

* Composé du solde net des postes "caisses et banques centrales" tel que détaillé en note 6.1.

** Composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains et comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillé en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs et comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 6.7 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole).

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Au cours de l'année 2008, l'impact net des acquisitions sur la trésorerie du Groupe s'élève à 65 millions d'euros, principalement dû à l'augmentation du capital de la SAS la Boétie à hauteur de 80 millions d'euros, 4 millions d'euros supplémentaires d'augmentation étant dus à la conversion d'avances en compte-courant en capital. Nos filiales ont en outre, durant l'année, acheté et vendu des participations pour un net en trésorerie de + 10 millions d'euros. Enfin, compte tenu du caractère intangible de la trésorerie d'ouverture du Groupe, la trésorerie de PG Immo, entrée dans le périmètre cette année, a été portée dans cette ligne pour 4 millions d'euros.

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des intérêts aux parts sociales versés aux sociétaires pour 2 millions d'euros et la rémunération des certificats coopératifs d'associés pour 11 millions d'euros.

 

V. — Notes annexes aux états financiers.

1 - Principes et méthodes applicables dans le groupe, jugements et estimations utilisés.

1.1. Normes applicables et comparabilité.

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu’adoptées par l’Union européenne et applicables au 31 décembre 2008.

 

Le Groupe Crédit Agricole applique ce référentiel en utilisant les dispositions de la norme IAS 39 dans sa version retenue par l’Union européenne (version dite « carve out ») qui autorise certaines dérogations dans l’application pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission Européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2007.

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31/12/08 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2008. Celles-ci portent sur :

 

- l’amendement de la norme IAS 39 issu du règlement CE n° 1004/2008 du 15 octobre 2008 permettant de reclasser dans d’autres catégories certains instruments financiers initialement détenus à des fins de transaction ou classés en « disponibles à la vente »

 

- l’amendement de la norme IFRS 7 relatif aux informations à fournir sur ces reclassements.

 

- L’interprétation IFRIC 14 issue du règlement CE n° 1263/2008 du 16 décembre 2008 et relative au plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies, aux exigences de financement minimal et à leur interaction dans le cadre de la norme IAS 19 portant sur les avantages du personnel.

 

En 2008, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n’a pas reclassé d’actifs financiers en application de l’amendement de la norme IAS 39 du 15 octobre 2008.

 

L’application de l’interprétation IFRIC 14 n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application de normes et interprétations est optionnelle sur une période, celles-ci ne sont pas retenues par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :

 

- l’interprétation IFRIC 11 issue du règlement du 1er juin 2007 (CE n° 611/2007) et relative au traitement des actions propres et des transactions intra-groupe dans le cadre de la norme IFRS 2 portant sur le paiement fondé sur des actions. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois à compter du 1er janvier 2009,

 

- la norme IFRS 8 issue du règlement du 21 novembre 2007 (CE n° 1358/2007), relative aux secteurs opérationnels et remplaçant la norme IAS 14 relative à l’information sectorielle. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois à compter du 1er janvier 2009.

 

- l’amendement de la norme IAS 23 issu du règlement du 10 décembre 2008 (CE n° 1260/2008), relative aux coûts d’emprunt. Cet amendement sera appliqué pour la première fois à compter du 1er janvier 2009.

 

- l’amendement de la norme IFRS 2 issu du règlement du 16 décembre 2008 (CE n° 1261/2008), relative au paiement fondé sur des actions. Cet amendement sera appliqué pour la première fois à compter du 1er janvier 2009.

 

- l’interprétation IFRIC 13 issue du règlement du 16 décembre 2008 (CE n° 1262/2008), relative au programme de fidélisation des clients. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois à compter du 1er janvier 2009

 

- l’interprétation IFRIC 14 issue du règlement CE n° 1263/2008 du 16 décembre 2008 et relative au plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies, aux exigences de financement minimal et à leur interaction dans le cadre de la norme IAS 19 portant sur les avantages du personnel

 

- l’amendement de la norme IAS 1 issu du règlement du 17 décembre 2008 (CE n° 1274/2008), relative à la présentation des états financiers. Cet amendement sera appliqué pour la première fois à compter du 1er janvier 2009.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n’attend pas d’effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette.

 

Enfin, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2008.

 

1.2. Format de présentation des états financiers.

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n° 2004-R.03 du 27 octobre 2004.

 

1.3. Principes et méthodes comptables.

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

 

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

 

- les activités des marchés nationaux et internationaux,

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change,

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays,

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

- les instruments financiers des activités de marché évalués à la juste valeur,

- les participations non consolidées,

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs,

- les plans de stock-option,

- les dépréciations durables de titres,

- les dépréciations des créances irrécouvrables,

- les provisions,

- les dépréciations des écarts d’acquisition,

- les actifs d’impôt différé.

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Les instruments financiers (IAS 32 et 39).

 

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission Européenne le 19 novembre 2004 et complétée par les règlements (CE) n° 1751/2005 du 25 octobre 2005, n° 1864/2005 du 15 novembre 2005 relatif à l’utilisation de l’option de la juste valeur et n° 1004/2008 du 15 octobre 2008 relatif au reclassement d’actifs financiers.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

— Titres à l’actif.

 

- Classification des titres à l’actif.

 

Les titres sont classés dans les quatre catégories d’actifs financiers définis par la norme IAS 39 :

 

- Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option,

- Placements détenus jusqu’à l’échéance,

- Prêts et créances,

- Actifs financiers disponibles à la vente,

 

— Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option.

 

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. L’option juste valeur par résultat est généralement utilisée afin d’éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (qui sont passés directement en résultat) et coupons courus inclus.

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

— Placements détenus jusqu’à l’échéance.

 

La catégorie « Placements détenus jusqu’à l’échéance » (éligible aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que l’entreprise a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

 

- ceux que l’entreprise a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat,

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des placements détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance (sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille en actif disponible à la vente et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant 2 ans).

 

Néanmoins des exceptions à cette règle de déclassement peuvent exister lorsque :

 

- la vente est proche de l’échéance (moins de 3 mois),

- la cession intervient après que l’entreprise ait déjà encaissé la quasi-totalité du principal de l’actif (environ 90% du principal de l’actif),

- la vente est justifiée par un événement externe, isolé ou imprévisible,

- si l’entité n’escompte pas récupérer substantiellement son investissement en raison d’une détérioration de la situation de l’émetteur (auquel cas l’actif est classé dans la catégorie des actifs disponibles à la vente).

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

Ces titres sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti au taux d’intérêt effectif.

 

En cas de signes objectifs de dépréciation, celle-ci est constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine. En cas d’amélioration ultérieure, la dépréciation excédentaire est reprise.

 

— Titres du portefeuille « prêts et créances ».

 

La catégorie « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus, et par la suite, au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

 

En cas de signes objectifs de dépréciation, celle-ci est constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

— Actifs financiers disponibles à la vente.

 

La catégorie « Actifs disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les principes de comptabilisation des titres classés en « Actifs disponibles à la vente » sont les suivants :

 

- les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus,

- les intérêts courus sur les titres disponibles à la vente sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat,

- les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables. En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif,

- en cas de signes objectifs de dépréciation, significative ou durable pour les titres de capitaux propres, et matérialisée par la survenance d’un risque de crédit pour les titres de dettes, la moins value latente initialement comptabilisée en capitaux propres est reprise et la dépréciation durable comptabilisée dans le résultat de l’exercice. En cas de variation de juste valeur positive ultérieure, cette dépréciation fait l’objet d’une reprise par résultat pour les instruments de dette et par capitaux propres pour les instruments de capitaux propres.

 

— Dépréciation des titres.

 

Une dépréciation est constatée en cas de signes objectifs de dépréciation des actifs autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Elle est matérialisée par une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou par l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

 

Ce critère de baisse significative ou durable de la valeur du titre est une condition nécessaire mais non suffisante pour justifier l’enregistrement d’une dépréciation. Cette dernière n’est constituée que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi.

La Caisse Régionale utilise un critère guide de nature quantitative pour identifier les baisses significatives ou durables : une dépréciation est présumée nécessaire lorsque l’instrument de capitaux propres a perdu 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs.

 

La Direction peut être amenée à prendre en considération d’autres facteurs (types de placement, situation financière de l’émetteur, perspectives à court terme, …) ; ceux-ci n’ont pas de caractère intangible.

 

La constatation de cette dépréciation se fait :

 

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

 

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

— Date d’enregistrement des titres.

 

La Caisse Régionale enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Titres détenus jusqu’à l’échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quel que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

— Titres au passif (IAS 32).

 

— Distinction dettes – capitaux propres.

 

Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

 

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier,

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

Les parts sociales émises par les Caisses Régionales et des Caisses Locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l'IAS 32 et de l'interprétation IFRIC 2, et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.

 

Par ailleurs, l’IFRIC a communiqué en novembre 2006 l’état de ses interprétations et commentaires sur la norme IAS 32 sur laquelle elle avait été sollicitée. Cela concerne la qualification de certains instruments financiers en instruments de dettes ou de capitaux propres. Néanmoins, il a rappelé que pour que ses analyses soient opérationnelles, il convenait de poursuivre un processus réglementaire inachevé à ce jour.

 

— Reclassements d’instruments financiers

 

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements suivants :

 

- des catégories « actifs financiers à la juste valeur par résultat » et « actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance,

 

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « actifs financiers à la juste valeur par résultat » vers les catégories « actifs financiers disponibles à la vente » ou « actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance », si les critères d’éligibilité sont respectés.

 

Les reclassements sont comptabilisés à compter du 1er juillet 2008 et jusqu’au 31 octobre 2008 pour les transferts effectués avant le 1er novembre 2008, et à la date du transfert à compter de cette date.

L’actif financier est reclassé à sa juste valeur à la date du reclassement.

Cette juste valeur devient son nouveau coût ou son nouveau coût amorti selon le cas.

 

La Caisse Régionale n’a pas opéré, en 2008, de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39.

 

— Activité de crédits.

 

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie « Prêts et créances ». Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

— Créances dépréciées.

 

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

On distingue ainsi :

 

- les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes,

- les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

— Créances dépréciées sur base individuelle.

 

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de location-financement immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales), compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits,

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours dépréciés entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

 

Parmi les encours dépréciés, La Caisse Régionale distingue les encours dépréciés compromis des encours dépréciés non compromis :

 

- les créances dépréciées compromises sont les créances dépréciées dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé,

- les créances dépréciées non compromises sont les créances dépréciées qui ne répondent pas à la définition des créances dépréciées compromises.

 

Dans le cas d’une créance restructurée maintenue en créance dépréciée, la décote ne fait pas l’objet d’une comptabilisation séparée et est comptabilisée par le biais de la dépréciation.

 

La Caisse Régionale constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés et dépréciés compromis.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Dans le cas de créances restructurées pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie, tout en reclassant l’encours en créances saines, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote.

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est enregistrée en coût du risque.

 

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt,

- la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

— Créances dépréciées sur base collective.

 

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non classés en encours douteux. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives telles que dépréciations sur encours sensibles (encours sous surveillance), calculées à partir de modèles Bâle II, les dépréciations sectorielles et les dépréciations sur pays à risque.

 

Dans le cadre du projet Bâle II, la Direction des risques de La Caisse Régionale détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues d’un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la Direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l’extension au-delà d’un an de l’horizon de pertes attendues, ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.

 

Pour sa part, Bankoa calcule et comptabilise à l’actif de son bilan une provision collective, prenant en compte des historiques de défaillances ainsi que des éléments connus au moment du calcul, le cas échéant. Cette provision est calculée conformément aux directives établies par la Banque d’Espagne.

 

— Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20).

 

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du Groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

— Passifs financiers.

 

La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- Les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables.

- Les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

- Les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

— Produits de la collecte.

 

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle » malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le Groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses Régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.16.

 

— Instruments dérivés.

 

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est un compte de résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

— La comptabilité de couverture.

 

La couverture de juste valeur a pour objet de protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

 

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert,

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert,

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le Groupe Crédit Agricole privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

 

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture,

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où l’élément couvert impacte le résultat, couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

— Dérivés incorporés.

 

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

 

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat,

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé,

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

— Détermination de la juste valeur des instruments financiers.

 

Pour les instruments financiers évalués à la juste valeur, la meilleure indication de celle-ci est constituée par l’existence de cotations publiées sur un marché actif.

 

En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation.

 

— Instruments traités sur un marché actif.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

S’il existe un marché actif, les prix disponibles sur ce marché constituent la méthode d’évaluation de base.

 

Les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs pour les positions nettes vendeuses et aux cours vendeurs pour les positions nettes acheteuses. Par ailleurs, ces valeurs tiennent compte des risques de contrepartie.

Si, en date de valorisation, le prix côté n’est pas disponible, La Caisse Régionale se référera notamment au prix des transactions les plus récentes.

 

— Instruments traités sur des marchés non actifs.

 

En l’absence de marché actif, la juste valeur est déterminée en utilisant une technique de valorisation basée sur des données de marché « observables » ou « non observables ».

Ces méthodologies et ces modèles de valorisation intègrent tous les facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant.

La détermination de ces justes valeurs tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

— Instruments valorisés à partir de modèles internes utilisant des données de marché observables.

 

Pour la plupart des instruments négociés de gré à gré, l’évaluation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux basées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont basés notamment sur des modèles standards (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes), et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite des options), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

Pour l’évaluation d’autres instruments financiers, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs de trésorerie qui sera souvent retenue.

 

— Instruments valorisés à partir de modèles internes utilisant des données de marché non observables.

 

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose, quant à elle, sur des techniques d'évaluation utilisant des paramètres non observables, c'est-à-dire non directement comparables à des données de marché.

Le prix de transaction est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Lorsqu’il n’y a pas de prix coté sur un marché actif pour un titre de capitaux propres et qu’il n’existe pas de technique de valorisation reconnue, La Caisse Régionale retient, lorsque cela est possible, des techniques reposant sur des indications objectives et vérifiables telles que la détermination de l’actif net réévalué ou tout autre méthode de valorisation des titres de capitaux propres.

 

— Absence de technique de valorisation reconnue.

 

Si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « titres disponibles à la vente ». Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de Juste Valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS7 en vigueur. Il s’agit principalement de titres de participation de sociétés non cotées sur un marché actif et non consolidées, dont l’évaluation à la juste valeur est rendue difficile par le caractère non significatif de leur importance au sein du Groupe ou par la faiblesse du pourcentage de contrôle.

 

Ces titres, listés dans la note 2.3 spécifique, sont destinés à être conservés durablement.

 

— Gains ou pertes nets sur instruments financiers.

 

— Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

 

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers conclus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

— Gains ou pertes nets sur actifs disponibles à la vente.

 

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,

- les pertes de valeur des titres à revenu variable,

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé,

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

— Compensation des actifs et passifs financiers.

 

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si elle a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

— Garanties financières données.

 

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument d’emprunt.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé de :

 

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

— Décomptabilisation des instruments financiers.

 

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

 

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier sont transférés.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

— Provisions (IAS 37,19).

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que liées au risque de crédit, La Caisse Régionale a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels,

- les avantages au personnel,

- les risques d’exécution des engagements par signature,

- les litiges et garanties de passif,

- les risques fiscaux,

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures,

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période,

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

 

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction,

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies au point 6.16.

 

— Avantages au personnel (IAS 19).

 

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice,

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice),

- les indemnités de fin de contrat de travail,

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

— Engagement en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière - régimes à prestations définies.

 

La Caisse Régionale détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.3).

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute les écarts actuariels constatés en résultat. De fait, elle a choisi de ne pas appliquer l’option ouverte par la norme IAS 19 § 93 qui consiste à comptabiliser les écarts actuariels en dehors du résultat et à les présenter dans un état des variations des capitaux propres spécifique. Par conséquent, le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’Adicam.

 

— Plans de retraite – régimes à cotisations définies.

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Impôts courants et différés.

 

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

 

- la comptabilisation initiale du goodwill,

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

En France, les plus-values latentes sur titres, lorsqu’ elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt réellement supportée par l’entité au titre de ces plus-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci.

 

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 5 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres,

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôt différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

 

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôt exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôt différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38, 40).

 

Le Groupe Crédit Agricole applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les fonds de commerce acquis. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le Groupe Crédit Agricole suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

33 ans

Second oeuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21).

 

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires et non monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du Groupe Crédit Agricole. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés pour les actifs monétaires en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres,

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux actifs non monétaires diffèrent selon la nature de ces actifs :

 

- les actifs au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction,

- les actifs à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat,

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18).

 

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

 

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif,

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

 

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable.

 

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17).

 

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus,

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier,

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

 

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

1.4. Principes et méthodes de comptabilisation (IAS 27, 28, 31).

 

— Périmètre de consolidation.

 

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale dispose d’un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

 

Par exception, les entités ayant un impact non significatif sur les comptes consolidés de l’ensemble ne sont pas incluses dans le périmètre de consolidation.

 

Le caractère significatif de cet impact peut notamment être apprécié au travers de divers critères tels que l’importance du résultat ou des capitaux propres de la société à consolider par rapport au résultat ou aux capitaux propres de l’ensemble consolidé, l’impact sur la structure des états financiers, ou sur le total du bilan.

 

— Consolidation des Caisses Régionales.

 

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le Groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et Financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existe, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du Groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politiques et commerciales communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation françaises, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle, appelée entité consolidante, et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette entité consolidante (maison-mère conventionnelle) étant définie, le Groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

L'entité consolidante (maison-mère conventionnelle) est constituée de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

— Notions de contrôle.

 

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

 

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

 

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

— Exclusions du périmètre de consolidation.

 

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28 § 1 et IAS 31 § 1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation.

 

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse Régionale sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

 

- l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale,

- l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale,

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable :

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

— Retraitements et éliminations.

 

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

 

Les plus ou moins‑values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

2. Périmètre de consolidation.

2.1. Evolution du périmètre de consolidation.

 

Du fait de son importance grandissante eu égard aux états financiers consolidés, la SAS PG IMMO est entrée dans le périmètre de consolidation du Groupe Pyrénées Gascogne au 31 décembre 2008.

 

La consolidation de cette société n'aurait eu aucun impact significatif sur les différents postes du bilan et du compte de résultat en 2007.

 

Dénomination

% détenu

Méthode de consolidation

Objet

CAISSES LOCALES & CAISSE REGIONALE

Non applicable

Non applicable

Etablissement de crédit

BANKOA S.A.

94,11 %

Intégration globale

Etablissement de crédit

MERCAGENTES

82,40 %

Intégration globale

Société de bourse

PG IMMO

100,00 %

Intégration globale

Réseau d'agences immobilières

 

2.2. Détail du périmètre de consolidation.

 

Filiales "traditionnelles".

 

Périmètre de consolidation

Implantation

Méthode de

consolidation

% de contrôle

% d'intérêt

31/12/2008

31/12/2007

31/12/2008

31/12/2007

BANKOA S.A.

ESPAGNE

intégration globale

94,11 %

94,02 %

94,11 %

94,02 %

MERCAGENTES

ESPAGNE

intégration globale

82,40 %

82,40 %

82,40 %

82,40 %

PG IMMO

FRANCE

intégration globale

100,00 %

Non applicable

100,00 %

Non applicable

 

Liste des 64 Caisses Locales.

 

Désignation

Nom du Président

Localité

CADER

ESPONDA Germain

SERRES CASTET

ARTHEZ

MAZOU Jean Luc

ARTHEZ DE BEARN

ARTIX

REMAUD Michel

ARTIX

PAU PONT LONG

FORGUES Alain

PAU CARNOT

ARZACQ

BOUE Jacques

ARZACQ

GARLIN

BOURGUINAT Pascal

GARLIN

LEMBEYE

IRATZOQUY Jean Christophe

LEMBEYE

MONEIN

NOUSTY Marie Josée

MONEIN

BAYONNE

SAUSSIE Victor

BAYONNE THIERS

MORLAAS

ROGER Jean-Michel

MORLAAS

SEVIGNACQ

JOUANJUS Armand

SEVIGNACQ

NAVARRENX

LASARROQUES Monique

NAVARRENX

NAY

TROUILLET Joseph

NAY

ORTHEZ

DUPUY Olivier

ORTHEZ

BIDACHE

SAINT MARTIN Jean

BIDACHE

SAUVETERRE

DUFAU Jean Claude

SAUVETERRE DE BEARN

BIARRITZ

GUILHOU Marie Thérèse

BIARRITZ CLEMENCEAU

PAU PIEMONT

PEDEFLOUS Roger

PAU LASSENCE

HASPARREN

BIDEGORRY Jean Michel

HASPARREN

ERROBI

BORT Jean-Jacques

ESPELETTE

ST JEAN DE LUZ

BILLAC Marie Pierre

ST JEAN DE LUZ

GARAZI-BAIGORRI

TAMBOURIN Jean François

ST JEAN PIED DE PORT

ST PALAIS

CURUTCHAGUE Jean Marie

ST PALAIS

ANGLET

LAMBERT Jean Michel

ANGLET MAIRIE

PAU GAVE

ROMEIRO Alvaro

LESCAR

2 GAVES

ENOUS Richard

SALIES DE BEARN

HAUT BEARN

CAZAUX Jean François

OLORON OUSTALOT

LA SOULE

HASTOY Albert

MAULEON

OUSSE MONTANERES

LABEROU Jacqueline

PONTACQ

VALLEE D'OSSAU

BONNEMASON Bernard

ARUDY

TRIE SUR BAISE

SORBET Jean Louis

TRIE SUR BAISE

LOURDES

TARBES Daniel

LOURDES CENTRE

CASTELNAU MAGNOAC

DOSSAT Christian

CASTELNAU MAGNOAC

BAGNERES DE BIGORRE

CIBAT Jean Pierre

BAGNERES DE BIGORRE

ARGELES GAZOST

GERBET Pierre

ARGELES GAZOST

LUZ SAINT SAUVEUR

SOUBERBIELLE Bernard

LUZ SAINT SAUVEUR

TARBES

RICAUD Michel

TARBES MARCADIEU

COTEAUX DE L ARROS

LARRE Michel

TOURNAY

NORD BIGORRE

COSSOU Michel

VIC BIGORRE

LA NESTE

FERRAN Jean Pierre

LANNEMEZAN

AIGNAN

HAMEL Jacques

AIGNAN

AUCH

BAYLAC Michel

AUCH

COLOGNE

CETTOLO Gérard

COLOGNE

CONDOM

LARREY Jean Marc

CONDOM

ESTANG

REQUIER Luc

ESTANG

FLEURANCE

SAINT MARTIN Simon

FLEURANCE

GIMONT

LAVA Pierre

GIMONT

ISLE JOURDAIN

TOURON Michel

ISLE JOURDAIN

JEGUN

GARDERE Pierre

JEGUN

LECTOURE

ALIAS Jean

LECTOURE

MARCIAC

MARCHESIN Patrick

MARCIAC

MAUVEZIN

BAUBESTE Claude

MAUVEZIN

MIRADOUX

DOSTES Alain

MIRADOUX

MONTREAL

DESESBATS Francis

MONTREAL

NOGARO

SEMPE Jean-Paul

NOGARO

PLAISANCE

PAGES Jean

PLAISANCE

RISCLE

PARGADE Gérard

RISCLE

SAINT CLAR

DOMEJEAN Maryline

SAINT CLAR

VIC FEZENSAC

DALLA BARBA Marie

VIC FEZENSAC

L'ARMAGNAC

CARRE Michel

EAUZE

TROIS VALLEES

LAURON Vincent

VALENCE SUR BAISE

L ASTARAC

MEAU Francis

MASSEUBE

SAVE ET GIMONE

SERIN Jacques

LOMBEZ

DES BASTIDES A L'ARROS

PUCH NEDELLEC Jasmine

MIRANDE

 

2.3. Participations non consolidées.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Valeur au bilan

% détenu

Valeur au bilan

% détenu

Titres détenus par la Caisse Régionale

 

 

 

 

CA TITRES

860

1,30 %

985

1,70 %

CEDICAM

189

1,31 %

184

1,31 %

CONSEIL VOYAGES

 

 

45

75,00 %

GIE ATTICA

94

1,24 %

85

1,75 %

GRAND SUD-OUEST CAPITAL

4 749

12,10 %

4 361

12,10 %

MERCAGESTION

437

51,00 %

397

51,00 %

PORTIMMO

248

99,99 %

236

99,99 %

RADIAN

113

5,07 %

107

5,07 %

SACAM

2 382

2,55 %

2 319

2,55 %

SACAM ASSURANCE CAIUTION

810

4,87 %

686

4,87 %

SACAM DEVELOPPEMENT

20 731

2,64 %

24 837

2,64 %

SACAM FIRECA

1 205

2,36 %

1 160

2,36 %

SACAM INTERNATIONAL

27 752

2,62 %

23 612

2,62 %

SACAM MACHINISME

74

2,41 %

73

2,41 %

SACAM PARTICIPATIONS

5

1,89 %

5

1,89 %

SACAM PLEINCHAMP

86

2,16 %

73

2,16 %

SACAM PROGICA

220

2,43 %

216

2,43 %

SACAM SANTEFFI

33

2,23 %

51

2,23 %

SACA SQUARE HABITAT

50

6,93 %

50

6,93 %

SAS BOETIE

272 934

2,62 %

557 578

2,62 %

SAS MIROSMENIL

4

2,62 %

8

2,62 %

SAS SEGUR

4

2,62 %

8

2,62 %

SASU PG IMMO

 

 

5 204

100,00 %

SASU PG INVEST

958

100,00 %

1 034

100,00 %

SCI ACTIPOLE NORD

629

99,00 %

604

99,00 %

SCI CAM

1 574

2,66 %

1 422

2,66 %

SCI DUPLAA

1 510

99,00 %

1 509

99,00 %

SCI PORTIMSERVIEZ

416

99,00 %

377

99,00 %

SCI SUD II

60

6,45 %

56

6,45 %

SNC COURCELLES

4

2,61 %

3

2,61 %

BOUSCASSE

8

1,78 %

8

1,78 %

MP CROISSANCE

38

0,63 %

39

0,63 %

LA GALUPE

6

1,00 %

6

1,00 %

TITRES DETENUS PAR BANKOA

 

 

 

 

BANKOA DE SERVICIOS FINANCIEROS

 

 

385

100,00 %

BANKOA DE VALORES Y INVERSIONES

 

 

1 006

100,00 %

BANKOA GESTION

1 915

100,00 %

1 915

100,00 %

BANKOA SDAD PROMOCION EMPRESAS

3 006

100,00 %

3 006

100,00 %

BIG INVESTMENT

1

N/C

1

N/C

ELKARGI S.G.R

6

0,12 %

6

0,12 %

GARKOA SA

 

 

497

100,00 %

LISKOA SA

 

 

746

100,00 %

LOISTARAIN

1

N/C

1

N/C

LURKOA SA

 

 

416

100,00 %

LUZARO

361

7,06 %

361

7,06 %

TALDE CAPITAL

463

0,83 %

47

N/C

Titres détenus par MERCAGENTES

 

 

 

 

BME

6 587

0,45 %

37 137

0,95 %

CA MERCAGESTION

342

37,50 %

332

37,50 %

GESTORA DEL FGGI

1

0,51 %

1

0,57 %

Titres détenus par PG IMMO

 

 

 

 

GROUPE PYRENEES IMMOBILIER

799

50,00 %

 

 

COUTURE - GRAMONT

1 204

88,98 %

 

 

ARBEL IMMOBILIER

1 255

100,00 %

 

 

FOCH GERANCE

333

100,00 %

 

 

IMMOLOGIS

340

100,00 %

 

 

FNAIM

18

N/C

 

 

Valeur au bilan des titres de participation non consolidés

354 815

 

673 195

 

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture.

La gestion du risque bancaire au sein de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est assurée par la Direction des Risques qui est rattachée au Directeur Général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

 

3.1. Risque de crédit.

 

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

La Caisse régionale présente à la garantie de FONCARIS (Fonds de garantie interne du Groupe Crédit Agricole, établissement de crédit, filiale à 100 % de Crédit Agricole S.A.) tous les risques qu’elle prend sur un emprunteur donné dès lors que leur montant global atteint un seuil d’éligibilité contractualisé pour une période de 6 ans.

 

Après examen du dossier au sein d'un Comité ad hoc, FONCARIS peut décider de garantir la Caisse Régionale, en règle générale à hauteur de 50 %. En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée, dans la limite du taux de couverture, sur la perte résiduelle après épuisement des procédures de recouvrement et mise en jeu de toutes les sûretés.

 

Au 31 décembre 2008, les encours de financement couverts par Foncaris s’élèvent à 87,5 millions d’euros.

 

Exposition maximum au risque de crédit.

 

L’exposition maximum au risque de crédit correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Actifs financiers à la juste par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrat en unités de compte)

50 206

75 105

Instruments dérivés de couverture

 

 

Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

320 246

405 432

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

123 947

99 722

Prêts et créances sur la clientèle

9 468 302

8 839 074

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

194 641

196 364

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciation)

10 157 342

9 615 697

Engagements de financement donnés

1 324 218

1 354 049

Engagements de garantie financière donnés

348 008

325 976

Provisions sur engagements par signature

5 714

7 374

Exposition des engagements de hors bilan (nets de provisions)

1 666 512

1 672 651

Total exposition nette

11 823 854

11 288 348

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit par agent économique.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007 

Encours bruts

dont
encours

douteux

dépréciations / encours douteux

dont encours douteux compromis

dépréciations / encours douteux compromis

Total

Encours bruts

dont
encours douteux

dépréciations / encours

douteux

dont encours

douteux

compromis

dépréciations /

encours

douteux

compromis

Total

Etablissements de crédit

123 374

 

 

 

 

123 374

99 294

 

 

 

 

99 294

Opérations internes au Crédit Agricole

963 131

 

 

 

 

963 131

999 023

 

 

 

 

999 023

Valeurs au bilan

1 086 505

0

0

0

0

1 086 505

1 098 317

0

0

0

0

1 098 317

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

18 992

 

 

 

 

 

16 155

Provisions collectives

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

1 105 497

 

 

 

 

 

1 114 472

 

Prêts et créances sur la clientèle par agent économique.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Encours bruts

dont Encours douteux

dépréciations / encours douteux

dont

Encours douteux compromis

dépréciations / encours

douteux

compromis

Total

Encours bruts

dont Encours douteux

dépréciations / encours douteux

dont Encours douteux compromis

dépréciations / encours douteux compromis

Total

Administrations centrales et

institutions non

établissements de crédit

14 764

 

 

 

 

14 764

17 032

 

 

 

 

17 032

Institutions non établissements de crédit

1 006 287

685

2

500

31

1 006 254

811 196

1 084

447

5 783

1 209

809 540

Grandes entreprises

2 723 802

38 067

21 720

22 446

19 135

2 682 947

2 635 444

32 738

19 351

30 596

25 840

2 590 253

Clientèle de détail

5 835 883

52 969

27 447

41 992

25 088

5 783 348

5 478 690

38 650

22 169

35 182

21 321

5 435 200

Total

9 580 736

91 721

49 169

64 938

44 254

9 487 313

8 942 362

72 472

41 967

71 561

48 370

8 852 025

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

53 215

 

 

 

 

 

46 423

Provisions collectives

 

 

 

 

 

72 226

 

 

 

 

 

59 374

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

9 468 302

 

 

 

 

 

8 839 074

 

Dont encours clientèle sains restructurés non dépréciés pour 14 875 milliers d'euros.

 

Engagements donnes en faveur de la clientèle par agent économique.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

 

 

Institutions non établissements de crédit

280 406

183 443

Grandes entreprises

665 409

820 598

Clientèle de détail

384 935

293 113

Total

1 330 750

1 297 154

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

 

 

Institutions non établissements de crédit

4 940

5 185

Grandes entreprises

279 262

250 268

Clientèle de détail

62 016

70 523

Total

346 218

325 976

 

Dettes sur établissements de crédit par agent économique.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Etablissements de crédit

54 376

43 850

Opérations internes au Crédit Agricole

6 188 109

6 111 058

Dettes rattachées

66 584

59 052

Valeur nette au bilan

6 309 069

6 213 960

 

Dettes envers la clientèle par agent économique.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Administrations centrales

 

 

Institutions non établissements de crédit

10 846

3 651

Clientèle de détail

2 811 012

2 501 808

Grandes entreprises

668 587

625 386

Total

3 490 446

3 130 845

Dettes rattachées

11 771

7 899

Valeur au bilan

3 502 217

3 138 744

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit par zone géographique.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Encours
brut

dont encours

douteux

dont provisions sur encours douteux

Total

Encours
brut

dont encours douteux

dont provisions sur encours douteux

Total

France

981 863

 

 

981 863

1 007 969

 

 

1 007 969

Autres pays de l'UE

104 642

 

 

104 642

90 348

 

 

90 348

Total

1 086 505

 

 

1 086 505

1 098 317

 

 

1 098 317

Créances rattachées

 

 

 

18 992

 

 

 

16 155

Provisions collectives

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

1 105 497

 

 

 

1 114 472

 

Prêts et créances sur la clientèle par zone géographique.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007 

Encours bruts

dont Encours douteux

provisions / encours douteux

dont Encours douteux compromis

Provisions / encours douteux compromis

Total

Encours bruts

dont Encours douteux

provisions / encours douteux

dont Encours douteux compromis

Provisions / encours douteux compromis

Total

France

7 997 481

74 822

42 191

64 494

43 903

7 911 387

7 465 762

60 898

36 731

71 063

48 143

7 380 888

Autres pays de l'UE

1 553 679

16 610

6 964

255

192

1 546 523

1 449 895

11 570

5 232

319

78

1 444 585

Autres pays européens

18 043

12

12

39

9

18 022

16 806

 

 

39

9

16 797

Amérique du Nord

3 561

160

1

 

 

3 560

3 601

4

4

 

 

3 597

Amérique centrale et sud

676

 

 

 

 

676

365

 

 

 

 

365

Afrique et Moyen Orient

5 580

116

 

150

150

5 430

4 109

 

 

140

140

3 969

Asie océanie (hors Japon)

1 716

1

1

 

 

1 715

1 824

 

 

 

 

1 824

Japon

 

 

 

 

 

0

 

 

 

 

 

0

Total

9 580 736

91 721

49 169

64 938

44 254

9 487 313

8 942 362

72 472

41 967

71 561

48 370

8 852 025

Créances rattachées

 

 

 

 

 

53 215

 

 

 

 

 

46 423

Provisions collectives

 

 

 

 

 

72 226

 

 

 

 

 

59 374

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

9 468 302

 

 

 

 

 

8 839 074

 

Dont encours clientèle sains restructurés non dépréciés pour 14.875 milliers d'euros.

 

Engagements donnes en faveur de la clientèle par zone géographique.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France

1 030 511

1 011 369

Autres pays de l'UE

299 901

285 038

Autres pays européens

9

57

Amérique du Nord

10

132

Amérique centrale et sud

9

45

Afrique et moyen orient

269

354

Asie océanie (hors japon)

41

159

Japon

 

 

Total

1 330 750

1 297 154

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France

234 332

215 182

Autres pays de l'UE

111 881

110 789

Autres pays européens

 

 

Amérique du Nord

5

5

Amérique centrale et sud

 

 

Afrique et moyen orient

 

 

Asie océanie (hors japon)

 

 

Japon

 

 

Total

346 218

325 976

 

Dettes sur établissements de crédit par zone géographique.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

France

6 194 318

6 117 289

Autres pays de l'UE

48 167

37 619

Dettes rattachées

66 584

59 052

Valeur nette au bilan

6 309 069

6 213 960

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

France

2 653 225

2 432 331

Autres pays de l'UE

826 419

688 603

Autres pays européens

613

948

Amérique du Nord

5 926

5 649

Amérique centrale et sud

247

329

Afrique et Moyen Orient

3 155

2 373

Asie océanie (hors Japon)

659

566

Japon

202

46

Total

3 490 446

3 130 845

Dettes rattachées

11 771

7 899

Valeur au bilan

3 502 217

3 138 744

 

Actifs financiers par agent économique.

 

(En milliers d'euros)

Arriérés de paiement

Valeur nette comptable

des actifs dépréciés

Dépréciations

< 90 jours

> 90 jours

=< 180 jours

> 180 jours

=< 1 an

> 1 an

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

1 484

160

Instruments de dette

 

 

 

 

 

 

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

 

 

 

 

 

 

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

31 479

2 584

795

 

907

-559

Grandes entreprises

39 300

1 383

102

 

42 518

-26 179

Clientèle de détail

83 473

3 809

697

 

97 358

-59 945

 

154 252

7 776

1 594

0

142 267

-86 523

 

Opérations sur instruments financiers a terme - risques de contrepartie.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

 

 

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

217

975

66

116

Risques sur les autres contreparties

4 165

1 059

2 387

1 928

Total

4 382

2 034

2 453

2 044

* Calculé selon les normes prudentielles.

 

Les contrats faits entre membres du réseau sont exclus car ils ne présentent pas de risques.

 

3.2. Risques de marché.

Cf rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques.

 

Opérations sur instruments financiers a terme - analyse par durée résiduelle.

 

Instrument de transaction actif

31/12/2008

31/12/2007

(En milliers d'euros)

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur

de marché

Total en valeur

de marché

≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

 

 

 

 

 

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

 

 

 

218

1 272

4 109

5 599

3 679

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

2 432

 

 

594

131

 

3 157

2 492

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

0

20

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

2 432

0

0

812

1 403

4 109

8 756

6 191

Opérations de change à terme

 

 

 

253

 

 

253

318

Valeur nette au bilan

2 432

0

0

1 065

1 403

4 109

9 009

6 509

 

Instrument de transaction passif

31/12/2008

31/12/2007

(En milliers d'euros)

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur

de marché

Total en valeur

de marché

≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

 

 

 

 

 

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

 

 

 

91

446

9 812

10 349

2 139

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

0

88

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

0

0

0

91

446

9 812

10 349

2 227

Opérations de change à terme

 

 

 

274

 

 

274

254

Valeur nette au bilan

0

0

0

365

446

9 812

10 623

2 481

 

Opérations sur instruments dérivés : Montant des engagements.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

291 118

329 422

Futures

 

 

FRA

 

 

Swaps de taux d'intérêts

291 118

329 422

Options de taux

 

 

Caps-floors-collars

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

5 504

2 706

Opérations fermes de change

 

 

Options de change

5 504

2 706

Autres instruments :

28 651

212 822

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

Dérivés de crédits

 

175 335

Autres

28 651

37 487

Sous total

325 273

544 950

Opérations de change à terme

28 695

54 015

Valeurs nettes au bilan

353 968

598 965

 

Risque de taux.

Concernant le risque de taux, l’objectif est de minimiser les gaps statiques en conservant, éventuellement, un léger biais fonction des anticipations d'évolution des taux d'intérêt. Ainsi, une exposition favorable à la baisse des taux sur l'horizon 0-3 ans a été maintenue en fin d'année 2008.

Cette sensibilité du Produit Net Bancaire aux variations de taux d'intérêt est gérée en référence aux limites conseillées par Crédit Agricole SA.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

EUR

0

93 507

0

0

116 840

0

Taux fixe

 

93 507

 

 

116 840

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises de l'UE

0

0

0

0

0

0

Taux fixe

 

 

 

 

 

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

Total

0

93 507

0

0

116 840

0

Taux fixe

0

93 507

0

0

116 840

0

Taux variable

0

0

0

0

0

0

 

Risque de change.

Cf rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques.

 

Contribution des devises au bilan consolidé.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

11 948 688

11 948 700

11 691 131

11 691 400

Autres devises de l'UE

11 625

11 530

11 205

11 222

USD

28 509

28 407

33 086

32 833

JPY

39

240

63

40

Autres devises

1 427

1 411

282

272

Total bilan

11 990 288

11 990 288

11 735 767

11 735 767

 

Risque de prix.

Cf rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques.

 

3.3. Risque de liquidité et de financement.

Cf rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit par durée restant à courir.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

382 246

199 540

229 011

275 708

1 086 505

359 340

89 771

295 669

353 537

1 098 317

Créances rattachées

 

 

 

 

18 992

 

 

 

 

16 155

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

1 105 497

 

 

 

 

1 114 472

 

Prêts et créances sur la clientèle par durée restant à courir.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur la clientèle
(y compris Crédit Bail)

698 635

1 029 878

2 908 243

4 943 980

9 580 736

619 757

1 019 616

2 965 454

4 337 535

8 942 362

Créances rattachées

 

 

 

 

53 215

 

 

 

 

46 423

Dépréciations

 

 

 

 

165 649

 

 

 

 

149 711

Total

 

 

 

 

9 468 302

 

 

 

 

8 839 074

 

Dettes envers les établissements de crédit par durée restant à courir.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

824 482

1 015 006

2 182 420

2 220 577

6 242 485

1 279 170

1 163 034

1 771 564

1 941 140

6 154 908

Dettes rattachées

 

 

 

 

66 584

 

 

 

 

59 052

Total

 

 

 

 

6 309 069

 

 

 

 

6 213 960

 

Dettes envers la clientèle par durée restant à courir.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers la clientèle

3 095 628

273 342

116 116

5 360

3 490 446

2 899 368

186 881

43 087

1 509

3 130 845

Dettes rattachées

 

 

 

 

11 771

 

 

 

 

7 899

Total

 

 

 

 

3 502 217

 

 

 

 

3 138 744

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées par durée restant à courir.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

30

316

 

 

346

30

 

 

 

30

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Émis en France

386 725

63 939

47 000

100 150

597 814

253 268

18 127

150 150

 

421 545

Émis à l'étranger

68 029

17 591

 

 

85 620

108 667

5 001

 

 

113 668

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Total

454 784

81 846

47 000

100 150

683 780

361 965

23 128

150 150

0

535 243

Dettes rattachées

 

 

 

 

4 657

 

 

 

 

3 665

Valeur au bilan

 

 

 

 

688 437

 

 

 

 

538 908

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

9 992

52 466

30 027

92 485

 

22 908

9 984

82 504

115 396

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

80

80

 

 

 

80

80

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Total

0

9 992

52 466

30 107

92 565

0

22 908

9 984

82 584

115 476

Dettes rattachées

 

 

 

 

942

 

 

 

 

1 364

Valeur au bilan

 

 

 

 

93 507

 

 

 

 

116 840

 

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d'intérêt et de change.

Cf rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques.

 

3.5. Risques opérationnels.

En 2004, le déploiement du dispositif risques opérationnels avec dans un premier temps l’outil « EUROPA » a permis de réaliser une cartographie, pour l’ensemble des Caisses Régionales et de leurs filiales, permettant par une approche qualitative et quantitative d’apprécier le niveau d’exposition d’une entité à ces risques opérationnels avérés et potentiels dans l’ensemble des métiers et fonctions (opérationnelles et support) qui la concernent et de recenser, de qualifier et de coter ces risques opérationnels.

 

En 2005, le Groupe Crédit Agricole a poursuivi la mise en oeuvre du dispositif avec le déploiement de l’outil « OLIMPIA » qui permet de collecter les incidents survenus depuis le 1er janvier.

Cette démarche quantitative et continuelle permet de recenser et de collecter les risques opérationnels avérés et d’en mesurer les fréquences et les impacts financiers.

 

Ce dispositif permet d’évaluer le coût du risque opérationnel qui doit figurer dans le tableau de bord de l’entité, d’en analyser l’évolution et ses composantes afin d’établir des priorités en matière d’actions correctives, d’alerter le management sur les incidents significatifs de la période nécessitant le cas échéant des mesures palliatives appropriées, ou de fournir les informations nécessaires à l’unité en charge des polices d’assurance et/ou pour adapter la politique de couverture des risques de l’entité.

 

3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires.

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « conglomérats financiers », la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par la Commission Bancaire afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

L’arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

 

Toutefois, le régulateur a défini jusqu’à fin 2009 les niveaux planchers de fonds propres suivants :

 

- 95 % des exigences de fonds propres telles qu’elles auraient été calculées en CAD jusqu’au 31/12/2007,

- 90 % de ces exigences jusqu’au 31/12/2008,

- 80 % de ces exigences jusqu’au 31/12/2009.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

 

- les fonds propres durs (tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

- les fonds propres complémentaires (tier 2), limités à 100 % du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,

- les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

 

Les déductions relatives notamment aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent désormais directement sur les montants du tier 1 et du tier 2, conformément à la réglementation.

 

Niveau des fonds propres prudentiels calculés conformément à la réglementation :

 

 

31/12/2008

31/12/2007

Fonds propres de base (tier 1)

814.667

1.123.471

Fonds propres complémentaires (tier 2)

0

231.974

Fonds propres surcomplémentaires (tier 3)

773

1.553

Déductions (1)

N/A

-372.594

Total des fonds propres prudentiels

815.440

984.404

(1) Désormais directement imputés sur les montants du tier 1 et du tier 2.

 

En application de la réglementation, la Caisse Régionale doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4 % et un ratio de solvabilité de 8 %.

Au 31/12/08, comme au 31/12/07, elle répond à ces exigences réglementaires.

 

4. Notes relatives au compte de résultat.

4.1. Produits et charges d'intérêts.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Sur opérations avec les établissements de crédit

7 383

5 174

Sur opérations internes au Crédit Agricole

50 629

49 790

Sur opérations avec la clientèle

430 766

373 035

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

4 499

4 119

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 823

9 062

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

 

 

Sur opérations de location-financement

1 821

1 506

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Produits d'intérêts (1) et (2)

504 921

442 686

Sur opérations avec les établissements de crédit

-2 476

-4 135

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-270 628

-221 403

Sur opérations avec la clientèle

-52 116

-34 839

Actifs financiers disponibles à la vente

-7

-8

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Sur dettes représentées par un titre

-26 873

-31 214

Sur dettes subordonnées

-4 898

-6 145

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

 

 

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

Charges d'intérêts

-356 998

-297 744

(1) Dont 9 645 milliers d'euros de créances dépréciées individuellement.

(2) Dont 6 679 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat.

 

4.2. Commissions nettes.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

3 900

-419

3 481

2 719

-274

2 445

Sur opérations internes au Crédit Agricole

24 515

-11 415

13 100

19 812

-7 407

12 405

Sur opérations avec la clientèle

43 829

-64

43 765

42 018

-57

41 961

Sur opérations sur titres

 

-38

-38

 

-47

-47

Sur opérations de change

139

 

139

165

 

165

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

5 554

-930

4 624

4 661

-1 303

3 358

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

52 948

-7 980

44 968

49 116

-8 984

40 132

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

23 547

-23

23 524

27 221

-180

27 041

Produits nets des commissions

154 432

-20 869

133 563

145 712

-18 252

127 460

 

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Dividendes reçus

6

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif par nature

-5 515

688

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif par option

-797

-608

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

182

186

Gains ou pertes nets sur instruments financiers a la juste valeur par résultat

-6 124

266

 

4.4. Gains ou pertes nets sur portefeuille disponible à la vente.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Dividendes reçus

31 640

53 832

Plus ou moins values de cession réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente

5 420

14 175

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres à revenu variable) (1)

-20

-10

Plus ou moins values de cession réalisées sur prêts et créances

 

 

Gains ou pertes nets sur portefeuille disponible à la vente

37 040

67 997

(1) Dont Sacam Santeffi pour 18 milliers d'euros, Sacam Fireca pour 1 millier d'euros et Pleinchamp pour 1 millier d'euros.

 

4.5. Produits et charges des autres activités.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

269

65

Produits nets des immeubles de placement

-478

-348

Autres produits (charges) nets

36 822

25 992

Produits et charges nets des autres activités

36 613

25 709

 

4.6. Charges générales d'exploitation.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Charges de personnel

127 456

119 541

Impôts et taxes

5 380

5 450

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

62 344

62 349

Charges d'exploitation

195 180

187 340

 

4.6.1. Honoraires des commissaires aux comptes.

 

(En milliers d'euros)

Ernst & Young

%

PricewaterhouseCoopers

%

Groupe Sully

%

AUDIT

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

103,50

100 %

179,50

83%

24,00

100 %

Missions accessoires

 

0 %

36,00

17%

 

0 %

Total

103,50

100 %

215,50

100%

24,00

100 %

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Dotations aux amortissements

10 803

10 752

Dotations aux provisions pour dépréciation

329

 

Total

11 132

10 752

 

4.8. Coût du risque.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-83 060

-73 746

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Prêts et créances

-64 359

-55 723

Autres actifs

-27

-12

Engagements par signature

-2 455

-4 863

Risques et charges

-16 219

-13 148

Reprises de provisions et de dépréciations

53 844

82 539

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Prêts et créances

36 452

62 011

Autres actifs

 

150

Engagements par signature

4 115

6 993

Risques et charges

13 277

13 385

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-101

436

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-505

-281

Récupérations sur prêts et créances amortis

477

808

Autres pertes

-73

-91

Total coût du risque

-29 317

9 229

 

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-203

-171

Plus-values de cession

6

 

Moins-values de cession

-209

-171

Titres de capitaux propres consolidés

 

 

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Total gains ou pertes sur autres actifs immobilisés

-203

-171

 

4.10. Charge d'impôt.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Charge d'impôt courant

-32 077

-45 751

Charge d'impôt différé

3 937

1 909

Charge d'impôt de la période

-28 140

-43 842

 

Réconciliation taux d’impôt théorique et taux d’impôt constaté au 31/12/2008.

 

(En milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt

113 183

34,43 %

38 969

Effet des différences permanentes

 

-9,42 %

-10 666

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

-0,44 %

-499

Effet de l'imposition à taux réduit

 

-0,01 %

-7

Effet des autres éléments

 

0,30 %

343

Taux et charge effectifs d'impôt

 

24,86 %

28 140

 

Pour information, total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres au 31/12/2008 : 48.652 milliers d'euros.

 

Réconciliation taux d’impôt théorique et taux d’impôt constaté au 31/12/2007.

 

(En milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt

177 340

34,43 %

61 058

Effet des différences permanentes

 

-7,00 %

-12 405

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

-2,45 %

-4 344

Effet de l'imposition à taux réduit

 

-0,01 %

-13

Effet des autres éléments

 

-0,26 %

-454

Taux et charge effectifs d'impôt

 

24,72 %

43 842

 

Pour information, total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres au 31/12/2007 : 51.283 milliers d'euros.

 

Nb : l'effet des différences permanentes est essentiellement lié aux dividendes régime mère fille

 

5. Informations sectorielles.

Définition des secteurs d’activité.

 

Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d’activité suivants :

 

- Banque de proximité en France

- Gestion pour compte propre et divers

- Banque de détail à l’étranger

- Services financiers spécialisés

- Gestion d’actifs, assurance et banque privée

- Banque de financement et d’investissement

 

Le métier principal du Groupe Pyrénées Gascogne est la banque de proximité.

Le tableau en 5.1 ventile le résultat au 31/12/2008 en fonction de ces différents secteurs.

 

Présentation par zone géographique.

 

Le Groupe Pyrénées Gascogne intervient sur deux zones géographiques, la France et l’Espagne.

Le tableau en 5.2 répartit le résultat au 31/12/2008 en fonction de ces deux zones géographiques.

 

5.1. Résultat par secteur d'activité.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Banque de proximité en France

Services

Financiers Spécialisés

Gestion d'actifs, Assurances,

Banque Privée

Banque de

Financement et

d'Investissement

Banque de détail à

l'étranger

Gestion pour compte propre

et divers

Total

Produit net bancaire

298 679

 

 

 

50 336

 

349 015

Charges de fonctionnement

-177 811

 

 

 

-28 501

 

-206 312

Résultat brut d'exploitation

120 868

0

0

0

21 835

0

142 703

Coût du risque

-24 730

 

 

 

-4 587

 

-29 317

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-166

 

 

 

-37

 

-203

Résultat avant impôt

95 972

0

0

0

17 211

0

113 183

Impôts sur les bénéfices

-24 249

 

 

 

-3 891

 

-28 140

Résultat net de l'exercice

71 723

0

0

0

13 320

0

85 043

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Banque de proximité en France

Services

Financiers Spécialisés

Gestion d'actifs, Assurances,

Banque Privée

Banque de

Financement et

d'Investissement

Banque de détail à

l'étranger

Gestion pour compte propre

et divers

Total

Produit net bancaire

305 028

 

 

 

61 346

 

366 374

Charges de fonctionnement

-171 601

 

 

 

-26 491

 

-198 092

Résultat brut d'exploitation

133 427

0

0

0

34 855

0

168 282

Coût du risque

11 401

 

 

 

-2 172

 

9 229

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-146

 

 

 

-25

 

-171

Résultat avant impôt

144 682

0

0

0

32 658

0

177 340

Impôts sur les bénéfices

-36 881

 

 

 

-6 961

 

-43 842

Résultat net de l'exercice

107 801

0

0

0

25 697

0

133 498

 

5.2. Résultat par zone géographique.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Total

 

France

Espagne

Produit net bancaire

298 679

50 336

349 015

Charges de fonctionnement

-177 811

-28 501

-206 312

Résultat brut d'exploitation

120 868

21 835

142 703

Coût du risque

-24 730

-4 587

-29 317

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-166

-37

-203

Résultat avant impôt

95 972

17 211

113 183

Impôts sur les bénéfices

-24 249

-3 891

-28 140

Résultat net de l'exercice

71 723

13 320

85 043

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Total

France

Espagne

Produit net bancaire

305 028

61 346

366 374

Charges de fonctionnement

-171 601

-26 491

-198 092

Résultat brut d'exploitation

133 427

34 855

168 282

Coût du risque

11 401

-2 172

9 229

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-146

-25

-171

Résultat avant impôt

144 682

32 658

177 340

Impôts sur les bénéfices

-36 881

-6 961

-43 842

Résultat net de l'exercice

107 801

25 697

133 498

 

6. Notes relatives au bilan.

6.1. Caisse et banques centrales.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

53 228

 

48 908

 

Banques centrales, CCP

54 266

0

36 406

0

Total

107 494

0

85 314

0

 

6.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

30 459

56 967

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

19 747

23 640

Juste valeur au bilan

50 206

80 607

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

21 450

50 458

- Effets publics et valeurs assimilées

0

3 342

- Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

21 450

44 106

Titres cotés

904

9 240

Titres non cotés

20 546

34 866

- Actions et autres titres à revenu variable

0

3 010

Titres cotés

0

2 995

Titres non cotés

0

15

Instruments dérivés

9 009

6 509

Juste valeur au bilan

30 459

56 967

(1) Y compris les OPCVM.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

 

 

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

19 564

23 462

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

19 564

23 462

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

 

 

Créances rattachées

183

178

Juste valeur au bilan

19 747

23 640

(1) Y compris les OPCVM.

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

10 623

2 481

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Juste valeur au bilan

10 623

2 481

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Titres vendus à découvert

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

10 623

2 481

Juste valeur au bilan

10 623

2 481

 

6.3. Instruments dérivés de couverture.

 

L'ensemble des instruments dérivés est classé en juste valeur par résultat dans le cadre des normes IFRS.

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Titres évalués à la juste valeur

 

 

- Effets publics et valeurs assimilées

 

800

- Obligations et autres titres à revenu fixe

320 246

404 632

Titres cotés

114 194

97 073

Titres non cotés

206 052

307 559

- Actions et autres titres à revenu variable

372 241

695 798

Titres cotés

8 983

6 980

Titres non cotés

363 258

688 818

Total des titres disponibles à la vente

692 487

1 101 230

Total des créances disponibles à la vente

 

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

692 487

1 101 230

(1) Dont 160 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres au 31/12/08, contre 140 milliers au 31/12/07.

 

Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Juste valeur

Gains latents

Pertes latentes

Juste valeur

Gains latents

Pertes latentes

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

801

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

320 246

7 538

-7 868

404 631

19 136

-6 628

Actions et autres titres à revenu variable

17 429

1 487

-1 447

22 603

947

-30

Titres de participation non consolidés

354 812

17 226

-133 435

673 195

287 702

-1 874

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente

692 487

26 251

-142 750

1 101 230

307 785

-8 532

Impôts

 

-4 591

2 940

 

-18 665

1 943

Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente (Net d'impôt)

 

21 660

-139 810

 

289 120

-6 589

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et la clientèle.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

38 270

91 718

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

81 581

4 000

Prêts subordonnés

3 523

3 523

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

 

53

Total

123 374

99 294

Créances rattachées

573

214

Dépréciations

 

 

Valeur nette

123 947

99 508

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

136 027

26 987

Comptes et avances à terme

827 104

972 036

Prêts subordonnés

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Total

963 131

999 023

Créances rattachées

18 419

15 941

Dépréciations

 

 

Valeur nette

981 550

1 014 964

Valeur nette au bilan

1 105 497

1 114 472

 

Prêts et créances sur la clientèle.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

99 655

113 406

Autres concours à la clientèle (1)

9 222 578

8 669 053

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

51 800

51 800

Titres non cotés sur un marché actif

2 298

2 298

Avances en comptes courants d'associés

117 842

21 728

Comptes ordinaires débiteurs

54 672

50 550

Total

9 548 845

8 908 835

Créances rattachées

100 694

95 394

Dépréciations

-213 128

-198 682

Valeur nette

9 436 411

8 805 547

Opérations de crédit bail

 

 

Crédit-bail immobilier

 

 

Crédit-bail mobilier

31 891

33 527

Total

31 891

33 527

Créances rattachées

 

 

Dépréciations

 

 

Valeur nette

31 891

33 527

Valeur nette au bilan

9 468 302

8 839 074

(1) Dont 77 128 K€ apportés en garantie à CASA dans le cadre de la participation du Groupe Crédit Agricole aux refinancements accordés par la Société de Financement de l'Economie Française (SFEF). La Caisse Régionale conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

6.6. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Dotations

Reprises

Utilisations

Autres mouvements

31/12/2008

Sur créances sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

198 682

71 344

-41 728

-14 941

-229

213 128

dont dépréciation collective

59 374

17 715

-4 863

 

 

72 226

Sur opérations de crédit-bail

0

 

 

 

 

0

Sur dépréciation durable titres AFS

140

20

 

 

 

160

Sur titres détenus jusqu'à l'échéance

0

 

 

 

 

0

Sur autres actifs financiers

77

27

 

 

 

104

Total des dépréciations des actifs financiers

198 899

71 391

-41 728

-14 941

-229

213 392

 

(En milliers d'euros)

31/12/2006

Dotations

Reprises

Utilisations

Autres mouvements

31/12/2007

Sur créances sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

221 591

101 702

-108 575

-16 337

301

198 682

dont dépréciation collective

60 328

8 006

-9 431

 

471

59 374

Sur opérations de crédit-bail

0

 

 

 

 

0

Sur dépréciation durable titres AFS

85

10

 

 

45

140

Sur titres détenus jusqu'à l'échéance

0

 

 

 

 

0

Sur autres actifs financiers

215

12

-124

-26

 

77

Total des dépréciations des actifs financiers

221 891

101 724

-108 699

-16 363

346

198 899

 

6.7. Dettes envers les établissements de crédit et clientèle.

 

Dettes envers les établissements de crédit.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

54 376

43 850

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

54 376

43 850

Dettes rattachées

522

471

Valeur au bilan

54 898

44 321

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

19

203

Comptes et avances à terme

6 188 090

6 110 855

Total

6 188 109

6 111 058

Dettes rattachées

66 062

58 581

Valeur au bilan

6 254 171

6 169 639

Valeur au bilan

6 309 069

6 213 960

 

Dettes envers la clientèle.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Comptes ordinaires créditeurs

2 251 138

2 327 413

Comptes d'épargne à régime spécial

25 134

30 341

Autres dettes envers la clientèle

1 051 070

713 571

Titres donnés en pension livrée

163 104

59 520

Total

3 490 446

3 130 845

Dettes rattachées

11 771

7 899

Valeur au bilan

3 502 217

3 138 744

 

6.8. Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

191 090

192 521

Total

191 090

192 521

Créances rattachées

3 551

3 843

Dépréciations

 

 

Valeur nette au bilan

194 641

196 364

 

6.9. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

346

30

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

 

 

Émis en France

597 814

421 545

Émis à l'étranger

85 620

113 668

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Total

683 780

535 243

Dettes rattachées

4 657

3 665

Valeur au bilan

688 437

538 908

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

92 485

115 396

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

80

80

Titres et emprunts participatifs

 

 

Total

92 565

115 476

Dettes rattachées

942

1 364

Valeur au bilan

93 507

116 840

 

6.10. Actifs et passifs d'impôts différés.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Charges à payer non déductibles

7 733

Provisions pour risques et charges non déductibles

8 477

Actifs disponibles à la vente

907

Autres impôts différés actifs

5 493

Total impôt différé actif

22 610

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Actifs disponibles à la vente

245

Autres impôts différés passifs

596

Total impôt différé passif

841

 

Au 31 décembre 2008, les impôts différés sont, conformément à la norme IAS12 §74, présentés au bilan consolidé en net après compensation des créances et des dettes, lorsqu'ils concernent une même entité et une même administration fiscale.

Compensation a donc été établie entre, d'une part, les impôts relevant de l'administration française et, d'autre part, des impôts relevant de l'administration espagnole.

Au 31 décembre 2007, une compensation toutes administrations fiscales confondues avait été effectuée, laissant apparaître un seul impôt différé actif.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Actif

Passif

Net

Charges à payer non déductibles

8 015

 

8 015

Provisions pour risques et charges non déductibles

8 106

 

8 106

Provisions d'actif non déductibles

14 684

 

14 684

Autres impôts différés

6 465

1 468

4 997

Différences entre norme locale et norme fiscale

37 270

1 468

35 802

Réévaluation des AFS

1 394

12 062

-10 668

Autres retraitements IFRS

 

541

-541

Provision pour impôt différé en social

 

1 598

-1 598

Total impôt différé

 

 

22 995

 

6.11. Comptes de régularisation actif, passif et divers.

 

Comptes de régularisation et actifs divers.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Autres actifs

 

 

Comptes de stocks et emplois divers

2 117

1 654

Débiteurs divers

79 199

47 268

Comptes de règlements

24 469

27 124

Instruments conditionnels achetés

 

 

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

48 686

49 315

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits à recevoir

56 863

52 285

Charges constatées d'avance

1 324

1 127

Autres comptes de régularisation

458

6 360

Valeur nette au bilan

213 116

185 133

 

Comptes de régularisation et passifs divers.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Autres passifs (1)

 

 

Comptes de règlements

24 690

37 038

Créditeurs divers

47 450

49 158

Versement restant à effectuer sur titres

5 905

7 489

Instruments conditionnels vendus

 

 

Autres

 

2

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

9 682

14 637

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

18

Gains sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d’avance

37 903

30 523

Charges à payer

60 580

61 387

Autres comptes de régularisation

7 030

711

Valeur au bilan

193 240

200 963

(1) Les montants incluent les dettes rattachées

(2) Les montants sont indiqués en net

 

6.12. Actifs et passifs liés aux actifs non courants destinés à être cédés.

 

Non applicable pour la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

6.13. Immeubles de placement.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Autres mouvements

31/12/2008

Valeur brute

9 453

5 513

-752

 

14 214

Amortissements et dépréciations

2 653

478

-23

 

3 108

Valeur nette au bilan

6 800

5 035

-729

0

11 106

 

(En milliers d'euros)

31/12/2006

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Autres mouvements

31/12/2007

Valeur brute

8 690

956

-193

 

9 453

Amortissements et dépréciations

2 443

348

-138

 

2 653

Valeur nette au bilan

6 247

608

-55

0

6 800

 

6.14. Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Variation de périmètre

Augmentations

Diminutions

Autres mouvements

31/12/2008

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

203 849

458

38 153

-35 855

-8 476

198 129

Amortissements et dépréciations

100 763

205

10 574

-914

-8 721

101 907

Valeur nette au bilan

103 086

253

27 579

-34 941

245

96 222

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

6 553

1 482

2 726

-24

746

11 483

Amortissements et dépréciations

5 861

56

558

-22

78

6 531

Valeur nette au bilan

692

1 426

2 168

-2

668

4 952

 

(En milliers d'euros)

31/12/2006

Variation de périmètre

Augmentations

Diminutions

Autres mouvements

31/12/2007

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

190 043

 

15 176

-1 370

 

203 849

Amortissements et dépréciations

90 562

 

10 332

-131

 

100 763

Valeur nette au bilan

99 481

0

4 844

-1 239

0

103 086

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

5 747

0

849

-43

 

6 553

Amortissements et dépréciations

5 441

0

420

 

 

5 861

Valeur nette au bilan

306

0

429

-43

0

692

 

6.15. Provisions techniques des contrats d'assurance.

 

Non applicable pour la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

6.16. Provisions.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Variation de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres flux

31/12/2008

Risques sur les produits épargne logement

11 060

 

1 685

 

-1 125

 

11 620

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

7 374

 

2 455

-64

-4 051

 

5 714

Risque opérationnel

9 801

 

3 133

-1 326

 

 

11 608

Engagements sociaux (retraites)

189

29

305

 

-74

43

492

Autres engagements sociaux

1 730

 

5

-68

 

 

1 667

Litiges

12 673

33

13 375

-353

-11 589

92

14 231

Autres risques et charges

2 970

 

400

-261

-80

-2

3 027

Provisions pour risques et charges

45 797

62

21 358

-2 072

-16 919

133

48 359

 

(En milliers d'euros)

31/12/2006

Variation de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres flux

31/12/2007

Risques sur les produits épargne logement

9 410

 

3 320

 

-1 670

 

11 060

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

8 939

 

4 863

-3 006

-3 987

565

7 374

Risque opérationnel

9 151

 

1 283

-633

 

 

9 801

Engagements sociaux (retraites)

87

 

109

 

-7

 

189

Autres engagements sociaux

1 814

 

 

-84

 

 

1 730

Litiges

13 519

 

11 856

 

-12 702

 

12 673

Autres risques et charges

3 921

 

274

-107

-82

-1 036

2 970

Provisions pour risques et charges

46 841

0

21 705

-3 830

-18 448

-471

45 797

 

Outre les provisions pour engagements sociaux (médailles du travail et indemnités de fin de carrière), les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle, observation étant faite que cette politique est prudente eu égard à l’observation des résultats des contentieux. Le solde de cette provision est de 14 231 milliers d’euros.

 

Conformément aux modèles développés par l’organe central, une provision collective sur les encours de crédits est calculée à partir de l’observation des cotations clientèles issues du modèle Bâle II.

 

Pour sa part, Bankoa calcule et comptabilise à l’actif de son bilan une provision collective, prenant en compte des historiques de défaillances ainsi que des éléments connus au moment du calcul, le cas échéant. Cette provision est calculée conformément aux directives établies par la Banque d’Espagne.

 

Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole et une provision pour faire face au redressement du CNASEA, organisme de surveillance des crédits bonifiés à l’agriculture, dont les missions en Caisses Régionales donnent souvent lieu à des rappels d’intérêts.

 

Epargne logement.

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-12 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

678 662

719 181

Ancienneté de plus de 10 ans

391 922

406 799

Total plans d'épargne-logement

1 070 584

1 125 980

Total comptes épargne-logement

261 746

271 865

Total encours collectes au titre des contrats épargne-logement

1 332 330

1 397 845

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2008 et hors prime d'état.

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Plans d'épargne-logement

25 241

24 741

Comptes épargne-logement

67 405

66 956

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

92 646

91 697

 

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

2 247

1 790

Ancienneté de plus de 10 ans

1 721

2 080

Total plans d'épargne-logement

3 968

3 870

Total comptes épargne-logement

7 652

7 190

Total provision au titre des contrats épargne-logement

11 620

11 060

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Dotations

Reprises

31/12/2008

Plans d'épargne-logement

3 870

708

610

3 968

Comptes épargne-logement

7 190

977

515

7 652

Total provision au titre des contrats épargne-logement

11 060

1 685

1 125

11 620

 

NB : les encours retenus pour le calcul de la provision au 31/12/08 sont les encours arrêtés au 30/11/08.

 

6.17. Capitaux propres.

Composition des capitaux propres.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L.512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, aux articles L.231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du Conseil d’Administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la

Caisse Régionale Pyrénées Gascogne

Nombre de titres

au 31/12/2007

Nombre de

titres émis

Nombre de titres

remboursés

Nombre de titres

au 31/12/2008

Certificats Coopératifs d’Associés

2.090.147

 

 

2.090.147

    dont part du public

622.566

 

 

622.566

    dont part Crédit Agricole S.A.

1.467.581

 

 

1.467.581

Parts sociales

3.780.172

 

 

3.780.172

    dont Caisses Locales

3.779.936

 

 

3.779.936

    dont Administrateurs

33

 

 

33

   dont Sociétaires directs

202

 

 

202

    dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

Total

5.870.319

 

 

5.870.319

 

La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant du capital est de 58 703 milliers d’euros.

 

Résultat par action.

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres que sur les caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

2006

Rémunération des parts sociales

1.229

1.230

1.228

Rémunération des CCA détenus par Crédit Agricole S.A.

7.514

6.906

6.906

Rémunération des CCA des autres souscripteurs

3.188

1.682

1.682

 

Affectation du résultat et fixation du dividende 2008.

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2008 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale de la Caisse Régionale du 3 avril 2009.

Le texte de la résolution est le suivant :

 

Projet de troisième résolution.

Affectation du bénéfice de l’exercice 2008 de la Caisse Régionale

L’Assemblée Générale, conformément à l’article 40 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2008 de la Caisse Régionale qui s’élève à 91 659 721,15 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d’Administration, de la manière suivante :

1 228 555,90 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 3,25 % net du nominal des parts rémunérées

 

6 874 484,94 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A., le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001

 

2 916 241,48 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires

 

60 480 329,12 € au titre de la réserve légale, soit les 3/4 du solde disponible

 

20 154 109,71 € au titre des réserves facultatives, soit le 1/4 disponible diminué de la réserve spéciale Loi Mécénat

 

6 000,00 € au titre de la réserve spéciale Loi Mécénat prévue à l’article 238 bis AB du Code Général des Impôts

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations.

7.1. Détail des charges de personnel.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Salaires et traitements (1)

73 489

67 957

Cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies

6 791

6 274

Cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies

833

645

Autres charges sociales

25 584

23 646

Intéressement

13 291

11 088

Participation

 

3 014

Impôts et taxes sur rémunération

7 468

6 917

Total charges de personnel

127 456

119 541

(1) Dont autres avantages à long terme : médailles du travail pour 124 milliers d'euros.

 

7.2. Effectif fin de période.

 

 

31/12/2008

31/12/2007

France

1 941

1 859

Etranger

317

309

Total

2 258

2 168

 

7.3. Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à cotisations définies.

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés «employeurs». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4. Avantages postérieurs à l'emploi, régimes a prestations définies.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

2006

2005

Variation dette actuarielle

Dette actuarielle au 1er janvier

19 701

24 936

24 140

19 693

 

Coût des services rendus sur la période

1 002

833

1 016

846

 

Effet de l'actualisation

957

910

866

1 065

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

 

 

Modification / Réduction / Liquidation de plan

-5 907

 

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-912

-773

-613

-567

 

(Gains) / pertes actuariels

311

-6 205

-473

3 103

 

Dette actuarielle au 31 décembre

15 152

19 701

24 936

24 140

 

 

 

2008

2007

2006

2005

Charge comptabilisée

Coût des services rendus sur l'exercice

1 002

833

1 016

846

 

Effet de l'actualisation

957

910

866

1 065

 

Rendement attendu des actifs sur la période

-802

-1 025

-976

-692

 

Amortissement du coût des services passés

 

 

 

 

 

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

527

951

172

1 915

 

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

 

 

 

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 684

1 669

1 078

3 134

 

 

 

2008

2007

2006

2005

Juste valeur des actifs
du régime

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 1er janvier

19 807

25 538

24 411

16 407

 

Rendement attendu des actifs

802

1 025

976

692

 

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

-216

-7 156

-645

1 187

 

Cotisations de l'employeur

1 587

1 173

1 409

6 704

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

 

 

Modification / Réduction / Liquidation de plan

-5 907

 

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

-12

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

 

 

Prestations versées

-912

-773

-613

-567

 

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31 décembre

15 161

19 807

25 538

24 411

 

 

2008

2007

2006

2005

Provision / Actifs

Situation financière nette au 1er janvier

15 152

19 701

24 936

24 140

 

Coût des services passés non comptabilisés

 

 

 

 

 

(Gains) / pertes sur la limitation de surplus

 

 

 

 

 

(Provisions) / actifs au 31 décembre

15 152

19 701

24 936

24 140

 

Situation financière nette (passif) / actif au 31 décembre

9

106

602

271

 

 

 

2008

2007

2006

2005

Variation

(Provisions) / actifs au 1er janvier

106

602

271

-3 287

 

Cotisations de l'employeur

1 587

1 173

1 409

6 704

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

-12

 

Paiements directs de l'employeur

 

 

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-1 684

-1 669

-1 078

-3 134

 

Situation financière nette bilan (passif) / actif au 31 décembre

9

106

602

271

 

Information sur les actifs du régime.

 

 

2008

2007

% d'obligations

81,00

70,50

% d'actions

9,00

19,60

% autres actifs

10,00

9,90

 

Principales hypothèses actuarielles.

 

 

2008

2007

Taux d'actualisation

de 4,71 % à 4,94%

de 4,73% à 4,86%

Taux technique

2,00%

2,00%

Taux du rendement attendu des actifs du régime

de 4% à 4,05%

4,05%

Taux du rendement effectif des actifs du régime

4,15%

4,15%

Taux attendu d'augmentation des salaires :

 

 

Indemnité de fin de carrière :

 

 

de 16 à 29 ans

4,40%

4,40%

de 30 à 50 ans

2,80%

2,80%

de 51 à 65 ans

1,60%

1,60%

Retraite

de 2% à 5%

de 2% à 5%

 

7.5. Autres engagements sociaux.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au calcul de la participation des salariés, telle que la loi le prévoit. En outre, elle a signé un accord de retour financier, dont l’intéressement calculé sur les résultats de la Caisse Régionale vient compléter le calcul de la participation. L’ensemble constitue une enveloppe plafonnée à un pourcentage du résultat.

 

Les engagements sociaux tels que retracés plus haut sont couverts par des contrats d’assurance. Les primes payées sont enregistrées en charges comptables. Ces primes représentent la totalité des engagements de la Caisse Régionale, entièrement financés à chaque arrêté des comptes.

 

Il n’y a pas au sens de l’IAS 19 d’engagements autres de la Caisse Régionale envers ses salariés. Au titre de l’obligation préconisée par la Convention Collective, la Caisse Régionale calcule selon un modèle interne la provision pour médailles du travail dont le montant reflète l’engagement cumulé des droits acquis par les salariés à la clôture de l’exercice. La provision s’élève au 31/12/2008 à 1,7 millions d’euros.

 

7.6. Paiements a base d'actions.

 

Il n’y a pas de règlement de rémunération à base d’actions sous quelque forme que ce soit, compte tenu de la structure du capital de la Caisse Régionale et de la réglementation applicable aux parts sociales.

 

7.7. Rémunération des dirigeants.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Rémunération (1) des mandataires sociaux

510

510

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

1 033

1 179

Total rémunération

1 543

1 689

(1) Rémunérations brutes déclarées pour les dirigeants de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties.

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

1 324 218

1 354 049

- Engagements en faveur d'établissements de crédit

0

56 895

- Engagements en faveur de la clientèle

1 324 218

1 297 154

Engagements de garantie

348 008

325 976

- Engagements d'ordre d'établissement de crédit

1 790

 

- Engagements d'ordre de la clientèle

346 218

325 976

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

23 152

54 152

- Engagements reçus d'établissements de crédit

23 152

54 152

- Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

2 077 556

1 979 216

- Engagements reçus d'établissements de crédit

210 329

267 033

- Engagements reçus de la clientèle

1 867 227

1 712 183

 

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.

 

Quant aux actifs obtenus par prise de garantie au cours de la période, la politique de la Caisse Régionale consiste à céder dès que possible de tels actifs.

 

Les garanties détenues par la Caisse Régionale et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives. L'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

9. Juste valeur des instruments financiers.

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes, dans une transaction conclue à des conditions normales.

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d'arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer dans d'autres périodes en raison de l'évolution des conditions de marché ou d'autres facteurs.

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d'évaluation et d'hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l'exploitation, l'ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l'objet d'une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Valeur bilan

Juste Valeur

Valeur bilan

Juste Valeur

Actifs

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 105 497

1 105 497

1 114 472

1 114 462

Prêts et créances sur la clientèle

9 468 302

9 330 620

8 839 074

8 843 830

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

194 641

190 949

196 364

196 364

Immeubles de placement

11 106

11 106

6 800

6 800

Passifs

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

6 309 069

6 328 627

6 213 960

6 224 756

Dettes envers la clientèle

3 502 217

3 502 217

3 138 744

3 138 744

Dettes représentées par un titre

688 437

688 437

538 908

538 908

Dettes subordonnées

93 507

93 507

116 840

116 840

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

 

Dans les cas où il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

 

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché,

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché,

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics,

- des passifs exigibles à vue,

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10. Evènements postérieurs a la clôture.

Aucun événement postérieur à la clôture de l'exercice susceptible de remettre en cause la continuité d'exploitation n'est survenu.

 

 

VI. — Rapport de gestion.

I.- Environnement économique et financier 2008.

L’année 2008 aura été marquée par l’une des plus importantes crises financières de l’ère moderne, crise qui a fini par se transmettre à l’économie réelle durant le second semestre.

 

En effet, le retournement du marché du logement américain lié à la baisse des prix et à la hausse des taux d’intérêt a créé une vague de défaillances des emprunteurs les plus risqués, les bénéficiaires de prêts dits « Subprime ». Cette crise immobilière, entamée dès 2007, s’est transmise aux marchés financiers via les techniques de titrisation permettant de transférer les risques sur les établissements investissant sur ces produits structurés. La baisse des prix de l’immobilier s’est donc conjuguée à une chute de la valorisation des actifs financiers. Les premiers acteurs concernés ont été les banques qui avaient souscrit ces produits financiers. Il en a résulté une défiance généralisée envers les établissements de crédit se traduisant par une crise de liquidité. Le relèvement des taux d’intérêt et le durcissement des conditions de crédit sont ainsi venus amplifier un effet de richesse négatif qui avait déjà réduit la richesse nette des ménages américains de plus de 7.000 milliards de dollars entre le début de la récession au quatrième trimestre 2007 et le troisième trimestre 2008.

 

Dans cette crise, on peut considérer qu’il y a un avant et un après 15 septembre 2008, date de la faillite de la banque américaine LEHMAN BROTHERS. Cette situation de risque systémique a obligé les banques centrales à faire preuve d’un activisme inédit se traduisant par des injections de liquidité considérables afin d’assurer le refinancement des banques, puis de certaines grandes entreprises industrielles (constructeurs automobiles par exemple) et l’abaissement drastique des taux directeurs. Ainsi, la Réserve Fédérale américaine a, en une année, réduit de 425 points de base son principal taux directeur (Fed Funds) pour le porter à 0 en décembre. Les autres banques centrales ont commencé à suivre cet exemple en fin d’année.

 

Ces interventions massives des banques centrales, combinées aux plans d’accès à la liquidité mis en oeuvre par les différents gouvernements pour garantir le financement de leurs entreprises, semblent avoir permis de juguler le risque systémique. C’est donc sur le terrain de la conjoncture économique que s’est déplacé le combat.

 

Si les Etats-Unis sont naturellement les premières victimes de la crise, avec un PIB se contractant de 0,5 % au 3ème trimestre 2008 puis de 6 % au 4ème trimestre, la diffusion internationale des produits financiers adossés à ces subprimes a provoqué une propagation rapide de la crise au plan mondial. La zone euro a ainsi vu son PIB régresser dès le deuxième trimestre 2008 (-0,2 %), tendance se confirmant les deux trimestres suivants (-0,2 % en T3 et -0,5 % en T4).

 

Toutes ces incertitudes se sont traduites par une extrême volatilité sur les différents marchés. Ainsi, le prix du pétrole a atteint un record historique fin juillet à plus de 147 USD le baril pour retomber à son plus bas niveau depuis 5 ans début décembre (33 USD) sous l’effet des chiffres d’activité de plus en plus alarmants.

De même, les marchés actions ont connu des amplitudes de variation inédites. Ainsi, le CAC 40 s’est effondré de 22 % le 10 octobre pour rebondir de 11,2 % le jour de bourse suivant.

Les marchés de taux d’intérêt ont expérimenté une même volatilité et ils ont connu, en outre, un profond écartement des conditions de taux entre les emprunts publics (jugés sûr) et les emprunts privés d’une part, et entre les taux des obligations d’état des pays de référence, comme l’Allemagne, et ceux des autres états d’autre part.

 

Malgré la réaction des banques centrales et les plans de relance mis en oeuvre par l’ensemble des grands pays industrialisés, l’année 2009 devrait encore être marquée par la crise, avec un fléchissement de la croissance mondiale accompagnée d’une réduction des échanges commerciaux internationaux. Ce ralentissement généralisé devrait se traduire par une récession dans les nations développées et une faible croissance des pays émergents.

 

Conjoncture française.

 

Dans ce contexte de crise inédite, la France a fait preuve d’une relative résistance en évitant la récession technique et en affichant une progression du PIB de 0,8 % sur 2008, activité soutenue par une progression de 3,9% du revenu disponible brut des ménages.

 

Toutefois, si l’économie française n’est pas encore entrée officiellement en récession, tous les indicateurs avancés annoncent un repli marqué de l’activité, d’une ampleur au moins comparable à la récession de 1993. Les chiffres de fin d’année montrent, en effet, un effondrement de la production industrielle avec une baisse de 5 % sur le dernier trimestre. Cette chute est encore plus forte dans l’automobile où la production a reculé de 8,1 % sur le seul mois de novembre, justifiant un plan de soutien spécifique. Cette baisse de la production industrielle accompagne une réduction de la consommation de 0,5 % au quatrième trimestre. Elle débouche sur une dégradation du marché du travail portant le taux de chômage à 7,3 %. Toutefois, cet ajustement du marché de l’emploi s’est fait, contrairement aux Etats-Unis, sans rupture profonde. Le corolaire de cet ajustement de l’emploi plus lent que la dégradation des débouchés des entreprises est une réduction de 0,4 % de l’excédent brut d’exploitation des entreprises en 2008. Au total, l’économie française a donc connu une baisse de son PIB de 1,2 % au 4ème trimestre, soit le plus fort ralentissement depuis 1974.

 

Face à ce ralentissement de l’économie, un plan de relance évalué à 26 milliards d’euros a été présenté. Il comprend deux volets : le soutien de la trésorerie des entreprises, et en particulier des PME, pour 11,4 milliards d’euros et le lancement de programmes d’investissements publics pour le complément. Ces investissements concernent les infrastructures ferroviaires, énergétiques et postales et les domaines stratégiques. L’Etat aidera également l’investissement des collectivités publiques. En outre, des dispositifs de soutien aux secteurs en grande difficulté (l’automobile avec la prime à la casse, le bâtiment avec la construction de 70.000 logements et la réforme du prêt à taux zéro) et à l’emploi sont également prévus.

 

Ce plan de relance devrait permettre de soutenir l’activité des secteurs en difficulté et limiter les pertes d’emploi en 2009. Il n’empêchera probablement pas une réduction des investissements des entreprises et des ménages face à la détérioration des débouchés et à la montée des inquiétudes traduite dans l’effondrement des indicateurs de confiance. Au total, l’économie française devrait donc stagner en 2009 avant de se redresser progressivement en 2010.

 

Conjoncture espagnole.

 

Après des années de surperformance de la croissance européenne, l’Espagne a connu en 2008 un coup d’arrêt brutal. Pour la première fois depuis 1993, le pays est officiellement entré en récession avec un recul de 0,2 % du PIB au troisième trimestre et de 0,8 % le trimestre suivant. L’immobilier est au coeur de la crise espagnole, conséquence de l’éclatement de la bulle immobilière après des années d’excès, mais également de la crise financière qui, en empêchant les émissions d’obligations foncières et la titrisation de crédits hypothécaires, a obligé les banques à réduire leur offre de crédit. Ainsi, le secteur de l’immobilier, principal moteur de la croissance de l’économie espagnole entre 2000 et 2007 (+ 6 % par an en moyenne), est attendu en baisse de -7,7 % par an en moyenne entre 2008 et 2010.

Cette crise immobilière et financière, et ses conséquences en matière d’effet de richesse négatif et de durcissement des conditions de crédit, ont amené à une chute de 5,6 % des ventes de détail en 2008. Dans ces conditions, le chômage a atteint, avec 3,3 millions de demandeurs d’emploi (soit un taux de chômage de 14,4 %), des niveaux inégalés depuis 1996. Cette dégradation de l’emploi touche tous les secteurs avec des hausses de respectivement 7,7 %, 7,8 % et 2,9 % des demandeurs d’emplois des secteurs des services, de l’industrie et de la construction.

 

Face à cette situation macro-économique très dégradée, et malgré des marges de manoeuvre budgétaires permettant de mettre en oeuvre une politique contra-cyclique, le Fonds Monétaire International estime que le pays ne pourra sortir de la crise avant deux ans.

 

II.- Activité et résultat du groupe Pyrénées Gascogne.

Malgré la crise, Caisse Régionale a poursuivi en 2008 ses investissements stratégiques et son implication au quotidien afin de participer au développement durable de ses territoires dans le cadre d’une relation porteuse des valeurs mutualistes qui sont celles du Crédit Agricole. Dans ce cadre, on peut en particulier noter les actions suivantes :

 

— le développement de ses réseaux de distribution pour pérenniser un développement commercial équilibré sur tous ses territoires et une relation durable avec ses clients :

 

- création de 4 nouvelles agences de conquête en 2008 ;

- développement de « la boutique en ligne » sur son site lefil.com, avec souscription en ligne sécurisée pour faciliter l’accès à la banque en dehors de l’agence, extension des produits en signature électronique à l’e-courrier ou au PEL, lancement de ventes flash réservées au site internet lefil.com et d’une durée limitée dans le temps, mise en place d’un portail assurance avec accès à des outils de diagnostic et de devis en ligne… ;

- la création de Square Energie et le rachat de la société Gleize Energie Service, afin de développer une offre de diagnostic et de conseil dans le domaine des économies d’énergie et des solutions en énergies renouvelables, tant au niveau des particuliers que des professionnels.

 

— des actions porteuses des valeurs mutualistes au travers :

 

- de la généralisation de la carte sociétaire qui, outre les avantages fidélité offerts à son porteur, participe aux actions de solidarité soutenues par la Caisse Régionale ;

- du développement de l’information sur le mutualisme par la création d’un blog permettant de suivre les actions de CAMPG en faveur du développement durable et du mutualisme sur l’ensemble du territoire et par le développement d’un institut mutualiste sur Second Life présentant les valeurs du mutualisme et leurs traductions concrètes ;

- de l’accompagnement de la clientèle en difficulté via la banque des jours difficiles qui est intervenue pour aider 31 familles en 2008 sous forme d’aides directes ou de prêts à taux réduits,

- du soutien des projets locaux via l’institut de développement local (34 dossiers en 2008), le parrainage des Caisses Locales (193 actions) ou la Fondation PG (19 projets aidés) ;

- de l’accompagnement du développement économique local par des prêts à taux préférentiels pour la création d’entreprise et la prise de participation au capital de petites entreprises par la filiale de la Caisse Régionale nommée PG Développement.

 

— des actions démontrant la volonté d’accompagnement du client dans le cadre d’une relation durable :

 

- communication pédagogique auprès des clients porteurs de prêts relais afin de les sensibiliser aux risques de ces produits dans la conjoncture actuelle de crise immobilière ;

- l’organisation et l’accompagnement du réseau commercial dans la communication sur la crise pour informer et rassurer les clients sur la sécurité de leur banque ;

- développement d’une offre de rachat de créances permettant aux clients d’alléger leurs mensualités en cette période de crise ;

- des offres de placement de l’épargne :

* sécurisantes, avec la pré-commercialisation du Livret A et le lancement du plan d’épargne boursière Progressor permettant d’investir sur des supports dynamiques les seuls intérêts des placements sur livret,

* et récompensant la fidélité de nos clients, avec des comptes à terme dont la rémunération croît avec la durée de détention.

 

— des outils permettant une meilleure information du client et une meilleure adéquation des propositions commerciale à leurs besoins avec :

 

- le lancement du site lefil.com avec navigation optimisée pour l’i-phone ;

- amélioration de la complétude de l’information accessible sur le site internet lefil.com par l’intégration des pré-attributions crédit, de l’utilisation du crédit revolving, de la valorisation des contrats d’assurance-vie Prédica et BGPI ;

- développement d’un outil permettant de définir, en fonction des événements affectant la vie du client, la proposition adaptée réalisée par le meilleur canal de distribution au moment approprié ;

- déploiement d’un outil de diagnostic de la banque au quotidien pour les professionnels permettant d’optimiser leurs flux financiers ;

- renforcement et systématisation d’une démarche de «Vente Personnalisée» en Epargne basée sur un outil, lancé fin 2007, permettant de guider le conseiller en fonction des caractéristiques et des projets du client.

 

— des actions en faveur du développement durable par

- la réduction des impressions papier :

*lancement de l’e-courrier : proposition faite aux internautes de remplacer les courriers papiers par une information électronique ;

* développement de la souscription de produits en ligne via la signature électronique ;

* la mise à disposition d’une offre de signature électronique pour les professionnels et entreprises permettant les déclarations administratives via internet ;

* mise en oeuvre d’un outil permettant de récupérer les informations réglementaires sur la connaissance client via internet ;

* diffusion du catalogue produit sur le site lefil.com ;

- le soutien aux énergies renouvelables par la mise en place de prêts à taux préférentiels ;

- l’installation de 1 000 m2 de panneaux photovoltaïques sur les toits de la Caisse Régionale ;

- l’incitation à l’achat de véhicules moins polluants par des tarifs d’assurance avantageux pour les véhicules « verts » et un jeu permettant de gagner l’un de ces véhicules ;

- le développement d’un site de formation sur internet, via Second Life, afin de réduire les déplacements des collaborateurs de la Caisse Régionale.

 

De l’activité aux résultats…

 

La crise frappant l’économie mondiale et les marchés financiers depuis fin 2007 a affecté les résultats de la Caisse Régionale au travers de plusieurs compartiments. Ainsi, les encours de crédit n’ont augmenté que de 6,2 %, contre 10,5 % en 2007. Ce résultat vient de la réduction de la demande de financement par les clients, principalement au niveau des professionnels (+ 2,5 %) et de l’agriculture (+ 4,7 %), la Caisse Régionale n’ayant à aucun moment modifié ses critères d’octroi. Bien qu’en baisse, la dynamique des encours de crédit aux entreprises et aux collectivités publiques a plutôt bien résisté avec respectivement des hausses de 7,4 % et 8,1 %.

En termes de réalisation de nouveaux prêts, c’est toutefois le secteur de l’habitat qui, du fait de la crise immobilière, a le plus souffert en 2008 avec une réduction de 24,4 % du montant des prêts débloqués.

Ces évolutions traduisent la baisse des projets d’investissement des clients face à l’incertitude de la conjoncture, les parts de marché de la Caisse Régionale restant relativement stables (42,4 % en 2008 contre 43,3 % à la même époque en 2007).

Cette dégradation de l’activité économique ne remet pas en cause la bonne maîtrise de nos risques puisque le taux des crédits douteux et litigieux reste inchangé (-0,06 point) en 2008 à 2,34 %. Cette stabilité, ajoutée à la régularisation de certains dossiers et le passage par pertes de dossiers provisionnés depuis de nombreuses années, a permis la diminution de 2,68 points du taux de provisionnement (71,26 % en 2008 contre 73,94 % en 2007). Si la part de nos encours en situation de risque né n’augmente pas, la dégradation de la conjoncture se fait toutefois sentir via l’appréciation que l’on peut porter sur la solvabilité de nos clients sains au travers des modèles Bâle II. Il en résulte une dotation de 11,4 M€ au titre de la provision collective constituée en contrepartie du risque latent.

 

Au niveau de la collecte, la Caisse Régionale enregistre une quasi stabilité (+ 0,7 %) tant de ses encours (hors TCN clientèle financière), ce qui la place au 14ème rang des Caisses Régionales en terme d’évolution, que de sa part de marché (-0,38 point sur un an) qui s’affiche à 29,5 % en octobre 2008. Ces résultats s’accompagnent d’une recherche de la sécurité en cette période de crise, sécurité encouragée par les conseils de prudence prodigués par la Caisse Régionale. Il en résulte une hausse de 26,6 % des encours sur comptes à terme et de 5,6 % des livrets tandis que les valeurs mobilières baissent de 10,7 % et que l’assurance-vie stagne (-0,3 %) du fait de sa composante en unités de compte. De son côté, l’épargne logement confirme la baisse inexorable de ses encours (-5 % en 2008) entamée en 2006 avec le changement de mode de rémunération du produit. Enfin, les dépôts à vue, affectés par la crise en fin d’année, ont diminué de 2,3% en encours fin de mois. Toutefois, en encours moyen, ils ont crû de 1,3 %, tandis que les montants placés sur les comptes à terme augmentaient de 56,3 %.

 

Avec un accroissement net de plus de 64 000 produits et services détenus par nos client, dont 23 % concernent l’équipement de la clientèle en produit d’épargne durable, 36 % la protection des biens et des personnes, la Caisse Régionale témoigne de sa volonté d’être et de rester sur la durée au coeur des préoccupations quotidiennes de ses clients.

 

Sur le plan des résultats financiers, le Produit Net Bancaire (PNB) de la Caisse Régionale s’élève à 298,3 millions d’euros, en recul de 4,5 % sur l’année. Toutefois, le PNB d’activité, correspondant au PNB total diminué de l’activité pour compte propre, résiste mieux, avec -1,8 % grâce à de bons résultats en matière :

 

— d’assurance avec des hausses très significatives des commissions ADI (+ 10,3 %), IARD (+ 22,2 %) et prévoyance (+ 18,2 %). Au total, les revenus du compartiment assurance progressent donc de 10,3 % à 38 millions d’euros, malgré la baisse de 28,6 % des commissions CAMCA impactées par la baisse de la production Habitat ;

— La facturation clientèle (+ 7 %) ;

— Les commissions de collecte (+ 6 %) traduisant la bonne tenue des résultats de la gestion par Crédit Agricole S.A. de la collecte centralisée.

 

Ces succès permettent d’amortir l’impact de la baisse de la marge d’intermédiation commerciale qui abandonne 6,2 % malgré la progression des encours de crédit. Ceci tient naturellement au fort renchérissement des coûts de refinancement suite à la crise de liquidité. Ainsi, les commissions de liquidité payées par la Caisse Régionale progressent à elles seules de 280 %. Le taux de marge moyen baisse donc de 22 points de base par rapport à 2007.

La crise financière fait également sentir ses effets via les commissions liées aux produits de marché. Ainsi, les commissions de courtage baissent de plus de 30 %, les commissions sur OPCVM de 14,3 %, les droits de garde de 27,3 % et les commissions sur l’assurance-vie de 9 %

 

L’impact majeur de la crise se situe cependant sur le compartiment du PNB hors activité. En effet, si le portefeuille de participation s’est bien comporté avec une hausse de 15,9 %, liée en particulier aux dividendes versés par la SAS Rue la Boétie au titre de l’exercice 2007, et que les revenus des titres d’investissement sont restés stables (+ 0,9 %), les produits sur titres de transaction et de placement ont respectivement baissé de 4,9 M€ et de 15,5M€. L’orientation prudente de l’allocation du portefeuille de la Caisse Régionale, renforcée au fur et à mesure de l’approfondissement de la crise, a toutefois permis de limiter l’impact global de cette crise sur ses comptes, la marge globale sur la gestion des excédents de fonds propres sortant au total en baisse de 22 % à 40 millions d’euros.

 

Dans ce contexte de ralentissement du PNB, un effort particulier a été réalisé pour maîtriser les charges. Ainsi, les charges de fonctionnement nettes diminuent de 1,5 % grâce à une hausse des charges de personnel contenue à 1 % et à une baisse de 5,3 % des autres charges de fonctionnement. Ce résultat a été facilité par le gain d’un litige fiscal réduisant les autres charges d’exploitation de 1,5 millions d’euros, mais il traduit également l’effort collectif de maîtrise des budgets réalisé tout au long de l’année 2008.

 

Le résultat brut d’exploitation s’élève ainsi à 129 millions d’euros, en baisse de 8,2 %. Le coefficient d’exploitation se situe à 56,8 %.

 

A cette baisse du RBE s’ajoute l’augmentation du coût du risque qui, avec une dotation nette de 24,3 millions d’euros, est d’autant plus significative que 2007 avait vu reprendre 11,7 millions d’euros de provisions. En contrepartie, la Caisse Régionale a repris 11 millions d’euros de FRBG en 2008 sur les 15 millions qu’elle avait dotés en 2007 du fait de la remontée prévisible des risques.

 

Au total, après impôt sur les sociétés et dotation pour impôt différé du fait d’une opération de défiscalisation de type loi Girardin, le résultat net social du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s’élève à 91,7 millions d’euros, en baisse de 8,4 %.

 

Activités et résultats des entités espagnoles.

 

Grâce à une bonne dynamique commerciale, marquée par le gain de 2 680 nouveaux clients, et une augmentation de la marge (augmentation des taux variables payés par les clients, sans impact sur le risque crédit), BANKOA réalise de bonnes performances sur l’année 2008 grâce à la croissance du crédit et à l’amélioration de sa rentabilité le tout dans un contexte de marché difficile.

Ainsi, les encours de crédits augmentent au rythme de 7,4 %. La plus forte progression est enregistrée sur le marché des entreprises (9,2 %) alors que l’on assiste à un ralentissement du marché de l’habitat et des locaux professionnels, dont l’accroissement des encours se limite à 4 %.

 

La collecte globale, à l’inverse, recule de 3,4 % sur un an. Suivant les tendances constatées sur le marché français, on assiste à un fort développement des encours sécurisés sur comptes à terme (+ 26 %) tandis que les encours de dépôt à vue et de collecte OPCVM régressent respectivement de 8,5 % et 22,5 %.

 

Tiré par la forte croissance de la marge d’intermédiation (+ 27,3 %) et la bonne tenue des commissions de services (+ 5,2 %), et malgré la logique réduction des commissions sur OPCVM (-23,3 %) en cohérence avec les diminutions d’encours, le PNB global progresse de 15,3 % pour s’établir à 38,7 M€. Les investissements réalisés ces dernières années par BANKOA pour développer son réseau commercial continuent d’impacter de manière significative les charges de fonctionnement qui augmentent de 7,6 % à 25,6 M€. Au total, le résultat brut d’exploitation ressort à 13,1 M€, en progression de 34 %.

 

La dégradation de la conjoncture économique espagnole se fait sentir dans la hausse sensible du coût du risque (+ 115 %), à 4.9 M€, bien que le taux de CDL reste limité à 1,05 %. Ces créances douteuses sont couvertes à hauteur de 42,46 %par des provisions individualisées.

 

Ainsi, au total, le résultat net s’affiche à 6,7 millions d’euros, en hausse de 6,9 % par rapport à 2007.

 

Les résultats de MERCAGENTES, Société de Bourse, ont été fortement impactés par la conjoncture des marchés financiers espagnols. Ainsi, le montant des opérations réalisées sur le marché actions a diminué de 34,3 % sur 2008 et celui sur les fonds d’investissement à reculé de 20,8%. Seule l’activité sur les pensions livrées a progressé (+ 11,3 %) bénéficiant de la recherche de sécurité des investisseurs.

Dans ce contexte, les revenus de l’activité clientèle ont diminués de 30,5 % pour s’établir à 2,1 millions d’euros. Dans le même temps, les frais d’exploitation étaient réduits de 2,8 %, débouchant ainsi sur une marge dégagée par l’activité clientèle en baisse de 93,6 % à 59 milliers d’euros. L’activité de gestion des excédents de fonds propres permettait, en particulier grâce à la vente de titres BME, de dégager un produit complémentaire de 9,1 millions d’euros. Les prises de bénéfices sur le titre BME étant toutefois nettement inférieures à celles de 2007, cette marge sur excédent de fonds propres affiche une baisse de 62 %.

Au total, le résultat net atteint donc 7,4 millions d’euros, en baisse de 62,5 % par rapport à 2007.

 

Activités et résultats consolidés.

 

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale a été élargi par l’intégration de PG Immo, société regroupant les activités d’agence immobilière de la Caisse Régionale. Cette entrée dans le périmètre traduit l’importance prise par l’activité immobilière dans le plan de développement, les effectifs et le réseau commercial de la Caisse Régionale.

Outre PG Immo, le périmètre de consolidation comprend la Caisse Régionale, BANKOA S.A., MERCAGENTES et les Caisses Locales. Sont exclues notamment les filiales du Groupe BANKOA, notamment BANKOA Gestion, filiale spécialisée en gestion d’actifs, de par leur caractère non significatif.

 

Les comptes consolidés de la Caisse Régionale et de ses filiales Bankoa, Mercagentes et PG Immo ont été produits en respectant les normes IFRS.

 

Rappelons que l’obligation réglementaire de mettre en oeuvre des normes IFRS vise plusieurs objectifs :

 

- rechercher une harmonisation des règles comptables internationales,

- favoriser la comparabilité et accroître la transparence des états financiers,

- permettre une uniformité des conditions d’accès aux marchés financiers pour les investisseurs.

 

Elle se fonde sur 3 grands principes :

 

- les actifs sont réévalués au prix de marché «  juste valeur des actifs » au lieu du coût historique,

- l’analyse économique de l’entreprise prévaut sur une approche fiscale et juridique des comptes,

- les instruments financiers sont intégrés au bilan.

 

Elle impose donc une présentation économique des comptes représentatifs :

 

- d’une activité globale de sociétés juridiquement indépendantes ayant des liaisons d’intérêt commun,

- d’une activité globale des opérations réalisées avec les tiers.

 

Elle conduit les établissements à procéder à des retraitements et ajustements préalables d’une part, à éliminer des opérations réciproques entre les entités consolidées d’autre part.

 

Le bilan total du Groupe Pyrénées Gascogne, établi en application des normes comptables internationales, s’élève à 11,990 milliards d’euros, en hausse de 2 % par rapport à 2007.

 

Le produit net bancaire, d’un montant de 349 millions d’euros et le résultat brut d’exploitation, s’élevant à 142,7 millions d’euros accusent une diminution par rapport à l’année précédente de, respectivement, 4,74 % et 15,20 %.

 

Le résultat consolidé net part du groupe s’établit à 83,4 millions d’euros en baisse de 35,6 %.

 

III - Ratios prudentiels.

Depuis le 30 juin 1999, le portefeuille de négociation dépassant certains seuils, la Caisse Régionale est assujettie à la réglementation prudentielle sur l’adéquation des fonds propres (CAD). L’exigence globale de fonds propres au titre des risques de crédit et de marché atteint 121 % au 31 décembre 2008 (pour un niveau minimum de 100 %).

 

Toutefois, depuis le 1er janvier 2008, les établissements de crédit sont assujettis au ratio « CRD » (Capital Requirement Directory), plus communément baptisé « Bâle 2 ». Le ratio CRD de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne s’établit à 10,61 % au 31 décembre 2008, pour une exigence réglementaire de 8%.

 

Nb : ces données n’ont toutefois pas fait l’objet d’un audit par les Commissaires aux Comptes.

 

IV - Contrôle interne.

Dans le cadre issu de la loi de sécurité financière du 1er août 2003, il appartient au Président du conseil d’administration de rendre compte, dans un rapport joint au Rapport annuel de gestion, des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place par la Caisse Régionale sur base consolidée.

 

Ce rapport, rendu public dans les conditions prévues par l’Autorité des marchés financiers et intégré au présent document, comporte deux parties :

— la première, relative aux travaux du Conseil d’administration de la Caisse Régionale, a été enrichie d’une présentation des principes et des règles arrêtés par le Conseil pour déterminer les rémunérations et avantages de toute nature accordés aux mandataires sociaux, conformément à la loi du 30 décembre 2006,

— la deuxième partie du rapport rassemble, quant à elle, des informations sur les principes d’organisation des dispositifs et les procédures de contrôle interne en vigueur à la Caisse Régionale. Y sont décrits notamment les dispositifs de contrôle permanent, de prévention et contrôle des risques de non-conformité et de contrôle périodique.

 

V – Facteurs de risques.

Risque de crédit.

Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la Caisse Régionale. L’engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties données ou engagements confirmés non utilisés.

 

I. Objectifs et politique

 

La politique des risques fait partie intégrante de la politique de distribution des crédits qui doit être actualisée chaque année et validée par le Conseil d’administration.

Elle est établie en concertation entre les Directions concernées (tous canaux) et le service des risques crédits (P.C.R.) avec la participation du Contrôle de gestion, sous le contrôle du Responsable des Risques et Contrôle Permanent (R.C.P.R).

 

En plus de l’actualisation minimale annuelle, la politique des risques peut être amendée, autant que de besoin, suite à l’analyse de tout élément (sinistre important, analyse « deuxième regard », contrôle a posteriori, mission d’audit, trimestriellement à l’occasion de la présentation de la cartographie des risques…) entraînant la nécessité d’adapter les procédures de la Caisse Régionale pour en protéger les intérêts et après validation des propositions par la Direction Générale.

 

Le dispositif global de maîtrise du risque crédit est basé sur des principes généraux, communs à tous les marchés, et des règles de distribution propres à chaque marché.

Sont, notamment, définies dans ce corpus les règles :

— de rattachement à chaque marché afin de s’assurer de l’affectation au segment et à la méthodologie de notation adaptés,

— de territorialité,

— d’analyse du risque (risques liés / concept de groupe de risques + analyse transversale lorsque plusieurs canaux de distribution sont concernés),

et des limites d’intervention : réglementaires (Grands risques et division des risques), opérationnelles et globales de distribution.

 

Des limites par marché et par dossiers ont également été définies. Les dossiers portant un encours supérieur à ces limites font l’objet d’un reporting régulier en Conseil d’administration.

La Caisse Régionale n’est pas concernée par l’utilisation d’instruments dérivés et la titrisation.

 

II. Gestion du risque de crédit.

 

1. Principes généraux de prise de risque.

 

Le dispositif d’analyse et de prise de décision s’articule autour de :

— règles de délégation d’octroi assurant que tout dossier significatif passe devant un comité des engagements Direction Générale voire, pour les plus importants, devant le comité régional composé des membres du bureau du Conseil d’administration ;

— de contrôles permanents de 1er degré (en agence), 2ème degré - 1er niveau (dans les services opérationnels du siège) et 2ème degré - 2ème niveau par des unités de contrôle spécialisées du siège. L’ensemble de ces informations sont consolidées par le département des Risques et du Contrôle Permanent et font l’objet d’une information :

- de l’organe exécutif via des comités spécialisés : comité Risque Direction Générale, comité Juridique et Contentieux et comité de Contrôle Interne,

- de l’organe délibérant via les présentations régulières et au moins semestrielles du Directeur des Risques et du Contrôle Permanent et du Directeur Financier.

 

Les règles de délégation d’octroi déterminent le niveau d’exercice de la délégation suivant l’exposition globale de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sur le groupe de risque (total de l’exposition de la Caisse bilan et hors bilan après) et en fonction de seuils dépendant du marché et de la notation interne (et certains critères spécifiques d’exclusion ou d’aide à la décision comme le revenu disponible pour les prêts à la Consommation ou le résultat de Score Habitat pour le financement de l’Habitat). Ces niveaux sont rattachés à des métiers ou des instances décisionnelles (jusqu’au Comité régional, constitué des membres du Bureau du Conseil d’administration, pour les dossiers les plus importants).

 

Dispositif de double analyse :

Tous les dossiers d’engagements relevant du niveau de délégation « Comité des Engagements » ou « Comité régional » bénéficient d’une seconde analyse par un service du siège.

Pour les dossiers les plus importants (Banque des Entreprises), cette analyse contradictoire est faite par le service Politique et Contrôle des Risques Crédits (P.C.R.), rattaché directement au Directeur des Risques et du Contrôle Permanent, et à ce titre indépendant de la Direction commerciale.

Cette deuxième analyse, réalisée dans des conditions d’indépendance garanties en particulier par un rattachement distinct, permet d’informer plus complètement les différents comités décisionnels en charge de la décision d’octroi :

— sur les risques juridiques,

— sur les risques liés aux garanties envisagées,

— sur l’appréciation financière des dossiers,

— sur la qualité de la notation.

 

Pour les dossiers « retail », l’analyse est faite par les services « Financement Particuliers et Professionnels » ou « Financement des Agriculteurs ».

 

L’organisation est en cours de modification pour rendre encore plus efficace ce dispositif « d’Avis Risque Indépendant » en élargissant l’assiette des dossiers analysés tout en se concentrant sur les dossiers les plus exposés. L’objectif étant de rechercher à chaque situation la solution adaptée.

Afin d’anticiper la recherche de solution adaptée, les délégations de paiement à découvert ont été modifiées et une revue des plus gros dépassements est réalisée régulièrement.

 

2. Méthodologies et systèmes de mesure des risques.

 

2.1. Les systèmes de notation interne et de consolidation des risques de crédit.

 

Description du dispositif de notation.

Depuis fin 2007, la Commission Bancaire a autorisé le Crédit Agricole et, en particulier, la Caisse Régionale, à utiliser les systèmes de notation internes au Groupe pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles de détail et d’entreprises.

 

La gouvernance du système de notation s’appuie sur le Comité des Normes et Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques.

 

Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse Régionale a la responsabilité de définir, de mettre en oeuvre et de justifier son système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A. Ainsi, la Caisse Régionale dispose de modèles Groupe d’évaluation automatique du risque.

Les encours (bilan + hors-bilan) sur un client et sur un groupe de contreparties sont établis conformément aux règles du groupe Crédit Agricole de constitution des Groupes de risques.

La constitution des groupes de risques est automatique et s’appuie sur les « liens inter personnes » enregistrés dans le système d’information de la Caisse Régionale. Pour les cas les plus complexes, notamment sur les marchés des professionnels, des règles précises de « périmètre d’étude » sont en vigueur.

 

Sur le périmètre de la clientèle Entreprises, la Caisse Régionale dispose de méthodologies de notation Groupe utilisant des critères tant quantitatifs que qualitatifs. Contrairement à la banque de détail, cette notation Entreprises se réalise donc à dire d’expert.

 

Les opérations de mise en conformité de la notation (opération de renotation) sont menées avec un suivi rigoureux. Les contreparties Entreprises ont été, majoritairement, traitées au premier trimestre 2008. Les Professionnels de l’Immobilier sont en cours de renotation. Quant aux Collectivités publiques, après la « bascule » de MAIRICAM dans ANADEFI désormais unique outil de notation « corporate », une nouvelle version des grilles de notation est attendue.

 

En ce qui concerne la fiabilité du périmètre des groupes de risques consolidés, et au delà des opérations régulières menées sur ce domaine (validation à chaque demande de financement, intégration dans le contrôle permanent des agences Entreprises, …), la gestion transverse de cette notion devrait être opérationnelle en fin d’année 2009 (projet national Tiers et Groupes CAsa) permettant, après les ajustements sur l’unicité de la note réalisés dans le premier lot, une vision unique au sein du groupe Crédit Agricole.

 

2.2. Mesure du risque de crédit.

 

La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et les engagements confirmés non utilisés.

Concernant la mesure du risque de contrepartie sur opérations de marché, celle-ci intègre les positions en cash et les dérivés.

Pour les dérivés, l’assiette du risque correspond à la somme de la valeur positive du contrat et d’un coefficient de majoration appliqué au nominal. Ce coefficient add-on représente le risque de crédit potentiel lié à la variation de la valeur de marché des instruments dérivés sur leur durée de vie restant à courir.

 

3. Dispositif de surveillance.

 

Le Conseil d’administration de la Caisse Régionale du 19 décembre 2008 a validé l’actualisation de la politique de distribution des crédits comprenant la mise en place d’un dispositif de limites lui permettant de suivre et contrôler l’évolution de ses encours de crédit. Ce dispositif comprend, notamment :

 

— Des limites globales de distribution :

4 secteurs d’activité font l’objet de limites annuelles de distribution :

- la Promotion immobilière : maintien d’un encours global (bilan + hors bilan) de 300 M€,

-les crédits syndiqués Entreprises : encours maxi 480 M€,

- la prescription immobilière commissionnée : 20 % des MT Habitat, soit 151,6 M€ en 2008 (objectif de réalisations : 758 286 M€ x 20 %).

- hors secteur : la politique sur les interventions hors de notre territoire est déclinée et suivie par marché. Le premier indicateur retenu est le poids des crédits Habitat dont le lieu d’investissement est hors territoire PG et départements limitrophes (31, 32, 40, 47, 64, 65 et 82) : 8,7 % aujourd’hui, limite = 10 % (de l’ordre de 400 M€) compte tenu de l’augmentation de la mobilité de nos clients et de notre volonté de les suivre.

 

Ces limites jouent le rôle d’indicateurs d’alerte permettant de suivre le niveau de distribution des crédits par rapport aux prévisions établies, sur des activités jugées sensibles par la Caisse Régionale.

Elles font l’objet d’un suivi semestriel et d’un reporting au Conseil d’administration.

 

3.1. Processus de surveillance des concentrations par contrepartie ou groupe de contreparties liées.

 

En plus des limites globales, le dispositif de surveillance s’articule comme suit :

 

— Des limites réglementaires :La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne répond strictement aux règles prudentielles fixées par le Comité de la Réglementation Bancaire et Financière :

 

- un rapport maximum de 25 % entre l’ensemble des risques encourus sur un seul bénéficiaire et le montant des fonds propres (FP),

- un rapport maximum de 800 % entre la somme des « grands risques nets » (« grand risque net » = contrepartie correspondant à un risque net pondéré dépassant 10 % des FP de la CR) et le montant des FP.

 

En outre, la Caisse Régionale procède aux déclarations trimestrielles à CAsa sur les « grands risques bruts et nets » et, semestriellement, sur la liste des 20 plus grands groupes en termes d’engagements nets pondérés.

Compte tenu du niveau élevé de ses fonds propres (801 M€ au 31/12/2008) et de la forte division de ses risques de contrepartie, la Caisse Régionale s’est fixée, de plus, des règles internes plus contraignantes, afin de maîtriser les risques et d’assurer un suivi vigilant des encours importants.

 

— Des limites opérationnelles :La politique générale de financement et de risque doit être compatible avec la structure financière de la Caisse Régionale.

Pour matérialiser sa politique de division des risques, la Caisse Régionale souhaite maîtriser le nombre d’emprunteurs portant des encours majeurs. Le seuil a été fixé à 35 M€ d’engagement brut, quel que soit le marché.

 

La fixation de ces limites ne signifie pas que la Caisse Régionale n’acceptera plus de financements au-delà de ces seuils. La possibilité de déroger existe si la qualité du dossier le justifie

 

L’octroi de financements à ces clients est de la compétence du Comité régional des prêts, après avis du Comité des engagements, qui seul pourra accepter en toute connaissance de cause des exceptions à cette règle. Par ailleurs, ces décisions font l’objet d’un reporting en Conseil d’administration.

 

En outre, la Caisse Régionale souhaite suivre avec vigilance l’évolution des emprunteurs portant des encours significatifs.

La qualité, identifiée par sa notation Bâle II, des contreparties dont les encours sont supérieurs aux seuils suivants :

 

 

Entreprises

PIM

Collectivités publiques

Agris – Pros - Associations

Particuliers

Engagements bruts

10 M€

10 M€

20 M€

2,5 M€

1 M€ si classe de risque 5

1 M€

750 K€ si classe de risque 5

 

est suivie trimestriellement. Les résultats de ce suivi sont présentés au Comité Risque Direction Générale et au Conseil d’Administration.

 

— Une couverture FONCARIS :

En complément de sa politique interne de partage de risques, la Caisse Régionale a opté pour 6 années, à compter du 1er juillet 2007, pour une couverture de ses grands risques auprès de FONCARIS à partir de 35 M€ d’encours en risques liés.

Cette couverture ne s’applique pas aux Collectivités Publiques, aux opérations de promotion immobilière ou aux opérations strictement patrimoniales.

 

3.2. Processus de revue de portefeuille et de suivi sectoriel.

 

— Outils de détection du risque utilisé.

La Caisse Régionale utilise divers outils de détection du risque adaptés à chaque niveau de traitement du risque. Ainsi, des requêtes Infocentre de périodicité quotidienne, hebdomadaire et mensuelle permettent le signalement aux agences des risques nés (retards de paiement, dépassement de lignes de crédit autorisées…). Leur exploitation est vérifiée via le dispositif de contrôle permanent de la Caisse Régionale.

Un effort particulier a été conduit en 2008 sur l’anticipation et le traitement des situations CDL avec la mise en place d’un comité mensuel. L’objectif premier étant de permettre aux techniciens de donner un avis complémentaire sur les dossiers présentés et de rechercher la meilleure solution.

Le suivi de ces risques en deuxième degré - deuxième niveau par le Département des Risques et du Contrôle Permanent s’articule autour de l’exploitation des informations en sortie des outils de notation Bâle II Crédit (déformation de cartographie des risques crédit…) et de traitements Infocentre produisant des ratios de risques (créance douteuses, taux de couverture par garanties…). Ces traitements informatisés permettent également de sélectionner des dossiers devant faire l’objet d’une présentation à des comités « Risques » assurant la révision des situations atypiques de la clientèle. Par exemple, pour la Banque des Entreprises, la détection des contreparties risquées est largement automatisée. Au-delà des « risques nés », les sélections du comité risques mensuel comportent aujourd’hui :

 

- perte flux créditeurs

- utilisation découvert > 80 %

- plus de 2 facilités de caisse

- dégradation cotation BDF

- nouveau E-

- dégradation de plus de 2 grades

- NOR ancienne

 

Les dossiers avec 2 critères risque et un encours supérieur à 200 milliers d’euros sont inscrits à l’ordre du jour.

 

Des revues de portefeuilles régulières en plus du comité mensuel sur la Banque de détail sont mises en place sur l’année 2009.

 

— Suivi sectoriel :

La Caisse Régionale identifie des filières d’activité (code NAF) portant soit des encours significatifs et des taux de CDL élevés, soit nécessitant un suivi spécifique eut égard au contexte économique. Ces filières d’activité font l’objet d’un suivi trimestriel de leurs encours. Cette liste peut être évolutive afin d’intégrer la dégradation ou l’amélioration du risque sur une filière. Les filières plus particulièrement suivies en 2008 sont : 

 

- Cafés - Hôtels – Restaurants

- Commerces d’habillement

- Pharmacies

- Sous-traitance aéronautique

- BTP

- Viticulture

- Elevage

 

Sur les 2 premières (C.H.R. et commerces d’habillement), la Caisse Régionale a souhaité renforcer les analyses partagées, en particulier en systématisant le double regard agence – analystes siège sur le financement de créations ou reprises d’entreprises.

 

Afin d’appréhender le risque filière de manière plus précise, cette analyse par le code NAF est élargie aux principaux groupes d’Entreprises. Ainsi, outre l’entreprise leader répondant au code NAF concerné, sont prises en compte les autres entreprises du groupe. La création, en janvier 2009, d’une nouvelle donnée dans le système d’information « code APE interne » devrait faciliter cette approche pour le « corporate ». De même, sont intégrés pour les approches filières les encours de niveau groupe de risque donc y compris les encours à titre privé pour les agriculteurs et les professionnels.

 

3.3. Processus de suivi des contreparties défaillantes et sous surveillance.

 

— Process Recouvrement

Agences territoriales

Le dispositif a été adapté au marché :

- si le cumul des irrégularités par client est inférieur ou égal à 800 € pour les particuliers et 1 500 € pour les Agri/Pro :

le recouvrement est assuré par les agences pendant 90 jours. Au-delà de ce délai, s’il y a espoir de recouvrement, le dossier est transféré à l’Agence de Recouvrement amiable (ARA). S’il n’y a pas espoir de recouvrement, le dossier est soldé par perte à l’initiative des directeurs d’agence en vertu d’une délégation spécifique.

- si le cumul d’irrégularité par client est supérieur à 800 € pour les particuliers et 1 500 € pour les Agri/Pro :

le recouvrement est assuré par les agences pendant 45 jours pour les particuliers et 60 jours pour les Agri/Pro. Au-delà de ce délai, le dossier est transféré à l’Agence de Recouvrement Amiable concernée (ARA).

Les ARA sont gestionnaires des phases de recouvrement mais ne sont pas domiciliataires.

 

Un nouveau process Recouvrement a été développé en 2008 qui doit renforcer une réponse personnalisée suivant la situation du client (utilisation des concepts Bâle 2 de groupe de risque et de notation interne) ainsi qu’une meilleure adaptation des moyens au risque encouru par la Caisse Régionale.

Des tests ont été effectués à partir du dernier trimestre 2008. Le déploiement sur l’ensemble du réseau commercial est prévu sur le premier semestre 2009.

 

Agences spécialisées « Entreprises ou Promotion immobilière »

Le recouvrement est assuré par les agences spécialisées jusqu’à décision au cas par cas du transfert du dossier au Recouvrement Amiable ou Judiciaire des Entreprises.

 

— Fonctionnement des Comités de suivi des risques de crédit

 

Le suivi des risques de crédit est organisé autour des comités suivants :

 

Le Comité Juridique et Contentieux (semestriel)

Il effectue une revue des dossiers gérés au département Recouvrement pour ajuster les niveaux de provisionnement et réaliser un suivi des actions de recouvrement. Le niveau de provisionnement est validé par le comité pour :

- tous les dossiers dont l’encours en capital au niveau groupe de risque est supérieur à 600 milliers d’euros (dossiers entrant sur le semestre + validation annuelle pour le stock) ;

- les litiges gérés au département Recouvrement.

 

Présidé par le Directeur Général, ce comité comprend le Directeur des Entreprises et du Recouvrement, les responsables du département et des unités de recouvrement, un représentant de la Direction Financière, le fiscaliste, le RCPR.

 

Le Comité Recouvrement Réseau (mensuel)

Le Comité Recouvrement Réseau, mis en place en fin d’année 2006 (première réunion le 07/12/2006) est de la responsabilité du département Recouvrement. La présidence est assurée par la Direction du Recouvrement et Entreprises. Participent aussi à ce comité : des représentants des services Politique et Contrôle des Risques Crédits (PCR), Financement Part & Pro et Financement Agri ; ainsi que les Directeurs de Pôle Réseau.

Ces comités sont destinés à examiner les dossiers en anomalie dans le réseau de proximité et, en particulier, ceux qui n’ont pas encore été transférés au Département Recouvrement alors que leurs critères de risque (durée et montant du retard) les y rendent éligibles.

Compte tenu des flux de dossiers CDL constatés en début d’année 2008, la fréquence de ce comité est passée de trimestrielle à mensuelle et ses objectifs ont été recentrés sur les bascules CDL (dossiers de plus de 50 milliers d’euros pour les Particuliers et de plus de 100 milliers d’euros pour les Professionnels).

 

Le Comité Risques de la Banque des Entreprises

La mise en place du Comité Recouvrement concernant le réseau traditionnel a été complétée par la création d’un comité similaire s’intéressant à la Banque des Entreprises. Cette nouvelle instance visait à suivre de près les risques de ces contreparties et de recentrer le Comité des Risques Direction Générale sur la politique et le pilotage des risques de la Caisse Régionale.

Participent à cette instance des représentants des Entreprises (gestionnaires), du Recouvrement et des Risques.

 

3.4. Processus de suivi des risques sur base consolidée.

 

Le Comité Risques Direction Générale (trimestriel)

Ce comité est destiné à informer la Direction Générale de la situation des risques de la Caisse Régionale afin de proposer au Conseil d’administration des adaptations de la politique des risques. Il permet aussi à la Direction Générale de définir la stratégie risque à adopter dans des situations particulières de dossiers spécifiques.

Il est présidé par le Directeur Général. Il comprend, en outre, le Directeur des Entreprises et du Recouvrement, le Directeur Financier, le Directeur Commercial, le RCPR, le responsable du service Politique et Contrôle des Risques, le responsable du recouvrement, les responsables des services Financement (Part & Pro et Agri) et le responsable du contrôle périodique.

 

Ordre du jour de ce comité :

Présentation de la situation des risques de la Caisse Régionale ;

Présentation de la situation des risques de BANKOA ;

Présentation des tableaux de bord du recouvrement amiable et judiciaire ;

Synthèse des comités de suivi des risques et de recouvrement ;

Synthèse des contrôles de 2ème degré des dossiers de crédit octroyés réalisés par GEA Direct et PCR ;

Sujets d’actualité : étude risque spécifique, proposition d’évolution de procédures ou de la politique risques…

 

Le cas échéant, sur la base de ces analyses, des propositions d’évolution des process d’octroi ou de suivi des risques sont présentées et discutées.

Les décisions de ce comité font l’objet d’une présentation en comité de contrôle interne présidé trimestriellement par le Directeur Général.

 

3.5. Impacts de stress scenarii.

 

Des réflexions, notamment au sein d’un groupe de travail national, ont été démarrées pour intégrer une démarche de stress tests à l’image de ce qui existe au niveau des titres et de la liquidité. L’objectif est d’anticiper les conséquences sur les résultats de la Caisse Régionale de la vérification d’un scénario catastrophe en matière de crédit afin d’améliorer la gouvernance.

 

4. Mécanismes de réduction du risque de crédit.

 

4.1. Garanties reçues et sûretés.

 

En complément de sa politique interne de partage de risques, la Caisse Régionale a opté pour 6 années, à compter du 1er juillet 2007, pour une couverture de ses grands risques auprès de FONCARIS à partir de 35 M€ d’encours en risques liés.

Cette couverture ne s’applique pas aux Collectivités Publiques, aux opérations de promotion immobilière ou aux opérations strictement patrimoniales.

 

Par ailleurs, le recours à CAMCA est privilégié dans le cadre de la distribution des Crédits à l’Habitat. L’assurance par Crédit Logement n’est utilisée que ponctuellement.

L’intervention d’organismes tels OSEO ou SIAGI est utilisée dans le cadre des conventions « prêt à démarrer » ou « prêt repreneur » et recherchée pour les dossiers fragilisés.

 

4.2. Utilisation de contrats de compensation.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n’est pas concernée par les contrats de compensation.

 

4.3. Utilisation de dérivés de crédit.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n’est pas concernée par l’utilisation de dérivés de crédit.

 

III. Exposition.

 

1. Exposition maximale.

 

Le tableau ci-dessous récapitule l’exposition sur base consolidée de la Caisse Régionale par type de source de risque.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Actifs financiers à la juste par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrat en unités de compte)

50 206

75 105

Instruments dérivés de couverture

 

 

Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

320 246

405 432

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

123 947

99 722

Prêts et créances sur la clientèle

9 468 302

8 839 074

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

194 641

196 364

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciation)

10 157 342

9 615 697

Engagements de financement donnés

1 324 218

1 354 049

Engagements de garantie financière donnés

348 008

325 976

Provisions sur engagements par signature

5 714

7 374

Exposition des engagements de hors bilan (nets de provisions)

1 666 512

1 672 651

Total exposition nette

11 823 854

11 288 348

 

Source : états financiers consolidés

 

2. Concentration.

 

2.1. Diversification du portefeuille par zone géographique.

 

Le tableau ci-dessous présente la répartition du portefeuille de crédits à la clientèle, considéré sur le périmètre de consolidation, de la Caisse Régionale par zone géographique.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Encours bruts

31/12/2007

Encours bruts

France

7 997 481

7 465 762

Autres pays de l'UE

1 553 679

1 449 895

Autres pays européens

18 043

16 806

Amérique du Nord

3 561

3 601

Amérique centrale et sud

676

365

Afrique et Moyen Orient

5 580

4 109

Asie océanie (hors Japon)

1 716

1 824

Total

9 580 736

8 942 362

 

2.2. Diversification du portefeuille par filière d’activité économique.

 

L’exposition filière synthétisée ci-dessous concerne le seul périmètre social de la Caisse Régionale. Il montre une relative stabilité de la répartition des encours, avec, naturellement, une forte prééminence du secteur des particuliers.

 

Encours (Bil+Hbil) en K€

12/2007

12/2008

Filière

K€

Pds%

K€

Pds %

1- Particuliers

3 576 132

40,90 %

3 713 640

40,25 %

2- Collectivités

1 106 363

12,65 %

1 164 601

12,62 %

Agriculture sylviculture pêche

822 234

9,40 %

879 379

9,53 %

Activités immobilières

829 174

9,48 %

857 896

9,30 %

Holdings

341 646

3,91 %

337 699

3,66 %

Com. de Détail Répar. articles dom.

290 617

3,32 %

296 336

3,21 %

Autres PROF

234 758

2,69 %

258 268

2,80 %

Commerce de gros agro-alimentaire

173 339

1,98 %

202 971

2,20 %

Santé et action sociale

178 452

2,04 %

177 981

1,93 %

Industries Agro Alimentaire

122 910

1,41 %

163 590

1,77 %

Services aux entreprises

133 877

1,53 %

144 053

1,56 %

Construction

131 037

1,50 %

133 778

1,45 %

Hôtels et restaurants

135 342

1,55 %

130 998

1,42 %

 

Source : Arcade (Bâle II) et GRENC (base risque).

 

 

 

 

 

 

 

 

Ventilation des encours de prêts et créances par agent économique sur base consolidée.

 

Encours de crédits à la clientèle.

 

(En milliers d'euros)

31/11/2008

31/11/2007

 

Encours bruts

Encours bruts

Evolution

Administrations centrales et institutions non établissements de crédit

14 764

17 032

-13,3%

Institutions non établissements de crédit

1 006 287

811 196

24,0%

Grandes entreprises

2 723 802

2 635 444

3,4 %

Clientèle de détail

5 835 883

5 478 690

6,5 %

Total

9 580 736

8 942 362

7,1 %

 

Source : Etats financiers.

 

Qualité des encours

 

Analyse des prêts et créances par catégories 

 

La répartition des encours de prêts et créances de la Caisse Régionale (sur périmètre consolidé) selon leur exposition au risque est synthétisée dans le tableau ci-dessous.

 

(En milliers d'euros)

Encours bruts

dont Encours douteux

dépréciations / encours douteux

dont Encours douteux

compromis

dépréciations /

encours douteux

compromis

Total

Année 2008

9 580 736

91 721

49 169

64 938

44 254

9 487 313

Année 2007

8 942 362

72 472

41 967

71 561

48 370

8 852 025

 

Les encours douteux sont ceux déclassés en créances douteuses et litigieuses (CDL, cf. norme de classification CDL au point 3.3.1 ci-après). Les encours douteux compromis représentent le montant des CDL de plus de 12 mois.

 

Globalement, la répartition du portefeuille de créances est relativement stable. Le montant des prêts en retard progresse mais le poids des encours dépréciés est en léger recul. Le taux de CDL (exprimé en pourcentage de l’encours de crédit total) est quant à lui stable.

 

3.2. Analyse des encours par notation interne.

 

La politique de notation interne vise à couvrir l’ensemble du portefeuille « Corporate » (entreprises, banques et institution financière, Administrations et Collectivités publiques). Au 31 décembre 2008, les emprunteurs notés par les systèmes de notation interne représentent plus de 98,85 % des encours portés par la Caisse Régionale, hors banque de détail.

 

Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements accordés la par la Caisse Régionale (base sociale) à ses clients sains hors banque de détail, soit 2,8 milliards d’euros. La répartition par rating et présentée en équivalent notation Standard & Poors.

 

Evolution du portefeuille sain hors retail par équivalent S&P.

 

Equiv

S&P

Bilan+Hbilan (K€)

Structure en %

 

12/2008

12/2007

12/2008

12/2007

AAA

297 265

362 290

10,5%

13,7%

AA

689 312

534 027

24,3%

20,1%

 

A

 

593 362

 

693 983

 

20,9%

 

26,2%

 

BBB

 

786 797

 

576 751

 

27,7%

 

21,7%

 

BB

 

359 246

 

392 174

 

12,7%

 

14,8%

 

B

 

51 225

 

40 958

 

1,8%

 

1,5%

 

Ss Surv

 

60 592

 

52 861

 

2,1%

 

2,0%

 

Total

 

2 837 799

 

2 653 044

 

100,0%

 

100,0%

 

 

 

 

 

 

 

La proportion des notes AAA à A a baissé sur 12 mois, passant de 59,9% à 55,7%. Notons la surreprésentation de la note BBB.

 

3.3. Dépréciation et couverture du risque.

 

3.3.1 Politique de dépréciation et couverture des risques

 

Au-delà des dispositifs de limites, la surveillance des risques crédit s’organise autour de la détection et du provisionnement des créances en situation douteuse et de défaut, ainsi que dans le suivi d’indicateurs de risque concernant tant la dégradation de la situation de la clientèle que la qualité de l’octroi de crédit et l’efficacité du process de recouvrement.

 

— Créances douteuses

La situation d’application des normes de retard au sein de la Caisse Régionale est un peu plus stricte que celles des textes réglementaires, à savoir, passage en CDL :

 

- de la totalité des encours des Collectivités Publiques alors que seule l’échéance ou les échéances impayées pourraient être comptabilisées en CDL,

- d’encours sans échéances en retard sur décision volontaire des gestionnaires ou sur demande émanant de comités décisionnaires dans le cadre de la révision des portefeuilles de crédits (cas de dossiers pour lesquels les informations obtenues sur la contrepartie nous conduisent à considérer le règlement des créances comme compromis).

 

Situation d’application des normes définies en matière de gestion des créances CDL :

— PRETS A L’AGRICULTURE:

3 mois (1)

— PRETS HABITAT + IMMOBILIER

(hors professionnels de l’immobilier)

6 mois

— PRETS AUX COLLECTIVITES PUBLIQUES

9 mois

— DECOUVERTS DENONCES –

Clients relevant du Recouvrement Judiciaire 

immédiat

— PRETS DE CONSOLIDATION

1er impayé

— AUTRES CAS

3 mois

(1) Depuis le 25 décembre 2007, 6 mois antérieurement.

 

Depuis le 24 juin 2003, la Caisse Régionale applique les règles de détection des CDL compromis et des CDL non compromis selon les dispositions en vigueur. Un client CDL forcé est comptabilisé en CDL compromis dès lors qu’un de ses contrats présente un retard supérieur ou égal à 90 jours quelle que soit la nature de la créance.

Par contre, tout dépôt à vue débiteur hors normes de moins de 500 € n’entraîne pas la codification CDL du client dès lors qu’il s’agit de la seule situation de retard potentiellement éligible à une codification CDL.

 

Dès lors qu’une créance est considérée comme douteuse, une provision sur base individuelle est constituée soit automatiquement, soit « à dire d’expert » après validation de la solvabilité du client. Les intérêts sont provisionnés intégralement.

 

— Provisions collectives.

La Caisse Régionale poursuit sa politique d’enregistrement de provisions collectives correspondant à la méthodologie préconisée par le groupe Crédit Agricole, sur la base des encours bilan et hors bilan (hors engagement par signature et escompte en valeur) à notation dégradée et pour les crédits accordés depuis plus d’un an. Cette provision est calculée à partir des modèles internes « Bâle II crédit » évaluant la probabilité de défaut des clients.

 

3.3.2 Encours d’actifs financiers dépréciés.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

 

Encours bruts

dont Encours

douteux

dépréciations /

encours

douteux

dont Encours

douteux

compromis

dépréciations /

encours

douteux

compromis

Total

Administrations centrales et institutions non établissements de crédit

14 764

 

 

 

 

14 764

Institutions non établissements de crédit

1 006 287

685

2

500

31

1 006 254

Grandes entreprises

2 723 802

38 067

21 720

22 446

19 135

2 682 947

Clientèle de détail

5 835 883

52 969

27 447

41 992

25 088

5 783 348

Total

9 580 736

91 721

49 169

64 938

44 254

9 487 313

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

53 215

Provisions collectives

 

 

 

 

 

72 226

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

9 468 302

 

12/08: dont encours clientèle sains restructurés non dépréciés pour 14.875 milliers d'euros.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

 

Encours bruts

dont Encours

douteux

dépréciations /

encours

douteux

dont Encours

douteux

compromis

dépréciations /

encours

douteux

compromis

Total

Administrations centrales et institutions non établissements de crédit

17 032

 

 

 

 

17 032

Institution non Ets crédit

811 196

1 084

447

5 783

1 209

809 540

 Grandes entreprises

 

2 635 444

 

32 738

 

19 351

 

30 596

 

25 840

 2 590 253

 Clientèle de détail

 

5 478 690

 

38 650

 

22 169

 

35 182

 

21 321

 5 435 200

 Total

 8 942 362

 72 472

 41 967

 71 561

 48 370

 8 852 025

 Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

46 423

 Provisions collectives

 

 

 

 

 

59 374

 Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

8 839 074

 

 

Dont actifs restructurés non dépréciés pour 6.208 milliers d'euros.

 

Progression de 7,1% des valeurs nettes au bilan avec une contribution sensible des « Institutions non Ets. De crédit » (+ 197 M€).

Les encours douteux progressent (+ 19,2 M€), majoritairement sur la Banque de détail.

Les encours douteux compromis sont en recul (-6,6 M€) suite au réaménagement de la dette de deux Collectivités publiques et au passage par perte d’anciens dossiers Entreprises.

 

4. Coût du risque.

 

Le coût du risque lié au provisionnement individuel crédit est impacté, en 2008, par l’entrée de nouveaux CDL (dotation nette de 12 M€) et par un effet « base » 2007, qui affichait une reprise nette de provisions due à des reprises de provisions importantes sur certains dossiers et des sorties de CDL de dossiers importants.

La partie « provision sur engagements » affiche une reprise nette de 1,7 M€.

L’impact de la provision collective est une dotation nette de 12,9 M€ sur l’exercice 2008, contre une reprise nette de 1 M€ en 2007. L’écart important entre les deux années (13,9 M€), provient d’un double effet :

- une base 2007 affichant une reprise de provision essentiellement liée à des changements de modèles Bâle 2 par rapport au 31/12/2006 ;

- un portefeuille crédits sains qui s’est dégradé en 2008, sanctionnée par les modèles de notation Bâle 2 en vigueur.

 

 

IV. Le risque pays.

 

1. Dispositif de surveillance et de gestion du risque pays.

 

Le risque pays est le risque que les conditions économiques, financières, politiques ou sociales dans un pays étranger affectent les intérêts financiers de la Caisse régionale.

 

La Caisse Régionale n’a pas de risque pays à gérer.

 

2. Politique de risque pays.

 

Non applicable par la Caisse Régionale

 

3. Evolution du niveau d’exposition au risque pays.

 

Non applicable par la Caisse Régionale

 

Risques de marché.

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d’intérêts, les taux de change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite.

 

I. Objectifs et politique.

 

La Caisse régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).

On distingue comptablement le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les fonds propres.

 

Gestion du risque.

 

1 – Dispositif local et central

 

Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole s.a. est structuré sur trois niveaux distincts mais complémentaires :

- Au niveau de Crédit Agricole S.A., en tant qu’organe central, la Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe assure la coordination sur tous les sujets de pilotage et contrôle des risques de marché à caractère transverse. Elle norme les données et les traitements afin d’assurer l’homogénéité de la mesure consolidée des risques et des contrôles.

- Au niveau de la Caisse Régionale, un Responsable des Risques et Contrôles Permanents pilote et contrôle les risques de marché issus des activités. Ce Responsable est nommé par le Directeur Général de la Caisse Régionale et lui est directement rattaché.

- Au sein de chaque filiale significative, un responsable du contrôle permanent est désigné. Il rend compte de son activité et des résultats de ses vérifications au Responsable des Risques et du Contrôle Permanent de la Caisse Régionale. En outre, un contrôle de deuxième degré est assuré par le département des Finances de la Caisse Régionale sur les activités comptables et financières des filiales.

 

2 - Les comités de décision et de suivi des risques.

 

Le suivi des risques s’organise autour de comités spécialisés intervenant tant au niveau de l’organe central du Groupe (Crédit Agricole S.A.) qu’au niveau de la Caisse Régionale.

 

Organes de suivi des risques de niveau groupe :

 

— Le Comité des Risques Groupe (CRG)

Ce comité s’assure du bon encadrement et de la correcte gestion du risque consolidé au niveau du Groupe Crédit Agricole.

— Le Comité de suivi des Risques des Caisses régionales (CRCR)

Cette instance assure le pilotage et la coordination des dispositifs de gestion des risques déployés par chaque Caisse Régionale.

— Le Comité Normes et Méthodologies

Ce comité définit les règles Groupe s’imposant à chaque Caisse Régionale afin de garantir une uniformisation des pratiques de chaque entité.

 

Organes de suivi des risques de niveau local.

 

Les risques de marché font l’objet d’un suivi régulier à l’aide d’un dispositif de contrôle structuré, sur l’exercice 2008, de la façon suivante :

 

— Le Conseil d’administration de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne qui valide la politique financière annuelle et, en particulier, statue sur les limites de risques de marché fixées chaque année et suit trimestriellement les performances et les prises de risques au regard de ces limites.

— Un Comité Financier, présidé par le Directeur Général, à périodicité trimestrielle, examine les performances et les risques associés des positions prises sur les marchés et arrête le cadre d’orientations stratégiques dans lequel doivent s’inscrire les opérations traitées au cours du trimestre suivant.

— Un Comité Trésorerie, piloté par le Directeur Financier, se tient toutes les semaines pour suivre opérationnellement l’activité de la semaine écoulée et fixer les orientations tactiques pour la semaine à venir.

 

La Direction des Risques assure, en outre, un contrôle permanent des risques de marché et participe au Comité Financier.

Les conditions de marché et la conjoncture économique amènent la Caisse Régionale à passer à un Comité Financier mensuel en 2009.

 

II - Méthodologie de mesure et d’encadrement des risques de marché.

 

Méthodologie de mesure et d’encadrement des risques de marché :

L’encadrement des risques de marché de la Caisse Régionale repose sur la combinaison de trois indicateurs de risque, donnant lieu à encadrement par des limites et/ou seuils d’alerte : la Value at Risk, les scénarios de stress, les indicateurs complémentaires (sensibilité aux facteurs de risques).

 

1. Les indicateurs.

 

1.1. La VaR (Value at Risk).

 

Définition :

La VaR peut être définie comme étant la perte potentielle maximale que peut subir un portefeuille en cas de mouvements défavorables des paramètres de marché, sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance donnés.

Sur son portefeuille de titres, la Caisse Régionale retient un intervalle de confiance de 99% et un horizon de temps de 1 mois.

Actuellement, la méthodologie de calcul retenue est une VaR paramétrique. Pour converger avec le standard du groupe, il est prévu de changer en 2009 de méthodologie afin de calculer une VAR historique.

 

Limites du calcul de la VaR paramétrique

Les principales limites méthodologiques attachées au modèle de VaR sont les suivantes :

La VAR paramétrique fait l’hypothèse d’une distribution normale des rendements des actifs composant le portefeuille, ce qui n’est pas le cas pour certains actifs ;

L’horizon fixé à « 1 mois » suppose que toutes les positions peuvent être liquidées ou couvertes en un mois, ce qui n’est pas toujours le cas pour certains produits et dans certaines situations de crise ;

L’utilisation d’un intervalle de confiance de 99% ne tient pas compte des pertes pouvant intervenir au-delà de cet intervalle. La VaR est donc un indicateur de risque de perte sous des conditions normales de marché et ne prend pas en compte les mouvements d’ampleur exceptionnelle.

 

Utilisation des résultats de la VaR

Ces simulations sont utilisées pour déterminer l’allocation du portefeuille d’excédent de fonds propres, les objectifs de gestion et les limites qui en découlent. Ces limites sont de deux types : les limites d’encours que l’on peut engager sur chaque type de compartiments d’investissement et les limites de pertes. Pour ces dernières, on distingue un stop loss global sur l’ensemble du portefeuille qui, lorsqu’il est atteint, doit provoquer une sécurisation systématique des positions, et des seuils d’alerte par typologie d’instrument qui doivent permettre de réviser l’allocation en cas de problème sur un compartiment donné.

Ces limites sont suivies par le back office trésorerie, indépendant des unités de front office engageant les opérations. Ce suivi donne lieu, le cas échéant, à l’émission de feux alertant la hiérarchie financière, la Direction des Risques et du Contrôle Permanent et le Contrôle Périodique. Ces feux sont de 3 types :

— Feux jaunes : atteinte de 70 % d’un seuil d’alerte de perte ;

— Feux oranges : atteinte de 100% d’un seuil d’alerte de perte ou de 70 % du stop loss global ;

— Feux rouges : atteinte du stop loss global ou dépassement d’une des limites d’encours autorisées.

A réception d’un de ces feux, le front office doit expliquer la situation pour prise de décision sur les mesures à prendre. Ces décisions sont prises par le Directeur Financier ou la Direction Générale selon le niveau de gravité.

 

1.2. Les stress scenarii.

 

Le deuxième élément quantitatif, les « stress scénarii », complète la mesure en VaR qui ne permet pas d’appréhender correctement l’impact de conditions extrêmes de marchés.

 

Ces calculs de scénarii de stress, conformément aux principes du groupe, simulent des conditions extrêmes de marché et sont adaptés aux risques propres aux différents portefeuilles sur lesquels ils sont calculés. Ces simulations sont le résultat de trois approches complémentaires :

Les scénarii historiques qui consistent à répliquer sur le portefeuille actuel l’effet de crises majeures survenues dans le passé. Trois stress historiques sont aujourd’hui utilisés : le crash boursier d’octobre 1987, le crash obligataire de février 1997, et la crise Russe d’août 1998.

Les scénarii hypothétiques qui anticipent des chocs vraisemblables, élaborés en collaboration avec les économistes. Deux stress hypothétiques sont simulés : le resserrement de liquidité (mouvement simultané des banques centrales pour remonter les taux directeurs) et la reprise économique (hausse des actions et des matières premières se fondant sur des anticipations de forte croissance).

Les scénarii adverses qui consistent à adapter les hypothèses pour simuler les situations les plus défavorables en fonction de la structure du portefeuille au moment où le scénario est calculé. Ce dernier scénario suppose :

— baisse de 3% du monétaire dynamique ;

— hausse de 200 bp des taux obligataires ;

— baisse de 8% du convertible ;

— baisse de 25% des marchés actions ;

— baisse de 15 % de la valorisation des fonds alternatifs.

 

Ces simulations sont utilisées pour calibrer l’allocation des excédents de fonds propres de façon à garantir que la vérification de ces stress scénarii ne remette pas en cause la rentabilité de la Caisse Régionale.

 

1.3. Les indicateurs complémentaires.

 

Un ensemble de limites de notation des contreparties et de concentration des lignes complète l’encadrement de l’activité de gestion des excédents de fonds propres.

Outre ces limites, un ensemble d’indicateurs complémentaires est suivi pour évaluer l’exposition de certains compartiments où fonds du portefeuille à certains risques spécifiques : sensibilité des fonds, volatilité à court et moyen terme, évolution de la notation de la contrepartie…

 

2. L’utilisation des dérivés de crédit.

 

La Caisse Régionale n’a pas d’exposition sur les dérivés de crédit.

 

III - Exposition : activités de marché (Value at Risk).

 

Le tableau ci-dessous récapitule l’exposition par compartiment et les indicateurs synthétiques de risques (sensibilité et volatilité) et rendements espérés de ces poches tels qu’ils ressortent de la VaR calculée sur le périmètre social de la Caisse Régionale.

 

Exposition du portefeuille aux facteurs de risques (en millions d’euros et hors titres d’investissement)

 

Actif

Valeur de marché

PVL

Pourcentage

Volatilité MT*

Volatilité CT*

Sensibilité

Rentabilité

espérée*

Monétaire

117,486

3,242

51,09%

0,00%

0,00%

 

1,85%

Monétaire dynamique

27,483

0,749

11,95%

1,00%

1,00%

 

2,30%

 

 

Obligations

43,338

1,941

18,84%

2,96%

3,63%

4,15

2,89%

Convertible (100% euro)

5,547

-0,012

2,41%

10,29%

11,24%

 

5,09%

Actions

26,049

-3,355

11,33%

20,75%

29,86%

 

8,23%

Matières Premières

0,144

0,013

0,06%

26,65%

31,41%

 

9,99%

 

 

Gestion alternative

9,927

0,094

4,32%

12,02%

12,02%

 

8,01%

Total

229,974

2,672

100,00%

 

 

 

 

* données non auditées par les commissaires aux comptes.

 

Avec PVL : plus-value latentes historiques (par rapport à la valeur enregistrée en comptabilité norme française)

Volatilités MT : volatilité moyenne attendue à moyen terme sur la classe d’actif. Cette volatilité est issue de calculs historiques sur données mensuelles et sur une durée de 10 ans

Volatilité CT : volatilité moyenne attendue respectivement à moyen et court termes sur la classe d’actif. Cette volatilité est issue de calculs historiques sur données hebdomadaires et sur une durée de 3 ans

Sensibilité : réaction de la valorisation du portefeuille obligataire à une variation de 100 points de base des taux d’intérêts

Rentabilité espérée : il s’agit de l’espérance mathématique de rendement issue du modèle au seuil de singnificativité de 99%. Elle correspond au rendement moyen attendu dans des circonstances de marché normales.

 

Le portefeuille est aujourd’hui majoritairement investi en actifs monétaires. La part du monétaire et du monétaire dynamique dépasse les 63%, ce qui démontre le caractère défensif du portefeuille. A ceci s’ajoute près de 19 % supplémentaires en obligations et 190,1 M€ en titres d’investissement, eux-mêmes quasi exclusivement composés d’obligations.

La poche principalement exposée correspond aux 26 M€ d’actions dont la volatilité à court terme est estimée à 29,86%. Ces actions représentent 11% des titres détenus en transaction et placement. Cependant, ces 26 M€ d’actions comprennent 12,3 M€ en capital risque qui ne sont pas directement soumis aux fluctuations de marché car investis dans des titres de PME non cotées. L’exposition au risque de marché actions se limite donc à 13,7 M€, soit 6% des portefeuilles de transaction et placement. Ramené à l’ensemble du portefeuille d’excédent de fonds propre géré (en intégrant les titres d’investissement), la part des portefeuilles soumis au risque des marchés actions tombe à 3%.

Le portefeuille de gestion alternative est en cours de cession. Le manque de liquidité de certains actifs allonge les durées de sortie de ces types de fonds.

 

La VaR au 31/12/2008 s’élève à 4,13 M€, ce qui signifie que, dans 1% des cas, la Caisse Régionale pourra perdre 4,13 M€ par rapport au montant moyen attendu. Si ce scénario pessimiste se vérifie, la perte moyenne par rapport au rendement attendu (CVaR) sera de 4,74 M€.

Du fait de la baisse des plus-values latentes à fin 2008, la vérification du scénario pessimiste suffit aujourd’hui à générer des moins-values latentes pour un montant moyen de 1,46 M€. En cas de vérification du scénario catastrophe, les moins values latentes des portefeuilles de placement et d’investissement atteindraient 10,23 M€. Toutefois, ces moins-values latentes seront compensées par le rendement attendu du portefeuille d’investissement (9M€).

 

Ces chiffres ne peuvent être comparés aux simulations de VaR réalisées en 2007 du fait d’un changement de méthode. En effet, jusqu’à mi-2008, la Caisse Régionale calculait la VaR sur un intervalle de confiance de 95 % et un horizon de 1 an. Le passage à un seuil de significativité de 99% et un horizon d’un mois se conforme aux recommandations Groupe émises par la Direction des Risques et du Contrôle Permanent de Crédit Agricole S.A.

 

IV - Risque Action.

 

1. Risque sur actions provenant des activités de trading et d’arbitrage.

 

La Caisse Régionale possède un portefeuille de titres classé comptablement en Trading book et dont les plus et moins values se traduisent par des produits et charges dans le compte de résultat. Toutefois, le classement de ces titres résulte d’un choix historique et non d’une volonté de gestion spéculative des fonds. De fait, le type de gestion de ces titres s’apparente à celui des actifs placés dans le portefeuille de placement. Par ailleurs, ces titres bénéficient d’une garantie à l’échéance qui justifie leur conservation dans la conjoncture actuelle.

Parmi ces titres, on compte pour 3,8 M€ de fonds exposés au risque actions via des produits structurés (BMTN/EMTN) et 5,6 M€ d’OPCVM actions. 62% de ces encours présentent une garantie à 100% du capital investi à l’échéance.

Les risques actions des portefeuilles de placement et de transaction sont couverts par des options dont la valorisation en cas de baisse des marchés actions compense tout ou partie de la perte sur les fonds actions. Le défaut d’efficacité, au sens comptable du terme, de ces couvertures ne permet toutefois pas de les classer comme telle en normes internationales. Elles sont donc considérées comme faisant partie intégrante du trading book. Leur montant notionnel représente 13,4 M€. Toutefois, leur seule raison d’être est de compenser l’évolution de la poche actions des portefeuilles gérés.

 

2. Risque sur actions provenant des portefeuilles de placement.

 

L’encours du portefeuille de placement exposé au risque des marchés actions au 31/12/2008 se monte à 8,7M€, se répartissant entre 6,6 M€ d’OPCVM actions et 2,1M€ de fonds diversifiés. A ceci s’ajoutent les 12,3 M€ investis en parts de FCPR qui, s’ils constituent un investissement actions, ne sont pas directement soumis à un risque de marché.

 

Les résultats de ce portefeuille sont présentés en note 4.4 de l’annexe aux états financiers.

 

Risques particuliers induits par la crise financière.

 

La Caisse Régionale est peu exposée aux risques spécifiques induits par la crise financière. Elle ne présente, dans ses excédents de fonds propres, que deux CDO (collateral debt obligation) montés par Calyon :

— Selecta 1, classé en titre d’investissement, pour un montant nominal de 4,5 M€ ;

— Selecta 2 souscrit pour 100 milliers d’euros et classé en titres de transaction.

Ces produits bénéficient d’une garantie à l’échéance sous réserve qu’ils ne dépassent pas un nombre de défaut donné parmi les firmes entrant dans le sous-jacent (ce nombre de défaut se décline par classes de notation). Ce seuil de défaut est aujourd’hui respecté pour l’ensemble de titres.

Ces actifs sont exposés au risque subprime via certaines banques, en particulier américaines, dont les titres entrent dans le sous-jacent du produit. Ainsi, parmi les contreparties en défaut du gisement, on compte : Lehman Brothers, Landsbanki ou Washington Mutual.

 

En matière de LBO, l’exposition de la Caisse Régionale au 31/12/2008 se limite à un dossier pour 895,6 K€ de caution.

 

Risque de taux d’intérêt global (RTIG).

 

1. Objectifs et politique.

 

Le Risque de Taux est « le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception des opérations soumises aux risques de marché (« trading book ») ».

 

L’objectif de la gestion du RTIG par la Caisse Régionale est de limiter l’impact négatif de l’évolution des taux d’intérêt sur le produit net bancaire de la Caisse Régionale. L’exposition est donc pilotée en fonction des anticipations d’évolution des taux d’intérêt et des limites de sensibilité du PNB recommandées par CASA.

 

2. Méthodologie.

 

La Caisse Régionale utilise, pour mesurer son risque de taux d’intérêt global, la méthode des gaps statiques. Celle-ci consiste à calculer les échéanciers des actifs, passifs et dérivés de couverture en distinguant les taux fixes, révisables ou sensibles à l’inflation. Ces échéanciers sont ensuite agrégés par période (mensuel ou annuel) sur la base d’un encours moyen sur la période considérée avec un coefficient de corrélation de 99% au 31 décembre 2008.

Ces échéanciers tiennent compte du risque :

— jusqu’à la date de révision du taux pour les éléments à taux révisable,

— jusqu’à la date contractuelle pour les éléments à taux fixe ayant une échéance, en tenant compte éventuellement des comportements clientèle (retraits, remboursements anticipés),

— selon un modèle d’écoulement pour les actifs et passifs non échéancés ainsi que pour les fonds propres. Les hypothèses des modèles d’écoulement utilisées sont celles recommandées par Crédit Agricole S.A.

 

Les données sources sont constituées des informations comptables issues des outils de gestion.

Ces gaps mesurent ainsi l’excédent ou le déficit de ressources à taux fixe. Un déficit de ressources à taux fixe représente donc un risque à la hausse des taux sur l’année considérée.

La gestion de l’exposition au RTIG se réalise par ajustement de l’adossement Actif/Passif et, en particulier, par le choix des durées et caractéristiques de taux des refinancements de la Caisse Régionale. Les instruments dérivés de couverture ne sont plus utilisés depuis 2005. Le recours à des swaps de macro-couverture pourrait être réintégré dans le mode de gestion du RTIG en 2009.

 

3. Gestion du risque.

 

L’exposition au risque de taux d’intérêt global de la Caisse Régionale a été calculée chaque trimestre en 2008. Des simulations peuvent être réalisées en cours de période. Ce calcul deviendra mensuel en 2009, avec l’utilisation du nouveau logiciel de calcul nommé CRISTAUX 2.

Cette exposition, et les propositions de gestion qui en découlent, font l’objet d’une présentation trimestrielle au Comité financier présidé par le Directeur Général et au Conseil d’Administration.

La mise en oeuvre des décisions de gestion du risque prises au niveau du Comité Financier et du Conseil d’Administration est suivie opérationnellement par le comité de Trésorerie hebdomadaire présidé par le Directeur Financier.

 

4. Exposition.

 

Le tableau ci-dessous récapitule, pour des horizons de 0 à 15 ans, les gaps synthétiques, exprimés en M€, en distinguant leur composante taux fixe (TF) et la partie inflation.

 

Gans statiques

0-lan

1-2 ans

2-3 ans

3-4 ans

4-5 ans

5-6 ans

6-7 ans

7-8 ans

8-10 ans

10-15 ans

TF

32

141

182

114

-16

-147

-284

-397

-394

-358

Inflation

35

30

26

21

17

15

11

7

5

2

GAP TOTAL

63

169

205

133

-1

-134

-274

-391

-389

-356

Source : Cristaux

Données non auditées par les commissaires aux comptes.

 

Jusqu’à l’horizon de 4 ans, la Caisse Régionale présente donc un excédent d’actifs à taux fixe qui l’expose à une baisse de son PNB en cas de remontée des taux d’intérêt.

L’impact à horizon 1 an d’une hausse de 100 points de base se limite toutefois à une baisse de 0,21% du PNB (soit 0,6M€), très en deçà de la limite de sensibilité de ± 1% recommandée par Crédit Agricole S.A.

Pour plus de détail, on pourra se reporter aux états financiers, note 3.2.

 

Risque de change.

Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne adosse systématiquement ses opérations en devises auprès de Crédit Agricole SA et ne présente donc pas de risque de change.

 

Risques de liquidité et de financement.

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance. Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placements.

 

1. Objectifs et politique.

 

La Caisse Régionale veille à respecter les exigences réglementaires en matière de liquidité définies par :

- Le règlement CRBF n°88-01 modifiée par l'arrêté du 11 septembre 2008 relatif à la liquidité modifiée ;

- l'instruction de la Commission bancaire n°88-03 du 22 avril 1988 relative à la liquidité modifiée par l'instruction n°93-01 du 29 janvier 1993 et n°2000-11 du 4 décembre 2000 ;

- l'instruction de la Commission bancaire n°89-03 du 20 avril 1989 relative aux conditions de prise en compte des accords de refinancement dans le calcul de la liquidité.

 

Pour ce faire, elle s’attache à se conformer au dispositif mis en place par Crédit Agricole S.A. en la matière.

 

2. Gestion du risque.

 

L’accès à la liquidité est garanti aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A. En contrepartie de cet accès, des limites ont été définies par l’organe central durant le second semestre 2008. Ces limites sont venues s’ajouter au ratio de liquidité réglementaire.

La cohérence des décisions de refinancement en regard de ces limites est vérifiée hebdomadairement lors du comité de trésorerie présidé par le Directeur Financier et trimestriellement lors du Comité Financier placé sous la direction du Directeur Général.

Par ailleurs, le respect des règles relatives à la liquidité est intégré dans le dispositif de contrôle permanent de la Caisse Régionale et, à ce titre, fait l’objet d’une surveillance de la Direction des Risques et du Contrôle Permanent.

La Caisse Régionale veille à respecter ces contraintes y compris pour les refinancements qu’elle obtiendrait hors du Groupe Crédit Agricole, via l’émission de titres de créances négociables sur le marché interbancaire.

 

3. Méthodologie.

 

La gestion de la liquidité repose sur trois piliers :

- le respect du ratio réglementaire ;

- la limitation des capacités de refinancement à moins de 12 mois afin de réduire l’impact d’un éventuel blocage du marché interbancaire sur la liquidité de la Caisse Régionale ;

- la projection des besoins de refinancement à moyen terme et la définition d’un plan de refinancement visant à garantir l’absence de concentration d’échéances de refinancement sur certaines périodes.

 

Cette gestion est pilotée grâce au suivi d’indicateurs plaçant la situation de la Caisse Régionale en regard de ces trois piliers.

Un délai de convergence vers la limite court terme a été accordé aux Caisses Régionales. Il court jusqu’à fin 2009. La Caisse Régionale veille donc à ce que ses décisions de refinancement soient cohérentes avec la convergence progressive vers la limite.

 

4. Impacts de la crise financière sur la gestion du risque de liquidité.

 

La crise financière a amené le Groupe Crédit Agricole à renforcer son dispositif de pilotage et d’encadrement du risque de liquidité. Ainsi, la création de la limite de refinancement à moins de 12 mois est intervenue dans le courant du second semestre pour s’ajouter au suivi du ratio de liquidité. Des travaux sont encore en cours pour améliorer les outils de suivi et prévision des besoins de refinancement.

 

5. Exposition.

 

La Caisse Régionale veille à piloter prudemment sa liquidité. Il en résulte un coefficient de liquidité nettement supérieur aux 100% exigés réglementairement. Ce coefficient atteint 140% au 31/12/2008, contre 151% au 31/12/2007.

 

Par ailleurs, dans le cadre du nouveau dispositif de sécurisation de la liquidité mis en oeuvre à l’initiative de Crédit Agricole S.A., la Caisse Régionale se verra attribuer une limite « Court Terme » qui restreindra son accès aux refinancements à moins de 12 mois.

 

Politique de couverture.

La Caisse Régionale n’a pas de couverture au sens des normes comptables internationales.

Pourtant, certains instruments financiers classés dans le portefeuille IFRS de trading sont uniquement détenus dans l’objectif économique de couvrir tout ou partie d’un élément d’actif ou de passif.

 

On peut distinguer trois types d’instruments ayant une vocation économique de couverture :

 

— les options sur indice actions destinées à couvrir le portefeuille de placement en actions. Ces options sont constituées de put secs ou de put spread qui sont renouvelés régulièrement pour réduire l’effet temps sur la valorisation de ces dérivés.

Pour des raisons de liquidité, les options sont réalisées sur l’EUREX avec l’Eurostoxx 50 comme sous-jacent. La corrélation avec l’évolution du portefeuille actions n’est donc que partielle. Il s’agit toutefois bien d’un motif économique de couverture puisque :

- jamais des positions sur options n’auraient été prises s’il n’y avait eu en contrepartie un portefeuille actions exposé ;

- L’imparfaite corrélation, et l’inefficacité au sens comptable du terme qui en découle, n’empêche pas cette couverture d’avoir limité l’impact de la baisse des marchés sur le portefeuille de la Caisse Régionale ;

- Le montant de la couverture n’a jamais dépassé l’exposition consolidée du Groupe Pyrénées Gascogne aux marchés actions. Ainsi, au 31/12/2008, le portefeuille d’options sur actions de CAMPG représente un nominal de 13,4 M€ pour une exposition actions de la Caisse Régionale de 13,7M€.

 

— Les swaps classés comptablement (normes françaises) en spéculation réalisés pour figer des conditions de taux d’intérêt sur des enveloppes défensives, couvrir des éléments de passif ou adosser des DAT indexés sur actions proposés à la clientèle haut de gamme par les conseillers patrimoniaux. Le notionnel de ces swaps s’élève à 17,9 M€ au 31/12/2008.

 

Là encore, ces dérivés ne respectent pas les conditions d’efficacité imposées par les normes comptables. Ils sont donc placés en transaction et « HFT » (« hold for trading » en normes IFRS) mais ils correspondent bien à une volonté économique de couverture. Au demeurant, aucun de ces swaps n’a fait l’objet d’une cession avant l’échéance en 2007 et 2008.

 

— Les swaps classés comptablement (normes françaises) en micro ou macro-couverture

Ces swaps sont réalisés :

- soit pour adosser des prêts ou des swaps clientèle. Ils sont alors comptabilisés en micro couverture ;

- soit pour couvrir des éléments de passif (swaps inflation en macro-couverture et swap sur avance miroir spécifique en micro-couverture) ou pour figer le taux d’une obligation à taux variable détenue à l’actif.

Ils sont donc classés comme de la micro ou macro couverture en normes françaises mais la Caisse Régionale a fait le choix de les placer dans le portefeuille de trading en normes internationales.

 

Risques opérationnels.

 

Le risque opérationnel correspond au risque de perte résultant de l’inadéquation ou de la défaillance des processus internes, des personnes, des systèmes ou d’événements extérieurs, risque juridique inclus mais risque stratégique et de réputation exclus.

 

Le périmètre de gestion des risques opérationnels s’étend à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne et ses filiales. Le dispositif repose sur :

Un suivi des risques opérationnels et leur gestion à tous les niveaux de l’entreprise, avec, en particulier :

— une supervision de la Direction Générale et de l’organe délibérant dans l’évaluation de l’efficacité du dispositif de gestion des risques opérationnels ;

— la mise en place de moyens dédiés à la détection et à l’encadrement de ces risques opérationnels ;

L’animation de ce dispositif par un Manager des Risques Opérationnels n’occupant aucune fonction opérationnelle et dont l’indépendance est garantie par un rattachement hiérarchique aux responsables des fonctions réglementaires

 

1. Objectifs et politique.

 

1. Gouvernance de la fonction gestion des risques opérationnels 

 

Le Conseil d’Administration, la Direction Générale et le Directeur des Risques et du Contrôle Permanent sont régulièrement informés de l’évolution et du suivi des risques opérationnels.

Ce suivi est plus particulièrement effectué :

— Mensuellement, au cours des comités Risques Opérationnels présidés par le Directeur des Risques et du Contrôle Permanent ;

— Trimestriellement lors des Comités de Contrôle Interne, présidés par le Directeur Général ou le Directeur Général Adjoint.

 

L’organe délibérant

Le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale veille à l’efficacité du dispositif de gestion des risques opérationnels. Pour ce faire, le Responsable Risques et Contrôle Permanent (RCPR) présente au moins semestriellement l’état de ces risques et rend compte de son action à cette instance.

 

La Direction Générale

S’assure de la maîtrise des risques opérationnels et de la correcte animation du dispositif de gestion de ces risques par les fonctions de contrôles de la Caisse Régionale au moyen des reportings d’activité que celles-ci réalisent.

Lorsque des risques majeurs sont portés à sa connaissance, celle-ci définit, sur la base de l’analyse et des propositions présentées par le manager des risques opérationnels, la nature des actions à mettre en oeuvre. Elle suit la mise en oeuvre de ces actions via le Comité de Contrôle Interne.

 

2. Identification et évaluation qualitative des risques.

 

Evaluation, surveillance et gestion des risques opérationnels

- Mise à jour de la cartographie des risques opérationnels au fil de l’apparition des nouveaux process et, au minimum, annuellement ;

- Suivi des plans d’action et des indicateurs de risques ;

- Analyse des risques des nouvelles activités ou liés à des événements particuliers.

 

Mesure et surveillance du coût du risque opérationnel

- Mise en place, animation, contrôle et validation du processus de collecte et d’historisation des incidents et de leurs conséquences financières ;

- Centralisation des résultats de l’ensemble des dispositifs de surveillance des risques opérationnels relevant des autres fonctions de contrôle, et en particulier, les reportings de contrôle permanent, les avis de conformité, les anomalies de sécurité financière et les constats des missions d’inspection internes et externes ;

- Alerte de la Direction Générale pour tout incident sérieux ou pour tout risque n’ayant pas fait l’objet d’une action de maîtrise adéquate ;

- Calcul de l’exigence de fonds propres Risques Opérationnels en collaboration avec la Direction Financière.

 

3 Collecte des pertes opérationnelles et remontées des alertes :

 

Le manager des risques opérationnels, en collaboration avec les Directions Opérationnelles, a identifié l’ensemble des unités de la Caisse Régionale pouvant enregistrer les conséquences financières d’un dysfonctionnement opérationnel. Ces unités ont été formées à la méthodologie de suivi de ces conséquences financières définie par Crédit Agricole S.A. pour l’ensemble du groupe.

 

Les unités doivent donc remonter mensuellement au manager des risques opérationnels un tableau des incidents ayant donné lieu à des conséquences financières (pertes ou provisions).

 

Le manager des risques opérationnels complète ces déclarations et les transmet trimestriellement à Crédit Agricole S.A. afin de procéder au calcul de l’exigence de fonds propres. Il analyse également l’évolution des différents compartiments de ces incidents pour détecter des points de faiblesse nécessitant une action de réduction des risques.

Les objectifs de la mise en place du processus de collecte, d’historisation et de notification des incidents et de leurs conséquences financières, sont :

- Constituer une base historique des incidents et de leurs conséquences financières, notamment destinée à alimenter le modèle de calcul des fonds propres économiques (méthode avancée),

- Évaluer le coût du risque opérationnel, qui doit figurer dans le tableau de bord des risques opérationnels de chaque Caisse régionale,

- Analyser l’évolution du coût du risque opérationnel et ses composantes pour définir les priorités en matière d’actions correctives,

- Alerter le management sur les incidents significatifs de la période nécessitant le cas échéant des mesures palliatives appropriées,

- Évaluer les pertes annuelles attendues dans le cadre de la mise à jour annuelle de la cartographie des risques opérationnels et des cotations des risques,

- Fournir les informations nécessaires à l’unité en charge des polices d’assurances pour adapter la politique de couverture des risques de l’entité, le cas échéant

 

4. Calcul et allocation des fonds propres réglementaires :

 

Conformément aux directives nationales, la Caisse Régionale a mis en oeuvre l’ensemble de la méthodologie relative à l’application de la méthode AMA (approche avancée par application d’un modèle interne) dans le Groupe Crédit Agricole.

Ainsi, la Caisse Régionale a collecté, conservé et analysé toutes les données internes concernant les pertes liées aux risques opérationnels, afin de les utiliser comme base du calcul des fonds propres.

Dans le même temps, les principes associés aux modèles internes ont été appliqués :

- l’utilisation de données internes avec un historique de pertes d’au moins 5 ans et à partir d’un seuil adéquat ;

- l’utilisation de données externes retraitées afin d'être pertinentes et comparables à des données internes ;

- l’analyse de scénarii, notamment pour les risques à faible probabilité et fort impact.

 

Pour l’exercice 2008, 12 scénarios majeurs ont été retenus pour être intégrés dans le calcul de fonds propres de la Caisse Régionale.

 

5. Tableaux de bord des risques opérationnels.

 

Chaque fin de trimestre, un tableau de suivi du coût du risque opérationnel est établi.

Les déclarations enregistrées au titre des risques opérationnels sont identifiées par type de risque.

— Un graphique permet la comparaison avec M-12.

— Par ailleurs, un commentaire synthétique permet de mettre en évidence les principaux faits significatifs du trimestre.

 

Pour chaque Comité de Contrôle Interne, l’ensemble du coût du risque opérationnel est présenté :

— par domaine

— par conséquence financière

— par type de risque

 

Une analyse des principales causes d’anomalies et des propositions d’actions de réduction de risques est soumise au comité.

 

Le comité Risques Opérationnels examine, tous les mois, l’état d’avancement des différentes actions menées par l’unité Contrôles Permanents et Risques Opérationnels :

— suivi des missions d’inspections externes et Audit Interne ;

— suivi de l’avancement de la cartographie ;

— examen de l’établissement des scénarios majeurs ;

— suivi de la mise en oeuvre et des tests Plan de Continuité d’Activité ;

— suivi des différents plans d’action de réduction des risques ;

— suivi de la mise en conformité des Prestations Sensibles Essentielles Externalisées, selon les directives CASA.

 

Le manager des risques opérationnels assure les reportings vers Crédit Agricole SA (cartographies, restitutions trimestrielles réglementaires sur le coût du risque par domaine et ligne métiers).

 

2. Gestion du risque : organisation, dispositif de surveillance.

 

Le manager des risques opérationnels veille à assurer ses fonctions en parfaite collaboration et coordination avec les autres fonctions de contrôle (Responsable du Contrôle de la Conformité, Responsable des Risques et du Contrôle Permanent, Responsable du Contrôle Périodique, Responsable de la Sécurité du Système d’information, Responsable de la sécurité physique) afin de garantir l’efficacité du dispositif de contrôle interne.

 

— La réalisation et la présentation de la cartographie des risques chaque année au comité des risques opérationnels, au Comité de Contrôle Interne et au Comité de Direction.

 

— Suite à la cartographie la mise en place et le suivi des plans d’actions et indicateurs de risques pour les processus les plus sensibles, pour :

 

- la mise en place, maintenance et test des PCA en collaboration avec le Responsable des PCA,

- la mise en place de nouveaux points de contrôles permanents,

- la modification de process,

- la révision de la couverture des risques par les assurances de la Caisse régionale en collaboration avec le Responsable des Assurances,

 

— L’identification des risques opérationnels lors du lancement de nouvelles activités et/ou de nouveaux produits ou lors d’événements particuliers (fusion, migration informatique, réorganisation, externalisation ou filialisation d’activité, etc.).

 

Le manager des risques opérationnels est informé des nouveaux produits et services ou des modifications de produits, services ou process touchant directement ou indirectement la clientèle par le Responsable du Contrôle de la Conformité lors de l’établissement de l’avis préalable de conformité.

 

3. Méthodologie.

 

Le groupe a choisi d’adopter l’approche AMA de calcul des fonds propres au titre du risque opérationnel, avec pour objectifs principaux :

- d’inciter à une meilleure maîtrise du coût du risque opérationnel ainsi qu’à la prévention des risques exceptionnels ;

- de déterminer le niveau de fonds propres correspondant aux risques mesurés, pouvant se situer en deçà de la méthode standard ;

- de favoriser l’amélioration de la qualité des contrôles permanents dans le cadre du suivi de plans d’actions.

 

Les dispositifs Groupe mis en place dans la Caisse Régionale visent à respecter l’ensemble des critères qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne, indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des expositions au risque opérationnel…) et des critères quantitatifs Bâle II (intervalle de confiance de 99,9% sur une période de un an ; prise en compte des données internes, des données externes, d’analyses de scenarii et de facteurs reflétant l’environnement ; prise en compte des facteurs de risque influençant la distribution statistique…).

 

Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle actuariel de type « lost distribution approach » qui est unique au sein du Groupe. L’allocation du capital de la Caisse Régionale est prise en charge par celle-ci à partir de principes définis au niveau national.

 

Les principes qui ont gouverné la conception et la mise au point du modèle sont les suivants :

- intégration dans la politique de risques ;

- pragmatisme, la méthodologie devant s’adapter aux réalités opérationnelles ;

- caractère pédagogique, de manière à favoriser l’appropriation par la direction générale et les métiers ;

- robustesse : capacité du modèle à donner des estimations réalistes et stables d’un exercice à l’autre.

 

Ce modèle a été régulièrement validé par le Comité des normes et méthodologies du Groupe Crédit Agricole, présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe.

 

4. Assurance et couverture des risques opérationnels.

 

La Caisse Régionale a effectué une étude détaillée, dans le cadre de l’élaboration des scénarios majeurs, notamment « destruction du site », de la police d’assurance concernée.

 

Risques de non conformité.

 

Pour ce domaine, il convient de se référer au rapport du Président du Conseil d’administration à l’assemblée générale sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et sur les procédures de contrôle interne et vers la partie sur les données sociales et environnementales du rapport de gestion.

 

VI - Perspectives 2009.

 

En 2009, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne entend poursuivre le développement de son engagement dans une relation durable auprès de ses clients. Pour cela, elle continuera à :

— accompagner le développement de son territoire par une politique d’implantation de points de vente toujours ambitieuse,

— professionnaliser l’accueil et spécialiser le conseil pour se mettre davantage à l’écoute, pour mieux répondre aux attentes de ses clients et sociétaires et servir aux mieux leurs intérêts,

— améliorer ses prestations par Internet pour en faire un mode complet de relation commerciale,

— confirmer sa position de leader dans le domaine de l’assurance des biens et des personnes,

— agir pour l’environnement et répondre dans ce domaine aux attentes de ses clients et de ses territoires.

 

Cet engagement dans les nouvelles technologies et le développement durable, la Caisse Régionale souhaite également le promouvoir sur le territoire de Pyrénées Gascogne. Dans ce cadre, la Caisse Régionale aidera ses clients, via des offres spécifiques et innovantes, dans leur développement via internet et dans leurs investissements écologiquement responsables.

 

Sur le plan financier, 2009 devrait être l’année du retour à une situation de marché plus traditionnelle. Ceci permettra à la Caisse Régionale de voir baisser les tensions sur sa marge d’intermédiation et de faire profiter ses clients de la réduction attendue des taux d’intérêts. Par contre, les volumes d’activité crédit et collecte devraient souffrir de l’approfondissement de la crise économique en 2009.

 

VII – Evènements postérieurs a la clôture

 

Aucun événement postérieur à la clôture susceptible de remettre en cause la continuité d’exploitation n’est survenu.

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne, tels qu'ils sont joints au présent rapport.

- la justification de nos appréciations,

- la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés.

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis. Les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations.

 

Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2008 ont été réalisées dans un contexte de forte volatilité des marchés et de difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques. C'est dans ce contexte que conformément aux dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance :

 

- Comme indiqué dans la note 1.3 de l'annexe, votre groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et des provisions sur base individuelle et collective.

 

- Votre groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. La note 1.3 de l'annexe expose les règles et les méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le groupe et des informations fournies dans les notes annexes.

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique.

 

Nous avons également procédé à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Neuilly-sur-Seine et Lyon, le 12 mars 2009.

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

PricewaterhouseCoopers Audit

ERNST & YOUNG Audit

Eric Bulle

Philippe Duchêne

 

B. – Comptes sociaux au 31 décembre 2008.

 

I. — Bilan.

 

(en milliers d'euros)

 

Actif

Notes annexes

31/12/2008

31/12/2007

Opérations interbancaires et assimilées

 

758 313

774 501

Caisse, Banques centrales

 

69 271

68 957

Effets publics et valeurs assimilées

5

0

4 144

Créances sur les établissements de crédit

3

689 042

701 400

- à vue

 

26 970

26 533

- à terme

 

662 072

674 867

Opérations internes au Crédit Agricole

3

981 550

1 014 964

Comptes ordinaires

 

136 356

27 033

Comptes et avances à terme

 

845 194

987 931

Opérations avec la clientèle

4

7 956 212

7 488 290

Créances commerciales

 

17 409

17 269

Autres concours à la clientèle

 

7 894 642

7 431 177

Comptes ordinaires débiteurs

 

44 161

39 844

Opérations sur titres

 

418 197

544 015

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

210 642

237 063

Actions et autres titres à revenu variable

5

207 555

306 952

Valeurs immobilisées

 

783 648

591 006

Participations, activité de portefeuille

6-7

570 459

387 616

Parts dans les entreprises liées

6-7

140 335

123 782

Immobilisations incorporelles

7

1 340

1 308

Immobilisations corporelles

7

71 514

78 300

Comptes de régularisation et actifs divers

 

356 854

168 108

Autres actifs

8

130 510

71 130

Comptes de régularisation

8

226 344

96 978

Total actif

 

11 254 774

10 580 884

 

Passif

Notes annexes

31/12/2008

31/12/2007

Opérations interbancaires et assimilées

 

6 358

5 871

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

10

6 358

5 871

- à vue

 

2 787

2 313

- à terme

 

3 571

3 558

Opérations internes au Crédit Agricole

10

6 256 702

6 172 483

Comptes ordinaires

 

2 549

3 048

Comptes et avances à terme

 

6 254 153

6 169 435

Comptes créditeurs de la clientèle

11

2 706 054

2 485 012

Dettes représentées par un titre

12

602 291

424 773

Bons de caisse

 

349

30

Titres du marché interbancaire et TCN

 

601 942

424 743

Emprunts obligataires

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

 

297 649

181 122

Autres passifs

13

61 576

77 998

Comptes de régularisation

13

236 073

103 124

Provisions et dettes subordonnées

 

248 245

243 031

Provisions

14-15-16

116 506

86 817

Dettes subordonnées

18-20

131 739

156 214

Fonds pour risques bancaires généraux

17-20

129 371

140 371

Capitaux propres hors FRBG

19-20

1 008 104

928 221

Capital souscrit

 

58 703

58 703

Primes d'émission

 

280 603

280 603

Réserves

 

576 978

487 578

Report à nouveau

 

0

1 224

Provisions réglementées et subvention d'investissement

 

160

7

Résultat de l'exercice

 

91 660

100 106

Total passif

 

11 254 774

10 580 884

 

Hors bilan.

 

(en milliers d'euros)

 

 

31/12/2008

31/12/2007

Engagements donnés

1 569 919

1 586 463

Engagements de financement

1 025 889

1 072 729

Engagements de garantie

544 030

513 734

Engagements sur titres

 

 

Engagements reçus

2 100 709

2 033 369

Engagements de financement

23 152

54 152

Engagements de garantie

2 077 557

1 979 217

Engagements sur titres

 

 

 

Notes concernant le hors bilan (autres informations) :

- Opérations de change au comptant et à terme : note 23

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 24

 

II. — Compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

 

 

Notes annexes

31/12/2008

31/12/2007

+ Intérêts et produits assimilés

30-31

450 187

408 025

- Intérêts et charges assimilées

30

331 185

276 682

+ Revenus des titres à revenu variable

31

40 363

34 984

+ Commissions - Produits

32

136 543

126 672

- Commissions - Charges

32

19 235

16 212

+/- Gains ou pertes sur opérations portefeuille de négociation

33

-1 914

595

+/- Gains ou pertes sur opérations portefeuille placement

34

-5 559

9 614

+ Autres produits d'exploitation bancaire

35

30 338

26 568

- Autres charges d'exploitation bancaire

35

1 217

1 142

Produit net bancaire

 

298 321

312 422

- Charges générales d'exploitation

36

159 855

162 765

- Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

9 459

9 125

Résultat brut d'exploitation

 

129 007

140 532

+/- Coût du risque

37

-24 366

11 706

Résultat d'exploitation

 

104 641

152 238

+/- Résultat net sur actifs immobilisés

38

189

3 755

Résultat courant avant impôt

 

104 830

155 993

+/- Résultat exceptionnel

39

0

0

- Impôts sur les bénéfices

40

24 170

40 887

+/- Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

11 000

-15 000

Résultat de l'exercice

 

91 660

100 106

 

III. — Annexe aux comptes sociaux.

 

Note 1 - Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l’exercice.

 

1.1. Cadre juridique et financier.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Au 31 décembre 2008, sont rattachées à la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne 64 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2008, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne fait partie, avec 38 autres Caisses Régionales, du Groupe Crédit Agricole Mutuel dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la S.A.S Rue La Boétie, qui détient elle-même 54,78% du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 45,22%.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 13.011.521 actions propres au 31 décembre 2008, soit 0,58% de son capital contre 12.552.962 actions propres au 31 décembre 2007.

 

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25% du capital de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sous forme de Certificats Coopératifs d’Associés. 10,6% dudit capital sont détenus par des sociétaires de Pyrénées Gascogne sous forme également de CCA émis dans le public sous le contrôle de l’Autorité des Marchés Financiers au deuxième semestre 2003 (5,96%) et lors d’une émission au cours du deuxième semestre 2006 (4,64%).

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, elle a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Elle garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses Régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole.

 

L'appartenance de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne au Groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

— Comptes ordinaires des Caisses Régionales.

 

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».

 

— Comptes et avances à terme.

 

Les ressources d'épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d'épargne logement, comptes sur livrets, PEP, etc…) sont collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. Elles sont transférées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses Régionales pour leur permettre d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin 50%, depuis le 31 décembre 2001 des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Deux autres types d'avances sont à distinguer :

 

- les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l'Etat : ce dernier verse à Crédit Agricole S.A. une bonification (reversée aux Caisses Régionales pour les avances souscrites depuis le 1er janvier 2004) pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts accordés,

 

- les avances pour autres prêts qui refinancent à hauteur de 50% (depuis le 31 décembre 2001) les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit Agricole S.A. sont accordées aux Caisses Régionales sur justification de leurs engagements.

 

— Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales.

 

Les ressources d'origine monétaire des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non réglementés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

— Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Les excédents peuvent être investis à Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont toutes les caractéristiques sont identiques à celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

— Opérations en devises.

 

Crédit Agricole S.A, intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

— Comptes d'épargne à régime spécial.

 

Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur livrets, livrets d'épargne manuelle, d'épargne-entreprise, d'épargne populaire, livret de développement durable, comptes et plans d'épargne logement, plans d'épargne populaire, livrets jeunes) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

— Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

 

Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses Régionales et figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

— Couverture des risques de liquidité et de solvabilité.

 

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un fonds pour risques de liquidité et de solvabilité destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

1.3. Evènements significatifs relatifs a l’exercice 2008.

 

L’année 2008 a été marquée par la crise bancaire et financière. Dans ce cadre, afin de conforter les capacités de développement du Groupe, la Caisse Régionale a participé à l’augmentation de capital de Crédit Agricole S.A. réalisée en juillet 2008. Cette opération, réalisée par la Caisse Régionale via la souscription de titres SAS Rue La Boétie, représente un investissement de 88,1 M€, dont 4 M€ de consolidation d’avances déjà existantes.

De même, la Caisse Régionale a accepté de renforcer sa participation au capital de sa filiale bancaire espagnole Bankoa à hauteur de 14,2 M€ et d’augmenter le capital de sa filiale immobilière PG Immo de 8 M€. Ces opérations garantissent à ces filiales les moyens d’assurer leur développement commercial.

 

La Caisse Régionale a également veillé à renforcer ses dispositifs d’encadrement et de maîtrise des risques financiers dans ces circonstances exceptionnelles.

 

Sur le plan du risque crédit, ceci s’est traduit par la mise en oeuvre d’un nouveau dispositif de suivi des situations irrégulières, avec la création de comités risques entreprises et banque de détail qui s’ajoutent aux instances et dispositifs existants. La surveillance de l’anticipation et du traitement des situations irrégulières a également été renforcée au niveau de la Direction des Risques et du Contrôle Permanent.

 

Sur le plan des risques de marché, la volonté de maîtrise des risques s’est traduite par un renforcement des équipes dédiées à la gestion des excédents de fonds propres et de la liquidité et à une sécurisation progressive des positions par la vente ou la couverture par options des positions risquées.

 

En matière de liquidité et refinancement, la crise a amené Crédit Agricole S.A. à faire évoluer son dispositif d’accès des Caisses Régionales à la liquidité. Au respect des ratios réglementaires sont venus s’ajouter des dispositifs internes permettant de garantir que les Caisses Régionales et, au-delà, le Groupe Crédit Agricole, pourront continuer à faire face à d’éventuels blocages du marché interbancaire. Ceci s’est traduit par un système de limite des refinancements à moins de 12 mois et une anticipation des besoins de liquidité à moyen terme visant à éviter la concentration des échéances et la cohérence des volumes demandés par rapport aux capacités d’absorption des marchés.

Les sources d’accès à la liquidité se sont également étendues. Ainsi, la Société de Financement de l’Economie Française (SFEF), structure créée afin de permettre un refinancement des banques par émission de titres garantis par l’Etat, a réalisé deux émissions sur la fin de l’année. Les conditions attractives de ces émissions ont incité le Groupe Crédit Agricole à participer au mécanisme. La Caisse Régionale a contribué, à hauteur de son poids dans le Groupe, à ces émissions et a apporté, en contrepartie de cette liquidité, 77 M€ de créances en garantie.

 

Malgré la crise, la Caisse Régionale a poursuivi en 2008 ses investissements stratégiques et son implication au quotidien afin de participer au développement durable de ses territoires dans le cadre d’une relation porteuse des valeurs mutualistes qui sont celles du Crédit Agricole. Dans ce cadre, on peut en particulier noter les actions suivantes :

 

— le développement de ses réseaux de distribution pour pérenniser un développement commercial équilibré sur tous ses territoires et une relation durable avec ses clients :

- création de 4 nouvelles agences de conquête en 2008 ;

- développement de « la boutique en ligne » sur son site lefil.com, avec souscription en ligne sécurisée pour faciliter l’accès à la banque en dehors de l’agence, extension des produits en signature électronique à l’e-courrier ou au PEL, lancement de ventes flash réservées au site internet lefil.com et d’une durée limitée dans le temps, mise en place d’un portail assurance avec accès à des outils de diagnostic et de devis en ligne… ;

- la création de Square Energie et le rachat de la société Gleize Energie Service, afin de développer une offre de diagnostic et de conseil dans le domaine des économies d’énergie et des solutions en énergies renouvelables, tant au niveau des particuliers que des professionnels.

 

— des actions porteuses des valeurs mutualistes au travers :

- de la généralisation de la carte sociétaire qui, outre les avantages fidélité offerts à son porteur, participe aux actions de solidarité soutenues par la Caisse Régionale ;

- du développement de l’information sur le mutualisme par la création d’un blog permettant de suivre les actions de CAMPG en faveur du développement durable et du mutualisme sur l’ensemble du territoire et par le développement d’un institut mutualiste sur Second Life présentant les valeurs du mutualisme et leurs traductions concrètes ;

- de l’accompagnement de la clientèle en difficulté via la Banque des Jours Difficiles qui est intervenue pour aider 31 familles en 2008 sous forme d’aides directes ou de prêts à taux réduits ;

- du soutien des projets locaux via l’Institut de Développement Local (34 dossiers en 2008), le parrainage des Caisses Locales (193 actions) ou la Fondation PG (19 projets aidés) ;

- de l’accompagnement du développement économique local par des prêts à taux préférentiels pour la création d’entreprise et la prise de participation au capital de petites entreprises par la filiale de la Caisse Régionale nommée PG Développement.

 

— des actions démontrant la volonté d’accompagnement du client dans le cadre d’une relation durable :

- communication pédagogique auprès des clients porteurs de prêts relais afin de les sensibiliser aux risques de ces produits dans la conjoncture actuelle de crise immobilière ;

- l’organisation et l’accompagnement du réseau commercial dans la communication sur la crise pour informer et rassurer les clients sur la sécurité de leur banque ;

- développement d’une offre de rachat de créances permettant aux clients d’alléger leurs mensualités en cette période de crise ;

- des offres de placement de l’épargne :

- sécurisantes, avec la pré-commercialisation du Livret A et le lancement du plan d’épargne boursière Progressor permettant d’investir sur des supports dynamiques les seuls intérêts des placements sur livret,

- et récompensant la fidélité de nos clients, avec des comptes à terme dont la rémunération croît avec la durée de détention.

 

— des outils permettant une meilleure information du client et une meilleure adéquation des propositions commerciale à leurs besoins avec :

- le lancement du site lefil.com avec navigation optimisée pour l’i-phone ;

- amélioration de la complétude de l’information accessible sur le site internet lefil.com par l’intégration des pré-attributions crédit, de l’utilisation du crédit revolving, de la valorisation des contrats d’assurance-vie Prédica et BGPI ;

- développement d’un outil permettant de définir, en fonction des événements affectant la vie du client, la proposition adaptée réalisée par le meilleur canal de distribution au moment approprié ;

- déploiement d’un outil de diagnostic de la banque au quotidien pour les professionnels permettant d’optimiser leurs flux financiers ;

- renforcement et systématisation d’une démarche de «Vente Personnalisée» en Epargne basée sur un outil, lancé fin 2007, permettant de guider le conseiller en fonction des caractéristiques et des projets du client.

 

— des actions en faveur du développement durable par :

- la réduction des impressions papier :

- lancement de l’e-courrier : proposition faite aux internautes de remplacer les courriers papiers par une information électronique ;

- développement de la souscription de produits en ligne via la signature électronique ;

- la mise à disposition d’une offre de signature électronique pour les professionnels et entreprises permettant les déclarations administratives via internet ;

- mise en oeuvre d’un outil permettant de récupérer les informations réglementaires sur la connaissance client via internet ;

- diffusion du catalogue produits sur le site lefil.com ;

- le soutien aux énergies renouvelables par la mise en place de prêts à taux préférentiels ;

- l’installation de 1.000 m2 de panneaux photovoltaïques sur les toits de la Caisse Régionale ;

- l’incitation à l’achat de véhicules moins polluants par des tarifs d’assurance avantageux pour les véhicules « verts » et un jeu permettant de gagner l’un de ces véhicules ;

- le développement d’un site de formation sur internet, via Second Life, afin de réduire les déplacements des collaborateurs de la Caisse Régionale.

 

Sur le plan organisationnel, l’année 2008 a été marquée par deux opérations de simplification du groupe CAMPG.

La première opération consiste en la disparition des trois SCI portant les bâtiments du site d’Auch, l’existence de ces SCI n’ayant plus d’intérêt dans les conditions d’utilisation actuelle de ces bâtiments. Cette opération a été réalisée via une transmission universelle de patrimoine à la Caisse Régionale.

La seconde opération concerne la fermeture de la Succursale de la Caisse Régionale à Bilbao (Espagne). Cette fermeture représente l’aboutissement de la rationalisation des activités de la Caisse Régionale en Espagne entamée dès 2005 avec le transfert de l’activité commerciale de cette Succursale à notre filiale bancaire espagnole Bankoa.

 

Enfin, la Caisse Régionale a participé à un programme de financement de type « loi Girardin ». Cette participation d’un montant de 48 M€ se traduit par une réduction d’impôt de 16,6 M€ sur l’exercice 2008. Cette réduction d’impôt est toutefois intégralement compensée par une dotation pour impôt différé qui annule l’impact de l’opération sur le résultat net.

 

Note 2 - Principes et méthodes comptables.

 

Les états financiers de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du Groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses Locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié par les règlements CRC 2004-16, 2005-04, 2007-05 et 2008-02.

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

 

- L’application à compter du 1er janvier 2008 du règlement CRC 2008-02 du 3 avril 2008, afférents au traitement des opérations de fiducie et aux informations.

N’ayant pas réalisé d’opération de fiducie, la caisse Régionale n’est pas concernée par ce règlement.

 

- L’application à compter du 1er janvier 2008 du règlement CRC 2008-07 du 3 avril 2008, afférent à la comptabilisation des frais d’acquisition de titres et modifiant le règlement CRB 90-01 modifié relatif à la comptabilisation des opérations sur titres.

L’application de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur les comptes de la Caisse Régionale pour l’exercice 2008.

 

- La Caisse Régionale applique au plus tôt à compter du 1er juillet 2008, et à la même date que le règlement européen CE 1004-2008, le règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, afférent aux transferts de titres hors de la catégorie "titres de transaction" et hors de la catégorie "titres de placement" et à la comptabilisation des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés et modifiant le règlement CRB 90-01 relatif à la comptabilisation des opérations sur titres modifié par le règlement CRB 95-04 et les règlements CRC 2000-02, 2002-01, 2005-01 et 2008-07.

 

En 2008, la Caisse Régionale n’a pas effectué de reclassement de titres en application du règlement CRC 2008-17 et du règlement européen CE 1004-2008.

 

2.1. Créances et engagements par signature.

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 du 12 décembre 2002, modifié par les règlements CRC 2005-03 et 2007-06, relatifs au traitement comptable du risque de crédit dans les entreprises relevant du CRBF.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit,

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

La mise en place du règlement CRC n°2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit a conduit la Caisse Régionale à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes :

 

- Créances restructurées.

 

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

- les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas de problèmes d’insolvabilité,

- les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale s’élève à 13.659 milliers d’euros au 31 décembre 2008, contre 9.848 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

 

Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne, le montant des crédits restructurés n’étant pas significatif, aucune décote n’a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts.

 

- Créances douteuses.

 

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert. Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

Créances douteuses non compromises.

 

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances douteuses compromises.

 

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels sont toujours comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.

 

- Dépréciation au titre du risque de crédit avéré.

 

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif au bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provision figurant au passif du bilan.

 

- Traitement comptable des décotés et dépréciations.

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrite dans la marge d’intérêt.

 

Compte tenu de leur caractère non significatif, aucune décote sur créances restructurées n’est comptabilisée par la Caisse Régionale.

 

- Dépréciation au titre du risque de crédit non affecte individuellement.

 

Par ailleurs, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a également constaté au passif de son bilan des provisions pour risques et charges destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques précis pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux.

 

- Risques pays.

 

La Caisse Régionale n’intervient qu’en France, désormais, depuis la clôture de sa succursale en Espagne, durant l’année 2008.

 

2.2. Portefeuille titres.

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17, ainsi que par le 2002-03 détermination du risque de crédit et la dépréciation de titres à revenu fixe : ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction.

 

Ce sont des titres qui, à l’origine, sont :

- soit acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme,

- soit détenus par l’établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l’objet d’une rotation effective et d’un volume d’opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Hormis dans les cas prévus par le CRC 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Titres de placement.

 

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable :

Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat hors frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique : « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins value latente. Les plus values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée,

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2. Créances et engagements par signature – Dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d'investissement.

 

Sont enregistrés en titres d'investissement les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d’acquisition exclus et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ».

 

En cas de cession de titres d’investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce CRC et par le CRC 2008-17.

 

Titres de l’activité de portefeuille.

 

Conformément au règlement CRC 2000-02, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus values de cession réalisées.

La Caisse Régionale satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l’horizon de détention envisagé, afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme.

 

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

 

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

 

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ».

 

Prix de marché.

 

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, l’établissement détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, l’établissement utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement.

 

La Caisse Régionale enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Reclassement de titres.

 

Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants :

 

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance,

 

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale n’a pas opéré, en 2008, de reclassement au titre du règlement CRC 2008-17.

 

2.3. Immobilisations.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Conformément au règlement CRC 2004-06, le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composant. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation.

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

33 ans

Second oeuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle.

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle-ci inclut notamment la clientèle financière).

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5. Dettes représentées par un titre.

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ».

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993 ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10% du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10% du prix d'émission.

La Caisse Régionale applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de service financier, versées aux Caisses Régionales sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6. Provisions.

 

La Caisse Régionale applique le règlement du Comité de la Réglementation Comptable n°2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l’évaluation des provisions entrant dans le champ d’application de ce règlement.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

L’ensemble de ces risques fait l’objet d’un examen trimestriel.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

 

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Provision pour risques sur GIE d’investissement.

 

Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse régionale Pyrénées Gascogne constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de sa participation à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la Caisse Régionale au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.

 

2.7. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G).

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 relatifs aux fonds propres, ces fonds sont constitués par la Caisse Régionale à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

2.8. Opérations sur les instruments financiers a terme et conditionnels.

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88 02 et 90-15 modifié et de l’instruction 94-04 de la Commission Bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

 

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

 

Les instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé ou de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

 

Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision.

 

Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

2.9. Opérations en devises.

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale s'établit à 9 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

2.10. Intégration des succursales à l’étranger.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a clôturé, fin 2008, la succursale qu’elle détenait en Espagne.

 

2.11. Engagements hors bilan.

 

Le hors bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale.

 

Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe, aux notes 23 et 24.

 

2.12. Participation des salaries aux fruits de l’expansion et intéressement.

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L’intéressement est couvert par l’accord du 19 octobre 2006, modifié par l’avenant du 11 juillet 2007.

 

La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ».

 

2.13. Avantages au personnel postérieurs à l’emploi.

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne applique la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

A ce titre, elle provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies.

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, la Caisse Régionale n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.14. Impôt sur les bénéfices (Charge fiscale).

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

Note 3 - Créances sur les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle.

 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois
< 1 an

> 1 an
< 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

31/12/2008

31/12/2007

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit à vue

26 905

 

 

 

26 905

65

26 970

26 533

Créances sur établissements de crédit à terme

393 000

32

262 000

 

655 032

3 465

658 497

671 305

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

3 523

3 523

52

3 575

3 562

Valeurs brutes

419 905

32

262 000

3 523

685 460

3 582

689 042

701 400

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

689 042

701 400

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

136 027

 

 

 

136 027

329

136 356

27 033

Comptes et avances à terme

142 632

193 868

221 404

269 200

827 104

18 090

845 194

987 931

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

278 659

193 868

221 404

269 200

963 131

18 419

981 550

1 014 964

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

981 550

1 014 964

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 3.575 milliers d'euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 13.233 milliers d'euros.

Aucune créance sur les établissements de crédit n'est éligible au refinancement de la Banque de France.

 

Note 4 - Opérations avec la clientèle.

 

4.1. Créances clientèle - Analyse par durée résiduelle.

 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois
< 1 an

> 1 an
< 5 ans

> 5 ans

Total en

principal

Créances

rattachées

31/12/2008

31/12/2007

Opérations avec la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances commerciales

17 812

139

 

 

17 951

4

17 955

18 088

Autres concours à la clientèle

466 036

856 793

2 587 739

4 009 818

7 920 386

97 325

8 017 711

7 553 795

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

53 512

 

 

 

53 512

1 195

54 707

50 789

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

134 161

134 382

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

7 956 212

7 488 290

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 51.800 milliers d'euros

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 19.500 milliers d'euros

Créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque de France : 791.041 milliers d'euros

Les encours restructurés au 31/12/2008 s'élèvent à 13.659 milliers d'euros.

 

4.2. Créances clientèle - Analyse par zone géographique.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

France

7 877 342

7 441 737

Autres pays de L'U.E.

84 931

59 057

Autres pays d'Europe

18 043

16 806

Amérique du Nord

3 561

3 601

Amérique Centrale et Latine

676

365

Afrique et Moyen-Orient

5 580

4 109

Asie et Océanie (hors Japon)

1 716

1 824

Japon

0

0

Total en principal

7 991 849

7 527 499

Créances rattachées

98 524

95 173

Dépréciations

134 161

134 382

Valeur nette au bilan

7 956 212

7 488 290

 

4.3. Créances clientèle - Encours douteux et dépréciations par zone géographique.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

 

Encours sains

Encours douteux

dont encours douteux

compromis

Dépréciation des

encours douteux

dont dépréciation des

encours douteux compromis

France

7 789 069

186 796

110 068

133 572

89 474

Autres pays de L'U.E.

83 942

989

255

415

192

Autres pays d'Europe

17 992

51

39

21

9

Amérique du Nord

3 401

160

 

1

 

Amérique Centrale et Latine

676

 

 

 

 

Afrique et Moyen-Orient

5 314

266

150

150

150

Asie et Océanie (hors Japon)

1 715

1

 

1

 

Japon

0

 

 

 

 

Valeur au bilan

7 902 109

188 263

110 512

134 160

89 825

 

En milliers d'euros

31/12/2007

 

Encours sains

Encours douteux

dont encours douteux

compromis

Dépréciation des

encours douteux

dont dépréciation des

encours douteux compromis

France

7 355 977

180 932

118 903

133 844

95 984

Autres pays de L'U.E.

58 426

631

319

384

78

Autres pays d'Europe

16 767

39

39

9

9

Amérique du Nord

3 597

4

 

4

 

Amérique Centrale et Latine

365

 

 

 

 

Afrique et Moyen-Orient

3 969

140

140

140

140

Asie et Océanie (hors Japon)

1 824

 

 

 

 

Japon

0

 

 

 

 

Valeur au bilan

7 440 925

181 746

119 401

134 381

96 211

 

4.4. Créances clientèle - Analyse par agent économique.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

 

Encours sains

Encours douteux

dont encours

douteux

compromis

Dépréciation des

encours douteux

Dépréciation des encours douteux compromis

Couverture en %

Particuliers

3 334 984

43 144

17 526

26 640

12 703

62

Autres professionnels

803 180

32 138

19 830

21 126

14 679

66

Sociétés financières

101 388

1 530

100

1 476

100

96

Entreprises

1 770 664

56 744

28 685

38 710

22 683

68

Administrations publiques

1 034 406

1 213

503

62

34

5

Agriculteurs

808 020

53 305

43 711

46 024

39 531

86

Autres agents économiques

49 467

189

157

122

95

65

Valeur au bilan

7 902 109

188 263

110 512

134 160

89 825

71

 

En milliers d'euros

31/12/2007

 

Encours sains

Encours douteux

dont encours douteux

compromis

Dépréciation des encours douteux

Dépréciation des encours douteux compromis

Couverture en %

Particuliers

3 164 586

33 467

13 968

22 821

10 995

68

Autres professionnels

783 436

31 143

19 723

21 302

14 903

68

Sociétés financières

80 102

949

94

886

94

93

Entreprises

1 648 157

54 693

33 000

40 775

27 175

75

Administrations publiques

949 320

7 113

6 022

1 903

1 449

27

Agriculteurs

768 504

53 991

46 371

46 468

41 472

86

Autres agents économiques

46 820

390

223

226

123

58

Valeur au bilan

7 440 925

181 746

119 401

134 381

96 211

74

 

Note 5 - Détail des titres par portefeuille.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

0

3 342

600

 

3 942

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

0

 

 

 

0

- dont décote restant à amortir

 

 

 

0

 

 

 

0

Créances rattachées

 

 

 

0

 

202

 

202

Dépréciations

 

 

 

0

 

 

 

0

Valeur nette au bilan

0

0

0

0

3 342

802

0

4 144

Obligations et autres titres à revenu fixe :

9 660

7 798

190 115

207 573

13 435

9 298

211 046

233 779

- Emis par des organismes publics

 

 

 

0

 

 

 

0

- Autres émetteurs

9 660

7 798

190 115

207 573

13 435

9 298

211 046

233 779

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

0

 

 

 

0

- dont décote restant à amortir

 

 

 

0

 

 

 

0

Créances rattachées

 

49

3 707

3 756

 

44

4 001

4 045

Dépréciations

 

687

 

687

 

761

 

761

Actions et autres titres à revenu variable

11 790

201 254

0

213 044

33 665

274 757

0

308 422

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

0

Dépréciations

 

5 489

 

5 489

 

1 470

 

1 470

Valeur nette au bilan

11 790

195 765

0

207 555

33 665

273 287

0

306 952

Total valeurs nettes

21 450

202 925

193 822

418 197

50 442

282 670

215 047

548 159

Valeur estimative

 

 

 

416 652

 

 

 

559 804

 

5.1. Ventilation des titres par grande catégorie de contrepartie.

 

En milliers d'euros

encours nets 31/12/2008

encours nets 31/12/2007

Administrations et banques centrales

0

4 144

Etablissements de crédit

123 941

140 917

Sociétés financières

223 019

318 513

Collectivités locales

 

 

Entreprises et autres clientèles

73 657

82 570

Total en principal

420 617

546 144

Créances rattachées

3 756

4 246

Dépréciations

6 176

2 231

Valeur nette au bilan

418 197

548 159

 

5.2. Ventilation des titres côtés et non côtés à revenu fixe ou variable.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

Actions et autres titres à revenu variable

Effets publics

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Actions et autres titres à revenu variable

Effets publics

Total

Titres cotés

159 695

3 843

 

163 538

160 655

2 995

852

164 502

Titres non cotés (1)

47 878

209 201

 

257 079

73 124

305 427

3 090

381 641

Créances rattachées

3 756

 

 

3 756

4 045

 

202

4 247

Dépréciations

687

5 489

 

6 176

761

1 470

0

2 231

Valeurs nettes au bilan

210 642

207 555

0

418 197

237 063

306 952

4 144

548 159

 

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

en milliers d’euros

OPCVM français

183 265

dont OPCVM français de capitalisation

172 215

OPCVM étrangers

21 894

dont OPCVM étrangers de capitalisation

15 500

 

Répartition par nature des OPCVM (En milliers d'euros).

 

31/12/2008

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

133 685

138 212

OPCVM obligataires

40 674

42 607

OPCVM actions

10 657

10 897

OPCVM autres

20 143

22 143

Total

205 159

213 859

 

31/12/2007

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

153 862

160 882

OPCVM obligataires

31 549

32 764

OPCVM actions

37 148

38 195

OPCVM autres

81 397

91 380

Total

303 956

323 221

 

5.3. Effets publics, obligations et autres titres a revenu fixe - Analyse par durée résiduelle.

 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois
< 1 an

> 1 an
< 5 ans

> 5 ans

Total en

principal

Créances

rattachées

31/12/2008

31/12/2007

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

valeurs brutes

6 446

26 923

93 418

80 786

207 573

3 756

211 329

237 824

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

687

761

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

207 573

3 756

210 642

237 063

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

4 144

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

0

0

0

4 144

 

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 32.733 milliers d'euros au 31/12/2008.

 

5.4. Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe - Analyse par zone géographique.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

 

Encours brut

Dont encours douteux

Encours brut

Dont encours douteux

France

207 573

 

233 780

 

Autres pays de L'U.E.

 

 

3 942

 

Autres pays de l'Europe

 

 

 

 

Amérique du Nord

 

 

 

 

Amérique Centrale et du sud

 

 

 

 

Afrique et Moyen-Orient

 

 

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

Valeur brute

207 573

 

237 722

 

Créances rattachées

3 756

 

4 246

 

Dépréciations

687

 

761

 

Valeur au bilan

210 642

0

241 207

0

 

Note 6 - Titres de participation et filiales.

 

En milliers d'euros

Capital

 

Réserves et report à nouveau avant affectation des résultats

 

Quote-part de capital détenue

 

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis, non encore remboursés

 

Montant des cautions et avals donnés

 

PNB ou chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé (2007)

Résultats du dernier exercice clos (2007)

 

Dividendes encaissés au cours de l'exercice

 

 

 

 

 

Brutes

Nettes

 

 

 

 

 

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de l'entité

3 415 435

10 568 378

 

569 289

569 289

111 199

0

1 319 736

1 147 703

32 195

- Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SA BANKOA

25 411

69 650

94,11%

108 924

108 924

 

 

33 223

5 893

2 928

- Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PG IMMO

13 000

204

100,00%

13 000

13 000

 

 

3 419

72

 

- Autres titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA BOETIE

1 746 362

10 452 406

2,62%

404 500

404 500

105 251

 

1 229 673

1 099 618

28 864

SACAM INTERNATIONAL

900 040

90

2,62%

23 612

23 612

 

 

8 063

7 537

16

SACAM DEVELOPPEMENT

730 622

46 028

2,64%

19 253

19 253

5 948

 

45 358

34 583

387

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure a 1% du capital de l'entité

0

0

0

22 381

20 353

6 189

0

0

0

0

- Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

14 228

12 970

5 325

 

 

 

 

- Autres titres de participation

 

 

 

8 153

7 383

864

 

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées et

participations

 

 

 

591 670

589 642

 

 

 

 

 

 

6.1. Valeur estimative des titres de participation.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

 

Valeur au bilan

Valeur estimative (1)

Valeur au bilan

Valeur estimative (1)

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

136 153

156 782

113 952

146 134

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

5 325

5 325

11 025

10 825

Créances rattachées

115

 

 

 

Dépréciations

1 258

 

1 195

 

Sous-total

140 335

162 107

123 782

156 959

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

455 516

680 686

367 595

617 929

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

112 063

112 062

10 703

10 703

Créances rattachées

155

 

148

 

Dépréciations

771

 

818

 

Sous-total

566 963

792 748

377 628

628 632

Autres titres détenus a long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

3 496

3 740

4 251

4 655

Titres cotés

 

 

5 737

5 737

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total

3 496

3 740

9 988

10 392

Total

710 794

958 595

511 398

795 983

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

595 165

841 208

485 798

768 718

Titres cotés

 

 

5 737

5 737

Total

595 165

841 208

491 535

774 455

(1) Les valeurs estimatives sont des valeurs d'utilité.

 

Note 7 - Variation de l’actif immobilisé.

 

Immobilisations financières.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

Augmentations

Diminutions

Autres mouvements

31/12/2008

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

113 952

22 246

45

 

136 153

Avances consolidables

11 025

2 760

8 460

 

5 325

Créances rattachées

0

207

92

 

115

Dépréciations

1 195

94

71

40

1 258

Valeur nette au bilan - entreprises liées

123 782

25 119

8 526

-40

140 335

Titres de participation

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

377 318

193 587

4 190

 

566 715

Avances consolidables

977

799

912

 

864

Créances rattachées

148

975

968

 

155

Dépréciations

815

2

9

-37

771

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

9 988

 

6 492

 

3 496

Avances consolidables

0

 

0

 

0

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

0

 

 

 

0

Valeur nette au bilan - participations ATDLT

387 616

195 359

12 553

37

570 459

Total immobilisations financières

511 398

220 478

21 079

-3

710 794

 

L'augmentation des titres de participation se compose de 88 millions d'euros de souscription à l'augmentation du capital de la SAS Rue la Boétie intervenue en juillet 2008 et de 105 millions d'euros d'avances en compte courant à cette même société, dans le cadre d'une future capitalisation ayant pour objet la consolidation des fonds propres prudentiels de Crédit Agricole SA.

 

Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

Augmentations

Diminutions

Autres mouvements

31/12/2008

Immobilisations corporelles

78 300

4 649

11 435

0

71 514

Valeurs brutes

156 837

13 958

12 185

 

158 610

Amortissements et dépréciations

78 537

9 309

750

 

87 096

Immobilisations incorporelles

1 308

36

4

0

1 340

Valeurs brutes

4 587

186

4

 

4 769

Amortissements et dépréciations

3 279

150

 

 

3 429

Valeur nette au bilan

79 608

4 685

11 439

0

72 854

 

Note 8 - Comptes de tiers et divers (En milliers d'euros).

 

Autres actifs (1)

31/12/2008

31/12/2007

Instruments conditionnels achetés

2 432

212

Comptes de stocks et emplois divers

1 601

1 368

Débiteurs divers

102 210

44 620

Comptes de règlement

24 267

24 930

Total

130 510

71 130

 

Comptes de régularisation actif

31/12/2008

31/12/2007

Comptes d'encaissements et de transfert

42 962

36 795

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

53

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

3

8

Charges constatées d'avance

1 221

1 154

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

556

1 695

Autres produits à recevoir

55 525

50 666

Charges à répartir

235

262

Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires

6

13

Autres comptes de régularisation

125 836

6 332

Total

226 344

96 978

 

(1) Les montants incluent les créances rattachées.

 

Note 9 - Dépréciations inscrites en déduction de l'actif.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

Augmentations

Diminutions

Effet de l'actualisation

des créances douteuses

Autres

mouvements

31/12/2008

Prêts interbancaires

 

 

 

 

 

 

Prêts clientèle

134 381

48 667

-48 407

-480

 

134 161

Opérations sur titres

4 243

12 899

-8 937

 

 

8 205

Autres valeurs immobilisées

75

27

 

 

 

102

Total

138 699

61 593

-57 344

-480

0

142 468

 

Note 10 - Dettes sur établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle.

 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois
< 1 an

> 1 an
< 5 ans

> 5 ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

31/12/2008

31/12/2007

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts à vue

2 787

 

 

 

2 787

 

2 787

2 313

Comptes et emprunts à terme

 

3 523

 

 

3 523

48

3 571

3 558

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

 

 

 

 

6 310

48

6 358

5 871

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

2 549

 

 

 

2 549

 

2 549

3 048

Comptes et avances à terme

813 741

1 005 641

2 155 400

2 213 309

6 188 091

66 062

6 254 153

6 169 435

Valeur au bilan

 

 

 

 

6 190 640

66 062

6 256 702

6 172 483

 

Note 11 - Comptes créditeurs de la clientèle.

 

11.1. Comptes créditeurs de la clientèle - Analyse par durée résiduelle.

 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois
< 1 an

> 1 an
< 5 ans

> 5 ans

Total en

principal

dettes

rattachées

31/12/2008

31/12/2007

Comptes créditeurs de la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

1 992 273

 

 

 

1 992 273

125

1 992 398

2 038 687

Comptes d'épargne à régime spécial

25 134

 

 

 

25 134

 

25 134

30 341

Comptes créditeurs à terme

290 013

273 342

116 115

2 420

681 890

6 632

688 522

415 984

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

 

 

 

 

2 699 297

6 757

2 706 054

2 485 012

 

11.2. Comptes créditeurs de la clientèle - Analyse par zone géographique.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

France

2 651 969

2 432 334

Autres pays de L'U.E.

36 526

39 009

Autres pays d'Europe

613

948

Amérique du Nord

5 926

5 649

Amérique Centrale et Latine

247

329

Afrique et Moyen-Orient

3 155

2 373

Asie et Océanie (hors Japon)

659

566

Japon

202

46

Total en principal

2 699 297

2 481 254

Dettes rattachées

6 757

3 758

Valeur au bilan

2 706 054

2 485 012

 

11.3. Comptes créditeurs de la clientèle - Analyse par agent économique.

 

En milliers d'euros et y/c dettes rattachées

31/12/2008

31/12/2007

Particuliers

1 584 248

1 407 386

Autres professionnels

198 946

188 493

Sociétés financières

25 723

3 245

Entreprises

492 616

493 136

Administrations publiques

8 409

2 898

Agriculteurs

308 498

310 711

Autres agents économiques

87 614

79 143

Valeur au bilan

2 706 054

2 485 012

 

Note 12 - Dettes représentées par un titre - Analyse par durée résiduelle.

 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois
< 1 an

> 1 an
< 5 ans

> 5 ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

31/12/2008

31/12/2007

Bons de caisse

30

316

 

 

346

3

349

30

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables

386 725

63 939

47 000

100 150

597 814

4 128

601 942

424 743

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

 

 

 

 

598 160

4 131

602 291

424 773

 

Note 13 - Autres passifs et comptes de régularisation (En milliers d'euros).

 

Autres passifs (1)

31/12/2008

31/12/2007

Instruments conditionnels vendus

 

88

Comptes de règlement sur opérations sur titres

24 368

36 752

Créditeurs divers

31 303

33 669

Versements restant à effectuer

5 905

7 489

Total

61 576

77 998

 

Comptes de régularisation passif

31/12/2008

31/12/2007

Comptes d'encaissement et de transfert

16 710

15 346

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

18

Gains potentiels sur instruments financiers

 

2

Produits constatés d'avance

38 243

30 944

Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

1 316

1 006

Autres charges à payer

36 627

36 079

Autres comptes de régularisation

143 177

19 729

Total

236 073

103 124

Total comptes de régularisation et passifs divers

297 649

181 122

 

(1) Les montants incluent les dettes rattachées

 

Note 14 – Provisions.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

Augmentations

Reprises

utilisées

Reprises

non utilisées

Autres

mouvements

31/12/2008

Engagements de retraite et assimilés

80

 

 

-54

 

26

Autres engagements sociaux

1 730

5

-68

 

 

1 667

Risques d'exécution des engagements par signature

6 102

2 195

-64

-4 051

-1

4 181

Litiges fiscaux

0

 

 

 

 

0

Autres litiges

12 670

13 170

-353

-11 484

 

14 003

Risques de crédit : provision collective

42 649

16 255

 

-4 863

 

54 041

Risques opérationnels

9 801

3 133

-1 326

 

 

11 608

Provision pour risques sur GIE d'investissement

1 597

16 567

-103

 

 

18 061

Déséquilibre sur contrat épargne logement

11 060

1 685

 

-1 125

 

11 620

Instruments financiers

453

1 874

 

-1 554

 

773

Autres

675

632

-403

-378

 

526

Valeur au bilan

86 817

55 516

-2 317

-23 509

-1

116 506

 

Outre les provisions pour engagements sociaux (médailles du travail et indemnités de fin de carrière), les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle, observation étant faite que cette politique est prudente eu égard à l’observation des résultats des contentieux. Le solde de cette provision est de 14.003 milliers d’euros.

 

Conformément aux modèles développés par l’organe central, une provision collective sur les encours de crédits est calculée à partir de l’observation des cotations clientèles issues du modèle Bâle II. La dotation de la période est la conséquence d'un affinement de la méthode de calcul et de la dégradation des encours.

 

Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole. Une dotation de 1,2 million d'euros a en outre été comptabilisée, en risque opérationnel, liée à une erreur de caisse pour laquelle des investigations internes sont en cours.

 

Enfin, une dotation à la provision pour impôts différés a été comptabilisée à hauteur de 16.567 milliers d'euros au titre d'une opération loi Girardin, agréée par la Direction Générale des Impôts.

 

Note 15 - Epargne logement.

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CRC n° 2007-01 du 14 décembre 2007 sur la comptabilisation des comptes et plans d'épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

678 662

719 181

Ancienneté de plus de 10 ans

391 922

406 799

Total plans d'épargne-logement

1 070 584

1 125 980

Total comptes épargne-logement

261 746

271 865

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 332 330

1 397 845

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Plans d'épargne-logement

25 241

24 741

Comptes épargne-logement

67 405

66 956

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats epargne-logement

92 646

91 697

 

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

2 247

1 790

Ancienneté de plus de 10 ans

1 721

2 080

Total plans d'épargne-logement

3 968

3 870

Total comptes épargne-logement

7 652

7 190

Total provision au titre des contrats épargne-logement

11 620

11 060

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

Dotations

Reprises

31/12/2008

Plans d'épargne-logement

3 870

708

610

3 968

Comptes épargne-logement

7 190

977

515

7 652

Total provision au titre des contrats épargne-logement

11 060

1 685

1 125

11 620

 

NB : les encours retenus pour le calcul de la provision au 31/12/08 sont les encours arrêtés au 30/11/08.

 

Note 16 - Les avantages au personnel.

 

Engagements en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies.

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est à jour de ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

A ce titre, les engagements actualisés par la compagnie d’assurance du Groupe, à savoir Prédica, ont été couverts par les versements correspondants, ainsi que le retracent les tableaux communiqués par l’assureur.

 

Ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Le Groupe Crédit Agricole n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et règle les écarts actuariels qui viennent impacter le résultat. L’obligation étant totalement couverte par la police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

16.1. Avantages postérieurs a l'emploi, régimes a prestations définies.

 

En milliers d'euros

2008

2007

Variation dette

actuarielle

Dette actuarielle au 1er janvier

19 701

24 936

 

Coût des services rendus sur la période

1 002

833

 

Effet de l'actualisation

957

910

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

-5 907

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-912

-773

 

(Gains) / pertes actuariels

311

-6 205

 

Dette actuarielle au 31 décembre

15 152

19 701

 

 

 

2008

2007

Charge comptabilisée

Coût des services rendus sur l'exercice

1 002

833

 

Effet de l'actualisation

957

910

 

Rendement attendu des actifs sur la période

-802

-1 025

 

Amortissement du coût des services passés

 

 

 

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

527

951

 

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

 

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 684

1 669

 

 

 

2008

2007

Juste valeur des actifs
du régime

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 1er janvier

19 807

25 538

 

Rendement attendu des actifs

802

1 025

 

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

-216

-7 156

 

Cotisations de l'employeur

1 587

1 173

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

-5 907

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

Prestations versées

-912

-773

 

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31 décembre

15 161

19 807

 

 

 

2008

2007

Provision / Actifs

Situation financière nette au 1er janvier

15 152

19 701

 

Coût des services passés non comptabilisés

 

 

 

(Gains) / pertes sur la limitation de surplus

 

 

 

(Provisions) / actifs au 31 décembre

15 152

19 701

 

Situation financière nette (passif) / actif au 31 décembre

9

106

 

 

 

2008

2007

Variation

(Provisions) / actifs au 1er janvier

106

602

 

Cotisations de l'employeur

1 587

1 173

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

0

0

 

Paiements directs de l'employeur

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-1 684

-1 669

 

Situation financière nette bilan (passif) / actif au 31 décembre

9

106

 

Information sur les actifs du régime.

 

 

2008

2007

% d'obligations

81,00

70,50

% d'actions

9,00

19,60

% autres actifs

10,00

9,90

 

Principales hypothèses actuarielles.

 

 

2008

2007

Taux d'actualisation

de 4,73% à 4,86%

de 4,73% à 4,86%

Taux technique

2,00%

2,00%

Taux du rendement attendu des actifs du régime

4,05%

4,05%

Taux du rendement effectif des actifs du régime

4,15%

4,15%

Taux attendu d'augmentation des salaires :

 

 

Indemnité de fin de carrière :

 

 

de 16 à 29 ans

4,40%

4,40%

de 30 à 50 ans

2,80%

2,80%

de 51 à 65 ans

1,60%

1,60%

Retraite

de 2% à 5%

de 2% à 5%

 

Note 17 - Fonds pour risques bancaires généraux.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

Augmentations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2008

FRBG

140 371

 

 

-11 000

 

129 371

Total

140 371

0

0

-11 000

0

129 371

 

Note 18 - Dettes subordonnées - Analyse par durée résiduelle.

 

En milliers d'euros

< 3 mois

>3mois
<1 an

> 1 an
< 5 ans

>5ans

Total en principal

Dettes rattachées

31/12/2008

31/12/2007

(Devise d'émission : euro ; taux fixe)

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à terme

 

10 000

52 418

30 000

92 418

943

93 361

116 651

Emprunts participatifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

80

80

 

80

80

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

37 227

37 227

1 071

38 298

39 483

Valeur au bilan

 

10 000

52 418

67 307

129 725

2 014

131 739

156 214

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 4.899 milliers d'euros au 31/12/08 contre 6.144 milliers d'euros au 31/12/07.

 

Note 19 - Variation des capitaux propres.

 

En milliers d'euros

Capitaux propres

 

Capital

Primes et

réserves (1)

Ecart de

conversion

Ecart de

réestimation

Résultat

Total des

Capitaux propres

Solde au 31/12/2006

58 703

685 987

0

0

92 077

836 767

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2006

 

 

 

 

-1 230

-1 230

Intérêts des CCA versés au titre de 2006

 

 

 

 

-8 588

-8 588

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

-63

 

 

 

-63

Report à nouveau

 

1 224

 

 

 

1 224

Affectation du résultat 2006

 

82 259

 

 

-82 259

0

Résultat de l'exercice 2007

 

 

 

 

100 106

100 106

Subvention d'investissement

 

5

 

 

 

5

Autres variations

 

 

 

 

 

0

Solde au 31/12/2007

58 703

769 412

0

0

100 106

928 221

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2007

 

 

 

 

-1 228

-1 228

Intérêts des CCA versés au titre de 2007

 

 

 

 

-10 702

-10 702

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

 

 

 

 

0

Report à nouveau

 

-1 224

 

 

1 224

0

Affectation du résultat 2007

 

89 400

 

 

-89 400

0

Résultat de l'exercice 2008

 

 

 

 

91 660

91 660

Subvention d'investissement

 

153

 

 

 

153

Autres variations

 

 

 

 

 

0

Solde au 31/12/2008

58 703

857 741

0

0

91 660

1 008 104

(1) hors écarts de conversion et de réestimation.

 

Note 20 - Composition des fonds propres.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Capital :

58 703

58 703

Prime d'émission

280 603

280 603

Réserve légale

455 077

388 027

Réserves statutaires et contractuelles

121 901

99 551

Autres réserves

 

 

Ecarts de réévaluation

 

 

Report à nouveau

 

1 224

Résultat de l'exercice

91 660

100 106

Subvention d'investissement

160

7

Total des capitaux propres

1 008 104

928 221

Fonds pour risques bancaires généraux

129 371

140 371

Dettes subordonnées

131 659

156 134

Dépôts de garantie à caractère mutuel

80

80

Total des fonds propres

1 269 214

1 224 806

 

Au 31/12/08, le capital de la Caisse Régionale est composé de parts sociales à hauteur de 37.802 milliers d'euros et de Certificats Coopératifs d'Associés à hauteur de 20.901 milliers d'euros (dont 14.676 milliers d'euros détenus par Crédit Agricole SA.

 

Note 21 - Opérations effectuées avec les parties liées.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

 

Parties liées

Autres

Créances

 

 

Sur les établissements de crédit et institutions financières

1 666 433

4 159

Sur la clientèle

8 476

7 947 736

Obligations et autres titres à revenu fixe

108 838

101 804

Dettes

 

 

Sur les établissements de crédit et institutions financières

6 257 153

5 907

Sur la clientèle

 

2 706 054

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

93 360

640 669

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

 

1 025 889

Engagements de garantie

60 199

483 831

 

Note 22 - Opérations effectuées en devises.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

11 234 525

11 234 525

10 550 845

10 560 855

Autres devises de l’U. E.

141

141

511

511

Franc Suisse

 

 

 

 

Dollar

18 667

18 667

19 236

19 240

Yen

230

230

53

53

Autres devises

1 211

1 211

10 239

225

Valeur au bilan

11 254 774

11 254 774

10 580 884

10 580 884

 

Note 23 - Opérations de change.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

 

à recevoir

à livrer

à recevoir

à livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

9 328

9 328

21 736

21 736

Devises

4 552

4 552

10 659

10 659

Euros

4 776

4 776

11 077

11 077

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

9 328

9 328

21 736

21 736

 

Note 24 - Opérations sur instruments financiers à terme.

 

Type d'opération

En milliers d'euros

 

31/12/2008

31/12/2007

Opérations de

couverture

Opérations autres

que de couverture

Total

Total

Opérations fermés 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés  

0

0

0

0

Contrats à terme de taux d'intérêt 

 

 

 

 

Contrats à terme de change 

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré  

258 181

17 930

276 111

319 501

Swaps de taux d'intérêt 

258 181

17 930

276 111

319 501

FRA 

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés 

0

13 405

13 405

19 352

Instr. de taux d'intérêt à terme conditionnels : Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instr. sur actions et indices boursiers à terme cond. : Achetés

 

13 405

13 405

10 030

Vendus

 

 

0

9 322

Instr. de taux de change à terme conditionnels : Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Opérations de gré à gré 

5 504

0

5 504

178 040

Options de swap de taux : Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instr. de taux d'intérêts à terme conditionnels : Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instr. de taux de change à terme conditionnels : Achetés

2 752

 

2 752

1 352

Vendus

2 752

 

2 752

1 353

Instr. sur actions et indices boursiers à terme cond. : Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme conditionnels : Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Contrats de dérivés de crédits : Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

0

0

175 335

Total 

263 685

31 335

295 020

516 893

 

24.1. Opérations sur instruments financiers a terme : encours notionnel par durée résiduelle.

 

En milliers d'euros

 

Dont opérations effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés

 

< 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

< 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

< 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

Swaps de taux d'intérêt

13 737

38 775

223 599

13 737

38 775

223 599

 

 

 

Opérations de change à terme

18 656

 

 

18 656

 

 

 

 

 

Options de change

5 504

 

 

5 504

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions et indices boursiers

13 405

 

 

 

 

 

13 405

 

 

 

24.2. Instruments financiers a terme - juste valeur.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

 

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

Options de change

 

5 504

 

2 706

Swaps de taux d'intérêt

-4 782

276 111

1 504

319 501

Opérations conditionnelles sur actions et indices

2 432

13 405

124

19 352

Autres

 

 

20

175 335

Sous-total

-2 350

295 020

1 648

516 894

Opérations de change à terme

 

18 656

 

43 472

Total

-2 350

313 676

1 648

560 366

 

24.3. Contrats d'échange de taux d'intérêt (En milliers d'euros).

 

Contrats d'échange de taux intérêt et de devises

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

7 875

252 682

5 500

10 054

Contrats assimilés

 

 

 

 

 

Note 25 - Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés.

 

Dans le cadre de la surveillance réglementaire des risques interbancaires en général et du risque de contrepartie sur les instruments dérivés en particulier, la Caisse Régionale s’appuie sur les règles suivantes :

 

- Organisation par unités spécialisées et par métiers :

Les limites par contrepartie sont décidées en Comité Financier, sur proposition du service Trésorerie et Gestion Actif Passif. Elles sont communiquées aux opérateurs autorisés et suivies par le Back Office. La mise à jour des limites a lieu annuellement. Un suivi de l’évolution des ratings est assuré tout au long de l’exercice.

 

- Procédures internes pour la fixation des règles de prise et de suivi du risque :

Les contreparties bancaires potentielles font l’objet de limites globales d’engagement, en risques et en durée, par nature de risque (bilan ou hors bilan). Conformément aux recommandations prudentielles formulées par le Groupe, le calcul des limites fait référence :

 

- aux fonds propres consolidés de la CR (10% maximum par contrepartie hors Groupe Crédit Agricole),

- aux fonds propres de contrepartie (à hauteur de 5%) et à la qualité de son rating,

- à la nature de l’activité de la contrepartie (banque commerciale ou de marché),

- à la nature de l’engagement (bilan ou hors bilan).

 

La Caisse Régionale procède trimestriellement à la déclaration réglementaire sur les risques interbancaires.

 

En 2008, aucune opération sur instruments dérivés avec une contrepartie bancaire hors Groupe Crédit Agricole n’a été effectuée par la Caisse Régionale.

 

- Méthodologie de mesure des risques :

Le principe retenu est celui de la non compensation des positions pour une même contrepartie. Le risque de contrepartie sur le hors bilan est composé du coût de remplacement des contrats (risque courant), mais aussi du risque potentiel futur. La quotité de consommation globale des limites se calcule comme la valeur de marché positive de l’opération, majorée d’un add-on (pourcentage de la valeur nominale multipliée par la durée résiduelle de l’opération). Ce facteur de majoration évolue avec la nature des contrats.

 

Note 26 - Actifs donnés et reçus en garantie.

 

La politique de la Caisse Régionale consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garantie au cours de la période.

 

Les garanties détenues par la Caisse Régionale et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives. L'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

Note 27 - Engagements donnés aux entreprises liées.

 

Au 31/12/2008, la Caisse Régionale a accordé 77.128 milliers d'euros de garantie à Crédit Agricole S.A. dans le cadre de la participation du Groupe Crédit Agricole aux refinancements accordés par la Société de Financement de l'Economie Française (SFEF). La Caisse Régionale conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

Quant aux engagements de garantie, à hauteur de 47.838 milliers d'euros, ils portent essentiellement sur des filiales de crédit-bail du Groupe Crédit Agricole (Lixxbail, Finamur et Unimat).

 

Le Conseil d'administration de la Caisse Régionale a autorisé un refinancement de Bankoa de 1.100 millions d’euros. Celui-ci était utilisé à hauteur de 655 millions d’euros à la clôture de l'exercice.

Les émissions de SICAV faites par Bankoa sont contregaranties par la Caisse Régionale pour répondre à la législation espagnole. Cette garantie est rémunérée par Bankoa (0,04% sur encours).

 

Note 28 - Engagements de crédit bail.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de crédit-bail.

 

Note 29 - Opérations de désendettement de fait et de titrisation.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de ce type.

 

Note 30 - Produits nets d'intérêts et revenus assimilés.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Produits d'intérêts

450 187

408 025

sur opérations avec les établissements de crédit

32 361

26 103

sur opérations internes au Crédit Agricole

51 854

50 908

sur opérations avec la clientèle

354 703

314 140

sur obligations et autres titres à revenu fixe

10 238

10 469

produits nets sur opérations de macro-couverture

951

6 304

autres intérêts et produits assimilés

80

101

Charges d'intérêts

331 185

276 682

sur opérations avec les établissements de crédit

195

216

sur opérations internes au Crédit Agricole

277 387

229 375

sur opérations avec la clientèle

31 011

18 395

sur obligations et autres titres à revenu fixe

22 586

28 691

charges nettes sur opérations de macro-couverture

 

 

autres intérêts et charges assimilées

6

5

Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés

119 002

131 343

 

Note 31 - Revenus des titres.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

 

Titres à revenu fixe

Titres à revenu variable

Titres à revenu fixe

Titres à revenu variable

Titres de participation et parts dans les entreprises liées

 

6 140

 

5 793

Autres titres détenus à long terme

 

34 164

 

29 165

Revenu des titres à revenu variable

0

40 304

0

34 958

Titres de placement

157

59

412

26

Titres d'investissement

9 892

 

9 802

 

Opérations diverses sur titres

189

 

254

 

Revenu des titres à revenu fixe

10 238

59

10 468

26

Total des revenus sur titres

10 238

40 363

10 468

34 984

 

Note 32 - Produit net des commissions.

 

En milliers d'euros

Type de commissions

31/12/2008

31/12/2007

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

28 224

11 434

16 790

22 415

7 426

14 989

Sur opérations avec la clientèle

42 109

64

42 045

40 478

57

40 421

Sur opérations sur titres

 

38

-38

 

47

-47

Sur opérations de change

47

 

47

49

 

49

Sur autres opérations

192

321

-129

117

161

-44

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors bilan

222

39

183

 

37

-37

Sur prestations de services financiers :

65 749

7 339

58 410

63 613

8 484

55 129

Produits nets de gestion d'OPCVM et titres

 

 

8 422

 

 

10 752

Produits nets sur moyens de paiement

 

 

26 957

 

 

21 915

Commissions d'assurance-vie

 

 

13 198

 

 

13 903

Commissions assurance IARD

 

 

9 826

 

 

8 553

Autres services financiers

 

 

7

 

 

6

Total

136 543

19 235

117 308

126 672

16 212

110 460

 

Note 33 - Solde des opérations sur portefeuille de négociation.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Solde des opérations sur titres de transaction

-4 330

481

Solde des opérations sur instruments financiers à terme

2 183

-120

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

233

234

Solde des opérations sur portefeuille de négociation

-1 914

595

 

Note 34 - Résultat des opérations sur titres de placement et assimilés.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Dotations aux dépréciations

12 804

2 488

Reprises de dépréciations

8 858

1 149

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-3 946

-1 339

Plus-values de cession réalisées

8 218

10 957

Moins-values de cession réalisées

9 827

 

Solde en perte ou en bénéfice des plus ou moins-values réalisées

-1 609

10 957

Frais d'acquisition

-4

-4

Solde en perte ou en bénéfice sur les opérations de placement

-5 559

9 614

 

Note 35 - Autres produits et charges d'exploitation bancaire.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Produits divers

29 390

25 867

Quote part des opérations faites en commun

300

251

Refacturation et transfert de charges

606

434

Reprises de provisions

42

16

Opérations de crédit bail et assimilés

 

 

Autres produits d'exploitation bancaire

30 338

26 568

Charges diverses

1 113

1 061

Quote part des opérations faites en commun

93

39

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations provisions

11

42

Opérations de crédit bail et assimilés

 

 

Autres charges d'exploitation bancaire

1 217

1 142

 

Note 36 - Charges générales d'exploitation.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Salaires et traitements

60 894

60 073

Charges sociales

28 885

27 697

dont charges de retraite

7 157

6 821

Intéressement et participation

13 291

14 102

Impôts et taxes sur rémunérations

7 217

6 917

Total des charges de personnel

110 287

108 789

Refacturation et transfert de charges de personnel

-5 179

-4 727

Frais de personnel nets

105 108

104 062

Frais administratifs

 

 

Impôts et taxes

4 951

5 117

Services extérieurs

53 835

55 816

Autres frais administratifs

-2 951

-1 037

Total des charges administratives

55 835

59 896

Refacturation et transfert de charges administratives

-1 088

-1 193

Frais administratifs nets

54 747

58 703

Valeur nette au bilan

159 855

162 765

 

Pour information, les Droits Individuels à la Formation acquis par les salariés présents au 31/12/08 dans la Caisse Régionale s'élèvent à 35.548,93 heures. Les droits utilisés s'élèvent, eux, à 22.282 heures.

 

Effectif moyen par catégorie.

 

 

31/12/2008

31/12/2007

Cadres

422

417

Non cadres

1 441

1 443

Total

1 863

1 860

 

36.1. Rémunération des dirigeants.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Rémunération (1) des mandataires sociaux

510

510

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

1 033

1 179

Total rémunération

1 543

1 689

(1) Rémunérations brutes déclarées.

 

36.2. Mandats externes des administrateurs.

 

Nom de l'administrateur

Nature du Mandat

Nom de la société

M. Jean-Claude RIGAUD

Associé non exploitant

CUMA ST Mont - Corneilhan

 

Associé non exploitant

CUMA Lelin Lapuyolle

 

Associé non exploitant

ASA du SAGET

 

Associé non exploitant

VIVADOUR

 

Associé non exploitant

MAISADOUR

 

Associé non exploitant

LUR BERRI

 

Associé non exploitant

Ste Commercailisation Produits Gascons

 

Administrateur

CACG

 

Administrateur

Chambre d'agriculture du Gers

 

Administrateur

SAFER GHL

M. Jean-Louis CAZAUBON

Trésorier

Foire Expo Tarbes Bigorre

 

Associé

GAEC CAZAUBON

 

Associé

SCI Les Primevères

 

Président

Sté Encouragement Elev. Agri

 

Président

Chambre de l'Agriculture Midi Pyrénées

 

Vice-président

Assemblée permanente Chambre de l'Agriculture

 

Président Comité Départemental

SAFER GHL

M. Jean-Louis LOUSTAU

Associé

GAEC LARROUTURE

 

Président - Délégué Permanent

Maison BONCOLAC

 

Président

3A COOP

 

Président

LFO-BP-Maison Boncolac-3ASA

 

Président

Fédération Départementale de la Coopération Agricole (Maison de l'Agriculture)

 

Associé

CUMA DE LA RIBERE MASPIE

M. Simon SAINT MARTIN

Président

CUMA D'AYGUES MORTES

 

Gérant

SCEA SAINT MARTIN

 

Gérant

SCI LAUCECLAIR

 

Associé

CUMA du PIGEONNIER

M. Jean-françois TAMBOURIN

Associé

GAEC TAMBOURIN

 

Président

Assoc de Gestion Lycée Agri Pro Frantses Enia

 

Président

SCI Frantses Enia

 

Président

Comité des Foires de Baïgorri

 

Président

CREAP Aquitaine (Conseil Régional Enseignement Agricole Privé)

Mme Jacqueline LABEROU

Membre CA

Office Public HLM

 

Membre CA

CAUE

M. Michel RICAUD

Associé

EARL RICAUD

 

Membre CA

ADASEA DES HAUTES PYRENEES

 

Président

FED DEP GROUP PROTECTION DES CULTURES

 

Membre du Comité

SAFER GHL

M. Michel BAYLAC

Actionnaire

SAFER G.H.L.

 

Président

AFDI (AgriculteursFrançais Dévelopt Internatio)

 

Administrateur

CEEI

 

Membre du Bureau

CESR (Conseil Economique et Social Régional)

 

Administrateur

CCEA.ACEA.CECEMIP

M. Michel COSSOU

Associé

EARL DE LACOGE

 

Associé

SARL COSSOU

 

Associé

SARL Les 3 Soleils

 

Trésorier

Assoc. St Hubert de Larcisse

Mme Martine DALLA BARBA

Associé

Biensan

 

Associé

Ferrer

M. Marc DIDIER

Président

ADASEA du Gers

 

Membre CA

Vignerons du GERLAND

 

Membre CA

VIVADOUR

 

Associé

CUMA du Bergons

 

Associé

CUMA COTES DE LA GELISE

M. Olivier DUPUY

Co-gérant

Devant la France

 

Président

O les Fruits

 

Co-gérant

Vergers Pelanne

 

Administrateur

Syndicat National des Kiwiculteurs Français

M. Germain ESPONDA

Secrétaire

Lycée Agricole St Christophe

Mme Annie HAU

Dirigeante

Hau Annie Bureau d'Etude Construction & Rénovation

M. Christian LARROUY

Associé

Pyrénées Charpentes

 

Associé

SC du Pibeste

 

Associé

ETS Guichot

 

Président

Fédération du Bâtiment des Hautes Pyrénées

 

Membre associé du Conseil d'adm.

Chambre de Commerce et d'Industrie de Tarbes

 

Président

COBATY

M. Pierre LAVA

Président

Bienvenue à la Ferme

 

Président

Promotion des Produits Fermiers du Gers

 

Président

CUMA Tournesols

M. Jean-Pierre MARINE

Associé

M. FLEURS

 

Président

ONIFLHOR

 

Associé

M' IMMO

 

Associé

M' AGRI

 

Membre CA

ADER

 

Membre CA

Association Béarn Adour Pyrénées

M. Georges SAYOUS

Administrateur

Relais Gîtes de France des Hautes Pyrénées

 

Associé

EARL SAYOUS

 

Délégué

Mutualité Sociale Agricole

M. Sauveur URRUTIAGUER

Associé

NAHABRETA

 

Associé

PIAK

 

Président

LUR BERRI

 

Président

SA LUR BERRI HOLDING

 

Président

SAS L.B

 

Président

SAGA BOUET

 

Président

PEDEFER

 

Membre CA

FERTIRESO

 

Membre CA

OCEOL

 

Administrateur

Arcadie Distribution Sud Ouest

 

Membre Comité Stratégique

EUROCOB

 

Président

PALMITOU

 

Membre CA

ST PE DE LEREN NAISSAGE

 

Président

LURALI

 

Membre CA

UBAG

 

Président

AX'EL

 

Membre CA

Union de Coop VASCONIA

 

Président

ALISO TRAVAUX AGRICOLES

 

Président

LUR BERRI JARDINERIES

 

Président

LBO

 

Président

SAS LUR BERRI ALISO

 

Président

PRAVILAND

 

Vice Président

BIGORRE ELEVAGE

 

Président

LUR BERRI DISTRIBUTION

 

Président

COUSTENOBLE

 

Président

LUR BERRI BRICOLAGE

 

Président du Conseil de Surveillance

VERTAMONT DISTRIBUTION

 

Note 37 - Coût du risque.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Dotations aux provisions et dépréciations

76 405

69 028

Dépréciations de créances douteuses

57 963

51 322

Autres provisions et dépréciations

18 442

17 706

Reprises de provisions et dépréciations

62 577

91 165

Reprises de dépréciations sur créances douteuses

44 795

70 532

- dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuses compromises

7 946

6 298

- dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuses non compromises

2 510

4 460

Autres reprises de provisions et dépréciations

17 782

20 633

- dont utilisées en couverture de risques provisionnés en passif

1 935

3 718

Provisions et dépréciations nettes

-13 828

22 137

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées

501

281

- dont pertes sur créances douteuses compromises

337

58

- dont pertes sur créances douteuses non compromises

164

223

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées

10 456

10 758

- dont pertes sur créances douteuses compromises

2 510

6 298

- dont pertes sur créances douteuses non compromises

7 946

4 460

Récupération sur créances amorties

419

608

Pertes sur risques opérationnels

 

 

Coût du risque

-24 366

11 706

 

Note 38 - Résultat net sur actifs immobilisés.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations :

 

 

sur titres d'investissement

 

 

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

96

246

Reprises de dépréciations constituées :

 

 

sur titres d'investissement

 

 

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

80

215

Dotation ou reprise nette de dépréciation :

 

 

sur titres d'investissement

0

0

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

-16

-31

Plus-values de cession réalisées :

 

 

sur titres d'investissement

 

 

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

77

3 906

Moins-values de cession réalisées :

 

 

sur titres d'investissement

 

 

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

 

38

pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus ou moins-values de cession réalisées :

 

 

sur titres d'investissement

0

0

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

77

3 868

Résultat sur immobilisations financières

61

3 837

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cession

681

84

Moins-values de cession

553

166

Solde en perte ou bénéfice

128

-82

Résultat net sur actifs immobilisés

189

3 755

 

Note 39 - Résultat exceptionnel.

 

Aucune charge ni aucun produit à caractère exceptionnel n'a été enregistré, tant en 2008 qu'en 2007.

 

Note 40 - Impôt sur les bénéfices.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Charge d'impôt courant

7 707

41 412

Charge / produit d'impôt différé

16 463

-525

Impôt sur les bénéfices (1)

24 170

40 887

 

En 2008, la Caisse Régionale a initié une opération de défiscalisation type loi Girdardin, agréée par la Direction Générale des Impôts, conduisant à la dotation d'une provision pour impôt différé à hauteur de 16.567 milliers d'euros.

 

Note 41 - Informations relatives aux résultats des activités bancaires.

 

Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d'activité suivants :

 

- Banque de proximité en France

- Gestion pour compte propre et divers

- Services financiers spécialisés

- Banque de détail à l'étranger

- Gestion d'actifs, assurance et banque privée

- Banque de financement et d'investissement

 

Le métier de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est la banque de proximité.

 

En terme de zone géographique, la Caisse Régionale n'intervient plus qu'en France, au 31/12/08, suite à la clôture de la succursale qu'elle possédait en Espagne.

 

41.1 - Produit net bancaire par secteur d'activité et par zone géographique.

 

En milliers d'euros

 

31/12/2008

 

Banque de

Proximité

en France

Services

Financiers

spécialisés

Gestion d'actifs, assurances et

banque privée

Banque de

financement et
d'investissement

Banque de

détail à

l'étranger

Gestion pour compte propres

et divers

Ensemble

des métiers

France

298 321

 

 

 

 

 

298 321

Espagne

 

 

 

 

 

 

0

Produit net bancaire

298 321

0

0

0

0

0

298 321

 

En milliers d'euros

31/12/2007

 

Banque de

Proximité

en France

Services

Financiers

spécialisés

Gestion d'actifs, assurances et banque privée

Banque de

financement et d'investissement

Banque de

détail à

l'étranger

Gestion pour compte propres

et divers

Ensemble

des métiers

France

227 280

 

 

 

 

84 545

311 825

Espagne

209

 

 

 

 

388

597

Produit net bancaire

227 489

0

0

0

0

84 933

312 422

 

41.2 - Résultat courant par zone géographique.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

 

PNB

Charges

d'exploitation

Dot. amort

et prov.

RBE

Coût du risque

Résultat

d'exploitation

Résultat net

sur actifs

immobilisés

Résultat

courant avant impôt

France

298 321

-159 855

-9 459

129 007

-24 366

104 641

189

104 830

Espagne

 

 

 

0

 

0

 

0

Résultat courant avant impôt

298 321

-159 855

-9 459

129 007

-24 366

104 641

189

104 830

 

En milliers d'euros

31/12/2007

 

PNB

Charges

d'exploitation

Dot. amort

et prov.

RBE

Coût du risque

Résultat d'exploitation

Résultat net sur actifs immobilisés

Résultat courant avant impôt

France

311 825

-162 504

-9 026

140 295

11 706

152 001

102

152 103

Espagne

597

-261

-99

237

 

237

3 653

3 890

Résultat courant avant impôt

312 422

-162 765

-9 125

140 532

11 706

152 238

3 755

155 993

 

Note 42 - Exemption d'établir des comptes consolidés.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par une telle exemption.

 

Note 43 - Evénements postérieurs à la clôture.

 

Aucun événement postérieur à la clôture de l'exercice susceptible de remettre en cause la continuité d'exploitation n'est survenu.

 

Note 44 - Affectation du résultat.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Résultat Net

91 660

100 106

Report à nouveau

 

1 224

Affectation à la réserve légale

60 480

67 050

Affectation aux réserves facultatives

20 154

22 350

Affectation à la réserve spéciale Loi Mécénat

6

 

Rémunération des parts sociales

1 229

1 228

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par C.A. S.A.

6 875

7 514

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés des autres souscripteurs

2 916

3 188

 

Projet de troisième résolution.

 

Affectation du bénéfice de l’exercice 2008 de la Caisse Régionale.

 

L’Assemblée Générale, conformément à l’article 40 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2008 de la Caisse Régionale qui s’élève à 91.659.721,15 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d’Administration, de la manière suivante :

 

1.228.555,90 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 3,25% net du nominal des parts rémunérées

 

6.874.484,94 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A., le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001

 

2.916.241,48 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires

 

60.480.329,12 € au titre de la réserve légale, soit les 3/4 du solde disponible

 

20.154.109,71 € au titre des réserves facultatives, soit le 1/4 disponible diminué de la réserve spéciale Loi Mécénat

 

6.000,00 € au titre de la réserve spéciale Loi Mécénat prévue à l’article 238 bis AB du Code Général des Impôts.

 

44.1. Tableau des résultats des 5 derniers exercices.

 

En milliers d'euros

2004

2005

2006

2007

2008

Capital en fin d'exercice

 

 

 

 

 

Capital social

58 703

58 703

58 703

58 703

58 703

Nombre de Parts Sociales et de Certificats Coopératifs d'Associés (en milliers) :

 

 

 

 

 

Valeur unitaire 10 euros

5 870

5 870

5 870

5 870

5 870

Résultat de l'exercice

 

 

 

 

 

Produits d'exploitation bancaire

424 167

456 070

508 549

580 010

629 509

Résultat avant impôt, participation, intéressement des salariés et dotations aux amortissements et provisions

143 900

108 926

169 033

167 514

151 946

Impôts sur les bénéfices

32 637

37 576

40 138

40 887

24 170

Intéressement et participation des salariés

9 688

11 183

13 226

14 102

13 291

Résultat net

64 424

77 577

92 077

100 106

91 660

Résultat après impôt, participation et intéressement des salariés mais avant dotations aux amortissements et provisions

101 575

60 167

115 669

112 525

114 485

Résultat distribué

7 196

7 450

9 816

11 930

11 020

Personnel

 

 

 

 

 

Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice

1 783

1 799

1 817

1 860

1 863

Montant de la masse salariale de l'exercice

53 155

54 438

56 996

59 791

60 384

 

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

* le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne tels qu'ils sont joints au présent rapport,

* la justification de nos appréciations,

* les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels.

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier. Par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis. Les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Caisse Régionale à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode comptable exposé dans la note 2 « Principes et méthodes comptables» de l'annexe résultant de "application du règlement CRC n° 2008-7 du 3 avril 2008 afférent à la comptabilisation des frais d'acquisition des titres.

 

II. Justification des appréciations.

 

Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2008 ont été réalisées dans un contexte de forte volatilité des marchés et de difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques. C'est dans ce contexte que conformément aux dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance:

 

Changements de méthodes comptables.

Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre caisse régionale, nous nous sommes assurés du bien-fondé du changement de méthodes comptables mentionné ci-dessus et de la présentation qui en est faite.

 

Estimations comptables.

Comme indiqué dans les notes 2.1, 2.6,4 et 14 de l'annexe, la caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et des provisions sur base individuelle et collective.

Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme par votre caisse régionale sont évalués à leur valeur d'utilité comme indiqué dans les notes 2.2 et 6.1 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

 

Votre caisse régionale détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes 2.2 et 2.8 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques.

 

Nous avons également procédé aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Neuilly-sur-Seine et Lyon, Le 12 mars 2009.

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

PricewaterhouseCoopers Audit

ERNST & YOUNG Audit

Eric Bulle

Philippe Duchêne

 

V. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la société.

 

 

0902913

30/04/2008 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 4803
Texte de l'annonce :

0804803

30 avril 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°52


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

 

Société coopérative à capital variable

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 RCS Tarbes

Code APE : 651D

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy - BP 329 – 65003 Tarbes cedex.

 

A. – Comptes consolidés au 31 décembre 2007

 

Cadre général

Présentation juridique de L’entité

 

Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

Société coopérative à capital variable

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 RCS Tarbes

Code APE : 651D

 

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy - BP 329 – 65003 Tarbes cedex.

 

Organigramme simplifie du Crédit Agricole.

 

Un groupe bancaire d’essence mutualiste.

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 5,7 millions de sociétaires qui élisent quelques 34.200 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie est détenue par les Caisses Régionales et détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses Régionales.

 

Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central du Groupe Crédit Agricole, veille, conformément aux dispositions du Code Monétaire et Financier (Art L511-31 et Art L511-32) à la cohésion du réseau du Groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

 

 

* À l’exception de la Caisse régionale de la Corse

 

Relations internes au Crédit Agricole.

 

— Mécanismes financiers internes.

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole lui sont spécifiques.

 

- Comptes ordinaires des Caisses Régionales.

 

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan dans la ligne « Prêts et créances sur établissements de crédit ».

 

- Comptes et avances à terme.

 

Les ressources d'épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d'épargne logement, comptes sur livrets, PEP, etc…) sont collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. Elles sont transférées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses Régionales pour leur permettre d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin 50%, depuis le 31 décembre 2001 des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et la Caisse Régionale peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Deux autres types d'avances sont à distinguer :

 

- les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l'Etat : celui-ci verse à Crédit Agricole S.A. une bonification (réservée aux Caisses Régionales pour les avances souscrites depuis le 1er janvier 2004) pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;

 

- les avances pour autres prêts qui refinancent, à hauteur de 50%, les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit Agricole S.A. sont accordées aux Caisses Régionales sur justification de leurs engagements.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

 

- Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales.

 

Les ressources d'origine monétaire des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

- Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Les excédents peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

- Opérations en devises.

 

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

- Comptes d'épargne à régime spécial.

 

Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur livrets d'épargne-entreprise, d'épargne populaire, livret de développement, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

- Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

 

Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses Régionales et figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

- Couverture des risques de liquidité et de solvabilité.

 

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la Caisse Nationale de Crédit Agricole (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un fonds pour risques de liquidité et de solvabilité destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la Caisse Nationale de Crédit Agricole, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

— Autres relations internes.

 

Informations relatives aux parties liées.

 

- Avec les Caisses Locales.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne étant avec les Caisses Locales l’entité consolidante, il n’y a pas de relation avec une société mère, des co-entreprises où elle serait co-entrepreneur, des entreprises associées ou des entités exerçant un contrôle conjoint.

Au 31/12/2007, le montant des comptes courants bloqués des Caisses Locales dans la Caisse Régionale s’élève à 38.617 milliers d’euros.

 

- Avec ses filiales.

 

Les relations financières avec sa filiale Bankoa qui fait partie du périmètre de consolidation sont approuvées par le Conseil de la Caisse Régionale, au titre des conventions réglementées.

Au titre des garanties apportées par la Caisse Régionale sur des encours de crédit portés au bilan de sa filiale Bankoa, des provisions pour 542.000 euros ont été enregistrées.

 

Le refinancement de Bankoa approuvé en Conseil d’Administration de la Caisse Régionale pour un montant maximum de 800 millions d’euros était utilisé à hauteur de 669 millions d’euros à la date du 31/12/2007.

 

Les émissions de SICAV faites par Bankoa sont contregaranties par la Caisse Régionale pour répondre à la législation espagnole. Cette garantie est rémunérée par Bankoa (0,04% sur encours).

Ces opérations font l’objet d’élimination dans les comptes consolidés.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne développe une politique de diversification dans l’immobilier en prenant des participations dans des agences immobilières de transaction ou de gestion immobilière.

Ces prises de participations sont réalisées par une filiale à 100% de la Caisse Régionale, appelée PG’IMMO. Outre la mise à disposition de moyens humains et matériels facturés à cette filiale, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a participé au capital pour 5 millions d’euros et procédé à des avances en compte courant rémunérées, pour un montant global de 7,5 millions d’euros au 31/12/2007.

 

La filiale PG’INVEST détenue à 100% également par la Caisse Régionale, est une société détenant des participations dans des sociétés régionales en relations commerciales avec la Caisse Régionale. En 2007, cette filiale a créé une société de capital risque au capital variable, destinée à prendre des participations dans des sociétés régionales en relations commerciales avec la Caisse Régionale. Cet engagement complète les prises de participations dans des opérations de promotion immobilière, faites directement par PG’INVEST. A ce titre, la Caisse Régionale a procédé à des avances en comptes courants rémunérées.

 

Par ailleurs la Caisse Régionale est tête de groupe au sens fiscal de quatre sociétés civiles immobilières. Cette situation ne génère pas de relations financières significatives.

 

- Avec le Groupe Crédit Agricole.

 

Cf. paragraphe « Relations internes au Crédit Agricole » ci-dessus.

 

- Avec les dirigeants de la Caisse Régionale.

 

Cf. paragraphe 8.7.

 

I. — Bilan

(en milliers d'euros)

 

Actif

Notes annexes

31/12/2007

31/12/2006

Caisse, banques centrales *

 

7.1

85 314

147 640

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

7.2

80 607

107 933

- Par nature

 

56 967

79 833

- Par option

 

23 640

28 100

Instruments dérivés de couverture

4.4

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

7.4

1 101 230

1 173 973

Prêts et créances sur les établissements de crédit

4.1 - 4.3

7.5 - 7.6

1 114 472

992 193

Prêts et créances sur la clientèle

4.1 - 4.3

7.5 - 7.6

8 839 074

8 022 298

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

7.6 - 7.8

196 364

174 992

Actifs d'impôts courants

7.10

 

 

Actifs d'impôts différés

7.10

22 995

10 544

Comptes de régularisation et actifs divers

7.11

185 133

169 778

Actifs non courants destines à être cédés

 

 

 

Placements des entreprises d'assurance

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

7.14

6 800

6 247

Immobilisations corporelles

7.15

103 086

99 481

Immobilisations incorporelles

7.15

692

306

Ecarts d'acquisition

 

 

 

 

Total de l'actif

11 735 767

10 905 385

* Les opérations ayant comme contrepartie la banque postale (ex ccp) sont désormais rattachées à la rubrique "créances sur établissements de crédit".

 

Pas sif

Notes annexes

31/12/2007

31/12/2006

Banques centrales *

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

7.2

2 481

4 470

Par nature

 

2 481

4 470

Par option

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

4.4

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

4.3 - 7.7

6 213 960

5 259 325

Dettes envers la clientèle

4.1 - 4.3

7.7

3 138 744

2 938 296

Dettes représentées par un titre

4.2 - 4.3

7.9

538 908

779 916

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Passifs d'impôts courants

7.10

6 904

5 276

Passifs d'impôts différés

7.10

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

7.11

200 963

176 925

Dettes liées aux actifs non courants destines à être cédés

 

 

 

Provisions

7.18

45 797

46 841

Dettes subordonnées

4.2 - 4.3

7.9

116 840

132 181

Capitaux propres

7.19

1 471 170

1 562 155

Capitaux propres part du groupe

 

1 454 338

1 547 432

Capital et réserves liées

 

361 933

362 739

Réserves consolidées

 

685 093

590 077

Ecart de réévaluation

 

277 676

488 812

Résultat de l'exercice

 

129 636

105 804

Intérêts minoritaires

 

16 832

14 723

Total du passif

 

11 735 767

10 905 385

* Les opérations ayant comme contrepartie la banque postale (ex CCP) sont désormais rattachées a la rubrique "dettes sur etablissements de crédit".

 

Etats financiers consolidés.

 

II. — Compte de résultat

(en milliers d'euros)

 

 

Notes annexes

31/12/2007

31/12/2006

+ Intérêts et produits assimilés

5.1

442 686

377 999

- Intérêts et charges assimilées

5.1

-297 744

-214 328

+ Commissions (produits)

5.2

145 712

139 634

- Commissions (charges)

5.2

-18 252

-16 100

+/- Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

5.3

266

8 178

+/- Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

5.4 - 7.4

67 997

31 738

Résultat sur opérations financières

 

 

 

+ Produits des autres activités

5.5

27 329

24 595

- Charges des autres activités

5.5

-1 620

-3 102

Produit net bancaire

 

366 374

348 614

- Charges générales d'exploitation

5.6 - 8.1

8.4 - 8.6

-187 340

-182 417

- Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles

5.7

-10 752

-10 879

Résultat brut d’exploitation

 

168 282

155 318

- Coût du risque

5.8

9 229

-5 067

Résultat d’exploitation

 

177 511

150 251

+/- Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

+/- Gains ou pertes nets sur autres actifs

5.9

-171

-333

- Coûts liés au rapprochement

 

 

 

- Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôt

 

177 340

149 918

- Impôts sur les bénéfices

5.10

-43 842

-42 630

+/- Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

133 498

107 288

Intérêts minoritaires

 

3 862

1 484

Résultat net – part du groupe

 

129 636

105 804

 

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres

 

En millions d'euros

Capital et réserves liées

Réserves consolidées part du Groupe

Gains/pertes latents ou différés

Résultat net part du groupe  

Total des capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires  

Total des capitaux propres consolidés 

Capital

Primes et Réserves liées au capital (1)

Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente

Variation de juste valeur des dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2006

79

748

827

264

0

90

1 181

6

1 187

Variation de capital (2)

3

 

3

 

 

 

3

 

3

Variation des primes et réserves (3)

 

43

43

 

 

 

43

 

43

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2005

 

 

0

 

 

-2

-2

 

-2

Intérêts des CCA versés au titre de 2005

 

 

0

 

 

-6

-6

 

-6

Affectation du résultat 2005

 

80

80

 

 

-80

0

 

0

Résultat de l'exercice 2006

 

 

0

 

 

106

106

1

107

Variation de valeurs des titres disponibles à la vente (IAS 39)

 

 

0

224

 

 

224

5

229

Couverture de flux de trésorerie (IAS 39)

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Effet des entrées de périmètre

 

 

0

 

 

 

0

2

2

Variation de l'écart de conversion

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

-1

-1

 

 

 

-1

 

-1

Capitaux propres au 31 décembre 2006

82

870

952

488

0

108

1 548

14

1 562

Changements de méthodes comptables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation de capital

-1

 

-1

 

 

 

-1

 

-1

Variation des primes et réserves

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2006

 

 

0

 

 

-2

-2

 

-2

Intérêts des CCA versés au titre de 2006

 

 

0

 

 

-9

-9

 

-9

Affectation du résultat 2006

 

95

95

 

 

-95

0

 

0

Résultat de l'exercice 2007

 

 

0

 

 

129

129

5

134

Variation de juste valeur

 

 

0

-189

 

 

-189

1

-188

Transfert en compte de résultat

 

 

0

-22

 

 

-22

-3

-25

Effet des entrées de périmètre

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Variation de l'écart de conversion

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Capitaux propres au 31 décembre 2007

81

965

1 046

277

0

131

1 454

17

1 471

(1) Comprend les primes d'émission, la réserve légale de la société mère et les écarts de conversion.

(2) dont 2.726 milliers d'euros d'émission de Certificats Coopératifs d'Associés (CCA).

(3) dont 43.228 milliers d'euros de prime d'émission de CCA.

 

 

IV. — Tableau des flux de Trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placement détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

en milliers d'euros

2007

2006

Résultat avant impôts

177 340

149 918

+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

11 100

11 196

+ Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

+/- Dotations nettes aux provisions

-7 574

1 159

+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

+/- Perte nette/gain net des activités d'investissement

195

900

+/- (Produits)/charges des activités de financement

6 145

5 798

+/- Intérêts courus non échus

12 137

13 270

+/- Autres mouvements

 

 

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

22 003

32 323

+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

678 451

593 854

+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle (1)

-602 345

-818 902

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers (2)

-326 516

96 965

+/- Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

21 948

6 242

- Impôts versés

-46 768

-45 318

Diminution / (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-275 230

-167 159

Total flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-75 887

15 082

+/- Flux liés aux participations (3)

-72 138

1 586

+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-14 955

-11 054

Total flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-87 093

-9 468

+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (4)

-12 294

35 505

+/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-21 486

4 300

Total flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-33 780

39 805

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

-196 760

45 419

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

310 964

265 545

Caisse, banques centrales (actif & passif) *

147 542

127 206

Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

163 422

138 339

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

114 204

310 964

Caisse, banques centrales (actif & passif) *

85 314

147 542

Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

28 890

163 422

Variation de la trésorerie nette

-196 760

45 419

* composé du solde net des postes "caisses et banques centrales" tel que détaillé en note 7.1.

** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains et comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillé en note 7.5 et des postes comptes ordinaires créditeurs et comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 7.7

 

(1) Flux liés aux opérations avec la clientèle : variation essentiellement due à une croissance moindre de nos encours crédits entre 2007 et 2006 (+677 millions d'euros) qu'entre 2006 et 2005 (+903 millions d'euros) et à la conversion d'avances en comptes courants faites à la Boétie en titres de participation à hauteur de 58 millions d'euros (cf. annotation 3 ci-dessous).

 

(2) Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers : variation essentiellement due à la forte diminution des CDN interbancaires entre le 31/12/07 (425 millions d'euros) et le 31/12/06 (724 millions d'euros). Baisse liée à la crise des subprimes et à la volonté du Groupe Crédit Agricole d'aller chercher des liquidités à taux prêteur.

 

(3) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Au cours de l'année 2007, l'impact net des acquisitions sur la trésorerie du Groupe s'élève à 72 millions d'euros, principalement dû à la conversion d'avances en comptes courants faites à la Boétie en titres de participation de cette dernière pour 58 millions d'euros et à la libération d'une partie du capital de Sacam International pour 14 millions d'euros (cf annotation 1 ci-dessus).

 

(4) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des intérêts aux parts sociales versés aux sociétaires pour 2 millions d'euros et la rémunération des certificats coopératifs d'associés pour 9 millions d'euros.

 

V. — Notes annexes aux états financiers

 

1. Principes et méthodes applicables dans le groupe

 

Cadre réglementaire.

 

L'Union Européenne a adopté le 19 juillet 2002 le règlement (CE n°1606/2002) imposant aux entreprises européennes dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé de produire des comptes consolidés selon le référentiel IFRS à partir de 2005.

 

Ce règlement a été complété par le règlement du 29 septembre 2003 (CE n°1725/2003) portant application des normes comptables internationales et par le règlement du 19 novembre 2004 (CE n°2086/2004) permettant l'adoption de la norme IAS 39 dans un format amendé, ainsi que par les règlements du 29 décembre 2004 (CE n° 2236/2004, 2237/2004, 2238/2004), du 4 février 2005 (CE n° 211/2005), du 7 juillet 2005 (CE n° 1073/2005), du 25 octobre 2005 (CE n° 1751/2005), du 15 novembre 2005 (CE n° 1864/2005), du 8 novembre 2005 (CE n° 1910/2005), du 21 décembre 2005 (CE n° 2106/2005) du 11 janvier 2006 (CE en° 108/2006), du 8 mai 2006 (CE n° 708/2006), du 8 septembre 2006 (CE n° 1329/2006), du 1er juin 2007 (CE n °610/2007 et n° 611/2007) et du 21 novembre 2007 (CE n° 1358/2007).

 

Normes applicables et comparabilité.

 

Les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu’adoptées par l’Union européenne et applicables au 31 décembre 2007.

 

Celles-ci sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2006, à l’exception du changement de méthode relatif au traitement des intérêts minoritaires décrit en note 1.2. Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS et interprétations de l’IFRIC telles qu’adoptées par l’Union Européenne au 31/12/07 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2007. Celles-ci portent sur :

 

- la norme IFRS 7 relative aux informations à fournir sur les instruments financiers. Cette nouvelle norme a principalement comme impact d'ajouter des informations quantitatives et qualitatives sur les instruments financiers pour l'entité ainsi que la nature et l'ampleur des risques en découlant et leur gestion

 

- l’amendement de la norme IAS 1 « présentation des états financiers » relatif aux informations complémentaires quantitatives et qualitatives à fournir sur les capitaux propres

 

- l’interprétation IFRIC 7 relative aux modalités de retraitement des états financiers selon la norme IAS 29 portant sur les informations financières dans les économies hyper inflationnistes

 

- l’interprétation IFRIC 8 relative au champ d’application de la norme IFRS 2 portant sur le paiement fondé sur des actions

 

- l’interprétation IFRIC 9 relative à la réévaluation des dérivés incorporés

 

- l’interprétation IFRIC 10 relative au traitement des pertes de valeur (dépréciation) dans l’information financière intermédiaire

 

L’application de ces nouvelles normes et interprétations n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application de normes et interprétations est optionnelle sur une période, celles-ci ne sont pas retenues par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :

 

- l’interprétation IFRIC 11 issue du règlement du 1er juin 2007 (CE n° 611/2007) et relative au traitement des actions propres et des transactions intra-groupe dans le cadre de la norme IFRS 2 portant sur le paiement fondé sur des actions. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2008.

 

- la norme IFRS 8 issue du règlement du 21 novembre 2007 (CE n° 1358/2007), relative aux secteurs opérationnels et remplaçant la norme IFRS 14 relative à l’information sectorielle. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2009.

 

L’application des nouvelles normes et interprétations IFRS 7/ IFRIC n’ont pas eu d’impact significatif sur les comptes au 31/12/2007.

 

Enfin, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union Européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2007.

 

Format de présentation des états financiers.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2004-R.03 du 27 octobre 2004.

 

1.1. Principes et méthodes comptables

 

— Les instruments financiers (IAS 32 et 39).

 

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission Européenne le 19 novembre 2004 et complétée par les règlements (CE) n° 1751/2005 du 25 octobre 2005 et n° 1864/2005 du 15 novembre 2005 relatifs à l’utilisation de l’option de la juste valeur.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale. L’existence de cotations publiées sur un marché actif constitue la meilleure indication de la juste valeur des instruments financiers. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation reconnues utilisant, autant que possible, des données de marché « observables » et « non observables ».

 

* Les titres.

 

Classification des titres à l’actif.

 

Ceux-ci sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :

- Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option

- Actifs financiers disponibles à la vente

- Placements détenus jusqu’à l’échéance

- Prêts et créances

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat /affectation par nature ou sur option.

 

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, permet de ne pas comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (qui sont passés directement en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de provisions pour dépréciation.

Placements détenus jusqu’à l’échéance.

 

La catégorie « Placements détenus jusqu’à l’échéance » (éligible aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

- ceux qu’elle a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat,

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des placements détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance (sous peine d’entraîner le classement de l’ensemble du portefeuille en actifs disponibles à la vente et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans).

 

Néanmoins, des exceptions à cette règle de déclassement peuvent exister lorsque :

 

- la vente est proche de l’échéance (moins de trois mois),

- la cession intervient après que l’entreprise a déjà encaissé la quasi totalité du principal de l’actif (environ 90% du principal de l’actif),

- la vente est justifiée par un événement externe, isolé ou imprévisible,

- si l’entité n’escompte pas récupérer substantiellement son investissement en raison d’une détérioration de la situation de l’émetteur (auquel cas l’actif est classé dans la catégorie des actifs disponibles à la vente).

 

La couverture du risque de taux de ces titres n’est pas autorisée.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Ces titres sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti au taux d’intérêt effectif.

 

En cas de signe objectif de dépréciation, une provision est constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine. En cas d’amélioration ultérieure, la provision excédentaire est reprise.

 

Titres du portefeuille « prêts et créances ».

 

La catégorie «prêts et créances» enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenu fixe ou déterminable.

 

Les titres sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus, et par la suite au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles provisions pour dépréciation.

 

En cas de signes objectifs de dépréciation, une provision doit être constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

Actifs financiers disponibles à la vente.

 

La catégorie « actifs disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les principes de comptabilisation des titres classés en «actifs disponibles à la vente » sont les suivants :

 

- les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus,

- les intérêts courus sur les titres disponibles à la vente sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat,

- les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables. En cas de cession, ces variations sont extournées et constatées en résultat. L’amortissement dans le temps de l’éventuelle surcote / décote des titres à revenu fixe est comptabilisée en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif,

- en cas de signe objectif de dépréciation, significative ou durable pour les titres de capitaux propres, et matérialisée par la survenance d’un risque de crédit pour les titres de dettes, la moins value latente initialement comptabilisée en capitaux propres est extournée et la dépréciation durable comptabilisée dans le résultat de l’exercice. En cas de variation de juste valeur positive ultérieure, cette dépréciation fait l’objet d’une reprise par résultat pour les instruments de dette et par capitaux propres pour les instruments de capitaux propres.

 

Evaluation des titres.

 

La juste valeur est la méthode d’évaluation retenue pour l’ensemble des instruments financiers classés dans les catégories « actifs financiers à la juste valeur par résultat » ou « disponibles à la vente ».

 

Les prix cotés sur un marché actif constituent la méthode d’évaluation de base. A défaut, la Caisse Régionale utilise des techniques de valorisation reconnues en se référant notamment à des transactions récentes.

 

Lorsqu’il n’y a pas de prix coté sur un marché actif pour un titre de capitaux propres et qu’il n’existe pas de technique de valorisation reconnue, la Caisse Régionale retient, lorsque cela est possible, des techniques reposant sur des indications objectives et vérifiables telles que la détermination de l’actif net réévalué ou toute autre méthode de valorisation des titres de capitaux propres.

 

Si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « titres disponibles à la vente ». Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Il s’agit principalement de titres de participation de sociétés non cotées sur un marché actif et non consolidées, dont l’évaluation à la juste valeur est rendue difficile par le caractère non significatif de leur importance au sein du Groupe ou par la faiblesse du pourcentage de contrôle.

 

Dépréciation.

 

Une dépréciation est constatée en cas de signes objectifs de dépréciation des actifs autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Elle est matérialisée par une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres ou par l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

 

La Caisse Régionale utilise un critère guide de nature quantitative pour identifier les baisses significatives ou durables : une provision est présumée nécessaire lorsque l’instrument de capitaux propres a perdu 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs.

 

Ce critère de baisse significative ou durable de la valeur du titre est une condition nécessaire mais non suffisante pour justifier l’enregistrement d’une dépréciation. Cette dernière n’est constituée que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi.

 

La constatation de cette dépréciation se fait.

 

- pour les titres évalués au coût amorti, via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure

 

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure du cours des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

Date d’enregistrement.

 

La Caisse Régionale enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans la catégorie « titres détenus jusqu’à l’échéance ». Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation.

 

Titres au passif (IAS 32).

Distinction dettes – capitaux propres.

 

Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier,

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

Les parts sociales émises par les Caisses Régionales et les Caisses Locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l'IAS 32 et de l'interprétation IFRIC 2 et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.

 

Par ailleurs, l’IFRIC a communiqué en novembre 2006 l’état de ses interprétations et commentaires sur la norme IAS 32 sur laquelle elle avait été sollicitée. Cela concerne la qualification de certains instruments financiers en instruments de dettes ou de capitaux propres. Néanmoins, il a rappelé que, pour que ses analyses soient opérationnelles, il convenait de poursuivre un processus réglementaire inachevé à ce jour.

 

* L’activité de crédits.

 

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie « prêts et créances ». Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les avances accordées par Crédit Agricole S.A. aux Caisses Régionales ne présentent pas pour Crédit Agricole S.A. un risque direct sur les bénéficiaires des prêts à la clientèle distribués par les Caisses Régionales, mais éventuellement un risque indirect sur la solidité financière de celles-ci. A ce titre, Crédit Agricole S.A. n'a pas constitué de provision sur les avances aux Caisses Régionales.

 

Le Groupe Crédit Agricole distingue, parmi ses créances dépréciées au sens des normes internationales, les créances douteuses compromises, les créances douteuses non compromises et les créances restructurées pour cause de défaillance du client.

 

Créances dépréciées.

 

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client. Néanmoins, compte tenu de son caractère non significatif, aucune décote n’est, à ce jour, comptabilisée.

 

Les dépréciations sont constituées à hauteur de la perte encourue, égale à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine. Les dépréciations sont enregistrées sous forme de provisions ou de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

On distingue ainsi :

- les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances douteuses assorties de provisions et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes,

- les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

Parmi les créances dépréciées sur base individuelle, la Caisse Régionale distingue les créances douteuses, elles-mêmes réparties en créances douteuses compromises et non compromises et les créances restructurées non douteuses.

 

Créances douteuses.

 

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de location-financement immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales), compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits,

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours douteux entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis :

 

Les créances douteuses compromises sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances restructurées non douteuses.

Ce sont les créances dont l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie, tout en reclassant l’encours en créances non douteuses. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à enregistrement d’une décote.

 

Provisionnement du risque de crédit sur base individuelle.

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale par voie de provision. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

La Caisse Régionale constitue les provisions correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux et douteux compromis.

 

Traitement des décotes et dépréciations.

La décote constatée lors d’une restructuration de créance où la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque.

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché. Elle est égale à l’écart constaté entre :

- la valeur nominale du prêt,

- la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

Pour les créances restructurées en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait de la désactualisation étant inscrite dans la marge d’intérêts.

 

Provisionnement du risque de crédit sur base collective.

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non classés en douteux. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, une provision sur base collective. Cette dernière est calculée à partir des modèles Bâle II.

Dans le cadre du projet Bâle II, la Direction des Risques de la Caisse Régionale détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

Le montant de la provision est obtenu par l’application au montant de pertes attendues d’une pondération par la durée résiduelle moyenne par marché de l’encours de crédits, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l’extension au-delà d’un an de l’horizon de pertes attendu ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.

 

* Intérêts pris en charge par l'Etat (IAS 20).

 

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du Groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. Ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

* Les passifs financiers.

 

La norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- Les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille sont par nature imputables à un risque de marché et impactent le résultat aux arrêtés comptables.

 

- Les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

- Les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus), puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

* Les produits de la collecte.

 

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le Groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses Régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 7.18.1.

 

* Les instruments dérivés.

 

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est un compte de résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

La comptabilité de couverture.

 

La couverture de juste valeur a pour objet de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de réduire le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associé à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de réduire le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’Euro.

 

Dans le cadre d’une intention de gestion de micro-couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert,

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert,

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert et il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture,

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat symétriquement aux opérations couvertes.

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Dans le cadre d’une intention de gestion de macro-couverture de taux (c’est à dire la couverture d’un groupe d’actifs ou de passifs présentant la même exposition aux risques désignée comme étant couverte), le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

 

La justification de l’efficacité des relations de macro-couverture se fait par le biais d’échéanciers. Par ailleurs, la mesure de l’efficacité des relations de couverture doit se faire au travers de tests prospectifs et rétrospectifs.

 

Suivant qu’une relation de macro-couverture de flux de trésorerie ou de juste valeur a été documentée, l’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture. Toutefois, le Groupe Crédit Agricole privilégie pour les relations de macro-couverture une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne (version dite « carve out »).

 

Dérivés incorporés.

 

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat,

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé,

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

* Gains ou pertes nettes sur instruments financiers.

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

 

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers conclus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

 

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

 

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

 

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

Gains ou pertes nets sur actifs disponibles à la vente :

 

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

 

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

 

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

 

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;

 

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

* Les garanties financières.

 

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument d’emprunt.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé de :

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué, le cas échéant, des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

* Décomptabilisation des instruments financiers.

 

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration, sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires, et

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier sont transférés.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

— Les provisions (IAS 37, 19).

 

La Caisse Régionale identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que liées au risque de crédit, la Caisse Régionale a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels,

- les avantages au personnel,

- les risques d’exécution des engagements par signature,

- les litiges et garanties de passif,

- les risques fiscaux,

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement modélisé des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période,

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-02 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne logement.

Des informations détaillées sont fournies au point 7.18.

 

— Les avantages au personnel (IAS 19).

 

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice,

- les avantages à long terme, tels médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice,

- les indemnités de fin de contrat de travail,

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

Engagements en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année civile du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

La Caisse Régionale n’applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute les écarts actuariels constatés en résultat. De fait, elle a choisi de ne pas appliquer l’option ouverte par la norme IAS 19 93 qui consiste à comptabiliser les écarts actuariels en dehors du résultat et à les présenter dans un état de variations des capitaux propres spécifiques. Par conséquent, le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19,

- diminuée le cas échéant de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies.

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Les impôts courants et différés.

 

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

 

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

 

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

 

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

 

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

 

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

 

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d’impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d’impôt différé est généré par :

- la comptabilisation initiale du goodwill,

- la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans une transaction qui :

a) n’est pas un regroupement d’entreprises,

b) n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d’impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est probable qu’un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible, à moins que l’actif d’impôt différé soit généré par la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans une transaction qui :

c) n’est pas un regroupement d’entreprises,

d) n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d’impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d’impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l’on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. A noter : lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt réellement supportée par l’entité au titre de ces plus-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci.

 

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 5% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice ne génèrent-elles pas non plus de différences temporelles devant donner lieu à constatation d’impôts différés.

 

L’impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l’exercice sauf dans la mesure où l’impôt est généré :

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou dans un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres,

- soit par un regroupement d’entreprises.

 

Les actifs et passifs d’impôts différés sont compensés si et seulement si :

- l’entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d’impôt exigible, et

- les actifs et passifs d’impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l’intention, soit de régler les passifs et actifs d’impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s’attend à ce que des montants importants d’actifs ou de passifs d’impôts différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

— Le traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38, 40).

 

Le Groupe Crédit Agricole applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles et incorporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des provisions pour dépréciation constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatées depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatées depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les fonds de commerce acquis. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le Groupe Crédit Agricole suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

33 ans

Second oeuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Les opérations en devises (IAS 21).

 

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du Groupe Crédit Agricole. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seuls la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres,

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux actifs non monétaires diffèrent selon la nature de ces actifs :

 

- les actifs au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction,

- les actifs à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat,

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Les commissions sur prestations de services (IAS 18)

 

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent.

 

Lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

- les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat. Les commissions de placement entrent notamment dans cette catégorie,

- les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue,

- les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance ne sont comptabilisées que pour autant que l’ensemble des conditions suivantes est respecté :

- le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

- il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

- le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable.

 

— Les contrats de location (IAS 17).

 

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus,

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier,

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

. l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

. la valeur nette comptable des immobilisations louées,

. la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

1.2. Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28, 31)

 

— Périmètre de consolidation.

 

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale dispose d’un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale détient, directement ou indirectement, au moins 20 % de des droits de vote existants et potentiels.

 

Par exception, les entités ayant un impact non significatif sur les comptes consolidés de l’ensemble ne sont pas incluses dans le périmètre de consolidation.

 

Le caractère significatif de cet impact peut notamment être apprécié au travers de divers critères tels que l’importance du résultat ou des capitaux propres de la société à consolider par rapport au résultat ou aux capitaux propres de l’ensemble consolidé, l’impact sur la structure des états financiers, ou sur le total du bilan, présumé significatif s’il est supérieur à 10 millions d’euros ou excède 1 % du total de bilan de la Caisse Régionale consolidée qui détient ses titres.

 

— La consolidation des Caisses Régionales.

 

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le Groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et Financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existe, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du Groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politiques et commerciales communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle, appelée entité consolidante, et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette entité consolidante (maison-mère conventionnelle) étant définie, le Groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

L'entité consolidante (maison-mère conventionnelle) est constituée de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

— Les notions de contrôle.

 

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

 

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

 

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

Les exclusions du périmètre de consolidation.

 

Les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

 

— Les méthodes de consolidation.

 

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse Régionale sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

 

- l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale,

- l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale,

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

— Retraitements et éliminations.

 

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

 

Les plus ou moins values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les moins values obtenues sur la base d’un prix de référence externe sont maintenues.

 

2. Jugements et estimations utilises dans la préparation des états financiers

 

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers au 31 décembre 2007 exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les résultats réels peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment :

- les activités des marchés nationaux et internationaux,

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change,

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays,

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

Instruments financiers évalués à leur juste valeur.

 

Pour la plupart des instruments négociés de gré à gré, l’évaluation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés « observables ». Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux basées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Pour l’évaluation d’autres instruments financiers, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs de trésorerie qui sera retenue.

 

La détermination de la juste valeur des instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques d'évaluation. Comme décrit dans la note relative aux principes comptables, seuls les produits dont les modèles de valorisation n'intègrent que des paramètres jugés observables, voient leur marge reconnue comptablement en résultat dès l'initiation.

Il n’y a pas de marges constatées à l’origine sur certains produits structurés et instruments financiers complexes établies à partir de modèles internes utilisant des données de marché non « observables ». Les marges constatées à l’origine sont évaluées par des modèles extérieurs fournis par des sociétés du Groupe ou hors Groupe en relation avec la Caisse Régionale.

Il n’y donc pas de marges constatées au bilan et reprises en résultat par étalement, puis, lorsque les données deviennent observables et que les modèles se standardisent, de marge résiduelle constatée en résultat.

 

Régimes de retraites et autres avantages sociaux futurs ainsi que les plans de stock-option.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction, sur la base des standards du Groupe Crédit Agricole. Les montants ainsi établis sont réglés annuellement.

 

Les dépréciations durables.

 

Les titres de capitaux propres en portefeuilles (autres que ceux de transaction) font l’objet d’une dépréciation en cas de baisse durable ou significative de la valeur du titre. En général, une baisse significative et durable est présumée lorsque l’instrument a perdu 30% au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. Cependant, la direction peut être amenée à prendre en considération d’autres facteurs (types de placement, situation financière de l’émetteur, perspectives à court terme,…) ; ceux-ci n’ont pas de caractère intangible.

 

Dépréciations des créances irrécouvrables.

 

La valeur du poste « prêts et créances » est ajustée par une provision relative aux créances dépréciées lorsque le risque de non recouvrement de ces créances est avéré.

L’évaluation de cette provision sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la provision.

Une provision collective sur encours sain est également dotée. L’évaluation de cette provision fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Provisions.

 

L’évaluation d’autres provisions pour risques et charges peut également faire l’objet d’estimations :

- La provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction.

- Les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession au 31 décembre 2007,

- Les provisions épargne-logement qui utilisent des hypothèses d’évolution des comportements des clients, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité des évolutions futures de ces comportements.

 

Dépréciation des écarts d’acquisition.

 

La Caisse Régionale n’a pas à constater d’écarts d’acquisition qui seraient soumis à des tests de dépréciation au moins une fois par an.

 

Constatation d’actif d’impôt différé.

 

Un actif d’impôt différé est comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles à condition que soit jugée probable la disponibilité future d’un bénéfice imposable sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées.

 

3. Périmètre de consolidation

 

3.1. Evolution du périmètre de consolidation

 

Le périmètre de consolidation du Groupe Pyrénées Gascogne au 31 décembre 2007 est inchangé par rapport à celui de l'an passé.

 

Dénomination

% détenu

Méthode de consolidation

Objet

Caisses locales & caisse régionale

Non applicable

Non applicable

Etablissement de crédit

BANKOA S.A.

94,02%

Intégration globale

Etablissement de crédit

MERCAGENTES

82,40%

Intégration globale

Société de bourse

 

 

3.2. Détail du périmètre de consolidation

 

 

Filiales "traditionnelles".

 

Périmètre de consolidation

Implantation

Méthode de consolidation

% de contrôle

% d'intérêt

31/12/2007

31/12/2006

31/12/2007

31/12/2006

BANKOA S.A.

Saint Sébastien (Espagne)

intégration globale

94,02%

93,95%

94,02%

93,95%

MERCAGENTES

Bilbao (Espagne)

intégration globale

82,40%

82,40%

82,40%

82,40%

 

 

Liste des 64 Caisses Locales.

 

Désignation

Nom du Président

Localité

CADER

ESPONDA Germain

SERRES CASTET

ARTHEZ

MAZOU Jean Luc

ARTHEZ DE BEARN

ARTIX

CAMGUILHEM Jean-Claude

ARTIX

PAU PONT LONG

FORGUES Alain

PAU CARNOT

ARZACQ

BOUE Jacques

ARZACQ

GARLIN

LARRIEU Claudette

GARLIN

LEMBEYE

IRATZOQUY Jean Christophe

LEMBEYE

MONEIN

NOUSTY Marie Josée

MONEIN

BAYONNE

SAUSSIE Victor

BAYONNE THIERS

MORLAAS

ROGER Jean-Michel

MORLAAS

SEVIGNACQ

JOUANJUS Armand

SEVIGNACQ

NAVARRENX

LASARROQUES Monique

NAVARRENX

NAY

TROUILLET Joseph

NAY

ORTHEZ

DUPUY Olivier

ORTHEZ

BIDACHE

SAINT MARTIN Jean

BIDACHE

SAUVETERRE

BORDES Bernard

SAUVETERRE DE BEARN

BIARRITZ

GUILHOU Marie Thérèse

BIARRITZ CLEMENCEAU

PAU PIEMONT

DE GAILLANDE Gabrielle

PAU LASSENCE

HASPARREN

BIDEGORRY Jean Michel

HASPARREN

ERROBI

BORT Jean-Jacques

ESPELETTE

ST JEAN DE LUZ

BILLAC Marie Pierre

ST JEAN DE LUZ

GARAZI-BAIGORRI

TAMBOURIN Jean François

ST JEAN PIED DE PORT

ST PALAIS

CURUTCHAGUE Jean Marie

ST PALAIS

ANGLET

LISSALDE Edmond

ANGLET MAIRIE

PAU GAVE

SUBERVIE François

LESCAR

2 GAVES

ENOUS Richard

SALIES DE BEARN

HAUT BEARN

CAZAUX Jean François

OLORON OUSTALOT

LA SOULE

HASTOY Albert

MAULEON

OUSSE MONTANERES

LABEROU Jacqueline

PONTACQ

VALLEE D'OSSAU

BONNEMASON Bernard

ARUDY

TRIE SUR BAISE

SORBET Jean Louis

TRIE SUR BAISE

LOURDES

TARBES Daniel

LOURDES CENTRE

CASTELNAU MAGNOAC

DOSSAT Christian

CASTELNAU MAGNOAC

BAGNERES DE BIGORRE

CIBAT Jean Pierre

BAGNERES DE BIGORRE

ARGELES GAZOST

GERBET Pierre

ARGELES GAZOST

LUZ SAINT SAUVEUR

FOURTINE Noël

LUZ SAINT SAUVEUR

TARBES

RICAUD Michel

TARBES MARCADIEU

COTEAUX DE L ARROS

LARRE Michel

TOURNAY

NORD BIGORRE

COSSOU Michel

VIC BIGORRE

LA NESTE

FERRAN Jean Pierre

LANNEMEZAN

AIGNAN

HAMEL Jacques

AIGNAN

AUCH

BAYLAC Michel

AUCH

COLOGNE

BEGUE Vincent

COLOGNE

CONDOM

LARREY Jean Marc

CONDOM

ESTANG

REQUIER Luc

ESTANG

FLEURANCE

SAINT MARTIN Simon

FLEURANCE

GIMONT

LAVA Pierre

GIMONT

ISLE JOURDAIN

TOURON Michel

ISLE JOURDAIN

JEGUN

GARDERE Pierre

JEGUN

LECTOURE

ALIAS Jean

LECTOURE

MARCIAC

MARCHESIN Patrick

MARCIAC

MAUVEZIN

BAUBESTE Claude

MAUVEZIN

MIRADOUX

DOSTES Alain

MIRADOUX

MONTREAL

LAVIGNE CASTERAN Marc

MONTREAL

NOGARO

SEMPE Jean-Paul

NOGARO

PLAISANCE

PAGES Jean

PLAISANCE

RISCLE

PARGADE Gérard

RISCLE

SAINT CLAR

DOMEJEAN Maryline

SAINT CLAR

VIC FEZENSAC

DALLA BARBA Marie

VIC FEZENSAC

L ARMAGNAC

CARRE Michel

EAUZE

TROIS VALLEES

LAURON Vincent

VALENCE SUR BAISE

L ASTARAC

MEAU Francis

MASSEUBE

SAVE ET GIMONE

SERIN Jacques

LOMBEZ

DES BASTIDES A L'ARROS

PUCH NEDELLEC Jasmine

MIRANDE

 

 

3.3. Participations non consolidées

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Valeur au bilan

% détenu

Valeur au bilan

% détenu

Titres détenus par la Caisse Régionale

 

 

 

 

CA TITRES

985

1,70%

985

1,70%

CEDICAM

184

1,31%

184

1,31%

COFIGA

 

 

 

 

CONSEIL VOYAGES

45

75,00%

45

75,00%

GIE ATTICA

85

1,75%

91

1,75%

GRAND SUD-OUEST CAPITAL

4 361

12,10%

3 914

12,10%

GSTART

 

 

 

 

MERCAGESTION

397

51,00%

359

51,00%

MIDI PYRENEES CREATION

 

 

39

0,63%

PORTIMMO

236

99,99%

244

99,99%

RADIAN

107

5,07%

96

5,07%

SACAM

2 319

2,55%

1 542

2,55%

SACAM ASSURANCES

686

4,87%

668

4,87%

SACAM DEVELOPPEMENT

24 837

2,64%

20 881

2,64%

SACAM FIRECA

1 160

2,36%

581

2,36%

SACAM INTERNATIONAL

23 612

2,62%

23 611

2,62%

SACAM MACHINISME

73

2,41%

73

2,41%

SACAM PARTICIPATIONS

5

1,89%

5

1,89%

SACAM PLEINCHAMP

73

2,16%

64

2,16%

SACAM PROGICA

216

2,43%

197

2,43%

SACAM SANTEFFI

51

2,23%

59

2,21%

SACA SQUARE HABITAT

50

6,93%

 

 

SAS ASTERION SUD

 

 

20

1,28%

SAS BOETIE

557 578

2,62%

711 998

2,62%

SAS MIROSMENIL

8

2,62%

9

2,62%

SAS SEGUR

8

2,62%

9

2,62%

SASU PG IMMO

5 204

100,00%

4 801

100,00%

SASU PG INVEST

1 034

100,00%

1 258

100,00%

SCI ACTIPOLE NORD

604

99,00%

605

99,00%

SCI CAM

1 422

2,66%

1 424

2,66%

SCI DUPLAA

1 509

99,00%

1 509

99,00%

SCI PORTIMSERVIEZ

377

99,00%

378

99,00%

SCI SUD II

56

6,45%

51

6,45%

SCI TOSCANE

 

 

580

100,00%

SNC COURCELLES

3

2,61%

3

2,61%

BOUSCASSE

8

1,78%

 

 

MP CROISSANCE

39

0,63%

 

 

LA GALUPE

6

1,00%

 

 

Titres détenus par BANKOA

 

 

 

 

BANKOA DE SERVICIOS FINANCIEROS

385

100,00%

387

100,00%

BANKOA DE VALORES Y INVERSIONES

1 006

100,00%

1 005

100,00%

BANKOA GESTION

1 915

100,00%

1 915

100,00%

BANKOA SDAD PROMOCION EMPRESAS

3 006

100,00%

2 980

100,00%

BIG INVESTMENT

1

N/C

 

 

DIFFGEAR SA

 

 

65

8,31%

E.P.S.V. EMPLEADOS BANKOA SA

 

 

6

N/C

ELKARGI S.G.R

6

0,12%

6

0,12%

GARKOA SA

497

100,00%

497

100,00%

GEROKOA E.P.S.V.

 

 

6

0,08%

GEROKOA LAN E.P.S.V.

 

 

30

N/C

GRUPOS DIFERENCIALES SA

 

 

345

12,00%

IKEI

 

 

76

6,66%

LISKOA SA

746

100,00%

746

100,00%

LOISTARAIN

1

N/C

1

N/C

LURKOA SA

416

100,00%

243

100,00%

LUZARO

361

7,06%

361

7,06%

SERVIRED SC

 

 

26

N/C

TALDE CAPITAL

47

N/C

26

N/C

TRUCKGEAR SL

 

 

10

8,31%

VISA

 

 

11

N/C

ZAISA

 

 

4

N/C

Titres détenus par MERCAGENTES

 

 

 

 

BME

37 137

0,95%

44 942

1,72%

CA MERCAGESTION

332

37,50%

262

33,61%

GESTORA DEL FGGI

1

0,57%

1

0,63%

Valeur au bilan des titres de participation non consolidés

673 195

 

830 234

 

 

 

4. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

La gestion du risque bancaire au sein de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est assurée par la Direction des Risques qui est rattachée au Directeur Général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

 

4.1. Risque de crédit

 

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

 

Ainsi, dans le cas de risques importants dépassant les limites contractualisées, une Caisse Régionale présente ses dossiers à Foncaris, établissement de crédit filiale à 100% de Crédit Agricole S.A.

Après examen au sein d’un Comité ad-hoc, Foncaris peut décider de garantir la Caisse Régionale (en général à 50%).

La Caisse Régionale détermine pour une période de 6 ans le seuil d’éligibilité de ses engagements à la couverture de Foncaris.

En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée à hauteur de 50% de sa perte résiduelle après mise en jeu des sûretés et épuisement de tous les recours.

 

Au 31 décembre 2007 les encours de financement couverts par Foncaris s’élèvent à 142,7 millions d’euros.

 

Actifs financiers par agent économique.

 

En milliers d'euros

Arriérés de paiement

Valeur nette comptable des actifs dépréciés 

Dépréciations  

< 90 jours

> 90 jours

=< 180 jours

> 180 jours

=< 1 an

> 1 an

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

1 424

-140

Instruments de dette

 

 

 

 

 

 

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

 

 

 

 

 

 

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

13 062

591

17

 

5 284

-3 399

Grandes entreprises

40 749

3 213

404

 

49 939

-32 124

Clientèle de détail

58 120

3 842

1 562

 

77 553

-49 888

 

111 931

7 646

1 983

0

134 200

-85 551

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit par agent économique.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Encours bruts

dont

encours douteux

dépré-ciations / encours douteux

dont encours douteux compromis

dépré-ciations / encours douteux compromis

Total

Encours bruts

dont

encours douteux

dépré-ciations / encours douteux

dont encours douteux compromis

dépré-ciations / encours douteux compromis

Total

Etablissements de crédit

99 294

 

 

 

 

99 294

153 776

 

 

 

 

153 776

Opérations internes au Crédit Agricole

999 023

 

 

 

 

999 023

826 212

 

 

 

 

826 212

Valeurs au bilan

1 098 317

0

0

0

0

1 098 317

979 988

0

0

0

0

979 988

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

16 155

 

 

 

 

 

12 205

Provisions collectives

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

1 114 472

 

 

 

 

 

992 193

 

 

Prêts et créances sur la clientèle par agent économique.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Encours brut

dont Encours douteux

dépré-ciations / encours douteux

dont Encours douteux compromis

dépré-ciations / encours douteux compromis

Total

Encours bruts

dont Encours douteux

dépré-ciations / encours douteux

dont Encours douteux compromis

dépré-ciations / encours douteux compromis

Total

Administrations centrales et institutions non établissements de crédit

17 032

 

 

 

 

17 032

 

 

 

 

 

0

Institution non Ets crédit

811 196

1 084

447

5 783

1 209

809 540

863 759

5 547

3 877

708

31

859 851

Grandes entreprises

2 635 444

32 738

19 351

30 596

25 840

2 590 253

1 753 625

39 570

27 397

24 434

20 733

1 705 495

Clientèle de détail

5 478 690

38 650

22 169

35 182

21 321

5 435 200

5 532 356

44 197

27 344

40 329

27 772

5 477 240

Total

8 942 362

72 472

41 967

71 561

48 370

8 852 025

8 149 740

89 314

58 618

65 471

48 536

8 042 586

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

46 423

 

 

 

 

 

40 040

Provisions collectives

 

 

 

 

 

59 374

 

 

 

 

 

60 328

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

8 839 074

 

 

 

 

 

8 022 298

 

Dont actifs restructurés non dépréciés pour 6.208 milliers d'euros.

 

Engagements donnes en faveur de la clientèle par agent économique.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

 

 

Institutions non établissements de crédit

183 443

146 109

Grandes entreprises

820 598

504 950

Clientèle de détail

293 113

564 570

Total

1 297 154

1 215 629

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

 

 

Institutions non établissements de crédit

5 185

6 010

Grandes entreprises

250 268

252 840

Clientèle de détail

70 523

79 806

Total

325 976

338 656

 

 

Dettes sur établissements de crédit par agent économique.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Etablissements de crédit

43 850

69 756

Opérations internes au Crédit Agricole

6 111 058

5 153 840

Dettes rattachées

59 052

35 729

Valeur nette au bilan

6 213 960

5 259 325

 

 

Dettes envers la clientèle par agent économique.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Administrations centrales et institutions non établissements de crédit

3 651

2 502

Clientèle de détail

2 501 808

2 085 081

Grandes entreprises

625 386

845 537

Total

3 130 845

2 933 120

Dettes rattachées

7 899

5 176

Valeur au bilan

3 138 744

2 938 296

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit par zone géographique.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Encours

brut

dont encours douteux

Dont

Provisions

sur encours douteux

Total

Encours brut

dont encours douteux

Dont

Provisions

sur encours douteux

Total

France

1 007 969

 

 

1 007 969

830 225

 

 

830 225

Autres pays de l'UE

90 348

 

 

90 348

149 763

 

 

149 763

Total

1 098 317

 

 

1 098 317

979 988

 

 

979 988

Créances rattachées

 

 

 

16 155

 

 

 

12 205

Provisions collectives

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

1 114 472

 

 

 

992 193

 

 

Prêts et créances sur la clientèle par zone géographique.

 

En milliers d'euros  

31/12/2007

31/12/2006

Encours bruts

dont Encours douteux

provisions / encours douteux

dont Encours douteux compromis

Provisions / encours douteux compromis

Total

Encours bruts

dont Encours douteux

provisions / encours douteux

dont Encours douteux compromis

Provisions / encours douteux compromis

Total

France

7 465 762

60 898

36 731

71 063

48 143

7 380 888

6 787 561

79 363

53 580

64 970

48 285

6 685 696

Autres pays de l'UE

1 449 895

11 570

5 232

319

78

1 444 585

1 336 914

9 951

5 035

320

100

1 331 779

Autres pays européens

16 806

 

 

39

9

16 797

17 566

 

3

39

9

17 554

Amérique du Nord

3 601

4

4

 

 

3 597

2 798

 

 

 

 

2 798

Amérique centrale et sud

365

 

 

 

 

365

204

 

 

 

 

204

Afrique et Moyen Orient

4 109

 

 

140

140

3 969

3 517

 

 

142

142

3 375

Asie Océanie (hors Japon)

1 824

 

 

 

 

1 824

1 034

 

 

 

 

1 034

Japon

0

 

 

 

 

0

146

 

 

 

 

146

Total

8 942 362

72 472

41 967

71 561

48 370

8 852 025

8 149 740

89 314

58 618

65 471

48 536

8 042 586

Créances rattachées

 

 

 

 

 

46 423

 

 

 

 

 

 

40 040

Provisions collectives

 

 

 

 

 

59 374

 

 

 

 

60 328

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

8 839 074

 

 

 

 

 

8 022 298

 

 

Engagements donnes en faveur de la clientèle par zone géographique.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France

1 011 369

952 098

Autres pays de l'UE

285 038

262 521

Autres pays européens

57

88

Amérique du Nord

132

2

Amérique centrale et sud

45

 

Afrique et moyen orient

354

695

Asie Océanie (hors japon)

159

225

Japon

 

 

Total

1 297 154

1 215 629

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France

215 182

242 230

Autres pays de l'UE

110 789

96 421

Autres pays européens

 

 

Amérique du Nord

5

5

Amérique centrale et sud

 

 

Afrique et moyen orient

 

 

Asie Océanie (hors japon)

 

 

Japon

 

 

Total

325 976

338 656

 

 

Dettes sur établissements de crédit par zone géographique.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

France

6 117 289

5 191 181

Autres pays de l'UE

37 619

32 415

Dettes rattachées

59 052

35 729

Valeur nette au bilan

6 213 960

5 259 325

 

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

France

2 432 331

2 217 025

Autres pays de l'UE

688 603

707 624

Autres pays européens

948

931

Amérique du Nord

5 649

4 681

Amérique centrale et sud

329

322

Afrique et Moyen Orient

2 373

2 157

Asie Océanie (hors Japon)

566

377

Japon

46

3

Total

3 130 845

2 933 120

Dettes rattachées

7 899

5 176

Valeur au bilan

3 138 744

2 938 296

 

 

Opérations sur instruments financiers a terme - risques de contrepartie.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

 

 

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

66

116

271

465

Risques sur les autres contreparties

2 387

1 928

824

1 993

Total

2 453

2 044

1 095

2 458

 

 

Les contrats faits entre membres du réseau sont exclus car ils ne présentent pas de risques.

 

4.2. Risques de marché

 

Cf. rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques.

 

Risque de taux.

 

Concernant le risque de taux, l’objectif est de tendre vers une couverture totale des GAPS statiques avec un biais légèrement haussier (exposition favorable à la hausse des taux) et, dans tous les cas de figure, en respectant les limites de sensibilité du Produit Net Bancaire à la variation des taux d’intérêt, telles que préconisées par Crédit Agricole S.A.

 

En milliers d'euros 

31/12/2007

31/12/2006

Emprunts

obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

Emprunts

obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

EUR

0

116 840

0

0

132 181

0

Taux fixe

 

116 840

 

 

132 181

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises de l'UE

0

0

0

0

0

0

Taux fixe

 

 

 

 

 

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

Total

0

116 840

0

0

132 181

0

Taux fixe

0

116 840

0

0

132 181

0

Taux variable

0

0

0

0

0

0

 

 

Opérations sur instruments financiers a terme - analyse par durée résiduelle.

 

Instrument de transaction actif

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Opérations sur marchés organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

 

 

 

 

 

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

 

 

 

1 353

1 480

846

3 679

12 600

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

212

 

 

1 335

945

 

2 492

2 993

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

20

20

21

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

212

0

0

2 688

2 425

866

6 191

15 614

Opérations de change à terme

 

 

 

318

 

 

318

607

Valeur Nette Au Bilan

212

0

0

3 006

2 425

866

6 509

16 221

 

Instrument de transaction passif

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Opérations sur marchés organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de march2

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

 

 

 

 

 

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

 

 

 

965

236

938

2 139

3 770

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

88

 

 

 

 

 

88

99

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

88

0

0

965

236

938

2 227

3 869

Opérations de change à terme

 

 

 

254

 

 

254

601

Valeur nette au bilan

88

0

0

1 219

236

938

2 481

4 470

 

 

Opérations sur instruments financiers a terme : montant des engagements.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

329 422

687 829

Futures

 

 

FRA

 

 

Swaps de taux d'intérêts

329 422

687 829

Options de taux

 

 

Caps-floors-collars

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

2 706

0

Opérations fermes de change

 

 

Options de change

2 706

 

Autres instruments :

212 822

215 247

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

7 605

Dérivés sur métaux précieux

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

Dérivés de crédits

175 335

176 909

Autres

37 487

30 733

Sous total

544 950

903 076

Opérations de change à terme

54 015

43 989

Valeurs nettes au bilan

598 965

947 065

 

 

Risque de change.

 

Cf. rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques.

 

Contribution des devises au bilan consolidé.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

11 691 131

11 691 400

10 861 662

10 860 932

Autres devises de l'UE

11 205

11 222

11 087

11 067

USD

33 086

32 833

31 809

32 522

JPY

63

40

80

97

Autres devises

282

272

747

767

Total bilan

11 735 767

11 735 767

10 905 385

10 905 385

 

 

Risque de prix.

 

Cf. rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques.

 

4.3. Risque de liquidité et de financement

 

Cf. rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit par durée restant à courir.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (dont opérations internes au Crédit Agricole)

359 340

89 771

295 669

353 537

1 098 317

301 426

81 695

198 204

398 663

979 988

Créances rattachées

 

 

 

 

16 155

 

 

 

 

12 205

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

 

 

 

 

1 114 472

 

 

 

 

992 193

 

 

Prêts et créances sur la clientèle par durée restant à courir.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur la clientèle

(dont Crédit Bail)

619 757

1 019 616

2 965 454

4 337 535

8 942 362

637 767

1 143 075

2 682 818

3 686 080

8 149 740

Créances rattachées

 

 

 

 

46 423

 

 

 

 

40 040

Dépréciations

 

 

 

 

149 711

 

 

 

 

167 482

Total

 

 

 

 

8 839 074

 

 

 

 

8 022 298

 

 

Dettes envers les etablissements de crédit par durée restant à courir.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (dont opérations internes au Crédit Agricole)

1 279 170

1 163 034

1 771 564

1 941 140

6 154 908

1 058 880

1 086 277

1 852 130

1 226 309

5 223 596

Dettes rattachées

 

 

 

 

59 052

 

 

 

 

35 729

Total

 

 

 

 

6 213 960

 

 

 

 

5 259 325

 

 

Dettes envers la clientèle par durée restant à courir.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers la clientèle

2 899 367

186 881

43 087

1 509

3 130 845

2 716 261

175 079

40 366

1 414

2 933 120

Dettes rattachées

 

 

 

 

7 899

 

 

 

 

5 176

Total

 

 

 

 

3 138 744

 

 

 

 

2 938 296

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées par durée restant à courir.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

30

 

 

 

30

53

 

 

 

53

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Émis en France

253 268

18 127

150 150

 

421 545

453 674

215 931

50 000

 

719 605

Émis à l'étranger

108 667

5 001

 

 

113 668

49 374

6 604

 

 

55 978

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Total

361 965

23 128

150 150

0

535 243

503 101

222 535

50 000

0

775 636

Dettes rattachées

 

 

 

 

3 665

 

 

 

 

4 280

Valeur au bilan

 

 

 

 

538 908

 

 

 

 

779 916

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

22 908

9 984

82 504

115 396

 

15 251

53 549

61 909

130 709

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

80

80

 

 

 

80

80

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Total

0

22 908

9 984

82 584

115 476

0

15 251

53 549

61 989

130 789

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 364

 

 

 

 

1 392

Valeur au bilan

 

 

 

 

116 840

 

 

 

 

132 181

 

 

4.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d'intérêt et de change

 

Cf. rapport de gestion, partie V - Facteurs de risques.

 

4.5. Risques opérationnels

 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un événement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

En 2004, le déploiement du dispositif risques opérationnels « EUROPA » a permis de réaliser une cartographie, pour l’ensemble des Caisses Régionales et de leurs filiales, permettant ainsi de recenser et de qualifier les risques opérationnels avérés et potentiels.

 

En 2005, le Groupe Crédit Agricole a poursuivi la mise en oeuvre du dispositif avec le déploiement de l’outil « OLIMPIA » qui permet de collecter les incidents survenus depuis le 1er janvier.

Cette démarche quantitative et uniquement rétrospective permet de mesurer les fréquences des incidents ainsi que leurs impacts financiers.

 

Ce dispositif permet d’évaluer le coût du risque opérationnel, d’en analyser l’évolution et les composantes, afin d’établir des priorités en matière d’actions correctives ou de politique de couverture via la mise en place de polices d’assurance.

 

Les risques ainsi identifiés ont comptablement été couverts par une utilisation de provision, la Caisse Régionale ayant maintenu son montant de couverture des risques opérationnels en solde.

 

4.6. Assurance et couverture des risques

 

Les principaux contrats d’assurance couvrant la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sont constitués par la responsabilité civile professionnelle du banquier, celles sur le courtage, les pertes et préjudices financiers ainsi que les assurances globales de banque. Développant un réseau commercial par l’implantation de nouvelles agences de conquête, la Caisse Régionale a aussi souscrit des assurances pour les maîtrises d’ouvrages sur ces nouveaux sites.

Les assurances d’exploitation et de protection du bilan sont souscrites auprès de la CAMCA.

Enfin la Caisse Régionale a souscrit également des assurances pour protection des déplacements des salariés et ainsi qu’en cas d’agressions.

 

5. Notes relatives au compte de résultat

 

5.1. Produits et charges d'intérêts

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Sur opérations avec les établissements de crédit

5 174

3 508

Sur opérations internes au Crédit Agricole

49 790

42 525

Sur opérations avec la clientèle

373 035

318 172

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

4 119

4 030

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 062

8 930

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

 

 

Sur opérations de location-financement

1 506

834

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Produits d'intérêts (1) et (2)

442 686

377 999

Sur opérations avec les établissements de crédit

-4 135

-2 550

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-221 403

-166 335

Sur opérations avec la clientèle

-34 839

-18 052

Actifs financiers disponibles à la vente

-8

-5

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Sur dettes représentées par un titre

-31 214

-21 588

Sur dettes subordonnées

-6 145

-5 798

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

 

 

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

Charges d'intérêts

-297 744

-214 328

(1) dont 9.562 milliers d'euros de créances dépréciées individuellement.

(2) dont 7.000 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat.

 

 

5.2. Commissions nettes

 

En milliers d'euros  

31/12/2007

31/12/2006

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

2 719

-274

2 445

2 891

-208

2 683

Sur opérations internes au Crédit Agricole

19 812

-7 407

12 405

18 546

-4 769

13 777

Sur opérations avec la clientèle

42 018

-57

41 961

42 456

-61

42 395

Sur opérations sur titres

 

-47

-47

 

-69

-69

Sur opérations de change

165

 

165

188

 

188

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

4 661

-1 303

3 358

3 891

-1 438

2 453

Prestations de services bancaires et financiers dont :

76 337

-9 164

67 173

71 662

-9 555

62 107

* sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

49 116

-8 984

40 132

42 772

-9 039

33 733

* fiducie et activités analogues

27 221

-180

27 041

28 890

-516

28 374

Produits nets des commissions

145 712

-18 252

127 460

139 634

-16 100

123 534

 

 

5.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif / passif par nature

688

8 394

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif / passif par option

-608

-347

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

186

131

Gains ou pertes nets sur instruments financiers a la juste valeur par résultat

266

8 178

 

 

5.4. Gains ou pertes nets sur portefeuille disponible à la vente

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Dividendes reçus

53 832

24 454

Plus ou moins values de cession réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente

14 175

7 333

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres à revenu variable) (1)

-10

-83

Plus ou moins values de cession réalisées sur prêts et créances

 

34

Gains ou pertes nets sur portefeuille disponible a la vente

67 997

31 738

(1) dont Sacam Santeffi pour 9 milliers d'euros et Sacam Fireca pour 1 millier d'euros.

 

 

5.5. Produits et charges des autres activités

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

65

-7

Produits nets des immeubles de placement

-348

-316

Autres produits (charges) nets

25 992

21 816

Produits et charges nets des autres activités

25 709

21 493

 

 

5.6. Charges générales d'exploitation

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Charges de personnel

119 541

115 561

Impôts et taxes

5 450

7 848

Services extérieurs et autres charges

62 349

59 008

Charges d'exploitation

187 340

182 417

 

 

5.6.1. Honoraires des commissaires aux comptes

 

En milliers d'euros

Ernst & Young

%

Pricewater-housecoopers

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

101

100%

172

82%

Missions accessoires

 

0%

39

18%

Total

101

100%

211

100%

 

 

5.7. Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

 

 

Dotations aux amortissements

10 752

10 879

Dotations aux provisions pour dépréciation

 

 

Total

10 752

10 879

 

 

5.8. Coût du risque

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-73 746

-117 459

Actifs financiers disponibles à la vente

-55 735

-100 340

Engagements par signature

-4 863

-2 290

Risques et charges

-13 148

-14 829

Reprises de provisions et de dépréciations

82 542

111 891

Actifs financiers disponibles à la vente

62 011

90 670

Autres actifs

150

1

Engagements par signature

6 996

5 819

Risques et charges

13 385

15 401

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

436

501

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-281

-236

Récupérations sur prêts et créances amortis

808

737

Autres pertes

-91

 

Total coût du risque

9 232

-5 067

 

 

5.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-171

-333

Plus-values de cession

 

18

Moins-values de cession

-171

-351

Titres de capitaux propres consolidés

 

 

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Total gains ou pertes sur autres actifs immobilises

-171

-333

 

 

5.10. Charge d'impôt

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Charge d'impôt courant

-45 751

-42 069

Charge d'impôt différé

1 909

-561

Charge d'impôt de la période

-43 842

-42 630

 

 

Réconciliation taux d’impôt théorique et taux d’impôt constaté.

 

En milliers d'euros

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt

177 340

34,43%

61 058

Effet des différences permanentes

 

0,00%

 

Effet dividendes régime mères-filles

 

-6,02%

-10 675

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

-2,45%

-4 344

Effet des autres éléments

 

-1,24%

-2 197

Taux et charge effectifs d'impôt

 

24,72%

43 842

 

Pour information, total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres : 51.283 milliers d'euros.

 

6. Informations sectorielles

 

Définition des secteurs d’activité.

 

Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d’activité suivants :

- Banque de proximité en France

- Gestion pour compte propre et divers

- Banque de détail à l’étranger

- Services financiers spécialisés

- Gestion d’actifs, assurance et banque privée

- Banque de financement et d’investissement

 

Le Groupe Pyrénées Gascogne, quant à lui, intervient sur les 3 premiers secteurs.

Le tableau en 6.1 ventile le résultat au 31/12/2007 en fonction de ces différents secteurs.

 

Présentation par zone géographique.

 

Le Groupe Pyrénées Gascogne intervient sur deux zones géographiques, la France et l’Espagne.

Le tableau en 6.2 répartit le résultat au 31/12/2007 en fonction de ces deux zones géographiques.

 

6.1. Résultat par secteur d'activité

 

En milliers d'euros

31/12/2007

Banque de

proximité en France

Services Financiers Spécialisés

Gestion d'actifs, Assurances, Banque Privée

Banque de

Financement et d'Investissement

Banque de détail à l'étranger

Gestion pour compte propre

et divers

Total

Produit net bancaire

258 112

 

 

 

61 346

46 916

366 374

Charges de fonctionnement

-162 633

 

 

 

-26 491

-8 968

-198 092

Résultat brut d'exploitation

95 479

0

0

0

34 855

37 948

168 282

Coût du risque

11 401

 

 

 

-2 172

 

9 229

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-146

 

 

 

-25

 

-171

Résultat avant impôt

106 734

0

0

0

32 658

37 948

177 340

Impôts sur les bénéfices

-36 881

 

 

 

-6 961

 

-43 842

Résultat net de l'exercice

69 853

0

0

0

25 697

37 948

133 498

 

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Banque de

proximité en France

Services Financiers Spécialisés

Gestion d'actifs, Assurances, Banque Privée

Banque de

Financement et d'Investissement

Banque de détail à l'étranger

Gestion pour compte propre

et divers

Total

Produit net bancaire

273 411

 

 

 

40 467

34 736

348 614

Charges de fonctionnement

-159 052

 

 

 

-25 407

-8 837

-193 296

Résultat brut d'exploitation

114 359

0

0

0

15 060

25 899

155 318

Coût du risque

-4 836

 

 

 

-231

 

-5 067

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-273

 

 

 

-60

 

-333

Résultat avant impôt

109 250

0

0

0

14 769

25 899

149 918

Impôts sur les bénéfices

-39 464

 

 

 

-3 166

 

-42 630

Résultat net de l'exercice

69 786

0

0

0

11 603

25 899

107 288

 

 

6.2. Résultat par zone géographique

 

En milliers d'euros

31/12/2007

France

Espagne

Total

Produit net bancaire

305 028

61 346

366 374

Charges de fonctionnement

-171 601

-26 491

-198 092

Résultat brut d'exploitation

133 427

34 855

168 282

Coût du risque

11 401

-2 172

9 229

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-146

-25

-171

Résultat avant impôt

144 682

32 658

177 340

Impôts sur les bénéfices

-36 881

-6 961

-43 842

Résultat net de l'exercice

107 801

25 697

133 498

 

En milliers d'euros

31/12/2006

France

Espagne

Total

Produit net bancaire

308 147

40 467

348 614

Charges de fonctionnement

-167 889

-25 407

-193 296

Résultat brut d'exploitation

140 258

15 060

155 318

Coût du risque

-4 836

-231

-5 067

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-273

-60

-333

Résultat avant impôt

135 149

14 769

149 918

Impôts sur les bénéfices

-39 464

-3 166

-42 630

Résultat net de l'exercice

95 685

11 603

107 288

 

 

7. Notes relatives au bilan

 

7.1 Caisse et banques centrales

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

48 908

 

61 827

 

Banques centrales, CCP

36 406

0

85 813

0

Total

85 314

0

147 640

0

 

 

7.2. Actifs et passifs financiers a la juste valeur par résultat

 

Actifs financiers a la juste valeur par résultat.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

56 967

79 833

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

23 640

28 100

Juste valeur au bilan

80 607

107 933

 

 

Actifs financiers detenus a des fins de transaction.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

50 458

63 612

Effets publics et valeurs assimilées

3 342

2 252

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

44 106

60 224

Titres cotés

9 240

9 384

Titres non cotés

34 866

50 840

Actions et autres titres à revenu variable

3 010

1 136

Titres cotés

2 995

1 136

Titres non cotés

15

 

Instruments dérivés

6 509

16 221

Juste valeur au bilan

56 967

79 833

(1) y compris les OPCVM.

 

 

Actifs financiers a la juste valeur par résultat sur option.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

23 462

27 760

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

23 462

27 760

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

 

 

Créances rattachées

178

340

Juste valeur au bilan

23 640

28 100

(1) y compris les OPCVM

 

 

Passifs financiers a la juste valeur par résultat.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Titres vendus à découvert

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

2 481

4 470

Juste valeur au bilan

2 481

4 470

 

 

Instruments dérivés de transaction.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Valeur de marché positive

Valeur de marché négative

Valeur de marché positive

Valeur de marché négative

Instruments dérivés de taux d'intérêt

3 679

2 139

12 600

3 770

Instruments dérivés de cours de change

318

254

607

601

Instruments dérivés sur actions et indices

2 492

88

168

99

Autres instruments dérivés

20

 

2 846

 

Total instruments dérivés de transaction

6 509

2 481

16 221

4 470

 

 

7.3. Instruments dérivés de couverture

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne ne pratique aucune couverture puisqu'elle valorise tous ses instruments dérivés en juste valeur par résultat.

 

7.4. Actifs financiers disponibles a la vente

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Titres évalués à la juste valeur

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

800

761

Obligations et autres titres à revenu fixe

404 632

352 195

Titres cotés

97 073

95 491

Titres non cotés

307 559

256 704

Actions et autres titres à revenu variable

695 798

821 017

Titres cotés

6 980

6 034

Titres non cotés

688 818

814 983

Total des titres disponibles à la vente

1 101 230

1 173 973

Total des créances disponibles à la vente

 

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles a la vente (1)

1 101 230

1 173 973

(1) dont 140 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres au 31/12/07, contre 85 milliers au 31/12/06

 

 

Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Juste valeur

Gains latents

Pertes latentes

Juste valeur

Gains latents

Pertes latentes

Effets publics et valeurs assimilées

801

 

 

761

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

404 631

19 136

-6 628

334 486

20 556

-1 217

Actions et autres titres à revenu variable

22 603

947

-30

8 492

487

 

Titres de participation non consolidés

673 195

287 702

-1 874

830 234

501 611

-1 317

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente

1 101 230

307 785

-8 532

1 173 973

522 654

-2 534

Impôts différés

 

-18 665

1 943

 

-16 650

454

Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles a la vente (net d'impôt)

 

289 120

-6 589

 

506 004

-2 080

 

 

7.5. Prêts et créances sur etablissements de crédit et clientèle

 

Prêts et créances sur etablissements de crédit.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

91 718

78 554

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

4 000

71 646

Prêts subordonnés

3 523

3 523

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

53

53

Total

99 294

153 776

Créances rattachées

214

379

Dépréciations

 

 

Valeur nette

99 508

154 155

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

26 987

166 527

Comptes et avances à terme

972 036

659 685

Prêts subordonnés

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Total

999 023

826 212

Créances rattachées

15 941

11 826

Dépréciations

 

 

Valeur nette

1 014 964

838 038

Valeur nette au bilan

1 114 472

992 193

 

Prêts et créances sur la clientèle.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

113 406

104 642

Autres concours à la clientèle

8 669 053

7 848 225

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

51 800

51 800

Titres non cotés sur un marché actif

2 298

2 298

Avances en comptes courants d'associés

21 728

69 306

Comptes ordinaires débiteurs

50 550

48 540

Total

8 908 835

8 124 811

Créances rattachées

95 394

94 149

Dépréciations

-198 682

-221 591

Valeurs nettes au bilan

8 805 547

7 997 369

Opérations de crédit bail

 

 

Crédit-bail immobilier

 

 

Crédit-bail mobilier

33 527

24 929

Total

33 527

24 929

Créances rattachées

 

 

Dépréciations

 

 

Valeurs nettes au bilan

33 527

24 929

Total

8 839 074

8 022 298

 

 

7.6. Dépréciations inscrites en diminution de l'actif

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Dotations

Reprises

Utilisations

Autres

mouvements

31/12/2007

Sur créances sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

221 591

101 702

-108 575

-16 337

301

198 682

Dont provision collective

60 328

8 006

-9 431

 

471

59 374

Sur opérations de crédit-bail

0

 

 

 

 

0

Sur dépréciation durable titres AFS

85

10

 

 

45

140

Sur titres détenus jusqu'à l'échéance

0

 

 

 

 

0

Sur autres actifs

215

12

-124

-26

 

77

Total des dépréciations d'actif

221 891

101 724

-108 699

-16 363

346

198 899

 

 

En milliers d'euros

31/12/2005

Dotations

Reprises

Utilisations

Autres

mouvements

31/12/2006

Sur créances interbancaires

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

222 801

108 721

-96 778

-13 153

 

221 591

dont provision collective

64 475

4 973

-9 120

 

 

60 328

Sur opérations de crédit-bail

 

 

 

 

 

0

Sur dépréciation durable titres AFS

 

85

 

 

 

85

Sur titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

0

Sur autres actifs

169

47

-1

 

 

215

Total des dépréciations d'actif

222 970

108 853

-96 779

-13 153

0

221 891

 

 

7.7. Dettes sur etablissements de crédit et clientèle

 

Dettes envers les etablissements de crédit.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

43 850

69 756

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

43 850

69 756

Dettes rattachées

471

363

Valeur au bilan

44 321

70 119

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

203

1 208

Comptes et avances à terme

6 110 855

5 152 632

Total

6 111 058

5 153 840

Dettes rattachées

58 581

35 366

Valeur au bilan

6 169 639

5 189 206

Valeur au bilan

6 213 960

5 259 325

 

 

Dettes envers la clientèle.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Comptes ordinaires créditeurs

2 327 413

2 308 877

Comptes d'épargne à régime spécial

30 341

26 475

Autres dettes envers la clientèle

713 571

455 282

Titres donnés en pension livrée

59 520

142 486

Total

3 130 845

2 933 120

Dettes rattachées

7 899

5 176

Valeur Au Bilan

3 138 744

2 938 296

 

 

7.8. Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

192 521

171 528

Titres cotés

159 665

138 671

Titres non cotés

32 856

32 857

Total

192 521

171 528

Créances rattachées

3 843

3 464

Dépréciations

 

 

Valeur nette au bilan

196 364

174 992

 

 

7.9. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

30

53

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

 

 

Émis en France

421 545

719 605

Émis à l'étranger

113 668

55 978

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Total

535 243

775 636

Dettes rattachées

3 665

4 280

Valeur au bilan

538 908

779 916

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

115 396

130 709

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

80

80

Titres et emprunts participatifs

 

 

Total

115 476

130 789

Dettes rattachées

1 364

1 392

Valeur au bilan

116 840

132 181

 

 

7.10. Actifs et passifs d'impôts différés

 

En milliers d'euros

31/12/2007

 

Actif

Passif

Net

Charges à payer non déductibles

8 015

 

8 015

Provisions pour risques et charges non déductibles

8 106

 

8 106

Provisions d'actif non déductibles

14 684

 

14 684

Autres impôts différés

6 465

1 468

4 997

Différences entre norme locale et norme fiscale

37 270

1 468

35 802

Réévaluation des AFS

1 394

12 062

-10 668

Autres retraitements IFRS

 

541

-541

Provision pour impôt différé en social

 

1 598

-1 598

Total impôt différé

 

 

22 995

 

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Actif

Passif

Net

Charges à payer non déductibles

7 799

 

7 799

Provisions pour risques et charges non déductibles

8 692

 

8 692

Provisions d'actif non déductibles

15 518

 

15 518

Autres impôts différés

21 392

1 956

19 436

Différences entre norme locale et norme fiscale

53 401

1 956

51 445

Réévaluation des AFS

263

34 601

-34 338

Autres retraitements IFRS

 

4 441

-4 441

Provision pour impôt différé en social

 

2 122

-2 122

Total impôt différé

 

 

10 544

 

 

7.11. Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

Comptes de régularisation et actifs divers.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Autres actifs

 

 

Comptes de stocks et emplois divers

1 654

1 938

Débiteurs divers

47 268

35 533

Comptes de règlements

27 124

14 351

Instruments conditionnels achetés

 

 

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

49 315

48 842

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

0

54

Produits à recevoir

52 285

57 595

Charges constatées d'avance

1 127

1 985

Autres comptes de régularisation

6 360

9 480

Valeur nette au bilan

185 133

169 778

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Autres passifs

 

 

Comptes de règlements

37 038

366

Créditeurs divers

49 158

46 086

Versement restant à effectuer sur titres

7 489

21 429

Instruments conditionnels vendus

 

 

Autres

2

2

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

14 637

37 507

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

18

72

Gains sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d’avance

30 523

18 408

Charges à payer

61 387

52 443

Autres comptes de régularisation

711

612

Valeur au bilan

200 963

176 925

 

 

7.12. Actifs et passifs lies aux actifs non courants destines a être cédés

 

Non applicable pour la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

7.13. Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

Non applicable pour la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

7.14. Immeubles de placement

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Autres

mouvements

31/12/2007

Valeur brute

8 690

956

-193

 

9 453

Amortissements et dépréciations

2 443

348

-138

 

2 653

Valeur nette au bilan

6 247

608

-55

0

6 800

 

En milliers d'euros

31/12/2005

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Autres

mouvements

31/12/2006

Valeur brute

8 247

450

-7

 

8 690

Amortissements et dépréciations

2 127

316

 

 

2 443

Valeur nette au bilan

6 120

134

-7

0

6 247

 

 

7.15. Immobilisations corporelles et incorporelles

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Variation de périmètre

Augmentations

Diminutions

Autres

mouvements

31/12/2007

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

190 043

 

15 176

-1 093

-277

203 849

Amortissements et dépréciations

90 562

 

10 332

-40

-91

100 763

Valeur nette au bilan

99 481

0

4 844

-1 053

-186

103 086

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

5 747

0

849

-43

 

6 553

Amortissements et dépréciations

5 441

0

420

 

 

5 861

Valeur nette au bilan

306

0

429

-43

0

692

 

 

En milliers d'euros

31/12/2005

Variation de périmètre

Augmentations

Diminutions

Autres

mouvements

31/12/2006

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

178 077

2 834

10 636

-725

-779

190 043

Amortissements et dépréciations

79 743

893

10 309

-383

 

90 562

Valeur nette au bilan

98 334

1 941

327

-342

-779

99 481

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

5 198

288

418

-149

-8

5 747

Amortissements et dépréciations

4 666

207

570

-2

 

5 441

Valeur nette au bilan

532

81

-152

-147

-8

306

 

 

7.16. Ecarts d'acquisition

 

Non applicable pour la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

7.17. Provisions techniques des contrats d'assurance

 

Non applicable pour la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

7.18. Provisions

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Variation de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres flux

31/12/2007

Risques sur les produits épargne logement

9 410

 

3 320

 

-1 670

 

11 060

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

8 939

 

4 863

-3 006

-3 987

565

7 374

Risque opérationnel

9 151

 

1 283

-633

 

 

9 801

Engagements sociaux (retraites)

87

 

109

 

-7

 

189

Autres engagements sociaux

1 814

 

 

-84

 

 

1 730

Litiges

13 519

 

11 856

 

-12 702

 

12 673

Litiges divers

0

 

 

 

 

 

0

Participations

0

 

 

 

 

 

0

Provisions sur instruments financiers à terme

0

 

 

 

 

 

0

Provisions crédit (clientèle)

0

 

 

 

 

 

0

Autres risques et charges

3 921

 

274

-107

-82

-1 036

2 970

Provisions pour risques et charges

46 841

0

21 705

-3 830

-18 448

-471

45 797

 

 

Outre les provisions pour engagements sociaux (médailles du travail et indemnités de fin de carrière), les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle, observation étant faite que cette politique est prudente eu égard à l’observation des résultats des contentieux. Le solde de cette provision est de 12.673 milliers d’euros.

 

Au titre des provisions pour risques et charges figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole et une provision pour faire face au redressement du CNASEA, organisme de surveillance des crédits bonifiés à l’agriculture, dont les missions en Caisses Régionales donnent souvent lieu à des rappels d’intérêts.

 

Epargne logement.

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-12 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

119 990

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

719 181

713 119

Ancienneté de plus de 10 ans

406 799

431 487

Total plans d'épargne-logement

1 125 980

1 264 596

Total compte épargne-logement

271 865

283 446

Total encours collectes au titre des contrats epargne-logement

1 397 845

1 548 042

 

 

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Plans d'épargne-logement

24 741

31 306

Comptes épargne-logement

66 956

69 949

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

91 697

101 255

 

 

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

700

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 790

920

Ancienneté de plus de 10 ans

2 080

3 920

Total plans d'épargne-logement

3 870

5 540

Total comptes épargne-logement

7 190

3 870

Total provision au titre des contrats épargne-logement

11 060

9 410

 

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Dotations

Reprises

31/12/2007

Plans d'épargne-logement

5 540

 

1 670

3 870

Comptes épargne-logement

3 870

3 320

 

7 190

Total provision au titre des contrats épargne-logement

9 410

3 320

1 670

11 060

 

 

NB : les encours retenus pour le calcul de la provision au 31/12/07 sont les encours arrêtés au 30/11/07.

 

7.19 Capitaux propres

 

Composition des capitaux propres.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de Commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du Conseil d’Administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la

Caisse Régionale Pyrénées Gascogne

Nombre de titres au 31/12/2006

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2007

Certificats Coopératifs d’Associés

2.090.147

 

 

2.090.147

dont part du public

622.566

 

 

622.566

dont part Crédit Agricole S.A.

1.467.581

 

 

1.467.581

Parts sociales

3.780.172

 

 

3.780.172

dont Caisses Locales

3.779.936

 

 

3.779.936

dont Administrateurs

33

 

 

33

dont Sociétaires directs

202

 

 

202

dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

Total

5.870.319

 

 

5.870.319

 

 

La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant du capital est de 58.703 milliers d’euros.

 

Résultat par action.

 

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres que sur les caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

En milliers d’euros

2007

2006

2005

Rémunération des parts sociales

1.230

1.228

1.216

Rémunération des CCA détenus par Crédit Agricole S.A.

6.906

6.906

5.034

Rémunération des CCA des autres souscripteurs

1.682

1.682

1.200

 

 

Affectation du résultat et fixation du dividende 2007

 

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2007 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale de la Caisse Régionale du 9 avril 2008.

Le texte de la résolution est le suivant :

 

Projet de troisième résolution

 

Affectation du bénéfice de l’exercice 2007 de la C.R.

 

L’Assemblée Générale conformément à l’article 40 des statuts approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2007 de la C.R. qui s’élève à 100.105.651,95 €, majoré du report à nouveau, issu du changement de méthode du traitement des crédits d’impôt sur les prêts à taux zéro pour 1.224.107,02 € telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d’Administration, de la manière suivante :

1.228.555,90 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 3,25% net du nominal des parts rémunérées.

 

7.514.014,72 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A., le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001.

 

3.187.537,92 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires,

 

67.049.737,82 € au titre de la réserve légale, soit les 3/4 du solde disponible.

22.349.912,61 € au titre des réserves facultatives, soit le 1/4 disponible.

 

8. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

8.1. Détail des charges de personnel

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Salaires et traitements

67 957

65 697

Cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies

6 274

6 556

Cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies

645

382

Autres charges sociales

23 646

22 997

Intéressement et participation

14 102

13 226

Impôts et taxes sur rémunération

6 917

6 703

Total charges de personnel

119 541

115 561

 

 

8.2. Effectif fin de période

 

 

31/12/2007

31/12/2006

France

1 859

1 816

Etranger

309

293

Total

2 168

2 109

 

 

8.3. Avantages postérieurs a l'emploi, régimes a cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés «employeurs». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

8.4. Avantages postérieurs a l'emploi, régimes a prestations définies

 

En milliers d'euros

2007

2006

2005

2004

Variation dette

actuarielle

Dette actuarielle au 31/12

24 936

24 140

19 693

17 624

 

Coût des services rendus sur la période

833

1 016

846

757

 

Effet de l'actualisation

910

866

1 065

869

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

 

 

Modification / Réduction / Liquidation de plan

 

 

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-773

-613

-567

-470

 

(Gains) / pertes actuariels

-6 205

-473

3 103

913

 

Dette actuarielle au 31/12/n

19 701

24 936

24 140

19 693

 

 

 

2007

2006

2005

2004

Charge

comptabilisée

Coût des services rendus sur l'exercice

833

1 016

846

757

 

Effet de l'actualisation

910

866

1 065

869

 

Rendement attendu des actifs sur la période

-1 025

-976

-692

-538

 

Amortissement du coût des services passés

 

 

 

 

 

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

951

172

1 915

960

 

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

 

 

 

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 669

1 078

3 134

2 048

 

 

 

2007

2006

2005

2004

Juste valeur des actifs du régime

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

25 267

24 140

16 407

12 508

 

Rendement attendu des actifs

1 025

976

692

538

 

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

-7 156

-645

1 187

-46

 

Cotisations de l'employeur

1 173

1 409

6 704

3 839

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

 

 

Modification / Réduction / Liquidation de plan

 

 

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

-12

9

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

 

 

Prestations versées

-773

-613

-567

-441

 

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

19 536

25 267

24 411

16 407

 

 

 

2007

2006

2005

2004

Provision / Actifs

Situation financière nette au 31/12/n-1

19 701

24 936

24 140

19 693

 

Coût des services passés non comptabilisés

 

 

 

 

 

(Gains) / pertes sur la limitation de surplus

 

 

 

 

 

(Provisions) / actifs au 31/12/n

19 701

24 936

24 140

19 693

 

Situation financière nette (passif) / actif au 31/12/n

-165

331

271

-3 286

 

 

 

2007

2006

2005

2004

Variation

(Provisions) / actifs au 31/12/n-1

603

272

-3 286

-5 115

 

Cotisations de l'employeur

1 173

1 409

6 704

3 839

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

-12

9

 

Paiements directs de l'employeur

 

 

 

29

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-1 669

-1 078

-3 134

-2 048

 

Situation financière nette bilan (passif) / actif au 31/12/n

107

603

272

-3 286

 

 

Information sur les actifs du régime pour 2007.

 

% d'obligations

70,50

% d'actions

19,60

% autres actifs

9,90

 

 

Principales hypothèses actuarielles pour 2007.

 

Taux d'actualisation

de 4,73% à 4,86%

Taux technique

2,00%

Taux du rendement attendu des actifs du régime

4,05%

Taux du rendement effectif des actifs du régime

4,15%

Taux attendu d'augmentation des salaires :

 

Indemnité de fin de carrière :

 

De 16 à 29 ans

4,40%

De 30 à 50 ans

2,80%

De 51 à 65 ans

1,60%

Retraite

de 2% à 5%

 

 

8.5. Autres engagements sociaux

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au calcul de la participation des salariés, telle que la loi le prévoit. En outre, elle a signé un accord de retour financier, dont l’intéressement calculé sur les résultats de la Caisse Régionale vient compléter le calcul de la participation. L’ensemble constitue une enveloppe plafonnée à un pourcentage du résultat.

 

Les engagements sociaux tels que retracés plus haut sont couverts par des contrats d’assurance. Les primes payées sont enregistrées en charges comptables. Ces primes représentent la totalité des engagements de la Caisse Régionale, entièrement financés à chaque arrêté des comptes.

 

Il n’y a pas au sens de l’IAS 19 d’engagements autres de la Caisse Régionale envers ses salariés. Au titre de l’obligation préconisée par la Convention Collective, la Caisse Régionale calcule selon un modèle interne la provision pour médailles du travail dont le montant reflète l’engagement cumulé des droits acquis par les salariés à la clôture de l’exercice. La provision s’élève au 31/12/2007 à 1,7 millions d’euros.

 

8.6. Paiements a base d'actions

 

Il n’y a pas de règlement de rémunération à base d’actions sous quelque forme que ce soit, compte tenu de la structure du capital de la Caisse Régionale et de la réglementation applicable aux parts sociales.

 

8.7. Rémunération des dirigeants

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Rémunération (1) des mandataires sociaux

510

423

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

1 179

1 194

Total rémunération

1 689

1 617

(1) Rémunérations brutes déclarées.

Informations non disponibles pour nos filiales.

 

 

9. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Engagements donnés

 

 

  Engagements de financement

1 354 049

1 268 480

Engagements en faveur d'établissements de crédit

56 895

52 851

Engagements en faveur de la clientèle

1 297 154

1 215 629

  Engagements de garantie

325 976

338 656

Engagements d'ordre d'établissement de crédit

 

 

Engagements d'ordre de la clientèle

325 976

338 656

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

54 152

56 130

  Engagements reçus d'établissements de crédit

54 152

56 130

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

1 979 216

1 786 942

  Engagements reçus d'établissements de crédit

267 033

333 269

Engagements reçus de la clientèle

1 712 183

1 453 673

 

 

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.

 

Quant aux actifs obtenus par prise de garantie au cours de la période, la politique de la Caisse Régionale consiste à céder dès que possible de tels actifs.

 

Les garanties détenues par la Caisse Régionale et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives. L'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

10. Juste valeur des instruments financiers

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d'arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer dans d'autres périodes en raison de l'évolution des conditions de marché ou d'autres facteurs.

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d'évaluation et d'hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l'exploitation, l'ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l'objet d'une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Valeur bilan

Juste Valeur

Valeur bilan

Juste Valeur

Actifs

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 114 472

1 114 462

992 193

1 644 631

Prêts et créances sur la clientèle

8 839 074

8 843 830

8 022 298

8 212 598

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

196 364

196 364

174 992

174 992

Immeubles de placement

6 800

6 800

6 247

6 247

Passifs

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

6 213 960

6 224 756

5 259 325

5 261 467

Dettes envers la clientèle

3 138 744

3 138 744

2 938 296

2 915 247

Dettes représentées par un titre

538 908

538 908

779 916

784 909

Dettes subordonnées

116 840

116 840

132 181

132 181

 

 

11. Evènements postérieurs à la clôture

 

Aucun événement postérieur à la clôture de l'exercice susceptible de remettre en cause la continuité d'exploitation n'est survenu.

 

VI. — Rapport de gestion

 

I — Environnement économique et financier 2007

 

Pour la quatrième année consécutive, la croissance mondiale s’est établie en 2007 autour de 5%, un dynamisme alimenté pour les deux tiers par l’envol des pays émergents. Les économies développées (Amérique du Nord, Europe, Japon) ont connu, depuis l’éclatement de la bulle Internet jusqu’à la reprise molle qui a suivi, une croissance annuelle comprise entre 1% et 4% selon les régions et les années. Pendant ce temps, le reste du monde affichait des taux de croissance de 3,5% à 6% par an, tirés par la performance de l’Inde, et surtout de la Chine. Une vérité encore confirmée en 2007, la Chine annonçant une progression de 11,6% et l’Inde de 9,4%.

 

Cependant, cette forte croissance a engendré un certain nombre de déséquilibres, porteurs de risques. Un des effets de la mondialisation est en effet que la défaillance de l’un des maillons de la chaîne suffit pour menacer de chute l’économie mondiale. Ainsi le retournement du marché du logement américain est à l’origine, avec les impayés sur prêts immobiliers accordés à des clientèles à risques, celle dite « Subprime », d’une crise financière inédite. Dès 2005, les signes d’un retournement de l’activité étaient perceptibles dans le secteur de l’immobilier : accentuation des défauts sur les prêts hypothécaires et craintes des marchés résultant de la dégradation de la qualité du crédit et de la potentielle sous-estimation du risque. La baisse des prix et la remontée des taux d’intérêt font plonger de nombreux emprunteurs (à taux variables) dans l’insolvabilité. Une part non négligeable de ces créances risquées a été cédée sur le marché au travers de techniques de titrisation et de rehaussement de crédit via la structuration des produits et l’émission de titres adossés à ces actifs. Ces techniques aboutissent à transférer le risque à des investisseurs tiers. C’est ainsi qu’avec des taux de défaut croissants sur ces prêts, le risque se propage et contamine de nombreux actifs. La valorisation de certains fonds s’en trouve affectée, les contreparties acheteuses se font rares. Un climat de défiance, une rétention des liquidités s’installent, les investisseurs se désengagent de leurs positions provoquant une correction marquée sur certains marchés (actions, obligations émergentes…).

 

Cette situation a nécessité des interventions de dernier ressort des banques centrales (injection de liquidités et baisse des taux) pour juguler la crise et ainsi parer l’éventualité d’un resserrement généralisé et non discriminé des conditions d’accès au crédit. Aux Etats-Unis, espérant donner une bouffée d’oxygène aux ménages surendettés par des prêts à taux variables et éviter un blocage du marché des crédits bancaires, la Banque centrale américaine (FED) a réduit par trois fois ses taux d’intérêt durant la seconde partie de l’année. Entre septembre et décembre, le taux directeur américain est ainsi passé de 5,25% à 4,25%. En Europe, la BCE, face aux turbulences financières et malgré des craintes de résurgence de l’inflation, a maintenu durant toute la seconde partie de l’année son principal taux directeur à 4% (après deux relèvements durant la première partie de l’année). L’attitude des banques centrales, américaine comme européenne, qui ont injecté à plusieurs reprises d’importantes liquidités pour huiler les rouages du crédit bancaire en pleine tourmente, a renforcé les craintes de récession aux Etats-Unis et contribué à attiser l’inflation. Tant aux Etats-Unis qu’en Europe, la hausse des prix à la consommation, déjà stimulée par la hausse des prix des matières premières, de l’énergie et des produits alimentaires, a fini l’année sur des niveaux inquiétants (respectivement 4,3% et 3,1% dans la zone euro).

 

L’ensemble des indicateurs économiques confirme le ralentissement de l’économie américaine sur la fin d’année 2007 : remontée du chômage, croissance du PIB plus faible que prévu (2,2% en moyenne sur l’année contre 2,9% en 2006). Face au risque de récession de l’économie américaine, un certain nombre de mesures sont à l’étude pour 2008, ciblant le marché de l’immobilier (facilitation de la révision des crédits, refinancement des prêts subprime…) et visant à relancer l’économie (allègements d’impôts pour les ménages, aides fiscales pour les entreprises…).

 

La plupart des économies de la zone euro devraient souffrir de ce ralentissement. Une perte d’environ 1 point en moyenne du taux de croissance est ainsi anticipée (1,6% contre 2,6% en 2007), alors qu’il est prévu une remontée du taux d’inflation (2,4% contre 2,1% en 2007) ainsi que le maintien des déficits publics pour un certain nombre d’entre elles.

 

Conjoncture française.

 

En 2007, la France aura, somme toute, assez bien résisté aux différents chocs (pétrole, crise immobilière, crise boursière…) qui ont jalonné l’année. Elle affiche sur l’exercice un taux de croissance à 1,9% en 2007, modeste au regard des performances moyennes de la communauté, elle-même en retrait par rapport au reste du monde.

 

Dopée par l’amélioration du marché du travail (348.000 créations nettes d’emplois et un taux de chômage tombé pour la première fois depuis cinq ans en dessous de la barre des 8%) et par des baisses d’impôts et de cotisations – la détaxation des heures supplémentaires est effective depuis le 1er octobre -, le pouvoir d’achat des ménages a progressé, selon l’Insee, de +3,1%, après +2,4% en 2006 et +1,6% en 2005.

 

La consommation, soutenue, est restée le principal moteur de la croissance, les ménages n’hésitant pas à puiser dans leur bas de laine. Elle devrait le rester en 2008 (1,7% de croissance prévue) même si de nombreuses interrogations demeurent : remontée de l’inflation liée à la flambée des cours du pétrole et du prix des matières premières agricoles, ralentissement du marché immobilier. Côté entreprises, les débouchés au niveau domestique, globalement favorables, ont permis de maintenir un rythme de progression de l’investissement de l’ordre de 4,8%, qui pourrait diminuer en 2008 si le resserrement des conditions d’accès au crédit s’accroît.

 

Sur le terrain international, la France enregistre cette année encore un lourd déficit du commerce extérieur qui devrait continuer à peser sur la croissance (frein aux exportations du fait du renchérissement de l’euro et du ralentissement mondial d’une part et maintien du dynamisme des importations d’autre part).

 

Conjoncture espagnole.

 

Si sa croissance se situe toujours en moyenne un point au-dessus de ses partenaires de la zone euro, le ralentissement brutal des dépenses des ménages et la faiblesse des investissements dans le secteur de la construction, principaux piliers de l’économie espagnole de ces dernières années, font que la croissance espagnole repassera en 2007 sous la barre des 4%.

 

La hausse du coût du crédit (procédures de révision des taux hypothécaires), le ralentissement de l’offre de crédit, la baisse de l’activité dans le secteur immobilier, la dégradation du marché du travail et le niveau élevé des prix (+4,1%) sont les principaux facteurs explicatifs de cet essoufflement qui devrait peser sur la croissance en 2008. Ces effets pourraient être d’autant plus négatifs que le marché immobilier espagnol, prépondérant dans l’économie du pays, et très dépendant de la hausse des taux et de la solvabilité des ménages.

 

Cependant, grâce à des excédents budgétaires dégagés depuis plusieurs années, des programmes de soutien publics comme privés à l’investissement et à la consommation pourraient être mis en oeuvre en 2008 et permettre ainsi d’amorcer un rééquilibrage de la croissance espagnole au profit de l’investissement productif et des exportations.

 

II — Activité et résultat du groupe Pyrénées Gascogne

 

En 2007, la Caisse Régionale a poursuivi ses investissements stratégiques dans les domaines d’activité suivants :

 

— le développement de ses réseaux de distribution pour pérenniser un développement commercial équilibré sur tous ses territoires et une relation durable avec ses clients

- création de 3 nouvelles agences de conquête en 2007,

- intégration d’espaces dédiés à l’activité immobilière au coeur d’un plus grand nombre d’agences sous la marque « SQUARE HABITAT »,

- création d’espaces spécialisés dans le domaine de l’habitat et sur le marché des professionnels,

- création de « la boutique en ligne » sur son site lefil.com, avec souscription en ligne sécurisée pour faciliter l’accès à la banque en dehors de l’agence.

 

— des offres de produits et services innovantes

- sur le marché des professionnels et agriculteurs avec la commercialisation du «Service Expert Pleinchamp» intégré au «Compte Service Pro», le lancement du « Prêt à Piloter » permettant aux professionnels de faire des pauses dans leurs remboursements de crédit, le déploiement de l’assurance dommage sur les biens professionnels et de «Créances Services» offre de services de recouvrement de créances ;

- à destination des clients particuliers avec l’enrichissement de la gamme des produits d’assurance par la Garantie Obsèques et la commercialisation du crédit «Atout Libre» réserve d’argent associée à la carte sociétaire.

 

— des actions porteuses des valeurs mutualistes au travers

- du déploiement de la carte sociétaire qui, outre les avantages fidélité offerts à son porteur, participe aux actions de solidarité soutenues par la Caisse Régionale,

- de la création de «Pyrénées Gascogne Initiative», association visant à aider des associations à but non lucratif, à accompagner leurs projets relevant du mécénat,

- du lancement d’une démarche d’accompagnement de la clientèle en difficulté pouvant bénéficier d’aides de type micro-crédit,

- d’aides à la création d’entreprises par des financements dédiés,

- de l’utilisation croissante des fonds alloués à la Banque des Jours Difficiles sous forme d’aides directes aux familles (60 familles en ont bénéficié en 2007) ou de prêts à taux réduits.

 

— des outils à destination des commerciaux permettant d’acquérir une meilleure connaissance des clients, de leurs profils et adapter notre offre au plus près de leurs attentes

- déploiement d’une démarche de «Vente Personnalisée» en Epargne,

- mise en oeuvre du « Dossier Client Professionnel » pour le financement de l’activité professionnelle.

 

— la réorganisation de ses grands domaines d’activités Epargne, Crédit et Assurance avec la mise en place de filières sur chacun de ces métiers pour plus de professionnalisme et d’efficacité dans la relation commerciale.

 

— des chantiers d’accélération des processus en vue de répondre à des contraintes réglementaires d’une part, de réduire les coûts tout en améliorant le service client d’autre part

- chantier concernant le domaine comptable visant à réduire les délais de production des comptes,

- chantier d’optimisation du processus de recrutement des nouveaux embauchés (165 nouveaux collaborateurs recrutés en 2007) par le canal Internet.

 

De l’activité aux résultats…

 

Dans un contexte de marché assez perturbé, notamment au second semestre du fait de la crise financière et du ralentissement du marché immobilier, la Caisse Régionale enregistre, en 2007, une diminution du rythme de progression de ses encours de crédit (+10,5% contre 13% en 2006), ce qui la positionne au 20ème rang national en terme d’évolution soit une perte de 10 rangs en l’espace d’un exercice. Ces moindres progressions d’encours sont constatées sur l’ensemble des marchés à l’exception des crédits à la consommation qui progressent légèrement (+2% en 2007 contre +1,3% en 2006). Si le rythme de croissance des encours habitat ralentit depuis mi-2006, conformément au fléchissement du marché immobilier, le taux d’évolution de ce compartiment reste encore élevé (12,7%). La croissance des encours de crédit aux professionnels et entreprises est de 9,5% tirée principalement par l’activité sur les entreprises. Ce ralentissement a concerné d’évidence l’ensemble du territoire de la Caisse Régionale, puisque celle-ci renforce sa position sur ses marchés. En effet, ses parts de marché arrêtées à fin octobre progressent en moyenne sur un an de 0,58 points en habitat et 0,7 points en crédits professionnels.

 

La progression significative de nos encours de crédit s’accompagne d’une bonne maîtrise de nos risques. Le taux des crédits douteux et litigieux baisse de 0,50 point à 2,40%. La baisse des encours CDL, la régularisation d’un certain nombre de dossiers générant un volume significatif de reprises de provisions expliquent la diminution de 4,72% du taux de provisionnement (73,94% en 2007 contre 78,66% en 2006). Un certain nombre d’indicateurs conjoncturels (ralentissement de la croissance et du pouvoir d’achat, croissance de l’endettement des ménages…) doivent cependant nous inciter à rester vigilants.

 

Au niveau de la collecte, la Caisse Régionale enregistre une progression de 4,50% de ses encours (hors TCN clientèle financière), ce qui la place au 29ème rang des Caisses Régionales en terme d’évolution. Ces résultats sont la conséquence d’une moindre croissance des encours de dépôt à vue (+0,4%) et dépôts à terme (-11,7%) en encours fin de mois alors qu’en encours moyens journaliers, la progression est respectivement de +3% et +114,3%. La progression de la collecte d’épargne bancaire s’est quant à elle bien améliorée en 2007 (+5,8%) et place la Caisse Régionale au 14ème rang en terme d’évolution. La collecte d’épargne à vue contribue fortement à ce résultat (+10% en livrets, 6ème rang du groupe), ce qui permet de réaliser un gain de part de marché moyenne de 0,99 point. La diminution des encours Epargne logement est limitée à 4,1% en 2007 contre 9,3% en 2006 – la forte baisse 2006 étant due au transfert d’encours de PEL anciens vers des produits d’assurances. Cette opération n’a pas été reconduite en 2007, ce qui se traduit par une progression plus faible des encours Assurances (+7,2% contre 13,2% en 2006). La Caisse Régionale reste bien positionnée dans le groupe sur le critère de croissance du compartiment Valeurs Mobilières (14ème rang ) et ce bon résultat est atteint en dépit de la conjoncture financière difficile, à savoir la baisse de la l’activité et de la valorisation boursière affectant notamment les OPCVM (-3,4%).

 

Dans ce contexte, la part de marché collecte de la Caisse Régionale, arrêtée à fin octobre, progresse de 0,73 point en moyenne sur un an.

 

Avec plus de 62.000 produits et services vendus en 2007, dont 46% concernent l’équipement de la clientèle en produit d’épargne durable, 25% la protection des biens et des personnes, la Caisse Régionale témoigne de sa volonté d’être et de rester sur la durée au coeur des préoccupations quotidiennes de ses clients.

 

Sur le plan des résultats financiers, le Produit Net Bancaire (PNB) de la Caisse Régionale s’élève à 312,4 millions d’euros, en recul de –0,7% sur l’année. Le PNB d’activité, correspondant au PNB total diminué de l’activité pour compte propre, est particulièrement touché par cette baisse (-4,2%) et ce malgré la réalisation d’opérations financières telle que la soulte d’un certain nombre de swaps de macro-couverture (5,8 M€). Plusieurs facteurs expliquent cette situation :

 

- La baisse de la marge d’intermédiation commerciale, pénalisée par la forte augmentation du coût de ressources de refinancement d’une part (+33,8% contre 22,7% en 2006 et ce malgré la progression satisfaisante du rendement du portefeuille de crédits clients de +17,4% contre 10,9% en 2006), et par la chute du rendement de la collecte centralisée CASA inférieur de 12 points de base à 2006 d’autre part.

- Une facturation courante directe qui stagne (+1,5%), et de façon plus générale, la révision à la baisse d’un certain nombre de prix des offres et services décidée pour renforcer la compétitivité de la Caisse Régionale.

- Des commissions assurances dont la progression (+6,8%) est obérée par la baisse :

- du compartiment IARD qui subit une dégradation sensible du taux de sinistralité dans le secteur auto et multi-risques habitation,

- des commissions CAMCA impactées par la baisse de la production Habitat et la révision à la baisse des tarifs pratiqués suite à la réforme des hypothèques intervenue en 2006.

- Enfin, un effet de base 2006 du fait de la prise en compte de produits exceptionnels tels que la reprise Epargne logement, la prime de recyclage de PEL, non récurrents en 2007.

 

Hors activité, le PNB progresse de 9,1 M€ (+21,2%). Cette évolution résulte essentiellement du bon rendement du portefeuille titres de participations (+7,4 M€ pour les dividendes Crédit Agricole S.A., +1 M€ pour les dividendes BANKOA). Le PNB dégagé sur le portefeuille de placement progresse de 3 M€ (+46,02%) suite à l’augmentation des externalisations de plus-values (+3,8 M€) compensée en partie par des dotations nettes de provisions pour dépréciation des titres de placement (+0,796 M€) suite à la baisse des marchés sur le second semestre 2007.

 

Les charges de fonctionnement nettes progressent de 2,3%. L’évolution des charges de personnel reste contenue à 3%. Les charges de fonctionnement courantes (+1,5%) bénéficient de l’effet amortisseur du contrôle fiscal qui a alourdi les charges 2006. A contrario, les autres charges d’exploitation croissent plus fortement (+10,4%) du fait d’une base de référence 2006 allégée suite à des événements exceptionnels non récurrents en 2007, d’une croissance des charges de sous-traitance et des charges liées aux investissements en nouvelles agences.

 

Le résultat brut d’exploitation s’élève ainsi à 140,5 millions d’euros, en baisse de 4,1%. Le coefficient d’exploitation se situe à 55,01%.

 

La diminution de l’encours de créances douteuses et litigieuses s’est traduite par une nouvelle réduction du taux de créances douteuses et litigieuses (qui s’établit à 2,40%) et par une reprise nette de provisions en capital (23,3 M€).

 

Le taux de couverture des créances douteuses et litigieuses se situe à 73,9%.

 

Au total, après impôt sur les sociétés et dotation de 15 millions d’euros au FRBG, le résultat net social du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne s’élève à 100,1 millions d’euros, en progression de 8,7%.

 

Activités et résultats des entités espagnoles.

 

Grâce à une bonne dynamique commerciale et un contexte de marchés favorable (augmentation des taux variables), BANKOA réalise de bonnes performances sur l’année 2007 tant en collecte qu’en crédit. La collecte globale progresse de 5,1% sur un an. Suivant les tendances du marché, les encours de dépôts à vue et d’épargne bilan progressent de 12,2% alors que la collecte en fonds de placement se contracte légèrement (-2,3%). Les encours de crédits évoluent, quant à eux, au rythme de 9,7%. Les plus fortes progressions sont enregistrées sur le marché des entreprises (14%) alors que l’on assiste à un ralentissement du marché hypothécaire (8,4%).

 

Tiré par la forte croissance de la marge d’intermédiation (+11,5%) et des commissions de services et de gestion (+7.2%), le PNB global s’établit à 33,2 M€, en hausse de 8,7%. Les investissements réalisés ces dernières années par BANKOA pour développer son réseau commercial impactent de manière significative les charges de fonctionnement (+4,9%). Au total, le résultat brut d’exploitation ressort à 9,7 M€, en progression de 20,6%.

 

Le résultat net s’affiche à 6,26 millions d’euros, en hausse de 17,2% par rapport à 2006.

 

La participation de la Caisse Régionale dans MERCAGENTES, Société de Bourse, est stable sur la période, à 82,40%. Le bénéfice dégagé par cette filiale en 2007 ressort à 19,8 millions d’euros et profite de prise de bénéfices significative sur les titres BME.

 

Activités et résultats consolides.

 

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale n’a pas été modifié en 2007. Il comprend donc la Caisse Régionale, BANKOA S.A., MERCAGENTES et les Caisses Locales. Sont exclues notamment les filiales du Groupe BANKOA (notamment BANKOA Gestion, filiale spécialisée en gestion d’actifs), et les SCI d’exploitation.

 

Les comptes consolidés de la Caisse Régionale et de ses filiales Bankoa et Mercagentes ont été produits en respectant les normes IFRS.

 

Rappelons que l’obligation réglementaire de mettre en oeuvre des normes vise plusieurs objectifs :

 

- rechercher une harmonisation des règles comptables internationales,

- favoriser la comparabilité et accroître la transparence des états financiers,

- permettre une uniformité des conditions d’accès aux marchés financiers pour les investisseurs.

 

Elle se fonde sur 3 grands principes :

 

- les actifs sont réévalués au prix de marché « juste valeur des actifs » au lieu du coût historique,

- l’analyse économique de l’entreprise prévaut sur une approche fiscale et juridique des comptes,

- les instruments financiers sont intégrés au bilan.

 

Elle impose donc une présentation économique des comptes représentatifs :

 

- d’une activité globale de sociétés juridiquement indépendantes ayant des liaisons d’intérêt commun,

- d’une activité globale des opérations réalisées avec les tiers.

 

Elle conduit les établissements à procéder à des retraitements et ajustements préalables d’une part, à éliminer des opérations réciproques entre les entités consolidées d’autre part.

 

Le bilan total du Groupe Pyrénées Gascogne, établi en application des normes comptables internationales, s’élève à 11,736 milliards d’euros, en hausse de 7,61% par rapport à 2006.

 

Le résultat consolidé net part du groupe s’établit à 129,6 millions d’euros en progression de 24,43%.

 

III — Ratios prudentiels

 

Le ratio européen de solvabilité.

 

Depuis le 30 juin 1999, le portefeuille de négociation dépassant certains seuils, la Caisse Régionale est assujettie à la réglementation prudentielle sur l’adéquation des fonds propres (CAD). L’exigence globale de fonds propres au titre des risques de crédit et de marché atteint 150% au 31 décembre 2007 (pour un niveau minimum de 100%).

Nb : ces données n’ont toutefois pas fait l’objet d’un audit par les Commissaires aux Comptes.

 

Le projet de transposition en France du dispositif européen CRD a été adopté le 20 février 2007. Cette adoption revêt la forme de deux arrêtés : l’un relatif aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement, l’autre « modifiant des règlements du CRB et du CRBF ».

 

Jusqu’au 1er janvier 2008, tous les établissements peuvent continuer de déclarer leur ratio sous le format CAD/RSE. Dans l’objectif d’une plus grande convergence internationale, le régulateur a revu, à compter du 31 décembre 2006, les limites de constitution des fonds propres selon les règles suivantes : la limite des 15% des fonds propres de base pour les instruments hybrides à caractère innovant est maintenue et les intérêts minoritaires seront exclus de la limite actuelle des 25%. Les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence ne devront pas représenter plus de 50% du total des fonds propres de base.

 

IV — Contrôle interne

 

Dans le cadre issu de la loi de sécurité financière du 1er août 2003, il appartient au Président du conseil d’administration de rendre compte, dans un rapport joint au Rapport annuel de gestion, des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place par la Caisse Régionale sur base consolidée.

 

Ce rapport, rendu public dans les conditions prévues par l’Autorité des Marchés Financiers et intégré au présent document, comporte deux parties :

- la première, relative aux travaux du Conseil d’administration de la Caisse Régionale, a été enrichie d’une présentation des principes et des règles arrêtés par le Conseil pour déterminer les rémunérations et avantages de toute nature accordés aux mandataires sociaux, conformément à la loi du 30 décembre 2006,

- la deuxième partie du rapport rassemble, quant à elle, des informations sur les principes d’organisation des dispositifs et les procédures de contrôle interne en vigueur à la Caisse Régionale. Y sont décrits notamment les dispositifs de contrôle permanent, de prévention et contrôle des risques de non-conformité et de contrôle périodique.

 

V — Facteurs de risques

 

Pilotage et exposition aux risques du groupe Pyrénées Gascogne.

 

L’exercice 2007 a vu la finalisation des travaux d’adaptation du dispositif de contrôle permanent aux nouvelles exigences réglementaires introduites par la révision de juin 2006 du règlement 97-02.

 

Le périmètre du contrôle interne couvre l’ensemble des filiales de la Caisse Régionale.

 

— Le dispositif BALE II.

 

La mise en oeuvre opérationnelle du projet BALE II s’est poursuivie en 2007 dans un cadre concerté avec Crédit Agricole S.A. L’état d’avancement des projets est conforme au calendrier de validation sur lequel le groupe s’est engagé auprès de la Commission Bancaire.

 

Le pilotage et la mise en oeuvre opérationnelle du projet au sein de la Caisse Régionale sont assurés par la Direction des Risques et du Contrôle Permanent.

 

Le dispositif Bâle II a fait l’objet d’une mission de pré-validation par l’inspection générale de CASA en 2005 sur le portefeuille « banque de détail », en 2006 et 2007 sur les autres portefeuilles. Ces demandes ont donné lieu à des actions correctives. Des plannings de régularisation de ces écarts ont été définis. Leur mise en oeuvre fait l’objet d’un reporting régulier du Directeur des risques et du contrôle permanent et périodique au Directeur Général.

 

4 chantiers majeurs sont identifiés :

 

- un chantier défaut et notation qui vise d’une part à assurer la conformité de la définition du défaut et l’uniformité de sa mise en oeuvre dans le Groupe CA, à garantir la conformité de l’estimation des paramètres aux exigences Bâle II et la fiabilité du processus de notation d’autre part,

- un chantier gestion des tiers et des groupes qui a pour objet de garantir la correcte identification des tiers porteurs de risques et d’améliorer la gestion transverse des informations sur les tiers,

- un chantier processus d’arrêter qui vise à améliorer le fonctionnement du processus de production du ratio et notamment assurer la fiabilité et l’exhaustivité des données utilisées pour son calcul,

- un chantier risque opérationnel qui coordonne les travaux.

 

— Système de notation interne.

 

Les Caisses Régionales disposent de modèles communs d’évaluation du risque. L’outil de notation LUC utilisé a fait l’objet d’un re-calibrage au dernier trimestre 2006 sur la base d’un meilleur historique en terme de qualité et de profondeur.

 

Sur le périmètre de la banque des entreprises, les Caisses Régionales disposent de méthodologies communes de notation, mixant des critères quantitatifs et qualitatifs. D’importants travaux ont été menés en 2007 afin d’améliorer la justification des notations par la mise en place de piste d’audit.

 

Des travaux visant à améliorer les données utilisées pour le suivi du risque et le calcul réglementaire ont été engagés comme la réconciliation des données comptables et risques.

 

— Le risque de crédit.

 

* Les grands risques de contrepartie.

 

Les engagements consolidés de l’ensemble des entités du Groupe Pyrénées Gascogne sont suivis par contrepartie d’une part et par groupe de contrepartie d’autre part. On entend par groupe de contreparties l’ensemble d’entités juridiques liées entre elles quel que soit leur statut et leur activité économique, permettant la mesure de l’exposition totale aux risques de défaillance de ce groupe. Les engagements sur une contrepartie ou un groupe de contreparties incluent l’ensemble des crédits accordés par le groupe et ses filiales, mais également les opérations de haut de bilan, les portefeuilles d’obligations, les engagements par signature et les risques de contrepartie liés à des opérations de marchés.

 

* Dispositif de mesure et de surveillance des risques.

 

Le dispositif de mesure et surveillance des risques s’articule autour de :

 

- règles de délégation d’octroi assurant que tout dossier significatif passe devant un comité des engagements Direction Générale voire, pour les plus importants, devant le comité régional composé des membres du bureau du conseil d’administration,

- de contrôles permanents de 1er degré (en agence), 2ième degré- 1er niveau (dans les services opérationnels du siège) et 2ième degré- 2ième niveau par des unités de contrôle spécialisées du département des Risques et du Contrôle Permanent. L’ensemble de ces informations est consolidé par ce département et fait l’objet d’une information de l’organe exécutif via des comités spécialisés : comité Risque Direction Générale, comité Juridique et Contentieux et comité de Contrôle Interne et de l’organe délibérant via les présentations régulières du Directeur des Risques et du Contrôle Permanent et du Directeur Financier.

 

* Dispositif de limites individuelles.

 

Le tableau ci-dessous récapitule le dispositif de limites individuelles et de partage des risques de la Caisse Régionale.

 

Marché

Limites individuelles / limites d’engagements par client

Commentaires  

Division des risques sur un client ou un groupe

Partage des risques sur un client ou un groupe

Partage des risques sur une opération de financement

Entreprises

9 millions d’euros

net de la couverture FONCARIS

Recommandé dès que le niveau d’engagement sur un groupe de risque atteint le tiers des seuils de division des risques

Partage des risques (à 50%) dès que l’encours CR atteint les seuils suivants :

- A+ à C+ : 12 M€

- C à D- : 3 M€

- E+ à E- : 1,5 M€

Dérogation à la politique de division des risques pour les prêts syndiqués 

limite = 28 M€ / note A+ et A

limite = 17 M€ / note B+ et B

Collectivités publiques

45 millions d’euros

 

Analyse au cas par cas

 

Professionnels de l’immobilier

9 millions d’euros

 

Analyse au cas par cas mais systématique pour tout projet d’un client de la CR opérant hors du territoire

 

Associations

2,3 millions d’euros

 

Analyse au cas par cas

 

Agriculture

 

 

 

 

Professionnels

 

 

 

 

Particuliers

750 000 euros

Néant

Néant

 

Autres (préciser)

 

 

 

 

 

 

Ce dispositif de limite fait l’objet d’un contrôle exhaustif pour les encours importants (contrôle du seuil FONCARIS) par le service Pilotage et Contrôle des Risques Crédit du Département des Risques et du Contrôle Permanent. Ce contrôle intervient lors de chaque présentation des dossiers de ces clients au comité des engagements Direction Générale. Il s’agit donc d’un contrôle a priori permettant de limiter tout risque de dépassement. Par ailleurs, ce dispositif est complété par un contrôle a posteriori intervenant semestriellement.

 

L’information sur ces limites est assurée :

 

- pour l’organe délibérant, par une présentation semestrielle des risques crédit. Cette présentation vise à satisfaire aux prescriptions réglementaires (grands risques et risques bruts, division des risques) et à rendre compte des contreparties qui excèdent les seuils internes de division des risques rappelés ci-dessus. En 2007, la présentation de la situation au 31/12/2006 a été faite le 16 février. Le deuxième reporting a été intégré au rapport semestriel du contrôle permanent effectué le 26 octobre. Pour 2008, le planning est arrêté pour les 29 février et 26 septembre,

 

- pour l’organe exécutif, par les reporting réalisés dans le cadre des réunions trimestrielles du « comité Risque Direction Générale » et du « comité de contrôle interne ».

 

Dérogations aux critères de division des risques (stock) :

 

Marché

Limite (M€)

Déc-06

Déc-07

Evolution

Nbr

Encours brut (M€)

Nbr

Encours brut (M€)

Nbr

Encours brut (M€)

PART

0,75

38

41,4

52

58,4

36,8%

41,1%

AGRI

2,30

1

4,0

1

4,3

0,0%

7,5%

PRO

2,30

18

59,8

14

43,9

-22,2%

-26,6%

ENT (*)

9,00

13

314,5

12

359

-7,7%

14,1%

COLPUB

45,00

1

51,6

1

58,9

0,0%

14,1%

PIM

9,00

5

64,7

6

82,2

20,00%

27,0%

Total

76

536,0

86

606,7

13,2%

13,2%

(*) net de Foncaris + spécificité crédits syndiqués.

 

 

L’ensemble des demandes de crédits portant sur des dossiers dont l’encours global est supérieur à un seuil dépendant du marché (3 M€ pour la banque de détail et 5 M€ pour la banque des entreprises) remonte pour décision au Comité régional (constitué des membres du Bureau du Conseil d’administration). Tous les mois, le Conseil d’administration est informé des accords de financement donnés le mois précédent par le Comité régional.

 

Par ailleurs, le processus de suivi des risques s’appuie sur plusieurs outils qui permettent un traitement adapté : écritures non provisionnées au quotidien, état synthétique par niveau de risque, anticipation CDL,…

 

Enfin, au-delà du processus de recouvrement (modalités de transfert des clients en retard au recouvrement amiable ou judiciaire) en place, un comité Recouvrement réseau statue trimestriellement sur les irrégularités hors normes pour la Banque de détail. Un comité Risques s’assure, mensuellement, du meilleur traitement pour la Banque des Entreprises, en particulier pour les situations non autorisées.

 

Dispositif de surveillance du risque de crédit.

 

Au-delà des dispositifs de limites, la surveillance des risques crédit s’organise autour de la détection et du provisionnement des créances en situation douteuse et de défaut, ainsi que dans le suivi d’indicateurs de risque concernant tant la dégradation de la situation de la clientèle que la qualité de l’octroi de crédit et l’efficacité du processus de recouvrement.

 

Créances douteuses.

 

La situation d’application des normes de retard au sein de la Caisse régionale (normes plus strictes que celles des textes réglementaires) est la suivante :

 

Passage en Créances Douteuses et Litigieuses (CDL) :

- de la totalité des encours des Collectivités Publiques alors que seule l’échéance ou les échéances impayées pourraient être comptabilisées en CDL,

- d’encours sans échéances en retard sur décision volontaire des gestionnaires ou sur demande émanant de comités décisionnaires dans le cadre de la révision des portefeuilles de crédits.

 

Situation d’application des normes définies en matière de gestion des créances CDL :

 

Prêts a l’agriculture:

3 mois (1)

Prêts habitat + immobilier (hors professionnels de l’immobilier)

6 mois

Prêts aux collectivités publiques

9 mois

Découverts dénonces – Clients relevant du recouvrement judiciaire 

immédiat

Prêts de consolidation

1er impayé

Autres cas

3 mois

(1) Depuis le 25 décembre 2007, 6 mois antérieurement.

 

Depuis le 24 juin 2003, la Caisse Régionale applique les règles de détection des CDL compromis et des CDL non compromis selon les dispositions en vigueur. Un client CDL forcé est comptabilisé en CDL compromis dès lors qu’un de ses contrats présente un retard supérieur ou égal à 90 jours quelle que soit la nature de la créance.

 

Depuis le 24 mars 2004, la contagion CDL à partir du niveau personne est opérationnelle.

 

Par ailleurs, tout compte de dépôt à vue débiteur hors normes de moins de 500 € n’entraîne pas la codification CDL du client dès lors qu’il s’agit de la seule situation de retard potentiellement éligible à une codification CDL.

 

La Caisse Régionale poursuit sa politique d'enregistrement de provisions collectives correspondant à la méthodologie préconisée par le groupe Crédit Agricole, sur la base des encours bilans à notation dégradée et pour les emprunteurs dont les crédits ont été accordés il y a plus d'un an.

 

Créances en défaut.

 

La Caisse Régionale applique les normes du groupe Crédit Agricole.

 

La notion de défaut est enregistrée soit au niveau groupe de risque, soit au niveau partenaire, soit au niveau contrat.

Les règles appliquées ressortent de trois natures différentes :

 

- une règle d’automaticité d’entrée et de sortie du défaut. (ex. : l’emprunteur ou le débiteur entre en défaut automatiquement s’il est en dépassement ou retard de 90 jours ou plus sur son DAV ou sur le paiement d’une échéance de prêt ; délai porté à 180 jours pour l’habitat et les collectivités publiques),

 

- une règle de gestion « à dire d’expert » (ex. : la banque estime que l’emprunteur n’est pas en mesure d’honorer tout ou partie de ses obligations de paiement, sans que celle-ci ne prenne des mesures telles que la réalisation d’une sûreté si elle en détient une),

 

- des règles de contagion entre contrat, partenaire et groupe de risque, à l’intérieur du groupe de risque auquel appartient le client.

 

Remarque : le groupe de risque regroupe des clients bancaires liés par un lien ménage, une relation économique et/ou financière (ex. : marié, concubin, agriculteur et dirigeant d’entreprise à caractère familial).

 

Processus de recouvrement.

 

* Agences territoriales.

 

Le dispositif a été adapté au marché :

- Si le cumul des irrégularités par client est inférieur ou égal à 800 € pour les particuliers et 1.500 € pour les agriculteurs et professionnels, le recouvrement est assuré par les agences pendant 90 jours. Au-delà de ce délai, s’il y a espoir de recouvrement, le dossier est transféré à l’Agence de Recouvrement Amiable (ARA). S’il n’y a pas espoir de recouvrement, le dossier est soldé par perte à l’initiative des directeurs d’agence en vertu d’une délégation spécifique.

 

- Si le cumul d’irrégularité par client est supérieur à 800 € pour les particuliers et 1.500 € pour les agriculteurs et professionnels, le recouvrement est assuré par les agences pendant 45 jours pour les particuliers et 60 jours pour les agriculteurs et professionnels. Au-delà de ce délai, le dossier est transféré à l’Agence de Recouvrement Amiable (ARA).

 

Les dossiers éligibles au recouvrement amiable et non transférés à l’ARA font l’objet d’un suivi et d’une validation éventuelle par le Comité Recouvrement Réseau (trimestriel).

 

* Agences spécialisées « Entreprises ou Promotion immobilière ».

 

Le recouvrement est assuré par les agences spécialisées jusqu’à décision au cas par cas du transfert du dossier au Recouvrement Amiable ou Judiciaire des Entreprises.

 

* Outils de détection du risque utilisés.

 

La Caisse Régionale utilise divers outils de détection du risque, adaptés à chaque niveau de traitement. Ainsi, des traitements de périodicité quotidienne, hebdomadaire et mensuelle permettent le signalement aux agences des risques nés (les retards de paiement, dépassements de lignes de crédit autorisées…). Leur exploitation est vérifiée via le dispositif de contrôle permanent de la Caisse Régionale.

 

Le suivi de ces risques en deuxième degré - deuxième niveau par le Département des Risques et du Contrôle Permanent s’articule autour de l’exploitation des informations en sortie des outils de notation Bâle II crédit (déformation de cartographie des risques crédit…) et de traitements produisant des ratios de risques (créances douteuses, taux de couverture par garanties…). Ces traitements informatisés permettent également de sélectionner des dossiers devant faire l’objet d’une présentation à des comités « Risques » assurant la révision des situations atypiques de la clientèle.

 

Ainsi, l’année 2007 a vu, pour la Banque des Entreprises, l’automatisation de la détection des contreparties risquées. Au-delà des « risques nés », les sélections du nouveau comité risques ont été élargies à de nouveaux critères.

 

Fonctionnement des Comités de suivi des risques de crédit.

 

Le suivi des risques de crédit est organisé autour des comités suivants :

 

* Le Comité Juridique et Contentieux (semestriel).

 

Il effectue une revue des dossiers gérés au département Recouvrement pour ajuster les niveaux de provisionnement et réaliser un suivi des actions de recouvrement. Le niveau de provisionnement est validé par le comité pour :

- tous les dossiers entrants d’un montant CDL unitaire de 160 K€,

- les dossiers en portefeuille au Département Recouvrement présentant un encours CDL supérieur à 320 K€ de niveau groupe (tous marchés),

- les litiges gérés au département Recouvrement.

 

Cette mise à jour des provisions par dossier est complétée par une présentation synthétique des évolutions de tous les dossiers supérieurs à 2,3 M€.

 

Présidé par le Directeur Général, ce comité comprend un représentant de la Direction Financière, les responsables des unités de recouvrement, le fiscaliste et le Directeur des Risques et du Contrôle Permanent. En 2007, il s’est réuni le 12 juin et le 11 décembre.

 

* Le Comité Risques Direction Générale (trimestriel).

 

L’organisation de ce comité a évolué en cours d’année 2007 pour prendre en compte, notamment, la mise en place du comité risques Banque Des Entreprises.

 

Il est désormais destiné à informer la Direction Générale de la situation des risques de la Caisse Régionale et à décider des adaptations de la politique des risques. Il n’est plus exposé de situations particulières de dossiers spécifiques.

 

Il est présidé par le Directeur Général, le Directeur des Risques et du Contrôle Permanent pouvant le suppléer. Il comprend, en outre, le Directeur des Entreprises et du Recouvrement, le responsable du service Politique et Contrôle des Risques, le responsable du recouvrement, le responsable du contrôle périodique.

 

Ordre du jour de ce comité :

 

Présentation de la situation des risques de la Caisse Régionale ;

Présentation des tableaux de bord du recouvrement amiable et judiciaire ;

Synthèse des comités de suivi des risques et de recouvrement ;

Synthèse des contrôles de 2ème degré des dossiers de crédit octroyés réalisés par les Directions des Engagements et des Risques,

Point sur les missions d’audit conduites sur le trimestre,

Sujets d’actualité : étude risque spécifique, proposition d’évolution de procédures ou de la politique risques,...

 

Le cas échéant, sur la base de ces analyses, des propositions d’évolution des processus d’octroi ou de suivi des risques sont présentées et discutées.

 

Les décisions de ce comité font l’objet d’une présentation en comité de contrôle interne présidé trimestriellement par le Directeur Général.

 

Les Comités de 2007 se sont tenus les 16 mars, 15 juin et 22 octobre (afin de rétablir une chronologie entre les différents comités et de permettre un reporting cohérent, notamment au comité de contrôle interne, les deux derniers comités de l’année initialement programmés en septembre et décembre ont été remplacés par un comité unique au mois d’octobre).

 

* Le Comité Recouvrement Réseau (trimestriel).

 

Le Comité Recouvrement Réseau, mis en place en fin d’année 2006 (première réunion le 07/12/2006) est de la responsabilité du Recouvrement. La présidence est assurée par le Directeur Recouvrement et Entreprises. Participent aussi à ce comité : des représentants des services Politique et Contrôle des Risques Crédits (PCR) et Développement et Analyse Crédits (DAC) ; ainsi que des Directeurs de Pôle Réseau.

 

Ces comités sont destinés à examiner les dossiers en anomalie dans le réseau de proximité et, en particulier, ceux qui n’ont pas encore été transférés au Département Recouvrement alors que leurs critères de risque (durée et montant du retard) les y rendent éligibles, ainsi que les passages par perte pour un montant n’entrant pas dans la délégation du directeur d’agence concerné.

 

Les dossiers examinés par le Comité Recouvrement Réseau sont sélectionnés par le Département du Recouvrement ; ils concernent :

- les dossiers CDL du réseau,

- les dossiers présentant une irrégularité supérieure à 5.000 € depuis plus de 55 jours pour les particuliers et de plus de 70 jours sur les autres marchés.

 

Le Comité Recouvrement peut également être amené à examiner d’autres dossiers en fonction de leur situation particulière.

NB : les dossiers présentant une irrégularité inférieure à 800 € sur le marché des particuliers et < à 1.500 € sur les autres marchés ne sont désormais plus éligibles au comité Recouvrement Réseau Territorial. Une liste concernant ces dossiers est établie trimestriellement à destination des agences et Directeurs de Pôle à titre d’information et pour traitement du recouvrement en agence.

 

Les Comités de 2007 se sont tenus les 15 mars, 08 juin, 05 septembre et 06 décembre.

 

Répartition des dossiers examinés en 2007.

 

En nombre de dossiers.

 

Tous marchés

Régul

Maintien agence

Transfert ARA/RJ

Total

Mars-07

38

64

79

181

Juin-07

53

93

69

215

Sept-07

33

93

89

215

Déc-07

38

75

74

187

 

162

325

311

798

 

 

En pourcentage des dossiers examinés.

 

Tous marchés

Régul

Maintien agence

Transfert ARA/RJ

Mars-07

21%

35%

44%

Juin-07

25%

43%

32%

Sept-07

15%

43%

41%

Déc-07

20%

40%

39%

 

20%

41%

39%

 

* Le Comité Risques de la Banque des Entreprises.

 

La mise en place du Comité Recouvrement concernant le réseau traditionnel a été complétée par la création d’un comité similaire s’intéressant à la Banque des Entreprises. Cette nouvelle instance vise à suivre de près les risques de ces contreparties et de recentrer le Comité des Risques Direction Générale sur la politique et le pilotage des risques de la Caisse Régionale.

 

La première session de ce comité s’est tenue le 01 décembre 2006. D’hebdomadaire, ce comité est devenu mensuel. Il s’est réuni à trois reprises au cours du dernier quadrimestre (27/09, 29/11 et 20/12).

Participent à cette instance des représentants des Entreprises (gestionnaires), du Recouvrement et des Risques.

 

Répartition des dossiers examinés en novembre et décembre.

 

AUCH

BAYONNE

PAU

TARBES

COLL PUB

PIM

3

8

8

3

3

2

 

 

Répartition des décisions.

 

Maintien agence uniquement

Maintien agence avec complément d'action

Codifier CDL

Révision par une autre instance

Transfert Recouvrement

Report

8

15

 

3

 

1

 

* Le Comité de suivi du Contrôle des risques à BANKOA (trimestriel).

 

Ce comité a été mis en place en 2007. Il réunit le directeur du Recouvrement et Entreprises, les responsables du Recouvrement et du Recouvrement Entreprises, le Responsable du Contrôle Permanent et des Risques, le Responsable du Pilotage des Risques, le représentant PG à BANKOA, le responsable des Risques BANKOA, deux analystes service Risques de BANKOA.

 

Sont présentés à ce comité :

- les situations dégradées, y compris les créances douteuses,

- les dossiers en partage de risque avec PG,

- les dossiers qui dérogent à la politique des Risques de BANKOA,

- les clients transfrontaliers (annuellement),

- toute analyse des risques effectués à BANKOA.

 

Répartition des encours de la clientèle corporate par classe de risque (base consolidée, pour la partie IRB) sur la base des notations données par les modèles de notation Bâle II crédit.

 

Nb : ces données n’ont pas fait l’objet d’un audit par les Commissaires aux Comptes.

 

Intervalle de probabilité de défaut

Corporate

% Evol (N/N-1)

AAA à A

1 472

15%

BBB

513

27%

 BB

 349

51%

 B

 38

-22%

 Sous surveillance

 126

-44% 

 Total

 2 498

 14%

 

 

Dispositif de limites globales.

 

La Caisse Régionale n’a pas mis en place de dispositif de limites globales. En effet, des limites géographiques ne sont pas pertinentes pour un établissement financier ne couvrant que trois départements ; la zone géographique ne présentant pas de décalage de conjoncture ou de différences structurelles marquées. Le suivi de l’exposition au risque filière, au vu de l’activité de la Caisse Régionale, n’a de sens que dans le domaine de l’agriculture. Toutefois, plutôt que de fixer des limites ad hoc, le choix a été fait de présenter régulièrement aux organes exécutif et délibérant des analyses des risques de ces filières. Au vu de ces analyses, ces organes décident de l’inflexion de la politique crédit envers les filières en difficulté.

 

De ce fait, la Caisse Régionale n’a pas pris d’option pour des désengagements filières ou géographiques. Les éventuels désengagements s’effectuent dossier par dossier.

 

En conséquence, le dispositif de limites globales s’appuie essentiellement sur un schéma de délégation des pouvoirs d’octroi de crédit en fonction des encours de prêt du client après projet et sur des règles de couverture des engagements par des sociétés intervenant en contre-garantie des crédits accordés.

 

Ainsi, la Caisse Régionale fait appel à la contre-garantie FONCARIS dans les conditions suivantes :

Jusqu’au 30/06/2007 : le seuil d’éligibilité automatique à la couverture FONCARIS était fixé à 12 M€. Ce seuil général, valable pour les entreprises coopératives et non-coopératives, était complété par le système optionnel suivant :

- atténuation de l’effet de seuil à 9 M€ d’engagements avec une contre garantie à 25 %,

- couverture des Collectivités publiques retenue avec un seuil à 45 M€.

 

Nouvelle convention applicable du 01/07/2007 au 30/06/2013 :

 

Par délibération du 16 février 2007, le Conseil d’administration a décidé de porter le seuil de couverture à 35 M€ (entreprises coopératives et non coopératives), avec un abandon des dispositifs optionnels d’atténuation de l’effet de seuil et de couverture des collectivités publiques.

 

Par ailleurs, le recours à l’assurance crédit CAMCA est très fortement recommandé dans le cadre de la distribution des Crédits à l’Habitat. L’assurance par Crédit Logement n’est envisagée qu’en mode défensif. L’intervention d’organismes tels OSEO ou SIAGI reste ponctuelle pour les dossiers classiques mais recherchée en priorité dans le cadre des conventions «prêt à démarrer» ou «prêt repreneur».

 

— Les risques de marché.

 

Les risques de marché font l’objet d’un suivi régulier à l’aide d’un dispositif de suivi et de contrôle structuré de la façon suivante :

 

- Le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne statue sur les limites de risques de marché fixées chaque année et suit trimestriellement les performances et les prises de risques au regard de ces limites.

- Un Comité Financier, présidé par le Directeur Général, à périodicité trimestrielle, examine les performances et les risques associés des positions prises sur les marchés et arrête le cadre d’orientations stratégiques dans lequel doivent s’inscrire les opérations traitées au cours du trimestre suivant.

- Un Comité spécifique, piloté par le Directeur Financier, se tient toutes les semaines pour suivre opérationnellement l’activité de la semaine écoulée et fixer les orientations tactiques pour la semaine à venir.

 

La Direction des Risques assure, en outre, un contrôle permanent des risques de marché et participe au Comité Financier.

 

Au plan méthodologique, la mesure et le suivi des risques de marché sont réalisés à l’aide d’un calcul d’une «Value at Risk» du portefeuille de placement, en utilisant un logiciel mis à la disposition des Caisses Régionales par la filiale de gestion d’actifs du Groupe, Crédit Agricole Asset Management (CAAM). S’agissant des risques de marché, l’allocation d’actifs est déterminée de façon à ce que le rendement du portefeuille soit supérieur, dans 95% des cas, à un niveau de perte, à l’horizon d’un an, qui reste tout à fait supportable au regard du Produit Net Bancaire et du Résultat Net de la Caisse Régionale.

 

Un système de limites de pertes est dérivé de la VAR afin de sécuriser le résultat de la Caisse Régionale en situation de crise des marchés financiers.

 

— La gestion du bilan.

 

* Le risque de taux d’intérêt global.

 

Il désigne le risque de perte liée à une inadéquation entre les emplois et les ressources en terme de taux dans le cadre d’un mouvement défavorable des taux d’intérêt (qui affecterait donc négativement les résultats actuels et futurs de la banque).

 

L’exposition au risque de taux d’intérêt global de la Caisse Régionale est calculée chaque trimestre. Des simulations peuvent être réalisées en cours de période. Le passage à un nouveau logiciel, CRISTAUX 2, permettra, à terme, de mener des analyses mensuelles.

Cette exposition fait l’objet d’un reporting trimestriel au Comité financier. Le risque de taux d’intérêt consolidé est, quant à lui, présenté semestriellement au comité financier et au Conseil d’administration.

 

Mesure du risque de taux d’intérêt global.

 

La Caisse Régionale utilise pour mesurer son risque de taux d’intérêt global la méthode des gaps. Celle-ci consiste à calculer les échéanciers en taux des actifs, passifs et dérivés de couverture à taux fixe, révisables ou sensibles à l’inflation. Ces échéanciers sont ensuite agrégés par période (pas mensuel ou annuel) sur la base d’un encours moyen sur la période considérée avec un coefficient de corrélation de 99% au 31 décembre 2007.

 

Ces échéanciers tiennent compte du risque :

 

- jusqu’à la date de révision du taux pour les éléments à taux révisable,

- jusqu’à la date contractuelle pour les éléments à taux fixe ayant une échéance, en tenant compte éventuellement des comportements clientèle (retraits, remboursements anticipés),

- selon un modèle d’écoulement pour les actifs et passifs non échéancés ainsi que pour les fonds propres.

 

Ces gaps mesurent ainsi l’excédent ou le déficit de ressources à taux fixe. Un déficit de ressources à taux fixe représente donc un risque à la hausse des taux sur l’année considérée.

 

Le résultat de ces mesures au 31/12/2007 pour la Caisse Régionale est le suivant :

 

La Caisse Régionale est exposée à la hausse des taux sur les maturités de 0 à 5 ans.

 

En terme de sensibilité du PNB de la première année (2008), le Groupe Pyrénées Gascogne est exposé à une hausse des taux et perdrait 2,8 millions d’euros en cas de hausse des taux de 100 points de base soit une sensibilité de son PNB de 0,91 % .

 

* Le risque de change.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne adosse systématiquement ses opérations en devises auprès de Crédit Agricole SA et ne présente donc pas de risque de change.

 

* Le risque de prix.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au risque de prix sur son portefeuille de placement. Le niveau de risque est évalué en appliquant un calcul de « Value at Risk » au portefeuille. L’allocation d’actifs est déterminée de telle sorte que le rendement du portefeuille, à l’horizon d’un an et avec une probabilité de 95% soit supérieur à un niveau de perte acceptable eu égard au niveau prévisionnel de Produit Net Bancaire et de Résultat de la Caisse Régionale. Le niveau de risque de prix ainsi déterminé est arrêté par le Comité Financier présidé par le Directeur Général et présenté en Conseil d’Administration pour décision définitive.

 

* Le risque de liquidité.

 

Le coefficient de liquidité correspond au rapport entre les disponibilités et concours dont l’échéance est à court terme d’une part et les exigibilités à court terme d’autre part. Il est calculé mensuellement, le seuil minimal étant de 100 %. Il intègre les fonds propres prudentiels et n’est pas consolidé.

 

Le ratio de liquidité atteint 151% au 31/12/2007, et excède donc le seuil de référence fixé à 100%. Ce seuil réglementaire était respecté à chacun des calculs mensuels.

 

Le principal phénomène ayant affecté la liquidité au cours de l’exercice vient de la poursuite de la forte expansion des crédits face à une croissance plus modérée de la collecte bilan. Afin de préserver un niveau de liquidité suffisant, la Caisse Régionale a poursuivi en 2007 sa politique de refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. Elle a également procédé à une émission de bons moyen terme négociables structurés pour un montant de 100 millions d’euros.

 

— Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêt et de change.

 

Couverture de juste valeur :

 

Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variation de juste valeur d’un instrument à taux fixe causée par des changements de taux d’intérêt. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie :

 

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne ne pratique aucun de ces deux types de couverture puisqu’elle valorise tous ses instruments dérivés en juste valeur par résultat.

 

— Les risques opérationnels.

 

Au cours de l’année 2007, le Groupe Pyrénées Gascogne a poursuivi la mise en place d’un dispositif qualitatif et quantitatif d’identification, d’évaluation, de prévention et de surveillances des risques opérationnels.

 

Ce dispositif de gestion des risques opérationnels comprend les composantes suivantes :

 

- gouvernance de la fonction gestion des risques opérationnels : supervision par la Direction Générale, rôle de la Direction des Risques et du Contrôle Permanent en matière d’animation et suivi du dispositif, responsabilisation des managers des services opérationnels et des filiales dans la maîtrise de leurs risques,

- identification et évaluation quantitative des risques au travers de cartographies, complétées par la mise en place d’indicateurs permettant la surveillance des processus les plus sensibles,

- collecte des pertes opérationnelles et remontée des alertes pour les incidents significatifs avec consolidation dans une base de données permettant la mesure et le suivi du coût du risque,

- calcul et allocation de fonds propres réglementaires et économiques au titre des risques opérationnels au niveau consolidé

- tenue d’un tableau de bord des risques opérationnels.

 

Au cours de l’année 2007, une troisième campagne de cartographie des risques opérationnels intégrant des risques de non conformité a été réalisée. En parallèle, la collecte mensuelle des pertes s’est enrichie d’une année supplémentaire d’historisation des données (3 ans d’historique constitué).

 

Les travaux de l’année 2007 se sont plus particulièrement concentrés sur :

 

- la prise en compte des recommandations de la mission de pré-validation du dispositif Bâle II au titre des risques opérationnels, réalisée par l’inspection générale de Crédit Agricole S.A,

- l’intégration dans la collecte des incidents et pertes des données relatives aux dotations aux provisions pour litiges et provisions CNASEA,

- l’élaboration et la remontée de scénarii de risques majeurs à Crédit Agricole S.A,

- l’alimentation du «moteur » de calcul des fonds propres de Crédit Agricole S.A,

- la tenue d’un comité Risques Opérationnels mensuellement,

- l’enrichissement des tableaux de bords et reporting d’information à la Direction Générale.

 

L’analyse des données constituées met en évidence les principales sources de risques impactant la plupart des métiers : risque lié notamment à la fraude externe (sur les moyens de paiements notamment) aux litiges avec les clients, les salariés et aux traitements des opérations.

 

— Les risques juridiques.

 

A ce jour, à la connaissance de la Caisse Régionale, il n’existe aucune procédure judiciaire susceptible d’avoir, ou ayant eu récemment, des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité du Groupe Pyrénées Gascogne. Les risques juridiques en cours au 31 décembre 2007 ont fait l’objet de provisions adéquates tenant compte des informations dont dispose la Direction Générale.

 

A noter qu’en 2007, Crédit Agricole S.A et l’ensemble des Caisses Régionales ont gagné le procès les opposant au Syndicat Verte France au terme d’un jugement positivement argumenté en faveur du groupe Crédit Agricole.

 

— Assurances et couverture.

 

Les principaux contrats d’assurance couvrant la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sont constitués par la responsabilité civile professionnelle du banquier, celles sur le courtage, les pertes et préjudices financiers ainsi que les assurances globales de banque. Développant un réseau commercial par l’implantation de nouvelles agences de conquête, la Caisse Régionale a aussi souscrit des assurances pour les maîtrises d’ouvrages sur ces nouveaux sites.

Les assurances d’exploitation et de protection du bilan sont souscrites auprès de la CAMCA.

Enfin la Caisse Régionale a également souscrit des contrats d’assurances visant à couvrir les salariés lors de déplacements et en cas d’agressions.

 

VI — Perspectives 2008

 

L’année 2007 a vu concrétiser, au travers de multiples réalisations, l’engagement pris par la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne d’être «la banque de la relation durable, partenaire de ses clients dans leurs trajectoires de vie, bonnes ou moins bonnes». De nombreux investissements ont été réalisés, de nombreuses promesses tenues. 2007 a été une année d’investissement, plus remarquable par les progrès qualitatifs que par les performances commerciales et financières. 2008 sera davantage une année de «récolte» de ses différents investissements.

 

En 2008, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne entend :

 

- accompagner le développement de son territoire par une politique d’implantation de points de vente toujours ambitieuse,

- professionnaliser l’accueil et spécialiser le conseil pour se mettre davantage à l’écoute, pour mieux répondre aux attentes de ses clients et sociétaires et servir aux mieux leurs intérêts,

- continuer à faire d’Internet un mode complet de relation commerciale,

- confirmer sa position de leader dans le domaine de l’assurance des biens et des personnes,

- agir pour l’environnement et répondre dans ce domaine aux attentes de ses clients et de ses territoires.

 

Telles sont les orientations et actions qui témoigneront en 2008 de l’engagement de la Caisse Régionale, au service de ses clients, de ses territoires et de leur développement et seront les leviers de sa performance durable.

 

VII — Evènements postérieurs a la clôture

 

Aucun événement postérieur à la clôture susceptible de remettre en cause la continuité d’exploitation n’est survenu.

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2007, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. — Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives, Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. — Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

- Comme indiqué dans les notes 1.1 et 2 de l’annexe, votre groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la Direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non- recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et des provisions sur base individuelle et collective.

 

- Votre groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes 1.1 et 2 de l’annexe exposent les règles et les méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le groupe et des informations fournies dans les notes annexes.

 

- Comme indiqué dans les notes 1.1 et 2 de l’annexe, votre groupe procède à d’autres estimations comptables significatives dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, portant notamment sur la valorisation des titres de participation non consolidés et les risques opérationnels. Nous avons revu les hypothèses retenues, la cohérence des méthodes et les évaluations qui justifient les estimations comptables retenues,

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. — Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Neuilly-sur-Seine et Lyon, le 25 mars 2008.

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

PricewaterhouseCoopers Audit

ERNST & YOUNG Audit

Eric Bulle

Philippe Duchêne

 

 

B. – Comptes sociaux au 31 décembre 2007

 

I. — Bilan 

(en milliers d'euros)

 

Actif

Notes annexes

31/12/2007

31/12/2006

Opérations de trésorerie et interbancaires

 

774 501

792 106

Caisse, Banques centrales *

 

68 957

128 138

Effets publics et valeurs assimilées

5

4 144

3 014

Créances sur les établissements de crédit

3

701 400

660 954

A vue

 

26 533

9 128

A terme

 

674 867

651 826

Opérations internes au crédit agricole

3

1 014 964

890 786

Comptes ordinaires

 

27 033

166 573

Comptes et avances à terme

 

987 931

724 213

Créances sur la clientèle

4

7 488 290

6 694 032

Créances commerciales

 

17 269

20 000

Autres concours à la clientèle

 

7 431 177

6 641 626

Comptes ordinaires débiteurs

 

39 844

32 406

Opérations sur titres

 

544 015

481 688

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

237 063

217 500

Actions et autres titres à revenu variable

5

306 952

264 188

Valeurs immobilisées

 

591 006

577 086

Participations, activité de portefeuille

6 - 7

387 616

381 725

Parts dans les entreprises liées

6 - 7

123 782

120 720

Immobilisations incorporelles

7

1 308

771

Immobilisations corporelles

7

78 300

73 870

Comptes de tiers et divers

 

168 108

143 360

Autres actifs

8

71 130

34 764

Comptes de régularisation

8

96 978

108 596

Total actif

 

10 580 884

9 579 058

* Les opérations ayant comme contrepartie la Banque Postale (ex CCP) sont désormais rattachées à la rubrique "créances sur établissements de crédits".

 

 

Passif

Notes annexes

31/12/2007

31/12/2006

Opérations de trésorerie et interbancaires

 

5 871

7 676

Banques centrales *

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

10

5 871

7 676

A vue

 

2 313

4 120

A terme

 

3 558

3 556

Opérations internes au crédit agricole

10

6 172 483

5 191 347

Comptes ordinaires

 

3 048

3 351

Comptes et avances à terme

 

6 169 435

5 187 996

Comptes créditeurs de la clientèle

11

2 485 012

2 265 634

Dettes représentées par un titre

12

424 773

723 677

Bons de caisse

 

30

53

Titres du marché interbancaire et TCN

 

424 743

723 624

Emprunts obligataires

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

Comptes de tiers et divers

 

181 122

164 247

Autres passifs

13

77 998

57 061

Comptes de régularisation

13

103 124

107 186

Provisions et dettes subordonnées

 

243 031

264 339

Provisions

14 – 15 - 16

86 817

92 110

Dettes subordonnées

18 - 20

156 214

172 229

Fonds pour risques bancaires généraux

17 - 20

140 371

125 371

Capitaux propres hors FRBG

19 - 20

928 221

836 767

Capital souscrit

 

58 703

58 703

Primes d'émission

 

280 603

280 666

Réserves

 

487 578

405 319

Report à nouveau

 

1 224

 

Provisions réglementées et subvention d'investissement

 

7

2

Résultat de l'exercice

 

100 106

92 077

Total passif

 

10 580 884

9 579 058

* Les opérations ayant comme contrepartie la banque postale (ex CCP) sont désormais rattachées à la rubrique "dettes sur établissements de crédits".

 

 

Hors bilan

(en milliers d'euros)

 

 

31/12/2007

31/12/2006

Engagements donnés

1 586 463

1 708 967

Engagements de financement

1 072 729

1 023 143

Engagements de garantie

513 734

685 824

Engagements sur titres

 

 

Engagements reçus

2 033 369

1 843 072

Engagements de financement

54 152

56 130

Engagements de garantie

1 979 217

1 786 942

Engagements sur titres

 

 

 

 

Notes concernant le hors bilan (autres informations) :

- Opérations de change au comptant et à terme : note 23

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 24

 

II. — Compte de résultat

(en milliers d'euros)

 

 

Notes

annexes

31/12/2007

31/12/2006

+ Intérêts et produits assimilés

30 - 31

408 025

350 867

- Intérêts et charges assimilées

30

276 682

202 838

+ Revenus des titres à revenu variable

31

34 984

25 743

+ Commissions – Produits

32

126 672

122 622

- Commissions – Charges

32

16 212

14 262

+/- Gains ou pertes sur opérations portefeuille de négociation

33

595

2 733

+/- Gains ou pertes sur opérations portefeuille placement

34

9 614

6 584

+ Autres produits d'exploitation bancaire

35

26 568

24 162

- Autres charges d'exploitation bancaire

35

1 142

1 166

Produit net bancaire

 

312 422

314 445

- Charges générales d'exploitation

36

162 765

158 911

- Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

9 125

9 132

Résultat brut d'exploitation

 

140 532

146 402

+/- Coût du risque

37

11 706

-4 460

Résultat d'exploitation

 

152 238

141 942

+/- Résultat net sur actifs immobilisés

38

3 755

273

Résultat courant avant impôt

 

155 993

142 215

+/- Résultat exceptionnel

39

0

0

Impôts sur les bénéfices

40

40 887

40 138

+/- Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-15 000

-10 000

Résultat de l'exercice

 

100 106

92 077

 

 

III. — Annexe aux comptes sociaux

 

Note 1. – Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l’exercice

 

A. Le cadre juridique et financier

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Au 31 décembre 2007, sont rattachées à la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne 64 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2007, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne fait partie, avec 38 autres Caisses Régionales, du Groupe Crédit Agricole Mutuel dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la S.A.S Rue la Boétie, qui détient elle-même 54,73% du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,26%.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 15.144.404 actions propres, soit 1,01%.

 

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25% du capital de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sous forme de Certificats Coopératifs d’Associés. 10,6% dudit capital sont détenus par des sociétaires de Pyrénées Gascogne sous forme également de CCA émis dans le public sous le contrôle de l’Autorité des Marchés Financiers au deuxième semestre 2003 (5,96%) et lors d’une émission au cours du deuxième semestre 2006 (4,64%).

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, elle a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Elle garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses Régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

Mécanismes financiers internes au crédit agricole.

 

L'appartenance de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne au Groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

— Comptes ordinaires des Caisses Régionales.

 

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole – Comptes ordinaires ».

 

— Comptes et avances à terme.

 

Les ressources d'épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d'épargne logement, comptes sur livrets, PEP, etc.) sont collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. Elles sont transférées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses Régionales pour leur permettre d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin 50%, depuis le 31 décembre 2001 des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et la Caisse Régionale peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Deux autres types d'avances sont à distinguer :

 

- les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l'Etat : celui-ci verse à Crédit Agricole S.A. une bonification (reversée aux Caisses Régionales pour les avances souscrites depuis le 1er janvier 2004) pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts,

 

- les avances pour autres prêts qui refinancent à hauteur de 50% (depuis le 31 décembre 2001) les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit Agricole S.A. sont accordées aux Caisses Régionales sur justification de leurs engagements.

 

— Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales.

 

Les ressources d'origine monétaire des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non réglementés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

— Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Les excédents peuvent être investis à Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

— Opérations en devises.

 

Crédit Agricole S.A, intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

— Comptes d'épargne à régime spécial.

 

Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur livrets, livrets d'épargne manuelle, d'épargne-entreprise, d'épargne populaire, livret de développement durable, comptes et plans d'épargne logement, plans d'épargne populaire, livrets jeunes) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

— Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

 

Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses Régionales et figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

B. Faits caractéristiques de l’exercice

 

Pour le Groupe Crédit Agricole, l’année 2007 a été marquée par plusieurs événements majeurs.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a poursuivi sa stratégie de conquête de nouveaux clients et a mis en oeuvre de nombreuses actions visant à satisfaire son ambition d’être « la banque de la relation durable, partenaire de ses clients dans leurs trajectoires de vie, bonnes ou moins bonnes ».

 

— le développement de ses réseaux de distribution pour pérenniser un développement commercial équilibré sur tous ses territoires et une relation durable avec ses clients.

- création de 3 nouvelles agences de conquête en 2007, soit 9 implantations dans les 5 dernières années,

- intégration d’espaces dédiés à l’activité immobilière au coeur d’un plus grand nombre d’agences sous la marque « SQUARE HABITAT »,

- création d’espaces spécialisés dans le domaine de l’habitat et sur le marché des professionnels,

- création de «la boutique en ligne» sur son site Internet lefil.com, avec souscription en ligne sécurisée pour faciliter l’accès à la banque en dehors de l’agence.

 

— des offres de produits et services innovantes

- sur le marché des professionnels et agriculteurs avec la commercialisation du «Service Expert Pleinchamp » intégré au «Compte Service Pro», le lancement du « Prêt à Piloter » permettant aux professionnels de faire des pauses dans leurs remboursements de crédit, le déploiement de l’assurance dommage sur les biens professionnels et de « Créances Services » offre de services d’affacturage,

- à destination des clients particuliers avec l’enrichissement de la gamme des produits d’assurance avec la Garantie Obsèques, la commercialisation du crédit «Atout Libre» réserve d’argent associé à la carte sociétaire.

 

— des actions porteuses des valeurs mutualistes au travers

- du déploiement de la carte sociétaire qui, outre les avantages fidélité offerts à son porteur, participe aux actions de solidarité soutenues par la Caisse Régionale,

- de la création de « Pyrénées-Gascogne Initiative », association visant à aider des associations à but non lucratif, à accompagner leurs projets relevant du mécénat,

- du lancement d’une démarche d’accompagnement de la clientèle en difficulté pouvant bénéficier d’aides de type micro-crédit,

- d’aides à la création d’entreprises par des financements dédiés,

- de l’utilisation croissante des fonds alloués à la Banque des Jours Difficiles sous forme d’aides directes aux familles (60 familles en ont bénéficié en 2007) ou de prêts à taux réduits,

- de la mise en oeuvre d’un plan d’action sur 3 ans en faveur de l’emploi de personnes handicapées. 17 embauches de travailleurs handicapés ont été réalisées durant l’exercice ; de nombreux aménagements de postes de travail, de lieux de travail ont été effectués pour faciliter leur déplacement et leur confort.

 

— des outils à destination des commerciaux permettant d’acquérir une meilleure connaissance des clients, de leurs profils et adapter notre offre au plus près de leurs attentes

- déploiement d’une démarche de «Vente Personnalisée» en Epargne,

- mise en oeuvre du « dossier client Professionnel » pour le financement de l’activité professionnelle.

 

— la ré-organisation de ses grands domaines d’activités Epargne, Crédit et Assurance avec la mise en place de filières sur chacun de ces métiers pour plus de professionnalisme et d’efficacité dans la relation commerciale.

 

— des chantiers d’accélération des process en vue de répondre à des contraintes réglementaires d’une part et de réduire ses coûts tout en améliorant le service client d’autre part

- chantier concernant le domaine comptable visant à réduire les délais de production des comptes

- chantier d’optimisation du process de recrutement des nouveaux embauchés (165 nouveaux collaborateurs recrutés en 2007) par le canal internet.

 

Sur le plan du fonctionnement, la Caisse Régionale a poursuivi son adaptation aux évolutions de l’environnement réglementaire : sur le plan comptable, l’ensemble des moyens nécessaires à la sécurisation des processus d’arrêtés a été mis en oeuvre. La production des comptes sociaux et consolidés a été effectuée en respectant les règles et délais impartis par la Direction de la Comptabilité et de la Consolidation de Crédit Agricole S.A.

L’année 2007 a vu l’application de la norme IFRS 7 dont le but est de normaliser les informations contenues dans les notes annexes aux états financiers et de permettre aux utilisateurs d’évaluer :

 

- l’importance des instruments financiers au regard de la situation et de la performance financières de la Caisse Régionale,

- la nature et l’ampleur des risques découlant des instruments financiers auxquels la Caisse Régionale est exposée au cours de l’exercice, ainsi que la façon dont elle gère ces risques.

 

La société PG IMMO, filiale immobilière de la Caisse Régionale, a poursuivi son développement par des acquisitions d’agences immobilières et augmenté, ainsi, le maillage de son territoire. En parallèle, elle a regroupé, par voie de fusions successives, au sein de sa structure, les filiales détenues au fur et à mesure des départs en retraite des dirigeants des agences immobilières. Compte tenu de la dimension acquise par cette structure, les comptes de la holding PG IMMO entreront dans le périmètre de consolidation du Groupe Pyrénées Gascogne au 31 décembre 2008.

 

La SAS PG développement, filiale de la holding régionale PG INVEST, elle-même filiale de la Caisse Régionale, a été créée en 2007. Cette structure a vocation à prendre des participations (dans la limite de 33%) au capital de sociétés cotées ou non.

 

En octobre 2007, la Caisse Régionale a transféré la gestion des parts sociales de Caisses Locales à CA-TITRES, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur.

 

Enfin, la Caisse Régionale a fait l’objet de plusieurs contrôles réglementaires :

 

- un contrôle de la Commission Bancaire engagé en 2006 et clos en janvier 2007, donnant lieu à une lettre de suite en date du 6 août 2007,

- une mission d’inspection de la Banque de France sur la mise en oeuvre de la nouvelle réglementation sur le recyclage des billets,

- une mission de l’Inspection Générale de Crédit Agricole S.A relative au dispositif Bâle 2.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du Groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses Locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

Les changements de méthodes comptables et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

 

La Caisse Régionale applique à compter du 1er janvier 2007 l’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2007B du 2 mai 2007 relatif à la comptabilisation du crédit d’impôt lié aux avances remboursables sans intérêt pour l’acquisition ou la construction de logements en accession à la propriété. L’impact de ce changement au 31/12/2007 est de 1,2 millions d’euros.

 

2.1. Crédits à la clientèle

 

Les crédits à la clientèle sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne applique le règlement CRC n° 2005-03 du 3 novembre 2005 modifiant le règlement CRC n° 2002-03 du 12 décembre 2002 sur le risque de crédit. En application de celui-ci, les créances présentant un risque d’impayé sont comptabilisées conformément aux règles suivantes :

 

- Créances restructurées.

 

La Caisse Régionale définit les créances restructurées comme étant des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

- les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas de problèmes d’insolvabilité,

- les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale s’élève à 9.848 milliers d’euros.

 

Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne, le montant des crédits restructurés n’étant pas significatif, aucune décote n’a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts.

 

- Créances douteuses.

 

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Les découverts sont qualifiés d’encours douteux au plus tard à l’issue d’une période de trois mois de dépassement continu des limites portées à la connaissance de la clientèle de particuliers et des limites résultant de convention de droit ou de fait entre le commerçant et la banque pour ses autres clientèles.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

- Créances douteuses non compromises.

 

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

- Créances douteuses compromises.

 

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels sont toujours comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.

 

- Dépréciation au titre du risque de crédit avéré.

 

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif au bilan. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provision figurant au passif du bilan.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux ou douteux compromis.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Compte tenu du caractère non significatif des dépréciations au titre du risque de crédit non avéré, aucune décote n’est comptabilisée.

 

- Provisionnement du risque de crédit non avéré.

 

Par ailleurs, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a également constaté au passif de son bilan des provisions pour risques et charges destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques précis pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux.

 

- Risques-pays.

 

La Caisse Régionale intervient en France et en Espagne, pays auxquels n’est associé aucun risque particulier.

 

2.2. Opérations sur titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par le règlement 95-04 du CRBF, le règlement 2000-02 du Comité de la Réglementation Comptable et le règlement n° 2005-01, ainsi que par le règlement 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable en matière de détermination du risque de crédit et de la dépréciation concernant les titres à revenu fixe.

La répartition des titres entre les 4 catégories de portefeuille (transaction, placement, investissement et titres de l’activité de portefeuille) est faite en fonction de l'intention initiale d'utilisation des titres, intention identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

- Titres de transaction.

 

Sont considérés comme des titres de transaction les titres qui, à l’origine, sont acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme titres de transaction :

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfice à court terme,

- les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché le jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat.

 

- Titres de placement.

 

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

La valeur d'inventaire est le prix de marché.

 

Les moins-values latentes constatées à l'arrêté comptable font l'objet d’une dépréciation.

 

La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

- Titres d'investissement.

 

Sont enregistrés en titres d'investissement les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés également dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais exclus. En ce qui concerne les titres à revenu fixe acquis ou souscrits à un prix différent de leur valeur de remboursement, il convient de suivre les mêmes règles que celles retenues pour les titres de placement.

 

Conformément aux règlements n° 90-01 et 95-04 et à l'instruction n° 94-05 de la Commission Bancaire, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n'a pas opéré de dépréciation au titre des moins values latentes.

 

Toutefois, les moins values peuvent être dépréciées lorsque, à la date d'arrêté des comptes, il existe un risque de contrepartie.

 

Les titres d’investissement sont soumis aux dispositions du règlement du CRC 2002-03 concernant l’identification du risque de crédit et le provisionnement des pertes avérées.

 

Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2005-01, les cessions de titres d’investissement intervenues avant l’échéance ou les transferts vers la catégorie des titres de placement ne portent que sur la période du 1er janvier à la date de publication du présent règlement du Comité de la Réglementation Comptable. Le montant de ces cessions ou ces transferts fait l’objet d’informations complémentaires dans la note 5 de cette présente annexe.

 

2.3. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

 

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de la Caisse Régionale.

 

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des investissements réalisés dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

L'ensemble de ces titres est comptabilisé au coût historique. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation. A la clôture de l'exercice, ces titres peuvent ou non faire l'objet individuellement de dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure au coût historique.

 

La valeur d’utilité de ces titres représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, les capitaux propres, les cours moyens de bourse des derniers mois.

 

Prix de marché.

 

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

 

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale détermine la valeur probable du titre de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement.

 

La Caisse Régionale enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation.

 

2.4. Immobilisations

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne applique le règlement du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale applique à ce titre la méthode de comptabilisation des actifs par composant. Conformément aux dispositions de ce règlement, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Par ailleurs, les éléments dont dispose la Caisse Régionale sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composant. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation.

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

33 ans

Second oeuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

2.5. Conventions de garantie internes

 

Aux termes de conventions de garantie conclues par les Caisses Régionales de Crédit Agricole au profit de Crédit Agricole S.A., la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est engagée dans la limite de ses fonds propres à couvrir une éventuelle insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. au bénéfice des tiers, créanciers de celle-ci.

 

A contrario, Crédit Agricole S.A. (dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par le Code Monétaire et Financier) garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

 

A ce titre il a été constitué par Crédit Agricole S.A., au cours de l’exercice 2001, un « Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité ».

 

2.6. Engagements en matière de retraite, de préretraite, d’indemnités de fin de carrière

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne applique la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

A ce titre, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a souscrit des contrats relatifs à ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies et des régimes de contrats à cotisations définies. Les contrats tiennent compte des écarts actuariels, égaux à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime.

L’obligation étant totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale étant celui de la MSA, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d’engagement « retraite » mais enregistre en « frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes. Les autres régimes de retraite des salariés, ne dépendant pas de la MSA, ont été à la suite des règlements, comptabilisés en charges d’exploitation.

La Caisse Régionale n’a pas d’autres régimes à prestations définies, hors le calcul de la provision pour médailles du travail, dont la durée de couverture a été portée à 65 ans compte tenu des dispositions de la loi Fillon.

 

2.7. Provision pour risques sur GIE d’investissement

 

Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l’incidence temporaire sur la charge d’impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse régionale à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d’exploitation sera reprise, au fur et à mesure des suppléments d’impôts que devra acquitter la Caisse Régionale, au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l’impact de ces opérations sur le résultat.

 

2.8. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

 

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.

 

2.9. Conversion des opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF n° 89.01 et 89.02 et des instructions 89.04 et 89.05 de la Commission Bancaire, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a mis en place une comptabilité multidevises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne s'établit à 53 milliers d’euros au 31/12/2007.

 

2.10. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

En application du règlement 90-02 du CRBF, sont enregistrées dans le compte « Fonds pour risques bancaires généraux », la provision pour risques de crédit non encore avérés et les autres provisions pour risques bancaires généraux.

 

2.11. Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les principes comptables appliqués sont essentiellement fonction de l’intention avec laquelle les opérations sont effectuées.

 

Opérations d’échange de taux d’intérêt ou de devises (swaps) :

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne utilise les swaps de taux d’intérêt essentiellement aux fins suivantes :

 

- Maintien de positions ouvertes isolées destinées à bénéficier de l'évolution des taux d'intérêt ou ne répondant à aucune des catégories définies ci-après. Les charges et les produits relatifs à ces opérations sont comptabilisés prorata temporis. Les pertes latentes relatives à des ensembles homogènes de contrats font l'objet d'une provision.

 

- Couverture du risque de taux d'intérêt affectant un élément ou un ensemble d'éléments homogènes. Ces contrats sont valorisés symétriquement à l'élément ou à l'ensemble d'éléments couverts.

 

- Couverture des risques de taux global de l'établissement sur l'actif, le passif et le hors bilan. Les charges et les produits relatifs à ces contrats sont inscrits en compte de résultat.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Sauf exception (ou montant non significatif), les règles du Groupe préconisent en matière d’enregistrement comptable d’une opération complexe, une décomposition des instruments composant l’opération et l’enregistrement comptable distinct de chacun des instruments.

 

2.12. Emprunts obligataires

 

La Caisse Régionale applique la méthode préférentielle d’étalement des frais d’émission des dettes représentées par un titre, prévue au paragraphe 300 du Règlement 99-07 du 24 novembre 1999.

 

2.13. Souscription d’action proposée aux salariés dans le cadre du Plan d’épargne entreprise

 

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’épargne entreprise, avec une décote maximum de 20%, ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevées d’une période d’incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d’actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital.

 

3. Créances sur les établissements de crédit – analyse par durée résiduelle

 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois

< 1an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

31/12/2007

31/12/2006

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit à vue

26 498

 

 

 

26 498

35

26 533

9 128

Créances sur établissements de crédit à terme

669 000

48

 

 

669 048

2 257

671 305

648 268

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

3 523

3 523

39

3 562

3 558

Valeurs brutes

695 498

48

 

3 523

699 069

2 331

701 400

660 954

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

701 400

660 954

Opérations internes au crédit agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

26 987

 

 

 

26 987

46

27 033

166 574

Comptes et avances à terme

260 025

76 690

288 664

346 657

972 036

15 895

987 931

672 412

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

51 800

Valeurs brutes

287 012

76 690

288 664

346 657

999 023

15 941

1 014 964

890 786

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

1 014 964

890 786

 

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 3.562 milliers d'euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 14.771 milliers d'euros.

Aucune créance sur les établissements de crédit n'est éligible au refinancement de la Banque de France.

 

4. créances clientèle – analyse par durée résiduelle

 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

31/12/2007

31/12/2006

Opérations avec la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances commerciales

17 982

102

 

 

18 084

4

18 088

20 478

Autres concours à la clientèle

409 597

906 629

2 524 439

3 619 118

7 459 783

94 012

7 553 795

6 781 224

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

49 632

 

 

 

49 632

1 157

50 789

48 472

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

134 382

156 142

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

7 488 290

6 694 032

 

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 51.800 milliers d'euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 20.150 milliers d'euros.

Aucune créance sur la clientèle n'est éligible au refinancement de la Banque de France.

Les encours restructurés au 31/12/2007 s'élèvent à 9.848 milliers d'euros.

 

4.1. Créances clientèle – analyse par zone géographique

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

France

7 441 737

6 664 498

Autres pays de L'U.E.

59 057

67 974

Autres pays d'Europe

16 806

17 554

Amérique du Nord

3 601

2 798

Amérique Centrale et Latine

365

204

Afrique et Moyen-Orient

4 109

3 375

Asie et Océanie (hors Japon)

1 824

1 034

Japon

0

146

Total en principal

7 527 499

6 757 583

Créances rattachées

95 173

92 591

Dépréciations

134 382

156 142

Valeur nette au bilan

7 488 290

6 694 032

 

 

4.2. Créances clientèle – encours douteux et provisions par zone géographique

 

En milliers d'euros

31/12/2007

Encours sains

Encours douteux

dont encours douteux compromis

Provisions sur encours douteux

dont provisions sur encours douteux compromis

France

7 355 977

180 932

118 903

133 844

95 984

Autres pays de L'U.E.

58 426

631

319

384

78

Autres pays d'Europe

16 767

39

39

9

9

Amérique du Nord

3 597

4

 

4

 

Amérique Centrale et Latine

365

 

 

 

 

Afrique et Moyen-Orient

3 969

140

140

140

140

Asie et Océanie (hors Japon)

1 824

 

 

 

 

Japon

0

 

 

 

 

Total

7 440 925

181 746

119 401

134 381

96 211

 

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Encours sains

Encours douteux

dont encours douteux compromis

Provisions sur encours douteux

dont provisions sur encours douteux compromis

France

6 559 031

197 719

117 791

155 803

101 105

Autres pays de L'U.E.

67 555

604

320

185

100

Autres pays d'Europe

17 524

42

39

12

9

Amérique du Nord

2 798

 

 

 

 

Amérique Centrale et Latine

204

 

 

 

 

Afrique et Moyen-Orient

3 375

142

142

142

142

Asie et Océanie (hors Japon)

1 034

 

 

 

 

Japon

146

 

 

 

 

Total

6 651 667

198 507

118 292

156 142

101 356

 

 

4.3. Créances clientèle – analyse par agent économique

 

En milliers d'euros  

31/12/2007

Encours sains

Encours douteux

dont encours douteux

compromis

Dépréciations sur encours douteux

dont dépréciations sur encours douteux compromis

Couverture en %

Particuliers

3 164 586

33 467

13 968

22 821

10 995

68

Autres professionnels

783 436

31 143

19 723

21 302

14 903

68

Sociétés financières

80 102

949

94

886

94

93

Entreprises

1 648 157

54 693

33 000

40 775

27 175

75

Administrations publiques

949 320

7 113

6 022

1 903

1 449

27

Agriculteurs

768 504

53 991

46 371

46 468

41 472

86

Autres agents économiques

46 820

390

223

226

123

58

Total

7 440 925

181 746

119 401

134 381

96 211

74

 

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Encours sains

Encours douteux

dont encours douteux

compromis

Dépréciations sur encours douteux

dont dépréciations sur encours douteux compromis

Couverture en %

Particuliers

2 848 753

27 913

12 781

21 009

10 227

75

Autres professionnels

733 913

33 323

22 135

24 690

18 346

74

Sociétés financières

24 290

175

90

151

90

86

Entreprises

1 417 031

70 181

30 921

53 371

25 980

76

Administrations publiques

842 135

6 355

708

4 009

32

63

Agriculteurs

744 721

60 369

51 591

52 724

46 617

87

Autres agents économiques

40 824

191

66

188

64

98

Total

6 651 667

198 507

118 292

156 142

101 356

79

 

 

5. Détail des titres par portefeuille

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Transaction

Placement

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées

3 342

600

 

3 942

2 852

Dont surcote restant à amortir

 

 

 

0

0

Dont décote restant à amortir

 

 

 

0

0

Créances rattachées

 

202

 

202

162

Dépréciations

 

 

 

0

0

Valeur nette au bilan

3 342

802

0

4 144

3 014

Obligations et autres titres à revenu fixe :

13 435

9 298

211 046

233 779

214 369

Emis par des organismes publics

 

 

 

0

0

Autres émetteurs

13 435

9 298

211 046

233 779

214 369

Dont surcote restant à amortir

 

 

 

0

0

Dont décote restant à amortir

 

 

 

0

0

Créances rattachées

 

44

4 001

4 045

3 919

Dépréciations

 

761

 

761

788

Valeur nette au bilan

13 435

8 581

215 047

237 063

217 500

Actions et autres titres à revenu variable

33 665

274 757

0

308 422

264 292

Créances rattachées

 

 

 

0

0

Dépréciations

 

1 470

 

1 470

104

Valeur nette au bilan

33 665

273 287

0

306 952

264 188

Valeur estimative

 

 

 

559 804

502 402

 

 

5.1. Ventilation des titres par grande catégorie de contrepartie

 

En milliers d'euros

encours nets 31/12/2007

encours nets 31/12/2006

Administrations et banques centrales

4 144

3 014

Etablissements de crédit

140 917

132 346

Sociétés financières

318 513

274 148

Collectivités locales

 

 

Entreprises et autres clientèles

82 570

72 004

Total en principal

546 144

481 512

Créances rattachées

4 246

4 082

Dépréciations

2 231

892

Valeur nette au bilan

548 159

484 702

 

 

5.2. Ventilation des titres cotes et non cotes à revenu fixe ou variable

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Obligations et autres titres à revenu fixe

Actions et autres titres à revenu variable

Effets publics

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Actions et autres titres à revenu variable

Effets publics

Total

Titres cotés

160 655

2 995

852

164 502

146 384

1 123

2 252

149 759

Titres non cotés (1)

73 124

305 427

3 090

381 641

67 985

263 169

600

331 754

Créances rattachées

4 045

 

202

4 247

3 919

 

162

4 081

Dépréciations

761

1 470

0

2 231

788

104

 

892

Valeurs nettes au bilan

237 063

306 952

4 144

548 159

217 500

264 188

3 014

484 702

 

 

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

en milliers d’euros

OPCVM français

273 645

Dont OPCVM français de capitalisation

244 881

OPCVM étrangers

30 311

Dont OPCVM étrangers de capitalisation

28 311

 

 

Répartition par nature des OPCVM.

 

(en milliers d'euros)

 

31/12/2007

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

153 862

160 882

OPCVM obligataires

31 549

32 764

OPCVM actions

37 148

38 195

OPCVM autres

81 397

91 380

Total

303 956

323 221

 

31/12/2006

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

70 996

71 576

OPCVM obligataires

49 076

50 471

OPCVM actions

28 350

35 056

OPCVM autres

114 643

125 666

Total

263 065

282 769

 

 

5.3. Effets publics, obligations et autres titres a revenu fixe – analyse par durée résiduelle

 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

31/12/2007

31/12/2006

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

valeurs brutes

1 279

26 966

105 254

100 280

233 779

4 045

237 824

218 288

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

761

788

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

233 779

4 045

237 063

217 500

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

valeurs brutes

3 691

 

 

252

3 943

201

4 144

3 014

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

3 943

201

4 144

3 014

 

 

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 34.921 milliers d'euros au 31/12/2007.

 

5.4. Effets publics, obligations et autres titres a revenu fixe – analyse par zone géographique

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Encours brut

Encours douteux

Encours brut

Encours douteux

France

233 780

 

214 532

 

Autres pays de L'U.E.

3 942

 

2 851

 

Autres pays de l'Europe

 

 

 

 

Amérique du Nord

 

 

 

 

Amérique Centrale et du sud

 

 

 

 

Afrique et Moyen-Orient

 

 

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

Valeur brute

237 722

 

217 383

 

Créances rattachées

4 246

 

3 919

 

Dépréciations

761

 

788

 

Total

241 207

0

220 514

0

 

 

6. Informations financières sur les filiales et participations

 

En milliers d'euros

Capital

Réserves et report à nouveau avant affectation des résultats

Quote-part de capital détenue

Valeur comptable

des titres détenus

Prêts et avances consentis, non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés

PNB ou chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé

Résultats du dernier exercice clos (2006)

Dividendes encaissés au cours de l'exercice

Brutes

Nettes

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de l'entité

3 400 125

10 546 256

 

453 895

453 895

9 726

6 716

1 132 701

1 070 795

30 709

- Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SA BANKOA

23 101

66 882

94,02%

94 679

94 679

 

 

 

5 156

2 492

- Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA BOETIE

1 746 362

10 455 709

2,62%

316 351

316 351

3 778

6 716

1 062 823

1 035 783

27 260

SACAM International

900 040

-7

2,62%

23 612

23 612

 

 

199

97

173

SACAM Développement

730 622

23 672

2,64%

19 253

19 253

5 948

 

69 679

29 759

784

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure a 1% du capital de l'entité

0

0

0

28 003

25 987

21 528

0

0

0

0

- Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

19 475

18 277

10 825

 

 

 

 

- Autres titres de participation

 

 

 

8 528

7 710

10 703

 

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

481 898

479 882

 

 

 

 

 

 

 

6.1. Valeur estimative des titres de participation

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

113 952

146 134

114 460

148 403

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

11 025

10 825

4 605

4 435

Créances rattachées

 

 

2 990

 

Dépréciations

1 195

 

1 335

 

Sous-total

123 782

156 959

120 720

152 838

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

367 595

617 929

373 435

831 234

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

10 703

10 703

855

855

Créances rattachées

148

 

191

 

Dépréciations

818

 

516

 

Sous-total

377 628

628 632

373 965

832 089

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

4 251

4 655

2 234

2 721

Titres cotés

5 737

5 737

5 526

5 526

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total

9 988

10 392

7 760

8 247

Total

511 398

795 983

502 445

993 174

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

485 798

768 718

490 129

982 358

Titres cotés

5 737

5 737

5 526

5 526

Total

491 535

774 455

495 655

987 884

 

 

7. Variation de l’actif immobilisé

 

Immobilisations financières.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Augmentations

Diminutions

Autres

mouvements

31/12/2007

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

114 460

72

 

-580

113 952

Avances consolidables

4 605

7 715

125

-1 170

11 025

Créances rattachées

2 990

2 638

5 628

 

0

Dépréciations

1 335

240

210

-170

1 195

Valeur nette au bilan - entreprises liées

120 720

10 185

5 543

-1 580

123 782

Titres de participation

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

373 435

64 816

60 933

 

377 318

Avances consolidables

855

929

807

 

977

Créances rattachées

191

629

672

 

148

Dépréciations

516

6

8

301

815

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

7 760

4 500

2 272

 

9 988

Avances consolidables

0

 

0

 

0

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

0

 

 

 

0

Valeur nette au bilan - participations ATDLT

381 725

70 868

64 676

-301

387 616

Total immobilisations financières

502 445

81 053

70 219

-1 881

511 398

 

 

Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Augmentations

Diminutions

Autres

mouvements

31/12/2007

Immobilisations corporelles

73 870

6 087

2 997

1 340

78 300

Valeurs brutes

143 499

15 165

2 997

1 170

156 837

Amortissements et dépréciations

69 629

9 078

 

-170

78 537

Immobilisations incorporelles

771

537

0

0

1 308

Valeurs brutes

3 833

754

 

 

4 587

Amortissements et dépréciations

3 062

217

 

 

3 279

Valeur nette au bilan

74 641

6 624

2 997

1 340

79 608

 

 

8. Comptes de tiers et divers (en milliers d'euros)

 

Autres actifs (1)

31/12/2007

31/12/2006

Instruments conditionnels achetés

212

168

Comptes de stocks et emplois divers

1 368

1 479

Débiteurs divers

44 620

32 421

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Comptes de règlement

24 930

696

Total

71 130

34 764

 

 

Comptes de régularisation actif (en milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Comptes d'encaissements et de transfert (1)

36 795

37 836

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

53

53

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

8

12

Charges constatées d'avance

1 154

804

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

1 695

3 894

Autres produits à recevoir

50 666

56 767

Charges à répartir

262

288

Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires

13

20

Autres comptes de régularisation

6 332

8 921

Total

96 978

108 595

(1) Les montants sont indiqués en net et incluent les créances rattachées.

 

 

9. Dépréciations inscrites en diminution de l'actif

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Augmentations

Diminutions

Effet de

l'actualisation des créances douteuses

Autres mouvements

31/12/2007

Prêts interbancaires

 

 

 

 

 

 

Prêts clientèle

156 142

90 754

-112 070

-446

1

134 381

Opérations sur titres

2 742

2 734

-1 364

 

131

4 243

Autres valeurs immobilisées

213

12

-320

 

170

75

Total

159 097

93 500

-113 754

-446

302

138 699

 

 

10. Dettes sur établissements de crédit – analyse par durée résiduelle

 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

31/12/2007

31/12/2006

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts à vue

2 305

 

 

 

2 305

8

2 313

4 120

Comptes et emprunts à terme

896

2 627

 

 

3 523

35

3 558

3 556

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

 

 

 

 

5 828

43

5 871

7 676

Opérations internes au crédit agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

3 048

 

 

 

3 048

 

3 048

3 350

Comptes et avances à terme

1 267 753

1 157 267

1 750 839

1 934 995

6 110 854

58 581

6 169 435

5 187 997

Valeur au bilan

 

 

 

 

6 113 902

58 581

6 172 483

5 191 347

 

 

11. Dettes clientèle – analyse par durée résiduelle

 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

Total en principal

dettes rattachées

31/12/2007

31/12/2006

Comptes créditeurs de la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

2 038 436

 

 

 

2 038 436

251

2 038 687

2 030 788

Comptes d'épargne à régime spécial

30 341

 

 

 

30 341

 

30 341

26 475

Comptes créditeurs à terme

326 898

72 715

11 207

1 657

412 477

3 507

415 984

208 371

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

 

 

 

 

2 481 254

3 758

2 485 012

2 265 634

 

 

11.1. Dettes clientèle – analyse par zone géographique

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

France

2 432 334

2 217 029

Autres pays de L'U.E.

39 009

38 340

Autres pays d'Europe

948

931

Amérique du Nord

5 649

4 681

Amérique Centrale et Latine

329

322

Afrique et Moyen-Orient

2 373

2 157

Asie et Océanie (hors Japon)

566

377

Japon

46

3

Total en principal

2 481 254

2 263 840

Dettes rattachées

3 758

1 794

Valeur au bilan

2 485 012

2 265 634

 

 

11.2. Dettes clientèle – analyse par agent économique

 

En milliers d'euros et y/c dettes rattachées

31/12/2007

31/12/2006

Particuliers

1 407 386

1 262 980

Autres professionnels

188 493

166 869

Sociétés financières

3 245

490

Entreprises

493 136

483 716

Administrations publiques

2 898

2 502

Agriculteurs

310 711

275 930

Autres agents économiques

79 143

73 147

Valeur au bilan

2 485 012

2 265 634

 

 

12. Dettes représentées par un titre – analyse par durée résiduelle

 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

31/12/2007

31/12/2006

Bons de caisse

30

 

 

 

30

 

30

53

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables

253 268

18 127

50 000

100 150

421 545

3 198

424 743

723 624

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

 

 

 

 

421 575

3 198

424 773

723 677

 

 

13. Comptes de tiers et divers (en milliers d'euros).

 

Autres passifs (1)

31/12/2007

31/12/2006

Opérations de contrepartie (titres de transactions)

 

 

Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

Instruments conditionnels vendus

88

99

Comptes de règlement sur opérations sur titres

36 752

18

Créditeurs divers

33 669

34 633

Versements restant à effectuer

7 489

22 311

Total

77 998

57 061

 

 

Comptes de régularisation passif (en milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

15 346

37 444

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

18

 

Gains potentiels sur instruments financiers

2

5

Produits constatés d'avance

30 944

18 928

Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

1 006

2 179

Autres charges à payer

36 079

33 831

Autres comptes de régularisation

19 729

14 799

Total

103 124

107 186

Total comptes de régularisation et passifs divers

181 122

164 247

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

 

 

14. Provisions.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Augmentations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres

mouvements

31/12/2007

Engagements de retraite et assimilés

87

 

 

-7

 

80

Autres engagements sociaux

1 815

 

-85

 

 

1 730

Risques d'exécution des engagements par signature

8 939

4 626

-3 006

-3 987

-470

6 102

Litiges fiscaux

0

 

 

 

 

0

Autres litiges

13 517

11 856

 

-12 703

 

12 670

Risques de crédit : provision collective

45 072

6 535

 

-9 429

471

42 649

Risques opérationnels

9 153

1 281

-633

 

 

9 801

Impôts différés

2 121

 

-107

-417

 

1 597

Déséquilibre sur contrat épargne logement

9 410

3 320

 

-1 670

 

11 060

Instruments financiers

702

516

 

-765

 

453

Autres

1 214

206

-187

-256

-302

675

Total

92 030

28 340

-4 018

-29 234

-301

86 817

 

 

Outre les provisions pour engagements sociaux (médailles du travail et indemnités de fin de carrière), les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle, observation étant faite que cette politique est prudente eu égard à l’observation des résultats des contentieux. Le solde de cette provision est de 12.670 milliers d’euros.

 

Conformément aux modèles développés par l’organe central, une provision collective sur les encours de crédits est calculée à partir de l’observation des cotations clientèles issues du modèle Bâle II.

 

Au titre des provisions pour risques et charges, figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole et une provision pour faire face au redressement du CNASEA, organisme de surveillance des crédits bonifiés à l’agriculture, dont les missions en Caisses Régionales donnent souvent lieu à des rappels d’intérêts.

 

15. Epargne logement.

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-12 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

119 990

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

719 181

713 119

Ancienneté de plus de 10 ans

406 799

431 487

Total plans d'épargne-logement

1 125 980

1 264 596

Total comptes épargne-logement

271 865

283 446

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 397 845

1 548 042

 

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Plans d'épargne-logement

24 741

31 306

Comptes épargne-logement

66 956

69 949

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

91 697

101 255

 

 

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

700

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 790

920

Ancienneté de plus de 10 ans

2 080

3 920

Total plans d'épargne-logement

3 870

5 540

Total compte épargne-logement

7 190

3 870

Total provision au titre des contrats épargne-logement

11 060

9 410

 

 

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Dotations

Reprises

31/12/2007

Plans d'épargne-logement

5 540

 

1 670

3 870

Comptes épargne-logement

3 870

3 320

 

7 190

Total provision au titre des contrats épargne-logement

9 410

3 320

1 670

11 060

 

NB : les encours retenus pour le calcul de la provision au 31/12/07 sont les encours arrêtés au 30/11/07.

 

16. Les avantages au personnel.

 

Engagements en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière - régimes à prestations définies.

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est à jour de ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

A ce titre, les engagements actualisés par la compagnie d’assurance du Groupe, à savoir Prédica, ont été couverts par les versements correspondants, ainsi que le retracent les tableaux communiqués par l’assureur.

 

Ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Le Groupe Crédit Agricole n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et règle les écarts actuariels qui viennent impacter le résultat. L’obligation étant totalement couverte par la police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

16.1. Avantages postérieurs a l'emploi, régimes a prestations définies.

 

En milliers d'euros

2007

2006

Variation dette actuarielle

Dette actuarielle au 31/12/n-1

24 936

24 140

 

Coût des services rendus sur la période

833

1 016

 

Effet de l'actualisation

910

866

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-773

-613

 

(Gains) / pertes actuariels

-6 205

-473

 

Dette actuarielle au 31/12/n

19 701

24 936

 

 

 

2007

2006

Charge

comptabilisée

Coût des services rendus sur l'exercice

833

1 016

 

Effet de l'actualisation

910

866

 

Rendement attendu des actifs sur la période

-1 025

-976

 

Amortissement du coût des services passés

 

 

 

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

951

172

 

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

 

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 669

1 078

 

 

 

2007

2006

Juste valeur des actifs du régime

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

25 267

24 140

 

Rendement attendu des actifs

1 025

976

 

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

-7 156

-645

 

Cotisations de l'employeur

1 173

1 409

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

Prestations versées

-773

-613

 

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

19 536

25 267

 

 

 

2007

2006

Provision / Actifs

Situation financière nette au 31/12/n-1

19 701

24 936

 

Coût des services passés non comptabilisés

 

 

 

(Gains) / pertes sur la limitation de surplus

 

 

 

(Provisions) / actifs au 31/12/n

19 701

24 936

 

Situation financière nette (passif) / actif au 31/12/n

-165

331

 

 

 

2007

2006

Variation

(Provisions) / actifs au 31/12/n-1

603

272

 

Cotisations de l'employeur

1 173

1 409

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

0

0

 

Paiements directs de l'employeur

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-1 669

-1 078

 

Situation financière nette bilan (passif) / actif au 31/12/n

107

603

 

 

Information sur les actifs du régime pour 2007.

 

% d'obligations

70,50

% d'actions

19,60

% autres actifs

9,90

 

 

Principales hypothèses actuarielles pour 2007.

 

Taux d'actualisation

de 4,73% à 4,86%

Taux technique

2,00%

Taux du rendement attendu des actifs du régime

4,05%

Taux du rendement effectif des actifs du régime

4,15%

Taux attendu d'augmentation des salaires :

 

Indemnité de fin de carrière :

 

De 16 à 29 ans

4,40%

De 30 à 50 ans

2,80%

De 51 à 65 ans

1,60%

Retraite

de 2% à 5%

 

 

17. Fonds pour risques bancaires généraux.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Augmentations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres

mouvements

31/12/2007

FRBG

125 371

15 000

 

 

 

140 371

Total

125 371

15 000

0

0

0

140 371

 

 

18. Dettes subordonnées par durée résiduelle.

 

En milliers d'euros

< 3 mois

>3mois

<1 an

> 1 an

< 5 ans

>5ans

Total en principal

Dettes rattachées

31/12/2007

31/12/2006

(Devise d'émission : euro ; taux fixe)

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à terme

 

22 869

50 418

42 000

115 287

1 364

116 651

131 922

Emprunts participatifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

80

80

 

80

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

38 617

38 617

866

39 483

40 307

Valeur au bilan

 

22 869

50 418

80 697

153 984

2 230

156 214

172 229

 

 

19. Variation des capitaux propres.

 

 

En milliers d'euros

Capitaux propres

Capital

Primes et réserves (1)

Ecart de conversion

Ecart de réestimation

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31/12/2005

58 703

572 629

0

0

77 577

708 909

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2005

 

 

 

 

-1 216

-1 216

Intérêts des CCA versés au titre de 2005

 

 

 

 

-6 234

-6 234

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves (2)

 

43 229

 

 

 

43 229

Affectation du résultat 2005 (3)

 

70 127

 

 

-70 127

0

Résultat de l'exercice 2006

 

 

 

 

92 077

92 077

Subvention d'investissement

 

2

 

 

 

2

Autres variations

 

 

 

 

 

0

Solde au 31/12/2006

58 703

685 987

0

0

92 077

836 767

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2006

 

 

 

 

-1 230

-1 230

Intérêts des CCA versés au titre de 2006

 

 

 

 

-8 588

-8 588

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

-63

 

 

 

-63

Report à nouveau

 

1 224

 

 

 

1 224

Affectation du résultat 2006

 

82 259

 

 

-82 259

0

Résultat de l'exercice 2007

 

 

 

 

100 106

100 106

Subvention d'investissement

 

5

 

 

 

5

Autres variations

 

 

 

 

 

0

Solde au 31/12/2007

58 703

769 412

0

0

100 106

928 221

(1) hors écarts de conversion et de réestimation.

(2) prime liée à l'émission de nouveaux CCA.

(3) dont 10.350 milliers d'euros de report à nouveau 2005.

 

 

20. Composition des fonds propres.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Capital :

58 703

58 703

Prime d'émission

280 603

280 666

Réserve légale

388 027

326 331

Réserves statutaires et contractuelles

99 551

78 988

Autres réserves

 

 

Ecarts de réévaluation

 

 

Report à nouveau

1 224

 

Résultat de l'exercice

100 106

92 077

Subvention d'investissement

7

2

Total des capitaux propres

928 221

836 767

Fonds pour risques bancaires généraux

140 371

125 371

Dettes subordonnées

156 134

172 229

Dépôts de garantie à caractère mutuel

80

80

Total des fonds propres

1 224 806

1 134 447

 

 

21. Opérations effectuées avec les parties liées.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

Parties liées

Autres

Créances

 

 

Sur les établissements de crédit et institutions financières

1 712 114

4 250

Sur la clientèle

4 348

7 483 942

Obligations et autres titres à revenu fixe

106 552

130 511

Dettes

 

 

Sur les établissements de crédit et institutions financières

6 172 654

5 700

Sur la clientèle

 

2 485 012

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

116 760

464 147

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

56 895

1 015 834

Engagements de garantie

39 428

474 306

 

 

22. Opérations effectuées en devises.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

10 550 845

10 560 855

9 548 130

9 548 130

Autres devises de l’U. E.

511

511

350

350

Dollar

19 236

19 240

19 766

19 766

Yen

53

53

79

79

Autres devises

10 239

225

10 733

10 733

Total

10 580 884

10 580 884

9 579 058

9 579 058

 

 

23. Opérations de change.

 

 En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

21 736

21 736

7 050

7 050

Devises

10 659

10 659

3 491

3 491

Euros

11 077

11 077

3 559

3 559

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

21 736

21 736

7 050

7 050

 

 

24. Opérations a terme non dénouées.

 

Type d'opération

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

288 800

30 701

319 501

686 072

Swaps de taux d'intérêt

288 800

30 701

319 501

686 072

FRA

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

19 352

19 352

15 633

Instr. de taux d'intérêt à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instr. sur actions et indices boursiers à terme cond.

 

10 030

10 030

8 028

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

9 322

9 322

7 605

Instr. de taux de change à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

2 705

175 335

178 040

176 909

Options de swap de taux

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instr. de taux d'intérêts à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instr. de taux de change à terme conditionnels

1 352

 

1 352

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

1 353

 

1 353

 

Instr. sur actions et indices boursiers à terme cond.

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Contrats de dérivés de crédits

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

175 335

175 335

176 909

Total

291 505

225 388

516 893

878 614

 

 

24.1. Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnel par durée résiduelle.

 

 

En milliers d'euros

 

Dont opérations effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés

< 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

< 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

< 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options sur swaps de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

127 586

79 797

112 118

127 586

79 797

112 118

 

 

 

Opérations de change à terme

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de change

2 706

0

0

2 706

 

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions et indices boursiers

19 352

0

0

 

 

 

19 352

 

 

Contrats de dérivés de crédit

0

175 335

0

 

175 335

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

24.2. Instruments financiers a terme juste valeur

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

Futures

 

 

 

 

Options de change

 

2 706

 

 

Options de taux

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

1 504

319 501

8 698

686 072

Swaps de devises

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

124

19 352

69

15 633

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

Autres (1)

20

175 335

 

176 909

Sous-total

1 648

516 894

8 767

878 614

Opérations de change à terme

 

43 472

14 100

14 100

Total

1 648

560 366

22 867

892 714

(1) Souscription de Credit Default Swaps dans le cadre de l'opération de titrisation réalisée par Crédit Agricole S.A.

 

 

24.3. Contrats d'échange de taux d'intérêt

 

Contrats d'échange de taux intérêt et de devises

En milliers d'euros

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de

transaction

Contrats d'échange de taux

20 192

138 900

149 900

10 509

Contrats assimilés

 

 

 

 

 

 

25. Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

Dans le cadre de la surveillance réglementaire des risques interbancaires en général et du risque de contrepartie sur les instruments dérivés en particulier, la Caisse Régionale s’appuie sur les règles suivantes :

 

- Organisation par unités spécialisées et par métiers :

Les limites par contrepartie sont décidées en Comité Financier, sur proposition du service Trésorerie et Gestion Actif Passif. Elles sont communiquées aux opérateurs autorisés et suivies par le Back Office. La mise à jour des limites a lieu annuellement. Un suivi de l’évolution des ratings est assuré tout au long de l’exercice.

 

- Procédures internes pour la fixation des règles de prise et de suivi du risque :

Les contreparties bancaires potentielles font l’objet de limites globales d’engagement, en risques et en durée, par nature de risque (bilan ou hors bilan). Conformément aux recommandations prudentielles formulées par le Groupe, le calcul des limites fait référence :

 

- aux fonds propres consolidés de la CR (10% maximum par contrepartie hors Groupe Crédit Agricole),

- aux fonds propres de contrepartie (à hauteur de 5%) et à la qualité de son rating,

- à la nature de l’activité de la contrepartie (banque commerciale ou de marché),

- à la nature de l’engagement (bilan ou hors bilan).

 

La Caisse Régionale procède trimestriellement à la déclaration réglementaire sur les risques interbancaires.

 

En 2007, aucune opération sur instruments dérivés avec une contrepartie bancaire hors Groupe Crédit Agricole n’a été effectuée par la Caisse Régionale.

 

- Méthodologie de mesure des risques :

Le principe retenu est celui de la non compensation des positions pour une même contrepartie. Le risque de contrepartie sur le hors bilan est composé du coût de remplacement des contrats (risque courant), mais aussi du risque potentiel futur. La quotité de consommation globale des limites se calcule comme la valeur de marché positive de l’opération, majorée d’un add-on (pourcentage de la valeur nominale multipliée par la durée résiduelle de l’opération). Ce facteur de majoration évolue avec la nature des contrats.

 

26. Actifs donnes et reçus en garantie

 

La politique de la Caisse Régionale consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garantie au cours de la période.

 

Les garanties détenues par la Caisse Régionale et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives. L'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne.

 

27. Engagements donnes aux entreprises liées

 

Au 31/12/2007, la Caisse Régionale s'est engagée à placer 50 millions d'euros de prêt en blanc auprès de Crédit Agricole S.A.

En outre, elle s'est engagée vis à vis de la SAS la Boétie à hauteur de 6.895 milliers d'euros afin de permettre à cette dernière, le cas échéant, d'acquérir sur le marché des actions de Crédit Agricole S.A.

 

Quant aux engagements de garantie, à hauteur de 39.428 milliers d'euros, ils portent essentiellement sur des filiales de crédit-bail du Groupe Crédit Agricole (Lixxbail et Unimat).

 

28. Engagements de crédit bail

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de crédit-bail.

 

29. Opérations de désendettement de fait et de titrisation

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par des opérations de ce type.

 

30. Produits nets d'intérêts et revenus assimilés

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Produits d'intérêts

408 025

350 867

Sur opérations avec les établissements de crédit

26 103

19 349

Sur opérations internes au Crédit Agricole

50 908

43 452

Sur opérations avec la clientèle

314 140

275 154

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

10 469

9 987

Autres intérêts et produits assimilés

6 405

2 925

Charges d'intérêts

276 682

202 838

Sur opérations avec les établissements de crédit

216

279

Sur opérations internes au Crédit Agricole

229 375

174 053

Sur opérations avec la clientèle

18 395

7 701

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

28 691

20 802

Autres intérêts et charges assimilées

5

3

Total produits nets d'intérêts et revenus assimiles

131 343

148 029

 

 

31. Revenus des titres

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Titres à revenu fixe

Titres à revenu variable

Titres à revenu fixe

Titres à revenu variable

Titres de participation et parts dans les entreprises liées

 

5 793

 

4 491

Autres titres détenus à long terme

 

29 165

 

21 251

Revenu des titres a revenu variable

0

34 958

0

25 742

Titres de placement

412

26

724

1

Titres d'investissement

9 802

 

8 967

 

Opérations diverses sur titres

254

 

296

 

Revenu des titres a revenu fixe

10 468

26

9 987

1

Total

10 468

34 984

9 987

25 743

 

 

32. Ventilation des commissions

 

En milliers d'euros

Type de commissions

31/12/2007

31/12/2006

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

22 415

7 426

14 989

21 383

5 099

16 284

Sur opérations avec la clientèle

40 478

57

40 421

41 071

61

41 010

Sur opérations sur titres

 

47

-47

 

69

-69

Sur opérations de change

49

 

49

55

 

55

Sur autres opérations

117

161

-44

54

109

-55

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors bilan

 

37

-37

35

6

29

Sur prestations de services financiers :

63 613

8 484

55 129

60 024

8 918

51 106

Produits nets de gestion d'OPCVM et titres

 

 

10 752

 

 

10 218

Produits nets sur moyens de paiement

 

 

21 915

 

 

20 455

Commissions d'assurance-vie

 

 

13 903

 

 

11 495

Commissions assurance IARD

 

 

8 553

 

 

9 213

Autres services financiers

 

 

6

 

 

-275

Total

126 672

16 212

110 460

122 622

14 262

108 360

 

 

33. Solde des opérations sur portefeuille de négociation

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Solde des opérations sur titres de transaction

481

2 124

Solde des opérations sur instruments financiers à terme

-120

454

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

234

155

Solde des opérations sur portefeuille de négociation

595

2 733

 

 

34. Résultat des opérations sur titres de placement

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Dotations aux dépréciations

2 488

1 447

Reprises de dépréciations

1 149

904

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-1 339

-543

Plus-values de cession réalisées

10 957

7 129

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde en perte ou en bénéfice des plus ou moins-values réalisées

10 957

7 129

Frais d'acquisition

-4

-2

Solde en perte ou en bénéfice sur les opérations de placement

9 614

6 584

 

 

35. Autres produits et charges d'exploitation bancaire

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Ristourne Assurance Décès Invalidité

22 072

18 840

Autres produits

4 496

5 322

Autres produits d'exploitation bancaire

26 568

24 162

Autres charges

1 142

1 166

Autres charges d'exploitation bancaire

1 142

1 166

 

 

36. Charges générales d'exploitation

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Salaires et traitements (1)

55 346

53 815

Charges sociales

27 697

27 279

dont charges de retraite

6 821

6 926

Intéressement et participation

14 102

13 226

Impôts et taxes sur rémunérations

6 917

6 703

Total des frais de personnel

104 062

101 023

Impôts et taxes

5 117

7 504

Services extérieurs

54 623

51 469

Autres frais administratifs

-1 037

-1 085

Total des frais administratifs

58 703

57 888

Valeur nette au bilan

162 765

158 911

(1) y compris refacturations et dotations / reprises sur provisions relatives au personnel.

 

 

Effectif moyen par catégorie.

 

 

31/12/2007

31/12/2006

Cadres

417

405

Non cadres

1 443

1 412

Dont à l'étranger

1

1

Total

1 860

1 817

 

 

36.1. Rémunération des dirigeants

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Rémunération (1) des mandataires sociaux

510

423

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

1 179

1 194

Total rémunération

1 689

1 617

(1) Rémunérations brutes déclarées.

 

 

36.2. Mandats externes des administrateurs

 

Nom de l'administrateur

Nature du mandat

Nom de la société

M. Jean-Claude RIGAUD

Membre CA

Producteurs Plaimont

 

Associé

CUMA ST Mont - Corneilhan

 

Associé

CUMA Lelin Lapuyolle

 

 

ASA du SAGET

 

 

VIVADOUR

 

 

MAISADOUR

 

 

LUR BERRI

 

Associé

GAEC du LAURIER

 

Associé

SCI JEUNES VIGNERONS

 

 

Ste Commercailisation Produits Gascons

 

 

CACG

 

 

SAFER GHL

M. Jean-Louis CAZAUBON

Trésorier

Foire Expo Tarbes Bigorre

 

Associé

GAEC CAZAUBON

 

Associé

SCI Les Primevères

 

 

Sté Encouragement Elev. Agri

 

 

SAFER GHL

M. Germain ESPONDA

Secrétaire

Lycée Agricole St Christophe

M. Jean-Louis LOUSTAU

Associé

GAEC LARROUTURE

 

Président - Délégué Permanent

Maison BONCOLAC

 

Associé

CUMA DE LA RIBERE MASPIE

M. Simon SAINT MARTIN

Associé

CUMA D'AYGUES MORTES

 

Associé

SCEA SAINT MARTIN

 

Associé

SCI LAUCECLAIR

 

Associé

CUMA du PIGEONNIER

Mme Jacquelin LABEROU

 

PACT CDHR BEARN

 

Membre CA

Office Public HLM

 

Associé

CUMA SOURCES DU LUY

M. Jean-françois TAMBOURIN

Associé

GAEC TAMBOURIN

 

Président

Assoc de Gestion Lycée Agri Pro Frantses Enia

 

Président

SCI Frantses Enia

 

Président

CREAP Aquitaine (Conseil Régional Enseignement Agricole Privé)

M. Michel RICAUD

Associé

EARL RICAUD

 

Membre CA

ADASEA DES HAUTES PYRENEES

 

 

FED DEP GROUP PROTECTION DES CULTURES

 

 

Associat° Interprof du Haricot Tarbais

 

 

SAFER GHL

M. Georges SAYOUS

Trésorier

Relais Gîtes de France des Hautes Pyrénées

 

Associé

EARL SAYOUS

M. Michel BAYLAC

Actionnaire

SAFER G.H.L.

 

Président

AFDI (AgriculteursFrançais Dévelopt Internatio)

 

Membre

Passion Au Coeur du Gers

 

 

ADASEA

 

 

FDSEA

M. Michel COSSOU

Associé

EARL DE LACOGE

 

Associé

SARL COSSOU

 

Associé

CUMA de l'Ayguevive

 

Trésorier

Assoc. St Hubert de Larcisse

M. Marc DIDIER

Président

ADASEA du GERS

 

Membre CA

Vignerons du GERLAND

 

Membre CA

VIVADOUR

 

Associé

CUMA du Bergons

 

Associé

CUMA COTES DE LA GELISE

M. Olivier DUPUY

Associé

Devant la France

 

 

OGEC Ecole ST Joseph

M. Jean-pierre FERRAN

 

Syndicat Ovin

 

Adhérent

CUMA DE PINAS

 

 

Assocait° Terroir du Pays Lannemezan

M. André LASSERRE

 

SAMATAN AGRI EXPO

 

 

Foyer Rural de SAMATAN

 

 

D'Une Save à L'Autre

 

 

Comité Jumelage Samatan Ramatuelle

 

 

Tennis Club de la Save

M. Christian LARROUY

Associé

Pyrénées Charpentes

 

Associé

SC du Pibeste

 

Associé

ETS Guichot

 

Président

Fédération du Bâtiment des Hautes Pyrénées

 

Président

COBATY

M. Jean-Pierre MARINE

Associé

M. FLEURS

 

Associé

Des 2 Vallées

 

Associé

M' IMMO

 

Associé

M' AGRI

 

Membre CA

ADER

 

Membre CA

Association Béarn Adour Pyrénées

 

 

Emploi Béarn Adour

 

 

SAFER Aquitaine Atlantique

Mme Martine DALLA BARBA

Associé

Biensan

 

Associé

Ferrer

Mme Annie HAU

 

Hau Annie Bureau d'Etude Construction & Rénovation

Mme Nadine POMENTE

Dirigeant

SA POMENTE

M. Sauveur URRUTIAGUER

Associé

NAHABRETA

 

Associé

PIAK

 

Président

LUR BERRI

 

 

Arcadie Distribution Sud Oust

 

 

EUROCOB

 

 

FRCAA

 

Président

PALMITOU

 

 

ST PE DE LEREN NAISSAGE

 

 

SUD BETAIL

 

Président

LURALI

 

 

UBAG

 

Président

UCAOSA

 

 

URCA

 

Président

AX'EL

 

Président

SA LUR BERRI HOLDING

 

Président

SAGA BOUET

 

Président

SAGA BOUET Aliment

 

 

Union de Coop VASCONIA

 

Président

ALISO TRAVAUX AGRICOLES

 

Président

SAS LUR BERRI ALISO

 

Président

PRAVILAND

 

Président

LUR BERRI DISTRIBUTION

 

Président

SAS L.B

 

Président

LUR BERRI JARDINERIES

 

Président

LBO

 

 

Ass UNION COOP AGR ALIM BETAIL

 

Membre CA

Assoc AMIKUZEKO LAGUNTZA

 

Vice Président

FDSEA

 

 

37. Coût du risque

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Dotations aux provisions et dépréciations

69 028

112 545

Dépréciations de créances douteuses

51 322

96 273

Autres provisions et dépréciations

17 706

16 272

Reprises de provisions et dépréciations

91 165

112 566

Reprises de dépréciations sur créances douteuses

70 532

91 997

- Dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuses compromises

6 298

6 623

- Dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuses non compromises

4 460

1 538

Autres reprises de provisions et dépréciations

20 633

20 569

- Dont utilisées en couverture de risques provisionnés en passif

3 718

0

Provisions et dépréciations nettes

22 137

21

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées

281

236

- Dont pertes sur créances douteuses compromises

58

52

- Dont pertes sur créances douteuses non compromises

223

184

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées

10 758

4 862

- Dont pertes sur créances douteuses compromises

6 298

3 323

- Dont pertes sur créances douteuses non compromises

4 460

1 538

Récupération sur créances amorties

608

617

Pertes sur risques opérationnels

 

 

Coût du risque

11 706

-5 077

 

 

38. Résultat net sur actifs immobilisés

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations :

 

 

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

246

963

Reprises de dépréciations constituées :

 

 

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

215

2 747

Dotation ou reprise nette de dépréciation :

 

 

Sur titres d'investissement

0

0

Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

-31

1 784

Plus-values de cession réalisées :

 

 

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

3 906

1 218

Moins-values de cession réalisées :

 

 

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

38

2 448

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus ou moins-values de cession réalisées :

 

 

Sur titres d'investissement

0

0

Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

3 868

-1 230

Résultat sur immobilisations financières

3 837

554

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cession

84

18

Moins-values de cession

166

299

Solde en perte ou bénéfice

-82

-281

Résultat net sur actifs immobilises

3 755

273

 

 

39. Résultat exceptionnel.

 

Aucune charge ni aucun produit à caractère exceptionnel n'a été enregistré, tant en 2007 qu'en 2006.

 

40. Impôt sur les bénéfices

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Charge d'impôt courant

41 412

40 495

Charge / produit d'impôt différé

-525

-357

Impôt sur les bénéfices (1)

40 887

40 138

(1) Intégration fiscale : économie d'IS de 71 milliers d'euros.

Aucune convention de répartition de l'impôt sur les sociétés.

 

41. Informations relatives aux résultats des activités bancaires

 

Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d'activité suivants :

- Banque de proximité en France

- Gestion pour compte propre et divers

- Services financiers spécialisés

- Banque de détail à l'étranger

- Gestion d'actifs, assurance et banque privée

- Banque de financement et d'investissement

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne intervient, quant à elle, sur les deux premiers secteurs.

 

En terme de zone géographique, la Caisse Régionale intervient pour l'essentiel en France, mais également

en Espagne.

 

Les quatre tableaux suivants ventilent le résultat par activité et zone géographique.

 

41.1. Formation du produit net bancaire par secteur d'activité

 

En milliers d'euros

31/12/2007

Banque de proximité en France

Services financiers spécialisés

Gestion d'actifs, assurances et banque privée

Banque de financement et d'investissement

Banque de détail à

l'étranger

Gestion pour compte propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d'intérêts

91 775

 

 

 

 

38 819

130 594

Revenus des titres à revenus variables

 

 

 

180    90    90    90    90 

 

34 984

34 984

Produits nets des commissions

110 497

 

 

 

 

-37

110 460

Produits nets sur opérations financières

233

 

 

 

 

9 977

10 210

Autres produits nets d'exploitation

24 985

 

 

 

 

1 189

26 174

Produit net bancaire

227 490

0

0

0

0

84 932

312 422

 

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Banque de proximité en France

Services

financiers spécialisés

Gestion d'actifs, assurances et banque privée

Banque de financement et d'investissement

Banque de détail à

l'étranger

Gestion pour compte propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d'intérêts

119 995

 

 

 

 

28 033

148 028

Revenus des titres à revenus variables

 

 

 

 

 

25 743

25 743

Produits nets des commissions

108 331

 

 

 

 

29

108 360

Produits nets sur opérations financières

155

 

 

 

 

9 162

9 317

Autres produits nets d'exploitation

21 702

 

 

 

 

1 295

22 997

Produit net bancaire

250 183

0

0

0

0

64 262

314 445

 

 

41.2. Produit net bancaire par secteur d'activité et par zone géographique

 

En milliers d'euros

31/12/2007

Banque de proximité en France

Services financiers spécialisés

Gestion d'actifs, assurances et banque privée

Banque de financement et d'investissement

Banque de détail à

l'étranger

Gestion pour compte propres et divers

Ensemble des métiers

France

227 280

 

 

 

 

84 545

311 825

Espagne

209

 

 

 

 

388

597

Produit net bancaire

227 489

0

0

0

0

84 933

312 422

 

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Banque de proximité en France

Services

financiers spécialisés

Gestion d'actifs, assurances et banque privée

Banque de financement et d'investissement

Banque de détail à

l'étranger

Gestion pour compte propres et divers

Ensemble des métiers

France

250 085

 

 

 

 

63 908

313 993

Espagne

98

 

 

 

 

354

452

Produit net bancaire

250 183

0

0

0

0

64 262

314 445

 

 

41.3. Résultat courant par secteurs d'activité.

 

En milliers d'euros

31/12/2007

Banque de proximité en France

Services

financiers spécialisés

Gestion d'actifs, assurances et banque privée

Banque de financement et d'investissement

Banque de détail

à l'étranger

Gestion pour compte propres et divers

Ensemble des métiers

Produit net bancaire

227 490

 

0

0

0

84 932

312 422

Charges d'exploitation

-162 765

 

 

 

 

 

-162 765

Dotations aux amortissements et provisions

 

 

 

 

 

-9 125

-9 125

Résultat brut d'exploitation

64 725

0

0

0

0

75 807

140 532

Coût du risque

11 706

 

 

 

 

 

11 706

Résultat d'exploitation

76 431

0

0

0

0

75 807

152 238

Résultat net sur actifs immobilisés

 

 

 

 

 

3 755

3 755

Résultat courant avant impôt

76 431

0

0

0

0

79 562

155 993

 

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Banque de proximité en France

Services

financiers spécialisés

Gestion d'actifs, assurances et banque privée

Banque de financement et d'investissement

Banque de détail

à l'étranger

Gestion pour compte propres et divers

Ensemble des métiers

Produit net bancaire

250 182

 

0

0

0

64 263

314 445

Charges d'exploitation

-158 911

 

 

 

 

 

-158 911

Dotations aux amortissements et provisions

 

 

 

 

 

-9 132

-9 132

Résultat brut d'exploitation

91 271

0

0

0

0

55 131

146 402

Coût du risque

-4 460

 

 

 

 

 

-4 460

Résultat d'exploitation

86 811

0

0

0

0

55 131

141 942

Résultat net sur actifs immobilisés

 

 

 

 

 

273

273

Résultat courant avant impôt

86 811

0

0

0

0

55 404

142 215

 

 

41.4. Résultat courant par zone géographique

 

En milliers d'euros

31/12/2007

PNB

Charges d'exploitation

Dot. amort et prov.

RBE

Coût du risque

Résultat d'exploitation

Résultat net sur actifs immobilisés

Résultat courant avant impôt

France

311 825

-162 504

-9 026

140 295

11 706

152 001

102

152 103

Espagne

597

-261

-99

237

 

237

3 653

3 890

Résultat courant avant impôt

312 422

-162 765

-9 125

140 532

11 706

152 238

3 755

155 993

 

 

En milliers d'euros

31/12/2006

PNB

Charges d'exploitation

Dot. amort et prov.

RBE

Coût du risque

Résultat d'exploitation

Résultat net sur actifs immobilisés

Résultat courant avant impôt

France

313 993

-158 625

-9 029

146 339

-4 460

141 879

-800

141 079

Espagne

452

-286

-103

63

 

63

1 073

1 136

Résultat courant avant impôt

314 445

-158 911

-9 132

146 402

-4 460

141 942

273

142 215

 

42. Exemption d'établir des comptes consolidés

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n'est pas concernée par une telle exemption.

 

43. Evènements postérieurs a la clôture

 

Aucun événement postérieur à la clôture de l'exercice susceptible de remettre en cause la continuité d'exploitation n'est survenu.

 

44. Affectation du résultat

 

En milliers d'euros

31/12/2007

31/12/2006

Résultat Net

100 106

92 077

Report à nouveau

1 224

 

Affectation à la réserve légale

67 050

61 696

Affectation aux réserves facultatives

22 350

20 565

Rémunération des parts sociales

1 228

1 228

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par C.A. S.A.

7 514

6 906

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés des autres souscripteurs

3 188

1 682

 

Affectation du résultat et fixation du dividende 2007.

 

L’Assemblée Générale conformément à l’article 40 des statuts approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2007 de la C.R. qui s’élève à 100.105.651,95 €, majoré du report à nouveau, issu du changement de méthode du traitement des crédits d’impôt sur les prêts à taux zéro pour 1.224.107,02 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d’Administration, de la manière suivante :

 

1.228.555,90 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 3,25% net du nominal des parts rémunérées

 

7.514.014,72 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A., le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001

 

3.187.537,92 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires,

 

67.049.737,82 € au titre de la réserve légale, soit les 3/4 du solde disponible

 

22.349.912,61 € au titre des réserves facultatives, soit le 1/4 disponible

 

44.1. Tableau des résultats des 5 derniers exercices

 

En milliers d'euros

2003

2004

2005

2006

2007

Capital en fin d'exercice

 

 

 

 

 

Capital social

58 703

58 703

58 703

58 703

58 703

Nombre de Parts Sociales et de Certificats Coopératifs d'Associés (en milliers) :

 

 

 

 

 

Valeur unitaire 10 euros

5 870

5 870

5 870

5 870

5 870

Résultat de l'exercice

 

 

 

 

 

Produits d'exploitation bancaire

425 207

424 167

456 070

508 549

580 010

Résultat avant impôt, participation, intéressement des salariés et dotations aux amortissements et provisions

133 383

143 900

108 926

169 033

167 514

Impôts sur les bénéfices

28 230

32 637

37 576

40 138

40 887

Intéressement et participation des salariés

9 284

9 688

11 183

13 226

14 102

Résultat net

53 952

64 424

77 577

92 077

100 106

Résultat après impôt, participation et intéressement des salariés mais avant dotations aux amortissements et provisions

95 869

101 575

60 167

115 669

112 525

Résultat distribué

5 527

7 196

7 450

9 816

11 930

Personnel

 

 

 

 

 

Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice

1 774

1 783

1 799

1 817

1 860

Montant de la masse salariale de l'exercice

51 256

53 155

54 438

56 996

59 791

 

 

45. Honoraires des commissaires aux comptes

 

En milliers d'euros

Ernst & Young

%

Pricewater-housecoopers

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

100

100%

100

97%

Missions accessoires

 

0%

3

3%

Total

100

100%

103

100%

 

 

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2007, sur:

 

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne, tels qu’ils sont joints au présent rapport,

- la justification de nos appréciations,

- les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. — Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives, Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Caisse Régionale à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, et conformément aux dispositions de l’article L. 232-6 du Code de commerce, nous attirons votre attention sur le point exposé dans la note 2 de l’annexe concernant le changement de méthode relatif à l’application de l’avis CNC n°2007-B du Comité d’urgence, relatif à la comptabilisation du crédit d’impôt lié aux avances remboursables sans intérêt pour l’acquisition ou la construction de logements en accession à la propriété.

 

II. — Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Changement de méthode comptable.

Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Caisse Régionale, nous nous sommes assurés du bien-fondé du changement de méthode comptable mentionné ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

 

Estimations comptables.

- Comme indiqué dans la note 2.1 de l’annexe, votre Caisse Régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la Direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non- recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et des provisions sur base individuelle et collective.

 

- Votre Caisse Régionale détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes 2.2 et 2.11 de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la Caisse Régionale et des informations fournies dans les notes annexes.

 

- Comme indiqué dans les notes 2.3 et 14 de l’annexe, votre Caisse Régionale procède à d’autres estimations comptables significatives dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels, portant notamment sur la valorisation des titres de participation et les risques opérationnels. Nous avons revu les hypothèses retenues, la cohérence des méthodes et les évaluations qui justifient les estimations comptables retenues.

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. — Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Neuilly-sur-Seine et Lyon, le 25 mars 2008.

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

PricewaterhouseCoopers Audit

ERNST & YOUNG Audit

Eric Bulle

Philippe Duchêne

 

 

 

 

 

0804803

25/04/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 4297
Texte de l'annonce :

0704297

25 avril 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°50


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE PYRENEES GASCOGNE  

Société coopérative à capital et personnel variables

régie notamment par les articles L. 511-1 et suivants et L. 512-20 et suivants

du Code monétaire et financier et les dispositions non abrogées du Code rural,

ainsi que par la loi du 10/09/1947 portant statut de la coopération.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65003 Tarbes.

776 983 546 R.C.S. Tarbes.

 

Comptes annuels approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire du 2 avril 2007. 

A. – Comptes consolidés.  

1. - Préambule.

 

1.1. - Cadre réglementaire.

 

L'Union Européenne a adopté le 19 juillet 2002 le règlement (CE n°1606/2002) imposant aux entreprises européennes dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé de produire des comptes consolidés selon le référentiel IFRS à partir de 2005.

 

Ce règlement a été complété par le règlement du 29 septembre 2003 (CE n°1725/2003) portant application des normes comptables internationales et par le règlement du 19 novembre 2004 (CE n°2086/2004) permettant l'adoption de la norme IAS 39 dans un format amendé, ainsi que par les règlements du 29 décembre 2004 (CE n° 2236/2004, 2237/2004, 2238/2004), du 4 février 2005 (CE n° 211/2005), du 7 juillet 2005 (CE n° 1073/2005), du 25 octobre 2005 (CE n° 1751/2005), du 15 novembre 2005 (CE n° 1864/2005), du 8 novembre 2005 (CE n° 1910/2005), du 21 décembre 2005 (CE n° 2106/2005) du 11 janvier 2006 (CE en° 108/2006) et du 8 mai 2006 (CE n0 708/2006).

 

L'ordonnance du Ministère des Finances du 20 décembre 2004 (n°2004/1382) permet aux entreprises d'opter pour le référentiel IAS pour établir leurs comptes consolidés à partir de 2005, même lorsqu'elles ne sont pas cotées. Cette option a été retenue pour l'ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole.

 

 

1.2. - Normes applicables et comparabilité.

 

Les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu’adoptées par l’Union Européenne et applicables au 31 décembre 2006.

 

Celles-ci sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2005 et complétées par les dispositions des normes et interprétations dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2006. Celles-ci portent sur :

 

— la révision de la norme IAS19 relative aux avantages du personnel et concernant les écarts actuariels ainsi que les régimes groupe,

— les révisions de la norme IAS 39 relative aux instruments financiers et concernant la couverture de flux de trésorerie au titre des transactions intra-groupe futures d’une part, ainsi que les conditions de l’utilisation de l’option juste valeur d’autre part,

— les révisions de la norme IAS 39 relative aux instruments financiers et de la norme IFRS 4 relative aux contrats d’assurance et portant sur les contrats de garantie financière,

— l’interprétation IFRIC 4 qui porte sur les conditions permettant de déterminer si un accord contient une location.

L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur la période.

 

Par ailleurs, il est rappelé que le Groupe n’applique pas les normes, interprétations et amendements dont l’application n’est qu’optionnelle sur l’exercice.

Ceci concerne en particulier :

 

— la norme IFRS 7 relative aux informations à fournir sur les instruments financiers,

— l’amendement de la norme IAS 1 relatif aux informations complémentaires à fournir sur le capital,

— l’interprétation IFRIC 7 relative aux modalités pratiques de retraitement des états financiers selon la norme IAS 29,

— l’interprétation IFRIC 8 relative au champ d’application de la norme IFRS2,

— l’interprétation IFRIC 9 relative à la réévaluation des dérivés incorporés.

  

1.3. - Format de présentation des états financiers

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2004-R.03 du 27 octobre 2004.

  

2. - Cadre général

 

2.1. - Présentation juridique de l’entité

 

Caisse Régionale De Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

Société coopérative à personnel et capital variables

Siret 776 983 546 00032 – 776 983 546 RCS TARBES

Code APE : 651D

 

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, BP 329, 65003 Tarbes Cedex.

 

 

2.2. - Organigramme simplifié du groupe Crédit Agricole.

 

Un groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 5,7 millions de sociétaires qui élisent quelques 34.200 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie regroupe les Caisses Régionales et détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses Régionales.

 

Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central du Groupe Crédit Agricole, veille, conformément aux dispositions du Code Monétaire et Financier (Art L511-31 et Art L511-32) à la cohésion du réseau du Groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

 

2.3. - Relations internes au Crédit Agricole.

 

2.3.1 Mécanismes financiers internes.

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole lui sont spécifiques.

 

— Comptes ordinaires des Caisses Régionales

 

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan dans la ligne « Prêts et créances sur établissements de crédit ».

 

— Comptes et avances à terme

 

Les ressources d'épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d'épargne logement, comptes sur livrets, PEP, etc…) sont collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. Elles sont transférées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses Régionales pour leur permettre d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre réformes financières internes successives ont été mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin 50%, depuis le 31 décembre 2001 des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la collecte, partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A., sont déterminées par l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et la Caisse Régionale peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Deux autres types d'avances sont à distinguer :

 

- les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l'Etat : celui-ci verse à Crédit Agricole S.A. une bonification pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;

 

- les avances pour autres prêts qui refinancent, à hauteur de 50%, les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit Agricole S.A. sont accordées aux Caisses Régionales sur justification de leurs engagements et ne peuvent être affectées qu'à la réalisation des prêts pour lesquels un accord préalable a été obtenu. Elles sont reversées au fur et à mesure du remboursement des prêts accordés.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

 

— Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

 

Les ressources d'origine monétaire des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

— Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Les excédents peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

— Opérations en devises

 

Crédit Agricole S.A. étant leur intermédiaire auprès de la Banque de France, les Caisses Régionales s'adressent à elle pour leurs opérations de change.

 

— Comptes d'épargne à régime spécial

 

Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur livrets, d'épargne-entreprise, d'épargne populaire, Codevi, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

— Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

 

Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses Régionales et figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

— Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

 

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la Caisse Nationale de Crédit Agricole (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un fonds pour risques de liquidité et de solvabilité destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la Caisse Nationale de Crédit Agricole, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

 

2.3.2. - Autres relations internes.

 

Informations relatives aux parties liées

 

— Avec les Caisses Locales

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne étant avec les Caisses Locales l’entité consolidante, il n’y a pas de relation avec une société mère, des co-entreprises où elle serait co-entrepreneur, des entreprises associées ou des entités exerçant un contrôle conjoint.

Au 31/12/2006, le montant des comptes courants bloqués des Caisses Locales dans la Caisse Régionale s’élève à 39.358 milliers d’euros.

 

— Avec ses filiales

 

Les relations financières avec sa filiale Bankoa qui fait partie du périmètre de consolidation sont approuvées par le Conseil de la Caisse Régionale, au titre des conventions réglementées.

Au titre des garanties apportées par la Caisse Régionale sur des encours de crédit portés au bilan de sa filiale Bankoa, des provisions pour 637.000 euros ont été enregistrées.

 

Le refinancement de Bankoa approuvé en Conseil d’Administration de la Caisse Régionale pour un montant maximum de 700 millions d’euros était utilisé à hauteur de 645 millions d’euros à la date du 31/12/2006.

 

Les émissions de SICAV faites par Bankoa sont contre-garanties par la Caisse Régionale pour répondre à la législation espagnole. Cette garantie est rémunérée par Bankoa (0,04% sur encours).

Ces opérations font l’objet d’élimination dans les comptes consolidés.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne développe une politique de diversification dans l’immobilier en prenant des participations dans des agences immobilières de transaction ou de gestion immobilière.

Ces prises de participations sont réalisées par une filiale à 100% de la Caisse Régionale, appelée PG’IMMO. Outre la mise à disposition de moyens humains et matériels facturés à cette filiale, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a participé au capital pour 5 millions d’euros et procédé à des avances en compte courant rémunérées.

 

Avec la filiale PG’INVEST détenue à 100% également par la Caisse Régionale, il n’y a pas eu de relations financières. Cette filiale est une société détenant des participations dans des sociétés régionales en relations commerciales avec la Caisse Régionale. En 2006, cette filiale a pris des participations dans des opérations de promotion immobilière. A ce titre, la Caisse Régionale a procédé à des avances en comptes courant rémunérées.

 

Par ailleurs la Caisse Régionale est tête de groupe au sens fiscal de quatre sociétés civiles immobilières. Cette situation ne génère pas de relations financières significatives.

 

— Avec le Groupe Crédit Agricole

 

Cf paragraphe 2.3.1 ci-dessus.

 

— Avec les dirigeants de la Caisse Régionale

 

Cf. paragraphe 4.7.6.4.

 

 

2.4. - Faits caractéristiques de l’exercice.

 

Pour le Groupe Crédit Agricole, l’année 2006 a été marquée par plusieurs événements majeurs.

« Une relation durable, ça change la vie » telle est la signature de la campagne de communication nationale entreprise par le Groupe pour asseoir le lancement d’un nouveau positionnement fondé sur le développement d’une relation durable avec ses clients. Cette ambition, partagée pleinement par la Caisse Régionale, s’est matérialisée par de nombreuses offres commerciales, preuves concrètes et tangibles de cet engagement.

Sur le plan international, Crédit Agricole S.A. a poursuivi sa politique de croissance externe par des prises de participations significatives voire l’acquisition de réseaux bancaires étrangers : détention de 72% du capital de la banque EMPORIKI en Grèce, achat d’une banque à réseau en Italie. Ces diverses acquisitions ont engendré des besoins en fonds propres couverts par une augmentation de capital mais aussi par une opération de titrisation.

C’est pourquoi, la SAS LA BOETIE a sollicité les Caisses Régionales en fin d’année 2006, sous forme d’avance en compte-courant. La Caisse Régionale a ainsi augmenté son avance dans les livres de la SAS de 57,4 millions d’euros. De plus, pour associer les Caisses Régionales au développement international du groupe, la SAS SACAM INTERNATIONAL a été créée pour porter les participations des Caisses Régionales au capital des filiales à l’étranger; la Caisse Régionale a souscrit à l’augmentation de capital de la SAS à hauteur de 23,6 millions d’euros. 5,9 millions d’euros ont été appelés en 2006.

La contribution de la Caisse Régionale au développement international de Crédit Agricole S.A. a été en partie financée par l’émission, en novembre 2006, de 272.566 Certificats Coopératifs d’Associés au prix unitaire de souscription de 168,68 euros (10 euros de nominal et 158,68 euros de prime d’émission). Le produit brut global de l’émission s’élève à 45.976.432, 88 euros. Simultanément à l’émission et pour maintenir le capital social à son niveau avant émission, la Caisse Régionale a procédé au remboursement de 272.566 parts sociales de Caisses Locales.

 

Enfin, la Caisse Régionale a participé à une des opérations de titrisation réalisée par Crédit Agricole S.A. La protection en risque accordée sur un portefeuille de crédits sous forme de Crédit Default Swap (CDS) est de 176,9 millions d’euros.

 

En 2006, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a poursuivi sa stratégie de conquête de nouveaux clients et a mis en oeuvre de nombreuses actions visant à satisfaire son ambition d’être «  la banque de la relation durable, partenaire de ses clients dans leurs trajectoires de vie, bonnes ou moins bonnes ».

 

— Réalisations relatives à ses réseaux de distribution pour développer une relation pérenne avec ses clients et asseoir un développement commercial harmonieux sur tous ses territoires.

- création de 6 nouvelles agences de conquête, implantations de 35 distributeurs de billets,

- intégration d’espaces dédiés à l’activité immobilière au coeur d’un plus grand nombre d’agences sous la marque « SQUARE HABITAT »,

- mise en oeuvre de la vente « en ligne »  sur son site internet lefil.com,

- partenariat avec des investisseurs immobiliers pour satisfaire les demandes de la clientèle Patrimoniale.

 

— Refonte et optimisation d’un certain nombre de processus (Crédit, Contact Client, gestion des domiciliations…) pour mieux identifier les besoins, y répondre plus complètement, plus rapidement et intensifier la relation avec tous ses clients. Les résultats sont au rendez-vous, tant en terme de contacts clients que de ventes réalisées.

 

— Mise en oeuvre d’une politique d’offre de produits et services innovante

- sur le marché des professionnels et agriculteurs avec la commercialisation du nouveau «Compte Service Pro», le lancement de l’assurance dommage sur les biens professionnels et de « Créances Services » offre de services d’affacturage appréciée des professionnels.

 

— Affirmation plus forte de ses valeurs mutualistes au travers

- des « Quatre saisons du sociétariat » et du lancement de la carte sociétaire qui, outre les avantages fidélité offerts à son porteur, participe aux actions de solidarités soutenues par la Caisse Régionale,

- du colloque organisé par la Caisse Régionale,

- de plus de 40 actions de soutien aux territoires réalisée sur l’année 2006,

- de l’utilisation croissante des fonds alloués à la Banque des Jours Difficiles, en hausse de 64% par rapport à 2005,

- de l’émission de Certificats Coopératifs d’Associés réalisée en fin d’année 2006 ; ainsi plus de 139.000 sociétaires dont 8.000 « nouveaux sociétaires » ont été associés au développement et aux performances de la Caisse Régionale.

 

— Concrétisation de son engagement à promouvoir le respect de l’environnement et être un acteur reconnu du développement durable au travers

- du développement des encours de crédit « coup de pouce vert » tant en habitat qu’en crédit auto,

- de la mise en oeuvre, par la Caisse Régionale, d’actions visant à réduire la consommation de papier, les déplacements des salariés et participer de manière active à la protection de l’environnement.

 

Sur le plan du fonctionnement, la Caisse Régionale a poursuivi son adaptation aux évolutions de l’environnement réglementaire : sur le plan comptable, l’ensemble des moyens nécessaires à la sécurisation des processus d’ arrêtés a été mis en oeuvre, un nouveau logiciel de consolidation des comptes, « Pyramide », a été déployé. La production des comptes sociaux et consolidés a été effectuée en respectant les règles et délais impartis par la Direction de la Comptabilité et de la Consolidation de Crédit agricole S.A., les normes IFRS pour les comptes consolidés.

 

Le périmètre de consolidation du Groupe Pyrénées Gascogne, composé jusqu’alors de la Caisse Régionale, de sa succursale de Bilbao, des Caisses Locales et de sa filiale BANKOA S.A, a été élargi à la société de Bourse MERCAGENTES, filiale de la Caisse Régionale. Cette opération est justifiée par la progression significative du résultat de cette entité et de la valorisation de son portefeuille titres.

 

Par ailleurs, en application du règlement 97-02 relatif au contrôle interne sur le processus achat et des exigences du droit du travail relatif à la lutte contre le travail clandestin, un comité « achat » a été mise en place. Cette structure examine les réponses des fournisseurs et prestataires de service aux appels d’offres émis par la Caisse Régionale pour tout budget supérieur ou égal à 50.000 euros et choisit le prestataire. Elle a également vocation à statuer sur tout projet d’externalisation d’activité à condition qu’il n’ait pas d’impacts sur l’organisation ou sur les ressources humaines.

 

Enfin, la Caisse Régionale a fait l’objet de plusieurs contrôles réglementaires : une inspection fiscale au premier semestre 2006, un contrôle de la commission bancaire relatif au dispositif de lutte anti-blanchiment d’une part, au dispositif de contrôle de l’activité des filiales en Espagne. Enfin, un contrôle de la Direction Générale du Contrôle de la Concurrence et de la Répression des Fraudes a été effectué.

  

3. — Etats financiers consolidés. 

Compte de résultat consolidé au 31 décembre 2006.    

(En milliers d’euros).

 

 

Notes annexes

31/12/2006

31/12/2005

+ Intérêts et produits assimilés

4.7.1

377 999

330 565

- Intérêts et charges assimilées

4.7.1

-214 328

-174 782

+ Commissions (produits)

4.7.2

139 634

131 875

- Commissions (charges)

4.7.2

-16 100

-14 354

+/- Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.7.3

8 178

3 070

+/- Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.7.4

31 738

27 138

Résultat sur opérations financières

 

 

 

+ Produits des autres activités

4.7.5

24 595

22 796

- Charges des autres activités

4.7.5

-3 102

-1 468

Produit net bancaire

 

348 614

324 840

- Charges générales d'exploitation

4.7.6.1 - 4.7.6.2 - 4.7.6.3 -4.7.6.4 - 4.7.7 - 4.7.8 - 4.7.9 - 4.7.10

-182 417

-170 031

- Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7.11

-10 879

-11 576

Résultat brut d’exploitation

 

155 318

143 233

- Coût du risque

4.7.12

-5 067

-19 019

Résultat d’exploitation

 

150 251

124 214

+/- Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

+/- Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.7.13

-333

-615

- Coûts liés au rapprochement

 

 

 

- Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôt

 

149 918

123 599

- Impôts sur les bénéfices

4.7.14

-42 630

-34 481

+/- Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

107 288

89 118

Intérêts minoritaires

 

1 484

210

Résultat net – part du groupe

 

105 804

88 908

  

Bilan consolidé au 31 décembre 2006.  

(En milliers d’euros).

 

Actif

Notes annexes

31/12/2006

31/12/2005

Caisse, Banques Centrales, C.C.P

4.9.1

147 640

127 286

Actifs financiers a la juste valeur par résultat

4.9.2

107 933

70 566

- Par nature

4.9.3 - 4.9.5

79 833

34 136

- Par option

4.9.4

28 100

36 430

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

Actifs financiers disponibles a la vente

4.9.6 - 4.9.7

1 173 973

864 494

Prêts et créances sur les établissements de crédit

4.5.1.1 - 4.5.1.6 - 4.5.6.1 - 4.9.8

992 193

1 005 675

Prêts et créances sur la clientèle

4.5.1.2 - 4.5.1.7 - 4.5.6.2 - 4.9.9 - 4.9.10

8 022 298

6 973 638

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

4.9.10 - 4.9.11

174 992

157 955

Actifs d'impôts courants

 

 

 

Actifs d'impôts différés

4.9.12

10 544

36 391

Comptes de régularisation et actifs divers

4.9.10 - 4.9.13

169 778

129 509

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Placements des entreprises d'assurance

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

4.9.14

6 247

6 120

Immobilisations corporelles

4.9.15

99 481

98 334

Immobilisations incorporelles

4.9.15

306

532

Ecarts d'acquisition

 

 

 

    Total de l'actif

4.5.6.8

10 905 385

9 470 500

 

 

Passif

Notes annexes

31/12/2006

31/12/2005

Banques Centrales, CCP

4.9.16

 

80

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

4.5.6.6 - 4.9.17

4 470

17 248

- Par nature

 

4 470

17 248

- Par option

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

4.5.1.3 - 4.5.1.8 - 4.5.6.3 - 4.9.18

5 259 325

4 691 431

Dettes envers la clientèle

4.5.1.4 - 4.5.1.9 - 4.5.6.4 - 4.9.19

2 938 296

2 702 562

Dettes représentées par un titre

4.5.6.5 - 4.9.20

779 916

576 184

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Passifs d'impôts courants

 

5 276

3 478

Passifs d'impôts différés

4.9.12

 

5 271

Comptes de régularisation et passifs divers

4.9.21

176 925

108 309

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Provisions pour risques et charges

4.9.22 - 4.9.23

46 841

57 708

Dettes subordonnées

4.5.3 - 4.5.6.5 - 4.5.6.7 - 4.9.20

132 181

122 083

Capitaux propres

 

1 562 155

1 186 146

Capitaux propres part du groupe

 

1 547 432

1 180 114

Capital et réserves liées

 

362 739

316 328

Réserves consolidées

 

590 077

510 708

Ecart de réévaluation

 

488 812

264 170

Résultat de l'exercice

 

105 804

88 908

Intérêts minoritaires

 

14 723

6 032

    Total du passif

4.5.6.8

10 905 385

9 470 500

 

Tableau de variation des capitaux propres.  

 

 

En millions d'euros

 

Capital

et réserves liées

 

Réserves

consolidées

part

du

Groupe

 

Gains/pertes

latents ou différés

 

Résultat

net

part

du

groupe

 

 

 

Total

des

capitaux

propres

part

du

groupe

 

 

Capitaux

propres

part

des

minoritaires

 

 

Total

des

capitaux

propres

consolidé

 

Capital

Primes

et

Réserves

liées

au

capital

(1)

Variation

de juste

valeur

des actifs

disponibles

à la vente

Variation

de juste

valeur

des

dérivés

de

couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2005

79

675

754

225

0

81

1 060

6

1 066

Variation de capital

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Variation des primes et réserves

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2004

 

 

0

 

 

-1

-1

 

-1

Intérêts des CCA versés au titre de 2004

 

 

0

 

 

-6

-6

 

-6

Affectation du résultat 2004

 

73

73

 

 

-73

0

 

0

Résultat de l'exercice 2005

 

 

0

 

 

89

89

 

89

Variation de valeurs des titres disponibles à la vente (IAS 39)

 

 

0

39

 

 

39

 

39

Couverture de flux de trésorerie (IAS 39)

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Variation de l'écart de conversion

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

 

0

 

 

 

0

 

0

    Capitaux propres au 31 décembre 2005

79

748

827

264

0

90

1 181

6

1 187

Changements de méthode comptables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation de capital (2)

3

 

3

 

 

 

3

 

3

Variation des primes et réserves (3)

 

43

43

 

 

 

43

 

43

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2005

 

 

0

 

 

-2

-2

 

-2

Intérêts des CCA versés au titre de 2005

 

 

0

 

 

-6

-6

 

-6

Affectation du résultat 2005

 

80

80

 

 

-80

0

 

0

Résultat de l'exercice 2006

 

 

0

 

 

106

106

1

107

Variation de valeurs des titres disponibles à la vente (IAS 39)

 

 

0

224

 

 

224

5

229

Couverture de flux de trésorerie (IAS 39)

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Effet des entrées de périmètre

 

 

0

 

 

 

0

2

2

Variation de l'écart de conversion

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

-1

-1

 

 

 

-1

 

-1

    Capitaux propres au 31 décembre 2006

82

870

952

488

0

108

1 548

14

1 562

(1) Comprend les primes d'émission, la réserve légale de la société mère et les écarts de conversion.

(2) dont 2.726 milliers d'euros d'émission de Certificats Coopératifs d'Associés (CCA).

(3) dont 43.228 milliers d'euros de prime d'émission de CCA.

 

Tableau des flux de trésorerie.  

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placement détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales et CCP, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

Tableau des flux de trésorerie

2006

2005

Résultat avant impôts

149 918

123 599

+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

11 196

6 760

+ Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

-109

+/- Dotations nettes aux provisions

1 159

10 345

+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

+/- Perte nette/gain net des activités d'investissement

900

1 036

+/- (Produits)/charges des activités de financement

5 798

5 202

+/- Intérêts courus non échus

13 270

9 741

+/- Autres mouvements

 

-111

= Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

32 323

32 864

+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

593 854

525 001

+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle

-818 902

-582 462

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

96 965

177 087

+/- Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

6 242

-21 608

- Impôts versés

-45 318

-38 154

= Diminution / (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-167 159

59 864

    Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

15 082

216 327

+/- Flux liés aux participations

1 586

-27 184

+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-11 054

-4 056

    Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-9 468

-31 240

+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

35 505

-8 220

+/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

4 300

14 888

    Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C )

39 805

6 668

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

45 419

191 755

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

265 545

73 790

Caisse, banques centrales, CCP (actif & passif)

127 206

107 926

Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

138 339

-34 136

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

310 964

265 545

Caisse, banques centrales, CCP (actif & passif)

147 542

127 206

Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

163 422

138 339

    Variation de la trésorerie nette

45 419

191 755

 

 

 

Flux liés aux opérations avec la clientèle : variation due à la forte croissance de nos encours crédits entre 2006 et 2005 (+898 millions d'euros) alors qu'elle n'avait été que de 669 millions d'euros entre 2005 et 2004.

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers : variation essentiellement due à l’augmentation, au cours de l’année 2005, d’émission de CDN et BMTN auprès de notre clientèle en raison d’un contexte de taux favorable ainsi qu’à la fluctuation des justes valeurs des instruments dérivés. Proportionnellement, la progression en 2006 a été moins soutenue.

L'évolution de la trésorerie liée à la consolidation, sur l'année 2006, de Mercagentes est de + 771 milliers d'euros, dont 654 milliers d'euros au titre des activités opérationnelles et 117 milliers d'euros au titre des opérations d'investissement. 

 

4. — Notes annexes aux états financiers.

 

4.1. - Principes et méthodes comptables.

 

4.1.1 - Le traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38, 40).

 

Le Groupe Crédit Agricole applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles et incorporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des provisions pour dépréciation constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatées depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatées depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les fonds de commerce acquis. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le Groupe Crédit Agricole suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

33 ans

Second oeuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

  

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

4.1.2. - Les avantages au personnel (IAS 19)

 

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

— les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice,

— les avantages à long terme, tels médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice,

— les indemnités de fin de contrat de travail,

— les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

4.1.2.1 - Engagements en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année civile du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

La Caisse Régionale n’applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute les écarts actuariels constatés en résultat. De fait, elle a choisi de ne pas appliquer l’option ouverte par la norme IAS 19 § 93 qui consiste à comptabiliser les écarts actuariels en dehors du résultat et à les présenter dans un état de variations des capitaux propres spécifiques. Par conséquent, le montant de la provision est égal à :

 

— la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19,

— diminuée le cas échéant de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a souscrit des assurances auprès de Prédica.

 

4.1.2.2. - Plans de retraite – régimes à cotisations définies.

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

4.1.3. - Les instruments financiers (IAS 32 et 39).

 

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers annuels 2006 selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission Européenne le 19 novembre 2004 et complétée par les règlements (CE) n° 1751/2005 du 25 octobre 2005 et n° 1864/2005 du 15 novembre 2005 relatifs à l’utilisation de l’option de la juste valeur. Il est toutefois précisé que le Groupe Crédit Agricole n’a pas utilisé l’option de juste valeur sur ses passifs financiers au 31 décembre 2006.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale. L’existence de cotations publiées sur un marché actif constitue la meilleure indication de la juste valeur des instruments financiers. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation reconnues utilisant, autant que possible, des données de marché « observables ».

 

4.1.3.1. - Les titres.

 

4.1.3.1.1. - Classification des titres à l’actif.

 

Ceux-ci sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :

— Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option

— Actifs financiers disponibles à la vente

— Placements détenus jusqu’à l’échéance

— Prêts et créances

  

Actifs financiers à la juste valeur par résultat /affectation par nature ou sur option.

 

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale.

 

Les actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs ou passifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, permet de ne pas comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (qui sont passés directement en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de provisions pour dépréciation.

 

Placements détenus jusqu’à l’échéance

 

La catégorie « Placements détenus jusqu’à l’échéance » (éligible aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

— ceux qu’elle a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat,

— ceux qu’elle a désignés comme des actifs disponibles à la vente,

— ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des placements détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance (sous peine d’entraîner le classement de l’ensemble du portefeuille en actifs disponibles à la vente et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans).

 

Néanmoins, des exceptions à cette règle de déclassement peuvent exister lorsque :

 

— la vente est proche de l’échéance (moins de trois mois),

— la cession intervient après que l’entreprise ait déjà encaissé la quasi totalité du principal de l’actif (environ 90% du principal de l’actif),

— la vente est justifiée par un événement externe, isolé ou imprévisible,

— si l’entité n’escompte pas récupérer substantiellement son investissement en raison d’une détérioration de la situation de l’émetteur (auquel cas l’actif est classé dans la catégorie des actifs disponibles à la vente).

 

La couverture du risque de taux de ces titres n’est pas autorisée.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Ces titres sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti au taux d’intérêt effectif.

 

En cas de signe objectif de dépréciation, une provision est constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine. En cas d’amélioration ultérieure, la provision excédentaire est reprise.

  

Titres du portefeuille « prêts et créances »

 

La catégorie «prêts et créances» enregistre les actifs financiers non cotés à revenu fixe ou déterminable.

 

Les titres sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles provisions pour dépréciation.

 

En cas de signes objectifs de dépréciation, une provision doit être constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine.

  

Actifs financiers disponibles à la vente

 

La catégorie « disponible à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut.

 

Selon les dispositions de la norme IAS 39, les principes de comptabilisation des titres classés en « disponibles à la vente » sont les suivants :

 

— les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus,

— les intérêts courus sur les titres disponibles à la vente sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat,

— les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables. En cas de cession, ces variations sont extournées et constatées en résultat. L’amortissement dans le temps de l’éventuelle surcote / décote des titres à revenu fixe est comptabilisée en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif,

— en cas de signe objectif de dépréciation, significative ou durable pour les titres de capitaux propres, et matérialisée par la survenance d’un risque de crédit pour les titres de dettes, la moins value latente initialement comptabilisée en capitaux propres est extournée et la dépréciation durable comptabilisée dans le résultat de l’exercice. En cas d’amélioration ultérieure, cette dépréciation fait l’objet d’une reprise par résultat pour les instruments de dette mais pas pour les instruments de capitaux propres. En revanche, pour ces derniers, la variation de juste valeur positive en cas de reprise est comptabilisée dans un compte de capitaux propres.

 

4.1.3.1.2. - Evaluation des titres.

 

La juste valeur est la méthode d’évaluation retenue pour l’ensemble des instruments financiers classés dans les catégories « actifs financiers à la juste valeur par résultat » ou « disponibles à la vente ».

 

Les prix cotés sur un marché actif constituent la méthode d’évaluation de base. A défaut, la Caisse Régionale utilise des techniques de valorisation reconnues en se référant notamment à des transactions récentes.

 

Lorsqu’il n’y a pas de prix coté pour un titre de capitaux propres et qu’il n’existe pas de technique de valorisation reconnue, la Caisse Régionale retient des techniques reposant sur des indications objectives et vérifiables telles que la détermination de l’actif net réévalué ou toute autre méthode de valorisation des titres de capitaux propres.

 

Si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « titres disponibles à la vente ». .

 

4.1.3.1.3. – Dépréciation.

 

Une dépréciation est constatée en cas de signes objectifs de dépréciation des actifs autres que ceux classés en transaction.

 

Elle est matérialisée par une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres ou par l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

 

Sauf exception, la Caisse Régionale considère qu’une baisse significative ou durable est présumée lorsque l’instrument de capitaux propres a perdu 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs.

 

Ce critère de baisse significative ou durable de la valeur du titre est une condition nécessaire mais non suffisante pour justifier l’enregistrement d’une dépréciation. Cette dernière n’est constituée que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi.

 

 

4.1.3.1.4. - Date d’enregistrement.

 

La Caisse Régionale enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans la catégorie « titres détenus jusqu’à l’échéance ». Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation.

 

4.1.3.1.5. - Titres au passif (IAS 32).

Distinction dettes – capitaux propres

 

Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

— de remettre des liquidités ou un autre actif financier,

— d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

En application de ces définitions, les parts sociales émises par les Caisses Régionales et les Caisses Locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l'IAS 32 et de l'interprétation IFRIC 2 et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.

 

 

4.1.3.2. - L’activité de crédit.

 

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie « prêts et créances ». Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les avances accordées par Crédit Agricole S.A. aux Caisses Régionales ne présentent pas pour Crédit Agricole S.A. un risque direct sur les bénéficiaires des prêts à la clientèle distribués par les Caisses Régionales, mais éventuellement un risque indirect sur la solidité financière de celles-ci. A ce titre, Crédit Agricole S.A. n'a pas constitué de provision sur les avances aux Caisses Régionales.

 

En complément aux éléments d’information requis par les normes IAS, le Groupe Crédit Agricole a maintenu les informations antérieurement requises par le règlement CRC 2002-03, applicable aux comptes individuels.

 

Ainsi, le Groupe Crédit Agricole distingue, parmi ses créances dépréciées au sens des normes internationales, les créances douteuses compromises, les créances douteuses non compromises et les créances restructurées pour cause de défaillance du client.

 

Créances dépréciées.

 

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les dépréciations sont constituées à hauteur de la perte encourue, égale à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine. Les dépréciations sont enregistrées sous forme de provisions ou de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

On distingue ainsi :

— les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances douteuses assorties de provisions et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes,

— les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

Parmi les créances dépréciées sur base individuelle, la Caisse Régionale distingue les créances douteuses, elles-mêmes réparties en créances douteuses compromises et non compromises et les créances restructurées non douteuses.

 

Créances douteuses

 

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

— lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales), compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits,

— lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

— s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours douteux entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis :

 

Créances douteuses non compromises

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances douteuses compromises

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

Créances restructurées non douteuses

Ce sont les créances dont l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie, tout en reclassant l’encours en créances non douteuses. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à enregistrement d’une décote.

 

Provisionnement du risque de crédit sur base individuelle

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale par voie de provision. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

La Caisse Régionale constitue les provisions correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux et douteux compromis.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Traitement des décotes et dépréciations

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque.

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché. Elle est égale à l’écart constaté entre :

— la valeur nominale du prêt,

— la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt, actualisés au taux de marché (défini à la date de l’engagement de financement).

 

Pour les créances restructurées en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrite dans la marge d’intérêts.

 

Provisionnement du risque de crédit sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non classés en douteux. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, une provision sur base collective. Cette dernière est calculée à partir des modèles Bâle II.

Dans le cadre du projet Bâle II, la Direction des Risques de la Caisse Régionale détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an.

Le montant de la provision est obtenu par l’application au montant de pertes attendues d’une pondération par la durée résiduelle moyenne par marché de l’encours de crédits, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l’extension au-delà d’un an de l’horizon de pertes attendu ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.

  

4.1.3.3. - Intérêts pris en charge par l'Etat (IAS 20).

 

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du Groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. Ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

  

4.1.3.4. - Les passifs financiers.

 

La norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne reconnaît deux catégories de passifs financiers :

 

— Les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables. Il est toutefois précisé que le Groupe Crédit Agricole n’utilise pas l’option de juste valeur sur ses passifs financiers.

 

— Les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus), puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

  

4.1.3.5. - Les produits de la collecte.

 

Compte tenu des caractéristiques des produits de collecte dans le Groupe Crédit Agricole, ils sont comptabilisés dans la catégorie des « autres passifs ». L’évaluation initiale est donc faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature à taux de marché. Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée au paragraphe 4.1.5.

  

4.1.3.6. - Les instruments dérivés.

 

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur, qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est un compte de résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

La comptabilité de couverture

 

La couverture de juste valeur a pour objet de réduire le risque de variation de juste valeur d’un instrument financier.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de réduire le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers.

 

Dans le cadre d’une intention de gestion de micro-couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

— éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert,

— documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert,

— démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

— couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert et il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture,

— couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les intérêts courus du dérivé sont enregistrés en résultat symétriquement aux opérations couvertes.

 

Dans le cadre d’une intention de gestion de macro-couverture (c’est à dire la couverture d’un groupe d’actifs ou de passifs présentant la même exposition aux risques désignée comme étant couverte), le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

 

La justification de l’efficacité des relations de macro-couverture se fait par le biais d’échéanciers. Par ailleurs, la mesure de l’efficacité des relations de couverture doit se faire au travers de tests prospectifs et rétrospectifs.

 

Suivant qu’une relation de macro-couverture de flux de trésorerie ou de juste valeur a été documentée, l’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture. Toutefois, le Groupe Crédit Agricole privilégie pour les relations de macro-couverture une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne.

 

Dérivés incorporés

 

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

— le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat,

— séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé,

— les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

  

4.1.3.7. - Garanties financières et engagements de financement.

 

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes de l’instrument d’emprunts initiaux ou modifiés.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé de :

— celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ou

— le montant initialement comptabilisé, diminué, le cas échéant, des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « produits des activités ordinaires ».

  

4.1.3.8. - Décomptabilisation des instruments financiers.

 

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

— lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration, sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires finaux, et

— lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier sont transférés.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

  

4.1.4. - Les impôts différés (IAS 12).

 

Cette norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d’impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d’impôt différé est généré par :

— la comptabilisation initiale du goodwill,

— la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans une transaction qui :

- n’est pas un regroupement d’entreprises,

- n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d’impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est probable qu’un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible, à moins que l’actif d’impôt différé soit généré par la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans une transaction qui :

- n’est pas un regroupement d’entreprises,

- n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d’impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d’impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l’on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’imposition utilisés pour l’évaluation sont ceux dont l’application est attendue lors de la réalisation de l’actif ou du règlement du passif, dans la mesure où ces taux ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur OPCVM, dans la mesure où elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés.

 

La loi de finances ayant introduit un régime spécial pour les plus values à long terme relatives aux titres de participation (principalement les titres de la SAS La Boétie considérés comme tels), l'imposition applicable à la plus value éventuellement réalisée à compter du premier janvier 2007 a été intégrée dans les comptes. Ce régime, prévoyant un impôt au taux normal sur 5% de la plus value réalisée, a donné lieu à la constatation d’un impôt différé.

 

L’impôt différé est comptabilisé dans le résultat net de l’exercice sauf dans la mesure où l’impôt est généré :

— soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou dans un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres,

— soit par un regroupement d’entreprises.

 

Les actifs et passifs d’impôts différés sont compensés si et seulement si :

— l’entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d’impôt exigible, et

— les actifs et passifs d’impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

- soit sur la même entité imposable,

- soit sur des entités imposables différentes qui ont l’intention, soit de régler les passifs et actifs d’impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s’attend à ce que des montants importants d’actifs ou de passifs d’impôts différés soient réglés ou récupérés.

  

4.1.5. - Les provisions pour risques (IAS 37, 19).

 

Le Groupe Crédit Agricole a identifié l’ensemble de ses obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable.

 

Au titre de ces obligations, la Caisse Régionale a constitué des provisions pour risques et charges qui couvrent notamment :

 

— les risques opérationnels,

— les engagements sociaux,

— les risques d’exécution des engagements par signature,

— les litiges et garanties de passif,

— les risques fiscaux,

— les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

— le comportement modélisé des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période,

— la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-02 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne logement.

Des informations détaillées sont fournies au point 4.9.23.

  

4.1.6. - Les contrats de location (IAS 17).

 

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

— constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus,

— décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier,

— constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

- l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

- la valeur nette comptable des immobilisations louées,

- la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit.

Dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

4.1.7. - Les opérations en devises (IAS 21).

 

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du Groupe Crédit Agricole. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

— sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres,

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux actifs non monétaires diffèrent selon la nature de ces actifs :

 

— les actifs au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction,

— les actifs à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

— en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat,

— en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.2. - Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28, 31).

 

4.2.1. - Périmètre de consolidation.

 

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale dispose d’un pouvoir de contrôle, qui figurent à ce titre dans son périmètre de consolidation et qui ont un impact significatif sur les comptes consolidés de l’ensemble.

 

En application de ces principes généraux, tels que définis par les normes IAS 27, IAS 28 (participations dans les entreprises associées) et IAS 31 (participations dans les coentreprises), le caractère significatif de cet impact peut notamment être apprécié au travers de divers critères tels que l’importance du résultat ou des capitaux propres de la société à consolider par rapport au résultat ou aux capitaux propres de l’ensemble consolidé.

 

En particulier, le caractère significatif d’une société est présumé lorsqu’elle satisfait aux conditions suivantes :

— le total du bilan est supérieur à 10 millions d’euros ou excède 1 % du total de bilan de la filiale consolidée qui détient ses titres,

— la Caisse Régionale détient, directement ou indirectement, au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels.

  

4.2.2. - La consolidation des Caisses Régionales.

 

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le Groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et Financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existe, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du Groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politiques et commerciales communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle, appelée entité consolidante, et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette entité consolidante (maison-mère conventionnelle) étant définie, le Groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

L'entité consolidante (maison-mère conventionnelle) est constituée de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

  

4.2.3. - Les notions de contrôle.

 

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

 

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

 

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

La consolidation des entités ad-hoc

 

La consolidation des entités ad-hoc et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif, a été précisée par le SIC 12. En application de ce texte les OPCVM dédiés sont consolidés.

 

Les exclusions du périmètre de consolidation

 

Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque, dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d'une cession ultérieure à brève échéance. Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs destinés à être cédés. Ceux-ci sont évalués à la juste valeur par résultat.

 

Les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

  

4.2.4. - Les méthodes de consolidation

 

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse Régionale sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

 

— l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale,

— l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale,

— la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

4.2.5. - Retraitements et éliminations.

 

Les retraitements significatifs nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

 

Les plus ou moins values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées. Toutefois, les moins values obtenues sur la base d’un prix de référence externe sont maintenues.

 

4.2.6. - Conversion des états financiers des filiales étrangères (IAS 21).

 

Les états financiers des filiales étrangères sont convertis en euros en deux étapes :

 

— conversion de la monnaie locale (monnaie de tenue de comptes le cas échéant) à la monnaie de fonctionnement selon la méthode du cours historique, les écarts de conversion étant intégralement et immédiatement comptabilisés en résultat,

— puis conversion de la monnaie de fonctionnement dans la monnaie de consolidation selon la méthode du cours de clôture, l’écart de conversion constaté est porté sur une ligne distincte des capitaux propres pour la part revenant à la Caisse Régionale et dans les intérêts minoritaires pour la part leur revenant. Cet écart est réintégré au compte de résultat en cas de cession ou de liquidation de tout ou partie de la participation détenue dans l’entité étrangère.

 

La monnaie de fonctionnement d’une entité est très étroitement liée à son caractère autonome ou non autonome :

 

— la monnaie de fonctionnement d’une entité non autonome correspond à la monnaie de fonctionnement dont elle dépend (i.e. celle dans laquelle ses principales opérations sont libellées),

— la monnaie de fonctionnement d’une entité étrangère autonome correspond à sa monnaie locale, sauf cas exceptionnels.

 

4.3. - Jugements et estimations utilises dans la préparation des états financiers.

 

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers au 31 décembre 2006 exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les résultats réels peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment :

— les activités des marchés nationaux et internationaux,

— les fluctuations des taux d’intérêt et de change,

— la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays,

— les modifications de la réglementation ou de la législation.

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

— Instruments financiers évalués à leur juste valeur

Pour la plupart des instruments négociés de gré à gré, l’évaluation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés « observables ». Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux basées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Pour l’évaluation d’autres instruments financiers, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs de trésorerie qui sera retenue.

Il n’y a pas de marges constatées à l’origine sur certains produits structurés et instruments financiers complexes établies à partir de modèles internes utilisant des données de marché non « observables ». Les marges constatées à l’origine sont évaluées par des modèles extérieurs fournis par des sociétés du Groupe ou hors Groupe en relation avec la Caisse Régionale.

Il n’y donc pas de marges constatées au bilan et reprises en résultat par étalement, puis, lorsque les données deviennent observables et que les modèles se standardisent, de marge résiduelle constatée en résultat.

 

— Régimes de retraites et autres avantages sociaux futurs ainsi que les plans de stock-option

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction, sur la base des standards du Groupe Crédit Agricole. Les montants ainsi établis sont réglés annuellement.

 

— Les dépréciations durables

Les titres de capitaux propres en portefeuilles (autres que ceux de transaction) font l’objet d’une dépréciation en cas de baisse durable ou significative de la valeur du titre. En général, une baisse significative et durable est présumée lorsque l’instrument a perdu 30% au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. Cependant, la direction peut être amenée à prendre en considération d’autres facteurs (types de placement, situation financière de l’émetteur, perspectives à court terme,…) qui peuvent soit évoluer, soit se révéler inexacts lors des exercices ultérieurs.

Il n’y a pas de dépréciation durable significative des titres de capitaux propres en portefeuille.

 

— Provisions pour créances irrécouvrables

La valeur du poste « prêts et créances » est ajustée par une provision relative aux créances dépréciées lorsque le risque de non recouvrement de ces créances est avéré.

L’évaluation de cette provision sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la provision.

Une provision collective sur encours sain est également dotée. L’évaluation de cette provision fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

— Provisions pour risques et charges

L’évaluation d’autres provisions pour risques et charges peut également faire l’objet d’estimations :

1. La provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction.

2. Les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession au 31 décembre 2006,

36. Les provisions épargne-logement qui utilisent des hypothèses d’évolution des comportements des clients, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité des évolutions futures de ces comportements.

 

— Dépréciation des écarts d’acquisition

La Caisse Régionale n’a pas à constater d’écarts d’acquisition qui seraient soumis à des tests de dépréciation au moins une fois par an.

 

— Constatation d’actif d’impôt différé

Un actif d’impôt différé est comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles à condition que soit jugée probable la disponibilité future d’un bénéfice imposable sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées.

  

4.4. - Périmètre de consolidation.

  

4.4.1. - Evolution du périmètre de consolidation.

 

Le périmètre de consolidation du Groupe Pyrénées Gascogne, composé jusqu’alors de la Caisse Régionale, de sa succursale de Bilbao, des Caisses Locales et de sa filiale BANKOA S.A, a été élargi à la société de Bourse MERCAGENTES, filiale de la Caisse Régionale. Cette opération est justifiée par la progression significative du résultat de cette entité et de la valorisation de son portefeuille titres.

La société a été consolidée au 1er janvier 2006. L'impact sur les capitaux propres part des minoritaires s'élève à 2 millions d'euros et l'impact sur le total bilan à cette date s'élève à 22,5 millions d'euros.

Il n'a pas été réalisé de bilan et de compte de résultat pro-forma au titre de l'exercice 2005, les impacts ayant été jugés peu significatifs. Pour information, le résultat de Mercagentes au titre de l'exercice 2005 s'élevait à 2,8 millions d'euros en quote-part groupe, à comparer aux dividendes comptabilisés cette même année de 1 million d'euros.

Au 31/12/2006, le PNB, résultat courant et résultat net de cette filiale s'élèvent respectivement à 10,5, 8,5 et 6,8 millions d'euros. Le total de son bilan atteint 68,8 millions d'euros.

Les 17,6% d'intérêts minoritaires de Mercagentes sont détenus par des personnes physiques.

Quant aux intérêts minoritaires de Bankoa, Casa en possède 5%.

 

Dénomination

% détenu

Méthode

de consolidation

Objet

CAISSES LOCALES & CAISSE REGIONALE

Non applicable

Non applicable

Etablissement de crédit

BANKOA S.A.

93,95%

Intégration globale

Etablissement de crédit

MERCAGENTES

82,40%

Intégration globale

Société de bourse

  

4.4.2. - Détail du périmètre de consolidation.

 

Filiales « traditionnelles ».

 

 

% de contrôle

% d'intérêt

Périmètre de consolidation

Implantation

Méthode de consolidation

31/12/2006

31/12/2005

31/12/2006

31/12/2005

Bankoa S.A.

Saint Sébastien (Espagne)

intégration globale

93,95%

93,91%

93,95%

93,91%

MERCAGENTES

Bilbao (Espagne)

intégration globale

82,40%

-

82,40%

-

   

Liste des 64 Caisses Locales :

 

Désignation

Nom du Président

Localité

CADER

ESPONDA Germain

SERRES CASTET

ARTHEZ

MAZOU Jean Luc

ARTHEZ DE BEARN

ARTIX

CAMGUILHEM Jean-Claude

ARTIX

PAU PONT LONG

FORGUES Alain

PAU CARNOT

ARZACQ

BOUE Jacques

ARZACQ

GARLIN

NAURY Mireille

GARLIN

LEMBEYE

IRATZOQUY Jean Christophe

LEMBEYE

MONEIN

HAU Annie

MONEIN

BAYONNE

SAUSSIE Victor

BAYONNE THIERS

MORLAAS

ROGER Jean-Michel

MORLAAS

SEVIGNACQ

JOUANJUS Armand

SEVIGNACQ

NAVARRENX

LASARROQUES Monique

NAVARRENX

NAY

TROUILLET Joseph

NAY

ORTHEZ

DUPUY Olivier

ORTHEZ

BIDACHE

SAINT MARTIN Jean

BIDACHE

SAUVETERRE

BORDES Bernard

SAUVETERRE DE BEARN

BIARRITZ

GUILHOU Marie Thérèse

BIARRITZ CLEMENCEAU

PAU PIEMONT

DE GAILLANDE Gabrielle

PAU LASSENCE

HASPARREN

BIDEGORRY Jean Michel

HASPARREN

ERROBI

BORT Jean-Jacques

ESPELETTE

ST JEAN DE LUZ

ESPONDA Germain

ST JEAN DE LUZ

GARAZI-BAIGORRI

TAMBOURIN Jean Francois

ST JEAN PIED DE PORT

ST PALAIS

CURUTCHAGUE Jean Marie

ST PALAIS

ANGLET

LISSALDE Edmond

ANGLET MAIRIE

PAU GAVE

SUBERVIE Francois

LESCAR

2 GAVES

ENOUS Richard

SALIES DE BEARN

HAUT BEARN

CAZAUX Jean François

OLORON OUSTALOT

LA SOULE

HASTOY Albert

MAULEON

OUSSE MONTANERES

LABEROU Jacqueline

PONTACQ

VALLEE D'OSSAU

BONNEMASON Bernard

ARUDY

TRIE SUR BAISE

SORBET Jean Louis

TRIE SUR BAISE

LOURDES

SAYOUS Georges

LOURDES CENTRE

CASTELNAU MAGNOAC

DOSSAT Christian

CASTELNAU MAGNOAC

BAGNERES DE BIGORRE

CIBAT Jean Pierre

BAGNERES DE BIGORRE

ARGELES GAZOST

GERBET Pierre

ARGELES GAZOST

LUZ SAINT SAUVEUR

FOURTINE Noel

LUZ SAINT SAUVEUR

TARBES

RICAUD Michel

TARBES MARCADIEU

COTEAUX DE L ARROS

LARRE Michel

TOURNAY

NORD BIGORRE

COSSOU Michel

VIC BIGORRE

LA NESTE

FERRAN Jean Pierre

LANNEMEZAN

AIGNAN

HAMEL Jacques

AIGNAN

AUCH

BAYLAC Michel

AUCH

COLOGNE

BEGUE Vincent

COLOGNE

CONDOM

POLES Michele

CONDOM

ESTANG

REQUIER Luc

ESTANG

FLEURANCE

SAINT MARTIN Simon

FLEURANCE

GIMONT

LAVA Pierre

GIMONT

ISLE JOURDAIN

TOURON Michel

ISLE JOURDAIN

JEGUN

GARDERE Pierre

JEGUN

LECTOURE

ALIAS Jean

LECTOURE

MARCIAC

MARCHESIN Patrick

MARCIAC

MAUVEZIN

BAUBESTE Claude

MAUVEZIN

MIRADOUX

DOSTES Alain

MIRADOUX

MONTREAL

LAVIGNE CASTERAN Marc

MONTREAL

NOGARO

SEMPE Jean-Paul

NOGARO

PLAISANCE

POMENTE Nadine

PLAISANCE

RISCLE

PARGADE Gerard

RISCLE

SAINT CLAR

DOMEJEAN Maryline

SAINT CLAR

VIC FEZENSAC

DESHAIES Daniel

VIC FEZENSAC

L ARMAGNAC

CARRE Michel

EAUZE

TROIS VALLEES

LAURON Vincent

VALENCE SUR BAISE

L ASTARAC

MEAU Francis

MASSEUBE

SAVE ET GIMONE

SERIN Jacques

LOMBEZ

DES BASTIDES A L'ARROS

PUCH NEDELLEC Jasmine

MIRANDE

 

4.4.3. - Participations non consolidées.

 

 

 

 

En milliers d'euros

 

 

 

31/12/2006

31/12/2005

Valeur au bilan

% détenu

Valeur au bilan

% détenu

Titres détenus par la Caisse Régionale

 

 

 

 

CA TITRES

985

1,70%

985

1,70%

CEDICAM

184

1,31%

184

1,31%

COFIGA

 

 

4 280

100,00%

CONSEIL VOYAGES

45

75,00%

45

75,00%

GIE ATTICA

91

1,75%

95

1,75%

GRAND SUD-OUEST CAPITAL

3 914

12,10%

3 761

12,10%

GSTART

 

 

33

3,37%

MERCAGENTES (consolidée en 2006)

 

 

15 162

82,40%

MERCAGESTION

359

51,00%

250

45,00%

MIDI PYRENEES CREATION

39

0,63%

39

0,63%

PORTIMMO

244

99,99%

 

 

RADIAN

96

5,07%

93

5,07%

SACAM

1 542

2,55%

1 622

2,55%

SACAM ASSURANCES

668

4,87%

610

4,87%

SACAM DEVELOPPEMENT

20 881

2,64%

20 198

2,64%

SACAM FIRECA

581

2,36%

628

2,36%

SACAM INTERNATIONAL

23 611

2,62%

 

 

SACAM MACHINISME

73

2,41%

73

2,39%

SACAM PARTICIPATIONS

5

1,89%

5

1,89%

SACAM PLEINCHAMP

64

2,16%

57

2,16%

SACAM PROGICA

197

2,43%

177

2,43%

SACAM SANTEFFI

59

2,21%

95

2,21%

SAS ASTERION SUD

20

1,28%

40

2,64%

SAS BOETIE

711 998

2,62%

505 118

2,62%

SAS MIROSMENIL

9

2,62%

6

2,62%

SAS SEGUR

9

2,62%

6

2,62%

SASU PG IMMO

4 801

100,00%

3 073

61,50%

SASU PG INVEST

1 258

100,00%

38

3,03%

SCI ACTIPOLE NORD

605

99,00%

604

99,00%

SCI CAM

1 424

2,66%

 

 

SCI DUPLAA

1 509

99,00%

1 509

99,00%

SCI PORTIMSERVIEZ

378

99,00%

377

99,00%

SCI SUD II

51

6,45%

 

 

SCI TOSCANE

580

100,00%

580

100,00%

SNC COURCELLES

3

2,61%

3

2,61%

TITRES DETENUS PAR BANKOA

 

 

 

 

BANKOA DE SERVICIOS FINANCIEROS

387

100,00%

389

100,00%

BANKOA DE VALORES Y INVERSIONES

1 005

100,00%

1 005

100,00%

BANKOA GESTION

1 915

100,00%

1 915

100,00%

BANKOA SDAD PROMOCION EMPRESAS

2 980

100,00%

 

 

DIFFGEAR SA

65

8,31%

65

8,31%

E.P.S.V. EMPLEADOS BANKOA SA

6

N/C

6

N/C

ELKARGI S.G.R

6

0,12%

6

0,12%

GARKOA SA

497

100,00%

497

100,00%

GEROKOA E.P.S.V.

6

0,08%

6

0,08%

GEROKOA LAN E.P.S.V.

30

N/C

30

0,00%

GRUPOS DIFERENCIALES SA

345

12,00%

1 020

12,00%

IKEI

76

6,66%

76

4,72%

LISKOA SA

746

100,00%

746

100,00%

LOISTARAIN

1

N/C

 

 

LURKOA SA

243

100,00%

323

100,00%

LUZARO

361

7,06%

797

7,06%

SERVIRED SC

26

N/C

37

1,06%

SOCIEDAD PROMOTORA ZONA ADUANERA IRUN SA

 

 

4

0,02%

STUA S.A.

 

 

3 705

19,50%

SUZTAPEN

 

 

61

0,32%

TALDE CAPITAL

26

N/C

 

 

TRUCKGEAR SL

10

8,31%

11

8,31%

VISA

11

N/C

 

 

ZAISA

4

N/C

 

 

TITRES DETENUS PAR MERCAGENTES

 

 

 

 

BME

44 942

1,72%

 

 

CA MERCAGESTION

262

33,61%

 

 

GESTORA DEL FGGI

1

0,63%

 

 

Valeur au bilan des titres de participation non consolides

830 234

 

570 445

 

  

4.5. - Gestion des risques financiers et politiques de couverture.

 

La gestion du risque bancaire au sein de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est assurée par la Direction des Risques qui est rattachée au Directeur Général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

  

4.5.1. - Risque de crédit et de contrepartie

 

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

 

Ainsi, dans le cas de risques importants dépassant les limites contractualisées, une Caisse Régionale présente ses dossiers à Foncaris, établissement de crédit filiale à 100% de Crédit Agricole S.A.

Après examen au sein d’un Comité ad-hoc, Foncaris peut décider de garantir la Caisse Régionale (en général à 50%).

La Caisse Régionale détermine pour une période de 6 ans le seuil d’éligibilité de ses engagements à la couverture de Foncaris.

En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée à hauteur de 50% de sa perte résiduelle après mise en jeu des sûretés et épuisement de tous les recours.

 

Au 31 décembre 2006 les encours de financement couverts par Foncaris s’élèvent à 237,9 millions d’euros.

 

4.5.1.1. - Prêts et créances sur les établissements de crédit par agent économique

 

En milliers 

d'euros 

31/12/2006

31/12/2005

Encours

bruts

dont

encours

douteux

provisions/

encours

douteux

dont

encours

douteux

compromis

Provisions/

encours

douteux

compromis

Total

Encours

bruts

dont

encours

douteux

provisions/

encours

douteux

dont

encours

douteux

compromis

Provisions/

encours

douteux

compromis

Total

Etablissements de crédit

153 776

 

 

 

 

153 776

192 614

 

 

 

 

192 614

Opérations internes au Crédit Agricole

826 212

 

 

 

 

826 212

801 479

 

 

 

 

801 479

    Valeurs au bilan

979 988

0

0

0

0

979 988

994 093

0

0

0

0

994 093

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

12 205

 

 

 

 

 

11 582

Provisions collectives

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

992 193

 

 

 

 

 

1 005 675

  

4.5.1.2. - Prêts et créances sur la clientèle par agent économique.

 

En milliers

d'euros 

31/12/2006

31/12/2005

Encours

bruts

dont

Encours

douteux

provisions/

encours

douteux

dont

Encours

douteux

compromis

Provisions/

encours

douteux

compromis

Total

Encours

bruts

dont

Encours

douteux

provisions/

encours

douteux

dont

Encours

douteux

compromis

Provisions/

encours

douteux

compromis

Total

Etat, Administrations et collectivités publiques

863 759

5 547

3 877

708

31

859 851

735 249

496

230

1 247

31

734 988

Institutions financières

134 396

57

80

78

78

134 238

15 964

85

75

78

78

15 811

Particuliers et professionnels

5 130 413

38 356

23 921

40 264

27 709

5 078 783

4 535 323

33 503

19 054

41 208

29 717

4 486 552

Entreprises (y compris les assurances)

1 619 229

39 513

27 317

24 356

20 655

1 571 257

1 454 493

39 714

28 023

27 268

21 854

1 404 616

Autres agents économiques

401 943

5 841

3 423

65

63

398 457

360 170

85

50

57

42

360 078

       Total

8 149 740

89 314

58 618

65 471

48 536

8 042 586

7 101 199

73 883

47 432

69 858

51 722

7 002 045

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

40 040

 

 

 

 

 

36 068

Provisions collectives

 

 

 

 

 

60 328

 

 

 

 

 

64 475

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

8 022 298

 

 

 

 

 

6 973 638

 

 4.5.1.3. - Dettes sur établissements de crédit par agent économique.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Etablissements de crédit

69 756

128 689

Opérations internes au Crédit Agricole

5 153 840

4 544 500

Dettes rattachées

35 729

18 242

    Valeur nette au bilan

5 259 325

4 691 431

 

4.5.1.4. - Dettes envers la clientèle par agent économique.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Etat, Administrations et collectivités publiques

2 502

10 593

Institutions financières

82 401

313

Particuliers et professionnels

2 085 081

2 224 380

Entreprises (y compris les assurances) et autres agents économiques

763 136

462 795

    Total

2 933 120

2 698 081

Dettes rattachées

5 176

4 481

    Valeur au bilan

2 938 296

2 702 562

 

4.5.1.5. - Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Particuliers, agriculteurs et autres professionnels

558 709

383 573

Sociétés financières

200

 

Entreprises

504 750

594 986

Collectivités publiques

146 109

106 443

Autres agents économiques

5 861

10 176

    Total

1 215 629

1 095 178

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Particuliers et autres professionnels

79 449

59 788

Sociétés financières

968

 

Entreprises

251 872

282 864

Collectivités publiques

6 010

1 361

Autres agents économiques

357

1 563

    Total

338 656

345 576

  

4.5.1.6. - Prêts et créances sur les établissements de crédit par zone géographique.

 

 

En milliers d'euros

 

31/12/2006

31/12/2005

Encours

brut

dont

encours

douteux

dont

provisions

sur encours

douteux

Total

Encours

brut

dont

encours

douteux

dont

provisions

sur encours

douteux

Total

France

830 225

 

 

830 225

828 127

 

 

828 127

Autres pays de l'UE

149 763

 

 

149 763

165 966

 

 

165 966

Total

979 988

 

 

979 988

994 093

 

 

994 093

Créances rattachées

 

 

 

12 205

 

 

 

11 582

Provisions collectives

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeur nette au bilan

 

 

 

992 193

 

 

 

1 005 675

 

4.5.1.7. - Prêts et créances sur la clientèle par zone géographique.

 

 

En

milliers

d'euros

 

31/12/2006

31/12/2005

Encours

bruts

dont

Encours

douteux

provisions/

encours

douteux

dont

Encours

douteux

compromis

Provisions/

encours

douteux

compromis

Total

Encours

bruts

dont

Encours

douteux

provisions/

encours

douteux

dont

Encours

douteux

compromis

Provisions/

encours

douteux

compromis

Total

France

6 787 561

79 363

53 580

64 970

48 285

6 685 696

5 982 271

62 966

41 200

69 858

51 722

5 889 349

Autres pays de l'UE

1 336 914

9 951

5 035

320

100

1 331 779

1 118 929

10 917

6 232

 

 

1 112 697

Autres pays européens

17 566

 

3

39

9

17 554

 

 

 

 

 

 

Amérique du Nord

2 798

 

 

 

 

2 798

 

 

 

 

 

 

Amérique centrale et sud

204

 

 

 

 

204

 

 

 

 

 

 

Afrique et Moyen Orient

3 517

 

 

142

142

3 375

 

 

 

 

 

 

Asie océanie (hors Japon)

1 034

 

 

 

 

1 034

 

 

 

 

 

 

Japon

146

 

 

 

 

146

 

 

 

 

 

 

    Total

8 149 740

89 314

58 618

65 471

48 536

8 042 586

7 101 200

73 883

47 432

69 858

51 722

7 002 046

Créances rattachées

 

 

 

 

 

40 040

 

 

 

 

 

36 066

Provisions collectives

 

 

 

 

 

60 328

 

 

 

 

 

64 475

    Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

8 022 298

 

 

 

 

 

6 973 637

  

4.5.1.8. - Dettes sur établissements de crédit par zone géographique.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

France

5 191 181

4 550 367

Autres pays de l'UE

32 415

122 822

Dettes rattachées

35 729

18 242

    Valeur nette au bilan

5 259 325

4 691 431

  

4.5.1.9. - Dettes envers la clientèle par zone géographique.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

France

2 217 025

2 065 144

Autres pays de l'UE

707 624

632 937

Autres pays européens

931

 

Amérique du Nord

4 681

 

Amérique centrale et sud

322

 

Afrique et Moyen Orient

2 157

 

Asie océanie (hors Japon)

377

 

Japon

3

 

Total

2 933 120

2 698 081

Dettes rattachées

5 176

4 481

Valeur au bilan

2 938 296

2 702 562

 

Information non disponible au titre de 2005.

  

4.5.1.10. - Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France

952 098

782 724

Autres pays de l'UE

262 521

312 454

Autres pays européens

88

 

Amérique du Nord

2

 

Amérique centrale et sud

 

 

Afrique et moyen orient

695

 

Asie océanie (hors japon)

225

 

Japon

 

 

    Total

1 215 629

1 095 178

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France

242 230

604 345

Autres pays de l'UE

96 421

-258 769

Autres pays européens

 

 

Amérique du Nord

5

 

Amérique centrale et sud

 

 

Afrique et moyen orient

 

 

Asie océanie (hors japon)

 

 

Japon

 

 

    Total

338 656

345 576

  

4.5.1.11. - Opérations sur instruments financiers à terme - risques de contrepartie.

 

En milliers d'euros 

31/12/2006

Valeur de marché

Risque

de crédit potentiel

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

271

465

Risques sur contrats de taux d'intérêt

271

465

Risques sur contrats de change

 

 

Risques sur contrats de dérivés actions et sur indices

 

 

Risques sur les autres contreparties

824

1 993

Risques sur contrats de taux d'intérêt

217

561

Risques sur contrats de change

607

976

Risques sur contrats de dérivés actions et sur indices

 

456

    Total

1 095

2 458

  

Les contrats faits entre membres du réseau sont exclus car ils ne présentent pas de risques.

Ces mêmes informations ne sont pas disponibles au titre de 2005.

 

4.5.2. - Risques de marché.

 

Les risques de marché font l’objet d’un suivi régulier à l’aide d’un dispositif de suivi et de contrôle structuré de la façon suivante : Le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne statue sur les limites de risques de marché fixées chaque année et suit trimestriellement les performances et les prises de risques au regard de ces limites. Par ailleurs, un Comité Financier, présidé par le Directeur Général, à périodicité trimestrielle, examine les performances et les risques associés des positions prises sur les marchés et arrête le cadre d’orientations stratégiques dans lequel doivent s’inscrire les opérations traitées au cours du trimestre suivant. Un Comité spécifique, piloté par le Directeur Financier, se tient toutes les semaines pour suivre opérationnellement l’activité de la semaine écoulée et fixer les orientations tactiques pour la semaine à venir.

La Direction des Risques assure, en outre, un contrôle permanent des risques de marché.

Au plan méthodologique, la mesure et le suivi des risques de marché sont réalisés à l’aide d’un calcul d’une « Value at Risk » du portefeuille de placement, en utilisant un logiciel mis à la disposition des Caisses Régionales par la filiale de gestion d’actifs du Groupe, Crédit Agricole Asset Management. La mesure et le suivi du risque de taux sont effectués selon la méthode des gaps statiques et calculés à l’aide d’un outil fourni aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

S’agissant des risques de marché, l’allocation d’actifs est déterminée de façon à ce que le rendement du portefeuille soit supérieur, dans 95% des cas, à un niveau de perte, à l’horizon d’un an, qui reste tout à fait supportable au regard du Produit Net Bancaire et du Résultat Net de la Caisse Régionale.

  

4.5.3. - Risque de taux.

 

Concernant le risque de taux, l’objectif est de tendre vers une couverture totale des GAPS statiques avec un biais légèrement haussier (exposition favorable à la hausse des taux) et, dans tous les cas de figure, en respectant les limites de sensibilité du Produit Net Bancaire à la variation des taux d’intérêt, telles que préconisées par Crédit Agricole S.A.

 

 

En milliers d'euros

 

31/12/2006

31/12/2005

Emprunts

obligataires

Dettes

subordonnées

à durée

déterminée

Dettes

subordonnées

à durée

indéterminée

Emprunts

obligataires

Dettes

subordonnées

à durée

déterminée

Dettes

subordonnées

à durée

indéterminée

EUR

0

132 181

0

0

122 083

0

Taux fixe

 

132 181

 

 

122 083

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises de l'UE

0

0

0

0

0

0

Taux fixe

 

 

 

 

 

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

    Total

0

132 181

0

0

122 083

0

Taux fixe

0

132 181

0

0

122 083

0

Taux variable

0

0

0

0

0

0

  

4.5.4. - Risque de change.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne adosse systématiquement ses opérations en devises auprès de Crédit Agricole S.A. et ne présente donc pas de risque de change.

  

4.5.5. - Risque de prix.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au risque de prix sur son portefeuille de placement. Le niveau de risque est évalué en appliquant un calcul de « Value at Risk » au portefeuille. L’allocation d’actifs est déterminée de telle sorte que le rendement du portefeuille, à l’horizon d’un an et avec une probabilité de 95% soit supérieur à un niveau de perte acceptable eu égard au niveau prévisionnel de Produit Net Bancaire et de Résultat de la Caisse Régionale. Le niveau de risque de prix ainsi déterminé est arrêté par le Comité Financier présidé par le Directeur Général et présenté en Conseil d’Administration pour décision définitive.

 

4.5.6. - Risque de liquidité et de financement.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne en tant qu’établissement de crédit, respecte les exigences en matière de liquidité définies par les textes suivants :

— le CRBF n° 88-01 du 22 février 1988 relatif à la liquidité,

— l’instruction de la Commission Bancaire n° 88-03 du 22 avril 1988 relative à la liquidité,

— l’instruction de la Commission Bancaire n° 89-03 du 20 avril 1989 relative aux conditions de prise en compte des accords de refinancement dans le calcul de la liquidité.

 

La gestion du refinancement de la Caisse Régionale et le suivi de la liquidité sont assurés par la Direction des Finances. Cette gestion et ce suivi font l’objet d’un rapport présenté trimestriellement au Comité Financier, présidé par le Directeur Général, et au Conseil d’Administration.

  

4.5.6.1. - Prêts et créances sur les établissements de crédit par durée restant à courir.

 

En milliers

d'euros 

31/12/2006

31/12/2005

3

mois

>

3 mois

à

1 an

>

1 an à

5 ans

>

5 ans

Total

3

mois

>

3

mois

à

1 an

>

1 an à

5

ans

>

5

ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (dont opérations internes au Crédit Agricole)

301 426

81 695

198 204

398 663

979 988

304 903

143 206

193 239

352 745

994 093

Créances rattachées

 

 

 

 

12 205

 

 

 

 

11 582

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

 

 

 

 

992 193

 

 

 

 

1 005 675

  

4.5.6.2. - Prêts et créances sur la clientèle par durée restant à courir.

 

 

En milliers

d'euros

 

31/12/2006

31/12/2005

3

mois

>

3 mois

à

1 an

>

1 an

à

5 ans

>

5

ans

Total

3

mois

>

3 mois

à

1 an

> 1

an

à  

 ≤

5 ans

>

5 ans

Total

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont Crédit Bail)

637 767

1 143 075

2 682 818

3 686 080

8 149 740

638 519

883 794

2 533 398

3 045 489

7 101 200

Créances rattachées

 

 

 

 

94 149

 

 

 

 

95 239

Provisions

 

 

 

 

221 591

 

 

 

 

222 801

     Total

 

 

 

 

8 022 298

 

 

 

 

6 973 638

  

4.5.6.3. - Dettes envers les établissements de crédit par durée restant à courir.

 

En milliers

d'euros 

31/12/2006

31/12/2005

3

mois

>

3

mois

à

≤ 1 an

>

1 an

 

 ≤ 5

ans

>

5

ans

Total

3

mois

>

3

mois
à

1an

> 1

an

à

≤ 5

ans

>

5

ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (dont opérations internes au Crédit Agricole)

1 058 880

1 086 277

1 852 130

1 226 309

5 223 596

2 857 540

1 042 399

484 338

288 912

4 673 189

Dettes rattachées

 

 

 

 

35 729

 

 

 

 

18 242

    Total

 

 

 

 

5 259 325

 

 

 

 

4 691 431

  

4.5.6.4. - Dettes envers la clientèle par durée restant à courir.

 

 

En milliers

d'euros

 

31/12/2006

31/12/2005

3

mois

>

3 mois

à

1 an

>

1 an

à

5 ans

>

5

ans

Total


3 mois

>

3 mois

à

≤ 1 an

>

1 an

à

5

ans

>

5

ans

Total

Dettes envers la clientèle

2 716 261

175 079

40 366

1 414

2 933 120

2 520 795

124 573

51 662

1 051

2 698 081

Dettes rattachées

 

 

 

 

5 176

 

 

 

 

4 481

    Total

 

 

 

 

2 938 296

 

 

 

 

2 702 562

  

4.5.6.5. - Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées par durée restant à courir.

 

En milliers

d'euros 

31/12/2006

31/12/2005

3

mois

>

3 mois

 ≤

1 an

>

1 an

à

≤ 5

ans

>

5

ans

Total

3

mois

>

3

mois

à

≤ 1 an

>

1 an

à

5

ans

>

5

ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

53

 

 

 

53

53

 

 

 

53

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Émis en France

453 674

215 931

50 000

 

719 605

264 820

279 037

1 413

 

545 270

Émis à l'étranger

49 374

6 604

 

 

55 978

29 823

 

 

 

29 823

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

    Total

503 101

222 535

50 000

0

775 636

294 696

279 037

1 413

0

575 146

Dettes rattachées

 

 

 

 

4 280

 

 

 

 

1 038

    Valeur au bilan

 

 

 

 

779 916

 

 

 

 

576 184

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

15 251

53 549

61 909

130 709

 

 

59 823

60 861

120 684

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

80

80

 

 

 

80

80

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

    Total

0

15 251

53 549

61 989

130 789

0

0

59 823

60 941

120 764

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 392

 

 

 

 

1 319

    Valeur au bilan

 

 

 

 

132 181

 

 

 

 

122 083

  

4.5.6.6. - Opérations sur instruments financiers à terme - analyse par durée résiduelle.

 

Instrument

de transaction actif 

31/12/2006

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

 

Total

en valeur

de marché

 

 

En milliers d'euros

≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

 

 

 

 

Futures

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

 

 

 

443

9 337

2 820

12 600

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

168

 

 

1 264

1 561

 

2 993

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

21

21

Autres

 

 

 

 

 

 

 

    Sous-total

168

0

0

1 707

10 898

2 841

15 614

Opérations de change à terme

 

 

 

607

 

 

607

    Valeur nette au bilan

168

0

0

2 314

10 898

2 841

16 221

 

 

 

 

Instrument

de transaction passif

 

31/12/2006

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

 

Total

en valeur

de marché

 

 

En milliers d'euros

≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

 

 

 

 

Futures

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

 

 

 

217

1 622

1 931

3 770

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions & indices boursiers

99

 

 

 

 

 

99

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

    Sous-total

99

0

0

217

1 622

1 931

3 869

Opérations de change à terme

 

 

 

601

 

 

601

    Valeur nette au bilan

99

0

0

818

1 622

1 931

4 470

  

4.5.6.7. - Dettes subordonnées par devises.

 

 

En milliers d'euros

 

 

31.12.2006

31.12.2005

Emprunts

obligataires

Dettes

subordonnées

à durée

déterminée

Dettes

subordonnées

à durée

indéterminée

Emprunts

obligataires

Dettes

subordonnées

à durée

déterminée

Dettes

subordonnées

à durée

indéterminée

EUR

0

130 709

0

0

120 684

0

Taux fixe

 

130 709

 

 

120 684

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises de l'UE

0

0

0

 

 

 

Taux fixe

 

 

 

 

 

 

Taux variable

 

 

 

 

 

 

    Total

0

130 709

0

0

120 684

0

Taux fixe

0

130 709

0

0

120 684

0

Taux variable

0

0

0

0

0

0

  

(Total en principal, hors dettes rattachées non ventilables)

 

4.5.6.8. - Contribution des devises au bilan consolidé.

 

 

En milliers d'euros

 

31/12/2006

31/12/2005

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

10 861 662

10 860 932

9 432 530

9 431 896

Autres devises de l'UE

11 087

11 067

9 628

9 611

USD

31 809

32 522

27 624

28 243

JPY

80

97

69

84

Autres devises

747

767

649

666

    Total bilan

10 905 385

10 905 385

9 470 500

9 470 500

  

4.5.7. - Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d'intérêt et de change.

 

Couverture de juste valeur :

 

Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variation de juste valeur d’un instrument à taux fixe causée par des changements de taux d’intérêt. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie :

 

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne ne pratique aucun de ces deux types de couverture puisqu’elle valorise tous ses instruments dérivés en juste valeur par résultat.

  

4.6. - Autres risques.

 

Les risques décrits ci-dessous font l’objet d’une évaluation et sont comptabilisés au passif du bilan dans la rubrique « provisions pour risques et charges ».

  

4.6.1. - Risques opérationnels

 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un événement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

En 2004, le déploiement du dispositif risques opérationnels « EUROPA » a permis de réaliser une cartographie, pour l’ensemble des Caisses Régionales et de leurs filiales, permettant ainsi de recenser et de qualifier les risques opérationnels avérés et potentiels.

 

En 2005, le Groupe Crédit Agricole a poursuivi la mise en oeuvre du dispositif avec le déploiement de l’outil « OLIMPIA » qui permet de collecter les incidents survenus depuis le 1er janvier.

Cette démarche quantitative et uniquement rétrospective permet de mesurer les fréquences des incidents ainsi que leurs impacts financiers.

 

Ce dispositif permet d’évaluer le coût du risque opérationnel, d’en analyser l’évolution et les composantes, afin d’établir des priorités en matière d’actions correctives ou de politique de couverture via la mise en place de polices d’assurance.

 

Les risques ainsi identifiés ont comptablement été couverts par une utilisation de provision, la Caisse Régionale ayant maintenu son montant de couverture des risques opérationnels en solde.

  

4.6.2. - Assurances et couverture des risques.

 

Les principaux contrats d’assurance couvrant la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sont constitués par la responsabilité civile professionnelle du banquier, celles sur le courtage, les pertes et préjudices financiers ainsi que les assurances globales de banque. Développant un réseau commercial par l’implantation de nouvelles agences de conquête, la Caisse Régionale a aussi souscrit des assurances pour les maîtrises d’ouvrages sur ces nouveaux sites.

Les assurances d’exploitation et de protection du bilan sont souscrites auprès de la CAMCA.

Enfin la Caisse Régionale a souscrit également des assurances pour protection des déplacements des salariés et ainsi qu’en cas d’agressions.

  

4.7. - Notes relatives au compte de résultat.

 

4.7.1. - Produits et charges d'intérêts.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Sur opérations avec les établissements de crédit

5 777

4 092

Sur opérations internes au Crédit Agricole

42 525

35 902

Sur opérations avec la clientèle

318 172

271 777

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

4 030

4 227

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

8 930

7 693

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

 

53

Sur opérations de location-financement

834

614

Autres intérêts et produits assimilés

-2 269

6 207

     Produits d'intérêts

377 999

330 565

Sur opérations avec les établissements de crédit

-2 550

-2 741

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-166 335

-139 250

Sur opérations avec la clientèle

-18 052

-14 237

Actifs financiers disponibles à la vente

-5

-3

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Sur dettes représentées par un titre

-21 588

-13 238

Sur dettes subordonnées

-5 798

-5 202

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

 

-111

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

    Charges d'intérêts

-214 328

-174 782

  

4.7.2. - Commissions nettes.

 

 

En milliers d'euros

 

 

31/12/2006

31/12/2005

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

2 891

-208

2 683

2 152

-43

2 109

Sur opérations internes au Crédit Agricole

18 546

-4 769

13 777

17 228

-4 117

13 111

Sur opérations avec la clientèle

42 456

-61

42 395

40 162

-130

40 032

Sur opérations sur titres

 

-69

-69

 

 

 

Sur opérations de change

188

 

188

320

 

320

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors bilan

3 891

-1 438

2 453

7 068

-1 420

5 648

Prestations de services bancaires et financiers dont :

 

 

 

 

 

 

Produits nets de gestion d'OPCVM

 

-96

-96

2 974

-66

2 908

Produits nets sur moyens de paiement

31 679

-9 039

22 640

29 567

-8 445

21 122

Assurance

9 213

 

9 213

9 142

 

9 142

Autres

30 770

-420

30 350

23 262

-133

23 129

    Produits nets des commissions

139 634

-16 100

123 534

131 875

-14 354

117 521

  

4.7.3. - Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat

8 047

2 950

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

131

120

Inefficacité des couvertures de juste valeur

 

 

Inefficacité des couvertures de flux de trésorerie

 

 

    Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

8 178

3 070

  

4.7.4. - Gains ou pertes nets sur portefeuille disponible à la vente.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Dividendes reçus

24 454

17 243

Plus ou moins values de cession réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente

7 333

9 895

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres à revenu variable)

-83

 

Plus ou moins values de cession réalisées sur prêts et créances

34

 

    Gains ou pertes nets sur portefeuille disponible à la vente

31 738

27 138

  

4.7.5. - Produits et charges des autres activités.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

-7

 

Produits nets des immeubles de placement

-316

 

Autres produits (charges) nets

21 816

21 328

Produits et charges nets des autres activités

21 493

21 328

  

4.7.6. - Charges générales d'exploitation. 

 

4.7.6.1. - Détail des charges.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Charges de personnel

115 561

109 913

Impôts et taxes

7 848

5 390

Services extérieurs et autres charges

59 008

54 728

    Charges d'exploitation

182 417

170 031

  

4.7.6.2. - Détail des charges de personnel.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Salaires et traitements

65 697

61 354

Cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies

6 556

8 552

Cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies

382

 

Autres charges sociales

22 997

22 712

Intéressement et participation

13 226

11 183

Impôts et taxes sur rémunération

6 703

6 112

    Total charges de personnel

115 561

109 913

  

4.7.6.3. - Effectif Moyen.

 

 

31/12/2006

31/12/2005

France

1 816

1 794

Etranger

293

295

    Total

2 109

2 089

  

4.7.6.4. - Rémunération des dirigeants.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Rémunération (1) des mandataires sociaux

423

423

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

1 194

1 272

    Total rémunération

1 617

1 695

 (1) Rémunérations brutes déclarées.

  

Informations non disponibles pour nos filiales.

 

4.7.7. Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies (en milliers d'euros) :

 

 

2006

2005

Variation dette actuarielle

Dette actuarielle au 31/12

24 140

19 693

 

Coût des services rendus sur la période

1 020

846

 

Effet de l'actualisation

866

1 065

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

Modification / Réduction / Liquidation de plan

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-613

-567

 

(Gains) / pertes actuariels

-473

3 103

 

Dette actuarielle au 31/12/n

24 940

24 140

 

 

 

2006

2005

Charge comptabilisée

Coût des services rendus sur l'exercice

1 020

846

 

Effet de l'actualisation

866

1 065

 

Rendement attendu des actifs sur la période

-976

-692

 

Amortissement du coût des services passés

 

 

 

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

172

1 915

 

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

 

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 082

3 134

 

 

 

2006

2005

Juste valeur des actifs du régime

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

24 411

16 407

 

Rendement attendu des actifs

976

692

 

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

-645

1 187

 

Cotisations de l'employeur

1 409

6 704

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

Modification / Réduction / Liquidation de plan

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

-12

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

Prestations versées

-613

-567

 

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

25 538

24 411

 

 

 

2006

2005

Provision / Actifs

Situation financière nette au 31/12/n-1

24 940

24 140

 

Coût des services passés non comptabilisés

 

 

 

(Gains) / pertes sur la limitation de surplus

 

 

 

(Provisions) / actifs au 31/12/n

24 940

24 140

 

Situation financière nette (passif) / actif au 31/12/n

598

271

 

 

 

2006

2005

Variation

(Provisions) / actifs au 31/12/n-1

272

-3 286

 

Cotisations de l'employeur

1 409

6 704

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

0

-12

 

Paiements directs de l'employeur

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-1 082

-3 134

 

Situation financière nette bilan (passif) / actif au 31/12/n

599

272

 

 4.7.8. - Autres engagements sociaux.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au calcul de la participation des salariés, telle que la loi le prévoit. En outre, elle a signé un accord de retour financier, dont l’intéressement calculé sur les résultats de la Caisse Régionale vient compléter le calcul de la participation. L’ensemble constitue une enveloppe plafonnée à un pourcentage du résultat.

 

Les engagements sociaux tels que retracés plus haut sont couverts par des contrats d’assurance. Les primes payées sont enregistrées en charges comptables. Ces primes représentent la totalité des engagements de la Caisse Régionale, entièrement financés à chaque arrêté des comptes.

 

Il n’y a pas au sens de l’IAS 19 d’engagements autres de la Caisse Régionale envers ses salariés. Au titre de l’obligation préconisée par la Convention Collective, la Caisse Régionale calcule selon un modèle interne la provision pour médailles du travail dont le montant reflète l’engagement cumulé des droits acquis par les salariés à la clôture de l’exercice. La provision s’élève au 31/12/2006 à 1,8 millions d’euros.

  

4.7.9. - Paiements à base d'actions.

 

Il n’y a pas de règlement de rémunération à base d’actions sous quelque forme que ce soit, compte tenu de la structure du capital de la Caisse Régionale et de la réglementation applicable aux parts sociales.

  

4.7.10. - Honoraires des commissaires aux comptes.

 

 

Ernst

& Young

%

Pricewater-housecoopers

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

98

87%

162

92%

Missions accessoires

15

13%

15

8%

    Total

113

100%

177

100%

  

4.7.11. - Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

 

 

Dotations aux amortissements

10 879

11 576

Dotations aux provisions pour dépréciation

 

 

    Total

10 879

11 576

  

4.7.12. - Coût du risque.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Dotations aux provisions

-117 459

-119 679

Provisions pour dépréciation des prêts et créances

-102 630

-79 301

Provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux)

 

 

Provisions pour risques et charges

-14 829

-40 378

   Reprises de provisions

116 752

106 026

Provisions pour dépréciation des prêts et créances

101 351

75 582

Provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux)

 

 

Provisions pour risques et charges

15 401

30 444

    Variation des provisions

-4 360

-5 366

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées

-4 861

-5 975

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées

-236

-249

Décotes sur crédits restructurés

 

 

Récupérations sur prêts et créances amortis

737

858

Autres

 

 

    Total coût du risque

-5 067

-19 019

  

4.7.13. - Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-333

-615

Plus-values de cession

18

1

Moins-values de cession

-351

-616

Titres de capitaux propres consolidés

 

 

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

    Total gains ou pertes sur autres actifs immobilisés

-333

-615

  

4.7.14. - Charge d'impôt.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Charge d'impôt courant

-42 069

-39 521

Charge d'impôt différé

-561

5 040

    Charge d'impôt de la période

-42 630

-34 481

  

Réconciliation taux d’impôt théorique et taux d’impôt constaté :

 

En milliers d'euros

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt

149 918

34,43%

51 617

Effet des différences permanentes

 

-0,34%

-517

Effet dividendes régime mères-filles

 

-5,45%

-8 174

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

-0,60%

-904

Effet des autres éléments

 

0,41%

608

    Taux et charge effectifs d'impôt

 

28,44%

42 630

  

4.8. - Informations sectorielles.

 

4.8.1. - Définition des secteurs d’activité.

 

Le Groupe Crédit Agricole a défini les secteurs d’activité suivants :

— Banque de proximité en France

— Services financiers spécialisés

— Banque de détail à l’étranger

— Gestion pour compte propre et divers

— Gestion d’actifs, assurance et banque privée

— Banque de financement et d’investissement

 

Le Groupe Pyrénées Gascogne, quant à lui, intervient sur les 4 premiers secteurs.

Le tableau en 4.8.3 ventile le résultat au 31/12/2006 en fonction de ces différents secteurs.

  

4.8.2. - Présentation par zone géographique.

 

Le Groupe Pyrénées Gascogne intervient sur deux zones géographiques, la France et l’Espagne.

Le tableau en 4.8.4 répartit le résultat au 31/12/2006 en fonction de ces deux zones géographiques.

  

4.8.3. - Résultat par secteur d'activité.

 

 

 

 

En milliers d'euros

 

 

31/12/2006

Banque

de

proximité

en France

Services

Financiers

Spécialisés

Gestion

d'actifs,

Assurances,

Banque

Privée

Banque

de Financement

et

d'Investissement

Banque

de détail

à

l'étranger

Gestion

pour

compte

propre

et

divers

Total

Produit net bancaire

270 457

2 954

 

 

40 467

34 736

348 614

Charges de fonctionnement

-158 611

-441

 

 

-25 407

-8 837

-193 296

Résultat brut d'exploitation

111 846

2 513

0

0

15 060

25 899

155 318

Coût du risque

-4 843

7

 

 

-231

 

-5 067

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-273

 

 

 

-60

 

-333

Résultat avant impôt

106 730

2 520

0

0

14 769

25 899

149 918

Impôts sur les bénéfices

-39 464

 

 

 

-3 166

 

-42 630

    Résultat net de l'exercice

67 266

2 520

0

0

11 603

25 899

107 288

  

Ces mêmes informations au 31/12/2005 ne sont pas disponibles.

 

4.8.4. - Résultat par zone géographique.

 

En milliers d'euros

 

31/12/2006

France

Espagne

Total

Produit net bancaire

308 147

40 467

348 614

Charges de fonctionnement

-167 889

-25 407

-193 296

Résultat brut d'exploitation

140 258

15 060

155 318

Coût du risque

-4 836

-231

-5 067

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-273

-60

-333

Résultat avant impôt

135 149

14 769

149 918

Impôts sur les bénéfices

-39 464

-3 166

-42 630

    Résultat net de l'exercice

95 685

11 603

107 288

  

4.9. - Notes relatives au bilan.

 

4.9.1. - Caisse, banques centrales et CCP.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Caisse

61 827

46 251

Banques centrales, CCP

85 813

81 035

    Total

147 640

127 286

  

4.9.2. - Actifs financiers à la juste valeur par résultat.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

79 833

34 136

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

28 100

36 430

    Juste valeur au bilan

107 933

70 566

  

4.9.3. - Actifs financiers détenus à des fins de transaction.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

63 612

4 863

Effets publics et valeurs assimilées

2 252

1 983

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

60 224

1 660

Titres cotés

9 384

886

Titres non cotés

50 840

774

Actions et autres titres à revenu variable

1 136

1 220

Titres cotés

1 136

1 220

Titres non cotés

 

 

Instruments dérivés

16 221

29 273

    Juste valeur au bilan

79 833

34 136

(1) y compris les OPCVM

 

 

  

4.9.4. - Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

27 760

36 430

Titres cotés

 

3 172

Titres non cotés

27 760

33 258

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

 

 

Créances rattachées

340

 

    Juste valeur au bilan

28 100

36 430

(1) Y compris les OPCVM

 

 

 

4.9.5. - Instruments dérivés de transaction.

 

 

En milliers d'euros

 

31/12/2006

31/12/2005

Valeur

de marché

positive

Valeur

de marché

négative

Valeur

de marché

positive

Valeur

de marché

négative

Instruments dérivés de taux d'intérêt

12 600

3 770

27 952

15 962

Instruments dérivés de cours de change

607

601

 

 

Instruments dérivés sur actions et indices

168

99

1 321

1 286

Autres instruments dérivés

2 846

 

 

 

    Total instruments dérivés de transaction

16 221

4 470

29 273

17 248

  

4.9.6. - Actifs financiers disponibles à la vente.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Titres évalués à la juste valeur

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

761

725

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

352 195

282 537

Titres cotés

95 491

282 235

Titres non cotés

256 704

302

Actions et autres titres à revenu variable

821 017

581 232

Titres cotés

6 034

6 089

Titres non cotés

814 983

575 143

    Total des titres disponibles à la vente

1 173 973

864 494

Total des créances disponibles à la vente

 

 

    Valeur au bilan des actifs financiers disponibles a la vente (2)

1 173 973

864 494

(1) y compris OPCVM.

(2) dont 85 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres au 31/12/06, contre 2 milliers au 31/12/05.

  

4.9.7. - Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente.

 

 

En milliers d'euros

 

31/12/2006

31/12/2005

Juste

valeur

Gains

latents

Pertes

latentes

Juste

valeur

Gains

latents

Pertes

latentes

Effets publics et valeurs assimilées

761

 

 

725

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

334 486

20 556

-1 217

272 822

15 212

-93

Actions et autres titres à revenu variable

8 492

487

 

9 715

606

 

Titres de participation non consolidés

830 234

501 611

-1 317

581 232

256 430

-2 602

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente

1 173 973

522 654

-2 534

864 494

272 248

-2 695

Impôts différés

 

-16 650

454

 

-5 787

375

    Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente (net d'impôt)

 

506 004

-2 080

 

266 461

-2 320

 

 

4.9.8. - Prêts et créances sur les établissements de crédit.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

78 554

74 569

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

71 646

114 469

Prêts subordonnés

3 523

3 523

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

53

53

   Total

153 776

192 614

Créances rattachées

379

526

Provisions

 

 

    Valeur nette

154 155

193 140

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

166 527

119 115

Comptes et avances à terme

659 685

611 964

Prêts subordonnés

 

70 400

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

    Total

826 212

801 479

Créances rattachées

11 826

11 056

Provisions

 

 

    Valeur nette

838 038

812 535

        Valeur nette au bilan

992 193

1 005 675

  

4.9.9. - Prêts et créances sur la clientèle.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

104 642

111 175

Autres concours à la clientèle

7 848 225

6 908 374

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

51 800

 

Titres non cotés sur un marché actif

2 298

2 496

Avances en comptes courants d'associés

69 306

13 142

Comptes ordinaires débiteurs

48 540

46 793

    Total

8 124 811

7 081 980

Créances rattachées

94 149

95 239

Provisions

-221 591

-222 801

    Valeurs nettes au bilan

7 997 369

6 954 418

Opérations de crédit bail

 

 

Crédit-bail immobilier

 

 

Crédit-bail mobilier

24 929

19 220

    Total

24 929

19 220

Créances rattachées

 

 

Provisions

 

 

Valeurs nettes au bilan

24 929

19 220

    Total

8 022 298

6 973 638

  

4.9.10. - Provisions inscrites en diminution de l'actif.

 

En milliers d'euros

31/12/2005

Dotations

Reprises

Utilisations

Autres

mouvements

31/12/2006

Sur créances interbancaires

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

158 326

103 748

-87 658

-13 153

 

161 263

Provisions collectives

64 475

4 973

-9 120

 

 

60 328

Sur opérations de crédit-bail

 

 

 

 

 

0

Sur dépréciation durable titres AFS

 

85

 

 

 

85

Sur titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

0

Sur autres actifs

169

47

-1

 

 

215

    Total des provisions d'actif

222 970

108 853

-96 779

-13 153

0

221 891

  

4.9.11. - Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

171 528

154 760

Titres cotés

138 671

121 316

Titres non cotés

32 857

33 444

    Total

171 528

154 760

Créances rattachées

3 464

3 195

Provisions

 

 

    Valeur nette au bilan

174 992

157 955

  

4.9.12. - Actifs et passifs d'impôts différés.

 

 

En milliers d'euros

 

31/12/2006

Actif

Passif

Net

Charges à payer non déductibles

7 799

 

7 799

Provisions pour risques et charges non déductibles

8 692

 

8 692

Provisions d'actif non déductibles

15 518

 

15 518

Autres impôts différés

21 392

1 956

19 436

Différences entre norme locale et norme fiscale

53 401

1 956

51 445

Réévaluation des AFS

263

34 601

-34 338

Autres retraitements IFRS

 

4 441

-4 441

Provision pour impôt différé en social

 

2 122

-2 122

    Total impôt différé

 

 

10 544

  

Au 31/12/2005, les impôts différés ne devaient faire l'objet d'aucune compensation dans la présentation des états financiers.

 

 

En milliers d'euros

 

31/12/2005

Actif

Passif

Charges à payer non déductibles

6 121

 

Provisions pour risques et charges non déductibles

11 530

 

Provisions d'actif non déductibles

21 056

 

Autres impôts différés

-2 316

-1 628

Différences entre norme locale et norme fiscale

36 391

-1 628

Réévaluation des AFS

 

4 504

Autres retraitements IFRS

 

 

Provision pour impôt différé en social

 

2 395

    Total impôt différé actif

36 391

5 271

  

4.9.13. - Comptes de régularisation et actifs divers.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Autres actifs 

 

 

Comptes de stocks et emplois divers

1 938

1 279

Débiteurs divers

35 533

26 427

Comptes de règlements

14 351

1 269

Instruments conditionnels achetés

 

 

Comptes de régularisation 

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

48 842

24 504

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

54

 

Produits à recevoir

57 595

50 448

Charges constatées d'avance

1 985

25 582

Autres comptes de régularisation

9 480

 

    Valeur nette au bilan

169 778

129 509

  

4.9.14. - Immeubles de placement.

 

En milliers d'euros

31/12/2005

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions

(Cessions

et échéances)

Autres

mouvements

31/12/2006

Valeur brute

8 247

450

-7

 

8 690

Amortissements et provisions

2 127

316

 

 

2 443

    Valeur nette au bilan

6 120

134

-7

0

6 247

  

4.9.15. - Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

En milliers d'euros

31/12/2005

Variation

de

périmètre

Augmentations

Diminutions

Autres

mouvements

31/12/2006

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

178 077

2 834

10 636

-725

-779

190 043

Amortissements et provisions

79 743

893

10 309

-383

 

90 562

    Valeur nette au bilan

98 334

1 941

327

-342

-779

99 481

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

5 198

288

418

-149

-8

5 747

Amortissements et provisions

4 666

207

570

-2

 

5 441

     Valeur nette au bilan

532

81

-152

-147

-8

306

  

4.9.16. - Banques centrales et CCP.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Banques centrales, CCP

0

80

    Total

0

80

  

4.9.17 - Passifs financiers a la juste valeur par résultat.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Titres vendus à découvert

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

4 470

17 248

    Juste valeur au bilan

4 470

17 248

 

4.9.18. - Dettes envers les établissements de crédit.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

69 756

128 689

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

    Total

69 756

128 689

Dettes rattachées

363

480

    Valeur au bilan

70 119

129 169

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

1 208

1 044

Comptes et avances à terme

5 152 632

4 543 456

    Total

5 153 840

4 544 500

Dettes rattachées

35 366

17 762

    Valeur au bilan

5 189 206

4 562 262

    Valeur au bilan

5 259 325

4 691 431

  

4.9.19 - Dettes envers la clientèle.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Comptes ordinaires créditeurs

2 308 877

2 203 943

Comptes d'épargne à régime spécial

26 475

22 874

Autres dettes envers la clientèle

455 282

272 146

Titres donnés en pension livrée

142 486

199 118

    Total

2 933 120

2 698 081

Dettes rattachées

5 176

4 481

    Valeur au bilan

2 938 296

2 702 562

  

4.9.20. - Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

53

53

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

 

 

Émis en France

719 605

545 270

Émis à l'étranger

55 978

29 823

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

    Total

775 636

575 146

Dettes rattachées

4 280

1 038

    Valeur au bilan

779 916

576 184

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

130 709

120 684

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

80

80

Titres et emprunts participatifs

 

 

    Total

130 789

120 764

Dettes rattachées

1 392

1 319

    Valeur au bilan

132 181

122 083

  

4.9.21. - Comptes de régularisation et passifs divers.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Autres passifs 

 

 

Comptes de règlements

366

150

Créditeurs divers

46 086

39 056

Versement restant à effectuer sur titres

21 429

 

Instruments conditionnels vendus

 

 

Autres

2

2

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

37 507

11 813

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

72

18

Gains sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d’avance

18 408

22 127

Charges à payer

52 443

35 143

Autres comptes de régularisation

612

 

    Valeur au bilan

176 925

108 309

 

4.9.22. - Provisions pour risques, passifs éventuels.

 

En milliers d'euros

31/12/2005

Variation

de

périmètre

Dotations

Reprises

utilisées

Reprises

non

utilisées

Autres

flux

31/12/2006

Risques sur les produits épargne logement

16 333

 

430

 

-7 353

 

9 410

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

12 468

 

2 290

 

-5 819

 

8 939

Risque opérationnel

8 396

 

1 279

-524

 

 

9 151

Engagements sociaux (retraites)

2 644

 

933

-900

-27

-2 563

87

Autres engagements sociaux

 

 

34

-46

 

1 826

1 814

Litiges

 

 

12 782

 

-14 021

14 758

13 519

Litiges divers

126

 

 

 

 

-126

0

Participations

30

 

 

 

 

-30

0

Provisions sur instruments financiers à terme

0

 

 

 

 

 

0

Provisions crédit (clientèle)

1 349

 

 

 

 

-1 349

0

Autres risques et charges

16 362

129

977

-416

-615

-12 516

3 921

    Provisions pour risques et charges

57 708

129

18 725

-1 886

-27 835

0

46 841

  

Outre les provisions pour engagements sociaux (médailles du travail et indemnités de fin de carrière), les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle, observation étant faite que cette politique est prudente eu égard à l’observation des résultats des contentieux. Le solde de cette provision est de 13.519 milliers d’euros.

 

Au titre des provisions pour risques et charges figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole et une provision pour faire face au redressement du CNASEA, organisme de surveillance des crédits bonifiés à l’agriculture, dont les missions en Caisses Régionales donnent souvent lieu à des rappels d’intérêts.

  

4.9.23. - Epargne logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Plans d'épargne-logement :

 

Ancienneté de moins de 4 ans

119 990

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

535 315

Ancienneté de plus de 10 ans

509 853

    Total plans d'épargne-logement

1 165 158

Total comptes épargne-logement

283 446

    Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 448 604

  

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Plans d'épargne-logement :

31 306

Comptes épargne-logement :

69 949

    Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

101 255

  

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Plans d'épargne-logement :

 

Ancienneté de moins de 4 ans

700

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

920

Ancienneté de plus de 10 ans

3 920

    Total plans d'épargne-logement

5 540

Total comptes épargne-logement

3 870

     Total provision au titre des contrats épargne-logement

9 410

  

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent.

 

En milliers d'euros

31/12/2005

Dotations

Reprises

Autres

mouvements

31/12/2006

Plans d'épargne-logement

12 892

 

-7 352

 

5 540

Comptes épargne-logement

3 440

430

 

 

3 870

   Total provision au titre des contrats épargne-logement

16 332

430

-7 352

0

9 410

  

NB : les encours retenus pour le calcul de la provision au 31/12/06 sont les encours arrêtés au 30/11/06.

  

4.9.24. - Eventualités et engagements hors bilan donnes et reçus.

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Engagements donnés 

 

 

Engagements de financement

1 268 480

1 099 318

Engagements en faveur d'établissements de crédit

52 851

4 140

Engagements en faveur de la clientèle

1 215 629

1 095 178

Engagements de garantie

338 656

345 576

Engagements d'ordre d'établissement de crédit

 

 

Engagements d'ordre de la clientèle

338 656

345 576

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

56 130

691

Engagements reçus d'établissements de crédit

56 130

691

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

1 786 942

1 310 687

Engagements reçus d'établissements de crédit

333 269

421 153

Engagements reçus de la clientèle

1 453 673

889 534

  

4.9.25. - Opérations sur instruments financiers à terme : montant des engagements.

 

 

En milliers d'euros 

 

31/12/2006

31/12/2005

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

687 829

811 537

Futures

 

 

FRA

 

 

Swaps de taux d'intérêts

687 829

811 537

Options de taux

 

 

Caps-floors-collars

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

0

1 516

Opérations fermes de change

 

 

Options de change

 

1 516

Autres instruments :

215 247

41 536

Dérivés sur actions & indices boursiers

7 605

41 536

Dérivés sur métaux précieux

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

Dérivés de crédits

176 909

 

Autres

30 733

 

    Sous total

903 076

854 589

Opérations de change à terme

43 989

91 274

    Valeurs nettes au bilan

947 065

945 863

  

4.9.26. - Valeur de marche des instruments financiers comptabilisés au coût amorti.

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d'arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer dans d'autres périodes en raison de l'évolution des conditions de marché ou d'autres facteurs.

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d'évaluation et d'hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l'exploitation, l'ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l'objet d'une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

 

En milliers d'euros

 

31/12/2006

31/12/2005

Valeur bilan

Juste Valeur

Valeur bilan

Actifs financiers 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

992 193

1 644 631

1 005 675

Prêts et créances sur la clientèle

8 022 298

8 212 598

6 973 638

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

174 992

174 992

157 955

Immeubles de placement

6 247

6 247

6 120

Passifs financiers 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

5 259 325

5 261 467

4 691 431

Dettes envers la clientèle

2 938 296

2 915 247

2 702 562

Dettes représentées par un titre

779 916

784 909

576 184

Dettes subordonnées

132 181

132 181

122 083

  

Au 31/12/2005, en l'absence de données fiabilisées sur la juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti, seules les valeurs bilan sont indiquées ici.

  

4.9.27. - Capitaux propres.

 

4.9.27.1. - Composition des capitaux propres.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du Conseil d’Administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital

de la Caisse Régionale

Pyrénées Gascogne

Nombre de titres

au 31/12/2005

Nombre

de titres émis

Nombre

de titres

remboursés

Nombre

de titres

au 31/12/2006

Certificats Coopératifs d’Associés

1.817.581

272.566

 

2.090.147

dont part du public

350.000

272.566

 

622.566

dont part Crédit Agricole S.A.

1.467.581

 

 

1.467.581

Parts sociales

4.052.741

3

272.572

3.780.172

dont Caisses Locales

4.052.502

 

272.566

3.779.936

dont Administrateurs

36

3

6

33

dont Sociétaires directs

202

 

 

202

dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

    Total

5.870.322

272.569

272.572

5.870.319

  

La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant du capital est de 58.703 milliers d’euros.

  

4.9.27.2. - Résultat par action.

 

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres que sur les caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

En milliers d’euros

2006

2005

2004

Rémunération des parts sociales

1.228

1.216

1.216

Rémunération des CCA détenus par Crédit Agricole S.A.

6.906

5.034

4.828

Rémunération des CCA des autres souscripteurs

1.682

1.200

1.152

  

4.9.27.3. - Affectation du résultat et fixation du dividende 2006.

 

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2006 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale de la Caisse Régionale du 2 avril 2007.

Le texte de la résolution est le suivant :

 

Projet de troisième résolution 

Affectation du bénéfice de l’exercice 2006 de la C.R.

L’Assemblée Générale conformément à l’article 40 des statuts approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2006 de la C.R. qui s’élève à 92.077.426,39 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d’Administration, de la manière suivante :

1.228.555,90 € au titre de la rémunération des parts sociales,

l'intérêt se montant à 3,25% net du nominal des parts rémunérées.

 

6.905.812,86 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A., le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001.

 

1.682.090,52 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires,

61.695.725,32 € au titre de la réserve légale soit les 3/4 du solde disponible.

20.565.241,79 € au titre des réserves facultatives soit le 1/4 disponible.

 

4.10. - Evénements postérieurs à la clôture.

 

Aucun événement postérieur à la date d’arrêté mais rattachable à l’exercice 2006 n’est survenu.

  

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. 

 

Mesdames, Messieurs les sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de al Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel des Pyrénées-Gascogne relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2006, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimation comptables.

- Comme indiqué dans la note 4.1.3.2 de l’annexe, votre caisse régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif au suivi des risques de crédits, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions individuelles et collectives.

- Comme indiqué dans la note 4.1.5 de l’annexe, votre caisse régionale constitue une provision pour couvrir le risque de déséquilibre du contrat épargne-logement. Nous avons revu le processus mis en oeuvre par la direction pour déterminer le montant de cette provision qui, comme indiqué en annexe, a été établi selon une méthodologie commune au groupe Crédit Agricole en conformité avec les dispositions de l’avis CNC 2006-02 du 31 mars 2006.

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations qui ont été faites par la direction.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Neuilly-sur-Seine et Lyon, le 9 mars 2007  

Les commissaires aux comptes :  

PricewaterhouseCoopers Audit

ERNST & YOUNG Audit

Eric Bulle

Philippe Duchêne

  

B. – Comptes sociaux.  

I. — Bilan au 31 décembre 2006. 

(En milliers d’euros).

 

Actif

Notes annexes

31/12/2006

31/12/2005

Opérations de trésorerie et interbancaires

 

792 106

668 518

Caisse, Banques centrales, C.C.P.

 

128 138

111 989

Effets publics et valeurs assimilées

3.1 - 3.3

3 014

2 709

Créances sur les établissements de crédit

1

660 954

553 820

à vue

 

9 128

30 280

à terme

 

651 826

523 540

Opérations internes au Crédit Agricole

1

890 786

812 534

Comptes ordinaires

 

166 573

119 145

Comptes et avances à terme

 

724 213

693 389

Créances sur la clientèle

2.1 - 2.2 - 2.3 - 2.4 - 7

6 694 032

5 908 709

Créances commerciales

 

20 000

24 173

Autres concours à la clientèle

 

6 641 626

5 854 417

Comptes ordinaires débiteurs

 

32 406

30 119

Opérations sur titres

3.1 - 3.2 - 3.3 - 3.4 - 3.5 -7

481 688

359 966

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.1 - 3.3 - 3.4 - 3.5 -4.3

217 500

196 128

Actions et autres titres à revenu variable

3.1 - 3.3

264 188

163 838

Valeurs immobilisées

 

577 086

496 533

Participations, activité de portefeuille

4.1 - 4.2 - 4.3 - 7

381 725

304 833

Parts dans les entreprises liées

4.1 - 4.2 - 4.3 - 7

120 720

117 622

Immobilisations incorporelles

5

771

823

Immobilisations corporelles

5

73 870

73 255

Comptes de tiers et divers

6 -7

143 360

126 542

Autres actifs

 

34 764

24 017

Comptes de régularisation

 

108 596

102 525

    Total actif

16

9 579 058

8 372 802

 

 

Passif

Notes annexes

31/12/2006

31/12/2005

Opérations de trésorerie et interbancaires

8

7 676

5 830

Banques centrales, C.C.P.

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

7 676

5 830

à vue

 

4 120

2 262

à terme

 

3 556

3 568

Opérations internes au crédit agricole

8

5 191 347

4 564 212

Comptes ordinaires

 

3 351

2 993

Comptes et avances à terme

 

5 187 996

4 561 219

Comptes créditeurs de la clientèle

9.1 - 9.2 - 9.3

2 265 634

2 065 335

Comptes d'épargne à régime spécial

 

26 475

22 874

vue

 

26 475

22 874

à terme

 

 

 

Autres dettes

 

2 239 159

2 042 461

à vue

 

2 030 789

1 960 025

à terme

 

208 370

82 436

Dettes représentées par un titre

10

723 677

546 281

Bons de caisse

 

53

53

Titres du marché interbancaire et TCN

 

723 624

546 228

Emprunts obligataires

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

Comptes de tiers et divers

11

164 247

98 173

Autres passifs

 

57 061

26 728

Comptes de régularisation

 

107 186

71 445

Provisions et dettes subordonnées

 

264 339

268 691

Provisions pour risques et charges

12.1 - 12.2 - 12.3 - 12.4

92 030

109 509

Provisions réglementées

 

 

 

Subventions d'investissement

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

15.2

80

80

Dettes subordonnées

13 - 15.2

172 229

159 102

Fonds pour risques bancaires généraux

14 - 15.2

125 371

115 371

Capitaux propres

15.1 - 15.2

836 767

708 909

Capital souscrit

 

58 703

58 703

Primes d'émission

 

280 666

237 437

Réserves

 

405 319

345 542

Report à nouveau

 

 

-10 350

Provisions réglementées et subvention d'investissement

15.2

2

 

Résultat de l'exercice

15.1 - 15.2 - 15.3 - 15.4

92 077

77 577

    Total passif

16

9 579 058

8 372 802

 

 

Hors bilan

Notes annexes

31/12/2006

31/12/2005

Engagements donnés

 

2 239 528

1 809 943

Engagements de financement

 

1 023 143

786 864

Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

 

 

Engagements en faveur de la clientèle

 

1 023 143

786 864

Engagements internes au réseau

 

 

 

Engagements de garantie

 

685 824

604 344

Engagements d'ordre d'établissements de crédit

 

 

 

Engagements d'ordre de la clientèle

 

685 824

604 344

Engagements internes au réseau

 

 

 

Engagements sur titres

 

 

 

Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

 

Titres à livrer au Crédit Agricole

 

 

 

Engagements donnés sur titres

 

 

 

Opérations de change

17

7 050

4 839

Devises à livrer

 

7 050

4 839

Engagements sur instruments financiers

18.1 - 18.2 - 18.3 - 18.4 - 18.5

523 511

413 896

Opérations sur instruments de taux d'intérêt

 

338 574

410 089

Opérations sur instruments de taux de change

 

0

758

Opérations sur autres instruments

 

184 937

3 049

Engagements reçus

 

2 205 225

1 662 067

Engagements de financement

 

56 130

691

Engagements reçus d'établissements de crédit

 

 

 

Engagements internes au réseau

 

56 130

691

Engagements reçus de la clientèle

 

 

 

Engagements de garantie

 

1 786 942

1 234 524

Engagements reçus d'établissements de crédit

 

92 348

90 592

Engagements internes au réseau

 

240 921

254 398

Engagements reçus de la clientèle

 

1 453 673

889 534

Engagements sur titres

 

 

 

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

 

Titres à recevoir du Crédit Agricole

 

 

 

Engagements reçus sur titres

 

 

 

Opérations de change

17

7 050

4 839

Devises à recevoir

 

7 050

4 839

Engagements sur instruments financiers

18.1 - 18.2 - 18.3 - 18.4 - 18.5

355 103

422 013

Opérations sur instruments de taux d'intérêt

 

347 498

418 364

Opérations sur instruments de taux de change

 

0

758

Opérations sur autres instruments

 

7 605

2 891

 

II. — Compte de résultat au 31 décembre 2006.  

(En milliers d’euros).

 

 

Notes annexes

31/12/2006

31/12/2005

+ Intérêts et produits assimilés

19 - 20

350 867

313 696

- Intérêts et charges assimilées

19

202 838

167 326

+ Revenus des titres à revenu variable

20

25 743

19 856

+ Commissions - Produits

21

122 622

114 294

- Commissions - Charges

21

14 262

12 091

+/- Gains ou pertes sur opérations portefeuille de négociation

22

2 733

-111

+/- Gains ou pertes sur opérations portefeuille placement

23

6 584

7 447

+ Autres produits d'exploitation bancaire

24

24 162

21 908

- Autres charges d'exploitation bancaire

24

1 166

1 475

    Produit net bancaire

25.1 - 25.2

314 445

296 198

- Charges générales d'exploitation

 

158 911

149 301

Frais de personnel

26.1 - 26.2 - 26.3 - 26.4

101 023

97 276

Autres frais administratifs

27.1 - 27.2

57 888

52 025

- Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

9 132

9 432

    Résultat brut d'exploitation

 

146 402

137 465

+/- Coût du risque

28

-4 460

-15 229

    Résultat d'exploitation

 

141 942

122 236

+/- Résultat net sur actifs immobilisés

29

273

2 917

    Résultat courant avant impôt

30.1 - 30.2

142 215

125 153

+/- Résultat exceptionnel

 

0

-52 071

- Impôts sur les bénéfices

31

40 138

37 576

+/- Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-10 000

42 071

    Résultat de l'exercice

 

92 077

77 577

 

III. — Affectation du résultat de l’exercice 2006.  

 

Affectation du bénéfice de l’exercice 2006 de la C.R.

L’Assemblée Générale conformément à l’article 40 des statuts approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2006 de la C.R. qui s’élève à 92.077.426,39 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d’Administration, de la manière suivante :

1.228.555,90 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 3,25% net du nominal des parts rémunérées.

6.905.812,86 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A., le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001.

 

1.682.090,52 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires.

61.695.725,32 € au titre de la réserve légale soit les 3/4 du solde disponible.

20.565.241,79 € au titre des réserves facultatives soit le 1/4 du disponible.

 

IV. — Annexe aux comptes sociaux 2006.

 

Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l’exercice.

A. — Le cadre juridique et financier.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital et personnels variables, régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Au 31 décembre 2006, sont rattachées à la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne 64 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2006, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne fait partie, avec 40 autres Caisses Régionales, du Groupe Crédit Agricole Mutuel dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la S.A.S Rue la Boétie, qui détient elle-même 54,73% du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,26%.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 15.144.404 actions propres, soit 1,01%.

 

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25% du capital de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sous forme de Certificats Coopératifs d’Associés. 10,6% dudit capital sont détenus par des sociétaires de Pyrénées Gascogne sous forme également de CCA émis dans le public sous le contrôle de l’Autorité des Marchés Financiers au deuxième semestre 2003 (5,96%) et lors d’une émission au cours du deuxième semestre 2006 (4,64%).

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, elle a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Elle garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses Régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

  

B. — Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole.

 

L'appartenance de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne au Groupe Crédit Agricole Mutuel se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

  

1.1. — Comptes ordinaires des Caisses Régionales.

 

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».

  

1.2. — Comptes et avances à terme.

 

Les ressources d'épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d'épargne logement, comptes sur livrets, PEP, etc…) sont collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. Elles sont transférées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses Régionales pour leur permettre d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre réformes financières internes successives ont été mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin 50%, depuis le 31 décembre 2001 des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la collecte, partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. sont déterminées par l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et la Caisse Régionale peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Deux autres types d'avances sont à distinguer :

 

- les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l'Etat : celui-ci verse à Crédit Agricole S.A. une bonification pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts,

 

- les avances pour autres prêts qui refinancent à hauteur de 50% (depuis le 31 décembre 2001) les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit Agricole S.A. sont accordées aux Caisses Régionales sur justification de leurs engagements et ne peuvent être affectées qu'à la réalisation des prêts pour lesquels un accord préalable a été obtenu. Elles sont reversées au fur et à mesure du remboursement des prêts accordés.

  

1.3. — Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales.

 

Les ressources d'origine monétaire des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les « Opérations internes au Crédit Agricole ».

  

1.4. — Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Les excédents peuvent être investis à Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

  

1.5. — Opérations en devises

 

Crédit Agricole S.A. étant leur intermédiaire auprès de la Banque de France, les Caisses Régionales s'adressent à elle pour leurs opérations de change.

  

1.6. — Comptes d'épargne à régime spécial

 

Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur livrets, livrets d'épargne manuelle, d'épargne-entreprise, d'épargne populaire, CODEVI, comptes et plans d'épargne logement, plans d'épargne populaire, livrets jeunes) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

  

1.7. — Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

 

Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses Régionales et figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

C. — Faits caractéristiques de l’exercice

 

Pour le Groupe Crédit Agricole, l’année 2006 a été marquée par plusieurs événements majeurs.

« Une relation durable, ça change la vie » telle est la signature de la campagne de communication nationale entreprise par le Groupe pour asseoir le lancement d’un nouveau positionnement fondé sur le développement d’une relation durable avec ses clients. Cette ambition, partagée pleinement par la Caisse Régionale, s’est matérialisée par de nombreuses offres commerciales, preuves concrètes et tangibles de cet engagement.

Sur le plan international, Crédit Agricole S.A. a poursuivi sa politique de croissance externe par des prises de participations significatives voire l’acquisition de réseaux bancaires étrangers : détention de 72% du capital de la banque EMPORIKI en Grèce, achat d’une banque à réseau en Italie. Ces diverses acquisitions ont engendré des besoins en fonds propres couverts par une augmentation de capital mais aussi par une opération de titrisation.

C’est pourquoi, la SAS LA BOETIE a sollicité les Caisses Régionales en fin d’année 2006, sous forme d’avance en compte-courant. La Caisse Régionale a ainsi augmenté son avance dans les livres de la SAS de 57,4 millions d’euros. De plus, pour associer les Caisses Régionales au développement international du groupe, la SAS SACAM INTERNATIONAL a été créée pour porter les participations des Caisses Régionales au capital des filiales à l’étranger; la Caisse Régionale a souscrit à l’augmentation de capital de la SAS à hauteur de 23,6 millions d’euros. 5,9 millions d’euros ont été appelés en 2006.

La contribution de la Caisse Régionale au développement international de Crédit Agricole S.A. a été en partie financée par l’émission, en novembre 2006, de 272.566 Certificats Coopératifs d’Associés au prix unitaire de souscription de 168,68 euros (10 euros de nominal et 158,68 euros de prime d’émission). Le produit brut global de l’émission s’élève à 45.976.432, 88 euros. Simultanément à l’émission et pour maintenir le capital social à son niveau avant émission, la Caisse Régionale a procédé au remboursement de 272.566 parts sociales de Caisses Locales.

 

Enfin, la Caisse Régionale a participé à une des opérations de titrisation réalisée par Crédit Agricole S.A. La protection en risque accordée sur un portefeuille de crédits sous forme de Crédit Default Swap (CDS) est de 176,9 millions d’euros.

 

En 2006, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne a poursuivi sa stratégie de conquête de nouveaux clients et a mis en oeuvre de nombreuses actions visant à satisfaire son ambition d’être «  la banque de la relation durable, partenaire de ses clients dans leurs trajectoires de vie, bonnes ou moins bonnes » .

 

— Réalisations relatives à ses réseaux de distribution pour développer une relation pérenne avec ses clients et asseoir un développement commercial harmonieux sur tous ses territoires.

- création de 6 nouvelles agences de conquête, implantations de 35 distributeurs de billets,

- intégration d’espaces dédiés à l’activité immobilière au coeur d’un plus grand nombre d’agences sous la marque « SQUARE HABITAT »,

- mise en oeuvre de la vente « en ligne »  sur son site internet lefil.com,

- partenariat avec des investisseurs immobiliers pour satisfaire les demandes de la clientèle Patrimoniale.

 

— Refonte et optimisation d’un certain nombre de processus (Crédit, Contact Client, gestion des domiciliations…) pour mieux identifier les besoins, y répondre plus complètement, plus rapidement et intensifier la relation avec tous ses clients. Les résultats sont au rendez-vous, tant en terme de contacts clients que de ventes réalisées.

 

— Mise en oeuvre d’une politique d’offre de produits et services innovante

- sur le marché des professionnels et agriculteurs avec la commercialisation du nouveau «Compte Service Pro», le lancement de l’assurance dommage sur les biens professionnels et de « Créances Services » offre de services d’affacturage appréciée des professionnels.

 

— Affirmation plus forte de ses valeurs mutualistes au travers

- des « Quatre saisons du sociétariat » et du lancement de la carte sociétaire qui, outre les avantages fidélité offerts à son porteur, participe aux actions de solidarités soutenues par la Caisse Régionale,

- du colloque organisé par la Caisse Régionale,

- de plus de 40 actions de soutien aux territoires réalisée sur l’année 2006,

- de l’utilisation croissante des fonds alloués à la Banque des Jours difficiles, en hausse de 64% par rapport à 2005,

- de l’émission de Certificats Coopératifs d’Associés réalisée en fin d’année 2006 ; ainsi plus de 139.000 sociétaires dont 8.000 « nouveaux sociétaires » ont été associés au développement et aux performances de la Caisse Régionale.

 

— Concrétisation de son engagement à promouvoir le respect de l’environnement et être un acteur reconnu du développement durable au travers

- du développement des encours de crédit « coup de pouce vert » tant en habitat qu’en crédit auto,

- de la mise en oeuvre, par la Caisse Régionale, d’actions visant à réduire la consommation de papier, les déplacements des salariés et participer de manière active à la protection de l’environnement.

 

Sur le plan du fonctionnement, la Caisse Régionale a poursuivi son adaptation aux évolutions de l’environnement réglementaire : sur le plan comptable, l’ensemble des moyens nécessaires à la sécurisation des processus d’ arrêtés a été mis en oeuvre, un nouveau logiciel de consolidation des comptes, « Pyramide », a été déployé. La production des comptes sociaux et consolidés a été effectuée en respectant les règles et délais impartis par la Direction de la Comptabilité et de la Consolidation de Crédit agricole S.A., les normes IFRS pour les comptes consolidés.

 

Le périmètre de consolidation du Groupe Pyrénées Gascogne, composé jusqu’alors de la Caisse Régionale, de sa succursale de Bilbao, des Caisses Locales et de sa filiale BANKOA S.A, a été élargi à la société de Bourse MERCAGENTES, filiale de la Caisse Régionale. Cette opération est justifiée par la progression significative du résultat de cette entité et de la valorisation de son portefeuille titres.

 

Par ailleurs, en application du règlement 97-02 relatif au contrôle interne sur le processus achat et des exigences du droit du travail relatif à la lutte contre le travail clandestin, un comité « achat » a été mise en place. Cette structure examine les réponses des fournisseurs et prestataires de service aux appels d’offres émis par la Caisse Régionale pour tout budget supérieur ou égal à 50.000 euros et choisit le prestataire. Elle a également vocation à statuer sur tout projet d’externalisation d’activité à condition qu’il n’ait pas d’impacts sur l’organisation ou sur les ressources humaines.

 

Enfin, la Caisse Régionale a fait l’objet de plusieurs contrôles réglementaires : une inspection fiscale au premier semestre 2006, un contrôle de la commission bancaire relatif au dispositif de lutte anti-blanchiment d’une part, au dispositif de contrôle de l’activité des filiales en Espagne. Enfin, un contrôle de la Direction Générale du Contrôle de la Concurrence et de la Répression des Fraudes a été effectué.

  

Principes et méthodes comptables.

A. — Principes généraux retenus.

 

Les états financiers de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du Groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses Locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

Les changements de méthodes comptables et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

 

La Caisse Régionale applique à compter du 1er janvier 2006 l’avis CNC n° 2006-02 du 31 mars 2006 relatif à la comptabilisation des comptes et plans épargne logement. Les dispositions de cet avis relatives aux modalités de constitution de la provision ont été anticipées sur l’exercice 2005, aussi les seuls changements sur l’exercice 2006 induits par le présent avis concernent l’information fournie en annexe (voir note 12.2 ci-après).

 

La Caisse Régionale applique également à compter du 1er janvier 2006 l’avis CNC n° 2006-05 relatif à la comptabilisation de l’imposition forfaitaire annuelle. Cet avis tire les conséquences comptables de la suppression de la déductibilité de l’imposition forfaitaire annuelle sur l’impôt sur les sociétés. Celle-ci devient une charge déductible du résultat imposable à partir du montant payé en 2006.En conséquence, cette charge est désormais comptabilisée dans la rubrique « impôts et taxes ».

 

Egalement dans le cadre de l’adaptation à la législation fiscale, la Caisse Régionale applique à compter du 1er janvier 2006 l’avis CNC n° 2006-012 relatif aux modalités de reprise des dépréciations comptables et de neutralisation des incidences fiscales dans les comptes individuels. Pour permettre la déductibilité fiscale d’une dépréciation constatée sur une immobilisation amortissable, la solution consiste à transférer la dépréciation en compte d’amortissement à hauteur du montant définitivement acquis à chaque clôture. Le montant du transfert est égal à la différence entre le montant des dotations aux amortissements calculé sur la nouvelle base amortissable et le montant des dotations aux amortissements qui aurait été comptabilisé en l’absence de dépréciation.

 

Par ailleurs, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n’a pas conclu, au cours de l’exercice 2006, de contrat de garantie financière assorti d’un droit de réutilisation. Aussi n’a-t-elle eu à appliquer l’avis CNC n° 2006-10 du 30 juin 2006 relatif à la comptabilisation des actifs donnés en garantie dans le cadre de ces contrats.

 

— Crédits à la clientèle

 

Les crédits à la clientèle sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne applique le règlement CRC n° 2005-03 du 3 novembre 2005 modifiant le règlement CRC n° 2002-03 du 12 décembre 2002 sur le risque de crédit. En application de celui-ci, les créances présentant un risque d’impayé sont comptabilisées conformément aux règles suivantes :

 

- Créances restructurées

 

La Caisse Régionale définit les créances restructurées comme étant des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

- les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas de problèmes d’insolvabilité,

- les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale s’élève à 11.832 milliers d’euros.

 

Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne, le montant des crédits restructurés n’étant pas significatif, aucune décote n’a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts.

 

- Créances douteuses

 

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier ainsi que pour les financements à l’agriculture, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Les découverts sont qualifiés d’encours douteux au plus tard à l’issue d’une période de trois mois de dépassement continu des limites portées à la connaissance de la clientèle de particuliers et des limites résultant de convention de droit ou de fait entre le commerçant et la banque pour ses autres clientèles.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

- Créances douteuses non compromises

 

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

- Créances douteuses compromises

 

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels sont toujours comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.

 

- Provisionnement du risque de crédit avéré 

 

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale par voie de provision. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provision figurant au passif du bilan.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne constitue les provisions correspondant, en valeur actualisée, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux ou douteux compromis.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

- Provisionnement du risque de crédit non avéré 

 

Par ailleurs, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a également constaté au passif de son bilan des provisions pour risques et charges destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que des provisions calculées à partir des modèle Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques précis pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux.

 

— Opérations sur titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par le règlement 95-04 du CRBF, le règlement 2000-02 du Comité de la réglementation comptable et le règlement n° 2005-01, ainsi que par le règlement 2002-03 du Comité de la réglementation comptable en matière de détermination du risque de crédit et du provisionnement concernant les titres à revenu fixe.

La répartition des titres entre les 4 catégories de portefeuille (transaction, placement, investissement et titres de l’activité de portefeuille) est faite en fonction de l'intention initiale d'utilisation des titres, intention identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

- Titres de transaction

 

Sont considérés comme des titres de transaction les titres qui, à l’origine, sont acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme titres de transaction :

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfice à court terme,

- les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché le jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat.

 

- Titres de placement

 

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

La valeur d'inventaire est le prix de marché.

 

Les moins-values latentes constatées à l'arrêté comptable font l'objet de provisions pour dépréciation.

 

La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

- Titres d'investissement

 

Sont enregistrés en titres d'investissement les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés également dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais exclus. En ce qui concerne les titres à revenu fixe acquis ou souscrits à un prix différent de leur valeur de remboursement, il convient de suivre les mêmes règles que celles retenues pour les titres de placement.

 

Conformément aux règlements n° 90-01 et 95-04 et à l'instruction n° 94-05 de la Commission Bancaire, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n'a pas provisionné les moins values latentes.

 

Toutefois, les moins values peuvent être provisionnées lorsque, à la date d'arrêté des comptes, il existe un risque de contrepartie.

 

Les titres d’investissement sont soumis aux dispositions du règlement du CRC 2002-03 concernant l’identification du risque de crédit et le provisionnement des pertes avérées.

 

Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2005-01, les cessions de titres d’investissement intervenues avant l’échéance ou les transferts vers la catégorie des titres de placement ne portent que sur la période du 1er janvier à la date de publication du présent règlement du Comité de la Réglementation Comptable.

 

— Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

 

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de la Caisse Régionale.

 

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des investissements réalisés dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

L'ensemble de ces titres est comptabilisé au coût historique. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation. A la clôture de l'exercice, ces titres peuvent ou non faire l'objet individuellement de provisions pour dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure au coût historique.

 

La valeur d’utilité de ces titres représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, les capitaux propres, les cours moyens de bourse des derniers mois.

 

— Immobilisations

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne applique par anticipation à compter du 1er janvier 2004 le règlement du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale applique à ce titre la méthode de comptabilisation des actifs par composants. Conformément aux dispositions de ce règlement, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Par ailleurs, les éléments dont dispose la Caisse Régionale sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existant au 31 décembre 2006.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

33 ans

Second oeuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

   

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement.

 

— Conventions de garantie internes

 

Aux termes de conventions de garantie conclues par les Caisses Régionales de Crédit Agricole au profit de Crédit Agricole S.A., la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est engagée dans la limite de ses fonds propres à couvrir une éventuelle insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. au bénéfice des tiers, créanciers de celle-ci.

 

A contrario, Crédit Agricole S.A. (dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par le Code Monétaire et Financier) garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

 

A ce titre il a été constitué par Crédit Agricole S.A., au cours de l’exercice 2001, un « Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité ».

 

— Engagements en matière de retraite, de pré-retraite, d’indemnités de fin de carrière

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne applique la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

A ce titre, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a souscrit des contrats relatifs à ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies et des régimes de contrats à cotisations définies. Les contrats tiennent compte des écarts actuariels, égaux à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime.

L’obligation étant totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale étant celui de la MSA, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d’engagement « retraite » mais enregistre en « frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes. Les autres régimes de retraite des salariés, ne dépendant pas de la MSA, ont été à la suite des règlements, comptabilisés en charges d’exploitation.

La Caisse Régionale n’a pas d’autres régimes à prestations définies, hors le calcul de la provision pour médailles du travail, dont la durée de couverture a été portée à 65 ans compte tenu des dispositions de la loi Fillon.

 

— Provision pour risques sur GIE d’investissement

 

Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l’incidence temporaire sur la charge d’impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse régionale à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d’exploitation sera reprise au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l’impact de ces opérations sur le résultat.

 

— Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

 

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.

 

— Taxe sur la Valeur Ajoutée

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a fait le choix de la désoption de TVA à compter du 1er janvier 2006.

 

— Conversion des opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF n° 89.01 et 89.02 et des instructions 89.04 et 89.05 de la Commission Bancaire, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne s'établit à 54 milliers d’euros au 31/12/2006.

 

— Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

En application du règlement 90-02 du CRBF, sont enregistrées dans le compte « Fonds pour risques bancaires généraux », la provision pour risques de crédit non encore avérés et les autres provisions pour risques bancaires généraux.

 

— Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les principes comptables appliqués sont essentiellement fonction de l’intention avec laquelle les opérations sont effectuées.

 

Opérations d’échange de taux d’intérêt ou de devises (swaps) :

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne utilise les swaps de taux d’intérêt essentiellement aux fins suivantes :

 

- Maintien de positions ouvertes isolées destinées à bénéficier de l'évolution des taux d'intérêt ou ne répondant à aucune des catégories définies ci-après. Les charges et les produits relatifs à ces opérations sont comptabilisés prorata temporis. Les pertes latentes relatives à des ensembles homogènes de contrats font l'objet d'une provision pour risques et charges.

 

- Couverture du risque de taux d'intérêt affectant un élément ou un ensemble d'éléments homogènes. Ces contrats sont valorisés symétriquement à l'élément ou à l'ensemble d'éléments couverts.

 

- Couverture des risques de taux global de l'établissement sur l'actif, le passif et le hors bilan. Les charges et les produits relatifs à ces contrats sont inscrits en compte de résultat.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Sauf exception (ou montant non significatif), les règles du Groupe préconisent en matière d’enregistrement comptable d’une opération complexe, une décomposition des instruments composant l’opération et l’enregistrement comptable distinct de chacun des instruments.

  

1. - Créances sur les établissements de crédit – analyse par durée résiduelle :

 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

31/12/2006

31/12/2005

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

627 106

27 000

 

48

654 154

547 318

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

3 523

3 523

3 523

Valeurs brutes

627 106

27 000

 

3 571

657 677

550 841

Créances rattachées

 

 

 

 

3 277

2 979

Provisions

 

 

 

 

 

 

    Valeur nette au bilan

 

 

 

 

660 954

553 820

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

166 527

 

 

 

166 527

119 115

Comptes et avances à terme

28 862

53 685

186 227

390 911

659 685

611 963

Prêts subordonnés

 

 

 

51 800

51 800

70 400

Valeurs brutes

195 389

53 685

186 227

442 711

878 012

801 478

Créances rattachées

 

 

 

 

12 774

11 056

Provisions

 

 

 

 

 

 

    Valeur nette au bilan

 

 

 

 

890 786

812 534

  

2.1. - Créances clientèle - analyse par durée résiduelle :

 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

31/12/2006

31/12/2005

Opérations avec la clientèle

 

 

 

 

 

 

Créances commerciales

19 570

900

 

 

20 470

24 274

Autres concours à la clientèle

425 449

978 271

2 299 544

2 986 389

6 689 653

5 896 376

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

47 460

 

 

 

47 460

45 984

Valeurs brutes

492 479

979 171

2 299 544

2 986 389

6 757 583

5 966 634

Créances rattachées

 

 

 

 

92 591

94 171

Provisions

 

 

 

 

156 142

152 096

    Valeur nette au bilan

 

 

 

 

6 694 032

5 908 709

  

2.2. - Créances clientèle - analyse par zone géographique :

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

France

6 664 498

5 884 444

Autres pays de L'U.E.

67 974

60 018

Autres pays d'Europe

17 554

15 499

Amérique du Nord

2 798

2 471

Amérique Centrale et Latine

204

180

Afrique et Moyen-Orient

3 375

2 980

Asie et Océanie (hors Japon)

1 034

913

Japon

146

129

    Total

6 757 583

5 966 634

Créances rattachées

92 591

94 171

Provisions

156 142

152 096

    Valeur nette au bilan

6 694 032

5 908 709

  

2.3. - Créances clientèle - encours douteux et provisions par zone géographique :

 

 

En milliers d'euros

 

31/12/2006

Encours

sains

Encours

douteux

Dont encours

douteux

compromis

Provisions

sur encours

douteux

Dont

provisions

sur encours

douteux

compromis

France

6 559 031

197 719

117 791

155 803

101 105

Autres pays de L'U.E.

67 555

604

320

185

100

Autres pays d'Europe

17 524

42

39

12

9

Amérique du Nord

2 798

 

 

 

 

Amérique Centrale et Latine

204

 

 

 

 

Afrique et Moyen-Orient

3 375

142

142

142

142

Asie et Océanie (hors Japon)

1 034

 

 

 

 

Japon

146

 

 

 

 

    Total

6 651 667

198 507

118 292

156 142

101 356

 

 

En milliers d'euros 

31/12/2005

Encours

sains

Encours

douteux

Dont encours

douteux

compromis

Provisions

sur encours

douteux

 Dont  

provisions 

sur encours 

douteux

compromis  

France

5 787 072

191 238

127 591

151 766

109 724

Autres pays de L'U.E.

59 604

584

347

180

109

Autres pays d'Europe

15 461

41

42

12

10

Amérique du Nord

2 469

 

 

 

 

Amérique Centrale et Latine

180

 

 

 

 

Afrique et Moyen-Orient

2 978

137

154

138

154

Asie et Océanie (hors Japon)

912

 

 

 

 

Japon

129

 

 

 

 

    Total

5 868 805

192 000

128 134

152 096

109 997

  

2.4. - Créances clientèle - analyse par agent économique :

 

 

En milliers d'euros

 

31/12/2006

Encours

sains

Encours

douteux

dont encours

douteux

compromis

Provisions

sur encours

douteux

dont

provisions

sur encours

douteux

compromis

Couverture

en %

Particuliers

2 848 753

27 913

12 781

21 009

10 227

75

Autres professionnels

733 913

33 323

22 135

24 690

18 346

74

Sociétés financières

24 290

175

90

151

90

86

Entreprises

1 417 031

70 181

30 921

53 371

25 980

76

Administrations publiques

842 135

6 355

708

4 009

32

63

Agriculteurs

744 721

60 369

51 591

52 724

46 617

87

Autres agents économiques

40 824

191

66

188

64

98

    Total

6 651 667

198 507

118 292

156 142

101 356

79

 

 

En milliers d'euros

31/12/2005

Encours

sains

Encours

douteux

dont encours

douteux

compromis

Provisions

sur encours

douteux

dont

provisions

sur encours

douteux

compromis

Couverture

en %

Particuliers

2 464 467

24 974

13 591

17 578

10 441

70

Autres professionnels

656 422

32 589

23 046

26 191

20 638

80

Sociétés financières

12 313

171

86

161

86

94

Entreprises

1 244 068

66 917

33 666

51 828

28 251

77

Administrations publiques

717 726

1 752

1 247

270

32

15

Agriculteurs

736 664

65 480

56 438

55 972

50 504

85

Autres agents économiques

37 145

117

60

96

45

82

     Total

5 868 805

192 000

128 134

152 096

109 997

79

  

3.1. - Détail des titres par portefeuille :

 

 

En milliers d'euros

 

31/12/2006

31/12/2005

Transaction

Placement

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées

2 252

600

 

2 852

2 584

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

0

0

- dont décote restant à amortir

 

 

 

0

0

Créances rattachées

 

162

 

162

125

Provisions

 

 

 

0

0

Valeur nette au bilan

2 252

762

0

3 014

2 709

Obligations et autres titres à revenu fixe :

12 404

12 298

189 667

214 369

192 798

. Emis par des organismes publics

 

 

 

0

0

. Autres émetteurs

12 404

12 298

189 667

214 369

192 799

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

0

0

- dont décote restant à amortir

 

 

 

0

0

Créances rattachées

 

55

3 864

3 919

3 587

Provisions

 

788

 

788

257

Valeur nette au bilan

12 404

11 565

193 531

217 500

196 128

Actions et autres titres à revenu variable

48 943

215 349

 

264 292

163 930

Créances rattachées

 

 

 

0

0

Provisions

 

104

 

104

92

Valeur nette au bilan

48 943

215 245

0

264 188

163 838

    Valeur estimative

 

 

 

502 402

386 764

  

3.2. - Ventilation des titres par grande catégorie de contrepartie :

 

En milliers d'euros

Encours nets

31/12/2006

Encours nets

31/12/2005

Administrations et banques centrales

3 014

2 709

Etablissements de crédit

132 346

120 661

Sociétés financières

277 338

178 286

Collectivités locales

 

 

Entreprises et autres clientèles

72 004

61 019

    Total net

484 702

362 675

  

3.3. - Ventilation des titres cotes et non cotes a revenu fixe ou variable :

 

 

En milliers d'euros

 

31/12/2006

31/12/2005

Obligations

et autres

titres à

revenu fixe

Actions

et autres

titres à

revenu

variable

Effets

publics

Total

Obligations

et autres

titres à

revenu fixe

Actions

et autres

titres à

revenu

variable

Effets

publics

Total

Titres cotés

146 384

1 123

2 252

149 759

129 646

1 212

1 984

132 842

Titres non cotés

67 985

263 169

600

331 754

63 152

162 718

600

226 470

Créances rattachées

3 919

 

162

4 081

3 587

0

125

3 712

Provisions

788

104

 

892

257

92

 

349

    Valeurs nettes au bilan

217 500

264 188

3 014

484 702

196 128

163 838

2 709

362 675

  

Répartition par nature des OPCVM (En milliers d'euros.)

 

31/12/2006

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

70 996

71 576

OPCVM obligataires

49 076

50 471

OPCVM actions

28 350

35 056

OPCVM autres

114 643

125 666

    Total

263 065

282 769

 

 

31/12/2005

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

5 440

5 440

OPCVM obligataires

38 443

38 961

OPCVM actions

36 177

43 189

OPCVM autres

82 567

90 501

    Total

162 627

178 091

  

3.4. - Effets publics, obligations et autres titres a revenu fixe - analyse par durée résiduelle :

 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

31/12/2006

31/12/2005

Titres

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

(valeurs brutes)

3 000

3 801

104 556

103 012

214 369

192 798

Créances rattachées

 

 

 

 

3 919

3 587

Provisions

 

 

 

 

788

257

    Valeur nette au bilan

 

 

 

 

217 500

196 128

  

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 36.241 milliers d'euros au 31/12/2006.

  

3.5. - Effets publics, obligations et autres titres a revenu fixe - analyse par zone géographique :

 

 

En milliers d'euros

 

31/12/2006

31/12/2005

Encours

brut

Encours

douteux

Provisions

Encours

brut

Créances

douteux

Provisions

France

211 518

 

 

192 198

 

 

Autres pays de L'U.E.

2 851

 

 

600

 

 

    Valeur brute

214 369

 

 

192 798

 

 

Créances rattachées

3 919

 

 

3 587

 

 

Provisions

788

 

 

257

 

 

    Total

217 500

0

0

196 128

0

0

  

4.1. — Informations financières sur les filiales et participations.

 

 

 

 

 

Capital

 

 

 

Réserves

et report

à

nouveau

avant

affectation

des

résultats

 

 

Quote-part

de capital

détenue

 

 

Valeur

comptable

des titres

détenus

 

 

Prêts

et avances

consentis,

non encore

remboursés 

 

Montant

des

cautions

et avals

donnés 

PNB

ou

chiffre

d'affaires

hors

taxes

du

dernier

exercice

écoulé 

Résultats

du

dernier

exercice

clos

(2005) 

 

 

 

Dividendes

encaissés

au cours

de

l'exercice 

 

 

 

 

Brutes

Nettes

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de l'entité

9 849 788

8 445 398

 

462 726

462 726

648 215

398 192

36 052

815 953

24 448

- Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SA BANKOA

23 100

66 883

93,95 %

94 611

94 611

648 215

398 192

29 982

4 726

1 444

- Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS LA BOETIE

1 615 917

8 369 932

2,62 %

316 275

316 275

 

 

N/C

767 590

20 137

- Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SA MERCAGENTES

4 509

5 772

82,40 %

8 975

8 975

 

 

6 070

3 508

2 867

- Autres titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS SACAM INTERNATIONAL

900 040

 

2,62 %

23 612

23 612

 

 

N/C

N/A

 

SAS SACAM DEVELOPPEMENT

7 306 222

2 811

2,64 %

19 253

19 253

 

 

N/C

40 129

 

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de l'entité

0

0

0

25 169

23 485

5 460

0

0

0

0

- Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit

 

 

 

292

292

 

 

 

 

 

- Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

6 297

6 296

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

10 583

9 415

4 605

 

 

 

 

- Autres titres de participation

 

 

 

7 997

7 482

855

 

 

 

 

    Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

487 895

486 211

 

 

 

 

 

  

4.2. - Valeur estimative des titres de participation :

 

 

En milliers d'euros

 

31/12/2006

31/12/2005

Valeur

au bilan

Valeur

estimative

Valeur

au bilan

Valeur

estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

114 460

148 403

115 750

120 490

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

4 605

4 435

2 545

2 545

Créances rattachées

2 990

 

830

830

Provisions

1 335

 

1 503

 

    Sous-total

120 720

152 838

117 622

123 865

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

373 435

831 234

287 258

534 707

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

855

855

9 820

9 820

Créances rattachées

191

 

134

134

Provisions

516

 

2 131

 

    Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

2 234

2 721

3 020

3 626

Titres cotés

5 526

5 526

6 089

6 089

Avances consolidables

 

 

643

643

Créances rattachées

 

 

 

 

Provisions

 

 

 

 

     Total

502 445

993 174

422 455

678 884

  

4.3. - Opérations effectuées avec les parties liées.

 

 

(En milliers d’euros)

 

 

31/12/2006

Parties liées

Autres

Créances

 

 

Sur les établissements de crédit et institutions financières

1 496 227

55 513

Sur la clientèle

 

6 694 032

Obligations et autres titres à revenu fixe

123 209

94 291

Dettes

 

 

Sur les établissements de crédit et institutions financières

5 193 547

5 476

Sur la clientèle

 

2 265 634

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

131 902

764 004

Engagements Donnés

 

 

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

 

Engagements de financement en faveur de la clientèle

52 851

970 292

Garanties données d'ordre d'établissements de crédit

 

 

Garanties données d'ordre de la clientèle

426 819

259 005

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement reçus d'établissements de crédit

 

92 348

Garanties reçues réseau d'établissements de crédit

240 921

 

Garanties reçues de la clientèle

 

1 453 673

  

5. - Variation de l’actif immobilisé.

 

Immobilisations financières :

 

En milliers d'euros

31/12/2005

Augmentations

Diminutions

Autres

mouvements

31/12/2006

Parts dans les entreprises liées

116 792

4 876

3 938

0

117 730

  Valeurs brutes

115 751

3 447

4 738

 

114 460

  Avances consolidables

2 545

2 305

245

 

4 605

  Provisions

1 504

876

1 045

 

1 335

Titres de participation

294 946

81 772

3 379

435

373 774

  Valeurs brutes

296 196

81 053

4 243

429

373 435

  Avances consolidables

881

806

838

6

855

  Provisions

2 131

87

1 702

 

516

Autres titres détenus à long terme

9 752

1 495

3 487

0

7 760

  Valeurs brutes

9 109

1 495

2 844

 

7 760

  Avances consolidables

643

 

643

 

0

  Provisions

 

 

 

 

0

Créances rattachées

964

4 865

2 648

 

3 181

    Valeur nette au bilan

422 454

93 008

13 452

435

502 445

  

Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

En milliers d'euros

31/12/2005

Augmentations

Diminutions

Autres

mouvements

31/12/2006

Immobilisations corporelles d’exploitation

73 255

6 756

725

-5 416

73 870

Valeurs brutes

134 328

15 606

725

-5 710

143 499

Amortissements et provisions

61 073

8 850

 

-294

69 629

Immobilisations incorporelles

823

97

149

0

771

Valeurs brutes

3 603

379

149

 

3 833

Amortissements et provisions

2 780

282

 

 

3 062

    Valeur nette au bilan

74 078

6 853

874

-5 416

74 641

  

6. - Comptes de tiers et divers (en milliers d'euros) :

 

Autres Actifs

31/12/2006

31/12/2005

Instruments conditionnels

168

94

Comptes de stocks et emplois divers

1 479

975

Comptes de règlement

696

1 018

Débiteurs divers

32 421

21 930

    Total

34 764

24 017

  

Comptes de régularisation actif

31/12/2006

31/12/2005

Comptes d'encaissements et de transfert

37 836

20 486

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

53

53

Pertes potentielles sur instruments financiers

12

17

Charges constatées d'avance et produits à recevoir

61 465

61 065

Charges à répartir

309

28

Divers

8 921

20 876

    Total

108 596

102 525

 

7. - Provisions inscrites en diminution de l'actif :

 

En milliers d'euros

31/12/2005

Augmentations

Diminutions

Effet de

l'actualisation

des créances

douteuses

Autres

mouvements

31/12/2006

Prêts clientèle

152 096

101 323

-96 368

-908

-1

156 142

Participations et avances

3 634

963

-2 747

 

 

1 850

Portefeuille titres

350

1 447

-904

 

-1

892

Autres

168

47

-2

 

 

213

    Total

156 248

103 780

-100 021

-908

-2

159 097

  

8. - Dettes sur établissements de crédit - analyse par durée résiduelle :

 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

31/12/2006

31/12/2005

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 118

3 523

 

 

7 641

5 784

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Dettes rattachées

 

 

 

 

35

46

    Valeur au bilan

 

 

 

 

7 676

5 830

Opérations internes au crédit agricole

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

3 350

 

 

 

3 350

2 993

Comptes et avances à terme

1 011 342

1 080 534

1 839 252

1 221 504

5 152 632

4 543 457

Dettes rattachées

 

 

 

 

35 365

17 762

    Valeur au bilan

 

 

 

 

5 191 347

4 564 212

 

9.1. - Dettes clientèle - analyse par durée résiduelle :

 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

31/12/2006

31/12/2005

 Comptes créditeurs de la clientèle

 

 

 

 

 

 

 Comptes ordinaires

 2 030 558

 

 

 

 2 030 558

 1 959 854

Comptes d'épargne à régime spécial

26 475

 

 

 

26 475

22 874

Comptes créditeurs à terme

148 346

49 390

7 658

1 411

206 805

81 931

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 796

676

    Valeur au bilan

 

 

 

 

2 265 634

2 065 335

  

9.2. - Dettes clientèle - analyse par zone géographique :

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

France

2 217 029

2 021 967

Autres pays de L'U.E.

38 340

34 967

Autres pays d'Europe

931

849

Amérique du Nord

4 681

4 269

Amérique Centrale et Latine

322

294

Afrique et Moyen-Orient

2 157

1 967

Asie et Océanie (hors Japon)

377

344

Japon

3

3

    Total

2 263 840

2 064 659

Dettes rattachées

1 794

676

    Valeur au bilan

2 265 634

2 065 335

  

9.3. - Dettes clientèle - analyse par agent économique :

 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Particuliers

1 262 980

1 182 442

Autres professionnels

166 869

153 899

Sociétés financières

490

313

Entreprises

483 716

395 230

Administrations publiques

2 502

3 740

Agriculteurs

275 930

262 577

Autres agents économiques

73 147

67 134

    Valeur au bilan

2 265 634

2 065 335

  

10. - Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle :

 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois

< 1 an

> 1 an

< 5 ans

> 5 ans

31/12/2006

31/12/2005

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

53

 

 

 

53

53

Titres du marché interbancaire et T.C.N

453 674

215 931

50 000

 

719 605

545 270

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Dettes rattachées

 

 

 

 

4 019

958

    Valeur au bilan

 

 

 

 

723 677

546 281

  

11. - Comptes de tiers et divers (en milliers d'euros) :

 

Autres passifs

31/12/2006

31/12/2005

Instruments conditionnels

99

60

Comptes de règlement sur opérations sur titres

18

31

Créditeurs divers

34 633

25 755

Versements restant à effectuer sur titres de participation

22 311

882

    Total

57 061

26 728

 

Comptes de régularisation passif

31/12/2006

31/12/2005

Comptes d'encaissement et de transfert

37 444

11 813

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Gains potentiels sur instruments financiers

5

8

Charges à payer et produits constatés d'avance

54 938

46 790

Divers

14 799

12 834

    Total

107 186

71 445

 

12.1. - Provisions pour risques et charges :

En milliers d'euros

31/12/2005

Augmentations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2006

Engagements sociaux

81

933

-900

-27

 

87

Autres engagements sociaux

2 563

34

-46

 

-736

1 815

Risques d'exécution sur engagements par signature

12 468

2 290

 

-5 819

 

8 939

Risques fiscaux

83

 

-83

 

 

0

Instruments financiers

974

571

 

-843

 

702

Provision collective

50 861

3 331

 

-9 120

 

45 072

Litiges

14 021

12 782

 

-14 022

736

13 517

Déséquilibre sur contrat épargne logement

16 332

430

 

-7 352

 

9 410

Risques opérationnels

8 397

1 279

-523

 

 

9 153

Autres

3 729

178

-328

-244

 

3 335

    Total

109 509

21 828

-1 880

-37 427

0

92 030

  

Outre les provisions pour engagements sociaux (médailles du travail et indemnités de fin de carrière), les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle, observation étant faite que cette politique est prudente eu égard à l’observation des résultats des contentieux. Le solde de cette provision est de 13.519 milliers d’euros.

 

Conformément aux modèles développés par l’organe central, une provision collective sur les encours de crédits est calculée à partir de l’observation des cotations clientèles issues du modèle Bâle II.

 

L'impact de 6,9 millions d'euros sur la provision épargne logement provient de l'adaptation du modèle de calcul au cours de l'exercice et de la décollecte constatée sur les encours les plus anciens.

 

Au titre des provisions pour risques et charges figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole et une provision pour faire face au redressement du CNASEA, organisme de surveillance des crédits bonifiés à l’agriculture, dont les missions en Caisses Régionales donnent souvent lieu à des rappels d’intérêts.

 

12.2. - Epargne logement :

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne :

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Plans d'épargne-logement :

 

Ancienneté de moins de 4 ans

119 990

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

535 315

Ancienneté de plus de 10 ans

509 853

Total plans d'épargne-logement

1 165 158

Total comptes épargne-logement

283 446

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 448 604

  

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

 

En milliers d'euros

31/12/2006

Plans d'épargne-logement

31 306

Comptes épargne-logement

69 949

    Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

101 255

 

 

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

En milliers d'euros

31/12/2006

Plans d'épargne-logement

 

Ancienneté de moins de 4 ans

700

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

920

Ancienneté de plus de 10 ans

3 920

Total plans d'épargne-logement

5 540

Total comptes épargne-logement

3 870

Total provision au titre des contrats épargne-logement

9 410

 

En milliers d'euros

31/12/2005

Dotations

Reprises

31/12/2006

Plans d'épargne-logement

12 892

 

-7 352

5 540

Comptes épargne-logement

3 440

430

 

3 870

    Total provision au titre des contrats épargne-logement

16 332

430

-7 352

9 410

  

NB : les encours retenus pour le calcul de la provision au 31/12/06 sont les encours arrêtés au 30/11/06.

 

12.3. - Les avantages au personnel.

 

Engagements en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

 

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est à jour de ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

A ce titre, les engagements actualisés par la compagnie d’assurance du Groupe, à savoir Prédica, ont été couverts par les versements correspondants, ainsi que le retracent les tableaux communiqués par l’assureur.

 

Ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Le Groupe Crédit Agricole n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et règle les écarts actuariels qui viennent impacter le résultat. L’obligation étant totalement couverte par la police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

12.4. - Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies :

 

En milliers d'euros

2006

2005

Variation dette actuarielle

Dette actuarielle au 31/12/n-1

24 140

19 693

 

Coût des services rendus sur la période

1 016

846

 

Effet de l'actualisation

866

1 065

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-613

-567

 

(Gains) / pertes actuariels

-473

3 103

 

Dette actuarielle au 31/12/n

24 936

24 140

 

 

2006

2005

Charge comptabilisée

Coût des services rendus sur l'exercice

1 016

846

 

Effet de l'actualisation

866

1 065

 

Rendement attendu des actifs sur la période

-976

-692

 

Amortissement du coût des services passés

 

 

 

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

172

1 915

 

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

 

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 078

3 134

 

 

2006

2005

Juste valeur des actifs
du régime

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

24 411

16 407

 

Rendement attendu des actifs

976

692

 

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

-645

1 187

 

Cotisations de l'employeur

1 409

6 704

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

-12

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

Prestations versées

-613

-567

 

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

25 538

24 411

 

 

 

2006

2005

Provision / Actifs

Situation financière nette au 31/12/n-1

24 936

24 140

 

Coût des services passés non comptabilisés

 

 

 

(Gains) / pertes sur la limitation de surplus

 

 

 

(Provisions) / actifs au 31/12/n

24 936

24 140

 

Situation financière nette (passif) / actif au 31/12/n

602

271

 

 

 

2006

2005

Variation

(Provisions) / actifs au 31/12/n-1

272

-3 286

 

Cotisations de l'employeur

1 409

6 704

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

0

-12

 

Paiements directs de l'employeur

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-1 078

-3 134

 

Situation financière nette bilan (passif) / actif au 31/12/n

603

272

  

13. - Dettes subordonnées :

En milliers d'euros

< 3 mois

>3mois
<1 an

> 1 an
< 5 ans

>5ans

31/12/2006

31/12/2005

(Devise d'émission : euro ; taux fixe)

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à terme

 

15 245

53 467

61 818

130 530

120 530

Emprunts participatifs

 

 

 

 

 

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

39 358

39 358

36 180

    Total en principal

 

15 245

53 467

101 176

169 888

156 710

Dettes rattachées

 

 

 

 

2 341

2 392

    Valeur au bilan

 

 

 

 

172 229

159 102

  

14. - Fonds pour risques bancaires généraux :

 

En milliers d'euros

 

31/12/2006

31/12/2005

Epargne

Logement

Autres

Total

Epargne

Logement

Autres (1)

Total

Montant à l'ouverture

 

115 371

115 371

12 121

145 321

157 442

Dotations

 

10 000

10 000

 

10 000

10 000

Reprises

 

 

 

-12 121

-39 950

-52 071

    Total

0

125 371

125 371

0

115 371

115 371

 

(1) dont 36.198 milliers d'euros repris et dotés en provision collective.

(1) dont 3.752 milliers d'euros repris et dotés, ainsi que les 12.121 milliers d'euros, en provision pour déséquilibre sur contrat épargne logement.

 

15.1. - Variation des capitaux propres. :

 

En milliers d'euros

 

CAPITAUX PROPRES

Capital

Primes

et réserves (1)

Ecart de conversion

Ecart de réestimation

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31/12/2004

58 703

527 139

0

0

64 424

650 266

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2004

 

 

 

 

-1 216

-1 216

Intérêts des CCA versés au titre de 2004

 

 

 

 

-5 980

-5 980

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

-6

 

 

 

-6

Affectation du résultat 2004

 

57 228

 

 

-57 228

0

Résultat de l'exercice 2005

 

 

 

 

77 577

77 577

Autres variations (2)

 

-11 732

 

 

 

-11 732

    Solde au 31/12/2005

58 703

572 629

0

0

77 577

708 909

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2005

 

 

 

 

-1 216

-1 216

Intérêts des CCA versés au titre de 2005

 

 

 

 

-6 234

-6 234

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves (4)

 

43 229

 

 

 

43 229

Affectation du résultat 2005 (5)

 

70 127

 

 

-70 127

0

Résultat de l'exercice 2006

 

 

 

 

92 077

92 077

Autres variations (3)

 

2

 

 

 

2

    Solde au 31/12/2006

58 703

685 987

0

0

92 077

836 767

(1) hors écarts de conversion et de réestimation.

(2) dont -1.382 milliers d'euros de taxe sur les plus value à long terme ("exit tax") et -10.350 milliers d'euros d'impact de changement de méthode lié à l'actualisation des créances douteuses.

(3) 2 milliers d'euros de subvention d'investissement.

(4) prime liée à l'émission de nouveaux CCA.

(5) dont 10.350 milliers d'euros de report à nouveau 2005.

  

15.2. - Composition des fonds propres.

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Capital :

58 703

58 703

Prime d'émission

280 666

237 437

Réserve légale

326 331

281 498

Réserves statutaires et contractuelles

78 988

64 044

Autres réserves

 

 

Ecarts de réévaluation

 

 

Report à nouveau

 

-10 350

Résultat de l'exercice

92 077

77 577

Subvention d'investissement

2

 

    Total des capitaux propres

836 767

708 909

Fonds pour risques bancaires généraux

125 371

115 371

Dettes subordonnées

172 229

159 102

Dépôts de garantie à caractère mutuel

80

80

    Total des fonds propres

1 134 447

983 462

  

15.3. - Affectation du résultat. 

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Résultat Net

92 077

77 577

Report à nouveau

 

-10 350

Affectation à la réserve légale

61 696

44 833

Affectation aux réserves facultatives

20 565

14 944

Rémunération des parts sociales

1 228

1 216

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par C.A. S.A.

6 906

5 034

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés des autres souscripteurs

1 682

1 200

 

 

Affectation du résultat et fixation du dividende 2006.

 

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2006 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale de la Caisse Régionale du 2 avril 2007.

Le texte de la résolution est le suivant :

 

Projet de troisième résolution

Affectation du bénéfice de l’exercice 2006 de la C.R.

L’Assemblée Générale conformément à l’article 40 des statuts approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2006 de la C.R. qui s’élève à 92.077.426,39 €, telle que cette affectation lui est proposée par le Conseil d’Administration, de la manière suivante :

1.228.555,90 € au titre de la rémunération des parts sociales,

l'intérêt se montant à 3,25% net du nominal des parts rémunérées

 

6.905.812,86 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2001 et détenus par Crédit Agricole S.A., le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001.

 

1.682.090,52 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, émis en 2003 et 2006 et détenus par les sociétaires,

61.695.725,32 € au titre de la réserve légale soit les 3/4 du solde disponible.

20.565.241,79 € au titre des réserves facultatives soit le 1/4 disponible.

 

15.4. - Tableau des résultats des 5 derniers exercices.

En milliers d'euros

2002

2003

2004

2005

2006

Capital en fin d'exercice

58 706

58 703

58 703

58 703

58 703

Capital social

 

 

 

 

 

Nombre de Parts Sociales et de Certificats Coopératifs d'Associés

(en milliers) :

5 871

5 870

5 870

5 870

5 870

Valeur unitaire 10 euros

 

 

 

 

 

Résultat de l'exercice

 

 

 

 

 

Produits d'exploitation bancaire

410 659

425 207

424 167

456 070

508 549

Résultat avant impôt, participation, intéressement des salariés et dotations aux amortissements et provisions

109 056

133 383

143 900

108 926

169 033

Impôts sur les bénéfices

30 407

28 230

32 637

37 576

40 138

Intéressement et participation des salariés

7 653

9 284

9 688

11 183

13 226

Résultat net

46 663

53 952

64 424

77 577

92 077

Résultat après impôt, participation et intéressement des salariés mais avant dotations aux amortissements et provisions

70 996

95 869

101 575

60 167

115 669

Résultat distribué

5 066

5 527

7 196

7 450

9 816

Personnel

  

 

 

 

 

Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice

1 808

1 774

1 783

1 799

1 817

Montant de la masse salariale de l'exercice

52 073

51 256

53 155

54 438

56 996

  

16. - Opérations effectuées en devises.

 

En milliers d'euros

 

31/12/2006

31/12/2005

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

9 548 130

9 548 130

8 344 196

8 355 280

Autres devises de l’U. E.

350

350

228

228

Dollar

19 766

19 766

17 178

17 178

Yen

79

79

116

116

Autres devises

10 733

10 733

11 084

 

    Total

9 579 058

9 579 058

8 372 802

8 372 802

  

17. - Opérations de change.

 

En milliers d'euros

 

 

31/12/2006

31/12/2005

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Opérations de change à terme

 

 

 

 

Devises

3 491

3 491

2 456

2 456

Euros

3 559

3 559

2 383

2 383

    Total

7 050

7 050

4 839

4 839

  

18.1. - Opérations à terme non dénouées.

Type d'opération

31/12/2006

31/12/2005

En milliers d'euros

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés  

0

0

0

0

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

660 101

25 971

686 072

828 453

Swaps de taux d'intérêt

660 101

25 971

686 072

828 453

FRA

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

15 633

15 633

1 516

Instr. de taux d'intérêt à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instr. sur actions et indices boursiers à terme cond.

 

8 028

8 028

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

7 605

7 605

 

Instr. de taux de change à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

758

Vendus

 

 

 

758

Opérations de gré à gré

0

176 909

176 909

5 940

Options de swap de taux

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instr. de taux d'intérêts à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instr. de taux de change à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instr. sur actions et indices boursiers à terme cond.

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

2 891

Vendus

 

 

 

3 049

Contrats de dérivés de crédits

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

176 909

176 909

 

   Total

660 101

218 513

878 614

835 909

  

18.2. - Opérations sur instruments financiers a terme : encours notionnel par durée résiduelle.

 

En milliers d'euros

 

 

< 1 an

 

 

de 1 à 5 ans

 

> 5 ans

Dont opérations effectuées

de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés

< 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

< 1 an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options sur swaps de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

50 760

476 307

159 006

50 760

476 307

159 006

 

 

 

Opérations de change à terme

14 100

 

 

14 100

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions et indices boursiers

15 632

176 909

 

 

176 909

 

15 632

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

18.3. - Instruments financiers à terme - juste valeur.

 

En milliers d'euros

 

31/12/2006

31/12/2005

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

Futures

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

1 516

Options de taux

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

8 698

686 072

11 069

828 453

Swaps de devises

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

69

15 633

35

5 940

Autres (1)

 

176 909

 

 

   Sous-total

8 767

878 614

11 104

835 909

Opérations de change à terme

14 100

14 100

9 678

9 678

    Total

22 867

892 714

20 782

845 587

(1) Souscription de Credit Default Swaps dans le cadre de l'opération de titrisation réalisée par Crédit Agricole SA.

  

18.4. - Contrats d'échange de taux d'intérêt.

En milliers d'euros.

Contrats d'échange de taux intérêt et de devises

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps

de transaction

Contrats d'échange de taux

16 508

167 200

492 900

9 464

Contrats assimilés

 

 

 

 

  

18.5. - Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés.

 

Dans le cadre de la surveillance réglementaire des risques interbancaires en général et du risque de contrepartie sur les instruments dérivés en particulier, la Caisse Régionale s’appuie sur les règles suivantes :

 

— Organisation par unités spécialisées et par métiers :

Les limites par contrepartie sont décidées en Comité Financier, sur proposition du service Trésorerie et Gestion Actif Passif. Elles sont communiquées aux opérateurs autorisés et suivies par le Back Office. La mise à jour des limites a lieu annuellement. Un suivi de l’évolution des ratings est assuré tout au long de l’exercice.

 

— Procédures internes pour la fixation des règles de prise et de suivi du risque :

Les contreparties bancaires potentielles font l’objet de limites globales d’engagement, en risques et en durée, par nature de risque (bilan ou hors bilan). Conformément aux recommandations prudentielles formulées par le Groupe, le calcul des limites fait référence :

 

— aux fonds propres consolidés de la CR (10% maximum par contrepartie hors Groupe Crédit Agricole),

— aux fonds propres de contrepartie (à hauteur de 5%) et à la qualité de son rating,

— à la nature de l’activité de la contrepartie (banque commerciale ou de marché),

— à la nature de l’engagement (bilan ou hors bilan).

 

La Caisse Régionale procède trimestriellement à la déclaration réglementaire sur les risques interbancaires.

 

En 2006, aucune opération sur instruments dérivés avec une contrepartie bancaire hors Groupe Crédit Agricole n’a été effectuée par la Caisse Régionale.

 

— Méthodologie de mesure des risques :

Le principe retenu est celui de la non compensation des positions pour une même contrepartie. Le risque de contrepartie sur le hors bilan est composé du coût de remplacement des contrats (risque courant), mais aussi du risque potentiel futur. La quotité de consommation globale des limites se calcule comme la valeur de marché positive de l’opération, majorée d’un add-on (pourcentage de la valeur nominale multipliée par la durée résiduelle de l’opération). Ce facteur de majoration évolue avec la nature des contrats.

 

19. - Produits nets d'intérêts et revenus assimilés.

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Produits d'intérêts

350 867

313 696

sur opérations avec les établissements de crédit

19 349

11 271

sur opérations internes au Crédit Agricole

43 452

36 756

sur opérations avec la clientèle

275 154

248 886

sur obligations et autres titres à revenu fixe

9 987

9 423

autres intérêts et produits assimilés

2 925

7 360

Charges d'intérêts

202 838

167 326

sur opérations avec les établissements de crédit

279

92

sur opérations internes au Crédit Agricole

174 053

143 013

sur opérations avec la clientèle

7 701

7 986

sur obligations et autres titres à revenu fixe

20 802

13 077

autres intérêts et charges assimilées

3

3 158

    Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés

148 029

146 370

  

20. - Revenus des titres.

 

En milliers d'euros

 

 

31/12/2006

31/12/2005

Titres à revenu fixe

Titres à revenu variable

Titres à revenu fixe

Titres à revenu variable

Titres de participation et parts dans les entreprises liées

 

25 742

 

19 826

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Revenu des titres a revenu variable

0

25 742

0

19 826

Titres de placement

724

1

450

30

Titres d'investissement

8 967

 

8 535

 

Opérations diverses sur titres

296

 

438

 

Revenu des titres a revenu fixe

9 987

1

9 423

30

    Total

9 987

25 743

9 423

19 856

  

21. - Ventilation des commissions.

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Type de commissions

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

21 383

5 099

16 284

19 380

4 139

15 241

Sur opérations avec la clientèle

41 071

61

41 010

38 502

130

38 372

Sur opérations sur titres

 

69

-69

 

 

 

Sur opérations de change

55

 

55

60

 

60

Sur autres opérations

54

109

-55

 

 

 

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors bilan

35

6

29

1

7

-6

Sur prestations de services financiers :

60 024

8 918

51 106

56 351

7 815

48 536

Produits nets de gestion d'OPCVM et titres

 

 

10 218

 

 

8 494

Produits nets sur moyens de paiement

 

 

20 455

 

 

18 786

Commissions d'assurance-vie

 

 

11 495

 

 

12 191

Commissions assurance IARD

 

 

9 213

 

 

9 142

Autres services financiers

 

 

-275

 

 

-77

    Total

122 622

14 262

108 360

114 294

12 091

102 203

  

22. - Solde des opérations sur portefeuille de négociation.

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Solde des opérations sur titres de transaction

2 124

666

Solde des opérations sur instruments financiers à terme

454

-888

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

155

111

Solde des opérations sur portefeuille de négociation

2 733

-111

  

23. - Résultat des opérations sur titres de placement.

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Dotations aux provisions

1 447

1 113

Reprises de provisions

904

2 091

    Dotation ou reprise nette aux provisions

-543

978

Plus-values de cession réalisées

7 129

6 782

Moins-values de cession réalisées

 

235

    Solde en perte ou en bénéfice des plus ou moins-values réalisées

7 129

6 547

Frais d'acquisition

-2

-78

    Solde en perte ou en bénéfice sur les opérations de placement

6 584

7 447

  

24. - Autres produits et charges d'exploitation bancaire.

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Ristourne Assurance Décès Invalidité

18 840

16 984

Autres produits

5 322

4 924

Autres produits d'exploitation bancaire

24 162

21 908

Autres charges

1 166

1 475

Autres charges d'exploitation bancaire

1 166

1 475

  

25.1. - Formation du produit net bancaire par secteur d'activité.

 

En milliers d'euros

 

 

31/12/2006

Banque de proximité en France

Services financiers spécialisés

Gestion d'actifs, assurances et banque privée

Banque de financement et d'investis-sement

Banque de détail à l'étranger

Gestion pour compte propre et divers

Ensemble des métiers

Produits nets d'intérêts

117 617

2 378

 

 

 

28 033

148 028

Revenus des titres à revenus variables

 

 

 

 

 

25 743

25 743

Produits nets des commissions

108 286

45

 

 

 

29

108 360

Produits nets sur opérations financières

155

 

 

 

 

9 162

9 317

Autres produits nets d'exploitation

21 171

531

 

 

 

1 295

22 997

    Produit net bancaire

247 229

2 954

0

0

0

64 262

314 445

  

25.2. - Produit net bancaire par secteur d'activité et par zone géographique.

 

En milliers d'euros

 

 

31/12/2006

Banque de proximité en France

Services financiers spécialisés

Gestion d'actifs, assurances et banque privée

Banque de financement et d'investis-sement

Banque de détail à l'étranger

Gestion pour compte propres et divers

Ensemble des métiers

France

247 131

2 954

 

 

 

63 908

313 993

Autres pays de L'U.E.

98

 

 

 

 

354

452

Produit net bancaire

247 229

2 954

0

0

0

64 262

314 445

  

26.1. - Ventilation des frais de personnel.

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Salaires et traitements (1)

53 946

51 325

Charges sociales

27 279

28 757

Dont charges de retraite

6 926

8 412

Intéressement

10 427

8 097

Participation

2 799

3 086

Impôts et taxes sur rémunérations

6 703

6 112

Transfert de charges

-131

-101

    Total

101 023

97 276

(1) Y compris refacturations et dotations / reprises sur provisions relatives au personnel.

  

26.2. - Effectif moyen par catégorie.

 

31/12/2006

31/12/2005

Cadres

405

388

Agents de maîtrise

786

774

Employés

626

637

    Total

1 817

1 799

  

26.3. - Mandats externes des administrateurs.

Nom de l'administrateur

Fonction

Nom de la société

Mr. Jean-Claude Rigaud

Administrateur

Chambre d'Agriculture du Gers

 

Membre du Bureau

CUMA de Saint Mont

 

Président

Institut de Formation du Crédit Agricole Mutuel

 

Membre du Bureau

FNCA

 

Administrateur

CAMCA

 

Administrateur

CACG

 

Administrateur

SAFER GHL

 

Administrateur

Bankoa

 

Administrateur

S.A Immobilier Bragato

Mr. Jean-Louis Cazaubon

Président

Chambre d’Agriculture

 

Président Cté Départemental

SAFER G.H.L.

 

Président

Chambre Régionale Agri Midi-Pyrénées

 

Secrétaire Général adjoint

Assemblée Permanente chambres agriculture

 

Président

Fondation PG

 

Maire

Poueyferre

Mr. Germain Esponda

Secrétaire

Lycée Agricole Saint-Christophe

Mr. Jean-Louis Loustau

Administrateur

CUMA La Ribère

 

Président

LFO BP MB 3ASA

 

Président

Fédération Départementale de la Coopération Agricole (Maison de l’Agriculture)

 

Président

3A COOP

Mr. Simon Saint-Martin

Membre

Chambre d’Agriculture du Gers

 

Membre

Chambre d’Agriculture Midi Pyrénées

 

Président

CUMA Taybosc

 

Maire

Taybosc

Mme Jacqueline Laberou

Membre

Chambre agriculture Pyrénées Atlantiques

 

Vice-Présidente

ADASEA

 

Trésorière

CUMA Les Sources du Luy

 

Vice-Présidente

Communauté des Communes « Ousse Gabas »

 

Maire

Limendous

Mr. Jean-François Tambourin

Président

Lycée agricole privé Frantses Enia

 

Président

Conseil Régional de l’enseignement agricole privé d’Aquitaine

 

Président

Comité des foires de Baïgorri

 

Membre

OGEC Organisme de Gestion Ecole Catholique

Mr. Michel Ricaud

Vice-Président

Chambre d’Agriculture Tarbes Hautes Pyrénées

 

Administrateur

ADASEA

 

Administrateur

CER

 

Membre du comité

SAFER

 

Maire

Azereix

Mr. Georges Sayous

Membre

Chambre d’Agriculture

 

Délégué

Mutualité Sociale Agricole

 

Trésorier Adjoint

Gîtes de France

 

Membre

L’atelier Apprendre les Savoirs

 

Membre

EPIC Office de Tourisme

Mr. Michel Baylac

Membre du bureau

ADASEA

 

Membre

Chambre d'Agriculture

 

Administrateur

CCEA.ACEA.CECEMIP

 

Président

SAFER GHL

 

Administrateur

CEEI

 

Président

EPCI « Coeur de Gascogne »

 

Membre du Bureau

CESR (conseil économique et social régional)

 

Maire

Roquelaure

Mr. Michel Cossou

Membre

C.D.O.A.

 

Membre associé

Chambre Agriculture Hautes-Pyrénees

 

Administrateur

ADASEA Hautes-Pyrénées

 

Administrateur

Val d’Adour

 

Trésorier

CUMA Aigue Vive

Mr. Marc Didier

Président

ADASEA du Gers

 

Administrateur

Vignerons du Gerland

 

Trésorier

CUMA du Bergon 2001

 

Vice Président

Syndicat d’Adduction Eau Potable

 

Conseiller Municipal

Mairie de Manciet

Mr. Olivier Dupuy

Administrateur

Syndicat National des Viticulteurs

 

Membre

Coopérative fruitière

Mr. Jean-Pierre Ferran

Membre

Chambre d’Agriculture Tarbes

 

Administrateur

Syndicat Ovin

 

Trésorier

CUMA du Lavedan

 

Membre

Association Terroir du Pays de Lannemezan

 

Trésorier

Groupement Pastoral

Mr. André Lasserre

Membre

Association "Samatan Agri Expo"

 

Adjoint au Maire

Samatan

Mr. Christian Larrouy

Président

Fédération du Bâtiment des Hautes-Pyrénées

 

Président

COBATY

 

Administrateur

Chambre des Métiers

Mr. Jean-Pierre Marine

Président

ADER-OFGA

 

Administrateur

Safer Aquitaine Atlantique

 

Président

ASCGLP

 

Président

ONIFLHOR

Mr. Sauveur Urrutiaguer

Vice Président

FDSEA 64

 

Président

COOPERATIVE LUR BERRI

 

Membre

Chambre d’agriculture 64

 

Conseiller Municipal

Domezain

  

26.4. - Rémunération des dirigeants.

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Rémunération (1) des mandataires sociaux

423

423

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

1 194

1 272

    Total rémunération

1 617

1 695

(1) Rémunérations brutes déclarées.

 

 

 

 27.1. - Autres frais administratifs.

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Impôts et taxes

7 504

5 122

Services extérieurs

51 469

47 757

Autres frais administratifs

-1 085

-854

    Total

57 888

52 025

  

27.2. - Honoraires des commissaires aux comptes.

 

Ernst & Young

%

Pricewater-housecoopers

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

97

87%

97

87%

Missions accessoires

15

13%

15

13%

    Total

112

100%

112

100%

 

28. - Coût du risque.

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Provisions constituées

112 545

114 211

Provisions sur créances douteuses

96 273

73 737

Autres provisions

16 272

40 474

Reprises de provisions

112 566

104 364

Provisions sur créances douteuses

91 997

73 140

Autres provisions

20 569

31 224

Provisions nettes

21

-9 847

Pertes sur créances irrécouvrables non provisionnées

236

215

Pertes sur créances irrécouvrables provisionnées

4 862

5 789

Récupération sur créances amorties

617

622

Coût du risque

-4 460

-15 229

 

29. - Résultat net sur actifs immobilisés.

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux provisions :

 

 

sur titres d'investissement

 

 

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

963

1 087

Reprises de provisions constituées :

 

 

sur titres d'investissement

 

 

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

2 747

495

Dotation ou reprise nette de provision :

 

 

sur titres d'investissement

0

0

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

1 784

-592

Plus-values de cession réalisées :

 

 

sur titres d'investissement

 

 

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

1 218

4 577

Moins-values de cession réalisées :

 

 

sur titres d'investissement

 

 

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

2 448

463

pertes sur créances liées à des titres de participation

 

2

Solde des plus ou moins-values de cession réalisées :

 

 

sur titres d'investissement

0

0

sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

-1 230

4 112

    Résultat sur immobilisations financières

554

3 520

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cession

18

1

Moins-values de cession

299

604

Solde en perte ou bénéfice

-281

-603

    Résultat net sur actifs immobilisés

273

2 917

 

30.1. - Résultat courant par secteurs d'activité.

 

En milliers d'euros

 

31/12/2006

Banque de proximité en France

Services financiers spécialisés

Gestion d'actifs, assurances et banque privée

Banque de financement et d'investis-sement

Banque de détail à l'étranger

Gestion pour compte propres et divers

Ensemble des métiers

Produit net bancaire

247 228

2 954

0

0

0

64 263

314 445

Charges d'exploitation

-158 468

-443

 

 

 

 

-158 911

Dotations aux amortissements et provisions

 

 

 

 

 

-9 132

-9 132

Résultat brut d'exploitation

88 760

2 511

0

0

0

55 131

146 402

Coût du risque

-4 467

7

 

 

 

 

-4 460

Résultat d'exploitation

84 293

2 518

0

0

0

55 131

141 942

Résultat net sur actifs immobilisés

 

 

 

 

 

273

273

    Résultat courant avant impôt

84 293

2 518

0

0

0

55 404

142 215

  

30.2 - Résultat courant par zone géographique.

 

En milliers d'euros

 

31/12/2006

PNB

Charges d'exploitation

Dot. amort et prov.

RBE

Coût du risque

Résultat d'exploitation

Résultat net sur actifs

immobilisés

Résultat courant avant impôt

France

313 993

-158 625

-9 029

146 339

-4 460

141 879

-800

141 079

Autres pays de L'U.E.

452

-286

-103

63

 

63

1 073

1 136

    Résultat Courant Avant Impot

314 445

-158 911

-9 132

146 402

-4 460

141 942

273

142 215

 

31. - Impôt sur les bénéfices.

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Charge d'impôt courant

40 495

37 728

Charge / produit d'impôt différé

-357

-152

    Impôt sur les bénéfices (1)

40 138

37 576

(1) Intégration fiscale : économie d'IS de 157 milliers d'euros.

Aucune convention de répartition de l'impôt sur les sociétés.

  

V. – Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels. 

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre

2006, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. —Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et a apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, et conformément aux dispositions de l’article L. 232-6 du Code de commerce, nous attirons votre attention sur les points suivants exposés dans la note 2.A de l’annexe concernant :

 

—le changement de méthode relatif à l’application de l’avis CNC 2006-02, à partir du 1er janvier 2006 lié à la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement, concernant l’information fournie en annexe,

— le changement de méthode relatif à l’application de l’avis CNC 2006-05, à partir du 1er janvier 2006 lié à la comptabilisation de l’imposition forfaitaire annuelle,

— le changement de méthode relatif à l’application de l’avis CNC 2006-12, lié aux modalités de reprise des dépréciations comptables et de neutralisation des incidences fiscales.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Changements de méthodes comptables.

 

—Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre caisse régionale, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

 

- Comme indiqué dans les notre 2.A de l’annexe, la caisse régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif au suivi des risques de crédits, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions individuelles et collectives.

- La caisse régionale constitue une provision pour couvrir le risque de déséquilibre du contrat épargne logement. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu le processus mis en oeuvre par la direction pour déterminer le montant de cette provision qui, comme indiqué en notes 2.A, 14 et 15 de l’annexe, a été établie selon une méthodologie commune au Groupe Crédit Agricole en conformité avec les dispositions de l’avis CNC 2006-02 du 31 mars 2006.

- Les parts dans les entreprises liées et les titres de participation sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère décrite en note 2.A de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

 

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et on donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Neuilly-sur-Seine et Lyon, le 9 mars 2007.

Les commissaires aux comptes :

 

PricewaterhouseCoopers Audit

ERNST & YOUNG Audit

Eric Bulle

Philippe Duchêne

  

VII. — Rapport de gestion. 

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la société.

 

0704297

29/11/2006 : Emissions et cotations (11)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 1 : Valeurs françaises (11_N1)
Catégorie 2 : Bons, obligations et autres titres (11_N2)
Numéro d'affaire : 17513
Texte de l'annonce :

0617513

29 novembre 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°143


Emissions et cotations
____________________

Valeurs françaises
____________________

Bons, obligations et autres titres

 

 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE PYRENEES GASCOGNE

 

Société coopérative à capital et personnel variables

régie notamment par les articles L. 511-1 et suivants et L. 512-20 et suivants

du Code monétaire et financier et les dispositions non abrogées du Code rural,

ainsi que par la loi du 10/09/1947 portant statut de la coopération.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65003 Tarbes.

776 983 546 R.C.S. Tarbes.

 

Les statuts de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sont déposés au greffe du Tribunal de commerce de Tarbes.

 

Capital social. — Le capital social au 31 décembre 2005 était de 58 703 220 €, composé de 4 052 741 parts sociales et de 1 817 581 certificats coopératifs d’associés, chacun d’une valeur nominale de 10 €. 

Emission de certificats coopératifs d’associés.  

L’assemblée générale extraordinaire réunie le 22 septembre 2006 a autorisé le conseil d’administration, pour une durée de 3 ans à compter du jour de cette assemblée, à réaliser une augmentation de capital social, en une ou plusieurs fois, par émission de certificats coopératifs d’associés (CCA), dans la limite d’un montant nominal de 10 000 000 €, avec suppression du droit préférentiel de souscription des porteurs de certificats coopératifs d’associés.

 

Faisant usage de cette autorisation, le conseil d’administration, dans ses séances des 22 septembre et 03 novembre 2006, a arrêté les modalités suivantes de l’émission de certificats coopératifs d’associés.

 

Conformément aux dispositions de la loi du 10 septembre 1947 sur la coopération, cette opération a été approuvée par l’assemblée spéciale des porteurs de certificats coopératifs d’associés du 06 juillet 2006, au cours de laquelle ces derniers ont expressément renoncé à exercer leur droit préférentiel de souscription aux CCA à émettre.

 

La présente émission sera réalisée avec maintien du capital social à son niveau actuel, suite au mandat qui a été donné au conseil d’administration par l’assemblée générale extraordinaire du 22 septembre 2006 en vue de procéder, simultanément à l’émission de CCA, à des opérations de remboursement de parts sociales auprès des Caisses locales.

 

A - Modalités de l’émission des certificats coopératifs d’associés.

 

Nombre de certificats et prix d’émission. — L’opération porte sur 300 000 certificats coopératifs d’associés, émis au prix unitaire de 168,68 €, dont 10 € de nominal et 158,68 € de prime d’émission.

 

Jouissance. — Ces certificats coopératifs d’associés seront créés jouissance du 22 décembre 2006.

 

Droit préférentiel de souscription. — L’assemblée générale extraordinaire des sociétaires a décidé de supprimer le droit préférentiel de souscription attaché aux CCA émis en 2001 et 2003.

 

Souscription des sociétaires. — A partir du 24 novembre 2006 jusqu’au 14 décembre 2006 inclus, les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées auront la possibilité de souscrire la totalité des 300 000 CCA représentant le montant de l’émission.

 

Caractéristiques des ordres de souscription. — Il ne peut être émis qu’un seul ordre de souscription par sociétaire.

 

Chaque ordre de souscription devra porter sur un nombre minimum de 3 CCA et un nombre maximum de 16 CCA.

 

Les ordres de souscription se décomposeront de la façon suivante :

— ordres A1 : ordres portant sur un nombre de titres allant de 3 à 10 ;

— ordres A2 : ordres portant sur un nombre de titres allant de 11 à 16.

 

Les ordres pourront être servis avec réduction, dans les conditions définies au paragraphe « Modalités d’allocation des titres » ci-après.

 

Tous les ordres reçus pendant la période de souscription seront irrévocables, même en cas de réduction.

 

Modalités d’allocation des titres. — Le conseil d’administration des 22 septembre et 03 novembre 2006 a décidé que si les demandes de souscription portent sur un nombre total de CCA supérieur à celui des CCA offerts à la souscription, l’allocation des titres s’effectuera dans les conditions suivantes : tous les CCA seront attribués proportionnellement aux demandes de souscription en ne prenant en considération que les ordres de souscription portant sur un nombre de CCA allant de 3 à 10 (ordres A1).

 

Au cas où, après cette allocation, il reste des CCA à souscrire, ceux-ci seront attribués proportionnellement aux demandes de souscription en ne prenant en considération que les ordres de souscription portant sur un nombre de CCA allant de 11 à 16 (ordres A2).

 

Ainsi, au cas où les demandes de souscription excèderaient le nombre de titres offerts :

— les ordres A1 ont vocation à être servis en priorité ;

— les ordres A2 n’ont vocation à être servis que dans l’hypothèse où il reste des CCA à souscrire après le service des ordres A1.

 

Dans le cas où l’application du taux de réduction n’aboutirait pas à l’attribution d’un nombre entier de CCA, ce nombre sera d’abord arrondi au nombre entier immédiatement inférieur, les CCA formant rompus étant ensuite alloués selon les usages du marché.

 

Le résultat des allocations effectuées fera l’objet d’une communication appropriée auprès des sociétaires. Cette communication précisera les réductions éventuellement appliquées, par catégories d’ordres, aux demandes de souscription.

 

Enfin, au cas où les demandes de souscription totaliseraient un nombre de titres strictement inférieur à 200 000, l’émission serait alors annulée.

 

Intermédiaires financiers chargés de recueillir les souscriptions. — Les demandes de souscription seront recueillies sans frais par le siège et les agences de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne.

 

Date de règlement et dépôt des fonds. — Le règlement des souscripteurs s’effectuera le 22 décembre 2006 ; les fonds versés à l’appui des souscriptions seront déposés, pour le compte de l’émetteur, à Crédit Agricole Titres [Service OST], 4, avenue d’Alsace, 41500 Mer, qui établira le certificat de dépositaire des fonds.

 

Garantie. — L’opération ne fait pas l’objet d’une garantie de bonne fin au sens de l’article L. 225-145 du Code de commerce.

 

B - Caractéristiques des titres émis.

 

La loi du 13 juillet 1992 a modifié la loi du 10 septembre 1947 sur la coopération, et a autorisé les banques mutualistes et coopératives à émettre des certificats coopératifs d’associés, dont le régime juridique est fixé par le titre II quinquies de la loi du 10 septembre 1947 précitée.

 

Les certificats coopératifs d’associés ont les caractéristiques suivantes :

— les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote, représentatives des droits pécuniaires attachés à une part de capital, et librement cessibles ;

— ils ne peuvent être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale émettrice et des Caisses locales qui lui sont affiliées ; la qualité de sociétaire est reconnue à toute personne détenant au moins une part sociale et ayant été agréée par le conseil d’administration de la Caisse régionale ou de l’une de ses Caisses locales ;

— ils ne peuvent être délivrés que sous la forme nominative, et inscrits en compte chez l’émetteur ou chez l’intermédiaire de leur choix ;

— ils sont émis pour la durée de la société ; elle est illimitée en ce qui concerne la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ;

— ils ne peuvent représenter plus de 50 % du capital social de la Caisse régionale ; les CCA détenus par Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central d’un réseau mutualiste, ne sont pas pris en compte pour le calcul de ce plafond (article L. 511-31 du Code monétaire et financier) ;

— ils ne sont pas cotés sur un marché réglementé.

 

Droits des porteurs. — Les CCA permettent à leurs titulaires d’obtenir la communication des documents sociaux dans les mêmes conditions que les sociétaires.

 

Les titulaires de CCA disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

En cas d’augmentation de capital, les détenteurs de CCA ont, proportionnellement au nombre de titres qu’ils possèdent, un droit préférentiel de souscription à titre irréductible aux certificats émis. Un tel droit préférentiel n’existe pas pour les parts sociales.

 

En cas de liquidation de la société, les détenteurs de CCA ont droit au remboursement des certificats à leur valeur nominale, et à une quote-part du boni de liquidation dans la proportion du capital qu’ils représentent.

Toute décision ayant pour conséquence directe ou indirecte une modification des droits des détenteurs énoncés ci-dessus, n’est définitive qu’après l’approbation de ces détenteurs réunis en assemblée spéciale.

 

Rémunération. — La rémunération versée aux CCA est fixée en fonction des résultats de l’exercice par l’assemblée générale annuelle. Conformément aux dispositions de la loi du 10 septembre 1947, la rémunération des CCA, avoir fiscal non compris, doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales (en application de l’article 14 de la loi du 10 septembre 1947, le taux d’intérêt versé par la Caisse régionale à ses parts sociales ne peut excéder le taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées).

 

Depuis la loi du 03 janvier 1991, le dividende peut être payé en numéraire ou sous forme de CCA.

 

Cotation. — Du fait qu’ils ne peuvent être détenus que par les sociétaires du Crédit Agricole, les certificats coopératifs d’associés ne sont destinés ni à être admis sur un marché réglementé, ni à être cotés.

 

Ils sont librement cessibles entre les sociétaires, dans les conditions définies par un règlement de marché approuvé par le conseil d’administration de la Caisse régionale, qui est tenu à la disposition des porteurs de CCA au siège, dans les agences et sur le site de la Caisse régionale.

 

La Caisse régionale attire l’attention des souscripteurs sur les trois caractéristiques que présente le marché des CCA :

1) En raison du fait que les CCA ne sont pas destinés à être cotés, et ne seront pas admis sur un marché réglementé, les transactions s’effectueront de gré à gré entre les détenteurs de CCA ;

2) Toutefois, en vue de faciliter les transactions, ceux-ci auront la faculté de déposer leurs ordres d’achat ou de vente auprès des agences de la Caisse régionale. Un prestataire de services d’investissement agréé aura en charge d’inscrire chronologiquement ces ordres sur un registre spécifique, puis d’opérer mensuellement une confrontation des ordres en vue de leur exécution totale ou partielle. Cette faculté est cependant subordonnée à la condition que les ordres soient libellés au prix indicatif de référence communiqué par la Caisse régionale trois fois par an sur la base des comptes annuels, semestriels, et suite au paiement du dividende afférent à l’exercice précédent ;

3) Compte tenu du fait que la liquidité du CCA n’est pas garantie dans les deux modes de cession cités ci-dessus, un mécanisme de liquidité est mis en place dans la limite de 10 % du nombre de CCA (hors CCA détenus par Crédit Agricole S.A.), à un prix égal à 90 % du prix indicatif de référence. Les porteurs de CCA désirant céder leurs titres dans le cadre de ce mécanisme spécifique de liquidité devront déposer leurs ordres dans les agences de la Caisse régionale.

 

C - Variation du capital par modification du nombre de parts sociales.

 

En cas d’augmentation de capital en numéraire sous forme de parts sociales, de nouveaux CCA seront émis en nombre tel que la proportion qui existait, avant opération, entre parts sociales et CCA, soit maintenue après celle-ci, en considérant qu’elle sera entièrement réalisée.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s’engage à maintenir au moins cette proportion lors des augmentations de capital à venir. En conséquence, toute augmentation de capital par émission de parts sociales se traduira, dans le même temps et dans la même proportion, par une émission de CCA.

 

Les sociétaires de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ou des Caisses locales qui lui sont affiliées, détenteurs de parts sociales, ne peuvent se prévaloir d’un quelconque droit préférentiel de souscription au titre des émissions concomitantes de CCA.

 

Toute diminution du capital social, consécutive à des remboursements de parts sociales, pourra être compensée par l’émission de nouvelles parts sociales en nombre identique.

 

En cas de réduction de capital par remboursements de parts sociales, non compensée par de nouvelles souscriptions, la Caisse régionale s’engage à convoquer une AGE en vue de l’autoriser à racheter ses propres CCA, puis à les annuler, afin de respecter la limite légale prévoyant que les CCA (cette limite ne s’appliquant pas aux CCA détenus par Crédit Agricole S.A.) ne peuvent représenter plus de la moitié du nombre de titres composant le capital atteint à la clôture de l’exercice précédent.

 

Objet social. — La Caisse régionale effectue toutes les opérations que peut accomplir un établissement de crédit dans le cadre de la réglementation bancaire et conformément aux dispositions régissant le Crédit Agricole.

 

A cet effet, elle réalise toutes opérations de crédit, de banque, de caution, de prise de participation, de finance, de courtage, notamment d'assurance, de commission, d’arbitrage, de services d’investissement, soit pour son propre compte, soit pour le compte de tiers, dans le respect des compétences des Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel définies par les lois et règlements en vigueur.

 

Plus généralement, la Caisse régionale réalise toutes opérations, mobilières, immobilières, commerciales et financières pouvant se rattacher directement ou indirectement à l’objet social ou susceptible de le favoriser.

 

Durée. — Illimitée.

 

Exercice social. — Commence le 1er janvier et finit le 31 décembre.

 

Assemblées générales. — Elles se composent de tous les sociétaires porteurs de parts à la date du 31 décembre précédant la réunion.

 

L’assemblée générale peut être convoquée en dehors de l’assemblée générale annuelle par le conseil d’administration chaque fois qu’il juge utile de prendre l’avis des sociétaires ou d’obtenir un complément de pouvoirs. Ses décisions sont obligatoires pour tous, même pour les absents, dissidents ou incapables.

 

L’assemblée générale est réunie chaque année. Chaque sociétaire personne physique a droit à une voix quel que soit le montant de parts qu’il possède.

Chaque sociétaire personne morale a droit à une voix quelque soit le montant de sa souscription, puis à une voix supplémentaire par 100 parts souscrites, sans toutefois qu’il puisse disposer de plus de 350 voix en tout.

 

Chaque associé mandataire représentant à la fois des sociétaires personne physique et personne morale pourra disposer au maximum de 5 voix de sociétaires personne physique, la sienne comprise, et de 350 voix de sociétaires personne morale.

 

— Les assemblées générales ordinaires, pour délibérer valablement, devront être composées d’un nombre de sociétaires présents ou représentés, groupant par eux-mêmes ou par procuration le quart au moins des voix attribuées à l’ensemble des sociétaires ayant le droit d’assister à la réunion. Si ce quorum n’est pas atteint, une nouvelle assemblée est convoquée et délibère valablement quel que soit le nombre de sociétaires présents ou représentés. Les décisions de l’assemblée sont prises à la majorité des voix des sociétaires présents ou représentés, celle du président est prépondérante en cas de partage égal des voix.

 

— Les assemblées générales extraordinaires délibèrent sur toutes les modifications de statuts, sur la dissolution de la société ou sa fusion avec une société similaire. Elles ne délibèrent valablement que si elles sont composées d’un nombre de sociétaires groupant par eux-mêmes ou par procuration la moitié au moins des voix attribuées à l’ensemble des sociétaires. Si ce quorum n’est pas atteint, une nouvelle assemblée est convoquée et délibère valablement, quel que soit le nombre des membres présents ou représentés. Les résolutions ne peuvent être adoptées qu’à une majorité réunissant au moins les deux tiers des voix des sociétaires présents ou représentés.

 

Répartition des bénéfices. — Chaque année, après déduction des charges de toute nature, constitution des provisions, paiement des intérêts aux parts de capital social et rémunération des certificats coopératifs d’investissement ou d’associés, ainsi que de tous autres titres autorisés, les excédents de recettes seront affectés jusqu'à concurrence de trois quarts au moins à la constitution d’un fonds de réserve non distribuable. Le surplus pourra, par décision de l’assemblée générale, être affecté à tous emplois approuvés par Crédit Agricole S.A.

 

Le bilan, le compte de résultats et le projet de répartition des excédents annuels doivent être soumis à l’approbation de Crédit Agricole S.A. un mois au moins avant la tenue de l’assemblée générale.

 

Dissolution. — En cas de dissolution de la Caisse régionale, l’assemblée générale extraordinaire convoquée règle le mode de liquidation ; elle nomme un ou plusieurs liquidateurs ou confie la liquidation aux administrateurs en exercice.

 

Le reliquat de l’actif, après paiement des dettes sociales, remboursement du capital et versement du boni de liquidation revenant aux titulaires de certificats coopératifs d’investissement ou d’associés, et autres titres autorisés, sera placé en dépôt sans intérêt à Crédit Agricole S.A. jusqu'à ce que le montant puisse être mis, au fur et à mesure de ses besoins, à la disposition de toute ou de toutes caisses de Crédit Agricole mutuel qui se constitueraient ou reprendraient l’activité de la Caisse régionale dissoute dans l’ensemble des départements ou dans certains départements constituant sa circonscription.

 

La dissolution de la société ne pourra être prononcée que lorsque Crédit Agricole S.A. aura notifié qu’elle ne fait pas d’objection à raison des conditions dans lesquelles les avances ont été accordées à la Caisse régionale.

 

Emprunts et titres participatifs. — La Caisse régionale a émis notamment des titres subordonnés remboursables dans le cadre des émissions Radian, pour lesquelles elle comptabilise un encours de 120,5 millions d’euros au 30 juin 2006.

 

Bilan. — Les comptes sociaux et consolidés au 31 décembre 2005 ont été publiés au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires du 26 avril 2006.

 

Prospectus. — Un prospectus qui a reçu le visa n° 06-436 en date du 24 novembre 2006 de l’Autorité des marchés financiers est tenu à la disposition du public.

 

Objet de l’insertion. — La présente insertion est faite en vue de l’émission des certificats coopératifs d’associés visés au paragraphe « capital social ».

 

 

Le Président du conseil d'administration :

Jean-Claude RIGAUD,

Faisant élection de domicile au siège social :

11, boulevard du Président Kennedy,

65000 Tarbes.

 

 

0617513

12/06/2006 : Convocations (24)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 2 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N2)
Numéro d'affaire : 8889
Texte de l'annonce :

0608889

12 juin 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°70


Convocations
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Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
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CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société coopérative à capital et personnel variables, au capital actuel de 58.703.210 €.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, BP 329, 65003 Tarbes.

776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Avis de convocation.

Assemblée spéciale des porteurs de certificats coopératifs d’associés

de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne du 06 juillet 2006.

Les porteurs de certificats coopératifs d’associés sont convoqués en assemblée spéciale :

— le 06 juillet 2006 à 9 heures ;

— à la salle de réunion du bâtiment administratif de Serres Castet, 64121, chemin de Devèzes, à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour et les projets de résolution ci-après :

 

Ordre du jour.

 

— Lecture du rapport du conseil d’administration ;

— Lecture du rapport spécial des commissaires aux comptes ;

— Approbation de l’opération d’émission de CCA  avec suppression du droit préférentiel de souscription ;

— Renonciation au droit préférentiel de souscription aux CCA à émettre dans le cadre de l’augmentation de capital prévue ;

— Pouvoirs pour les formalités.

Projets de résolutions.

Première résolution. — L’assemblée spéciale, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d’administration et du rapport spécial des commissaires aux comptes, prend acte que le texte des résolutions soumises au vote de l’assemblée générale extraordinaire des sociétaires a pour objet :

— d’autoriser le conseil d'administration à réaliser, pour une période de trois ans, en une ou plusieurs fois une émission de certificats coopératifs d’associés (CCA) dans la limite d'un montant nominal de 10 millions d'€uros, avec suppression du droit préférentiel de souscription, sous condition suspensive de l’approbation de ces opérations par l’assemblée spéciale des porteurs de CCA ;

— de mandater le conseil d'administration à l’effet de procéder, simultanément à l’émission de CCA, à des opérations de remboursement de parts sociales auprès des Caisses Locales, afin de maintenir le capital social de la société à son niveau actuel.

 

En conséquence, l'assemblée spéciale approuve la prochaine opération d’émission visée par les rapports mentionnés ci-dessus et les dispositions des résolutions soumises au vote de l’assemblée générale extraordinaire des sociétaires en tant qu'elles concernent les droits des porteurs de CCA.

 

Deuxième résolution. — En conséquence de la résolution qui précède, l'assemblée spéciale renonce expressément au droit préférentiel de souscription attaché aux CCA à émettre dans le cadre de l’émission devant être prochainement décidée par le conseil d’administration.

 

Troisième résolution. — L’assemblée spéciale donne tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait du procès-verbal pour effectuer toutes formalités légales relatives ou consécutives aux décisions prises aux termes des résolutions qui précèdent.

 

————————

 

Aux termes du décret n° 93-675 du 27 mars 1993, l’assemblée spéciale des porteurs de certificats coopératifs d’associés est convoquée dans les conditions prévues par le décret n° 91-14 du 04 janvier 1991 ; elle délibérera en conséquence aux conditions de quorum et de majorité prévues par l’article 4 dudit décret.

Un formulaire de vote par correspondance ou par procuration est joint au présent avis de convocation ; il est demandé aux porteurs de CCA, quelle que soit l’option qu’ils auront choisie en vue de l’assemblée spéciale, de faire retour de ce document en utilisant l’enveloppe T jointe au plus tard le 30 juin 2006, après l’avoir daté et signé.

Les votes par correspondance ne seront pris en compte que si les formulaires de vote, dûment remplis et signés, parviennent 3 jours au moins avant la date de l’assemblée spéciale. (Selon l’article 6 du décret n° 91-14 du 04/01/1991, la date après laquelle il ne sera plus tenu compte du formulaire de vote ne peut être antérieure de plus de trois jours à la date de la réunion de l’assemblée spéciale, sauf délai plus court prévu aux statuts).

 

Afin que cette assemblée, régulièrement convoquée, puisse représenter le plus grand nombre de porteurs de CCA, ces derniers sont invités à retourner leur bulletin de vote par correspondance.

 

Le conseil d’administration.

 

 

0608889

26/04/2006 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 4197
Texte de l'annonce :

0604197

26 avril 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°50


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société à personnel et capital variable au capital de 58 703 220 €.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, 65003 Tarbes Cedex BP 329.

RCS 776 983 546 RCS Tarbes.

Exercice social : du 01/01/05 au 31/12/05.

« Comptes annuels » sur base consolidée au 31/12/2005 établis conformément aux normes comptables IFRS adoptées par l’Union Européenne.

Arrêtés par le conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en date du 24 février 2006.

I. — Préambule

1.1. – Cadre réglementaire.

L'Union Européenne a adopté le 19 juillet 2002 le règlement (CE n°1606/2002) imposant aux entreprises européennes dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé de produire des comptes consolidés selon le référentiel IFRS à partir de 2005.

Ce règlement a été complété par le règlement du 29 septembre 2003 (CE n°1725/2003) portant application des normes comptables internationales et par le règlement du 19 novembre 2004 (CE n°2086/2004) permettant l'adoption de la norme IAS 39 dans un format amendé, ainsi que par les règlements du 29 décembre 2004 (CE n° 2236/2004, 2237/2004, 2238/2004), du 4 février 2005 (CE n° 211/2005), du 7 juillet 2005 (CE n° 1073/2005), du 25 octobre 2005 (CE n° 1751/2005), du 15 novembre 2005 (CE n° 1864/2005), du 8 novembre 2005 (CE n° 1910/2005) et du 21 décembre 2005 (CE n° 2106/2005).

 

L'ordonnance du Ministère des Finances du 20 décembre 2004 (n°2004/1382) permet aux entreprises d'opter pour le référentiel IAS pour établir leurs comptes consolidés à partir de 2005, même lorsqu'elles ne sont pas cotées. Cette option a été retenue pour l'ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole.

 

1.2. –  Transition aux normes internationales.

Dans le cadre de la préparation de la transition aux normes internationales, le Groupe Crédit Agricole applique la recommandation émise par le Comité des Régulateurs de Valeurs Mobilières (CESR) du 30 décembre 2003 et reprise par la recommandation AMF du 6 juillet 2004 sur la transition aux normes IFRS. Cette dernière recommandation formule les conditions dans lesquelles les sociétés soumises aux normes internationales communiquent leurs informations financières pendant la période de transition.

 

La date d’adoption étant le 31 décembre 2005, le Groupe Crédit Agricole publie pour la première fois à compter de cette date ses premiers états financiers IFRS conformément aux normes IAS/IFRS, telles qu’adoptées par l’Union Européenne.

 

Par ailleurs, la date de transition aux IFRS étant le 1er janvier 2004 pour l’ensemble des normes à l’exception des normes IAS 32, 39 et IFRS 4, le groupe Crédit Agricole présente des informations comparatives complètes selon les normes IAS/IFRS à compter de cette date. Il est précisé que la date de transition des normes IAS 32, 39 et IFRS 4 est le 1er janvier 2005.

 

1.3. –  Normes applicables et comparabilité.

Pour établir le bilan d’ouverture et les comptes annuels de l’exercice 2005, les seules règles comptables publiées au journal officiel de l’Union Européenne et applicables à la date de clôture ont été utilisées. En revanche, les normes et interprétations dont la date d’entrée en vigueur est postérieure à l’exercice 2005 n’ont pas été retenues.

 

Du fait de la mise en oeuvre réglementaire à compter du 1er janvier 2005 des normes IAS 32 - 39 sur les instruments financiers, les états financiers concernant l’exercice 2004 sont présentés sans intégrer les impacts de ces normes. En conséquence, les actifs et passifs relatifs aux instruments financiers sont comptabilisés et évalués selon les règles françaises telles que décrites dans les principes et méthodes comptables présentés dans les états financiers 2004. Dans ces conditions, le paragraphe 4.1.4 ci-après ne s’applique pas aux données relatives à l’exercice 2004.

 

1.4. –  Format de présentation des Etats financiers.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2004-R.03 du 27 octobre 2004.

 

II. — Cadre général

2.1. –  Présentation juridique de l’Entité.

Caisse régionale de Crédit agricole Mutuel Pyrénées Gascogne

Société coopérative à personnel et capital variables.

Siret 776 983 546 00032, 776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, BP 329, 65003 Tarbes cedex

 

2.2. – Organigramme simplifie du groupe Crédit agricole.

Un groupe bancaire d’essence mutualiste. — L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 5,7 millions de sociétaires qui élisent quelques 34.200 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie des Caisses Régionales, sociétés coopératives et banques régionales de plein exercice. Les Caisses Régionales, via la SAS Rue La Boétie, contrôlent majoritairement le capital de Crédit Agricole S.A. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses Régionales.

 

Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central du Groupe Crédit Agricole, veille, conformément aux dispositions du Code Monétaire et Financier (Art L511-31 et Art 512-20) à la cohésion du réseau du Groupe Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

2.3. – Relations internes au Crédit agricole.

2.3.1. –  Mécanismes financiers internes.

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole lui sont spécifiques.

 

Comptes ordinaires des Caisses Régionales. — Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan dans la ligne « Prêts et créances sur établissements de crédit ».

 

Comptes et avances à terme. — Les ressources d'épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d'épargne logement, comptes sur livrets, PEP, etc.) sont collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. Elles sont transférées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses Régionales pour leur permettre d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre réformes financières internes successives ont été mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin 50%, depuis le 31 décembre 2001 des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la collecte, partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A., sont déterminées par l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et la Caisse Régionale peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Deux autres types d'avances sont à distinguer :

— les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l'Etat : celui-ci verse à Crédit Agricole S.A. une bonification pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;

— les avances pour autres prêts qui refinancent, à hauteur de 50%, les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit Agricole S.A. sont accordées aux Caisses Régionales sur justification de leurs engagements et ne peuvent être affectées qu'à la réalisation des prêts pour lesquels un accord préalable a été obtenu. Elles sont reversées au fur et à mesure du remboursement des prêts accordés.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales. — Les ressources d'origine monétaire des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A. — Les excédents peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises. — Crédit Agricole S.A. étant leur intermédiaire auprès de la Banque de France, les Caisses Régionales s'adressent à elle pour leurs opérations de change.

 

Comptes d'épargne à régime spécial. — Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur livrets, d'épargne-entreprise, d'épargne populaire, Codevi, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. — Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses Régionales et figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité. — Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la Caisse Nationale de Crédit Agricole (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un fonds pour risques de liquidité et de solvabilité destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la Caisse Nationale de Crédit Agricole, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

2.3.2. – Autres relations internes

Informations relatives aux parties liées :

Avec les Caisses Locales. — La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne étant avec les Caisses Locales l’entité consolidante, il n’y a pas de relation avec une société mère, des co-entreprises où elle serait co-entrepreneur, des entreprises associées ou des entités exerçant un contrôle conjoint.

 

Avec ses filiales. — Les relations financières avec sa filiale Bankoa qui fait partie du périmètre de consolidation sont approuvées par le Conseil de la Caisse Régionale, au titre des conventions réglementées.

Au titre des garanties apportées par la Caisse Régionale sur des encours de crédit portés au bilan de sa filiale Bankoa, des provisions pour 1.231 milliers d’euros ont été enregistrées.

 

Le refinancement de Bankoa approuvé en conseil d’administration de la Caisse Régionale pour un montant maximum de 550 millions d’euros était utilisé à hauteur de 517 millions d’euros à la date du 31/12/2005.

Les émissions de SICAV faites par Bankoa sont contregaranties par la Caisse Régionale pour répondre à la législation espagnole. Cette garantie est rémunérée par Bankoa (0,04% sur encours).

Ces opérations font l’objet d’élimination dans les comptes consolidés.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne développe une politique de diversification dans l’immobilier en prenant des participations dans des agences immobilières de transaction ou de gestion immobilière.

Ces prises de participations sont réalisées par une filiale à 100% de la Caisse Régionale, appelée PG’IMMO. Outre la mise à disposition de moyens humains et matériels facturés à cette filiale, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne a participé au capital pour 5 millions d’euros et procédé à des avances en compte courant rémunérées.

 

Avec la filiale PG’INVEST détenue à 100% également par la Caisse Régionale, il n’y a pas eu de relations financières. Cette filiale est une société détenant des participations dans des sociétés régionales en relations commerciales avec la Caisse Régionale.

Par ailleurs la Caisse Régionale est tête de groupe au sens fiscal de quatre sociétés civiles immobilières. Cette situation ne génère pas de relations financières significatives.

 

Avec le Groupe Crédit Agricole.

Cf paragraphe 2.3.1

Avec les dirigeants de la Caisse Régionale

Cf. paragraphe 4.8.11

III. — Etats financiers consolidés

I. - Compte de résultat.

(En milliers d'euros)

Notes annexes

31/12/2005

31/12/2004
hors 32-39

+ Intérêts et produits assimilés

4.8.1

330 565

322 207

- Intérêts et charges assimilées

4.8.1

-174 782

-161 924

+ Commissions (produits)

4.8.2

131 875

117 952

- Commissions (charges)

4.8.2

-14 354

-14 400

+/- Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.8.3

3 070

 

+/- Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.8.4

27 138

 

Résultat sur opérations financières

 

 

24 679

+ Produits des autres activités

4.8.5

22 796

19 208

- Charges des autres activités

4.8.5

-1 468

-993

    Produits nets bancaires

 

324 840

306 729

- Charges générales d'exploitation

4.8.6

4.8.7

4.8.8

4.8.9

4.8.10

4.8.11

4.8.12

-170 031

-162 890

- Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles

4.8.13

-11 576

-11 829

    Résultat brut d'exploitation

 

143 233

132 010

- Coût du risque

4.8.14

-19 019

-6 571

    Résultat d'exploitation

 

124 214

125 439

+/- Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

+/- Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.8.15

-615

168

- Coûts liés au rapprochement

 

 

 

- Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

    Résultat avant impôt

 

123 599

125 607

- Impôts sur les bénéfices

4.8.16

-34 481

-40 492

+/- Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

    Résultat net

 

89 118

85 115

Intérêts minoritaires

 

210

216

Résultat net – Part du groupe

 

88 908

84 899

II. — Bilan consolidé.

1. –  Actif consolidé : 

(En milliers d’euros)

Notes annexes

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Caisse, banques centrales, C.C.P.

4.10.1

127 286

108 042

Actifs financiers a la juste valeur par résultat

4.10.2

70 566

 

Par nature

4.10.3

34 136

 

Par option

4.10.4

36 430

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

Actifs financiers disponibles a la vente

4.10.6

864 494

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

4.6.1.1

4.6.1.6

4.6.6.1

4.10.8

1 005 675

747 257

Prêts et créances sur la clientèle

4.6.1.2

4.6.1.7

4.6.6.2

4.10.9

6 973 638

6 128 188

Portefeuille titres

4.10.6 bis

 

766 557

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

4.10.11

157 955

 

Actifs d'impôts courants

 

 

 

Actifs d'impôts différés

4.10.12

36 391

28 364

Comptes de régularisation et actifs divers

4.10.13

129 509

135 057

Actifs non courants destines a être cédés

 

 

 

Placements des entreprises d'assurance

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

4.10.14

6 120

5 867

Immobilisations corporelles

4.10.15

98 334

98 243

Immobilisations incorporelles

4.10.15

532

998

Ecarts d'acquisition

 

 

 

    Total de l'actif

 

9 470 500

8 018 573

 

2. – Passif consolidé : 

(En milliers d’euros)

Notes annexes

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Banques centrales, C.C.P.

4.10.16

80

116

Passifs financiers a la juste valeur par résultat

4.10.17

17 248

0

    Par nature

 

17 248

 

    Par option

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

4.6.1.3

4.6.1.8

4.6.6.3

4.10.18

4 691 431

4 074 487

Dettes envers la clientèle

4.6.1.4

4.6.1.9

4.6.6.4

4.10.19

2 702 562

2 392 479

Dettes représentées par un titre

4.6.6.5

4.10.20

576 184

385 461

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Passifs d'impôts courants

 

3 478

2 111

Passifs d'impôts diffères

4.10.12

5 271

5 449

Comptes de régularisation et passifs divers

4.10.21

108 309

127 329

Dettes liées aux actifs non courants destines a être cédés

 

 

 

Provisions pour risques et charges

4.10.22

57 708

71 936

Dettes subordonnées

4.6.6.5

4.10.20

122 083

101 840

Capitaux propres

 

1 186 146

857 365

Capitaux propres part du groupe

 

1 180 114

851 443

Capital et réserves liées

 

316 328

316 686

Réserves consolidées

 

510 708

449 858

Ecart de réévaluation

 

264 170

 

Résultat de l'exercice

 

88 908

84 899

Intérêts minoritaires

 

6 032

5 922

    Total du passif

 

9 470 500

8 018 573

   

III. — Tableau des flux de trésorerie.

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placement détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales et C.C.P., ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

(En milliers d’euros)

2005

2004 hors 32-39

Résultat avant impôts

123 599

103 080

 

 

 

+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

6 760

5 634

+ Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

-109

-2 900

+/- Dotations nettes aux provisions

10 345

7 286

+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

+/- Perte nette/gain net des activités d'investissement

1 036

-135

+/- (Produits)/charges des activités de financement

5 202

5 302

+/- Intérêts courus non échus

9 741

13 133

+/- Autres mouvements

-111

 

    = Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

32 864

28 320

 

 

 

+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

525 001

243 565

+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle

-582 462

-537 402

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

177 087

1 055

+/- Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-21 608

17 956

- Impôts versés

-38 154

-33 763

    = Diminution / (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

59 864

-308 589

    Total flux nets de trésorerie générés par l'activité Opérationnelle (A)

216 327

-177 189

 

 

 

+/- Flux liés aux participations

-27 184

-3 085

+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-4 056

-5 990

    Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'Investissement (B)

-31 240

-9 075

 

 

 

+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-8 220

-6 312

+/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

14 888

-6 918

    Total flux nets de trésorerie liés aux opérations de Financement (C )

6 668

-13 230

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

    Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

191 755

-199 494

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

73 790

273 284

Caisse, banques centrales, CC.P. (actif & passif)

107 926

104 030

Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

-34 136

169 254

    Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

265 545

73 790

        Caisse, banques centrales, C.C.P. (actif & passif)

127 206

107 926

 

        Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

138 339

-34 136

Variation de la trésorerie nette

191 755

-199 494

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En millions d'euros)

 

Capital et réserves liées

Réserves consolidées part du Groupe

 

Gains/pertes latents ou différés

Résultat net part du groupe

 

Total des capitaux propres part du groupe

 

Capitaux propres part des minoritaires

 

Total des capitaux propres consolidés

 

Capital

Primes et Réserves liées au capital (1)

Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente

Variation de juste valeur des dérivés de couverture

Capitaux propres au 31 décembre 2003 normes françaises

79

515

594

 

 

55

649

6

655

Changement de méthodes comptables

 

 

0

 

 

 

0

 

 

Incidence de l'adoption des normes IFRS (hors normes 32-39)

 

125

125

 

 

22

147

 

147

    Capitaux propres au 1er janvier 2004

79

640

719

0

0

77

796

6

802

Variation de capital

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Variation des primes et réserves (2)

 

-2

-2

 

 

 

-2

 

-2

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2003

 

 

0

 

 

-2

-2

 

-2

Intérêts des CCA versés au titre de 2003

 

 

0

 

 

-4

-4

 

-4

Affectation du résultat 2003

 

49

49

 

 

-49

0

 

0

Résultat de l'exercice 2004

 

 

0

 

 

63

63

 

63

Autres variations

 

 

0

 

 

 

0

 

0

    Capitaux propres au 31 décembre 2004 (hors normes 32-39)

79

687

766

0

0

85

851

6

857

Changement de méthodes comptables

 

-7

-7

 

 

 

-7

 

-7

Incidence de l'adoption des normes IFRS (32-39)

 

-5

-5

225

 

-4

216

 

216

    Capitaux propres au 1er janvier 2005

79

675

754

225

0

81

1 060

6

1 066

Variation de capital

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Variation des primes et réserves

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2004

 

 

0

 

 

-1

-1

 

-1

Intérêts des CCA versés au titre de 2004

 

 

0

 

 

-6

-6

 

-6

Affectation du résultat 2004

 

73

73

 

 

-73

0

 

0

Résultat de l'exercice 2005

 

 

0

 

 

89

89

 

89

Variation de valeurs des titres disponibles à la vente (IAS 39)

 

 

0

39

 

 

39

 

39

Couverture de flux de trésorerie (IAS 39)

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Variation de l'écart de conversion

 

 

0

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

 

0

 

 

 

0

 

0

    Capitaux propres au 31 décembre 2005

79

748

827

264

0

90

1 181

6

1 187

(1) Comprend les primes d'émission, la réserve légale de la société mère et les écarts de conversion

(2) Impact net du changement de méthode (recommandation 2003 R-01 du 1er avril 2003 relative aux engagements de retraite)

 

Les notes détaillant les incidences des normes IAS/IFRS au 01/01/2004 et au 01/01/2005 sont présentées dans le chapitre « Impacts de la conversion aux normes IAS/IFRS ».

IV. — Notes annexes aux états financiers.

Note 4.1. – Principes et méthodes comptables.

Note 4.1.1. – Règles spécifiques de première application (IFRS 1)

La norme IFRS 1 s'applique aux entités qui présentent pour la première fois leurs états financiers selon les nouvelles normes, ceux-ci devant être préparés en appliquant les principes comptables IFRS en vigueur à la date de clôture de l'exercice.

 

Par principe, les normes s'appliquent de façon rétrospective aux périodes précédentes et donc au bilan d'ouverture. Cependant, la norme IFRS 1 prévoit des exemptions facultatives ou obligatoires à ce principe d'application rétrospective.

 

Les choix retenus par le Groupe Crédit Agricole concernant les exemptions facultatives sont les suivants :

— Regroupements d'entreprises : le Groupe Crédit Agricole conserve le traitement appliqué dans les comptes publiés conformément aux normes françaises, aux regroupements d'entreprises antérieurs au 1er janvier 2004. Les écarts d’acquisition résiduels à cette date ne sont plus amortis et font l'objet d'un test de dépréciation ;

— Utilisation de la juste valeur ou d'une réévaluation comme coût présumé des immobilisations au moment de la conversion : cette option peut s’appliquer à toute immobilisation corporelle, tout actif incorporel qui satisfait les critères de réévaluation, ou tout immeuble de placement évalué sur la base du coût.

Le Groupe Crédit Agricole a choisi de ne pas réévaluer ses immobilisations ;

— Avantages au personnel : l’option permettant la constatation immédiate des écarts actuariels n’a pas été retenue par le Groupe Crédit Agricoles. ;

— Ecarts de conversion cumulés : le Groupe Crédit Agricole a choisi de considérer qu'à la date de transition, le montant cumulé des écarts de conversion est nul pour toutes ses activités à l’étranger. En conséquence, seuls les écarts de conversion postérieurs à la date de transition, qui seront classés en capitaux propres conformément à la norme IAS 21, seront pris en compte dans la détermination du résultat de cession ultérieur des activités concernées ;

— Instruments financiers hybrides : dans le cas d'émissions d'instruments financiers ayant à la fois une composante dette et une composante capitaux propres, une entité peut ne pas identifier séparément les valeurs d'origine des deux composants si la partie dette est nulle à la date de transition. Le Groupe Crédit Agricole a retenu cette option, qui n’a pas de conséquence significative sur le bilan d’ouverture. ;

— Actifs et passifs de filiales, d’entreprises associées et de coentreprises : ces dispositions traitent des impacts de la date de transition aux IFRS au sein d’un groupe, pour le cas où une filiale adopte les IFRS, soit antérieurement soit postérieurement à la date d’adoption choisie par la maison mère. Au sein du Groupe Crédit Agricole, l’ensemble des entités appartenant au périmètre de consolidation produit des comptes consolidés en normes IFRS à compter du 1er janvier 2005 ;

— Désignation d’instruments financiers précédemment comptabilisés (dans un autre référentiel) : une entité présentant ses premiers états financiers IFRS est autorisée, au début de sa première période de publication IFRS, à désigner à cette même date, à la juste valeur tout actif ou passif financier qui remplit les conditions d’une telle désignation conformément aux dispositions de la norme IAS 39 amendée. Le Groupe Crédit Agricole applique cette exception prévue par l’IFRS 1 ;

— Plans d’attributions d’options sur actions : un premier adoptant peut, sans y être tenu, appliquer la norme IFRS 2 aux instruments de capitaux propres attribués au plus tard le 7 novembre 2002 ou attribués postérieurement à cette date, s’ils ont été acquis avant le 1er janvier 2005. Compte tenu de leur date d’attribution, le Groupe Crédit Agricole applique la norme IFRS 2 à l’ensemble de ses plans en vigueur à la date de transition ;

— Contrats d’assurance : un premier adoptant peut appliquer antérieurement au 1er janvier 2005 les dispositions transitoires de la norme IFRS 4. Le Groupe Crédit Agricole n’a pas retenu cette option et applique la norme IFRS 4 à compter du 1er janvier 2005 ;

— Passifs relatifs au démantèlement inclus dans le coût d’une immobilisation corporelle : le Groupe Crédit Agricole n’a pas choisi d’appliquer rétrospectivement au 1er janvier 2005 la norme IFRS 5 ;

— Contrats de location simple et de location financière : un premier adoptant peut déterminer si un accord conclu antérieurement et existant à la date de transition aux IFRS contient un contrat de location au sens de la norme IAS17. Ces dispositions transitoires prévues par l’IFRIC 4 n’ont pas été retenues par le Groupe Crédit Agricole ;

— Evaluation à la juste valeur des actifs financiers ou des passifs financiers lors de la comptabilisation initiale : selon la norme IAS 39, la constatation dès l’origine en résultat des marges sur les produits structurés et sur les instruments financiers complexes n’est possible qu’à la condition que ces instruments financiers puissent être évalués de manière fiable dès leur initiation. Dans le cas contraire, ces marges sont constatées au bilan et reprises en résultat par étalement. Le Groupe Crédit Agricole a décidé d’appliquer rétroactivement ces dispositions à tous les contrats en cours au 1er janvier 2005.

 

Précisions sur les impacts qui modifient les capitaux propres à l’ouverture :

— Toute correction de valeur qui aurait dû impacter le résultat si les normes IAS/IFRS avaient toujours été appliquées est enregistrée en capitaux propres non recyclables. Exemple : FRBG et provisions générales non reconnus, valorisation des dérivés non éligibles à la comptabilité de couverture ;

— Toute correction de valeur qui aurait dû impacter les réserves de réévaluation IAS/IFRS si les normes IAS/IFRS avaient toujours été appliquées est enregistrée en capitaux propres variables. Exemple : réévaluation à la juste valeur des titres « disponibles à la vente », valorisation des dérivés en couverture de flux de trésorerie ;

— Tout résultat qui aurait dû être différé si les normes IAS/IFRS avaient toujours été appliquées est enregistré en capitaux propres amortissables. Exemple : étalement de certaines commissions.

 

Note 4.1.2. – Le traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38, 40) 

Le Groupe Crédit Agricole applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles et incorporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des provisions pour dépréciation constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatées depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatées depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les fonds de commerce. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le Groupe Crédit Agricole suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale :  

Composant

Durée d'amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

33 ans

Second oeuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sur la valeur de ses immobilisations (hors écarts d’acquisition) lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

Note 4.1.3. –  Les avantages au personnel (IAS 19) 

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

— les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice ;

— les avantages à long terme, tels médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice ;

— les indemnités de fin de contrat de travail ;

— les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

Note 4.1.3.1. – Engagements en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est à jour de ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

A ce titre, les engagements actualisés par la compagnie d’assurance du Groupe, à savoir Prédica, ont été couverts par les versements correspondants, ainsi que le retracent les tableaux communiqués par l’assureur.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Le Groupe Crédit Agricole n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et règle les écarts actuariels qui viennent impacter le résultat. L’obligation étant totalement couverte par la police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Note 4.1.3.2. –  Plans de retraite – régimes à cotisations définies 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

Note 4.1.4 . – Les instruments financiers (IAS 32 et 39) 

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers annuels 2005 selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission Européenne le 19 novembre 2004 et complétée par les règlements (CE) n° 1751/2005 du 25 octobre 2005 et n° 1864/2005 du 15 novembre 2005 relatifs à l’utilisation de l’option de la juste valeur. Il est toutefois précisé que le Groupe Crédit Agricole n’a pas utilisé l’option de juste valeur sur ses passifs financiers au 31 décembre 2005.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale. L’existence de cotations publiées sur un marché actif constitue la meilleure indication de la juste valeur des instruments financiers. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation reconnues utilisant, autant que possible, des données de marché « observables ».

 

Note 4.1.4.1. –  Les titres

Note 4.1.4.1.1. – Classification des titres à l’actif

Ceux-ci sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :

— Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;

— Actifs financiers disponibles à la vente ;

— Placements détenus jusqu’à l’échéance ;

— Prêts et créances.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat /affectation par nature ou sur option . — Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale.

 

Les actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs ou passifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, permet de ne pas comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (qui sont passés directement en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de provisions pour dépréciation.

Placements détenus jusqu’à l’échéance. — La catégorie « Placements détenus jusqu’à l’échéance » (éligibles aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

— ceux qu’elle a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

— ceux qu’elle a désignés comme des actifs disponibles à la vente ;

— ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des placements détenus jusqu’à l’échéance.

 

La couverture du risque de taux de ces titres n’est pas autorisée.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Ces titres sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti au taux d’intérêt effectif.

 

En cas de signe objectif de dépréciation, une provision est constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine. En cas d’amélioration ultérieure, la provision excédentaire est reprise.

 

Titres du portefeuille « prêts et créances » . — La catégorie « prêts et créances » enregistre les actifs financiers non cotés à revenu fixe ou déterminable.

 

Les titres sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles provisions pour dépréciation.

 

En cas de signes objectifs de dépréciation, une provision doit être constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — La catégorie « disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut.

 

Selon les dispositions de la norme IAS 39, les principes de comptabilisation des titres classés en « disponibles à la vente » sont les suivants :

— les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus ;

— les intérêts courus sur les titres disponibles à la vente sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat ;

— les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables. En cas de cession, ces variations sont extournées et constatées en résultat. L’amortissement dans le temps de l’éventuelle surcote / décote des titres à revenu fixe est comptabilisée en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Note 4.1.4.1.2 . – Evaluation des titres 

La juste valeur est la méthode d’évaluation retenue pour l’ensemble des instruments financiers classés dans les catégories « actifs financiers à la juste valeur par résultat » ou « disponibles à la vente ».

 

Les prix cotés sur un marché actif constituent la méthode d’évaluation de base. A défaut, la Caisse Régionale utilise des techniques de valorisation reconnues en se référant notamment à des transactions récentes.

 

Lorsqu’il n’y a pas de prix coté pour un titre de capitaux propres et qu’il n’existe pas de technique de valorisation reconnue, la Caisse Régionale retient des techniques reposant sur des indications objectives et vérifiables telles que la détermination de l’actif net réévalué ou toute autre méthode de valorisation des titres de capitaux propres.

 

Si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « titres disponibles à la vente ». Toutefois, une information est fournie en annexe.

 

Note 4.1.4.1.3 . – Dépréciation 

Une dépréciation est constatée en cas de signes objectifs de dépréciation des actifs autres que ceux classés en transaction.

 

Elle est matérialisée par une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres ou par l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

 

Sauf exception, la Caisse Régionale considère qu’une baisse significative ou durable est présumée lorsque l’instrument de capitaux propres a perdu 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs.

 

Ce critère de baisse significative ou durable de la valeur du titre est une condition nécessaire mais non suffisante pour justifier l’enregistrement d’une provision. Cette dernière n’est constituée que dans la mesure où la dépréciation se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi.

 

Note 4.1.4.1.4. – Date d’enregistrement 

La Caisse Régionale enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans la catégorie « titres détenus jusqu’à l’échéance ». Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation.

 

Note 4.1.4.1.5. – Titres au passif (IAS 32)

Distinction dettes – capitaux propres. — Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

— de remettre des liquidités ou un autre actif financier ;

— d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

En application de ces définitions, les parts sociales émises par les Caisses Régionales et les Caisses Locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l'IAS 32 et de l'interprétation IFRIC 2 et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.

 

Note 4.1.4.2 . – L’activité de crédit 

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie « prêts et créances ». Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les avances accordées par Crédit Agricole S.A. aux Caisses Régionales ne présentent pas pour Crédit Agricole S.A. un risque direct sur les bénéficiaires des prêts à la clientèle distribués par les Caisses Régionales, mais éventuellement un risque indirect sur la solidité financière de celles-ci. A ce titre, Crédit Agricole S.A. n'a pas constitué de provision sur les avances aux Caisses Régionales.

 

En complément aux éléments d’information requis par les normes IAS, le Groupe Crédit Agricole a maintenu les informations antérieurement requises par le règlement CRC 2002-03, applicable aux comptes individuels.

 

Ainsi, le Groupe Crédit Agricole distingue, parmi ses créances dépréciées au sens des normes internationales, les créances douteuses compromises, les créances douteuses non compromises et les créances restructurées pour cause de défaillance du client.

Créances dépréciées. — Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les dépréciations sont constituées à hauteur de la perte encourue, égale à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine. Les dépréciations sont enregistrées sous forme de provisions ou de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

On distingue ainsi :

— les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances douteuses assorties de provisions et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes ;

— les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

Parmi les créances dépréciées sur base individuelle, la Caisse Régionale distingue les créances douteuses, elles-mêmes réparties en créances douteuses compromises et non compromises.

 

Créances douteuses. — Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

— lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales), compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits ;

— lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ;

— s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours douteux entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis :

 

Créances douteuses non compromises. — Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances douteuses compromises. — Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

Provisionnement du risque de crédit sur base individuelle. — Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale par voie de provision. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

La Caisse Régionale constitue les provisions correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux et douteux compromis.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Traitement des décotes et dépréciations. — La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrite dans la marge d’intérêts.

 

Provisionnement du risque de crédit sur base collective. — Par ailleurs, la Caisse Régionale a également constaté à l’actif de son bilan des provisions sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement. Ces dernières visent à couvrir des risques précis pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux.

Elles sont calculées sur la base des pertes attendues estimées à partir des données utilisées dans le cadre de Bâle II et portent sur les catégories de créances ayant une cotation considérée comme dégradée.

 

Note 4.1.4.3. –  Intérêts pris en charge par l'Etat (IAS 20) 

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du Groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. Ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

Note 4.1.4.4. –  Les passifs financiers 

La norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne reconnaît deux catégories de passifs financiers : 

— Les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables. Il est toutefois précisé que le Groupe Crédit Agricole n’utilise pas l’option de juste valeur sur ses passifs financiers ;

— Les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus), puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Note 4.1.4.5. –  Les produits de la collecte 

Compte tenu des caractéristiques des produits de collecte dans le Groupe Crédit Agricole, ils sont comptabilisés dans la catégorie des « autres passifs ». L’évaluation initiale est donc faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature à taux de marché. Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée au paragraphe 4.1.6.

 

Note 4.1.4.6. –  Les instruments dérivés 

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur, qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est un compte de résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

La comptabilité de couverture. — La couverture de juste valeur a pour objet de réduire le risque de variation de juste valeur d’un instrument financier.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de réduire le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers.

 

Dans le cadre d’une intention de gestion de micro-couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

— éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

— documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

— démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

— couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert et il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

— couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les intérêts courus du dérivé sont enregistrés en résultat symétriquement aux opérations couvertes.

 

Dans le cadre d’une intention de gestion de macro-couverture (c’est à dire la couverture d’un groupe d’actifs ou de passifs présentant la même exposition aux risques désignée comme étant couverte), le Groupe a privilégié une documentation de ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

 

La justification de l’efficacité des relations de macro-couverture se fait par le biais d’échéanciers établis en encours moyen. Par ailleurs, la mesure de l’efficacité des relations de couverture doit se faire au travers de tests prospectifs et rétrospectifs.

 

Suivant qu’une relation de macro-couverture de flux de trésorerie ou de juste valeur a été documentée, l’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture. Toutefois, le Groupe Crédit Agricole privilégie pour les relations de macro-couverture une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée de façon partielle par l’Union Européenne.

 

Dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

— le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

— séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

— les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

Prise en compte des marges à l’origine sur les instruments financiers structurés. — Selon la norme IAS 39, la constatation dès l’origine en résultat des marges sur les produits structurés et sur les instruments financiers complexes n’est possible qu’à la condition que ces instruments financiers puissent être évalués de manière fiable dès leur initiation. Cette condition est respectée lorsque ces instruments sont évalués en fonction de cours constatés sur un marché actif, ou en fonction de modèles internes « standards » utilisant des données de marché « observables ». Dans le cas contraire, ces marges sont constatées au bilan et reprises en résultat par étalement. Lorsque les données de marché deviennent « observables » et que les modèles deviennent « standards », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Le Groupe Crédit Agricole a décidé d’appliquer ces dispositions en retraitant de façon rétroactive tous les contrats en stock au 1er janvier 2005.

 

Note 4.1.4.7. –  Garanties financières et engagements de financement 

Les garanties financières répondent à la définition d’un contrat d’assurance lorsqu’elles prévoient des paiements spécifiques à effectuer pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance en vertu d’un instrument de dette.

 

Ces garanties financières, en application de la norme IFRS 4, demeurent évaluées conformément aux normes françaises, en attendant un complément normatif qui devrait parfaire le dispositif actuel. Ces garanties font donc l’objet d’une provision au passif en cas de sortie de ressource probable.

 

En revanche, les contrats de garanties financières qui prévoient des paiements en réponse aux variations d’une variable financière (prix, notation ou indice de crédit…) ou d’une variable non financière, à condition que dans ce cas la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat, entrent dans le champ d’application d’IAS 39. Ces garanties sont traitées comme des instruments dérivés.

 

Les engagements de financement qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

Note 4.1.4.8. –  Décomptabilisation des instruments financiers 

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

— lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration, sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires finaux, et ;

— lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier sont transférés.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

 

Note 4.1.5. –  Les impôts différés (IAS 12) 

Cette norme impose la comptabilisation d’impôts différés sur l’ensemble des différences temporaires observées entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale.

 

Les taux d’imposition utilisés pour l’évaluation sont ceux dont l’application est attendue lors de la réalisation de l’actif ou du règlement du passif, dans la mesure où ces taux ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 4.1.6. Les provisions pour risques et charges (IAS 37, 19)

Le Groupe Crédit Agricole a identifié l’ensemble de ses obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable.

 

Au titre de ces obligations, la Caisse Régionale a constitué des provisions pour risques et charges qui couvrent notamment : 

— les risques opérationnels ;

— les engagements sociaux ;

— les risques d’exécution des engagements par signature ;

— les litiges et garanties de passif ;

— les risques fiscaux ;

— les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

— le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période ;

— la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec les dispositions du règlement CRC sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne logement en cours d’adoption par le CNC.

 

Note 4.1.7. –  Les contrats de location (IAS 17) 

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

— constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

— décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

— constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

– l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

– la valeur nette comptable des immobilisations louées,

– la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit.

Dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

Note 4.1.8. Les opérations en devises (IAS 21) 

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du Groupe Crédit Agricole. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

— sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux actifs non monétaires diffèrent selon la nature de ces actifs :

— les actifs au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

— les actifs à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

— en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

— en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

Note 4.2. –  Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28, 31)

Note 4.2.1. –  Périmètre de consolidation 

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale et ceux de toutes les sociétés dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés de l’ensemble.

 

En application de ces principes généraux, tels que définis par les normes IAS 27, IAS 28 (participations dans les entreprises associées) et IAS 31 (participations dans les coentreprises), le caractère significatif de cet impact peut notamment être apprécié au travers de divers critères tels que l’importance du résultat ou des capitaux propres de la société à consolider par rapport au résultat ou aux capitaux propres de l’ensemble consolidé.

 

En particulier, le caractère significatif d’une société est présumé lorsqu’elle satisfait aux conditions suivantes :

— le total du bilan est supérieur à 10 millions d’euros ou excède 1 % du total de bilan de la filiale consolidée qui détient ses titres ;

— la Caisse Régionale détient, directement ou indirectement, au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels.

 

Note 4.2.2. –  La consolidation des Caisses Régionales 

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le Groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et Financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existe, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du Groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politiques et commerciales communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle, appelée entité consolidante, et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette entité consolidante (maison-mère conventionnelle) étant définie, le Groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

L'entité consolidante (maison-mère conventionnelle) est constituée de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

Note 4.2.3. –  Les notions de contrôle 

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale, détenant la moitié ou moins de la moitié des droits de vote d’une entité, dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

 

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

 

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

La consolidation des entités ad-hoc. — La consolidation des entités ad-hoc et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif, a été précisée par le SIC 12. En application de ce texte les OPCVM dédiés sont consolidés.

 

Les exclusions du périmètre de consolidation. — Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque, dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d'une cession ultérieure à brève échéance. Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs destinés à être cédés. Ceux-ci sont évalués à la juste valeur par résultat.

 

Les participations (hors participations majoritaires) détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

 

Note 4.2.4. –  Les méthodes de consolidation 

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse Régionale sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

— l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale ;

— l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale ;

— la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable ou pour les entités sous contrôle conjoint. Lorsqu’une entité sous contrôle conjoint est mise en équivalence, l’information est communiquée en annexe.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

Note 4.2.5. –  Retraitements et éliminations 

Les retraitements significatifs nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

 

Les plus ou moins values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées. Toutefois, les moins values obtenues sur la base d’un prix de référence externe sont maintenues.

 

Note 4.2.6. –  Conversion des états financiers des filiales étrangères (IAS 21) 

Les états financiers des filiales étrangères sont convertis en euros en deux étapes :

— conversion de la monnaie locale (monnaie de tenue de comptes le cas échéant) à la monnaie de fonctionnement selon la méthode du cours historique, les écarts de conversion étant intégralement et immédiatement comptabilisés en résultat ;

— puis conversion de la monnaie de fonctionnement dans la monnaie de consolidation selon la méthode du cours de clôture, l’écart de conversion constaté est porté sur une ligne distincte des capitaux propres pour la part revenant à la Caisse Régionale et dans les intérêts minoritaires pour la part leur revenant. Cet écart est réintégré au compte de résultat en cas de cession ou de liquidation de tout ou partie de la participation détenue dans l’entité étrangère.

 

La monnaie de fonctionnement d’une entité est très étroitement liée à son caractère autonome ou non autonome :

— la monnaie de fonctionnement d’une entité non autonome correspond à la monnaie de fonctionnement dont elle dépend (i.e. celle dans laquelle ses principales opérations sont libellées) ;

— la monnaie de fonctionnement d’une entité étrangère autonome correspond à sa monnaie locale, sauf cas exceptionnels.

 

Note 4.2.7. –  Regroupements d’entreprises – Ecarts d’acquisition (IFRS 3) 

La norme IFRS 3 « regroupements d'entreprises » retient la méthode du coût d'acquisition pour comptabiliser les regroupements d'entreprises.

 

Dans la mesure où cette norme IFRS 3 exclut de son champ d’application les regroupements d’entreprises effectués au sein des mutuelles, le Groupe Crédit Agricole considère que les fusions de Caisses Régionales continuent d’être régies par les normes françaises qui prévoient notamment que ces rapprochements se font à la valeur nette comptable.

 

Le solde positif des écarts constatés lors de l'acquisition de titres consolidés entre leur prix de revient et la quote-part de situation nette correspondante, pour la part non affectée à divers postes du bilan, est porté sous la rubrique « écarts d'acquisition » au bilan consolidé.

 

Conformément à la norme IFRS 3, à chaque indice de dépréciation ou au minimum une fois par an, les écarts d’acquisition font l'objet d'un test de dépréciation par référence à l’Unité Génératrice de Trésorerie (UGT) à laquelle ils sont rattachés. En pratique, les UGT sont définies par rapport aux lignes métiers selon lesquelles le Groupe suit son activité. Les pertes de valeur font l'objet, le cas échéant, d'une dépréciation constatée en résultat.

 

Les écarts d'acquisition négatifs résiduels après affectation aux passifs identifiables sont constatés en résultat.

 

La méthode d’évaluation des écarts d’acquisition repose principalement sur la prise en compte des flux futurs réestimés et actualisés. Le cas échéant, une dépréciation est constatée à hauteur de l’écart avec l’évaluation d’origine.

 

Note 4.3. –  Jugements et estimations utilises dans la préparation des états financiers 

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers au 31/12/2005 exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les résultats réels peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment :

— les activités des marchés nationaux et internationaux ;

— les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

— la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

— les modifications de la réglementation ou de la législation.

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— Instruments financiers évalués à leur juste valeur : Pour la plupart des instruments négociés de gré à gré, l’évaluation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marché « observables ». Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux basées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Pour l’évaluation d’autres instruments financiers, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs de trésorerie qui sera retenue.

Il n’y a pas de marges constatées à l’origine sur certains produits structurés et instruments financiers complexes établies à partir de modèles internes utilisant des données de marché non « observables ». Les marges constatées à l’origine sont évaluées par des modèles extérieurs fournis par des sociétés du Groupe ou hors Groupe en relation avec la Caisse Régionale.

Il n’y donc pas de marges constatées au bilan et reprises en résultat par étalement, puis, lorsque les données deviennent observables et que les modèles se standardisent, de marge résiduelle constatée en résultat.

— Régimes de retraites et autres avantages sociaux futurs ainsi que les plans de stock-option : Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction, sur la base des standards du Groupe Crédit Agricole. Les montants ainsi établis sont réglés annuellement.

— Les moins values durables : Les titres de capitaux propres en portefeuilles (autres que ceux de transaction) font l’objet d’une dépréciation en cas de baisse durable ou significative de la valeur du titre. En général, une baisse significative et durable est présumée lorsque l’instrument a perdu 30% au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. Cependant, la direction peut être amenée à prendre en considération d’autres facteurs (types de placement, situation financière de l’émetteur, perspectives à court terme,…) qui peuvent soit évoluer, soit se révéler inexacts lors des exercices ultérieurs.

Il n’y a pas de dépréciation durable significative des titres de capitaux propres en portefeuille.

— Provisions pour créances irrécouvrables : La valeur du poste « prêts et créances » est ajustée par une provision relative aux créances dépréciées lorsque le risque de non recouvrement de ces créances est avéré.

L’évaluation de cette provision sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, principalement économiques. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la provision.

Une provision collective sur encours sain est également dotée. L’évaluation de cette provision fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

— Provisions pour risques et charges : L’évaluation d’autres provisions pour risques et charges peut également faire l’objet d’estimations. Il en est ainsi de la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction.

Les autres provisions pour risques et charges prennent en compte les évaluations connues des risques encourus à l’arrêté.

— Dépréciation des écarts d’acquisition : La Caisse Régionale n’a pas à constater d’écarts d’acquisition qui seraient soumis à des tests de dépréciation au moins une fois par an.

 

Note 4.4. –  Impacts de la conversion aux normes IAS / IFRS

Note 4.4.1. –  Impacts sur le résultat

— Impacts Nets d'impôts en millions d'euros

Impacts sur les Capitaux Propres part du groupe hors normes IAS 32-39 au 01/01/2004 : 

Impacts sur Capitaux Propres Non Recyclables

125

    FRBG & Provisions pour risques et charges (IAS 30, 37)

125

Badwill et Goodwill (IFRS 3)

0

Impôts différés (IAS 12)

0

Actions Propres (IFRS 2)

0

Subventions (IAS 20)

0

Autres

0

Impacts sur Capitaux Propres Variables

0

Impacts sur Capitaux Propres Amortissables

0

Commissions (IAS 18)

0

Autres impacts

0

Quote part des impacts IAS/IFRS des sociétés mises en équivalence

0

    Impacts IAS/IFRS hors normes 32-39 au 01/01/2004

125

 

Passage du résultat normes françaises au résultat normes IFRS au 31/12/2004 (hors 32-39) 

(En millions d'euros)

Normes Françaises 31/12/2004

Reclassements IFRS

Impacts résultat

Normes IFRS 31/12/2004 (hors IAS 32-39)

Produit net bancaire

307

0

0

307

Charges générales d'exploitation (-)

-163

 

 

-163

Dotations/Reprises sur amortissement. et provisions des immobilisations d'exploitation (+/-)

-12

 

 

-12

    Résultat brut d'exploitation

132

0

0

132

Coût du risque (-)

-8

-21

22

-7

    Résultat d'exploitation

124

-21

22

125

Gains ou pertes sur autres actifs (+/-)

 

 

 

 

Résultat exceptionnel

 

 

 

 

Reprise des fonds pour risques bancaires généraux

-21

21

 

0

    Résultat avant impôts

103

0

22

125

Impôt sur le résultat

-40

 

 

-40

    Résultat net de l'exercice

63

0

22

85

Intérêts minoritaires (+/-)

0

 

 

 

    Résultat net - part du groupe

63

0

22

85

 

Note 4.4.2. –  Impacts sur le bilan

Actif : 

(En millions d'euros) 

31/12/2004 normes françaises 

Transition aux normes IAS/IFRS (hors normes 32-39)

31/12/2004 normes IAS/IFRS hors IAS 32-39 

Transition aux normes IAS/IFRS (des normes 32-39)

01/01/2005 référentiel IAS/IFRS

y/c 32-39 

Reclassements IFRS

Normes françaises façon IFRS

Impacts IFRS

Reclassements IFRS

Normes françaises façon IFRS

Impacts IFRS

Caisse, banques centrales, C.C.P.

108

 

108

 

108

 

108

 

108

Effets publics & assimilés

2

-2

 

 

 

-2

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature

 

0

0

 

0

20

20

32

52

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

0

 

 

22

22

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

0

 

0

560

560

222

782

Prêts et créances sur établissements de crédit

747

 

747

 

747

 

747

 

747

Prêts et créances sur la clientèle

6 114

14

6 128

 

6 128

25

6 139

-57

6 082

Opérations de crédit-bail & assimilées

14

-14

 

 

 

-14

 

 

 

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur titres

445

322

767

 

767

-445

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

169

169

-14

155

Participations et autres titres détenus à long terme

321

-321

0

 

0

-321

 

 

 

Immeubles de placement

 

6

6

 

6

6

6

 

6

Actifs d'impôts différés

 

23

23

5

28

23

23

10

33

Actifs d'impôts courants

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

152

-17

135

 

135

-17

135

-6

129

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations corporelles

104

-6

98

 

98

-6

98

 

98

Immobilisations incorporelles

1

 

1

 

1

 

1

 

1

    Total actif

8 008

5

8 013

5

8 018

-2

8 006

209

8 215

 

Passif : 

(En millions d'euros)  

31/12/2004 normes françaises  

Transition aux normes IAS/IFRS (hors normes 32-39)

31/12/2004 normes IAS/IFRS hors IAS 32-39  

Transition aux normes IAS/IFRS (des normes 32-39)

01/01/2005 référentiel IAS/IFRS y/c 32-39

Reclassements IFRS

Normes françaises façon IFRS

Impacts IFRS

Reclassements IFRS

Normes françaises façon IFRS

Impacts IFRS

Banques centrales, C.C.P.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs à la juste valeur par résultat par nature

 

 

 

 

 

 

 

17

17

Passifs à la juste valeur par résultat sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 075

 

4 075

 

4 075

 

4 075

 

4 075

Dettes envers la clientèle

2 393

 

2 393

 

2 393

 

2 393

 

2 393

Dettes représentées par un titre

385

 

385

 

385

 

385

 

385

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs d'impôts différés

 

5

5

 

5

5

5

 

5

Passifs d'impôts courants

 

2

2

 

2

2

2

 

2

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

130

-2

128

 

128

-2

128

-5

123

Provisions pour risques & charges

56

157

213

-142

71

150

206

-159

47

Fonds pour risques bancaires généraux

157

-157

 

 

 

-157

0

 

0

Dettes subordonnées

102

 

102

 

102

 

102

 

102

Intérêts minoritaires

6

 

6

 

6

 

6

 

6

Capitaux propres part du groupe

704

 

704

147

851

 

704

356

1 060

    Total passif

8 008

5

8 013

5

8 018

-2

8 006

209

8 215

 

Note 4.5. –  Périmètre de consolidation

Note 4.5.1. –  Evolution du périmètre de consolidation 

Le périmètre de consolidation au 31/12/2005 est identique à celui de l'année précédente :  

Dénomination

% détenu

Méthode de consolidation

Objet

Caisses locales & caisse régionale

Non applicable

Non applicable

Etablissement de crédit

BANKOA S.A.

93,91%

Intégration globale

Etablissement de crédit

 

Note 4.5.2. –  Détail du périmètre de consolidation 

Filiale « traditionnelle » 

 

% de contrôle

% d'intérêt

Périmètre de consolidation

Implantation

Méthode de consolidation

31/12/2005

31/12/2004

31/12/2005

31/12/2004

BANKOA S.A.

Saint Sébastien (Espagne)

intégration globale

93,91%

93,87%

93,91%

93,87%

 

Liste des 65 Caisses Locales : 

Désignation

Nom du Président

Localité

CADER

LASSARTESSE Georges

SERRES CASTET

ARTHEZ

MAZOU Jean Luc

ARTHEZ DE BEARN

ARTIX

CAMGUILHEM Jean-Claude

ARTIX

PAU PONT LONG

FORGUES Alain

PAU CARNOT

ARZACQ

BOUE Jacques

ARZACQ

GARLIN

CASSAGNAU Jean

GARLIN

LARUNS

PARIS Marc

LARUNS

ARUDY

COURTADE Robert

ARUDY

LEMBEYE

IRATZOQUY Jean Christophe

LEMBEYE

MONEIN

HAU Annie

MONEIN

BAYONNE

SAUSSIE Victor

BAYONNE THIERS

MORLAAS

DALEAS Marie France

MORLAAS

SEVIGNACQ

JOUANJUS Armand

SEVIGNACQ

NAVARRENX

LASARROQUES Monique

NAVARRENX

NAY

TROUILLET Joseph

NAY

ORTHEZ

DUPUY Olivier

ORTHEZ

BIDACHE

SAINT MARTIN Jean

BIDACHE

SAUVETERRE

BORDES Bernard

SAUVETERRE DE BEARN

BIARRITZ

GUILHOU Marie Thérèse

BIARRITZ CLEMENCEAU

PAU PIEMONT

DE GAILLANDE Gabrielle

PAU LASSENCE

HASPARREN

BIDEGORRY Jean Michel

HASPARREN

ERROBI

BORT Jean-Jacques

ESPELETTE

ST JEAN DE LUZ

ESPONDA Germain

ST JEAN DE LUZ

GARAZI-BAIGORRI

TAMBOURIN Jean François

ST JEAN PIED DE PORT

ST PALAIS

CURUTCHAGUE Jean Marie

ST PALAIS

ANGLET

LISSALDE Edmond

ANGLET MAIRIE

PAU GAVE

SUBERVIE François

LESCAR

2 GAVES

DELANOE Jean François

SALIES DE BEARN

HAUT BEARN

CAZAUX Jean François

OLORON OUSTALOT

LA SOULE

HASTOY Albert

MAULEON

OUSSE MONTANERES

LABEROU Jacqueline

PONTACQ

TRIE SUR BAISE

SORBET Jean Louis

TRIE SUR BAISE

LOURDES

SAYOUS Georges

LOURDES CENTRE

CASTELNAU MAGNOAC

DOSSAT Christian

CASTELNAU MAGNOAC

BAGNERES DE BIGORRE

CIBAT Jean Pierre

BAGNERES DE BIGORRE

ARGELES GAZOST

GERBET Pierre

ARGELES GAZOST

LUZ SAINT SAUVEUR

FOURTINE Noël

LUZ SAINT SAUVEUR

TARBES

RICAUD Michel

TARBES MARCADIEU

COTEAUX DE L ARROS

LARRE Michel

TOURNAY

NORD BIGORRE

COSSOU Michel

VIC BIGORRE

LA NESTE

FERRAN Jean Pierre

LANNEMEZAN

AIGNAN

HAMEL Jacques

AIGNAN

AUCH

BAYLAC Michel

AUCH

COLOGNE

BEGUE Vincent

COLOGNE

CONDOM

POLES Michele

CONDOM

ESTANG

REQUIER Luc

ESTANG

FLEURANCE

SAINT MARTIN Simon

FLEURANCE

GIMONT

LAVA Pierre

GIMONT

ISLE JOURDAIN

TOURON Michel

ISLE JOURDAIN

JEGUN

GARDERE Pierre

JEGUN

LECTOURE

ALIAS Jean

LECTOURE

MARCIAC

MARCHESIN Patrick

MARCIAC

MAUVEZIN

MATTE Genevieve

MAUVEZIN

MIRADOUX

DOSTES Alain

MIRADOUX

MONTREAL

LAVIGNE CASTERAN Marc

MONTREAL

NOGARO

DARNAUDE Yolande

NOGARO

PLAISANCE

POMENTE Nadine

PLAISANCE

RISCLE

PARGADE Gerard

RISCLE

SAINT CLAR

DOMEJEAN Maryline

SAINT CLAR

VIC FEZENSAC

DESHAIES Daniel

VIC FEZENSAC

L ARMAGNAC

CARRE Michel

EAUZE

TROIS VALLEES

LAURON Vincent

VALENCE SUR BAISE

L ASTARAC

MEAU Francis

MASSEUBE

SAVE ET GIMONE

SERIN Jacques

LOMBEZ

DES BASTIDES A L'ARROS

PUCH NEDELLEC Jasmine

MIRANDE

 

Note 4.5.3. –  Participations non consolidées 

(En milliers d'euros)  

31/12/2005 

31/12/2004 

Valeur au bilan

% détenu

Valeur au bilan

% détenu

CEDICAM

184

1,31%

184

1,31%

COFIGA

4 280

100,00%

4 616

100,00%

CONSEIL VOYAGES

45

75,00%

45

75,00%

GRAND SUD-OUEST CAPITAL

3 761

12,10%

3 659

12,10%

GIE ATTICA

95

1,75%

113

1,79%

GSTART

33

3,37%

32

3,37%

MERCAGENTES

15 162

82,40%

15 533

82,40%

MERCAGESTION

250

45,00%

219

45,00%

MIDI PYRENEES CREATION

39

0,63%

39

0,63%

RADIAN

93

5,07%

90

5,07%

SACAM

1 622

2,55%

1 253

2,55%

SACAM ASSURANCES

610

4,87%

85

2,19%

SAS SACAM FIRECA

628

2,36%

628

2,36%

SACAM MACHINISME

73

2,39%

73

2,39%

SACAM PARTICIPATIONS

5

1,89%

5

1,89%

SAS BOETIE

505 118

2,62%

447 494

2,62%

SAS MIROSMENIL

6

2,62%

1

2,62%

SAS SACAM DEVELOPPEMENT

20 198

2,64%

20 107

2,64%

SAS SACAM PLEINCHAMP

57

2,16%

72

2,70%

SAS SACAM PROGICA

177

2,43%

177

2,43%

SAS SACAM SANTEFFI

95

2,21%

95

2,21%

SAS SEGUR

6

2,62%

1

2,62%

SASU PG IMMO

3 073

61,50%

38

100,00%

SASU PG INVEST

38

3,03%

38

100,00%

SCI ACTIPOLE NORD

604

99,00%

604

99,00%

SCI DUPLAA

1 509

99,00%

1 509

99,00%

SCI PORTIMSERVIEZ

377

99,00%

377

99,00%

SCI TOSCANE

580

100,00%

0

0,00%

CA TITRES

985

1,70%

985

1,70%

SNC COURCELLES

3

2,61%

4

2,61%

SAS ASTERION SUD

40

2,64%

53

2,64%

CAMPY EXPANSION

 

 

224

23,48%

PORTIMMO

 

 

697

99,99%

SCI PATRIMMOB

 

 

1 660

99,00%

SNC CA TRANSACTION

 

 

938

2,36%

SEMP

 

 

24

N/C

VISA

 

 

24

N/C

BANKOA DE SERVICIOS FINANCIEROS

389

100,00%

389

100,00%

BANKOA DE VALORES Y INVERSIONES

1 005

100,00%

1 004

100,00%

BANKOA GESTION

1 915

100,00%

1 915

100,00%

LUZARO

797

7,06%

361

7,06%

DIFFGEAR SA

65

8,31%

65

8,31%

E.P.S.V. EMPLEADOS BANKOA SA

6

N/C

6

N/C

ELKARGI S.G.R

6

0,12%

6

0,12%

GARKOA SA

497

100,00%

497

100,00%

GEROKOA E.P.S.V.

6

0,08%

6

0,08%

GRUPOS DIFERENCIALES SA

1 020

12,00%

345

12,00%

IKEI

76

4,72%

51

4,72%

GEROKOA LAN E.P.S.V.

30

0,00%

30

0,00%

LISKOA SA

746

100,00%

732

100,00%

LURKOA SA

323

100,00%

209

100,00%

SERVIRED SC

37

1,06%

37

1,06%

SOCIEDAD PROMOTORA ZONA ADUANERA IRUN SA

4

0,02%

4

0,02%

SUZTAPEN

61

0,32%

61

0,32%

TRUCKGEAR SL

11

8,31%

11

8,31%

STUA S.A.

3 705

19,50%

 

 

    Valeur au bilan des titres de participation non cotes

570 445

 

507 425

 

 

La quote-part de résultat nette 2005 de Mercagentes revenant au Groupe, s'élève à 2,9 millions d'euros, compte tenu notamment des dividendes exceptionnels versés cette année par la société BMEX, holding des bourses de Madrid et des bourses régionales espagnoles.

 

Note 4.6. –  Gestion des risques financiers et politique de couverture 

La gestion du risque bancaire au sein de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est assurée par la Direction des Risques qui est rattachée au Directeur Général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

 

Note 4.6.1. – Risque de crédit et de contrepartie 

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

Ainsi, dans le cas de risques importants dépassant les limites contractualisées, une Caisse Régionale présente ses dossiers à Foncaris, établissement de crédit filiale à 100% de Crédit Agricole S.A.

Après examen au sein d’un Comité ad-hoc, Foncaris peut décider de garantir la Caisse Régionale (en général à 50%).

La Caisse Régionale détermine pour une période de 6 ans le seuil d’éligibilité de ses engagements à la couverture de Foncaris.

En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée à hauteur de 50% de sa perte résiduelle après mise en jeu des sûretés et épuisement de tous les recours.

Au 31 décembre 2005, les encours de financement couverts par Foncaris s’élèvent à 251,4 millions d’euros.

 

Note 4.6.1.1. – Prêts et créances sur les établissements de crédit par agent économique 

(En milliers d'euros)

31/12/2005 

Encours bruts

dont encours douteux

provisions / encours douteux

dont encours douteux compromis

Provisions / encours douteux compromis

Total

Etablissements de crédit

192 614

 

 

 

 

192 614

Opérations internes au Crédit Agricole

801 479

 

 

 

 

801 479

    Valeurs au bilan

994 093

0

0

0

0

994 093

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

11 582

Provisions collectives

 

 

 

 

 

 

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

1 005 675

 

 

(suite) (En milliers d'euros)

 

31/12/2004 hors 32-39

Encours bruts

dont encours douteux

provisions / encours douteux

dont encours douteux compromis

Provisions / encours douteux compromis

Total

 Etablissements de crédit

113 240

 

 

 

 

113 240

Opérations internes au Crédit Agricole

623 469

 

 

 

 

623 469

    Valeurs au bilan

736 709

0

0

0

0

736 709

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

10 548

Provisions collectives

 

 

 

 

 

 

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

747 257

 

Note 4.6.1.2. – Prêts et créances sur la clientèle par agent économique 

(En milliers d'euros)

31/12/2005 

Encours bruts

dont Encours douteux

provisions / encours douteux

dont Encours douteux compromis

Provisions / encours douteux compromis

Total

Etat, Administrations et collectivités publiques

735 249

496

230

1 247

31

734 988

Institutions financières

15 964

85

75

78

78

15 811

Particuliers et professionnels

4 535 323

33 503

19 054

41 208

29 717

4 486 552

Entreprises (y compris les assurances)

1 454 493

39 714

28 023

27 268

21 854

1 404 616

Autres agents économiques

360 170

85

50

57

42

360 078

    Total

7 101 199

73 883

47 432

69 858

51 722

7 002 045

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

36 068

Provisions collectives

 

 

 

 

 

64 475

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

6 973 638

 

(suite)

(En milliers d'euros)

31/12/2004 hors 32-39

Encours bruts

dont Encours douteux

provisions / encours douteux

dont Encours douteux compromis

Provisions / encours douteux compromis

Total

Etat, Administrations et collectivités publiques

655 008

3 936

3 300

652

39

651 669

Institutions financières

173

 

 

 

 

173

Particuliers et professionnels

3 938 595

27 504

15 745

38 283

19 413

3 903 437

Entreprises (y compris les assurances)

1 539 982

43 689

28 900

31 521

25 892

1 485 190

Autres agents économiques

52 105

105

23

290

129

51 953

    Total

6 185 863

75 234

47 968

70 746

45 473

6 092 422

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

35 766

Provisions collectives

 

 

 

 

 

 

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

6 128 188

 

Note 4.6.1.3. – Dettes sur établissements de crédit par agent économique 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Etablissements de crédit

128 689

103 117

Opérations internes au Crédit Agricole

4 544 500

3 960 162

Dettes rattachées

18 242

11 208

    Valeur nette au bilan

4 691 431

4 074 487

 

Note 4.6.1.4. – Dettes envers la clientèle par agent économique

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Etat, Administrations et collectivités publiques

10 593

5 650

Institutions financières

313

3 679

Particuliers et professionnels

2 224 380

1 814 085

Entreprises (y compris les assurances) et autres agents économiques

462 795

566 528

    Total

2 698 081

2 389 942

Dettes rattachées

4 481

2 537

    Valeur au bilan

2 702 562

2 392 479

 

Note 4.6.1.5.–  Engagements donnes en faveur de la clientèle par agent économique 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Engagements de financement en faveur de la clientèle :

 

 

    Particuliers, agriculteurs et autres professionnels

383 573

278 920

    Sociétés financières

 

9 390

    Entreprises

594 986

583 800

    Collectivités publiques

106 443

82 163

    Autres agents économiques

10 176

1 782

        Total

1 095 178

956 055

Engagements de garantie en faveur de la clientèle :

 

 

    Particuliers et autres professionnels

59 788

69 012

    Sociétés financières

 

 

    Entreprises

282 864

297 148

    Collectivités publiques

1 361

1 256

    Autres agents économiques

1 563

1 656

        Total

345 576

369 072

 

Note 4.6.1.6.– Prêts et créances sur les établissements de crédit par zone géographique 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 Hors 32-39

Encours brut

dont encours douteux

dont provisions sur encours douteux

Total

Encours brut

dont encours douteux

dont provisions sur encours douteux

Total

France (y compris DOM-TOM)

828 127

 

 

828 127

631 359

 

 

631 359

Autres pays de l'UE

165 966

 

 

165 966

105 350

 

 

105 350

    Total

994 093

 

 

994 093

736 709

 

 

736 709

Créances rattachées nettes

 

 

 

11 582

 

 

 

10 548

Provisions collectives

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

1 005 675

 

 

 

747 257

 

Note 4.6.1.7. – Prêts et créances sur la clientèle par zone géographique 

(En milliers d'euros) 

31/12/2005 

Encours bruts

dont Encours douteux

provisions / encours douteux

dont Encours douteux compromis

Provisions / encours douteux compromis

Total

France (y compris DOM-TOM)

5 982 271

62 966

41 200

69 858

51 722

5 889 349

Autres pays de l'UE

1 118 929

10 917

6 232

 

 

1 112 697

    Total

7 101 200

73 883

47 432

69 858

51 722

7 002 046

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

36 066

Provisions collectives

 

 

 

 

 

64 475

    Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

6 973 637

 

(suite)

(En milliers d'euros) 

31/12/2004 hors 32-39

Encours bruts

dont Encours douteux

provisions / encours douteux

dont Encours douteux compromis

Provisions / encours douteux compromis

Total

France (y compris DOM-TOM)

5 166 766

65 203

42 663

70 746

45 473

5 078 630

Autres pays de l'UE

1 019 097

10 031

5 305

 

 

1 013 792

    Total

6 185 863

75 234

47 968

70 746

45 473

6 092 422

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

35 766

Provisions collectives

 

 

 

 

 

 

    Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

6 128 188

 

Note 4.6.1.8.– Dettes sur établissements de crédit par zone géographique 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

France (y compris DOM-TOM)

4 550 367

3 856 473

Autres pays de l'UE

122 822

206 806

Dettes rattachées

18 242

11 208

    Valeur nette au bilan

4 691 431

4 074 487

 

Note 4.6.1.9.– Dettes envers la clientèle par zone géographique 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

France (y compris DOM-TOM)

2 065 144

1 879 610

Autres pays de l'UE

632 937

510 332

    Total

2 698 081

2 389 942

Dettes rattachées

4 481

2 537

    Valeur au bilan

2 702 562

2 392 479

 

Note 4.6.1.10.– Engagements donnes en faveur de la clientèle par zone géographique 

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Engagements de financement en faveur de la clientèle :

 

 

    France (y compris DOM-TOM)

782 724

757 380

    Autres pays de l'UE

312 454

198 675

        Total

1 095 178

956 055

Engagements de garantie en faveur de la clientèle :

 

 

    France (y compris DOM-TOM)

604 345

289 068

    Autres pays de l'UE

-258 769

80 004

        Total

345 576

369 072

 

Note 4.6.1.11.– Opérations sur instruments financiers a terme - risques de contrepartie 

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

 

 

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

12 586

134

 

 

Réseau Crédit Agricole

801 125

5 172

 

 

Risques sur les autres contreparties

144 178

101

 

 

    Total par contrepartie

957 889

5 407

 

 

 

 

 

 

 

Risques sur contrats de taux d'intérêt, de change et de matières premières

916 318

5 407

 

 

Risques sur contrats de dérivés actions et sur indices

41 571

 

 

 

Incidence des accords de compensation

 

 

 

 

    Total après effet des accords de compensation

957 889

5 407

 

 

 

Note 4.6.2. – Risques de marche 

Les risques de marché font l’objet d’un suivi régulier à l’aide d’un dispositif de suivi et de contrôle structuré de la façon suivante : Le conseil d’administration de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne statue sur les limites de risques de marché fixées chaque année et suit trimestriellement les performances et les prises de risques au regard de ces limites. Par ailleurs, un Comité Financier, présidé par le Directeur Général, à périodicité trimestrielle, examine les performances et les risques associés des positions prises sur les marchés et arrête le cadre d’orientations stratégiques dans lequel doivent s’inscrire les opérations traitées au cours du trimestre suivant. Un Comité spécifique, piloté par le Directeur Financier, se tient toutes les semaines pour suivre opérationnellement l’activité de la semaine écoulée et fixer les orientations tactiques pour la semaine à venir.

La Direction des Risques assure, en outre, un contrôle permanent des risques de marché.

Au plan méthodologique, la mesure et le suivi des risques de marché sont réalisés à l’aide d’un calcul d’une « Value at Risk » du portefeuille de placement, en utilisant un logiciel mis à la disposition des Caisses Régionales par la filiale de gestion d’actifs du Groupe, Crédit Agricole Asset Management. La mesure et le suivi du risque de taux sont effectués selon la méthode des gaps statiques et calculés à l’aide d’un outil fourni aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

S’agissant des risques de marché, l’allocation d’actifs est déterminée de façon à ce que le rendement du portefeuille soit supérieur, dans 95% des cas, à un niveau de perte, à l’horizon d’un an, qui reste tout à fait supportable au regard du Produit Net Bancaire et du Résultat Net de la Caisse Régionale.

 

Note 4.6.3.– Risque de taux 

Concernant le risque de taux, l’objectif est de tendre vers une couverture totale des GAPS statiques avec un biais légèrement haussier (exposition favorable à la hausse des taux) et, dans tous les cas de figure, en respectant les limites de sensibilité du Produit Net Bancaire à la variation des taux d’intérêt, telles que préconisées par Crédit Agricole S.A 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39 

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

EUR

 

 

 

 

 

 

    Taux fixe

 

122 083

 

 

101 840

 

    Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises de l'UE

 

 

 

 

 

 

    Taux fixe

 

 

 

 

 

 

    Taux variable

 

 

 

 

 

 

Total

 

 

 

 

 

 

    Taux fixe

 

122 083

 

 

101 840

 

    Taux variable

 

 

 

 

 

 

 

(total en principal, hors dettes rattachées, non ventilables)

 

Note 4.6.4. – Risque de change 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne adosse systématiquement ses opérations en devises auprès de Crédit Agricole S.A. et ne présente donc pas de risque de change.

 

Note 4.6.5. – Risque de prix 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au risque de prix sur son portefeuille de placement. Le niveau de risque est évalué en appliquant un calcul de « Value at Risk » au portefeuille. L’allocation d’actifs est déterminée de telle sorte que le rendement du portefeuille, à l’horizon d’un an et avec une probabilité de 95% soit supérieur à un niveau de perte acceptable eu égard au niveau prévisionnel de Produit Net Bancaire et de Résultat de la Caisse Régionale. Le niveau de risque de prix ainsi déterminé est arrêté par le Comité Financier présidé par le Directeur Général et présenté en conseil d’administration pour décision définitive.

 

Note 4.6.6.– Risque de liquidité et de financement

 La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne en tant qu’établissement de crédit, respecte les exigences en matière de liquidité définies par les textes suivants :

-— le CRBF n° 88-01 du 22 février 1988 relatif à la liquidité ;

- — l’instruction de la Commission Bancaire n° 88-03 du 22 avril 1988 relative à la liquidité ;

- — l’instruction de la Commission Bancaire n° 89-03 du 20 avril 1989 relative aux conditions de prise en compte des accords de refinancement dans le calcul de la liquidité.

 

La gestion du refinancement de la Caisse Régionale et le suivi de la liquidité sont assurés par la Direction des Finances. Cette gestion et ce suivi font l’objet d’un rapport présenté trimestriellement au Comité Financier, présidé par le Directeur Général, et au conseil d’administration.

 

Note 4.6.6.1. – Prêts et créances sur les établissements de crédit par durée restant a courir 

(En milliers d'euros) 

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39 

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (dont opérations internes au Crédit Agricole)

304 903

143 206

193 239

352 745

994 093

148 171

129 668

254 337

204 533

736 709

Créances rattachées

 

 

 

 

11 582

 

 

 

 

10 548

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

304 903

143 206

193 239

352 745

1 005 675

148 171

129 668

254 337

204 533

747 257

 

Note 4.6.6.2.– Prêts et créances sur la clientèle par durée restant a courir 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39 

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont Crédit bail)

638 519

883 794

2 533 398

3 045 489

7 101 200

518 719

790 721

2 359 371

2 517 052

6 185 863

Créances rattachées

 

 

 

 

95 239

 

 

 

 

97 536

Provisions

 

 

 

 

222 801

 

 

 

 

155 211

    Total

638 519

883 794

2 533 398

3 045 489

6 973 638

518 719

790 721

2 359 371

2 517 052

6 128 188

 

Note 4.6.6.3.– Dettes envers les établissements de crédit par durée restant a courir 

(En milliers d'euros) 

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39 

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (dont opérations internes au Crédit Agricole)

2 857 540

1 042 399

484 338

288 912

4 673 189

777 870

1 064 471

1 221 752

999 186

4 063 279

Dettes rattachées

 

 

 

 

18 242

 

 

 

 

11 208

    Total

2 857 540

1 042 399

484 338

288 912

4 691 431

777 870

1 064 471

1 221 752

999 186

4 074 487

 

Note 4.6.6.4. – Dettes envers la clientèle par durée restant a courir 

(En milliers d'euros) 

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers la clientèle

2 520 795

124 573

51 662

1 051

2 698 081

2 238 176

109 851

41 238

677

2 389 942

Dettes rattachées

 

 

 

 

4 481

 

 

 

 

2 537

    Total

2 520 795

124 573

51 662

1 051

2 702 562

2 238 176

109 851

41 238

677

2 392 479

 

Note 4.6.6.5.– Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées par durée restant a courir 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Bons de caisse

53

 

 

 

53

114

 

 

 

114

    Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

    Émis en France

264 820

279 037

1 413

 

545 270

305 688

66 899

11 413

 

384 000

    Émis à l'étranger

29 823

 

 

 

29 823

 

 

 

 

0

    Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

    Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

        Total

294 696

279 037

1 413

0

575 146

305 802

66 899

11 413

0

384 114

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 038

 

 

 

 

1 347

Valeur au bilan

 

 

 

 

576 184

 

 

 

 

385 461

Dettes subordonnées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

59 823

60 861

120 684

 

 

48 112

52 419

100 531

    Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

    Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

80

80

 

 

 

80

80

    Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

        Total

0

0

59 823

60 941

120 764

0

0

48 112

52 499

100 611

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 319

 

 

 

 

1 229

    Valeur au bilan

 

 

 

 

122 083

 

 

 

 

101 840

 

Note 4.6.6.6. – Opérations sur instruments financiers a terme - analyse par durée résiduelle 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total Encours notionnel  

≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

 

 

 

 

 

 

 

    Futures

 

 

 

 

 

 

 

    FRA

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux d'intérêt

 

 

 

173 659

420 539

217 339

811 537

    Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

    Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

    Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

    Options de change

 

 

 

1 516

 

 

1 516

Autres instruments :

 

 

 

 

 

 

 

    Dérivés sur actions & indices boursiers

5 940

 

 

2 106

33 490

 

41 536

    Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

    Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

    Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

    Autres

 

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

5 940

0

0

177 281

454 029

217 339

854 589

Opérations de change à terme

 

 

 

84 928

6 346

 

91 274

    Valeur nette au bilan

5 940

0

0

262 209

460 375

217 339

945 863

 

Les montants indiqués correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses ou au cumul des achats ou ventes de contrats.

NB : Les montants ventilés sont établis à partir des engagements notionnels sur instruments financiers à terme.

 

Note 4.6.7. – Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d'intérêt et de change 

Couverture de juste valeur. — Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variation de juste valeur d’un instrument à taux fixe causée par des changements de taux d’intérêt. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne ne pratique aucun de ces deux types de couverture puisqu’elle valorise tous ses instruments dérivés en juste valeur par résultat.

 

Note 4.7. – Autres risques 

Les risques décrits ci-dessous font l’objet d’une évaluation et sont comptabilisés au passif du bilan dans la rubrique « provisions pour risques et charges ».

 

Note 4.7.1.–  Risques opérationnels 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un événement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

En 2004, le déploiement du dispositif risques opérationnels « EUROPA » a permis de réaliser une cartographie, pour l’ensemble des Caisses Régionales et de leurs filiales, permettant ainsi de recenser et de qualifier les risques opérationnels avérés et potentiels.

 

En 2005, le Groupe Crédit Agricole a poursuivi la mise en oeuvre du dispositif avec le déploiement de l’outil « OLIMPIA » qui permet de collecter les incidents survenus depuis le 1er janvier.

Cette démarche quantitative et uniquement rétrospective permet de mesurer les fréquences des incidents ainsi que leurs impacts financiers.

 

Ce dispositif permet d’évaluer le coût du risque opérationnel, d’en analyser l’évolution et les composantes, afin d’établir des priorités en matière d’actions correctives ou de politique de couverture via la mise en place de polices d’assurance.

 

Les risques ainsi identifiés ont comptablement été couverts par une utilisation de provision, la Caisse Régionale ayant maintenu son montant de couverture des risques opérationnels en solde.

 

Note 4.7.2.– Risques juridiques 

Au 31 décembre 2005, il n’existe aucun fait exceptionnel ou litige susceptible d’avoir une incidence significative sur la situation financière, l’activité, les résultats ou le patrimoine de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne.

Les principales procédures judiciaires en cours impliquant la Caisse Régionale sont constituées par des actions en responsabilité menées par des débiteurs contentieux. Le montant des risques est identifié dossier par dossier et fait l’objet d’une provision avalisée par la Direction Générale de l’entreprise.

Il n’y a pas de procédure fiscale en cours contre la Caisse Régionale.

 

Note 4.7.3. – Assurances et couverture des risques 

Les principaux contrats d’assurance couvrant la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sont constitués par la responsabilité civile professionnelle du banquier, celles sur le courtage, les pertes et préjudices financiers ainsi que les assurances globales de banque. Développant un réseau commercial par l’implantation de nouvelles agences de conquête, la Caisse Régionale a aussi souscrit des assurances pour les maîtrises d’ouvrages sur ces nouveaux sites.

Les assurances d’exploitation et de protection du bilan sont souscrites auprès de la CAMCA.

Enfin la Caisse Régionale a souscrit également des assurances pour protection des déplacements des salariés et ainsi qu’en cas d’agressions.

 

Note 4.8.– Notes relatives au compte de résultat

Note 4.8.1. – Produits et charges d'intérêts 

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Sur opérations avec les établissements de crédit

4 092

2 953

Sur opérations internes au Crédit Agricole

35 902

37 503

Sur opérations avec la clientèle

271 777

246 999

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

4 227

3 718

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

7 693

8 664

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

53

14 386

Sur opérations de location-financement

614

424

Autres intérêts et produits assimilés

6 207

7 560

    Produits d'intérêts

330 565

322 207

 

 

 

Sur opérations avec les établissements de crédit

-2 741

-1 828

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-139 250

-127 951

Sur opérations avec la clientèle

-14 237

-9 522

Actifs financiers disponibles à la vente

-3

-3

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

-428

Sur dettes représentées par un titre

-13 238

-9 499

Sur dettes subordonnées

-5 202

-5 302

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-111

-7 391

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

    Charges d'intérêts

-174 782

-161 924

 

Note 4.8.2. Commissions nettes 

(En milliers d'euros)

31/12/2005 

31/12/2004 hors 32-39

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

2 152

-43

2 109

1 160

-43

1 117

Sur opérations internes au Crédit Agricole

17 228

-4 117

13 111

13 724

-3 634

10 090

Sur opérations avec la clientèle

40 162

-130

40 032

37 716

-82

37 634

Sur opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

Sur opérations de change

320

 

320

199

 

199

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors bilan

7 068

-1 420

5 648

2 401

-2 144

257

Prestations de services bancaires et financiers dont :

 

 

 

 

 

 

Produits nets de gestion d'OPCVM

2 974

-66

2 908

2 817

-36

2 781

Produits nets sur moyens de paiement

29 567

-8 445

21 122

29 300

-8 407

20 893

Assurance

9 142

 

9 142

8 997

 

8 997

Autres

23 262

-133

23 129

21 638

-54

21 584

    Produits nets des commissions

131 875

-14 354

117 521

117 952

-14 400

103 552

 

Note 4.8.3. – Gains ou pertes nets sur instruments financiers a la juste valeur par résultat 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat

2 950

 

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

120

 

Inefficacité des couvertures de juste valeur

 

 

Inefficacité des couvertures de flux de trésorerie

 

 

    Gains ou pertes nets sur instruments financiers a la juste valeur par résultat

3 070

 

 

Note 4.8.4.– Gains ou pertes nets sur portefeuille disponible a la vente 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Dividendes reçus

17 243

 

Plus ou moins values de cession réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente

9 895

 

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres à revenu variable)

 

 

    Gains ou pertes nets sur portefeuille disponible a la vente

27 138

 

 

Note 4.8.5. – Produits et charges des autres activités 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Produits nets des immeubles de placement

 

 

Autres produits (charges) nets

21 328

18 215

    Produits et charges nets des autres activités

21 328

18 215

 

Note 4.8.6.– Charges générales d'exploitation

Note 4.8.6.1. – Détail des charges 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Salaires et traitements

61 354

61 052

Cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies

8 552

6 149

Autres charges sociales

22 712

21 277

Intéressement et participation

11 183

9 688

Impôts et taxes sur rémunération

6 112

5 860

    Total charges de personnel

109 913

104 026

 

dont indemnités liées à la retraite pour 8 412 milliers d'euros.

dont autres avantages à long terme : médailles du travail pour 53 milliers d'euros

 

Note 4.8.6.2. – Effectif moyen 

Effectif moyen

31/12/2005

31/12/2004

France

1 794

1 774

Etranger

295

284

    Total

2 089

2 058

 

Note 4.8.7.– Autres frais administratifs 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Impôts et taxes

5 390

4 292

Services extérieurs

57 064

58 473

Autres frais administratifs

-2 336

-3 901

    Total autres charges

60 118

58 864

 

Note 4.8.8. – Avantages postérieurs a l'emploi, régimes a prestations définies 

En milliers d'euros

2005

2004

Variation dette actuarielle

Dette actuarielle au 31/12

19 693

17 624

 

Coût des services rendus sur la période

846

757

 

Effet de l'actualisation

1 065

869

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

Modification / Réduction / Liquidation de plan

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-567

-470

 

(Gains) / pertes actuariels

3 103

913

 

Dette actuarielle au 31/12/n

24 140

19 693

 

Charge comptabilisée

 

Coût des services rendus sur l'exercice

846

757

 

Effet de l'actualisation

1 065

869

 

Rendement attendu des actifs sur la période

-692

-538

 

Amortissement du coût des services passés

 

 

 

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

1 915

960

 

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

 

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

3 134

2 048

 

Juste valeur des actifs du régime

 

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

16 407

12 508

 

Rendement attendu des actifs

692

538

 

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

1 187

-46

 

Cotisations de l'employeur

6 704

3 839

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

Modification / Réduction / Liquidation de plan

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

-12

9

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

Prestations versées

-567

-441

 

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

24 411

16 407

 

Provision / Actifs

 

Situation financière nette au 31/12/n-1

24 140

19 693

 

Coût des services passés non comptabilisés

 

 

 

(Gains) / pertes sur la limitation de surplus

 

 

 

(Provisions) / actifs au 31/12/n

24 140

19 693

 

Situation financière nette (passif) / actif au 31/12/n

271

-3 286

 

Variation

 

(Provisions) / actifs au 31/12/n-1

-3 286

-5 115

 

Cotisations de l'employeur

6 704

3 839

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

-12

9

 

Paiements directs de l'employeur

 

29

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-3 134

-2 048

 

Situation financière nette bilan (passif) / actif au 31/12/n

272

-3 286

 

 

 

Information rendement annualisé des actifs

2005

2004

 

Rendement annualisé des actifs

4,19%

4,27%

 

Note 4.8.9. Autres engagements sociaux

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est soumise au calcul de la participation des salariés, telle que la loi le prévoit. En outre, elle a signé un accord de retour financier, dont l’intéressement calculé sur les résultats de la Caisse Régionale vient compléter le calcul de la participation.

L’ensemble constitue une enveloppe plafonnée à un pourcentage du résultat. Les engagements sociaux tels que retracés plus haut sont couverts par des contrats d’assurance. Les primes payées sont enregistrées en charges comptables. Ces primes représentent la totalité des engagements de la Caisse Régionale, entièrement financés à chaque arrêté des comptes.

 

Il n’y a pas au sens de l’IAS 19 d’engagements autres de la Caisse Régionale envers ses salariés. Au titre de l’obligation préconisée par la Convention Collective, la Caisse Régionale calcule selon un modèle interne la provision pour médailles du travail dont le montant reflète l’engagement cumulé des droits acquis par les salariés à la clôture de l’exercice. La provision s’élève au 31/12/2005 à 1,8 millions d’euros.

 

Note 4.8.10. – Paiements a base d'actions 

Il n’y a pas de règlement de rémunération à base d’actions sous quelque forme que ce soit, compte tenu de la structure du capital de la Caisse Régionale et de la réglementation applicable aux parts sociales.

 

Note 4.8.11. – Rémunération des dirigeants 

En milliers d'euros

31/12/2005

Rémunération (1) des mandataires sociaux

423

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

1 272

    Total rémunération

1 695

(1) Rémunérations brutes déclarées.

 


 

Ces montants n'incluent pas les cotisations patronales, les congès payés, les financements accordés et les avantages post emploi.

 

Note 4.8.12. – Honoraires des commissaires aux comptes 

 

Ernst & Young

%

Pricewater-housecoopers

%

Audit :

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

76

 

136

 

    Missions accessoires

 

 

 

 

        Sous-total

76

78%

136

87%

Audit normes comptables internationales

21

 

21

 

        Sous-total

21

22%

21

13%

        Total

97

100%

157

100%

 

Note 4.8.13. – Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles

Ce poste recouvre les dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation afférentes aux immobilisations incorporelles et corporelles affectées à l’exploitation de l’établissement.

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation :

 

 

Dotations aux amortissements

11 576

11 829

Dotations aux provisions pour dépréciation

 

 

    Total

11 576

11 829

 

Note 4.8.14. – Coût du risque

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Dotations aux provisions

-119 679

-94 529

Provisions pour dépréciation des prêts et créances

-79 301

-64 730

Provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux)

 

 

Provisions pour risques et charges

-40 378

-29 799

Reprises de provisions

106 026

97 337

Provisions pour dépréciation des prêts et créances

75 582

73 741

Provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux)

 

 

Provisions pour risques et charges

30 444

23 596

Variation des provisions

-5 366

-9 379

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées

-5 975

-10 079

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées

-249

-178

Décotes sur crédits restructurés

 

 

Récupérations sur prêts et créances amortis

858

878

Autres

 

 

    Total coût du risque

-19 019

-6 571

 

Note 4.8.15. Gains ou pertes nets sur autres actifs 

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-615

168

 

 

 

Plus-values de cession

1

986

Moins-values de cession

-616

-818

Titres de capitaux propres consolidés

 

 

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

    Total gains ou pertes sur autres actifs

-615

168

 

4.8.16. – Charge d'impôt 

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Charge d'impôt courant

-39 521

-36 267

Charge d'impôt différé

5 040

-4 225

    Charge d'impôt de la période

-34 481

-40 492

 

Note 4.9. –  Informations sectorielles

Note 4.9.1. – Définition des secteurs d’activité 

Du fait de l’organisation interne du Groupe Crédit Agricole et compte tenu des éléments réglementaires, les activités de chaque entité élémentaire peuvent se rattacher à un seul secteur. Les activités de Bankoa et de la Caisse Régionale ressortent de la banque de détail, dont la rentabilité constatée et attendue sur du long terme est identique pour chacun des secteurs d’activité.

La présentation des comptes consolidés donne le résultat de l’information sectorielle par affectation de la totalité des données financières des entités consolidées.

 

Note 4.9.2. – Présentation par pôles d’activité

 Hors la banque de détail, la Caisse Régionale n’a pas de transactions avec d’autres secteurs représentant plus de 10 % de ses produits, ce pourcentage n’étant pas également atteint au titre des résultats de secteurs d’activité autre que son secteur principal.

 

Note 4.9.3. – Présentation par zone géographique 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne intervient sur deux zones géographiques, la France et l’Espagne.

 

Note 4.10. – Notes relatives au bilan

Note 4.10.1. – Caisse, banques centrales et C.C.P. 

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Caisse

46 251

43 036

Banques centrales, C.C.P.

81 035

65 006

    Total

127 286

108 042

 

4.10.2. – Actifs financiers a la juste valeur par résultat 

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

34 136

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

36 430

 

    Juste valeur au bilan

70 566

 

        Dont titres prêtés

 

 

 

Note 4.10.3. – Actifs financiers détenus a des fins de transaction 

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

4 863

 

    Effets publics et valeurs assimilées

1 983

 

    Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

1 660

 

        Titres cotés

886

 

        Titres non cotés

774

 

    Actions et autres titres à revenu variable

1 220

 

        Titres cotés

1 220

 

        Titres non cotés

 

 

Instruments dérivés

29 273

 

    Juste valeur au bilan

34 136

 

(1) y compris les OPCVM 

 

Note 4.10.4. – Actifs financiers a la juste valeur par résultat sur option 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

36 430

 

    Titres cotés

3 172

 

    Titres non cotés

33 258

 

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

    Titres cotés

 

 

    Titres non cotés

 

 

        Juste valeur au bilan

36 430

 

 

(1) y compris les OPCVM.

 

 

 

Note 4.10.5. – Instruments dérivés de transaction 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

 

31/12/2004 hors 32-39

 

Valeur de marché positive

Valeur de marché négative

Instruments dérivés de taux d'intérêt

27 952

15 962

 

Instruments dérivés de cours de change

 

 

 

Instruments dérivés sur actions et indices

1 321

1 286

 

Autres instruments dérivés

 

 

 

    Total instruments dérivés de transaction

29 273

17 248

 

 

Nota : l'information détaillée relative aux instruments dérivés de couverture est fournie dans le paragraphe relatif à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d'intérêt et de change.

 

Note 4.10.6. – Actifs financiers disponibles a la vente 

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Titres évalués à la juste valeur :

 

 

    Effets publics et valeurs assimilées

725

 

    Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

282 537

 

        Titres cotés

282 235

 

        Titres non cotés

302

 

    Actions et autres titres à revenu variable

581 232

 

        Titres cotés

6 089

 

        Titres non cotés

575 143

 

            Total des titres disponibles à la vente

864 494

 

Total des créances disponibles à la vente

 

 

            Valeur au bilan des actifs financiers disponibles a la vente (2)

864 494

 

 (1) y compris OPCVM.

(2) dont 100 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances au 31/12/04 et 2 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances au 31/12/05.

 

Note 4.10.6 bis. – Portefeuille titres 

(En milliers d'euros)

31/12/2004 hors 32-39 

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Titres de participation et parts dans les entreprises liées

Autres titres détenus à long terme

Total

Titres cotés

189 592

1 449

1 580

 

8 882

201 503

Titres non cotés

58 216

 

190 685

312 555

4 087

565 543

Créances rattachées

5 882

90

 

204

 

6 176

Provisions

-130

 

-1 198

-5 337

 

-6 665

    Valeurs nettes au bilan

253 560

1 539

191 067

307 422

12 969

766 557

 

Note 4.10.7. – Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles a la vente 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39 

Juste valeur

Gains latents

Pertes latentes

Juste valeur

Gains latents

Pertes latentes

Effets publics et valeurs assimilées

725

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

282 537

15 818

-93

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Titres de participation non consolidés

581 232

256 430

-2 602

 

 

 

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

    Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente

864 494

272 248

-2 695

 

 

 

Impôts différés

 

-5 787

375

 

 

 

    Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles a la vente (net d'impôt)

 

266 461

-2 320

 

 

 

 

Note 4.10.8.–  Prêts et créances sur les établissements de crédit 

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Etablissements de crédit :

 

 

    Comptes et prêts

74 569

50 336

    Valeurs reçues en pension

 

 

    Titres reçus en pension livrée

114 469

59 328

    Prêts subordonnés

3 523

3 523

    Titres non cotés sur un marché actif

 

 

    Autres prêts et créances

53

53

        Total

192 614

113 240

    Créances rattachées

526

112

    Provisions

 

 

        Valeur nette

193 140

113 352

Opérations internes au Crédit Agricole :

 

 

    Comptes ordinaires

119 115

12 969

    Comptes et avances à terme

611 964

540 100

    Prêts subordonnés

70 400

70 400

    Titres non cotés sur un marché actif

 

 

        Total

801 479

623 469

    Créances rattachées

11 056

10 436

    Provisions

 

 

        Valeur nette

812 535

633 905

        Valeur nette au bilan

1 005 675

747 257

 

Note 4.10.9. – Prêts et créances sur la clientèle

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Opérations avec la clientèle :

 

 

    Créances commerciales

111 175

112 670

    Autres concours à la clientèle

6 908 374

6 020 630

    Titres reçus en pension livrée

 

 

    Prêts subordonnés

 

 

    Titres non cotés sur un marché actif

2 496

0

    Avances en comptes courants d'associés

13 142

0

    Comptes ordinaires débiteurs

46 793

38 686

        Total

7 081 980

6 171 986

    Créances rattachées

95 239

97 536

    Provisions

-222 801

-155 211

        Valeurs nettes au bilan

6 954 418

6 114 311

 

 

 

Opérations de crédit bail :

 

 

    Crédit-bail immobilier

 

 

    Crédit-bail mobilier, LOA et opérations assimilées

19 220

13 877

        Total

19 220

13 877

    Créances rattachées

 

 

    Provisions

 

 

        Valeurs nettes au bilan

19 220

13 877

        Total

6 973 638

6 128 188

 

Note 4.10.10. – Provisions inscrites en diminution de l'actif

En milliers d'euros

31/12/2004 hors 32-39

01/01/2005 y/c 32-39

Dotations

Reprises

Utilisations

Autres mouvements

31/12/2005

Sur créances interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

155 211

165 561

77 877

-73 059

-12 053

 

158 326

Provisions collectives

0

57 314

9 856

-2 695

 

 

64 475

Sur opérations de crédit-bail

 

 

 

 

 

 

 

Sur titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Sur autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

    Total des provisions d'actif

155 211

222 875

87 733

-75 754

-12 053

0

222 801

 

Note 4.10.11. – Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

157 955

 

    Titres cotés

124 511

 

    Titres non cotés

33 444

 

        Total

157 955

 

Provisions

 

 

        Valeur nette au bilan

157 955

 

 

Note 4.10.12.– Actifs et passifs d'impôts différés 

— Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté : 

(En milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, provisions sur écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

123 599

34,43%

42 555

Effet des différences permanentes

 

-0,85%

-1 056

Effet dividendes régime mères-filles

 

-3,85%

-4 760

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

-0,59%

-734

Effet des autres éléments

 

-1,23%

-1 524

    Taux et charge effectifs d'impot

 

27,90%

34 481

 

— Impôts différés – Actif :

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Charges à payer non déductibles

6 121

5 663

Provisions pour risques et charges non déductibles

11 530

17 384

Provisions d'actif non déductibles

21 056

2 400

Autres impôts différés actif

-2 316

2 917

    Total impôt différé actif

36 391

28 364

 

— Impôts différés – Passif :

(En milliers d'euros)

31/12/2005

 

31/12/2004 hors 32-39

 

Autres impôts différés passif

4 504

5 449

Autres différences temporaires

767

 

    Total impôt différé passif

5 271

5 449

 

Note 4.10.13. – Comptes de régularisation et actifs divers 

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Autres actifs :

 

 

    Comptes de stocks et emplois divers

1 279

1 447

    Débiteurs divers

26 427

20 176

    Comptes de règlements

1 269

19 123

    Instruments conditionnels achetés

 

405

Comptes de régularisation :

 

 

    Comptes d'encaissement et de transfert

24 504

38 046

    Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

    Produits à recevoir

50 448

50 630

    Charges constatées d'avance

25 582

4 220

    Autres comptes de régularisation

 

1 010

        Valeur nette au bilan

129 509

135 057

 

Note 4.10.14. – Immeubles de placement 

(En milliers d'euros)

31/12/2004 hors

32-39

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Autres mouvements

31/12/2005

Valeur brute

7 709

628

-11

-79

8 247

Amortissements et provisions

-1 842

-291

6

 

-2 127

    Valeur nette au bilan

5 867

337

-5

-79

6 120

  

y compris immeubles de placement donnés en location simple.

 

Note 4.10.15. – Immobilisations corporelles et incorporelles 

(En milliers d'euros)

31/12/2004 hors 32-39

01/01/2005

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Autres mouvements

31/12/2005

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

    Valeur brute

167 721

 

14 278

-5 682

1 760

178 077

    Amortissements et provisions

69 478

 

10 032

-2 335

2 568

79 743

        Valeur nette au bilan

98 243

0

4 246

-3 347

-808

98 334

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

    Valeur brute

9 454

 

983

-5 239

 

5 198

    Amortissements et provisions

8 456

 

966

-2 475

-2 281

4 666

        Valeur nette au bilan

998

 

17

-2 764

2 281

532

 

Note 4.10.16. – Banques centrales et C.C.P. 

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Banques centrales, C.C.P

80

116

    Total

80

116

 

Note 4.10.17. Passifs financiers a la juste valeur par résultat

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Titres vendus à découvert

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

17 248

 

    Juste valeur au bilan

17 248

 

 

Note 4.10.18. – Dettes envers les établissements de crédit

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

128 689

103 117

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

    Total

128 689

103 117

Dettes rattachées

480

299

    Valeur au bilan

129 169

103 416

 

 

 

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

1 044

45 083

Comptes et avances à terme

4 543 456

3 915 079

    Total

4 544 500

3 960 162

Dettes rattachées

17 762

10 909

    Valeur au bilan

4 562 262

3 971 071

    Valeur au bilan

4 691 431

4 074 487

 

Note 4.10.19. – Dettes envers la clientèle

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Comptes ordinaires créditeurs

2 203 943

1 994 796

Comptes d'épargne à régime spécial

22 874

20 541

Autres dettes envers la clientèle

272 146

251 678

Titres donnés en pension livrée

199 118

122 927

    Total

2 698 081

2 389 942

Dettes rattachées

4 481

2 537

    Valeur au bilan

2 702 562

2 392 479

 

Note 4.10.20. – Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Dettes représentées par un titre :

 

 

    Bons de caisse

53

114

    Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

 

 

    Émis en France

545 270

384 000

    Émis à l'étranger

29 823

 

    Emprunts obligataires

 

 

    Autres dettes représentées par un titre

 

 

        Total

575 146

384 114

Dettes rattachées

1 038

1 347

        Valeur au bilan

576 184

385 461

Dettes subordonnées :

 

 

    Dettes subordonnées à durée déterminée

120 684

100 531

    Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

80

80

Titres et emprunts participatifs

 

 

        Total

120 764

100 611

Dettes rattachées

1 319

1 229

        Valeur au bilan

122 083

101 840

 

Au 31/12/2004 encours TSR émis : 100 760 milliers d'euros

Au 31/12/2005 encours TSR émis : 120 684 milliers d'euros

  

Note 4.10.21. – Comptes de régularisation et passifs divers

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Autres passifs (1) :

 

 

    Comptes de règlements

150

22 303

    Créditeurs divers

39 056

36 060

    Versement restant à effectuer sur titres

 

 

    Instruments conditionnels vendus

 

32

    Autres

2

216

Comptes de régularisation :

 

 

    Comptes d'encaissement et de transfert (2)

11 813

8 266

    Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

18

18

    Gains sur instruments financiers

 

12

    Produits constatés d’avance

22 127

22 449

    Charges à payer

35 143

37 973

    Autres comptes de régularisation

 

 

        Valeur au bilan

108 309

127 329

 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées

(2) Les montants sont indiqués en nets

 

Note 4.10.22. – Provisions pour risques et charges, passifs éventuels

(En milliers d'euros)

31/12/2004 hors 32-39

01/01/2005 y/c 32-39

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres flux

31/12/2005

Risques sur les produits épargne logement

15 872

15 872

2 493

 

-2 032

 

16 333

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

5 248

5 248

17 403

 

-10 183

 

12 468

Risque opérationnel

7 195

7 195

12 034

-1 621

-9 212

 

8 396

Engagements sociaux (retraites) et assimilés

1 774

1 774

471

-29

-39

467

2 644

Litiges divers

760

760

83

-32

-218

-467

126

Participations

259

5

30

-5

 

 

30

Provisions sur instruments financiers à terme

91

0

 

 

 

 

0

Provisions crédit (clientèle)

25 615

1 196

169

 

-16

 

1 349

Autres risques et charges

15 122

15 122

14 192

-40

-12 912

 

16 362

    Provisions pour risques et charges

71 936

47 172

46 875

-1 727

-34 612

0

57 708

 

Note 4.10.23. – Eventualités et engagements hors bilan donnes et reçus

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement

1 099 318

967 313

        Engagements en faveur d'établissements de crédit

4 140

11 258

        Engagements en faveur de la clientèle

1 095 178

956 055

    Engagements de garantie

345 576

369 072

        Engagements d'ordre d'établissement de crédit

 

 

        Engagements d'ordre de la clientèle

345 576

369 072

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

691

4 319

        Engagements reçus d'établissements de crédit

691

4 319

        Engagements reçus de la clientèle

 

 

    Engagements de garantie

1 310 687

834 939

        Engagements reçus d'établissements de crédit

421 153

302 107

        Engagements reçus de la clientèle

889 534

532 832

 

Note 4.10.24. – Valeur de marche des instruments financiers comptabilises au coût amorti

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004 hors 32-39

Actifs financiers :

 

 

    Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 005 675

747 257

    Prêts et créances sur la clientèle

6 973 638

6 128 188

    Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

157 955

0

    Immeubles de placement

6 120

5 867

Passifs financiers :

 

 

    Dettes envers les établissements de crédits

4 691 431

4 074 487

    Dettes envers la clientèle

2 702 562

2 392 479

    Dettes représentées par un titre

576 184

385 461

    Dettes subordonnées

122 083

101 840

 

Au 31/12/2005, en l'absence de données fiabilisées sur la juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti, seules les valeurs bilan sont indiquées ci-dessous.

 

Note 4.10.25. – Capitaux propres 

4.10.25.1 Composition des capitaux propres.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de Commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées. 

Répartition du capital de la

Caisse Régionale Pyrénées Gascogne

Nombre de titres au 01/01/2005

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2005

Certificats Coopératifs d’Associés

1.817.581

 

 

1.817.581

    Dont part du public

350.000

 

 

350.000

    Dont part Crédit Agricole S.A.

1.467.581

 

 

1.467.581

Parts sociales

4.052.740

 

 

4.052.741

    Dont Caisses Locales

4.052.502

 

 

4.052.502

    Dont Administrateurs

35

1

 

36

    Dont Sociétaires directs

202

 

 

202

    Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

        Total

5.870.321

 

 

5.870.322

 

La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant du capital est de 58.703 milliers d’euros.

 

Note 4.10.25.2. Résultat par action 

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres que sur les caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées. 

(En milliers d’euros)

2005

2004

2003

Rémunération des parts sociales

1.216

1.216

1.216

Rémunération des CCA détenus par Crédit Agricole S.A.

5.034

4.828

4.047

Rémunération des CCA des autres souscripteurs (1)

1.200

1.152

26

 (1) En 2003, jouissance au 22 décembre

 

Note 4.10.25.3. Affectation du résultat et fixation du dividende 2005

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2005 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le conseil d’administration à l’assemblée générale de la Caisse Régionale du 30 mars 2006.

Le texte de la résolution est le suivant :

 

Projet de troisième résolution. — Affectation du bénéfice de l’exercice 2005 de la Caisse Régionale

L’assemblée générale, conformément à l’article 40 des statuts, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2005 de la C.R. qui s’élève à 77.577.267,61 €, telle que cette affectation lui est proposée par le conseil d’administration, de la manière suivante :

10.349.824,52 € au titre du report à nouveau,

1.215.822,30 € au titre de la rémunération des parts sociales, l'intérêt se montant à 3% net du nominal des parts rémunérées

6.234.302,83 € au titre de la rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés, le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001

44.832.988,47 € au titre de la réserve légale, soit les 3/4 du solde disponible

14.944.329,49 € au titre des réserves facultatives soit le 1/4 du solde disponible

Note 4.11. Evénements postérieurs a la clôture

 

Aucun événement postérieur à la date d’arrêté mais rattachable à l’exercice 2005 n’est survenu.

 

V. — Rapport de gestion et rapport du président

Le rapport de gestion et le rapport du président du conseil d’administration au titre de la loi de sécurité financière sont tenus à la disposition du public au siège social. 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2005, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. Ces comptes ont été préparés pour la première fois conformément au référentiel IFRS tel qui adopté dans l’Union européenne. Ils comprennent à titre comparatif les données relatives à l’exercice 2004 retraitées selon les mêmes règles, à l’exception des normes IAS 32, IAS 39 et IFRS 4 qui conformément à l’option offerte par la norme IFRS 1, ne sont appliquées par la caisse régionale qu’à compter du 1er janvier 2005.

 

Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, régulier et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciation, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables. — Comme indiqué dans la note 4.1.4.2. de l’annexe, votre caisse régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier et évaluer les risques de non recouvrement et leur couverture par des provisions individuelles ou collectives.

 

Comme indiqué dans la note 4.1.6. de l’annexe, votre caisse constitue une provisions pour couvrir le risque de déséquilibre du contrat épargne-logement. Nous avons revu le processus mis en œuvre pour déterminer le montant de cette provision qui, comme indiqué en annexe, a été établi selon une méthodologie commune au groupe Crédit Agricole en conformité avec les dispositions rendues publiques dans le communiqué du CNC du 12 décembre 2005.

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations qui ont été faites par la direction.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

Vérification spécifique. — Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Neuilly-sur-Seine et Lyon, le 9 mars 2006

Les commissaires aux comptes :

 

PricewaterhouseCoopers Audit :

ERNST& Young Audit :

Eric BULLE ;

Philippe DUCHENE.

 VII. — Etats financiers sociaux 2005

A. — Bilan au 31 décembre 2005

Actif :

(En milliers d'euros)

Notes annexes

31/12/2005

31/12/2004

Opérations de trésorerie et interbancaires

 

668 518

510 497

    Caisse, Banques centrales, C.C.P.

 

111 989

93 926

    Effets publics et valeurs assimilées

3.3

2 709

1 539

    Créances sur les établissements de crédit

1

553 820

415 032

        A vue

 

30 280

12 905

        A terme

 

523 540

402 127

Opérations internes au crédit agricole

1

812 534

633 905

    Comptes ordinaires

 

119 145

12 982

    Comptes et avances à terme

 

693 389

620 923

Créances sur la clientèle

1

2

5 908 709

5 238 035

    Créances commerciales

 

24 173

21 580

    Autres concours à la clientèle

 

5 854 417

5 195 496

    Comptes ordinaires débiteurs

 

30 119

20 959

Opérations sur titres

3.1

3.2

3.4

4.1

4.2

359 966

374 773

    Obligations et autres titres à revenu fixe

1

3.3

196 128

183 785

    Actions et autres titres à revenu variable

3.3

163 838

190 988

Valeurs immobilisées

 

496 533

484 091

Participations, activité de portefeuille

5.1

5.2

5.3

304 833

293 146

Parts dans les entreprises liées

5.1

5.2

5.3

117 622

116 655

Immobilisations incorporelles

4.1

4.2

823

842

Immobilisations corporelles

4.1

4.2

73 255

73 448

Comptes de tiers et divers

6

126 542

122 867

    Autres actifs

 

24 017

36 445

    Comptes de régularisation

 

102 525

86 422

            Total actif

 

8 372 802

7 364 168

 

Passif :

(En milliers d’euros)

Notes annexes

31/12/2005

31/12/2004

Opérations de trésorerie et interbancaires

8

5 830

12 927

    Banques centrales, C.C.P.

 

 

 

    Dettes envers les établissements de crédit

 

5 830

12 927

        A vue

 

2 262

9 378

        A terme

 

3 568

3 549

Opérations internes au crédit agricole

8

4 564 212

3 972 717

    Comptes ordinaires

 

2 993

46 729

    Comptes et avances à terme

 

4 561 219

3 925 988

Comptes créditeurs de la clientèle

8

9

2 065 335

1 894 176

Comptes d'épargne à régime spécial

 

22 874

20 541

    A vue

 

22 874

20 541

    A terme

 

 

 

Autres dettes

 

2 042 461

1 873 635

    A vue

 

1 960 025

1 791 560

    A terme

 

82 436

82 075

Dettes représentées par un titre

8

546 281

385 461

    Bons de caisse

 

53

118

    Titres du marché interbancaire et TCN

 

546 228

385 343

Emprunts obligataires

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

Comptes de tiers et divers

10

98 173

110 614

    Autres passifs

 

26 728

44 131

    Comptes de régularisation

 

71 445

66 483

Provisions et dettes subordonnées

 

268 691

180 565

    Provisions pour risques et charges

11.1

11.2

11.3

109 509

41 108

    Provisions réglementées

 

 

 

    Subventions d'investissement

 

 

 

    Dépôts de garantie à caractère mutuel

14.2

80

80

    Dettes subordonnées

13

14.2

159 102

139 377

Fonds pour risques bancaires généraux

12

14.2

115 371

157 442

Capitaux propres

14.1

14.2

708 909

650 266

    Capital souscrit

 

58 703

58 703

    Primes d'émission

 

237 437

237 443

    Réserves

 

345 542

289 696

    Report à nouveau

 

-10 350

 

    Résultat de l'exercice

15.1

15.2

77 577

64 424

            Total passif

 

8 372 802

7 364 168

 

Hors bilan :

(En milliers d’euros)

Notes annexes

31/12/2005

31/12/2004

Engagements donnes

 

1 809 943

1 652 699

    Engagements de financement

 

786 864

769 434

        Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

 

11 258

        Engagements en faveur de la clientèle

 

786 864

758 176

        Engagements internes au réseau

 

 

 

    Engagements de garantie

 

604 344

442 220

        Engagements d'ordre d'établissements de crédit

 

 

 

        Engagements d'ordre de la clientèle

 

604 344

442 220

        Engagements internes au réseau

 

 

 

    Engagements sur titres

 

 

1 928

        Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

 

        Titres à livrer au Crédit Agricole

 

 

 

        Engagements donnés sur titres

 

 

1 928

    Opérations de change

16

4 839

5 911

        Devises à livrer

 

4 839

5 911

    Engagements sur instruments financiers

17

17.1

17.2

17.3

17.4

413 896

433 206

        Opérations sur instruments de taux d'intérêt

 

410 089

431 468

        Opérations sur instruments de taux de change

 

758

152

        Opérations sur autres instruments

 

3 049

1 586

 

 

 

 

Engagements reçus

 

1 662 067

1 299 116

    Engagements de financement

 

691

4 319

        Engagements reçus d'établissements de crédit

 

 

 

        Engagements internes au réseau

 

691

4 319

        Engagements reçus de la clientèle

 

 

 

    Engagements de garantie

 

1 234 524

834 959

        Engagements reçus d'établissements de crédit

 

90 592

47 224

        Engagements internes au réseau

 

254 398

254 903

        Engagements reçus de la clientèle

 

889 534

532 832

    Engagements sur titres

 

 

3 828

        Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

 

        Titres à recevoir du Crédit Agricole

 

 

 

        Engagements reçus sur titres

 

 

3 828

    Opérations de change

16

4 839

5 911

        Devises à recevoir

 

4 839

5 911

    Engagements sur instruments financiers

17

17.1

17.2

17.3

17.4

422 013

450 099

        Opérations sur instruments de taux d'intérêt

 

418 364

448 496

        Opérations sur instruments de taux de change

 

758

152

        Opérations sur autres instruments

 

2 891

1 451

 

Compte de résultat :

(En milliers d’euros)

Notes annexes

31/12/2005

31/12/2004

+ Intérêts et produits assimilés

18

19

313 696

291 028

- Intérêts et charges assimilées

18

167 326

149 870

+ Revenus des titres à revenu variable

19

19 856

15 036

+ Commissions - Produits

20

114 294

105 845

- Commissions - Charges

20

12 091

11 396

+/- Gains ou pertes sur opérations portefeuille de négociation

21

-111

346

+/- Gains ou pertes sur opérations portefeuille placement

22

7 447

11 596

+ Autres produits d'exploitation bancaire

23

21 908

18 996

- Autres charges d'exploitation bancaire

23

1 475

1 119

Produit net bancaire

 

296 198

280 462

- Charges générales d'exploitation

 

149 301

145 952

Frais de personnel

24.1

24.2

24.3

24.4

97 276

91 992

Autres frais administratifs

25.1

25.2

52 025

53 960

- Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

9 432

9 766

    Résultat brut d'exploitation

 

137 465

124 744

+/- Coût du risque

26

-15 229

-6 452

    Résultat d'exploitation

 

122 236

118 292

+/- Résultat net sur actifs immobilisés

27

2 917

-295

    Résultat courant avant impôt

 

125 153

117 997

+/- Résultat exceptionnel

28

-52 071

-3

- Impôts sur les bénéfices

29

37 576

32 637

+/- Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

42 071

-20 933

    Résultat de l'exercice

 

77 577

64 424

 VIII. — Annexe aux comptes sociaux 2005

Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l’exercice

A. — Le cadre juridique et financier

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est une société coopérative à capital et personnels variables, régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Au 31 décembre 2005, sont rattachées à la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne 65 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2005, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne fait partie, avec 40 autres Caisses Régionales, du Groupe Crédit Agricole Mutuel dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la S.A.S Rue la Boétie, qui détient elle-même 54,73% du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,51%.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 26.312.207 actions propres, soit 1,76%.

 

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25% du capital de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sous forme de Certificats Coopératifs d’Associés, 5,96% dudit capital étant détenu par des sociétaires de Pyrénées Gascogne sous forme également de CCA émis dans le public sous l’autorité de l’Autorité des Marchés Financiers au deuxième semestre 2003.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, elle a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Elle garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses Régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

B. — Mécanismes financiers internes au Credit agricole

L'appartenance de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne au Groupe Crédit Agricole Mutuel se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

1.1. Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».

 

1.2. Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d'épargne logement, comptes sur livrets, PEP, etc…) sont collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. Elles sont transférées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses Régionales pour leur permettre d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre réformes financières internes successives ont été mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin 50%, depuis le 31 décembre 2001 des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la collecte, partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. sont déterminées par l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et la Caisse Régionale peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Deux autres types d'avances sont à distinguer : 

— les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l'Etat : celui-ci verse à Crédit Agricole S.A. une bonification pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;

— les avances pour autres prêts qui refinancent à hauteur de 50% (depuis le 31 décembre 2001) les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit Agricole S.A. sont accordées aux Caisses Régionales sur justification de leurs engagements et ne peuvent être affectées qu'à la réalisation des prêts pour lesquels un accord préalable a été obtenu. Elles sont reversées au fur et à mesure du remboursement des prêts accordés.

 

1.3. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d'origine monétaire des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

1.4. Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents peuvent être investis à Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

1.5. Opérations en devises

Crédit Agricole S.A. étant leur intermédiaire auprès de la Banque de France, les Caisses Régionales s'adressent à elle pour leurs opérations de change.

 

1.6. Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur livrets, livrets d'épargne manuelle, d'épargne-entreprise, d'épargne populaire, CODEVI, comptes et plans d'épargne logement, plans d'épargne populaire, livrets jeunes) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

1.7. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses Régionales et figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

  

C. — Faits caractéristiques de l’exercice

L’année 2005 a été marquée, pour le Groupe Crédit Agricole, par la consolidation de l’intégration du Crédit Lyonnais, désormais dénommé LCL. Concrètement, celle-ci s’est traduite par la réorganisation du Groupe Central et notamment par la création de filiales spécialisées dans les différents métiers de la banque, au service des deux réseaux Crédit Agricole et LCL, comme, par exemple, la gestion d’actifs, les assurances ou les services financiers spécialisés, et ce, avec l’objectif de dégager toutes les synergies envisagées lors de l’opération de rachat du Crédit Lyonnais. Par ailleurs, afin de conforter sa participation dans Crédit Agricole S.A., la SAS Rue La Boétie a sollicité les Caisses Régionales, sous forme d’avances en compte-courant. La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a ainsi augmenté son avance dans les livres de la SAS, la portant de 17 à 25 millions d’euros.

 

Cette année 2005 aura été marquée par une étape importante de réorganisation des structures du Groupe Crédit Agricole en Espagne. En effet, après de nombreuses années de présence et d’activité, et dans une optique de rationalisation de notre organisation, la succursale de Bilbao a transféré son activité d’intermédiaire financier à notre filiale Bankoa. Cette dernière a repris les encours de crédit et la gestion des placements de la clientèle, soit respectivement 98 et 4,7 millions d’euros. Cette augmentation d’activité, conjuguée à un développement toujours dynamique et supérieur à 20% de ses encours de crédit, a conduit le conseil d’administration de la Caisse Régionale à augmenter la ligne de refinancement accordée à Bankoa. Celle-ci est ainsi passée de 450 à 550 millions d’euros, pour une utilisation de 517 millions d’euros au 31/12/2005.

 

Dans le cadre du déploiement de son plan stratégique « Horizons 2006 », la Caisse Régionale a refondu son processus de gestion des crédits avec pour objectif d’améliorer le service rendu à sa clientèle par une réduction du délai de traitement des dossiers. Ce nouveau dispositif se fonde sur trois orientations majeures : un accroissement du niveau de délégations, une réduction des tâches administratives de traitement des dossiers, enfin, un déploiement des pré-autorisations et pré-attributions de crédits, en amont de la demande du client, par une analyse anticipée de sa situation au regard du risque de contrepartie.

 

Par ailleurs, le périmètre de notre GIE Synergie, regroupant les ressources informatiques de sept Caisses Régionales, s’est élargi en 2005 par l’adhésion de la Caisse Régionale Brie-Picardie. L’effet de cette évolution du périmètre du GIE ne se traduira concrètement qu’en 2006, année prévue de migration de l’informatique de ce nouveau partenaire. Au plan des outils informatiques, il convient de noter que la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a, en 2005, procédé à la migration de son système comptable sur un nouveau progiciel recommandé par le Groupe Central afin de faciliter l’harmonisation des traitements comptables au sein du Groupe et de permettre la production des comptes consolidés en normes internationales.

 

Dans le cadre de la nouvelle réglementation relative au contrôle interne et afin d’améliorer ses procédures de lutte anti-blanchiment, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a créé une Direction des Risques en charge des contrôles permanents, de la sécurité financière, de la surveillance des risques opérationnels et du contrôle interne, ainsi que du contrôle de conformité. Elle a, par ailleurs, déployé un dispositif renforcé de lutte anti-blanchiment intitulé « Plan Excellence » afin de conforter la nécessaire vigilance requise sur cette question compte tenu de la situation géographique frontalière de Caisse Régionale.

 

Poursuivant son adaptation à l’environnement réglementaire, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a déployé les outils permettant de produire les informations nécessaires au nouveau ratio de solvabilité « Bâle II ». En application des notations de risques de notre clientèle, une provision collective a été constituée visant à couvrir les risques avérés sur des encours de crédit non encore déclassés en créances douteuses ou litigieuses. Par ailleurs, les comptes consolidés de la Caisse Régionale et de sa filiale Bankoa ont été produits en respectant les normes IFRS, tant pour l’ouverture que pour la clôture de l’exercice 2005.

 

La stratégie de conquête de nouveaux clients, impulsée à travers le plan « Horizons 2006 », s’est poursuivie au cours de l’année. Ainsi de nouvelles agences ont vu le jour, notamment celles de Biarritz Beau Rivage et de Tarbes Echez. Ce maillage resserré de notre territoire est appelé à se poursuivre en 2006.

 

Poursuivant une politique novatrice de diversification dans l’immobilier, la Caisse Régionale a finalisé l’acquisition de nouvelles sociétés de gestion ou de transactions immobilières. La marque nationale Square Habitat Crédit Agricole a été déployée pour nos récentes acquisitions de la Côte Basque et a vocation à s’étendre à l’ensemble de nos partenariats immobiliers.

 

Enfin, une vaste campagne de communication traduisant la volonté du Groupe Crédit Agricole d’entretenir une relation durable avec ses clients a été lancée en fin d’année 2005. Elle est totalement cohérente avec les orientations du plan stratégique « Horizons 2006 ». Elle s’associe également parfaitement avec le lancement par la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne, en septembre 2005, d’une nouvelle gamme de comptes services plus modulaire, facilitant ainsi l’adaptation du service aux besoins de chaque client.

 

IX. — Principes et méthodes comptables

A. — Principes généraux retenus

Les états financiers de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du Groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses Locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La Caisse Régionale applique à compter du 1er janvier 2005 le règlement CRC n° 2004-06 du 23 novembre 2004 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs. L’application de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur l’exercice 2005.

 

Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2002-03, la Caisse Régionale calcule à compter du 1er janvier 2005 ses provisions sur créances douteuses sur la base des flux futurs actualisés.

 

Les effets qui découlent de l’actualisation de ces provisions constituent un changement de méthode. Celui-ci est évalué à 10.350 milliers d’euros et a été constaté au bilan d’ouverture en contrepartie des capitaux propres.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne applique par anticipation à compter du 1er janvier 2005 le règlement CRC n° 2005-03 du 3 novembre 2005. Celui-ci modifie le règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit. A ce titre, les décotes sur prêts restructurés sont désormais calculées par référence au taux effectif d’origine.

 

La Caisse Régionale applique par anticipation à compter du 1er janvier 2005 le règlement CRC n° 2005-01 du 3 novembre 2005 relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement modifie le règlement CRB n° 90-01 et l’annexe au règlement CRC n° 2000-03 relatif aux documents de synthèse individuels, afin de faire converger certaines dispositions de ces textes avec celles de la norme IAS 39, notamment celle relative aux titres de transaction et d’investissement.

L’application de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur l’exercice 2005.

 

Par ailleurs, afin d’assurer la cohérence entre les comptes consolidés établis conformément aux normes IAS et ses comptes individuels, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a constitué différentes provisions pour risques et charges destinées à couvrir des risques déjà identifiés et antérieurement couverts par des fonds pour risques bancaires généraux.

 

Ces provisions, calculées au 1er janvier 2005, ont été dotées par le résultat exceptionnel et concernent :

— le risque de déséquilibre du contrat épargne logement, pour lequel une provision a été dotée à hauteur de 15.872 milliers d’euros ;

— le risque de crédit, correspondant aux provisions sur bases collectives, pour lequel une provision a été dotée à hauteur de 36.198 milliers d’euros.

Le montant des fonds pour risques bancaires généraux repris en contrepartie de ces dotations s’élève à 52.070 milliers d’euros.

 

Crédits à la clientèle. — Les crédits à la clientèle sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne applique par anticipation à compter du 1er janvier 2005 le règlement CRC n° 2005-03 du 3 novembre 2005 modifiant le règlement CRC n° 2002-03 du 12 décembre 2002 sur le risque de crédit. En application de celui-ci, les créances présentant un risque d’impayé sont comptabilisées conformément aux règles suivantes :

 

Créances restructurées . — La Caisse Régionale définit les créances restructurées comme étant des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

— les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas de problèmes d’insolvabilité ;

— les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale s’élève à 2.309 milliers d’euros.

 

Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne, le montant des crédits restructurés n’étant pas significatif, aucune décote n’a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts.

 

Créances douteuses. — Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

— lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier ainsi que pour les financements à l’agriculture, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits) ;

— lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ;

— s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Les découverts sont qualifiés d’encours douteux au plus tard à l’issue d’une période de trois mois de dépassement continu des limites portées à la connaissance de la clientèle de particuliers et des limites résultant de convention de droit ou de fait entre le commerçant et la banque pour ses autres clientèles.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

Créances douteuses non compromises. — Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances douteuses compromises. — Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels sont toujours comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.

 

Provisionnement du risque de crédit avéré . — Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale par voie de provision. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provision figurant au passif du bilan.

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne constitue les provisions correspondant, en valeur actualisée, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux ou douteux compromis.

 

Provisionnement du risque de crédit non avéré . — Par ailleurs, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a également constaté au passif de son bilan des provisions pour risques et charges destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement. Ces dernières visent à couvrir des risques précis pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux.

 

Opérations sur titres. — Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par le règlement 95-04 du CRBF, le règlement 2000-02 du Comité de la réglementation comptable et le règlement n° 2005-01, ainsi que par le règlement 2002-03 du Comité de la réglementation comptable en matière de détermination du risque de crédit et du provisionnement concernant les titres à revenu fixe.

La répartition des titres entre les 4 catégories de portefeuille (transaction, placement, investissement et titres de l’activité de portefeuille) est faite en fonction de l'intention initiale d'utilisation des titres, intention identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction . — Sont considérés comme des titres de transaction les titres qui, à l’origine, sont acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme titres de transaction :

— les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfice à court terme ;

— les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché le jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat.

 

Titres de placement . — Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

La valeur d'inventaire est le prix de marché.

 

Les moins-values latentes constatées à l'arrêté comptable font l'objet de provisions pour dépréciation.

 

La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Titres d'investissement. — Sont enregistrés en titres d'investissement les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés également dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais exclus. En ce qui concerne les titres à revenu fixe acquis ou souscrits à un prix différent de leur valeur de remboursement, il convient de suivre les mêmes règles que celles retenues pour les titres de placement.

 

Conformément aux règlements n° 90-01 et 95-04 et à l'instruction n° 94-05 de la Commission Bancaire, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne n'a pas provisionné les moins values latentes.

 

Toutefois, les moins values peuvent être provisionnées lorsque, à la date d'arrêté des comptes, il existe un risque de contrepartie.

 

Les titres d’investissement sont soumis aux dispositions du règlement du CRC 2002-03 concernant l’identification du risque de crédit et le provisionnement des pertes avérées.

 

Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2005-01, les cessions de titres d’investissement intervenues avant l’échéance ou les transferts vers la catégorie des titres de placement ne portent que sur la période du 1er janvier à la date de publication du présent règlement du Comité de la Réglementation Comptable.

— Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme ;

— Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable ;

— Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de la Caisse Régionale ;

— Les autres titres détenus à long terme correspondent à des investissements réalisés dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

L'ensemble de ces titres est comptabilisé au coût historique. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation. A la clôture de l'exercice, ces titres peuvent ou non faire l'objet individuellement de provisions pour dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure au coût historique.

 

La valeur d’utilité de ces titres représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, les capitaux propres, les cours moyens de bourse des derniers mois.

 

Immobilisations. — La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne applique par anticipation à compter du 1er janvier 2004 le règlement du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale applique à ce titre la méthode de comptabilisation des actifs par composants. Conformément aux dispositions de ce règlement, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Par ailleurs, les éléments dont dispose la Caisse Régionale sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existant au 31 décembre 2005.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale :

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

33 ans

Second oeuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

 

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement.

 

Conventions de garantie internes. — Aux termes de conventions de garantie conclues par les Caisses Régionales de Crédit Agricole au profit de Crédit Agricole S.A., la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne est engagée dans la limite de ses fonds propres à couvrir une éventuelle insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. au bénéfice des tiers, créanciers de celle-ci.

 

A contrario, Crédit Agricole S.A. (dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par le Code Monétaire et Financier) garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

 

A ce titre il a été constitué par Crédit Agricole S.A., au cours de l’exercice 2001, un « Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité ».

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite, d’indemnités de fin de carrière. — La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne applique à compter du 1er janvier 2004 la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

A ce titre, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a souscrit des contrats relatifs à ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies et des régimes de contrats à cotisations définies. Les contrats tiennent compte des écarts actuariels, égaux à :

— la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation ;

— diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime.

L’obligation étant totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale étant celui de la MSA, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d’engagement « retraite » mais enregistre en « frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes. Les autres régimes de retraite des salariés, ne dépendant pas de la MSA, ont été à la suite des règlements, comptabilisés en charges d’exploitation.

La Caisse Régionale n’a pas d’autres régimes à prestations définies, hors le calcul de la provision pour médailles du travail, dont la durée de couverture a été portée à 65 ans compte tenu des dispositions de la loi Fillon.

 

Impôt sur les bénéfices (charge fiscale). — D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

 

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution additionnelle de 1,5% et de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.

 

Conversion des opérations en devises. — Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF n° 89.01 et 89.02 et des instructions 89.04 et 89.05 de la Commission Bancaire, la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne s'établit à 36 milliers d’euros au 31/12/2005.

 

Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.). — En application du règlement 90-02 du CRBF, sont enregistrées dans le compte « Fonds pour risques bancaires généraux », la provision pour risques de crédit non encore avérés et les autres provisions pour risques bancaires généraux.

 

Instruments financiers à terme et conditionnels. — Les principes comptables appliqués sont essentiellement fonction de l’intention avec laquelle les opérations

sont effectuées.

 

Opérations d’échange de taux d’intérêt ou de devises (swaps) :

 

La Caisse Régionale Pyrénées Gascogne utilise les swaps de taux d’intérêt essentiellement aux fins suivantes :

— Maintien de positions ouvertes isolées destinées à bénéficier de l'évolution des taux d'intérêt ou ne répondant à aucune des catégories définies ci-après. Les charges et les produits relatifs à ces opérations sont comptabilisés prorata temporis. Les pertes latentes relatives à des ensembles homogènes de contrats font l'objet d'une provision pour risques et charges ;

— Couverture du risque de taux d'intérêt affectant un élément ou un ensemble d'éléments homogènes. Ces contrats sont valorisés symétriquement à l'élément ou à l'ensemble d'éléments couverts ;

— Couverture des risques de taux global de l'établissement sur l'actif, le passif et le hors bilan. Les charges et les produits relatifs à ces contrats sont inscrits en compte de résultat.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Sauf exception (ou montant non significatif), les règles du Groupe préconisent en matière d’enregistrement comptable d’une opération complexe, une décomposition des instruments composant l’opération et l’enregistrement comptable distinct de chacun des instruments. 

 

1. Répartition des créances par durée résiduelle : 

En milliers d'euros

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

31/12/2005

31/12/2004

Etablissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

    Créances sur établissements de crédit

246 270

301 000

 

48

547 318

407 938

    Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

 

    Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

1 269

    Prêts subordonnés

 

 

 

3 523

3 523

3 523

        Valeurs brutes

246 270

301 000

 

3 571

550 841

412 730

    Créances rattachées

 

 

 

 

2 979

2 302

    Provisions

 

 

 

 

 

 

        Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

553 820

415 032

Opérations internes au crédit agricole :

 

 

 

 

 

 

    Comptes ordinaires

119 115

 

 

 

119 115

12 969

    Comptes et avances à terme

27 506

123 966

187 358

273 133

611 963

540 100

    Prêts subordonnés

 

 

 

70 400

70 400

70 400

        Valeurs brutes

146 621

123 966

187 358

343 533

801 478

623 469

    Créances rattachées

 

 

 

 

11 056

10 436

    Provisions

 

 

 

 

 

 

        Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

812 534

633 905

Opérations avec la clientèle :

 

 

 

 

 

 

    Créances commerciales

21 371

2 903

 

 

24 274

21 705

    Autres concours à la clientèle

421 085

774 311

2 212 630

2 488 350

5 896 376

5 232 550

    Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

    Comptes ordinaires débiteurs

45 984

 

 

 

45 984

37 769

        Valeurs brutes

488 440

777 214

2 212 630

2 488 350

5 966 634

5 292 024

    Créances rattachées

 

 

 

 

94 171

96 889

    Provisions

 

 

 

 

152 096

150 878

        Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

5 908 709

5 238 035

Titres :

 

 

 

 

 

 

    Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

    (valeurs brutes)

2 322

6 123

90 474

93 879

192 798

180 522

    Créances rattachées

 

 

 

 

3 587

3 393

    Provisions

 

 

 

 

257

130

        Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

196 128

183 785

 

Commentaires : Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 36.866 milliers d'euros au 31/12/2005

 

2. Opérations avec la clientèle par agent économique : 

(En milliers d'euros) 

31/12/2005 

Encours sains

Encours douteux

dont encours douteux compromis

Provisions sur encours douteux

dont provisions sur encours douteux compromis

Couverture en %

Particuliers

2 464 467

24 974

13 591

17 578

10 441

70

Autres professionnels

656 422

32 589

23 046

26 191

20 638

80

Sociétés financières

12 313

171

86

161

86

94

Entreprises

1 244 068

66 917

33 666

51 828

28 251

77

Administrations publiques

717 726

1 752

1 247

270

32

15

Agriculteurs

736 664

65 480

56 438

55 972

50 504

85

Autres agents économiques

37 145

117

60

96

45

82

    Total

5 868 805

192 000

128 134

152 096

109 997

79

 

(En milliers d'euros)

31/12/2004 

Encours sains

Encours douteux

dont encours douteux compromis

Provisions sur encours douteux

dont provisions sur encours douteux compromis

Couverture en %

Particuliers

2 033 368

26 714

15 718

19 474

12 520

73

Autres professionnels

627 510

31 991

25 730

26 727

22 808

84

Sociétés financières

1

 

 

 

 

 

Entreprises

1 148 422

70 261

31 522

51 756

25 889

74

Administrations publiques

650 420

4 588

652

3 338

38

73

Agriculteurs

697 573

65 647

57 730

49 430

44 980

75

Autres agents économiques

32 022

396

291

153

130

39

    Total

5 189 316

199 597

131 643

150 878

106 365

76

 

3.1 Ventilation des titres par grande catégorie de contrepartie : 

(En milliers d'euros)

Encours nets 31/12/2005

Encours nets 31/12/2004

Administrations et banques centrales

 

92

Etablissements de crédit

120 661

109 891

Sociétés financières

178 286

204 180

Collectivités locales

 

 

Entreprises et autres clientèles

61 019

60 610

    Total net

359 966

374 773

 

3.2 Ventilation des titres par catégorie de portefeuille : 

(En milliers d'euros) 

31/12/2005

31/12/2004

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

774

17 086

178 268

196 128

2 430

12 196

169 159

183 785

Actions et autres titres à revenu variable

2 098

161 740

 

163 838

16 740

174 248

 

190 988

    Total net

2 872

178 826

178 268

359 966

19 170

186 444

169 159

374 773

 

3.3 Détail des titres par portefeuille : 

(En milliers d'euros) 

31/12/2005

31/12/2004

Transaction

Placement

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées

1 984

600

 

2 584

1 449

    Dont surcote restant à amortir

 

 

 

0

0

    Dont décote restant à amortir

 

 

 

0

0

Créances rattachées

 

125

 

125

90

Provisions

 

 

 

0

0

        Valeurs nettes au bilan

1 984

725

0

2 709

1 539

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

774

17 276

174 748

192 798

180 521

    Emis par organismes publics

 

 

 

0

90

            Autres émetteurs

774

17 277

174 748

192 799

180 431

        Dont surcote restant à amortir

 

 

 

0

2 565

        Dont décote restant à amortir

 

 

 

0

731

    Créances rattachées

 

67

3 520

3 587

3 394

    Provisions

 

257

 

257

130

            Valeurs nettes au bilan

774

17 086

178 268

196 128

183 785

 

 

 

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

2 098

161 832

 

163 930

192 186

Créances rattachées

 

 

 

0

0

Provisions

 

92

 

92

1 198

        Valeurs nettes au bilan

2 098

161 740

0

163 838

190 988

        Valeurs estimatives

 

 

 

386 764

395 054

 

3.4 Ventilation des titres cotes et non cotes a revenu fixe ou variable : 

(En milliers d'euros) 

31/12/2005

31/12/2004

Obligations et autres titres à revenu fixe

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres cotés

129 646

1 212

130 858

122 305

1 501

123 806

Titres non cotés

63 152

162 718

225 870

58 216

190 685

248 901

Créances rattachées

3 587

0

3 587

3 394

 

3 394

Provisions

257

92

349

130

1 198

1 328

    Valeurs nettes au bilan

196 128

163 838

359 966

183 785

190 988

374 773

 

Commentaires : La répartition des parts d'OPCVM est la suivante : 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004

OPCVM français

136 131

172 767

OPCVM étrangers 

26 496

16 435

    Dont OPCVM de capitalisation

136 470

129 208

        Valorisation des OPCVM

178 091

199 374

 

Répartition par nature des OPCVM (En milliers d'euros) :

31/12/2005

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

5 440

5 440

OPCVM obligataires

38 443

38 961

OPCVM actions

36 177

43 189

OPCVM autres

82 567

90 501

    Total

162 627

178 091

 

31/12/2004

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires 

75 072

75 658

OPCVM obligataires

41 964

46 288

OPCVM actions

27 958

30 061

OPCVM autres

44 208

47 367

    Total

189 202

199 374

 

4. 1. Variation de l'actif immobilise (valeur brute) : 

(En milliers d'euros)

31/12/2004

Augmentations (acquisitions)

Diminutions (cessions)

Autres mouvements

31/12/2005

Immobilisations financières :

 

 

 

 

 

    Portefeuille d'investissement

 

 

 

 

 

    Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

    Obligations et autres titres à revenu fixe

165 794

13 145

-4 191

 

174 748

        Total portefeuille d'investissement

165 794

13 145

-4 191

 

174 748

    Créances rattachées sur portefeuille d' investissement

3 365

180

-25

 

3 520

Titres de participation, entreprises liées et TAP :

 

 

 

 

 

    Participations et entreprises liées

395 452

39 540

-21 384

-1 661

411 947

    Titres de l'activité de portefeuille

11 901

1 934

-4 727

 

9 108

        Total portefeuille

407 353

41 474

-26 111

-1 661

421 055

Avances consolidables

4 491

3 131

-3 452

-100

4 070

Créances rattachées sur titres et avances

998

2 949

-2 983

 

964

Immobilisations incorporelles

5 200

535

-2 132

 

3 603

Immobilisations corporelles

127 946

7 540

-2 918

1 760

134 328

 

4.2 Variation de l'actif immobilise (amortissements et provisions) : 

(En milliers d'euros)

31/12/2004

Augmentations

Diminutions

Autres mouvements

31/12/2005

Immobilisations financières :

 

 

 

 

 

    Portefeuille d'investissement

 

 

 

 

 

    Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

    Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

        Total portefeuille d'investissement

 

 

 

 

 

Titres de participation, entreprises liées et TAP :

 

 

 

 

 

    Participations et entreprises liées

3 041

1 088

-495

 

3 634

    Titres de l'activité de portefeuille

 

 

 

 

 

        Total portefeuille

3 041

1 088

-495

 

3 634

Avances consolidables

0

 

 

 

0

Immobilisations incorporelles

4 358

554

-2 132

 

2 780

Immobilisations corporelles

54 498

8 877

-2 302

 

61 073

 

5.1 Titres de participation, de filiales et autres titres : 

(En milliers d'euros)

Quote-part de capital % détenu

Valeur nette comptable des titres

Avances et prêts consentis

Montant des cautions et avals

Montant des capitaux propres

Résultat du dernier exercice

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de la caisse régionale

 

405 612

10 769

304 780

11 236 119

607 722

Parts dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

BANKOA SA

93,91

94 572

 

304 780

94 709

4 726

Participations dans des établissements financiers :

 

 

 

 

 

 

    MERCAGENTES

82,40

8 975

 

 

11 341

1 233

    SAS LA BOETIE

2,62

258 377

2 991

 

9 799 262

528 279

    SAS SACAM DEVELOPPEMENT

2,64

19 253

5 948

 

800 008

27 381

Autres parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

 

    COFIGA

100,00

4 280

 

 

3 907

5

    SASU PG IMMO

61,50

3 073

0

 

4 997

-3

    SCI DUPLAA

99,00

1 509

1 830

 

1 519

-5

    PORTIMMO

99,99

0

0

 

691

-6

    SCI ACTIPOLE NORD

99,00

604

0

 

618

8

Autres titres de participation :

 

 

 

 

 

 

    GRAND SUD OUEST CAPITAL

12,10

3 366

 

 

31 094

844

    SERVICAM

26,12

0

0

 

153

-2

    SNC CA TITRES

1,70

985

 

 

37 724

2 998

    SAS SACAM FIRECA

2,36

1 509

 

 

50 872

-2 245

Autres immobilisations financières :

 

 

 

 

 

 

    GUIPUZCOANO

1,77

6 089

 

 

399 377

44 301

    SP 6L P.E.H.

50,00

1 525

 

 

 

123

    SP 97 GROUPE DE PAU

49,00

1 495

 

 

 

83

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure a 1% du capital de la caisse régionale

 

2 870

2 239

 

 

 

Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Participations dans des établissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

    Autres parts dans les entreprises liées

 

1234

715

 

 

 

    Autres titres de participation

 

1 636

881

 

 

 

    Autres immobilisations financières

 

 

643

 

 

 

        Total des parts dans les entreprises liées et participations

 

408 482

13 008

 

 

 

Créances rattachées

 

965

 

 

 

 

        Valeurs nettes au bilan

 

422 455

 

 

 

 

 

5.2 Valeur estimative des titres de participation : 

(En milliers d'euros) 

31/12/2005

31/12/2004

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

    Titres non cotés

115 750

120 490

113 734

121 493

    Titres cotés

 

 

 

 

    Avances consolidables

2 545

2 545

2 540

2 540

    Créances rattachées

830

830

850

850

    Provisions

1 503

 

469

 

        Sous-total

117 622

123 865

116 655

124 883

Titres de participation :

 

 

 

 

    Titres non cotés

287 258

534 707

267 898

477 242

    Titres cotés

 

 

 

 

    Avances consolidables

9 820

9 820

14 702

14 702

    Créances rattachées

134

134

149

149

    Provisions

2 131

 

2 572

 

        Sous-total

295 081

544 661

280 177

492 093

Autres titres détenus a long terme :

 

 

 

 

    Titres non cotés

3 020

3 626

3 020

3 020

    Titres cotés

6 089

6 089

8 882

8 882

    Avances consolidables

643

643

1 067

1 067

    Créances rattachées

 

 

 

 

    Provisions

 

 

 

 

        Sous-total

9 752

10 358

12 969

12 969

        Total

422 455

678 884

409 801

629 945

 

5.3 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations 

(En milliers d'euros)  

31/12/2005

Sur les entreprises liées et les participations

Autres

Créances :

 

 

    Sur les établissements de crédit et institutions financières

579 033

787 321

    Sur la clientèle

 

5 908 709

    Obligations et autres titres à revenu fixe

6 646

189 482

Dettes :

 

 

    Sur les établissements de crédit et institutions financières

324

4 569 718

    Sur la clientèle

 

2 065 335

    Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

121 850

583 533

Engagements donnes :

 

 

    Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

 

    Engagements de financement en faveur de la clientèle

4 140

782 724

    Garanties données d'ordre d'établissements de crédit

 

 

    Garanties données d'ordre de la clientèle

303 189

301 155

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement reçus d'établissements de crédit

0

90 592

    Garanties reçues d'établissements de crédit

0

254 398

    Garanties reçues de la clientèle

0

889 534

 

6. Comptes de tiers et divers :

– Autres actifs 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004

Instruments conditionnels

94

48

Débiteurs divers

21 930

16 597 

Comptes de règlement et de stocks

1 993

19 800

  Total

24 017

36 445

 

 Comptes de régularisation actif

 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004

Comptes d'encaissements et de transfert

20 486

31 409

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

53

53

Pertes potentielles sur instruments financiers

17

45

Charges constatées d'avance et produits à recevoir

61 065

52 524

Charges à répartir

28

46

Divers

20 876

2 345

    Total

102 525

86 422

 

7. Provisions inscrites en diminution de l'actif : 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2004

Augmentations

Diminutions

Effet de l'actualisation des créances douteuses

Autres mouvements

31/12/2005

Prêts clientèle

150 878

74 483

-82 340

9 075

 

152 096

Participations et avances

3 041

1 087

-494

 

 

3 634

Portefeuille titres

1 327

1 113

-2 091

 

 

349

Autres

95

141

-68

 

 

168

    Total

155 341

76 824

-84 993

9 075

0

156 247

 

8. Répartition des dettes par durée résiduelle : 

(En milliers d'euros)

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

31/12/2005

31/12/2004

Etablissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

    Dettes envers les établissements de crédit

3 158

2 626

 

 

5 784

12 884

    Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

 

    Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

    Dettes rattachées

 

 

 

 

46

43

        Valeurs au bilan

3 158

2 626

 

 

5 830

12 927

Opérations internes au crédit agricole :

 

 

 

 

 

 

    Comptes ordinaires

2 993

 

 

 

2 993

46 729

    Comptes et avances à terme

717 168

1 297 994

1 316 189

1 212 106

4 543 457

3 915 079

    Dettes rattachées

 

 

 

 

17 762

10 909

        Valeurs au bilan

720 161

1 297 994

1 316 189

1 212 106

4 564 212

3 972 717

Comptes créditeurs de la clientèle :

 

 

 

 

 

 

    Comptes ordinaires

1 959 854

 

 

 

1 959 854

1 791 391

    Comptes d'épargne à régime spécial

22 874

 

 

 

22 874

20 541

    Comptes créditeurs à terme

52 441

24 569

3 870

1 051

81 931

81 349

    Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

    Dettes rattachées

 

 

 

 

676

895

        Valeurs au bilan

2 035 169

24 569

3 870

1 051

2 065 335

1 894 176

Dettes représentées par un titre :

 

 

 

 

 

 

    Bons de caisse

53

 

 

 

53

114

    Titres du marché interbancaire et T.C.N

264 820

279 037

1 413

 

545 270

384 000

    Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

 

    Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

    Dettes rattachées

 

 

 

 

958

1 347

        Valeurs au bilan

264 873

279 037

1 413

 

546 281

385 461

 

9. Comptes créditeurs de la clientèle par agent économique : 

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004

Particuliers

1 182 442

1 127 998

Autres professionnels

153 899

141 737

Sociétés financières

313

3 679

Entreprises

395 230

315 291

Administrations publiques

3 740

5 650

Agriculteurs

262 577

233 077

Autres agents économiques

67 134

66 744

    Total

2 065 335

1 894 176

 

10. Comptes de tiers et divers (En milliers d'euros) :

Autres passifs

31/12/2005

31/12/2004

Instruments conditionnels

60

19

Comptes de règlement sur opérations sur titres

31

22 050

Créditeurs divers

25 755

21 180

Versements restant à effectuer sur titres de participation

882

882

    Total

26 728

44 131

 

Comptes de régularisation passif

31/12/2005

31/12/2004

Comptes d'encaissement et de transfert

11 813

8 267

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

0

Gains potentiels sur instruments financiers

8

25

Charges à payer et produits constatés d'avance

46 790

39 235

Divers

12 834

18 956

    Total

71 445

66 483

 

11.1. Provisions pour risques et charges : 

(En milliers d'euros)

31/12/2004

Augmentations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2005

Engagements sociaux

 

 

-7

-9

97

81

Autres engagements sociaux

 

471

-22

-30

2 144

2 563

Risques d'exécution sur engagements par signature

5 248

17 403

 

-10 183

 

12 468

Risques fiscaux

31

83

-31

 

 

83

Instruments financiers

91

1 487

 

-604

 

974

Provision collective

6 974

43 887

 

 

 

50 861

Litiges

12 847

14 021

 

-12 847

 

14 021

Déséquilibre sur contrat épargne logement

 

18 364

 

-2 032

 

16 332

Risques opérationnels

 

11 811

-1 517

-1 897

 

8 397

Autres

15 917

689

-390

-10 246

-2 241

3 729

    Total

41 108

108 216

-1 967

-37 848

0

109 509

 

Outre les provisions pour engagements sociaux (médailles du travail), les provisions pour risques et charges couvrent les risques économiques nés des engagements et cautionnements donnés, ainsi que les litiges juridiques découlant des actions en responsabilité intentés contre la Caisse Régionale. Le risque provisionné correspond aux prétentions de la clientèle, observation étant faite que cette politique est prudente eu égard à l’observation des résultats des contentieux. Le solde de cette provision est de 14.021 milliers d’euros.

Conformément aux modèles développés par l’organe central, une provision collective a été constatée à partir de l’observation des cotations clientèles.

Sa dotation au premier janvier a été enregistrée par prélèvement sur la provision pour risques de crédit contenue dans le Fonds pour Risques Bancaires Généraux existant au 31/12/2004. Son montant global compte tenu de la dotation de 7.688 milliers d’euros de l’exercice est de 50.861 milliers d’euros.

Au titre des provisions pour risques et charges figurent enfin les provisions pour risques opérationnels enregistrés sur la base des modèles établis par le Groupe Crédit Agricole et une provision pour faire face au redressement du CNASEA, organisme de surveillance des crédits bonifiés à l’agriculture, dont les missions en Caisses Régionales donnent souvent lieu à des rappels d’intérêts.

 

11.2 Les avantages au personnel (IAS 19) :

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

— les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice ;

— les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice)

— les indemnités de fin de contrat de travail ;

— les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

Engagements en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne est à jour de ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

A ce titre, les engagements actualisés par la compagnie d’assurance du Groupe, à savoir Prédica, ont été couverts par les versements correspondants, ainsi que le retracent les tableaux communiqués par l’assureur.

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

Le Groupe Crédit Agricole n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et règle les écarts actuariels qui viennent impacter le résultat. L’obligation étant totalement couverte par la police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

11.3 Avantages postérieurs a l'emploi, régimes a prestations définies :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Variation dette actuarielle

Dette actuarielle au 31/12

19 693

17 624

 

Coût des services rendus sur la période

846

757

 

Effet de l'actualisation

1 065

869

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-567

-470

 

(Gains) / pertes actuariels

3 103

913

 

Dette actuarielle au 31/12/n

24 140

19 693

 

Charge comptabilisée

 

Coût des services rendus sur l'exercice

846

757

 

Effet de l'actualisation

1 065

869

 

Rendement attendu des actifs sur la période

-692

-538

 

Amortissement du coût des services passés

 

 

 

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

1 915

960

 

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

 

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

3 134

2 048

 

Juste valeur des actifs du régime

 

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

16 407

12 508

 

Rendement attendu des actifs

692

538

 

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

1 187

-46

 

Cotisations de l'employeur

6 704

3 839

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

-12

9

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

Prestations versées

-567

-441

 

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

24 411

16 407

 

Provision / Actifs

 

Situation financière nette au 31/12/n-1

24 140

19 693

 

Coût des services passés non comptabilisés

 

 

 

(Gains) / pertes sur la limitation de surplus

 

 

 

(Provisions) / actifs au 31/12/n

24 140

19 693

 

Situation financière nette (passif) / actif au 31/12/n

271

-3 286

 

Variation

 

(Provisions) / actifs au 31/12/n-1

-3 286

-5 115

 

Cotisations de l'employeur

6 704

3 839

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

-12

9

 

Paiements directs de l'employeur

 

29

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-3 134

-2 048

 

Situation financière nette bilan (passif) / actif au 31/12/n

272

-3 286

 

Information rendement annualisé des actifs

2005

2004

 

Rendement annualisé des actifs

4,19%

4,27%

 

12. Fonds pour risques bancaires généraux : 

(En milliers d'euros) 

31/12/2005

31/12/2004

Epargne Logement

Autres (1)

Total

Epargne Logement

Autres

Total

Montant à l'ouverture

12 121

145 321

157 442

13 715

122 794

136 509

Dotations

 

10 000

10 000

437

24 138

24 575

Reprises

-12 121

-39 950

-52 071

-2 031

-1 611

-3 642

    Total

0

115 371

115 371

12 121

145 321

157 442

 (1) dont 36.198 milliers d'euros repris et dotés en provision collective.

(1) dont 3.752 milliers d'euros repris et dotés, ainsi que les 12.121 milliers d'euros, en provision pour déséquilibre sur contrat épargne logement.  

 

13. Dettes subordonnées :

En milliers d'euros

< 3 mois

>3mois <1 an

> 1 an < 5 ans

>5ans

31/12/2005

31/12/2004

(Devise d'émission : euro ; taux fixe)

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à terme

 

 

59 712

60 818

120 530

100 531

Emprunts participatifs

 

 

 

 

 

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

36 180

36 180

36 531

    Total en principal

 

 

59 712

96 998

156 710

137 062

Dettes rattachées

 

 

 

 

2 392

2 315

    Valeurs au bilan

 

 

 

 

159 102

139 377

 

14.1 Variation des capitaux propres :

(En milliers d'euros) 

Capitaux propres

Capital

Primes et réserves (1)

Ecart de conversion

Ecart de réestimation

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31/12/2003

58 703

478 498

0

0

53 952

591 153

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2003

 

 

 

 

-1 216

-1 216

Intérêts des CCA versés au titre de 2003

 

 

 

 

-4 073

-4 073

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

-22

 

 

 

-22

Affectation du résultat 2003

 

48 663

 

 

-48 663

0

Résultat de l'exercice 2004

 

 

 

 

64 424

64 424

Autres variations

 

 

 

 

 

0

    Solde au 31/12/2004

58 703

527 139

0

0

64 424

650 266

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2004

 

 

 

 

-1 216

-1 216

Intérêts des CCA versés au titre de 2004

 

 

 

 

-5 980

-5 980

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

-6

 

 

 

-6

Affectation du résultat 2004

 

57 228

 

 

-57 228

0

Résultat de l'exercice 2005

 

 

 

 

77 577

77 577

Autres variations (2)

 

-11 732

 

 

 

-11 732

    Solde au 31/12/2005

58 703

572 629

0

0

77 577

708 909

 (1) hors écarts de conversion et de réestimation.

(2) dont -1.382 milliers d'euros de taxe sur les plus value à long terme (« exit tax ») et -10.350 milliers d'euros d'impact de changement de méthode lié à l'actualisation des créances douteuses.

 

14.2 Ventilation des fonds propres :

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004

Capital

58 703

58 703

Prime d'émission

237 437

237 443

Réserve légale

281 498

184 164

Réserves statutaires et contractuelles

64 044

49 737

Autres réserves

 

55 795

Ecarts de réévaluation

 

 

Report à nouveau

-10 350

 

Résultat de l'exercice

77 577

64 424

    Total des capitaux propres

708 909

650 266

Fonds pour risques bancaires généraux

115 371

157 442

Dettes subordonnées

159 102

139 377

Dépôts de garantie à caractère mutuel

80

80

    Total des fonds propres

983 462

947 165

 

15.1 Tableau des résultats des 5 derniers exercices :

(En milliers d'euros)

2001

2002

2003

2004

2005

Capital en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

    Capital social

59 438

58 706

58 703

58 703

58 703

    Nombre de Parts Sociales et de Certificats Coopératifs d'Associés (en milliers) :

 

 

 

 

 

    Valeur unitaire 10 euros

5 944

5 871

5 870

5 870

5 870

Résultat de l'exercice :

 

 

 

 

 

    Produits d'exploitation bancaire

418 287

410 659

425 207

424 167

456 070

    Résultat avant impôt, participation, intéressement des salariés et dotations aux amortissements et provisions

127 829

109 056

133 383

143 900

108 926

    Impôts sur les bénéfices

24 607

30 407

28 230

32 637

37 576

    Intéressement et participation des salariés

6 516

7 653

9 284

9 688

11 183

    Résultat net

40 532

46 663

53 952

64 424

77 577

    Résultat après impôt, participation et intéressement des salariés mais avant dotations aux amortissements et provisions

96 706

70 996

95 869

101 575

60 167

    Résultat distribué

1 876

5 066

5 527

7 196

7 450

Personnel :

 

 

 

 

 

    Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice

1 832

1 808

1 774

1 783

1 799

    Montant de la masse salariale de l'exercice

51 944

52 073

51 256

53 155

54 438

 

15.2 Affectation du résultat :

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004

Résultat Net

77 577

64 424

Report à nouveau

-10 350

 

Affectation à la réserve légale

44 833

42 921

Affectation aux réserves facultatives

14 944

14 307

Rémunération des parts sociales

1 216

1 216

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés détenus par C.A. S.A.

5 034

4 828

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés des autres souscripteurs

1 200

1 152

 

16 Opérations de change :

(En milliers d'euros) 

31/12/2005

31/12/2004

à recevoir

à livrer

à recevoir

à livrer

Opérations de change à terme :

 

 

 

 

    Devises

2 456

2 456

2 832

2 832

    Euros

2 383

2 383

3 079

3 079

        Total

4 839

4 839

5 911

5 911

 

17. Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés :

Dans le cadre de la surveillance réglementaire des risques interbancaires en général et du risque de contrepartie sur les instruments dérivés en particulier, la Caisse Régionale s’appuie sur les règles suivantes :

 

Organisation par unités spécialisées et par métiers. — Les limites par contrepartie sont décidées en Comité Financier, sur proposition du service Trésorerie et Gestion Actif Passif. Elles sont communiquées aux opérateurs autorisés et suivies par le Back Office. La mise à jour des limites a lieu annuellement. Un suivi de l’évolution des ratings est assuré tout au long de l’exercice.

 

Procédures internes pour la fixation des règles de prise et de suivi du risque. — Les contreparties bancaires potentielles font l’objet de limites globales d’engagement, en risques et en durée, par nature de risque (bilan ou hors bilan). Conformément aux recommandations prudentielles formulées par le Groupe, le calcul des limites fait référence :

– aux fonds propres consolidés de la CR (10% maximum par contrepartie hors Groupe Crédit Agricole),

– aux fonds propres de contrepartie (à hauteur de 5%) et à la qualité de son rating,

– à la nature de l’activité de la contrepartie (banque commerciale ou de marché),

– à la nature de l’engagement (bilan ou hors bilan).

La Caisse Régionale procède trimestriellement à la déclaration réglementaire sur les risques interbancaires.

En 2005, la Caisse Régionale a effectué une seule opération sur instruments dérivés avec une contrepartie bancaire hors Groupe Crédit Agricole.

 

Méthodologie de mesure des risques. — Le principe retenu est celui de la non compensation des positions pour une même contrepartie. Le risque de contrepartie sur le hors bilan est composé du coût de remplacement des contrats (risque courant), mais aussi du risque potentiel futur. La quotité de consommation globale des limites se calcule comme la valeur de marché positive de l’opération, majorée d’un add-on (pourcentage de la valeur nominale multipliée par la durée résiduelle de l’opération). Ce facteur de majoration évolue avec la nature des contrats.

 

17.1 Opérations a terme non dénouées :

(En milliers d'euro)  

31/12/2005

31/12/2004

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total

Total

sur marchés organisés

de gré à gré

sur marchés organisés

de gré à gré

Instruments financiers sur taux d'intérêt :

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux :

 

 

 

 

 

 

        prêteur

 

349 364

 

69 000

418 364

446 996

        emprunteur

 

332 698

 

77 391

410 089

429 731

    Options sur swaps de taux :

 

 

 

 

 

 

        prêteur

 

 

 

 

 

 

        emprunteur

 

 

 

 

 

 

    FRA :

 

 

 

 

 

 

        achat

 

 

 

 

 

1 500

        vente

 

 

 

 

 

1 500

    Instruments à terme conditionnel :

 

 

 

 

 

 

        achat

 

 

 

 

 

 

        vente

 

 

 

 

 

 

Instruments financiers sur taux de change :

 

 

 

 

 

 

    Instruments à terme conditionnel :

 

 

 

 

 

 

        achat

 

 

 

 

 

 

        vente

 

 

 

 

 

 

    Instruments financiers sur actions et indices boursiers

 

758

 

 

758

152

        Instruments à terme ferme

 

758

 

 

758

152

            achat

 

 

 

 

 

 

            vente

 

 

 

 

 

 

        Instruments à terme conditionnel :

 

 

 

 

 

 

            achat

 

 

 

 

 

237

            vente

 

 

 

 

 

 

Total achat / Prêteur

 

 

 

 

 

 

Total vente / Emprunteur

 

 

2 891

 

2 891

1 451

 

 

 

3 049

 

3 049

1 586

 

 

 

 

 

422 013

450 099

 

 

 

 

 

413 896

433 206

 

17.2 Opérations sur instruments financiers a terme : encours notionnel par durée résiduelle :

(En milliers d'euros) 

< 1 an

de 1 à 5 ans 

> 5 ans 

Dont opérations effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés

< 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

< 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options sur swaps de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

181 659

424 039

222 755

181 659

424 039

222 755

 

 

 

Opérations de change à terme

9 678

 

 

9 678

 

 

 

 

 

Options de change

1 516

 

 

1 516

 

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions et indices boursiers

5 940

 

 

 

 

 

5 940

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

17.3 Instruments financiers a terme : juste valeur :

(En milliers d'euros) 

31/12/2005

Total juste valeur

Encours notionnel

Futures

 

 

Options de change

 

1 516

Options de taux

 

 

FRA

 

 

Swaps de taux d'intérêt

11 069

828 453

Swaps de devises

 

 

Caps, Floors, Collars

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

35

5 940

Autres

 

 

    Sous-total

11 104

835 909

Opérations de change à terme

9 678

9 678

    Total

20 782

845 587

 

17.4 Contrats d'échange de taux intérêt et de devises (En milliers d'euros) :

Contrats d'échange de taux intérêt et de devises

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

129 325

149 162

532 900

17 066

Contrats assimilés

 

 

 

 

 

18. Produits nets d'intérêts et revenus assimiles :

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004

Produits d'intérêts

313 696

291 028

    Sur opérations avec les établissements de crédit

11 271

8 893

    Sur opérations internes au Crédit Agricole

36 756

40 157

    Sur opérations avec la clientèle

248 886

227 864

    Sur obligations et autres titres à revenu fixe

9 423

10 030

    Autres intérêts et produits assimilés

7 360

4 084

Charges d'intérêts

167 326

149 870

    Sur opérations avec les établissements de crédit

92

184

    Sur opérations internes au Crédit Agricole

143 013

134 597

    Sur opérations avec la clientèle

7 986

4 887

    Sur obligations et autres titres à revenu fixe

13 077

10 199

    Autres intérêts et charges assimilées

3 158

3

        Total produits nets d'intérêts et revenus assimiles

146 370

141 158

 

19. Revenus des titres 

(En milliers d'euros) 

31/12/2005

31/12/2004

Titres à revenu fixe

Titres à revenu variable

Titres à revenu fixe

Titres à revenu variable

Titres de participation et parts dans les entreprises liées

 

19 826

 

14 943

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de placement

450

30

328

93

Titres d'investissement

8 535

 

8 664

 

Opérations diverses sur titres

438

 

1 038

 

    Total

9 423

19 856

10 030

15 036

 

20. Ventilation des commissions :

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004

Type de commissions

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

19 380

4 139

15 241

14 899

3 656

11 243

Sur opérations avec la clientèle

38 502

130

38 372

36 059

82

35 977

Sur opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

Sur opérations de change

60

 

60

70

 

70

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors bilan

1

7

-6

 

6

-6

Sur prestations de services financiers :

56 351

7 815

48 536

54 817

7 652

47 165

Produits nets de gestion d'OPCVM et titres

 

 

8 494

 

 

7 941

Produits nets sur moyens de paiement

 

 

18 786

 

 

18 628

Commissions d'assurance-vie

 

 

12 191

 

 

11 643

Commissions assurance IARD

 

 

9 142

 

 

8 997

Autres services financiers

 

 

-77

 

 

-44

    Total

114 294

12 091

102 203

105 845

11 396

94 449

 

21. Solde des opérations sur portefeuille de négociation :

En milliers d'euros

31/12/2005

31/12/2004

Solde des opérations sur titres de transaction

666

552

Solde des opérations sur instruments financiers à terme

-888

-316

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

111

110

    Solde des opérations sur portefeuille de négociation

-111

346

 

22. Résultat des opérations sur titres de placement :

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004

Dotations aux provisions

1 113

721

Reprises de provisions

2 091

4 030

Dotation ou reprise nette aux provisions

978

3 309

Plus-values de cession réalisées

6 782

11 238

Moins-values de cession réalisées

235

2 947

Solde en perte ou en bénéfice des plus ou moins-values réalisées

6 547

8 291

Frais d'acquisition

-78

-4

    Solde en perte ou en bénéfice sur les opérations de placement

7 447

11 596

 

23. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004

Ristourne Assurance Décès Invalidité

16 984

15 566

Autres produits

4 924

3 430

    Autres produits d'exploitation bancaire

21 908

18 996

 

 

 

Autres charges

1 475

1 119

    Autres charges d'exploitation bancaire

1 475

1 119

 

24.1.Ventilation des frais de personnel :

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004

Salaires et traitements (1)

51 325

51 478

Charges sociales

28 757

25 085

    Dont charges de retraite

8 412

6 036

Intéressement

8 097

7 412

Participation

3 086

2 276

Impôts et taxes sur rémunérations

6 112

5 860

Transfert de charges

-101

-119

        Total

97 276

91 992

  (1) compris refacturations et dotations / reprises sur provisions relatives u personnel.

 

24.2 Rémunération :

(En milliers d'euros)

31/12/2005

Rémunération (1) des mandataires sociaux

423

Rémunération (1) des membres des organes de Direction

1 272

    Total rémunération

1 695

 (1) Rémunérations brutes déclarées 

 

24.3. Mandats des administrateurs :

Nom de l'administrateur

Fonction

Nom de la société

Mr. Jean-Claude RIGAUD

Administrateur

Chambre d'Agriculture du Gers

 

Bureau

CUMA de Saint Mont

 

Président

Fondation PG

 

Membre

FNCA

 

Administrateur

CAMCA

 

Administrateur

Association des présidents du Crédit Agricole

 

Membre

Association de gestion paritaire du congé individuel de formation du crédit et de la mutualité agricoles (agecif cama)

 

Membre

CAMARCA

 

Membre

Caisse de retraite complémentaire Crédit Agricole (crcca)

 

Membre

Crédit Agricole solidarité et développement(Crédit Agricole sa)

 

Administrateur

Groupement des Provinces de France

 

Administrateur

CACG

 

Administrateur

SAFER GHL

 

Administrateur

S.A Immobilier Bragato

 

 

 

Mr. Jean-Louis CAZAUBON

Président Technique

Chambre d’Agriculture

 

Président Cté Départemental

SAFER G.H.L.

 

Président

Chambre Agri Midi-Pyrénées

 

Secrétaire Général djoint

Assemblée Permanente chambres agriculture

 

Vice Président

Conseil Administration CR PG

 

 

 

Mr, Germain ESPONDA

Secrétaire

Lycée Agricole Saint-Christophe

 

 

 

Mr. Jean-Louis LOUSTAU

Administrateur

SAFER Aquitaine Atlantique

 

Administrateur

F.D.S.E.A. 64 / EDE

 

Président

Fédération Départementale de la Coopération Agricole (Maison de l’Agriculture)

 

Président

ULPAC / 3A

 

Administrateur

SEMILLUB

 

Administrateur

CUMA La Ribère

 

 

 

Mr. Simon SAINT-MARTIN

Membre

Chambre d’Agriculture du Gers

 

Membre

Chambre d’Agriculture Midi Pyrénées

 

Président

CUMA

 

Maire

Mairie

 

 

 

Mme Jacqueline LABEROU

Membre

Chambre agriculture PA

 

Vice Présidente

ADASEA

 

Trésoriere

CUMA Les Sources du Luy

 

Vice Présidente

Communauté des Communes « Ousse Gabas »

 

Maire

Mairie de Limendous

 

Présidente

Caisse Locale CA Ousse Montaneres

 

 

 

Mr. Michel RICAUD

Vice-Président

Chambre d’Agriculture

 

Administrateur

ADASEA

 

Administrateur

CER

 

Membre du comité

SAFER

 

Maire

Mairie Azereix

 

 

 

Mr. Georges SAYOUS

Membre

Chambre d’Agriculture

 

Délégué

Mutualité Sociale Agricole

 

Trésorier Adjoint

Gîtes de France

 

Membre

L’atelier Apprendre les Savoirs

 

Membre

EPIC Office de Tourisme

 

 

 

Mr. Jean-François TAMBOURIN

Président

Lycée agricole privé Frantses Enia

 

Président

Conseil Régional de l’enseignement agricole privé d’Aquitaine

 

Président

Comité des foires de Baïgorri

 

Membre

OGEC Organisme de Gestion Ecole Catholique

 

Président

Caisse Locale CA Garrazi Baïgorry

 

 

 

Mr. Jean-Pierre FERRAN

Membre

Chambre d’Agriculture

 

Administrateur

Syndicat Ovin

 

Trésorier

CUMA du Lavedan

 

Membre

Association Terroir du Pays de Lannemezan

 

Trésorier

Groupement Pastoral

 

Président

Caisse Locale CA de la Neste

 

 

 

Mr. Georges LASSARTESSE

Administrateur

Bankoa

 

 

 

Mr. Jean-Pierre MARINE

Président

ADER-OFGA

 

Membre

Chambre d’Agriculture des P.A.

 

Président

ASCGLP

 

Président

ONIFLHOR

 

 

 

Mme Geneviève MATTE

Membre

F.D.S.E.A.

 

Vice-Présidente

Coop Terres de Gascogne

 

Présidente

Coopaliment

 

Présidente

ALISO

 

Administrateur

GASCOGNE-GASCOVERT

 

Co-Gérante

Gaec du Guiron

 

 

 

Mr. Michel BAYLAC

Membre du bureau

ADASEA

 

Membre

CHAMBRE AGRICULTURE

 

Administrateur

CCEA.ACEA.CECEMIP

 

Président

SAFER GHL

 

Administrateur

CEEI

 

Président

EPCI « Cœur de Gascogne »

 

Membre du Bureau

CESR (conseil économique et social régional)

 

Maire

Mairie de Roquelaure

 

Président

Caisse Locale CA Auch

 

 

 

Mr. Michel COSSOU

Membre

C.D.O.A.

 

Membre associé

Chambre Agriculture Hautes-Pyrénees

 

Administrateur

ADASEA Hautes-Pyrénées

 

Administrateur

Val d’Adour

 

Trésorier

CUMA Aigue Vive

 

Président

Caisse Locale CA Nord Bigorre

 

 

 

Mr. Marc DIDIER

Président

ADASEA du Gers

 

Administrateur

Vignerons du Gerland

 

Trésorier

CUMA du Bergon 2001

 

Vice Président

Syndicat d’Adduction Eau Potable

 

Conseiller Municipal

Mairie de Manciet

 

 

 

Mme Annie HAU

Membre

Confrérie du Saumon du Gave de Navarrenx

 

Membre

IFOCAP-ADOUR

 

 

 

Mr. Christian LARROUY

Président

Fédération du Bâtiment des Hautes-Pyrénées

 

Président

COBATY

 

Administrateur

Chambre des Métiers

 

Administrateur

Caisse Locale CA Argelès Gazost

 

 

 

Mr André LASSERRE

Président

Association « Samatan Agri Expo »

 

Adjoint au Maire

Mairie de Samatan

 

Administrateur

Caisse Locale CA Samatan

 

 

 

Mr. Jean-Jacques LASSERRE

Administrateur

Groupe Lur Berri

 

Président

Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques

 

Conseiller

Conseil Régional d’Aquitaine

 

 

 

Mr. Sauveur URRUTIAGUER

Vice Président

FDSEA 64

 

Président

COOPERATIVE LUR BERRI

 

Membre

Chambre d’agriculture 64

 

Conseiller Municipal

Mairie de Domezain

 

24.4 Effectif moyen par catégorie :

 

31/12/2005

31/12/2004

Cadres

388

382

Agents de maîtrise

774

741

Employés

637

660

    Total

1 799

1 783

 

25.1 Autres frais administratifs :

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004

Impôts et taxes

5 122

3 895

Services extérieurs

47 757

50 586

Autres frais administratifs

-854

-521

    Total

52 025

53 960

 

25.2 Honoraires des commissaires aux comptes :

 

Ernst & Young

%

Pricewater-housecoopers

%

Audit :

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

76

 

76

 

    Missions accessoires

 

 

 

 

        Sous-total

76

78%

76

78%

    Audit normes comptables internationales

21

 

21

 

        Sous-total

21

22%

21

22%

        Total

97

100%

97

100%

 

26. Coût du risque :

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004

Provisions constituées

114 211

89 976

    Provisions sur créances douteuses

73 737

61 248

    Autres provisions

40 474

28 728

Reprises de provisions

104 364

92 701

    Provisions sur créances douteuses

73 140

71 533

    Autres provisions

31 224

21 168

Provisions nettes

-9 847

2 725

    Pertes sur créances irrécouvrables non provisionnées

215

177

    Pertes sur créances irrécouvrables provisionnées

5 789

9 372

    Récupération sur créances amorties

622

372

    Coût du risque

-15 229

-6 452

 

27. Résultat net sur actifs immobilises :

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004

Immobilisations financières :

 

 

    Dotations aux provisions :

 

 

        Sur titres d'investissement

 

 

        Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

1 087

524

    Reprises de provisions constituées :

 

 

        Sur titres d'investissement

 

 

        Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

495

100

    Dotation ou reprise nette de provision :

 

 

        Sur titres d'investissement

0

0

        Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

-592

-424

    Plus-values de cession réalisées :

 

 

        Sur titres d'investissement

 

 

        Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

4 577

522

    Moins-values de cession réalisées :

 

 

        Sur titres d'investissement

 

 

        Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

463

44

        Pertes sur créances liées à des titres de participation

2

79

    Solde des plus ou moins-values de cession réalisées :

 

 

        Sur titres d'investissement

0

0

        Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

4 112

399

Résultat sur immobilisations financières

3 520

-25

Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

 

    Plus-values de cession

1

548

    Moins-values de cession

604

818

    Solde en perte ou bénéfice

-603

-270

            Résultat net sur actifs immobilises

2 917

-295

 

28. Charges et produits exceptionnels :

(En milliers d'euros) 

31/12/2005

Charges

Produits

Transfert de la provision épargne logement (ex FRBG)

15 872

 

Transfert de la provision collective au 01/01/2005 (ex FRBG)

36 199

 

    Total

52 071

0

 

29. Impôt sur les bénéfices :

(En milliers d'euros)

31/12/2005

31/12/2004

Charge d'impôt courant

37 728

32 900

Charge / produit d'impôt différé

-152

-263

    Impôt sur les bénéfices (1)

37 576

32 637

 (1) Intégration fiscale : économie d'IS de 228 milliers d'euros.

Aucune convention de répartition de l'impôt sur les sociétés. 

 X. – Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2005, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Pyrénées-Gascogne, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et a apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, régulier et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les points suivants exposés dans la note 2 de l’annexe concernant :

— le changement de méthode lié à l’application de l’article 13 du règlement CRC 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit concernant l’actualisation des flux futurs de recouvrement relatifs au provisionnement des encours douteux et douteux compromis ;

— le changement de méthode lié à la première application du règlement CRC 2005-03 venant modifier le règlement CRC 2002-03, concernant le calcul des décotes sur prêts restructurés ;

— le changement de méthode lié à la première application du règlement CRC 2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs ;

— le changement de méthode lié à l’application, par anticipation à compte du 1er janvier 2005, du règlement 2005-01, relatif à la comptabilisation des opérations sur titres ;

— les principes retenus par votre établissement dans une optique de convergence avec le référentiel IFRS pour la comptabilisation des provisions collectives pour risque de crédit et des provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement, risques antérieurement couverts par des fonds pour risques bancaires généraux.

 

II. – Justification des appréciation. — En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Changements de méthodes comptables. — Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre caisse régionale, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de leur présentation.

 

Estimations comptable. — Comme indiqué dans les notre 2.A et 2.A.1 de l’annexe, la caisse régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenus pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier et évaluer les risques de non recouvrement et leur couverture par des provisions individuelles ou collectives.

La caisse régionale constitue une provision pour couvrir le risque de déséquilibre du contrat épargne-logement, qui était couvert auparavant dans le cadre des fonds pour risques bancaires généraux. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu le processus mis en œuvre par la direction pour déterminer le montant de cette provision qui a été établie selon une méthodologie commune au groupe Crédit Agricole en conformité avec les dispositions rendues publiques dans le communiqué du CNC du 12 décembre 2005.

Les parts dans les entreprises liées et les titres de participation sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère décrite en note A de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenus pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous nous sommes assuré du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et on donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

III.  – Vérifications et informations spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels. 

 

Neuilly-sur-Seine et Lyon, le 9 mars 2006 ; 

Les commissaires aux comptes : 

 

 

PricewaterhouseCoopers Audit :

 

ERNST & Young Audit :

Eric BULLE ;

Philippe DUCHENE.

 

 

0604197

20/04/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne
Siège : 11, boulevard du Président Kennedy, BP 329, 65003 Tarbes Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (comptes annuels) (74B)
Numéro d'affaire : 85732
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE

Société au capital de 58 703 240 €.
Siège social : 11, boulevard du Président Kennedy, BP 329, 65003 Tarbes Cedex.
776 983 546 R.C.S. Tarbes.

Documents comptables annuels.

A. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

Notes

31/12/04

31/12/03

Opérations de trésorerie et interbancaires

222 880

204 894

Caisse, banques centrales, C.C.P.

108 042

104 086

Effets publics et valeurs assimilées

1 539

656

Créances sur les établissements de crédit

1 et 5

113 299

100 152

A vue

9 045

4 912

A terme

104 254

95 240

Opérations internes au Crédit agricole

1 et 5

633 905

831 174

Comptes ordinaires

12 982

174 183

Comptes et avances à terme

620 923

656 991

Créances sur la clientèle

1, 2, 5 et 7

6 114 311

5 388 086

Créances commerciales

112 705

100 353

Autres concours à la clientèle

5 979 730

5 256 996

Comptes ordinaires débiteurs

21 876

30 737

Opérations de crédit-bail et assimilées

2 et 5

13 877

8 532

Opérations sur titres

3 et 7

444 627

337 551

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 et 5

253 560

232 215

Actions et autres titres à revenu variable

191 067

105 336

Valeurs immobilisées

4

426 434

437 255

Participations, activité de portefeuille et parts dans les entreprises liées

4, 5 et 7

321 326

332 987

Participations et parts dans les entreprises liées mises en équivalence :

Non financières

Financières

Immobilisations incorporelles

4

998

1 086

Immobilisations corporelles

4

104 110

103 182

Comptes de tiers et divers

6

152 495

191 431

Autres actifs

41 128

41 890

Comptes de régularisation

111 367

149 541

Total actif

8 008 529

7 398 923

Passif

Notes

31/12/04

31/12/03

Opérations de trésorerie et interbancaires

103 532

54 120

Banques centrales, C.C.P.

116

56

Dettes envers les établissements de crédit

5 et 8

103 416

54 064

A vue

11 094

7 161

A terme

92 322

46 903

Opérations internes au Crédit agricole

5 et 8

3 971 071

3 754 241

Comptes ordinaires

45 083

2 679

Comptes et avances à terme

3 925 988

3 751 562

Comptes créditeurs de la clientèle

2, 5 et 8

2 392 695

2 225 488

Comptes d’épargne à régime spécial

20 541

16 358

A vue

20 541

16 358

A terme

Autres dettes

2 372 154

2 209 130

A vue

1 997 572

1 862 192

A terme

374 582

346 938

Dettes représentées par un titre

5 et 8

385 461

276 104

Bons de caisse

118

198

Titres du marché interbancaire et TCN

385 343

275 906

Comptes de tiers et divers

9

130 086

144 236

Autres passifs

61 375

85 455

Comptes de régularisation

68 711

58 781

Provisions pour risques et charges

10

56 064

49 513

Dettes subordonnées

12

101 840

103 457

Dépôts de garantie à caractère mutuel

80

81

Dettes subordonnées

5

101 760

103 376

Fonds pour risques bancaires généraux

11 et 12

157 442

136 592

Intérêts minoritaires

12

5 922

5 890

Dans les réserves

5 706

5 696

Dans le résultat

216

194

Capitaux propres - Part du groupe

12

704 416

649 282

Capital souscrit

79 243

79 221

Primes liées au capital

237 443

237 465

Comptes courants bloqués CL

Réserves consolidées, écart de réévaluation, écart de conversion, différences sur mises en équivalence

324 673

277 790

Résultat de l’exercice

63 057

54 806

Total passif

8 008 529

7 398 923

Hors bilan consolidé

Notes

31/12/04

31/12/03

Engagements donnés

1 787 960

1 762 272

Engagements de financement

5

967 313

938 849

Engagements en faveur d’établissements de crédit

11 258

96 001

Engagements en faveur de la clientèle

956 055

842 848

Engagements de garantie

5

369 072

294 260

Engagements en faveur d’établissements de crédit

Engagements en faveur de la clientèle

369 072

294 260

Engagements sur titres

1 928

3 366

Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

Autres engagements donnés

1 928

3 366

Opérations en devises

14 et 15

23 340

46 269

Devises à livrer

23 340

46 269

Engagements sur instruments financiers

15

426 307

479 528

Opérations sur instruments de taux d’intérêt

415 469

474 934

Opérations sur instruments de taux de change

152

3 566

Opérations sur autres instruments

10 686

1 028

Engagements reçus

1 325 638

1 465 771

Engagements de financement

5

4 319

36 539

Engagements reçus d’établissements de crédit

4 319

36 539

Engagements de garantie

5

834 939

746 310

Engagements reçus d’établissements de crédit

302 107

375 645

Engagements reçus de la clientèle

532 832

370 665

Engagements sur titres

3 828

3 366

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

Autres engagements reçus

3 828

3 366

Opérations en devises

14 et 15

23 353

46 339

Devises à recevoir

23 353

46 339

Engagements sur instruments financiers

15

459 199

633 217

Opérations sur instruments de taux d’intérêt

448 496

621 370

Opérations sur instruments de taux de change

152

3 566

Opérations sur autres instruments

10 551

8 281

II. — Compte de résultat consolidé.
(En milliers d’euros.)

Notes

31/12/04

31/12/03

Intérêts et produits assimilés

16 et 17

317 489

318 812

Intérêts et charges assimilées

16

156 944

165 930

Revenus des titres à revenu variable

17

13 316

13 105

Commissions - Produits

18

115 552

114 648

Commissions - Charges

18

12 262

11 256

Gains ou pertes sur opérations portefeuille de négociation

19

552

2 174

Gains ou pertes sur opérations portefeuille placement

20

10 994

16 314

Autres produits d’exploitation bancaire

21

19 208

16 932

Autres charges d’exploitation bancaire

21

1 176

1 221

Produit net bancaire

22

306 729

303 578

Charges générales d’exploitation

162 876

166 532

Frais de personnel

23

104 026

102 781

Autres frais administratifs

24

58 850

63 751

Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

11 828

11 225

Résultat brut d’exploitation

132 025

125 821

Coût du risque

25

– 8 261

– 21 968

Résultat d’exploitation

123 764

103 853

Résultat net sur actifs immobilisés

26

168

– 372

Résultat courant avant impôt

27

123 932

103 481

Résultat exceptionnel

28

– 3

605

Impôts sur les bénéfices

29

39 807

30 421

Amortissement de l’écart d’acquisition

Dotations/Reprises de fonds pour risques bancaires généraux et provisions réglementées

– 20 849

– 18 665

Résultat net

63 273

55 000

Intérêts minoritaires

216

194

Résultat net part du groupe

63 057

54 806

III. — Annexe aux comptes consolidés.

Faits caractéristiques de l’exercice.

Conformément à la décision approuvée par son assemblée générale du 23 septembre 2004, la S.A.S. Rue La Boétie a appelé les Caisses régionales pour une avance en compte courant de 650 millions d’euros, destinée au financement du renforcement de sa participation au capital social de Crédit agricole S.A.
A ce titre, la Caisse régionale Pyrénées Gascogne s’est engagée à consentir une avance proportionnelle à sa participation dans le capital de la S.A.S. Rue La Boétie de 17 053 000 €. La rémunération de cette avance est prévue à taux de marché.
Dans le cadre du montage financier lié à l’augmentation de capital de Crédit agricole S.A., réalisée en 2003 et réservée aux salariés du groupe, la S.A.S. Rue La Boétie a été autorisée, par son assemblée générale du 18 mai 2004, à racheter des actions de Crédit agricole S.A. Pour procéder à ces opérations, des avances en compte courant lui ont été accordées par les Caisses régionales pour un montant de 192 millions d’euros. La Caisse régionale Pyrénées Gascogne s’est engagée, à ce titre, à consentir une avance de 5 109 863,70 €.
La Caisse régionale Pyrénées Gascogne a renouvelé, en 2004, son accord de refinancement en faveur de Crédit agricole S.A. pour un montant de 7 millions d’euros visant à garantir à Crédit agricole S.A. le respect de son ratio de liquidité. La Caisse régionale est rémunérée, en cas d’utilisation de cette ligne de refinancement par Crédit agricole S.A., au taux du marché interbancaire au jour le jour.
Dans le cadre de la poursuite de l’implantation de logiciels partagés entre plusieurs Caisses régionales, la Caisse régionale Pyrénées Gascogne a adhéré au GIE HR Nord afin d’implanter le logiciel de gestion des ressources humaines HR Access.
L’année 2004 a vu se poursuivre le déploiement du nouveau concept d’agences Agora visant à améliorer l’accueil des clients et à renforcer le conseil personnalisé.
La Caisse régionale a poursuivi sa politique prudente de couverture de ses risques en continuant de doter le fonds pour risques bancaires généraux, dans un contexte de coût du risque particulièrement bas.
Les engagements sociaux ont fait l’objet d’une évaluation conforme aux nouvelles normes comptables. Dans ce domaine, les opérations d’actualisation des encours des fonds gérés par Predica ont fait l’objet de versements complémentaires ou de provisions complémentaires sous forme de charges à payer. Les engagements sociaux pour médailles du travail ont donné lieu à constitution d’un complément de provision conforme aux dispositions de la loi Fillon sur le régime des retraites.
En 2004, la Caisse régionale a procédé au retraitement pro forma de ses comptes consolidés afin de préparer la mise en place du nouveau référentiel IFRS applicable aux comptes consolidés à compter du 1er janvier 2005.
La Caisse régionale a poursuivi, en 2004, sa politique de diversification dans les métiers de l’immobilier. A ce titre, elle a rationalisé les structures juridiques de l’Agence Gramont en fusionnant les deux S.A.R.L. gérant les activités de gestion et de transactions. Par ailleurs, des négociations ont été engagées en 2004 afin d’étendre nos partenariats immobiliers, d’une part, dans le département des Hautes-Pyrénées, et, d’autre part, sur la Côte Basque. Enfin, la Caisse régionale Pyrénées Gascogne a procédé à la création d’une structure dédiée à la mise en commun de moyens entre les différents partenaires.
La société de transports de fonds, de télésurveillance et de gestion des automates bancaires Valiance a fait l’objet d’une restructuration. La S.A.S. Servicam, filiale de plusieurs Caisses régionales, dont Pyrénées Gascogne, n’a pas eu à constater de pertes supplémentaires. Les comptes courants des associés de Servicam ont fait l’objet de remboursement en 2004.
Bankoa, quant à elle, poursuit son projet d’ouverture d’agences. Ainsi en 2004, une nouvelle agence a été ouverte à Gernika, dans le Pays Basque.

Règles comptables propres aux comptes consolidés.

A. – Principes, méthodes et périmètre de consolidation.

Note A.1. Changements de méthode comptable et de présentation des comptes. — La Caisse régionale Pyrénées Gascogne applique à compter du 1er janvier 2004 la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.
L’impact du changement de méthode, qui découle notamment de la mise en œuvre de la méthode des unités de crédits projetées, de l’évolution du modèle de reconstitution de carrière et de modélisation des retraites obligatoires, de l’harmonisation des taux d’actualisation (taux des OAT + marge déterminée en fonction de la durée de l’engagement) et des différents paramètres conduisant au calcul de ces provisions, a été comptabilisé en capitaux propres pour un montant net de 1 746 milliers d’euros.
La Caisse régionale Pyrénées Gascogne applique par anticipation à compter du 1er janvier 2004 le règlement du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs. L’application de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur l’exercice 2004.

Note A.2. Périmètre de consolidation. — La définition du seuil de signification justifiant l’entrée d’une participation dans le périmètre de consolidation a été précisée, dans le groupe Crédit agricole, en accord avec les dispositions du règlement 99-07.
Ainsi, dorénavant, les seuils en valeur absolue ne sont plus les seuls critères d’appréciation : il convient également de prendre en considération l’impact qu’aurait la consolidation d’une entité donnée sur la structure du bilan, du hors bilan et du compte de résultat de l’Entité consolidante.
— Evolution du périmètre de consolidation : Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2004 est identique à celui de l’année précédente.

Au 31 décembre 2004, les sociétés consolidées sont les suivantes :

Dénomination

% détenu

Méthode
de consolidation

Objet

Caisse régionale et caisses locales

Non applicable

Non applicable

Etablissement de crédit

Bankoa S.A.

93,87

Intégration globale

Etablissement de crédit

Note A.3. Méthodes de consolidation. — Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce un contrôle exclusif, tel que défini par le règlement 99-07 du CRC, sont intégrées globalement.
L’intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments de l’actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au passif du bilan et du compte de résultat consolidé.
Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable, telle que définie par le règlement 99-07 du CRC, sont mises en équivalence.
Cette méthode consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.
Les entreprises détenues conjointement avec d’autres associés, au sens du règlement 99-07 du CRC, sont consolidées par intégration proportionnelle.
Cette méthode consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

Note A.4. Application au Crédit agricole de la notion d’Entité consolidante. — Le règlement 99-07 du Comité de la réglementation comptable prévoit, en son paragraphe 1001, les dispositions suivantes :
« Les réseaux d’établissements de crédit dotés d’un Organe central, au sens de l’article 20 de la loi n° 84-86 du 24 janvier 1984 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit, ont la possibilité de définir en leur sein une ou plusieurs « Entités consolidantes ». Chacune de ces Entités consolidantes est constituée d’un ensemble d’établissements de crédit affiliés directement ou indirectement à cet Organe central ainsi que de ce dernier éventuellement. Chacune de ces entités pourra être considérée comme une entreprise consolidante au sens du présent paragraphe. »
En application de cette instruction, les 66 caisses locales et la Caisse régionale mutuel de Crédit agricole Pyrénées Gascogne forment l’Entité consolidante définie par les textes rappelés ci-dessus. Les comptes consolidés de cette entité ont été établis en utilisant la méthode de l’intégration globale.

Note A.5. Différence de première consolidation. — Les différences de première consolidation sont, le cas échéant, affectées à la correction des éléments d’actif et/ou passif concernés des sociétés consolidées. Le solde, non affecté, est porté sous la rubrique « Ecart d’acquisition » à l’actif du bilan consolidé.

B. – Retraitements et éliminations.

Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées ont été effectués.
L’effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au groupe est éliminé, et particulièrement les opérations relatives aux comptes courants bloqués des caisses locales, ainsi que les intérêts aux parts versés par la Caisse régionale aux caisses locales qui lui sont affiliées.
Les plus-values provenant de cessions d’actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées, dans la mesure où elles sont significatives ; l’actif est ramené à la valeur historique du groupe. Les moins-values qui apparaissent justifiées sont maintenues et les plus-values résultant de cessions d’actifs à des prix de référence dont la détermination est externe au groupe peuvent ne pas être éliminées si elles ne sont pas significatives.
Les mêmes dispositions s’appliquent aux opérations de restructuration interne au champ de la consolidation. Toutefois, en cas de fusion ou d’apport d’actifs relatif à l’ensemble d’un secteur d’activité, les écarts peuvent être maintenus en comptabilité après l’accord préalable de la Commission bancaire.
Conformément au paragraphe 271 du règlement du CRC n° 99-07, les titres représentatifs du capital de l’entreprise consolidante sont classés selon la destination qui leur est donnée dans les comptes individuels de ces entreprises.
Conformément à l’avis n° 2005-A du 2 février 2005 du Comité d’urgence du Conseil national de la comptabilité, la taxe exceptionnelle de 2,5 % assise sur le montant de la réserve spéciale des plus-values à long terme instaurée par la loi de finance rectificative pour 2004 a été comptabilisée en charge d’impôt dans les comptes de l’exercice 2004 pour sa partie obligatoire. Celle-ci s’élève à 1 382 milliers d’euros.

C. – Impôt différé.

Note C.1. Principes généraux. — Les différences temporaires résultant du décalage entre l’imposition (ou la déduction) d’une opération et l’exercice de rattachement comptable ont été dégagées, de même que les impôts afférents aux écritures de consolidation. Les flux de l’exercice ont été enregistrés en compte de résultat, selon la méthode du report variable.
En application de la règle de prudence, les déficits reportables ne sont pas retenus dans le calcul de l’impôt différé, sauf circonstances constituant une très forte probabilité d’imputation sur des bénéfices fiscaux futurs.
Le taux d’imposition différée appliqué intègre la contribution additionnelle prévue par la loi de finance rectificative pour 1995, dont le taux a été ramené de 10 % à 6 % au titre de l’exercice 2001, à 3 % au titre des exercices 2002 à 2004, à 1,5 % pour l’exercice 2005, puis supprimé à compter de l’exercice 2006.
Le taux d’imposition intègre également la contribution sociale sur les bénéfices mise en place par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2000, égale à 3,3 % de l’impôt brut diminué d’un abattement de 763 000 €.
Le taux d’impôt différé applicable au titre de l’exercice 2004 s’établit en conséquent à 34,33 %, à 33,83 % au titre de l’exercice 2005 et à 33,33 % au titre des exercices 2006 et suivants, auxquels s’ajoute un taux de 3,3 % pour la partie de l’impôt brut excédant 763 000 €.
Le taux d’imposition réduit sur les plus-values à long terme intègre également la contribution additionnelle prévue par la loi de finances rectificative pour 1995 et sa diminution progressive prévue par la loi de finances pour 2005. Il intègre également la contribution sociale sur les bénéfices mise en place par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2000. Enfin, il prend en compte la diminution progressive du taux d’imposition instituée par la loi de finances rectificative pour 2004.
Le taux d’imposition différée sur les plus-values à long terme applicable au titre de l’exercice 2004 s’établit par conséquent à 20,20 %, à 15,72 % au titre de l’exercice 2005, 8,26 % au titre de l’exercice 2006 et à 0 % au titre des exercices 2007 et suivants, pour les titres de participation seulement.
Les actifs et passifs d’impôt différé sont actualisés lorsque les effets de l’actualisation sont significatifs et qu’un échéancier fiable de reversement peut être établi. Le net d’impôt différé figure à l’actif du bilan à la rubrique « Comptes de régularisation et divers ».

Note C.2. Principaux éléments. — Les principaux éléments constitutifs de la fiscalité différée sont :
— Concernant les impôts différés passif : les provisions réglementées, les résultats et les subventions à amortir ;
— Concernant les impôts différés actifs : les dotations aux amortissements et provisions déductibles ultérieurement, ainsi que les impôts payés par avance sur les plus-values latentes constatées sur les OPCVM. Concernant ce dernier point, l’impôt différé actif a été calculé en prenant pour référence le dernier taux d’impôt voté, applicable au 31 décembre 2004 et non celui constaté lors de l’imposition de la plus-value latente.

Note C.3. Impôt de distribution. — La charge d’impôt différé liée aux distributions de dividendes intra-groupe connues à la date d’arrêté bénéficie principalement du régime des sociétés-mères et filiales et porte sur des montants non significatifs ; elle n’est donc pas constatée.
Aucune provision n’est constituée dans les comptes consolidés pour les impôts dus sur la distribution des réserves des filiales et participations, celles-ci étant considérées comme investies de manière permanente et ne donnant pas lieu à distribution.

D. – Crédit-bail.

Au sein du groupe Pyrénées Gascogne, seule Bankoa S.A. effectue des opérations de crédit-bail en tant que bailleur.
Ces opérations sont isolées dans la présentation des comptes.

E. – Autres éléments.

Note E.1. Eléments incorporels. — Les logiciels sont amortis sur une durée de 12 mois.

Note E.2. Immobilisations et amortissements. — La Caisse régionale Pyrénées Gascogne applique par anticipation à compter du 1er janvier 2004 le règlement du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.
Par conséquent, la Caisse régionale Pyrénées Gascogne applique à ce titre la méthode de comptabilisation des actifs par composants. Conformément aux dispositions de ce règlement, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Par ailleurs, les éléments dont dispose la Caisse régionale sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existant au 31 décembre 2004.
L’application anticipée de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur l’exercice 2004.

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse régionale.

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

33 ans

Second œuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

A l’exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l’objet d’amortissement.

Note E.3. Conversion des états financiers des filiales étrangères. — La Caisse régionale Pyrénées Gascogne détient un pourcentage de contrôle significatif dans trois sociétés espagnoles : Bankoa S.A., Mercagentes S.A. et Crédit agricole Mercagestion S.A. Seule la première est consolidée au 31 décembre 2004, les deux autres ne répondant pas aux critères retenus pour être consolidées au sein du groupe.

Note E.4. Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés. — Dans le cadre de la surveillance réglementaire des risques interbancaires en général et du risque de contrepartie sur les instruments dérivés en particulier, la Caisse régionale s’appuie sur les règles suivantes :
— Organisation par unités spécialisées et par métiers : Les limites par contrepartie sont décidées en Comité financier, sur proposition du service Trésorerie et gestion actif passif. Elles sont communiquées aux opérateurs autorisés et suivies par le Back Office. La mise à jour des limites a lieu annuellement. Un suivi et une communication sur l’évolution des ratings sont assurés régulièrement au cours de l’exercice.
En 2004, la Caisse régionale n’a effectué aucune opération sur instruments dérivés avec des contreparties bancaires hors groupe Crédit agricole.
— Procédures internes pour la fixation des règles de prise et de suivi du risque : Les contreparties bancaires potentielles font l’objet de limites globales d’engagement, en risques et en durée, par nature de risque (bilan ou hors bilan). Conformément aux recommandations prudentielles formulées par le groupe, le calcul des limites fait référence :

  • aux fonds propres consolidés de la Caisse régionale (10 % maximum par contrepartie hors groupe Crédit agricole),
  • aux fonds propres de contrepartie (à hauteur de 5 %) et à la qualité de son rating,
  • à la nature de l’activité de la contrepartie (banque commerciale ou de marché),
  • à la nature de l’engagement (bilan ou hors bilan).
La Caisse régionale procède trimestriellement à la déclaration réglementaire sur les risques interbancaires.
Les instruments financiers à terme de Bankoa sont des contrats sur titres et indices boursiers et visent essentiellement à couvrir les dépôts à terme de la clientèle.
— Méthodologie de mesure des risques : Le principe retenu est celui de la non compensation des dispositions pour une même contrepartie. Le risque de contrepartie sur le hors bilan est composé du coût de remplacement des contrats (risque courant), mais aussi du risque potentiel futur. La quotité de consommation globale des limites se calcule comme la valeur de marché positive de l’opération, majorée d’un add-on (pourcentage de la valeur nominale multipliée par la durée résiduelle de l’opération). Ce facteur de majoration évolue avec la nature des contrats.

Note E.5. Entités ad hoc. — Le règlement 99-07 du Comité de la réglementation comptable prévoit, dans son paragraphe 10052, la consolidation des entités ad hoc et plus particulièrement des fonds dédiés.
L’article 51 de ce même règlement autorise, à titre dérogatoire, que cette consolidation ne soit mise en œuvre qu’à l’issue d’une période de 5 ans lorsque les conditions suivantes sont réunies :
— « Aucun investissement nouveau n’est effectué dans l’entité considérée par l’entreprise consolidante ou par une entreprise consolidée, et l’entité ne réalise aucune nouvelle opération financée par l’entreprise consolidante ou par une entreprise consolidée ;
— L’entité aura cessé d’exister, en respectant les dispositions qui la régissent, dans un délai maximum de 5 ans à compter de l’ouverture de l’exercice de la première application du présent texte ;
— Une information complète sur l’activité, les actifs, les passifs et les résultats latents et réalisés de ces entités est fournie en annexe. »
Le Conseil national de la comptabilité, par un communiqué du 7 janvier 2005, a admis que le délai maximum de cinq ans prenait fin au 1er janvier 2005.
La Caisse régionale n’a pas procédé à la consolidation du fond Process CAM PG au 31 décembre 2004. En outre, la Caisse régionale ne détient plus cette entité ad hoc au jour de l’approbation des comptes consolidés par son conseil d’administration.

Nom

Nature

Valeur d’inventaire au 31/12/04 (1)

Valeur
de marché
au 31/12/04
(1)

Résultats latents
au 31/12/04
(1)

Process CAM PG

Obligataire

7 279

11 172

3 893

(1) Exprimé en milliers d’euros.

Note E.6. Le projet de conversion aux normes IAS/IFRS. — L’Union européenne a adopté le 19 juillet 2002 le règlement (CE n° 1606/2002) imposant aux entreprises européennes cotées de produire des comptes consolidés selon le référentiel IFRS à partir de 2005.
Ce règlement a été complété par le règlement du 29 septembre 2003 (CE n° 1725/2003) portant application des normes comptables internationales (celles en vigueur le 14 septembre 2002), ainsi que par 5 règlements publiés en 2004 (n° 707/2004, n° 2086/2004, n° 2236/2004, n° 2237/2004, n° 2238/2004) permettant l’adoption d’une version de normes modifiées ainsi que l’adoption de la norme 32 et de la norme 39.
L’ordonnance du Ministère des finances du 20 décembre 2004 (n° 2004-1382) permet aux entreprises d’opter pour le référentiel IAS pour établir leur comptes consolidés à partir de 2005, même lorsqu’elles ne sont pas cotées. Cette option a été retenue pour l’ensemble des entités du groupe Crédit agricole.
La Caisse régionale Pyrénées Gascogne préparera pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005 ses états consolidés selon les normes comptables IFRS.
Dans le cadre de la préparation de la transition aux normes IFRS, le groupe Crédit agricole applique la recommandation émise par le Comité des régulateurs de valeurs mobilières (CESR) le 30 décembre 2003 (1), et reprise par la recommandation AMF (2).
Cette recommandation formule les conditions dans lesquelles les sociétés soumises communiquent leurs informations financières pendant la période de transition, sachant que le référentiel applicable aux comptes de l’exercice 2005 sera celui sera en vigueur au 31 décembre 2005.
La Caisse régionale Pyrénées Gascogne est impactée par la norme IAS 39 sur un grand nombre de ses activités. Certains points de cette norme ont suscité des débats techniques importants qui n’ont à ce jour pas trouvé de solution définitive. Cette situation a amené la Commission européenne à adopter une version partielle de la norme 39 le 19 novembre 2004. Les travaux qui se poursuivent au niveau des instances européennes doivent aboutir à un texte révisé dans le courant de l’année 2005.
Considérant ces points et compte tenu des impacts à la fois sur l’organisation et les process et sur la présentation financière de l’arrêté des comptes de 2004, la Caisse régionale considère que la communication d’informations quantitatives à ce stade ne serait pas faite dans des conditions d’exhaustivité suffisante au regard des exigences du marché et des investisseurs.
C’est pourquoi le rapport de gestion de l’exercice 2004 fait état d’une mise à jour de l’information relative au projet et d’une présentation qualitative des impacts par domaine.

(1) Document disponible sur le site http://www.cesr-eu.org rubrique « Standards, recommandations et Guidelines » (référence : 03-323 e).
(2) Recommandation AMF disponible sur le site http://www.amf-france.org.
— L’organisation du projet : Pour mettre en œuvre cette transition, le groupe Crédit agricole mutuel dont fait partie la Caisse régionale Pyrénées Gascogne a structuré le projet permettant de s’assurer que le passage aux nouvelles normes s’effectue au 1er janvier 2005 de façon harmonisée sur l’ensemble des entités concourant aux comptes consolidés du groupe.
La Caisse régionale a mis en place à son niveau une structure projet dédiée rattachée au directeur financier qui s’assure de l’avancement du projet et de l’incidence de cette conversion au niveau de ses fonctions opérationnelles.
Ce projet, lancé au début de l’année 2003, a été structuré en trois phases : l’analyse normative, les études détaillées, la mise en œuvre.
La phase d’analyse normative a permis d’appréhender les principales divergences par rapport aux normes comptables applicables dans le groupe selon le référentiel français et de prévoir les évolutions nécessaires pour assurer la transition vers le référentiel IAS/IFRS. Ces évolutions sont d’ordre comptable (schémas, règles, référentiels), mais peuvent également être à l’origine d’aménagements dans les outils opérationnels et de reporting comptable ainsi que de modifications dans les processus de gestion et de suivi des activités.
— La préparation de la Caisse régionale Pyrénées Gascogne en 2004 :

  • Avancement du projet : Les divergences identifiées en 2003 ont conduit à des travaux de mise en œuvre dans les systèmes qui se sont poursuivis en 2004, notamment au fur et à mesure de la publication des normes définitives et de leur interprétation par le groupe central. La mise en place progressive de l’architecture informatique cible (outils nationaux) devrait s’achever en 2005. Le déroulement du processus de mise en œuvre ainsi que les choix de traitement normatif ont fait l’objet de journées d’information au sein de la Caisse régionale.
  • Guides opératoires par domaine : Les travaux réalisés au sein du groupe Crédit agricole mutuel ont abouti à la réalisation de guides opératoires permettant :
    • l’analyse des normes et des divergences avec le référentiel français ;
    • l’élaboration de schémas comptables appropriés ;
    • la mise en place de modalités pratiques d’application ;
    • la quantification de l’impact de la 1re application.
    Ces guides sont les documents de référence pour la mise en œuvre pratique des IAS/IFRS au sein de la Caisse régionale. Ils ont été complétés par des études internes utilisant les données de la Caisse régionale.Ils sont complétés au fur et à mesure de l’interprétation des textes et des options retenues par Crédit agricole S.A.
  • Etablissement des informations trimestrielles pro forma en 2004 : La Caisse régionale, conformément aux instructions données par le groupe central, a établi au fil des arrêtés trimestriels 2004 des données pro forma aux normes IAS/IFRS. Ces états ont été élaborés de façon allégée et simplifiée et les impacts de 1re application ont été affinés au fur et à mesure des arrêtés trimestriels. Après les contrôles et validations nécessaires, ces données serviront de comparatif 2004 lors des publications des arrêtés 2005.
  • Contrôle de la conformité aux normes IAS/IFRS du groupe Crédit agricole mutuel : A la demande de Crédit agricole S.A., une mission contractuelle spécifique a été mise en place avec les commissaires aux comptes de la Caisse régionale. Ce dispositif, démarré en 2004 doit se poursuivre en 2005. Les travaux demandés aux auditeurs visent à s’assurer :
    • du bon degré de préparation de la Caisse régionale et de sa capacité à produire des états comptables conformes aux normes IFRS ;
    • de la conformité des principes retenus par la Caisse régionale avec les options retenues par le groupe.
— Description des principes retenus par le groupe et modalités d’application :
  • Règles spécifiques de première application (IFRS 1) : La norme IFRS 1 s’applique aux entités qui présentent pour la première fois leurs états financiers selon les nouvelles normes, ceux-ci devant être préparés en appliquant les principes comptables IFRS en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Réglementairement, les normes s’appliquent de façon rétrospective aux périodes précédentes et donc au bilan d’ouverture. Cependant, la norme IFRS 1 prévoit des exemptions facultatives ou obligatoires à ce principe d’application rétrospective. Les choix retenus par le groupe Crédit agricole mutuel concernant les exemptions facultatives sont les suivants :
    • Actifs et passifs de filiales d’entreprises associées ou de coentreprises : au sein du groupe, l’ensemble des entités appartenant au périmètre de consolidation produit des comptes consolidés en normes IFRS à compter du 1er janvier 2005.
  • Les principes de consolidation : Les critères déterminant le caractère significatif ou non d’une participation au vu de sa consolidation sont maintenus au sein de la Caisse régionale lors de la conversion aux normes IAS/IFRS. Le périmètre de consolidation ne doit pas évoluer de façon significative.
  • Le traitement des immobilisations :  Le groupe Crédit agricole mutuel respecte les principes édictés par le règlement CRC 2002-10 depuis le 1er janvier 2004. Ce texte permet la convergence entre le traitement de l’amortissement et de la dépréciation des immobilisations dans les comptes sociaux en normes françaises et leur traitement dans les comptes consolidés en normes IFRS. En normes IFRS, la comptabilisation des immobilisations corporelles se fait, comme aujourd’hui, au coût diminué des amortissements. Concernant les immobilisations incorporelles, leur comptabilisation se fait au coût diminué des amortissements ou des pertes de valeur constatées.
  • Les avantages du personnel : Le groupe Crédit agricole mutuel a décidé d’appliquer la recommandation du CNC n° 2003-R.01 pour les comptes individuels des entités du groupe dès l’exercice 2004. Cette recommandation est conforme à la norme IAS 19. Ce choix permet d’anticiper la convergence des référentiels lors de l’arrêté des comptes au 31 décembre 2004 et de ne pas constater d’écart de traitement entre les normes françaises et les normes IAS lors de la conversion. Conformément aux instructions du groupe, la Caisse régionale n’applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute les écarts actuariels constatés en résultat.
  • Les titres de capitaux propres : Les parts sociales des Caisses régionales et des caisses locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l’IAS 32 et de l’interprétation Ifric 2 (3) et traitées comme tels dans les comptes consolidés du groupe.(3) Ifric 2 est relative au traitement des parts dans les entités coopératives.

  • Le portefeuille titres détenu à l’actif : La classification du portefeuille titres se fait au sein des quatre catégories autorisées par la norme IAS 39. L’enregistrement à l’origine est fait à la juste valeur, frais d’acquisition inclus s’ils sont significatifs. Les reclassements se font majoritairement selon les principes suivants :
    • Le portefeuille des « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » enregistre principalement les titres de transaction actuels selon la terminologie française. Ce portefeuille peut également être utilisé sur option pour les instruments financiers comportant un dérivé incorporé pour lequel la valorisation séparée est complexe. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat.
    • La catégorie des « Actifs détenus jusqu’à l’échéance » regroupe essentiellement les anciens titres d’investissement. Ce portefeuille enregistre des titres à taux fixe, non couverts. L’enregistrement dans ce portefeuille se fait sous condition de détention des titres jusqu’à l’échéance. La valeur au bilan comprend le capital restant dû, la part non amortie des surcotes ou décotes et des coûts d’acquisition (le cas échéant). La comptabilisation des résultats est faite au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).
    • Le portefeuille des « Prêts et créances » enregistre les titres à revenus fixes ou déterminables non cotés sur un marché actif et que l’établissement a l’intention de conserver durablement. La comptabilisation des résultats est faite au coût amorti selon la méthode du TIE.
    • Le portefeuille des « Actifs disponibles à la vente » est la catégorie par défaut qui intègre notamment les catégories actuelles des titres de l’activité de portefeuille, titres de placement, autres titres détenus à long terme et titres de participations non consolidés. Ces titres sont enregistrés à leur valeur de marché, et les éventuelles surcotes/décotes des titres à revenu fixe sont enregistrées en résultat selon la méthode du TIE.
    Les variations de juste valeur sont enregistrées en contrepartie des capitaux propres. Dans le cas de la reconnaissance d’une moins-value latente dans les capitaux propres, celle-ci est inscrite en résultat si la perte de valeur est durable.Concernant l’évaluation des titres de participation non consolidés, les critères généralement retenus sont le niveau de quote-part de situation nette dans l’entreprise et les perspectives de détention et de rentabilité attendue par le détenteur du titre.
  • L’activité Crédit : Les crédits sont affectés principalement à la catégorie « Prêts et créances ». Conformément à la norme IAS 39, l’évaluation initiale est faite à la juste valeur et la comptabilisation ultérieure est réalisée au coût amorti selon la méthode du TIE (prise en compte de façon actuarielle des décotes d’origine et des produits et coûts de transaction attribuables à l’opération). En règle générale et sauf exception, les prêts et créances sont réalisés à des conditions de marché et la prise en compte des produits et coûts de transaction attribuables aux opérations n’a pas d’impact significatif. Le provisionnement du risque de crédit : Selon la norme IAS 39, le provisionnement du risque de crédit est possible sur les seules pertes encourues. Le provisionnement peut être réalisé soit sur base individuelle (généralement le risque est survenu), soit sur base collective (encours sains mais avec existence d’événements permettant l’appréciation du risque). En règle générale, la méthode de calcul aboutit à doter la provision comme si il se présentait un échéancier des flux futurs estimés en fonction des recouvrements potentiels nets de garanties et actualisés. Les provisions sur base individuelle sont constituées dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation. Les règles de déclenchement de cette provision ne différent pas fondamentalement du risque avéré tel que défini selon les principes français. A compter du 1er janvier 2005, la valeur de recouvrement des flux estimés sera établie sur base actualisée dès les comptes individuels en normes françaises (texte CNC 2002-03). L’application de ce texte permettra de ne pas avoir d’écart de traitement entre les deux référentiels. Concernant le provisionnement sur base collective, la Caisse régionale s’appuiera notamment sur les outils de mesure du risque utilisés dans le cadre de l’établissement des ratios prudentiels.
  • Les passifs financiers : La norme IAS 39 reconnaît deux catégories de passifs financiers :
    • Les passifs financiers évalués en juste valeur en contrepartie du compte de résultat : cette catégorie regroupera les opérations du portefeuille de transaction actuel selon la terminologie française. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables.
    • Les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l’origine (produits et coûts de transaction inclus), puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti en fonction du TIE.
    Les encours concernés de la Caisse régionale entrent majoritairement dans ce portefeuille.
  • Les instruments dérivés et la comptabilité de couverture : Les instruments dérivés sont tous enregistrés au bilan en juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture efficace. Les variations de juste valeur sont quant à elles enregistrées :
    • soit en résultat dans le cas d’opérations de transaction ou de couverture de juste valeur,
    • soit en capitaux propres pour le risque couvert en cas de couverture de flux de trésorerie. La partie inefficace de cette couverture est imputée en résultat.
    La comptabilité de couverture : les couvertures de juste valeur réduisent le risque de variation de juste valeur d’un instrument à taux fixe causée par des changements de taux d’intérêt (si c’est le risque de taux qui est couvert par exemple). Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en instruments à taux variable.Les couvertures de flux de trésorerie réduisent le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments à taux variables, par exemple.Au 31 décembre 2004, la Caisse régionale Pyrénées Gascogne a valorisé l’ensemble de son portefeuille d’instruments dérivés en juste valeur.
  • Les provisions pour risques et charges et le fonds pour risques bancaires généraux : La norme IAS 37 sur les provisions et les passifs et actifs éventuels est à mettre en regard du règlement CRC 2000-06 pour analyser les divergences. Les provisions générales et les fonds pour risques bancaires généraux qui ne sont pas justifiés par l’existence d’un risque répondant aux critères retenus dans les normes IAS sont inscrits en réserves consolidées lors de l’établissement du bilan d’ouverture. Les provisions documentées sont quant à elles inscrites soit en diminution de l’actif notamment le provisionnement pour risque de crédit) soit deviennent des provisions pour risques et charges. Entre notamment dans ce dernier cas, la provision épargne-logement qui permet de couvrir le risque de déséquilibre général du système épargne-logement.
  • La présentation des états financiers à partir de 2005 : Le groupe Crédit agricole mutuel utilisera les formats préconisés par la recommandation CNC n° 2004-R.03 du 27 octobre 2004.

Tableaux spécifiques à l’annexe aux comptes consolidés.

A. – Détail du périmètre de consolidation.

1. Filiale « traditionnelle » :

Périmètre
de consolidation

Implantation

Méthode de consolidation

% de contrôle

% de intérêt

31/12/04

31/12/03

31/12/04

31/12/03

Bankoa

Saint Sébastien (Espagne)

Intégration globale

93,87 %

93,82 %

93,87 %

93,82 %

2. Liste des caisses locales :

Désignation

Nom du président

Localité

2 Gaves

Delanoe Jean-François

Salies-de-Béarn

Aignan

Hamel Jacques

Aignan

Anglet

Lissalde Edmond

Anglet Mairie

Argeles Gazost

Gerbet Pierre

Argeles Gazost

Arthez

Mazou Jean-Luc

Arthez-de-Béarn

Artix

Camguilhem Jean-Claude

Artix

Arudy

Courtade Robert

Arudy

Arzacq

Boue Jacques

Arzacq

Auch

Baylac Michel

Auch

Bagnères-de-Bigorre

Cibat Jean-Pierre

Bagnères-de-Bigorre

Bastides

Puch Nedellec Jasmine

Mirande

Bayonne

Saussie Victor

Bayonne Thiers

Biarritz

Guilhou Marie-Thérèse

Biarritz Clemenceau

Bidache

Saint-Martin Jean

Bidache

Cader

Lassartesse Georges

Serres Castet

Castelnau Magnoac

Dossat Christian

Castelnau Magnoac

Cologne

Begue Vincent

Cologne

Condom

Poles Michèle

Condom

Coteaux de l’Arros

Larre Michel

Tournay

Errobi

Bort Jean-Jacques

Espelette

Estang

Requier Luc

Estang

Fleurance

Saint-Martin Simon

Fleurance

Garazi-Baigorri

Tambourin Jean-François

Saint-Jean Pied-de-Port

Garlin

Cassagnau Jean

Garlin

Gimont

Lava Pierre

Gimont

Hasparren

Donapetry Jean-Michel

Hasparren

Haut Bearn

Lauronce Michel

Oloron Oustalot

Isle Jourdain

Touron Michel

Isle Jourdain

Jegun

Gardere Pierre

Jegun

L’Armagnac

Carre Michel

Eauze

L’Astarac

Meau Francis

Masseube

La Neste

Ferran Jean-Pierre

Lannemezan

La Soule

Lapeyre Joseph

Mauléon

Laruns

Paris Marc

Laruns

Lectoure

Alias Jean

Lectoure

Lembeye

Armau Pierre

Lembeye

Lourdes

Sayous Georges

Lourdes Centre

Luz Saint-Sauveur

Fourtine Noël

Luz Saint-Sauveur

Marciac

Labenelle Robert

Marciac

Mauvezin

Matte Geneviève

Mauvezin

Miradoux

Labat Serge

Miradoux

Monein

Hau Annie

Monein

Montreal

Lavigne Casteran Marc

Montréal

Morlaas

Daleas Marie-France

Morlaas

Navarrenx

Langla Germaine

Navarrenx

Nay

Trouillet Joseph

Nay

Nogaro

Darnaude Yolande

Nogaro

Nord Bigorre

Cossou Michel

Vic Bigorre

Orthez

Dupuy Olivier

Orthez

Ousse Montaneres

Laberou Jacqueline

Pontacq

Pau Gave

Subervie François

Billère

Pau Piémont

Cauhape André

Pau Lassence

Pau Pont Long

Forgues Alain

Pau Mermoz

Plaisance

Pomente Nadine

Plaisance

Riscle

Pargade Gérard

Riscle

Saint-Clar

Domejean Maryline

Saint-Clar

Sauveterre

Bordes Bernard

Sauveterre-de-Béarn

Save et Gimone

Serin Jacques

Lombez

Sevignacq

Jouanjus Armand

Sevignacq

Saint-Jean-de-Luz

Esponda Germain

Saint-Jean-de-Luz

Saint-Palais

Curutchague Jean-Marie

Saint-Palais

Tarbes

Ricaud Michel

Tarbes Marcadieu

Trie-sur-Baïse

Sorbet Jean Louis

Trie-sur-Baïse

Trois Vallées

Lauron Vincent

Valence-sur-Baïse

Vic Fezensac

Deshaies Daniel

Vic Fezensac

Villecomtal

Sembres Maryline

Villecomtal

B. – Capitaux propres.

Analyse des capitaux propres consolidés au 31 décembre 2004 :

(En milliers d’euros)

Groupe

Dont écart conversion

Dont écart de réestimation

Minoritaires

Capital

79 243

Primes liées au capital

237 443

Réserves consolidées

324 673

– 104

0

5 706

Caisse régionale et caisses locales

331 811

Participations intégrées globalement

– 7 138

– 104

5 706

Participations mises en équivalence

Participations intégrées proportionnellement

Sous-total

641 359

– 104

0

5 706

Résultat

63 057

216

Capitaux propres

704 416

– 104

0

5 922

Variation des capitaux propres au 31 décembre 2004 :

(En milliers d’euros)

Capitaux propres (part du groupe)

Capital

Primes
et réserves
(1)

Ecart
de conversion

Ecart de réestimation

Résultat

Total
des capitaux propres

Part des minoritaires

Total
des capitaux propres

Solde au 31 décembre 2002

88 751

437 891

– 104

0

49 055

575 593

5 831

581 424

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2002

– 2 401

– 2 401

– 135

– 2 536

Intérêts des CCA versés au titre de 2002

– 3 500

– 3 500

– 3 500

Variation de capital

– 9 530

– 9 530

– 9 530

Variation des primes et réserves (2)

34 311

34 311

34 311

Affectation du résultat 2002

43 154

– 43 154

0

0

Résultat de l’exercice 2003

54 806

54 806

194

55 000

Autres variations

3

3

3

Solde au 31 décembre 2003

79 221

515 359

– 104

0

54 806

649 282

5 890

655 172

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2003

– 2 104

– 2 104

– 184

– 2 288

Intérêts des CCA versés au titre de 2003

– 4 072

– 4 072

– 4 072

Variation de capital

22

22

22

Variation des primes et réserves (3)

– 1 746

– 1 746

– 1 746

Affectation du résultat 2003

48 630

– 48 630

0

0

Résultat de l’exercice 2004

63 057

63 057

216

63 273

Autres variations

– 23

– 23

– 23

Solde au 31 décembre 2004

79 243

562 220

– 104

0

63 057

704 416

5 922

710 338

(1) Hors écarts de conversion et de réestimation.

(2) Prime d’émission liée aux certificats coopératifs d’associés émis dans le public.

(3) Impact net du changement de méthode (recommandation 2003 R-01 du 1er avril 2003 relatifs aux engagements de retraite).

Note 1. Répartition des créances par durée résiduelle :

< 3 mois

>3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

31/12/04

31/12/03

Etablissements de crédit :

Créances sur établissements de crédit

39 045

974

4 937

5 380

50 336

44 236

Valeurs reçues en pension

Titres reçus en pension livrée

58 059

1 269

59 328

52 404

Prêts subordonnés

3 523

3 523

2 877

Valeurs brutes

97 104

2 243

4 937

8 903

113 187

99 157

Créances rattachées

112

635

Provisions

Valeurs nettes au bilan

113 299

100 152

Opérations internes au Crédit agricole :

Comptes ordinaires

12 969

12 969

174 178

Comptes et avances à terme

38 098

127 425

249 400

125 177

540 100

575 838

Prêts subordonnés

70 400

70 400

70 400

Valeurs brutes

51 067

127 425

249 400

195 577

623 469

820 416

Créances rattachées

10 436

10 758

Provisions

Valeurs nettes au bilan

633 905

831 174

Opérations avec la clientèle (y compris crédit-bail) :

Créances commerciales

109 188

3 426

57

112 671

100 319

Autres concours à la clientèle

370 846

787 295

2 359 314

2 517 052

6 034 507

5 314 747

Valeurs reçues en pension livrée

Comptes ordinaires débiteurs

38 685

38 685

47 387

Valeurs brutes

518 719

790 721

2 359 371

2 517 052

6 185 863

5 462 453

Créances rattachées

97 536

106 813

Provisions

155 211

172 648

Valeurs nettes au bilan

6 128 188

5 396 618

Titres :

Obligations et autres titres à revenu fixe (valeurs brutes)

23 520

104 027

120 261

247 808

227 094

Créances rattachées

5 882

5 336

Provisions

130

215

Valeurs nettes au bilan

253 560

232 215

Commentaires : Les titres subordonnés en portefeuille s’élèvent à 37 190 milliers d’euros au 31 décembre 2004.

Note 2.1. Opérations avec la clientèle par agent économique :

31/12/04

Encours sains

Encours douteux

Dont encours douteux compromis

Provisions sur encours douteux

Dont provisions sur encours douteux compromis

Couverture
(En %)

Particuliers

2 511 419

29 919

15 718

20 772

12 520

69

Autres professionnels

694 213

31 991

25 730

26 727

22 808

84

Sociétés financières

173

0

0

0

0

Entreprises

1 450 895

75 210

31 521

54 792

25 892

73

Administrations publiques

650 420

4 588

652

3 339

39

73

Agriculteurs

702 942

65 647

57 730

49 429

44 980

75

Autres agents économiques

51 710

395

290

152

129

38

Crédit-bail mobilier et immobilier

13 877

Total

6 075 649

207 750

131 641

155 211

106 368

75

Note 2.2. Opérations clientèle ventilées par zone géographique :

31/12/04

31/12/03

Créances (y compris crédit-bail) :

France

5 166 766

4 539 458

Espagne

1 019 097

922 995

Total en principal

6 185 863

5 462 453

Créances rattachées

97 536

106 813

Provisions

155 211

172 648

Valeurs nettes au bilan

6 128 188

5 396 618

31/12/04

31/12/03

Dettes :

France

1 879 826

1 776 541

Espagne

510 332

446 588

Total en principal

2 390 158

2 223 129

Dettes rattachées

2 537

2 359

Valeurs nettes au bilan

2 392 695

2 225 488

Note 3.1. Ventilation des titres par catégorie de portefeuille :

31/12/04

31/12/03

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 429

81 972

169 159

253 560

6 130

58 033

168 052

232 215

Actions et autres titres à revenu variable

16 759

174 308

191 067

10 197

95 139

105 336

Total net

19 188

256 280

169 159

444 627

16 327

153 172

168 052

337 551

Note 3.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable :

31/12/04

31/12/03

Obligations
et autres titres
à revenu fixe

Actions
et autres titres
à revenu variable

Total

Obligations
et autres titres
à revenu fixe

Actions
et autres titres
à revenu variable

Total

Titres cotés

189 592

1 580

191 172

175 421

1 228

176 649

Titres non cotés

58 216

190 685

248 901

51 673

108 530

160 203

Créances rattachées

5 882

5 882

5 336

5 336

Provisions

130

1 198

1 328

215

4 422

4 637

Valeurs nettes au bilan

253 560

191 067

444 627

232 215

105 336

337 551

Commentaires : La répartition des parts d’OPCVM est la suivante :

31/12/04

31/12/03

OPCVM français

172 827

90 932

OPCVM étrangers

16 435

12 919

Dont OPCVM de capitalisation

129 268

82 382

Valorisation des OPCVM

199 434

119 914

— Répartition par nature des OPCVM :

31 décembre 2004

Valeur d’inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

75 132

75 718

OPCVM obligataires

41 964

46 288

OPCVM actions

27 958

30 061

OPCVM autres

44 208

47 367

Total

189 262

199 434

31 décembre 2003

Valeur d’inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

66 047

75 327

OPCVM obligataires

16 130

21 769

OPCVM actions

14 084

14 151

OPCVM autres

7 590

8 667

Total

103 851

119 914

Note 4.1. Variation de l’actif immobilisé (valeur brute) :

Solde 31/12/03

Variation de périmètre

Augmentations (acquisitions)

Diminutions (cessions)

Autres mouvements

Solde 31/12/04

Immobilisations financières :

Portefeuille d’investissement :

Effets publics et valeurs assimilées

Obligations et autres titres à revenu fixe

164 878

17 052

– 16 136

165 794

Total portefeuille d’investissement

164 878

17 052

– 16 136

165 794

Créances rattachées sur portefeuille d’investissement

3 174

191

3 365

Titres de participation, entreprises liées et TAP :

Participations et entreprises liées

292 755

4 172

– 730

296 197

Titres de l’activité de portefeuille

12 887

24

– 1 010

11 901

Total portefeuille

305 642

4 196

– 1 740

308 098

Avances consolidables

31 024

9 003

– 21 666

18 361

Créances rattachées sur titres et avances

1 247

– 1 043

204

Immobilisations incorporelles

8 902

860

– 308

9 454

Immobilisations corporelles

169 508

13 237

– 7 315

175 430

Note 4.2. Variation de l’actif immobilisé (amortissements et provisions) :

Solde 31/12/03

Variation de périmètre

Augmentations

Diminutions

Autres mouvements

Solde 31/12/04

Immobilisations financières :

Portefeuille d’investissement :

Effets publics et valeurs assimilées

Obligations et autres titres à revenu fixe

Total portefeuille d’investissement

Titres de participation, entreprises liées et TAP :

Participations et entreprises liées

4 926

526

– 115

5 337

Titres de l’activité de portefeuille

Total portefeuille

4 926

526

– 115

5 337

Avances consolidables

0

Immobilisations incorporelles

7 816

948

– 308

8 456

Immobilisations corporelles

66 326

10 880

– 5 886

71 320

Note 5.1. Valeur estimative des titres de participation :

31/12/04

31/12/03

Valeur
au bilan

Valeur estimative

Valeur
au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées et participations :

Titres non cotés

296 197

509 926

292 755

306 670

Titres cotés

Avances consolidables

17 294

17 294

29 700

29 700

Créances rattachées

203

204

1 247

1 247

Provisions

5 337

4 926

Sous-total

308 357

527 424

318 776

337 617

Autres titres détenus à long terme :

Titres non cotés

3 020

3 020

3 020

3 020

Titres cotés

8 882

8 882

9 867

9 867

Avances consolidables

1 067

1 067

1 324

1 324

Créances rattachées

Provisions

Sous-total

12 969

12 969

14 211

14 211

Total

321 326

540 393

332 987

351 828

Note 5.2. Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations :

31/12/04

Sur les entreprises liées et les participations

Autres

Créances :

Sur les établissements de crédit et institutions financières

4 544

742 660

Sur la clientèle

6 128 188

Obligations et autres titres à revenu fixe

6 064

247 496

Dettes :

Sur les établissements de crédit et institutions financières

1 684

4 072 803

Sur la clientèle

2 392 695

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

101 760

385 461

Engagements donnés :

Engagements de financement en faveur d’établissements de crédit

11 258

Engagements de financement en faveur de la clientèle

9 182

946 873

Garanties données d’ordre d’établissements de crédit

0

Garanties données d’ordre de la clientèle

369 072

Engagements reçus :

Engagements de financement reçus d’établissements de crédit

4 319

Garanties reçues d’établissements de crédit

302 107

Garanties reçues de la clientèle

532 832

Note 6. Comptes de tiers et divers :
— Autres actifs :

31/12/04

31/12/03

Instruments conditionnels

382

252

Débiteurs divers

20 356

26 470

Comptes de règlement et de stocks

20 390

15 168

Total

41 128

41 890

— Comptes de régularisation actif :

31/12/04

31/12/03

Comptes de transfert

3 806

11 412

Chèques et effets à l’encaissement

34 240

41 455

Impôts différés

17 452

20 427

Charges constatées d’avance

4 178

21 579

Produits à recevoir

50 784

54 207

Pertes sur instruments financiers

45

40

Charges à répartir

862

421

Total

111 367

149 541

Note 7. Provisions inscrites en diminution de l’actif :

Solde 31/12/03

Variation de périmètre

Augmentations

Diminutions

Autres mouvements

Solde 31/12/04

Prêts clientèle

172 648

68 064

– 85 502

155 210

Participations et avances

4 926

525

– 115

5 336

Portefeuille titres

4 637

721

– 4 031

1 327

Autres

208

80

– 50

– 238

Total

182 419

69 390

– 89 698

162 111

Note 8. Répartition des dettes par durée résiduelle :

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

31/12/04

31/12/03

Etablissements de crédit :

Dettes envers les établissements de crédit

7 893

90 578

3 615

1 031

103 117

53 335

Valeurs données en pension

Titres donnés en pension livrée

Dettes rattachées

299

729

Valeurs au bilan

103 416

54 064

Opérations internes au Crédit agricole :

Comptes ordinaires

45 083

45 083

2 679

Comptes et avances à terme

724 894

973 893

1 218 137

998 155

3 915 079

3 743 587

Dettes rattachées

10 909

7 975

Valeurs au bilan

3 971 071

3 754 241

Comptes créditeurs de la clientèle :

Comptes ordinaires

1 994 796

1 994 796

1 859 977

Comptes d’épargne à régime spécial

20 541

20 541

16 358

Comptes créditeurs à vue

2 455

2 455

1 916

Comptes créditeurs à terme

152 529

54 995

41 238

677

249 439

244 579

Valeurs données en pension livrée

68 071

54 856

122 927

100 299

Dettes rattachées

2 537

2 359

Valeurs au bilan

2 392 695

2 225 488

Dettes représentées par un titre :

Bons de caisse

114

114

191

Titres du marché interbancaire et TCN

305 688

66 899

11 413

384 000

275 086

Emprunts obligataires

Autres dettes représentées par un titre

Dettes rattachées

1 347

827

Valeurs au bilan

385 461

276 104

Note 9. Comptes de tiers et divers :
— Autres passifs :

31/12/04

31/12/03

Instruments conditionnels

19

81

Comptes de règlement sur opérations sur titres

22 303

22 223

Créditeurs divers

38 171

58 829

Versements restant à effectuer sur titres de participation

882

4 322

Total

61 375

85 455

— Comptes de régularisation passif :

31/12/04

31/12/03

Comptes de transfert

6 429

8 750

Comptes exigibles après encaissement

1 837

779

Produits constatés d’avance

22 428

14 770

Charges à payer

37 974

34 427

Gains sur instruments financiers

25

37

Divers

18

18

Total

68 711

58 781

Note 10. Provisions pour risques et charges :

Solde 31/12/03

Augmentations

Diminutions

Autres mouvements

Solde 31/12/04

Risques d’exécution sur engagements par signature

4 257

11 015

– 10 021

5 251

Retraite

0

0

Risques fiscaux

0

192

– 161

31

Instruments financiers

104

425

– 438

91

Risques sectoriels (1)

7 717

1 246

– 1 989

6 974

Litiges

10 823

12 847

– 10 823

12 847

Autres (2)

26 612

11 690

– 7 432

30 870

Total

49 513

37 415

– 30 864

56 064

(1) Provision essentiellement relative aux provisions « Filière canards gras » (2,9 M€), « Filière porcine » (2,4 M€) et « Filière vinicole » (1,1 M€).

(2) Dont 7,2 M€ de provisions pour risques opérationnels.

Note 11. Fonds pour risques bancaires généraux :

31/12/04

31/12/03

Epargne logement

Autres (1)

Total

Epargne logement

Autres

Total

Montant à l’ouverture

13 715

122 877

136 592

16 224

101 702

117 926

Dotations

437

24 139

24 576

26 261

26 261

Reprises

– 2 032

– 1 694

– 3 726

– 2 509

– 5 086

– 7 595

Autres mouvements

0

0

Total

12 120

145 322

157 442

13 715

122 877

136 592

(1) Dont 70 M€ représentant 1,45 % des encours de crédits, 19,9 M€ pour risques d’activité, 16,9 M€ en couverture des placements des fonds propres et 38,5 M€ d’autres risques analysés.

Note 12. Ventilation des fonds propres :

31/12/04

31/12/03

Capital

79 243

79 221

Primes liées au capital

237 443

237 465

Réserves consolidées

324 673

277 790

Résultat de l’exercice

63 057

54 806

Total des capitaux propres (part du groupe)

704 416

649 282

Intérêts minoritaires

5 922

5 890

Fonds pour risques bancaires généraux

157 442

136 592

Dettes subordonnées

101 760

103 457

Total des fonds propres

969 540

895 221

Note 13. Affectation du résultat :

31/12/04

31/12/03

Résultat net

63 057

54 806

Mise en réserves consolidées

55 331

48 628

Rémunération des parts sociales

1 746

2 105

Rémunération des certificats coopératif d’associés détenus par C.A. S.A.

4 828

4 047

Rémunération des certificats coopératifs d’associés des autres souscripteurs (1)

1 152

26

(1) En 2003, jouissance au 22 décembre.

Note 14. Opérations de change :

31/12/04

31/12/03

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Opérations de change à terme :

Devises

20 274

20 268

43 638

43 579

Euros

3 079

3 072

2 701

2 690

Total

23 353

23 340

46 339

46 269

Note 15.1. Opérations à terme non dénouées :

31/12/04

31/12/03

Opérations
de couverture

Opérations autres
que de couverture

Total

Total

Sur marchés organisés

De gré
à gré

Sur marchés organisés

De gré
à gré

Instruments financiers sur taux d’intérêt :

Swaps de taux :

Prêteur

366 996

80 000

446 996

583 952

Emprunteur

337 732

76 000

413 732

463 236

Options sur swaps de taux :

Prêteur

0

13 720

Emprunteur

0

FRA :

Achat

1500

1500

Vente

1500

1500

Instruments à terme conditionnel :

Achat

0

23 698

Vente

0

11 698

Instruments financiers sur taux de change :

Instruments à terme conditionnel :

Achat

152

152

3 566

Vente

152

152

3 566

Instruments financiers sur actions et indices boursiers :

Instruments à terme ferme :

Achat

Vente

237

237

Instruments à terme conditionnel :

Achat

1 451

9 100

10 551

8 281

Vente

1 586

9 100

10 686

1 028

Total achat/prêteur

459 199

633 217

Total vente/emprunteur

426 307

479 528

Note 15.2. Opérations sur instruments financiers à terme - Encours notionnel par durée résiduelle :

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Dont opérations effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

FRA

3 000

0

0

3 000

Options de taux

0

0

0

Swaps de taux d’intérêt

169 817

383 085

307 826

169 817

383 085

307 826

Opérations de change à terme

46 109

584

0

46 109

584

Options de change

304

0

0

304

Caps, floors, collars

0

0

0

Dérivés sur actions et indices boursiers

9 274

12 200

0

6 000

12 200

3 274

Note 15.3. Contrats d’échange de taux d’intérêt :

Position ouverte isolée

Micro-
couverture

Macro-
couverture

Transaction

Contrats d’échange de taux d’intérêt

151 000

172 417

535 311

5 000

Note 15.4. Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme :

Etablissements financiers
de l’OCDE

Réseau Crédit agricole

Autres contreparties

Opérations sur instruments de taux d’intérêt

3 078

840 061

20 826

Opérations sur instruments de taux de change

6 056

40 941

Opérations sur autres instruments

21 237

Note 16. Produits nets d’intérêts et revenus assimilés :

31/12/04

31/12/03

Produits d’intérêts

317 489

318 812

Sur opérations avec les établissements de crédit

43 109

46 047

Sur opérations avec la clientèle

256 601

252 252

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

13 420

13 658

Autres intérêts et produits assimilés

4 359

6 855

Charges d’intérêts

156 944

165 930

Sur opérations avec les établissements de crédit

1 849

1 248

Sur opérations internes au Crédit agricole

133 467

142 725

Sur opérations avec la clientèle

11 426

12 520

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

10 199

9 435

Autres intérêts et charges assimilées

3

2

Total produits nets d’intérêts et revenus assimilés

160 545

152 882

Note 17. Revenus des titres :

31/12/04

31/12/03

Titres
à revenu fixe

Titres
à revenu variable

Titres
à revenu fixe

Titres
à revenu variable

Titres de participation et parts dans les entreprises liées

12 937

12 624

Autres titres détenus à long terme

286

279

Titres de placement

3 718

93

4 997

202

Titres d’investissement

8 664

8 576

Opérations de couverture

1 038

85

Total

13 420

13 316

13 658

13 105

Note 18. Ventilation des commissions :

Type de commissions

31/12/04

31/12/03

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

14 884

3 677

11 207

23 789

3 057

20 732

Sur opérations avec la clientèle

37 716

82

37 634

34 728

61

34 667

Sur opérations sur titres

0

1

1

Sur opérations de change

199

199

180

180

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors bilan

0

6

– 6

8

9

– 1

Sur prestations de services financiers

62 753

8 497

54 256

55 942

8 129

47 813

Total

115 552

12 262

103 290

114 648

11 256

103 392

Note 19. Solde des opérations sur portefeuille de négociation :

31/12/04

31/12/03

Solde des opérations sur titres de transaction

665

520

Solde des opérations sur instruments financiers à terme

– 223

1 546

Solde des opérations de change

110

108

Solde des opérations sur portefeuille de négociation

552

2 174

Note 20. Résultat des opérations sur titres de placement :

31/12/04

31/12/03

Dotations aux provisions

721

2 362

Reprises de provisions

4 030

4 678

Dotation ou reprise nette aux provisions

3 309

2 316

Plus-values de cession réalisées

11 241

15 151

Moins-values de cession réalisées

3 556

1 153

Solde en perte ou en bénéfice des plus ou moins-values réalisées

7 685

13 998

Solde en perte ou en bénéfice sur les opérations de placement

10 994

16 314

Note 21. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

31/12/04

31/12/03

Ristourne assurance décès invalidité

15 566

13 753

Autres produits

3 642

3 179

Autres produits d’exploitation bancaire

19 208

16 932

Diverses charges

1 176

1 221

Autres charges d’exploitation bancaire

1 176

1 221

Note 22. Décomposition du produit net bancaire par secteur d’activité :

Produits nets d’intérêts

Produits nets des commissions

Produits nets sur opérations financières

Autres produits nets d’exploitation

Produit net bancaire

Année 2004 :

1. Banque de proximité

152 968

103 290

18 032

274 290

1.1. En France

126 581

94 120

17 849

238 550

1.2. A l’étranger (pays de la zone euro)

26 387

9 170

183

35 740

2. Gestion d’actifs et banque privée

3. Banque des grandes clientèles :

3.1. Activités de marchés

3.2. Activités de financements

3.3. Banque d’investissements et banque d’affaires

4. Gestion pour compte propre et divers

7 577

24 862

32 439

Total

160 545

103 290

24 862

18 032

306 729

Année 2003 :

1. Banque de proximité

141 806

103 392

15 711

260 909

1.1. En France

117 926

94 888

15 100

227 914

1.2. A l’étranger (pays de la zone euro)

23 880

8 504

611

32 995

2. Gestion d’actifs et banque privée

3. Banque des grandes clientèles :

3.1. Activités de marchés

3.2. Activités de financements

3.3. Banque d’investissements et banque d’affaires

4. Gestion pour compte propre et divers

11 076

31 593

42 669

Total

152 882

103 392

31 593

15 711

303 578

Note 23.1. Ventilation des frais de personnel :

31/12/04

31/12/03

Salaires et traitements (1)

61 052

60 869

Charges sociales

27 426

26 911

Dont charges de retraite

6 149

5 961

Intéressement

7 412

7 202

Participation

2 276

2 082

Impôts et taxes sur rémunérations

5 860

5 717

Total

104 026

102 781

(1) Y compris refacturations et dotations/reprises sur provisions relatives au personnel.

Note 23.2. Effectif moyen :

31/12/04

31/12/03

Métropole

Etranger

Total

Métropole

Etranger

Total

Cadres

380

65

445

367

64

431

Agents de maîtrise

737

158

895

725

144

869

Employés

657

61

718

673

78

751

Total

1 774

284

2 058

1 765

286

2 051

Note 24.1. Autres frais administratifs :

31/12/04

31/12/03

Impôts et taxes

4 292

6 299

Services extérieurs

58 474

59 926

Autres frais administratifs

– 3 916

– 2 474

Total

58 850

63 751

Note 24.2. Honoraires des commissaires aux comptes :

Audit

Ernst & Young

En %

PricewaterhouseCoopers

En %

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

72

100 %

116

100 %

Missions accessoires

0

0

Sous-total

72

116

Audit normes comptables internationales

15

100 %

15

100 %

Sous-total

15

15

Total

87

131

Note 25. Coût du risque :

31/12/04

31/12/03

Provisions constituées

94 092

199 487

Provisions sur créances douteuses

64 730

177 729

Autres provisions

29 362

21 758

Reprises de provisions

95 210

187 014

Provisions sur créances douteuses

73 741

165 086

Autres provisions

21 469

21 928

Provisions nettes

1 118

– 12 473

Pertes sur créances irrécouvrables non provisionnées

178

639

Pertes sur créances irrécouvrables provisionnées

10 079

9 835

Récupération sur créances amorties

878

979

Coût du risque

– 8 261

– 21 968

Note 26. Résultat net sur actifs immobilisés :

31/12/04

31/12/03

Immobilisations financières :

Dotations aux provisions :

Sur titres d’investissement

Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

525

2 937

Reprises de provisions constituées :

Sur titres d’investissement

Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

115

2 611

Dotation ou reprise nette de provision :

Sur titres d’investissement

0

0

Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

– 410

– 326

Plus-values de cession réalisées :

Sur titres d’investissement

Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

971

84

Moins-values de cession réalisées :

Sur titres d’investissement

Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

123

14

Pertes sur créances liées à des titres de participation

Solde des plus ou moins-values de cession réalisées :

Sur titres d’investissement

0

0

Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

848

70

Résultat sur immobilisations financières

438

– 256

Immobilisations corporelles et incorporelles :

Plus-values de cession

548

487

Moins-values de cession

818

603

Solde en perte ou bénéfice

– 270

– 116

Résultat net sur actifs immobilisés

168

– 372

Note 27. Décomposition du résultat courant par secteur d’activité :

Produit net bancaire

Charges de fonctionnement

Résultat brut d’exploitation

Coût du risque et résultat net sur actifs immobilisés

Résultat courant

Année 2004 :

1. Banque de proximité

274 290

162 876

111 414

– 8 261

103 153

1.1. En France

238 550

142 893

95 657

– 5 855

89 802

1.2. A l’étranger (pays de la zone euro)

35 740

19 983

15 757

– 2 406

13 351

2. Gestion d’actifs et banque privée

3. Banque des grandes clientèles :

3.1. Activités de marchés

3.2. Activités de financements

3.3. Banque d’investissements et banque d’affaires

4. Gestion pour compte propre et divers

32 439

11 828

20 611

168

20 779

Total

306 729

174 704

132 025

– 8 093

123 932

Année 2003 :

1. Banque de proximité

260 909

166 532

94 377

– 21 968

72 409

1.1. En France

227 894

146 812

81 082

– 12 671

68 411

1.2. A l’étranger (pays de la zone euro)

33 015

19 720

13 295

– 9 297

3 998

2. Gestion d’actifs et banque privée

3. Banque des grandes clientèles :

3.1. Activités de marchés

3.2. Activités de financements

3.3. Banque d’investissements et banque d’affaires

4. Gestion pour compte propre et divers

42 669

11 225

31 444

– 372

31 072

Total

303 578

177 757

125 821

– 22 340

103 481

Note 28. Charges et produits exceptionnels :

31/12/04

Charges

Produits

Excédent de versement sur intérêts moratoires

17

Litige fiscal sur prélèvement forfaitaire libératoire

32

Divers

12

Total

32

29

Note 29.1. Impôt sur les bénéfices :

31/12/04

31/12/03

Charge d’impôt courant

– 36 832

– 31 611

Charge/Produit d’impôt différé

– 2 975

1 190

Impôt sur les bénéfices

– 39 807

– 30 421

Note 29.2. Analyse du taux effectif d’impôt :

En %

Taux normal d’imposition applicable aux sociétés françaises (incluant les contributions de 3 % et de 3,3 %)

35,43 %

Différences permanentes et temporaires faisant l’objet en France de réintégrations fiscales

3,94 %

Résultat non fiscalisé des caisses locales

– 0,65 %

Différences sur éléments imposés à taux réduit

– 0,06 %

Impact de la différenciation des taux futurs d’imposition

– 0,37 %

Différentiel de taux d’imposition sur les profits taxés à l’étranger

– 0,12 %

Total

38,17 %

IV. — Rapport des commissaires aux comptes
sur les comptes consolidés.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées-Gascogne relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2004, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note A.1 de l’annexe relative aux changements de méthodes comptables intervenus en 2004.

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
— Changements de méthodes comptables : Ainsi qu’il est mentionné dans la note A.1 de l’annexe, des changements de méthodes comptables sont intervenus au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2004. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre caisse régionale, nous nous sommes assurés de la correcte prise en compte de ces changements et de la présentation qui en a été faite.
— Estimations comptables : Votre Caisse régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités, selon les modalités décrites dans la note A du chapitre sur les principes et méthodes comptables de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques à l’actif et au passif du bilan, et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.
Les parts dans les entreprises liées et les titres de participations sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritères décrite en note A de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné les éléments ayant conduits à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.
Nous nous sommes assurés du caractère raisonnable des estimations qui ont été faites par la direction.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport.

III. Vérification spécifique. — Par ailleurs, nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Paris et Toulouse, 14 mars 2005.
Les commissaires aux comptes :
PricewaterhouseCoopers Audit :
éric bulle ;
frank astoux.

B. — Comptes sociaux.

I. — Bilan au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

Notes

31/12/04

31/12/03

Opérations de trésorerie et interbancaires

510 497

428 944

Caisse, banques centrales, C.C.P.

93 926

91 355

Effets publics et valeurs assimilées

1 539

656

Créances sur les établissements de crédit

1

415 032

336 933

A vue

12 905

10 299

A terme

402 127

326 634

Opérations internes au Crédit agricole

1

633 905

831 174

Comptes ordinaires

12 982

174 184

Comptes et avances à terme

620 923

656 990

Créances sur la clientèle

1, 2 et 7

5 238 035

4 646 350

Créances commerciales

21 580

19 407

Autres concours à la clientèle

5 195 496

4 597 105

Comptes ordinaires débiteurs

20 959

29 838

Opérations sur titres

3 et 7

374 773

280 893

Obligations et autres titres à revenu fixe

1

183 785

176 159

Actions et autres titres à revenu variable

190 988

104 734

Valeurs immobilisées

4

484 091

493 989

Participations, activité de portefeuille

4, 5 et 7

293 146

303 886

Parts dans les entreprises liées

4, 5 et 7

116 655

117 272

Immobilisations incorporelles

4

842

867

Immobilisations corporelles

4

73 448

71 964

Comptes de tiers et divers

6

122 867

154 946

Autres actifs

36 445

33 801

Comptes de régularisation

86 422

121 145

Total actif

7 364 168

6 836 296

Passif

Notes

31/12/04

31/12/03

Opérations de trésorerie et interbancaires

12 927

8 330

Banques centrales, C.C.P.

Dettes envers les établissements de crédit

8

12 927

8 330

A vue

9 378

5 432

A terme

3 549

2 898

Opérations internes au Crédit agricole

8

3 972 717

3 756 027

Comptes ordinaires

46 729

4 464

Comptes et avances à terme

3 925 988

3 751 563

Comptes créditeurs de la clientèle

8 et 9

1 894 176

1 787 590

Comptes d’épargne à régime spécial

20 541

16 358

A vue

20 541

16 358

A terme

Autres dettes

1 873 635

1 771 232

A vue

1 791 560

1 684 216

A terme

82 075

87 016

Dettes représentées par un titre

8

385 461

276 103

Bons de caisse

118

197

Titres du marché interbancaire et TCN

385 343

275 906

Emprunts obligataires

Autres dettes représentées par un titre

Comptes de tiers et divers

10

110 614

103 199

Autres passifs

44 131

46 628

Comptes de régularisation

66 483

56 571

Subventions à amortir

Provisions et dettes subordonnées

180 565

177 385

Provisions pour risques et charges

11

41 108

36 671

Provisions réglementées

0

0

Subventions d’investissement

Dépôts de garantie à caractère mutuel

14

80

120

Dettes subordonnées

13 et 14

139 377

140 594

Fonds pour risques bancaires généraux

12 et 14

157 442

136 509

Capitaux propres

14

650 266

591 153

Capital souscrit

58 703

58 703

Primes d’émission

237 443

237 465

Réserves

289 696

241 033

Ecart de réévaluation

Report à nouveau

Résultat de l’exercice

15

64 424

53 952

Total passif

7 364 168

6 836 296

Hors bilan

Notes

31/12/04

31/12/03

Engagements donnés

1 652 699

1 648 140

Engagements de financement

5.3

769 434

779 619

Engagements en faveur d’établissements de crédit

11 258

96 001

Engagements en faveur de la clientèle

758 176

683 618

Engagements internes au réseau

Engagements de garantie

5.3

442 220

364 528

Engagements d’ordre d’établissements de crédit

0

0

Engagements d’ordre de la clientèle

442 220

364 528

Engagements internes au réseau

Engagements sur titres

1 928

3 366

Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

Titres à livrer au Crédit agricole

Engagements donnés sur titres

1 928

3 366

Opérations de change

16

5 911

5 099

Devises à livrer

5 911

5 099

Engagements sur instruments financiers

17

433 206

495 528

Opérations sur instruments de taux d’intérêt

431 468

490 934

Opérations sur instruments de taux de change

152

3 566

Opérations sur autres instruments

1 586

1 028

Engagements reçus

1 299 116

1 417 271

Engagements de financement

5.3

4 319

36 539

Engagements reçus d’établissements de crédit

Engagements internes au réseau

4 319

36 539

Engagements reçus de la clientèle

0

0

Engagements de garantie

5.3

834 959

746 390

Engagements reçus d’établissements de crédit

47 224

115 920

Engagements internes au réseau

254 903

259 804

Engagements reçus de la clientèle

532 832

370 666

Engagements sur titres

3 828

3 366

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

Titres à recevoir du Crédit agricole

Engagements reçus sur titres

3 828

3 366

Opérations de change

16

5 911

5 110

Devises à recevoir

5 911

5 110

Engagements sur instruments financiers

17

450 099

625 866

Opérations sur instruments de taux d’intérêt

448 496

621 370

Opérations sur instruments de taux de change

152

3 566

Opérations sur autres instruments

1 451

930

II. — Compte de résultat.
(En milliers d’euros.)

Notes

31/12/04

31/12/03

Intérêts et produits assimilés

18 et 19

291 028

290 556

Intérêts et charges assimilées

18

149 870

158 545

Revenus des titres à revenu variable

19

15 036

14 983

Commissions - Produits

20

105 845

105 745

Commissions - Charges

20

11 396

10 379

Gains ou pertes sur opérations portefeuille de négociation

21

346

441

Gains ou pertes sur opérations portefeuille placement

19 et 22

11 596

13 377

Autres produits d’exploitation bancaire

23

18 996

16 289

Autres charges d’exploitation bancaire

23

1 119

1 184

Produit net bancaire

280 462

271 283

Charges générales d’exploitation

145 952

147 274

Frais de personnel

24

91 992

91 165

Autres frais administratifs

25

53 960

56 109

Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

9 766

9 341

Résultat brut d’exploitation

124 744

114 668

Coût du risque

26

– 6 452

– 13 767

Résultat d’exploitation

118 292

100 901

Résultat net sur actifs immobilisés

27

– 295

– 515

Résultat courant avant impôt

117 997

100 386

Résultat exceptionnel

28

– 3

605

Impôts sur les bénéfices

29

32 637

28 230

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

– 20 933

– 18 809

Résultat de l’exercice

64 424

53 952

III. — Affectation du bénéfice de l’exercice 2004 de la C.R.

L’assemblée générale conformément à l’article 40 des statuts approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice 2004 de la C.R. qui s’élève à 64 423 756,51 €, telle qu’elle lui est proposée par le conseil d’administration.

Elle décide d’affecter en conséquence le bénéfice de l’exercice de la manière suivante :

Au titre de la rémunération des parts sociales, l’intérêt se montant à 3 % net du nominal des parts rémunérées

1 215 822,00 €

Au titre de la rémunération des certificats coopératifs d’associés, le niveau de rémunération étant conforme aux dispositions de l’article 4.4 du protocole d’accord du 22 novembre 2001

5 979 841,49 €

Au titre de la réserve légale soit les 3/4 du solde disponible

42 921 069,76 €

Au titre des réserves facultatives soit le 1/4 disponible

14 307 023,26 €

IV. — Annexe au comptes sociaux.

Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l’exercice.

A. – Le cadre juridique et financier.

La Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées-Gascogne est une société coopérative à capital et personnels variables, régie par le Livre V du Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.
Au 31 décembre 2004, sont rattachées à la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne, 66 caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.
Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des caisses locales et des filiales consolidables.
De par la loi bancaire, la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.
Au 31 décembre 2004, la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne fait partie, avec 42 autres Caisses régionales, du groupe Crédit agricole mutuel dont l’Organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la S.A.S Rue La Boétie, qui détient elle-même 53,95 % du capital de Crédit agricole S.A., cotée à la Bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.
Le solde du capital de Crédit agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,06 %.
Par ailleurs, Crédit agricole S.A. détient 29 324 633 actions propres, soit 1,99 %.
Pour sa part Crédit agricole S.A. détient 25 % du capital de la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne sous forme de certificats coopératifs d’associés, 5,96 % dudit capital étant détenu par des sociétaires de Pyrénées-Gascogne sous forme également de CCA émis dans le public sous l’autorité de l’Autorité des marchés financiers au deuxième semestre 2003.
Crédit agricole S.A. coordonne l’action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d’Organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu’au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

B. –  Mécanismes financiers internes au Crédit agricole.

L’appartenance de la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne au groupe Crédit agricole mutuel se traduit en outre par l’adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

1.1. Comptes ordinaires des Caisses régionales. — Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit agricole - Comptes ordinaires ».

1.2. Comptes et avances à terme. — Les ressources d’épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d’épargne logement, comptes sur livrets, PEP, etc.) sont collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit agricole S.A. Elles sont transférées à Crédit agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses régionales pour leur permettre d’assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre réformes financières internes successives ont été mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d’avances, dites « Avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d’épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33,33 % et enfin 50 %, depuis le 31 décembre 2001 des ressources d’épargne qu’elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la collecte, partagées entre les Caisses régionales et Crédit agricole S.A., sont déterminées par l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit agricole S.A. et la Caisse régionale peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit agricole S.A.
Deux autres types d’avances sont à distinguer :
— Les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l’Etat : celui-ci verse à Crédit agricole S.A. une bonification pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;
— Les avances pour autres prêts qui refinancent à hauteur de 50 % (depuis le 31 décembre 2001) les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit agricole S.A. sont accordées aux Caisses régionales sur justification de leurs engagements et ne peuvent être affectées qu’à la réalisation des prêts pour lesquels un accord préalable a été obtenu. Elles sont reversées au fur et à mesure du remboursement des prêts accordés.

1.3. Transfert de l’excédent des ressources monétaires des Caisses régionales. — Les ressources d’origine monétaire des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit agricole S.A. où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les « Opérations internes au Crédit agricole ».

1.4. Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit agricole S.A. — Les excédents peuvent être investis à Crédit agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

1.5. Opérations en devises. — Crédit agricole S.A. étant leur intermédiaire auprès de la Banque de France, les Caisses régionales s’adressent à elle pour leurs opérations de change.

1.6. Comptes d’épargne à régime spécial. — Les ressources d’épargne à régime spécial (comptes sur livrets, livrets d’épargne manuelle, d’épargne-entreprise, d’épargne populaire, Codevi, comptes et plans d’épargne-logement, plans d’épargne populaire, livrets jeunes) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

1.7. Titres à moyen et long terme émis par Crédit agricole S.A. — Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses régionales et figurent au passif du bilan de Crédit agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

C.  – Faits caractéristiques de l’exercice.

Conformément à la décision approuvée par son assemblée générale du 23 septembre 2004, la S.A.S. Rue La Boétie a appelé les Caisses régionales pour une avance en compte courant de 650 millions d’euros, destinée au financement du renforcement de sa participation au capital social de Crédit agricole S.A.
A ce titre, la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne s’est engagée à consentir une avance proportionnelle à sa participation dans le capital de la S.A.S. Rue La Boétie de 17 053 000 €. La rémunération de cette avance est prévue à taux de marché.
Dans le cadre du montage financier lié à l’augmentation de capital de Crédit agricole S.A., réalisée en 2003 et réservée aux salariés du groupe, la S.A.S. Rue La Boétie a été autorisée, par son assemblée générale du 18 mai 2004, à racheter des actions de Crédit agricole S.A. Pour procéder à ces opérations, des avances en compte courant lui ont été accordées par les Caisses régionales pour un montant de 192 millions d’euros. La Caisse régionale Pyrénées-Gascogne s’est engagée, à ce titre, à consentir une avance de 5 109 863,70 €.
La Caisse régionale Pyrénées-Gascogne a renouvelé, en 2004, son accord de refinancement en faveur de Crédit agricole S.A. pour un montant de 7 millions d’euros visant à garantir à Crédit agricole S.A. le respect de son ratio de liquidité. La Caisse régionale est rémunérée, en cas d’utilisation de cette ligne de refinancement par Crédit agricole S.A., au taux du marché interbancaire au jour le jour.
Dans le cadre de la poursuite de l’implantation de logiciels partagés entre plusieurs Caisses régionales, la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne a adhéré au GIE HR Nord afin d’implanter le logiciel de gestion des ressources humaines HR Access.
L’année 2004 a vu se poursuivre le déploiement du nouveau concept d’agences Agora visant à améliorer l’accueil des clients et à renforcer le conseil personnalisé.
La Caisse régionale a poursuivi sa politique prudente de couverture de ses risques en continuant de doter le fonds pour risques bancaires généraux, dans un contexte de coût du risque particulièrement bas.
Les engagements sociaux ont fait l’objet d’une évaluation conforme aux nouvelles normes comptables. Dans ce domaine, les opérations d’actualisation des encours des fonds gérés par Predica ont fait l’objet de versements complémentaires ou de provisions complémentaires sous forme de charges à payer. Les engagements sociaux pour médailles du travail ont donné lieu à constitution d’un complément de provision conforme aux dispositions de la loi Fillon sur le régime des retraites.
En 2004, la Caisse régionale a procédé au retraitement pro forma de ses comptes consolidés afin de préparer la mise en place du nouveau référentiel IFRS applicable aux comptes consolidés à compter du 1er janvier 2005.
La Caisse régionale a poursuivi, en 2004, sa politique de diversification dans les métiers de l’immobilier. A ce titre, elle a rationalisé les structures juridiques de l’agence Gramont en fusionnant les deux S.A.R.L. gérant les activités de gestion et de transactions. Par ailleurs, des négociations ont été engagées en 2004 afin d’étendre nos partenariats immobiliers, d’une part, dans le département des Hautes-Pyrénées, et, d’autre part, sur la Côte basque. Enfin, la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne a procédé à la création d’une structure dédiée à la mise en commun de moyens entre les différents partenaires.
La société de transports de fonds, de télésurveillance et de gestion des automates bancaires Valiance a fait l’objet d’une restructuration. La S.A.S. Servicam, filiale de plusieurs Caisses régionales, dont Pyrénées-Gascogne, n’a pas eu à constater de pertes supplémentaires. Les comptes courants des associés de Servicam ont fait l’objet de remboursement en 2004.

Principes et méthodes comptables.

A.  – Principes généraux retenus.

Les états financiers de la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit agricole S.A., agissant en tant qu’Organe central et chargé d’adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit agricole.
Compte tenu de l’intégration de ses caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

Crédits à la clientèle. — Les crédits à la clientèle sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.
La Caisse régionale Pyrénées-Gascogne applique le règlement CRC 2002-03 du 12 décembre 2002 sur le risque de crédit. En application de celui-ci, les créances présentant un risque d’impayé sont comptabilisées conformément aux règles suivantes :
— Créances restructurées : La Caisse régionale définit les créances restructurées comme étant des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.
Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

  • les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas de problèmes d’insolvabilité,
  • les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).
Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse régionale s’élève à 10 764 milliers d’euros, dont 6 910 milliers d’euros relatifs aux crédits restructurés dans le cadre de la Loi Neiertz.
Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne, le montant des crédits restructurés n’étant pas significatif, aucune décote n’a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts.
— Créances douteuses : Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :
  • Lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier ainsi que pour les financements à l’agriculture, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),
  • Lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,
  • S’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.
Parmi les encours douteux, la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.
— Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.
— Créances douteuses compromises : Ce sont les créances pour lesquelles les conditions de solvabilité de la contrepartie sont telles qu’après une durée raisonnable de classement en encours douteux, aucun reclassement en encours sain n’est prévisible. En tout état de cause, l’identification en encours douteux compromis intervient au plus tard un an après la classification en encours douteux.
Les intérêts sont toujours comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.
— Provisionnement du risque de crédit avéré : Dès lors qu’un risque de crédit avéré est un encours douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse régionale par voie de provision. Les provisions constituées apparaissent en déduction des encours correspondants à la seule exception de celles relatives aux engagements hors bilan qui apparaissent au passif.
La Caisse régionale Pyrénées-Gascogne constitue les provisions permettant de couvrir l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux ou douteux compromis.
Conformément aux dispositions relatives à la date d’application du règlement du CRC 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit dans les entreprises relevant du CRBF, la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne a opté pour l’application à compter du 1er janvier 2005 de la méthode d’actualisation des flux prévisionnels décrite au paragraphe 13 de ce règlement du CRC lors de l’évaluation de la provision.
L’application de cette nouvelle réglementation ne devrait pas significativement modifier l’évaluation de nos risques et leur couverture.
— Provisionnement du risque de crédit non avéré : Par ailleurs, la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne a également constaté au passif de son bilan des provisions pour risques et charges destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les provisions sectorielles. Ces dernières visent à couvrir des risques précis pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux.

Opérations sur titres. — Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière modifié par le règlement 95-04 du CRBF et le règlement 2000-02 du Comité de la réglementation comptable, ainsi que par le règlement 2002-03 du Comité de la réglementation comptable en matière de détermination du risque de crédit et du provisionnement concernant les titres à revenu fixe.
La répartition des titres entre les 4 catégories de portefeuille (transaction, placement, investissement et titres de l’activité de portefeuille) est faite en fonction de l’intention initiale d’utilisation des titres, intention identifiée dans le système d’information comptable dès leur acquisition.
— Titres de transaction : Il s’agit de titres acquis en vue d’en tirer une plus-value au terme d’une durée de 6 mois maximum. Lors de leur entrée dans le patrimoine, ces titres sont comptabilisés au bilan à leur valeur d’acquisition, frais et coupon couru inclus. Lors de la clôture de l’exercice ou d’un arrêté comptable, ils sont évalués au cours du jour le plus récent ; le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat en charge ou en produit.
Il n’est pas constaté de prime ou de décote pour les titres à revenu fixe inscrits dans cette catégorie.
Au-delà d’une période de détention de six mois, les titres de transaction sont reclassés dans l’une des autres catégories de titres. Ce reclassement s’effectue au prix de marché du jour du transfert.
— Titres de placement : Cette catégorie concerne les titres acquis avec un objectif de détention supérieure à 6 mois, sans intention de les conserver jusqu’à leur échéance.
Les titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.
Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.
La valeur d’inventaire est le dernier cours connu.
Les moins-values latentes constatées à l’arrêté comptable font l’objet de provisions pour dépréciation.
La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement d’un titre à revenu fixe est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Pour les titres de créances négociables et les instruments du marché interbancaire, les différences sont échelonnées de façon actuarielle.
— Titres d’investissement : Sont enregistrés en titres d’investissement les titres à revenu fixe acquis avec l’intention de les détenir de façon durable, en principe jusqu’à l’échéance. Les titres sont adossés en taux ou en liquidité.
Les titres d’investissement sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. En ce qui concerne les titres à revenu fixe acquis ou souscrits à un prix différent de leur valeur de remboursement, il convient de suivre les mêmes règles que celles retenues pour les titres de placement.
Conformément aux règlements n° 90-01 et 95-04 et à l’Instruction n° 94-05 de la Commission bancaire, la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne n’a pas provisionné les moins-values latentes.
Toutefois, les moins-values peuvent être provisionnées lorsque, à la date d’arrêté des comptes, il existe une forte probabilité que les titres soient cédés avant leur échéance ou s’il existe un risque de contrepartie.
Les titres d’investissement sont soumis aux dispositions du règlement du CRC 2002-03 concernant l’identification du risque de crédit et le provisionnement des pertes avérées.
L’Emetteur La Mondiale a procédé en 2004 au rachat avant leur échéance d’obligations détenues en titres d’investissement par la Caisse régionale pour un montant de 6 668 milliers d’euros. La plus-value dégagée à cette occasion s’élève à 123 milliers d’euros.

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme :
— Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d’être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.
— Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l’activité de la Caisse régionale.
— Les autres titres détenus à long terme correspondent à des investissements réalisés dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.
L’ensemble de ces titres est comptabilisé au coût historique. Les frais accessoires à l’achat et à la vente sont enregistrés en charges d’exploitation. A la clôture de l’exercice, ces titres peuvent ou non faire l’objet individuellement de provisions pour dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure au coût historique.
La valeur d’utilité de ces titres représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, les capitaux propres, les cours moyens de bourse des derniers mois.

Immobilisations. — La Caisse régionale Pyrénées-Gascogne applique par anticipation à compter du 1er janvier 2004 le règlement du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.
Par conséquent, la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne applique à ce titre la méthode de comptabilisation des actifs par composants. Conformément aux dispositions de ce règlement, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Par ailleurs, les éléments dont dispose la Caisse régionale sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existant au 31 décembre 2004.
L’application anticipée de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur l’exercice 2004.

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse régionale.

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

33 ans

Second œuvre

20 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Coffres

10 ans

Sécurité

7 ans

Agora (concept d’agences)

8 ans

Matériel informatique

3 ou 4 ans

Matériel spécialisé

5 ans

Mobilier

8 ou 10 ans

Logiciels

12 mois

A l’exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l’objet d’amortissement.

Conventions de garantie internes. — Aux termes de conventions de garantie conclues par les Caisses régionales de Crédit agricole au profit de Crédit agricole S.A., la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne est engagée dans la limite de ses fonds propres à couvrir une éventuelle insuffisance d’actif de Crédit agricole S.A. au bénéfice des tiers, créanciers de celle-ci.
A contrario, Crédit agricole S.A. (dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par le Code monétaire et financier) garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses régionales.
A ce titre il a été constitué par Crédit agricole S.A., au cours de l’exercice 2001, un « Fonds pour risques bancaires de liquidité et de solvabilité ».
La Caisse régionale Pyrénées-Gascogne a souscrit à ce fonds en 2001 pour un montant de 3,7 millions d’euros, comptabilisé en charge exceptionnelle.

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite d’indemnités de fin de carrière. — La Caisse régionale Pyrénées-Gascogne applique à compter du 1er janvier 2004 la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.
A ce titre, la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne a souscrit des contrats relatifs à ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies et des régimes de contrats à cotisations définies. Les contrats tiennent compte des écarts actuariels, égaux à :
— la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation ;
— diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime.
L’obligation étant totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).
Le régime de retraite des salariés de la Caisse régionale étant celui de la MSA, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d’engagement « Retraite » mais enregistre en « Frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes. Les autres régimes de retraite des salariés, ne dépendant pas de la MSA, ont été à la suite des règlements, comptabilisés en charges d’exploitation.
La Caisse régionale n’a pas d’autres régimes à prestations définies, hors le calcul de la provision pour médailles du travail, dont la durée de couverture a été portée à 65 ans compte tenu des dispositions de la loi Fillon.

Impôt sur les bénéfices (charge fiscale). — D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.
La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution additionnelle de 3 % et de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %.
L’avoir fiscal étant supprimé à compter du 1er janvier 2005, ceux perçus au titre des dividendes encaissés en 2004 n’ont pas été imputés sur l’impôt de l’exercice dans la mesure où celui-ci sera liquidé après cette date.
La loi de finances rectificative pour 2004 prévoit la diminution progressive du taux d’impôt applicable aux cessions de titres de participation. En contrepartie, elle institue une taxe exceptionnelle de 2,5 % assise sur le montant de la réserve spéciale des plus-values à long terme qui sera viré sur un autre compte de réserves, déduction faite d’un abattement de 500 000 € sur la fraction obligatoire de ce virement. Le montant de cette taxe, qui sera prélevée en priorité sur l’autre compte de réserves, est estimé au 31 décembre 2004 à 1 382 milliers d’euros. Il n’a pas été passé en compte de résultat sur l’exercice 2004.

Conversion des opérations en devises. — Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d’arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.
Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.
Dans le cadre de l’application des règlements CRBF n° 89.01 et 89.02 et des instructions 89.04 et 89.05 de la Commission bancaire, la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.
Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse régionale Pyrénées-Gascogne s’établit à 18 K€ en décembre 2004.

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG). — En application du règlement 90-02 du CRBF, sont enregistrées dans le compte « Fonds pour risques bancaires généraux », la provision pour régularisation des charges et produits d’épargne logement, la provision pour risques de crédit non encore avérés et les autres provisions pour risques bancaires généraux.

Instruments financiers à terme et conditionnels. — Les principes comptables appliqués sont essentiellement fonction de l’intention avec laquelle les opérations sont effectuées.
Opérations d’échange de taux d’intérêt ou de devises (swaps) : La Caisse régionale Pyrénées-Gascogne utilise les swaps de taux d’intérêt essentiellement aux fins suivantes :
— Maintien de positions ouvertes isolées destinées à bénéficier de l’évolution des taux d’intérêt ou ne répondant à aucune des catégories définies ci-après. Les charges et les produits relatifs à ces opérations sont comptabilisés prorata temporis. Les pertes latentes relatives à des ensembles homogènes de contrats font l’objet d’une provision pour risques et charges.
— Couverture du risque de taux d’intérêt affectant un élément ou un ensemble d’éléments homogènes. Ces contrats sont valorisés symétriquement à l’élément ou à l’ensemble d’éléments couverts.
— Couverture des risques de taux global de l’établissement sur l’actif, le passif et le hors bilan. Les charges et les produits relatifs à ces contrats sont inscrits en compte de résultat.
Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.
Sauf exception (ou montant non significatif), les règles du groupe préconisent, en matière d’enregistrement comptable d’une opération complexe, une décomposition des instruments composant l’opération et l’enregistrement comptable distinct de chacun des instruments.

B. –  Changement de méthode comptable.

La Caisse régionale Pyrénées-Gascogne applique à compter du 1er janvier 2004 la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.
L’impact du changement de méthode, qui découle notamment de la mise en œuvre de la méthode des unités de crédits projetées, de l’évolution du modèle de reconstitution de carrière et de modélisation des retraites obligatoires, de l’harmonisation des taux d’actualisation (taux des OAT + marge déterminée en fonction de la durée de l’engagement) et des différents paramètres conduisant au calcul de ces provisions, a été comptabilisé en résultat de la période pour un montant net de 1 746 milliers d’euros.
La Caisse régionale Pyrénées-Gascogne applique par anticipation à compter du 1er janvier 2004 le règlement du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs. L’application de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur l’exercice 2004.

Note 1. Répartition des créances par durée résiduelle :

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5ans

31/12/04

31/12/03

Etablissements de crédit :

Créances sur établissements de crédit

311 890

96 000

48

407 938

331 288

Valeurs reçues en pension

Titres reçus en pension livrée

1 269

1 269

696

Prêts subordonnés

3 523

3 523

2 877

Valeurs brutes

311 890

97 269

3 571

412 730

334 861

Créances rattachées

2 302

2 072

Provisions

Valeurs nettes au bilan

415 032

336 933

Opérations internes au Crédit agricole :

Comptes ordinaires

12 969

12 969

174 178

Comptes et avances à terme

38 098

127 425

249 400

125 177

540 100

575 838

Prêts subordonnés

70 400

70 400

70 400

Valeurs brutes

51 067

127 425

249 400

195 577

623 469

820 416

Créances rattachées

10 436

10 758

Provisions

Valeurs nettes au bilan

633 905

831 174

Opérations avec la clientèle :

Créances commerciales

21 174

531

21 705

19 558

Autres concours à la clientèle

338 086

706 313

2 107 629

2 080 522

5 232 550

4 642 123

Valeurs reçues en pension livrée

Comptes ordinaires débiteurs

37 769

37 769

46 487

Valeurs brutes

397 029

706 844

2 107 629

2 080 522

5 292 024

4 708 168

Créances rattachées

96 889

106 227

Provisions

150 878

168 045

Valeurs nettes au bilan

5 238 035

4 646 350

Titres :

Obligations et autres titres à revenu fixe (valeurs brutes)

5 494

78 152

96 876

180 522

173 175

Créances rattachées

3 393

3 199

Provisions

130

215

Valeurs nettes au bilan

183 785

176 159

Commentaires : Les titres subordonnés en portefeuille s’élèvent à 37 190 milliers d’euros au 31 décembre 2004.

Note 2. Opérations avec la clientèle par agent économique :

31/12/04

Encours
sains

Encours
douteux

Dont encours douteux compromis

Provisions
sur encours
douteux

Dont provisions sur encours douteux compromis

Couverture
(en %)

Particuliers

2 033 368

26 714

15 718

19 474

12 520

73

Autres professionnels

627 510

31 991

25 730

26 727

22 808

84

Sociétés financières

1

Entreprises

1 148 422

70 261

31 522

51 756

25 889

74

Administrations publiques

650 420

4 588

652

3 338

38

73

Agriculteurs

697 573

65 647

57 730

49 430

44 980

75

Autres agents économiques

32 022

396

291

153

130

39

Total

5 189 316

199 597

131 643

150 878

106 365

76

Note 3.1. Ventilation des titres par grande catégorie de contrepartie :

Encours nets 31/12/04

Encours nets 31/12/03

Administrations et banques centrales

92

93

Etablissements de crédit

109 891

100 257

Sociétés financières

204 180

118 853

Collectivités locales

Entreprises et autres clientèles

60 610

61 690

Total net

374 773

280 893

Note 3.2. Ventilation des titres par catégorie de portefeuille :

31/12/04

31/12/03

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 430

12 196

169 159

183 785

8 107

168 052

176 159

Actions et autres titres à revenu variable

16 740

174 248

190 988

10 197

94 537

104 734

Total net

19 170

186 444

169 159

374 773

10 197

102 644

168 052

280 893

Note 3.3. Détail des titres par portefeuille :

31/12/04

31/12/03

Transaction

Placement

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées

849

600

1 449

600

Dont surcote restant à amortir

0

0

Dont décote restant à amortir

0

0

Créances rattachées

90

90

56

Provisions

0

0

Valeurs nettes au bilan

849

690

0

1 539

656

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 429

12 298

165 794

180 521

173 176

Emis par organismes publics

90

90

90

Autres émetteurs

2 429

12 298

165 704

180 431

173 086

Dont surcote restant à amortir

2 565

2 565

2 199

Dont décote restant à amortir

731

731

930

Créances rattachées

29

3 365

3 394

3 198

Provisions

130

130

215

Valeurs nettes au bilan

2 429

12 197

169 159

183 785

176 159

Actions et autres titres à revenu variable

16 740

175 446

192 186

109 156

Créances rattachées

0

0

Provisions

1 198

1 198

4 422

Valeurs nettes au bilan

16 740

174 248

0

190 988

104 734

Valeurs estimatives

20 018

197 855

177 181

395 054

299 007

Note 3.4. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable :

31/12/04

31/12/03

Obligations
et autres titres
à revenu fixe

Actions
et autres titres
à revenu variable

Total

Obligations
et autres titres
à revenu fixe

Actions
et autres titres
à revenu variable

Total

Titres cotés

122 305

1 501

123 806

121 502

626

122 128

Titres non cotés

58 216

190 685

248 901

51 673

108 530

160 203

Créances rattachées

3 394

3 394

3 199

3 199

Provisions

130

1 198

1 328

215

4 422

4 637

Valeurs nettes au bilan

183 785

190 988

374 773

176 159

104 734

280 893

Commentaires : La répartition des parts d’OPCVM est la suivante :

31/12/04

31/12/03

OPCVM français

172 767

90 932

OPCVM étrangers

16 435

12 919

Dont OPCVM de capitalisation

129 208

82 382

Valorisation des OPCVM

199 374

119 914

Répartition par nature des OPCVM :

31/12/04

Valeur d’inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

75 072

75 658

OPCVM obligataires

41 964

46 288

OPCVM actions

27 958

30 061

OPCVM autres

44 208

47 367

Total

189 202

199 374

31/12/03

Valeur d’inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

66 047

75 327

OPCVM obligataires

16 130

21 769

OPCVM actions

14 084

14 151

OPCVM autres

7 590

8 667

Total

103 851

119 914

Note 4.1. Variation de l’actif immobilisé (valeur brute) :

Solde 31/12/23

Augmentations (acquisitions)

Diminutions (cessions)

Autres mouvements

Solde 31/12/04

Immobilisations financières :

Portefeuille d’investissement :

Effets publics et valeurs assimilées

Obligations et autres titres à revenu fixe

164 878

17 052

– 16 136

165 794

Total portefeuille d’investissement

164 878

17 052

– 16 136

165 794

Créances rattachées sur portefeuille d’investissement

3 174

191

3 365

Titres de participation, entreprises liées et TAP :

Participations et entreprises liées

400 079

12 378

– 17 005

395 452

Titres de l’activité de portefeuille

12 887

24

– 1 010

11 901

Total portefeuille

412 966

12 402

407 353

Avances consolidables

8 768

840

– 5 117

4 491

Créances rattachées sur titres et avances

2 040

13 686

– 14 728

998

Immobilisations incorporelles

5 011

497

– 308

5 200

Immobilisations corporelles

123 031

11 912

– 6 997

127 946

Note 4.2. Variation de l’actif immobilisé (amortissements et provisions) :

Solde 31/12/03

Augmentations

Diminutions

Autres mouvements

Solde 31/12/04

Immobilisations financières :

Portefeuille d’investissement :

Effets publics et valeurs assimilées

Obligations et autres titres à revenu fixe

Total portefeuille d’investissement

Titres de participation, entreprises liées et TAP :

Participations et entreprises liées

2 617

524

– 100

3 041

Titres de l’activité de portefeuille

Total portefeuille

2 617

524

– 100

3 041

Avances consolidables

0

0

Immobilisations incorporelles

4 144

522

– 308

4 358

Immobilisations corporelles

51 067

9 244

– 5 813

54 498

Note 5.1. Titres de participation, de filiales et autres titres :

31 décembre 2004

Quote-part
de capital % détenu

Valeur nette comptable
des titres

Avances
et prêts consentis

Montant
des cautions
et avals

Montant
des capitaux propres

Résultat
du dernier
exercice

Participations dont la valeur d’inventaire excède 1 % du capital de la Caisse régionale

388 227

16 039

158 024

9 896 809

479 054

Parts dans des établissements de crédit :

Bankoa S.A.

93,87

94 539

144 584

92 512

4 130

Participations dans des établissements financiers :

Mercagentes

82,40

8 975

11 341

1 233

S.A.S. La Boétie

2,62

237 757

7 871

13 440

8 623 374

419 470

S.A.S. Sacam Développement

2,64

20 107

5 948

789 987

26 943

Autres parts dans les entreprises liées :

Cofiga

100,00

4 616

3 909

171

S.C.I. Patrimmob

99,00

1 660

1 526

– 151

S.C.I. Duplaa

99,00

1 509

1 950

1 478

– 47

Portimmo

99,99

697

697

– 17

S.C.I. Actipole Nord

99,00

604

270

605

– 5

Autres titres de participation :

Grand Sud-Ouest Capital

12,10

3 367

30 250

– 1 010

S.N.C. CA Titres

1,70

985

36 046

1 340

S.A.S. Sacam Fireca

2,36

1 509

53 117

– 9 087

Autres immobilisations financières :

Guipuzcoano

1,77

8 882

251 967

35 849

SP 6L P.E.H.

50,00

1 525

130

SP 97 Groupe DE PAU

49,00

1 495

105

Participations dont la valeur d’inventaire est inférieure à 1 % du capital de la Caisse régionale

2 268

2 270

Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit

Participations dans des établissements de crédit

Autres parts dans les entreprises liées

665

320

Autres titres de participation

1 603

883

Autres immobilisations financières

1 067

Total des parts dans les entreprises liées et participations

390 495

18 309

Créances rattachées

997

Valeurs nettes au bilan

409 801

Note 5.2. Valeur estimative des titres de participation :

31/12/04

31/12/03

Valeur
au bilan

Valeur estimative

Valeur
au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées :

Titres non cotés

113 734

121 493

113 989

116 592

Titres cotés

Avances consolidables

2 540

2 540

2 765

2 765

Créances rattachées

850

850

861

861

Provisions

469

343

Sous-total

116 655

124 883

117 272

120 218

Titres de participation :

Titres non cotés

267 898

477 242

263 887

303 370

Titres cotés

Avances consolidables

14 702

14 702

26 882

26 882

Créances rattachées

149

149

1 179

1 179

Provisions

2 572

2 273

Sous-total

280 177

492 093

289 675

331 431

Autres titres détenus à long terme :

Titres non cotés

3 020

3 020

3 020

3 020

Titres cotés

8 882

8 882

9 867

9 867

Avances consolidables

1 067

1 067

1 324

1 324

Créances rattachées

Provisions

Sous-total

12 969

12 969

14 211

14 211

Total

409 801

629 945

421 158

465 860

Note 5.3. Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations :

31/12/04

Sur les entreprises liées et les participations

Autres

Créances :

Sur les établissements de crédit et institutions financières

408 693

640 244

Sur la clientèle

5 238 035

Obligations et autres titres à revenu fixe

6 064

177 721

Dettes :

Sur les établissements de crédit et institutions financières

1 684

3 983 960

Sur la clientèle

1 894 176

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

101 760

423 078

Engagements donnés :

Engagements de financement en faveur d’établissements de crédit

11 258

Engagements de financement en faveur de la clientèle

9 182

748 994

Garanties données d’ordre d’établissements de crédit

Garanties données d’ordre de la clientèle

144 584

297 636

Engagements reçus :

Engagements de financement reçus d’établissements de crédit

47 224

Garanties reçues d’établissements de crédit

20

254 883

Garanties reçues de la clientèle

532 832

Note 6. Comptes de tiers et divers :
— Autres actifs :

31/12/04

31/12/03

Instruments conditionnels

48

108

Débiteurs divers

16 597

19 257

Comptes de règlement et de stocks

19 800

14 436

Total

36 445

33 801

— Comptes de régularisation actif :

31/12/04

31/12/03

Comptes d’encaissements et de transfert

31 409

44 883

Comptes d’ajustement et comptes d’écart

53

53

Pertes potentielles sur instruments financiers

45

40

Charges constatées d’avance et produits à recevoir

52 524

55 949

Charges à répartir

46

49

Divers

2 345

20 171

Total

86 422

121 145

Note 7. Provisions inscrites en diminution de l’actif :

Solde 31/12/03

Augmentations

Diminutions

Autres mouvements

Solde 31/12/04

Prêts clientèle

168 045

66 139

– 83 306

150 878

Participations et avances

2 617

524

– 100

3 041

Portefeuille titres

4 636

721

– 4 030

1 327

Autres

55

79

– 39

95

Total

175 353

67 463

– 87 475

0

155 341

Note 8. Répartition des dettes par durée résiduelle :

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

31/12/04

31/12/03

Etablissements de crédit :

Dettes envers les établissements de crédit

9 361

3 523

12 884

8 309

Valeurs données en pension

Titres donnés en pension livrée

Dettes rattachées

43

21

Valeurs au bilan

12 927

8 330

Opérations internes au Crédit agricole :

Comptes ordinaires

46 729

46 729

4 464

Comptes et avances à terme

724 894

973 893

1 218 137

998 155

3 915 079

3 743 588

Dettes rattachées

10 909

7 975

Valeurs au bilan

3 972 717

3 756 027

Comptes créditeurs de la clientèle :

Comptes ordinaires

1 791 391

1 791 391

1 684 073

Comptes d’épargne à régime spécial

20 541

20 541

16 358

Comptes créditeurs à terme

62 795

14 706

3 171

677

81 349

86 177

Valeurs données en pension livrée

Dettes rattachées

895

982

Valeurs au bilan

1 894 176

1 787 590

Dettes représentées par un titre :

Bons de caisse

114

114

190

Titres du marché interbancaire et TCN

305 688

66 899

11 413

384 000

275 086

Emprunts obligataires

Autres dettes représentées par un titre

Dettes rattachées

1 347

827

Valeurs au bilan

385 461

276 103

Note 9. Comptes créditeurs de la clientèle par agent économique :

31/12/04

31/12/03

Particuliers

1 127 998

1 045 111

Autres professionnels

141 737

136 988

Sociétés financières

3 679

2 430

Entreprises

315 291

298 271

Administrations publiques

5 650

7 807

Agriculteurs

233 077

232 663

Autres agents économiques

66 744

64 320

Intérêts et divers

0

0

Total

1 894 176

1 787 590

Note 10. Comptes de tiers et divers :
— Autres passifs :

31/12/04

31/12/03

Instruments conditionnels

19

81

Comptes de règlement sur opérations sur titres

22 050

21 819

Créditeurs divers

21 180

20 406

Versements restant à effectuer sur titres de participation

882

4 322

Total

44 131

46 628

— Comptes de régularisation passif :

31/12/04

31/12/03

Comptes d’encaissement et de transfert

8 267

9 528

Comptes d’ajustement et comptes d’écarts

0

0

Gains potentiels sur instruments financiers

25

37

Charges à payer et produits constatés d’avance

39 235

35 816

Divers

18 956

11 190

Total

66 483

56 571

Note 11. Provisions pour risques et charges :

Solde 31/12/03

Augmentations

Diminutions

Autres mouvements

Solde 31/12/04

Risques d’exécution sur engagements par signature

4 257

11 012

– 10 021

5 248

Retraite

0

0

0

0

Risques fiscaux

0

192

– 161

31

Instruments financiers

104

425

– 438

91

Risques sectoriels (1)

7 717

1 246

– 1 989

6 974

Litiges

10 823

12 847

– 10 823

12 847

Autres (2)

13 770

9 502

– 7 355

15 917

Total

36 671

35 224

– 30 787

0

41 108

(1) Provision essentiellement relative aux provisions « Filière canards gras » (2,9 M€), « Filière porcine » (2,4 M€) et « Filière vinicole » (1,1 M€).

(2) Dont 7,2 M€ de provisions pour risques opérationnels.

Note 12. Fonds pour risques bancaires généraux :

31/12/04

31/12/03

Epargne logement

Autres (1)

Total

Epargne logement

Autres

Total

Montante à l’ouverture

13 715

122 794

136 509

16 224

101 403

117 627

Dotations

437

24 138

24 575

26 261

26 261

Reprises

– 2 031

– 1 611

– 3 642

– 2 509

– 4 870

– 7 379

Autres mouvements

0

0

Total

12 121

145 321

157 442

13 715

122 794

136 509

(1) Dont 70 M€ représentant 1,45 % des encours de crédits, 19,9 M€ pour risques d’activité, 16,9 M€ en couverture des placements des fonds propres et 38,5 M€ d’autres risques analysés.

Note 13. Dettes subordonnées :

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an
< 5 ans

> 5 ans

31/12/04

31/12/03

(Devise d’émission : euro ; taux fixe)

Dettes subordonnées à terme

48 112

52 419

100 531

102 125

Emprunts participatifs

Autres emprunts subordonnés à terme

Dettes subordonnées à durée indéterminée

C/C bloqués des caisses locales

36 531

36 531

36 509

Total en principal

48 112

88 950

137 062

138 634

Dettes rattachées

2 315

1 960

Valeurs au bilan

139 377

140 594

Note 14.1. Variation des capitaux propres :

(En milliers d’euros)

Capitaux propres

Capital


Primes et réserves (1)


Ecart de conversion


Ecart de réestimation


Résultat


Total des capitaux propres


Solde au 31 décembre 2002

58 706

402 588

0

0

46 663

507 957

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2002

– 1 567

– 1 567

Intérêts des CCA versés au titre de 2002

– 3 500

– 3 500

Variation de capital (2)

– 3

– 3

Variation des primes et réserves (3)

34 314

34 314

Affectation du résultat 2002

41 596

– 41 596

0

Résultat de l’exercice 2003

53 952

53 952

Autres variations

0

Solde au 31 décembre 2003

58 703

478 498

0

0

53 952

591 153

Intérêts aux parts sociales versés au titre de 2003

– 1 216

– 1 216

Intérêts des CCA versés au titre de 2003

– 4 073

– 4 073

Variation de capital

0

Variation des primes et réserves

– 22

– 22

Affectation du résultat 2003

48 663

– 48 663

0

Résultat de l’exercice 2004

64 424

64 424

Autres variations

0

Solde au 31 décembre 2004

58 703

527 139

0

0

64 424

650 266

(1) Hors écarts de conversion et de réestimation.

(2) Dont + 3 500 milliers d’euros de certificats coopératifs d’associés émis auprès du public et – 3 503 milliers d’euros de capital détenu par les caisses locales (affectés en comptes courants bloqués).

(3) Prime d’émission liée aux certificats coopératifs d’associés émis dans le public.

Note 14.2. Ventilation des fonds propres :

31/12/04

31/12/03

Capital

58 703

58 703

Prime d’émission

237 443

237 465

Réserve légale

184 164

147 667

Réserves statutaires et contractuelles

49 737

37 571

Autres réserves

55 795

55 795

Ecarts de réévaluation

Report à nouveau

Résultat de l’exercice

64 424

53 952

Total des capitaux propres

650 266

591 153

Fonds pour risques bancaires généraux

157 442

136 509

Dettes subordonnées

139 377

140 594

Dépôts de garantie à caractère mutuel

80

120

Total des fonds propres

947 165

868 376

Note 15.1. Tableau des résultats des 5 derniers exercices :

2000

2001

2002

2003

2004

Capital en fin d’exercice :

Capital social

44 188

59 438

58 706

58 703

58 703

Nombre de parts sociales et de certificats coopératifs d’associés (en milliers) :

Valeur unitaire 10 €

4 418

5 944

5 871

5 870

5 870

Résultat de l’exercice :

Produits d’exploitation bancaire

405 343

418 287

410 659

425 207

424 167

Résultat avant impôt, participation intéressement des salariés et dotations aux amortissements et provisions

96 891

127 829

109 056

133 383

143 900

Impôts sur les bénéfices

18 850

24 607

30 407

28 230

32 637

Intéressement et participation des salariés

5 949

6 516

7 653

9 284

9 688

Résultat net

38 301

40 532

46 663

53 952

64 424

Résultat après impôt, participation et intéressement des salariés mais avant dotations aux amortissements et provisions

72 092

96 706

70 996

95 869

101 575

Résultat distribué

1 525

1 876

5 066

5 527

7 196

Personnel :

Effectif moyen des salariés employés pendant l’exercice

1 802

1 832

1 808

1 774

1 783

Montant de la masse salariale de l’exercice

51 936

51 944

52 073

51 256

53 155

Note 15.2. Affectation du résultat :

31/12/04

31/12/03

Résultat net

64 424

53 952

Affectation à la réserve légale

42 921

36 497

Affectation aux réserves facultatives

14 307

12 166

Rémunération des parts sociales

1 216

1 216

Rémunération des certificats coopératifs d’associés détenus par CA S.A.

4 828

4 047

Rémunération des certificats coopératifs d’associés des autres souscripteurs (1)

1 152

26

(1) En 2003, jouissance au 22 décembre.

Note 16. Opérations de change :

31/12/04

31/12/03

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Opérations de change à terme :

Devises

2 832

2 832

2 409

2 409

Euros

3 079

3 079

2 701

2 690

Total

5 911

5 911

5 110

5 099

Note 17.1. Opérations à terme non dénouées :

31/12/04

31/12/03

Opérations
de couverture

Opérations autres
que de couverture

Total

Total

Sur marchés organisés

De gré
à gré

Sur marchés organisés

De gré
à gré

Instruments financiers sur taux d’intérêt :

Swaps de taux :

Prêteur

366 996

80 000

446 996

583 952

Emprunteur

353 731

76 000

429 731

479 236

Options sur swaps de taux :

Prêteur

13 720

Emprunteur

FRA :

Achat

1 500

1 500

Vente

1 500

1 500

Instruments à terme conditionnel :

Achat

0

0

23 698

Vente

0

0

11 698

Instruments financiers sur taux de change :

Instruments à terme conditionnel :

Achat

152

152

3 566

Vente

152

152

3 566

Instruments financiers sur actions et indices boursiers :

Instruments à terme ferme :

Achat

Vente

237

237

Instruments à terme conditionnel :

Achat

1 451

1 451

930

Vente

1 586

1 586

1 028

Total achat/préteur

450 099

625 866

Total vente/emprunteur

433 206

495 528

Note 17.2. Opérations sur instruments financiers à terme - Encours notionnel par durée résiduelle :

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Dont opérations effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

FRA

3 000

0

0

3 000

Options sur swaps de taux

0

0

0

Swaps de taux d’intérêt

169 818

399 083

307 826

169 818

399 083

307 826

Opérations de change à terme

11 822

0

0

11 822

Options de change

304

0

0

304

Caps, floors, collars

0

0

0

Dérivés sur actions et indices boursiers

0

0

0

Autres instruments

3 274

0

0

3 274

Note 17.3. Instruments financiers à terme - Juste valeur :

31/12/04

Total juste valeur

Encours notionnel

Futures

– 2

237

Options de change

304

Options de taux

FRA

3 000

Swaps de taux d’intérêts

14 521

876 727

Swaps de devises

Caps, floors, collars

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

29

3 037

Autres

Sous-total

14 548

883 305

Opérations de change à terme

11 822

11 822

Total

26 370

895 127

Note 18. Produits nets d’intérêts et revenus assimilés :

31/12/04

31/12/03

Produits d’intérêts

291 028

290 556

Sur opérations avec les établissements de crédit

8 893

9 079

Sur opérations internes au Crédit agricole

40 157

42 685

Sur opérations avec la clientèle

227 864

223 115

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

10 030

8 984

Autres intérêts et produits assimilés

4 084

6 693

Charges d’intérêts

149 870

158 545

Sur opérations avec les établissements de crédit

184

111

Sur opérations internes au Crédit agricole

134 597

144 168

Sur opérations avec la clientèle

4 887

4 829

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

10 199

9 435

Autres intérêts et charges assimilées

3

2

Total produits nets d’intérêts et revenus assimilés

141 158

132 011

Note 19. Revenus des titres :

31/12/04

31/12/03

Titres
à revenu fixe

Titres
à revenu variable

Titres à revenu fixe

Titres
à revenu variable

Titres de participation et parts dans les entreprises liées

14 943

14 781

Autres titres détenus à long terme

Titres de placement

328

93

323

202

Titres d’investissement

8 664

8 576

Opérations diverses sur titres

1 038

85

Total

10 030

15 036

8 984

14 983

Note 20. Ventilation des commissions :

Type de commissions

31/12/04

31/12/03

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

14 899

3 656

11 243

23 827

3 044

20 783

Sur opérations avec la clientèle

36 059

82

35 977

33 122

61

33 061

Sur opérations sur titres

Sur opérations de change

70

70

70

70

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors bilan

6

– 6

8

9

– 1

Sur prestations de services financiers

54 817

7 652

47 165

48 718

7 265

41 453

Produits nets de gestion d’OPCVM et titres

7 941

6 682

Produits nets sur moyens de paiement

18 628

17 242

Commissions d’assurance-vie

11 643

10 092

Commissions assurance IARD

8 997

7 424

Autres services financiers

– 44

13

Total

105 845

11 396

94 449

105 745

10 379

95 366

Note 21. Solde des opérations sur portefeuille de négociation :

31/12/04

31/12/03

Solde des opérations sur titres de transaction

552

438

Solde des opérations sur instruments financiers à terme

– 316

– 105

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

110

108

Solde des opérations sur portefeuille de négociation

346

– 441

Note 22. Résultat des opérations sur titres de placement :

31/12/04

31/12/03

Dotations aux provisions

721

2 362

Reprises de provisions

4 030

4 678

Dotation ou reprise nette aux provisions

3 309

2 316

Plus-values de cession réalisées

11 238

11 590

Moins-values de cession réalisées

2 947

505

Solde en perte ou en bénéfice des plus ou moins-values réalisées

8 291

11 085

Frais d’acquisition

– 4

– 24

Solde en perte ou en bénéfice sur les opérations de placement

11 596

13 377

Note 23. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

31/12/04

31/12/03

Ristourne assurance décès invalidité

15 566

13 753

Autres produits

3 430

2 536

Autres produits d’exploitation bancaire

18 996

16 289

Autres charges

1 119

1 184

Autres charges d’exploitation bancaire

1 119

1 184

Note 24.1. Ventilation des frais de personnel :

31/12/04

31/12/03

Salaires et traitements (1)

51 478

51 494

Charges sociales

25 085

24 774

Dont charges de retraite

6 036

5 961

Intéressement

7 412

7 202

Participation

2 276

2 082

Impôts et taxes sur rémunérations

5 860

5 717

Transfert de charges

– 119

– 104

Total

91 992

91 165

(1) Y compris refacturations et dotations/reprises sur provisions relatives au personnel.

Note 24.2. Rémunération :

(En milliers d’euros)

31/12/04

Rémunération (1) des mandataires sociaux

393

Rémunération (1) des membres des organes de direction

1 156

Total rémunération

1 549

(1) Rémunérations brutes déclarées.

Note 24.3. Mandats des administrateurs :

Nom de l’administrateur

Fonction

Nom de la société

M. Jean-Claude Rigaud

Administrateur

Chambre d’agriculture du Gers

Administrateur

Safer GHL

Administrateur

CACG

Bureau

Cuma de Saint Mont

M. Jean-Louis Cazaubon

Président

Chambre d’agriculture
Midi-Pyrénées

Président technique

Chambre d’agriculture Tarbes Hautes-Pyrénées

Secrétaire général adjoint

Assemblée permanente chambres d’agriculture

Président comité départemental

Safer GHL

M. Jean-Louis Loustau

Président

Fédération départementale de la coopération agricole

Administrateur

Safer Aquitaine Atlantique

Administrateur

FDSEA 64 Adasea/EDE

Administrateur

Cilaisud (Interprofession laitière du Sud-Ouest)

Président

Ulpac/3A

Administrateur

Cuma La Ribère

M. Simon Saint-Martin

Président

Cuma d’Aygues Mortes

Mme Jacqueline Laberou

Trésorière

Cuma Les Sources du Luy

Vice-présidente

Adasea

M. Michel Ricaud

Vice-président

Chambre d’agriculture Tarbes Hautes-Pyrénées

Administrateur

Adasea

Membre comité

Safer

Administrateur

CER

M. Georges Sayous

Trésorier adjoint

Gîtes de France

M. Jean-François Tambourin

Président

Comité des Foires de Baïgorri

Président

S.C.I. Lycée Agricole Privé Frantses Enia

Président

Conseil régional de l’enseignement agricole privé d’Aquitaine

M. Jean-Pierre Ferran

Trésorier

Cuma du Lavedan

Administrateur

Syndicat Ovin

M. Georges Lassartesse

Administrateur

Bankoa

M. Jean-Pierre Marine

Président

Ader-Ofga

Président

ASCGLP

Président

Oniflhor

Mme Geneviève Matte

Co-gérante

Gaec du Guiron

Vice-présidente

Terres de Gascogne

Présidente

Coopaliment

Présidente

Aliso

Administratrice

Gascogne-Gascovert

Mr. Michel Baylac

Président

Adasea

Président

Safer GHL

Administrateur

CCEA.ACEA.CECEMIP

Administrateur

CEEI

M. Michel Cossou

Administrateur

Adasea

Administrateur

Val d’Adour

Trésorier

Cuma Aygue Vive

M. Christian Larrouy

Président

S.A. Pyrénées Charpentes

Président

Cobaty

M. Jean-Jacques Lasserre

Président

S.A. Ets Augustin

Président

S.A. LB

Président

S.A. LBO

Président

S.A. Lur-Berri Distribution

Président

S.A. Lur-Berri Holding

Président

S.A.S. Praviland

Président

GLB Services

Président

SEM Créaticité

M. Marc Didier

Vice-président

Adasea du Gers

Administrateur

Vignerons du Gerland

Trésorier

Cuma du Bergon 2001

Note 24.4. Effectif moyen par catégorie :

31/12/04

31/12/03

Cadres

382

369

Agents de maîtrise

741

729

Employés

660

676

Total

1 783

1 774

Note 25.1. Autres frais administratifs :

31/12/04

31/12/03

Impôts et taxes

3 895

5 254

Services extérieurs

50 586

52 348

Autres frais administratifs

– 521

– 1 493

Total

53 960

56 109

Note 25.2. Honoraires des commissaires aux comptes :

Audit

Ernst & Young

En %

PricewaterhouseCoopers

En %

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

72

100 %

72

100 %

Missions accessoires

Sous-total

72

72

Audit normes comptables internationales

15

100 %

15

100 %

Sous-total

15

15

Total

87

87

Note 26. Coût du risque :

31/12/04

31/12/03

Provisions constituées

89 976

187 122

Provisions sur créances douteuses

61 248

168 062

Autres provisions

28 728

19 060

Reprises de provisions

92 701

180 327

Provisions sur créances douteuses

71 533

159 929

Autres provisions

21 168

20 398

Provisions nettes

2 725

– 6 795

Pertes sur créances irrécouvrables non provisionnées

177

625

Pertes sur créances irrécouvrables provisionnées

9 372

7 094

Récupération sur créances amorties

372

747

Coût du risque

– 6 452

– 13 767

Note 27. Résultat net sur actifs immobilisés :

31/12/04

31/12/03

Immobilisations financières :

Dotations aux provisions :

Sur titres d’investissement

Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

524

2 932

Reprises de provisions constituées :

Sur titres d’investissement

Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

100

2 454

Dotation ou reprise nette de provision :

Sur titres d’investissement

0

0

Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

– 424

– 478

Plus-values de cession réalisées :

Sur titres d’investissement

Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

522

84

Moins-values de cession réalisées :

Sur titres d’investissement

Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

44

6

Pertes sur créances liées à des titres de participation

79

Solde des plus ou moins-values de cession réalisées :

Sur titres d’investissement

0

0

Sur parts dans entreprises liées, participations et TAP

399

78

Résultat sur immobilisations financières

– 25

– 400

Immobilisations corporelles et incorporelles :

Plus-values de cession

548

487

Moins-values de cession

818

602

Solde en perte ou bénéfice

– 270

– 115

Résultat net sur actifs immobilisés

– 295

– 515

Note 28. Charges et produits exceptionnels :

31/12/04

Charges

Produits

Excédent de versement sur intérêts moratoires

17

Litige fiscal sur prélèvement forfaitéire libératoire

32

Divers

12

Total

32

29

Note 29. Impôt sur les bénéfices :

31/12/04

31/12/03

Charge d’impôt courant

– 32 900

– 28 454

Charge/produit d’impôt différé

263

224

Impôt sur les bénéfices (1)

– 32 637

– 28 230

(1) Intégration fiscale : économie d’IS de 216 milliers d’euros. Aucune convention de répartition de l’impôt sur les sociétés.

V. — Rapport général des commissaires aux comptes
sur les comptes annuels.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2004, sur :
— le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de crédit agricole mutuel Pyrénées-Gascogne, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
— la justification de nos appréciations ;
— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes annuels.— Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Caisse régionale à la fin de cet exercice.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.B de l’annexe relative aux changements de méthodes comptables intervenus en 2004.

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
— Changements de méthodes comptables : Ainsi qu’il est mentionné dans la note 2.B. de l’annexe, des changements de méthodes comptables sont intervenus au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2004. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Caisse régionale, nous nous sommes assurés de la correcte prise en compte de ces changements et de la présentation qui a été faite ;
— Estimations comptables : Comme indiqué dans les notes 2.1 et 2.9 de l’annexe, la Caisse régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier et évaluer ces risques et leur couverture par des provisions à l’actif ou au passif du bilan.
Les parts dans les entreprises liées et les titres de participations sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritères décrite en note A de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné les éléments ayant conduits à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.
Nous nous sommes assurés du caractère raisonnable des estimations qui ont été faites par la direction.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport.

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

Paris et Toulouse, le 14 mars 2005.
Les commissaires aux comptes :
PricewaterhouseCoopers :
éric bulle ;
Ernst & Young Audit :
frank astoux.

C. — Rapport de gestion et le rapport du président.

Le rapport de gestion et le rapport du président du conseil d’administration au titre de la loi de sécurité financière sont tenus à la disposition du public au siège social.






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